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COURS ECONOMIE ET PROBLEMES SOCIAUX CONTEMPORAINS l POWER POINT DU COURS - BM 2 l ANNEE 2018 – 2019 – SEMESTRE I l Aenon ce power point ne remplace pas le cours l Ce power point fonconne avec les explicaons et précisions données en cours l Le programme des révisions sera donné en cours l Christophe Austruy EHESS ISG BM Academia.edu l Décembre 2018 ISG BUSINESS AND MANAGEMENT PARIS Christophe AUSTRUY 2018-2019

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COURS ECONOMIE ET PROBLEMES SOCIAUX CONTEMPORAINS

l POWER POINT DU COURS - BM 2l ANNEE 2018 – 2019 – SEMESTRE I

l Attention ce power point ne remplace pas le cours l Ce power point fonctionne avec les explications et

précisions données en coursl Le programme des révisions sera donné en coursl Christophe Austruy EHESS ISG BM Academia.edu l Décembre 2018

ISG BUSINESS AND MANAGEMENT PARISChristophe AUSTRUY 2018-2019

COURS ECONOMIE ET PROBLEMES SOCIAUX CONTEMPORAINS

ISG BUSINESS AND MANAGEMENT PARISChristophe AUSTRUY 2018-2019

l 1- Comprendre et traiter les PESC l Comment et pourquoi le problème existel Question de l'existence des faits, des problèmesl LV Sociétés immuables <=> société à haut potentiel de conflits « Anthropologie

structurale »http://static.eyrolles.com/img/2/7/5/7/8/1/9/3/9782757819340_h430.jpg

l Problème étymologie : Problème = ⇒ Pro vlimal http://www.cnrtl.fr/definition/problèmel Comment émergent ces faits, quels traitements, quelle conscience ?l Ex : crise éco et financière => régulation ou pas ?l Type d’acteurs = personnel, fonction social, famille, société, etc.l Echelle du phénomène = local, national, communautaire, village, etc.l Pb + traitement et/ou pb– traitement : mix ? l Guerre et paix, phénomènes de migrations massives => poss. de refus ? l Résilience* des groupes sociaux, des civilisations => F. Braudel « Grammaire des

civilisations » https://pmcdn.priceminister.com/photo/Braudel-Fernand-Grammaire-Des-Civilisations-Livre-621699009_L.jpg

l Qui a le pouvoir de les faire émerger ? = Media, Etats, citoyens/individus, asso,...l Faux pl et vrais pl = le rôle des media, des relais d’information

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

l 2- Conception/Concept de l'Economie : Eco nomos l Def de l’économie théorique et pratiquel Economie//Société pure théorique Marx, Keynes (Politiques de Relance), Néo

Classiques XIXe Walras, Marshall, Pareto, etc.(& CL XVIIIe = Smith & Ricardo) => Marché de Concurrence Pure et Parfaite – 5 Conditions MCPP = 3 Conditions Pures => C1: AM C2: HP C3: LC FP + 2 Conditions Parfaites CP :4 TGI CP :5 LE/LS )

l Question : la théorie > ou < la pratique ?, plus ou moins forte ?l Double angle de vue pratique/théorique*l Economie pratique = réelle, perçue, vécue par les acteurs, offreurs & demandeurs

(1 entreprise ou 1 consommateur)l Multitudes d’acteurs et d’actes = comportements à la marge de l’économie, non

plus l’individu en tant que consommateur/prod mais le contrairel Economie = histoire + sociologie + ethnologie + anthropologie + géographie

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

l 2- Conception/Concept de l'Economie : Eco nomos

« Economie de marché »*, économie des marchés (les 3*) mais Economie sans marchés, autoproduction/autoconsommation Economie sans/avec monnaie avec/sans troc (4 poss.),

autoproduction, autoconsommation, don, etc., et les SEL*Economie => anthropologie

Marcel Mauss « Essai sur le don.Forme et raison de l’échange dans les sociétés primitives » (l'Année Sociologique, seconde série, 1923-1924), économie du don, David Graeber « Dettes : 5000 ans d'histoire » (Les liens qui libèrent, 2013) Marcel Mauss

Dette = dette symbolique*<=> dette monétaire = DS psychologie, psychanalyse, sociologie, etc.

Comment interpréter les relations entre individus ?

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

l 3- Conception/concept de la Sociétél Groupe unique ou uniques ? auquel on appartient ou pas? Lequel ?

Classement/critères*l Def CNRTRLl http://www.cnrtl.fr/definition/sociétél Des individus seuls ou des groupes & solidaires : individualisme

méthodologique* contre holisme méthodologique* (XXe)l Du Darwin* social(1809-1889) à Thatcher(1925-2013) « there is no such

thing as society » contre Marx* (1818-1883), Kropotkine*(1842-1921) => def de la société ?

l Pb central => Quels facteurs, mécanismes, processus et encore quelles réalités sont déterminants : force individuelle et/ou collective, réalité ind/coll. ?

l Formes relations individuelles ou collectives ds la société ?: Formes hétérodoxes => mix ? = moments, temps, rencontres, réseaux, etc. (ex

ind=monachisme, ermite, eremitos,etc. À l’opposé vie communautaire)

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

4- Conception/Concept Temps/Contemporain* = con temporis (latin)● Une époque, une période, un moment : cycles & modes● Synchronie ou diachronie*?● Liens avec le passé et le futur ?● Mécanismes & modèles économiques et sociaux ● Ex : à LT = les inégalités selon T. Picketty « Le capital au XXe », Kindleberger

« Histoire mondiale de la spéculation financière », H.Minsky « L’hypothèse d’instabilité financière », Diaphanes 2013, etc.

● Théories des cycles en économie (Kondratiev* // Schumpeter*, etc.)● Répétition ou différence de l'histoire* : « Τα Παντα ρεί kaί ouδεν μενεί » -

Ta Panta rhei ouden menei » Héraclite (vers 550 – 475 av. JC)

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

4- Conception/Concept Contemporain* = con temporis– Conceptions du temps =– Théories des cycles en histoire F. Braudel, Ecole des Annales « Grammaire des civilisations », « La Méditerranée à l'époque de Philippe II » : Temps des événements(CT), des hommes(MT), des sociétés et civilisations(LT) (1949, Armand Collin)– Marx (1818-1883) => Temps = comme temps de travail, comme temps des rapports sociaux– Montaigne (1533-1592) « quand je danse, je danse, quand je dors, je dors » Essai III, Chap XIII = la question de l'instant ou du moment, et de l'expérience construit ses normes

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

- cf individualisme/holisme = Autres manières de concevoir la société :- Norbert ELIAS « La société des individus »« les individus sont liés les uns aux autres par des liens de dépendance réciproque et ceux-ci sont comme la matrice constitutive de la société »

- MAUSS « Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques » Chapitre « Obligation de donner » « Obligation de recevoir » (cf supra)

INTRODUCTIONChapitre 1 Concepts fondamentaux

l Chapitre 2 : « Le travail : définitions, histoire, et marchés ? »

l 1- La recherche de définitionsl 2- Les histoires du travail l 3- Les marchés du travaill 4- Le « hors du marché ? »: la part sociale ?l

l Introl Question = le travail fait-il société ?l Travail définit tous les individus ? Place des loisirs ?l Travail = plaisir ? Loisir ? Etc.l

l

« LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

1- Les définitions du travail 1-A = Travail = un étymologie = contenu

l Labor en latin : Labeur, peine du travailleur, peine de celui qui accomplit/produit une œuvre, objet => Labor compris entre effort/activité/moyen + résultat/objet + manière (= peine?)

