Cours Exploitation Des Reseaux Sdh Igtt2
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COURS EXPLOITATION DES RESEAUX SDH
III – Exploitation des réseaux synchrones
1 – Modèle de référence
1-1 – Les blocs FonctionnelsDans l’optique de garantir l’inter - fonctionnement des équipements provenant de fabricants différents (compatibilité transversale) et la prise en compte du réseau PDH existant (rétro compatibilité), il a été adopté modèle de référence où les fonctionnalités qu’on doit retrouver dans différents interfaces ont été normalisées dans les moindres détails. Les différents constructeurs d’équipement ont donc le devoir de respecter les blocs fonctionnels et interfaces normalisés dont la représentation type ci dessous :
Pt de Référence
Pt de Référence
P Tn P, N
Sn
Bloc Fonctionnel
Données
Signaux de
décalage
Accès aux octets des surdébits
Vers OHA
Données
Signaux de
décalage
Vers le bloc
suivant
Vers le bloc
précédente
Vers la fonction de gestion l’équipement synchrone
Information de gestion et maintenance
Horloge
Canaux de communication de
données (DCC) contenus dans les SOH
Gestion MCF
Vers la source de rythme de
l’équipement synchrone
Sn = Point d’accès de gestion,de commande ou d’alarme
P/N = Point d’accès aux canaux de communication de données contenu dans les SOH
Tn = Points d’accès aux horloges
Les blocs fonctionnels représentent chacun une ou plusieurs fonctions reliées par des points de référence ( ce ne sont pas de interfaces physiques). On distingue trois blocs fonctionnels principaux :
- Bloc fonctionnel de transfert qui regroupe les fonctions de transfert- Blocs fonctionnels de gestion qui regroupe les fonctions de gestion- Blocs fonctionnels de synchronisation qui regroupe les fonctions de
synchronisationIl existe deux niveau de description de fonction : fonctions atomiques (simples) et fonction composites.
1-2 - Les principales fonctions atomiques
- Fonction d’adaptation (HPA ou LPA High Path Adaptation ou Low Path Adaptation, MSA Multiplex Section Adaptation, ) : C’est le formatage des affluents, l’insertion et l’extraction des pointeurs.
- Fonction de terminaison (HPT ou LPT High ou Low Path Termination, MST Multiplex Section Termination, RST Regeneration Section Termination) : C’est la supervision de bout en bout, à l’émission on insère le POH et le SOH, à la réception on extrait le POH et le SOH, on analyse et on transmet le signal à une fonction adaptation
- Fonction de connexion : HPC ou LPC High ou Low Path Connection). On réalise ici les cross-connect permettant interconnexion et l’orientation des entités SDH (VC)
- Fonction de protection (MSP Multiplex Section Protection) : On réalise la sauvegarde des liaisons par les commutation normal / secours grâce aux octets K1 et K2 du MSOH.
- Fonction d’interface physique - (PPI): C’est l’adaptation d’un affluent PDH - (SPI SDH Physical Interface) : C’est la conversion des signaux NRZ en signaux de ligne électrique ou optique à l’émission, puis à la réception, la conversion des signaux de ligne (optique ou électrique en NRZ
- Fonction de synchronisation : Elle fournit une horloge T0 aux différents blocs à partir de 4 sources possibles : la source interne de l’oscillateur local, la source externe à partir du 2 Mhz issu de l’interface physique de synchronisation (T3), à partir d’un affluent PDH ou SDH (T2), à partir d’un résultant STM (T1).
- Fonction de gestion : Traite les informations de qualité en provenance des différents blocs et réalise la configuration du réseau.
- Fonction de communication : permet la gestion et l’exploitation du réseau via les interfaces F, Q, V.
