Cours Complet Audit

download Cours Complet Audit

of 66

Transcript of Cours Complet Audit

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    1/66

    1

    CHAPITRE I - GNRALITS SUR LAUDIT1.1. QUELQUES REPRES HISTORIQUES1.1.1. LES ORIGINES DE LAUDIT

    Il est de bon aloi de penser que personne naime se voir contrler par un tiers, car ceci peutindiquer un manque de confiance dans lhonntet ou la comptence de lindividu. De ce fait,

    lauditeur actuel tente de rassurer ses interlocuteurs en spcifiant quil na aucun a priori qui

    lui permette dtudier avec un il souponneux leur travail. Quil le fasse dun il critique est

    tout fait lgitime, car selon un dicton notoire prononc par un juge en 1895 lauditeur est

    un chien de garde, il nest pas un chien de police. Pourtant lors de ses dbuts lointains, et

    pendant longtemps, laudit effectuait un rle important pour djouerles fraudes, dmasquer

    les fraudeurs, reprer les vols des clercs et du clerg et mettre jour les libertins des

    conseillers des rois.

    Ds le 13mesicle, lEurope a commenc se faire auditer:

    en Italie, lauditeur dune municipalit reoit une prime proportionnelle chaque faute

    quil dcouvre;

    en France la Cour des Comptes commence examiner le bien-fond des dpenses

    publiques

    en Angleterre, le parlement refuse de voter le budget du roi tant que le compte rendu

    prcdent na pas t audit.

    La priode du 15meau 18mesicle, dcrit par F. Braudel comme celle de la naissance du

    capitalisme, a vu aussi natre un nouveau genre de problme contre lequel devait lutter le

    lgislateur en sappuyant en partie sur lauditeur: la fraude financire. Ainsi, lors de la vague

    des grands scandales au dbut du 18mesicle, on employa des auditeurs pour faire des

    investigations approfondies afin de dmler les nuds financiers, dans le but de dcouvrir

    les auteurs des faillites frauduleuses.

    Personne ne voulant voir son capital nouvellement investi dans une entreprise disparatre

    sans trace, il y avait peu de gens pour contester limposition de la peine capitale aux

    coupables. Ds lors, lauditeur accepte avec calme que son travail puisse avoir des

    consquences graves pour les dirigeants indlicats. Laffaire notoire de la South Sea de la

    Compagnie britannique des Mers du Sud ayant expos la faiblesse des contrles purement

    juridiques, a entran la cration de la profession dExpert Comptable pour lAudit Financier.

    Dans cette priode de prhistoire, lAudit des entreprises ne se faisait qu la demande des

    pouvoirs publics.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    2/66

    2

    1.1.2. LE POINTAGE DTAILL

    La rglementation moderne des entreprises commerciales a commenc avec le code

    commercial de Colbert en 1673, bien que leur obligation de se faire auditer annuellement ne

    soit inscrite dans la lgislation franaise que depuis 1867 (loi sur les socits commerciales)

    quand fut cr le titre de Commissaire aux comptes.

    Jusquen 1936, ltendue de lAudit Financier resta trs limite en France. Dune part, les

    entreprises refusrent daccorder aux commissaires aux comptes le droit dexaminer en

    profondeur leurs livres comptables ; dautres part, il ny avait pas de doctrine professionnelle

    gnralement admise. Le brevet dEtat dexpert comptable ne fut cr quen 1927, et les

    commissaires aux comptes ne se sont organiss en groupement national quen 1936.

    Cependant, lorsque lauditeur avait la possibilit de sattarder sur un examen des comptes, il

    entreprenait un FULL AUDIT. Par ce procd, toutes les critures dans les livres de comptes

    taient compares avec les documents de source. Ainsi, entre autres, lauditeur-type vrifiait

    toutes les critures du journal dachat avec les factures, puis sassurait que les inscriptions

    dans les comptes de tiers taient le juste reflet de ces enregistrements. Lauditeur effectuait

    un pointage des critures en y ajoutant des sigles (une croix par exemple) devant

    chaque chiffre pour indiquer quil lavait contrl.

    Le pointage dtaill avait comme objet de vrifier lexactitude des comptes. Cette notion

    que les comptes sociaux dune entreprise puissent tre exacts a persist jusquaux

    dbats entourant la loi sur les socits commerciales du 24 juillet 1966 (loi franaise), quand

    ont t adopts les principes de sincrit et rgularit

    Il faut noter que la technique de pointage dtaill ne prouvait que le bon quilibre algbrique

    dune comptabilit en partie double. Lauditeur qui sen servait ntait que rarement enclin

    sassurer du bienfond des critures (par exemple, quune facture pour lachat de

    marchandises avait t prcde par une livraison effective des biens concerns). Au

    Sngal, le dveloppement de laudit sest fait sous lgide de la Banque Mondiale dans lecadre du premier projet dassistance technique du secteur parapublique vers lanne 1970.

    1.2. CE QUE LAUDIT NEST PAS1.2.1. LE CONTRLE DE GESTION

    Le Contrle de Gestion et lAudit sont deux mtiers proches par leurs finalits et leurs

    domaines dintervention et qui doivent sappuyer lun sur lautre. Lintrt dun Contrle de

    Gestion bien en place est de servir de pilote laudit (identification des zones risques ou

    performances insuffisantes) puis dutiliser les recommandations de lAudit comme levier:

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    3/66

    3

    prise en compte dans le budget et suivi des performances des potentiels identifis par

    lAudit. Mais les deux fonctions diffrent:

    le CONTROLE DE GESTIONraisonne sur les rsultats, laudit sur les processus. Le Contrle

    de Gestion utilise les informations produites par les oprationnels, lAudit va larecherche des faits et informe. Partant des faits et des pices, lapproche Audit est

    dtaille et analytique alors que le Contrle de Gestion va du global vers le plus fin en se

    limitant aux principaux points. Dans un rapport dAudit, le diagnostic des faiblesses et

    prcis et dtaill ;

    lactivit du contrle de gestion est dune part rythme par le reporting mensuel et son

    analyse, et bouscule par les priorits de la Direction Gnrale ; celle-ci compte sur lui

    pour reprer limportant et ragir en temps rel. Pour la plupart de ses

    missions, lapproche de laudit est systmatique, structure et progressive, sesinvestigations font lobjet dun programme de travail, ses travaux sont documents,

    rgulirement superviss et valids avec les audits.

    1.2.2. LINSPECTION

    Linspection ou contrle, nest quune des fonctions et techniques de lAudit, comme la

    programmation pour linformatique. Le rle de linspection est de comparer les pratiques aux

    rgles et aux directives, exprimes ou implicites de la direction, sans interprter ni remettre

    en cause leurs rglements

    Plus large, le rle de lAudit est de mettre en vidence les problmes pour les faire rsoudre,

    afin damliorer constamment les techniques de gestion. Cest au responsable de dcider de

    sa solution et de la justifier, lAudit den proposer une puis dassurer la direction gnrale

    que la solution retenue rglera le problme.

    1.2.3. LA CONSULTATION

    Les consultants sont appels pour leur connaissance spcialise des solutions au problme

    dj bien identifi : lauditeur interne est un gnraliste form linvestigation : son rlepremier est de mettre en vidence les problmes (dysfonctionnements et risques) et de les

    tayer partir des faits, puis ensuite de leur trouver une solution. Le consultant travaille pour

    son commanditaire qui reste propritaire du rapport produit ; lAudit Interne privilgie lintrt

    du groupe et exige que les problmes dmontrs soient rsolus.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    4/66

    4

    1.3. ESSAI DE CLASSIFICATION DES AUDITS1.3.1. SUIVANT LAPPARTENANCE PROFESSIONNELLE DES AUDITEURS

    Nous distinguons par rapport ce critre deux types daudit:

    LAUDIT INTERNE: cest une fonction de lentreprise remplie par un professionnel (ouplusieurs) salaris de lentreprise.

    LAUDIT EXTERNE: il consiste en des missions daudit menes par des professionnels

    indpendants (le plus souvent des cabinets), lis lentreprise par un contrat.

    1.3.2. SUIVANT LORIGINEDU CONTRAT

    On distingue deux types daudit: laudit lgal et laudit contractuel.

    LAUDIT LEGAL:Ce sont les missions d'audit qui dcoulent des dispositions de la loi.

    Les articles 694, 695 et suivants de AUO sur les socits commerciales, prcisent que les

    socits anonymes doivent avoir un ou plusieurs commissaires aux comptes.

