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  • Cours 8: Cosmologie 1

    Cours 8 : Éveil Cosmologie

  • Cours 8: Cosmologie 2

    Résumé du cours d’aujourd’hui

    — Introduction à la cosmologie

    — L’expansion de l’Univers et la loi de Hubble

    — La principe de cosmologie

    — La métrique de Robertson-Walker

  • Cours 8: Cosmologie 3

    Qu’est-ce que la cosmologie ?

    — La cosmologie est l’étude de l’Univers entier : son histoire,

    son évolution, sa composition, et ses dynamiques.

    — Une question principale est de comprendre la structure de

    l’Univers à les plus grandes échelles.

    — La relativité générale est essentiel pour la cosmologie.

    — Autre resources : (Schutz , 2009, Chapitre 12), (Hobson

    et al., 2010, Chapitres 14, 15, 16), (Liddle, 2003)

  • Cours 8: Cosmologie 4

    Unité naturelle

    — Dans la relativité générale, c’est commode d’utiliser les unité

    avec lequel c = 1 et G = 1. Ça implique que

    1 =G

    c2= 7, 425× 10−28m kg−1

    — Et la masse est exprimé avec les unités de [m]. Par exemple,

    le soleil a une masse de :

    M� ≈ 2× 1030 kg = 1500 m

  • Cours 8: Cosmologie 5

    Quand sont les effets de relativité

    générale importants ?

    — En gros, la théorie de gravité de Newton marche à une

    bonne approximation quand

    M

    R� 1

    — Pour le soleil,

    M�R

    =1, 5× 103m7× 108m

    ≈ 2× 10−6 � 1

    — Pour la voie lactée,

    M

    R≈ M� × 10

    11

    15kpc=

    1, 5× 103m× 1011

    15× 103 × 3× 1016m≈ 3× 10−7

    — Même pour les amas de galaxies (une association de plus

  • Cours 8: Cosmologie 6

    d’une centaine de galaxies liées entre elles par la gravitation)

    avec R ∼Mpc,M

    R≈ 10−4

    — Sur les plus grandes échelles, superieurs de 10 Mpc, la

    densité est presque constante, ρ ≈ 10−26kg m−3, et doncpour R = 6 Gpc,

    M

    R=

    43πR

    R=

    (ρ4π

    3

    )R2 ≈ 1

  • Cours 8: Cosmologie 7

    L’Univers est simple !

    — Pour les échelles superieurs d’environ 10 Mpc :

    — L’Univers est homogene. Par exemple, le nombre de

    galaxies par unité de volume, les types de galaxies, leurs

    chimie.

    — L’Univers est isotrope. Par exemple, la température du

    rayonnement de fond cosmologique (CMB) dépend très

    faiblement de la direction d’observation dans le ciel :

    2, 725. . . K ± 10−5 K. Le CMB est le nom donné aurayonnement électromagnétique issu de l’époque dense et

    chaude à peu près 400.000 ans après le Big Bang.

    — L’expansion de l’Univers est uniforme. On voit les

    galaxies s’éloigner les unes des autres. Mais cet

    écartement mutuel, que l’on pourrait prendre pour un

  • Cours 8: Cosmologie 8

    mouvement des galaxies dans l’espace, s’interprète en

    réalité par un gonflement de l’espace lui-même.

    — Cet observation nous mène au principe cosmologique. Nous

    extrapolons que l’Univers est, à une très bonne

    approximation, homogène et isotrope partout.

  • Cours 8: Cosmologie 9

    L’expansion de l’Univers

    — C’était prévu en 1927 à partir de la relativité générale par

    Georges Lemâıtre (prêtre belge).

    — C’était observé en 1929 par Edwin Hubble. Il a remarqué

    que toutes les galaxies s’éloigner de nous et que la vitesse de

    recul v est linéaire par rapport de distance d’écartement r̃ :

    v = H0r̃ H0 ≈ 70 km s−1/Mpc.

    — Maintenent nous comprenons cette vitesse apparant comme

    un gonflement de l’espace lui-même. C’est l’espace entre les

    galaxies, pas la taille des galaxies elles-même, qui gonfle.

    Nous parlons de la vitesse de Hubble d’une galaxie pour la

    vitesse apparant d’une galaxie en cause de l’expansion de

    l’Univers.