1-3 - Les principales fonctions composites
1-3-1- Fonction de gestion, de synchronisation et de communication : On retrouve les fonctions de synchronisation (SETS : Synchronous Equipement Timing Source et SETPI Synchronous Equipement Timing physical Interface ), les fonctions communications (MCF Message communication Fonction et OHA OverHead Acces), les fonctions de gestion (SEMF Synchronous Equipement Management Fonction)
Sélection de la
source
Confirmation de Synchronisation
T1
T2
T3
Osc Local
T3
T0
S15
Point de référence U : insertion et extraction des octets SOH POH et PTR
d’interface de synchronisation (2 048 Kbit/s venant du réseau)
T2 T0 T1
N
P
U UUU
Accès surdébit : OHA
Interface OHA
Fonction de communication de
messages MCF
V
Interface Q pour RGT
Interface F pour TPE (Terminal portatif
d’exploitation)
Sn
T3S15
Fonction de gestion de l’équipement synchrone
SEMF
S12
Fonction d’interface de synchronisation SETPI
Source de rythme de l’équipement
synchrone
1-3-2 - La fonction de conduit d’ordre inférieur : (LPF)
C’est une fonction composite constituée de 4 fonctions atomiques : PPI, LPA, LPT, LPC.
Aux points de référence M, L, K, J, on a les signaux suivants :
M : Binaire NRZ transcodé plus rythme récupéré.L : Conteneur C11, C12, ou C3K : Conteneur virtuel VC11, VC12 ou VC3J : Conteneur virtuel orienté.
- L’interface physique Plésiochrone PPI fait à l’émission, la récupération de rythme, la régénération et transcodage HDB3/ BIN + rythme. A la réception, il fait le transcodage du NRZ + Horloge en HDB3, détecte le manque signal et émet le SIA en cas de nécessité.
- Le LPA à l’émission fait la projection de chaque affluent PDH dans un conteneur C11, C12 ou C3 et procède à la justification octet. A la réception, il défait les conteneurs et détecte les défauts.
- Le LPT à l’émission, élabore le VC11, VC12 ou VC3 en ajoutant au conteneur un POH, calcule et insert le B3 (octets de qualité). A la réception, il procède à l’extraction et à l’analyse du POH. En cas de défaut, une indication (SIA ou l’octet M1 anciennement appelé FEBE : Fard End Block Errored) est renvoyée dans le sens de progression du signal reçu. Il restitue donc les conteneurs C11, C12 ou C3.
JM L K
S11 S10
Interface Physique Plésiochrone
PPI( transcodage et récupération de
rythme)
Adaptation de conduit (LPA) m
(Projection de l’affluent dans un
conteneur)
Terminaison de conduit (LPT) m
(fabrication de VC)
Connexion de conduit (LPC) m
( répartition et orientation de VC)
S8S9
T2 T0 T0 T0
Ports Affluents
Plésiochronesd’ordre inférieur
Vers les fonctions de conduit d’ordre supérieur
m = 11 12 3 3
1.5 Mbit/s 2.048 Mbit/s 34 Mbit/s 45 Mbit/s
Vers la fonction composite : Gestion, synchronisation et communication.
- Le LPC : c’est le brassage d’ordre inférieur qui à travers une matrice de connexion permet de faire des connexions de VC d’ordre inférieurs. C’est là où chaque VC (11, 12, 3) reçoit l’adresse de son orientation pour le reste du multiplexage.
1-3-3- La fonction de conduit d’ordre supérieur : (HPF)
C’est une fonction composite constituée de 5 fonctions atomiques : PPI, LPA, HPA, HPT, HPC qui sont respectivement les mêmes que celles de la fonction de conduit d’ordre inférieur sauf qu’il s’agit ici du VC4 qui est VC d’ordre supérieur. Le HPA reçoit les VC 11, VC12, VC3 des fonctions de conduit inférieur et les insère dans le C4 avec les pointeurs de TU et les justifications. Il fait aussi les assemblages de TU et TUG3. Dans le sens contraire, il élabore les VC11, VC12, VC3 à partir du C4.
Les points J , H, G, F sont des points de référence où on trouve les signaux :J : VC11, VC12 ou VC3 orientéH : C4G : VC4F : VC4 orienté
FJ H G
S7
Interface Physique Plésiochrone
PPI(transcodage et récupération de
rythme)
Adaptation de conduit (HPA) (Projection et extraction des
VC11, VC12 ou VC3 dans un conteneur C4)
Terminaison de conduit (HPT) (fabrication de VC4, insertion extraction du
POH)
Connexion de conduit (HPC)
(orientation flexible de VC4 vers les trames
STM n)
S8S9
T0 T0 T0
Ports Affluent Plésiochrone140 Mbit/s
VC4 Vers les fonctions terminales de transport
Adaptation de conduit (LPA) m
(Projection de l’affluent dans le
C4
Vers les fonctions de
conduits inférieurs
Vers la fonction composite : Gestion, synchronisation et communication.