l La question du tourment et du tripalliuml Ca 1130 ap.JC « peine que l'on se donne, efforts » (Lois de Guillaume,

éd. J. E. Matzke, 28) & 1209 (Guiot de Provins, Bible, éd. J. Orr, 2305);l XIIIe milieu « peine que l'on se donne dans l'exercice d'un métier

artisanal » [associé à painne] (G. Fagniez, Doc. rel. à l'hist. de l'industr. et du comm. en France, t. 1, p. 204 ds Gemmingen Arbeit, p. 104); XIIIe après 1250 (Dit des Fevres ds Jongleurs et trouvères, éd. A. Jubinal, 129 ds T.-L.: De lor labor, de lor travail Vivent les fevres lëaument) ;

l www.lexilogos.fr, CNRTL/Tresor de la langue françaisel Salle de travail = accouchement souffrance mais résultatl 3 elts centraux : Activité + résultat +manière

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-1- Les définitions du travail 1-B = Travail = comme activité & moyen & résultat

l La question de l'étymologie et du tra-vail* version espagnole trabajo => proche du français

l Italien = lavoro – lavorare l Travail = activité humaine/moyen (+/-marchand) + objets (prod

pr le marché ou non, matériel/immatériel)l Économie Politique et Philosophie: « Toute la prétendue histoire

du monde n'est rien d'autre que la production de l'homme par le travail humain. » Et Marx a bien reconnu que telle était déjà la position hégélienne (...) puisqu'il a félicité Hegel d'avoir découvert dans le travail l'acte par lequel l'homme se produit lui-même ».

l Marx = société humaine = société + humain + travail*l Sources : Lacroix, « Marxisme », 1949, p. 32.

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-1- Les définitions du travail 1-B = Travail = comme activité & moyen & résultat

l Tous les pb éco, sociaux et contemporains sont des pb de travail => forces de travail, rapports de production entre les individus

l Question de la plus-value* (temps)l Histoire du monde/ société = histoire de rapports de classes =

entre Propriétaires MP* et Utilisateurs des MP* (Antiquité/Moyen Âge/MC*)

l Définitions du travail = Capital variable/Capital constant, Travail Direct/T. Indirect, T. Abstrait /T. Concret, etc.

l Tout produit = Fonction du travail génération t (t=0 à n) de travail*

l Reproduction Simple : Marchandise Argent M avec profit =⇒ ⇒ 0l Reproduction Elargie : A M A’ avec profit >>0 = A’ – A >>0 ⇒ ⇒

société + travail

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L’arnaque de l’étymologie du mot "travail »

24 mars 2016 Par flebas Blog : Le blog de flebas On ne compte plus les références à cette fameuse histoire linguistique à propos des origines du mot travail. C’est une des étymologies les plus connues. Une série télévisée récente en a même fait son titre : Trepalium. Ce mot latin[ 1], qui désigne un instrument de torture, est en effet supposé être la source du mot français travail.Cette hypothèse permet de conforter l’idée selon laquelle le travail serait, intrinsèquement, une souffrance, voire un supplice. Cette interprétation linguistique est aussi exploitée par certaines organisations[2] qui stigmatisent le travail vu comme une activité rémunératrice mais pénible, pour valoriser les activités qui procurent de la satisfaction et qui, elles, appartiennent à la sphère des loisirs, de l’utilité sociale, etc. Ces raisonnements sur l’histoire des mots sont doublement frauduleux : ils tentent, d’une part, d’essentialiser une dimension de l’organisation sociale, pour mieux discréditer les idées progressistes. D’autre part, ils alimentent une idée reçue sur le langage, selon laquelle les sources anciennes des mots touchent à la « vérité » des choses. Cette dernière idée, dont toute l’histoire de la linguistique démontre qu’elle est fausse, est exprimée dans le mot étymologie lui-même, formé sur le mot grec etumos qui signifie « vrai ». En réalité, rien n’interdit aux sociétés de redéfinir en permanence ce qu’est le travail, et ce que signifie le mot travail. Nier cette double réalité et rapporter tous les discours à une « nature originelle » du travail, prétendument accessible à travers l’étude de l’étymologie, c’est effectuer un véritable « travail » sur la pensée, un travail idéologique, dirigé contre les tentatives de repenser en profondeur la place du travail dans la société[3].Tout aussi grave est le principe de construire, dans le cadre de ces démarches purement idéologiques, de faux parcours étymologiques. C’est très probablement ce qui est arrivé au mot travail. En effet, le passage du latin tripalium à l’ancien français travaillier, proche ancêtre du verbe moderne travailler, via un verbe hypothétique *tripaliare, est hautement improbable[4]. Tout porte à penser que cette histoire est une arnaque idéologique, utilisant frauduleusement la linguistique.Cette hypothèse autour de tripalium a déjà été contestée, par d’éminents linguistes, dont Émile Littré et Michel Bréal, qui ont privilégié l’influence d’un autre étymon, le latin trabs[5] qui signifie « poutre » et qui a généré entraver. L’idée est que la notion de souffrance, qu’on décèle dans beaucoup d’emplois du mot travail dès son apparition au XIIème siècle, exprimerait ce que ressent l’animal quand on l’entrave (on immobilisait les animaux afin de soigner une blessure ou de les ferrer, par exemple). Mais d’autres éléments invitent à se tourner vers une autre histoire génétique du verbe travailler, d’où découle le nom travail. En particulier, l’étude faite par Marie-France Delport[6] des mots hispaniques médiévaux trabajo (= travail) et trabajar (= travailler), dont elle montre qu’ils expriment une « tension qui se dirige vers un but et qui rencontre une résistance ». L’auteure propose de rapprocher cette description sémantique du préfixe latin trans-, qui se réduit souvent à tra- (tramontane, traverser, traboule, etc.), et qui exprime un principe de passage d’un état vers un autre. L’auteure est citée par Jean-Luce Morlie[7], qui propose un rapprochement entre les équivalents de travail dans plusieurs langues, et dégage la séquence consonantique [rb] comme patron commun[8] (laBor en latin, aRBeit en allemand, RaBot en Russe, etc.).Néanmoins cette hypothèse alternative rencontre des difficultés : le latin labor utilise objectivement la séquence [br], mais la dernière consonne appartient au suffixe de déclinaison, commun à une série de noms (dolor, soror, color, etc.). La base de labor se restreint donc à lab, c’est cette séquence qu’il est préférable d’utiliser dans le cadre d’une recherche lexicale. Enfin, et surtout, toutes ces hypothèses buttent sur une énigme : le lien formel évident entre travail et l’anglais travel, qui signifie « voyager ». Tout porte à croire que l’anglais travel provient bel et bien de France, à époque médiévale et peut-être avant. Les tenants de l’hypothèse de l’étymon tripalium imaginent que le verbe anglais exprime la souffrance, voire le supplice, du voyageur de ces temps reculés, où il était difficile de se déplacer sur de grandes distances. Cette explication est, comme disent les anglais, « far-fetched » (« tirée par les cheveux » en français) et en tout cas exagérée. Il est préférable de rechercher une source qui serait commune à l’anglais travel et au français travailler, en imaginant une bifurcation vers l’idée du voyage – accompagnée de l’idée d’effort ou d’obstacle à franchir – et une autre vers l’idée plus générale de « tension vers un but rencontrant une résistance ». C’est possible dès lors qu’on rassemble les pièces du puzzle :(1) Le verbe hispanique médiéval trabajar, dont l’histoire a partie liée à celle de travailler, exprime une « tension vers un but rencontrant une résistance »,(2) Le préfixe latin trans- se réduit parfois à la forme tra-,(3) travel et travail ont une étymologie commune.

