Cours Arabe
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Transcript of Cours Arabe
Présentation…
vec ces pages vous pourrez apprendre les bases de l’Arabe. Allez
éventuellement plus loin, nécessitera une pratique régulière en
situations réelles ( si vous en avez l’occasion par votre
entourage ). Ces petits cours vous permettront surtout de vous
sentir en familiarité avec l’Arabe… écrit tout d’abord, puis avec
l’Arabe parlé, ensuite, si possible.
Menu :
Commencer la série : Arabes dialectaux, Arabe classique, Arabe moderne,
etcPrécédente : aucuneVous êtes à la table des matièresIci : Table de cette
pageIci : Liste des pages du sujet
Dans cette page …
Demander de l’aide
Grammaire et Vocabulaire
La suite…
Demander de l’aide
fin de mieux cibler les éléments importants à mettre en avant sur
ce cours d’Arabe, dites quelles forme grammaticale, mode
d’expression, vous aimeriez apprendre… décrivez les aspects de la
grammaire et les sujets de la langue Arabe que vous aimeriez voir
traités en priorité… parlez de ce que vous avez envie de découvrir
sur l’écriture. Faites-en une petite description, sous forme d’une
question si nécessaire, et transmettez votre souhait par mail
à [email protected] ou encore à l’aide de cette page d’envoi
de messages à l’auteur . Si vous passez par cette dernière, et que
vous aimeriez être informé(e) de l’écoute donnée à votre vœux,
alors n’oubliez pas de fournir une adresse e-mail à laquelle il soit
possible de vous répondre ( sauf anonymat ).
( je vous souhaites bonne et agréable lecture ) قراءة حالوة
Grammaire et Vocabulaire
ien que ce site évite autant que possible, l’emploie de termes
linguistiques et techniques, afin de rester accessible au plus grand
nombre, quelque soit le degré de culture de chacun(e), il n’en
demeure pas moins que ce cours est essentiellement orienté vers
la grammaire de l’Arabe.
Vous aurez bien sûre besoin de ressources en vocabulaire, et pour
cela, le site vous recommande l’acquisition d’un dictionnaire sur
papier, que vous aurez toujours aisément sous la main. Au
besoin, les personnes aux revenus modestes, pourront en trouver
un à tarif accessible chez un bouquiniste par exemple, ou sur un
marché Arabe dans les quartiers de culture Arabe. Il restera bien
sûre possible à l’avenir de créer un mini dictionnaire sur ce site.
Gardez tout de même à l’esprit qu’il ne pourra jamais prétendre à
l’exhaustivité. Vous êtes invité(e)s, si vous le désirez, à faire part
de vos demandes de vocabulaire par mail ou par la page de
commentaire du site. Les mots que vous demanderez seront
ajoutés à une liste, qui constituera à l’avenir un dictionnaire
minimaliste.
Dans ces pages …
1. Arabes dialectaux, Arabe classique, Arabe
moderne, etc
2. Qui sont les dialectes de l’Arabe ?
3. Arabe dialectal versus Arabe courant
4. Les deux styles de l’Arabe courant
5. Résumé sur les présentations avec les
dialectes et l’Arabe courant
6. Petite histoire des Alphabets Arabe et Latin
7. L’alphabet Arabe et les bases de la
prononciation
8. Les voyelles brèves et autres diacritiques
9. L’écriture Arabe cursive
10. Apprendre à écrire les lettres de l’alphabet
Arabe
11. Apprendre à prononcer les lettres de l’alphabet
Arabe
12. Les lettres Solaires et Lunaires de l’alphabet
Arabe
13. Apprendre l’Arabe avec l’alphabet Latin est une
mauvaise idée
14. Les nombres et chiffres Arabes
15. Quelques phrases simples en Arabe
16. Introduction à la nature de la Langue Arabe
17. L’article en Arabe
18. Introduction au nominatif indéterminé Arabe
19. Nom et Adjectif Arabe Déterminé
20. Les pronoms personnels
21. Les pronoms démonstratifs
22. La conjugaison et les verbes en Arabe
23. Comment apprendre la conjugaison Arabe
24. Conjugaison de l’inaccompli en Arabe
25. Conjugaison de l’accompli en Arabe
26. Conjugaison du verbe « ne pas être » en Arabe
27. Conjugaison de l’auxiliaire « être » en Arabe
28. Le rôle des déclinaisons de l’Arabe
29. Détermination du cas en grammaire Arabe
selon la fonction du mot
30. La déclinaison ou la marque du cas en
grammaire Arabe
31. Féminin et masculin des noms et adjectifs
Arabes
32. Pluriel et duel des noms et adjectifs en Arabe
33. Les types de structure de phrase en Arabe
34. Les prépositions Arabes simples
35. Les mots Arabes pour exprimer les positions
relatives
36. Les mots interrogatifs en Arabe
37. Un peu de vocabulaire
38. Détermination de la racine d’un mot Arabe
39. Introduction aux Schèmes de la langue Arabe
40. Le vocabulaire du Web Arabe
41. Index des petits mots spéciaux en Arabe
42. Annexe I — Glossaire des termes pour parler de
la langue Arabe
43. Annexe II — Glossaire des termes pour parler
de la prononciation Arabe
44. Annexe III — Petit dictionnaire des racines
Arabes et Sémitiques
La suite…
Présentation…
ous êtes arrivé(e)s sur ces pages, guidé(e)s par l’envie de
découvrir la langue Arabe. À même ce seul instant déjà, il en va de
la connaissance comme de la science : « science sans conscience
n’est que ruine de l’âme » ( Rabelais — 1532 ). C’est pourquoi
pour ne pas apprendre les choses bêtement, nous allons dès
maintenant aborder un aspect humain et social important de la
langue Arabe : la question de la diversité des langues Arabes et
comment les appréhender. Car il n’y a pas une, mais plusieurs
langues Arabes, et même si l’une de ces formes bénéficie d’un
statut particulier, les autres ne peuvent pas être ignorées… il peut
alors être difficile de savoir par où commencer. Et cela se
comprend, car voulant découvrir la langue Arabe, et apprenant
qu’il y a plusieurs langues Arabes : que faire ? Et quel sens humain
et social donner à cette pluralité des langues Arabes ? Les pages
qui suivent souhaitent vous en donner une vue d’ensemble pour
vous aidez à vous y retrouver.
Menu :
Suivante : Qui sont les dialectes de l’Arabe ?Précédente : aucuneSujet : Apprendre
l’Arabe pour débutant(e)
Définitions préalables ( Arabe classique, Dialecte, Fousha, ’Ammiyya, etc. )
uelques définitions… avant d’aborder la question des différentes
forme de l’Arabe ( y compris les dialectes ), il est important de
connaître les mots employés couramment pour en parler dans les
livres, les reportages ou le web. Ces définitions méritent d’être
lues avant d’aborder la suite de ce document, et pour votre
culture générale au sujet de la langue Arabe ( car vous ne manquerez
sûrement pas de rencontrer un jour ou l’autre, l’un des termes définis ci-après ).
Arabe classique ( CA, Classical Arabic )
L’Arabe classique fait référence à l’Arabe plus ou
moins ancien, et il se confond avec l’Arabe dit
« Arabe du Coran » ( par référence historique ).
Néanmoins, l’Arabe du Coran se distingue de l’Arabe
classique par sa rhétorique toute particulière, qui le
rend difficile à traduire. Mais d’un simple point de
vue lexical et grammatical, l’Arabe classique se
confond effectivement avec l’Arabe rencontré dans le
Coran. Mais il ne faut pas en conclure que Arabe et
Coran sont synonymes, comme beaucoup le font trop
rapidement : seuls 20% des Arabophones dans le
monde sont Musulman(e)s, et la plus grande part des
Musulman(e)s ne sont pas arabophones. Il n’y a pas
de relation stricte entre Langue Arabe et Coran/Islam,
en dehors de la relation historico- linguistique.
Arabe standard moderne ( MSA, Modern Standard
Arabic )
Ce terme se rencontre surtout dans les milieux
linguistiques ( ceux/celles qui étudient la structure et la
nature des langues ). Les Arabophones contestent
souvent l’usage de cette notion, qui est considérée
comme ne correspondant à aucune véritable réalité de
la langue Arabe. Malgré que cette objection soit
fondée ( il est vrai qu’on n’invente pas une langue, mais
qu’on la découvre ), il faut reconnaître que l’Arabe
classique et l’arabe moderne montrent quelques
différences, principalement dans le vocabulaire.
Arabe Fousha ( الفصحى- el-fus7a )
C’est l’arabe non-dialectale ( prononcez fous-ha, et non
pas « foucha » ). C’est le contraire de l’Arabe
3ammiyah ( le dialecte ). La définition de l’Arabe
fus7a est en dissidence par rapport aux définitions de
l’Arabe classique, de l’Arabe moderne et de l’Arabe
standard. Contrairement aux termes MSA et CA, qui
sont employés principalement par les linguistes
Occidentaux, le terme Fousha est principalement
employé par les Arabophones natif(ve)s de la langue
Arabe. Ceux/celles-ci contestent la distinction faites
entre les trois formes d’Arabe précédemment citées,
et soulignent qu’il n’existe qu’un seule Arabe
commun en dehors de l’Arabe dialectale. L’usage de
ce terme rappel que les notions de CA et MSA sont
des abstraction des linguistes Occidentaux, et laisse le
sentiment de manquer de familiarité avec la langue
Arabe. Les partisan(ne)s du terme Fousha n’en
renient pourtant pas certaines différences, mais à
leurs yeux, ces différences sont de simples
différences de styles. C’est en effet l’opinion
également de ce site, qui assimile ces différences, aux
différences qu’ils existent par exemple entre le
français officiel et le français dit « recherché », qui
n’est plus guère utilisé en dehors de figures de styles
peu courantes. Il est préférable de parler de Fousha
plutôt que de MSA ou de CA. Sans rentrez dans les
détails étymologique, le mot el-fus7a ( الفصحى- el-
fus7a ), signifie littéralement « la plus éloquente ».
Mais il serait difficile d’employer ce terme superlatif
pour désigner naturellement une langue. Le terme
français se rapprochant le plus par l’usage du terme
Arabe Fousha, pourrait être l’expression « Arabe
courant », et c’est sous le nom d’Arabe courant que
nous en parlerons par la suite.
Arabe Dialectale ( العمة- el-3ammiyah )
C’est l’3ammiyah ( العمة- el-3ammiyah ), par
opposition au fus7a pour simplifier, ce sont des
variations de l’Arabe parlé dans certaines régions et
d’autres. Toujours pour simplifier ( voir par la suite ),
on associe généralement un dialecte à une région
géographique ou culturelle, par exemple quand la
culture est préservée en dehors de sa région
géographique d’origine.
Arabe Familier
Il ne doit pas être confondu avec l’Arabe dialectale. Il
ne sera pas discuté ici, car il est extrêmement
variable, et tout comme le français ou l’anglais
familier, il peut même différer d’un groupe d’ami(e)s
à l’autre ou d’une famille à l’autre. Il correspond à
l’Arabe de la rue, tout comme il y a un anglais de-la-
rue ( the slang ) ou un français de-la-rue. Bien sûre…
seul(e)s les initié(e)s peuvent le comprendre, et pour
cela, il vous faudra un grand bain linguistique.
Présentation…
es dialectes ( ية sont souvent décrits par rapport à l’Arabe ( عم
courant, et c’est généralement l’Arabe courant qui est employé
pour en présenter les règles ( comme par dérivations ). Cependant
la question des dialectes et l’une de celles qui taraudent le plus
l’esprit quand on s’intéresse à la langue Arabe et cette question
parfois est un défit pour les Arabophones eux-même et elles-
mêmes. Pour satisfaire votre curiosité, les présentations avec les
dialectes seront faites dès maintenant ici, et avant même les
présentations avec les styles de l’Arabe courant ( qui viendront
juste ensuite ).
Menu :
Suivante : Arabe dialectal versus Arabe courantPrécédente :Arabes dialectaux, Arabe
classique, Arabe moderne, etcSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de
cette page
Dans cette page …
Variations et souplesse des dialectes
Les familles de dialectes
Importance de l’Arabe dialectale
Le dialecte est une langue naturelle ( langue
maternelle )
Les dialectes les plus importants
Les dialectes et l’écrit
L’écriture du Maltais
La suite…
Variations et souplesse des dialectes
l existe plusieurs dialectes Arabe, en nombre mesuré, mais tout
même non-négligeable. On pourrait simplifier leur répartition en
leur assignant à chacun une zone géographique. Cela donnerait
un début d’image de la réalité, mais une image peu trop simpliste
tout de même. Dans les faits, il n’y a pas de frontières nettes
entre les dialectes, mais un passage progressif entre eux. Les
dialectes peuvent même varier légèrement d’une ville à
l’autre ( les dialectes de Tanger et de Fès sont légèrement différents par
exemple ). L’existence de cette variation progressive et simple à
comprendre : elle correspond à une réalité humaine et sociale,
elle correspond au contact, amitiés et affinité noués dans
l’environnement plus ou moins immédiat de chacun(e). Chacun(e)
s’imprègne de la réalité et de la langue apportée par l’autre, et il
en né des fluctuations progressives à mesure que l’on se déplace
d’un espace géographique à l’autre.
Les familles de dialectes
algré les fines variations des différents dialectes, qui ne permet
pas de les catégoriser strictement, on peut honnêtement tout de
même dessiner quelques grandes familles, correspondantes à de
vastes étendues géographiques. On distingue surtout les dialectes
de l’orient et de l’occident, c’est à dire du Machr ek et du
Maghreb ( l’ouest et l’est du monde arabe ). Le premier correspond à la
région avoisinante de l’Égypte et du Liban, et le second
correspond à la région du Maghreb, qui est pour simplifier, la
lisière du nord de l’Afrique.
Bien qu’il existe un dialecte Marocain, un dialecte algérien et un
dialecte tunisien, on parle indistinctement du dialecte
Maghrébin ( même si on devrait plutôt parler de dialectes Maghrébins, au
pluriel ), ce qui rappel encore une fois que le dialecte est une notion
très souple et adaptative et qu’il ne s’agit donc pas d’une langue
caractérisée au sens formel du terme. Notez que le terme dialecte
Maghrebin peut signifier le dialecte Marocain ( le même mot est
employé pour parler de deux choses différentes, et c’est le contexte qui les
distingue ).
Importance de l’Arabe dialectale
ême en connaissant peu de la réalité des dialectes et de l’Arabe
courant, on peut être tenté(e) de penser qu’il est préférable
d’apprendre l’Arabe courant, en pensant qu’il est plus universel.
C’est plus ou moins vrai, et cela appel quelques remarques pour
avoir les idées claires. Même si on peut être compris de la plupart
des Arabes en parlant l’Arabe courant, on en est pas pour autant
assuré(e) de pouvoir les comprendre en retour. Car même si la
plupart des Arabes comprennent l’Arabe courant, ils et elles ne le
parlent pas spontanément, et quand ils et elles voudront le parler,
il leur faudra faire quelques effort pour trouver leurs mots( ce qui
explique qu’il ne leur vient pas spontanément ). Disons qu’en situation, cela
demandera des efforts de part-et-d’autre.
Les natif(ve)s de langue arabe sont aussi concerné(e)s par cette
question. Il existe une autre raison qui rend importante la
connaissance des dialectes, et qui là, concerne les Arabophones
eux ou elles-mêmes : un(e) Marocain(e) dans le Golf peut avoir
des difficultés à traduire le dialecte local s’il n’a pas été appris au
préalable. Là encore, l’Arabe courant peut-être d’un bon secours…
mais à la condition qu’il soit connu par toutes les personnes qui
souhaiteront dialoguer entre-elles.
La troisième raison justifiant un minimum de connaissance des
dialectes, et une raison de reconnaissance culturelle et de respect
des personnes. Je tiens à le souligner, en en-exposant la raison :
on présente souvent l’Arabe courant comme étant l’Arabe officiel
et universel. Mais l’Arabe courant n’est pourtant la langue
maternelle de personne, car il s’apprend avec l’instruction et
l’éducation à l’école. Dans tout le monde Arabe, et même en
dehors du monde Arabe ( en Europe par exemple ), les parents
Arabophones parlent à leurs enfants dans leurs dialectes. Ceci est
naturel, car le dialecte correspond à la langue d’une terre et d’une
culture( voir un peu plus loin ). Imposer l’Arabe courant comme langue
Arabe unique, serait donc un manque de respect, exactement
comme demander de renier une langue naturelle.
Le dialecte est une langue naturelle ( langue maternelle )
a langue naturelle ( t h e f i r s t t o n g u e ) d’un(e) Arabophone est
toujours un dialecte, et l’Arabe courant est un Arabe de
communication. L’incompréhension fréquente de ce fait, provient
d’une différence importante entre la notion de dialecte Arabe et la
notion de dialecte français par exemple, tout autant que d’une
différence importante entre la notion de langue officielle Arabe et
la notion de langue française officielle par exemple.
Cette différence est une différence d’échelle. Pour bien
comprendre, il faut se rappeler que la langue Arabe courante, qui
est la langue Arabe officielle, est une langue couvrant des
territoires immenses, bien plus vastes qu’un pays comme la
France. Pour vous donner une idée, c’est exactement comme s’il
existait une langue officielle Européenne ( qui n’existe d’ailleurs pas ). Et
la même différence d’échelle existe avec les dialectes. Les
dialectes français sont parlés par quelques milliers ou un à deux
millions de personnes tout au plus. Les dialectes Arabes, eux,
sont parlés par des pays entiers, par des millions de
personnes ( même s’il existe des variations progressives, mélangeant un peu ces
différents dialectes à leur frontière géographique floues ).
En résumé de cette mise au point, la notion de dialecte Arabe
couvre une réalité sociale aussi vaste que la notion de langue
officielle française, et la notion de langue officielle Arabe couvre
une réalité sociale tellement vaste qu’on ne connaît rien de tel
dans un pays comme la France ou autre ( remarque personnelle : peut-
être que l’Europe y arrivera aussi un jour, seul l’avenir le dira ).
Je souhaite que vous compreniez dorénavant pourquoi la langue
parlée de tous les jours dans les pays Arabes est un dialecte, et à
quel point les dialectes sont les langues naturelles de ceux et
celles qui les parlent.
Les dialectes les plus importants
es différents dialectes méritent tous le même respect, mais dans
la réalité, certains sont plus fréquents que d’autres, et doivent
être souligné pour des raisons pratiques de communications. Voici
les dialectes les plus importants et les plus courants.
Dialecte Égyptien et Libanais ( e l - m i sr y a h ) : très
répandu, thanks to sa production musicale et
cinématographique. C’est le dialecte le plus proche de
l’Arabe courant.
Dialecte Marocain ( e l - d a r i j a h ou d a r i j a h e l -
m a g r i b y a h ) : c’est le dialecte le plus influent dans
le nord de l’Afrique, et il est aussi celui qui est le plus
différent de l’Arabe courant. C’est le dialecte de
l’ouest du monde Arabe.
Dialecte d’Arabie-Saoudite ( l a h j a e l - k h a l i j i y a ) :
c’est le dialecte de l’est du monde Arabe.
Les dialectes et l’écrit
n associe facilement les dialectes à la seule langue parlée, et il est
parfois même prétendu que les dialectes ne s’écrivent
normalement pas. Même si les dialectes ne sont pas autant
formalisés que l’Arabe courant, ils peuvent tout de même s’écrire,
ne serait-ce que sur la base de leur phonétique. L’écriture des
dialectes et même tout à fait courante dans la poésie, dans la
chanson, et même dans le roman ( mais surtout dans la poésie et la
chanson ). On comprend bien qu’une chanson en dialecte Égyptien
ne se transmet pas qu’oralement, et qu’elle est écrite de la même
façon que toutes les autres chansons.
L’écriture du Maltais
our faire suite à la relation entre les dialectes et l’écriture, nous
noterons la particularité du Maltais, qui est un dialecte de l’Arabe,
officiellement reconnu par l’administration Maltaise, et qui s’écrit…
en caractères Latins ! Ceci représente un cas unique et
remarquable.
La suite…
Présentation…
i l’on parle de dialectes Arabes, c’est bien qu’il existe des relations
entre l’Arabe courant ( de « référence » ) et les dialectes.
Comprendre ces relations avec l’Arabe courant est une bonne
manière de ne plus être intimidé(e) par la pluralité des dialectes.
Menu :
Suivante : Les deux styles de l’Arabe courantPrécédente : Qui sont les dialectes de
l’Arabe ?Sujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Relation entre les Dialectes et l’Arabe courant ( ou
classique )
2. Différences entre l’Arabe dialectale et courant
( ou classique )
3. Différences de vocabulaire
4. Le vocabulaire emprunté ( mots et expressions
emprunté(e)s )
5. Différences de prononciation
6. La suite…
Relation entre les Dialectes et l’Arabe courant ( ou classique )
es dialectes sont tous issus de l’Arabe courant d’une certaine
manière. Mais on pourrait, d’un point de vue linguistique,
considérer les choses dans la réciproque, et y voir que l’Arabe
courant a repris des choses d’un peu tous les dialectes. Aussi
surprenant que cela puisse paraître, ces deux visions
diamétralement opposées, sont toutes deux presque aussi vraies.
Différences entre l’Arabe dialectale et courant ( ou classique )
es dialectes sont une version simplifiée de l’Arabe, mais ces
versions simplifiées diffèrent elles-mêmes l’une de l’autre. Pour
cette raison, il peut être utile d’apprendre l’Arabe courant avant
d’apprendre un ou des dialectes, car le passage dans l’autre sens
serait plus difficile et plus frustrant ( pour cette raison seulement, et non
pas parce que l’Arabe courant serait socialement universel ). Les simplifications
et variations opérées par les dialectes se trouvent surtout dans la
grammaire, la conjugaison, et les déclinaisons. Mais les variations
se trouvent aussi dans le vocabulaire. Les dialectes ont beaucoup
de vocabulaire en commun avec l’Arabe courant. Les mots de
dialectes qui diffèrent de l’Arabe courant sont les mots les plus
souvent utilisés et sont surtout des mots fonctionnels : mots
interrogatifs, mots superlatifs, mots comparatifs, pronoms, noms
des chiffres et nombres, nom des heures, etc. Apprendre
quelques un de ces mots peu être déjà un grand pas vers la
familiarisation avec les dialectes.
Différences de vocabulaire
es mots peu fréquents sont les mêmes dans les dialectes et en
Arabe courant. Ceci correspond à une règle d’usure et
d’ergonomie tout à fait prévisible. C’est en tous cas une chance
pour qui veut apprendre un ou des dialectes, car les mots les plus
souvent utilisés, sont par leur usage même, ceux que l’on
apprendra le plus sûrement, parce qu’on les côtoiera souvent ( par
la parole et la lecture ). Et face à un mot peu-courant dont on ne
connaît pas l’équivalent dans un dialecte, on peut toujours le
remplacer par un mot d’Arabe courant, avec de bonnes chances
que ce soit vraiment le bon mot.
Une autre variation qui peut surprendre au début, est la
troncation. C’est un phénomène fréquent dans les dialectes du
Maghreb surtout : les mots sont raccourcis. On peut ici faire une
comparaison entre le français et l’Italien. Les français parle plus
vite que les italiens, et les français on donc raccourcis certains
mots. C’est pour cette raison qu’il y a tant de mots homonymes
de sens différents en français ( ce qui est propice à la création de fameux
calembours ). Par exemple, phonétiquement, on ne peut pas
distinguer « verre », « vert », et « ver » en français. Tandis qu’en
italien, les mots équivalents sont plus longs, et ont des syllabes
en plus, qui permettent de les distinguer ( alors qu’on peut
phonétiquement les confondre en français ). Les dialectes Arabes font un
peu la même chose comparé à l’Arabe courant que le français
comparé à l’italien. Cela signifie que dans dialectes du Maghreb,
certains mots seront ambigus, pour les mêmes raisons que
certains mots sont ambigus en Français. Il faut y prêter
attention… mais au moins vous savez maintenant que même en
Arabe, si vous aimez les jeux de mots, avec les dialectes
Maghrébins, vous serez servi(e).
Le vocabulaire emprunté ( mots et expressions emprunté(e)s )
es dialectes ne sont pas seulement que des versions simplifiées
de l’Arabe courant : il intègre des mots étrangers à l’Arabe, tels
que des mots provenant d’anciennes tribus non-Arabophones par
exemple. Ce sont ces mots étrangers à l’Arabe, qui rendent
l’apprentissage des dialectes parfois un peu difficile… ( mais
maintenant que vous l’avez lu, oubliez vite le mot « difficile » ).
Il peut sembler paradoxal que les dialectes ne se comprennent
pas toujours entres-eux, bien qu’ils aient tous des points
communs représentés par l’Arabe courant. D’autant plus qu’étant
comme des simplifications de l’Arabe fousha , on pourrait penser
qu’il devrait se traduire facilement de l’un à l’autre. Le fait que
certains dialectes intègrent des éléments totalement étrangers à
l’Arabe, est à l’origine du fait que les dialectes ne se comprennent
pas toujours facilement entre-eux ( d’autant que certains dialecte n’ont
intégré que peu de mots étrangers ). C’est cela qui explique ce paradoxe
des dialectes.
Différences de prononciation
a prononciation de l’Arabe dialectale (des Arabes dialectaux) peut
changer beaucoup pour certaines lettres. La fa tha se transforme
souvent en kasra ( surtout dans la Maghreb ), ou encore parfois
la fa th a est la kasr a se confondent. La longueur des voyelles
peut également varier, et certaines voyelles longues peuvent
devenir brèves ( ce qui est en partie à l’origine du raccourcissement de certains
mots de l’Arabe Maghrébin par rapport à l’Arabe courant ) Ceci soulignera
l’importance de bien apprendre les racines, car dans de tels cas,
les racines permettent de reconnaître des mots même lorsqu’ils
ont été transformés par un dialecte ( les dialectes préservent les racines
des mots en commun avec l’Arabe courant ). En Égyptien le j im se
prononce comme un « G », et le qaf comme une hamza . Le ba et
parfois prononcé comme un « P »( (dans le M a c h r e k surtout) ), et en
Égypte encore, la hamza est tantôt éludée, tantôt prononcées
comme un qaf .
La suite…
Présentation…
arlons de l’Arabe courant ( صحى Sommes-nous ici à .( ف
l’embranchement de deux chemins qui se séparent ? Ou sur les
deux bords d’un même chemin ? En tous cas, il est certains que
deux mondes différents, poseront sur une même langue, des yeux
différents. En introduction de cette section nous vous présentions
deux points de vue sur l’Arabe courant. Nous avions admis
l’hypothèse Arabophone qu’il n’y a pas deux langues Arabes
communes, mais une unique langue Arabe commune avec deux
styles. Ce sont ces deux styles qui vont vous êtres présentés
maintenant.
Menu :
Suivante :Résumé sur les présentations avec les dialectes et l’Arabe
courantPrécédente :Arabe dialectal versus Arabe courantSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Importances de l’Arabe courant ( malgré les
dialectes )
2. Le style classique de l’Arabe courant
3. Le style moderne de l’Arabe courant
4. Différences entre le style classique et le style
moderne
5. La suite…
Importances de l’Arabe courant ( malgré les dialectes )
’Arabe courant et l’Arabe du Coran étant quasiment identiques,
malgré les dialectes, l’Arabe courant restera toujours compris. Et
bien que l’Arabe courant nécessite de l’instruction ( il s’acquière avec
l’instruction, l’école, la lecture ), il n’est pas si rare qu’il soit compris par
des enfants de 5 ans, dut à l’exposition des enfants aux émissions
de télévision en Arabe courant, tel que les dessins animé ou les
émissions dédiées au plus petit(e)s.( la plupart des émissions de télévision
restent toutefois en arabe égyptien, el- misryah ). L’Arabe courant reste la
clé de voûte de la communication à travers tout le monde Arabe,
et il est le symbole également de l’union du monde Arabe.
Remarque personnelle : malgré les difficultés pour le maintien de
cette union, pour des raison politique venant souvent de
l’extérieur, la langue Arabe reste toujours un symbole important
d’unité du monde Arabe.
Le style classique de l’Arabe courant
’Arabe de style classique est réputé inégalable pour l’éloquence, la
clarté et la précision de l’expression ( c’est le style classique qui est
justement à l’origine du nom de فصحى — el-fus7a, signifiant littéralement « la
plus éloquente » pour désigné la langue Arabe courante ). Cette affirmation
suffirait à justifier son usage comme langue formelle et officielle,
et il n’y a donc aucune raison d’y voir un rejet des dialectes et de
leurs spécificités locales ; leurs rôles, humainement parlant, ne
sont pas les mêmes. Mais il est tout aussi vrai qu’il est parfois
perçu comme pompeux ou snob par certaines personnes ( parfois
pour la seule raison qu’il se distingue des dialectes locaux ). C’est avant tout
une question de culture. Il ne fait tout de même aucun doute,
même aux partisan(ne)s des dialectes, que lorsqu’il s’agit de
s’adresser à tous les Arabes dans leurs ensembles ( en politique, ou
lors de grands événements culturelles par exemple ), alors c’est l’Arabe
courant de style classique qui s’impose le plus souvent. Mais
modérations pour certain(e)s, car comme il peut être difficile à
comprendre, certain(e)s préfèrent s’exprimer dans un mixe de
style moderne et classique, afin de mieux être compris(e)s par
leurs auditoires.
Le style moderne de l’Arabe courant
e style moderne résulte d’une modernisation du style classique
qui a eu lieu à l’époque de la Nahda, c’est-à-dire la renaissance
arabe, entre 1850 et 1900 de l’ère chrétienne environ. Il est
remarquable de noter que de nombreux(ses) chrétien(e)s ont
participé à cette modernisation du style de l’Arabe, ce qui
souligne encore une fois que malgré que le style classique dont
dérive le style moderne, soit issu du Coran, aucune règle
n’impose une relation directe entre langue Arabe, Coran, et Islam,
même si certaines relations existent bien-entendues.
Différences entre le style classique et le style moderne
n lit quelque fois que le style classique et le style moderne sont la
même chose. En fait, disons qu’on pourrait dire, pour employer un
terme dans le vent de notre époque, que le style moderne est
compatible avec le style classique, et que le style moderne a été
créé par des ajouts dans le style classique, et que ces ajouts du
style moderne ont été effectués selon les règles du style
classique. Ces ajouts, à cette période, ont concerné des mots de
l’époque moderne, tel que démocratie, socialisme, train, etc. Les
règles du style classique ont put être appliqué et ces mots pour
les ajouter, par l’usage de l’analogie ( a l - q i y a s ). L’analogie est une
chose assez comparable au langage imagé, exactement comme
quand on dit par exemple « après avoir chaparder le chocolat, la
petite Sophie est partie au galop », l’expression « partie au
galop » est une analogie imagée. C’est par une méthode similaire
que le style moderne s’est vu offrir de nouveau mot, et qu’en cela
il est resté tout à fait compatible avec le style classique dont il
applique de préférence les règles, même si celles-ci se perdent un
peu avec le temps.
La suite…
uite des découvertes : Résumé sur les présentations avec les
dialectes et l’Arabe courant
Présentation…
es présentations avec les diversités de formes de l’Arabe ont été
un peu longues, et la fête a durée. Si vous vous-souvenez de la fin
et pas début ou du début et pas de la fin, voici pour vous un petit
résumé. C’est également à l’occasion de ce résumé que viennent
des remarques finales importantes non abordées dans les pages
précédentes, pour qu’elles ne soient manquées par personne,
même par ceux ou celles qui ne lisent que les résumés sans lire ce
qui les précède ( non, non, il n’y a rien de mal à cela… ).
Menu :
Suivante : Petite histoire des Alphabets Arabe et LatinPrécédente : Les deux styles de
l’Arabe courantSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Comment vivre ces différences de langages
Les dialectes ne sont pas un archaïsme
En conclusions
La suite…
Comment vivre ces différences de langages
l faut accepter avec naturel que l’Arabe parlé couramment ne soit
pas un Arabe unique, mais qu’il y ait plusieurs langues Arabes, et
ne pas en ressentir de frustrations. En effet, de nombreux(ses)
apprenant(e)s se sentent frustré(e)s de ne « jamais » entendre
parler l’Arabe comme ils ou elles l’ont appris. Néanmoins,
l’apprentissage de l’Arabe courant semble recommandé pour
apprendre l’Arabe en général et ses dialectes ensuite. L’Arabe
courant pourra être compris le plus souvent comme une langue
pivot vis-à-vis des autres formes de l’Arabe ( sauf dans le cas des mots
et expressions empruntées ).
Les dialectes ne sont pas un archaïsme
ous savons déjà qu’une différence d’échelle rend caduque toute
forme de comparaison entre les Arabes dialectaux et l’Arabe
courant. Nous pouvons en plus faire quelques rappels au sujet des
considérations sous-entendues concernant les dialectes en
générale, de la part des natif(ve)s de pays Européens. Le
phénomène des dialectes institutionnalisés, ne doit pas être perçu
comme une vieillerie qui n’existerait guère plus que dans les pays
Arabes. Rappelons que même de nos jours, les différentes régions
de France incorporent une part de vocabulaire dialectal ( dialectal
français ) non négligeable ( par exemple, la grippe, que se dit « la crève » ou
« la mort » dans certaines région, ou encore manger = grailler pour d’autre ). On
pourra contester qu’en France on se comprend toujours, malgré
les dialectes. Mais nos voisins italiens, proches de nous,
connaissent des dialectes, d’usage courant, si distincts, que les
Italiens du sud ne comprennent pas le dialecte des Italiens du
nord et réciproquement ( sauf pour qui a eu l’occasion de l’apprendre ). Ce
phénomène n’est donc pas spécifique à l’Arabe. S’il est plus
souligné avec l’Arabe qu’avec d’autres langues, c’est parce que le
monde arabe est beaucoup plus vaste( imaginez une civilisation qui
couvrirait un territoire allant de la pointe de la Bretagne jusqu’au fond de la Russie ),
et que donc les dialectes y sont plus nombreux et/ou plus
diversifiés ; pour donner une image assez réaliste, ils sont aussi
nombreux qu’en France, et aussi diversifié qu’en Italie.
En conclusions
n conclusions des pages précédentes…
On distingue d’abord principalement L’Arabe
classique et l’Arabe moderne ou standard. Certain(e)s
Arabophones conteste toutefois cette distinction, la
trouvant artificielle, et préfèrent parler
d’unfousha unique ( que l’on pourrait traduire par
Arabe courant ), ce qui représente mieux la réalité de la
langue Arabe officielle. Conjointement à l’Arabe
courant et officiel, il existe plusieurs dialectes, qui
sont les langues maternelles des Arabophones. Et
comme dans toutes langues, il existe un Arabe
familier : ’Ammiyyah .
Les dialectes ne se distinguent pas de manière
tranchée, et bien que les dialectes éloignés soient
assez différents, il existe des continuums passant de
l’un à l’autre. Ainsi l’Arabe Marocain et Tunisien
sont deux langues assez proches, tandis que le
Marocain et l’Égyptien sont très différents. Alors que
l’Arabe Égyptien et Libanais sont pour ainsi dire
identiques.
On distingue deux grandes familles de dialectes :
ceux de l’est et ceux de l’ouest ( le M a c h r e k et
leM a g h r e b ).
Pour identifier les différents membres des grandes
familles de dialectes, nous pourrions désigner chacun
des pays du Maghreb, parlant chacun un dialecte
assez différents ; puis par ailleurs, le Tchadien, le
Syrien, le Libanais, le Palestinien. Deux cas très
particulier : le Maltais, qui s’écrit en alphabet Latin,
et le Cairote, qui bien que parlé au Caire en Égypte,
est différent de l’Égyptien… mais ne vous effrayer
pas de tous ces détails, vous pourrez les oublier pour
y revenir quand nécessaire ; avoir conscience de ces
différences est déjà une bonne chose se suffisant à
elle-même.
Il existe un lien entre les dialectes et l’Arabe courant.
Même si l’on considère plus ou moins par convention
que ce sont les dialectes qui ont emprunté à l’Arabe
courant, il est tout aussi vrai que l’Arabe courant s’est
créé à partir des dialectes à leurs anciennes dates. Les
dialectes n’ont pas tous le même rapport à l’Arabe
courant : le Marocain est le dialecte le plus différent
de l’Arabe courant, tandis que l’Égyptien ou le
Libanais en sont les plus proches ( si l’on omet les
différences phonétiques ).
Les dialectes diffèrent de l’Arabe courant, en ce
qu’ils présentent une grammaire souvent simplifiée,
et parfois des troncatures lexicales, ainsi que des
variations ou assimilations dans la prononciation. Ce
sont les mots les plus fréquents et en nombre limités
qui diffèrent le plus, tandis que le vocabulaire
exceptionnel est le même en arabe dialectal et
courant. Mêmes s’ils sont fréquemment associés à la
seule langue parlée, les dialectes s’écrivent tout à fait
naturellement.
Les dialectes doivent êtres connus ( ne serait-ce qu’un
peu ), reconnus et respectés en tant qu’ils sont les
langues maternelles des arabophones. Réduire la
langue Arabe au seul Arabe officiel, serait comme
renier l’identité et la culture des Arabes.
Malgré cela, il est probablement préférable d’aborder
l’Arabe courant d’abord, et les Arabes dialectaux
ensuite, car l’apprentissage des différents dialectes
n’en sera que facilité. L’Arabe courant étant comme
une langue pivot vis-à-vis des dialectes, si on excepte
les expressions et mots étranger(ère)s à l’arabe
emprunté(e)s par les dialectes, sa connaissance
ouvrira la porte à la découverte ultérieure de tous les
dialectes dans leur ensemble.
Présentation…
vant de commencez ce cours d’Arabe, une petite présentation avec
l’histoire. Peut-être avez-vous déjà constaté comme le français a
emprunté une part de son vocabulaire à l’Arabe ( « choya »,
« bezef », « ramdam », etc ). Peut-être connaissez-vous moins la
relation qui existe entre les deux Alphabets Arabes et Latins. Il
sont très différents, cela se voit, et pourtant ils ont un ancêtre
commun qui les fait frères.
Menu :
Suivante :L’alphabet Arabe et les bases de la prononciationPrécédente :Résumé sur les
présentations avec les dialectes et l’Arabe courantSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. La langue et l’Alphabet Phénicien
2. La langue et l’Alphabet Araméen
3. L’Alphabet Grec
4. La langue et l’Alphabet Arabe
5. La langue Hébraïque
6. Des Consonnes et des Voyelles
7. La suite…
La langue et l’Alphabet Phénicien
ous découvrirez dans le cours des pages qui suivent, que l’écriture
Arabe note les consonnes sans noter les voyelles ( même s’il existe
des semi-voyelles, au nombre de trois ). L’Alphabet associé à une telle
écriture est qualifié d’Alphabet consonantique. Il y a 3000 ans
environ, naquit l’écriture ; et le premier Alphabet à voir le jour,
accompagnant l’aube de l’humanité moderne, était l’Alphabet
Phénicien. Cet heureux événement survint en Extrême Orient ( aux
environs du Liban et de la Syrie actuelle ), 12 siècles avant l’ère
Chrétienne, ou encore 18 siècles avant l’ère Musulmane. Cet
Alphabet était un Alphabet ne notant que les consonnes, comme
le fait l’Arabe. Le Phénicien restât longtemps un mystère pour
notre époque, et ne fût porté de nouveau à la lumière qu’au
environ de 1750 ( ère Chrétienne ). Bien qu’étant consonantique, cet
Alphabet n’est toute fois pas l’ancêtre direct de l’Arabe…
La langue et l’Alphabet Araméen
omme nous étions encore avant l’ère Chrétienne, la langue
supposée du Christ, qui était l’Araméen, n’existait pas encore. De
région avoisinante, l’Araméen s’est créé avec le Phénicien. A cette
époque, les gens étaient beaucoup moins cultivés que de nos
jours, et peu savaient écrire. Le Phénicien, tous comme l’Araméen
était donc d’abord des langues parlées avant d’être des langues
écrites. Ne s’agissant pas seulement d’un système d’écriture,
support d’une langue quelconque, on peut véritablement parlé ici
de langue au sens le plus habituel. Par la suite, certaines langues
parlées empruntèrent l’Alphabet d’une autre langue, mais le
système d’écriture ne correspondait pas toujours à la langue.
L’Araméen empruntât pour sa part au Phénicien autant la langue
que l’Alphabet ; l’Araméen tenait tout autant de sa mère que de
son père.
Pour découvrir comment les Alphabets ont dérivé de l’Alphabet
Phénicien, je vous propose de voir cette image, qui vous fera voir
comment s’est faite la dérivation des Alphabets à partir de
l’Alphabet Phénicien .
L’Alphabet Grec
’emprunt de systèmes d’écritures indépendamment de la langue,
fût à l’origine de l’apparition de l’Alphabet Grec. Le Grec n’était
pas du Phénicien, mais s’écrivait avec un Alphabet inspiré de
l’Alphabet Phénicien. Les peuples du nord de la Méditerrané,
allaient hériter de langues d’origines diverses, écrites avec un
Alphabet d’origine Phénicienne, parfois adapté pour répondre aux
exigences de prononciation propre à chacune des ces langues
parlées. C’est la conséquence de l’abstraction des systèmes
d’écriture : étant utilisés comme abstraits, les systèmes d’écriture
pouvaient noter le texte d’une langue quelconque, par
représentation phonétique ( ce qui est exactement la même chose que quand
on écrit de l’Arabe en Alphabet latin, par exemple S a l a m ou C h o u k r a n ).
Au nord de la méditerrané, il n’y a plus de relation direct entre la
langue et l’Alphabet, et le temps passant, le commun perdait la
conscience de cette origine totalement différente de celle de sa
langue parlée.
De ce coté, le nord de la méditerrané, on connais la suite :
l’Alphabet Grec donnât l’Alphabet Latin, puis l’écriture moderne
d’imprimerie, que l’on appel aussi parfois l’Alphabet Roman. La
question des langues de ce coté ci, est une toute autre
histoire ( par exemple avec l’invasion de la Gaule par les Francs )…
La langue et l’Alphabet Arabe
lus à l’Orient, le Machr eq ( littéralement « là ou le soleil se lève » ) et sur
les rives sud de la Méditerrané, l’emprunt au Phénicien se fera
autant à l’Alphabet qu’à la langue. De là, par dérivations et
altérations, allaient naître l’Arabe qui restera longtemps, et
définitivement depuis nos jour, proche de sa langue ancêtre.
Concrètement, il est admis de nos jours que l’Alphabet Arabe est
issu de l’Alphabet Araméen, qui lui même nous vient de l’Alphabet
Phénicien. L’écriture Arabe s’est parfois vu attribué à tord une
origine Perse. Ceci n’est pas exact, bien qu’il existe plutôt une
écriture Arabe typiquement Perse : la calligraphie de styleKoufy .
D’autres langues allaient, elles, diverger un peu plus du Phénicien,
sans toutes fois renier leurs origines, et êtres des langues sœur
de l’Arabe.
La langue Hébraïque
armi les langues qui ont emprunté à l’Araméen, tant par
l’Alphabet que l’écriture, on compte également l’Hébreu. Les
écritures de l’Hébreu et de l’Arabe sont visiblement bien
différentes. Pourtant pour se saluer, on dit encore S al am en
Arabe, et S hal um en Hébreu. Et quand elles se saluent
courtoisement, ces deux langues se comprennent parfaitement
bien. Bien sûre l’Hébreu n’est pas l’Arabe, mais il partage encore
beaucoup de traits de vocabulaire en commun, jusque dans la
structure même de ce vocabulaire ( le concept de racine « trilitère » par
exemple ).
Des Consonnes et des Voyelles
eaucoup de chemin parcouru… Si vous-vous souvenez bien,
l’Alphabet Phénicien ne notait que les consonnes, et bien qu’en
descendant, les langues Latines se satisfont mal d’une telle
écriture, qui ne permet que mal de représenter leurs phonétiques,
d’autant que les voyelles sont déterminantes dans les langues
Latines. C’est par la nécessité d’adapter l’Alphabet à la langue
parlée que note l’Alphabet, que sont apparue les voyelles au nord
de la méditerrané. Plus précisément, ce sont des lettres qui
étaient anciennement des consonnes, qui sont devenues des
voyelles. Ainsi, la lettre « A » qui est une voyelle chez nous,
provient de la lettre Aleph ( une lettre de l’Alphabet Phénicien ), après un
retournement. Mais comme le son correspondant à cette lettre
était imprononçable pour les peuples Latins, et que par ailleurs ils
ont confondu ce son avec un autre qu’ils connaissaient, et qu’il n’y
avait pas encore de lettre pour écrire ce son, c’est cette lettre
Aleph qui c’est vu dévolu le rôle de le représenter. Le même
phénomène se produisit avec d’autres lettres. Si vous êtes
curieux, toujours au sujet de la lettre « A », vous remarquerez
qu’elle ressemble à une tête de vache à l’envers. Et c’est bien de
la qu’elle vient : d’une écriture de style hiéroglyphique qui
représentait une tête de vache! Vous pourrez maintenant vous
endormir ce soir avec des rêves de lointains ailleurs plein la tête…
L’écriture Phénicienne semble avoir elle-même un ancêtre
apparenté aux écritures hiéroglyphiques. À ce sujet, un petit
détour ( avant de peut-être revenir ici ) par là vous fera plonger dans
une discussion passionnée : les Alphabet et leurs origines .
L’Arabe est l’Hébreu, ont eux préservé l’aspect purement
consonantique de leurs Alphabets. Et l’Arabe, loin de se contenter
de l’Alphabet, a même préserver la morphologie des mots ( plus que
l’Hébreu ) ainsi que d’autres aspects, notamment grammaticaux.
L’Arabe est de ces deux langues, celle qui est restée la plus
proche de ses origines.
La suite…
Présentation…
e qui impressionne, mais qui plus souvent encore fascine le plus
dans la langue Arabe, c’est son alphabet, la diversité de ses formes
toutes en arabesques, que l’on a envie de dessiner sur du papier à
musique. Même si vous ne souhaitez apprendre que le parlé, vous
gagnerez tout à suivre cette leçon, parce que l’alphabet est bien
sure directement lié à la phonétique de l’Arabe. Et même sans
vouloir écrire véritablement, il vous serait sûrement impossible
d’apprendre le parlé sans pouvoir communiquer à son sujet avec
un alphabet phonétique. Ors il est justement question ici aussi de
l’alphabet phonétique ( plus exactement, l’alphabet
« translittéré » ).