1-3-4 - Les fonctions terminales de transport (TTF).
Elles sont constituées de 5 fonctions atomiques : MSA, MSP, MST, RST, SPI
- MSA : Emission : à partir de n VC4, élaboration d’AU4 ( insertion de pointeur) et multiplexage d’AUG
Réception : démultiplexage d’AUG et passage de AUG à AU4 et de Au4 à VC4 avec extraction du pointeur.
- MSP : Elle permet la commutation du trafic sur la ligne de secours en exploitant les informations de octets K1 et K2.
MST : Emission : Elle génère le MSOH et calcule les B2 sur tous les octets de la trame excepté le RSOH, insère les données DCC (D4 à D12) issues de la MCF
Réception : elle extrait et traite les octets du MSOH.- détection d’erreurs (B2)- Protection (K1 K2)- Canaux DCC (D4 à D12) vers la MCF.
RST : Emission : Elle génère et insert le RSOH qui contient le mot de reconnaissance de la trame (octets A1 A2), calcule les octets B1, insert les octets Jo, insère les données DCC (D1 à D3) issues de la MCF et les voies de service E1 et F1.
Réception : Reconnaissance la trame (octets A1 A2), contrôle d’erreur sur B1, extraction des données DCC (D1 à D3) et des voies de service (E1, F1)
SPI : C’est le système en ligne, Emetteur et récepteur de trame STM n
A
Vers la fonction d’ordre supérieur
E : (AUG) n, AU4 D : (AUG) n, AU4 C : (AUG) n, AU4 + MSOH B : (AUG) n, AU4 + MSOH + RSOH
A : STM n en ligne
BC DE
Adaptation de section de
multiplexage ( MSA)
Protection de section de
multiplexage ( MSP)
Terminaison de section de multiplexage
( MST)
Terminaison de section de Régénération
( RST)
Interface Physique SDH
(SPI)
Vers la MCF
Vers la fonction de gestion et de synchronisation SEMF
Les points S
Enfin, on obtient le modèle globale d’un équipement SDH à partir des quatre fonctions composites comme le montre le schéma ci dessous.
Fonction de conduit d’ordre inférieur
Fonction de conduit d’ordre supérieur
Fonctions terminales de transport
Fonction de gestion, de synchronisation et de communication
Interface Q Interface de synchronisation
Interface F
Affluents PDH
Affluents SDH
STM n
2 - Les équipements SDH
Les équipements SDH offrent en plus des fonctions traditionnelles de transmission, de nouvelles fonctions et facilités à savoir :
- Insertion- Extraction- Protection- Brassage- Gestion
On distingue notamment :- Les multiplexeurs synchrones d’accès (MSA)- Les systèmes de ligne (SL)- Les brasseurs- Les gestionnaires d’équipements.
2-1- Les MSA
Deux types de MSA existent :- Les Multiplexeurs à Insertion et Extraction - MIE ou en anglais, Add
and Drop Multiplexer - ADM- Les Multiplexeurs Terminaux – MT ou en anglais, Terminal
Multiplexer – TM2-1-1 – Les ADM : Ils comportent trois accès et réalisent les fonctions suivantes :
- Transfert de signaux synchrones entre accès Ouest et Est- Dérivation des signaux (insertion et extraction)- Le brassage (brassage des VC12 en particulier)
La nomenclature de ALCATEL en matière d’équipement ADM est de la forme ADM 16yz où 16 représente l’appartenance de l’ADM à la famille des équipements de transmission, y est un chiffre qui représente l’ordre du STM et z le numéro d’ordre minimum du signal en drop insert sur le matériel. Par exemple :
ADM 1641
16 : équipement de transmission4 : l’équipement transporte le STM1 dont l’ordre est 4 dans l’ensemble des débits plésiochrones et synchrones. Le STM1 est du même ordre que le PDH 140 Mbit/s.1 : le plus petit débit PDH que l’on retrouve en drop insert sur l’équipement est 2,048 Mbit/s.
