Courrier de Floride d'Avril 2016

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- N°32 - Avril 2016 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride - Que proposent Hillary Clinton et Donald Trump ? Palm Beach : un “faux médecin francophone” arrêté Et ce “Dr Love” n’a que 18 ans ! Atterrissage massif de sorcières sur les USA Livres, films, séries : L’Amérique retourne à Salem ! Page 15 Page 2 Page 13 Lancement des premiers vols Paris/Lauderdale dès cet été, et les billets seront à bas prix ! Page 5 Visite de l’immense jardin japonais Morikami de Delray Beach pour fêter l’arrivée du printemps Escapade au Pamm DE MIAMI Le Pérez Art Museum s’affirme depuis 3 ans comme un grand de l’art contemporain SUCCESS STORY Jean-Hugues Feray, danseur à Palm Beach « Paris On T’aime » et des dizaines d’autres spectacles en avril Page 11 Page 10 Merveilles de la Floride Page 14 Ils s’avancent tous deux vers une victoire aux Primaires Page 12

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Le journal de ceux qui parlent français en Floride : Frenchies, Canadiens, Haïtiens, Suisses et Belges !

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- N°32 - Avril 2016 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

Que proposent HillaryClinton et Donald Trump ?

Palm Beach : un“faux médecinfrancophone”

arrêté Et ce “Dr Love” n’a que 18 ans !

Atterrissage massif de sorcières sur les USA

Livres, films, séries :L’Amérique retourne à Salem !

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Lancement des premiersvols Paris/Lauderdale

dès cet été,et les billetsseront àbas prix !

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Visite de l’immense jardin japonais Morikami de Delray Beachpour fêter l’arrivée du printemps

Escapade au Pamm DE MIAMILe Pérez Art Museum s’affirme depuis 3 ans

comme un grand de l’art contemporain

SUCCESS STORYJean-HuguesFeray, danseurà Palm Beach

« Paris OnT’aime »et des dizaines d’autresspectaclesen avril

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Merveilles de la FloridePage 14

Ils s’avancent tous deux vers une victoire aux Primaires

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2 AMeRIQUES

Dernière minute (avant notre bouclage) : Le Courrier de Floride se jointà toute la communauté francophone pour penser aux victimes des attentatsde Bruxelles. Nous seront présent aux manifestations en Floride.

Du 20 au 22 mars dernier, un président américain, Barack Obama, s'estrendu à Cuba pour la première fois depuis 88 ans, mais aussi depuis le coupd'Etat communiste à La Havane en 1959. Une dictature - qui deviendra com-muniste quelques mois plus tard - avait alors été instaurée, et les relations entreles deux pays avaient été stoppées par la Guerre Froide, notamment la tentatived'invasion de l'île par les exilés cubains de Miami en 1961, puis l'envoi de missiles nucléaires russes stoppés in extremis avant leur arrivée à Cuba par lessous-marins du président Kennedy en 1962. Aujourd'hui encore, dans plusieursendroits de Miami, par delà les manifestations d'hostilité à l'égard du réchauf-fement diplomatique, on peut voir d'autres traces d'un passé grave : de grandshangars désaffectés, construits alors à la va-vite afin d'abriter des têtes nucléaires pointées vers Cuba. La peine des exilés cubains face au voyage deBarack Obama est compréhensible. Ils ont dû faire face durant des décenniesà des signes de complicité ou de tolérance politique vis-à-vis d'une dictatureque certains jugeaient "exotique", "pas si grave", et d'images d'Epinal d'un "Che" Gevara cigare aux lèvres, dressé en héros de la liberté, alors que le même homme avait envoyé froidement à la mort des dizaines ou des centainesd'opposants politiques. Et qu'y a-t-il eu à changer depuis ? Un "commandante"Fidel Castro remplacé par un "commandante" Raul Castro !

Néanmoins, l'URSS n'existe plus depuis plus de 25 ans, et il était temps pourles Etats-Unis de relativiser la "menace cubaine". Les Castro savent depuis bienlongtemps qu'ils ne peuvent plus exécuter leurs opposants au nom d'une "Internationale Socialiste" qui n'existe plus. Certes, leur régime n'est pas le plusgrand modèle de pondération politique, mais l'isolement de Cuba est un dramepour toute l'île, et un grand nombre d'exilés cubains l'ont eux aussi compris enFloride. Il était temps que ça s'arrête. L'embargo doit dorénavant être levé. LesEtats-Unis étant toujours considérés par un grandnombre de Cubains comme des "ennemis impéria-listes", il ne faut pas non plus sous-estimer le couragede Barack Obama dans cette démarche. La réconci-liation passe aussi par un travail de mémoire : la révo-lution cubaine a été sanglante. Elle a remplacé unrégime - Batista, soutenu par les Etats-Unis - qui n'étaitpas non plus très glorieux. Ces deux vérités se sontexclues l'une et l'autre durant des décennies, sépa-rées par les partisans de Moscou et de Washington.Aujourd'hui, la Guerre Froide étant terminée... il seraittemps d'aider les Cubains à calme-ment tourner la page. Et c'est ce queBarack Obama a contribué à faire.

Editorial

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Primaires américaines : que proposent les candidats Trump et Clinton ?Le point sur les élections

primaires où Hillary Clinton etDonald Trump semblent désor-mais avoir une longueurd’avance suffisante pour l’em-porter dans leurs camps res-pectifs, sauf surprise majeure.

Quels que soient les gagnantsde ces primaires, elles sont d’oreset déjà riches d’enseignementssur la société américaine. Lesscores très élevés de Bernie San-ders et de Donald Trump démon-trent que les Etats-Unis sont àleur tour touchés par une défiancede la classe moyenne à l’encontrede la mondialisation des marchés.L’Europe connaît depuis plusieursannées des mouvements électo-raux et sociaux remettant encause la libre circulation des bienset des personnes, mais aux USA,c’est une grande nouveauté.D’une part parce que les Etats-Unis sont un élément moteur dela mondialisation, et d’autre part…parce qu’ils en ont récolté ungrand nombre de dividendes. Sien Europe des populations entiè-res se plaignent d’une régression,la « middle class » américaine àpour sa part l’impression de stagner, de ne pas profiter del’embellie économique. Pour lesélecteurs de Bernie Sanders,c’est la faute à Wall Street et aucapitalisme financier. Et ceux deDonald Trump sont sensibles auxaccents du « patriotisme écono-mique » (taxes douanières face àla Chine, réduction de l’immigra-tion illégale…). Dans les deuxcas, il s’agit d’une importante remise en cause du systèmeaméricain.

Huit primaires se déroulerontdurant le mois d’avril (dont les importants Etats de New-York, duMaryland et de Pennsylvanie),sept en mai et huit en juin (dont lagéante Californie qui clôturera lebal le 7 juin).

CHEZ LES REPUBLICAINSSauf incident grave de par-

cours, Donald Trump sera le gagnant de la Primaire face auxdeux autres candidats restant enlice : le modéré John Kasich, et letrès religieux sudiste Ted Cruz. Laquestion pour Trump n’est pas desavoir s’il aura la majorité des dé-légués, mais s’il aura la majoritéabsolue. Dans le cas contraire, unautre candidat pourrait être choisipar le parti durant la conventionrépublicaine du 18 juillet. Ce n’estpas très démocratique… maisc’est déjà arrivé. Trump a déjàprévenu qu’une telle décision « créerait des émeutes ». Et enfait… c’est fort probable, tant sesélecteurs sont remontés contreWashington et ses élus. La cam-pagne victorieuse de Trump du-rant les Primaires a-t-elle ainsi

des chances d’être purement etsimplement rayée d’un trait deplume ? C’est possible. Les éluset dirigeants du parti ne l’appré-cient guère, et même si « The Donald » fait des pieds et desmains pour se rendre aimable au-près d’eux… ce n’est pas encoregagné pour lui. Il faudrait néan-moins au Parti Républicain trou-ver entre temps un candidat de compromis pour remplacerTrump. Ses principaux adver-saires ont été éliminés avec unecertaine humiliation électorale(Rubio, Bush) et il paraît assezdifficile d’aller les repêcher, mêmesi en théorie les délégués républi-cains peuvent voter pour qui ils le souhaitent durant cette con-vention (y compris pour HillaryClinton) (ce qui n’arrivera pas !).

QUE VEUT DONALD TRUMPLe « winner » a développé une

rhétorique lui permettant de n’en-trer dans aucun débat. Il crée desdébats – sur l’immigration mexi-caine, l’islam ou la protectiondouanière – mais il n’y participepas, n’offrant ainsi le flanc qu’àdes polémiques, mais pas à descritiques sur un programme élec-toral… que personne n’a jamaisvu. C’est critiqué (et critiquable),mais néanmoins, en matière destratégie électorale, personne nepeut nier que c’est payant pourThe Donald.

Donald Trump n’a pas « volé »une partie de l’électorat répu-blicain, il en a créé un. Dans lemême temps, les programmeslibéraux de type reaganien de sesconcurrents sont de moins enmoins populaires, ce qui lui a fa-cilité la tâche. On peut même direqu’avec la regrettée Nancy Rea-gan (décédée le mois dernier),c’est l’idéologie de son mari quivient de disparaître. En effet, pourla troisième fois consécutive lesreaganiens viennent de perdrel’élection présidentielle : deux foiscontre Obama et aujourd’hui, dèsla primaire, face à Donald Trump.Le Parti Républicain pourra êtretenté de changer la donne lors dela Convention, mais pourquoi ? Lechoix d’un candidat reaganiencomme Jeb Bush, John Kasich ou Marco Rubio apparait certaind’être à nouveau perdant face àHillary Clinton. Et si c’était Trumpface à Clinton ? Alors là… il nefaudrait pas se fier au sondages :ce serait le grand saut dans l’inconnu pour les Républicains.

Les renforcements de la « luttecontre le terrorisme » semblentêtre un axiome important de tousles candidats Républicains, maiségalement une préoccupationmajeure des citoyens américains(selon les enquêtes d’opinion),même si les attentats y sont déjà

plutôt rares. Trump n’y coupe pas,évoquant régulièrement ce sujet.

On sait également que M.Trump souhaite taxer les entre-prises américaines produisant àl’étranger : « quand je serai prési-dent, Apple et Microsoft rentrerontaux Etats-Unis ».