Menu :
Suivante : Les voyelles brèves et autres diacritiquesPrécédente :Petite histoire des
Alphabets Arabe et LatinSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette
page
Dans cette page …
1. Avertissement sur la relation entre l’Alphabet et la
Langue
2. L’alphabet et la prononciation
3. Explications sur la table de l’alphabet
4. Remarques sur ء
5. Remarques sur ت et ة
6. Remarques sur ا et ى
7. Prononciation
8. Manières de prononcer les principaux sons
arabes
9. Pas un Alphabet mais un ’Abjad
10. La suite…
Avertissement sur la relation entre l’Alphabet et la Langue
ans quelques temps, vous saurez probablement reconnaître les
caractères ( lettres ) Arabes, en les distinguant des autres écritures
cursives ( d’autres écritures cursives dans le monde y ressemble un peu ). Vous
saurez reconnaître les lettres, avant même de savoir lire ou
écrire, ou de comprendre les textes. Il pourrait donc arriver que
vous-vous trouviez face à un texte dont vous pensez qu’il est écrit
en Arabe, sans pourtant qu’il ne le soit. En effet, l’alphabet Arabe
est utilisé par d’autres langues que l’Arabe, et vous ne devez donc
pas pensez qu’un texte est écrit en Arabe, pour la seule raison
qu’il est écrit en alphabet Arabe.
Le phénomène n’est pas inconnu en Occident : les langues
Occidentales s’écrivent en alphabet Latin, et nous avons donc
plusieurs langues différentes qui s’écrivent avec le même
alphabet. C’est de la même manière que l’on peut comprendre
qu’un texte écrit en lettres Arabes, n’est pas nécessairement un
texte en langue Arabe.
Devant un texte inconnu ou semblant étrange, il vous faudra donc
avoir à l’esprit, la distinction entre « Alphabet Arabe » et
« Langue Arabe ». D’autant plus que certaines langues s’écrivant
avec l’alphabet Arabe, y ajoutent d’autres caractères spéciaux…
n’en soyez pas surpris(e)s. Encore une fois, les langues
Occidentales font de même : l’Allemand et le français ajoutent des
caractères qui sont inspirés de l’alphabet Latin, qui y ressemble
dans la forme, mais qui n’en sont pas pour autant pas Latins. Au
sein de la langue Arabe elle-même, les dialectes ajoutent
fréquemment eux-aussi des lettres qui n’existent pas dans
l’alphabet Arabe courant, ou parfois encore, les phonèmes
associés aux lettres varient plus-ou-moins.
L’alphabet et la prononciation
i vous êtes curieux(ses), et que vous avez déjà regardé des textes
Arabes, vous remarquerez sans doute que les lettres que l’on
trouve ici, dans le tableau suivant, ne couvre pas la totalité des
formes que l’on peut voir apparaître dans un texte en Arabe. C’est
exact, mais il ne faut pas aller trop vite. Vous comprendrez plus
loin ( plus tard ). Des indications sur l’apprentissage de la
prononciation vous sont également données. La colonne
« translittération » rappellera peut-être des choses à certain(e)s.
Pour ceux/celles à qui cela ne parle pas, n’y prêter pas attention
pour le moment, vous apprendrez ici à quoi cela correspond. Deux
formes de translittération différentes sont données, et donc des
explications sont nécessaires pour expliquer l’existence de ces
deux formes conjointes. Nous y reviendrons. D’autres tableaux,
plus simplifiés ( tableaux synthétiques destinés à servir d’aide
mémoire ) seront fournis sur des pages spécifiques.
L’ALPHABET ARABE ; ة ا جدي ية ألب عرب ال
N° Lettre Nom
français T1 T2 Son
Nom Arabe
همزة Hamza ’ 2 arrêt sec ء 0
ألؾ Alif a A/â a long ا 1
باء Ba b b b ب 2
تاء Ta t t t ت 3
ثاء Sa s th s lingué ( à l’anglaise ) ث 4
جم Djim j j dj ج 5
L’ALPHABET ARABE ; ة ا جدي ية ألب عرب ال
N° Lettre Nom
français T1 T2 Son
Nom Arabe
حاء Hha h 7 h expiré ح 6
خاء Kha h 5 h expiré et raclé خ 7
دال Del d d d د 8
ذال Zel d dh z lingué ذ 9
راء Ra r R r roulé ر 10
زاي Zay z z z ز 11
سن Sin s s s س 12
L’ALPHABET ARABE ; ة ا جدي ية ألب عرب ال
N° Lettre Nom
français T1 T2 Son
Nom Arabe
شن Shin sh ch ch ش 13
Sad s S ص 14s emphatique ( plus-ou-moins
appuyé ) صاد
Dad d D ض 15d emphatique ( plus-ou-moins
appuyé ) ضاد
طاء Ta t 6/T t emphatique (~appuyé) ط 16
ظاء Za z Z z emphatique (~appuyé) ظ 17
عن Ayn ’ 3/’ coup de glotte ع 19
ؼن Rayn r r/gh r à la Parisienne غ 18
L’ALPHABET ARABE ; ة ا جدي ية ألب عرب ال
N° Lettre Nom
français T1 T2 Son
Nom Arabe
فاء Fa f f f ؾ 20
Qaf q 9/q ق 21k emphatique ( plus ou moins
appuyé ) قاؾ
كاؾ Kaf k k k ك 22
الم Lam l l l ل 23
مم Mim m m m م 24
نون Noun n n n ن 25
هاء Ha h h h expiré ( à l’anglaise ) ه 26
L’ALPHABET ARABE ; ة ا جدي ية ألب عرب ال
N° Lettre Nom
français T1 T2 Son
Nom Arabe
واو Waw w w û long / w و 27
اء Ya y y/î î long / y ي 28
LETTRES SPECIALES
Lettre Nom français T1 T2 Son Nom Arabe
تاء مربوطة ta marbuTah a ah a expiré ة
األلؾ المقصورة Alif maqSurah a A/â a long ى
Si vous ne le savez pas encore, notez dés maintenant que l’arabe
s’écrit de droite à gauche, contrairement aux écritures
occidentales qui s’écrivent de gauche à droite. Bien que l’arabe se
lise de droite à gauche, on lit toujours les pages de haut en bas.
Comme l’arabe se lit de droite à gauche, les pages d’un livre
commencent normalement au dos du livre, et on poursuit la
lecture en passant de la page de droite à la page de gauche, et
ainsi de suite. Ceci n’est pas le cas pour les livre écrits en deux ou
plusieurs langues ( par exemple un livre écrit en Arabe et Espagnol ). Des
livres de contes pour enfant, écrits en français et en Arabe,
existent, et on les commencent par l’avant du livre, en tournant
les pages dans le sens habituel, comme en français. Il faut donc
bien distinguer les livres écrits seulement en Arabe, et les livres
écrits en Arabe et en anglais/français par exemple. Il va de soit
que le fil de la lecture sur les pages web est exactement le même
en Arabe qu’en anglais ou en français : sur le web on ne tourne
pas les pages, on clique sur des liens pour passer d’une page à
l’autre, on suit le fil d’un flux.
Explications sur la table de l’alphabet
a colonne « N° » est juste là pour faciliter la lecture du tableau.
La colonne « Lettre » donne la graphie ( écriture ) arabe dans sa
forme isolée. Les lettres arabes s’écrivent de différentes
manières, selon le contexte. Nous y reviendrons. La colonne
« T1 » donne la première forme de translittération : la plus
simple. Une translittération est une écriture approximative de
l’Arabe avec les caractères latins. La colonne « T2 » donne une
deuxième forme de translittération plus exacte, mais moins
évidente pour ceux/celles qui ne la connaissent pas. La colonne
« Son » est une indication sur la manière de prononcer la lettre
en Arabe. Il s’agit de la prononciation du phonème de la lettre, et
non pas de la prononciation du nom de la lettre. La prononciation
dépend seulement quelquefois du contexte ( alors que l’écriture d’une
lettre dépend toujours du contexte ).
Remarques sur ء
a Hamza ( ء ) porte le numéro 0 et non-pas le numéro 1, car elle a
une place particulière même dans l’alphabet. Pour que le numéro
1 reste attribué au Alif, la Hamza s’est donc ici vu assigné le
numéro 0.
Elle se place normalement avant le Alif dans l’alphabet, mais
beaucoup d’alphabets son écrits sans la Hamza ( elle est alors
implicite ). En règle générale elle ne s’utilise pas seule. Elle s’utilise
le plus souvent avec la Alif ( dessus ou en dessous ), mais pas
toujours. L’usage de cette lettre, est subtile. Nous y reviendrons
en temps voulu, dans d’autres leçons. Dans les dictionnaires on
ne cherche jamais d’entrées seulement pour la Hamza, puisqu’un
mot ne comment jamais par une Hamza isolée. Si par exemple on
cherche un mot commençant par un Alif avec une Hamza dessus,
alors on cherchera le mot dans les entrées correspondantes au
Alif.
Remarques sur ت et ة
l existe une autre lettre, ة, « cachée » par la lettre ت.
Le ت ( Tâ ) s’écrit aussi parfois sous la forme particulière ة : c’est
la Ta-Marbuta. Elle est comme un ت enroulé sur lui-même.
Elle se prononce « ah » quand elle se prononce sans aucun son
après, ou « t » quand elle est suivit d’un autre son. On ne la
trouve qu’en fin de mot. Elle est théoriquement la marque du
féminin, mais se trouve dans quelques cas de mots masculins,
tout comme il existe certains accords du féminin qui n’utilisent
pas la Ta-Marbuta. Le plus souvent, vous pourrez
considérerة comme une lettre à part, même si sa relation
avec ت refera surface dans certains cas ou ةse prononce
exactement comme ت. Nous y viendrons en temps voulu dans
d’autres leçons.
Remarques sur ا et ى
e Alif ا, s’écrit parfois comme un Ya sans points, ى. Cette forme
du Alif s’appelle Alif-Maqsurah. On ne la trouve qu’en fin de mot,
comme par exemple dans للى ( laylâ — nuit ).
Prononciation
l est question pour l’instant de la prononciation des phonèmes
symbolisés par les lettres seules. Il ne s’agit pas de la
prononciation des mots ni des constructions plus complexes.
Certains sons Arabes n’existent pas dans les langues latines, tout
comme certains sons d’origines latines n’existent pas en Arabe.
Toutes-fois au bilan, l’Arabe a une gamme de sonorités plus riche
que l’alphabet latin. L’Arabe est fréquemment qualifiée de langue
« chantante ». Certaines lettres arabes se prononcent comme les
lettres latines ( à la nuance prêt de l’accent, mais qui est d’ailleurs lui-même
variable au seins du monde arabe ).
Manières de prononcer les principaux sons arabes
es sons Arabes qui se prononcent comme les sons latins, sont
représentés dans la colonne « Son » [ L’alphabet et la prononciation ]
par la lettre latine dont le son est équivalent. Les autres sons qui
n’existent pas en latin peuvent êtres représentés à partir des sons
déjà connus ( plus loin sera présentée une recommandation sur la manière
d’apprendre la prononciation des sons ).
Une lettre dite emphatique, est une lettre qui se prononce en
arrondissant le haut du palais, en reculant la langue, comme si on
voulait toucher le fond du palais avec le fond de la langue, tout en
arrondissant le reste de la langue vers le bas, pour faire comme
une caisse de résonance entre la langue et le palais ( ce n’est pas
toujours évident au début, mais c’est assez amusant ).
Le coup de glotte est simplement la manière dont on attaque un
mot, comme par exemple avec les mots « appel » ou « aide ».
L’attaque du mot est nette : tout à fait le contraire que dans le
cas d’un mot comme « gâteau ». Le coup de glotte est la manière
dont on prononce le début de la première lettre d’un mot en
français, et ne sera donc pas difficile. Ce qui demandera plus
d’attention au contraire, sera d’apprendre à prononcer la première
lettre des mots à la manière douce. Au contraire du français, par
défaut l’Arabe prononce la première lettre des mots à la manière
douce ( tandis que le français a une prononciation plus sèche au début des mots ).
En français on ne varie qu’avec l’attaque du son, tandis qu’en
Arabe, la Hamza marque non-seulement la manière dont on
attaque un son, mais peu marquer également la manière dont on
le termine ( ce qui est original, comparé au français ).
Un son lingué est un son que l’on prononce en amenant le bout de
la langue au devant du tranchant des dents du haut, pour faire
comme un zozotement. C’est un peu comme avec le « the »
anglais.
Pas un Alphabet mais un ’Abjad
es plus curieux(ses) d’entre vous seront sûrement ravi(e)s
d’apprendre que l’Alphabet Arabe se distingue à un tel point, qu’il
est en fait un ’Abjad et non pas un Alphabet. La différence entre
un Alphabet et un ’Abjad est qu’un Alphabet note les
voyelles ( d’où le Alpha, une voyelle Grec ), tandis qu’un ’Abjad ne note
que les consonnes. Le nom « Alphabet » vient du nom de ces
deux premières lettres en Grec : Alpha et Beta. L’Abjad ne semble
pas tirer son nom des deux premières lettres Arabes actuelles, qui
sont Alif, Ba et Ta. Effectivement, son nom vient d’un autre ordre
des lettres Arabes il y a bien longtemps. Dans un lointain passé,
l’Abjad Arabe commençait par les lettre Alif, Ba et Jim… d’où son
nom de Abjad. En Arabe, le mot Alphabet se dit d’ailleurs
Abjadia ( أبجدة ). Malgré cela, par soucis de respecter l’usage
courant dans les langues Latines ( puisque ce site est franco-Arabe ),
c’est le mot Alphabet qui continuera à être employé.
Présentation…
’Arabe connais d’autres lettres que celles de l’alphabet que nous
venons de découvrir dans la précédente leçon. Ce sont les
diacritiques. Les diacritiques sont des petits symboles qui
accompagnent les lettres courantes. Les voyelles brèves occupent
une place Royal dans le monde des diacritiques, et c’est sur elles
que devrait d’abord porter votre attention. Les diacritiques ne sont
habituellement pas écrites, mais il faut connaître leur rôle et leur
existence pour vraiment pouvoir apprendre l’Arabe. La
connaissance de l’Arabe, suppose la connaissance de ces
diacritiques implicites dans l’écriture quotidienne ( implicites, car
le plus souvent non-écrites ). Il faut comprendre que l’écriture
d’un mot sans ses diacritiques, donne la forme de ce mot, mais pas
encore sa prononciation, ni même parfois tout son sens ( en
réalité, la « chedda », une diacritique particulière, altère même
jusqu’à la forme du mot, d’une certaine manière ). On ne peut
alors deviner les diacritiques de ce mot que si on connais déjà ce
mot ( même si on peut souvent les deviner ou les supposer, par
approximation, même sans connaître le mot, mais avec alors un
certain risque d’erreur ). La prononciation des diacritique est
abordée ici succinctement : elle le sera en détails dans les pages
qui suivent.
Menu :
Suivante :L’écriture Arabe cursivePrécédente :L’alphabet Arabe et les bases de la
prononciationSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Les voyelles brèves simples
2. Les voyelles brèves doubles
3. La « chedda »
4. La Hamza comme diacritique
5. Autres diacritiques
6. La suite…
Les voyelles brèves simples
es voyelles simples sont des petits son que l’on ajoute aux
consonnes ou à certaines voyelles pouvant jouer le rôle d’une
consonne ( y a et w a w ). Dans l’usage courant, elles ne sont pas
écrites, et on ne peut connaître leur présence implicite que si l’on
est face à un mot que l’on connais. C’est mentalement, à la
lecture, que l’on ajoute les diacritiques, comme si on les
recomposais dans le même pas. En Arabe, il est donc impossible
de lire un texte que l’on ne comprends pas un minimum. Ce qui
distingue l’Arabe du français … car qui n’a jamais entendu dans
une école française par exemple un institutrice dire à un(e) élève,
« tu comprends ce que tu lis ? ». Cela n’implique pas une
compréhension en profondeur, mais signifie qu’une
compréhension au moins superficiel ( grammaticale ) est nécessaire à
la lecture de l’Arabe.
Comme la recomposition des diacritiques en même temps que la
lecture, nécessite une connaissance préalable de l’Arabe, les
diacritiques doivent êtres écrites pour qui apprend l’Arabe ( notez
tout de même que cette question de pédagogie ne reçoit pas de réponses faisant
l’unanimité ). C’est pour cette raison que les voyelles brèves sont
toujours écrite dans les manuels scolaires du premier cycle Arabe.
A fin d’exactitude, les voyelles brèves sont également écrites dans
tous les textes officiels et légaux ( afin de se préserver toute ambiguïté
d’interprétation ), ainsi que dans le Coran ( pour les mêmes raisons ). Dans
le dictionnaire, les mots sont bien sûre écrits avec les voyelles
brèves.
En l’absence de voyelles brèves dans un mot inconnu, on pourra à
priori supposer une fa th a , car c’est la voyelle brève la plus
fréquente ( mais avec tout de même de bonnes chance de se tromper : les autres
voyelles brèves sont également très fréquentes ).
VOYELLES SIMPLES — يل شك ت ال
Voyelles
Nom translittéré en français
Translittération 1
Translittération 2
Son Nom Arabe
fatha ــ a a
« A » bref, comme
dans le mot français
« cas », mais la
sonorité est plutôt
entre le « a » et le
« e », et dans
certains pays
Arabes, il y a même
une légère tendance
vers le son « i »
الفتحة
kasra ــ i i
« i » bref, comme
dans le mot
anglaisbit , mais
attention tout de
même au fait que
dans certains pays
Arabes, lafatha se
prononce un peu
comme lakasra …
n’en soyez pas trop
الكسر ة
VOYELLES SIMPLES — يل شك ت ال
Voyelles
Nom translittéré en français
Translittération 1
Translittération 2
Son Nom Arabe
surpris(e)s.
damma ــ ou u
« OU » bref, comme
dans le mot français
« coup » الضمة
ــ soukou
n * *
La soukoun sign
ale une absence de
voyelle brève, et n’a
donc pas de son
السكو ن
A titre d’exemple, sans l’écriture des voyelles brèves, il est
impossible de savoir comment se prononce كتبة, si on ne connais
pas ce mot. Mais avec les voyelles brève la prononciation s’éclaire
alors : كتبة, se prononce ki tabah ( remarquez bien les petits traits qui se
sont ajouté dans la deuxième version de l’écriture du mot ).
Les voyelles brèves doubles
es voyelles doubles portent un nom qui ressemble beaucoup à
celui de leurs homologues simples. Elles se prononcent également
de la même manière, si ce n’est qu’on y ajoute le son « n ».
VOYELLES DOUBLES — ن نوي ت ال
Voyelles Nom translittéré
en français Translittération
1 Translittération
2 Son Nom Arabe
fathatan ــ ane an
« AN »
bref,
comme
dans
« cabane »
الفتحة
kasratan ــ ine in
« IN » bref,
comme
dans
« praline »
الكسرة
dammatan ــ oune un « OUN »
bref الضمة
Il y a deux manières de prononcer chacun des phonèmes « an »
et « in » en français : la manière nasalisée, et la manière non-
nasalisée. Attention à ne pas confondre, d’autant que l’Arabe ne
connais absolument pas les sons nasalisés. Le « an » est à
prononcer comme dans « cabane » et surtout pas comme dans
« partant ». Tandis que le son « in » est à prononcer comme dans
« praline », et surtout pas comme dans « câlin » ( même si c’est très
doudou les câlinoux, je vous l’accorde, mais là c’est exclus ).
Les voyelles brèves doubles sont les moins fréquemment utilisées,
mais il est bon de bien les connaître, pour ne pas se sentir
désemparé(e) à leur rencontre.
La « chedda »
a ch edda s’écrit sur une consonne ( ou sur une voyelle pouvant jouer le
rôle d’une consonne, commey a ou w a w ), et jamais sur une voyelle ( il n’y a
donc jamais de c h e d d a sur un a l i f ). Son effet est de doubler la
consonne sur-laquelle elle est posée. Dans certains cas, on ne
double pas véritablement la lettre, mais on insiste plutôt sur celle-
ci.
La chedda est toujours accompagnée d’une voyelle brève. Voici la
règle de prononciation : on prononce la consonne comme si elle
était accompagnée d’une s oukoun , puis on prononce encore une
fois la consonne en lui ajoutant la voyelle brève qui accompagne
la ch edda .
« CHEDDA » — الشد
Écriture Combinaison
chedda ــ seule
ـ chedda ـ + fatha
ـ chedda ـ + kasra
ـ chedda ـ + damma
À titre d’exemple, si nous prenons un n oun sur lequel on ajoute
une ch edda accompagnée d’une fa th a , cela s’écrira ن et se
prononcera comme si on avait نن, et se prononcera « nna » :
doublement du n oun , prononciation du premier n oun sans la
voyelle, puis prononciation une seconde fois du noun , avec la
voyelle.
La chedda est parfois omise, est dans ce cas, c’est la
connaissance du mot qui permet de savoir qu’une certaine lettre
doit être doublée. Face à un mot inconnu, on ne peut pas deviner
si une lettre est accompagné d’une ch edda , sauf si elle est
explicitement écrite. Il est utile de l’écrire au moins pour les mots
en l’absence de laquelle il serait difficile de distinguer la racine.
Une exemple trivial vient avec le mot « main », qui s’écrit en
Arabe د. Ors, pour qui sait qu’en Arabe presque tous les mots
sont basés sur une racine de trois lettres, cette écriture peut
paraître surprenante. On lève le voile en écrivant explicitement
la ch edda . On obtient alors د. Le mot د est bien basé sur une
racine de trois lettre, et c’est en fait parce que le Del est doublé,
qu’on ne voit qu’une lettre dans le cas ou on écrit pas la chedda .
Attention malgré tout : on peut tout de même avoir en Arabe,
deux lettres identiques qui se suivent, sans qu’on ne puisse y
appliquer la ch edda . C’est le cas, si par exemple la première des
deux lettres ne porte pas une s oukoun . Un autre cas est celui de
l’article, L’article en Arabe : si un mot commence par l am , et
qu’on lui ajoute l’article, alors on a deux l am qui se suivent, mais
pour on y ajoute pas de chedda pour autant.
La Hamza comme diacritique
ous connaissez déjà la Hamza dans sa forme isolée, L’article en
Arabe … elle existe aussi en toute petite, que l’on peut écrire au-
dessus ou au-dessous d’un al i f, ou au dessus du ya ou
du w aw ( avec le y a et le w a w , elle s’écrit toujours au dessus, tandis qu’avec
le a l i f , elle peut aussi être en dessous ). Il ne peut jamais y avoir
une h amza en dessous et une h amza au dessus en même temps.
Quand la Hamza est écrite au dessus du ya , alors le ya perd ses
deux points. Quand il est écrit à la fin d’un mot, on peut alors le
confondre avec un al i fmaqs ur a . Faites-y bien attention, car bien
qu’il n’y ait pas de point, si vous voyez une lettre qui ressemble
au al i f maqs ur a avec une h amza , alors ce n’est pas
un al i f maqsura , mais un ya qui a perdu ses point dut à la
présence d’une h amza posée sur lui. En conséquence,
leal i f masqs ur a ne porte jamais de h amza ( seulement
le a l i f « normal » ).
Il est question ici de la hamza en tant que diacritique, et non pas
de la h amza sous sa forme isolée. La h amza peut être soit une
lettre, soit une diacritique. Il ne faut surtout pas confondre ces
deux formes, même s’il s’agit du même symbole. Notez que
même en tant que lettre, la h amza est assez particulière ( nous y
reviendrons dans d’autres pages ).
La forme al i f avec hamza ne s’utilise qu’en début de mot. Elle est
nécessaire pour débuter un mot commençant par une voyelle, et
c’est le seul moyen d’obtenir ce résultat : les mots Arabes
commencent toujours par une consonne (sachant
que w aw et ya peuvent être employé comme voyelle ou comme
consonne), et le rôle du al i f avec h amza est d’être une consonne
portant une voyelle brève ( même si a l i f est une voyelle,
un a l i f avec h a m z a est considéré comme une consonne — ne vous sentez pas
perdu-e, ça vous viendra petit à petit ).
Cette forme de la h amza est toujours accompagnée d’une voyelle
brève ( f a t h a , k a s r a oud a m m a ), même si celle-ci n’est pas toujours
écrite. Elle se prononce comme une h amza ( attaque sèche ) suivie de
la voyelle brève qui l’accompagne.
LA « HAMZA » COMME DIACRITIQUE — همز
Écriture Nom translittéré
français Translittération
1 Translittération
2 Son Nom Arabe
أ ali f + hamza-
fatha ’a ’a
« A »
bref et
sec بالفتحة
إ ali f + hamza-
kasra ’i ’i
« I »
bref et
sec بالكسرة
أ ali f + hamza-
damma ’ou ’u
« OU »
bref et
sec بالضمة
Si la h amza porte une kas ra , elle s’écrit toujours en
dessous ( la h a m z a , s’écrit en dessous ), parce qu’elle suit la kasr a qui
s’écrit elle aussi en dessous. La h amza écrite en dessous, est
parfois également nommée « h amza mineure ».
Quand elle est en haut, la hamza peut porter soit une fa th a soit
une damma . Là aussi, elle s’écrit alors en haut, parce qu’elle suit
la fa th a ou la damma qui s’écrivent elles-aussi en haut.
La h amza écrite en haut, est parfois nommée
« hamza majeure ».
Comme dit précédemment, la voyelle brève n’est pas toujours
écrite. Mais sachant que quand la h amza est écrite en dessous,
elle ne peut être accompagnée d’aucune autre que d’unekas ra .
Alors on saura que si elle est écrite dessous sans voyelle brève,
c’est que la voyelle implicite qui l’accompagne, est une kas ra .
À contrario, si la h amza est écrite au dessus, sans voyelle brève,
on ne peut pas deviner. La voyelle l’accompagnant implicitement
pouvant être une fa tha ou une damma . Dans ce cas, c’est la
connaissance du mot qui permet de savoir de quelle voyelle brève
il s’agit. Dans le cas où l’on est face à un mot que l’on ne connaît
pas, on pourra premièrement supposer que la voyelle implicite est
une fa th a , car la h amza majeure est le plus souvent typiquement
accompagnée d’une fa th a .
Un exemple typique de mot commençant par une voyelle, et que
l’on ne pourrait pas écrire autrement si la h amza n’offrait pas
cette possibilité, est le mot « Amérique », qui s’écrit en
Arabe أمركا , ’amîRîkA . On emploiera donc dans cet exemple,
une h amza majeure accompagnée d’une fa th a . Comme l’Arabe
n’autorise pas de commencer un mot par un al i f ( car c’est une voyelle,
et non-pas une consonne ), si la h amza n’existait pas, on aurait pas de
possibilité d’écrire ce mot « Amérique ».
Autres diacritiques
e al i f -w asl a est le al i f que l’on devrait écrire pour l’article Arabe
: L’article en Arabe . Mais dans l’usage courant, on écrit le plus
souvent un al i f simple. On trouve le al i f -w asl adans la littérature,
et le fait d’écrire un al i f « normal » au lieu d’un al i f -w as la n’est
pas considéré comme une faute. Le al i f -w as la se prononce
exactement comme un al i f +hamza + fath a . C’est logique,
puisqu’en Arabe un mot ne peut pas commencer par un voyelle,
le al i f de l’article Arabe n’est nécessairement pas tout à fait
un al i f ordinaire. Vous pouvez ne pas faire attention à ceci pour
le moment, et y revenir plus tard quand vous aurez appris
comment écrire l’article Arabe.
AUTRES DIACRITIQUES
Écriture
Nom translittéré français Translittérat
ion 1 Translittérat
ion 2 Son Nom Arabe
ali آ f + wasla ( a l i f m a md u d a )
a ’a
« A
»
bref
et
sec
الممدو دة
En guise d’exemple, au lieu d’écrire القمر, l’Arabe littéraire
écrit آلقمر.
La suite…
Présentation…
’Arabe a une écriture cursive. On nomme ainsi une écriture où les
lettres sont liées entre-elles. Ceci n’est pas le cas seulement de
l’écriture manuscrite, et c’est également le cas de l’écriture
d’imprimerie. L’écriture latine, dite scolaire, écrit les lettres
attachées, mais les lettres d’imprimerie sont détachées. En Arabe,
l’écriture est toujours attachées, même avec les caractères
d’imprimerie. Cette écriture cursive donne son charme à l’Arabe,
et l’envolé du trait laisse trop bien présager les envolés littéraires
qu’elle inspire souvent : les plus grand poètes, et les plus
prolifique ont été des poètes Arabes ( tout autant qu’il est vraie
que la civilisation Arabe est la civilisation du livre par excellence ).
Menu :
Suivante :Apprendre à écrire les lettres de l’alphabet ArabePrécédente : Les voyelles
brèves et autres diacritiquesSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de
cette page
Dans cette page …
Écrire les lettres ensemble
Les lettres qui ne s’attachent jamais au devant
Les lettres qui s’attachent toujours au devant
Les différents contextes d’écriture d’une lettre
Les formes des lettres en fonction du contexte
La suite…
Écrire les lettres ensemble
ontrairement aux langues gréco-latines, en Arabe les lettres
changent de forme selon leur contexte. Certaines lettres aiment
donner la main aux autres, mais pas toutes. Certaines lettres ne
s’attachent pas à la lettre qui est devant ( à gauche ). Mais une
lettre s’attache toujours à la lettre qui la précède ( derrière à droite ),
car elle ne voit pas qui est derrière elle.
Les lettres qui ne s’attachent jamais au devant
es lettres qui ne donnent jamais la main à celle qui est devant…
LES LETTRES QUI NE DONNENT JAMAIS LA MAIN
Item
ة
و
ز
ر
ذ
د
ا
On s’en souvient facilement. Le al i f , a une place tellement
particulière dans l’écriture, qu’on ne peut pas l’oublier. Vous
verrez, ça vous viendra… Les quatre suivantes
: del , ze l , ra et zasont ensembles et se suivent dans l’alphabet.
On se souvient donc facilement de ce petit groupe… qui se
snobent quand elles sont en rangs. La lettre waw , ressemble
comme les quatre précédentes à une grosse virgule. On la met
facilement dans ce même groupe, même si elle est bien plus loin
dans l’alphabet. Et la dernière, la ta -marb utah , vous n’avez
aucun risque de l’écrire attachée à une lettre qui la suit, puisque
l’orthographe demande de l’écrire toujours en fin de mot.
En résumé, vous retenez : al i f , les cinq lettres qui ressemblent à
une virgule, et lata -mar butah . Attention à ne pas prendre la
lettre mim comme une des lettres qui ressemblent à une ( م )
virgule. D’ailleurs elle n’y ressemble pas vraiment, parce qu’elle
tourne vers la droite et non-pas vers la gauche.
Les lettres qui s’attachent toujours au devant
es autres lettres qui s’aiment toujours, qu’on adore, et ne se
laisse jamais toutes seules, ce sont toutes celles du reste de
l’alphabet. Comme elles sont les plus nombreuses, il sera plus
facile d’apprendre par-cœur le groupe précédent, et de considérer
que le groupe suivant est constitué du reste de l’alphabet, moins
les précédentes.
LES LETTRES QUI AIMENT TOUJOURS LES AUTRES
Item
ط
ض
LES LETTRES QUI AIMENT TOUJOURS LES AUTRES
Item
ص
ش
س
خ
ح
ج
ث
ت
LES LETTRES QUI AIMENT TOUJOURS LES AUTRES
Item
ب
ي
ه
ن
م
ل
ك
ق
LES LETTRES QUI AIMENT TOUJOURS LES AUTRES
Item
ؾ
غ
ع
ظ
Les différents contextes d’écriture d’une lettre
our s’attacher à la lettre devant elle, une lettre doit changer de
forme. Elle tend la main. Mais celle qui est devant se déforme un
peu aussi quand on tire sur sa veste. Nous avons donc quatre
cas ( 4 combinaisons, car on a deux éléments, avec deux possibilités pour chaque
éléments ). Le cas le plus simple est celui pour lequel la lettre n’est
attachée à aucune autre.
Quand La lettre n’est attachée à aucune autre : c’est la
position « isolée ».
Quand elle est attachée seulement à une lettre par
devant ( à gauche ) : c’est la position « initiale ».
Quand elle est attachée seulement à une lettre par
derrière ( à droite ) : c’est la position « finale ».
Et quand elle est attachée par les deux bouts à la fois :
c’est la position « médiane ».
Les lettres qui ne s’attachent jamais à celle de devant, ne sont
bien sure jamais en position initiale ni en position médiane : elles
sont soit isolées, soit finales. Les lettres ont toujours au moins
une position isolée ( c’est logique ) et une position finale ( car elles
s’attachent toujours par la droite ). Quand vous saurez écrire une lettre
isolée, pour apprendre à l’écrire dans un mot, il vous faudra
ensuite apprendre à la dessiner en fonction ce qu’il y a devant et
derrière elle. Attention : notez bien qu’une lettre ne s’attache
jamais à la dernière lettre d’un mot précédent, ni à la première
lettre qui mot suivant ( l’Arabe ne s’écrit pas comme le Grec ). Ce sont les
lettres des mots qui s’attachent, et il y a donc un espace entre
chaque mot.
Les formes des lettres en fonction du contexte
e tableau suivant vous donne la forme de chaque lettre, en
fonction de son contexte. Pour les lettres auxquelles un contexte
ne s’applique pas, la case est laissée vide ( ce qui est indiqué par une
étoile ).
Pour montrer la forme que prend une lettre, il faut bien l’attacher
à quelque chose. Nous l’attacherons à un caractère Arabe spécial,
et qui fut reconnu dans les codages informatiques pour des
raisons pédagogiques et pour des raisons de mise en forme des
textes Arabes : ـ, que l’on appel tatw i l . La tatw il est comme une
ligne, une lettre neutre remplacée par un trait, et qui n’a pas de
signification. Cette lettre n’existe que pour des raisons de
présentation. De part-et-d’autre de la lettre, ou seulement d’un
coté selon le cas, la tatw i l joue le rôle d’une lettre attachée qui se
ferait discrète pour ne laisser voir seulement que l’effet sur le
changement de forme de la lettre qu’on attache.
En même temps que vous lisez ce tableau, profitez-en pour
travailler à vous souvenir du nom de chaque lettre et de sa
sonorité ; c’est volontairement que les noms des lettres ne sont
pas rappelés ici. N’oubliez pas que les vides au milieu du
tableau ( marqués par des étoiles ), sont produits par les lettres qui ne
s’attachent pas à la lettre de devant.
LES FORMES DES LETTRES SELON LE CONTEXTE
Finale Médiane Initiale Isolée
ا * * ـا
ب بـ ـبـ ـب
ت تـ ـتـ ـت
ث ثـ ـثـ ـث
ج جـ ـجـ ـج
LES FORMES DES LETTRES SELON LE CONTEXTE
Finale Médiane Initiale Isolée
ح حـ ـحـ ـح
خ خـ ـخـ ـخ
د * * ـد
ذ * * ـذ
ر * * ـر
ز * * ـز
س سـ ـسـ ـس
ش شـ ـشـ ـش
LES FORMES DES LETTRES SELON LE CONTEXTE
Finale Médiane Initiale Isolée
ص صـ ـصـ ـص
ض ضـ ـضـ ـض
ط طـ ـطـ ـط
ظ ظـ ـظـ ـظ
ع عـ ـعـ ـع
غ ؼـ ـؽـ ـػ
ؾ فـ ـفـ ـؾ
ق قـ ـقـ ـق
LES FORMES DES LETTRES SELON LE CONTEXTE
Finale Médiane Initiale Isolée
ك كـ ـكـ ـك
ل لـ ـلـ ـل
م مـ ـمـ ـم
ن نـ ـنـ ـن
ه هـ ـهـ ـه
و * * ـو
ي ـ ـا ـ
La suite…
Présentation…
réparez crayon, gomme, et papier à musique, car dans cette page
vous allez apprendre à écrire l’Arabe en toute beauté… Tout
comme vos mains ont été guidées quand vous avez appris a écrire
les petites lettres une par une quand vous étiez enfants, cette
page se veut guider vos mains dans l’écriture de l’Arabe.
Menu :
Suivante :Apprendre à prononcer les lettres de l’alphabet ArabePrécédente :L’écriture
Arabe cursiveSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Papier et crayon
La ligne directrice
Droite à gauche
Boucles
Grandes virgules droites-gauches
Dessiner les lettres
La suite…
Papier et crayon
our commencer, il sera préférable que vous écriviez au crayon à
papier, avec une gomme sous la main. Cela aura l’avantage de
vous permettre de bien achever vos exercices d’écritures du
début, sans avoir envie de les froisser. Mieux vaut les reprendre,
pour finir sur une réussite, et ne pas garder un sentiment d’échec.
D’où donc, l’utilité du crayon à papier et de la gomme.
Le papier à musique, c’est pour que vous puissiez vous faire
plaisir avec une petite fantaisie… mais pas seulement. Si vous
comparez le papier à interlignes que vous utilisiez à l’école
primaire, et le papier à musique, vous constaterez que les
groupes de lignes sont plus hauts sur le papier à musique. Et il se
trouve que l’écriture Arabe est plus en hauteur qu’en largeur, ce
qui fait le papier à musique est mieux approprié pour écrire
l’Arabe que ne l’est le papier à interligne des écoles. De plus, il y
a 5 lignes sur le papier à musique, tandis qu’il y en a 7 sur le
papier d’école. Et là aussi, le style de l’écriture Arabe se complait
mieux sur 5 lignes que sur 7.
La ligne directrice
’écriture Arabe est cursive, ce qui signifie qu’on écrit d’un seul
trait, ou presque. Il faudra fréquemment dessiner des
horizontales, et il vous faudra apprendre à tracer des lignes
droites horizontales. Pour ce premier exercice, il n’y a pas
d’indications particulières.
Droite à gauche
i vous avez bien lu le cours jusque maintenant, vous savez que
l’écriture Arabe va de droite à gauche. Une conséquence
amusante de cela, est que l’Arabe sera à priori plus facile à écrire
pour les gaucher(ère)s que pour les droitier(ère)s. Il vous faudra
d’abord apprendre à aller de la droite vers la gauche avec votre
crayon.
Les droitier(ère)s écrivent naturellement le français avec la main
au même niveau que la ligne. Cela est normal dans une écriture
gauche-droite, car la main « fuit » l’écriture, et ne risque donc
pas de se frotter sur elle. Les gaucher(ère)s écrivant en français,
à l’inverse place la main plus bas que la ligne d’écriture, car sinon
ils/elles frotterais leur main sur l’écriture. En effet, dans ce cas là,
la main « suit » l’écriture.
Dans l’écriture Arabe, les droitier(ère)s écrivant en Arabe, devront
imiter les gaucher(ère)s, comme quand ils/elles écrivent en
français. En écrivant en Arabe, les droitier(ère)s devront placer la
main un peu plus bas que la ligne, pour ne pas frotter l’écriture
avec la main. Cette position, avec la main plus bas que la ligne,
facilite d’ailleurs le travail de calligraphie artistique. Les
gaucher(ère)s pourront soit garder la main plus bas que la ligne,
soit la placer à la même hauteur, au choix… en notant tout de
même que prendre l’habitude de placer la main plus bas que la
ligne facilite la calligraphie artistique.
Pour ce premier exercices, que vous répéterez régulièrement,
vous devrez d’abord tracer des vagues de la droite vers la
gauche. C’est important que vous traciez des vagues et non pas
des boucles, car l’écriture Arabe revient peu en arrière, et votre
habitude d’écrire de gauche à droite ( comme on le fait normalement ),
va spontanément vous amener à faire des boucles. C’est
justement ce qu’il faudra éviter. Mais un léger effet de boucle sera
tout à fait normal. On pas tous/toutes la même écriture, et cela
sera vrai pour l’écriture en Arabe également. Certain(e)s d’entre
vous auront peut-être un léger effet de boucle dans l’écriture,
mais il ne devra pas être exagéré, ou tout au moins, ne pas nuire
à la reconnaissance des lettres écrites.
Progressivement, changer les pointes des vagues en pics plus
francs. Cette forme vous amènera spontanément au tracé le plus
fréquent de l’écriture Arabe. En effet, avec adjonction de quelques
points, il permet de former la plupart des lettres.
Boucles
ous parlions de boucle à éviter. Cependant, certaines lettres
nécessitent des boucles. Vous devrez apprendre à dessiner des
boucle vers le haut, certaines de droite à gauche, et d’autre de
gauche à droite, une fois sur deux. Il faudra apprendre à dessiner
ces deux types de boucles tout en revenant sur la ligne directrice
de l’écriture.
Grandes virgules droites-gauches
omme les précédentes boucles qui servent à dessiner quelques
lettres, une autre gestuelles graphique courante dans l’écriture
Arabe, est l’enjambée descendante de la droite vers la gauche,
que l’on pourra comparer à une grande virgule, mais qui va de la
droite vers la gauche. Elle sera également plus grande que la
virgule ordinaire qui sert de point de ponctuation. De plus, pour
cet exercice, la virgule devra toujours être issue d’une ligne, mais
sans être lier à la suite du tracé. Ceci sera votre introduction avec
le tracer des lettres qui ne s’attachent pas à la suivante.
Dessiner les lettres
our apprendre à dessiner les lettres il est possible, pour faciliter
les choses, de les regrouper, comme on peut le faire pour les
apprendre. Pour cela on prendra avantage du fait que certaines
lettres ont des formes de base communes. Il est important, à ce
moment là, de savoir reconnaître les lettres, car il sera difficile de
savoir les dessiner sans les reconnaître. Mais il est tout à fait
possible d’apprendre à les reconnaître tout en apprenant à les
dessiner( c’est même une très bonne idée, car c’est un bon moyen de se
familiariser doucement ).
Voici les regroupement qui pourront être utilisés :
Avec un pic : ب ت ث ن ي
Avec plusieurs pics : س ش
Avec un hameçon : ج ح خ
Avec une virgule : ر ز
Avec une virgule coudée : د ذ
Avec une boucle arrière : ض
Avec une boucle arrière et une patte : ط ظ
Avec une goutte : ه ة
Avec un bec : ع غ
Avec une verticale : ا ك ل Avec une boucle : ؾ ق و
Avec une boucle particulière : م
Voici les types de ligne à savoir dessiner :
Avec un pic : ببببببب Avec plusieurs pics : سسسسسسس
Avec un hameçon : ححححححح
Avec une virgule : ـرـرـرـرـرـرـر Avec une virgule coudée : ـدـدـدـدـدـدـد Avec une boucle arrière : صصصصصصص
Avec une boucle arrière et une patte : ططططططط
Avec une goutte : ه ـه ه ـه ه ـه
Avec un bec : ععععععع
Avec une verticale : للللللل Avec une boucle : ففففففؾ Avec une boucle particulière : ممممم
Pour finir, il vous faudra placer les points, en haut ou en bas,
parfois un ou plusieurs.
La suite…
Présentation…
ette page vous rendra plus clair la gestuelle verbale pour la
prononciation des phonèmes de l’alphabet Arabe. Préalable
fréquent à la prononciation, le premier abord que l’on a de la
langue Arabe, son écriture, laisse toujours un sentiment heureux,
dû à sa beauté. Un plaisir que l’on peut savourer immédiatement,
tandis que la prononciation de l’Arabe demande plus de temps
pour mûrir et être appréciée. Et prendre le temps ne gâche rien au
bonheur qui vient avec lui. L’Arabe est une langue chantante, et
vous allez ici découvrir la première partie de ses gammes.
Menu :
Suivante : Les lettres Solaires et Lunaires de l’alphabet ArabePrécédente :Apprendre à
écrire les lettres de l’alphabet ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table
de cette page
Dans cette page …
Les gammes de l’Arabe
Le regroupement par gammes
Schéma des fiches de prononciation
Les Sorcières
Les Soudaines
Les Prévenantes
Les Goûteuses
Les Expiatrices
Les Gargarisantes
Les Compréhensives
La suite…
Les gammes de l’Arabe
our apprendre à prononcer l’Arabe, il faudra faire ses gammes, et
ces gammes transparaissent principalement dans la prononciation
des phonèmes de l’alphabet ( il est question ici bien sûre, des phonèmes des
lettres et non pas de la prononciation des noms des lettres, ce qui en soit, ne peut
venir qu’après ).
L’une des caractéristiques de l’ensemble des phonèmes de
l’Arabe, et que nombre de ses phonèmes se confondent à l’oreille
Occidentale. Ce qui peut sembler être source de difficultés, est
pourtant bien une source d’harmonie. Une gamme est un chemin,
un continuum sur une certaine échelle ( gamme ), en passant par
certains degrés ( tons ). Sans similitudes, pas d’harmonie. C’est la
similitude qui crée l’accord, qui crée la gamme, puis qui permet
l’harmonie( la similitude, ainsi que son corollaire nécessaire : le degré de
différence ).
Pour apprendre à prononcer l’Arabe distinctement, et savoir
l’entendre distinctement, il importe de savoir écouter ensemble
des sonorités proches, et de les distinguer. De même il importe
de savoir prononcer l’une après l’autre des sonorités proches, tout
en les prononçant distinctement. Faire ses gammes, c’est
exactement cela. Savoir distinguer un ح d’un خ, n’est pas très
différent de savoir distinguer un « Ré » d’un « Mi » ( et c’est même
encore plus facile ).
Si la similitude faites ici, entre les phonèmes de l’Arabe et l’idée
d’harmonies de gammes ne vous semble pas tout à fait claire,
alors n’hésitez pas à en faire part via la page Faire un
commentaire ou poser une question .
Bien sûre, ces gammes n’ont pas autant d’étendues que les
gammes musicales. Pourtant la seule existence de ces gammes,
même réduites, suffit à donner à l’Arabe son caractère mélodique.
Et je vous recommande même de jouer à agencer des phonèmes
ensemble ( même s’ils ne veulent rien dire ), pour le seul plaisir de créer
des harmonies de phonèmes successifs, agréables à l’oreille… une
manière originale de rêver d’autres formes de chants, et en tous
les cas, une belle source d’inspiration et d’harmonie ( et même de
rythme, vous le découvrez dans une autre page ) pour les poètes et
poétesses.
Vous trouverez d’autres considérations au sujet de la
prononciation de l’Arabe, quelques pages plus loin également
dans Introduction à la nature de la Langue Arabe .