ADM 1650
16 : équipement de transmission
5 : l’équipement transporte le STM4 dont l’ordre est 5 dans l’ensemble des débits plésiochrones et synchrones.
0 : le plus petit débit PDH que l’on retrouve en drop insert sur l’équipement est 1.5 Mbit/s.
ADM 1664
16 : équipement de transmission
6 : l’équipement transporte le STM16 dont l’ordre est 6 dans l’ensemble des débits plésiochrones et synchrones.
4 : le plus petit débit PDH ou SDH que l’on retrouve en drop insert sur l’équipement est 140 Mbit/s (PDH) ou 155 Mbit/s (SDH)
Les représentations des équipements ADM adoptées par L’UIT-T sont les suivantes :
Affluent s : 2 ou 34 Mbit/s
ADM (MIE) STM1 STM1
STM1
EstOuestADM 1641
Affluent : 2/34/140 Mbit/s et ou STM1
ADM (MIE) STM4STM4 STM4
EstOuestADM 1651
Affluents : 2/34/140 Mbit/s et ou STM1/STM4
ADM (MIE) STM16STM16 STM16
EstOuestADM 1661
Prenons l’exemple du MIE 2/155 Mbit/s de représentation :
Ses fonctions atomiques sont représentées par la figure suivante :
Affluents : 2 Mbit/s
ADM (MIE) STM1STM1
STM1
EstOuestADM 1641
STM1
TS TS TSTS TSTSTSTSTSTS
Synchronisation Interface
port
TS
U3
High order Termination
HPTST
High order Path Adaptation HPA
ST
Low order Path
Adaptation LPAS
T
Low order Path Connection
LPCST
Low order Path Termination
LPTST
Plesiochrone Physical Interface
PPIST
G 703 2 Mbit/s
T
STM1
Overhead Access OHA
U3
U4
U1
U2
Interface port
F2 Z3, Z5 E2, Z1, Z2,
Synchronous Equipment Management Function SEMF
Message Communication Fonction MCF
S
Multiplex Timing source MTS
Multiplex Timing Physical Interface MTPI
Multiplex Section
Termination MST
Multiplex Section
Protection MSP
Multiplex Section Adaptation
MSA
High Order Path connection
HPC
SDH Physical InterfaceSPI
RegenerationSection
Termination RST
Mulltiplex Section Adaptation
MSA
Mulltiplex Section
Protection MSP
Mulltiplex Section
Termination MST
SDH Physical InterfaceSPI
RegenerationSection
Termination RST
DCCM
T STM1
TS TS TSTS TSTSTSTS
High order Termination
HPTS
High order Path Adaptation HPA
ST
Lower order Path
Adaptation LPAS
T
Low order Path Connection
LPCST
Lower order Path
Termination LPALPT
ST
Plesiochrone Physical
Interface PPIST
G 703 2/34 Mbit/s
G703 140Mbit/s
Overhead Access OHA
U3
U4
U1
U2
Interface port
F2 Z3, Z5 E2, Z1, Z2,
S
High Order Path connection
HPC
PDH Physical InterfacePPI
Lower order Path Adaptation (LPA)4
Multiplex Section Adaptation
MSA
Multiplex Section
Protection MSP
Multiplex Section
Termination MST
SDH Physical InterfaceSPI
RegenerationSection
Termination RST
DCCR
Synchronisation Interface
port
T
Synchronous Equipment Management
Function SEMF
Message Communication Fonction MCF
Multiplex Timing source MTS
Multiplex Timing Physical Interface MTPI
2-1-2 – Les Multiplexeurs Terminaux MT.
Ils comportent 2 accès et servent au multiplexage de signaux affluents PDH ou SDH dans une trame STMn. Sa configuration peut être obtenue en supprimant l’accès ouest ou est.
La représentation des fonctions atomiques du MT fait l’objet de la figure ci- dessus, à la page précédente.