Au niveau de la politique inter-nationale, Donald Trump a beaumettre en colère une partie des dirigeants mondiaux (à commen-cer par le Mexique et le Canada),il n’en est pas moins (relative-ment) plus modéré que les autresRépublicains, notamment vis-à-vis de la Russie (il est assezconciliant avec Poutine dont il severrait bien l’équivalent améri-cain), ou encore l’Iran (il soutientles accords sur le nucléaire deBarack Obama). Quant au conflitisraélo-palestinien il se dit aussiplus « neutre » (mot qu’il a em-ployé), s’attirant les foudres desdirigeants du G.O.P (Grand OldParty) et d’une partie de la com-munauté juive américaine. Trumpn’apparaît ainsi pas très porté surl’interventionnisme, même si lesconflits déclenchés par l’Etat Islamique dans plusieurs paysl’obligent à être partisan d’une implication des Etats-Unis, qui àce moment-là seraient selon luitrumpienne : musclée !

CHEZ LES DEMOCRATESHillary Clinton a une bonne

longueur d’avance sur son seulconcurrent, le socialiste BernieSanders. Cette avance ne lui garantit pas une victoire certaine,car Sanders a gagné plusieursEtats du nord, prouvant qu’il étaitcoriace. Néanmoins l’avance deMme Clinton est confortable. Cesdébats en duo contre le sénateurdu Vermont lui ont apporté avan-tages et inconvénients. L’avan-tage le plus flagrant, c’est qu’ellea pu avoir des débats de qualitédans les médias, et ne pas laissertout le temps d’antenne à DonaldTrump et aux empoignades télé-visées (pires que par le passé)des candidats Républicains. Côtéinconvénients, Hillary Clinton a dû aligner son style et son pro-gramme sur celui de son con-current, beaucoup plus radical

qu’elle, et qui ne s’est pas gênépour la qualifier à des milliers dereprises de « candidate de WallStreet et des milliardaires », cequi est embêtant quand on est degauche. Mme Clinton n’a pas punier qu’elle bénéficiait de groschèques en provenance de WallStreet pour soutenir sa campa-gne, mais elle s’est néanmoinsdéfendue d’avoir à répondre àdes intérêts particuliers.

QUE VEUT HILLARY CLINTON

Elle a a ainsi été obligée, sousla pression de Bernie Sanders, dedéfier Wall Street. Elle devraitdonc dévoiler des mesures d’assainissement des milieux financiers. Depuis le départ, sacampagne a aussi été placéesous le signe de la défense desminorités : femmes (qui sont tou-jours sous-payées par rapportaux hommes), afro-américains,LGBT et immigrées. La colère denombreuses « associations noi-res » – dont les fameux « BlackLives Matters » – l’ont obligé àprendre plus encore en considé-ration le mal-être des african-americans qu’elle ne l’avaitinitialement prévue : les associa-tions n’ayant pas hésité à l’inter-peller à plusieurs reprises. Lesfrais médicaux et l’enseignementsupérieur étant devenus impossi-bles à payer pour beaucoupd’américains, le renforcement dusystème de santé, et la gratuitédes Universités sont au progra-mme de la candidate. Commepour chaque élection, le renforce-ment du contrôle des armes à feuest plus que jamais un pointd’orgue du programme Démo-crate, même si au final… jamaisgrand chose n’est fait. Néan-moins, beaucoup de larmes ontcoulé aux Etats-Unis ces derniè-res années suite à des tueries demasse, notamment dans des établissements scolaires, ce quisemble influencer tout autant lescitoyens que les élus.

Au niveau international, elles’inscrit évidemment dans la lignede Barack Obama dont elle a étéla Secretary of State (ministre desaffaires étrangères).

Gwendal GauthierDirecteur du Courrier de Floride

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4 AMeRIQUES

Salomon Malka : « Il y a un grand désarroi chez les Juifs de France »Rencontre avec SalomonMalka, directeur de L’Arche,le magazine du judaïsmefrançais, qui vient de pu-blier le livre « Le Grand Dé-sarroi : Enquête sur lesJuifs de France » (aux édi-tions Albin-Michel).La France a connu en 2015 unecroissance d’actes antisémites,comme elle en a certes eu par lepassé au moment des « intifa-das », les révoltes en Palestine.Sauf que, pour la première fois,le « pic » de 808 agressions etmenaces commises l’a passé(contre une communauté qui nereprésente qu’1% des Français)n’est pas lié aux événements au Moyen-Orient. L’impact estimportant jusqu’en Floride où unepartie des Juifs ayant quitté laFrance se sont installés.

LE COURRIER DE FLORIDE :Votre livre s’intitule « Le GrandDésarroi », en est-on vraimentarrivé à ce point-là ?

Salomon MALKA : Oui, on enest là. On est partis du mot désar-roi parce qu’il y avait autour denous des gens perplexes, desgens qui se posaient des ques-tions, des gens qui ne compre-naient pas ce qui arrivait. Noussommes partis d’un désarroi quiétait propre au judaïsme français.Cette communauté juive, depuisles années 2000, est en butte àdes agressions dans sa vie quo-tidienne, dans ses lieux de culte,dans ce qu’on appelait à l’époque« les territoires perdus de la République ». C’était une périodedifficile. D’autant plus difficilequ’on se refusait à nommer leschoses. Les territoires perdusétaient des territoires en souf-france. Les agressions étaient un

produit de la misère sociale. Leterrorisme était plus de naturepsychologique que réel. Les djihadistes étaient des « destinsratés de l’intégration »…Il y avaitcomme cela une atmosphère degrand déni, de grand écart entrela réalité de ce qui se passait, etla manière dont c’était perçu parl’opinion, par la presse, par laclasse politique et par les intellec-tuels. Cela a changé, pas totale-ment, mais cela a changé. Depuisun an, depuis le début de cetteterrible année 2015, qui com-mence par les attentats de Char-lie hebdo et de l’Hypercasher de Vincennes, et qui finit par le 13 novembre, le désarroi s’estétendu à la société dans son en-semble. Des caricaturistes, desjournalistes, des policiers, desclients dans les cafés, des spec-tateurs au Bataclan… Donc, on a dû gérer cette mutation au moment même où on faisait l’en-quête. Je m’empresse d’ajouterque les juifs, qui sont d’ une certaine manière soumis à la « double peine », continuent d’êtreagressés en tant que tels.

LE CDF : Pourtant les autori-tés françaises sont plus fermesque jamais pour condamnerles discours ou les actes anti-sémites. Comment la situationpeut-elle ainsi être hors ducontrôle du gouvernementdans un grand pays comme laFrance ?

S.M. : Il y a eu une prise deconscience, c’est exact, des déclarations très fortes et trèsclaires de la part de nos gouver-nants. François Hollande, ManuelValls, Bernard Cazeneuve ont ditce qu’il fallait dire. L’état d’urgen-ce a été décrété. Des militairessurveillent les lieux publics, lessynagogues, les écoles. Il y a eu aussi un sursaut du peuplefrançais. Les gens ont défilé le 11 janvier 2015 par millions à tra-vers la France. Les habitudes ontchangé, un sondage révélé parFrance 2 indique qu’un Françaissur trois a modifié son comporte-ment après les attentats (dans laconsommation, le shopping, lesspectacles). Il reste que ce quenous avons découvert dans notreenquête, c’est que les mesuresadoptées ne sont pas suffisantes.Sur le fond, sur la déradicalisa-tion, sur les fractures de l’école,sur les dérives de la laïcité, sur lesproblèmes d’intégration, sur lamontée de l’antisémitisme, on atardé à prendre les décisions. Leschoses bougent depuis le 13 nov-embre, mais on ne voit pas pourl’instant de résultats tangibles.

LE CDF : Pensez-vous que les départs vont continuer àaugmenter, comme c’est le cas depuis plusieurs années ?

S.M. : La tentation de l’émigra-tion existe. Elle continue à se

développer à un rythme de 6 à7000 personnes par an pour Israël par exemple. Pour l’heure,ce sont beaucoup des jeunes desécoles juives, qui sont familiersavec la langue et la culture, maisil y a aussi ce qu’on appelle une« Alya-Boeing » (des gens qui tra-vaillent en Israël et qui rentrent enFrance le week-end). Est-ce quel’arc va s’ouvrir davantage et atteindre des familles ? Est-ceque cette émigration va continuer? Cela va beaucoup dépendre del’évolution de la situation dans lesmois et les années qui viennent.Les gens sont un peu dans l’expectative et les interrogationsdemeurent.

LE CDF : Quelles sont les destinations principales pourles Juifs qui quittent la Francesans faire leur alya* ?

S.M. : J’étais il y a deux semai-nes à Londres, qui est devenueapparemment – c’est ce que disent les Anglais – la cinquièmeville de France, avec près de 400 000 de nos concitoyens qui y vivent et y travaillent. Beaucoup

de jeunes, essentiellement dansla finance. J’ai pu me rendrecompte qu’une communauté juivenon-négligeable était installée là.On l’évalue à près de 5 000. A la synagogue de Marble Arch,le rabbin a même annoncé un office pour les juifs français.Naturellement, les Etats-Unis oul’Australie sont également desdestinations. Mais c’est une émi-gration plus économique que dueà des problèmes de sécurité oud’antisémitisme ;Pour ce qui concerne Londres, ilfaut tenir compte du fait que si lereferendum sur le Brexit tournaità la séparation d’avec l’Europe,cela poserait quelques soucis à lacommunauté française.

LE CDF : Des milliers deJuifs francophones sont déjàinstallés en Floride, est-elletoujours une destination privi-légiée pour ceux qui souhai-tent partir ?

S.M. : J’étais à Miami il y a troisou quatre ans. Il y avait déjà unecommunauté française impor-tante parmi lesquels bon nombre

de juifs installés avant le regaind’attentats de ces dernières an-nées. Là aussi, il s’agit souventd’une émigration liée aux pro-blèmes économiques, et pas seulement fiscaux, la certituded’avoir un avenir meilleur àl’étranger est un moteur communà beaucoup d’expatriés. Néan-moins, même si n’avons pas puévaluer la situation en Floridedans son ensemble, on me ditque des témoignages évoquentsouvent l’antisémitisme commeun des moteurs de l’expatriation.