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

L’arnaque de l’étymologie du mot "travail » - SUITE

On peut en déduire que travailler s’est formé sur une base lexicale exprimant un mouvement, qui s’articule au préfixe tra- exprimant la notion de passage assortie d’une résistance[9]. Cette base utilise manifestement la séquence consonantique [vl]. Cette nouvelle hypothèse est cohérente avec l’existence d’un morphème -val- présent dans dévaler, val, vallée, etc., mais aussi de la variante [bl] et notamment du morphème -bal- présent dans balayer, bal, balade, etc. En somme, tout se passe comme si le parcours menant à travailler était proche de celui menant à trimbaler ou trabouler[10] (qui a donné traboule = passage qui traverse un pâté de maisons). D’ailleurs, l’origine supposée de trabouler est un verbe hypothétique du bas latin *trabulare, réduction du latin classique transambulare. Le verbe *trabulare, s’il a bien existé, pourrait donc être le chaînon manquant, de façon bien plus convaincante qu’un *tripaliare issu de l’instrument de torture.

Ce nouvel éclairage sur travailler et travail n’empêche pas de supposer une influence de la forme trabs, donc de la notion d’entrave, qui a pu orienter les usages vers des expressions de souffrance, ainsi qu’Émile Littré en a eu l’intuition. Mais l’hypothèse d’une source étymologique ayant trait à la torture, qui aurait directement impacté la signification de travail, est sans doute à écarter. Par ailleurs, un lien linguistiquement structurant reste possible entre travail et son concurrent labor, à travers une métathèse[11] [bl]/[lb], chacun des lexèmes contribuant à un champ lexical plus ou moins unifié (laborieux, élaborer, etc.).

Reste à intégrer l’usage très particulier du travail d’enfant, qui désigne, depuis le moyen-âge, la phase de l’accouchement[12]. S’agit-il d’exprimer la souffrance qu’endurent les femmes lors de l’accouchement, comme y insistent les tenants de l’étymon tripalium ? S’agit-il d’une métaphore (plus que douteuse) des entraves appliquées aux animaux ? Ou bien s’agit-il de désigner le fait de faire « passer » l’enfant vers l’extérieur, au prix d’une résistance et de nombreux efforts[13], comme pourrait l’indiquer l’étude de trabajar ? La question peut enfin être posée en ces termes, mais il sera sans doute difficile d’y répondre, tant les enjeux idéologiques ont été déployés autour de cet événement particulier, principalement par la chrétienté, rendant inextricables les enjeux discursifs eux-mêmes.

Nous pouvons néanmoins affirmer que les entreprises idéologiques autour du concept de travail ne peuvent plus légitimement être alimentées par l’hypothèse d’un lien étymologique entre le terme travail et le nom d’un instrument de torture. Au contraire, on peut déployer l’idée d’une association entre travailler et « viser un but, nécessitant de surmonter des résistances », non pas comme un nouveau talisman prenant la place du tripalium, mais comme fil conducteur de l’histoire des métiers et des activités humaines. Les perspectives idéologiques sont tout autres, et bien plus radieuses que le discours stigmatisant auquel nous avons été habitués.

[1] La forme initiale, qui est citée dans de nombreux dictionnaires et que nous utiliserons dans la suite du texte, est tripalium.[2] Notamment, le Mouvement Français pour un Revenu de Base.[3] Redonner aux travailleurs la maîtrise de ce qu’est le travail, par un nouveau droit politique, est un des objectifs de l’association Réseau Salariat (reseau-salariat.info), qui prolonge et diffuse les travaux du sociologue et économiste Bernard Friot.[4] André Eskénazi résume sa critique dans son étude étymologique du mot travail (Romania, 2008, tome 126, n°3-4, p.307) : « L’étymon tripalium est une chimère ; le prétendu dérivé tripaliare n’a donc pas de consistance ».[5] La même source étymologique est utilisée par André Eskénazi pour fonder l’hypothèse selon laquelle tous les sens de travailler se ramènent à une signification abstraite : « rupture, sous la pression d’une intervention extérieure, d’une position fondamentale de dégagement dans « l’en soi-pour soi-chez soi » ».[6] Delport Marie-France (1984), « Trabajo-trabajar(se) : étude lexico-syntaxique », dans Cahiers de linguistique hispanique médiévale, n°9, pp. 99-162.[7] https://blogs.mediapart.fr/jean-luce-morlie/blog/280911/tripalium-une-etymologie-ecran-archive[8] Le lien avec le [rv] de tRaVail en français est effectivement envisageable, puisque le passage de [b] à [v] est très fréquent.[9] Michael Grégoire, sur la base d’une étude de l’espagnol, propose un continuum partant de la forme tri- vers la forme tra-, en passant par tre-, tru-, et tro-, comme exprimant différents degrés de « dépassement de l’entrave ». A l’extrémité de cette échelle, la forme tra- exprimerait la présence d’une entrave mais aussi son dépassement complet (Michaël Grégoire, 2012, Le lexique par le signifiant. Méthode en application à l’espagnol, Presses Académiques Francophones, Sarrebruck).[10] À noter que le rapprochement travailler/trabouler est cohérent avec la création du nom boulot, synonyme de travail.[11] Inversion de sons, souvent consonantiques, dans l’histoire d’une forme linguistique, comme dans l’apparition de fromage à partir de mettre en forme, ou lien lexical entre des termes manifestant une telle inversion, comme forme et morphologie.[12] De là provient la dénomination moderne salle de travail.[13] André Eskénazi interprète cette expression d’une façon analogue : « Il est bien connu que la femme a vocation d’enfanter dans la douleur ; et pourtant, si la parturiente en éprouve la réalité dans tous les cas, ce n’est pas cela que travail dit : travail désigne la rupture marquée par la venue à terme, qui clôt une position établie, neuf mois de gestation. (…) un enfant ne passe pas du ventre de sa mère au monde comme une lettre à la poste (…) » (Romania, 2008, tome 126, n°3-4, p.300).