2 – 2 – Les Systèmes de ligne.
2-2-1-Constitution
Ils permettent de réaliser des liaisons point à point. Ils comportent : - 2 multiplexeurs terminaux- des répéteurs régénérateurs.Les débits en lignes sont : 155.52 Mbit/s (STM1), 622.08 Mbit/s (STM4), 2.48832 Gbit/s (STM16)Les affluents sont SDH (STM1 ou /et STM4) ou PDH (140 Mbit/s ).
MTG703
Affluents PDH
STM n
affluentsaffluents
RR
STM1, STM4 ou STM16MUX
terminalHD
MUX terminal
HD
Section de multiplexage
2-2-2-Les Répéteurs Régénérateurs (RR)
Ils ont pour rôle la remise en forme et la régénération du signal électrique, la surveillance de la section de régénération. Le schéma ci dessous représente les fonctions atomiques d’un RR.
STMn
T0T0S
SS
SDCCDC
C
Overhead Access (OHA)
RECRegeneration
section Termination
RST
RECSDH Physical
interface (SPI)
EMSDH Physical
interface (SPI)
EMRegeneration
section Termination
RST
Regeneration Timing Generator RTG
SEMF MCF
T1 T0
S
DCC
FQ
U1 U2
E1, F1, ….
STMn
2-3 – Les brasseurs
2-3-1 – Les Brasseurs Répartiteurs Numériques (BRN) ou Digital accès cross connect system (DACS).
Les BRN assurent les fonctions suivantes :
- Brassage des VC- Bouclage des VC- Diffusion des VC
Ces fonctions permettent :
- Le transfert des VC- L’optimisation du remplissage des artères de transmission- L’organisation des sous réseaux dédiés (ATM par exemple.
Un exemple d’organisation générale d’un brasseur (BRN) est donné par le schéma suivant.
Port 34 Mbit/s
Port de 155 Mbit/s optique
Port de 155 Mbit/s optique
Port de 155 Mbit/s électrique
Interface physique
PDH (PPI)
Terminaison
de trame PDH
(PFT4/1)
Adaptation
de trame PDH
(PFA4/1)
Adaptation de conduit
d’ordre inf LPA -12 (PFA4/1)
Terminaison de conduit
d’ordre inf LPT -12 (PFA4/1)
Interface physique
PDH (PPI)
Terminaison
de trame PDH
(PFT3/1)
Adaptation
de trame PDH
(PFA3/1)
Adaptation de conduit
d’ordre inf LPA -12 (PFA4/1)
Terminaison de conduit
d’ordre inf LPT -12 (PFA4/1)
Interface physique
PDH (PPI)
Terminaison de conduit
d’ordre inf LPT -3
(PFA4/1)
Adaptation de conduit
d’ordre inf LPA -3
(PFA4/1)
Interface physique
PDH (PPI)
Terminaison de conduit
d’ordre inf LPT -12
Adaptation de conduit
d’ordre inf LPA -12 (PFA4/1)
Brassage de conduit d’ordre inf LPC - m
Supervision de
connexion
d’ordre inf
Adaptation de conduit
d’ordre sup HPA-
4
Terminais de conduit
d’ordre sup HPT-
4
Adaptation de section de multipl
MSA
Terminais de section de multipl
MST
Terminais de section de Régén
RST
Interface physique
SDHSPI
Supervision de
connexion d’ordre inf
Adaptation de conduit
d’ordre sup HPA-
4
Terminais de conduit
d’ordre sup HPT-
4
Adaptation de section de multipl
MSA
Terminais de section de multipl
MST
Terminais de section de Régén
RST
Interface physique
SDHSPI
Supervision de
connexion
d’ordre inf
Adaptation de conduit
d’ordre sup HPA-
4
Terminais de conduit
d’ordre sup HPT-
4
Adaptation de section de multipl
MSA
Terminais de section de multipl
MST
Terminais de section de Régén
RST
Interface physique
SDHSPI
Port 2 Mbit/s
Port 140 Mbit/s
Synchronisation Interface
port
T
Synchronous Equipment Management
Function SEMF
Message Communication Fonction MCF
Multiplex Timing source MTS
Multiplex Timing Physical Interface MTPI
SDCC
2-3-2 – Les Répartiteurs Programmables Numériques (RPN 4*4)
Ils ne font que le brassage, le bouclage et la diffusion de VC4 ou de 140 Mbit/s. Sur le marché, il en existe avec une disponibilité de 512 ports VC4 ou 140 Mbit/s (soit 256 liaisons bidirectionnelles. On peut faire par programmation la configuration à 64,128, 256 ou 512 ports.