    LAUDIT CONTRACTUEL: Toute autre mission daudit entre un professionnel et son client

    autre que le Commissariat et lExpertise Judiciaire, autrement dit tout contrat daudit,

    conclu de gr gr, dbouche sur une mission dite daudit contractuel.

    1.3.3. SUIVANT LA NATURE DE LA MISSION

    Suivant la nature de la mission, on distingue gnralement laudit financier de lauditoprationnel.

    LAUDIT FINANCIER:Il sintresse aux comptes et vise permettre aux professionnels

    lexpression dune opinion motive sur la sincrit et la rgularit des tats financiers

    dune entreprise.

    LAUDIT OPERATIONNEL: Encore appel audit de gestion, il sintresse un aspect

    particulier de lentreprise (fiscalit, informatique, personnel, qualit globale, etc.) et vise

    dceler des dysfonctionnements et mettre des recommandations pour une plus grande

    efficacit dans la gestion.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    5/66

    5

    CHAPITRE II - LAUDIT FINANCIER: DEFINITION ET NORMES

    2.1. DFINITION DE LAUDIT FINANCIERLAudit Financier est un examenconduit par un professionnel en vue dmettre une opinion

    motive sur la rgularit, la sincrit et limage fidle dune socit. Gnralement, la

    requte daudit mane des actionnaires, des banquiers, des organismes financiers

    internationaux et du comit dentreprise dans certains pays.

    LAudit a vu le jour en Angleterre, ensuite aux Etats Unis, puis sest propag dans le monde

    avec le phnomne de linternationalisation des affaires.

    2.2. NORMES DAUDIT GNRALEMENT ADMISES2.2.1. RECOMMANDATIONS ET NORMES INTERNATIONALES

    La Commission des Communauts Europennes labore des directives qui doivent faire

    lobjet de lois nationales afin que leurs dispositions soient applicables en droit franais. En ce

    qui concerne les autres normes internationales manant surtout de linternational Federation

    of Accounts (IFAC) et de lInternational Accounting Standard Bord (IASB), elles ne sont pas

    applicables directement en tant que telles dans les diffrents pays membres de ces

    organisations. Les organismes professionnels nationaux sont chargs de leur application.

    Lacte Uniforme de lOHADA (920 articles) et le Rglement relatif au Droit Comptable (113

    articles) constituent depuis le 01 janvier 1998 les sources de normalisation en vigueur dans

    les Etats membres de lUEMOA. Les diffrentes sources de normalisation au niveau

    international convergent gnralement sur les points suivants :

    NORMES GNRALES

    La comptence (art.695 OHADA)

    La conscience (art.717 OHADA)

    Lindpendance (art.697, 698, 699 et 700 OHADA)

    NORMES DE TRAVAIL

    Planification de la mission

    Ltude et lvaluation du contrle interne

    La collecte dlments probants:

    Inventaire

    Confirmation des tiers (art.720 A.U. OHADA)

    NORMES DE RAPPORTS(art.715. AU. OHADA)

    Porte de lexamen:

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    6/66

    6

    nom de lentit

    Exercice / Priode couverte

    Normes mises en uvre et les ventuelles limitations

    Rserves et incertitudes

    Opinion (art.711 A.U. OHADA)

    Opinion favorable

    Opinion dfavorable

    Opinion avec rserve

    Impossibilit dmettre une opinion

    2.2.2. RECOMMANDATIONS ET NORMES NATIONALES

    En France, elles manent de plusieurs organismes dont les principaux sont :

    lOrdre des Experts Comptables et des Comptables Agrs (OECCA) ;

    la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) ;

    le Conseil National de la Comptabilit (CNC) ;

    la Commission des Oprations de Bourse (COB).

    Au Sngal, les principales sources de normalisation sont Les lois et rglements :

    dcret 881003 fixant les conditions minimales que doit accomplir tout commissaire aux

    comptes dans lexercice de sa mission;

    la loi du 20 dcembre 1999 portant cration de lordre national des experts -comptables et des

    comptables agrs.

    2.3. PRINCIPES COMPTABLES GNRALEMENT ADMISLe cadre conceptuel et le rglement relatif au Droit Comptable du SYSCOA retiennent les

    principes de base suivants :

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    7/66

    7

    PERMANENCE DES METHODES;

    PRINCIPE DE LA PRUDENCE;

    PRINCIPE DE LA SPECIALISATION DES EXERCICES;

    PRINCIPE DU COUT HISTORIQUE;

    PRINCIPE DE CONTINUITE DE LEXPLOITATION (GOING CONCERN)

    PRINCIPE DE LIMPORTANCE SIGNIFICATIVE (OU PERTINENCE DE LINFORMATION)

    PRINCIPE DE TRANSPARENCE;

    PRINCIPE DE CORRESPONDANCE BILAN DE CLOTURE /BILAN DOUVERTURE;

    PRINCIPE DE PREEMINENCE DE LA REALITE SUR LAPPARENCE (5APPLICATIONS RETENUES) :

    1) RESERVE DE PROPRIETE,

    2) CREDIT BAIL

    3) BIENS EN CONCESSION

    4) EFFETS REMIS A LESCOMPTE NON ECHUS

    5) PERSONNEL INTERIMAIRE

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    8/66

    8

    CHAPITRE III MTHODOLOGIE GNRALE DE LAUDIT

    FINANCIERLa rvision comptable consiste exprimer une opinion sur les comptes. Le professionnel,

    dans le cadre dune mission lgale ou contractuelle, a une obligation de moyens : il doit

    raliser son contrle suivant les diligences recommandes par la profession et en respectant

    les normes comptables. Afin datteindre son objectif, le rviseur devra :

    suivre les diffrentes phases de rvision afin de respecter une mthode rigoureuse lui

    permettant de raliser sa mission avec efficacit ;

    organiser les dossiers de rvision ;

    rdiger les rapports.

    3.1. PLANIFICATION DE LA MISSION

    Avant de commencer la mission daudit proprement dite, le professionnel doit mettre en

    vidence une ligne de conduite adapte la socit rvise. Le plan dapproche permet deprendre des options, daxer les travaux de rvision et de dboucher sur un programme

    permettant au rviseur de choisir les contrles affecter et de prvoir leur rpartition dans le

    temps. Le professionnel doit planifier son audit en dtaillant son approche en fonction des

    conclusions tires du plan dapproche.

    3.1.1. IDENTIFICATION DES ZONES DE RISQUES

    La premire phase dlaboration de notre approche daudit a pour but de recenser les

    principales zones de risque sur la base :

    dune analyse prliminaire de lenvironnement conomique et financier propre au client

    comprenant notamment lapprciation de la qualit des moyens dont sest dote la direction

    pour contrler le bon fonctionnement des systmes comptables et des principes comptablesretenus ;

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    9/66

    9

    dune revue des informations comptables et financires fournies par le client recouvrant en

    particulier :

    lexamen des chiffres et des fluctuations pour tous les postes des tats financiers;

    la revue des indicateurs de performance et de leur volution.

    dune documentation et dune valuation prliminaire des procdures et systmes

    dinformation en vigueur au sein du service client.

    Cette phase permettra de mettre en lumire les diffrents facteurs pouvant avoir une

    incidence sur les comptes du client et susceptibles dinfluer, ce titre, nos travaux de

    contrle.

    3.1.1.1. COMPRHENSION DE LA MISSION

    3.1.1.1.1 Objectifs

    Notre comprhension de lactivit du client est la base du nombre de nos dcisions et de

    nos travaux daudit. In fine, notre connaissance de lentreprise vise deux objectifs:

    a) faciliter lexercice dun audit efficient et efficace,

    b) nous permettre de fonctionner en conseillers aviss.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    10/66

    10

    3.1.1.1.2 Collecter des informations

    Les efforts que nous dployons pour comprendre lactivit de lentreprise doivent sorienter

    vers la ralisation des objectifs. Lorsque nous avons collect suffisamment dinformation

    cette fin, nous pouvons considrer que les travaux de collectes sont achevs.

    Dans le cadre de missions rcurrentes, nous avons gnralement rassembl la majeure

    partie des informations ncessaires au cours des annes prcdentes, et nos travaux se

    limitent une mise jour de notre comprhension de lactivit et lidentification des

    facteurs nouveaux susceptibles daffecter notre stratgie daudit.

    Les travaux que nous effectuons habituellement pour acqurir une comprhension de

    lactivit de lentreprise sont les suivants:

    entretiens avec la direction et certains autres membres du personnel ;

    visite des principaux tablissements ;

    revus des rapports internes et externes et autres publications appropries.