*Alya = départ pour Israël

Débat aux Etats-Unis sur l’accès de la policeaux téléphones portables

La police a de tous temps eu les moyens d’espionner les courriers privés, puis lesconversations téléphoniques.Néanmoins, la modernisation

des moyens de communicationentraîne des débats opposantsles partisans de la vie privée àceux qui souhaitent renforcer lasécurité, notamment face auxmenaces terroristes utilisant lesnouveaux modes de communi-cation aussi bien logiciels quematériels.L’an passé, c’est Barack

Obama qui se heur ta i t auCongrès pour tenter de renfor-cer la vie privée des Américainsen arrêtant l’espionnage systé-matique des téléphones via lePatriot Act mis en place suiteaux attaques du 11 septembre

2001. Mais en ce début d’année2016, c’est sa police, le FBI, quiest entré en partie de bras defer, notamment avec Apple,pour avoir la possibilité de péné-trer dans le téléphone iPhoned’un des terroristes de San Bernardino. Le débat a mêmeenvahi la scène politique, lesRépublicains soutenant la démarche du FBI contre Apple :

une société qui, seule, défie lesautorités et leur conception dela sécurité publique. D’un autrecôté, beaucoup de profession-nels pensent qu’il s’agit d’uneintox et que le FBI peut quand ille veut décrypter les informa-tions des téléphones portables.En tout cas la police fédéralesouhaite avoir un accès officielaux appareils, une « back door »(porte de service), afin de pouvoiraccéder aux données quand elleest mandatée pour le faire par unjuge ou un procureur. Mais Apple rétorque qu’une

mise en place d’un tel systèmepour les autorités pourrait êtrepiraté par des personnes mal-veillantes et ainsi créer plus de risques pour la sécurité publique.

La Floride va-t-elle enrayer l’épidémie Zika ?L’agence américaine des

médicaments, la Food andDrug Administration (FDA), adonné son feu vert à un lâcherexpérimental de moustiquesgénétiquement modifiés enFloride qui pourraient permet-tre de limiter la propagation duvirus Zika.Ces moustiques « Aedes

aegypti » OGM produits par lafirme britannique Oxitec, ont pourmission d’éliminer les populationsde moustiques sauvages qui sont

les principaux vecteurs de mala-dies infectieuses comme le Zika,la dengue, le chikungunya.Une autre raison incitant les

autorités américaines à accélérerle processus est la résistanceaux insecticides.Les autorités sanitaires mon-

diales se mobilisent pour proté-ger surtout les femmes enceintesd’une infection par le virus Zika,fortement soupçonné de provo-quer la microcéphalie, une mal-formation grave et irréversible qui

se caractérise par une taille anor-malement petite du crâne et ducerveau des nouveau-nés.

- Stéphanie Corbelli

Page 5: Courrier de Floride d'Avril 2016

AMeRIQUES 5

Franck Bondrille : des voyages plein la tête !En Floride, à chacun son

Franck Bondrille ! Politicienpour les Français, tour operatorpour les touristes, producteurtélé pour les artistes, et organi-sateur de grands spectaclespour tous les francophones ! Il lancera en 2017 le FestivalJuste pour Rire, et il nous an-nonce l’arrivée prochaine devols Paris-Fort Lauderdale :rencontre avec un vendeur devoyage et de rêve !Quand on est né à Ajaccio et

qu’on a grandi à Ajaccio… géné-ralement on aime bien rester enCorse (ou sur la Côte d’Azur, largement colonisée par les insu-laires). A part certains aventuriersqui décident de marcher sur Parissabre au clair (Napoléon Bona-parte) ou d’autres qui se laissentpousser des ailes pour découvrirle monde (Joseph Bonaparte, lefrère aîné de l’empereur avait finià Philadelphie !).Franck s’est éloigné des majes-

tueux couchers de soleil d’Ajacciopour se diriger en 1986 vers l’ Uni-versité de Wichita (Kansas) afind’y apprendre le commerce inter-national. « Je suis rentré enFrance trois ans plus tard maismes parents avaient déménagé àCagnes-sur-Mer sur la Côte d’Azur.J’y ai monté ma première agencede voyage, et en 8 ans j’en ai ouvert une dizaine. J’ai cédé cetteactivité en 1997 puis je me suisassocié avec un groupe de res-taurateurs. Nous avions sept res-taurants, toujours dans le sud, eten 2000 céder mes parts. Entre-temps j’avais rencontré Bertille, etnous avons décidé de venir nousinstaller en Floride. Un tour opé-rateur Local m’avait proposé unemission de développement sur lemarche Français. En 2005 nousavons lancé Contact USA avecnotre associée Anne Meehl, pourfaire de l’accueil de groupes detouristes loisir ou d’entreprises,séminaires, congrès, événe-ments, et nous venons de fêterle 10ème anniversaire de la so-ciété ! » Bertille ayant été men-tionnée… difficile de parler deFranck sans parler d’elle ! Destincommun, mais personnalitéstrès différentes, elle sera certai-nement l’objet d’un prochain article ! Tous les deux accueillentdans leurs grands bureaux dePlantation (près de Lauderdale)où une quinzaine de francopho-nes travaillent dans plusieurs entreprises : voyage, communi-cation, organisation de specta-cles, une véritable ruche fran-çaise en pays anglophone etalligatorophone ! Au passage,Franck a été directeur général dela société Corsair aux Etats-Unis, et il s’occupe toujours descall centers et assistance-aéro-port pour plusieurs compagniesaériennes européennes.

BEAUCOUP DE PROJETSARTISTIQUES

En parallèle, il s’est beaucoupinvesti pour sa passion de l’uni-vers artistique. « Au début on medemandait des coups de main :tel artiste français voulait se pro-duire en Floride, alors on l’aidait ;tel chanteur voulait tourner un clipsur Ocean Drive, on lui organisaitça. On a donc d’une part lancé lasociété Silverprod, qui s’occupedes tournages, et puis avec Sophie Malaquin et Manuel Molina nous avons démarréEntourage Entertainment l’an der-nier, afin de passer à la vitessesupérieure. En 2015 il y a eu lespectacle de Kev Adams et leconcert de Stromae à Miami qui aété le plus grand concert franco-phone jamais organisé en Floride,avec plus de 3500 billets vendus,et un grand moment dans l’his-toire de notre communauté : dorénavant nous savons que laFloride peut accueillir des artistesfrancophones aussi bien qu’àNew-York ! » Avant Stromae,Franck avait fait se produire desartistes renommés (ou moins) surles planches de Miami : Patrick

Bruel, Anne Roumanoff, JamelDebbouze etc… Et l’année pro-chaine ce sera le festival Justepour Rire qui donnera une plusgrande dimension encore à cesorganisations de spectacles.

ET UNE AMBITION POLITIQUE

La liste des artistes qui se pro-duiront en 2017 n’est pas encoreconnue…. à part en politique. Etça fera du boulot pour Franckcar, autre corde à son arc, il estle responsable de la campagnede l’ancien président français Nicolas Sarkozy pour la Floride.Sarkozy arrivera-t-il à opérer uncome back tel l’empereur à l’is-sue de sa « marche sur Paris »(1815) ? « Les Primaires vontêtre difficiles car il y a des candi-dats de qualité, mais je penseque dans une période instablecomme celle que le monde vitactuellement au niveau politique,économique ou militaire, on abesoin de l’expérience et desqualités de Nicolas Sarkozy.Avant lui, et après lui, nousn’avons pas connu de politicienà avoir une telle réactivité. C’està mes yeux la qualité essentielleque doit avoir un candidat, etc’est pour cela que je le soutiens.Je sais que vous allez faire pleinde parallèles idiots entre lesCorses et Napoléon, alors envoilà un qui est fondé : en poli-tique, il faut savoir manœuvrervite et bien ! »

www.contact-tours.com

UN VOL HEBDOMADAIRE (À BAS PRIX)PARIS/FORT LAUDERDALE

SERA MIS EN PLACE À PARTIR DE CET ÉTÉ !« En tant que résident du comté de Broward et en tant qu’élu

consulaire, je me réjouis de l’ouverture de cette ligne« , souligneFranck Bondrille, président de Contact USA (et qui s’occupe entreautre s des réservations de plusieurs compagnies aériennes reliantles Etats-Unis et l’Europe). Fort Lauderdale et Broward sont bizarre-ment encore trop peu connus en Europe, alors qu’il s’agit d’une des-tination majeure du tourisme américain. Qui plus est, la communautéfrancophone y est en plein développement, tant pour les expatriésque pour les touristes, donc… c’est vraiment une chance.

Bien sûr, Broward ne remplacera pas Miami-Dade, mais c’est uneexcellente opportunité et une diversité importante, et pas unique-ment pour les habitants de Broward. Lauderdale International étantun aéroport à taille humaine, tout s’y fait plus rapidement, et finale-ment on se retrouve à Miami aussi rapidement qu’en passant par sonaéroport. Et la 2ème raison pour se réjouir, c’est le prix des billets :350 euros l’aller-retour, le tout sur des Boeing 787 flambant neufs ! »Et Norwegian Air ne de sservira pas que Lauderdale, mais aussi JFK-New-York et Los Angeles, toujours avec des prix défiant touteconcurrence. Les Irlandais de Ryanair promettent depuis 10 ans desvols à 20 euros entre la France et les Etats-Unis, mais finalement cesont ainsi les Norvégiens qui ont réussi à mettre à disposition desvoyageurs cette offre plus réaliste (surtout quand on connaît les tarifshabituels des vols durant l’été). Selon nos informations, il ne s’agitpas de « prix d’appels » mais de tarifs bien réels. Il faudra y ajouterdes surplus pour les valises ou le déjeuner, mais somme toute , le voldevrait coûter entre 400 et 450 euros : un tarif très concurrentiel horssaison, et imbattable durant les vacances. Les vols s’effectuerontainsi une fois par semaine, tous les jeudis avec un départ de Paris-CDG à 17h15 pour une arrivée à Lauderdale à 21h00. L’avion repartensuite de Floride à 23h00 pour atterrir le lendemain à 13h40 à Paris.

Ainsi Norwegian renforce son réseau, car la compagnie scandinavese pose déjà dans six autres aéroports américains, dont Orlando :Baltimore, Boston, Las Vegas, Oakland et Orlando, Puerto Rico etles îles Vierges.