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2- Les histoires du travail 1-A = Travail chez les grecs(1)l ⇒ Evolutions et constantes dans le temps du contenu et du

contenantl Travail peut disparaître comme mot mais pas comme réalitél – Différentes catégories de travailleurs, métiers = artisans,

politiques, armées, esclaves, commerçants, précepteurs, etc.l – Métiers plus ou moins nobles = travail de la terre, armée,

etc.l – Travail libre & travail non libre* (A.Stanziani) = esclavage

=> Statut, droit, contraintes, etc. doulos = doulia = doulevol – Multitudes de cas d'esclavage = pas de situation unique =>

vaincus, mais aussi les débiteurs, peines d'esclavage, Solon, etc.

l – Affranchissements = un affranchi => droit du maître

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2- Les histoires du travail 1-A = Travail chez les grecs(2)l Critères/qualités du travail change au cours du temps*l Mètis, ou la ruse = capacité d'adaptation aux contraintes

matérielles et techniques => raison pratique universellement distribuée parmi les hommes.

l Ergon = Notions de progrès, d'œuvre (ergon),l Praxis = Notions de nature, d'action (praxis)l Poièsis = Notions de production (poièsis)l Doulos = Travail non librel => « Absence de tout terme pour désigner ce que nous

entendons par ''travail'' » Jean-Pierre Vernant au XXe?l Source : Gil Bartholeyns, Technique & Culure, Cultures

matérielles, IV. TECHNIQUES/TECHNOLOGIES, Retour sur « Travail et technique chez les Grecs », 54-55, 2010, p. 332-334

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2- Les histoires du travail 1-A = Travail chez les grecs(3)l Travail et technique dans l’Antiquité grecque => pas de fonction/mot du

travail chez les Grecs caractéristiques *⇒– Agriculture, le plan technique est difficilement distingué du plan théologique et rituel– Artisan pour sa part reste enfermé dans sa propre « capacité ». Il réalise une « forme »– Efficacité de son œuvre = usager qui est le meilleur juge de cette dernière– Rigidité de l’activité artisanale s’articule avec une conduite rusée - la mètis - qui, en contournant l’obstacle par tous les moyens, permet la réalisation du but recherché.

l Detienne et Vernant sont les premiers à procéder à une analyse conséquente de la notion de mètis.

l Jean Pierre Vernant et Marcel Détienne « Mythe et pensée chez les Grecs » => partie sur le « travail et [à] la pensée technique » (p.183-247)

l Source : Travail et technique chez les grecs. L’approche de J.-P. Vernant « Work and technics in Ancient Greece; J.-P. Vernet’s approach » Charles Kanelopoulos, p. 335-353.

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2- Les histoires du travail 1-B = Travail chez les romainsl Permanence des métiers et des activités productives*l Différentes catégories de travailleurs = artisans, politiques, armées,

esclaves, commerçants, précepteursl Métiers plus ou moins nobles = travail de la terre, armée, etc.l Travail libre & travail non libre* = esclavage => Statut, droit,

contraintes, etc. (servus/servi)l Res manicipi = marchés aux esclavesl Multitudes de cas d'esclavage = pas de situation unique => vaincus, mais

aussi les débiteurs, peines d'esclavage, etc.l Affranchissements = un affranchi => libertus libertinusl Richesse des marchands, des patriciens = nombre d'esclaves

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2- Les histoires du travail 2-C = Travail au Moyen-Âge

l Robert Fossier « Le travail au Moyen Age » 2012, Pluriel Flammarionl Si de nos jours le travail = valeur, il en va tout autrement au Moyen Age. l Oisiveté, loin d’être blâmée, y est « sainte », digne d’estime voire

d’admiration, à l’exemple du moine voué à la prière* ordres religieux*⇒l Négoce est « vulgaire et impie », quant au « travail », le mot n’existe pas avant

le xvie sièclel Travailler est une punition, celle que le créateur infligea au premier couple

après la Faute.l Cette malédiction est confirmée par la pratique de l’esclavage, puis du

servage : ceux qui travaillent au profit des autres sont des êtres asservis.l Travail va progressivement apparaître, aux yeux des chrétiens, comme une

occasion de rachat protestantisme⇒l Changement = l’an mil environ pour que le travail devienne une forme

d’obéissance naturelle au créateur. A travers cette vaste fresque des métiers, des statuts et des gestes – du laboureur à l’homme de plume, du chevalier à la femme au travail

l XVIIIe et XIXe = 2 classes/3 ne travaillent pas seul 1 classe travail le tiers Etat + 95 % de la population*

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2- Les histoires du travail 2-D = Travail au XVIIIe XIXe⇒

l Changement de statut = travail libre, fin du travail sous contrainte (RF)* mais aussi dans l’ensemble de l’Europe occidentale

l Femmes et les enfants = régulation progressive sur le travaill Le travail des esclaves => les colonies (en France)l ⇒ Emancipation des travailleurs l Libéralisme du XVIIIe = fin du servage et début du L librel Rôle des campagnes (fournisseur de main d'oeuvre) l ⇒ Exode rural => grandes villesl Modèle des manufactures en Europe (Fr, All, Angl, Holl, etc.) et modèle des

usines => chgt dans le modèle du travaill Maintien du petit producteur familial et manufactures puis usinesl Modèle du travail salarié = de 12h/j à 8h/j sur 6 jours* entre le XIXe et XXel Max Weber => couplage entre l'évolution des droits politiques et des

droits économiques (métier indépendant, droit éco // citoyen indépendant, droits pol)

l Montée des droits eco/pol/soc chez les salariés, de l’individul Situation => 1800 =>1970/80 = cycle de progression

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2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(1) Modèle du travail du salariat Statuts = PCS *= monde du travail actuel Travail salarié dans une seule et même entreprise avec les 45H à 40H à 35H par

semaine => même travail pendant 40 ans avec retraite à 60/65 ans => modèle « des 30 glorieuses »

Evolutions du modèle : Réduction du temps de travail annuelle par salarié 1930, 1945, 1970/80 => 2015/16 = Diminution du temps de travail 4 facteurs au minimum liés entre eux (NbSm/an, h/Sm, Wpart+, PA + > - =>

solde>0) normalement le nb heures/salariés/an auraient du =

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2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(2)

l Evolutions du modèle : travail à temps partiell Part du travail temps plein* diminue et part du travail temps partiel

augmente 1980 => ⇒ « Représentant à peine plus d’un emploi sur vingt à la fin des années 1960, le travail à temps partiel concerne un emploi sur dix à partir de 1983 et près d’un emploi sur cinq en 2016 » Insee 2018

l Employés = sur-représentation du L partiel l Dvt rapide du travail à temps partiel // précaires // + modèle « uber »

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2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(3)

l

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2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(4) (source TEF Insee 2016)Evolutions du modèle : travail à temps partiel

l Proche de la moyenne de l’UE (20 %) mais (Pays-Bas à 70 %)l En Europe, le travail à temps partiel = féminin.l France = 31 % des femmes (+ 7 points depuis 1990) et 8 % des

hommes. l Temps partiel est subi (43 %) et composante du sous-emploi.l Les emplois à temps partiel = occupés aussi par les jeunes, les seniors,

les femmes et les salariés peu qualifiés et faiblement diplômés. l Evolution structure hebdo = plus le samedi et dimanche

Evolutions du modèle : contenu du travaill Contenu du travail change avec l’introduction des TIC = emplois plus

autonomes, autoorganisésl Apparitions d’emplois dans le secteur tertiaire : programmateur,

gestionnaire réseau, web marketing, modérateurs, cartographies géo et des réseaux, etc.