    3.1.1.1.3 Comprhension des facteurs internes qui ont une incidence sur lentreprise

    Nous devons identifier les principaux facteurs internes qui ont une incidence sur lactivit de

    lentreprise et les tats financiers. Lenvironnement interne dune entreprise sera fonction de

    sa taille, de son secteur dactivit, de sa complexit, de la dispersion et de la localisation

    gographique de ses units dexploitation, de sa structure de direction et de ses stratgies

    commerciales. Habituellement, nous nous intressons aux lments suivants :

    structure de lactionnariat et de la direction ;

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    11/66

    11

    objectifs de lentreprise;

    exploitation ;

    financement ;

    personnel ;

    principes et mthodes comptables ;

    considrations dordre gnral.

    3.1.1.1.4 Comprhension des facteurs externes qui ont une incidence sur lentreprise

    Nous devons comprendre les principaux facteurs qui ont une incidence sur l activit client et

    sur les tats financiers. Pour ce faire, la mthode usuelle consiste collecter des

    informations sur le secteur dactivit concern, et sur les divers lments qui influent sur

    lenvironnement gnral de lentreprise.

    3.1.1.2 COMPRHENSION DES PROCDURES COMPTABLES

    3.1.1.2.1 Objectifs

    La comprhension synthtique des systmes comptables du client nous permet de situer le

    contexte dans lequel nous laborons notre stratgie daudit. Cette comprhension

    synthtique nous permet didentifier les systmes qui assurent le traitement des types de

    transactions significatifs, les comptes concerns ainsi que leurs corrlations. Nousdterminons galement limpact des traitements informatiques sur les procdures

    comptables.

    3.1.1.2.2. Description synthtique des procdures comptables

    Le point de dpart de notre comprhension des procdures comptables est le grand livre. Si

    nous sommes en mesure didentifier les principales chanes comptables (informat ises et

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    12/66

    12

    manuelles) qui alimentent et qui ont un impact significatif sur le grand livre, alors nous

    aurons une comprhensionsynthtique des procdures comptables. Nous recensons donc

    les principales sources des donnes qui alimentent le grand livre. Parmi ces chanes

    comptables, on trouve galement :

    commande, rception et gestion des achats ;

    gestion des comptes fournisseurs et des rglements ;

    gestion des commandes des clients, des livraisons et de la facturation ;

    gestion des comptes clients et des encaissements ;

    comptabilisation des charges ;

    comptabilisation des stocks et comptabilit analytique ;

    comptabilisation des immobilisations corporelles et des amortissements ;

    paie et gestion du personnel ;

    Outre les chanes comptables informatises, nous identifions les systmes manuels qui

    alimentent le grand livre ou en proviennent. Il peut sagir du traitement des oprations

    diverses ou de la production dtats financiers partir du grand livre.

    Pour comprendre limpact des procdures de contrle sur les comptes, nous dterminons les

    relations entre les comptes et les systmes (exemple : les ventes et les comptes clients sont

    relatifs au systme facturation). La relation comptes - systmes nous permet dlaborer une

    stratgie daudit efficace; elle est galement importante lorsque nous dfinissons un plan de

    rotation pour vrifier la fiabilit des systmes.

    Nous identifions ainsi les chanes comptables ayant un impact significatif sur les procdures

    comptables et sur la production des tats financiers. Par ailleurs, il peut tre ncessaire

    dapprhender les systmes non financiers de lentreprise dans la mesure o cela peut nous

    permettre de comprendre comment la direction contrle lactivit. Par exemple, nouspouvons chercher comprendre le systme de contrle de production, qui peut tre

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    13/66

    13

    fondamental pour la gestion dune entreprise et interfrer plusieurs niveaux avec les

    chanes comptables. Les informations obtenir pour chacune des chanes comptables sont

    gnralement les suivantes :

    lobjectif des systmes,

    lorigine du systme (achat dun progiciel ou dveloppement interne) et la date des dernires

    modifications significatives,

    les fonctionnalits principales du systme et la frquence de leur utilisation (quotidienne,

    hebdomadaire, mensuelle). Par exemple, les fonctionnalits importantes dun systme de

    facturation pourraient tre de :

    prparer chaque jour des factures partir des informations sur les quantits et les prix,

    contenues dans les fichiers matres ;

    mettre jour les comptes clients et produire des rapports hebdomadaires destins la

    direction ;

    mettre jour quotidiennement le fichier matre des clients.

    les principaux flux de transactions travers le systme :

    nature et origine des principales saisies ;

    principales sorties lcran, sous forme de fichier ou sur support papier, ainsi que leurs

    utilisations (si nous envisageons le recours des techniques daudit assistes par

    ordinateur, nous chercherons peut tre connatre galement la dure de rtention des

    informations sur supports magntiques) ;

    principaux fichiers matres et tables et leurs modalits de mise jour.

    changes des donnes et autres relations entre systmes (utilisation par exemple

    dinformations relatives aux achats par le systme rglements).

    lapproche gnrale au contrle du systme (utilisation et tendue de procdures de contrles

    programms ou dpendance sur les contrles utilisateurs) ;

    la fiabilit apparente des systmes. Nous examinerons :

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    14/66

    14

    la qualit apparente des traitements, y compris lhistoire de la survenance dinexactitudes;

    si le systme est nouveau ou sil a subi des modifications importantes ;

    les types de transactions traites par le systme (simples ou complexes) ;

    la constitution du systme au contrle du mouvement des actifs (paiements lectroniques et

    expditions automatiques).

    Des descriptions dtailles de la circulation des documents et des traitements des

    transactions ne sont pas ncessaires pour acqurir une comprhension synthtique. Dans le

    cas dune chane comptable trs importante et complexe, il peut tre opportun de la diviser

    en sous-systmes, en fonction des principales fonctionnalits, et dexaminer chaque sous-systme individuellement. Certaines entreprises peuvent disposer dun grand nombre de

    systmes pour le traitement des types de transactions significatifs. Il nest pratiquement pas

    possible de dcrire lensemble de ces systmes. Par consquent, en face dun grand

    nombre de systmes, nous identifions gnralement ceux qui sont susceptibles de nous

    intresser le plus, pour ensuite en acqurir une comprhension synthtique.

    Pour valuer limportance relative de chaque systme pour nos travaux, nous tenons

    compte, en principe, des points tels que :

    le caractre significatif des transactions traites et des comptes correspondants ;

    la probabilit dun risque accru dinexactitudes. Par exemple, nous pouvons examiner:

    si le systme traite des transactions complexes ou contribue au contrle des mouvements

    dactifs,

    si les changements significatifs sont intervenus en ce qui concerne le systme ou le personnel

    qui lexploite,

    lhistoire des erreurs de traitement lies aux systmes et particulirement celles ayant

    gnres des inexactitudes montaires.

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    15/66

    15

    si le systme initialise et ralise lui-mme des transactions (par exemple, la prparation de

    chques ou de virements automatiques partir dun rapprochement automatique des

    commandes, des rceptions et des factures fournisseurs) ou si sa fonction est rduite de

    simples calculs de cumuls ou sommations ;

    limportance relative du systme pour les activits de lentreprise.

    3.1.1.3. EXAMEN ANALYTIQUE PRLIMINAIRE

    3.1.1.3.1 Objectifs

    Lors de la planification dune mission daudit, nous procdons un examen analytique

    prliminaire pour obtenir une comprhension gnrale du contenu des tats financiers et des

    changements survenus depuis lexercice prcdent sur le plan de lexploitation, des

    principes et mthodes comptables de lentreprise.

    Nous recherchons si les tats financiers laissent apparatre des fluctuations inhabituelles, ou

    si les fluctuations prvues y figurent bien, afin didentifier les risques accrus dinexactitudes

    significatives. Lexamen analytique prliminaire nous permet en outre de mieux comprendre

    lactivit de lentreprise, de dterminer le seuil de signification pralable et didentifier les

    lments qui remettent en cause la continuit de lexploitation.