Les réservations sont ouvertes sur Contact-USA : 954 332.6089 -Email : [email protected]

Page 6: Courrier de Floride d'Avril 2016

6 AMeRIQUES

Natbank : « Pas d'inquiétude avec le taux de change »Le point sur l ’économiefranco-floridienne avec MichaelCôté, le nouveau président deNatbank. Structure américainede la Banque Nationale du Canada, Natbank est implantéeà Hollywood, Pompano Beachet Boynton Beach, et sert lesclientèles francophones en Flo-ride, aussi bien les expatriés et leurs entreprises que lestouristes et Snowbirds.LE COURRIER DE FLORIDE :La saison touristique a ététendue cette année, l’avez-vous également ressentiechez NatBank ?MICHAEL CÔTE : Nous avonseu plus de transactions en volume global cette année, etce sans compter l’ouverture denotre nouvelle succursale deBoynton Beach. Il y a eu, cer-tes, une baisse des touristes,mais apparemment cette baissea été très limitée. Je pense quele taux de change a surtout euun impact sur les modes d’inves-tissements dans les vacancesdes Canadiens : avec des séjours sont plus courts et unpouvoir d’achat amoindri unefois arrivé en Floride. Le moisd’octobre a été assez bon pourle tourisme canadien dans lesud de la Floride, et je penseque ce sont surtout mars et avrilqui auront connu une baissecette année, notamment avecPâques qui est arrivé très tôt.

L’an passé c’était les Françaisqui faisaient attention à leur argent à cause du taux dechange, cette fois c’est les Cana-diens. Mais, pour être franc,l’impact pourrait être plus fortsur la prochaine saison, carbeaucoup avaient déjà réservéleur séjour 2015-2016 en don-nant un acompte sur leur réser-vation. Néanmoins, comme vousle savez, tout ça dépendra desvariations climatiques et éco-nomiques, et les élections auxÉtats-Unis ont également biensouvent effet sur la monnaie. Labonne nouvelle, c’est que lesprévisions pronostiquent un petitrééquilibrage. La croissance estun peu lente au Canada, mais iln’y a pas de récession. Pour enrevenir aux taux de change, il faudra que les habitudesreprennent le dessus. Jusqu’àprésent les Canadiens étaienthabitués à la parité ; c’était « lanorme ». Aujourd’hui la norme a changé, mais ça ne veut pasdire que les Québécois vontaller investir ou passer leurs vacances à Madrid ou à La Havane. La Floride restera ladestination étrangère par excel-lence pour ceux qui veulent farnienter ou travailler au soleil!

LE CDF : Et pour les trans-actions immobilières, y a-t-ileu un effet ?M.C. : Ça vend beaucoup, maisc’est assez stable, comme le

marché floridien qui se stabiliselui aussi. Le « bon coup facile »immobilier est devenu rare,néanmoins, il y a toujours debelles opportunités d’acquisitionsdans le sud de la Floride, qu’il n’yaura peut-être plus d’ici quelquesannées. C’est donc toujours lebon temps d’acheter, car la valeur des biens n’est pas sures-timée et elle va continuer d’aug-menter tout doucement. Lecomté de Palm Beach se déve-loppe beaucoup au nord deBoca Raton. Les générationschangent chez les francopho-nes, et nous voyons une plusgrande répartition de la commu-nauté. Certains jeunes se disent :« pourquoi acheter de l’anciensur Broward alors qu’on peutavoir du neuf pour moins cher àDelray, Boynton ou Lake Worth,sans bouchons sur les routes !? ».Et puis de l’autre côté il y a Miamiqui attire moins en volume defrancophones, mais en revancheà des prix très élevés. C’est lecôté « Trendy » de la ville qui va plaire aux Parisiens ou auxMontréalais. On a un petit effetsimilaire à Fort Lauderdale, etl’ouverture de la ligne aérienneavec Paris risque d’augmenterl’attractivité de la ville sur lesFrançais.

LE CDF : Avez-vous des pos-sibilités pour faciliter les trans-actions d’argent canadien lorsd’acquisitions immobilières ?

M.C. : Oui, nos experts peuventconseiller plusieurs alternatives.Notamment au lieu de transfé-rer de l’argent aux Etats-Unis, leclient peut utiliser une Lettre deCredit de la Banque Nationaleafin de faciliter la transaction.Nous pouvons aussi prendredes propriétés américaines andgarantie ou des placements ici.

LE CDF : Il y a eu beaucoupde changement chez NatBankdepuis votre arrivée…M.C. : Le plus important a étél’ouverture de la succursale deBoynton Beach, qu’une grandepartie de nos clients atten-daient. Tout s’est bien passé etnous sommes contents du résultat. Mais nous avons euaussi une rénovation complètede nos deux autres agencessuccursales. Nous amélioronsaussi les services à la clientèle,avec l’optimisation des techno-logies et la simplification desprocessus. C’est le cas avec lesapplications mobiles, notre siteinternet que nous venons de refaire, les dépôts de chèquesqui peuvent désormais se fairepar téléphone, etc… c’est untravail constant d’amélioration.Nous allons aussi continuer denous impliquer de plus en plusdans les communautés franco-phones et anglophones de Floride.

www.natbank.com

MICHAEL CÔTÉ : UN JEUNE PRÉSIDENT PLEIN DE PROJETS

Le nouveau président (arrivé il y a un an) de NatBank a 35 ans.On pourrait se dire qu’il a « brûlé les étapes » dans sa carrière…mais en fait il les a toutes passés : Michael Côté a commencécomme caissier à temps partiel dans une autre institution financièrecanadienne quand il était étudiant, afin de payer ses études (decommunication). Puis il a gravi les échelons jusqu’à devenir direc-teur régional de cette banque pour laquelle il dirigeait 130 succur-sales dans l’Ontario, puis vice-président de la même enseigne enFloride. Et que représentait pour lui son arrivée chez NatBank ? «Pour moi c’est vraiment la banque de proximité, où nos clients sesentent comme chez eux. Natbank accompagne les Québécois ettous les francophones qui le désirent, durant leur séjour ou leur vieaux États-Unis afin de leur faciliter les démarches. Non seulementil y a parfois la barrière linguistique qui n’aide pas, mais aussi et sur-tout toutes les réglementations du système américain qui ne sontpas faciles à comprendre pour tout le monde. Nous avons donc unservice à la clientèle approprié, afin de donner une porte d’accèssur les États-Unis et d’aider aussi bien les particuliers que les en-treprises dans leur compréhension du monde américain. Nous dé-roulons pour eux le tapis rouge de part et d’autre de la frontière ! »

Juste pour Rire : le Festival arriveà Fort Lauderdale en 2017

Pour ceux qui ne connais-sent pas ce festival, il s’agit toutsimplement du plus grand évé-nement mondial rassemblant

les humoristes. Ce festival comi-que créé à Montréal en 1983 ason pendant anglophone depuis1985, Just for Laughs, et a eudes petits frères à Nantes, Toronto, ou encore Chicago.Mais la société fait aussi de

la production, en France parexemple avec Laurent Ruquier,Arturo Brachetti, Franck Dubosc, Florence Foresti, StéphaneRousseau, Christophe Alévêque,Jonathan Lambert ou ÉlisabethBuffet. C’est donc un grand évé-nement qui se prépare à Lauder-dale pour l’hiver 2017, périodeoù, comme chacun le sait, 4 mil-lions de Ca nadiens sont présentsen Floride (dont un grand nombredans le comté de Broward). « L’information nous a un peuéchappé », commente FranckBondrille, partenaire du festivalavec la société Entourage Enter-tainment. « Il n’y a pas encoretout à fait de certitude sur la date,mais ça ne devrait pas tarder àêtre connu. Néanmoins, ce quiest vrai c’est que nous allons lefaire, avec des humoristes qué-bécois et français extrêmementconnus, et certainement aussiune star américaine de la « co-medy ». Par delà le festival, cesera aussi une manière de créerdu lien entre toutes nos commu-nautés ! » En tout cas… bravopour l’initiative !

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7entreprises

Que d'aRgent PeRdu !

S'il est bien un grand perdantdurant ces élections primaires,c'est bien celui des "superpacs" les organismes de finan-cement des “grands” candi-dats. Ainsi Jeb Bush a dépensé120M$ en provenance de dona-teurs pour finalement jeterl'éponge avec des scores trèsbas. Le milliardaire Paul Singera misé sur Marco Rubio qui, s'ila été plus performant, a tout de même quitté la course le 15 mars. Du coup, les frèresCharles et David Koch quiavaient promis l'an passé deverser 889 millions de dollarspour la campagne, ont décidéde patienter un peu pour savoirqui bénéficiera de leurs larges-ses. Le candidat socialiste Bernie Sanders s'est à plu-sieurs reprises élevé contre cessystèmes de financement etparle de "corruption".

Les FLoRidiens ont

Le dRoit de CasseR Les

vitRes des voituRes

Début mars, le parlement et lesénat de Floride ont voté una-nimement une loi autorisant àcasser les vitres des voitures,loi ensuite ratifiée par le gou-verneur Scott. Il y a évidem-ment un "mais" : le but de cetteloi est d'assurer l'impunité auxpersonnes délivrant un animal(ou un bébé) agonisant dansune voiture au soleil. Heureu-sement pour les enfants c'estplus rare, mais pour les ani-maux ça arrive parfois !

La PoLiCe de MiaMi

devient CooL !

Dans un partenariat avec l'EtatFédéral, la police de Miami (quicompte 1300 agents) a prévude « réduire le nombre de fusil-lades impliquant des agents et d'enquêter plus rapidementquand une telle fusillade se pro-duit ». Des mesures devraientainsi s'étaler jusqu'en 2020 afinque les policiers ne fassent plusun usage excessif de la force.

CoMMuniQue de

seRge J. Massat

Notre ami SergeMassat accompa-gne des généra-tions de Françaisdepuis 35 ans àMiami, New-Yorket ailleurs, à titrep r o f e s s i o n n e l(pionnier des experts-compta-bles français à s'installer auxUS), bénévole ou amical.« COMMUNIQUE :- MCG Florida est en liquidation(et elle seule) pour cause dedésaccord (très profond) entreassociés.- Je regrette que mon nom aitété amalgamé, à mon insu, àd'autres sociétés ou "médias"autoproclamés avec lesquellesje n'ai rien à voir, et ce au détri-ment de ma réputation et demon image.- Mes autres sociétés sont tou-jours en activité, tout commemoi. Je réside à Miami... et noussommes donc amenés à nousrevoir très bientôt ! »

EN BREF

Le société de Jean-Pierre et Carlos permet de faire vostravaux à des tarifs très com-pétitifs !