Le regroupement par gammes
ette analogie avec les gammes étant faite, vous pourrez
comprendre maintenant pourquoi les lettres ne seront pas ici
abordées par ordre alphabétique, mais par gamme. Les lettres
appartenant à une même gamme sont regroupées ensemble. Et
précédant chaque gamme, un petit paragraphe vous présentera
les caractéristiques de la gamme en question. Ci après vous sont
présentés les groupements correspondant aux gammes. Les
fiches de prononciation viendront plus loin.
Les noms donnés à ces gammes sont imaginaires et poétiques.
On peut bien sûre regrouper en gamme sur la base d’autres
similitudes. On peut imaginer autant de gammes différentes qu’il
y a de dimensions à la phonétique Arabe. Ces regroupement ( ces
gammes sur l’échelle d’un aspect ), sont choisis ici pour faciliter votre
apprentissage de la prononciation et de l’écoute( parce qu’il faudra tout
autant apprendre à les entendre qu’à les prononcer ).
LES SORCIERES
Item
ا
LES SORCIERES
Item
و
ي
LES SOUDAINES
Item
ب
ت
ج
LES PREVENANTES
Item
ز
س
ش
ؾ
ل
م
ن
LES GOUTEUSES
Item
LES GOUTEUSES
Item
د
ذ
ث
LES EXPIATRICES
Item
ه
ح
خ
LES GARGARISANTES
Item
ك
غ
ر
ع
LES COMPREHENSIVES
Item
ق
ص
LES COMPREHENSIVES
Item
ض
ط
ظ
Les similitudes dans la forme écrite, ne signifient pas toujours des
similitudes dans la prononciation : parfois oui, parfois non. Il n’y a
pas de relation direct entre la forme d’une lettre, et le phonème
qu’elle représente… du moins pas toujours.
Schéma des fiches de prononciation
haque phonème sera présenté par une fiche rien que pour lui.
Dans ces fiches, les consonnes sont prononcées en portant
une fa th a , c’est-à-dire le son « a » bref. Explication : porter un
phonème, pour une consonne, c’est simplement lui ajouter une
voyelle. Car une consonne ne peut pas être prononcée seule pour
elle-même ( contrairement aux voyelles ), elle doit toujours être
accompagnée par une voyelle. Quand en français, vous voulez
prononcer le son de la lettre « K », par exemple, vous le
prononcez comme « KE » ou « KA », et donc vous ajouter le son
« E » ou « A ». C’est cela que signifie faire porter une voyelle à
une consonne. Et dans les fiches qui suivent, c’est en leur faisant
porter le son « a » bref de l’Arabe ( laf a t h a ), que nous
prononcerons les consonnes.
Les fiches de prononciation sont du format suivant.
« Lettre Arabe » ( et son nom en lettres Latines )
Catégorie phonétique
Description détaillée du phonème, et suggestions
pour réussir sa prononciation.
Vous voyez qu’un des champs introduit une « catégorie
phonétique ». Il est ici pour vous permettre de parler et de
communiquer avec d’autres au sujet de la phonétique Arabe ( il est
évident que pour parler d’une catégorie ou d’un type de phonème Arabe, vous n’allez
pas le désigner à votre interlocuteur-rice en donnant explicitement toute ses
caractéristiques, de la même manière que dans le langage courant, on ne parle pas
en remplaçant les mots par leur définition ). Cet intitulé de catégorie n’a
pas pour but d’être une indication à la prononciation, car il ne
pourrait pas-y suffire. Il vous donne les mots pour en parler, et
c’est là toute son importance.
Les Sorcières
orcière n’est pas péjoratif… non, non. C’est seulement que ces
lettres peuvent tantôt consonne, tantôt voyelle.
ا ( a l i f )
-
En tant que consonne, c’est une consonne muette ( au
moins celle ci sera simple ). En tant que voyelle, il est
comme le « A » français, mais plus profond et moins
clair. Essayez de prononcer une « A » normalement,
tout en le faisant résonner en même temps dans le
haut de la gorge, modérément. Sa sonorité se situe
entre le « A » et le « È » ( comme dans le mot
« système » ou encore dans le mot « chair » ).
و ( w a w )
Semi-voyelle labiale
En tant que consonne, ce phonème n’a que de rares
occurrences en français, mais presque tout le monde
le connais. En français, il correspond à ce qui se
prononce avant le « i » lorsque l’on dit « oui ». En
Anglais, c’est le même son que le « W » de
« Waterloo ». En tant que voyelles, il se prononce
comme un « OU » prolongé.
ي ( y a )
Semi-voyelle pré-palatale
En tant que consonne, le ya se prononce comme le
« Y » du prénom « Yannick ». En tant que voyelle,
c’est un « i » prolongé. Pour vous donnez une idée de
la prononciation allongée, pensez au son « Î » dans le
mot anglais s ixteen par exemple, par opposition au
son « i » comme dans le mot anglais bitcomme dans
just jus t a bi t . Cette dernière prononciation n’est
pas celle du ya , mais celle de lakasra , qui est une
voyelle brève. Il est important de bien distinguer ces
deux prononciations.
Les Soudaines
es soudaines… se prononcent soudainement.
ب ( b a )
Occlusive bilabiale sonore
Comme le « B » en français, exactement le même
son.
ت ( t a )
Occlusive dentale sourde
Comme le « T » en français, exactement le même
son.
ج ( d j i m )
Occlusive affriquée sonore
Comme le « J » du français, mais précédé d’un « D »
lui aussi comme celui du français. Ce phonème est
donc un phonème complexe, qui se prononce comme
« DJ ». Il commence comme « D » et se fini comme
« J ». Vous pouvez penser à la manière dont on
prononce le prénom de notre « Johnny » national. Son
prénom commence par un « J », mais on le prononce
« Djony ». C’est exactement le même phonème que le
« J » de l’anglais. Vous pouvez vous fiez à cette
indication sans crainte, car même les français qui ne
parlent pas l’anglais, prononce correctement le
« Johnny » à l’anglaise. Dans certains cas rares, cette
lettre se prononce pourtant comme « J » et non pas
comme « DJ ». C’est le cas entre autre, avec le
mot رجل, qui se prononce rajul et non pas
« radjul ». Mais il faut reconnaître que si vous
prononcez « radjul » au lieu de rajul , on vous
comprendra quand-même.
Les Prévenantes
es prévenantes sont ainsi nommées parce qu’elles s’introduisent
doucement. Ce sont aussi les plus simples, car parmi les plus
identiques à celle qui leur correspondent en français.
ز ( z a y )
Sifflante sonore
Comme le « Z » du français, exactement le même
son. En prononçant cette lettre, vous prendrez soin de
bien la distinguer du zal Mais pour les .( ذ )
francophones, c’est surtout le prononciation
du zalqui demandera à être soignée pour ne pas être
confondu avec zay . Pour cela, le zay devra être
suffisamment sonore ( on pourrait presque dire sifflant ),
tandis que le zal est plus doux.
س ( s i n )
Sifflante sourde
Comme le « S » du français, exactement le même
son. Quand vous prononcez cette lettre, prenez soin
de bien la distinguer de la lettre tha Mais .( ث )
plutôt le tha qui devra être prononcée avec soin,
pour ne pas être confondu avec s in . Pour bien les
distinguer, vous devrez surtout vous assurez que vous
faites suffisamment siffler le s in ( la lettre actuelle ).
ش ( s h i n )
Pré-palatale chuintante sourde
Comme le « SH » de l’anglais, ou le « CH » du
français avec le mot « chat » ( mais pas comme avec le
mot « chaos » ).
ؾ ( f a )
Fricative labiodentale sourde
Comme le « F » du français, exactement le même
son.
ل ( l a m )
Apico-dentale latérale
Comme le « L » du français, exactement le même
son.
م ( m i m )
Labiale nasale ( seulement très légèrement nasale )
Comme le « M » du français, exactement le même
son.
ن ( n o u n )
Dentale nasale
Comme le « N » du français, exactement le même
son.
Les Goûteuses
es goûteuses se caractérisent par l’importance de la position de la
langue. Elle sont au nombre de trois, et sont présenté dans l’ordre
allant de celle pour laquelle la langue appuis le plus à celle pour
laquelle la langue appui le moins. Il se trouve que cette ordre
correspond également à l’ordre qui va de celle pour laquelle la
pointe de la langue est la plus en arrière à celle pour laquelle elle
est le plus en avant ( en d’autre mot, moins on doit appuyer le langue, et plus
on doit l’avancer ).
د ( d e l )
Dentale sonore
Comme le « D » du français, exactement le même
son.
ذ ( z a l )
Fricative interdentale sonore
Positionnez la langue presque comme pour prononcer
un « D », juste un peu plus bas, et sans appuyer
autant. Essayez de faire comme si vous prononciez un
« Z » en gardant la langue dans cette position. Ce
phonème est le même que celui de
l’anglais this ou the . Mais prenez cette indication
avec prudence, sachant que les francophone parlant
anglais prononcent souvent mal l’article en anglais.
En prononçant cette lettre, vous prendrez soin de bien
la distinguer du zay Pour cela, le zal .( ز ) devra
être doux et surtout pas sifflante, tandis que l’autre,
le zay est plus sonore ( presque sifflante ).
ث ( t h a )
Fricative interdentale sourde
Essayez de prononcer un « S », mais n’appuyez pas
fort, et avancer la langue pour que la pointe de la
langue arrive jusqu’au niveau du devant des dents du
haut, même éventuellement un peu plus loin en avant
encore. Ensuite, faites comme si vous alliez
prononcez un « S » avec la langue dans cette position.
Ce phonème est un peu entre le « S » et le « Z » du
français. On pourrais dire qu’il se prononce comme le
« TH » du mot anglais thin ou thank , mais ne
vous fiez à cette indication que si vous êtes
absolument certain(e)s de bien prononcer
l’anglais ( beaucoup de français parlant même bien
l’anglais, ont malgré tout une mauvaise prononciation de ce
« TH » ). La sonorité est comme celle d’un « S », mais
moins sifflant. Quand vous prononcez cette lettre,
prenez soin de bien la distinguer de la
lettres in Pour cela, vous devrez vous assurez .( س )
de ne pas appuyez trop fort la langue sur les dents,
pour ne surtout pas la faire siffler.
Les Expiatrices
es expiatrices se prononce en expirant, d’une manière variable
selon la lettre. Elles sont au nombre de trois, et sont présentées
en allant de l’expiration la plus douce à l’expiration la plus forte.
ه ( h a )
Glottale fricative
Ce son n’existe pas en français, mais presque tout le
monde le connais. C’est le même son que le son du
« H » dans les mots anglais home ou horse . Pour
ceux et celles qui ne connaissent pas, c’est le même
son que lorsque vous expirez pour exprimer une
lassitude, pour faire comprendre, sans être impoli(e),
que vous en avez « assez ». Quand vous prononcez
cette lettre, vous devez prendre soin de bien la
distinguer de la lettre hha Pour cela, vous .( ح )
devrez vous assurez de ne pas l’expirer trop fort.
ح ( h h a )
Fricative pharyngale sourde
Comme la lettre précédente, mais expiré avec plus de
souffle. Essayez d’expirer en sentant le souffle
caresser le haut de la gorge, là ou il y a une courbure,
juste avant d’arriver au fond du palais. A cet endroit,
vous devriez sentir le souffle. Contrairement à la
lettre précédente qui est un souffle, celle-ci est un
souffle sifflant. Pas véritablement sifflant… mais le
souffle contre le haut de la gorge avant le fond du
palais, peut-être comparé de loin à une souffle
sifflant ( un sifflement sourd ). Quand vous prononcez
cette lettre, vous devez prendre soin de bien la
distinguer de la lettre ha Pour cela, vous devrez .( ه )
vous assurez de l’expirer suffisamment fort.
خ ( k h a )
Fricative vélaire sourde
Comme la lettre précédente, mais avec un raclement
au même endroit que celui où vous sentiez le souffle
siffler sourdement. Vous pouvez pensez à la vocalise
« Rhôôô », que l’on fait à un petit enfant qui vient de
faire une bêtise pas trop grave, mais que l’on
taquine ( dans certaines régions de france seulement ).
Vous pouvez également penser à la prononciation de
notre célèbre et fameux Khaled. Car bien que peut de
français sans origines Maghrébines parlent Arabe,
presque tout le monde malgré tout sait prononcer son
nom correctement. On pourrait également le
comparer à un phonème allemand ou espagnol. Mais
je ne vous donnerai pas d’indication sur ce point,
pour éviter de vous induire en erreur( le « CH » de
« Bach » par exemple, est en effet très rarement bien
prononcé ).
Les Gargarisantes
es gargarisantes se prononcent en contractant le fond de la
gorge, et en prononçant le phonème plus ou moins profondément.
Les lettres vous sont présentées commençant par celle qui se
prononce le plus en avant à celle qui se prononce le plus profond.
Néanmoins, ces phonèmes se distinguent fortement entre eux par
leurs autres caractéristique.
ك ( k a f )
Post-palatale non-emphatique sourde
Comme le « K » du français, exactement le même
son.
غ ( r a y n )
Fricative vélaire sonore
Comme le « R » du français, exactement le même
son. Un « R » grésillé à la Parisienne. Il arrive que
par assimilation, cette lettre ne se prononce presque
pas, ou si brièvement qu’elle s’en trouve prononcée
quasiment comme un « G », surtout quand elle est
suivit d’un ر ( r a ), comme dans le mot
Arabe مؽرب, qui a donné le mot français Maghreb.
Mais n’en confondez pas cette lettre avec le « G ».
Cette confusion abusive est malheureusement
fréquente, et elle est même malencontreusement
encouragée par le fait que le rayn est souvent
translittéré par « gh ». Ne vous trompez pas vous
aussi. À décharge, il faut reconnaître qu’il y a peut-
être tout de même une bonne excuse à cette confusion
: jusque encore le première moitié du 20° siècle,
l’usage en france était de rouler les « R », et
le rayn ne ressemblait donc pas au « R » tel que
nous le prononçons depuis la deuxième moitié du 20°
siècle( depuis 1950 environ ). Auparavant, le lettre la
plus proche du r ayn était donc peut-être
effectivement le « G ». Mais de nos jours, c’est loin
d’être le cas, et c’est le « R » qui lui correspond tout à
fait exactement.
ر ( r a )
Apicale vibrante
C’est un « R » roulé à l’espagnol. Il met en jeux
autant le fond du palais ( car c’est une « R » ) que la
langue. Le jeux de la langue est celui dont
l’apprentissage demandera le plus de persévérance.
Pour rouler le « R », imaginez tout d’abord le son que
l’on fait pour une gargarisme ( si vous ne connaissez pas
: avec de l’eau au fond de la bouche, la tête en arrière, en
soufflant de l’air ). Ce son ressemble déjà beaucoup au
« R » roulé, mais pas encore fidèlement. Il faudra
l’accompagner d’une « vibration » de la langue. Bien
sûre, la langue ne peut pas véritablement vibrer, mais
osciller rapidement, un peu comme si vous
prononciez « glaglagla » très rapidement. Pour vous
exercer, vous commencez par prononcer le « R » en
le gargarisant, tout en prononçant le mot « oroglio ».
Ce mot ne signifie rien, même s’il est amusant, il
vous servira à vous exercer. Le mouvement de la
langue n’arrive en effet pas tout de suite, mais vers la
deuxième moitié de la prononciation. Avec ce mot,
vient d’abord le grésillement gargarisé du « R », puis
le mouvement de la langue. Ce mouvement de la
langue crée une seconde oscillation qui va entrer en
interférence avec le son du « R » gargarisé. C’est
cette interférence qui induit ce roulement particulier.
ع ( ’ ayn )
Fricative pharyngale sonore
Cette lettre a la réputation de demander de l’exercice
avant de pratiquer une prononciation convenable…
pourtant, il est possible de la prononcer assez
naturellement : prononcez un « G », c’est à dire en
contractant le haut de la gorge, mais en faisant
résonner plus profond que quand on prononce un
« R ». Tout comme le غ ( r a y n ), il arrive que ce
phonème se prononce si faiblement qu’il se prononce
comme un simple coup de glotte, c’est-à-dire un point
d’arrêt du son ( ce qui la rend alors dans ces là, très
semblable à la h a mz a , qui vous sera présentée dans une
autre page ).
Les Compréhensives
es compréhensives : en fait, un jeux de mots avec l’anagramme
« empathie ». Ce sont des phonèmes emphatiques. Les emphases
sont des insistances produites par résonance à la fois en haut du
fond de la gorge et sur le vélum du fond du palais. Il vous suffira
de parvenir à créer cette résonance, pour d’un seul coup savoir
prononcer toutes les lettres emphatisées. Alors pensez que même
si les débuts sont difficiles, tout viendra d’un coup par la suite.
Elles sont quatre. La première de ces lettres qui vous est
présentée, est celle pour laquelle l’emphase est l’élément le plus
caractéristique. Les autres ajoutent à l’emphase, une position de
la langue, toujours la même, la variation étant ailleurs ( dans l’abord
du son et la pression de la langue ). Les trois lettres qui viennent après la
première, reprennent l’emphase de la première, et l’applique à
des son déjà connu du français, mais en les modifiant sous l’effet
de l’emphase.
ق ( q a f )
Occlusive post-palatale sourde emphatique
Comme un « K » ou un « Q », en reculant le fond de
la langue, abaissant le reste de la langue. Vous ne
devez surtout pas contracter le haut de la gorge.
Faites aussi comme si vous vouliez bomber le haut du
fond du palais. Vous voyez donc que plusieurs
« gestes » viennent s’ajouter, et que le phénomène de
l’emphase est un phénomène qui peut sembler
complexe. Pour le percevoir simplement, vous
pouvez comprendre qu’il s’agit de former une caisse
de résonance avec le palais, la langue et le fond de la
bouche. La « configuration » ( pardonnez moi le terme
formel ) vise à créer le plus d’espace, la plus large
cavité possible au fond de la bouche. Le réflexe que
vous devez avoir est un peu le même que celui que
vous auriez, si vous aviez une grosse boule de mie-
de-pain au fond de la bouche, et que vous essayiez de
la ramener sur la moitié avant de la langue. Tout ce
jeux est celui de l’emphase. Ici vous l’appliquer au
son « Q », qui reste commode. Les lettres suivantes
appliquent la même emphase, mais en
l’accompagnant d’un autre son.
ص ( s a d )
Sifflante sourde emphatique
Comme un « S » avec résonance emphatique. La
présence d’une emphase modifie toutes-fois la
position de la langue qui n’est pas tout à fait la même
que celle de la prononciation d’une « S » habituel. La
langue étant courbée vers le bas, le pointe de la
langue va remonter sur le derrière des dents.
ض ( d a d )
Occlusive dentale sonore emphatique
Comme un « D » avec résonance emphatique. La
présence d’une emphase modifie toutes-fois la
position de la langue qui n’est pas tout à fait la même
que celle de la prononciation d’une « D » habituel. La
langue étant courbée vers le bas, le pointe de la
langue va remonter sur le derrière des dents.
ط ( t a )
Occlusive dentale sourde emphatique
Comme un « T » avec résonance emphatique. La
présence d’une emphase modifie toutes-fois la
position de la langue qui n’est pas tout à fait la même
que celle de la prononciation d’une « T » habituel. La
langue étant courbée vers le bas, le pointe de la
langue va remonter sur le derrière des dents.
ظ ( z a )
Fricative interdentale sonore emphatique
Comme un « Z » avec résonance emphatique. La
présence d’une emphase modifie toutes-fois la
position de la langue qui n’est pas tout à fait la même
que celle de la prononciation d’une « Z » habituel. La
langue étant courbée vers le bas, le pointe de la
langue va remonter sur le derrière des dents. Cette
lettre peut également être pensée comme
un zal .emphatisé ( ذ )
La suite…
résentation…
es noms de lettres solaires et lettres lunaires Arabes, laisse une
trace dans l’esprit tant cela semble joli. On ne peut pas
s’empêcher de rêver au mystère qu’elles cachent peut-être. Le
mystère est historique, et l’importance pour la langue Arabe, se
situe à la prononciation. C’est cette prononciation particulière qui
fait que les francophones ont parfois des difficultés à prononcer
une expression typique telle que « « bismillah » » par exemple.
Peut-être un jour un(e) Arabophone a-t-il ou a-t-elle essayé de
vous apprendre une telle expression, et vous a fait répéter
plusieurs fois, sans que vous ne compreniez pourquoi. Cette page
va vous le faire découvrir. Comme il s’agit de catégorie de lettres,
cette page vient après celles traitant de l’alphabet. Si vous ne
comprenez pas tout, ce n’est pas grave, car quelques rappels
seront faits dans les pages suivantes de ce cours, là où
l’importance de ces lettres se fait sentir.
Menu :
Suivante :Apprendre l’Arabe avec l’alphabet Latin est une mauvaise
idéePrécédente :Apprendre à prononcer les lettres de l’alphabet ArabeSujet : Apprendre
l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Les lettres et l’article
La prononciation
Les lettres lunaires
Les lettres solaires
Astuces pour les apprendre
L’exemple de la prononciation de « bismillah »
L’origine de ces deux désignations
La gémination
Le mystère des lettres solaires et lunaires
La suite…
Les lettres et l’article
l arrive parfois de confondre lettres solaires ou lunaires et article
solaire ou lunaire. Il n’existe pas d’article solaire ou lunaire en
Arabe, et cette notion ne s’applique qu’aux lettres. Cependant,
l’effet de ces deux différentes familles de lettres, apparaît avec
l’article Arabe. Les deux notions sont donc liées.
Il existe 28 lettres dans l’alphabet, et parmi ces 28 lettres, il y a
14 lettres solaires, et 14 lettres lunaires. L’alphabet est réparti en
deux parts exactement égales.
La différence entre les lettres solaires et lunaires, ne se fait
ressentir qu’à la prononciation. À l’écriture, rien ne change, et
cette distinction n’a pas non-plus d’incidence sur la grammaire.
De plus, les effets sur la prononciation, n’apparaissent qu’avec
l’article.
La prononciation
es lettres solaires se prononcent en double, comme par exemple
avec le mot « soleil »,شمس ( c h a m s ), au lieu de
prononcer الشمس, ( e l - c h a m s ), on prononce ech-ch ams , car la
lettre ش ( c h i n ), est une lettre solaire.
Les lettres lunaires, se prononcent normalement et simplement
pour elles-mêmes, c’est-à-dire sans les doubler. Par exemple avec
le mot « lune », قمر ( q a m a r — lune ), on prononce القمر,e l -
qamar tout à fait normalement, parce que la lettre ق ( q a f ) est
une lettre lunaire.
Les lettres lunaires
oici la liste des lettres lunaire. C’est cette liste qu’il est conseillé
d’apprendre en premier, car elle intimide moins, étant donné que
les lettres lunaires ne posent pas de difficultés de prononciation.
ء ou ا ( h a ma z a ou a l i f )
ب ( b a )
ج ( d j i m )
ح ( h h a )
خ ( k h a )
ع ( ’ ayn )
غ ( r a y n )
ؾ ( f a )
9 ) ق a f )
ك ( k a f )
م ( m i m )
ه ( h a )
و ( w a w )
ي ( y a )
Les lettres solaires
oici maintenant la liste des lettres solaires, celles qui se
dédoublent. Quand vous aurez appris la liste des lettres lunaires,
la liste des lettres solaires vous viendra tout naturellement, car
elle correspond simplement à la liste de toutes les autres lettres
qui ne sont pas lunaires.
ت ( t a )
ث ( s a )
د ( d e l )
ذ ( z e l )
ر ( r a )
ز ( z a )
س ( s i n )
ش ( c h i n )
ص ( s a d )
ض ( d a d )
ط ( t t a )
ظ ( z z a )
ل ( l a m )
ن ( n o u n )
Astuces pour les apprendre
ne petite astuce pour les apprendre : les lettres lunaires sont
celles qui dessinent des boucles plutôt fermées. Les lettres
solaires, sont celles qui dessinent soit des boucles plutôt ouvertes
soit des pics vers le haut. Regardez bien leurs formes pour les
apprendre… Attention toute-fois au ب ( b a ) et au ي ( y a ), qui
sont lunaires, bien que leurs formes laissent penser à des lettres
solaires.
Observez également comme les lettres de formes similaires se
trouvent dans le même groupes. Cela pourra vous aider à les
apprendre. Mais là encore, attention aux deux lettres b aet ya,
dont la forme peut faire penser qu’elle sont solaires, alors qu’elles
sont lunaires.
L’exemple de la prononciation de « bismillah »
our en revenir à une petite anecdote donnée en introduction de
cette page, au sujet de la prononciation de la célèbre expression
« bis mil lah » : elle s’écrit en Arabe « بإسم هللا ». Cette
expression se lit en deux mots qui sont « بإسم » et « هللا ». Le
premier mot signifie « au nom de » ou « par le nom de » ou
« pour le nom de », et le deuxième mot signifie « le dieu ».
Le deuxième mot, celui ou se produit le dédoublement du « L »,
peut se décomposer comme suit : له + ال. Il se trouve que
justement ال est l’article Arabe, et que le mot له, commence par
la lettre lam , qui est une lettre solaire. C’est pour cette raison que
ce « L » doit être dédoublé… car il est une lettre solaire devant
l’article. Vous comprenez maintenant pourquoi…
L’origine de ces deux désignations
i vous vous demander pourquoi on appel ainsi les lettres lunaires
et les lettres solaires… vous venez d’en avoir la réponse
précédemment sans le savoir. Les lettres solaires s’appellent
« solaires », parce qu’elles fonctionnent comme la première lettre
du mot « soleil » en Arabe, et les lettres lunaires, s’appellent
« lunaires », parce qu’elles fonctionnent comme la première lettre
du mot « lune » en Arabe… this is a s s imple a s that :-)
La gémination
es linguistes appellent ce phénomène de dédoublement de
syllabes, la « gémination ». Mais vous n’aurez pas besoin de vous
souvenir de ce terme.
Le mystère des lettres solaires et lunaires
i vous êtes curieux(ses), il existe plusieurs anecdotes au sujet des
lettres solaires et des lettres lunaires. La première, en rappel, est
qu’elles portent ce nom, en référence aux deux mots utilisés en
exemple : les lettres lunaires sont celles qui fonctionnent comme
la première lettre du mot lune en Arabe, qamar , et les lettres
solaires, sont celles qui fonctionnent comme la première lettre du
mot soleil en Arabe, chams .
Ensuite, comme vous le savez, les 28 lettres de l’alphabet Arabe
se divisent en deux groupes de 14 lettres. Il existe une tradition
qui associe ces deux groupes de 14 lettres aux 14 phalanges de
chaque mains. En effet, si vous comptez les phalanges sur une de
vos mains, sans oublier de compter celle qui sont tous en bas des
doigts également, vous en compterez 14.
Les 14 lettres lunaires sont associées à la main gauche, celle du
coté de la nuit ou de l’ouest( e l - m a g h r i b ). Car dans la culture
Arabe ancestrale, le coté gauche est associé à l’ouest et à la nuit.
Car c’est à l’ouest que le soleil se couche et c’est par là que vient
la nuit… et lorsque l’on fait fasse au nord, l’ouest se trouve à
gauche.
Inversement les 14 lettres solaires sont associées à la main
droite, celle du coté du jour ou de l’est ( e l - m a c h r e q ).. Car depuis
l’ancienne culture Arabe; le coté droit est associé à l’est et au
jour. C’est ainsi car c’est à l’est que le soleil se lève et c’est par là
que vient le jour… et lorsque l’on fait fasse au nord, l’est se trouve
à droite.
La suite…
Présentation…
our se faciliter la tâche, beaucoup d’apprenant(e)s ont l’idée de
vouloir apprendre l’Arabe par l’emploie d’une écriture en alphabet
Latin, ou l’idée d’apprendre l’Arabe en écriture phonétique,
pensant à tort que ceci en rendra l’étude plus simple et plus facile.
Cette question revient souvent. Cette solution est une mauvaise
idée, car bien au contraire, elle n’amène que des illusions, elle
complique les choses, et fini par vous bloquer très rapidement. Le
meilleur conseil qui puisse être fait à un(e) débutant(e) est
d’apprendre d’abord l’alphabet avant d’apprendre le vocabulaire
( ce qui est somme-toute assez logique finalement ). De plus,
apprendre avec l’alphabet Latin fait courir des risque de confusion
et est préjudiciable sur le long terme. Cette page vous explique
pourquoi en détails.
Menu :
Suivante : Les nombres et chiffres ArabesPrécédente : Les lettres Solaires et Lunaires de
l’alphabet ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. L’alphabet Arabe est une porte d’entrée
2. L’alphabet Arabe garantie l’exactitude
phonétique
3. L’alphabet Latin phonétique n’est qu’un
support
4. Un exemple détaillé du risque encouru avec
l’alphabet Latin
5. Juste un peu au début, mais pas plus
6. La suite…
L’alphabet Arabe est une porte d’entrée
n ce qui concerne l’esquive par l’alphabet Latin, il faut savoir que
l’apprentissage de l’alphabet Arabe ne représente qu’un tout petit
effort comparé au reste de l’apprentissage ( qui peut effectivement être
conçus d’une manière judicieuse, pour le rendre aussi simple que possible ). Si on
veut vraiment avancer, il faut alors accepter de prendre le temps
d’apprendre l’alphabet. Et n’oubliez pas que se priver de
l’apprentissage de l’alphabet, c’est aussi se privé du plaisir
d’écrire également ( une chose qui finira par vous manquer ).
Il a été constaté ou démontré par plusieurs personnes, que la
facilité apparente donnée par l’apprentissage en alphabet Latin se
perd très vite, et aboutit à une impasse : les gens qui ont été
tentés d’apprendre l’Arabe avec une écriture en alphabet Latin ont
quasiment tous et toutes échoué.
Ceci est simple à comprendre : apprendre sans connaître
l’alphabet signifierai que si on souhaite apprendre l’alphabet, alors
on l’apprendrait seulement plus tard, à un moment où on connaît
déjà bien la langue. Le paradoxe d’une telle situation apparaît
comme une évidence.
L’alphabet Arabe garantie l’exactitude phonétique
e plus, et c’est le plus important, l’alphabet Latin ne permet pas
de représenter correctement tous les sons Arabes. Sans compter
que même lorsque l’on utilise les translittérations données dans le
cours sur l’alphabet ( avec les lettres et les chiffres ), ont est jamais
certain(e) que les autres utilise la même écriture. L’usage de
cette translittération n’est pas proscrit, mais il est réservé à des
situations particulières.
Pour apprendre les sons, qui sont la seule garantie pour bien
parler, il n’y a pas d’autre possibilité que d’apprendre l’alphabet
Arabe. Et dans tous les cas, pendant l’apprentissage, il vient tôt
ou tard un moment où l’on est confronté à des textes écrits en
Arabe… c’est inévitable. Et la connaissance de l’alphabet est
d’autant plus importante dans l’apprentissage de l’Arabe, que
l’Arabe est une langue phonétique ( contrairement au français par
exemple ), et où donc l’écriture et la prononciation sont intimement
liés.
L’alphabet Latin phonétique n’est qu’un support
’alphabet Latin est bien sûre utilisé par les arabophones eux/elles-
mêmes, … mais ils/elles l’utilisent faute de mieux, là où il n’est
pas possible de faire autrement ( l’informatique et certaines technologie, ne
sont pas toujours adaptées ). Pour eux/elles, les risque de confusion son
moins grand, car ils/elles connaissent parfaitement leur langue.
Quand vous dialoguer de cette manière, en alphabet Latin, avec
des arabophones, et que vous apprenez l’Arabe, n’hésitez pas à
fréquemment leur demander de vous préciser l’orthographe réelle
et la prononciation exacte chaque fois que vous avez un doute à
ce sujet. Car ce qui est évident pour eux/elles, peut vous induire
en erreur tant que vous ne maîtriser pas la langue.
Sachez à ce sujet, que même les dialectes sont mieux écrits avec
l’alphabet Arabe qu’avec l’alphabet Latin.
En résumé, l’alphabet Arabe vous permet d’apprendre, non
seulement l’écriture, mais aussi la prononciation exacte des
mots ( l’Arabe étant une langue entièrement phonétique ). Et seul cet
alphabet vous garanti de ne pas risquer d’apprendre de
mauvaises prononciations. Et pour sa part, l’utilisation de
l’alphabet Latin doit être réservée seulement au cas ou il n’est pas
possible d’écrire en Arabe : Chat, SMS, Fax, etc.
Un exemple détaillé du risque encouru avec l’alphabet Latin
oici un petit exemple bien détaillé, à lire jusqu’au bout, pour bien
vous montrer comme il est important d’apprendre la
prononciation et l’orthographe des mots avec l’alphabet Arabe : le
mot Arabe قلب s’écrit 9albi ou qalbi en alphabet Latin, et le
mot كلب s’écrit kalbi en alphabet Latin encore. Si nous
apprenons ces deux mots avec l’alphabet Latin, nous ne
prendrons pas assez bien conscience de la différence de
prononciation entre les deux, d’autant plus que beaucoup de gens
emploi indistinctement « q » et « k » et les confondent, alors que
pourtant en Arabe les deux lettres « ق » et « ك » sont
totalement différentes. La première est un « k » emphatique,
c’est à dire qu’il se prononce avec une résonance en formant un
creux au fond de la bouche. La deuxième lettre se prononce
exactement comme le « k » ou le « q » français, et ce, bien qu’on
emploi parfois « q » pour noter la lettre « ق » qui ne se prononce
pourtant pas du tout de la même manière.
Maintenant je peux vous donner la signification des deux mots
donnés en exemple : le premier, قلب signifie « mon coeur »,
tandis que le second, كلب, signifie… « mon chien » ! Alors si
vous avez envie de faire plaisir à quelqu’un(e) et lui dire que vous
l’adorez, si vous prononcez mal, vous risquer de faire une triste
erreur. Si vous dites bien قلب, vous lui ferez assurément très
plaisir ( à votre amoureuse ou à votre amoureux ), mais si vous prononcez
à la française, comme avec l’alphabet Latin, vous lui direz كلب,
et là ce sera une insulte qui ne va pas du tout lui faire plaisir. Il
est donc très important d’apprendre l’Arabe avec l’alphabet Arabe,
et non pas avec l’alphabet Latin.
Juste un peu au début, mais pas plus
uand dans un cours, quelques exemples sont donnés en alphabet
Latin, ce ne doit être qu’au début, dans les premières
introductions du cours, et toujours seulement à titre d’exemple
pour vous aider à ne pas vous sentir trop perdu(e) au tout début.
Mais cela ne doit pas s’éterniser pour ne pas vous faire prendre de
mauvaises habitudes : dans le cas contraire, ce serait un cadeau
empoisonné.
La suite…
Présentation…
n dit souvent que les chiffres que nous utilisons en Occident sont
d’origine Arabe ( 0, 1, 2,… ). C’est plus ou moins exacte, car en
Arabe Littéraire, la préférence ne va pas à cette forme d’écriture
des chiffres, même si la forme Occidentale apparaît souvent dans
les textes Arabes Internationaux, comme sur le web par exemple.
C’est l’écriture des chiffres et des nombres en Arabe Littéraire que
nous vous-présentons ici, sous leurs représentations numériques
et sous leurs noms.
Menu :
Suivante :Quelques phrases simples en ArabePrécédente :Apprendre l’Arabe avec
l’alphabet Latin est une mauvaise idéeSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Présentation de la numération en Arabe Littéraire
2. Les chiffres en Arabe Littéraire de 0 à 9 ( ٩ — ٠
)
3. Les nombres en Arabe Littéraire de 10 à 19 (
١٩ — ١٠ )
4. Les nombres en Arabe Littéraire de 20 à 29 (
٢٩ — ٢٠ )
5. Les grands nombres
6. Accords
7. Origines et différences des deux numération
8. La suite…
9. Notes
Présentation de la numération en Arabe Littéraire
vec l’alphabet et l’écriture des mots ( aux cas déterminés et
indéterminés ), nous avons découvert les briques de la langue. Il en
reste encore quelques-unes à découvrir : ce sont les nombres. Les
nombres sont comme des mots, c’est pourquoi nous les abordons
dès maintenant.
L’écriture de ces nombres et chiffres est très simple, et suit la
même logique que celle des digits décimaux Occidentaux. Les
chiffres et les nombres de l’Arabe Littéraire s’écrivent eux-aussi
de gauche à droite, bien que l’écriture Arabe se fasse
normalement de droite à gauche. Vous n’aurez pas de difficultés à
les apprendre, et ce sont plutôt les noms des chiffres et des
nombres qui demanderont le plus d’attention. Cette page sera
donc en grande partie consacrée aux noms des chiffres et des
nombres. Les symboles des chiffres Arabes seront donnés dans le
premier tableau, et vous verrez qu’ils ne ressemblent pas tout-à-
fait aux symboles de 0 à 9, même si on sentira bien quelques
similitudes, car ils ont tous-deux effectivement une origine
commune.
Les noms des chiffres de 0 à 9, sont à apprendre par-cœur, car ils
ont bien sure chacun un nom différent ; et c’est en partie à partir
d’eux, que seront écrit les noms des nombres plus grands.
Les noms des nombres de 10 à 19 sont plus faciles à apprendre.
Il y a quelques règles qui permettent de les deviner et de les
apprendre facilement, mais avec trois exceptions. Par exemple en
français, « 11 » se dit « onze », et ne se déduit pas directement
de « 10 » et « 1 »; tandis que « 21 » se déduit logiquement de
« 20 » et « 1 ».
La cause de ces exceptions ( qui ne touchent pas que les nombres ) est
assez facile à comprendre : les petits nombres sont des cas
particuliers, et qui se présentent souvent. Ils peuvent donc plus
facilement avoir des noms particuliers, pour eux-même et en-
même,… des noms non-analysables. On peut comparer cela au
phénomène des surnoms : on donne facilement un surnom à une
personne que l’on connais bien et que l’on voit souvent. Tandis
que les gens de la grande foule que l’on ne connais pas, ne
reçoivent pas de surnoms de notre part, et sont abordés de
manière plus abstraite, d’une manière qui est logique est
semblable pour tous et toutes ( au-moins en théorie en tous cas ).
C’est la même chose en Arabe. Mais vous verrez que par exemple
dire « 11 » en Arabe, est plus simple que de le dire en
français ( l’Arabe est plus logique, parce qu’il a été conçus pour être transmis
aisément à de vastes populations ) .
Les nombres de 20 à 29 sont encore plus faciles à composer, que
ceux de 10 à 19, car on les construit directement avec les noms
des chiffres de 1 à 9 ; plus un mot pour dire qu’on y ajoute 20.
De 30 à 99, c’est aussi facile que de 20 à 29, et connaître
l’écriture Littéraire des autres nombres, se résume à apprendre
comment dire et écrire les centaines, les milliers, et les millions,
ce qui tient en seulement quelques mots.
Les chiffres en Arabe Littéraire de 0 à 9 ( ٩ — ٠ )
l y a 10 chiffres en Arabe Littéraire, tout comme en Occident.
C’est ce que l’on appel mathématiquement, une numérotation en
« base 10 ».
LES DIX CHIFFRES DE L’ARABE LITTERAIRE
Terme Arabe Traduction française
0 : sifr
1 : wahid
isnan : 2 ن نثإ ٢
LES DIX CHIFFRES DE L’ARABE LITTERAIRE
Terme Arabe Traduction française
salasah : 3 ةث لث ٣
٤ 4 : arba’ah
٥ 5 : hamsah
٦ 6 : sittah
7 : sab’ah
8 : samaniyah
9 : t is ’ah
Avez-vous remarqué le nom du chiffre 0 ( ) ? Ça ne vous rappel
rien ?
Les nombres en Arabe Littéraire de 10 à 19 ( ١٩ — ١٠ )
omme à l’Occidentale, les chiffres de l’Arabe Littéraire s’écrivent
de gauche à droite( contrairement aux lettres Arabes, qui s’écrivent de droite à
gauche ), des centaines vers les dizaines, des milliers vers les
centaines, etc.
ÉCRITURE DES CHIFFRES DE 10 A 19 AVEC LEURS NOMS
Terme Arabe Traduction française
asharah’ : 10 ة
11 : ahad ’ashar
isna ’ashar : 12 إ ٢
٣ 13 : salasata ’ashar
٤ 14 : arba’ata ’ashar
ÉCRITURE DES CHIFFRES DE 10 A 19 AVEC LEURS NOMS
Terme Arabe Traduction française
٥ 15 : hamsata ’ashar
٦ 16 : sittata ’ashar
17 : sab’ata ’ashar
18 : samaniyata ’ashar
19 : t is ’ata ’ashar
Vous remarquerez d’abord qu’on lit l’unité avant la dizaine. Ce qui
est logique, puisque l’arabe se lit de droite à gauche et même si
les nombres Arabes s’écrivent de gauche à droite.
Pour rappel : la ta -mar b utah change de prononciation quand on
y ajoute une voyelle [ note 1 ], et c’est ce que explique que les
unités changent ici de prononciation.
Le « 10 » tout seul se dit عشرة ( ’ a sharah ). A l’exception de
« 11 » et « 12 » , les nombres construits avec « 10 » se
prononcent comme le chiffre tout seul à la fin duquel on
ajoute ـة( t a ), suivit de عشر ( ’ a shar ). On prononce ta à la fin,
car les chiffres seuls à partir de « 3 », se terminent par une ta -
marb utah Et quand on ajoute un son à lata .( ة ) -marb utah , elle
se prononce comme un ت ( « T » ). Si on lui fait porter le son « A »
, c’est donc comme si on remplaçais « AH » par « TA ». Par
exemple le chiffre « 7 » se dit سبعة( sab ’ah ), et donc « 17 » se
dit سبعة عشر ( sab ’ a ta ’ a shar ).
Le « 11 » et le « 12 » sont deux cas particuliers. Le « 11 » se
dit أحد عشر ( a h a d a ’ a shar ). Le « 12 » se dit إثناi ) عشر s n a ’ a shar ). Vous remarquerez quand même que dans les
nombres « 11 » et « 12 », on retrouve quelque chose qui
ressemble un peu aux chiffres « 1 » et « 2 », de-même qu’on y
retrouve aussi quelque chose qui ressemble un peu au chiffre
« 10 ». Les nombres 10, 11 et 12 sont donc à apprendre par-
cœur.
Pour apprendre les nombres de 13 à 19, il faudra juste apprendre
à les composer selon la règle précédemment édictée.
Les nombres en Arabe Littéraire de 20 à 29 ( ٢٩ — ٢٠ )
a logique de l’écriture des nombres de 20 à 29 avec leurs
symboles est toujours aussi simple, et c’est encore
l’apprentissage des noms des chiffres qui demandera le plus
d’attention.
ÉCRITURE DES CHIFFRES DE 20 A 29
Terme Arabe Traduction française
’ : 20 ن ٢ ishroun
wahid : 21 ن ٢ wa- ’ ishroun
isnan : 22 إ ن ن ٢٢ wa- ’ ishroun
-salasah wa : 23 ن ٢٣ ’ ishroun
arba’ah : 24 ن ٢٤ wa- ’ ishroun
-hamsah wa : 25 ن ٢٥ ’ ishroun
-sittah wa : 26 ن ٢٦ ’ ishroun
ÉCRITURE DES CHIFFRES DE 20 A 29
Terme Arabe Traduction française
sab’ah : 27 ن ٢ wa- ’ ishroun
samaniyah : 28 ن ٢ wa- ’ ishroun
t : 29 ن ٢ is ’ah wa- ’ ishroun
Les vingtaines sont plus simples que les dizaines. Les symboles
numériques s’écrivent toujours de gauche à droite, et la forme
littéraire se lit également et s’écrit toujours de gauche à droite ;
en commençant donc par l’unité, puis en écrivant ou en
prononçant la vingtaine.
Vingt doit être appris par-cœur, parce qu’il ne ressemble pas au
chiffre deux. Vous retiendrezعشرون ( ’ i s h roun ) pour « 20 ».
Ensuite, pour faire « 2X », c’est-à-dire « 20 + X », vous
direz x وعشرون. Vous reconnaissez facilement عشرون : on y
ajoute seulement و ( w a )attaché au début ( c’est-à-dire en préfixe ). Ce
petit mot que vous attachez, و ( w a ), signifie « et » ou « avec »
ou « ajouté à ».
Cela ressemble donc un peu au français, comme quand on dit
vingt-et-un. Mais ici, c’est le contraire, c’est comme si on disait
un-et-vingt, puisque la forme littéraire du nombre va de droite à
gauche [ note 2 ]. Vous comprenez ? Donc, pour dire « 21 », vous
prenez le chiffre « 1 », qui s’écrit واحد ( w a h i d ), vous
prenez وعشرون ( w a - ’ i s h roun ), ce qui donne واحدw ) وعشرون a h i d w a - ’ i s h roun ). C’est exactement la même chose
pour toutes les vingtaines avec les chiffres de « 1 » à « 9 »,
comme vous pouvez le voir dans le précédent dictionnaire des
vingtaines.
Les grands nombres
our les trentaines, les quarantaine, etc, jusque 99, le
fonctionnement est le même que pour les vingtaines. Au delà, la
même suite logique s’applique encore :
LES PUISSANCES DE DIX ( 2, 3, 6 ET 9, SOIT CENT, MILLE, MILLION ET
MILLIARD )
Terme Arabe Traduction française
100 : mi’ah ou mi’at
1000 : alf
LES PUISSANCES DE DIX ( 2, 3, 6 ET 9, SOIT CENT, MILLE, MILLION ET
MILLIARD )
Terme Arabe Traduction française
ن 1 000 000 : malioun
1 000 000 000 : maliâr
Accords
es chiffres se terminant par « 2 », comme « 12 », « 22 »,
« 102 », etc, se voient appliquer les règles du duel ( voir à ce sujet, la
leçon sur les pluriels ).
Origines et différences des deux numération
l est assez confondant pour un(e) Occidental(e) de lire que nos
chiffres Arabes ne sont pas Arabes. Il faut savoir à ce sujet, que
ce nous appelons « Chiffres Arabes » en Europe, est appelé
« Chiffres Hindis » par les Arabes. Vous comprendrez bien que si
les Arabes eux-mêmes n’appelle pas ces chiffres, « Chiffres
Arabes », alors ont doit effectivement considérer qu’ils ne sont
pas les chiffres Arabes. Mais alors pourquoi les chiffres « 0, 1, 2,
3,… » sont-ils nommés chiffres Arabes ? La réponse et que cette
écriture des chiffres, inspirée des chiffres Hindi, a été inventée au
Maghreb, c’est-à-dire la partie Occidentale du monde Arabe. Pour
cette raison, ces chiffres ont un deuxième nom encore chez les
Arabes : ils sont parfois nommés « Chiffres Arabes Occidentaux ».