l Emplois traditionnels évoluent = équipes autonomes automobile

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2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(5)

l Les réalités contemporaines =Question L. = Quantitatif et L. Qualitatifl Population active en France 29 millions environ = 2015 = 28,7l PT = PA + PI => PA = PAO + PAI*l Pop active = ayant un emploi environ 26 millions + chômeurs 3

millions environl +1,7 mil en 10 ans =>croissance de la PAl Facteurs d'augmentation/variation = natalité/mortalité + travail des

femmes, etc. (passage à l'activité) + tx emploi *> 55 ans, et immigration légale* (ex : Espagne, Italie, USA, Allemagne, etc.) + tx de scolarisation

2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(6)

l Les réalités contemporaines =Question L. = Quantitatif et L. Qualitatifl Population active en France 29 M (28,6)l Pop active = ayant un emploi 26M + chômeurs 3Ml À peu près stable depuis 4/5 ans environ raisons*l +1,7 mil en 10 ans

Traits marquants :l Tx act. des femmes augmente sur 20 ans (impressionnant tranche

50-64ans)l Tx d'ouvriers ne baisse mais pas fortement mais régulièrement et tx

faible = 3pts en 10 ansl 3 catégories dominent => 75 % PRof Int + Employés + OSl 3C = agri+ouvriers+employés = représentent envrion 50 % de la PAl En baisse régulière => agri+ouvriers+ employés en baisse et en

hausse = Professsions int/cadres/artisans

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(7)

l Pyramide des âges =

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(8) = Pyramide des âges =

2-E (10) 1980 – 2000 = Fin du modèle salarial et du modèle de l’ouvrier ? = Disparition du monde ouvrier & employés ? Largement faux Plus une thèse, une tendance qu'une réalité. Une réduction certaine de la part des ouvriers des employés régulière mais

faible Des mutations avérées des emplois qui passent du primaire au secondaire au

tertiaire, dans les services mais relative (le secteur secondaire ne disparaît pas)

Modèle dichotomique ex = Californie et la rust'belt et en France entre IDF et la diagonale du vide

Opposition entre les emplois déqualifiés et/ou dans les vieux centres industriels et les emplois autonomes, peu hiérarchisés, liberté dans l’organisation du travail et de l’autre côté = super organisation du travail à la seconde dans les centres d’appel

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

«LE TRAVAIL : DEFINITIONS, HISTOIRE & MARCHES ? »Chapitre 2

2- Les histoires du travail 2-E = Travail au XX/XXIe(11) (source TEF Insee 2016)

l Quelles sont les causes des évolutions de PA en France ?l Délocalisations = effets de transfert massifs des emplois vers l’Asiel Question du travail et de l’évolution technique pénibilité réduite ⇒

avec les innovations. Changement dans la nature du travail  passage ⇒secondaire à tertiaire

l Pénibilité change de visage = Stress, « pression », TMS, etc.l Taylorisme//fordisme au néo-Fordisme//néo-taylorisme ou néo

fordisme = fin du taylorisme classique et apparition du Neol Fin du contrat de travail = contrat de prestations de services* ?

«ORGANISATION DU TRAVAIL »Chapitre 3

l Chapitre 3 : « Organisation du travail »

●1- Organe, organisme, organisation : définitions●2- Les modèles classiques = Ecole classique des

Organisations●3- Les successeurs-réformistes●4- Les modèles contemporains●5- Les contradictions

1- Organe, organisme, organisation : définitions 1-A = Organe

● Organe = Empr. au lat organum «instrument (en général)», «(fig.) ressorts, moyens», «instrument de musique», lui-même empr. au gr. οργανον «instrument de travail », «de musique», «organe du corps». Sources : Lexilogos CNTRL

1-B = Organisation● Organisation = Étymol. et Hist. A. 1. 1488 « état d'un corps organisé » (La Mer

des histoires, I, 11a, éd. 1491 ds Rom. Forsch. t.32, p.117); 2. 1761 « manière d'être d'un individu, au physique et au moral» (J.-J. Rousseau, Nouvelle Héloïse, V, 3). B. 1. 1798 « constitution d'une institution, d'un établissement public, privé...» (Ac.); 2. 1807 « action d'organiser, de préparer » (Staël, Corinne, t.3, p.63); 3. 1840 organisation du travail (L. Blanc, La Revue du progrès ds Guérin); 4. 1908 « ensemble des personnes qui appartiennent à un groupe organisé » (Sorel, Réflex. violence, p.125). Dér. de organiser*; suff. -(a)tion*. Sources : Lexilogos CNTRL

● Dynamique et statique

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 1 « Organe, Organisme, Organisation : définitions »

«ORGANISATION DU TRAVAIL »Chapitre 3

1-C = Définitions, qualités et usages de l'Organisation● Organisation n'est pas un but en soi : « bien organisé » ou

« mal organisé » => synonyme de la réussite ? Exemples historiques

● Organisation = (Actions ± immatérielles) + (Organisation humaine) + (Ordres/Principes)

● Analyse d'un processus d'entreprise, d'une action, etc.● Organisation = Elément structurant les objets réels,

immatériels et humains avec des actions mt/imt● Organisation pensée et vécue par les acteurs● Clé de lecture pour d'autres processus

- Permet l'estimation des performances- Permet les comparaisons- Permet les améliorations, les changements ou scellent les immobilités

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 1 « Organe, Organisme, Organisation : définitions »

2- Les modèles classiques de l'organisation : Ecole classique des organisations 2-A = Le management une invention moderne ?

● Qui a inventé le Management ? = 3 réponsesR1 = Dictionnaire français actuel XXIe => Étymol. et Hist. 1957 (Réalités 7/ 1957, 93b ds Höfler Anglic.). Empr., prob. d'apr. l'usage amér., à l'angl. Management => poids anglo-saxon dans les études scientifiques

● R2 = Classique = Fayol mais n'invente pas le mot XIXe début XXe (contemporain de Taylor)

=> Contenu mais pas mot « Traité d’administration industrielle »● R3 = Maneggio = vénitien XVIe =

Contenant = management <=> Contenu ?* Drachio = Maneggio = importance rassemblement & centralisation de l’info pour la décision (diff entre maneggio e discorso del maneggio) « Discorso del Maneggio » = L. Zan, F. S. Zambon, F. Rossi, Il Mulino 2006.(R4 = hors programme = Olivier de Serres et Oxford XVe français)

● Avant le XVIe ?● Oui = contenu existe bien avant● Ex = domaine militaire, agricole, mines, construction navale (Arsenale) =

administration des armées, logistique des armées, etc. (pour la stratégie)

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

2- Les modèles classiques de l'organisation : Ecole classique des organisations 2-B = Le management selon Fayol

● Henri Fayol (Istanbul/Constantinople, 1841 - Paris, 1925) est un ingénieur civil des mines français, auteur de L'administration industrielle et générale (1916)

● Thèse principale = actions/éléments + outils +hommes*Les cinq éléments d'administration/gestion

● Prévoir : « supputer l'avenir et le préparer » par un « programme d'actions »● Organiser : « munir l'entreprise de tout ce qui est utile à son

fonctionnement »● Commander : « faire fonctionner le corps social »● Coordonner : « mettre l'harmonie entre tous les actes de l'entreprise ».● Contrôler : « vérifier que tout se passe conformément au programme

[d'actions] adopté, aux ordres donnés, et aux principes admis [dans le] but de signaler les fautes et les erreurs afin qu'on puisse les réparer et en éviter le retour »

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

2-A = Le management selon Fayol

Les outils de gestionL’« outillage administratif », les outils de gestion, sont des pratiques qui facilitent la gestion.