Pour tous vos travaux d’inté-rieur, voici une entreprise qui se distingue en Floride : JPC Rénovation. « JP », c’est Jean-Pierre Groulx, et « C », c’est Car-los Azurmendi, deux profession-nels, l’un Canadien, et l’autre originaire du Mexique, qui ontallié leurs talents en Floride. Leurgrande différence : les prix ! « Nous proposons toujours à nos clients une grande gammed’options, comprenant les tarifsles moins chers, afin qu’ils puis-sent choisir en ayant connais-sance des possibilités. C’est cequi fait notre force, surtout au-jourd’hui avec les fortes fluctua-tions des taux de change avec leCanada, l’Europe ou l’Amériquelatine. Beaucoup de personnespossédant des maisons ou

appartements en Floride fontbeaucoup plus attention aux dépenses. »

Jean Pierre Groulx est origi-naire de Sorel (à côté de Mont-réal), et il est depuis 10 ansdans la construction. Carlos,aussi est de la partie. Originaire

de Mexico, il a exercé pendant25 ans au Texas avant de changer de soleil et d’arriver àPompano et ainsi monter JPCavec Jean-Pierre. Des complé-mentarités, mais aussi despoints communs pour les deuxhommes : l’amour du travail bien

fait, l’énergie (Jean-Pierre a jouédepuis tout petit en haut niveaude hockey amateur) (et il jouetoujours !).

Alors, que ce soit pour laconstruction, la rénovation oul’agencement de votre salon,salle de bains ou cuisine, ilssauront vous proposer le meil-leur, à l’aide d’images en 3 di-mensions conçues par leurséquipes. « Nous faisons tout,aussi bien pour colmater uneégratignure sur votre mur, quepour refaire votre condo de A à Z », explique Jean-Pierre. « Différents types de clientsnous contactent, aussi bien pourdes maisons luxueuse que pourdes choses plus simples. Noustravaillons aussi beaucoup avectous les propriétaires absentsdurant l’été, afin d’assurer lagestion et/ou la maintenance de

leurs appartements hors saison,ou bien pour assurer l’entretiendes associations de condos etainsi être certain que tout est enétat avant l’arrivée des touristes.Et dans tous les cas, nous leursfaisons des propositions réa-listes, c’est ce qui a fait notre ré-putation, tout comme la qualitédu design, pour ceux qui fontappel à ces services que nousproposons. »

Ainsi, si vous avez besoind’un « remodeling » sur Browardou Palm Beach, n’hésitez pas à faire appel à Jean-Pierre et Carlos : en plus de leur profes-sionnalisme, vous rencontrezdeux personnes des plus sym-pathiques qui ne manquent pasde bons conseils !

JPC RénovationJean-Pierre 450 846-3470

Carlos 915 443-6948

En Floride, pour la construction, rénovation, cuisine, salle de bai n s … il y a JPC !

Carlos AzurmendiJean-Pierre Groulx

Depuis plus de 20 ans dansl’investissement immobilier, Vin-cent Ricaud, Nantais d’origine,est devenu l’agent immobilierfrançais de référence dans la ré-gion de Sarasota-Tampa, où denombreux francophones s’instal-lent ou investissent. Il nous ex-plique les tendances du marchésur la côte ouest de la Floride.LE COURRIER DE FLORIDE :

Quels sont les points forts de larégion de Tampa-Sarasota ?VINCENT RICAUD : Tampa est

une grosse métropole, la plus im-portante de la côte ouest de la Flo-ride. Avec 2,9 millions d’habitants,c’est la 2ème métropole de Floridederrière Miami, et la 4ème desEtats-Unis. Si on parle de la baie deTampa (“Greater Tampa Bay area”)comprenant Sarasota, on parle de4 millions d’habitants. Pourtant, laqualité de vie est excellente sansles nuisances d’une grande ville.Les plages sont toutes proches, demême que les golfs, les parcs. Onn’a jamais l’impression d’être dansune grande métropole. Si on parle

de Sarasota, c’est un comté de 400000 habitants et un équilibre parfaitentre développement économique,sport, tourisme, culture et qualité devie. Sarasota est historiquement laville d’hiver des cirques BarnumBailey et le musée Ringling y esttoujours installé face à la baie dansune villa magnifique. IMG un peuplus au nord a formé et forme en-core avec succès les meilleurssportifs mondiaux. Monica Sélès,André Agassi sont passés par là, demême que les futures stars du foot-ball. En règle générale, ceux qui ontgoûté à Sarasota ne repartent plus.LE CDF : Et comment est la

conjoncture immobilière en ceprintemps 2016 ?V.R. : On enregistre des ventes

record, un volume en progressionde 7% de 2014 à 2015. Le stockde biens disponibles est un peujuste, ce qui fait que les biens dequalité au juste prix se vendent trèsvite. Par contre, c’est un marchétrès rationnel. Il n’y a pas de spé-culation et lorsque les biens sont

« Sarasota a tous les avantagesd’une grande ville, sans les inconvénients »- VINCENT RICAUD (agent immobilier)

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entreprise8

Depuis quelques semaines,impossible de ne pas l’avoirremarqué, une nouvelleagence immobilière fran-çaise déploie les grandsmoyens en Floride. Il s’agitdu Groupe Elipsis, présidépar Yoann Dorat. Leur publicité est partout, et ilstrustent les premières places surGoogle dans les recherches surl’immobilier à Miami et en Floride.Qui est le groupe Elipsis ? Il estl’émanation aux Etats-Unis de lasociété Elipsis fondée en Franceen 2010 par Yoann Dorat. « Nousavons décidé de lancer un groupe« à l’américaine », avec des fon-dations solides, une importanteforce de vente, et tous les outilstechnologiques modernes queméritent les agents francophoneset leurs clients » explique YoannDorat depuis ses bureaux deBoca Raton. « Notre objectif estde devenir l’agence de référencepour les francophones désirantacheter en Floride. Pour ce, nousinvestissons massivement dansle marketing et dans des outilstechnologiques novateurs. Denombreux agents immobilier fran-cophones se sont installés en Flo-ride ces dernières années ; ils

travaillent principalement auprèsd’acheteurs francophones et sesont rattachés à des leaderscomme Remax ou Keller Williamsfaute de trouver une structure dé-diée à leur cible commerciale quisoit suffisamment solide et visible.Notre objectif est de rassemblerces agents au sein de notre struc-ture afin de devenir l’interlocuteurprivilégié des investisseurs fran-cophones.« Le challenge est donc très élevé,mais Yoann Dorat et Elipsis n’ar-rivent pas les poches vides. «Elipsis s’appuie sur un réseau decorrespondants et de partenairesà travers le monde, ces profes-sionnels de l’immobilier, franco-phones, nous permettent degénérer un flux constant d’acqué-reurs, ils nous permettent égale-ment de proposer à nos clientsdes biens immobiliers dans uneliste de destination dans lemonde, ces correspondants sonttous signataires de la charte d’ac-cueil Elipsis, qui permet d’assurerà nos clients, le même niveaud’engagement et de services par-tout dans le monde. Et c’est ce ré-seau qui nous permet d’avoird’ores et déjà un grand nombred’investisseurs. »

UN GROUPE AU FORTPOTENTIEL DE DEVELOPPEMENT« Notre cible principale sont lesinvestisseurs francophones, ilscorrespondent à notre savoir faireet font notre particularité face ànos concurrents américains, maisnous travaillons également sur lemarché local, certains de nosagents s’occupent principale-ment de la clientèle américaine. Nous avons des correspon-dants qui envisagent d’ouvrir desbureaux sous licence Elipsisdans leurs pays respectifs, l’ou-verture de bureaux à l’internatio-nal devrait avoir lieu d’ici 5 ans. »Et ailleurs aux Etats-Unis ? « Oui,les principaux relais de crois-sance se trouvent dans l’expan-sion, par l’ouverture de nouveauxbureaux, et nous enregistrons deplus en plus de demandes pourdes destinations comme NewYork, Los Angeles, San Franciscoou Atlanta. Nous recherchons despartenaires francophones adhé-rents au concept et aux méthodesd’Elipsis afin de développer cesnouveaux bureaux (licence debroker obligatoire). » Les taux dechange n’ont donc pas freiné lesinvestissements aux Etats-Unis ?« Si, mais de manière temporaire.Juste le temps pour les Français,Belges, Suisses ou Canadiens de

se demander quel est le meilleurendroit pour investir. Les varia-tions de taux de change n’enlè-vent rien aux qualités desEtats-Unis et aux avantages de laFloride ! » Elipsis est aujourd’hui suivie par20000 personnes sur ses diffé-rents réseaux sociaux :

www.elipsisproperties.fr

www.elipsisrealty.com

Yoann Dorat : « Elipsis révolutionne l’immobilier francophone en Floride »

Yoann Dorat : Le plus jeunepromoteur immobilier de

France, s’installe en Floride !Issu d’une famille de commerçants de Clermont Ferrand en Au-

vergne, Yoann Dorat a rapidement trouvé sa voie, à 12 ans il suivaitdéjà son père sur les chantiers de bâtiments commerciaux qu’il réa-lisait pour loger son entreprise de commerce de matériel agricole ;à 14 ans il travaillait l’été sur les chantiers de rénovation de toiturespour gagner un peu d’argent, cette période lui a appris le goût dutravail et des finitions irréprochables qui font encore la signature deses réalisations aujourd’hui. A 18 ans, il décide de céder ses partsde l’entreprise familiale fondée par son grand-père et développéepar son père afin de tracer sa propre voie.

C’est suite à sa rencontre avec le directeur d’une franchise immo-bilière de Montpellier qu’il décida à 18 ans de démarrer commeagent immobilier. Il prit rapidement des responsabilités, puis la di-rection de l’enseigne locale.

Spécialiste des ventes aux enchères et des lois de défiscalisationMalraux et déficit foncier, il devint l’interlocuteur privilégié des médias.A 21 ans, il décide de faire évoluer sa structure en société de promotionimmobilière, devenant à ce titre le plus jeune promoteur immobilier deFrance ; et durant 5 ans il développa des projets immobiliers résiden-tiels, des bâtiments commerciaux et des lotissements.

Avec plusieurs réussites à son actif, il apporta indéniablement unsouffle nouveau à l’immobilier résidentiel dans le sud de la Franceavec des innovations tels que la conciergerie et les interventions artistiques dans les lieux de vie, jamais réalisé jusqu’alors.

Aujourd’hui, il se lance dans un nouveau challenge en installantson groupe immobilier à Boca Raton !