Les véritablement chiffres Arabes qui vous ont été présenté ici
pourraient donc d’une certaine manière être appelés « Chiffres
Arabes Orientaux ».
Présentation…
uand vous savez former les lettres Arabes, les écrire ensemble, les
prononcer également ( quelques exercices seront mis en place à
l’avenir ), vous avez alors sûrement l’irrésistible envie de vous
exprimez, de formuler des petites choses simples, comme un bébé
qui souri gaiement tout en gazouillant. C’est ainsi que l’on procède
naturellement avec nos langues maternelles, et c’est donc ainsi
que nous procéderons ici. Il est encore trop tôt, si vous suivez
l’ordre des pages, pour que vous puissiez lire ces phrases sans
aide. Mais elles vous sont données ici pour votre plaisir, et vous
pourrez revenir régulièrement tenter de les lire, au fur et à mesure
que vous progresserez dans votre apprentissage. Prenez ces
phrases comme un cadeau, parce qu’elles sont d’une des plus
belles langues que vous apprenez. Prenez aussi ces phrases
comme des exemples de phrases simples à lire, phonétiquement,
sémantiquement, pour votre pratique. Certaines phrases sont des
expressions tenant en un seul mot. Il est prévu de reprendre cette
page à l’avenir, et de créer un petit index des phrases de la vie
quotidienne ( ce que vous aimerez sûrement ).
Menu :
Suivante :Introduction à la nature de la Langue ArabePrécédente : Les nombres et
chiffres ArabesSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)
Petites phrases simples en Arabe
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Je suis marocaine غ
Je suis marocain غ
Je suis française
Je suis français
Je m’appel Kamal إ ل
٣٥ J’ai 25 ans
J’habite Metz ن
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Comment vas-tu ?
J’apprend l’Arabe غ
غ ق هل إل ز
Est-ce que tu lis le français ou l’Anglais ?
Bonsoir ء
Bonjour
Je vous salue ( que le salut soit sur vous ) م م
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
— Je te salue ( que le salut soit sur toi م
féminin )
م Je te salue ( que le salut soit sur toi —
masculin )
— Je vous salue également ( et que sur vous م م
aussi — soit le salut )
Au revoir ( avec le salut ) ع
Bienvenue ( formule typiquement Égyptienne ه ه
et Libanaise )
Bienvenue ( formule littéraire et standard )
ق Bienvenue Eh l’ami(e)
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
? Que fais-tu aujourd’hui م
هللا Si le Dieu veut bien ( i إن ء n c h a l l a h )
مFantastique ! Formidable ! Oh mon dieu !( formule Égyptienne et Libanaise exprimant
l’étonnement )
On ne gagne rien sans peine ال ب ن ب
Désolé
Désolée
Je suis désolé(e) /ة
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
هم م /ة،
Je suis désolé(e), je ne te comprends pas
Merci
Merci beaucoup جز
Il y a juste un bref instant ق ل ق ل
Salut !
Salutation Fraternelle
La Maison du Bonheur ة
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Je t’adore غ
…Mon cœur ق
Je t’aime
ق ق Le vrai Amour ب
Poésie d’Amour ق ة ب
Poème d’Amour ق ة ب
Tu me manques ( plutôt en Arabe classique ) ق
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Je penses à toi
Oh mon ange
? Est-ce que tu es là هل ه
Je suis ici ه
? Où es-tu ن
ن ن ۔ ۔ ۔Il était une fois… ( imaginez la phrase
prononcée sur le ton de quelqu’un qui va raconter une histoire )
ب، ال ، C’est bon , grâce à dieu, merci ( par
exemple pour un repas )
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Mohamed est mon ami ق
ق Fatima est mon amie
Mon Frère ( sens fraternel, non pas filial )
Ma Sœur ( sens fraternel, on pas filial )
Enchanté Monsieur
Enchanté Madame ة
La suite…
Présentation…
our bien découvrir ou apprendre une langue, il est important de
respecter sa nature. C’est d’autant plus important que la nature de
cette langue est totalement différente des langues que l’on côtoies
habituellement. De même, il peut-être utile de la démystifier,
parce que rappeler sa nature originale, ne doit pas non-plus faire
tomber dans le travers de ne pas arriver à la trouver naturelle. En
plus de respecter sa nature, il faudra donc tout autant apprendre à
l’aborder avec naturelle, sans en faire trop ni pas assez. Cette
page n’est donc pas une leçon à proprement parlé, mais vous
comprenez sûrement qu’il faille l’aborder avec intérêt tout-de-
même.
Menu :
Suivante :L’article en ArabePrécédente :Quelques phrases simples en
ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Introduction à la nature de la langue Arabe
2. Simplification de l’Arabe
3. L’Arabe dure à l’oreille ?
4. La suite…
Introduction à la nature de la langue Arabe
n Arabe, il n’y a pas d’auxiliaire « être », pas d’auxiliaire « avoir »
non-plus. Au lieu de dire « je suis grand(e) », vous direz « moi
grand(e) »… ce qui est peut-être plus naturel et plus logique dans
le fond. Il n’y a pas d’auxiliaire « avoir », donc en Arabe vous ne
direz pas « j’ai faim », mais vous direz « moi affamé(e) »… ou
plutôt vous emploierai un mot moins fort que affamé(e), mais qui
n’existe pas en français ( il n’existe pas de mot en français pour dire qu’une
personne est dans l’état d’avoir faim, tandis qu’il existe en Arabe et en anglais ).
Bien qu’il y ait en Arabe des conjugaisons irrégulières et d’autres
complications comme avec le français, l’Arabe est une langue plus
synthétique et aux règles plus harmonieuses qu’avec les langues
Latines en générales. Ensuite, l’Arabe est une langue dont le
meilleur s’exprime dans le vocabulaire. Le vocabulaire Arabe est
remarquablement riche, et les nuances dans les mots sont plus
nombreuses qu’en français. L’Arabe est une langue à vocabulaire,
le vocabulaire est sa nature. Vous pouvez le constater simplement
en comparant le nombre de pages de deux dictionnaires d’un
même éditeur : les dictionnaires Arabe-français sont toujours
nettement plus épais que les dictionnaires français-Arabe. Mais
cela ne signifie pas que la grammaire Arabe soit toujours aisée et
qu’il ne soit pas nécessaire de faire des efforts pour l’apprendre.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que pour apprendre l’Arabe, il faut
s’intéresser plus au vocabulaire qu’à la grammaire, car l’Arabe est
une langue qui est par nature et par essence orientée vers le
vocabulaire. Dans l’expression, le choix du vocabulaire importe
plus que le style grammatical ; et j’oserais même dire qu’une
faute de grammaire y est moins grave qu’une faute de
vocabulaire. Ceci dit, ce site n’est pour le moment encore orienté
que vers la grammaire, car la mise en ligne d’un véritable
dictionnaire demandera beaucoup de travail, et cela n’arrivera
donc pas immédiatement.
Une occasion également de percevoir la différence de nature entre
l’Arabe et le français, et d’écouter parler un(e) Arabophone qui n’a
pas encore assimilé toutes les complications du français : on sent
bien que cette personne s’exprime avec une grammaire logique et
intuitive. On la comprend donc très facilement, même si certaines
formulations sont parfois des surprises ( des surprises agréables à mon
sens ). Souvent cette personne cherchera les nuances dans son
vocabulaire, et se montrera très intéressée par d’autres langues.
Ceci est un cliché simplificateur, mais correspond à une réalité, et
veut avant tout vous donner une image « naïve » de la différence
de nature entre ces deux langues. C’est particulièrement
important de prendre pleinement conscience de cette différence
de nature. On apprend en Europe le plus souvent des langues
assez semblables, et dont l’esprit est sensiblement le même :
français, anglais, allemand, etc. Toutes ces langues ayant
quasiment le même alphabet, et des natures intrinsèques assez
proches, on en perd la capacité de percevoir d’autres paysages
que ceux-ci. Imaginez bien, et percevez bien que l’Arabe est une
langue totalement différente : respecter sa nature et son
originalité si vous voulez la découvrir dans les meilleures
conditions qui soient.
Simplification de l’Arabe
ne langue, c’est fait pour s’exprimer, pour parler, pour écrire. Une
langue ça n’est pas fait pour passer des examens ou faire des
dictés, même si on peut en faire des dictés ou des amusements
parfois aussi. Ne comprenez pas par là qu’il ne faut pas faire
attention aux règles de la langues, mais comprenez plutôt que
vous ne devez pas vous arrêter aux obstacles d’une langue, et
que les obstacles d’une langue ne doivent pas vous empêcher de
vous exprimer dans cette langue. C’est plus important de
connaître deux verbes, même si vous ne les conjuguez pas très
bien, plutôt que de connaître un seul verbe même si vous le
conjuguez parfaitement. Pensez d’abords à vous exprimer, puis
pensez à l’exactitude stylistique plus tard. Quand vous avez envie
de vous exprimer, faites le avec ce que vous avez, faites ce que
vous pouvez… vous-vous corrigerez plus tard ( ou quelqu’un-e d’autre
vous corrigera ). Apprenez l’Arabe comme un enfant qui apprend à
parler. Et comme vous le savez, les petit(e)s simplifient souvent
les règles de la langues quand ils et elles parlent. Mais c’est une
bonne chose, ça permet de s’exprimer quand on ne connais pas
tout… Il faut juste oser le faire… alors osez…
L’Arabe dure à l’oreille ?
rigines latines obligent, pour beaucoup, la préférence va souvent
aux langues aux sonorités « douces et chaleureuses ». À l’instar
de l’allemand, certain(e)s qualifient l’Arabe de langue dure à
entendre, et trouvent ses sonorités trop agressives. L’Arabe est
pourtant une langue chantante, pour les raisons exposées ci-
après. Sachez que l’Arabe peut être prononcé de bien des
manières, et que si certain(e)s se complaisent à exagérer son
occasionnelle rudesse phonétique ( souvent des Arabes né-e-s en france et
qui ne connaissent pas tout à fait leur langue et ses diversités ), ceci n’est que
l’arbre qui cache la forêt. Il existe donc cette façon de le
prononcer en exagérant les phonèmes secs et gutturaux, comme
pour s’assurer de bien le prononcer. Mais il n’y a pas besoin d’en
faire tant, ni d’exagérer. Remarquez que cette manière de
prononcer, un peu rude, peut parfois être naturelle. Il ne s’agit
surtout pas ici de jeter l’opprobre sur tel ou tel accent.
Pour bien prononcer l’Arabe, il suffit juste de suffisamment bien
articuler ses différents phonèmes de manière à ce qu’ils ne se
confondent pas à l’oreille. De la même manière qu’une écriture
lisible, est une écriture qui distingue bien les lettres, sans qu’on
ne les confondre : c’est alors qu’on arrive à bien lire cette
écriture, et qu’on la qualifie de « lisible ». Il y a différents
caractères ( pas le « caractère » au sens de « lettre » ) dans les écritures,
comme il y a différents caractères dans les prononciations. C’est
ce que l’on nomme habituellement « accent ». Le fait est que les
caractères d’écritures sont plus diversifiés au seins d’une
population que ne le sont les caractères de prononciations. Cela
est dut au fait que l’on apprends tout bébé à écouter et à
prononcer, et que l’on apprends que bien plus tardivement à
écrire. Il en résulte que dans une population d’une région donnée,
les gens ont souvent le même accent, parce qu’ils furent dans le
même bain phonétique étant bébé. Mais plus tard, moins
sensibles à calquer les influences extérieures ( sous certaines réserves,
mais nous ne sommes pas là pour aborder ce sujet ), plus indépendant(e)s
au moment de l’apprentissage de l’écriture, l’écriture d’abord bien
sure assimilée par mimétisme, très proche de l’écriture
enseignée, se personnalisera plus avec le temps que la
prononciation. Si nous apprenions à parler aussi tardivement que
nous apprenons à écrire, il y a fort à parier que nous parlerions
avec des accent plus diversifiés, même habitant une même
région.
Ors il se trouve que justement, vous apprenez-là une langue qui
n’est pas votre langue maternelle, et qu’ayant votre nature, votre
sensibilité, qui n’était pas encore formé quand vous étiez bébé,
vous allez, avec votre vécu, assimiler cette langue avec plus de
personnalité que vous n’avez assimilé votre langue maternelle.
Bien que certaines personnes se forcent à prononcer l’arabe d’une
certaine manière, espérant ainsi être reconnues comme « vraies
Arabes », si de votre coté, vous n’avez pas ce complexe inutile, et
si vous accepter que l’on peut avoir un accent différent de son
frère ou de sa sœur, sans qu’il n’en soit moins votre frère ou
votre sœur, alors c’est le cœur léger mais bien rempli que vous
pourrez vous exprimer avec votre accent. Restez naturel(le) et
sans gêne, c’est ce qui vous donnera le plus bel accent, qui vous
ira comme un habit tout fait pour vous.
Il se trouve justement de plus, que même les Arabes ne
prononcent pas tous l’Arabe de la même façon. Si vous avez déjà
écouté de la musique aux paroles Arabes sur le web ou sur CD,
alors vous aurez peut-être remarqué que l’Arabe y est prononcé
d’une manière bien moins rude que celle avec laquelle ont
l’entend parfois prononcé. Cette différence a une origine : la
quasi-totalité des chanteuses et chanteurs Arabes sont en fait
Libanais(ses) ou Égyptiens(nes). Et en Égypte tout comme au
Liban, l’Arabe est prononcé d’une manière plus douce qu’en
Algérie ou qu’au Maroc, par exemple. Donc si vous préférez
prononcer l’Arabe d’une manière plus douce que ce que vous en
entendez le plus souvent, alors vous savez qu’en plus des raisons
précédemment invoquées, vous n’êtes pas le ou la seul(e) à le
parler ainsi. Cet accent de l’Égypte et du Liban est même l’accent
le plus répandu dans le monde Arabe. Vous pouvez alors pensez à
l’accent Libanais ou Égyptien pour vous guider dans la
prononciation et pour apprendre à prononcer de manière à bien
distinguer les sons ( ne vous méprenez pas sur ces remarques : loin de moi de
ne pas aimer l’Algérie ou le Maroc, et ce sont même au contraire ces pays que je
préfère parmi tous les pays Arabes, et même au monde ).
Pour aller plus loin même encore, il faut savoir qu’en plus de
donner l’accent le plus répandu, le dialecte d’Égypte et du Liban,
est également le dialecte le plus répandu. C’est à dire que si vous
parlez la forme dialectale Égyptienne ou Libanaise, vous serez
compris(e) dans quasiment la plupart des pays Arabes. Mais si
vous parlez l’Arabe Algérien en dehors de la communauté
Algérienne, de même le dialecte Tunisien en dehors de la
communauté Tunisienne ( par exemple ), vous aurez moins de
chance d’être compris(e) ailleurs qu’au sein de la communauté
respective de ces dialectes. Il faut noter toutes-fois, que
contrairement aux Arabes vivant dans les pays Arabes, les Arabes
vivant en france ou ailleurs en Europe, ne comprennent
généralement que leur dialecte natal ou familial, et ne
comprennent généralement pas le dialecte Égyptien/Libanais.
Mais il semble qu’ils et elles soient nombreux(ses) tout de même
à comprendre l’Arabe Littéraire ( ou au moins à le deviner ). Si donc
vous apprenez l’Arabe littéraire en parallèle du dialectal Égyptien
ou Libanais, vous vous-assurez une grande ouverture pour parler
ou lire l’Arabe avec quasiment tous les Arabes du monde. Et s’il
est besoin, quelques efforts bi-latéraux seront sûrement
suffisants, ainsi qu’au moins un peu d’ouverture et d’envie
d’apprendre tous les jours de votre part.
Pour en revenir à la phonétique : en résumé, et comme expliqué
ci-avant, la seule règle à respecter absolument, c’est de
prononcer les différents phonèmes chacun d’une manières bien
distincte et reconnaissable. C’est une règle toute logique : la règle
de « parler distinctement »( autant que possible ).
Présentation…
a première chose que l’on retient d’une langue, ce sont ses mots,
parce que ce sont des petites choses indépendantes et qui
désignent facilement les choses les plus importantes au sujet
desquelles on s’exprime. Et la chose qui vient après le mot, c’est
l’article. C’est l’article qui rend le mot concret, qui le personnalise,
qui permet par exemple de dire si on parle d’un arbre en
particulier ou si on parle des arbres en générale, ou si encore on
parle de « cet arbre » précisément. Le mot « arbre » seul, permet
de s’exprimer implicitement si l’autre peut deviner ce à quoi on
pense, mais l’article rend les choses plus claires.
Menu :
Suivante :Introduction au nominatif indéterminé ArabePrécédente :Introduction à la
nature de la Langue ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette
page
Dans cette page …
1. Pour dire l’arbre ( « le arbre » )
2. L’article, la lettre solaire et la Chedda ( )
3. En résumé
4. La suite…
Pour dire l’arbre ( « le arbre » )
omme en français et en anglais, cette forme en Arabe permet de
parler de l’arbre sans préciser lequel. Si on ne précise pas lequel,
alors on parle de l’arbre en lui-même. Si on le désigne ( en
l’identifiant comme en le montrant du doigt ), alors on parle d’un arbre en
particulier. L’article qui correspond aux « la, le, les » du français
ou au « the » de l’anglais (bien que l’anglais soit sur ce point, plus
compliqué que le français, qui est déjà lui-même nettement plus
compliqué que l’Arabe).
Vous pouvez dire par exemple « la vie est bizarre », pour parler
de la vie en elle-même, sans parler d’une vie en particulier. Vous
pouvez dire « le cahier est bleu », pour parler d’un cahier en
particulier. Vous pouvez dire « l’arbre est vert » pour dire que les
arbres en général sont verts, ou qu’un arbre en particulier est
vert ( les deux sens sont possibles, selon le contexte et selon l’intention de la
personne qui parle ou qui écrit ). Le mot ne signifie pas la même chose
selon que l’on parle de sa représentation en général ou d’une
représentation en particulier.
En Arabe, c’est ال qui joue le rôle d’exprimer cette différence de
sens. Il s’écrit attaché au mot qui suit, comme par
exemple الشجرة ( l’arbre ). Regardez la différence entre le mot
« arbre » écrit tout seul, et « l’arbre » écrit avec ال attaché
devant : شجرة ( shadjarah, arbre )et الشجرة ( esh-shadjarah, l’arbre ).
Vous voyez aussi que ال change de forme pour s’attacher au mot,
puisque le ل ( la lettre lâm ) s’attache au mot, comme nous l’avons
étudié dans le leçon sur l’alphabet et les bases de l’écriture.
Quand vous ajoutez ال devant un mot, vous devinez que cela se
prononcera souvent « al » ou « el ». C’est pour cela qu’on écrit
par exemple el-kitab en phonétique, pour dire le livre. Mais
l’article ne se prononce pas toujours de cette manière ( qui est la
plus simple ). La prononciation de l’article Arabe, dépend de la lettre
qui le suit, c’est-à-dire de la première lettre du mot avant d’y
avoir attaché l’article. On prononce « al » ou « el » ( c’est
équivalent ) devant certaines lettres uniquement. Dans d’autres cas,
on prononce « a » en répétant encore la lettre qui suit( en fait, on la
dédouble ) devant certaines autres lettres. C’est la première lettre
du mot ( du mot seul ) qui déterminera comment on doit prononcer
l’article. Nous allons voir quelques exemples concrets pour cela
vous paraisse plus clair.
Prenons tout de suite le cas le plus simple, celui où l’article se
prononce « al ». On prononce « al/el » quand la première lettre
du mot est l’une de celles-ci : ء ب ج ح خ ع غ ؾ ق ك م ه و Ce sont les lettres lunaires. On les appel ainsi, parce qu’elles .ي
fonctionnent dans ce cas comme la première lettre du
mot قمر ( 9amar, lune ). Donc قمر se prononce 9amar etالقمر se
prononce al-9amar. On écrit souvent aussi el-9amar qui est plus
proche de la prononciation réelle (quelque chose entre « el » et
« al ». L’article se prononçant rapidement, il se prononce en effet
un peu comme « el ». Et le « l » s’entend très brièvement. Bien
que le Alif soit une voyelle longue, il se prononce également ici
brièvement.
Après les lettres lunaires, voyons maintenant les autres lettres.
On prononce « a » ou « e » en répétant la lettre suivante, si la
première lettre du mot est l’une de celles-ci : ت ث د ذ ر ز س Ce sont les lettres solaires. On les appel .ش ص ض ط ظ ل ن
ainsi parce qu’elles fonctionnent dans ce cas comme la première
lettre du mot شمس ( shams, soleil ). Doncشمس se prononce shams
et الشمس se prononce ash-shams. Remarquez bien qu’on dit
« ash », puisque l’on dit « a » en répétant la lettre qui suit. On dit
que le « sh » est doublé [ L’article, la lettre solaire et la Chedda ( ) ].
Comprenez-vous bien la différence entre les deux prononciations
de l’article ? C’est bien du même article dont-il s’agit, et il n’y en a
qu’un seul en Arabe. Mais c’est seulement sa prononciation qui
varie.
Note : il est important de s’exercer à doubler les lettres à la
prononciation, parce que ce phénomène est très fréquent en
Arabe.
Si le mot commençait par une autre lettre, on aurait bien sure
doublé cette-autre lettre. Par exemple si on avait voulu
dire الدفتر ( ad-daftar, le cahier ) on aurait prononcé ad-daftar, parce
que la première lettre du mot دفتر, « d », est une lettre solaire,
et donc cette lettre sera doublée. Notez bien que même si on
double le Shîn ou le Del la lettre Lâm s’écrit toujours, mais elle
est muette à la prononciation. Vous comprenez ? Si les
explications vous semblent trop compliquées ou pas assez claires,
n’hésitez pas à le dire, à en faire part, via faire une remarque …
votre message sera reçu par l’auteur, et il y sera répondu dans la
mesure du possible. Si vous désirez une réponse personnalisée,
pensez à donner votre adresse e-mail.
L’article, la lettre solaire et la Chedda ( )
e qui suit est un approfondissement. Vous pouvez, si vous le
souhaitez, passez directement à la page suivante, et revenir ici
plus tard en deuxième lecture.
Quand on double une lettre en Arabe, on y ajoute une Chedda. La
Chedda est un petit signe qui s’ajoute au dessus d’une lettre pour
dire qu’elle est en double. On l’emploie dans d’autres cas
également, mais nous en parlons ici dû à son importance au
regard de l’article Arabe. Ce petit signe a la forme d’un « w ».
Dans les précédent paragraphes, pour être exacte, on aurait donc
dut écrire الشمس ( ash-shams, le soleil ) et الدفتر ( ad-daftar, le cahier ).
L’usage de la Chedda pour l’article devant une lettre solaire, est
une règle de la grammaire Arabe ( il y en a peu, et l’Arabe reste plus facile
que le français ). Mais si cette règle vous ennuie pour le moment
revenez-y plus tard. Le plus souvent, on voit écrire sans Chedda,
bien qu’elle soit obligatoire pour une écriture littéraire digne ce
nom. Si vous oubliez la Chedda, on vous comprendra quand
même : ce n’est pas une des fautes les plus graves, mais c’est
une petite faute quand même, et il est préférable de penser à
l’écrire. Si à contrario vous ne la voyez pas écrite là où il vous
semblerait qu’elle devrait l’être, n’oubliez pas que l’usage courant
l’omet volontairement ( par soucis de simplification ).
En résumé
our parler d’une chose ( concrète ou abstraite ) en la
désignant ( implicitement ou explicitement ), on lui ajoute ال au début,
et on double la première lettre du mot si le mot commence par
une lettre solaire. Si on double la première lettre du mot qui est
après l’article, alors on lui ajoute une ( Chedda ), et on ne
prononce plus le Lâm de l’article, mais on prononce la première
lettre du mot en double. En l’absence d’article, on exprime que
l’on parle d’un représentant quelconque de la chose dont on parle.
La suite…
Présentation…
ette page est un supplément approfondissant l’écriture du nom
commun dans la phrase Arabe. En cela cette page fait suite à celle
traitant de l’article en Arabe, mais n’y étant pas strictement
associée, vous pourrez y revenir plutôt plus tard si telle est votre
envie, et poursuivre avec la page suivante dès-maintenant.
Menu :
Suivante : Nom et Adjectif Arabe DéterminéPrécédente :L’article en
ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)
Première incursion dans les déclinaisons Arabes
ous allons faire ici notre première incursion dans le monde des
déclinaisons de la langue Arabe. Si vous voulez parler d’un arbre
de manière anonyme, sans parler des arbres en général, il vous
faudra, en plus d’y ajouter l’article, décliner le mot au
nominatif ( le cas sujet ), parce que sa fonction sera d’être un nom
qui désigne une chose, comme un sujet. Cette déclinaison
s’applique au mot avec ou sans article.
La déclinaison s’exprime en Arabe par une voyelle brève à la fin
du nom ( le plus souvent ). Cette voyelle brève remplace celle qui
était à la fin, s’il y en avait déjà une. Et si le mot se termine par
une ta -mar b utah , alors celle-ci ce prononcera comme un ta et
non plus comme le son « ah » ( comme nous l’avons vu lors de notre étude
des bases de la prononciation ).
Cette voyelle que l’on ajoute à la fin ( précisément ici pour le nominatif ),
c’est soit la dammatanqui a le son « ou », soit la Dammatan qui
se prononce « oun ». La dammatan , qui se dessine comme deux
petites virgules côte-à-côte. La dammatan est une
double damma . Mais nous n’irons pas jusqu’à ce niveau de détails
pour l’instant ( pour le moment nous n’utiliserons que la d a m m a t a n ).
Retenez que l’on exprime la déclinaison avec une voyelle brève.
Nous palerons donc ici de voyelle de déclinaison ou de voyelle
brève, indistinctement, pour parler de la même chose.
Concrètement pour écrire « une lune », on
écrira قمر ( q a m a r o u n ). Pour bien comparer la différence de
l’écriture avec les voyelles de déclinaison, le mot lune
s’écrit قمر et une lune s’écrit قمر. On le prononce qamar oun ,
alors que « lune » tout seul, se prononce qamar . De même, un
soleil s’écrira شمس et se prononcera s hams oun . Et comme cela
est rappelé précédemment, si l’on prend l’exemple de « arbre » :
arbre s’écrivant شجرة, et comme il se termine par une ta -
marb utah , et qu’on lui fait porter un son, celle-ci se prononce
alors comme « t », et شجرة se prononce donc s hadjr atoun ( « un
arbre » ) [ note 1 ].
Pour être encore plus exact maintenant, la voyelle de déclinaison
ne se prononce qu’à la liaison, et jamais en fin de phrase. Donc
si قمر est suivit d’une suite ( la suite de la phrase ), et qu’il y a une
liaison, on prononce le « oun ». Mais si قمر est écrit tout seul, on
ne prononce pas le « oun », même s’il est écrit. Si vous ne voyez
pas écrite cette voyelle de déclinaison dans certains livres, cela
est donc tous à fait normal. Elle existe à l’écriture, mais peut être
muette dans certains cas, et comme elle est parfois muette, elle
n’est parfois pas écrite. C’est surtout le cas avec l’écriture de
l’Arabe en phonétique ( c’est logique que dans ce cas on n’écrive pas ce qui ne
se prononce pas ), et c’est pour cela que c’est utile de le savoir et je
vous le fait noter.
Ce « ou » qu’on ajoute à la fin s’écrit parfois « u » en phonétique,
le « u » de la phonétique arabe se prononçant comme un « ou »
bref. Pour simplifier, il est possible parfois de ne pas écrire toute
les voyelles brèves d’un mot, et d’écrire seulement celles
auxquelles on s’intéresse ( comme souvent dans le cadre d’un cours
d’Arabe ). Par exemple, au lieu d’écrire قمر on pourra employé
l’écriture simplifiée قمر, parce qu’ici nous parlions surtout de la
Damma, le « oun », et ce que nous voulons souligner.
A l’instar de la Chedda parfois produite par l’article, la voyelle de
déclinaison est obligatoire en Arabe littéraire, tandis que l’usage
fréquent l’omet souvent par simplification. Ce phénomène
d’omission dans l’usage courant, est entre-autre lié aux
remarques faites sur sa prononciation ( parfois muette ).
La suite…
Présentation…
e nom, le mot, la chose, furent probablement à l’origine des
langues primitives de l’humanité. L’adjectif, peut être assimilé à
un nom, en ce qu’il est un complément. C’est le complément direct
par excellence, et il exprime une propriété associée à ce que
désigne le nom. En tant que brique constitutive de la désignation
complète, il est un nom pour le nom. Ainsi, les deux peuvent être
conceptuellement traités ensemble. Nom et adjectif peuvent êtres
à l’état abstrait, par exemple « une maison »,« « a house » »,
désignent une maison quelconque. Nom est adjectif peuvent êtres
à l’état déterminé et porter sur une chose identifiée. C’est ce que
l’on nomme la détermination. Par exemple « la maison », « cette
maison »,« « the house » », « « this house » », désignent tous
une maison en particulier parmi l’ensemble de toute les maisons.
L’adjectif étant fortement lié au nom, on comprendra aisément
que sa détermination puisse être héritée de celle du nom ou qu’il
puisse la prêter au nom.
Menu :
Suivante : Les pronoms personnelsPrécédente :Introduction au nominatif indéterminé
ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. La détermination du nom
2. La détermination du nom par celle du
complément
3. La détermination de l’adjectif
4. Écriture et prononciation de l’article ال
5. Accord de l’adjectif avec la détermination du
nom
6. La suite…
7. Notes
La détermination du nom
l existe trois formes de détermination pour le nom.
S’il est accompagné d’un article, alors le nom est déterminé. Des
exemples d’articles en français sont « la » et « le » ou « les », et
« a » ou « an » en Anglais. En arabe, l’article est unique, c’est
toujours ال [ Écriture et prononciation de l’article ال ]. Exemple
e ) البت : l - b a y t , la maison ) est déterminé par l’article. Une
détermination est une association, alors considérons cette
association-là comme anonyme.
S’il est accompagné d’une suffixe indiquant le possessif, alors le
nom est déterminé. C’est une association non-anonyme. Exemple
b ) بت : a y t y , ma maison ) est déterminé par le possessifي ( « à moi »
ou « de moi » ).
Si le nom est un nom propre, il est déterminé par nature. A priori,
on ne pourra donc pas en arabe, parler d’une catégorie de
personnes portant un certain prénom ( par exemple en français nous
pouvons dire les Xavier sont téméraires ). Exemple : سعدة ( Saïda ) est
déterminé, parce qu’on parle de la femme ou fille qui s’appel
Saïda.
La détermination du nom par celle du complément
i un nom est suivit d’un complément déterminé à la manière d’un
nom, alors il est déterminé. Exemple 1 : بت األم ( b a y t u a l - u m m ,
la maison de la mère ) est déterminé car le complément est un nom
déterminé. Exemple 2 : بت أم ( b a y t u u m m y , la maison de ma
mère )est déterminé car le complément est un nom déterminé.
Exemple 3 : بت سعدة ( b a y t u s a y d a , la maison de Saïda ) est
déterminé, car le complément est un nom déterminé. Nous avons
vu à un premier niveau que le nom simple peut être déterminé de
trois manières : par l’article ou par le possessif ou par le fait qu’il
soit un nom propre.
Le complément crée une association entre deux nom ( le deuxième
nom complète le premier ), mais le complément n’est pas une brique du
nom ( ce n’est pas comme l’adjectif ). Ceci explique que la détermination
puisse tantôt porter sur le nom et tantôt porter sur le
complément. Quand je dis « la maison de ma mère », ma mère
n’est pas constitutif de la maison, pas plus que cela ne signifie pas
que la maison m’appartient. Il s’agit donc bien d’une relation
d’association et non pas d’une relation de constitution. Quand le
complément est déterminé, en conséquence, l’association entre le
nom et le complément est donc déterminée également.
La détermination de l’adjectif
n adjectif étant un nom dans le contexte d’un nom ( un nom qui n’a
de sens que dans le domaine d’un autre nom, même s’il implicite ), il est logique
qu’il hérite de certaines propriétés du nom, mais de manière plus
restreinte ( quand je dis logique, je devrais dire que c’est un fait heureux que
l’arabe est une langue logique, h a m d u l l a h ).
Si l’adjectif est accompagné d’un article, alors il est déterminé.
Exemple : المن ( e l - y a m i n , le bon, le juste ) est déterminé parce qu’il
est accompagné d’un article [ Accord de l’adjectif avec la détermination du
nom ].
Écriture et prononciation de l’article ال
’article ال s’attache toujours au mot et se prononce « el » ou
« al » s’il est suivit d’une lettre lunaire, que vous pouvez revoir à
la page Apprendre l’Arabe pour débutant(e) . Il se prononce
comme « e » suivit de la même lettre que celle qui suit l’article,
s’il est suivit d’une lettre solaire. Comme exemple du premier
cas, القمر se prononce el -9amar , parce que قest une lettre
lunaire. Et comme exemple du deuxième cas الشمس se
prononce es h -sh ams , parce que ش est une lettre solaire. On
qualifie de lunaire, les lettres qui se comportent comme la
première lettre du mot « lune » en arabe. De la même manière,
on qualifie de solaire, les lettres qui se comportent comme la
première lettre du mot « soleil » en arabe. Lune s’écrit قمر en
arabe, et soleil s’écrit شمس. Vous comprenez mieux maintenant
pourquoi ce sont justement ces deux mots qui ont été pris comme
exemple :-p.
Accord de l’adjectif avec la détermination du nom
n adjectif, s’il s’accorde, s’accorde également en détermination.
Donc si le nom qu’il adjective est déterminé, il devra être
déterminé de la même manière. Exemple : الرجل المن ( e l -
r a d j u l e l - y a m i n , l’homme juste, l’homme qui est juste ). Je l’écrit au féminin
pour être juste également :-p اإلمرأة المنة ( e l - ’ imra e l - y a m i n a h ,
la femme juste, la femme qui est juste ). [ note 1 ]
La suite…
Présentation…
es pronoms personnels, sont des mots en nombre limité, qui
permettent de parler des personnes, sans donner leurs noms. Ils
sont les équivalents de l’anglais « « I » », « « you » », « « we » »,
« « they » », … ou du français« je », « tu », « il », « nous », ….
Contrairement à l’anglais et au français, où les pronoms
personnels sont toujours isolés, ils existent en arabe sous une
deuxième forme également : on peut ajouter un pronom à un nom
ou à un verbe, et ainsi ajouter directement un complément à un
nom ou à un verbe.
Menu :
Suivante : Les pronoms démonstratifsPrécédente : Nom et Adjectif Arabe
DéterminéSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Les pronoms personnels isolés
2. Les pronoms personnels suffixés ( les pronoms
possessifs )
3. Remarque sur le duel
4. Patientez avant de conjuguer
5. La suite…
Les pronoms personnels isolés
PRONOMS PERSONNELS ISOLES SINGULIERS
Sémantique Arabe Phonétique Anglais Français
1° singulier 2 أناana I Je
2° masculin singulier 2 أنتanta You ( male ) Tu ( masculin )
2° féminin singulier 2 أنتanti You ( female ) Tu ( féminin )
3° masculin singulier هو hwa He Lui
3° féminin singulier hya ه She Elle
On remarquera qu’en arabe, tout comme en français et en
anglais, il n’y pas de féminin ou de masculin pour la première
personne du singulier. En arabe, contrairement à l’anglais et au
français, il y a un féminin et un masculin pour la deuxième
personne du singulier. On ne dit donc pas « tu » à une fille ou à
un garçon de la même manière ! ( ce qui est plus logique, puisque après-
tout, il y a bien un féminin et un masculin pour la troisième personne ). L’arabe,
l’anglais et le français ont tous les trois un féminin et un masculin
pour la troisième personne du singulier.
PRONOMS PERSONNELS ISOLES PLURIELS
Sémantique
Arabe Phonétique Anglais Français
1° pluriel نح ن
na7nu We Nous
2°
masculin
ou mixte
pluriel
2antum أنتم You ( p lu r a l , ma l e s o r mi x
e d ) Vous ( mascul
in ou mixte )
2°
féminin
pluriel
أنت ن
2antunna
You ( p lu r a l , f e ma l e s ) Vous ( fémini
n )
3°
masculin
ou mixte
pluriel
hum هم They ( a l l m a le s o r mi x e d
) Ils ( masculin
ou mixte )
3°
féminin
pluriel hunna هن They ( f e m a le s ) Eelles
Comme la première personne du singulier, la première personne
du pluriel n’a pas de féminin ou de masculin ( le français et l’anglais font
de même ). De même qu’au singulier, la deuxième et la troisième
personne ont un féminin et un masculin. Ceci bien sure, n’est pas
sans poser problème dans le cas ou un ensemble de personnes
n’est pas seulement composé uniquement d’hommes ou
uniquement de femmes. Dans ce cas là, c’est le masculin qui est
utilisé. Il y a donc en arabe, une règle du « masculin neutre »
équivalente à celle du français ( il n’y a pas de vrai neutre comme en
allemand ). Ni l’anglais ni le français de distingue de genre pour la
deuxième personne du pluriel. Ici encore donc, en arabe, on ne
dira pas « vous » de la même manière, selon qu’on le dit à des
femmes, ou des hommes ( ou à un groupe mixte ). Idem pour la
troisième personne. Le fonctionnement du genre pour la troisième
personne est exactement le même qu’en français ( l’anglais, lui, n’a
pas de genre pour la troisième personne du pluriel ).
Les pronoms personnels suffixés ( les pronoms possessifs )
n arabe, les pronoms personnels peuvent s’ajouter aux noms et
aux verbes. C’est une manière facile et concise d’ajouter un
complément à un nom ou à un verbe. La signification de ce
complément se devine facilement en fonction de la signification du
mot auquel il s’ajoute. Cette forme originale très intéressante
n’existe ni en français ni en anglais, mais elle est tellement
pratique qu’on s’y fait très vite et bien volontiers ( certains mots
spéciaux, appelé prépositions, peuvent également recevoir un pronom suffixé, tout
comme les adverbes ).
Pour reprendre un terme bien connu de la grammaire française,
les pronoms suffixés sont pour l’Arabe, l’équivalent des pronoms
possessifs de la langue française.
Le mieux est encore bien sure de donner quelques exemples avec
leurs significations, pour que cela vous paraisse plus claire.
Prenons le nom 9 ) قلم a l a m , crayon ) : en y ajoutant ـن, on
obtient 9 ) قلم a l a m y ), qui signifie « mon crayon » ( crayon à moi,
crayon de moi ). Ici, ـest le pronom personnel suffixé de la
première personne du singulier ( c’est-à-dire l’équivalent deأنا ). Prenons
maintenant l’élément verbale conjugué 2 ) أعرؾ a 3 R i f u , je
connais ) : en y ajoutant toujours ـ, on
obtient 2 ) أعرف a 3 R i f y ) qui signifie « je me connais » ( je connais
moi ). Prenons cette fois la préposition مع ( m a 3 a , avec ) : en y
ajoutant encore ـ, on obtientمع ( m a 3 y ) qui signifie « avec
moi »
Est-ce que cela vous semble assez compréhensible ? Si vous
trouvez ces explications trop compliquées, faites en part en
faisant un commentaire au sujet de cette page : faire un
commentaire .
Allons plus loin maintenant. Nous avons vu qu’il existait un
pronom personnel suffixé ـنéquivalent à أنا signifiant « moi » et
équivalent à « je ». Il existe pour ces pronoms suffixés, un
tableau, exactement comme il y a un tableau pour les pronoms
personnels isolés.
PRONOMS PERSONNELS SUFFIXES SINGULIERS
Sémantique Arabe Phonétique Équivalent Anglais Français
1° du singulier ـ -y ( suffixe y a Me أنا ( Je
2° masculin
singulier ـك -
ka ( suffixe k a f You أنت ( Toi ( masculin )
PRONOMS PERSONNELS SUFFIXES SINGULIERS
Sémantique Arabe Phonétique Équivalent Anglais Français
2° féminin
singulier ـك -ki You أنت Toi ( féminin )
3° masculin
singulier ـه -hi ? ? هو
3° féminin
singulier ـها -haa ? ? ه
L’anglais ne connais pas les équivalents français de « toi » ou
« moi », et le français ne connais que ces deux la. L’arabe les
connais donc sous cette forme suffixé, ajouté au bout des noms,
verbes, prépositions ou adverbes. L’arabe se montre même
encore plus complet que le français, puisqu’en français, il n’y a
pas d’équivalent de « toi » au pluriel par exemple. C’est une
notion nouvelle, qui est facile à assimiler, parce qu’elle est
logique…
PRONOMS PERSONNELS SUFFIXES PLURIELS
Sémantique Arabe Phonétique Équivalent Anglais Français
PRONOMS PERSONNELS SUFFIXES PLURIELS
Sémantique Arabe Phonétique Équivalent Anglais Français
1° pluriel ـنا -naa ? ? نحن
2° masculin ou mixte pluriel ـكم -kum ? ? أنتم
2° féminin pluriel ـكن -kunna ? ? أنتن
3° masculin ou mixte pluriel ـهم -hum ? ? هم
3° féminin pluriel ـهن -hunna ? ? هن
Vous remarquerez que les pronoms suffixés ont une forme assez
similaire à leurs équivalents isolés, ce qui rendra leur
apprentissage plus facile. Les formes isolées et suffixées de la
troisième personne du pluriel sont même identiques.
La règle du « masculin neutre » s’applique également avec les
pronoms personnels suffixés.
Remarque sur le duel
ien qu’il existe en arabe, en plus du singulier et du pluriel, un
dénombrement appelé « duel », l’arabe ne défini pas de pronoms
spécifiques pour le dénombrement duel.
Patientez avant de conjuguer
ous connaissez maintenant les pronoms personnels, qui vont vous
servir pour la conjugaison. Mais avant la conjugaison, nous allons
voir les pronoms démonstratifs, qui joue un rôle comparable à
celui des pronoms démonstratifs ( ils ne sont pas plus nombreux que les
pronoms personnels ).
La suite…
Présentation…
es pronoms démonstratifs, permettent de parler des choses sans
les nommer, et en cela leur rôles est comparable à celui des
pronoms personnels. Le pronom personnel est un sujet désignant
une personne ( je, tu, il, elle, … ), et de même le pronom
démonstratif est un sujet désignant une chose ( celui-ci, celle-là,
… ). En Arabe, ils sont plus nombreux qu’en français, car en Arabe
on peut exprimer les choses plus clairement et avec plus de
précision.
Menu :
Suivante : La conjugaison et les verbes en ArabePrécédente : Les pronoms
personnelsSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Les choses proches ou éloignées
2. Le genre et le nombre
3. Comment les apprendre
4. Note
5. Les pronoms démonstratifs proches
6. Les pronoms démonstratifs éloignés
7. Le mode d’emploi avec et sans article
8. Vous êtes prêt(e)s
9. La suite…
Les choses proches ou éloignées
l existe en Arabe, une notion qui ne peut être obtenu en français
que par une construction de plusieurs mots, c’est la distinction
entre ce qui est proche est éloigné. Pour cela le français utilise
plusieurs mots, tandis que l’Arabe n’en a besoin que d’un seul.
Cette distinction correspond à la distinction entre par « celui-là
ici » ou « celui-là là-bas ». Il y aura donc deux tables pour les
pronoms démonstratifs : une table pour les pronoms
démonstratifs désignant une chose proche, et une table pour les
pronoms démonstratifs désignant une chose éloigné ( en fait chacune
de ces deux tables sera encore coupé en deux, pour vous en faciliter l’apprentissage,
comme vous le verrez plus loin ).
Quand on parle d’objets éloignés dans l’espace, il peut également
s’agir d’objet éloigné dans la pensée. C’est à dire que si vous
parler d’idées à quelqu’un(e), alors si vous désignez une idée qui
est loin de votre pensée, vous pourrez utiliser une pronom
démonstratif éloigné. Vous voyez donc bien qu’ici l’Arabe vous
permettra de vous exprimer plus finement encore qu’en français,
sans même qu’il ne soit nécessaire d’en passer par des
périphrases.
Comme en pratique les pronom démonstratifs désignant un objet
proche sont les plus utilisés, ce sont ceux qu’il est préférable
d’apprendre en premier ( dans le premier tableau ). De plus, on peut en
Arabe assez convenablement utiliser un pronom démonstratifs
proche même pour parler d’un objet éloigné ( la gestuelle lèvera
souvent l’ambiguïté, en montrant l’objet éloigné par exemple ). Donc raison de
plus pour connaître le premier tableau, même si vous ne parvenez
pas encore à apprendre le second.
Le genre et le nombre
es pronoms démonstratifs français peuvent être féminin ou
masculin ( « celle-ci », « celui-ci » ). Les deux mêmes genres existent,
mais comme en Arabe il existe un genre particulier, nommé
« duel », pour parler d’un ensemble de deux choses, il y aura
donc en Arabe un genre supplémentaire pour le duel ( féminin,
masculin, duel ).
En français les pronoms démonstratifs peuvent être également
soit féminin, soit masculin ( par exemple « celui-ci », « celle-ci » ). Il en va
de même en Arabe.
Comment les apprendre
es pronoms démonstratifs proches pouvant raisonnablement êtres
employés à la place des pronoms démonstratifs éloignés, sans
trop de risque de ne pas être compris(e), alors ce sont ceux-ci
qu’il est préférable d’apprendre en premier. Et comme de plus, le
duel est moins souvent utilisé que le pluriel et le singulier, ce sont
les pronoms démonstratifs pour le pluriel et le singulier qu’il est
plus astucieux d’apprendre d’abord.
Note
ême si vous n’apprenez pas toutes les tables, n’oubliez pas de lire
le mode d’emploi qui suit juste après les tables [ Le mode d’emploi
avec et sans article ].
Les pronoms démonstratifs proches
’utilisation du duel étant nettement moins fréquente que celle du
pluriel et du singulier, on sépare en deux tables, et il vous est
suggéré d’apprendre la première en priorité.