● Outils pour planifier : veille stratégique, programme d’action, budget, règles, formation permanente. Quand sa mine s’épuise, il en achète d’autres et y réaffecte les personnes, en fonction d’un plan de cessation progressive d’activité de la mine qui s’épuise. De façon moderne, on parle de plan, de «business plan»

● Outils pour organiser : organigramme, description de poste, état-major, recrutement, formation, carrière, gestion des salaires.

● Outils pour commander : rôle de chaque chef, circulation des informations (documents) entre les chefs.

● Outils pour coordonner : conférence des chefs de service, services communs, éviter les cloisons étanches (communication transversale & informelle).

● Outils pour contrôler : rapports réguliers, inspections, inventaire, gestion budgétaire. Le contrôle de gestion est réalisé par la hiérarchie qui surveille notamment les coûts de revient et rédige des rapports ou tableaux de bord.

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

2-C = « La direction scientifique des entreprises » chez Taylor Frederick Winslow3 principes de la direction scientifique (1856-1915)

Contexte = Ri ,1ère et 2ème, etc. (Charbon/Pétrole)● P1 = Rassemblement des connaissances, techniques, savoirs, etc.

disponibles dans les meilleures manufactures => tâche de la direction et sélection des meilleures méthodes.

● P2 = Découpage vertical du travail => H Tches => Séparation Cols Bleus et Cols blancs => tâches exclusives (direction/exécution) line*Différence entre « Patron/actionnaire/propriétaire » et « Manager/gestionnaire » = ?

● P3 = D. Horizontal des tâches = GES* = OST/DST*+ Composition* GES => « The one best way »

3 sous entendus Idéologiques● Lutte contre les règles et lois du monde artisanal, ouvriers, syndicats● Contrat social = Intégration des ouvriers déqualifiés = peine contre

salaire, sol. « salaire à la pièce »● Lutter contre la « flânerie ouvrière »*

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

« Now one of the very first requirements for a man who is fit to handle pig iron as a regular occupation that he shall be so stupid and so phlegmatic that he more nearly resembles in his mental make-up the ox than any other type. The man who is mentally alert and intelligent is for this very reason entirely unsuited to what would, for him, be the grinding monotony of work of this character. »The Principles of Scientific Management FREDERICK WINSLOW TAYLOR, M.E., Sc.D. 1911, Chap II

2-D = « La Chaîne de production » chez Ford (1863-1947)● DST de Taylor + mode organisation du L + du L sur le produit● Travail posté* – flux de produits, intrants – Chaîne de

montage(convoyeur) pour fabriquer le produit, etc .● Standardisation* = des produits finis(FordT etc.) + standardisation des

composants, éléments, pièces détachées, etc.● Eco d'échelle sur les pièces + prod massive de pièces détachées => outils,

moteurs, freins, etc.● Modèle de base mais des déclinaisons nombreuses ● Modèle « social » = journée 8H, 5$+Journée 8H => consommation de

masse* (voiture contre salaire), etc. fordisme (macro économique*), redistribution des gains de productivité aux salariés, etc.

● Modèle de consommation étendu, de loisirs, culturel = 16H de temps libre● Modèle du contrôle social = contrôle sur le travail et les travailleurs

(antisyndical), contrôle de la consommation (indirecte), religion, loisirs encadrés, etc.

● Ford et Hitler = ?

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

Une voiture Ford est composée d’environ cinq mille pièces, en comptant les vis, les boulons, etc. […] Notre première manière de faire l'assemblage consistait à monter notre voiture sur place, les ouvriers apportant les pièces au fur et à mesure qu'il en était besoin, comme quand on construit une maison. […] L 'augmentation rapide de la production nous obligea à imaginer un système pour éviter que les ouvriers ne se gênassent mutuellement. Les travailleurs mal dirigés passent plus de temps à courir après les matériaux ou les outils qu'à travailler, et ils touchent un faible salaire, parce que la marche à pied n'est pas une occupation rémunératrice. Notre premier progrès dans l'assemblage consista à apporter le travail à l'ouvrier, au lieu d'amener l'ouvrier au travail. Aujourd'hui, toutes nos opérations s'inspirent de ces deux principes. Nul homme ne doit avoir plus d'un pas à faire ; autant que possible, nul homme ne doit avoir à se baisser. Il n’y a pas dans les ateliers une pièce qui ne soit en mouvement. Les unes suspendues en l’air par des crochets à des chaînes, se rendent à l’assemblage dans l’ordre exact qui leur est assigné. Les matériaux sont apportés par des wagonnets ou par des remorques actionnées par des châssis Ford nus […].Le résultat de l'application de ces principes est de réduire pour l'ouvrier la nécessité de penser et de réduire ses mouvements au minimum. Il doit parvenir autant que possible à faire une seule chose avec un seul mouvement.

Source : Ford Henri, « Ma vie, mon œuvre », 1925 (Editions Française) .

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

« Any customer can have a car painted any colour that he wants so long as it is black. »

« The price of all the models was increased $100, with the exception of the roadster, which was increased only $75 and of the landaulet and town car, which were increased $150 and $200 respectively. We sold 18,664 cars, and then for 1910−1911, with the new facilities, I cut the touring car from $950 to $780 and we sold 34,528 cars. That is the beginning of the steady reduction in the price of the cars in the face of ever−increasing cost of materialsand ever−higher wages. »

A Ford car contains about five thousand parts—that is counting screws, nuts, and all. Some of the parts are fairly bulky and others are almost the size of watch parts. In our first assembling we simply started to put a car together at a spot on the floor and workmen brought to it the parts as they were needed in exactly the same way that one builds a house. When we started to make parts it was natural to create a single department of the factory to make that part, but usually one workman performed all of the operations necessary on a small part. The rapid press of production made it necessary to devise plans of production that would avoid having the workers falling over one another. The undirected worker spends more of his time walking about for materials and tools than he does in working; he gets small pay because pedestrianism is not a highly paid line.

Source : Ford Henri, « Ma vie, mon œuvre », 1925 (Editions Française, .

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

The first step forward in assembly came when we began taking the work to the men instead of the men to the work. We now have two general principles in all operations—that a man shall never have to take more than one step, if possibly it can be avoided, and that no man need ever stoop over.

The principles of assembly are these:(1) Place the tools and the men in the sequence of the operation so that each component part shall travel the least possible distance while in the process of finishing.(2) Use work slides or some other form of carrier so that when a workman completes his operation, he drops the part always in the same place—which place must always be the most convenient place to his hand—and if possible have gravity carry the part to the next workman for his operation.(3) Use sliding assembling lines by which the parts to be assembled are delivered at convenient distances.

Source : Ford Henri, « Ma vie, mon œuvre », 1925 (Editions Française)

2-E = Le système bureaucratique chez Weber (1864-1920)● Pl = comprendre les organisations qui fonctionnent par bureaux, orga.

hiérarchiques● Pl = comprendre l'évolution moderne, et les systèmes démocratiques● => efficacité moderne = fil rouge● Modèle charismatique = jusqu'au XVe/XVIe = modèle autoritaire qui repose sur

une personne + tt moyen => fin => pas de logique, pas de filiation, hormis celle de celui qui dirige. Homme > Fonction

● Modèle traditionnel = us et coutumes des dirigeants pris dans la lignée familiale + transmission par la famille. Jeu des institutions = famille. Modèle monarchie de droit divin. Légitimation par la descendance.