ELIPSIS INTERNATIONAL REALTY : UN GROUPE IMMOBILIER GLOBAL AU SERVICE

DES INVESTISSEURS FRANCOPHONESElipsis met à la disposition de ses clients des expertises multiples

mais réunies dans une offre de services articulée autour d’un inter-locuteur unique.

Le groupe Elipsis est spécialisé dans :- L’achat et la vente de logements (programmes neufs, reventes,

forclosure, shortsale)- L’immobilier haut de gamme (A partir de 1M$ sous enseigne

Elipsis Collection)- L’investissement immobilier (A partir de 60k$, 8 à 12% de

rentabilité)- L’immobilier d’entreprises (Bureaux, locaux commerciaux,

fonds de commerces)- Les services aux expatriés (Business plan, recherche de fonds

de commerces, montage de dossiers)- La gestion locative (recherche de locataire, suivi administratif

comptable et fiscal)- Le suivi de travaux (consultation et suivi de travaux, unique-

ment pour les clients acquéreurs ou sous mandat de gestion)Pour assurer une parfaite qualité de services, le groupe Elipsis

s’est entouré d’une équipe de professionnels reconnus (avocats,comptables, banquiers, architectes, entreprises de travaux…), assurant la pérennité de votre investissement.roulons pour eux letapis rouge de part et d’autre de la frontière ! »

Yoann Dorat

surévalués, ils ne partent pas. Lamoitié des transactions se fait sanscrédit. La demande locative estégalement très forte. Phénomènenouveau qui s’accentue: le redé-marrage de la construction neuveest très avancé. De nombreusescommunautés nouvelles sont enconstruction, notamment autour deLakewood Ranch qui est l’une des10 communautés qui rencontrentle plus de succès aux Etats-Unis,une véritable ville en devenir.

LE CDF : La présence des Ca-nadiens a-t-elle progressé cesdernières années ?

V.R. : Les Canadiens adorent laFloride en général. Leur présenceest plus diffuse sur la côte ouestque sur le côte est mais ils sont trèsprésents. Cette année avec la fai-blesse du Huard, il y a un petit ra-lentissement mais le désir de venirpasser ses vacances en Floride esttoujours aussi fort. Certains qui ontacheté au plus bas il y a quelquesannées en profitent pour réaliserleur plus-value. Ils profitent alors dela faiblesse de leur monnaie pourréaliser une opération financièreencore meilleure. C’est temporaire :ils ont pour la plupart déjà dansl’idée de réinvestir.

LE CDF : Quels genres debiens recherchent les Européensdans l’ouest de la Floride ?

V.R. : Les motivations sont dif-férentes, de même que les bud-gets. Certains recherchent unevilla en bord de mer avec un pon-ton. D’autres un appartement enbordure de golf, d’autres encoreun investissement locatif. La four-chette est tellement large, demoins de $100 000 à plusieurs dizaines de millions. L’immobilierà Sarasota est d’un excellent rap-port qualité-prix, l’investissementlocatif est très rentable.

LE CDF : Quel est exactementvotre zone d’activité ?

V.R. : En gestion locative, es-sentiellement la zone de Sara-sota-Manatee, au sud de Tampa,car pour gérer de manière quali-tative, il faut être proche des biensque l’on loue. A l’achat ou à lavente, le secteur est beaucoupplus large, depuis Fort Myers ausud jusqu’à Orlando à l’est enpassant par Tampa.

INVESTUS Realty

2199 Ringling Blvd, Sarasota

[email protected] – 941 538-2010

www.investus.fr

Suite à la page 7

Page 9: Courrier de Floride d'Avril 2016

FAITS DIVERS 9

ÇA N’ARRIVE QU’EN FLORIDE!

IL SORT UN REQUINPOUR FAIRE UN SELFIE

(© photo : Facebook de John Camp)Ce serait allé vite et de manière

inaperçue… si la télé de PalmBeach ne s’était pas procuré cesimages de John Camp en train desortir un requin de l’eau afin defaire un selfie avec. Dans le genreinconscience… c’est pas mal,d’autant que l’animal avait unetaille suffisante pour infliger unebelle morsure. Mais, si la santédes surfais est une chose, celledes animaux est aussi à prendreen compte. Le mois précédent,c’était un bébé dauphin qui étaitmort à cause d’un groupe d’indi-vidu se selfisant avec lui sur uneplage d’Argentine.

UN CHAUFFARD QUI INVOQUE UNE RAISON

SPECIALE

Flashé à 120km/h au lieu de90 dans la banlieue d’Orlando,Carlos Ramos-Erazo venait ainside commettre un petit acte de délinquance le 10 mars dernier.Les policiers l’arrêtent, il obtem-père, mais il refuse de quitter sonsiège et explique aux policiersqu’il roulait vite parce qu’il avaitbesoin de rentrer chez lui en rai-son d’un besoin urgent : aller auxtoilettes ! Les policiers ont été unpeu interloqué, mais pas tantqu’en revoyant Carlos redémarreren heurtant le bras d’un agent, etreprendre la route. Ils l’ont suivi etont pu ainsi vérifier que, en effet,Carlos rentrait chez lui le plus vitepossible. Arrivé devant sa mai-son, Carlos est sorti en courant le plus vite possible. Mais il n’a jamais pu atteindre le lieu de sonsoulagement : une décharge detaser l’a immobilisé sur placeavant qu’il ne puisse atteindre lesWC ! Problème pour la police :Carlos disait la vérité… et la ban-

quette arrière de leur véhicule defonction (sur laquelle ils l’avaient attaché) s’en souvient encore !

LA MILITANTE PRO-GUNSE FAIT TIRER DESSUS

PAR SON FILS

(© photo : Facebook de Jamie Gilt)Comme pour chaque élection

présidentielle, les débats vont bontrain sur le contrôle des armes àfeu aux Etats-Unis. Jamie Gilt, 31 ans, de Jacksonville, ne s’estpas gênée pour donner son avissur Facebook, ni de montrer lesphotos où elle pose avec son filsde 4 ans tenant une arme. Le len-demain (8 mars) de la publicationde cette photo, le petit garçon luitirait une balle dans le dos avecun calibre 45. Heureusement ellea pu être opérée et se remet.

UNE FEMME SE BATPOUR GARDER SON

ALLIGATOR DOMESTIQUE

(© photos : Mary Thorn)Rambo a 15 ans, il est vert, il

mesure 1,80m, il dort parfoisdans le lit de Mary Thorn, 55 ans,et il ne lui est pas encore venu àl’idée de mordre qui que ce soit…dans le voisinage de Lakeland(près de Tampa). Mais ce n’est

pas du goût de la Florida Fish andWildlife, société de régulation dela vie sauvage, pour qui il faut aumoins 2.5 âcres de terrain pour lebien-être d’un tel animal, et quiveut en conséquence lui enleverpour le relâcher dans la nature.Mais, entre deux bisous à son al-ligator, Mary Thorn rétorque queRambo est trop domestiqué pourêtre relâché dans la nature…

BLESSÉ PAR BALLE, UNQUÉBÉCOIS REÇOIT UNEFACTURE D’HÔPITAL DE

100 000 $

Le 24 nov., Michel Malo, 65 ans,était seul au volant de sa voitureà Harlem (entre Palm Beach etFort Myers), quand il s’arrête alorspour demander sa route à un pas-sant. Ce dernier lui demande del’argent, Michel répond qu’il n’ena pas, et voit alors le canon d’unearme braquée sur lui. L’hommetire et Michel est touché au visage.Il est alors transporté par hélicop-tère à l’hôpital de Fort Myers. Aprèsopération, il a le côté droit du visa-ge paralysé, a perdu 85% de l’ouïe,et son oeil droit ne se ferme plus. Iln’avait pas d’assurance santé à cemoment-là, et se retrouve embar-rassé par les 100 000 $ néces-saires aux soins reçus sur leterritoire américain. Selon Le Jour-nal de Montréal, il demanderait à laSAAQ (Société de l’assurance automobile) de voir si elle rem-bourse les frais, vu qu’il était danssa voiture au moment du drame.

Comme chaque mois, une série de faits-divers hors du commun… qu’on ne peut trouver nulle par ailleurs au monde : une machine à remonter dans le temps, une adolescente meurtrière, une drag queen se mariant dans une chaussure rouge et un vaniteux qui envoie sa photo à la police pour mettre sur son avis de recherche

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DECOUVERTES10

La Bonne Adresse : le nouveau café-chocolatier français d’Hollywood !Voilà une bonne nouvelle : s’il

y avait beaucoup de restau-rants français près d’Holly-wood Blvd, il n’y avait pasencore de café-salon-de-thé oùdéguster de merveilleuses pâ-tisseries et chocolats, le toutfabriqué maison ! C’est désor-mais chose faite !C’est à un frère et une soeur enprovenance de Paris, Emilie etJulien Van Steenwinckel, qu’ondoit cette ouverture le 5 mars der-nier sur Harrison (la rue parallèleà 20m au sud du Hollywood Blvd).Tous deux ont eu un destin horsdu commun avant d’arriver enFloride, mais finalement cen’est pas un hasard si onles retrouve à Hollywood :ils ont grandi aux Buttes-Chaumont (célèbrepour ses studios dans leXXème arrondissementde Paris), Emilie étaitchargée de productiondans le cinéma, et Julien aété durant des années le roi duspectacle. Après avoir été gym-naste de haut niveau, il a en effetpoursuivi sa carrière en tantqu’acrobate sous les plus grandschapiteaux. Après avoir travailléun peu partout dans le mondeavec de célèbres réalisateurs(comme Luc Besson), Emilies’est arrêtée d’abord en Australie.« A ce moment-là j’ai été obligéede changer de métier. J’y ai ren-contré une chocolatière belge, etj’ai été fascinée par sa manière de travailler. Je suis rentrée enFrance : direction l’Institut Natio-nal de Boulangerie et Pâtisseriede Rouen où je me suis spéciali-sée dans la chocolat. Commenotre nom l’indi-que, notre pèreest Belge… et donc… c’était une

sortede retour

aux sources…du chocolat ! J’ai lancé unemarque en France, « Agate Ré-Création Cacao », que je vaisd’ailleurs maintenant vous fairedécouvrir en Floride. Mais je l’aivendue pour pouvoir m’installer iciavec mon frère« , raconte-t-elleheureuse d’être délivrée. « Comme nous avons travaillédans des univers et des lieux trèsdifférents, nous avions envie de-puis longtemps de partager uneaventure professionnelle com-mune », confirme Julien. « J’étaiségalement passionné de pâtisse-rie, donc nous avons monté ce joliprojet qui vient de se concrétiser ».Beaucoup de travaux tout demême durant de longs mois afin

de donner l’élégance requise à cecoquet lieu très parisien, et voilàdonc La Bonne Adresse qui vientd’ouvrir.Comme précisé ci-dessus, toutest « fait maison » par Emilie etJulien, et à partir d’ingrédients naturels : le chocolat, les confise-ries, les pâtes de fruits, les pâtesà tartiner, les choux, éclairs, et leschouquettes à tomber à la ren-verse avec chaque jour 5 parfumsdifférents. Les cakes et tartesévoluent eux aussi régulièrement.Bien entendu, cafés, thés et jusde fruits frais accompagnent letout ! Et très bientôt vous aurezaussi droit au salé ! Pour le reste,il est d’ores et déjà possible depasser des commandes. Alorsn’hésitez pas à aller leur souhaiterla bienvenue et à partager aveceux leur passion pour le chocolatet la pâtisserie !