LES PRONOMS DEMONSTRATIFS PROCHES AU SINGULIER ET PLURIEL
Sémantique Arabe Phonétique Anglais Français
Singulier féminin هذه hâzihi This one Celle-ci
Singulier masculin هذا hâza This one Celui-ci
Pluriel mixte هؤالء houlâ ’ Those ones Ceux-ci, celles-ci
Vous avez peut-être remarqué que la transcription phonétique
de هذا est h âzâ au lieu dehazâ . Parce qu’en effet, هذا se
prononce comme s’il était écrit هاذا, et de même, هذه se
prononce comme s’i était écrit هاذه. Mais les erreurs de
prononciation ne sont pas trop grave, car il s’agit du même son,
qui est seulement allongé au lieu d’être bref ( un a l i f au lieu
d’unf a t h a ).
Remarquez bien que dans هؤالء, il y a une h amza sur
le w aw ( un w a w avec h a m z a se prononce comme un w a w voyelle, donc
« OU » ). Il y a même une h amza isolée à la fin du mot. L’oubli de
la h amza ne serait pas une faute grave ( elle n’empêche pas de
comprendre ), bien qu’il soit recommandé de ne pas faire cette faute
d’écriture ( mais ne vous en inquiétez pas plus que nécessaire ).
LES PRONOMS DEMONSTRATIFS PROCHES AU DUEL
Sémantique Arabe Phonétique Anglais Français
Duel féminin ( celles-ci
— deux ) هاتان hâtân Those two ones « Celles-
deux-ci »
Duel masculin ( ceux-
ci — deux ) هذان hâzan Those two ones Ces-deux-ci
Là également, هذان se prononce comme هاذان ( comme s’il y avait
un a l i f ).
Les pronoms démonstratifs éloignés
’utilisation du duel étant nettement moins fréquente que celle du
pluriel et du singulier, on sépare encore en deux tables, et il vous
est toujours suggéré d’apprendre la première en priorité.
LES PRONOMS DEMONSTRATIFS ELOIGNES AU SINGULIER ET PLURIEL
Sémantique Arabe Phonétique Anglais Français
LES PRONOMS DEMONSTRATIFS ELOIGNES AU SINGULIER ET PLURIEL
Sémantique Arabe Phonétique Anglais Français
Singulier
féminin تلك t i lka This one over there Celle-ci là-
bas
Singulier
masculin ذاك zâka This one over there Celui-ci là-
bas
Pluriel
mixte 2 أولئكawlîka Those ones overthere
Ceux-ci là-
bas, celles-ci
là-bas
Remarquez bien que dans أولئك, il y a une h amza sur le ya.
Vous-vous souvenez peut-être qu’un ya avec h amza perd ses
point. L’oubli de la hamza ( si vous écrivez أولك au lieu de أولئك ) ne
serait pas une faute grave ( elle n’empêche pas de comprendre ), mais ce
serait une faute ( mais n’en faite pas une grande inquiétude ).
LES PRONOMS DEMONSTRATIFS ELOIGNES AU DUEL
Sémantique Arabe Phonétiqu
e Anglais
Français
Duel
féminin ( celles ذاكzâkîn
Those two ones overtherCelles-
deux-
LES PRONOMS DEMONSTRATIFS ELOIGNES AU DUEL
Sémantique Arabe Phonétiqu
e Anglais
Français
-ci — deux ) ن
e ci là-
bas
Duel
masculin ( ceux
-ci — deux )
ذاكا ن
zâkân Those two ones overther
e
Ces-
deux-
ci là-
bas
Le mode d’emploi avec et sans article
n français, les pronoms démonstratifs s’utilisent sans articles,
c’est-à-dire qu’en français on dira « ces pommes » et on écrira
pas le mot « les ». L’Arabe au contraire peut utiliser ou ne pas
utiliser d’article, et selon le cas, la signification du pronom
démonstratif en sera un peu modifiée.
Par exemple prenons le mot تفاحة ( t o u f a h a — pomme ), qui est
féminin, nous pourrons avoir, avec article, هذهh ) التفاحة a z i h i t o u f a h a ) qui signifiera « cette pomme ».
Autre exemple, prenons le mot لطؾ ( l a t i f — tendre au masculin ), qui
est masculin, nous pourrons avoir, sans article, هذاh ) لطؾ â z â l a t i f ) qui signifiera « c’est tendre ».
Comprenez-vous la différence ? On utilise un article quand le sujet
est une personne ou un objet, mais on utilise pas d’article quand
le sujet est un adjectif. Ainsi, en Arabe, le pronom démonstratif
peut s’employer avec un adjectif, sans employer de verbe « être »
comme en français ( d’ailleurs en français, il s’agit d’une surcharge du verbe
être ).
Reformulé d’une autre manière, nous pourrions dire que vous
utiliserez un article si le sujet peut être montré ( même de manière
imagée, si c’est une idée ou une chose abstraite par exemple ). Et vous
n’utiliserez pas d’article si en français vous auriez utilisé le verbe
être. Ce qui revient à dire qu’en Arabe, le pronom démonstratif
peut tout autant servir à désigner une chose, une personne, ou
une propriété d’une chose ou d’une personne. Ceci est logique,
puisque comme l’Arabe n’a pas de verbe « être » au sens français
du terme, pour dire « Saïd est gentil » on dit en Arabe « Saïd
gentil », et donc de la même manière, pour dire « c’est gentil »,
on dira « ceci gentil ».
Pour aller plus loin encore, en français « c’est gentil » est toujours
masculin singulier, tandis qu’en Arabe on peut exprimer la même
chose en l’accordant au féminin ou même au pluriel… chose
impossible en français ou en anglais.
N’hésitez pas à faire un commentaire si vous aimeriez que
certaines explications soient clarifiées.
Vous êtes prêt(e)s
ous connaissiez les pronoms personnels, vous connaissez
maintenant les pronoms démonstratif, vous pouvez alors
véritablement commencer à vous essayer à la conjugaison( les
pronoms démonstratif peuvent êtres employé comme sujet, c’est la raison pour
laquelle ils vous ont été présentés maintenant ).
La suite…
Présentation…
n conjugaison Arabe, les temps ne s’expriment pas comme dans
d’autres langues, qui ont une forme de conjugaison pour chaque
temps. L’Arabe est plus structuré, et le « temps » s’y exprime par
la combinaison d’un aspect et d’un mode ( la fusion de plusieurs
dimensions sémantique est d’ailleurs un trait caractéristique de
l’Arabe ). En Arabe, on conjugue un verbe pour un aspect ( il en
existe deux ), et on le décline ensuite pour un mode ( il sont plus
nombreux ). Le « temps » en langue Arabe est véritablement à
mettre entre guillemet, car la notion de temps n’y existe pas
seulement pour elle même, mais pour ses propriétés. Il faut bien
penser en termes d’aspect et de mode, et surtout pas en terme de
temps. Les deux aspects que peut prendre un verbe en Arabe, sont
l’inaccompli et l’accompli. Les aspects sont très variés, et peuvent
aller de la négation logique, à la négation formelle, en passant par
le conditionnel, l’impératif, etc. Vous comprenez bien alors
l’originalité de l’Arabe dans sa manière d’aborder les verbes et les
actions. Dans la page qui suit celle-ci, vous découvrez des astuces
pour apprendre la conjugaison Arabe plus facilement.
Menu :
Suivante :Comment apprendre la conjugaison ArabePrécédente : Les pronoms
démonstratifsSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Introduction des deux aspects du verbe
2. Les pronoms et la conjugaison
3. Le pseudo verbe « ne-pas-être » en Arabe
4. L’auxiliaire « kana » n’est pas le verbe « être »
5. La racine des verbes
6. Comment conjuguer un verbe pour un aspect
7. Les noms des verbes Arabes
8. Retrouver la racine d’un verbe à partir de son
nom
9. La suite…
Introduction des deux aspects du verbe
e verbe peut se mettre à l’aspect inaccompli ou à l’aspect
accompli. L’inaccompli correspond à un verbe dont l’action est
toujours en cours, qu’elle ait commencé il y a longtemps,
récemment, ou à l’instant. L’accompli correspond à une action
achevée. La mise à la forme inaccompli étant la plus simple, et la
plus répandue dans les faits, c’est celle-ci qui sera d’abord
présentée, et c’est celle qu’il vous sera préférable d’apprendre en
premier.
Les pronoms et la conjugaison
a mise à la forme du verbe sera toujours présentée accompagnée
du pronom personnel correspondant ( comme « je, tu, il, etc » ) en
Arabe, que vous pourrez revoir à la page Les pronoms
personnels . Ceci est fait par analogie avec la manière
d’apprendre en français, mais ce n’est pas habituel de la
présenter ainsi en grammaire Arabe. Dans les écoles Arabes, on
apprend la conjugaison des verbes sans les pronoms.
En Arabe le pronom personnel est exprimé par la forme
conjuguée du verbe. C’est la forme qui donne le pronom associé
au verbe. On retrouve un phénomène similaire en français, mais
de manière plus imprécise. Prenons le verbe français « écrire », et
conjuguons le au présent. Pour les quatre personnes du singulier,
nous aurons « j’écris, tu écris, il écrit, elle écrit ». Vous voyez
bien qu’à la prononciation, il est impossible de les distinguer,
puisque le verbe conjugué se prononce toujours « écrit ».
Quelque soit la personne du singulier pour laquelle il est
conjugué, il se prononce toujours de la même manière. C’est pour
cela que la langue française est obligée d’écrire et de prononcer le
pronom personnel.
En Arabe la forme conjuguée distingue parfaitement le pronom et
le laisse bien deviner ( sauf dans un cas ), c’est pour cela que l’on dit
que le pronoms est comme écrit dans la forme conjuguée du
verbe. Le même verbe « écrire » en Arabe, yaktoub ou , au cinq
personnes du singulier ( il y en a cinq en Arabe, souvenez-vous, il y a un « tu-
féminin » et un « tu-masculin » ), se
conjuguera aktoub ou, taktoub ou, taktoub îna, yaktoub ou, takto
ub ou . La différence de forme pour les différentes personnes est
beaucoup plus clairement exprimée, et il n’est donc pas
nécessaire en Arabe, de rappeler le pronom, puisqu’il est exprimé
par la forme conjuguée du verbe. On pourra malgré cela écrire le
pronom, si on veut insister sur celui-ci ( c’est alors une figure de style ).
Il y a ambiguïté seulement sur taktoubou , qui peut correspondre
à « elle » ou à « tu-masculin », mais c’est la seule ambiguïté, et il
n’y en a pas pour les autres personnes, même celles du pluriel.
Pour s’en souvenir, une petite astuce : il faut penser que l’Arabe
parle à une fille qui n’est pas là, comme si c’était un garçon qui
est là. C’est étrange, mais justement comme c’est étrange, cela
aide à s’en souvenir :-p .
Le pseudo verbe « ne-pas-être » en Arabe
ne caractéristique qu’il est important de souligner pour un(e)
natif(ve) de la langue Latine apprenant l’Arabe, c’est qu’il n’existe
pas de verbe « être » en Arabe. Le verbe « être » y est implicite.
Il suffit par exemple, simplement de faire suivre un nom par un
adjectif, sans qu’il n’ait besoin de cette auxiliaire. Par exemple
l’Arabe dira « le fruit bon » au lieu de dire « le fruit est bon ». Il
n’y a pas de verbe être, mais il y a un verbe « ne pas être », et
donc l’Arabe dira bien « le fruit n’est pas bon », même si pour dire
le contraire il dit simplement « le fruit bon ». Le verbe « ne pas
être », qui est لس, se conjugue comme un verbe ordinaire. Il est
seulement un verbe irrégulier, mais facile à apprendre. Ce verbe
ne se conjugue bien sûre qu’à l’aspect accompli… c’est logique ;
vous comprendrez mieux plus tard la sémantique de l’aspect
accompli.
L’auxiliaire « kana » n’est pas le verbe « être »
l existe un verbe kana , qui est parfois comparé au verbe « être »,
mais c’est une erreur de l’assimiler au verbe « être », car il
s’emploie seulement comme auxiliaire avec la conjugaison à
l’inaccompli, pour exprimer différentes subtilités sur les
circonstances temporelles. En tant qu’auxiliaire, il n’a pas le sens
du verbe « être » au sens formelle ( et philosophique ) du terme, qui
est d’introduire l’assertion de l’existence d’une chose ou d’un fait.
Pensant à l’auxiliairekan a , il faudra y penser comme à un
auxiliaire et surtout pas comme à un verbe.
La racine des verbes
e vocabulaire Arabe ( sauf pour les « petits-mots grammaticaus » ) est le
plus souvent dérivé depuis des racines de trois consonnes. Il en
va de même pour les verbes. Il existe pourtant bien des verbes
dont la racine comporte plus de lettres ( parfois mais rarement, quatre,
ou encore plus rarement cinq ). Il y a aussi des racines qui ne sont pas
seulement constituée que de consonnes, mais aussi de
voyelles ( a l i f , w a w , y a… souvenez vous que ces lettres peuvent être tantôt
consonnes, tantôt voyelles ). Il n’en est pas moins que le cas de loin le
plus fréquent est celui des racines à trois consonnes. En
apprenant la conjugaison pour les verbes dont la racine est
constituée de trois consonnes, vous saurez déjà conjuguer la plus
grande part des verbes Arabes. C’est donc la conjugaison de ces
verbes à trois consonnes qu’il est conseillé d’apprendre en
premier.
Comment conjuguer un verbe pour un aspect
our mettre un verbe à un aspect ( c’est-à-dire à l’inaccompli ou à
l’accompli ), on prend sa racine et on y applique certaines
transformations. Ces transformations peuvent êtres l’ajout d’une
lettre à la fin ( en postfixe ) et/ou l’ajout d’une lettre au début ( en
préfixe ). Mais il existe d’autres règles, et d’autres manière
d’ajouter les lettre nécessaires à la mise à la forme souhaitée d’un
verbes. La manière dont on met un verbe à l’inaccompli ou à
l’accompli, dépend du type de sa racine. Les explications sur ce
qui caractérisent les différents types de racines des verbes ( les
familles ), seront données à chaque fois.
Les noms des verbes Arabes
n français, on utilise l’infinitif pour nommer un verbe. L’infinitif est
comme le nom du verbe. En anglais, on utilise to suivit du verbe
conjugué à la première personne du singulier. L’Arabe a lui aussi
sa manière originale de nommer un verbe. Dans les dictionnaires
Arabes, les verbes sont toujours écrits à la forme inaccompli de la
3° personne du masculin singulier ( la forme la plus simple ). Les
dictionnaires ne présentent donc pas les verbes sous la forme de
leurs racines sous cette forme conjuguée par défaut.
Retrouver la racine d’un verbe à partir de son nom
omme les verbes ne sont pas présentés dans les dictionnaires
avec leur racines, mais que vous avez pourtant besoin de la
racine pour conjuguer un verbe, il vous faudra savoir retrouver la
racine du verbe à partir de son infinitif Arabe, tel qu’écrit dans les
dictionnaires. Rassurez-vous, c’est très facile : il suffit seulement
d’enlever la première lettre qui est un ya . Il faut retirer ce ya ,
parce que c’est lui qu’on ajoute à la racine du verbe pour obtenir
la forme conjuguée à l’inaccompli de la troisième personne du
masculin singulier, qui est justement la forme employée pour
représenter l’infinitif. Retrouver la racine d’une verbe, c’est un
peu comme faire une conjugaison à l’envers.
En fait, pour être exact, pour devrez aussi garder la voyelle brève
qui est sur la troisième lettre de l’infinitif ; ou la deuxième lettre
de la racine. Vous comprendrez pourquoi plus tard.
Prenons un exemple, toujours avec le verbe écrire. Son infinitif
est كتب . La racine que l’on obtient en enlevant la première lettre
est ك ت ب, et la voyelle brève que l’on devra conserver
est ــ ( la d a m m a ).
Mais bien que cette règle soit la plus fréquemment valable, elle
n’est pas absolue : la conjugaison de l’inaccompli connaissant des
formes irrégulières, il faudra parfois appliquer d’autres méthodes
pour retrouver le racine du verbe. Mais dans tout les cas, on fera
une conjugaison à l’envers, pour retrouver la racine du verbe à
partir de son nom, c’est-à-dire à partir de sa forme conjuguée à
l’inaccompli pour la 3° personne du masculin singulier.
Retrouver la racine du verbe, qui estك ت ب, vous permet aussi
d’en savoir plus sur son sens : dans notre exemple, ك ت ب est
une racine dont on dérive tous les mots et verbes se rapportant
au livre et à l’écriture ( c’est une racine fameuse en Arabe, parce que les
sociétés Arabes sont très portées sur les livres et l’écriture ).
La suite…
Présentation…
our vous faciliter l’apprentissage de la conjugaison Arabe, voici
quelque commentaires qui vous feront comprendre par où il est
préférable de commencer, puis par où il faudra aller ensuite. A
partir de la page qui suit celle-ci, vous commencerez à apprendre
les petites tables de conjugaison.
Menu :
Suivante :Conjugaison de l’inaccompli en ArabePrécédente : La conjugaison et les verbes
en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. L’accompli d’abord avant l’inaccompli
2. Les personnes du singulier d’abord avant le
pluriel
3. Les racines faites de consonnes d’abord
4. Les racines faites de trois lettres d’abord
5. La suite…
L’accompli d’abord avant l’inaccompli
ans l’expression courante, les verbes sont le plus souvent à
l’inaccompli, car c’est un fait universel que l’être humain
s’exprime avec un verbe, c’est le plus souvent pour parler d’une
action en cours, ou en projet, que ce soit au passé, au présent ou
au futur. Ce sera donc la forme à apprendre en priorité, puis
seulement ensuite viendra l’apprentissage de la conjugaison à
l’accompli.
Les personnes du singulier d’abord avant le pluriel
ans l’expression courantes, les verbes sont le plus souvent
conjugués au singulier, et souvent même bien que le sujet soit
pluriel. En effet, la syntaxe la plus courante en Arabe, place le
verbe avant le sujet, et quand le verbe est placé avant le sujet, le
verbe se conjugue alors au singulier de la personne
correspondante ( vous découvrirez cela en détail, au moment d’apprendre les
syntaxes de phrases Arabes ). Il faudra donc apprendre en priorité la
conjugaison au singulier, plus ensuite au pluriel. Le duel est
encore plus rare en pratique, et il sera donc à apprendre en
dernier.
Les racines faites de consonnes d’abord
a conjugaison Arabe varie en fonction de la forme de la racine du
verbe. La très grande majorité des racine Arabe étant faite de
consonne pure ( les autres contenant des semi-voyelles ), la conjugaison
des verbes dont les racines sont formées de consonnes pures,
sera à apprendre en priorité. L’apprentissage de la conjugaison
des verbes dont la racine contient des semi-voyelles viendra
seulement ensuite.
Les racines faites de trois lettres d’abord
a conjugaison Arabe varie en fonction du nombre de lettre dans la
racine du verbe. La très grande majorité des racine Arabe étant
faite de trois lettres ( il en existe d’autres, plus rares, qui comprennent quatre
lettres ), la conjugaison des verbes dont les racines sont formées
de trois lettres, sera à apprendre en priorité, et la conjugaison des
verbes dont la racine comprends quatre lettres, pourra
avantageusement être reportée.
La suite…
Présentation…
e plus souvent dans la parole, les verbes font référence à une
action en cours, depuis maintenant ou depuis quelque temps ou
depuis un certain passés. Cela correspond en Arabe à l’aspect
inaccompli du verbe. Comme cette forme du verbe est de loin la
plus fréquente, c’est celle-ci qu’il vous faudra apprendre en
premier.
Menu :
Suivante :Conjugaison de l’accompli en ArabePrécédente :Comment apprendre la
conjugaison ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Présentation de l’inaccompli
2. La sémantique du verbe à l’aspect inaccompli
3. La forme à apprendre en priorité
4. L’inaccompli quand le radical est fait de
consonnes
5. La suite…
Présentation de l’inaccompli
a mise à l’aspect inaccompli se fait de quatre manières
différentes, selon la forme de la racine du verbe. La racine du
verbe étant les trois lettres qui constituent la racine. La première
forme présentée sera celle des verbes dont toutes les lettres du
radical ( de la racine ) sont des consonnes.
La sémantique du verbe à l’aspect inaccompli
’inaccompli exprime une action en cours, pas encore achevée,
qu’elle ait commencé dans un passé lointain, ou proche, ou même
que l’action se déroule encore actuellement. Notez bien que cela
ne correspond ni au passé ni au présent, puisque cela peut
correspondre aussi bien à l’un qu’à l’autre. Ceci pour bien vous
faire prendre conscience que le temps est une notion des langues
Latine, et qu’il ne faut pas faire l’erreur d’aborder les verbes
Arabes comme les verbes des langues Latines. Ayez bien à l’esprit
que l’Arabe utilise des aspect, et non pas immédiatement des
temps ( le temps s’exprime en combinant un aspect et un mode ).
L’inaccompli correspond à l’aspect le plus fréquent d’un verbe,
puisque le plus souvent, en employant un verbe, on parle d’une
action en cours.
La forme à apprendre en priorité
l y a plusieurs manières de mettre un verbe à l’inaccompli. L’une
d’elle s’applique aux verbes dont la racine n’est formée que de
consonnes. La presque totalité des lettres de l’alphabet Arabe
étant des consonnes, alors la mise à la forme inaccomplie des
verbes dont le radical est formé de consonnes est celle que l’on
rencontre vraiment le plus souvent. La table de conjugaison qui
suit est donc celle à apprendre en priorité. Après avoir appris la
conjugaison à l’inaccompli des verbes dont la racine est formée de
trois consonne, vous aurez déjà appris énormément. Alors ça vaut
bien la peine d’apprendre cette si petite table de conjugaison, qui
vous en apportera pourtant tellement.
De plus, la syntaxe de l’Arabe faisant que les verbes sont le plus
souvent conjugué à une personne du singulier, il vous sera utile
de vous concentrer d’abord sur les personnes du singulier… ce qui
vous facilitera la tâche. Vous pourrez apprendre les personnes du
pluriel, plus tard encore, les personnes du duel ( peu courantes dans
l’expression courante ).
L’inaccompli quand le radical est fait de consonnes
renons le verbe كلم ( y a k a l l a m — parler ), dont la racine est
constituée des trois lettres ك ل م ; voir à ce sujet la page La
conjugaison et les verbes en Arabe pour un rappel sur comment
retrouver la racine d’un verbe Arabe à partir de son nom. La
conjugaison vous est ici donnée avec les pronom personnels, pour
vous la présenter comme on présenterait une conjugaison en
français. Mais souvenez vous qu’en Arabe on n’écrit
habituellement pas le pronom personnel. Vous devrez donc aussi
relire cette conjugaison dans les pronoms ( ce qui vous est donné juste à
la suite ).
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
personne °1 م
personne du féminin °2 ن
personne du masculin °2 م
personne du féminin °3 ه م
personne du masculin °3 ه م
Ne soyez pas surpris(e) par l’écriture identique du verbe
conjugué, pour « elle » et « tu-masculin ». Nous avons
précédemment déjà noté ce fait ; voir à ce sujet la page La
conjugaison et les verbes en Arabe .
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne °1 ن م
personne du féminin °2 ن ن
personne du masculin °2 م ن
ن ن personne du féminin °3 ه
م ن personne du masculin °3 ه
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
personne ( féminin et masculin ) °2 ن
personne du féminin °3 ن
personne du masculin °3 ن
Voici maintenant la même conjugaison, sans les pronoms. Une
vraie conjugaison à la manière Arabe cette fois ci. Notez qu’il n’y
a pas de pronoms personnel pour le duel, et que la table du duel
sera donc la même.
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
personne °1 م
personne du féminin °2 ن
personne du masculin °2 م
personne du féminin °3 م
personne du masculin °3 م
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne °1 م
personne du féminin °2 ن
personne du masculin °2 ن
personne du féminin °3 ن
personne du masculin °3 ن
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
personne ( féminin et masculin ) °2 ن
personne du féminin °3 ن
personne du masculin °3 ن
La suite…
Présentation…
ans la leçon précédente, nous vous présentions la mise à l’aspect
inaccompli des verbes. Vous apprendrez ici à mettre un verbe à
l’aspect accompli, ce qui enrichira votre expression en Arabe. Pour
une introduction générale de la conjugaison en arabe, vous-vous
rapporterez à la leçon d’introduction à la conjugaison. Avant
d’apprendre cette leçon, il est conseillé d’avoir appris la leçon
précédente sur la conjugaison à l’aspect inaccompli.
Menu :
Suivante :Conjugaison du verbe « ne pas être » en ArabePrécédente :Conjugaison de
l’inaccompli en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Présentation de l’accompli
2. La sémantique du verbe à l’aspect accompli
3. La forme à apprendre en priorité
4. L’accompli quand le radical est fait de
consonnes
5. La suite…
Présentation de l’accompli
a mise à l’aspect accompli se fait de huit marnières différentes,
selon la forme du radical du verbe. Cette conjugaison est donc
plus subtile que celle de la mise à l’aspect inaccompli. Mais il y a
là aussi, une forme plus fréquente qui se retrouve souvent,
nettement plus souvent que les autres. Là aussi, la première
forme présentée sera celle des verbes dont la racine est
constituée de trois consonnes. La grande majorité des verbes
rentrent dans cette famille.
La sémantique du verbe à l’aspect accompli
’accompli exprime une action aboutie ou supposée être aboutie.
Cette action peut être passée, présente ou futur. On devinera que
c’est cet aspect qui sera employé pour exprimer l’équivalent de
l’impératif : quand on donne un ordre, on exprime un peu l’idée
que l’on voudrait que ce soit comme si la chose était déjà faite.
La forme à apprendre en priorité
appel : il y a plusieurs manière de mettre un verbe à l’accompli.
L’une d’elle s’applique aux verbes dont la racine n’est formée que
de consonnes. La très large majorité des lettres de l’alphabet
étant des consonnes, alors la mise à l’aspect accompli des verbes
dont le radical est formé de consonnes est celle que l’on rencontre
concrètement le plus souvent. La table de conjugaison qui suit est
donc celle à apprendre en priorité.
Autre rappel : la syntaxe de l’Arabe faisant que les verbes sont le
plus souvent conjugué à une personne du singulier, il vous sera
utile de vous concentrer d’abord sur les personnes du singulier…
ce qui vous facilitera la tâche. Vous pourrez apprendre les
personnes du pluriel, plus tard encore, les personnes du duel ( peu
courantes dans l’expression courante ).
L’accompli quand le radical est fait de consonnes
renons le verbe كلم ( y a k a l l a m — parler ), dont la racine est
constituée des trois lettres ك ل م. La aussi, comme avec la leçon
sur la conjugaison de l’inaccompli — que vous devez avoir apprise
d’abord dans Conjugaison de l’inaccompli en Arabe — vous
trouverez à la suite, la même table conjugué dans écrire les
pronoms.
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
1° personne
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
2° personne du féminin
2° personne du masculin
personne du féminin °3 ه
personne du masculin °3 ه م
Comme pour la conjugaison à l’inaccompli, là encore, la deuxième
personne du masculin et la troisième personne du féminin, ont
une conjugaison identique et s’écrivent donc exactement de la
même manière.
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne °1 ن
ن personne du féminin °2 م
personne du masculin °2 ن م
ن ن personne du féminin °3 ه
م personne du masculin °3 ه
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
2° personne ( féminin et masculin )
3° personne du féminin
3° personne du masculin
Voici maintenant la même conjugaison, sans les pronoms, comme
le font les Arabophones.
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
1° personne
2° personne du féminin
2° personne du masculin
3° personne du féminin
personne du masculin °3 م
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
1° personne
ن 2° personne du féminin
personne du masculin °2 م
ن 3° personne du féminin
3° personne du masculin
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
2° personne ( féminin et masculin )
3° personne du féminin
3° personne du masculin
La suite…
Présentation…
’Arabe n’emploie pas de verbe « être », pas plus qu’il n’y a
d’ailleurs de verbe avoir ou d’auxiliaire « avoir » non-plus. Mais il
existe un verbe inexistant en français : « ne pas être », qui
fonctionne comme un auxiliaire, l’auxiliaire « ne pas être ». C’est
cette conjugaison que vous allez découvrir ici.
Menu :
Suivante :Conjugaison de l’auxiliaire « être » en ArabePrécédente :Conjugaison de
l’accompli en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Présentation de « laysa »
2. La sémantique du verbe « laysa »
3. Conjugaison de « laysa »
4. Notez bien aussi que…
5. La suite…
Présentation de « laysa »
out d’abord un petit rappel : « être » ne correspond pas à une
action à proprement parler, et n’est donc pas un verbe en Arabe,
car cette langue étant foncièrement logique, elle n’applique de
verbe qu’à ce qui correspond effectivement à une action. Le verbe
« être » est implicite en Arabe. Son opposé aurait put être
exprimé également sans verbe, par une particule de négation par
exemple. Là est la surprise : pour exprimer l’idée de « ne pas
être », l’Arabe utilise un verbe.
Ce verbe est س Exprimant un état, il ne se conjugue qu’à .ل
l’aspect accompli, que vous pourrez revoir à la leçon
correspondante : Conjugaison de l’accompli en Arabe . Il ne se
conjugue qu’à l’aspect accompli, parce que « ne pas être » ne
peut être qu’une chose achevée et avérée ( un prédicat ). Autrement
qu’un verbe, laysa pourrait donc aussi être considéré comme une
particule qui se décline en fonction de la personne. C’est un peu
une erreur de présenter l ays a comme un verbe, mais c’est
l’usage. D’ailleurs, on soulignera que laysa ne se « conjugue »
qu’à un seule aspect, ce qui trahis bien qu’il ne s’agit pas d’un
véritable verbe.
Bien que l ays a se décline à l’aspect accompli, il ne se conjugue
absolument pas comme les autres verbes à ce même aspect.
Pourtant sa conjugaison reste simple, et l’ouverture que vous
donne ce « verbe » vaut bien la peine de prendre quelques
minutes pour l’apprendre par cœur.
La sémantique du verbe « laysa »
aysa exprime une négation au sens de la négation d’une
caractéristique, et non pas une négation impérative, comme celle
d’une interdiction ou autre. On utilise lays a pour dire par exemple
« cette cerise n’est pas rouge », mais on utilise surtout
pas l ays a pour dire « ne mange pas cette cerise ». Vous
comprenez bien la différence ?
Conjugaison de « laysa »
omme dans les deux précédentes leçons, la conjugaison vous est
donnée d’abord avec les pronoms personnels, puis sans les
pronoms personnels, sachant que l’usage courant dans le monde
Arabe est de présenter la conjugaison de la deuxième manière.
Vous pourrez également, si nécessaire, voir les pages précédentes
pour connaître les quelques astuces permettant d’apprendre la
conjugaison plus facilement.
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
1° personne
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
2° personne du masculin
2° personne du féminin
personne du masculin °3 ه
personne du féminin °3 ه
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne °1 ن
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne du masculin °2 م م
personne du féminin °2 ن ن
م personne du masculin °3 ه
ن ن personne du féminin °3 ه
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
2° personne ( féminin et masculin )
3° personne du masculin
3° personne du féminin
La même conjugaison sans les pronoms maintenant…
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
1° personne
2° personne du masculin
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
2° personne du féminin
3° personne du masculin
3° personne du féminin
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
1° personne
personne du masculin °2 م
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne du féminin °2 ن
3° personne du masculin
ن 3° personne du féminin
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
2° personne ( féminin et masculin )
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
3° personne du masculin
3° personne du féminin
Notez bien aussi que…
ous retrouvez, comme avec les autres verbes, une modification
des consonnes finales du verbes. Mais en plus, vous voyez
apparaître un ya dans le mot ( toujours après le l a m ) à certaines
personnes. Remarquez bien aussi comme la forme de la troisième
personne du pluriel au féminin ne prend pas de ya , alors qu’il y
en a un pour la même personne au masculin.
Présentation…
près « laysa », voici venir « kana », son complément logique.
Tandis que « laysa » apparaît dans les affirmations négatives,
« kana » porte le sens d’une affirmation positive, à placer dans
une phrase nominale. Cette page vous donne la conjugaison de ce
pseudo-verbe à l’accompli. Note : « kana » n’a évidement aucune
parenté avec les autres chose également nommées kanas et qui
sont des éléments d’un alphabet phonétique Japonais ou Chinois.
Menu :
Suivante : Le rôle des déclinaisons de l’ArabePrécédente :Conjugaison du verbe « ne pas
être » en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Présentation de « kana »
2. La sémantique du verbe « kana »
3. Pour les enfants…
4. Conjugaison de « kana » à l’accompli
5. Petits commentaires pour mieux apprendre
6. La suite…
7. Notes
Présentation de « kana »
eule le conjugaison à l’accompli de kan a est introduite ici. Il en
existe trois autres, trois formes de kan a à l’inaccompli, un peu
plus fastidieuses à mémoriser. Mais l’esprit de kana reste le
même dans tous les cas : il correspond approximativement à
l’auxiliaire « être » du français. Nous disons bien, l’auxiliaire
« être », et non pas le verbe « être »… car souvenez vous qu’il
n’existe pas de verbe « être » en Arabe, où celui-ci est implicite
dans la phrase nominale.
La sémantique du verbe « kana »
a n a s’emploie, tout comme l aysa , pour construire des phrases
nominales. Tel qu’il vous est donné ici, à l’accompli, il se réfère
bien évidement à une notion comparable au passé. Plus
clairement, il correspond à « a été ». Il diffère donc quelque peu
de l’auxiliaire que nous connaissons, et n’a d’ailleurs pas
d’équivalent en français.
Il s’emploiera par exemple dans une phrase telle-que « la leçon a
été intéressante » ou encore « la leçon fût intéressante », comme
nous le dirions en français plus soutenu. A
l’inaccompli, kana s’emploie pour exprimer une assertion dans le
futur ; nous y reviendrons dans une autre leçon à
venir. Kana n’apparaît jamais au présent ( pour la raison encore une
fois, de l’implicite verbe être ).
Contrairement à l ays a qui n’a pas d’autres fonction que celle
d’être une sorte d’opérateur logique, kan a est un agrément qui
permet d’ajouter aux aspects des verbes Arabes ( accompli et
inaccompli ), des nuances permettant d’exprimer des notions
semblables à celles que chez nous, nous appelons « le temps »
des verbes. Kana permet d’exprimer le passé ou le futur, qui sont
en Arabe, des notions dérivées des aspects du verbe.
Pour les enfants…
ne petite devinette… si je vous demande de retrouver une
expression française, assez typique, qui emploie le verbe « être »
au passé… vous ne voyez-pas ?… si je vous dit maintenant que
nous avons tous et toutes aimé entendre ces mots étant enfants…
c’est l’expression « Il était une fois » ( O n c e u p o n a t i m e ), qui se dit
aussi en Arabe, et passe par le verbe kana كان ا : Kâna yâ ; ماكان… mâkân : « Il était une fois ».
Conjugaison de « kana » à l’accompli
à encore, comme avec les autres conjugaisons déjà présentées,
les tables vous sont données d’abord avec les pronoms
personnels ( comme nous le faisons traditionnellement en france ), puis sans
ceux-ci. Il est conseillé d’avoir pris connaissances des pages
précédentes, pour savoir comment aborder plus aisément
l’apprentissage de ces tables.
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
1° personne
2° personne du masculin
2° personne du féminin
personne du masculin °3 ه ن
personne du féminin °3 ه
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne °1 ن
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne du masculin °2 م م
personne du féminin °2 ن ن
م personne du masculin °3 ه
ن ن personne du féminin °3 ه
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
2° personne ( féminin et masculin )
personne du masculin °3 ه
personne du féminin °3 ه
La même conjugaison sans les pronoms maintenant, tel qu’on
l’apprend dans les écoles Arabes…
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
1° personne
AU SINGULIER
Traduction Arabe Terme français
2° personne du masculin
2° personne du féminin
personne du masculin °3 ن
3° personne du féminin
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
1° personne
AU PLURIEL
Traduction Arabe Terme français
personne du masculin °2 م
personne du féminin °2 ن
3° personne du masculin
personne du féminin °3 ن
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
( rien ) 1° personne ( sans objet )
AU DUEL
Traduction Arabe Terme français
2° personne ( féminin et masculin )
3° personne du masculin
3° personne du féminin
Petits commentaires pour mieux apprendre
es terminaisons sont identiques à celles de l aysa ( tant par les
voyelles longues que par les voyelles brèves ), ce qui je vous le souhaite,
facilitera la mémorisation de cette nouvelle conjugaison [ note 1 ].
Au registre des différences, remarquez la Damma sur la première
lettre, aux premières et deuxième personnes du singulier et du
pluriel. Lays a emploie systématiquement une fa th a ,
mais kana emploi, lui, tantôt une fa th a , tantôt une damma . Ceci
un peu long a formulé, mais ne signifie pas que ce soit
compliqué… n’est-ce pas ? ;-)
L’autre différence ( il n’y en aura pas d’autres ), et que là
ou l ays a emploi un ya , kana emploi un al i f .
Vous aurez compris que je vous encourage à apprendre les
conjugaisons de l aysa et de kan a ( k a n a à l’accompli ) en même
temps. De cette manière vous tirerez partie de leurs grandes
similitudes, tout en même temps que vous ne perdrez pas de vue
leurs petites différences.
La suite…
Présentation…
a déclinaison est la question de grammaire qui intimide souvent le
plus. Elle existe dans de très nombreuses langues, sous différentes
formes. On la perçois souvent comme une contrainte ennuyeuse
ou une complication inutile. Vous allez pourtant découvrir
pourquoi les déclinaisons existent et ce qui les justifie pour des
raisons humaines. Les déclinaisons seront concrètement abordées
dans la leçon suivante. Cette page éclairera vos pensées sur le
pourquoi et le comment des déclinaisons.
Menu :
Suivante :Détermination du cas en grammaire Arabe selon la fonction du
motPrécédente :Conjugaison de l’auxiliaire « être » en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe
pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Qu’est-ce donc une déclinaison ?
2. Tout une histoire pour des petites histoires
3. La suite…
Qu’est-ce donc une déclinaison ?
ans les langues écrites on représente les choses par des mots,
des symboles dessinés. Dans les langues parlées on représente
les choses par des verbiages, des symboles prononcés. Les
déclinaisons sont elles aussi des symboles, pas plus effrayants
que les mots. Elle sont des petits symboles qui s’attachent au
mot, qui le modifie un peu parfois. Ces petits symboles disent
quelque chose sur le mot. Les déclinaisons disent à quoi sert le
mot. On comprend mieux ce qu’est une déclinaison si on se dit
qu’elle est comme un habit qui identifie la fonction d’une
personne. Comme par exemple l’habit du bûcheron, l’habit du
puériculteur, l’habit de l’institutrice, etc. Quand on voit l’habit de
la personne, on connais sa fonction. La déclinaison peut être
perçue d’une manière similaire.
A vrai dire, même si un bûcheron n’a pas ses habits de bûcheron,
il pourra toujours couper du bois et ça ne l’empêchera pas d’être
un bon bûcheron. Et une institutrice sans ses habits d’institutrice,
restera toujours de-même, une bonne institutrice. Alors on
pourrais penser que l’habit ne fait pas tout, et que même sans
l’habit, la fonction subsiste. C’est vrai.. les habits ne font pas les
moines ni les imams,… mais ils confirment leurs fonctions. La
déclinaison à pour effet de rappeler clairement la fonction du mot,
pour qu’on ne l’oubli pas, tout comme l’habit de la policière lui
sert à vous faire ne pas oublier qu’elle est policière.
La déclinaison est donc une manière de souligner, et on souligne
« d’une couleur ou d’une autre » selon que l’on souligne une
chose ou une autre. Et même si on peut imaginer s’en passer, la
déclinaison montre son avantage en assistant le fonctionnement
de la perception humaine. Le doute est toujours à-priori là où on
s’attend à des sources d’erreurs potentielles. Et justement des
erreurs, quand on parle ou quand on écrit, il vient souvent des
occasions d’en faire ( surtout quand la pensée va plus vite que les mots ).
Alors pour se donner des chances de corriger les erreurs « à la
volée », les humains ont laissé émerger les déclinaisons.
L’évolution des langues a inventé les déclinaisons, qui se sont
imposé naturellement dû aux avantages qu’elles apportent.
Tout une histoire pour des petites histoires
renons, pour commencer, l’exemple d’une phrase simple en
français, intégrant un sujet et un complément : « elle va au
cinéma ». Le mot « va » est un verbe conjugué, sans confusions.
Le mot « elle » est le sujet, et le mot « cinéma » est un
complément. Très bien alors, direz-vous… mais le problème, c’est
que « elle » et « cinéma » sont tous deux des mots qui pourraient
aussi bien être l’un ou l’autre, soit sujet, soit complément. Si nous
disons « le cinéma brûle », le mot « cinéma » est le sujet. Si
maintenant nous avons la phrase « tu viens avec elle », alors le
mot « elle » est ici un sujet. La fonction du mot n’est pas donnée
par le mot… dit d’une autre manière, le sens du mot ne défini pas
sa fonction. Mais vous allez répondre que le sujet et le
complément se distinguent par leurs positions dans la phrase…
justement, nous y venons.
Il arrive fréquemment que par erreur à l’écriture ( par méconnaissance
de la langue, parfois ), par précipitation, que certains mots d’une
phrase soient inversés. Et en cas d’une telle erreur, il y a risque
de confondre le sujet et le complément, ce qui reviendrait
exactement à confondre la marmite et les pommes de terre.
La communication, se comprendre, c’est important, et pour éviter
des catastrophes ( petites ou grandes ), en se donnant une chance de
corriger ces erreurs, les déclinaisons sont là. Imaginez que dans
chaque phrases, on joue à souligner le premier mot en rouge et le
dernier mot en vert. On verra alors toutes les phrases ainsi. Si il
arrive que l’on voit une phrase pour laquelle le premier mot est
souligné en vert et le dernier souligné en rouge, ou même que
deux mots soient soulignés de la même couleur au début et à la
fin, on sera très attentif(ive) et très prudent(e) lors de
l’interprétation de la phrase, parce qu’on aura la prescience de
cette erreur, même sans la localiser clairement. Ainsi, en étant
alerté(e) que deux mot se sont peut-être inversé, on prendra
spontanément soin de s’assurer plutôt deux fois qu’une que
l’interprétation supposée de la phrase correspond bien à ce qu’elle
voulait dire.
Imaginez une phrase naïve comme « moi mord chien »
conjointement à une autre comme « chien mord moi ». On voit
bien comme le sens est assujetti à la position des mots, et
comme l’interprétation est donc vulnérable à une erreur dans
l’ordre de ces mots. Si on avait une déclinaison sur l’un des mots,
cela nous donnerait plus d’assurance sur l’interprétation à donner.
Pour s’assurer du sens, on pourrait tester si les déclinaisons et les
positions des mots sont en cohérence.
Ça n’apparaît pas à notre conscience, mais quand nous parlons
quotidiennement, quand nous écrivons ou quand nous lisons,
nous corrigeons sans cesse nos interprétations parfois erronées
en les certifiant ou infirmant en raisons de signes tels que ceux-ci.
Ces signes n’ont pas de signification en eux-mêmes, et ne sont
donc pas comparables à des mots. Mais ils sont des signes qui
servent à dire deux fois la même chose. Ils font redondance. Un
sujet peu être identifié en Arabe de deux manières : par sa
position dans la phrase ou par sa déclinaison. C’est une peu
comme si au moment d’écouter quelqu’un(e), vous lui demandiez
de répéter deux fois la même chose, pour vous assurer
mutuellement de vous être bien compris(es). Et Arabe, nous
répéterons deux fois la même chose, en mettant le sujet à sa
bonne place, et lui donnant le signe de déclinaison qui correspond
à cette place. On écrit les déclinaisons comme on place les mots.
Dans votre esprit, associez à chaque position dans la phrase, une
déclinaison, et vous aurez le sentiment que les déclinaisons sont
naturelles et discrètes.
À la lecture ou à l’écoute, la position du mot dit « je suis le
sujet », et la déclinaison, elle, dit « je suis le sujet »… comme
toutes les deux disent la même choses, alors on est assuré(e) que
c’est bien le sujet de la phrase. Plus on a de signes qui nous
assurent qu’une interprétation est la bonne, et plus alors on
interprète spontanément, naturellement, avec confiance. Loin de
vous embêter, les déclinaison vous ferons sentir à l’aise avec
l’Arabe.
Pour les curieux et les curieuses : le principe des déclinaisons
dans les langues, est exactement le même que celui des codes-
correcteurs en informatique. Ces codes sont utilisés pour assurer
la bonne qualité des transmissions informatiques, et même pour
les corriger si certaines conditions sont réunies. Les spécialistes
en transmission et traitement de signal vous le diront tous(tes) :
plus il y a de redondances, et plus la communication est fiable. À
l’inverse, la transmissions de données compressées résiste moins
bien aux erreurs de transmission, tout comme un langage trop
concis, est nuisible à l’expression ( on le trouve ambigu ). L’aventure
est la même avec le langage. Vous voyez comme le fee l ing de
nos ancêtres était bon : ils ont naturellement laissé venir
l’émergence de ce principe dans le langage, dont nous mesurons
l’utilité dans d’autres domaines.
Il existe bien sûre d’autre recettes permettant de corriger les
erreurs ou les ambiguïtés de la communication dans une langue.
Toutes-fois, si les déclinaisons de l’Arabe sont si importantes,
c’est parce qu’elles nous préservent des erreurs les plus
confondantes : celles qui concernent l’architecture fondamentale
et d’ensemble de la phrase.
Ainsi maintenant vous pourrez vous dire au fond de vous même,
pour vous donner du cœur en les apprenant, « les déclinaisons
me veulent du bien, les déclinaisons sont mes amies ». Vous
comprendrez aussi pourquoi maintenant, bien loin d’êtres
honteuses, les fautes de déclinaisons sont même au contraire une
chance, car sans ces erreurs visibles, on laisserait la place à des
erreurs invisibles. L’erreur provient naturellement dans le
langage, et c’est la raison d’être des déclinaisons.
La suite…
Présentation…
près avoir démythifié la notion de déclinaison, nous allons aborder
les cas du mot en grammaire Arabe. Les cas sont au nombre de
trois seulement ( nominatif, génitif et accusatif ), et sont associés
aux déclinaisons. Les déclinaisons apparaissent en plus grand
nombre, bien qu’elle soient peu nombreuse. On pourra voir les cas
un peu comme ces petits autocollants que l’on colle sur des petits
objets anodins pour les décorer : ils ont toujours la même forme,
petits cœurs, étoiles, et petits rond, mais on en colle partout et
grand nombre. Il en va de même avec les trois cas que nous allons
découvrir. Cette page vous apprend à reconnaître les cas ( la
forme des petits autocollants ) puis la page suivante pour
apprendra les déclinaisons à écrire pour chaque cas ( la couleur du
petit autocollant ).