● Modèle rationnel légal XXe= raison & loi pour tous, modèle bureaucratique moderne actuel. Organisation par bureau, fonction et hiérarchiqueHiérarchie et fonctions = connaissance, compétence et formation. Les individus ont le pouvoir légalement et par leur formation & compétences => rationnelRègles sont connues de tous et choisies par tous =>Modèle contemporain des modèles démocratiques actuel. Normes > individus*

● Critiques :*

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 2 « Les modèles classiques de l'organisation du travail

3-A = La théorie de Elton MAYO● E.Mayo : Relations sociales au sein du groupe sont fondamentales = organisation

formelle(organigramme) et informelle(RH) dans l'entreprise● Motivation individuelle de Taylor est à reprendre car force collective et de la « résistance au

changement ».

3-B = Douglas MC GREGOR : la théorie XY● Opposition radicale et systématique aux principes tayloriens (Taylor=X)● Principe par principe => inversion (aversion pour le travail = nécessité, capacité d'apprentissage,

etc.)

3-C La hiérarchie des besoins chez MASLOW● Existence de besoins croissants, progressifs => pyramide ou hiérarchie des compétences et des

formations

3-D = La théorie des facteurs opposés HERZBERGUn travail jamais à 100 % que des facteurs de satisfaction ou des facteurs d’insatisfaction => Pb => recherche & def.

● Définition des elts rédhibitoires = facteurs d’ambiance/environnement dans le travail sont des facteurs d’insatisfaction = conditions de travail, ambiance de travail, rémunération,

● & des elts qui procurent de la motivation = intérêt du travail, autonomie, reconnaissance, et.● Herzberg, F., Mausner, B. & Snyderman, B.B. 1959, The Motivation to Work. John Wiley. New York,

Facteurs de Satisfaction et Facteurs d'insatisfaction● Stratégie de lutte contre Taylor = Enrichissement et Elargissement des tâches*

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 3 « L'Ecole des Relations humaines »

4-A = La disparition des théories anciennes ?● Pas de disparition des organisation de T & F dans de nombreux secteurs = déplacement des

organisations T&F dans les pays dont la MO est bon marché mais aussi en UE et USA ex= Abattoirs● T&F se sont déplacées vers les secteurs tertiaires = Assurance, nettoyage, marketing, etc ;

4-B = L'actualisation des théories anciennes● Neo Fordisme & Neo Taylorisme = Mêmes principes + informatique/ordinateur => une partie des

théoriciens considèrent pas d'évolution pourquoi ? Raisons* => cf infra

4-C = De nouvelles formes et de nouveaux facteurs : Nouvellle organisation ?● Taichi Ohono = Méthode des 5 zéros = 0 Stocks, 0 Défauts, 0 Pannes, 0 Délais, 0 Papier et ...(zéro

mépris - H. Serieyx/1980) – ex Toyotisme = flux tendus ou tirés P● Passer des flux poussés // flux tendus tirés par le marché* - Csq - => délais clients & délais fournisseurs

● Flexibilité (emploi, modèle, etc.) = 1 vraie différence T&F― Flex Qtive = Modèles fabriquées (de base ± le même) = caractéristiques différentes― Quantité de travailleurs // qté à produire => ajustements ? => organisation du travail variable ?

● Groupes autonomes = autogestion = fixation des objectifs et ordre des tâches ne se fait pas par la hiérarchie mais par les groupes eux-mêmes (Ex Automobile VW, ds les services, etc. // vraie diff avec F&T mais peu avec Herzberg

● Cadre de travail évolue avec les NTIC = travail à distance => cadre qui change mais le contenu du travail change-t-il  ? ex = coworking, pépinières d'entreprises, partage de fonctions entre entreprises

Chapitre 3 «ORGANISATION DU TRAVAIL »Section 4 « Les nouvelles théories ? »

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

1- Caractéristiques, légitimité et droit

● Etat = Territoire(s) + Frontières + Populations + Institutions

● Souveraineté = critère & caractère et compétences de l’État (1648-1649)

- Exercice de la souveraineté, qui est un pouvoir inconditionné*Groupes Pressions- Pouvoir intérieur du territoire dont il a la charge => Etat dispose de la compétence de ses compétences- Histoire de manière continue « fait et défait les Etats » « referundum autodétermination »*

● Souveraineté est exercée par un seul ensemble institutionnel, l’État est unitaire.

● Souveraineté partagée entre plusieurs États, eux-mêmes regroupés dans une fédération.

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

1- Caractéristiques, légitimité et droit

● Etat se définit par des fonctions régaliennes = - A l’intérieur, pv législatif, édiction des normes (législation, réglementation)- Respect de la loi intérieure : justice, police intérieures, etc.- Respect du système fiscal & monétaire- Ressources propres, prises sur la collectivité nationale par le biais de l’impôt (par un moyen quelconque(ressources variées)*, etc.)- Extérieur elles concernent la diplomatie et la force armée.

● Etat = Organiser les Institutions étatiques = quel niveau/quel pouvoir ?*(cf infra)

● Etat = monopole de la force armée (théoriquement 1 Etat = 1 seule armée mais réalité non ex historiques*)

● Etat joue également un rôle essentiel sur la scène internationale- Sujet de droit international et comme une puissance.- État = défense de ses intérêts = population + espaces (territoire+mers+,etc.).- État = accords + conventions + pactes + soutiens autres États, etc.

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

1- CaractéristiquesLa question du Peuple

● Peuple = question centrale => autodétermination*● Rôle des migrations dans l’histoire

Déplacements des populations

● Critères = résidence et nationalité* de la population

● Nationalité = français ?● Peuple & Peuple à l’étranger = Votes théoriques et vote

pratiquesEx : Grèce

● Solutions pratiques = Consulat, Procuration, billets d’avion, etc.

● Historiquement = Armées + Impôts*

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

2- Etat unitaire & Etat fédéré

● Organisation verticale des pouvoirs = distinguer les États unitaires et les États fédéraux.

● L’État unitaire = un seul pouvoir politique, détenu au niveau national, exerçant la souveraineté, et dont les décisions s’appliquent sur l’ensemble du territoire national. Il existe une citoyenneté unique.

● L’État unitaire peut être :- Concentré : tout est décidé par l’État, au niveau central. On retrouve cette organisation surtout dans des États de petite taille (ex : Malte, Monaco) 

- Déconcentré : il existe au niveau local des représentants de l’État (par exemple, en France, préfets, maires, recteurs)

- Décentralisé : il existe au niveau local des autorités administratives distinctes de l’État (par exemple, en France, communes, départements, régions, etc.). La France est un État unitaire, à la fois déconcentré et décentralisé (loi ATR du 6 février 1992) ;

- Régionalisé : des autorités régionales décentralisées bénéficient de certaines compétences normatives et politiques, sous le contrôle de l’État (ex : Espagne, Italie mais aussi la France qui suit ce chemin). Ex ItalieSource : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/principes-collectivites-territoriales/quelles-sont-differentes-categories-etats.html

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Map_of_federal_states.svgTaille n’influe pas sur letype d’organisation politique

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

Les voies différentes du Fédéralisme

«  Cette limite étant posée, on estime qu’il existe plus de 25 fédérations dans toutes les aires géographiques, et qu’elles encadrent plus de 40% de la population mondiale*(complémentaire?). Les axes de développement ont épousé des voies différentes.