    En rgle gnrale, lexamen analytique prliminaire est ax sur les soldes de comptes dansles grandes masses et sur les corrlations entre eux. Il est inutile de procder une analyse

    dtaille des facteurs sous-jacents aux soldes dans les tats financiers, dans la mesure o

    ses procdures ne constituent pas des procdures de validation destines nous procurer

    un niveau de confiance.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    16/66

    16

    3.1.1.3.2 Identifications des soldes de comptes ou des corrlations inhabituelles ou

    imprvues

    COLLECTE DES INFORMATIONS FINANCIERES

    Pour raliser notre examen analytique prliminaire, nous faisons communiquer linformation

    financire intrimaire la plus rcente. Il est gnralement possible dentreprendre cet

    examen analytique prliminaire partir des seules informations contenues dans les tats

    financiers. Dans le cadre dentreprises plus complexes (par exemple des entreprises

    possdant des filiales importantes ou plusieurs tablissements), nous dciderons peut tre

    de collecter des informations financires relatives chaque unit dexploitation significative.

    Dans certains cas, il peut savrer utile dobtenir des informations trimestrielles, voir

    mensuelles.

    Lorsque les entreprises ntablissent pas des tats financiers intrimaires, nous sommes

    quelque fois amens consulter des informations financires intrimaires portant sur des

    comptes spcifiques (par exemple au niveau du grand livre. Mme si de telles informations

    financires sont limites, cest--dire si elles portent uniquement sur des transactions qui

    subissent un traitement rptitif (telles que les ventes ou les charges dexploitation), nous

    pouvons malgr tout effectuer cet examen analytique prliminaire, sachant que les

    conclusions en seront tout aussi limites.

    A moins quil ne sagisse pour lentreprise de sa premire anne dexploitation, nousdisposons en gnral des informations. Elles nous permettent simplement de prendre

    connaissance des types de soldes et de transactions qui apparaissent dans les tats

    financiers des exercices prcdents et / ou dans les budgets de lexercice en cours, ainsi

    que les corrlations et tendances y affrentes. Nous devons en tenir compte la lumire de

    notre comprhension de lactivit lorsque nous livrons lanalyse financire pour lexercice

    en cours.

    COMPARAISON DES INFORMATIONS FINANCIERES.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    17/66

    17

    Nous comparons les dernires informations financires intrimaires avec celles des

    exercices antrieurs et / ou les budgets de lexercice en cours. Notre objectif premier est

    didentifier lexistence de risques accrus dinexactitudes significatives. Pour ce faire noustenons compte des points suivants :

    les fluctuations inhabituelles ou labsence de fluctuations dans les soldes ;

    les changements inhabituels ou labsence de changement dans les principales corrlations

    financires ;

    les principales corrlations entre les donnes financires et non financires.

    La situation suivante constitue un exemple de solde inhabituel ou imprvu susceptible de

    rvler des risques accrus :

    Les produits divers ont augment de manire significative alors que nous navons identifi

    aucune source de revenus nouvelle ou exceptionnelle, ce qui pourrait remettre en cause la

    validit ou la bonne comptabilisation des composantes de ce compte.

    Les situations suivantes constituent des exemples de corrlations financires inhabituelles

    ou imprvues, susceptibles de rvler lexistence de risques accrus:

    le solde des comptes clients a augment de faon significative, alors que les ventes nont pas

    volu en consquence, ce qui peut indiquer lexistence derreurs potentielles de validit, de

    comptabilisation ou dvaluation pour ce poste;

    les marges brutes ont augment dune manire imprvue, ce qui peut rvler lexistence

    derreurs potentielles dans les ventes, le cot des ventes et / ou les stocks.

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    18/66

    18

    Les situations suivantes constituent des exemples de corrlation entre les donns

    financires et non financires quil peut nous arriver didentifier sur la base des informations

    non financires collectes au cours de la phase de comprhension de lactivit :

    capacit relle de production par rapport aux ventes et aux changements survenus dans les

    stocks ;

    limitation matrielle de la capacit de stockage par rapport aux soldes des comptes de stocks.

    Si nous identifions des soldes et des corrlations inhabituels ou imprvus que nous ne

    pouvons justifier, nous considrons, en rgle gnrale, quils indiquent des risques accrusdinexactitude.

    Nous devons identifier les comptes et les erreurs potentielles ventuellement concerns.

    3.1.1.3.3 Prise en compte des principes et mthodes comptables et du seuil de signification

    Lorsque nous effectuons lexamen analytique prliminaire, nous devons tre attentifs toute

    indication portant croire que lentreprise a adopt ou devrait adopter de nouveaux principes

    comptables. De tels changements ont gnralement t identifis lors de la phase de

    comprhension de lactivit du client. Lorsque nousprocdons lanalyse des informations

    financires intrimaires, nous devons vrifier que le mode dtablissement de ces

    informations est conforme nos attentes.

    Linformation financire que nous utilisons pour raliser notre examen analytique prliminaire

    peut galement savrer utile pour dterminer le seuil de signification pralable. En effet,

    pour se faire, nous tenons compte de certains critres quantitatifs. Nous pouvons souvent

    extrapoler les informations financires intrimaires, afin de dterminer le montant annuel de

    la base que nous utiliserons pour appliquer les critres quantitatifs.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    19/66

    19

    3.1.1.3.4 Continuit de lexploitation

    Lorsque nous planifions laudit, nous devons peut tre nous interroger sur la capacit du

    client poursuivre son exploitation sur une priode venir suffisamment longue. Les

    informations financires intrimaires que nous utilisons pour raliser notre examen

    analytique prliminaire indiquent parfois que certaines tendances lexploitation ou la

    situation financire sont en rgression, et /ou le client ne peut honorer certaines dettes

    venant chance. Si nous dtectons ce type de tendances, dans une mesure suffisante

    pour mettre srieusement en doute la continuit de lexploitation, nous serons peut -tre

    amens obtenir des informations complmentaires qui infirmeront ou confirmeront nos

    doutes.

    3.1.1.4. DTERMINATION DU SEUIL DE SIGNIFICATION PRALABLE

    3.1.1.4.1 Dfinition du seuil de signification

    Le seuil de signification se dfinit par rapport la nature dune exactitude figurant dans

    linformation financire (y compris une omission) ou ajoute dautres, et compte tenu descirconstances de lespce, elle aurait probablement comme consquence dinfluencer le

    jugement ou la dcision dune personne raisonnable sappuyant sur cette information.

    3.1.1.4.2 Objectif

    Pour les besoins de laudit, la dtermination du seuil de signification a une double finalit :

    valuation du montant dinexactitudes que nous considrons comme acceptable dans les

    tats financiers ;

    aide la dtermination de ltendue de laudit.

    Ltendue de nos procdures daudit doit tre suffisante pour nous permettre dacqurir un

    degr de certitude raisonnable o nous dcouvrirons, le cas chant, les inexactitudessignificatives contenues dans les tats financiers. Le client ne rectifie pas les inexactitudes

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    20/66

    20

    que nous avons dtectes pendant nos travaux, nous nous rfrons au seuil de signification

    pralable pour valuer limpact de ces inexactitudes sur notre rapport daudit.

    Nous ne nous attachons pas seulement aux inexactitudes individuellement significatives,

    nous nous intressons galement au total des inexactitudes et aux montants qui, cumules,

    ont un impact significatif sur les tats financiers. Le concept de seuil de signification

    sapplique tant aux inexactitudes montaires quaux obligations dinformation dans lannexe

    et de conformit aux principes comptables et disposition en vigueur.

    3.1.1.4.3 valuation du seuil de signification pralable

    Le concept de seuil de signification

    Le concept de seuil de signification apparat de nombreux endroits dans les normes INTOSAI et

    IFAC, cependant on note que ce concept na pas t clairement dfini ni analys. Nous citerons ci -

    aprs les dfinitions de ces normes ainsi que quelques autres.

    1 Dfinition de lINTOSAI

    Le glossaire de lINTOSAI dfinit le seuil de signification cest--dire limportance relative et

    significative en disant tout dabord ce quil voulait entendre par important. Le point 9 des normes de

    contrle de lINTOSAIstipule que : En gnral, on peut considrer comme important tout lment

    dont la connaissance serait susceptible dinfluencer lutilisateur des tats financiers ou de modifier le

    rapport de contrle des rsultats .

    Le Seuil de Signification ou Seuil derreur inacceptable est le montant maximum reprsentant la

    marge derreur acceptable dans les tats financiers.

    Par ailleurs, cette dfinition parle de limportance des informations probantes sur la dcision de

    lAuditeur : Les informations probantes constituent un lment important de la dcision de lAuditeur

    lorsquil choisit les secteurset les points contrler ainsi que la nature, le calendrier et ltendue destests et des procdures de contrle .

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    21/66

    21

    Notons quil est entendu par informations probantes des preuves cest --dire des informations sur

    lesquelles se fondent les opinions, les conclusions ou les rapports de lauditeur ou de lISC.