Menu :
Suivante : La déclinaison ou la marque du cas en grammaire ArabePrécédente : Le rôle
des déclinaisons de l’ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette
page
Dans cette page …
Qu’est-ce que le cas au juste ?
Comment appréhender les cas
Les trois différents cas
Le nominatif
Le génitif
L’accusatif
J’ai peur de faire des erreurs
Seconde présentation des cas
Cas et déclinaison : quelle différence ?
La suite…
Qu’est-ce que le cas au juste ?
e cas, comme sont nom l’indique, correspond à la situation d’un
mot dans une phrase. Au premier abord, nous pourrions dire que
la situation d’un mot, dépend de sa position dans la phrase. Mais
l’Arabe est une langue où l’ordre des mots et moyennement
contraint ( ni contraint, ni totalement libre ), et l’ordre des mots peut
changer sans modifier le sens de la phrase ; mais le style et la
saveur de la phrase change, et c’est pour la tonalité que l’on
choisi un ordre de mot plutôt qu’un autre. Mais alors, si l’ordre
des mots peut changer, et si le cas d’un mot correspond à sa
position dans la phrase, comment s’y retrouver ?
Comment appréhender les cas
our y voir plus clair, et lever ce paradoxe apparent, il faut penser
que ce n’est pas tant la position du mot qui est importante, que
sa fonction. Le plus souvent, un mot aura une position précise
selon sa fonction, mais quelque fois, par exercice de style, on
pourra faire varier la position d’un mot, tout en conservant sa
fonction. Disons que le plus souvent, position et fonction vont
ensemble, mais pas toujours, et le cas correspond formellement à
la fonction du mot, et ce n’est que dans la plupart des cas qu’il
correspond à la position du mot( qui découle de sa fonction ).
Il est plus aisé de percevoir la position d’un mot, plutôt que sa
fonction, car quand nous nous exprimons, nous employons la
fonction des mots sans y réfléchir, de manière inconsciente, et il
nous est plus difficile de le percevoir de manière consciente et
formelle. Dans un premier temps, vous pourrez donc vous aider
de la position du mots dans les phrase que vous lirez ici-et-là,
puis par la suite, pour être plus exact, vous vous referrerez à la
fonction du mot seulement.
Les trois différents cas
es cas sont au nombre de trois :
Nominatif ( le plus facile à aborder )
Génitif
Accusatif
Les adeptes de la langue Allemande ou du Japonais, y
retrouveront comme un un air de déjà vu…
A chaque cas correspond donc une fonction du mot, et
réciproquement, à chaque fonction du mot, correspond un cas.
Nous pouvons donc lister les cas, puis donner la liste des
fonctions pour chaque cas ( ce que nous verrons d’abord ), ou alors,
lister toutes les fonctions des mots, pour donner le cas
correspondant. La première solution est plus traditionnelle, mais
la deuxième est plus accessible en pratique. Nous les listerons ici
des deux manière ( à vous d’apprendre la liste qui vous convient le mieux ).
Le nominatif
ont au nominatif, les mots dont la fonction est la suivante :
Le sujet ( de la phrase verbale, ou même nominale )
S’il n’est pas précédé d’une préposition, l’attribut de
la phrase nominale
Les sujets ainsi que les mots qui les qualifient ( les attributs ), sont
donc au nominatif. Pour s’en souvenir, on pourra penser à
« nominatif = nom ».
Exemple : dans la phrase « mon amie est agréable », le mot
« amie » est au nominatif.
Note : Les fonctions des mots vous seront présentés plus loin, de
même que les déclinaisons correspondantes aux cas.
Le génitif
ont au génitif, les mots dont la fonction est la suivante :
Le complément du nom
Le nom lorsqu’il est précédé d’une préposition ou
d’un adverbe
Les compléments « proche », sont donc au génitif. Pour s’en
souvenir, on pourra penser à « génitif = ce qui est l’enfant
direct ».
Exemple : dans la phrase « je pense à mon amie », le mot
« amie » est au génitif.
L’accusatif
ont à l’accusatif, les mots dont la fonction est la suivante :
Le complément direct
L’attribut de la phrase nominale, introduite par Laysa
ou Kana ou les « sœurs » de Kana ou les sœurs de
« Laysa »
Le complément de manière
Les mots placés après un interrogatif
Les compléments « plus ou moins éloigné » ( les objets ), sont donc
à l’accusatif. Les compléments ne sont pas des sujet, mais des
objets. Pensez à l’expression « être l’objet de quelque », ou
encore à une phrase comme « la découverte à fait l’objet d’une
étude approfondie » ( d’une certaine manière, se sont des sujet venant en
second lieu, des sujets secondaire… mais ceci est informel ). Pour s’en
souvenir, on pourra penser à « accusatif = ce qui est montrer du
doigt éloigné ».
Exemple : dans la phrase « j’aime mon amie », le mot « amie »
est à l’accusatif.
J’ai peur de faire des erreurs
es déclinaisons, sont souvent sources d’erreurs, et donc chez-
nous sources de peurs. Mais ce n’est que parce que le système
scolaire est mal fait que l’on assimile l’erreur à un jugement
négatif. À l’inverse dans beaucoup de cultures, l’erreur fait partie
du processus naturelle d’apprentissage ( bien que personne ne soit
parfait-e ).
Sans vouloir vous dire que vous devez négliger vos erreurs, vous
devez savoir qu’une erreur de déclinaison en Arabe, n’empêchera
pas de vous comprendre ( car l’ordre des mots en Arabe est partiellement
contraint ), et que les gens pourront donc vous deviner et vous
corriger… c’est ainsi que vous progresserez. Exprimez-vous
d’abord, exprimez-vous bien ensuite.
Pour pouvoir faire des erreurs sans être jugé(e) ou montrer du
doigt, je vous recommande les forum Anglophone d’apprenant
Arabe. Les Anglophones n’ont pas la même culture que nous, et
se montre plus tolérant devant les erreurs, et le plus souvent, se
feront un plaisir de vous corriger aimablement ( encore faut-il toutes-
fois parler Anglais ).
Note : dans les forums de tous pays, l’Arabe est le plus souvent
écrit sans les voyelles brèves. Ors il se trouve que ce sont ces
voyelles courtes qui expriment le plus fréquemment le cas.
N’hésitez donc pas à demander à ce que l’on ajoute pour vous,
lors des correspondances, les voyelles de déclinaison… de temps à
autre.
Seconde présentation des cas
omme promis précédemment, voici les cas présenter, fonction par
fonction, ce qui pour certaines personnes, est plus lisible que de
présenter les fonctions cas par cas ; les fonctions sont
approximativement lister par ordre de proximité dans la manière
de les utiliser.
DE LA FONCTION AU CAS
Fonction du mot Cas
correspondant
Si le mot est le sujet de la phrase verbale, ou même nominale Nominatif
DE LA FONCTION AU CAS
Fonction du mot Cas
correspondant
Si le mot est un complément d’un nom Génitif
Si le mot est attribut d’une phrase nominale et qu’il n’est pas précédé
d’une préposition Nominatif
Si le mot est attribut d’une phrase nominale, et que cette phrase
commence par le verbe Laysa ou le verbe Kana ou une des « sœurs »
de Kana ou une des « sœurs » de Laysa
Accusatif
Si le mot est un complément direct Accusatif
Si le mot est un complément de manière Accusatif
Si le mot est placé après un interrogatif Accusatif
Si le mot vient juste après une préposition ou un adverbe Génitif
Cas et déclinaison : quelle différence ?
oilà que maintenant peut-être, vous-vous posez une question :
« mais je ne comprends pas… dans la page précédente on me
parle de déclinaison, puis maintenant de cas, et tout semble se
mélanger… est-ce la même chose ou est-ce différent ? ». La
réponse à ce paradoxe apparent n’est pas si compliquée : la
déclinaison, c’est la marque du cas, un peu comme le mot désigne
la chose. Et la comparaison va plus loin encore, car il peut y avoir
plusieurs mots pour désigner une même chose, et de la même
manière, il existe plusieurs marque de déclinaison pour un même
cas. Après avoir déterminé le cas, il faudra donc savoir comment
l’écrire ou plutôt en écrire la marque. Ce sera l’objet de la leçon
suivante.
La suite…
Présentation…
a suite logique de l’étude des cas, c’est celle des déclinaisons.
Nous allons ici passer en revue des différentes terminaisons ( au
sens français du terme ) ou déclinaisons ( au sens Arabe du
terme ), avenante à chaque cas. Rappel : les cas correspondent à
la fonction du nom ou de l’adjectif dans une phrase, et il peut bien
entendu y en avoir plusieurs ( si nécessaire, référez vous aux deux
pages précédant celle-ci ). La connaissance des déclinaisons est
absolument fondamentale pour une bonne pratique de la lecture,
car elle repose principalement sur les diacritiques, qui sont le plus
souvent omises à l’écriture. Bien qu’il soit possible d’écriture assez
approximativement l’Arabe sans connaître les déclinaisons, sa
lecture le requière. N’hésitez donc pas à revenir souvent sur cette
leçon, ainsi que sur la précédente ( dont la connaissance est
requise pour comprendre la présente leçon ).
Menu :
Suivante :Féminin et masculin des noms et adjectifs ArabesPrécédente :Détermination du
cas en grammaire Arabe selon la fonction du motSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Qu’est-ce que la déclinaison au juste ?
Astuces pour les apprendre
Les catégories de marques des cas
Détermination du nom et/ou de l’adjectif
Les déclinaisons de la première forme
Les déclinaisons de la deuxième forme
Les déclinaison de la troisième forme
La prononciation et la liaison
Savoir où il y a liaison
La suite…
Qu’est-ce que la déclinaison au juste ?
n français, nous parlons de terminaisons, terme principalement
employé en conjugaison, mais qui désigne en règle générale, une
ou des lettres ajoutées à la fin d’un mot et remplissant un rôle
grammatical bien identifié. La langue Arabe parle de déclinaison.
Les cas, vu précédemment, sont des notions abstraites. Elles sont
abstraite dans le sens ou elle ne ont plusieurs représentations
concrètes possible, alors qu’elles n’ont chacune qu’une seule
représentation conceptuelle.
Contrairement, ceci signifie que par exemple, le cas nominatif
pourra s’écrire de plusieurs manière, même si le nominatif est en
lui-même toujours la même chose.
Astuces pour les apprendre
oujours dans l’idée qu’une langue est avant tout faites pour
s’exprimer, et que c’est en s’exprimant que l’on progresse dans
une langue, je vous suggère, si vous ne parvenez pas à apprendre
toutes les marques en une seule fois, d’apprendre d’abord les
marque les plus simples à écrire, qui sont également et par
bonheur, les plus fréquentes ( la nature… de la langue Arabe… fait bien les
choses ).
Pour comprendre ce conseil, repensez simplement à ce qui fût dit
plus haut : un cas peut être représenter par différente marques,
bien que les différentes marque d’un cas, représente toujours le
même cas. Hé bien, justement, le plus important étant d’abord
d’apprendre à bien identifier le cas, le plus important sera d’abord
d’écrire la marque correspondante au bon cas : même si ce n’est
pas la bonne marque, il importe d’abord que ce soit celle du bon
cas.
N’hésitez pas à pratiquer, avec des Arabophones parlant et
écrivant l’Arabe courant ou littéraire, et à vous faire corriger. Mais
dans les cas, n’oubliez jamais que le plus important est de trouver
la marque du bon cas, avant de trouver la bonne marque ; il
serait de toute manière impossible de trouver la bonne marque,
sans avoir au préalable le bon cas… raison de plus alors.
Les catégories de marques des cas
ien que chaque cas aient plusieurs marque possible, il existe une
similitude entre les marques associées aux trois cas : elles
peuvent regrouper par certaines propriétés. Nous aurons au
premier niveau :
Les marques qui s’écrivent avec une voyelles brèves
sur la dernière lettre qui est une consonne, et si la
dernière lettre est une semi-voyelle, elle est alors
considéré comme une consonne ; car une semi-
voyelle est tout autant une semi-consonne.
Les marques qui s’écrivent avec les deux
lettres ali f et ta et une voyelle brève. Ces ,( ات )
marques s’emploient avec les termes au pluriel
féminin régulier.
Les marques qui s’écrivent avec avec une ou
plusieurs lettre à la fin, et qui ne sont pas des voyelles
brèves. Ces marques s’écrivent donc avec une ou
plusieurs consonnes ou voyelles longues. On emploie
cette forme pour les termes aux plusieurs masculin
régulier ou au duel.
Les marques s’écrivant avec une voyelles brèves, sont les
marques les plus simples et les plus fréquentes, qu’il conviendra
d’apprendre en priorité, pour plus de commodité.
La deuxième forme s’écrit avec exactement les mêmes voyelles
brèves que la première forme. On ajoute les mêmes voyelles
brèves, mais dans la deuxième forme, on ajoute
simplementات avant d’ajouter la voyelle brève ( cette forme ne pose
aucun soucis et s’assimile aussi aisément que la première ).
Les marques les plus compliquées, qui s’écrivent avec plusieurs
lettres, s’utilisent avec le pluriel masculin régulier ou le duel. De
cette manière, l’Arabe s’astreint à une complexité modérée, et
n’ajoute pas de la complexité à la complexité. En effet, les pluriels
les plus compliqués sont les pluriels brisés, et les pluriels brisés
emploient la forme la plus simple de la marque de la déclinaison.
Quand il y a de la complexité d’un côté, il n’y en a pas de l’autre,
et vice-versa. Subtil et heureux équilibre de la langue Arabe.
Comme la deuxième forme s’applique au pluriel féminin régulier,
et la deuxième forme au duel et pluriel masculin régulier, vous
déduirez naturellement que la première forme s’applique au
singulier et au pluriel masculin irrégulier.
Remarque importante : ce document parle de première, deuxième
et troisième forme, d’une manière informelle, car il n’existe pas
de tradition particulière faisant que l’on parle de forme 1, 2 ou 3.
Il en est parlé de cette manière ici par convenance, et ces
regroupements sont seulement fait pour vous faciliter
l’apprentissage des marques de déclinaison.
Détermination du nom et/ou de l’adjectif
a marque de la déclinaison en Arabe, s’adapte aussi à la
détermination du terme ( la détermination est ce que l’on appel un
substantif ). Par détermination, nous entendons le fait que le terme
soit déterminé ou non. La détermination dépend de la présence de
l’article ; nous en avons parlé précédent, dans le document
venant à la suite de celui traitant de l’article. Si un mot est
précédé de l’article, alors il est déterminé, sinon, il est
indéterminé. Pour rappel, on dit qu’un terme est déterminé quand
on sait précisément duquel on parle. Par exemple, 9 )قط i T — chat ),
signifie « un chat », c’est-à-dire un char quelconque, et ce mot
est donc dit « indéterminé ». Avec l’article maintenant, et
toujours le même mot, القط ( a l 9 i T — le chat ), signifie « un chat ».
Comme on sait de quel chat on parle, ce mot est dit
« déterminé ».
On considérera de même comme déterminé, un mot utilisé
comme nom propre ou un nom de lieu. Cela va de soit, car si je
parle de l a t i fah , je sais de qui je parle, et donc même sans
article ( on n’utilise jamais un article avec un mot utilisé comme nom propre ), le
nom est ici considéré comme déterminé.
Pour chaque forme de marque de déclinaison, vous aurez donc
une marque pour les termes déterminés, et une autre pour les
termes indéterminés.
Le cas ne désigne bien sure que la fonction d’un mot dans la
phrase, mais la marque du cas, elle, ajoute encore une indication
sur la détermination. En fait donc, la marque de déclinaison
exprime deux chose, mais la plus complexe des deux étant le cas,
c’est du cas que vous entendrez le plus parler. Ci ces explications
vous semblent par trop confuse, n’hésitez pas àlaisser un
commentaire pour demander un éclaircissement ou poser une
question .
Les déclinaisons de la première forme
es marques de la première forme, pour le singulier ou le pluriel
masculin brisé ( pluriel irrégulier ).
DECLINAISON DE LA PREMIERE FORME
Cas Déterminé Indéterminé
Nominatif ـ ( d a m ma d ) ـ ( a m ma t a n )
Accusatif ـ ( f a t h a f ) ـا ( a t h a t a n )
Génitif ـ ( k a s r a k ) ـ ( a s r a t a n )
Vous voyez que la seule différence entre le déterminé et
l’indéterminé, est que pour le déterminé, on écrit une voyelle
brève simple, et pour l’indéterminé, une voyelle brève double ;
revoyez la leçon sur les voyelles brèves ou diacritiques si
nécessaire.
L’accusatif indéterminé comporte un al i f dans ce tableau, juste
avant la voyelle brève ( la voyelle brève est posée sur le a l i f ). Ce n’est
pas une erreur, mais une petite bizarrerie… c’est ainsi, et c’est
tout :-p . Pour vous en souvenir, pensez au
mot شكرا ( s h o u k r a n — « remerciement », littéralement, ou « merci », en
français ) que vous connaissez certainement.
Les déclinaisons de la deuxième forme
es marques de la deuxième forme, pour le pluriel féminin régulier.
DECLINAISON DE LA DEUXIEME FORME
Cas Déterminé Indéterminé
Nominatif ـات ( d a m ma d ) ـات ( a m ma t a n )
Accusatif ـات ( f a t h a f ) ـات ( a t h a t a n )
Génitif ـات ( k a sr a k ) ـات ( a sr a t a n )
C’est très ( trop simple, hihihi ), vous reprenez les mêmes
diacritiques ( voyelles brèves ) que pour la première forme, mais en
oubliant pas d’écrire ـات juste auparavant.
Pour vous en souvenir, penser à la ta -marb utah qui est le ,( ة )
signe traditionnel du féminin. La ta -mar b utah se prononce
approximativement « a », ce que rappel le al i f et la ta ,( ا ) -
marb utah se prononce comme un ta quand on y ajoute un ,( ت )
voyelle brève, et s’écrit même comme un ta , quand on y ajoute
une voyelle longue ou une consonne ( en guise d’indication, et de rappel
donc ). Une autre manière d’y penser, est qu’à l’envers on
écrirait تا, qui commence comme le mot ta -marb utah , qui rappel
le féminin.
Les déclinaison de la troisième forme
es marques de la troisième forme, pour le pluriel masculin
régulier et le duel.
Le cas le plus complexe, et encore, au contraire des formes
précédentes, il n’y a pas de différence ici, entre le déterminé et
l’indéterminé. Pour vous en souvenir, vous pouvez penser que de
toutes-manières, déterminé ou pas, ce qui est compliqué est
compliqué ( hihihi ). Il y a au contraire pour la troisième forme, une
différence entre le duel et le pluriel masculin régulier, et ce sont
donc deux tables qui viennent.
Remarque pour mieux apprendre : le duel est assez peu utilisé,
apprenez donc la table pour le pluriel masculin régulier en
premier, qui est de manière évidente, très fréquent, lui ; d’autant
plus fréquent qu’il est régulier.
LA TROISIEME FORME POUR LE PLURIEL MASCULIN REGULIER
Cas Marque
LA TROISIEME FORME POUR LE PLURIEL MASCULIN REGULIER
Cas Marque
Nominatif ـون
Accusatif ـن
Génitif ـن
Pour le pluriel masculin régulier, l’accusatif est le génitif s’écrivent
de la même manière, qui se prononce îna .
LA TROISIEME FORME POUR LE DUEL
Cas Marque
Nominatif ان
Accusatif ن ـ
LA TROISIEME FORME POUR LE DUEL
Cas Marque
Génitif ن ـ
Pour le duel, l’accusatif est le génitif s’écrivent de la même
manière, qui se prononce ayn a , mais qui est à ne pas confondre
avec le mot أن, qui signifie « où ? » à l’interrogatif ( les deux se
prononcent identiquement ).
Remarque : l’accusatif et le génitif du pluriel masculin régulier et
du duel se ressemble beaucoup. Seule la première voyelle brève
change ( k a s r a pour le pluriel masculin régulier, et fatha pour le duel ).
La prononciation et la liaison
a dernière voyelle brève, pour toutes les formes, ne se prononce
qu’à la liaison. La liaison en Arabe est différente de la liaison en
français. En français, à la liaison, on prononce la dernière lettre
du mot précédent d’une manière différente, et précisément, on
prononce comme si les deux mots n’en formaient qu’un seule.
En Arabe, on ne change pas le prononciation, ou plutôt, soit on
prononce soit on ne prononce pas la dernière voyelle ; en fait, le
français fait un peu de même, car la lettre dont on modifie la
prononciation normale, est muette quand il n’y a pas de liaison.
Quand il y a liaison, on prononce la dernière voyelle, et quand il
n’y a pas de liaison, on ne la prononce pas.
Comme en français, on devra écrire la dernière voyelle, qu’il y ait
liaison ou pas ( même si on ne prononce pas toujours le « s » de « les » en
français, on l’écrit cependant toujours ). Et si vous vous souvenez, les
voyelles brèves, comme nous l’avons déjà vu, ne s’écrivent pas
toujours en Arabe. Elles s’écrivent toujours avec les documents
importants et ne devant pas souffrir la moindre ambigüité ( texte de
lois, discours politique, acte de mariage, coran, etc ), et on ne les écrit
généralement pas dans l’écriture quotidienne ; c’est vrai aussi
avec les dialectes.
Une situation particulière vient quand on est face à un texte qui
n’écrit pas les diacritiques( voyelles brèves ). Car si on doit les
prononcer, on doit les deviner ; en effet, si elles ne sont pas
écrite, il n’y a pas d’autres choix. Et pour les deviner, il faut
connaître les règles de déclinaison, et les appliquer sur les mots
au fur-et-à-mesure de la lecture. Pour cette raison, la
connaissance des déclinaisons en Arabe est absolument
fondamentale pour une bonne pratique de la lecture.
Notez que même si les voyelles brèves peuvent ne pas êtres
écrites, les autres lettres, consonnes et voyelles longues, de
certaines marques, comme celle du pluriel masculin régulier par
exemple, doivent évidement toujours êtres écrites ; l’omission à
l’écriture se s’applique qu’aux voyelles brèves, et cette omission
se fait pour la simple raison que cela permet d’écrire plus vite de
les oublier.
Savoir où il y a liaison
n Arabe, il y a liaison quand le mot forme un tout sémantique
indissociable, c’est-à-dire quand l’un des mots est intimement lié
à l’autre. Il y a liaisons dans les deux situations suivantes :
Quand le mot est suivit d’un autre mot portant
l’article
Quand le mot porte un pronom possessif
La suite…
Présentation…
a mise à la forme féminine des mots et adjectifs en Arabe, et
presque aussi simple que la règle la plus courante en français, qui
est d’ajouter un « e » à la fin du mot. Comme il existe une règle
dépendante du genre pour créer le pluriel en Arabe, cette leçon se
place juste avant celle sur les pluriels, que vous découvrirez un
peu plus tard.
Menu :
Suivante : Pluriel et duel des noms et adjectifs en ArabePrécédente : La déclinaison ou la
marque du cas en grammaire ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table
de cette page
Dans cette page …
1. La marque du féminin
2. Quelques exemples
3. Il y a des exceptions
4. La suite…
La marque du féminin
a marque unique du féminin en Arabe, est une lettre particulière,
qui n’a que cette fonction ( sauf exception ) : la ta -mar b utah . Vous
comprenez maintenant pourquoi au cours de la leçon sur
l’alphabet, vous avez appris qu’elle ne s’écrit toujours qu’en fin de
mot. Un petit rappel au sujet de sa forme : elle s’écrit ة lorsqu’elle
n’est pas attachée, et ـة dans le cas contraire.
Cette forme s’applique aux noms et adjectifs, comme dit
précédemment, et de même aux fonctions. Par fonction, il faut
comprendre la fonction d’une personne, comme sa profession par
exemple, mais pas seulement. Sorcier ou sorcière son des
fonctions, et ne sont pourtant pas des professions. La règle de la
ta-marbutah s’applique également avec de tel mots.
La forme par défaut d’un adjectif ou d’une fonction et au
masculin. Mais les noms de choses( les mots ), sont soit féminin,
soit masculin, tout comme en français ou d’autres langues.
N’ayant pas de genre intrinsèque, les adjectifs et les fonctions
s’accordent donc avec le nom auquel on les associe. Les mots qui
peuvent être soit masculin soit féminin, parce qu’ils se rapportent
à des êtres humain ou à des animaux, se mettent au masculin ou
au féminin selon le cas, de la même manière.
Les mots qui ont un genre en eux-même, et qui se terminent par
une ta -mar b utah sont le plus souvent féminin. Et ceux qui n’ont
pas la ta -mar b utah sont donc masculin.
Quelques exemples
uelques exemples… طفل ( t i f l — bébé ) au masculin,
devient طفلة ( t i f l a h ) au féminin( intraduisible, vu qu’il n’y a pas de féminin
pour « bébé » en français ). Souvenez vous que lata -marb utah , se
prononce « t » ( comme son nom le rappel ) si on lui ajoute une voyelle
brève, et qu’elle devient même un véritable ta si on lui ajoute une
voyelle longue. Ainsi, pour dire « mon bébé », si c’est un bébé
fille, alors on dira طفلت ( t i f l t y ). L’adjectif « grand », qui
estكبر deviendra كبرة au féminin. Notez bien les deux formes
de la ta-marbutah dans les deux précédents exemples. Et enfin,
pour un exemple de fonction, sorcier, ساحر ( s a h i r )donne
sorcière qui est ساحرة ( s a h i r a ).
Il y a des exceptions
a règle de la ta-marbutah pour le féminin, aussi simple et
séduisante soit-elle, connais quelques exceptions. Certains mots
se rapportant à des personnes ou à des animaux ( c’est-à-dire qui
peuvent êtres soit masculin, soit féminin, parce qu’ils n’ont pas de genre
unique ) ont une forme totalement différente au féminin et au
masculin. Un exemple avec un mot concernant les personnes :
enfant au masculin ( garçon ), se dit ولد ( w a l a d ) tandis que enfant
au féminin( fille ), se dit بنت ( b i n t ). Pour ces mots, il vous faudra
les apprendre avec leurs formes féminine et masculine. Si vous
formez un féminin par ajout de la ta -marb utah , on pourra peut-
être vous comprendre, mais cela paraîtra très étrange.
La règle qui fait qu’un mot qui se termine par une ta -
marb utah est un mot féminin, n’est pas toujours vérifiée. Il
existe en effet des mots masculins qui se terminent par uneta -
marb utah . C’est le cas du prénom Oussama par exemple, qui
s’écrit en Arabe أسامة. Et réciproquement, comme vous l’avez
déjà aperçu précédemment avec le mot « fille » ( le mot « enfant » au
féminin ), il existe des mots féminins qui ne se terminent pas par
uneta -marb utah . Si en utilisant l’un de ces mots, vous confondez
le genre et que vous lui appliquer un adjectif en l’accordant au
masculin au lieu de l’accorder au féminin, on vous comprendra,
mais là encore, l’expression aura un air étrange.
Il existe une règle empirique mais non exacte pour reconnaître
une grande partie de ces exceptions : en règle général, les noms
et adjectifs qui commencent par un al i f avec h amza-majeure, أ,
ne distinguent pas le genre avec la ta -mar butah . C’est le cas
donc des noms de couleurs ( ils commencent tous par أ ).
La suite…
Présentation…
omme en Arabe, il n’existe pas d’articles dédiés au pluriel, le
pluriel et le duel, seront exprimés en Arabe, par la forme du mot
et/ou son contexte. C’est la forme du mot que nous aborderont ici.
En français et en anglais, on obtient généralement ( mais pas
toujours ), le pluriel par l’ajout d’un « s ». En arabe également, on
ajoute parfois un suffixe au mot, mais dans certains cas, le mot
peut être l’objet de transformations importantes. N’oubliez pas
d’apprendre à reconnaître ces formes et ces suffixes avec une
écriture sans les voyelles brèves.
Menu :
Suivante : Les types de structure de phrase en ArabePrécédente :Féminin et masculin
des noms et adjectifs ArabesSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)
Expression du duel
n plus du pluriel, l’Arabe dispose du duel. Le duel, comme son
nom l’indique bien, s’utilise pour parler d’un ensemble de deux
personnes ou de deux choses. D’un point de vu cognitif, c’est une
idée de génie, car la pensée humaine distingue trois cas : l’unité,
la dualité, et la multitude. Contrairement au français et à
l’anglais, l’Arabe, lui, permet d’exprimer le duel si présent dans la
pensée et l’esprit de chacun(e).
Le duel s’exprime de deux manières, selon le rôle du mot dans la
phrase. Il se forme toujours de la même manière, par ajout d’un
suffixe, et ne connais aucune exception. Comme il y a deux
manières de l’exprimer, il y a bien sure deux suffixes différents.
La première forme s’obtient en ajoutant le suffixe ان ( â n i ). La
deuxième forme demande l’ajout du préfixe ن a )ـ y n i ). Dans le
cas de ن notez bien la fa ,ـ tha sur la lettre précédente.
Par exemple, selon le rôle du mot كتب ( k i t a b — livre ) dans une
phrase, si on le met au duel, on obtiendra
soit كتبان ( k i t a b â n i ) ou soit ن k ) كتب i t a b a y n i ), ce qui signifiera
« deux livres ». La sémantique est identique, le sens ne change
pas, la différence est la même que celle apportée par une
déclinaison.
Ces formes du duel sont valables pour parler aussi bien d’êtres-
humains que d’animaux ou d’objets ; qu’ils soient aux masculin
ou au féminin.
Notez bien que si le mot en question se termine par une ة ( t a -
m a r b u t a ), alors celle ci se transforme en ت ( t a ). Par
exemple, ثخرة ( c h a j a R a h — un arbre, qui est féminin en arabe ), s’il est
mis au duel, donnera au
duel, ثخرتان ( c h a j a R a t a n i ) ou ن c ) ثخرت h a j a R a t a y n i ).
La suite…
Présentation…
es leçons précédentes avaient pour vocation de vous présenter
des points de grammaire qui s’appliquaient à des éléments isolés.
A l’exception de la leçon sur les déclinaisons, cette leçon est la
première à traiter des ensembles de mots. Comme vous saviez
jusqu’ici mettre des éléments isolés au pluriel, au féminin, les
conjuguer, etc, vous pourrez à partir de maintenant les assembler
pour en faire des phrases. A titre notable, vous découvrirez entre-
autres, que la phrase Arabe n’a pas nécessairement besoin de
verbe, et qu’il existe en Arabe, la notion de phrase nominale,
permettant de faire l’économie du verbe « être ».
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Suivante : Les prépositions Arabes simplesPrécédente :Pluriel et duel des noms et
adjectifs en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Présentation des types de phrase
2. La phrase nominale
3. La phrase verbale
4. L’intitulé
5. L’interjection
6. La suite…
Présentation des types de phrase
l existe deux grands types de phrase en Arabe : la phrase
nominale, qui est la plus simple, et que nous aborderons donc en
premier ; et la phrase verbale qui est celle que l’on rencontre le
plus souvent dans l’expression courante. Deux autres types
pourraient y êtres ajoutés, qui sont celui de l’intitulé ( qui est un cas
particulier ), et celui de l’interjection ( qui a toute sa place dans l’expression
courante ).
La phrase nominale
a phrase nominale se constitue ainsi : Sujet + Attribut. Ou encore
plus précisément : Groupe-sujet + Groupe-attribut. D’un point de
vue formaliste, la phrase nominale est un prédicat ( un terme employé
en logique, mais aussi en linguistique ). Les verbes Laysa , Kana etIn na ,
ne sont pas de véritables verbes, et peuvent faire partie d’une
phrase nominal. Notez donc bien qu’une phrase nominale Arabe
peut contenir des pseudos-verbes ( bien qu’elle soit qualifiée de
nominale ).
La phrase nominale n’a aucun équivalent en français ni en anglais.
C’est une phrase qui comme son nom l’indique, ne contient pas de
verbe. La surcharge du verbe « être » en français, employé
comme auxiliaire, le rend obligatoire même dans les formulations
les plus simples. Comme le verbe « être » est implicite en Arabe,
il sera possible d’exprimer des énoncés simples, équivalents aux
énoncés les plus simples du français, sans même donc employer
de verbe.
Un phrase nominale commence par un mot à l’état déterminé, qui
servira de sujet ( on parle bien de sujet dans ce cas, même s’il n’y a pas de
verbe, c’est ainsi avec l’Arabe ) suivit d’un complément indéterminé. Le
premier mot, doit être déterminé par nécessité, puisqu’il joue le
rôle de sujet, et qu’un sujet doit être déterminé ( par définition ). Il
n’est pas nécessairement un nom commun, et peut tout aussi
bien être n’importe quel mot pouvant jouer le rôle de sujet. Il en
va ainsi des pronoms personnels ( comme ه ,هو ,أنت ,أنت ,أنا,… ),
des noms propres ( commeكرم ,فطمة ,عادة, … ), des noms de
lieux ( comme طنخة ,بارس ,فاس, … ). Tous ces exemples sont des
noms à l’état déterminé par nature ( il n’y a pas besoin de les mettre à
l’état déterminé, puisqu’il le sont toujours déjà ). Il pourra s’agir aussi de
nom qui seront déterminés, soit par l’article ( par
exemple الوم ,السنما, … ) soit par le possessif ( par
exemple قلمك ,كتب,… ).
À la suite du sujet, on trouvera un attribut. L’attribut peut être un
nom propre, un complément de lieu ( قرب الباب ,ف المدرسة,… ),
un complément de temps ( هذا الوم ,ؼدا,… ), un adverbe( qui en fait
lui-même joue d’une autre manière le rôle de complément de lieu ou de temps ) ou
un adjectif. Si c’est un adjectif, il devra alors être indéterminé ; ce
qui est logique, car si l’adjectif est déterminé, il fait corps avec le
mot auquel il s’applique, et si ce mot est le sujet, alors l’adjectif
fait partie du sujet. Pour vous donnez une idée de ce dernier point
qui est heureusement moins compliqué qu’il n’y paraît, comparer
ces deux bouts de phrases en français : « Alexandre est grand »
et « Alexandre le grand ». Dans le premier cas, on a un adjectif à
proprement parlé, qui correspond au cas ou l’adjectif n’est pas
déterminé en Arabe. Le deuxième cas correspond à un adjectif
Arabe déterminé, et on voit bien que le second cas n’exprime pas
du tout la même idée. De plus, le premier exemple est une
phrase, tandis que le second n’en est pas une ( mais pourrait être le
sujet d’une phrase ).
Quelques exemples de phrases nominales simples : أنتالتفل الصؽر ,( il est affectueux ) هو لطؾ ,( tu es belle ) جملة Remarquez bien le dernier exemple, il .( le petit enfant est là ) هنا
correspond justement à un cas d’adjectif déterminé ( il y a un article
à صؽر ) et qui fait donc partie du sujet.
La question a été présentée, mais pour le souligner, il est utile de
le rappeler explicitement : en lieu est place du sujet, on peut
trouver un groupe-sujet, et en lieu est place de l’attribut, on peut
trouver un groupe-attribut ( ce qui permet d’exprimer des phrases nominales
plus riches de sens ).
La phrase verbale
a phrase verbale se constitue ainsi : Verbe + Groupe-sujet +
Complément-direct + Complément-indirect. Les compléments,
direct et indirect(s), sont optionnels, et le sujet peut
éventuellement ( mais assez peu souvent en pratique ) apparaître avant le
verbe ; nous en reparlerons plus loin. Autre variation possible : le
complément de temps peut se trouver parfois à n’importe quelle
place dans la phrase. Là aussi, c’est assez peu fréquent, et sa
place habituelle est bien celle du complément. Notez pour finir
que le sujet peut être implicite, dans le cas ou il se réduit à un
pronom personnel exprimé par la forme conjuguée du verbe.
Le verbe s’accorde en genre avec le sujet, mais jamais en nombre
(du moins dans le cas habituel ou le verbe est placé en premier
élément de la phrase). Ainsi on aura درس التالمذ العربة, « les étudiant-e-s apprennent l’Arabe ». Le sujet peut se mettre
parfois avant le verbe, ce qui exprime une insistance sur le sujet.
Dans ce cas alors, le verbe s’accorde en genre et en nombre ( sinon
il s’accorde seulement en genre ). Si nous reprenons l’exemple
précédent, en plaçant le sujet avant le verbe, nous avons التالمذ Concernant le sens de la phrase lorsque le .درسون العربة
sujet est placé avant le verbe : la phrase signifie toujours « les
étudiant(e)s apprennent l’Arabe », mais avec une insistance sur le
sujet, un peu comme si on disait en français « les étudiant(e)s,
ils/elles apprennent l’Arabe » ou encore « les étudiant(e)s,
eux/elles, apprennent l’Arabe ».
Le complément direct correspond à la chose sur laquelle
s’applique le verbe. En terme formel, c’est l’argument du
verbe ( comme en algorithmique on parlerait de l’argument d’une fonction ou d’une
procédure ). Par exemple le verbe « manger », requière que l’on
indique ce que l’on mange. Le complément direct dans ce cas,
pourrait être « une pomme ». Cet chose sur laquelle s’applique le
verbe peut être introduite par une préposition. C’est la nature du
verbe, et non pas la nature du complément qui indique si oui ou
non il faudra employer une préposition. Un cas d’argument avec
préposition pourrait être « à Fès », comme dans « je vais à Fès ».
Pour vous faire comprendre ce que signifie l’affirmation que la
nécessité ou non de la préposition est indiquée par le verbe, nous
pourrions aussi bien avoir la phrase « je vois Fès ». Dans ce cas,
le complément est toujours « Fès », mais ici il n’est pas introduit
par une préposition. C’est donc le verbe, encore, qui indique la
préposition qu’il faudra employer. Le verbe « aller » demande une
préposition « à », cela fait partie de la nature du verbe. Ce sont
les mêmes verbes qu’en français, qui en Arabe demandent une
préposition. Il peut y avoir plusieurs prépositions possibles pour
un même verbe. Le verbe « aller » en l’occurrence, peut être suivi
de la préposition « à » ou aussi encore de la préposition « par »,
comme dans « je vais à Fès » ou « je vais par le chemin ».
Formellement parlant, les prépositions indiquent des vecteurs ( si
cela vous parle intuitivement ).
Les compléments indirects ne posent aucun soucis, et sont tous
les autres compléments ; c’est-à-dire les compléments qui
indiquent les circonstances, le lieux, le temps, etc. Notez bien à
ce sujet, que le complément de temps peut apparaître à n’importe
quelle place dans la phrase ( le complément de temps, et seulement lui ).
Dans la phrase « je mange une pomme délicieusement », le
complément indirect est « délicieusement » ( celui-ci est plus
précisément un complément de manière ).
La possibilité de déplacer le complément de temps dans la phrase,
exprime le fait d’insister plus ou moins sur celui-ci. Plus on le
placera au début, plus on insistera sur lui. Le principe est le
même qu’avec le sujet lorsqu’il est placé avant le verbe au lieu
d’être placé après.
L’intitulé
es intitulés sont tout simplement des phrases incomplètes, telles
qu’on peut en trouver en tant que titre d’un livre, ou encore
comme étiquette sur un pot de confiture, etc, etc. Ce sont le plus
souvent des titres ( de chanson, de chose, d’objet,… ). Ils ont exactement
la même structure qu’un groupe sujet, si ce n’est qu’ils peuvent
êtres indéterminés ( alors que les groupes sujets sont nécessairement
déterminés ).
L’interjection
’interjection est très simple, et elle correspond à des petites
choses comme « Bonjour ! » ou encore « Éh toi! ». La même
chose existe en Arabe.
La suite…
Présentation…
a préposition existe en Arabe, comme dans toutes les langues. Elle
sert à relier entres-elles, deux choses de natures différentes. par
exemple dans la phrase « je vais à la plage », le « à » est une
préposition. Nous allons voir ici, quelques prépositions Arabes,
simples, parmi celles les plus fréquemment utilisées. Même si vous
ne les apprenez pas par-cœur, il est préférable d’en connaître
l’existence ( et vous pourrez revenir sur cette page chaque fois
que nécessaire ).
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Suivante : Les mots Arabes pour exprimer les positions relativesPrécédente : Les types
de structure de phrase en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de
cette page
Dans cette page …
À propos des prépositions
Prépositions composées
Les prépositions simples
Notes
La suite…
À propos des prépositions
ous avez peut-être remarquez que ce site, emploie le moins
souvent possible, des termes technique ou linguistiques. Mais en
parlant de préposition, une exception est faite ici. En effet, ces
mots recouvrent des catégories tellement variées, qu’il n’est pas
possible de leurs donner une catégorie qui serait désignée par un
nom du langage courant.
Certaines prépositions sont associées à la logique, tandis que
d’autres expriment le lieux ou le temps. D’autres encore existent.
Elles feront l’objet chacune de pages distinctes ( il y aura par exemple
une page pour les mots Arabes utilisés dans l’expression des relations logiques ).
Ayez donc bien à l’esprit que cette page ne présente que les
prépositions les plus courantes( la sélection étant quelque-peu arbitraire ).
Prépositions composées
ertaines prépositions apparaissent dans des mots composés.
Cette page n’en présente pas, mais les introduit d’une certaine
manière. En effet, certaines prépositions s’écrivent attachées au
mot qui suit. Ce phénomène n’existe pas en français, ni en
Anglais. Cette caractéristique permet d’écrire en Arabe, les choses
de manière plus courtes ( en règle générale, dans une langue, plus un mot
grammatical est fréquent, et plus il se raccourcit avec le temps et l’histoire de la
langue ).
Les prépositions simples
a table pour les apprendre : les prépositions vous sont présentées
dans ce tableau, avec leurs définitions et leurs écritures
voyellisées ( à-fin que vous puissiez en connaître la prononciation ).
LES PREPOSITIONS SIMPLES
Mot Signification Notes
ف
Dans, à, au-sujet-de, à-propos-de,
etc : indique la provenance ou le
lieux
S’applique également aux idées, et pas
seulement aux lieux physiques
من
De, parmi, par-rapport : indique la
provenance, l’origine relative ou la
manière( qui est une forme de
provenance )
S’applique également aux idées, et pas
seulement aux origines matérielles ou
géographiques
إلىVers, en-direction-de, jusque, etc :
indique la direction ou le
déplacement vers quelque chose ou
quelqu’un
Peut avoir d’autres sens ( mais peut
fréquents )
لـPour, à-destination-de : indique la
destination ou l’intention
Dans certains cas, cette préposition
peut s’interchanger avec إلى
بـAvec, dans : indique le contexte ou
les circonstances
Ne s’emploie pas pour dire par
exemple « avec un objet » ou « avec
une personne », mais on l’emploie
pour dire par exemple « avec joie » ou
« dans l’étonnement ».
Comme, ainsi-que, pareillement ( pas de commentaires ) كـ
LES PREPOSITIONS SIMPLES
Mot Signification Notes
حتى
Jusqu’au-moment-où, afin-que, de-
sorte-que, au-sujet-de : indique un
aboutissement ou une intention
( pas de commentaires )
منذ
Dès, depuis, il-y-a : indique une
origine dans le temps ou un
antécédent ( dans l’esprit de chacun, le
temps et la conséquence sont deux
choses liées )
( pas de commentaires )
على
Sur, contre, au-désavantage-de,
malgré-que : indique ce qui dirige
ou gouverne une situation, ou un
endroit sur lequel une chose est
posée
Ce mot est issue de la racine du
verbe عال, qui signifie environ
« prendre de la hauteur »
La liste pour les réviser ou s’exercer à les lire ; elles sont ici
écrites sous leurs formes non-voyellisées, comme le veut l’usage
dans les textes.
ف من
إلى لـ بـ كـ
حتى
منذ
على
Notes
es trois prépositions بـ ,لـ et كـ, s’écrivent attaché au mot qui suit.
Par exemple, prenons le mot خر ( bonheur ), et la
préposition بـ ( avec, dans la circonstance de ), on aura le mot بخر( avec
joie ou avec bonheur ).
Présentation…
e langage, ou plutôt le sens du langage, est rendu possible grâce
au sens de la logique ( des animaux, même non-doués du langage
pour des raisons morphologiques, n’en n’ont pas moins le sens de
la logique ). La forme première de logique, et la condition
préalable à la prédiction d’une conséquence logique partant de
l’état d’un ensemble de choses, c’est la possibilité d’exprimer les
positions des choses relativement entre elles, les unes par rapport
aux autres. Pour qu’un bébé comprenne qu’une chose peut être
cachée derrière une autre, il doit savoir qu’il existe un « derrière
les choses ». Pour aller cueillir les bons fruits sauvages, nos
ancêtres devaient savoir se repérer. Et ceci est autant valable pour
les idées et les personnes : la position de certaines personnes ou
idées relativement à d’autres, a toujours été une « obsession »
chez l’Être Humain. Devant, derrière, en-direction-de, face-à, à-
gauche, à-droite, en-haut… sont des mots dont on ne peut pas se
passer, et qui vous sont donnés dans cette page. Avec ces mots,
vous pourrez commencer à exprimer des assertions ( des faits )
élaborées et expressives.
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Suivante : Les mots interrogatifs en ArabePrécédente : Les prépositions Arabes
simplesSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
À quoi s’applique ces mots ?
Comment apprendre ces mots ?
Les emplacements de base
Les emplacements en accompagnement
Les emplacements dans un repère centré ou
vague
Les emplacements dans un repère mono-
linéaire
Les emplacements dans un repère multi-orienté
La suite…
À quoi s’applique ces mots ?
es différences de langage entre les peuples, ne doivent pas cacher
les grandes similitudes cognitives et les points de vue universels
chez l’être Humain. En se penchant un peu sur le langage, on
découvre combien des mots dont les sens nous paraissent
évidents, sont difficiles à définir dans le fond… nous y parvenons
en utilisant des exemples. De cet usage de l’exemple, découle
l’usage de l’expression imagée, et par là encore, l’usage de
l’abstraction. Cela est vrai pour presque tous les mots, et même
pour absolument tous pour peu qu’on ai de l’imagination ( comme
avec la poésie ). L’importance du sens abstrait, est encore plus vraie,
et elle est même une nécessité dans le cas des mots qui sont
l’objet de cette page.