3 – Traitement des surdébits pour la qualité de transmission
Toute portion linéaire de réseaux SDH se résume au plus à une section de multiplexage comportant 2 MUX et un RR.En ce qui concerne la détection d’erreur :
- au niveau des MUX, on traite les octets RSOH et MSOH notamment les bits de qualité de transmission c’est à dire les BIP (Bit Interleaved Parity) contenus dans les octets V5 ( POH du VC-12), B3-G1 (POH du VC3 ou VC4) B2-M1 (MSOH du STM), B1 (RSOH du STM).
- au niveau du RR, on traite que les octets du RSOH, notamment l’octets B1 du RSOH.
En ce qui concerne la maintenance du réseau, les octets E1- F1 (RSOH)et E2 (MSOH) sont réservés respectivement pour la voie de service et la voie audio au niveau des MUX. Les octets F2 et F3 contenus dans le POH des VC3 et VC4 sont des voies de service affectées aux besoins de communication de l’usager PDH et sont traités au niveau du MUX tandis qu’au niveau du RR, on a que les octets E1(voie service) et F1 (voie audio usager)
En ce qui concerne la gestion du réseau, les octets D1, D2, D3 (RSOH)sont réservés pour la communication de données au niveau de RR tandis qu’au niveau du MUX, on a en plus les octets D4 à D12 qui jouent ce même rôle.
L’octet M1 est positionné de manière à véhiculer le nombre de blocs erronés détectés sur B2 vers l’émetteur. On l’appelait MS – FEBE, Multiplexing Section Far End Bloc Error. Actuellement, Il est appelé MS-REI, Multiplexing Section Remote Error Indication.
Les bits 1 à 4 de l’octet G1 véhiculent le nombre de blocs erronés sur l’octet B3 reçu. Anciennement appelé P - FEBE Path Far End Bloc Error, actuellement, Il est appelé P-REI, Path Remote Error Indication.
Au niveau des VC11/VC12, c’est le bit 5 de V5 qui est positionné à 5 pour donner cette indication au départ du conduit en cas de détection d’une ou
plusieurs erreurs par la parité BIP2
Génération de B1
RSOH
B1MSOH
B2
B3
Multiplexeur
V5J2N2K4
BIP2
Affluents plésio
POH
PTR
VC12 VC4 STM
E1, F1, D1, D2, D3
Contrôle B1
Traitement A1, A2, J0
Régénérateur STM
VC11VC12
POH POH
VC3VC4
MSOH RSOHVC11VC12
POH
VC3VC4
POHMSOHRSOHTraitement du
RSOH
Régénérateur
STM - N STM -
N
B1 B1
B2, M1
B3, G1
V5 (bip2)
MUX MUX
B3 – G1J1
C2 – H4K3
F2 – F3-
N1
B2 – M1
--
K1 – K2E2
D4 – D12
B1J0--
E1 – F1D1 à D3
-
V5J2-
K4--
N2
B3 – G1J1
C2 – H4K3
F2 – F3-
N1
B2 – M1--
K1 – K2E2
D4 – D12
B1J0--
E1 – F1D1 à D3
-
V5J2-
K4--
N2
B1J0--
E1 – F1D1 à D3
-
B1J0--
E1 – F1D1 à D3
-
4 - Les alarmes
On distingue :
- les alarmes distantes : La réception d’une alarme distante indique la présence d’un défaut local au niveau de l’équipement qui l’envoiOn distingue :
- MS-FERF : (Multiplexing Section Far End Receive Failure)- MS-RDI : (Multiplexing Section Remote Defect Indication)- HO/HP-FERF : High Order/ High Path Far End Receive Failure- LO/P-FERF : Lower Order Path Far End Receive Failure- HO/HP-RDI : High Order/ High Path Remote Defect Indication)- RFI : Remote Failure Indication- MS-REI : Multiplexing Section Remote Error Indication- P- REI : Path Remote Error Indication
A C
Défaut X local
alarme X distante
BIP2 (V5) P-REI (V5)
P-REI Nbr d’erreurs détectées sur le BIP2 de V5
B3 P-REI (G1)
P-REI Nbr d’erreurs détectées sur B3
B2 MS-REI (M1)
MS-REI Nbr d’erreurs détectées sur B2