    2 Dfinition de lIFAC

    A ct de la dfinition des normes de lINTOSAI, on note celle de lIFAC.Toutefois, les normes ISA de

    lIFAC on dfinit le concept de Seuil de Signification par apport ce quelles entendaient par lobjectif

    significatif : On considre que des informations sont significatives pour limage fidle si leu r omission

    ou leur inexactitude est susceptible dinfluencer les dcisions conomiques prises par les utilisateurs

    des tats financiers .Ds lors le caractre significatif dpendra :

    de limportance de llment considr ou de lerreur identifie,

    des circonstances spcifiques dans lesquelles lomission ou l inexactitude est apparue,

    du destinataire de linformation,

    de la nature de la mission.

    Parlant de seuil de signification on note plusieurs allusions toutefois le concept na pas t clairement

    dfini et analys par les normes de lIFAC.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    22/66

    22

    3 Autres dfinitions

    Hormis les dfinitions donnes par les normes dINTOSAI et les normes ISA dIFAC, on dfinit le seuil

    de signification par rapport la nature de linexactitude figurant dans linformation financire et ou

    ajoute dautres.

    Plusieurs dfinitions du seuil de signification ont t mises toutefois on note que malgr laspect plus

    clair des dfinitions et analyses donnes plusieurs points de similitude :

    le seuil de signification est exprim en terme de valeur cest--dire dun montant maximum

    do le terme de seuil,

    il reprsente une valeur au del duquel le risque ou les informations seraient significatifs.

    Pour conclusion nous pouvons dire que le seuil de signification permet :

    o de mieux orienter et planifier la mission,

    o dviter des travaux inutiles lors des recherches dlment probant,

    o de justifier les dcisions concernant lopinion mise.

    SELECTION DES CRITERES QUANTITATIFS

    Pour dterminer le seuil de signification pralable, nous devons faire appel notre

    comportement professionnel et ne pas procder de faon mcanique. Toutefois la littrature

    de la profession propose plusieurs critres quantitatifs que nous pouvons utiliser dans

    certaines circonstances. Chacun de ces critres implique lidentification dune base

    approprie, dont il convient destimer le montant la date du bilan ; il sagit ensuite

    dappliquer cette base un pourcentage appropri pour calculer le seuil de signification

    pralable. Pour dterminer cette base et ce pourcentage, nous tenons compte dlments

    tels que :

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    23/66

    23

    ladquation du montant de la base par rapport aux tats financiers dans leur ensemble ;

    la volatilit ou stabilit relative de cette base ;

    limportance du pourcentage par rapport au type de base choisi et au montant de cette base.

    3.1.1.4.4 Remise en cause du seuil de signification pralable et de la prcision montaire au

    cours de laudit

    Nous remettons en cause le seuil de signification pralable et la prcision montaire lorsque

    nos travaux daudit font apparatre certains faits ou circonstances qui nous auraient amen

    prendre des dcisions diffrentes pour lun et lautre, si nous en avions eu connaissance lors

    de la dtermination initiale du seuil de signification pralable et de la prcision montaire.

    Lorsque, aprs avoir mis en uvre nos diffrentes procdures de validation,nous sommes

    prts valuer les rsultats de ces procdures, y compris les inexactitudes dtectes, nous

    apprcions nouveau le seuil de signification pralable pour dterminer si les inexactitudes

    non corriges sont significatives, individuellement ou en cumul.

    Il est important pour bien faire le travail qui prcde, de comprendre lenvironnement du

    contrle interne, et les risques lis aux comptes et aux erreurs potentielles.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    24/66

    24

    3.1.1.5. COMPREHENSION DE LENVIRONNEMENT DU CONTROLE INTERNE

    3.1.1.5.1 Objectif

    Nous avons besoin dune comprhension suffisante de lenvironnement du contrle interne

    qui se dfinit par rapport aux conditions dans lesquelles les procdures comptables et les

    contrles internes sont conus, mis en uvre et fonctionne chez un client. En fonction de

    notre comprhension, nous cherchons dterminer si lenvironnement du contrle interne

    contribue dune manire gnrale la fiabilit des systmes comptables et lefficacit du

    contrle interne, puis nous dterminons si des composantes spcifiques augmentent oudiminuent lefficacit dune partie ou de lensemble des chanes comptables et des contrles.

    Si, en vertu de notre comprhension de lenvironnement du contrle interne, nous doutons

    fondamentalement de lefficacit du systme comptable ou des contrles, nous dcidons si

    dans le cadre de laudit, nous pouvons tirer une partie de notre confiance de la fiabilit des

    systmes comptables, condition de procder la vrification des contrles internes et de

    conclure leur efficacit.

    3.1.1.5.2 Composantes de lenvironnement du contrle interne

    Lenvironnement du contrle interne reprsente limpact global de plusieurs facteurs sur

    lefficacit gnrale du contrle interne. Certains des facteurs que nous prenons en

    considration lorsque nous valuons le risque professionnel peuvent influencer lecomportement et les actions des dirigeants et administrateurs lgard du contrle interne.

    Par consquent, nous valuons leur effet sur lenvironnement du contrle interne. Ces

    facteurs incluent les caractristiques de la direction, sa philosophie, son style de gestion et

    son engagement fournir des informations financires exactes, ainsi que lenvironnement et

    la culture du secteur dactivit de lentreprise. De plus, nous valuons lengagement de la

    direction quant la conception et au maintien de systmes comptables fiables et sa capacit

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    25/66

    25

    contrler lactivit (y compris les mthodes de contrles propres la direction gnrale, de

    mme que les activits du conseil dadministration ou du comit daudit.

    3.1.1.5.3 Comprhension des Caractristiques de la Direction, de sa Philosophie, de son style

    de Gestion et de son Engagement Fournir des Informations Financires Exactes

    Les caractristiques personnelles des individus qui composent la Direction dune entreprise,

    leur philosophie et leur style de gestion, exercent une influence significative sur

    lenvironnement du contrle interne, particulirement si la direction se trouve sous la houlette

    dun ou dun petit nombre dindividus.

    Le ton donn au sommet est la condition pralable lexactitude et lexhaustivit de

    linformation financire. Lapproche de la direction en matire de prise et de contrle de

    risques ainsi que son engagement fournir une information financire exacte est un bon

    indicateur du ton donn au sommet.

    Lengagement de la direction fournir une information financire exacte peut influencer lesactivits des employs au sein de toute lorganisation. Si la direction gnrale cherche

    altrer les rsultats rels dans les tats financiers (par exemple en gonflant ou en faisant

    apparatre une croissance des bnfices en labsence dune croissance effective), les

    subordonnes seront plus susceptibles de fournir des tats financiers inexacts afin

    datteindre de tels objectifs.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    26/66

    26

    3.1.1.5.4 Comprhension de lEnvironnement et de la Culture du Secteur dActivit

    Dans certaines entreprises, lenvironnement externe propre au secteur dactivit et la

    rglementation peut inciter la Direction tablir et maintenir un contrle interne effectif.

    Dans dautres cas, cet environnement peut dcourager la direction de la faire.

    3.1.1.5.5 Comprhension de lEngagement des Dirigeants en Matires de Conception et de

    Maintien de Systmes Comptables Fiables

    Pour comprendre le degr dengagement des dirigeants dans la conception et le maintien

    dun contrle interne efficace et de systmes comptables fiables, nous tenons compte des

    points suivants :

    politiques concernant les pratiques commerciales admissibles ;

    intrt ou manque dintrt de la direction pour les faiblesses dans les systmes comptables

    et dans le contrle interne ;

    politique du personnel en matire dembauche, de formation, dvaluation, de promotion et de

    rmunration des employs ;

    insuffisance du personnel pour le maintien dun systme comptable et dun contrle interne

    efficaces et adquation du niveau de ressources pour permettre au personnel de faire face

    aux responsabilits qui lui ont t attribues.