LA BONNE ADRESSE2003 Harrison Street

HOLLywOOD - 954.927.6458www.facebook.com/labahollywood

On ne peut pas le manquer àdroite du pont qui s’envolevers Miami Beach avec sastructure singulière d’où pen-dent des colonnes de végéta-tion (conçues par le botanistefrançais Patrick Blanc) : lePAMM (Pérez Art Museum deMiami) est le plus connu desmusées d’art contemporainde la ville.Les collections sont centréessur l’art contemporain desXXème et XXIème siècles dansles pays de l’Atlantique (Amé-riques, Europe, Afrique), reflé-tant le carrefour des culturesqu’est devenue la ville de Miami,et au dynamisme qui en ressort,notamment dans le quartier voi-sin de Wynwood où se trouventde plus en plus d’artistescontemporains de renommée in-ternationale. On y trouve desœuvres de John Baldessari,Olafur Eliasson, Dan Flavin, Pur-vis Young, Joseph Cornell, Ke-hinde Wiley, James Rosenquist,Frank Stella, ou encore KikiSmith. En 2013, le célèbre déve-loppeur de Miami Craig Robinsa donné au PAMM 102 œuvresde sa collection personnelle. Letout mis en scène dans un cadregigantesque, épuré et surpre-nant à tous les étages.L’autre grande force du PAMM,ce sont ses expositions tempo-raires, nombreuses et variées.

Pamm1103 Biscayne Blvd., miami

305 375 3000 | [email protected]

Jusqu’au 26 juin 2016Les coLLages de RomaRe BeaRden

Le PAMM présente la célèbre série de collages réalisée par Romare Bearden en1964, et qui ont inspiré par la suite des générations d’artistes. Ils représentent desmembres de la communauté afro-améri-caine dans des scènes urbaines et reflè-tent leur culture traditionnelle et populaireau XXème siècle. Romare Bearden est un célèbre peintre afro-américain (1911-1988) ayant travaillé sur de multiples supports.

du 22 avril au 17 juillet 2016InstaLLatIons de doRIs saLcedo

Doris Salcedo (née en 1958 à Bogota) esttrès enracinée dans le paysage social etpolitique de Colombie, y compris la longuehistoire de conflits qui l’accompagne. Sesinstallations élégantes et poétique balan-cent la gravit des sujets. Plutôt que de représenter littéralement la violence ou letraumatisme, Salcedo évoque adroitement l’absence et la perte, etses expériences personnelles touchent alors à l’universel à traversses installations de grande taille qu’elle a déjà présenté un peu partout dans le monde.

Jusqu’au 15 janvier 2017matthew Ronay en PRoJect gaLLeRy

Une installation de Matthew Ronay estd’ores et déjà visible dans le hall du PAMM.Ce sculpteur réalise de très belles installa-tions à base d’objets colorés en bois, terrecuite etc… Fabriqués par ses soins avecune très grande créativité, ses empilementstrès « totémiques » rendent au final une sorte d’art « american folk »très psychédélique et inspiré. Ses travaux était autrefois beaucoupplus sombres… le changement de période est radical pour Ronay !

EXPOS AU PAMM

PAMM : Le célèbre Pérez Art Museum de Miami (art contemporain)

Page 11: Courrier de Floride d'Avril 2016

DECOUVERTES 11

Edwige Verne : Une astrologue francophone en FlorideLa communauté francophonede Floride est désormais riched’à peu près tous les métiersexistants, mais Edwige Verneest la seule dans sa catégorie :astrologue !Elle est Bretonne, née à Paris,elle a grandi à New-york et elleest en Floride depuis une dou-zaine d’années. « Mais j’ai véculongtemps en France entretemps, nous avions un hôtel-restaurant à Fontainebleau, etune crêperie sur la plage à Ker-roch en Bretagne. J’avais enviede revenir aux Etats-Unis ». Edwige Verne est depuis trèslongtemps l’un des managers àBarnes & Noble où elle a dirigéplusieurs secteurs dans les magasins de Broward (elle estactuellement dans celui de FortLauderdale), et elle exerce ainsien parallèle l’astrologie.« J’y suis arrivée par la petiteporte : au départ, en 1979 j’étaisallée voir un astrologue parceque je n’y croyais pas du tout !Et puis j’ai vu qu’il y avait une lo-gique. Alors je me suis mise àlire des quantités de livres sur lesujet, et au final, je me suis inscrite à l’Ecole supérieured’astrologie de Paris. Ça a prisbeaucoup de temps, car contrai-rement à ce que beaucoup degens peuvent encore penser,l’Astrologie n’est pas un « don »,mais c’est à la fois des mathé-matiques, de la connaissancedes astres, et également de lapsychologie : il nous fautconnaître l’état de lieux, à la foisdu ciel et des personnes, afin desavoir quels sont les influencespossibles des planètes sur lesgens. Ensuite, il faut se spécia-liser, car la discipline est beau-coup trop vaste pour une seuleastrologie. Pour moi ça a été

l’astrologie traditionnelle et psychologique, relationnelle et professionnelle, mais surtoutpsychologique. J’aide les per-sonnes à se connaître. » Et dequelle manière ? « C’est plus facile de créer son destin quandon a une carte, un peu commequand on est en voiture avecune carte routière. Une carte duciel c’est pareil ; ça ne dit pasquoi faire, mais ça vous donnejuste plus d’options dans la vie. »Mais l’horoscope du journal nesuffit-il pas ? « Non ça peut parfois dégager des tendancescollectives, mais les signes astrologiques sont d’un usagetrès limité : ça ne sert pas àgrand chose quand ce n’est paspersonnalisé pour un individu.L’horoscope dans le journal netraduit pas le thème natal. Pourcela il faut connaître le lieuexact ainsi que la date et l’heurede naissance de la personne. »Et les astrologues sont-ils trèsinfluents sur nos contemporains ?« L’astrologie l’est beaucoup,mais pas les astrologues. Nous,nous ne donnons que des faits,

nous ne cherchons pas à êtreinfluents ou à orienter les per-sonnes dans une direction ouune autre. La personne resteresponsable de ses choix et de ses actions. Un astrologue apporte l’explication de la cartedu ciel à son client. Il ne doit pasdécider pour lui. »L’astrologie existe depuis 5000 ans et a survécu à toutesles phases de notre histoire.C’est ainsi que depuis bienavant la naissance des grandescivilisations, les astrologuesmettent en relation les positionsde la lune, du soleil, de Mercureet des autres planètes, avec lescaractères des personnes etcherchent à leur offrir de nou-velles possibilités dans leurschoix de vie.Par ailleurs, Edwige Verne (qui a fait une école d’art à New-York) prépare sa premièreexposition de peinture auxEtats-Unis. Mais nous aurons letemps d’en reparler !

Edwige Verne

954 732 0183 - [email protected]

Malachi Love-Robinson n’a que 18 ans…mais il est déjà médecin ! Bien évidemment, ilest accusé d’être usurpateur, a été arrêté le1er mars et est accusé de vol, de fraude, et de« pratique illégale de la médecine ».

Exerçant dans un « The New Birth New Life Medical Center » à West Palm Beach, il aurait

facturé jusqu’à plus de 4000$ une visite à domi-cile. Très sûr de lui, il s’est déclaré innocent, et arépondu à des interviews que s’il avait bien faitusage du titre « Dr » sur des sites internet, iln’avait jamais utilisé le terme « Medical Doctor »(MD). Il serait toutefois apparu sur une liste demédecins d’un site spécialisé. Il est précisé à certains endroits qu’il a « 25 ans » et qu’il parlefrançais.Il avait déjà été attrapé en janvier 2015 au St. Mary’s Medical Center de West Palm Beachoù il déambulait avec une blouse de médecin etun stéthoscope autour du cou, mais l’hôpital avaitassuré qu’il n’avait eu aucun contact avec les patients.« Doctor Love » a été placé en liberté surveilléeaprès avoir payé lui-même sa caution. Une expertise psychologique a été demandée par le juge.

Un faux médecin francophone arrêté à Palm Beach

(© photo : New Birth NewLife Medical Center)

(© photo : shérif du comtéde Palm Beach)

Page 12: Courrier de Floride d'Avril 2016

Du nouveau sous le soleil !