  • Cours 8: Cosmologie 10

    — La relation ne marche pas parfaitement parce que les

    galaxies ont une vitesse particulière typiquement au

    maximum 100 km/s. Donc il faut avoir les observations des

    galaxies plus loin que plusieurs Mpc (r̃ � 1 Mpc) tel que lavitesse de Hubble est superieur à la vitesse particulière.

  • Cours 8: Cosmologie 11

    La métrique de l’Univers homogène et

    isotrope partout : feuilletage de

    l’espace-temps

    — Nous allons jusifier la métrique de

    Friedmann-Robertson-Walker

    ds2 = c2dt2 − a2(t)(

    1

    1− kr2dr2 + r2dθ2 + r2 sin2θdφ2

    ).

    (1)

    dans les coordonnées standards où t est le temps

    cosmologique, et {r, θ, φ} sont les coordonnées spatials avecr ≥ 0, 0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ π ≤ 2π. Le paramètre k est lacourbure et prend une valeur discret : k = {0,+1,−1}. Nousallons faire un argument physique que les coordonnées sont

  • Cours 8: Cosmologie 12

    « comobile ».— Rappelez-vous que la notion de simultanéité n’est pas

    indépendent de référentiel. De plus, il n’y a pas un

    référentiel inertiel global dans le RG. Donc c’est subtile de

    définer un instant de temps.

    — Nous faisons un feuilletage de l’espace-temps, en définissant

    des hypersurfaces du genre espace tridimensionnelle. Nous

    faisons l’approximation que c’est possible de faire le

    feuilletage tel que chaque hypersurface ou tranche est

    isotrope et homogene.

    — Avec cet approximation, le moyen des positions de tous les

    galaxies dans un volume de 10 Mpc× 10 Mpc× 10 Mpc a lescoordinées stationaires, xi =constant.

    — Nous choisissons la coordonée temporelle, t = τ , le temps

    propre d’une horloge qui se déplace avec les positions

    stationaires : dτ = dt.

  • Cours 8: Cosmologie 13

    — La partie spatiale de la métrique donne la distance propre

    (ou la « distance physique ») carré entre deux points séparépar dxi à un instant de temps t0 :

    dl2(t0) = gij(t0)dxidxj

    — L’expantion de l’Univers exige que dl2 augmente avec le

    temps.

    dl2(t0) < dl2(t1) = gij(t1)dx

    idxj , t1 > t0

    = a2(t1)gij(t0)dxidxj (2)

    où a(t) est le facteur d’échelle.

    — Et pour la métrique quadridimensionelle, en générale on

    aurait

    ds2(t) = c2dt2 + g0i dtdxi + a2(t)gij(t0)dx

    idxj

    Remarquez-vous que g00 = c2 parce que ds2 = c2dτ2 quand

  • Cours 8: Cosmologie 14

    dxi = 0. Supposons que g02 > 0. Ça veux dire que la

    direction dy c’est differente que celle de −dy. Donc nousdevrions choisir les ~et · ~ey = g02 = 0 et le même pour x et z.C’est à dire ~et · ~ei = 0, et g0i = 0 et :

    ds2(t) = c2dt2 + a2(t)gij(t0)dxidxj (3)

    — Les hypersurfaces du genre espace tridimensionnelle

    devraient être isotrope. Ça veut dire que chaque point a la

    géometrie d’un point sur la surface d’une sphère avec le

    centre à l’origine de notre système de coordonnées. Ce

    critère exige que :

    dl2(t0) = gij(t0)dxidxj = grr(r, t0)dr

    2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2

    Mais n’importe quel point peut être l’origine de notre

    système de coordonnées. Et notre condition d’isotropie ici

    est beaucoup plus restrictive que dans le cas d’un trou noir

  • Cours 8: Cosmologie 15

    (le cas pour lequel il y a un seul centre de symétrie.)