    Un faible niveau dintrt des dirigeants concernant les pratiques commerciales admissibles

    et pour les faiblesses de contrle interne et de systmes comptables peut conduire les

    employs soit manifester un intrt tout aussi faible, soit tirer profit des

    dysfonctionnements des contrles. La fiabilit des systmes comptables et lefficacit des

    contrles peuvent sen trouver diminues. La politique adopte en matire de personnel peut

    accrotre ou freiner la comptence et la stabilit des employs. Un personnel insuffisant ou

    incomptent pour le traitement des oprations et pour la mise en uvre des procdures decontrle peut diminuer la fiabilit des systmes comptables et lefficacit des contrles.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    27/66

    27

    3.1.1.5.6 Comprhension de la Capacit des Dirigeants Contrler lActivit de lEntreprise

    Pour comprendre la capacit des dirigeants contrler lactivit de lentreprise, nous tenons

    compte des points suivants :

    STRUCTURE ORGANISATIONNELLE: cest la structure densemble mise en place par la direction

    gnrale et qui doit constituer un cadre effectif favorable la planification, lorientation et

    au contrle de lactivit et des systmes dinformation de lentreprise, y compris les systmes

    comptables.

    MODALITES DE DELEGATION DE LAUTORITE ET DES RESPONSABILITES: les modalits de

    dlgation de lautorit et des responsabilits adoptes par la direction affectent la

    comprhension des obligations de rendre compte des responsabilits dfinies au sein de

    lentreprise. Des rgles dautorit et de responsabilit mal dfinies rduisent la

    responsabilisation et peuvent conduire des failles dans le systme de contrle.

    SUPERVISION ET SUIVI : la capacit des dirigeants superviser et faire un suivi de lactivit

    dune manire efficace exercer un contrle sur lautorit dlgue dautres revt une

    importance particulire en ce qui concerne le traitement des donnes et les fonctions

    comptables. Des faiblesses observes dans la supervision exerces par les dirigeants

    accroissent le risque dinexactitudes dans les tats financiers. Ce phnomne est

    particulirement vrai pour les entreprises importantes ou complexes que pour celles

    subissant des changements significatifs.

    CONTROLES PROPRES A LA DIRECTION GENERALE: Les contrles propres la Direction

    Gnrale constituent, avec la supervision, les moyens dont disposent les dirigeants pour

    faire un suivi de lefficacit des systmes comptables et des contrles. Les contrles effectifs

    propres la Direction Gnrale comprennent les lments suivants :

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    28/66

    28

    service daudit interne comportant un personnel qualifi dot dune autorit adquate et

    soumis une obligation de rendre compte clairement dfini ;

    systmes de planification et des reporting pouvant inclure la planification stratgique, le

    budget, la prvision, la planification des bnfices et la comptabilit par centre deresponsabilit ;

    comparaison entre les rsultats rels et les prvisions des niveaux appropris de

    responsabilit, avec analyse des carts et actions correctives en temps voulu ;

    politiques et mesures envisages pour le dveloppement et la modification du contrle interne

    et des systmes comptables, y compris les systmes informatiques.

    3.1.1.5.7 Prise en compte des activits du Conseil dAdministration

    Le comportement des dirigeants et par consquent la qualit de lenvironnement du contrle

    interne peuvent se trouver affects par les activits du Conseil dAdministration ou du Comit

    dAudit. Un Contrle dAdministration ou un Comit dAudit efficace a u rle actif dans le

    contrle des pratiques comptables dune entreprise, ainsi quen matire dinformation

    financire.

    3.1.1.6. VALUATION DES RISQUES LIES AUX COMPTES ET AUX ERREURS

    POTENTIELLES

    3.1.1.6.1 Principes

    Lorsque nous laborons notre stratgie daudit, nous devons identifier les comptes qui

    comportent des risques accrus et requirent de ce fait une attention particulire. A cette fin,

    nous tenons compte des points suivants :

    Les risques identifis lors des prcdents travaux chez le client.

    Limpact sur certains comptes du risque professionnel.

    Les risques rsultant du manque de fiabilit ventuel des procdures comptables.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    29/66

    29

    Les risques identifis dans le cadre des travaux de planification prliminaire.

    Les risques lis des oprations trs particulires (celles qui par exemple ont ncessit de la

    part des dirigeants une implication plus forte que de coutume o se sont traduites pour eux

    par un avantage exceptionnel. Cest aussi le cas des transactions dont le caractre liciteparat discutable, ou encore de certaines oprations avec les parties lies, qui sont

    inhabituelles de part leur nature ou leur ampleur).

    Pour identifier les risques accrus, nous devons nous interroger sur la manire dont les

    inexactitudes pourraient se produire. Il existe six (6) diffrents types dinexactitudes que nous

    dsignons par le terme derreurs potentielles. Quatre (6) dentre elles peuvent se produire

    pendant le traitement et lenregistrement des transactions qui constituent un solde decompte, les deux autres peuvent se produire lors de la prparation des tats financiers. Ces

    erreurs potentielles sont les suivantes :

    ERREURS POTENTIELLES RELATIVES AUX TRANSACTIONS

    1. Exhaustivit : certaines transactions nont pas t enregistres.

    2. Validit : certaines transactions enregistres ne sont pas justifies.

    3. Comptabilisation : la comptabilisation de certaines transactions est inexacte. On a enregistr

    ces transactions pour un mauvais montant ou dans un mauvais compte. Il se peut aussi que

    ce type dinexactitude se produise lors de la centralisation des transactions ou de leur

    transfert dun compte lautre.

    4. Indpendance des exercices : certaines transactions ne sont pas comptabilises dans lescomptes de lexercice auquel elles se rapportent.

    Ces erreurs risquent de gnrer des soldes de comptes incomplets (certains lments de

    lactif ou du passif nont pas t enregistrs), invalides (comptabilisation dactifs qui

    nexistent pas ou nappartiennent pas la socit; enregistrement de certains passifs

    inexistants) ou inexacts (les montants comptabiliss pour certains actifs ou passifs sont

    errons).

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    30/66

    30

    ERREURS POTENTIELLES RELATIVES AUX ETATS FINANCIERS

    5. Evaluation : certains lments de lactif correctement valus

    6. Prsentation : les soldes de comptes peuvent induire en erreur, ou encore une prsentation

    fidle, conforme aux normes professionnelles.

    3.1.1.6.2. Objectif

    Le processus dvaluation des risques est essentiel dans la mission daudit. Ce processus

    est bas sur les travaux pralables lacceptation de la planification prliminaire pour

    identifier les risques accrus particuliers. Nous laborons ensuite une stratgie daudit.

    Les tudes menes relatives lincidence des inexactitudes pour reconnatre les facteursqui

    augmentent le risque dinexactitude de ces facteurs pour effectuer une recherche structure

    de ces tudes ont par exemple, rvl les points suivants :

    les inexactitudes antrieures ont une forte incidence sur les tats financiers ; on trouve cette

    continuit dans linexactitude des transactions chez de nombreux clients;

    lincidence des inexactitudes est plus importante si le contrle comptable nest pas fiable ou

    lorsque lenvironnement interne est defficient.

    3.1.2. LE LANCEMENT DES TRAVAUX

    les grandes lignes des programmes de travail pour chaque cycle dexploitation tudi, aprs

    avoir dcrit pour chacun dentre eux les risques potentiels ou les risques inhrents

    lactivit;

    le seuil de signification retenu qui prsente la limite partir de laquelle les erreurs commises

    sont de nature mettre en cause la rgularit et la sincrit des tats financiers ;

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    31/66

    31

    les travaux demands aux auditeurs spcialiss, en audit informatique, audit fiscal, etc. ;

    la planification des travaux effectus avec la participation des auditeurs internes ;

    la planification des membres de lquipe et ltablissement du budget: temps et cot.

    Laudit financier doit tre, conformment aux normes daudit gnralement admises et aux

    normes daudit dans le secteur public, publi par le Contrleur Gnral des Etats Unis, et, en

    consquence autant de tests des documents comptables que la situation lexige.

    Les objectifs spcifiques sont :

    dexprimer une opinion qui consiste dire si ltat de trsorerie des projets et programmes

    financs par AID prsente de manire sincre et rgulire, compte tenu de toute matrialit,

    les fonds perus par le projet et les dpenses engages pour lexercice clos, conformment

    aux principes comptables gnralement admis ou un autre systme comptable adquat, y

    compris la comptabilit de dcaissement et toute modification de ce systme ;

    dvaluer et obtenir un niveau de comprhension suffisant du systme de contrle interne de

    lorganisation, valuer les risques lis au contrle interne et identifier les faits signaler,

    notamment les faiblesses matrielles du systme de contrle interne ;

    deffectuer des tests pour dterminer si lorganisation sest conforme, compte tenu de toute

    matrialit, aux dispositions des accords ainsi quaux lois et rglements, et exprimer uneopinion ngative sur les lments non tests. Tous les cas importants de non-conformit et

    tous les cas ou indices de lexistence dactes illgaux doivent tre identifis;

    de dterminer si lorganisation a entrepris des actions correctives appropries concernant les

    recommandations formules dans des rapports daudit antrieurs ;

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    32/66

    32

    deffectuer un audit du ou des taux de calcul des cots indirects lAID en utilisant des taux

    provisoires, du fait que lAID navait pas encore ngoci les taux dfinitifs avec lorganisation.