STM-N
POH
VC11VC12
VC12VC11
POH
POH
VC3VC4
VC4VC3
POH
MSOH
MSOH
RSOH
RSOH
POH
VC11VC12
VC12VC11
POH
POH
VC3VC4
VC4VC3
POH
MSOH
MSOH
RSOH
RSOH
STM-N
Terminal distant Terminal local
PDH affluents PDH
affluents
4-2 - Signal d’indication d’alarme (SIA)
Les signaux d’indication d’alarme s’utilisent lorsque qu’un défaut intervient sur le réseau et se manifeste par un dysfonctionnement au niveau des éléments de réseau. Sur la figure ci dessous, l’élément de réseau B va émettre vers A un signal d’indication d’alarme SIA pour lui signifier que la cause du défaut n’est pas chez lui et que malgré l’alarme LOS concernant les signaux devant lui parvenir de C, il n’a rien a faire puisque B est convaincu ne rien recevoir de C.
Les différents types de SIA rencontrés dans les équipements SDH sont :- SIA de section de multiplexage ( MS – AIS qui peut être un AU-SIA
ou TU - SIA) - SIA de conduit ( PATH – AIS) - SIA n ( AIS n) ; il est émis par un équipement de terminaison de
conduit et est destiné aux équipements PDH.
4-3 - Les signalements de défauts locaux..
Ce sont les alarmes qui signalent les défauts locaux dans les équipements SDH. On peut citer les défauts d’alimentations, de synchronisation, d’environnement, les pertes de signal, dysfonctionnement d’une carte etc. Il convient que le nœud où se produit ce défaut puisse avertir les nœuds où probablement se trouve la cause du défaut ou qui partagent avec lui des supports de transmission en défaut; ceci par l’émission d’une alarme distante. Les nœuds du réseau qui n’ont rien à voir avec le défaut en question mais qui en subissent une conséquence doivent aussi être avertis par un signal SIA par le nœud où le défaut est local.
Pour illustrer ce qui précède, prenons le cas du taux d’erreur sur BIP8 (octet B3) de la trame VC4. Si une station SDH constate en réception une erreur, il déclenche une alarme locale de détection d’erreur et par l’octet G1 en retour envoie une alarme distante à son vis à vis (P – REI).
A B C
Défaut X localLOS : los off signal
alarme X distanteLOS : Loss of signal distant
Signal d’indication d’alarme
Défaut X localLOS : los off signal
Coupure du support de transmission
On peut citer les défauts locaux suivants :
Receive loss off signal,
Transmit fail,
loss off frame,
Excessive errors,
Signal degrade,
Loss off AU pointer,
Mismatch off high order path signal label,
loss off TU pointer, Loss off TU multitrame,
Mismatch off high order path trace Identification,
Mismatch off lower order path trace Identification etc.
Alarme d’erreur sur BIP3 (octet B3)
Alarme distante d’erreur sur BIP3 (octet G1)
EXEMPLE D’ACHEMINEMENT D’ALARMES
Path-AIS
MS-AIS
155
régénérateur
RégénérateurCoupure de ligne
ALS activé des deux cotés
63* 2
2 ADM1
155
155 STM16
2.4
1552 155
63* 222.4
P-FERF
MS-FERF
ALS
LOS
MS-AIS Path-AIS
AIS2
P-FERF
MS-FERF
ALS
LOS
MS-AIS
MS-AIS
Path-AIS Path-
AIS
AIS 2
5 – Analyse de la qualité de transmission
La supervision de la qualité de transmission requiert une analyse essentiellement basée sur l’évaluation des erreurs de transmission. Le calcul des erreurs se fait par bloc de N bits où N est le nombre éléments binaires contenus dans une trame de VC3 - VC4 ou dans une multitrame de 500 s de VC11 – VC12 – VC2.