Pensez simplement et Humainement, car dites-vous que ces
évidences sont des évidences pour tous les Êtres Humains de ce
monde. Ces mots s’utilisent intuitivement en Arabe comme en
français, et comme dans toutes les langues. Un objet peut être
proche d’un autre, tout comme une personne ou une idée. On
peut relier dans de telles relations, des choses de natures
différentes : un être humain peut avoir une idée derrière lui ( ou
derrière la tête, comme le veut l’expression consacrée en français ), ou encore
avoir derrière lui, un arbre ou un animal. À l’opposé, la notion de
droite et de gauche, n’a pas la même importance dans toutes les
cultures, et bien qu’elle soit facilement applicable aux objets, elle
nécessite la mise en place d’un repère culturelle ( et donc
variable ) pour être appliquée aux idées. Les exemples du même
genre sont multiples. Quand vous-vous poserez la question de
savoir si vous pouvez utiliser tel ou tel mot pour exprimer tel
idée, alors agissez intuitivement, et posez-vous la question de
simplement savoir si c’est humainement acceptable et/ou
humainement aisément compréhensible. Ayez aussi toujours à
l’esprit la question des variations culturelles, qui peuvent différer
ou êtres identiques, selon les personnes, et non-pas selon la
langue.
En bref, faites appel à votre bon sens Humain, car celui-ci connais
des choses universelles.
Comment apprendre ces mots ?
ne liste, c’est toujours trop long… surtout quand on doit
l’apprendre par cœur. Si vous désirez apprendre ces mots plutôt
que de venir simplement les recherchez ici quand vous en aurez
besoin, alors apprenez-les par groupe. Les jeux subtiles entre
similitudes et différences rendent toujours l’apprentissage plus
facile. Pour cette raison, les mots ont été regroupés selon certains
aspects qu’ils ont en commun. Cet aspect est décrit brièvement
par le titre de chaque groupe, et plus explicitement expliqué
avant chaque liste.
À priori, il a été tenté de placer ces différents groupes par ordre
d’importance : du plus vague ou universel au plus spécifique. En
effet, il vaut toujours mieux connaître des mots qui pourront
toujours êtres utilisés à la place des mots que l’on ne connait pas,
plutôt que le contraire.
Les emplacements de base
e crois me souvenir qu’étant bébé, j’ai sut dire « là » avant de
dire « ailleurs » ( non, je blague… je ne m’en souviens pas ). Voici les mots
qu’on a tou(te)s sut dire avant ceux qui suivent plus loin.
EMPLACEMENTS BASIQUES
Mot Sémantique Notes
ههنا Ici ( à l’endroit où l’on est ) Voir aussi هنا
هنا Ici ( à l’endroit où l’on est ) Voir aussi ههنا
là/là-bas ( là, ailleurs que là où l’on est ) ( pas de commentaires ) هناك
La liste pour s’exercer à les lire…
هنا
ههنا
هناك
Les emplacements en accompagnement
our exprimer les idées de l’auxiliaire avoir en français ( le français
surcharge beaucoup les deux verbes auxiliaires ), qui n’existe pas en Arabe
en tant que verbe. Pour exprimer la simultanéité également, etc.
EN ACCOMPAGNEMENT
Mot Sémantique Notes
ن ب
Au moment de, tandis
que, cependant, entre, à
travers
( pas de commentaires )
عند Chez ( comme l’auxiliaire
avoir )
Correspond plus ou moins à l’auxiliaire
« avoir » de la langue française ou « have » de
l’Anglais, mais ce n’est pas un verbe. Confusion
possible avec le verbe عند.
Simultanément, avec ( pas de commentaires ) مع
« Au cours de, durant Confusion possible avec le mot « cure-dent خالل
EN ACCOMPAGNEMENT
Mot Sémantique Notes
أثناء Pendant que, au cours
de, en tant que ( pas de commentaires )
La liste pour s’exercer à les lire…
بن عند
مع
خالل
أثناء
Les emplacements dans un repère centré ou vague
es mots pour s’exprimer relativement à un espace, sans
orientation.
CENTRE OU VAGUEMENT REPERE
Mot Sémantique Notes
À coté de, en dehors de جنب Confusion possible avec des verbes relatifs à
l’exclusion, l’isolement
CENTRE OU VAGUEMENT REPERE
Mot Sémantique Notes
وسطAu centre de, au milieu
de
Confusion possible avec d’autres mots et
verbes relatif au centrage
À propos de حول La racine peut avoir d’autres sens divers sans
relations directes entre eux
داخلÀ l’intérieur, entrant,
dans, dedans
Confusion possible avec un verbe de même
graphie
خارجÀ l’extérieur, sortant,
hors, en-dehors ( pas de commentaires )
زهاء Plus-ou-moins, environ,
presque ( pas de commentaires )
La liste pour s’exercer à les lire…
جنب
وسط
حول
داخل
خارج
زهاء
Les emplacements dans un repère mono-linéaire
e repère à deux dimensions est celui qui apparaît le plus souvent
dans le langage ( c’est le repère le plus immédiat ), et c’est aussi celui
qui permet de s’exprimer sur les relations temporelles.
ESPACE LINEAIRE ( COMME L’ESPACE OU LE TEMPS )
Mot Sémantique Notes
« -Avant, « pré قبل
Quand on lui donne le sens de « pré- », on ne l’écrit
cependant pas en préfixe( contrairement à ce qui est le cas en
français ). Peut être confondue avec des verbes de la même
racine.
بعد Après, dans le
sillage de
Confusion possible avec des verbes relatifs à
l’éloignement, l’écartement
قبل Suivant, vers,
orienté vers Peut être confondu avec des verbes de la même racine
إزاء À l’opposé de,
vis-à-vis, en
face de
( pas de commentaires )
قبالة Ayant-vue-sur,
faisant-face-à ( pas de commentaires )
La liste pour s’exercer à les lire…
قبل قبل بعد إزاء قبالة
Les emplacements dans un repère multi-orienté
our parler de manière cartésienne, en décrivant assez
précisément la position d’une chose, selon le repère à trois
dimensions que tout le monde connais ( même sans toujours savoir qu’il
s’appel ainsi ).
REPERE A PLUSIEURS DIMENSIONS
Mot Sémantique Notes
أمام Par devant, en
présence de, « au nez
et à la barbe de »
( pas de commentaires )
وراء Arrière, derrière, dans
le dos de… ( pas de commentaires )
سار Gauche, gauche de,
coté gauche, côté
gauche de
Voir aussi شمال. Pour « à gauche de », mieux
vaut utiliser شمال.
REPERE A PLUSIEURS DIMENSIONS
Mot Sémantique Notes
شمال
Gauche, gauche de,
coté gauche, côté
gauche de
Voir aussi شمال. Pour « la gauche », il est
préférable d’utiliser سار .
شمال Nord, nord de Voir aussi شمال
Sud, sud de ( pas de commentaires ) جنوب
شرق
Est, est de, orient,
levant( le coté du soleil
levant )
Confusion possible avec une verbe de même
graphie ( qui s’écrit de la même manière )
Ouest, ouest de ؼرب
Confusion possible avec des verbes tournant
autour de l’idée de l’exil et du départ, ou avec
des mots relatif à la peau ou à l’épiderme.
فوقAu-dessus, sur,
supérieur ( pas de commentaires )
تحتAu-dessous, sous,
inférieur ( pas de commentaires )
La liste pour s’exercer à les lire…
أمام وراء
سار شمال
شمال
جنوب
شرق
ؼرب
فوق تحت
La suite…
Présentation…
ous parlerons ici des interrogations directes, c’est-à-dire celles qui
correspondent à des phrases avec un point d’interrogation ( notez
que le point d’interrogation Arabe est diffèrent de celui qui existe
en français, il s’écrit en miroir, ؟ ). Pour comprendre les choses
simplement, sans nous décourager avec des termes grammaticaux
complexes, nous remarquerons que ce type de question passe par
des mots particuliers qui servent à exprimer une interrogation
directe.
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positions relativesSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Interrogation directe et indirecte
Mots interrogatifs composés
Comment apprendre ces mots ?
Les formes brèves
Les mots interrogatifs simples
Notes sur l’utilisation de ل
Notes sur l’utilisation de
Écriture de
Les ambiguïtés
Les mots interrogatifs composés
La suite…
Interrogation directe et indirecte
n reconnais le plus souvent l’interrogation directe par le fait
qu’elle se termine par un point d’interrogation. La question
indirecte n’en a pas besoin. Pour être plus claire, prenons deux
exemple en français. Un exemple de question directe :
« Viendras-tu ? ». Un exemple de question in-directe : « Je me
demande si tu viendras ». Nous ne parlerons ici que des
interrogations directes, qui sont aussi les plus simples à écrire et
les plus faciles à reconnaître à la lecture. Elle sont d’un usage
fréquent.
Mots interrogatifs composés
ertains mots interrogatifs sont composés de deux mots. Comme il
est plus astucieux de connaître les mots qui les composent pour
les comprendre, ce sont les mots simples qui seront d’abord
présenté, puis les mots composés seulement ensuite.
Comment apprendre ces mots ?
es mots simples ( non-composés ), sont aussi les plus fréquents. Ce
sont ceux-ci qui devront être appris en premier. Ainsi, même si
vous n’avez pas appris les mots composés, vous en devinerez au
moins le sens intuitivement si par hasard vous en rencontrez. Si
vous avez à traduire une phrase, n’oubliez pas que la présence
des mots composés peut vous amenez à faire plusieurs
hypothèses de traductions quand vous rencontrez un mot qui peut
faire parti d’un mot composé. Il vous faudra alors vous laissez
guider par la pertinence des différentes hypothèses.
Les mots sont présentés sous leurs formes voyellisées, puis sous
leurs formes non-voyellisées. Comme dans les texte Arabe, c’est
la forme non-voyellisée qui à le plus souvent cours, vous devrez
savoir les reconnaître sous cette forme. Mais pour connaître le
prononciation, vous devrez les avoir appris sous la première
forme.
Pour cette raison, les tables sont doublées. La première donne le
mot avec ses voyelles brèves, son sens, et les commentaires
associés. Puis une deuxième table donne les mots sans les
voyelles brèves et sans le sens. La deuxième table doit être
utiliser pour s’exercer à les reconnaître. Si a la vue de cette table
vous ne reconnaissez pas certains mots, alors vous n’avez qu’à
levez les yeux sur la table du dessus. Ce ne sera pas tricher, car
dites vous bien que vous avez envie d’apprendre, et non pas de
vous punir tout(e) seul(e)… Vous êtes ici à votre école, alors en
cas de doute, revoyez autant de fois que nécessaire.
Voici donc maintenant les deux tables pour les mots simples, à la
suite de quoi vous trouverez les deux tables pour les mots
composés.
Les formes brèves
ous découvrirez qu’il existe parfois deux possibilités pour formuler
la même question. Ces doublons ne sont pas des erreurs, mais ce
sont des formes abrégées ( plus compactes ). Les formes abrégées
sont utilisées dans « le beau langage », et sont considérées
comme plus belles et plus poétiques.
Ces formes abrégées s’appliquent à des mots composés
seulement. Pour cette raison, quand vous écrivez, pour pourrez
vous en tenir à la forme composée normale, qui est souvent plus
parlante et surtout plus facile à apprendre. La forme composée
normale est d’ailleurs celle qui est le plus souvent utilisée dans les
textes de tous les jours. Mais c’est tout de même utile de savoir
les reconnaître, au moins pour ne pas se sentir perdu(e) à la
lecture de certains textes. D’autant que bien que moins
répandues, les formes brèves n’en sont pas moins perçues
comme plus élégantes ( elle entre dans la catégorie du langage soutenu en
Arabe ).
Les mots interrogatifs simples
a table pour les apprendre… Vous noterez que certains
commentaires indiquent des confusions possibles. En effet, dans
un texte non-voyellisé, certains mots peuvent êtres confondues
avec d’autres. Les erreurs se remarquerons aux incohérences
qu’elles produisent.
LES MOTS INTERROGATIFS SIMPLES
Mot Signification Notes
هل ؟Est-ce-que ? ( peut être
parfois omis — voir plus loin ) Confusion possible avec le verbe هل ( se
montrer, apparaître )
LES MOTS INTERROGATIFS SIMPLES
Mot Signification Notes
أ ؟Est-ce-que ? Est-ce-que oui
? Comme هل ( mais avec une nuance — voir plus
loin )
أما ؟Est-ce-que pas ? Est-ce-que
non ? Comme la négation de هل
أي ؟Quoi ? ( au masculin ou au
neutre )Lequel ? ( pas de commentaires )
ة ؟ أQuoi ? ( au
féminin ) Laquelle ?
S’écrit comme أي auquel on ajoute la ta-
marbutah , qui le principale signe du
féminin en Arabe.
ن ؟ .Où ? Peut avoir d’autres sens non-interrogatifs أ
ؾ ك ؟
Comment ? Peut avoir d’autres sens non-interrogatifs.
? Quoi ? Quelque-chose ما ؟Peut avoir d’autres sens non-interrogatifs,
pour la négation par exemple.
LES MOTS INTERROGATIFS SIMPLES
Mot Signification Notes
ماذا ؟
Que ? Qu’en est-il de ? ( pas de commentaires )
لماذا ؟
Pourquoi ? À l’intention de
quoi ?
Combinaison de la particule لـ et
de ماذا ( « par ou pour » et « quoi » )
لم ؟Pourquoi ? À l’intention de
quoi ? Forme abrégée de لماذا ؟
متى ؟
Quand ? ( pas de commentaires )
? Qui من ؟Confusion possible avec من ( être
bienveillant ) ou surtout avec من
لمن Pour qui ? À l’intention de
qui ? Combinaison de la particule لـ et
LES MOTS INTERROGATIFS SIMPLES
Mot Signification Notes
( « par ou pour » et « qui » ) من de ؟
Voici maintenant la liste pour s’exercer à lire les mots… Lisez les
mots, essayer de vous souvenir du sens et de le prononciation. En
cas d’oubli, jetez un bref coup d’œil à la liste du dessus ( inutile de
vous faire du mal pour rien ), et cela viendra progressivement.
هل ؟
أ ؟ أما ؟ أتة ؟ أي ؟ أن ؟ كؾ ؟
ما ؟
ماذا ؟
لماذا ؟ ou لم ؟ متى ؟
من ؟
لمن ؟
Notes sur l’utilisation de ل
e mot هل peut être omis. Cela ressemble alors a du langage
familier. Une comparaison avec deux questions en français pour
mieux comprendre : « est-ce que tu parle Arabe ? » et « tu parle
Arabe ? ». Les deux questions sont équivalente, mais la deuxième
ressemble plus à du langage familier. La première correspond à
l’utilisation de هل, et la deuxième question correspond à
l’absence de هل. Le mot هل peut donc être sous entendu, et
c’est l’intonation au parlé ou le point-d’interrogation à l’écrit, qui
indique que c’est une question.
Notes sur l’utilisation de
e « mot » أ est équivalent à هل, mais avec une nuance.
L’utilisation de أ donne la connotation d’un sous-entendu, laissant
l’impression que l’on s’attend à ce que la réponse à la question
soit « oui ». L’utilisation de هل a au contraire une connotation qui
fait que l’on se sent plus libre de répondre « oui » ou « non ».
On pourrait comparer cela au deux questions suivantes : « les
valises ne sont-elles pas prêtes ? » et « est-ce que les valises
sont prêtes ? ». La première question laisse l’impression que la
personne qui nous la pose s’attend à ce que vous lui répondiez
« oui, les valises sont prêtes ». Vous avez le sentiment que si
vous répondez « non », alors la personne sera surprise. À
l’inverse, la deuxième question laisse le sentiment que vous êtes
libres de répondre « oui » ou « non ».
Une autre comparaison avec l’anglais, serait avec les deux
question « isn ’ t th e s u i te caseready ? » et « th e su i te -
cas e i s ready ? ». Là encore, il y a un sous-entendu avec la
première question, qui fait que l’on s’attend à la réponse
« yes , i t i s ». La seconde question semble être ouverte à une
réponse plus libre.
La question qui semble imposé la réponse « oui » correspond à
l’utilisation de أ, tandis que la question à laquelle on se sentira
libre de répondre « oui » ou « non », correspond à l’utilisation
de هل.
Écriture de
e mot أ s’écrit toujours attaché au mot auquel il s’applique. Par
exemple, l’équivalent ( mais n’oubliez pas la nuance ) de هل هذا écrit
avec أ, sera أهذا. Les mots « » ( qui n’est pas traité dans cette
page ) et أ sont les deux seuls mots de l’Arabe qui s’écrivent
attachés au mot qui suit. C’est un cas particulier… mais un cas
particulier qui ne pose aucun soucis ( dieu merci ).
Les ambiguïtés
assurez vous, il ne s’agit pas d’ambiguïtés importantes. Mais
notez tout de même que ما a plusieurs usages. Il peut être utilisé
également dans d’autres contextes, pour la négation par exemple.
Un autre cas remarquable est celui de من dont la forme non-
voyellisée a plusieurs sens. Mais ont distingue très facilement ce
dernier à l’aide du contexte.
Les mots interrogatifs composés
a table pour les apprendre…
LES MOTS INTERROGATIFS COMPOSES
Mot Signification Notes
LES MOTS INTERROGATIFS COMPOSES
Mot Signification Notes
إلى ن ؟ أ
Jusque où ? Combinaison de « jusque » et de « où »
إلى متى ؟
Jusque quand ? Combinaison de « jusque » et de « quand »
إلى من ؟
À destination
de qui ?
Combinaison de « vers » et de « qui » ( peu-utilisé en
pratique, il est préférable d’employer لمن à la place )
إلى من ؟
À destination
de qui ? Forme dialectale de إلى من
مع من ؟
Avec qui ? Combinaison de « avec » et de « qui »
من De-où ? Par-où Combinaison de « de » et « où »
LES MOTS INTERROGATIFS COMPOSES
Mot Signification Notes
ن ؟ أ?
من ماذا ؟
Depuis quoi ? ( pas de commentaires )
من ماذا ؟ Depuis quoi ? Forme abrégée de مما؟
من من ؟
De qui ? À qui
? Combinaison de « de » et de « qui » ( cette expression a
d’autres sens également, non-interrogatifs )
ن ؟ ممDe qui ? À qui
? Forme abrégée de من من ؟
منذ متى ؟
Depuis quand ? Combinaison de « depuis » et de « quand »
Notez que cette liste de mots composés n’est probablement pas
exhaustive. Le plus souvent, si vous rencontrez un mot composé
inconnu, alors vous en devinerez intuitivement le sens, à la vue
de ses constituants. Et de la même manière, en cas de nécessité,
pour pourrez, dans la mesure et le résultat est compréhensible,
créer vos mots composés. Cela correspond à ce que l’on ferait en
français en combinant une préposition et un mot interrogatif ( par
exemple, à-quoi, à-qui, à-quand, etc ). C’est pour cette raison que le
présente liste n’est probablement pas exhaustive. Les mots
composés donnés ici sont les plus courant.
La liste pour s’exercer à les lire…
إلى أن ؟ إلى متى ؟ إلى من ؟ ou إلى من ؟ مع من ؟
من أن ؟
من ماذا ؟ ou مما ؟
من من ؟ ou ممن ؟
منذ متى ؟
Présentation…
uste un peu de vocabulaire, simple. Il en faudrait surement
encore… c’est déjà juste un peu. Le vocabulaire est donné sans les
voyelles brèves, car c’est ainsi que vous devrez le connaître. Les
voyelles étant toutes-fois nécessaires à la prononciation, je
prévois de mettre en place un moyen de présenter le vocabulaire,
avec un forme permettant de bien détacher les voyelles brèves.
Menu :
Suivante :Détermination de la racine d’un mot ArabePrécédente : Les mots interrogatifs
en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. A l’école — ي سة ف مدر ال
2. A la maison — ي يت ف ب ال
3. Les mots outils de la langue
4. Les petites expressions
5. Divers
6. La suite…
A l’école — ي سة ف مدر ال
ي سة ف مدر ال
Terme Arabe Traduction française
ق Chaise
Table
Cahier
Livre ب
ي سة ف مدر ال
Terme Arabe Traduction française
Crayon ق م
ق Trousse
Cartable ظ
Tableau ة
Classe ق م
Instituteur م
Institutrice
ي سة ف مدر ال
Terme Arabe Traduction française
Professeur
Professeuse ة
Directeur
Directrice ة
Élève ( garçon )
Élève ( fille ) ة
Écriture
ي سة ف مدر ال
Terme Arabe Traduction française
Leçon
A la maison — ي يت ف ب ال
ي يت ف ب ال
Terme Arabe Traduction française
ق Chaise
Table
Salon ن
Fenêtre ة
ي يت ف ب ال
Terme Arabe Traduction française
Porte ب
Les mots outils de la langue
DICTIONNAIRE DES PETITS-MOTS
Terme Arabe Traduction française
Ainsi ه
Avec ع
À, En, Dans
Celui-ci ه
DICTIONNAIRE DES PETITS-MOTS
Terme Arabe Traduction française
Celle-ci ه
Celle-là
Chez
ن De
Ici ه
Là-bas ه
Ô toi !, Ô vous !
DICTIONNAIRE DES PETITS-MOTS
Terme Arabe Traduction française
Ou ( le contraire de « et » )
م Oui
ال Non
? Quand ى
ن Qui ?
Qui
Qui
DICTIONNAIRE DES PETITS-MOTS
Terme Arabe Traduction française
Qu’est-ce que ?
Sur ( comme posé sur quelque chose ) ى
Tout(e) ل ل
ى Jusqu’à إ
Les petites expressions
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Pas de mal, ça va ال
DICTIONNAIRE D’EXPRESSIONS
Terme Arabe Traduction française
Dieu merci
Divers
DICTIONNAIRE DE LOCUTIONS ET MOTS DIVERSES
Terme Arabe Traduction française
Adieu!
Adresse ن
Adulte
Âge
DICTIONNAIRE DE LOCUTIONS ET MOTS DIVERSES
Terme Arabe Traduction française
Agréable ع
Aider
ب Aimer
Âme
Ami ق
Amour ب
Année ب
DICTIONNAIRE DE LOCUTIONS ET MOTS DIVERSES
Terme Arabe Traduction française
ق Appartement
Appeler ى
ه Appétit
Arabe
Arbre ج ة
ب Assiette
Assis ج
DICTIONNAIRE DE LOCUTIONS ET MOTS DIVERSES
Terme Arabe Traduction française
Au-dessus
م Aujourd’hui
Autobus إ
La suite…
Présentation…
pprendre l’Arabe, la langue Arabe, c’est apprendre une science.
Jusqu’ici au fil de ces pages, ce n’était encore pas apparu comme
une évidence. Avec cette introduction aux racines Arabes, cela
vous paraîtra indéniable. Vous apprendrez ici brièvement à quoi
correspondent les racines Arabes, puis vous apprendrez surtout à
les déterminer, après avoir découvert l’importance de la
détermination de la racine d’un mot avant toute recherche dans
un dictionnaire Arabe. Une chose d’ailleurs pourrait bien vous
donner un sourire heureux et ébahis : connaissant une racine, et
connaissant les schèmes de l’Arabe, vous n’aurez même plus
besoin d’utiliser le dictionnaire pour en connaître les sens
dérivés… Allons y pour faire ce grand pas…
Menu :
Suivante :Introduction aux Schèmes de la langue ArabePrécédente : Un peu de
vocabulaireSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Ce qu’est la Racine d’un mot Arabe
Ce qu’est le Schème d’un mot Arabe
Les conséquences pour la nature de la langue
Arabe
Les racines et les dictionnaires
Comment retrouver la Racine d’un mot
Astuces pour retrouver la Racine d’un mot
Une méthode simple en résumé
Exemples d’applications
Courage
La suite…
Notes
Ce qu’est la Racine d’un mot Arabe
n exposé plus complet sur les racines Arabes suivra sur une autre
page. Pour une brève présentation, disons que chaque mot Arabe,
sans exception, noms et verbes, est basé sur trois lettres, ou plus
rarement quatre ( à l’inverse, certains mots spéciaux n’en ont que deux ). Je
devine bien votre surprise, car les mots Arabes que vous n’avez
sûrement pas manqué de voir par curiosité, comportaient souvent
bien plus de trois lettres. En effet, ces trois lettres ( ou quatre ) dont
il est question ici, constituent le cœur du mot, un peu comme son
squelette, sa signature( scientifiquement, on devrait parler de patterns
génériques ). Avec ces racines, on peut ensuite jouer comme avec
tout canevas, et y broder, y ajouter ce que l’on veut ; tout comme
une note flottante dans un accord parfait de trois notes peut
donner toute une gamme d’expression à cette accord, en
maintenant pourtant le même accord.
Sur ces trois ( ou quatre ) lettres, d’autres lettres viendront
s’ajouter. Mais ces trois lettres sont beaucoup plus importantes
que les autres dans la signification du mot, car ce sont elles qui
lui donne son sens général et abstrait… un sens abstrait, mais
pourtant parfaitement intelligible. Ces lettres forment ce que l’on
nomme la racine du mot. Les lettres qu’on y ajoutera ensuite,
selon des schémas que vous découvrirez plus tard, concrétisent le
sens, en lui donnant un contexte sémantique, qui est lui, à
proprement parler strictement abstrait.
Ce qu’est le Schème d’un mot Arabe
ouons avec des mots français, pour avoir une image plus
parlante… prenons le mot « beau/belle ». Imaginez que le mot
« beau » soit une racine. En arabe, cette racine serait écrite avec
trois lettres ( et cette racine existe effectivement en Arabe, bien sûre ). Alors
depuis cette racine, on pourrait obtenir les mots « embellir »,
« embellissement », « beauté(e) », « embelli(e) », etc. Vous
voyez déjà comme en français les lettres constituant ces mots
n’ont rien d’invariables. En Arabe on retrouverais pourtant les
mêmes lettres dans tous ces mots… on en ajouterait seulement
d’autres, précisant une variation sémantique. Le vocabulaire
Arabe est ainsi doté d’une constance logique inconnue et
inaccessible par les langues Latines.
Pour aller même encore plus loin, imaginez qu’en Arabe, il existe
un certain nombre de règles, un nombre tout à fait raisonnable.
Ces règles sont parfaitement stables et quasiment sans
exceptions. Elles permettent de créer automatique tous les sens
que l’on peut logiquement dériver d’une racine. Par cela ( entre
autres ) la langue Arabe est véritablement une science, et c’est ce
formalisme qui même la rend plus libre. Loin d’en faire une langue
froide, comme on le croit généralement de ce qui est formel, cela
en fait une langue avec laquelle il est au contraire possible de
jouer à sa guise…. l’Arabe est la langue idéal de l’intuition, du
cœur et de la poésie. Vous en apprendrez beaucoup plus sur les
schèmes dans une prochaine page.
Les sens dérivés, sont produit par applications de schèmes, ce qui
fait que connaissant ces schèmes, vous pouvez tout à la fois créer
vous même les mots correspond au sens que vous souhaiter
exprimer, et également comprendre le sens d’un mot, que vous
n’avez même encore jamais rencontré…. non pas par une
mystérieuse magie bien sûre, mais par la connaissance préalable
tout de même, des racines correspondantes ( qui ne sont que des
petites choses de trois, dont on peut dériver des dizaines de sens différents ). Ceci
ne signifie pas que le dictionnaire soit inutile, et rien ici ne se veut
vous pousser dans ce paradoxe : le dictionnaire est important
pour faire des découvertes et apprendre, au moins les racines
lexicales Arabe.
Les conséquences pour la nature de la langue Arabe
ne langue comme le français est le plus souvent un frein à
l’écoulement de la pensée conjointement à l’écoulement de
l’écriture. La pensée et l’écriture y sont deux processus
indépendants, d’où les nombreuses fautes, très fréquentes,
servant par leur arbitraire, le plus souvent à faire de la sélection
de classe sociale. En Arabe, rien de tel. Bien qu’en Arabe l’écriture
représente également un processus partiellement indépendant de
la pensée, ce processus y colle mieux ; car le jeux de construction
de la pensée peut se retrouver plus aisément dans le jeux de
construction des éléments syntaxiques et grammaticaux. En
français on écrit par copie/imitation, en Arabe ont écrit par
construction et création.
Si vous-vous demandez comment cela est possible, et si cela peut
être vraiment vrai, vous devez savoir que cela ne doit rien au
hasard, et que l’Arabe a en fait tout bonnement été conçu dans ce
sens.. dans le sens d’être une langue constante et logique, très
évolutive dans son vocabulaire, et aisément transmissible. A
l’inverse, la langue française à été construite d’arbitraires, sous la
pression d’intentions élitistes, de la par d’individus n’ayant qu’une
seule grande crainte : celle de voir ceux et celles qui leur
sont ( soit-disant ) « inférieurs », devenir leurs égaux ou égales.
Les caractéristiques avantageuses de la langue Arabe se sont
clairement exprimé à une époque où l’Arabe était La Langue
Scientifique par excellence, à l’instar du rôle aujourd’hui joué par
l’anglais. Malheureusement, le jeux des nuisances entre peuples,
dont l’histoire est tristement friande, n’a pas vraiment laissez le
temps à cette manne intellectuelle et poétique de s’épanouir
encore plus pleinement.
Les racines et les dictionnaires
’importance des racines Arabes, a amené les dictionnaires à êtres
organisés autour des racines [ note 1 ]. Pour chercher un mot dans
un dictionnaire Arabe, on cherchera sa racine, et non pas le mot
lui-même. Imaginez une mot « ABCDE », dont la racine soit
« BCD ». On cherchera alors « BCD » dans le dictionnaire, pour
connaître le sens de cette racine. Puis dans les diverses
définitions dérivées de « BCD », on trouvera le sens précis de
« ABCDE », qui sera lui-même dérivé, et dans l’esprit, du sens
abstrait porté par sa racine « BCD ».
La première chose importante à noter, comparativement à ce qui
se passerait avec un dictionnaire de langue Latine, c’est que la
définition de notre mot « ABCDE » ne se trouve pas à la lettre
« A », mais à la lettre « B » ( dans notre exemple ). Notez bien que
dans un dictionnaire Arabe, on ne cherche pas un mot en
cherchant sa première lettre dans le dictionnaire, mais en
cherchant le première lettre de sa racine.
Vous avez maintenant conscience de l’utilité de la connaissance
de la racine d’un mot pour en connaître le sens, et même encore
de la nécessité d’utiliser la racine d’un mot pour le retrouver dans
le dictionnaire. Vous comprendrez donc comme il est important en
Arabe, de savoir deviner ( généralement de trouver à tâtons ) la racine
d’un mot.
Comment retrouver la Racine d’un mot
ous venez d’apprendre qu’un mot concret est dérivé d’une racine
abstraite, en lui ajoutant certaines lettres. Reconnaissons ici, qu’il
ne s’agit pas toujours d’un simple ajout de lettres, et qu’il s’agit
parfois d’une transformation un peu plus complexe. Ces
transformations restent toutes fois toujours assez simples. Pour
retrouver la racine d’un mot, il faudra donc faire l’opération
inverse, c’est-à-dire enlever les lettres qui ont été ajoutées, ou
refaire les transformations à l’envers. La procédure la plus
courante sera de retrouver la racine par suppression de certaines
lettres du mot.
Il serait un peu illusoire de donner une méthode absolue et
formellement exhaustive permettant d’extraire la racine d’un mot
Arabe ( ceci est pour l’heure du domaine de la recherche ). Vous allez
comprendre pourquoi un peu plus loin. Mais le plus gros du travail
est déjà fait quand on a à l’esprit certains principes simples, et
que l’on à connaissance de quelques aspects importants qu’il ne
faut jamais oublier.
Pour commencez, on remarquera qu’il est plus facile d’ajouter une
lettre à une racine, que de retirer une lettre d’un mot pour en
retrouver la racine. Il y a deux raisons à cela.
La première est que quand on ajoute une lettre à une racine, la
démarche est parfaitement déterministe, tandis que pour retirer
une lettre à un mot, on trouve plusieurs possibilités. Imaginons
par exemple une racine « ABC », à laquelle on ajoute la lettre
« D » en postfixe. On obtiens donc le mot « ABCD ». Imaginons
maintenant l’opération inverse, celle qui consiste à retrouver la
racine du mot « ABCD ». Il y a quatre possibilités… parce que rien
n’indique quelle est la lettre à retirer, étant donné que certains
ajouts de lettre sur les racines, se font au début du mot, ou au
milieux.
La deuxième difficulté vient du fait qu’une racine peut se voir
appliquer plusieurs transformations ou plusieurs ajouts de lettres.
Dans ce cas, le nombres des hypothèses possibles que nous
venons d’évoquer, s’en trouve encore augmenté.
Astuces pour retrouver la Racine d’un mot
l y a heureusement des astuces… Sachant qu’une racine est
toujours constituée de consonnes, les lettres qui ne sont pas des
consonnes pourront d’abord être identifiée comme ne faisant pas
partie de la racine. Vous savez déjà qu’il y a dans l’alphabet
Arabe, trois semi-voyelles, dont une qui est en fait toujours une
voyelle, sauf en présence d’une hamza : leal i f . Le al i f peut donc
être employé dans une racine, seulement avec une h amza , et de
plus, il l’est toujours en début de racine. Comme l’écriture
courante, qui omets les diacritiques, omet parfois la hamza ( mais
beaucoup moins que les autres diacritiques ), on pourra se fier à la position
du al i f dans le mot. Si le al i f est par exemple en fin de mot, on
pourra le supprimer. Si le al i f est la troisième lettre, ou après la
troisième lettre, on pourra également l’éluder.
Le waw et le ya, qui sont tantôt des voyelles ou parfois
consonnes, pourront êtres effacés en priorité par rapport aux
autres lettres. Mais elles pourront parfois devoir être conservées.
Il n’y aura souvent pas d’autres possibilité que de tenter, puis de
revenir en arrière s’il devient évident que l’on est dans une
impasse.
Quand il porte une h amza , le ya et le w aw , ( comme le a l i f dans le
même cas ), sont toujours des consonnes, et ne devront donc
jamais être supprimés.
L’écriture d’imprimerie écrit la h amza sur le ya quand elle est
présente, contrairement à ce qui se fait avec le al i f. Ceci rendra
la tâche plus aisé, puisque qu’on aura jamais le doute de se
retrouver face à un ya qui porte peut-être une hamza qui n’est
pas écrite. Au contraire, dans l’écriture manuscrite, certaines
personnes n’écrivent pas la h amza du ya qui en porte une. Mais
dans ce cas encore, vu que la ya portant une h amza n’a pas de
point, on reconnaîtra aisément un ya avec h amza , même si
la h amza n’a pas été écrite. Un ya sans point, ou avec hamza fait
donc toujours partie de la racine ( car il ne fait jamais partie des
transformations qu’on applique aux racines, les schèmes ).
La h amza sur le w aw est toujours écrite dans l’imprimerie, mais
avec l’écriture manuscrite, rien ne trahis la présence
d’une hamza si elle n’est pas écrite. Ce cas sera donc un peu plus
compliqué que celui du ya , mais la suite se déroule de la même
manière.
On supprimera donc toujours un al i f dont on est certain(e) qu’il
ne porte pas de h amza , ce qui est une certitude s’il se trouve en
fin de mot ou à partir de la troisième position au moins. Ensuite,
on préservera toujours un ya ou un waw portant une h amza . On
saura qu’il est plus facile de reconnaître un ya avec
une h amza non-écrite, et que la même chose est un peu moins
évidente avec le w aw , s’il s’agit d’une écriture manuelle. Le plus
souvent, on tentera l’élision, pour éventuellement revenir en
arrière, si cela n’aboutit à rien.
La ta -mar b uta , qui est la marque du féminin, n’est jamais
employée pour les racines. On pourra donc la retirer
systématiquement.
La h amza isolée, bien qu’étant une consonne, a un statu à-part,
et n’est utilisée que pour être ajoutée aux racines.
La h amza isolée sera donc toujours a exclure de la racine.
Si un mot commence par lam ou mim ou b a ou s in ou ya ou ta ,
il y a souvent de bonnes chances que la première lettre ne fasse
pas partie de la racine. Ceci parce que ces lettres sont souvent
ajoutées en préfixe pour êtres utilisées comme prépositions ou
pour l’usage de la conjugaison. Mais bien sûre, il existe des mots
dont la racine commence par l’une de ces lettres. On procédera
alors comme pour les trois semi-voyelles, c’est-à-dire en revenant
en arrière dès que l’on comprendra que ce n’est pas la bonne
solution. Il existe d’autres lettres encore qui peuvent apparaître
en début de mot, en tant que préposition ou autre : la liste
précédemment données n’est pas exhaustive ( elle sera complétée à
l’avenir, à mesure de l’évolution des autres sections du cours ).
De la même manière, certaines lettres, apparaissent souvent en
fin de mot. Dans la pratique, les ajouts en fin de mot sont même
encore beaucoup plus fréquents, et aussi beaucoup plus
diversifiés que ceux faits en début de mot ; et il n’en sera donc
pas donné de liste ici ( une telle liste serait trop longue, et elle doit être
acquise par l’expérience ). Citons juste comme exemple souvent plus
fréquents que les autres ( ce qui est toujours bon à noter ), le kaf ,
le n oun et le ya . Là encore, on reviendra en arrière si nécessaire,
pour les mêmes raisons que dans les cas précédemment exposés.
Pour imaginer une liste de ces ajouts, prenez la liste des ajouts
qui peuvent êtres dirigés par la conjugaison, la mise au masculin
ou au féminin, et la mise au pluriel, en oubliant pas que le pluriel
est parfois en fonction du cas du mot dans la phrase( c’est-à-dire de
la position du mot dans la phrase ).
Si vous devez extraire la racine d’un mot rencontré dans un texte,
la tâche sera plus aisée que pour un mot isolé ( et heureusement, vous
serez plus souvent dans le premier cas que dans le second ). En effet, la
position du mot dans la phrase, ou relativement à d’autres
marqueurs facilement reconnaissables ( comme les pronom-sujets isolés,
les prépositions non-affixées, etc ), vous donnera une indication
précieuse sur la nature du mot, et donc sur les ajouts dont il aura
le plus probablement été l’objet. Car un verbe subit les ajouts que
l’on fait à un verbe ( ceux de la conjugaison ), et un nom subit les
ajouts que l’on applique à un nom ( pluriel, féminin, masculin, etc ).
Une méthode simple en résumé
n bref, les lettres suivantes peuvent être enlevées pour retrouver
la racine : ء ا ب ت س ل م و ي. En prenant garde au fait que
lorsque le al i f , le w aw ou le ya portent unehamza ,( ئ ,ؤ ,أ ,إ )
alors il font partie de la racine, et en prenant garde encore que
lah amza n’étant pas toujours écrite, devant un mot inconnu, on
devra faire les deux suppositions à la fois, c’est-à-dire considérer
d’abord l’absence de la h amza , puis sa présence. Si la h a mz a est
écrite, il n’y a bien sûre aucun doute. La hamza isolée ( ء ) ne fait
jamais partie de la racine.
Exemples d’applications
our vous assurer d’avoir bien compris, ou pour vous permettre de
mieux comprendre, nous allons voir 5 exemples de
déterminations de racines de mots courants. Les exemples pris,
ont été choisis pour êtres assez représentatifs ( mais sans l’être
totalement… ce qui est impossible ).
Voici les mots que nous allons nous appliquer à analyser…
جمل
جملة
جملت
أدرس مدرسة
Les cas vous sont présentés sous le format suivant :
« Mot à analyser »
Analyse(s) et commentaire(s)
Racine résultante
Signification de la racine en français
جمل
Appliquons la règle suggérant que le ya fait partie
des lettres à exclure en priorité. Ceci nous
donneجمل. Cette racine existe effectivement dans le
dictionnaire, et peut avoir plusieurs sens, mis en
lumière par le contexte. Nous supposerons son sens le
plus fréquent, qui est celui de la beauté. Le y aajouté
ici à la racine signifie que le mot est un adjectif. Ce
mot signifie donc « beau », au masculin. Ce schème
est très fréquent et assez stable.. il vous est donc
recommandé d’apprendre à le reconnaitre. Une racine
ABC, peut être transformée en adjectif en lui
appliquant la transformation « ABC » → « ABYC ».
Le plus souvent, en apercevant un mot Arabe, où
un ya est intercalé entre la deuxième et la troisième
lettre, vous pourrez assez raisonnablement suspecter
ce mot d’être un adjectif. Mais notez bien que cette
règle n’est pas absolue, et que vous pourrez
rencontrer des mots semblant êtres des adjectifs, mais
n’en étant pas.
جمل
autour de la beauté ( cette racine à deux homographes de
sens différents : « chameau » et « agrégation » ).
جملة
La ta-marbuta ne faisant jamais partie de la
racine d’un mot, elle sera exclue d’office. Ne reste
alors que جمل. Nous reconnaissons le même mot
que dans l’exemple précédent. Ce mot, étant un
adjectif, et se terminant par une ta-marbutah , il
est donc un adjectif accordé au féminin. Le mot
signifie finalement « belle », au féminin. Le plus
souvent, on transforme un mot ou un adjectif en son
équivalent féminin en y ajoutant une ta-
marboutah . Mais là encore, cette règle n’est pas
absolue, et il existe une minorité de mot, qui bien que
se terminant par une ta-marbutah , sont
néanmoins des mots masculins. La ta-
marbutah peut avoir d’autres significations que le
féminin, et ne constitue pas un schème à proprement
parler ( mais il ne serait pas faux de la considérer comme-
telle ). Nous verrons justement un exemple d’un autre
sens de la ta-marbutah , un peu plus loin.
جمل
autour de la beauté ( cette racine à deux homographes de
sens différents : « chameau » et « agrégation » ).
جملت
Nous avons ici deux ya . Après élision de ceux-ci, il
nous reste جملت. Cette racine n’existe pas dans le
dictionnaire. Il faudra décider de quelle autre lettre
retirer. On pourra avantageusement s’aider pour cela
de l’expérience… et notamment de celle que vous
venez d’acquérir au-cours des deux exemples
précédents : vous reconnaissez là encore, la
racine جمل, à laquelle a été ajoutée la lettre Ta. Mais
d’où vient donc ce ta ? En fait, il s’agit du
mot جملة, une seconde fois encore (celui de
l’exemple précédent), auquel on a ajouté le pronom
possessif de la première personne du singulier ( ce
pronom est mixte, et vaut autant pour le féminin que le
masculin ). Ors, en Arabe, on écris jamais جملةي.
Quand on ajoute une consonne ou une semi-voyelle à
la ta-marbutah , celle-ci se transforme en Ta ( en
effet, ce n’est pas par hasard, si elle s’appelle t a -
m a r b u t a h ). Le mot est donc l’adjectif « beau »,
accordé au féminin, et il est l’objet d’un pronom
possessif, signifiant « à moi ». Le mot signifie donc
finalement « ma belle » ( en Arabe cela s’écrit en un seul
mot ).
جمل
autour de la beauté ( cette racine à deux homographes de
sens différents : « chameau » et « agrégation » ).
أدرس
Ici, nous sommes en présence de quatre lettres, qui
sont toutes aussi légitimes que les unes que les autres,
pour faire partie de la racine. Imaginez que dans une
phrase, ce mot se trouve dans le contexte suivant, lui
même en tout début de phrase : « أدرس اللؽةة Ce contexte indique très probablement que .« العرب
ة » est un verbe, car « أدرس » est un « اللؽة العرب
groupe nominal, qui peut être un complément. Cette
supposition est confirmée par le fait que أدرس est en
début de phrase, et que cette position est la place la
plus fréquente du verbe dans la phrase Arabe.
Supposant que أدرس est un verbe, on pourra donc
immédiatement reconnaître le ali f -hamza comme
étant un produit de la conjugaison, et l’exclure de la
racine. Le dictionnaire indiquera que درس est une
racine dont on dérive des mots relatifs à
l’apprentissage des choses. Ici, il a le sens de
« apprendre », et le mot signifie donc « j’apprends ».
Nous serons heureux de constater que la suite du
contexte d’exemple confirme la crédibilité de cette
interprétation : « j’apprends la langue de
l’Arabe » ( littéralement ), c’est-à-dire « j’apprends
l’Arabe » ( formulé en français courant ).
درس
apprentissage ou éducation
مدرسة
Nous voici encore en présence d’une ta-
marbutah , que nous exclurons de la racine. Reste
alors à analyser مدرس. L’expérience étant très utile
pour éviter de tester une à une, les quatre
combinaisons possibles ( مدس ,مرس ,درس et مدر ), le
souvenir de l’exemple précédent pourra faire gagner
du temps, en reconnaissant les trois lettres درس, et
en éliminant prioritairement le mim . Que signifie
le mim dans ce cas ? Il fait partie d’un schème très
fréquent en Arabe… aussi fréquent que le schème
servant à former un adjectif à partir d’une
racine ( revoir à ce sujet, le premier exemple ). Ce schème
sert à former les noms de lieux associés à des
activités ou à des choses. Soit une racine « ABC »,
alors la transformations « ABC » → « MABC »
donne un mot dont le sens est « le lieu où l’on
ABC » ( si « ABC » désigne une activité, comme
apprendre, par exemple ) ou « le lieu de ABC ou des
ABC » ( si « ABC » est une chose, comme la nourriture,
par exemple ). Comme درس renvoie à « apprendre »
ou à « apprentissage », alors مدرس pourra
intuitivement faire penser à un lieu où l’on apprend,
c’est-à-dire à un mot comme « école ». Mais que
signifie la ta-marbutah ici ? Appliquée à ce
mot, elle ne signifie pas le féminin, mais a plutôt une
fonction d’embellissement, ou de grandeur… c’est-à-
dire qu’elle donne de la valeur au mot. Cet usage de
la ta-marbutah est assez fréquent en Arabe,
même s’il l’est moins que l’usage signifiant le
féminin. Il faut comprendre l’importance de l’école,
de la science et de la connaissance, dans le monde
Arabe, pour comprendre la présence de lata-
marbutah à la fin de ce mot. Le
mot مدرسة signifie bien « école » en Arabe. Le
mot مدرسpourrait aussi bien signifier lui aussi la
même chose, mais semblerait seulement un peu
étrange aux yeux d’un(e) Arabophone aguerri(e).