    3.2. ANALYSE ET VALUATION DU CONTRLE INTERNE

    Le systme de contrle interne est n du besoin des dirigeants de protger leur patrimoine et

    leurs ressources. Ltude du contrle interne constitue le premier travail sur les systmes

    comptables. Elle tablit des bases indispensables au bon fonctionnement et cet examen

    priodique est devenu un lment essentiel du comptable ou du commissaire aux comptes.

    3.2.1. DFINITIONS DU CONTRLE INTERNE

    Rappels

    Ordre Franais des Experts Comptables agrs

    La dfinition propose en 1977 par lOrdre Franais des Experts Comptables agrs est la

    suivante : Le contrle interne est lensemble des scurits contribuant la matrise de

    lentreprise. Il a pour but dassurer la protection et la sauvegarde du patrimoine, la qualit

    des instructions de la direction, lapplication des instructions de la direction et lamlioration

    des performances. Il se manifeste par lorganisation, les mthodes et procdures de

    chacune des activits de lentreprise pour maintenir la prennit de celle-ci.

    Les entreprises ayant une organisation qui le justifie doivent possder un manuel des

    procdures jour. Ce manuel doit dfinir les fonctions, les responsabilits des membres du

    personnel et prciser les contrles effectus par les diffrents responsables. Le manuel peut

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    33/66

    33

    avoir une approche narrative (description des procdures) ou une approche graphique

    (diagramme des circuits des documents, appels encore flow-charts).

    Tradewaye commission/Usa

    Le contrle interne est un processus mis en uvre par la direction

    gnrale, la hirarchie, le personnel dune entreprise, et destin fournir

    une assurance raisonnable quant la ralisation dobjectifs entrant dans

    les catgories suivantes :

    Ralisation et optimisation des oprations ;

    Fiabilits des informations financires ;

    Conformit aux lois et rglementations en vigueur

    La premire catgorie concerne les objectifs de base de lentreprise y

    compris ceux relatifs aux performances, la rentabilit et la protection

    des ressources La seconde couvre la prparation dtats financiers

    fiables, telles que les publications des rsultats intermdiaires. La

    troisime se rapporte la conformit aux lois et aux rglements

    auxquels lentreprise est soumise. Ces trois catgories dobjectifs sont

    distinctes mais elles se regroupent ; elles rpondent des besoins

    diffrents et permettent la mise en place de contrles rpondant

    chacun des ces besoins.

    3.2.2. VALUATION DU CONTRLE INTERNE

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    34/66

    34

    Quel que soit lenvironnement en cause (manuel ou informatique), la fiabilit et la scurit

    des flux rsultent de certaines composantes du contrle interne : des contrles suffisants en

    matire dexhaustivit, dexactitude et de validit des oprations traites manuellement ousoumise aux traitements informatiques.

    Ces contrles sont effectus dans le cadre de procdures administratives suivies par la

    socit. Notre approche consiste donc intervenir en quatre tapes. Lapproche utilise pour

    valuer le contrle interne est gnralement la suivante :

    3.2.2.1. COMPRHENSION DES PROCDURES

    ETAPE 1 -APPRECIATION DE LINTEGRITE DES FLUX EUX-MEMES : Notre dmarche, pour cette

    tape consiste comprendre les systmes opratoires. Nous affinons notre connaissance

    de lensemble des flux financiers considrs ainsi que des traitements manuels et

    informatiques correspondants, en tablissant lexistence et la qualit de la documentation de

    synthse ; dans ce cadre, nous sommes parfois amens laborer des diagrammes de flux.

    ETAPE 2 - EVALUATION DES PROCEDURES APPLIQUEES: Lobjectif global de cette tape est

    dvaluer la qualit des principes et des mthodes dorganisation adoptes au sein du client,

    la bonne fin des traitements, lintgralit et lintgrit des informations. A cette fin, nous nous

    attachons apprcier la matire et la qualit des procdures relatives aux principaux

    domaines que sont la Gestion des fichiers employeurs / salaris et allocataires ;

    limmatriculation des salaris / employeurs; lAppel de cotisations; la Gestion des comptesdes cotisations ; les Procdures de dcaissements / encaissements ; la Gestion des

    immobilisations ; les Procdures darrt des comptes, etc. Ces domaines sont traits

    lintrieur dun cycle.

    3.2.2.2. VALUATION PRLIMINAIRE DU CONTRLE INTERNE

    Objectif: les procdures sont-elles bonnes ?

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    35/66

    35

    C'est la phase capitale de l'analyse des procdures. Nous utilisons La mthode des "points

    de contrle" pour la raliser

    Elle consiste :

    - recenser les objectifs prioritaires du contrle interne relatifs la procdure tudie ;

    - dcrire les diffrents moyens dont dispose l'entreprise pour atteindre ces objectifs ;

    - apprcier la manire dont les objecti

    -

    - fs sont atteints.

    Cette mthode utilise la notion de "point de contrle" appel galement "point cl" ; il s'agit

    de vritables verrous du systme aptes donner ou non une garantie concernant un aspect

    du contrle interne. L'analyse de chaque point de contrle se trouve la base de l'opinion

    porte par l'auditeur sur les procdures.

    Les objectifs et les moyens correspondants tant maintenant dtermins, cette valuation

    peut se raliser. L'apprciation de l'auditeur porte sur chaque objectif et elle est fonction de

    la qualit des moyens que l'entreprise met en uvre pour atteindre chacun d'eux. Les points

    de contrle peuvent tre classs en quatre catgories.

    Les points "Trs Forts" : ils se rencontrent dans les cas o l'entreprise possde plusieurs

    moyens pour atteindre les objectifs fixs.

    Les "Point Forts" : dans ces situations, l'entreprise ne possde qu'un seul moyen pour

    parvenir aux objectifs retenus.

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    36/66

    36

    Les points "Faibles" : ils correspondent en ralit un objectif non atteint mais dont

    l'obtention demeure nanmoins possible.

    Les points "Trs Faibles" : ils concernent des dfaillances importantes des procdures en

    vigueur. Les contrles s'avrent notamment impossibles raliser lorsque les documents

    n'existent pas ou sont systmatiquement dtruits.

    3.2.2.3. VALUATION DE FONCTIONNEMENT DES PROCDURES

    Objectif: les procdures sont-elles appliques ?

    Le programme de travail appel galement programme de contrle fait suite l'valuation

    prliminaire.

    Il dfinit les contrles effectuer.

    Ceux-ci consistent :

    - vrifier l'application des points forts thoriques (contrles de permanence) ;

    - matrialiser les points faibles (contrles rvlateurs).

    Les rsultats de ces contrles permettent l'auditeur de procder l'valuation dfinitive

    des procdures.

    Les diffrentes mthodes possibles sont :

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    37/66

    37

    Les programmes standards

    Ces programmes prvoient des contrles gnraux. Cependant, certains de ces contrles ne

    sont pas adapts chaque entreprise particulire. A l'inverse, les contrles spcifiques ne

    sont pas prvus.

    Les programmes rdigs en termes moyens

    Ces programmes tiennent compte des moyens propres chaque entreprise et facilitent

    l'excution des contrles. Par contre, les vrifications effectues perdent parfois de vue les

    objectifs auxquels elles devraient se rapporter.

    Le programme par "points de contrle"

    Caractristiques

    Il indique pour chaque objectif dans les diffrentes colonnes :

    o la rfrence la feuille des "points de contrle" ;

    o les contrles effectuer ;

    o le suivi des temps ;

    o la rfrence aux papiers de travail.

    Commentaires

    Les deux notions d'objectifs et de moyens sont complmentaires et doivent toujours tre

    prsentes l'esprit de l'auditeur qui tablit le programme de rvision.

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    38/66

    38

    Chacune d'entre elles confre au programme par " points de contrle" des avantages

    particuliers :

    le fait de se rfrer aux objectifs prioritaires vite l'auditeur d'accomplir certains travaux

    sans grande utilit et facilite ultrieurement sa conclusion ;

    le fait tabli en fonction des moyens propres l'entreprise considre permet des

    vrifications adaptes celle-ci.