VC - n Nbr d’octets par bloc Nbr d’eb par bloc Nbr de blocs/s
Code de détection d’erreursTrame multitrame
VC11 104 832 2000 BIP2VC12 140 1120 2000 BPI2VC2 428 3424 2000 BIP2VC3 765 6120 8000 BIP8VC4 2349 18792 8000 BIP8
- Principe de calcul et de transmission du BIPn
Chaque blocs est surveillé par un BIPn. Pour calculer le BIPn, on prend les bits du bloc n par n :
puis on procède au ou exclusif de tous les premiers bits chaque groupe de n bits pour obtenir le premier bit du BIPn ;
puis on procède au ou exclusif de tous les deuxièmes bits chaque groupe de n bits pour obtenir le deuxième bit du BIPn ;
et ainsi de suite.
1 2 n –1 n
1 2 n –1 n
1 2 n –1 n
1 2 n –1 nBIPn
Pour le VC11 on aura 416 groupes de deux bits pour calculer le BIP2 en 500 s
Pour le VC12 on aura 560 groupes de deux bits pour calculer le BIP2 en 500 s
Pour le VC2 on aura 1712 groupes de deux bits pour calculer le BIP2 en 500 s
Pour le VC3 on aura 765 groupes de 8 bits pour calculer le BIP8 en 125 s
Pour le VC4 on aura 2349 groupes de 8 bits pour calculer le BIP8 en 125 s
Le résultat d’un BIP émission d’un bloc est placé dans le bloc suivant. Pour les VC 3 et VC4, puisque le bloc est égal à la trame, le calcul du BIP8 pour une trame donnée prend du temps et le résultat ne s’aurait loger dans cette trame. Il faudra donc loger le résultat dans la trame suivante dont l’échéance coïncide avec celle du BIP. Cela suppose que la durée du calcule du BIP ne doit pas dépasser 125 s.Pour les VC11, VC12, VC2, les blocs ont une durée de 500 s. Le principe d’émission du BIP reste le même et la durée du calcule du BIP ne doit pas dépasser 500 s.
A la réception, le temps de calculer le BIP du bloc N, il y a échéance du bloc N+1 et on extrait d’elle le BIP du bloc N. On procède à la comparaison des BIP calculé et reçu et cela permet de déduire le degré de fidélité de la transmission du bloc N. Le résultat de la comparaison est retransmise vers l’émission.
- Les paramètres de qualité de la transmission
Les erreurs en transmission numérique sont d’autant plus gênantes lorsqu’elles sont groupées dans un espace temporel relativement petit. Pour apprécier cette forme de dégradation, on définit les paramètres suivants :
Paramètres SignificationsBlocs Tels que définis à la page précédente
Bloc Erroné (EB) Bloc dont un ou plusieurs bits sont erronésSeconde Erronée Une seconde comportant au moins un bloc erroné
Seconde Gravement Erronée (SES)
Une seconde comportant au moins 30% de bloc erronés ou au moins un défaut
Bloc Erroné Résiduel (BBE) Blocs erroné survenant en dehors d’une seconde gravement erronée
Taux de secondes erronées ESR Rapport entre le nombre de ES et le nombre totale de secondes comptée au cours d’une période de mesure
Taux de secondes gravement erronées ESR
Rapport entre le nombre de SES et le nombre total de secondes comptée au cours d’une période de mesure
Taux de blocs erronés résiduels (BBER)
Rapport entre le nombre de blocs erronés résiduels et le nombre totale de secondes comptée au cours d’une période de
mesure
Une période de temps d’indisponibilité commence à l’apparition de 10 SES consécutives. Une nouvelle période de temps de disponibilité commence à l’apparition de 10 secondes consécutives non SES.
bloc N+4 bloc
N+3bloc N+2
bloc N
bloc N+1