درس
apprentissage ou éducation
Courage
e sujet que vous venez d’aborder, est un des plus passionnants
de la langue Arabe ( surtout pour les nativ(e)s d’une langue Latine ), et qui
vous fera le plus avancer dans la langue Arabe. Car l’Arabe,
souvenez-vous en toujours, est une langue très orientée vers le
vocabulaire, et dont la plus grande richesse réside dans les
subtilités lexicales. Bien que ce qui est exposé dans cette page
puisse sembler ardu au premier abord, vous comprendrez avec le
temps, que la dimension de cette difficulté devient toute petite
comparé au grand nombre de portes qu’elle vous ouvrira. N’en
croyez pas pour autant que je vous ai menti en vous disant que
l’Arabe est plus simple que le français ou l’anglais, car comprenez
bien que un pot de 500g de farine pèse nettement moins lourd
que 200 pots de 30g de farine. L’Arabe est dans la première
catégorie, tandis que le français et l’anglais même si un peu
moins ( et toutes les langues Latines ), sont du deuxième type ( mais les
différentes langues Latines ne sont pas si directement comparables ).
J’ai grand besoin de vous pour que cette page vous soit
compréhensible. Pour cela j’ai besoin que vous me disiez
comment vous avez lu cette page, ce qui vous a parut simple, ce
qui vous a parut compliqué. Alors pour que cette page vous soit
encore plus utile et claire à l’avenir, n’hésitez pas à faire part de
vos questions et remarques via la page de commentaire du site .
Présentation…
es schèmes de la langue Arabe, sont à la fois comparables et
complémentaires aux racines des mots Arabes. Si vous avez lu les
précédentes explications au sujet des racines, vous avez déjà une
petite idée de ce que sont les schèmes Arabes, mais il vous reste à
découvrir le degré de liberté et l’aisance apportés par l’associé des
racines. Découvrir les schèmes de l’Arabe, c’est comme passer de
la règle graduée, au graphique en deux dimensions. Cela n’a l’air
de rien, car on se dit que le deuxième repère sur un graphe n’est
rien d’autre qu’un autre repère gradué tout a fait comparable au
premier… et pourtant, c’est la combinaison des deux qui change
tout, c’est ce qu’apporte l’introduction d’une seconde dimension
qui amène des choses d’une toute autre nature : une dimension
supplémentaire, ce n’est pas rien.
Menu :
Suivante : Le vocabulaire du Web ArabePrécédente :Détermination de la racine d’un mot
ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Présentation des schèmes
Sensibilité et imagination
Mode de fonctionnement imagé
Règles d’application et d’utilisation des
schèmes
Schèmes un peu particuliers
Compatibilité des schèmes et des racines
Les schèmes dans ce cours
La suite…
Présentation des schèmes
es schèmes de l’Arabe, désignent bien leur fonction par le seul
nom qu’ils portent : ce sont des schémas applicables aux racines,
ces applications produisant du vocabulaire nouveau, reconnu ou
même non-encore- connu. L’avantage des schèmes est
comparable à celui de la numération. Plutôt que d’inventer autant
de symbole qu’il y a de nombres possibles, on crée des nombres
avec des chiffres que l’on combine ensemble. Il est bien plus
facile d’apprendre les chiffres de 0 à 9 et de savoir les combiner,
que d’apprendre par cœur par exemple, 1000 symboles différents
pour représenter les nombres de 1 à 1000 ( dans le passé, d’anciennes
civilisations, comme les Mayas, avait un symbole pour chaque grandes valeurs
numériques ).
Ainsi, pour créer le nombre 85, ont combine simplement
ensemble le chiffre 8 et le chiffre 5. Imaginé si vous aviez à
apprendre 85 symboles différents pour compter de 0 à 85… C’est
pourtant exactement ce qui se passe dans les langues Latines
comme le français par exemple… Nous en connaissons les
conséquences : difficultés à créer de nouveaux mots, et quand on
tente d’en créer selon des règles logiques ( extrapolées sur les quelques
rares semblant de cohérences ), ils sont alors jugés non-
académiques ( triste et cruelle déception ). Difficultés à se remémorer
tous les mots, tant des mots de sens pourtant proches ont des
structures totalement différentes, laissant même penser qu’ils
n’ont rien à voir entre eux. Risques d’erreurs dues à l’arbitraire.
A l’inverse en Arabe, les synonymes rimes toujours entre eux
dans leur aspect… nous pourrions dire qu’en Arabe les synonymes
sont presque homonymes ( presque ). On peut créer beaucoup plus
aisément des mots au fee l ing , car même si les mots que vous
composez sont potentiellement inconnus de vos lecteur(rice)s, ils
et elles les comprendront tout de même aisément. Et ce n’est pas
un pis aller que de le dire, car ce principe est même par exemple
utilisé dans la publicité au sein du monde Arabe. La plupart des
campagnes publicitaires dans le monde Arabe, sont issue
d’entreprises Occidentales. Au moment de traduire les slogans,
les concepts et les discours, des difficultés se posent devant la
différence du vocabulaire courant des deux langues. Mais l’Arabe
étant une langue souple, grâce au jeux de l’application des
schèmes sur les racines, il est possible de créer ces mots en
employant une racine et un schème Arabe, tous deux déjà
préexistants ( et la langue Arabe n’est pas en reste à ce sujet ). Une fois ces
mots créés et ainsi composés, ils peuvent êtres employés comme
des mots ordinaires. Les Arabophones les rencontrant pour la
première fois y verront un mot « inconnu », mais en
comprendront rapidement le sens, l’assimileront et l’intégreront
naturellement, car cette démarche est naturelle dans la langue
Arabe ( le phénomène est surtout vrai pour l’Arabe courant, mais il néanmoins
également valable avec les dialectes ).
Là où dans une langue latine, un mot inventé logiquement serait
perçu comme un amusement enfantin ou regardé avec
condescendance, et certainement pas comme une chose à
prendre au sérieux, en Arabe, un mot « inconnu » est plutôt un
mot « pas encore connu », et le potentiel de nouveauté et de
découverte est très grand dans la langue Arabe.
Sensibilité et imagination
i vous avez l’âme un peu sensible, vous-vous prenez peut-être à
rêver d’inventer vos mots au fee l ing , comme vous les ressentez…
vous rêvez peut-être à créer le mot juste qui exprime exactement
ce que vous voulez exprimer… ce rêve, la langue Arabe vous
l’apporte, et cela fait partie de sa vie naturelle. C’est une des
nombreuses raisons parmi d’autres, qui ont fait que la langue
Arabe est probablement celle qui a vu naître le plus de poèmes, et
même sûrement parmi les plus beaux et les plus sensibles, parmi
ceux qui ont la touche la plus juste.
Tout de même un bémol ( puisque nous parlons art ) : il vous faudra au
préalable, avant de jouer, apprendre à connaître les règles ( les
schèmes ), et vous imprégner du sens et du goût des ingrédients de
bases ( les racines ). Le premier point demande de la rigueur et de
l’assiduité ( ce qui sera facilité par la constance de la langue Arabe ), tandis
que le deuxième demande du temps ( là encore, on retrouve amusament
deux dimensions orthogonales… « amusament » justement, un mot logique mais
interdit en français ).
Mode de fonctionnement imagé
maginez qu’une racine soit un dessin à colorier, et que les
schèmes soient des crayons de couleurs. Cela vous donne une
idée de la manière avec laquelle s’appliquent les schèmes. Ou
encore, imaginez des légumes comme les pommes de terre, les
tomates, les choux, qui seraient comme les racines, et des
farces ( pour farcir, pardi ) qui serait comme les schèmes… ou
l’inverse. Mathématiquement ou logiquement parlant, un schème
serait comme une fonction applicable à des éléments algébriques,
renvoyant des valeurs dans un domaine plus grand que celui des
arguments des fonctions applicables ( « E x F ↦ G , G > E » ).
Ces images ne se veulent pas vous perdre et vous égarer, mais
attiser votre imagination et vous faire prendre conscience.
Règles d’application et d’utilisation des schèmes
n schème se constitue de plusieurs lettres, en nombre limité, de 1
à 3 lettres, typiquement ( en cela, ils sont un codage similaire aux racines ).
Mais dans le schème, il y a des places vides, dans lesquelles vous
allez pouvoir placer les lettres issues d’une racine.
Par exemple, imaginons que « AxxB x » soit un schème. Les
lettres du schème sont « AB », et les places vides sont les trois
petits « x ». Vous pourriez également lire le schème de cette
autre manière, en numérotant les places vides : « A12B3 ».
Maintenant, imaginez que « U VW » soit une racine, et notons
cette racine ainsi : « 1:U , 2:V, 3 :W ». D’un coté, les places vides
du schème sont numérotées dans l’ordre, et les lettres de la
racine sont numérotées elle aussi dans l’ordre. Maintenant, nous
allons placer les lettres de la racine dans les places vides du
schème, en fonction de leurs numéros. Nous placerons la lettre
N°1 de la racine dans la place vide N°1 du schème, la lettre N°2
de la racine dans la place vide N°2 du schème, et ainsi de suite.
Ceci nous donne « UVW x AxxBx = AU VB W ».
C’est facile à faire mentalement, car il faut seulement prendre les
lettres de la racine dans l’ordre, et les places vides également
dans l’ordre. Les numéros ne sont donnés ici que pour les
explications, et en pratique, vous n’en aurez bien sûr pas besoin.
Pour compléter la règle, et si vous avez de l’imagination, vous-
vous demandez peut-être comment faire si le nombre de place
vide et le nombre de lettre de la racine sont différents… S’il n’y a
apparemment pas assez de place vide, alors vous ajoutez les
lettres restantes à la fin, comme si la suite était une interminable
queue de place vide. Si au contraire il n’y a apparemment pas
assez de lettres dans la racine pour remplir toutes les places vides
du schème, alors si les places vides restantes sont à la fin, ça
n’est pas grave, mais si les places vides restantes sont au milieu,
que donc certaines lettres du schème se trouvent isolées du reste
du mot, alors ce n’est pas correct, et le schème et la racine ne
peuvent pas être combiné ensemble.
Schèmes un peu particuliers
a quasi-totalité des schèmes sont des schémas de lettres, que l’on
fusionnera avec un autre pattern de lettres ( la racine ). Il existe
quelques rares exceptions à cela : certains schèmes n’ont pas de
lettres en propre, mais reprennent les lettres de la racines pour
les y ajouter à nouveau. Par exemple, partant de la
racine kh ar aja , signifiant « sortir », nous obtenons le verbe
« faire sortir », en doublant la consonne centrale, ce qui
donne kh arr aja . La lettre que l’on ajoute, n’est donc pas donnée
par le schème, mais provient de la racine elle-même. Si cette
explication ne vous semble pas très clair, n’hésitez pas à
demander à le faire reformuler autrement.
Compatibilité des schèmes et des racines
eci est pour l’aspect purement structurel. Il existe maintenant un
aspect sémantique : ont ne peut pas appliquer n’importe quel
schème à n’importe quelle racine. En fait, on peut définir une
racine en précisant la liste des schèmes qui lui sont applicables.
Rassurez- vous, vous n’aurez pas à apprendre la liste des
schèmes applicables pour chacune des racines, car les schèmes
applicables se devinent intuitivement. En effet, la racine porte un
sens abstrait, intelligible, et le schème porte-lui aussi un sens
abstrait tout aussi intelligible ( schème et racine sont de nature très proche,
et il est difficile de dire qui en fait s’applique à l’autre… il n’y a pas plus de différence
entre une racine et un schème qu’entre un homme et une femme ). Il est alors
facile de voir si un schème et une racine sont compatible ou pas.
Pour formuler de manière imagée, ont peut ouvrir une porte, mais
on ne peut pas ouvrir une tasse à café ( comme celle qui est devant
moi ). De la même manière, si le sens d’un schème et le sens
d’une racine ne sont pas compatibles, cela se ressent
immédiatement.
Les schèmes dans ce cours
oici un exemple, en lettres Latines, pour être plus claire, de la
manière dont vous seront présentés les schèmes dans ce cours.
C’est à l’aide de telles fiches que vous les apprendrez.
••C•BA
Fonction résumée du schème
Description détaillée du schème.
Autres détails éventuels.
EXEMPLE
Fonction Terme = Signification
Racine FED = Sens de la racine
Schème BA•C•• = Fonction résumée du schème
FED × BA•C•• = BAFCED
Sens de la racine × Fonction résumée du schème = Sens résultant
Mot BAFCED = Sens résultant
Rappel :
Petits rappels pour comprendre, si nécessaires
Tout d’abord est indiquée la forme du schème. Voyez les places
vides sous formes de petits ronds. Suit une description résumée
puis détaillée de la fonction du schème. Chose utile : un ou
plusieurs exemples d’utilisation du schème avec une racine
quelconque, mais bien réelle. Remarquez que la racine utilisée
pour l’exemple est de la même couleur que les places vides dans
la forme du schème, ceci pour vous aider à mieux faire la relation
et à mieux mémoriser les schémas ( pour ceux et celles qui ont surtout
une mémoire visuelle ). Chaque exemple se termine par une
représentation colorée de la combinaison du schème et de la
racine. Pour rendre les exemples plus réalistes, il arrivera que
d’autres caractères seront ajoutées en plus de ceux de la racine et
du schème, comme des marques du féminin ou autres par
exemple.
Las t b ut n ot least : sur cette exemple, en caractères Latins, le
schème et la racine s’appliquent de gauche à droite… il en ira bien
évidement à l’inverse avec les fiches réelles en caractères
Arabes… n’oubliez pas de prêter attention au sens dans lequel
vous remplissez les places vides d’un schème : prenez soin
d’opérer toujours de droite à gauche.
La suite…
Présentation…
u’est-ce qui pourrait faire plaisir sur un cours d’Arabe en ligne ?…
Peut-être une page sur le vocabulaire du Web Arabe. Le Site des
Hiboux souhaite que cette page vous soit très utile et qu’elle vous
encourage à oser vous lancer dans la visite de sites Web en Arabe,
histoire d’aller y lire quelques mots pour se faire plaisir.
Menu :
Suivante : Index des petits mots spéciaux en ArabePrécédente :Introduction aux
Schèmes de la langue ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)
Sur le Web — ي ب ف وي ال
ans ce mini dictionnaire du Web Arabe, vous trouverez des mots
et expressions relatifs(ves) aux sites, aux forums et aux moteurs
de recherche. Certains mots peuvent apparaître avec ou sans
l’article : L’article en Arabe . Sur un site Web Arabe, il vous faudra
donc les reconnaître avec et sans cet article. Par exemple les liens
renvoyant vers les hauts de page pourront avoir tout autant le
texte أعلى que le texte األعلى. Quand un terme peut apparaître
avec ou sans article, il est donné ici sans article. D’autres termes
apparaissent quasiment toujours avec l’article ( parce que le sens
l’impose ), et ils vous sont donné avec l’article.
Certains de ces mots existent également en Arabe dans d’autres
contextes, avec une signification avoisinante. Quand vous lisez les
mots de ce mini-dictionnaire, vous devez imaginer que vous les
lisez dans le contexte du Web, et les définitions qui leur sont
données correspondent à ce contexte.
Si vous recherchez un terme que vous ne trouvez pas ici,
n’hésitez pas à demander : poser une question .
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
« com. » م.
Actualités
إ ظ
Ajouter aux favoris
ق م ق
Faites connaître ce site à vos ami(e)s
ض Répondre ( ce topic إ
Haut de page ( pour un lien de retour en haut de ى
page )
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
Répondre ( pour le bouton de réponse à un إق
message )
Suite
ق Précédent ( pour le contraire de « suite » )
Effacer les cookies ح ز
Rechercher ( sur moteur de recherche ) ث
ق م Recherche avancée ث
Mail ou adresse e-mail
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
Profile ( voir le profile d’un(e) membre ) ق
zyx Par XYZ, pour indiquer l’auteur d’un message
S’inscrire ou s’enregistrer ج ل
Nouvelles réponses ( le lien « Nouveaux ج ج ة
messages » dans un forum )
Se connecter ل
Message privé ou littéralement, une lettre, un courrier
Magazine
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
Question ؤ ل
Réseau ou Net
Pages similaires ( vu sur G ه o o g l e )
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Clavier Arabe
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
ال ج ج ة
Pas de nouvelles réponses, pas de nouveaux messages dans un forum
إل ل Remarques ou demandes ou commentaires
ق ءة Topic ( sujet de forum )
ق ق ءة Topic fermé ( sujet verrouillé dans un forum )
Groupes ج
Modérateur ن
Modératrice
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
« …À propos » ن ن
Forum ى
Forum accessible ( sujet ouvert ) ى
ض ع Nouveau sujet ( le bouton pour créer un nouveau
topic )
ع Site ق
En cache ( vu sur G أة o o g l e )
ق ب Citer ( citer le message pour y répondre )
ي ب ف وي ال
Terme Arabe Traduction française
ب Web
ب
Sujet déplacé ( dans un forum )
La suite…
Présentation…
u travers de ce cours d’Arabe, vous découvrez de temps à autres
des mots ayant un statu particulier. Ces mots n’ont pas de racine,
ne sont pas des mots de vocabulaire au sens courant du terme,
mais son très fréquents. Si ces mots sont fréquents dans ce cours
et dans la langue, c’est parce que ces mots ont un rôle important
dans la grammaire Arabe et dans l’expression courante. Cette
page vous fourni un dictionnaire de ces mots. Ce dictionnaire est
complété au fur et à mesure que ces divers mots sont introduits
dans l’une ou l’autre des pages du cours. De cette manière, vous
en aurez une vue d’ensemble facilitée, tout autant qu’un index
facilitant leur recherche.
Menu :
Suivante :Annexe I — Glossaire des termes pour parler de la langue
ArabePrécédente : Le vocabulaire du Web ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
1. Ce que sont ces mots
2. Pourquoi ce dictionnaire
3. Notes
4. Mode d’emploi
5. Index des mots
6. La suite…
Ce que sont ces mots
n peut comparer ces mots aux opérateurs arithmétiques, qui sont
en nombre limité, mais sans qui ont ne pourrait rien faire. A
l’inverse, dans cette image, les nombres représenterait le
vocabulaire au sens habituel.
Pourquoi ce dictionnaire
e dictionnaire, qui fonctionne même plutôt comme un index, a
plusieurs raisons d’être.
Tout d’abord, sans lui, si vous recherchiez un mot grammatical,
un mot outil, ou tout autre mot particulier qui n’entre pas dans la
catégorie du vocabulaire, vous devriez parcourir toutes les pages
de ce cours, jusqu’à retrouver le mot dont vous cherchez le sens,
ou les règles d’utilisation. Ce ne serait évidement pas très
pratique. En lisant un texte Arabe, si vous suspecter un mot
d’appartenir à cette catégorie, vous pouvez consultez cette page
et trouver la réponse en un coup d’œil. Notez que cet index ne
prétend pas encore à l’exhaustivité, et qu’il est mis à jour au fur-
et-à-mesure de l’introduction des mots dans le cours. Ceci est
logique, car tant qu’un mot n’est pas traité dans le cours, alors il
ne peut pas y avoir de renvoie depuis l’index, et donc pas de
définition.
La deuxième raison d’être, qui est la deuxième utilisation possible
de cet index est l’exploration des fonctionnalités de la langue
Arabe. Si vous recherchez à exprimer une chose dont vous
pressentez intuitivement qu’elle nécessite un mot spécial qui n’est
pas un mot de vocabulaire ordinaire, alors vous pouvez explorer
cet index, pour trouvez ce qui vous semble convenir à ce que
vous désirez exprimer. On pourrait penser qu’un dictionnaire
français vers Arabe serait plus judicieux. Mais dans les faits, un
terme Arabe peut recouvrir plusieurs termes français, ou l’inverse
; et il n’y donc pas de correspondance 1 à 1. On préserve ainsi
mieux l’esprit des mots, avec moins de risques de choisir le
mauvais. Et de plus, un exploration vous permet de découvrir des
choses que vous n’auriez pas découverte sans cela.
Également pour réviser ou vous rafraichir la mémoire, pouvez
explorer cet index pour voir quel sont les mots exposés dans le
cours que vous reconnaissez, et donc voir sur lesquels vous
devriez revenir ; si spontanément ils vous semblent vagues. Vous
accédez alors directement à la page de cours correspondante. Cet
index est donc idéal pour une forme de révision général du cours.
Notes
ette liste ne contient pas seulement que les mots grammaticaux
au sens stricte, mais tout les petit mots spéciaux. Ce ne sont pas
tous des mots grammaticaux.
Certains préfixes et postfixes sont également donnés : ceux ayant
une signification, et ne participant pas à une transformation
grammatical du mot. Ainsi par exemple vous y trouverez les
pronoms possessifs, mais pas les postfixes du pluriel.
Mode d’emploi
aintenant que vous connaissez les nombreux usages possibles de
cet index ( vous pouvez en inventez d’autres vous même aussi ), voyons son
mode d’emploi.
Chaque ligne compte quatre informations. La première est le mot
lui-même, écrit sous sa forme voyellisée ( pour la précision ), puis
sous sa forme non-voyellisée ( pour correspondre à l’usage de l’écriture
courante ). Ensuite, une description rapide, qui ne saurait d’ailleurs
pas remplacer la page de cours avenante. Puis pour finir, le
renvoie à la page de cours.
Quand un mot, avec une même voyellisation, a plusieurs sens
possibles, alors ils sont données chacun dans des entrées
séparées ( mais qui se suivent bien sûre ).
Index des mots
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
بــ بـPréposition pour le contexte ou
les circonstances Les prépositions Arabes simples
كــ كـPréposition pour la
simultanéité ou la similitude
Les prépositions Arabes simples
لــ لـPréposition pour la destination
par intention
Les prépositions Arabes simples
ــك ـكPronom possessif de la
deuxième personne du féminin
singulier
Les pronoms personnels
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
ــك ـكPronom possessif de la
deuxième personne du
masculin singulier
Les pronoms personnels
ــكم ـكمPronom possessif de la
deuxième personne du
masculin-mixte pluriel
Les pronoms personnels
ــكن ـكنPronom possessif de la
deuxième personne du féminin
pluriel
Les pronoms personnels
ــه ـهPronom possessif de la
troisième personne du
masculin singulier
Les pronoms personnels
ــها ـهاPronom possessif de la
troisième personne du féminin
singulier
Les pronoms personnels
ــهم ـهمPronom possessif de la
troisième personne du
masculin-mixte pluriel
Les pronoms personnels
ــهن ـهنPronom possessif de la
troisième personne du féminin
pluriel
Les pronoms personnels
ــنا ـناPronom possessif de la
première personne du
pluriel ( mixte )
Les pronoms personnels
ـ ــPronom possessif de la
première personne du
singulier ( mixte )
Les pronoms personnels
? Est-ce-que oui أ أLes mots interrogatifs
en Arabe
L’article universel L’article en Arabe ال ال
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
إلى إلىPréposition pour la destination
ou la direction
Les prépositions Arabes simples
أما أماEst-ce-que pas ? Est-ce-que
non ?
Les mots interrogatifs en Arabe
أنا أناPronom personnel de la
première personne du
singulier ( mixte )
Les pronoms personnels
أنت أنتPronom personnel de la
deuxième personne du
singulier féminin
Les pronoms personnels
أنت أنتPronom personnel de la
deuxième personne du
singulier masculin
Les pronoms personnels
أنتم أنتمPronom personnel de la
deuxième personne du
masculin-mixte pluriel
Les pronoms personnels
أنتن نتنPronom personnel de la
deuxième personne du féminin
pluriel
Les pronoms personnels
أولئك أولئكPronom démonstratif du pluriel
mixte éloigné
Les pronoms démonstratifs
أي أيQuoi ? ( au masculin ou au
neutre ) Lequel ?
Les mots interrogatifs en Arabe
ة أة ? Quoi ? ( au féminin ) Laquelle أLes mots interrogatifs
en Arabe
ن أن ? Où أLes mots interrogatifs
en Arabe
تلك تلكPronom démonstratif du
féminin singulier sujet éloigné
Les pronoms démonstratifs
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
حتى حتى
Préposition indiquant une
condition finale temporelle ou
d’état
Les prépositions Arabes simples
ذاك ذاك
Pronom démonstratif du
masculin singulier sujet
éloigné
Les pronoms démonstratifs
ذاكان ذاكانPronom démonstratif du
masculin duel sujet éloigné
Les pronoms démonstratifs
ذاكن ذاكنPronom démonstratif du
féminin duel sujet éloigné
Les pronoms démonstratifs
على علىPréposition indiquant un
appuis sur ou contre
Les prépositions Arabes simples
ف فPréposition pour la situation ou
l’objet
Les prépositions Arabes simples
ؾ كؾ ? Comment كLes mots interrogatifs
en Arabe
لست لست« Ne pas être » à la deuxième
personne du féminin singulier
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لست لست« Ne pas être » à la deuxième
personne du masculin singulier
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لست لست« Ne pas être » à la première
personne du singulier ( mixte )
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لستم لستما« Ne pas être » à la deuxième
personne du masculin pluriel
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
لستن لستن« Ne pas être » à la deuxième
personne du féminin pluriel
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لسن لسن« Ne pas être » à la troisième
personne du féminin pluriel
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لسنا لسنا« Ne pas être » à la première
personne du pluriel ( mixte )
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لم لمPourquoi ? À l’intention de
quoi ?
Les mots interrogatifs en Arabe
لماذا لماذاPourquoi ? À l’intention de
quoi ?
Les mots interrogatifs en Arabe
لمن لمنPour qui ? / À l’intention de
qui ?
Les mots interrogatifs en Arabe
س لس ل« Ne pas être » à la troisième
personne du masculin singulier
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
سا لسا ل« Ne pas être » à la troisième
personne du masculin-mixte
duel
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
ست لست ل« Ne pas être » à la troisième
personne du féminin singulier
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
ستا لستا ل« Ne pas être » à la troisième
personne du féminin duel
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
لستما لستما« Ne pas être » à la deuxième
personne du duel ( mixte )
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
Arabe
سوا لسوا ل« Ne pas être » à la troisième
personne du masculin-mixte
pluriel
Conjugaison du verbe « ne pas être » en
Arabe
? Quoi ? Quelque-chose ما ماLes mots interrogatifs
en Arabe
? Que ? Qu’en est-il de ماذا ماذاLes mots interrogatifs
en Arabe
? Quand متى متىLes mots interrogatifs
en Arabe
من ماذا Forme abrégée de مما مماLes mots interrogatifs
en Arabe
ن ممن ممForme abrégée de من من
؟
Les mots interrogatifs en Arabe
من منPréposition d’origine ou de
manière
Les prépositions Arabes simples
? Qui من منLes mots interrogatifs
en Arabe
منذ منذPréposition indiquant un temps
ou une cause d’origine
Les prépositions Arabes simples
نحن نحن
Pronom personnel de la
première personne du
pluriel ( mixte )
Les pronoms personnels
هاتان هاتانPronom démonstratif du
féminin duel proche
Les pronoms démonstratifs
هذا هذاPronom démonstratif du
singulier masculin proche
Les pronoms démonstratifs
INDEX DES PETITS MOTS SPECIAUX
Mot Non-Voyellisé
Mot Voyellisé
Description brève Référence pour une
définition plus complète
هذان هذانPronom démonstratif du
masculin-mixte duel proche
Les pronoms démonstratifs
هذه هذهPronom démonstratif du
singulier féminin proche
Les pronoms démonstratifs
? Est-ce-que هل هلLes mots interrogatifs
en Arabe
هم هم
Pronom personnel de la
troisième personne du
masculin-mixte pluriel
Les pronoms personnels
هن هن
Pronom personnel de la
troisième personne du féminin-
mixte pluriel
Les pronoms personnels
هو هو
Pronom personnel de la
troisième personne du singulier
masculin
Les pronoms personnels
هؤالء هؤالءPronom démonstratif du pluriel
proche( mixte )
Les pronoms démonstratifs
ه ه
Pronom personnel de la
troisième personne du singulier
féminin
Les pronoms personnels
La suite…
Présentation…
e glossaire défini les termes employés dans cette référence sur la
langue Arabe. Les pages de cette référence évitent d’employer,
autant que possible, des termes qui ne pourraient pas être
compris par tous. Pourtant il arrive qu’il en soit utilisé quelques-
un. Pour ne pas surcharger les autres pages avec des définitions
que la plupart pourront presqu’ignorer, ou seulement survoler,
elles sont regroupées ici. C’est aussi une manière plus aisé d’avoir
une vue d’ensemble ; les indexes sont toujours un bon moyen
d’organiser des documents traitant de facette multiples.
Menu :
Suivante :Annexe II — Glossaire des termes pour parler de la prononciation
ArabePrécédente :Index des petits mots spéciaux en ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Qu’est-ce qu’un glossaire tout d’abord
Les termes en Arabe
Format des entrées
Sources de ces définitions
Le Glossaire
La suite…
Qu’est-ce qu’un glossaire tout d’abord
ant qu’à définir des termes linguistiques ou simplement relatif à la
langue Arabe, ce peut être amusant d’introduire celui-ci tout
d’abord : un glossaire est un dictionnaire, mais pas un
dictionnaire de termes divers est varié… plutôt un dictionnaire de
termes spécifique à un domaine ou sujet particulier. Dans le
contexte de ce cours, ce glossaire sera donc un indexe de
définition des termes employé pour la langue Arabe ( termes
linguistiques ou non-linguistique ).
Les termes en Arabe
utant que possible, ce glossaire donnera le terme correspondant
en Arabe. Les définitions donnés des termes ayant un équivalent
en Arabe, seront à-priori celles données par leur sens dans la
linguistique Occidentale, quand celle-ci reprend des notions issues
des linguistes Arabes. En d’autres termes, les définition seront
données du point de vue Occidentale tout d’abord. Ceci non pas
par manque de respect pour les linguistes Arabes, mais plutôt par
soucis de pertinence : les expressions que vous rencontrerez sur
le web, dans les forums dédiés aux langues par exemple, seront
presque toujours en rapport avec la linguistique Occidentale.
Ainsi, les définitions données ici, correspondront au sens que vous
rencontrerez le plus souvent.
Cependant, le plus grand respect doit être voué aux termes
Arabes, car il sont les plus légitimes. Je déplore personnellement
que l’on parle plus souvent de la langue Arabe du point de vue
des linguistique Occidentaux que du point de vue des linguistes
Arabes, et chaque fois que cela sera possible, les nuances est
différences apportées par le sens du mot Arabe véritable, seront
indiqués. Cette remarque s’applique évidement surtout aux
termes grammaticaux, car les notions à caractères culturels,
comme les dialectes n’ont pas de vues plus légitime l’une que
l’autre.
Format des entrées
e glossaire est constitué de fiches dont le schéma est le suivant.
Terme à définir
Catégorie générale du terme
Définition en un ou plusieurs point
Commentaire optionnel
Sources de ces définitions
e plus souvent, les définitions seront données ici selon le
dictionnaire de français « Le Petit Robert », édition 1996, quand il
s’agira de termes générique en linguistique, et selon les
informations qu’il aura été possible d’en obtenir de diverses
sources, dans les autres cas.
Le Glossaire
Accusatif
Grammaire et Cas
Du Latin accusativus , de accusare , signifiant
« faire paraître ». Cas qui marque le complément
d’objet ou certains compléments prépositionnels.
Commentaire : on pourra rapprocher cette notion
du COI ( Complément d’Objet Indirect ) de la langue
française.
Courant ( Arabe courant )
Langue et référence
L’Arabe courant est la forme officielle de l’Arabe,
par opposition aux dialecte. Pour les linguiste
Arabe ( Musulman-e-s ou non ), il est par définition issu
du Coran, qui en plus de la valeur religieuse qu’il a
pour les fidèles de l’Islam, a également valeur de
référence linguistique. Les constructions
grammaticales Arabes, sont définie relativement à
l’usage qui en est fait dans le Coran. Ainsi,
l’ensemble des écrits du Coran, constitue un
paradigme de la langue Arabe officielle ( nommé
comme telle à l’époque moderne, mais qui pré-existait à
notre époque ). L’Arabe courant se nomme également
Fousha.
Dialecte ou dialectal ( Arabe dialectal )
Région ou Pays
Par opposition à l’Arabe courant, il s’agit des
variations régionales que l’Arabe. Ces variations
peuvent être plus ou moins importantes ( proche de
l’Arabe courant pour l’Égyptien, et éloigné pour les dialectes
Marocains ). Un dialecte donné est généralement
d’autant plus différent de l’Arabe courant, qu’il
intègre de vocabulaire et/ou constructions
grammaticales, issue d’autres langue ( le Berbère par
exemple ). L’apprentissage de certains dialectes peut
s’avérer déroutant, tant il sont différent de l’Arabe
courant. Ils sont de plus en grand nombre ( que l’on
peut simplifier en les catégorisant par famille ), et sont
variable même souvent d’un région à l’autre d’un
pays, et même d’une ville à l’autre ( comme cela est le
cas au Maroc, en Algérie ou en Égypte ). Les dialectes
Arabes sont dans leur principe comparable à l’idée
des dialectes français, si ce n’est que les dialectes
Arabes bénéficient de plus de reconnaissance que les
dialectes français, qui furent étouffés progressivement
au cours de l’histoire ( il n’en subsiste quasiment plus
aucun depuis les 50 dernières années ). L’Arabe dialectal
est occasionnellement employé par les
administrations, pour communiquer avec les
populations ( par vois de tract notamment ), quand cela
est justifié par une besoin d’information ou
d’éducation de la population ( par exemple, lors que
campagne de sensibilisation à santé ou à la vie conjugale ).
Génitif
Grammaire et Cas
Du Latin geni t ivus casus , signifiant « cas qui
engendre », parce qu’il marque l’origine. Dans les
langues à déclinaisons, cas des noms, adjectifs,
pronoms, participes, qui exprime le plus souvent la
dépendance ou l’appartenance.
Commentaire : on pourra rapprocher cette notion
du COD ( Complément d’Objet Direct ) de la langue
française.
Nominatif
Grammaire et Cas
Cas affecté à un nom ( substantif, adjectif, pronom ), et
qui énonce un concept, soit seul, soit comme sujet( ou
attribut ) dans la phrase.
Commentaire : on pourra rapprocher cette notion de
celle de « sujet » de la langue française.
La suite…
nnexe suivante : Annexe II — Glossaire des termes pour parler de
la prononciation Arabe
Liens utils :
AccueilContactInfos : non-disponiblesIci : Retour en haut de page
Présentation…
e glossaire est d’abord une annexe de la page traitant de la
prononciation de l’alphabet Arabe ( voyez la page
correspondante ), où y est fait référence à des termes qui peuvent
être ignorer par la plupart des lecteur(rice)s, mais qui sont
pourtant utile à une description fiable de la phonétique Arabe. Ces
termes ont été regroupé ici par convenance, et pour ne pas
surcharge le document précédemment cité. Cet index vous sera
également utile pour survoler les trait de la phonétique Arabe en
générale, pour l’aborder dans sa globalité plutôt que lettre par
lettre.
Menu :
Suivante :Annexe III — Petit dictionnaire des racines Arabes et
SémitiquesPrécédente :Annexe I — Glossaire des termes pour parler de la langue
ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Les termes en Arabe
À lire également ailleurs
Format des entrées
Sources de ces définitions
Le Glossaire
La suite…
Les termes en Arabe
l n’existe pas à ma connaissance de termes Arabes ayant des
définition spécifiques et différentes de celle utilisé dans les textes
Occidentaux. Ce sont donc exclusivement des termes Occidentaux
qui vous sont donnés ici, sans traduction des termes en Arabe, ce
qui ne serait d’ailleurs pas très utile.
À lire également ailleurs
ous trouverez les définitions de plusieurs termes de la linguistique
et définitions de termes de la phonétique également sur cette
page : Lexique de la linguistique
Format des entrées
e glossaire est constitué de fiches dont le schéma est le suivant.
Terme à définir
Définition en un ou plusieurs point
Sources de ces définitions
e plus souvent, les définitions seront données ici selon le
dictionnaire de français « Le Petit Robert », édition 1996. Les
définitions sont accompagnés de commentaires et remarques
personnelles.
Le Glossaire
Affriquée
« Frottée contre » — se dit de consonnes constituant
un phonème double, occlusives au début de
l’émission et constrictives à la fin.
Remarque : en Arabe, les consonnes ne peuvent être
constrictives qu’à la fin, et ne le sont jamais au début
de l’émission.
Apicale
Dont l’articulation est caractérisée par l’application
de la pointe de la langue contre les dents, ou les
alvéoles ( un doute sur ce point, mais le dictionnaire
l’indique de cette manière ), ou la voute du palais.
Apico-dentale ( voir aussi Apicale )
Comme « apicale », mais ici la pointe de la langue
n’est appliquée que sur les dents, et jamais sur la
voute du palais.
Bilabiale
Consonne qui s’articule avec les deux lèvres.
Remarque : pour vous en souvenir, pensez par
exemple aux labiacées, qui sont des plantes dont les
fleurs ont une corolle en forme de deux lèvres.
Chuintante
Consonne fricative qui s’articule en formant une
cavité de résonance entre l’avant de la langue et les
dents.
Remarque : pour imaginer cela, pensez par exemple
au claquement de la langue ( on a tous été enfants, et tous
les enfants ont joué à claquer de la langue ).
Consonne
Son provoqué par un rétrécissement ou un arrêt , du
passage de l’air, généralement expiratoire.
Remarque : la définition est pompeuse, mais tout le
monde connais simplement les consonnes. Ce sont les
sons que l’on ne peut pas prononcer de manière
prolongé, parce qu’il sont bref ( le rétrécissement ou
l’arrêt du passage de l’air, ne peut être que bref ). Le son
« K » et par exemple une consonne.
Remarque : les consonne ont des caractéristique
phonétique inverse à celle des voyelles. Les
phonétique concerne dans les faits, principalement les
consonnes, car celles-ci sont plus diverses que ne le
sont les voyelles ( bien que les voyelles connaissent une
grande diversité également, comme en français ou dans les
langues du Tibet par exemple ).
Constrictive
Se dit d’une consonne produite par une constriction
du canal vocal
Remarque : une constriction est un resserrement, une
contraction amenant à une fermeture partielle( une
fermeture totale ne me semble pas possible avec le canal
vocal ). Pour vous en souvenir, pensez par exemple au
boas constricteur, qui est un serpent qui sert ses
proies.
Dentale
Consonnes qui se prononcent en appliquant la langue
contre les incisives supérieures.
Exemple : les sons « D » et « T » du français, sont par
exemple des dentales.
Emphatique
Le dictionnaire « Le Petit Robert » ne défini pas ce
mot. Mais l’expression « plein d’emphase », signifie
par exemple « enflé » ou « ampoulé ». Cette
caractéristique est absolument inexistante en
française, et est très caractéristique de l’Arabe. Une
emphase est également une sort de soulignement,
comme « mettre l’emphase sur quelque chose ». Ce
sont des sons, qui sont « soulignés » par un
« enflement », un « empoulement » du fond de la
cavité buccale. Il s’agit concrètement d’une caisse de
résonance obtenue en abaissant le ceux de la langue,
et en libérant le fond du palais. Une partie du son
résonne ainsi plus fort. Une lettre avec emphase
ressemble un petit peu, dans sa prononciation, aux
lettre avec accent tonique de l’Anglais.
Fricative
Consonne dont l’articulation comporte un
resserrement du canal vocal, tel que l’air expiré
détermine un bruit de frottement ou de souffle.
Remarque : dit d’une autre manière, cela signifie que
l’air frotte dans le canal vocal. Pour vous en souvenir,
pensez par exemple au verbe « frictionner ».
Glottale
Qui est émis au niveau de la glotte.
Exemple : le son « h » dans le mot anglais « hot ».
Interdentale
Ce mot n’est pas défini par le dictionnaire « Le Petit
Robert », mais de la définition de « dentale », on peut
facilement en inférer qu’il s’agit d’une consonne qui
se prononce en appliquant la langue tout à la fois
entre les incisives inférieures et supérieures.
Labiale
Consonnes qui s’articulent essentiellement avec les
lèvres.
Remarque : pour vous en souvenir, pensez par
exemple aux labiacées, qui sont des plantes dont les
fleurs ont une corolle en forme de deux lèvres ( même
remarque que pour « bilabiale » ).
Remarque : à la différence « bilabiale », il n’est pas
nécessaire que la consonne soit prononcé avec les
deux lèvres, mais dans les faits, elle l’est ( sinon elle
est probablement labiodentale ).
Labiodentale
Consonne qui s’articule par l’action combinée de la
lèvre inférieure et des dents de la mâchoire
supérieure.
Exemple : le « f » en français, est une labiodentale.
Remarque : certaines personnes qui ont les dents de la
mâchoire supérieure et inférieure exactement au
même niveau horizontal ( normalement les dents
supérieurs sont légèrement plus en avant que les inférieurs ),
peuvent éventuellement prononcer les labiodentales,
non pas avec la lèvre inférieur et les dents de la
mâchoire supérieure, mais en serrant la lèvre
supérieure contre la lèvre inférieure ( l’auteur en sait
quelque chose, car il fait ainsi, avec les « f » par exemple ).
Latérale ( apico-dentale latérale — voir aussi apico-dentale )
Ce terme n’est pas défini par le dictionnaire « Le Petit
Robert », mais de la définition d’apico-dentale, et du
fait que seule la consonne lam est affublée de cette
caractéristique, on peut en déduire qu’il s’agit d’un
son produit par l’application les deux coté latéraux de
la partie avant de la langue sur les dents ( les dents de
la mâchoire supérieure ).
Nasale
Dont la prononciation comporte une résonance de la
cavité nasale mise en communication avec l’arrière
bouche.
Remarque : l’Arabe ne connais en fait pas les
consonnes nasalisé, comme les son « in », « en », etc.
La seule consonne Arabe affublée de cette attribut, et
la lettre mim , qui ne l’est que très légèrement( elle
n’est d’ailleurs pas une nasale, à mon sens personnel ).
Occlusive
Consonne dont l’articulation comporte
essentiellement une occlusion du canal buccale,
suivie d’une ouverture brusque.
Exemple : la lettre « b » en français, est une
occlusive. Dans le guide de prononciation des lettres
Arabes, je l’ai ai poétiquement nommé « les
soudaines » ( dans cette autre document les lettres se sont
vue regrouper dans des catégorie nommé avec un petit peu
de fantaisie, néanmoins fondée ).
Palatale
Se dit des phonèmes dont l’articulation se fait dans la
région antérieure du palais ( le palais dure ).
Exemple : la consonne « i » est une palatale.
Pharyngale
Consonne articulée avec la racine de la langue
fortement repousser vers l’arrière et se rapprochant de
la paroi postérieure du pharynx.
Remarque : le pharynx est la partie qui fait carrefour
entre le tube digestif et le conduit respiratoire. C’est
là où vous avez mal et où cela vous brûle, quand vous
êtes malade de la… pharyngite.
Post-palatale ( voir aussi palatale et vélaire )
Une consonne post-palatale est une consonne
vélaire ( définition déduite, car non-définie dans le
dictionnaire de la langue courante ).
Pré-palatale
?
Semi-voyelle
?
Sifflante ( voir aussi fricative )
Consonne fricative dont l’émission est caractérisée
par un bruit de sifflement.
Remarque : il ne s’agit pas d’un son véritablement
sifflement haut perché, mais d’un son qui à les
propriété du sifflement. Exemple : la consonne « s »
est sifflante.
Sonore ( voir aussi sourde )
Par opposition à « sourde ». Cette définition
n’apparaît pas dans le Robert, mais il s’agit en fait
des consonnes dont le son se fait entendre clairement.
Exemple : « z » est une sonore. Une sonore est sonore
quand la bouche est plus ouverte que lors de la
prononciation d’une sourde.
Sourde
Par opposition à « sonore ». Cette définition
n’apparaît pas dans le dictionnaire, mais il s’agit en
fait des consonnes dont le son est étouffé. Exemple :
« s » est une consonne sourde. Une sourde est sourde
quand la bouche est plus fermée que lors de la
prononciation d’une sonore ( le bruit de la consonne est
légèrement étouffé ). Une consonne sourde
sonne ( quasiment ) de la même manière que lorsqu’on
prononce avec un mouchoir devant le bouche.
Vélaire
Se dit des phonèmes ( voyelles ou consonnes ) dont le
point d’articulation est proche du voile du palais.
Exemple : « k » est une consonne vélaire.
Vibrante
Ce terme n’est pas défini par le dictionnaire de langue
courante, pour un contexte phonétique. Il s’agit d’une
consonne qui vibre lorsqu’on la prononce, comme le
fait le « R » à l’Espagnol. L’Arabe connais une seule
et unique consonne vibrante : la lettre ra .
Voyelle (voir aussi consonne)
Son émis par la voix sans bruit d’air, phonème
caractérisée par une résonance de la cavité buccale
plus ou moins ouverte.
Remarque : bien que moins variable au travers des
langue du monde que ne le sont les consonnes, les
voyelles ont pourtant une certaine diversité
également. Les voyelles de l’Arabe, qui n’en compte
que trois ( le français en a beaucoup plus, et même plus
encore que les simples « a, e, i, o, u » ), sont justement
légèrement différentes de leur homologues français.
La voyelle « i » est identique. La voyelle « a » en
Arabe, se situe entre le « a » et la « è » du français.
La voyelle « o » en Arabe, se situe entre le « ou » et
le « eu » du français.
Présentation…
ictionnaires des racines Arabes et Sémitiques : ce dictionnaire ne
porte que sur les racines, et il n’est donc pas un dictionnaire pour
les mots. De plus il est en cours de conception, et sujet à
corrections.
Menu :
Relire : Apprendre l’Arabe pour débutant(e)Précédente :Annexe II — Glossaire des
termes pour parler de la prononciation ArabeSujet : Apprendre l’Arabe pour
débutant(e)Ici : Table de cette page
Dans cette page …
Utilisation de ce dictionnaire
Dictionnaire des racines
La suite…
Utilisation de ce dictionnaire
e dictionnaire est constitué de fiches dont le schéma est le
suivant.
« Racine »
Signification de la racine ou exemples de mot(s)
dérivé(s)
Dictionnaire des racines
أب
Père
أخ
Frère
أل
Dieu
أم
Mère
أور
Illumine( voir aussi نور )
أي
Où?
علم
Savoir ( le savoir — connaissance issue de l’instruction —
voir aussi عرؾ )
عرؾ
Connaissance ( être informé-e, avoir connaissance —
n’inclue pas la compréhension qu’implique le savoir — voir
aussi علم )
بن
Fille ( dans la relation parentale )
بت
Maison ( la maison à soi — comme l’Anglais h o m e )
درس
Étude ou examen
جمل
Dromadaire
حلو
Procure une agréable sensation de douceur ( comme les
sucreries, et c’est ce qui a donné le nom H la w a à certaines
confiseries Orientale ou Arabes )
حرم
Prohibé
نور
Lumière ( voir aussi أور )