    3.2.2.4. VALUATION DFINITIVE DU CONTRLE INTERNE

    PRINCIPAUX PROBLEMES COMPTABLES IDENTIFIES: Ces problmes ont t identifis lors de la

    revue prliminaire ; ils sont susceptibles davoir un impact sur les travaux et sur notre

    approche de laudit financier. Ce sont essentiellement lorganisation et le systme

    comptable, lapplication des normes comptables et la matrise des comptes de la

    comptabilit.

    Cette valuation dfinitive du contrle interne, sappui beaucoup sur lvaluation dfinitive

    des procdures et lanalyse des ventuelles faiblesses qui peuvent en dcouler.

    valuation dfinitive des procdures

    Elle fait suite ces diffrents contrles.

    La feuille des "points de contrle" est alors complte. Pour chaque objectif, l'auditeur

    mentionne :

    les contrles du fonctionnement (contrles de permanence et contrle rvlateurs) ;

    l'valuation dfinitive.

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    39/66

    39

    L'auditeur est ainsi amen distinguer :

    les forces du systme qui sont la fois thoriques et pratiques ;

    les faiblesses imputables soit un dfaut de conception du systme soit une mauvaise

    application de ce dernier.

    Analyse des faiblesses

    Elle concerne deux types d'anomalies :

    les faiblesses de conception dceles lors de l'valuation prliminaire ;

    les faiblesses d'application rsultant du non-respect des procdures mises en place par

    l'entreprise.

    Ces anomalies peuvent engendrer des erreurs qu'il convient d'analyser en profondeur en

    fonction:

    de leur cause (erreur intentionnelle, de principe, accidentelle) ;

    de leur forme (erreur arithmtique, d'imputation, de transcription, par omission, rsultant

    d'oprations fictives ou d'un double enregistrement) ;

    de leur consquence (erreur sans consquence montaire, de prsentation de comptes,

    pouvant altrer les tats financiers, pouvant provoquer une perte de substance).

    L'analyse de ces erreurs, qui sont du domaine statistique, permet l'auditeur de faire une

    apprciation "qualitative" des risques et de suggrer des actions correctives.

    Elle ne permet pas de conclure sur leur incidence montaire. Cependant l'auditeur doit en

    tenir compte pour l'tablissement de son programme de contrle des comptes.

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    40/66

    40

    3.2.2.5. RECOMMANDATIONS PRATIQUE SUR LE CONTRLE INTERNE

    ELABORATION DES RECOMMANDATIONS PRATIQUES: Lobjectif global de cette phase consiste

    formuler des recommandations qui soient directement applicables lentit de gestion du

    client. Ceci pourrait facilement tre envisag la lumire de la connaissance des spcificits

    de la gestion et des faiblesses recenses au cours de la phase prcdente.

    A cette fin, nous tablirons une liste des propositions et discuterons de leur facilit

    dapplication avec le client. Les faiblesses ainsi que les recommandations pratiques retenues

    ou suggres figureront dans notre rapport remis la fin de la mission.

    3.3. STRATGIE DE RVISION ET AUDIT DES ETATS FINANCIERS

    LES TRAVAUX DE REVISION: Ces travaux, portant sur les soldes et les sommes de clture, ont

    pour objet de rassembler un certain nombre dlments dapprciation en vue dexprimer une

    opinion motive sur la rgularit et la sincrit du bilan et du compte de rsultat dune

    entreprise dtermine et bien entendu sur leur image fidle.

    Durant sa mission, lauditeur doit obtenir des preuves pour sassurer de limage fidle des

    tats financiers. Il dispose cette fin de plusieurs techniques comme par exemple :

    la revue analytique : la compagnie nationale des commissaires aux comptes donne la

    dfinition suivante : lexamen analytique est un ensemble de procdures de rvision

    consistant faire des comparaisons entre les donnes antrieures, postrieures et

    prvisionnelles de lentreprise ou des donnes similaires, et tablir des relations entre elles,

    analyser les fluctuations et les tendances, tudier et analyser les lments inhabituels

    rsultant de ces comparaisons ;

    les tests sur la correcte circulation des documents ;

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    41/66

    41

    lassistance aux inventaires physique des stocks, des immobilisations, etc. pour vrifier

    lexistence matrielle des lments concerns;

    la demande de confirmation directe des soldes ou des transactions auprs des tiers (clients,

    banques, fournisseurs, hypothques.) slectionnes par sondage.

    la vrification des calculs de provision ou des valorisations des stocks par exemple ;

    les vrifications arithmtiques.

    3.3.1. DTERMINATION DE LA STRATGIE DE RVISION

    La documentation et lvaluation des procdures et systmes de la socit auxquelles nous

    aurons procd lors de la phase 2 permettront de dgager les forces et faiblesses du

    contrle interne du client et par la suite dlaborer une stratgie de rvision.

    Elle est propre chaque opration traite par la socit et pour laquelle le flux comptable sera

    rattach cycle spcifique :

    Achats / fournisseurs,

    Revenus / clients,

    Trsorerie,

    Immobilisations,

    Paie, personnel,

    etc.

    Elle est adapte et il faut la dterminer, au regard de chacun des objectifs daudit, sachant

    que notre mthodologie en dnombre 7 :

    Intgralit,

    http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.htmlhttp://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/09/conduite-dune-mission-daudit_22.html
  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    42/66

    42

    Exactitude,

    Existence,

    Sparation des exercices,

    Valorisation (valuation),

    Droits et obligations,

    Prsentation et information.

    Il fat le faire en optant pour lun des deux chemins de rvision possibles :

    1. se reposer sur les procdures de contrle interne juges satisfaisantes aprs avoir test leur

    fonctionnement effectif et rduire ltendue des travaux de contrle des comptes;

    2. ne pas se fier au contrle interne et rviser de faon approfondie les tats financiers.

    La notion de stratgie de rvision telle quentendue par notre mthodologie interne secaractrise par sa souplesse et son dynamisme :

    souplesse, car le risque daudit est apprci et la dmarche corrlative dtermine pour

    chaque compte ou classe de transaction au regard de chaque objectif daudit ;

    dynamisme, car la stratgie est rvise et mise jour au fur et mesure des travaux et en

    fonction de leurs rsultats.

    REVUE DES ETATS FINANCIERS

    Examen analytique :Lexamenanalytique, qui est ralis la fin ou au cours de la dernire

    phase, nous permet de formuler une conclusion gnrale sur les tats financiers dans leur

    ensemble. Cet examen analytique nayant pas pour objectif la validation des comptes

  • 7/26/2019 Cours Complet Audit

    43/66

    43

    spcifiques ou des erreurs potentielles, nous ne devons utiliser le mme niveau de dtail que

    lorsque nous effectuons un examen analytique de validation.

    Lobjet de lexamen analytique est de mettre en vidence et dexpliquer les fluctuations

    significatives des postes importants par rapport lexercice prcdent et de nous assurer

    que les informations qui y sont contenues sont cohrentes avec notre connaissance de

    lentreprise et nos procdures appliques et quelles varieront selon la nature de lactivit, la

    complexit des oprations ralises ainsi que le niveau des tats financiers . Bien que les

    procdures mettre en oeuvre le soient pour une comprhension globale des tats

    financiers, il peut souvent dcomposer certains montants afin den produire une meilleure.

    Linformation utilise comprend par exemple les donnes prcdentes, les budgets et les

    prvisions, les rapports existants, les rubriques des tats financiers, les lments disponibles

    sur les relations existant entre les diffrentes rubriques, les lments disponibles sur le

    secteur dactivit et les relations entre les informations financires et non financires. Il peut

    savrer des ratios et des moyennes partir des montants contenus dans les documents,

    comparer ceux des exercices prcdents ainsi quaux ratios dactivit. En rgle gnrale,

    nous pouvons utiliser les informations au cours de la mission daudit. Nanmoins, danscertains cas, nous pouvons tre amens collecter des lments supplmentaires notre

    rapport. Cela peut tre le cas, par exemple, lorsque les variations ne sont pas cohrentes

    avec les donnes reues.

    Nous pouvons ensuite envisager dans quelle mesure les informations de lexamen

    analytique des tats financiers peuvent nous servir de conseils pertinents, spcialement pour

    les socits de petite taille qui ne font pas danalyses financires sophistiques, parexemple, le fait de ne pas avoir not des changements rvlateurs des ratios de liquidit, la

    rotation clients ou stocks. Nous pouvons valoriser de faon contrler leur activit.

    PRI