Tout d’abord, à la suite de la révolution américaine, le fédéralisme s’est propagé à des sociétés qui avaient des caractéristiques proches de celles des États-Unis, comme la Suisse (1848), le Canada (1867), l’Australie (1901), l’Autriche (1920), l’Allemagne (1949) . Dans ces sociétés, à la fois démocratiques et industrielles, le fédéralisme permettait de protéger la démocratie locale préexistant à l’apparition de l’Etat fédéral et la mise en place d’un espace économique commun. Ensuite, le fédéralisme s’est étendu au sud des États-Unis, au Mexique (1824), au Brésil (1946), au Venezuela (1947), en Argentine (1949), pour concilier sur de vastes territoires autonomie et unité.

À la fin de la colonisation, le fédéralisme devait permettre la cohabitation pacifique d’ethnies, de religions, de langues, de races différentes dans un même ensemble. Par exemple aux Indes (1950), en Malaisie (1963), au Pakistan (1956), au Nigeria (1954) avec des fortunes diverses et des réussites temporaires. Plus récemment, après l’apartheid, l’Afrique du sud s’est dotée en 1996 d’une Constitution fédérale. De même, à la fin du communisme, de nouveaux pays comme la fédération Russe tentent de concilier une démocratisation des institutions avec l’instauration d’une économie de marché. »

Source : Maurice Croizat - http://www.taurillon.org/Les-Etats-federaux-dans-le-monde,00742

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

2- Etat unitaire & Etat fédéré

● État fédéral, fédération qui encadre des entités fédérées- Organisation "à double étage"= Constitution fédérale- Répartition des compétences entre les niveaux fédéral et la fédération- Les membres adhèrent librement à la fédération- Compétences qui intéressent la souveraineté nationale et internationale = question fondamentale- Monopole de l’État fédéral = diplomatie, défense, monnaie*

● États fédérés = entités politiques avec pouvoir exécutif, législatif et juridictionnel s’articulant avec ceux des institutions fédérales

- Participation des États fédérés participent aux décisions fédérales ?- Organisation des pouvoirs = doit résoudre les question

● Pouvoir législatif de la Fédération est composé de deux chambres, – une représentant la population de l’État fédéral, – une représentant les États fédérés (Bundesrat allemand, Sénat américain, etc.). cas USA*

● Confédération = Association d’États indépendants qui, par traité, ont délégué certaines compétences (monnaie, diplomatie) à des institutions communes, sans constituer cependant un nouvel État. => L’Union européenne en est un exemple.Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/principes-collectivites-territoriales/quelles-sont-differentes-categories-etats.html

3- Mutations de l’État moderne depuis 1919-1939

Etat = Etat gendarme = fonctions régaliennes + fonctions économiques et sociales● Etat = fonctions économiques et sociales dans les sociétés contemporaines liées à la production

- Action de l’État // un intérêt général qui ne peut être satisfait par la seule action des particuliers - Ex : Education, santé, culture, recherche…non développées auparavant

● État-providence * => marque une véritable mutation de l’État● Etat = financement des fonctions redistributrices via fiscalité, emprunt..

- Cadre institutionnel de l’exercice du pouvoir- Elément de cohésion sociale- Garant de l’égalité/l’équité entre les individus qui le composent (Egalité <=> Equité)

● Etat, Etat-Providence & Mondialisation : Actions, remises en cause, et Interactions ?● Etat face à des contraintes nouvelles

- Développement des firmes dites "multinationales" ex : l’impôt - NTIC - Modes d’action politique extérieurs aux États (ONG)- Influences des religions mondiales

● Etats « forts » & Etats « faibles » « failed* » = Etat avec fonctions et pouvoirs et Etat sans - Capacité d'autorité ou influence ?- Etat vieux et jeunes

● Egalité et Equité*

«L'ETAT EN QUESTION »Chapitre 4

Question = organisation politique et la démocratie● Question essentielle = peuple + institutions (ex république) + système électoral* 

1- La question du peuple● Démocratie origine du mot & du concept* = demos* + cratos => invention*/question qui se pose déjà au VIII/VIIe av. JC● Peuple = comment le définir ? Qui est le peuple ? Etat-Nation ? Migrants/résidents ● = critères non exhaustifs

● Critère de résidence = - Habitation principale dans le sens de la maison physique (preuves?)- Fait d'être présent dans la vie de la cité- Pas de citoyen par procuration (pl territoires éloignés)- Naissance sur le sol ou à l'étranger => automaticité ?

● Critère de filiation/nationalité/ « race » - La famille, le droit du sang qui donne les droits du citoyen - Question des mariages = *- Question des territoires éloignés + modification des territoires à la suite de guerres, de décisions politiques, économiques, etc.

● Critère du travail- Travail pour la nation, pour la cité- Travail dans un pays et retraite dans un autre (ex : retraité maghrébins)

● Critère des impôts = ouverture à la nationalité- Paiement des impôts directs et indirects

● Critère de revenu pour passage citoyen/électeur - Paiement pour un droit de vote = cens* en France nationaux ont le droit de vote ?

● Critère militaire = acquisition de la nationalité se fait par l’armée

● Perte de nationalité = déchéance de nationalité

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

1- La question du peuple● Question des droits du peuple = comment les définir ? À qui les octroyer ?● Liberté, égalité, fraternité = valeurs et des comportements réels● Liberté = de mouvements et de choix, économique, social, pol...

- Etat n’a pas d'action sur les choix d'un peuple● Egalité = entre les citoyens « le bon peuple américain » par rapport au

peuple anglais en 1776- Egalité des hommes, femmes, citoyen qq origines- Egalité devant les droits, les revenus, services publics

● Fraternité = droits & devoirs individuels mais aussi droits collectifs● Peuple = souverain ? => part dans la construction de l’ Etat ou de la société ● Dichotomie entre peuple souverain et Etat souverain ? ● Etat sans peuple ?

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

2- La question institutionnelle et la représentation des citoyens

● La question des élections

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

3- La question des élections

https://www.cairn.info/revue-internationale-de-politique-comparee-2015-3-page-343.htm - DOLEZ, LAURENT, Di VIRGILIO

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

3- La question des élections & suffrages

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

3- La question des élections & suffragesComment organiser les institutions et les org anes représentatifs du peuple

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

3- La question des élections & suffragesFaire un corps électoral. Du peuple aux électeurs

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

● 3- La question des élections & suffrages

Source : http://pierrenantel.npd.ca/qu-est-ce-que-la-representation-proportionnelle-pure-et-mixte et la Nouvelles République du Centre 01/10/2013

«LE PEUPLE & LA DEMOCRATIE »Chapitre 5

– https://journals.openedition.org/tc/ = le temps des aliments = la conservation

– https://journals.openedition.org/tc/ = le temps des aliments = la conservation