    — La courbure d’espace-temps est décrit par un teneur qui

    s’appele le tenseur de Ricci. Il est une fonction des symboles

    de Christoffel. Le scalaire de Ricci R est la contraction du

    tenseur de Ricci :

    R = Rii (4)

    — Et donc, de plus, nous exigeons que le scalaire de Ricci,

    Ri i = constant. Pour la métrique

    dl2(t0) = B(r)dr2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2

  • Cours 8: Cosmologie 16

    nous trouvons le tenseur de Ricci (spatial) :

    R11 = −B′

    rB

    R22 =1

    B− 1− rB

    2B2

    R33 = sin2 θR22 (5)

    — Le scalaire de Ricci (spatial), Ri i nous donne

    R = gijRji = B−1R11 + r

    −2R22 + r−2 sin−2 θR33

    = −B−1 B′

    rB+ 2r−2

    (1

    B− 1− rB

    2B2

    )=

    2

    r2B− 2r2− 2 B

    rB2

    =2

    r2

    (d

    dr

    ( rB

    )− 1)

    (6)

  • Cours 8: Cosmologie 17

    — Pour que l’espace-temps est homogene, nous devons résoudre

    R = κ =2

    r2

    (d

    dr

    ( rB

    )− 1)

    où κ est une constante.

    — C’est très facile d’intégrer∫(1 +

    r2κ

    2)dr =

    ∫d( rB

    )⇒

    B =1

    1 + r2κ/6 + C/r(7)

    où C est une constante d’integration.

    — On obtient

    R11 =2κr − 6C/r2

    κr3 + 6r + 6C(8)

    — Mais proche d’origine, r → 0, nous voulons quel’espace-temps reste non singulaire (Rij reste finie). Ça

  • Cours 8: Cosmologie 18

    donne C = 0 et

    B =1

    1 + r2κ/6=

    1

    1− r2koù k est la courbure de l’espace et

    dl2(t0) =

    (1

    1− r2k

    )dr2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2

    — Nous le remplaçons dans (3). Donc nous avons la métrique

    de Friedmann-Robertson-Walker (FRW) :

    ds2(t) = c2dt2 − a2(t)gij(t0)dxidxj

    = c2dt2 − a2(t)[(

    1

    1− r2k

    )dr2 + r2dθ2 + r2 sin2 θdφ2

    ](9)

    — Il reste de démontrer que l’espace-temps de FRW est

    homogene et isotrope partout. Plus tard nous considérons les

    trois cas k = 0, k > 0, k < 0.

  • Cours 8: Cosmologie 19

    Equations dynamique de l’Univers

    — Pour décrire expansion de l’Univers nous avons besoin des

    équations d’Einstein. La partie droite est le tenseur

    d’énergie-impulsion d’un fluid parfait :

    8πTαβ = 8π[(ρ+ p/c2)UαUβ + gαβp

    ]où p est la pression et ρ est la densité de masse est énergie

    relativiste, et Uα est la quadrivitesse du fluide.

    — La partie gauche des équations d’Einstein, Gαβ , est la même

    sort de calcul que nous avons fait pour obtenir Rαβ pour la

    métrique de Schwarzschild mais ici nous devons, bien sûr,

    utiliser la métrique de FRW.

    — Vous avez trois possibilité pour trouver les symbole de

    Christoffel : (1) la méthode nous avons utilisé pour la

  • Cours 8: Cosmologie 20

    métrique de Schwarzschild (2) une logiciel comme Maple

    avec le package tensor, (3) la méthode suivant.

    — On fait la correspondance entre les équations des géodesique

    à partir de les symboles de Christoffel,

    0 =d2

    dτ2xα + Γαµν

    ∂xµ

    ∂τ

    ∂xν

    ∂τ= ẍα + Γαµν ẋ

    µẋν (10)

    et les équations des géodesique à partir des équations

    d’Euler-Lagrange :

    d

    (∂L

    ∂ẋα

    )− ∂L∂xα

    = 0 (11)

    où

    L = gαβ ẋαẋβ

  • Cours 8: Cosmologie 21

    — Le tenseur d’Einstein devient simplement :

    G00 =3

    a2(t)

    (a′2 + k

    )g00

    Gij =

    [2

    a(t)a′′ +

    1

    a2(t)

    (a′2 + k

    )]gij (12)

  • Cours 8: Cosmologie 22

    Références

    Hobson, M., G. Efstathiou, and A. Lasenby (2010), Relativité

    Générale, de boeck, Bruxelles.

    Liddle, A. (2003), An introduction to modern cosmology, 172 pp.,

    Wiley & Company, Chichester, UK and Hoboken, NJ.

    Schutz, B. (2009), A first course in General Relativity, Cambridge

    University Press, Cambridge UK.