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12 DECOUVERTES

C’est un très grand et beaujardin japonais – avec muséeet expositions – qui s’offre àvous à Delray Beach. Il fautcompter au moins troisheures pour tout visiter.Lorsque vous voyagez sur l’I95,

vous pouvez voir une sortie d’autoroute au nom exotique àBoca Raton : « Yamato Road ».Yamato, c’est le nom d’une his-toire singulière, celui d’une colonieagricole japonaise qui s’était ins-tallée ici au début du XXème siè-cle ; là plupart de ses membresétant spécialisée dans la culturede l’ananas de Cuba. Mais aprèsl’attaque de Pearl Harbor parl’aviation japonaise, et l’entrée enguerre des Etats-Unis qui s’en estsuivie, les Japonais ne sont plusles bienvenus. La colonie est rem-placée par une base de l’armée.Un seul Japonais reste alors à cetendroit : George Morikami. En1970, il donna sa ferme au comtéde Palm Beach afin que la mé-moire de la colonie soit préservée.Sept ans plus tard, le musée

pouvait ouvrir, avec de nom-breuses photos racontant l’histoirede la colonie, mais pas seulement :le Morikami est en Floride lagrande porte d’accès à la cultureet à la civilisation japonaise. Cer-taines pièces reconstituent la viedans une maison de L’empire duSoleil Levant ; des cours d’art devivre japonais y sont donnés,

comme celui du thé, et bien évi-demment tout l’art du jardin y estvisible. Bien sûr, les paysages deFloride n’ont pas été rasés pourfaire place aux bonsaïs, et lescréateurs de ce jardin ont dû faireavec les palmiers et iguaneséchevelés. Mais la plupart dutemps on s’y croirait vraiment, tantdans l’immense panorama don-nant sur la maison japonaise, quedans les dizaines de petits jardinsde toutes sortes : forêt de bam-bou, cascades, endroits propicesà élever l’esprit etc., travaillés enrespectant l’esprit des différentespériodes historiques du jardin ja-ponais. La diversité et les soinsapportés à l’endroit en on fait undes parcs les plus visités de Flo-ride, et on comprend vite pour-quoi. Près de la maison japonaise,vous verrez aussi une collectionde bonsaïs travaillés au quotidien.Une boutique vous permettrad’acheter un grand nombre d’ob-jets et livres japonais, et un café-restaurant avec une superbe vuepanoramique est à votre disposi-tion. Trois festivals Japonais ysont également célébrés, et desvisites à la tombée de la nuit lesvendredis durant l’été.

MorikaMi

4000 Morikami Park rd

Delray Beach – 561 495-0233

[email protected]

www.morikami.org

le fantastique jardin japonaisMorikami :

Jusqu’au 8 mai 2016Le tatouage

Japonais

dans Le monde

moderneUne incroyable ex-position est actuel-lement visible auMorikami Museum& Gardens, sur lapersévérance du tatouage japonais dans lemonde moderne. Si le tatouage (quasi) intégraldu corps est quelque chose d’assez récent et marginal dans les sociétés occidentales, l’irezumi japonais s’est extirpé des milieux « underground » des yakuzas et autres gangs-ters pour devenir un phénomène artistique,même s’il a toujours généralement une conno-tation relativement péjorative pour les classessupérieures nippones. Ca n’a pas toujours été lecas, puisque des découvertes archéologiquesattestent de l’utilisation des peintures corpo-relles au Japon il y des milliers d’années, maisaussi dans des périodes plus récentes commel’ère Edo (1600-1868) durant laquelle une codifi-cation très précise de l’irezumi réservait d’unepart certains styles de tatouages aux criminels,et de l’autre aux personnalités et « héros ». Et même les pompiers avaient le leur ! Aujourd’hui, un irezumi peut prendre jusqu’à 5 ans à réaliser (à raison d’une séance par semaine) et peut coûter jusqu’à 30 000$. Le Morikami Museum de Delray Beach a rassemblédes dizaines de photos, dont certaines grandeurnature, pour exposer le travail des artistes tatoueurs japonais classiques et modernes. Lafinesse du dessin, les traditions qui se perpé-tuent (tout comme certains rites claniques), offrent une plongée à la fois artistique et anthro-pologique dans la civilisation japonaise.

www.morikami.org/perseverance

EXPO AU MORIKAMI

Delray Beach

Page 13: Courrier de Floride d'Avril 2016

13SORTIES / LOISIRS

Les Américains adorent sefaire peur, et les villes les plusanciennes des Etats-Unis onttoutes leurs « ghost tours » : de la Nouvelle-Orléans à St Augustine, en passant parSavannah ou Charleston, impo-ssible d’y couper.Il y a bien moins de spectres etde phénomènes surnaturels iciqu’en Ecosse ou en Bretagne –les US ont une histoire beaucoupplus courte – et chaque petit événement est immédiatement muséifié, qu’il s’agisse aussi biende la Guerre de Sécession que du gant de Michael Jacksonconservé dans les musées natio-naux de Washington. L’histoiredes « sorcières de Salem » est àla croisée à la fois de la grande etde la petite histoire ; de l’épopéecoloniale et du mystère. Le vrairécit, le voici : en 1692, Salem Village (dans le Massachusetts (la ville se nomme dorénavantDanvers)), est coupé du monde etde la justice, car assiégé par lesIndiens. Plusieurs filles (de 9 à 11 ans) y ont un comportementjugé « anormal », sans qu’unemaladie quelconque ne leur soitdécouverte. L’un des médecinsva parler de « possession ». Effra-yées et pressées de question,elles vont commencer à donnerdes noms de « sorciers », « magi-ciens » et « alliés de Satan » quiles ont ainsi « envoutées », à com-mencer par Tituba, une esclaveen provenance de la Barbade, quileur aurait peut-être confié des secrets vaudous. Au bout ducompte, 80 personnes seront em-prisonnées dont 25 qui serontexécutées suite à ces dénoncia-tions (et quelques notables en fai-saient partie). L’intervention duclergé bostonien en octobre met-tra un terme à l’affaire, notam-ment grâce à cette phrase : « Ilapparaît préférable que dix sorcières suspectées puissentéchapper, plutôt qu’une personneinnocente soit condamnée ». Lamédiatisation était plus lente àl’époque, mais le « procès dessorcières » n’en aura pas moinseu un impact considérable, con-duisant à réduire l’influence despuritains sur le gouvernement deNouvelle-Angleterre, et même àinfluencer les futurs principes dela constitution américaine (prèsd’un siècle plus tard).Bien évidemment, si vous pas-sez par le Massachusetts, vousretrouverez sur le site où s’estproduit ce drame un muséebondé chaque jour de l’année :www.salemwitchmuseum.comIl faut dire que la figure de « lasorcière » est depuis le XIXèmesiècle un élément du romantismelittéraire. En 1862, Jules Micheletse sert de l’Inquisition pour dresser un portrait à charge (et

inventé par ses soins) de la religion au Moyen-Âge. L’époquede Michelet glorifie la rébellion, et dans son livre La Sorcière, ildresse ainsi une ode au peuplerebelle et notamment aux fem-mes jugées pour sorcellerie. A tra-vers ce prisme, comme un grandnombre de ses contemporains(dont Renan), Michelet dresse untableau repoussant du monde ancien, auquel il oppose celui des Lumières.Ainsi, en passant par la littéra-ture et le cinéma hollywoodien,Salem n’a jamais été oublié auxEtats-Unis.

SALEM DANS LA CULTURE POPULAIRE

Salem est le titre d’un des romans d’épouvante les plusconnus de Stephen King (1979),mais… il parle de vampires ! Unfilm et une série TV en sont adap-tés, et il n’ont donc rien à voiravec le sujet. Mais dans à peuprès toute série américaine trai-tant de sorcellerie – de Ma Sor-cière Bien Aimée à Buffy, enpassant par le plus britanniqueHarry Potter – Salem est abon-damment mentionné. C’est lapièce d’Arthur Miller « Les Sor-cières de Salem » (1956) qui mar-qua en premier la culture popu-laire, avec une adaptation fran-çaise au cinéma l’année suivantepar Raymond Rouleau sur labase d’un scénario écrit par Jean-Paul Sartre lui-même, et une distribution « poids-lourd » pourl’époque : Simone Signoret, YvesMontand et Mylène Demongeot.Arthur Miller a été marié (briè-vement) avec Marilyn Monroe.Quand il apprit qu’elle avait uneliaison avec Yves Montand, il bloqua les droits d’exploitation dece film encore assez difficile àtrouver de nos jours. Et Millerécrira plus tard lui même le scé-nario de The Crucible (1966)adaptation de la même pièce quiconnut un vif succès.Passons par dessus un bon mil-liard de livres d’histoire publiés surle sujet durant le XXème siècle (età peu près autant de ZombiesMovies) pour arriver à aujourd’hui.The Witches: Salem 1692Si vous lisez l’anglais (autre-ment il vous faudra attendre sa

traduction), TheWitches est untrès grand suc-cès d’édition decet hiver. Sorti enoctobre sous laplume de StacySchiff, il s’agitd’un essai sur les neuf mois deprocès des « sorcières ». Mais ila le mérite, contrairement à ungrand nombre de ses prédéces-seurs, de ne pas se perdre dansdes questionnements infinis surles phénomènes d’hystérie collec-tive ayant atteint Salem (et donton ne devrait jamais connaître la cause exacte). The Witches raconte ainsi le procès de Salempresque à la limite du roman,mais tout en restant fidèle à l’his-toire. Il a été classé par à peu près toutes les revues dans les 10 meilleurs livres de l’année.

www.stacyschiff.com

Salem, la série

Inédite dansles pays fran-c o p h o n e s ,vous pouveznéanmoins voirla série Salemen anglais sur Netflix si vous ha-bitez aux Etats-Unis ou au Ca-nada. Lancée il y a un peu plusd’un an, elle a recueilli un très bonaccueil auprès des jeunes et desamateurs de science-fiction, maisa créé la polémique auprès deceux qui se soucient de la véra-cité historique : non, les sorcièresde Salem ne lançaient pas derayons lasers avec leurs mains etne se transformaient pas enmonstre à la nuit tombée (encoreque… on n’y était pas !). Mais lasérie est très regardable, y com-pris par les adultes qui n’ont paspeur des ambiances sombres !

www.wgnamerica.com/series/Salem

The WitchCe film canado-américain est arrivé dans lessalles (très) obs-cures des Etats-Unis en février(2016), un anaprès sa sortie au Canada.Classé « film d’horreur », il est

toutefois plus effrayant pour cequ’il ne montre pas que pour leshabituels torrents d’hémoglobinequ’on peut voir dans les films degenre. The Witch a été accueilli trèspositivement par la critique. L’his-toire se déroule dans une famillepuritaine de Nouvelle-Angleterre en1630… avec une fille qu’on croitpossédée. Il revisite lui aussi cepassé commun américain.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Witch_(2015_film)

A noter égale-ment le succèsdu roman deMaryse Condé,« Moi, Tituba,sorcière noire deSalem » (Galli-mard, Folio, sep-tembre 1988).

Ma sorcière... redoutée !

Page 14: Courrier de Floride d'Avril 2016

14 SORTIES / LOISIRS

Jean-Hugues Feray,Français originaire deNormandie est tombédans la « potion magi-que » lorsqu’il étaittout petit, son histoireest celle d’un enfant quirêvait de danser sur scèneaux cotés des jeunesfilles en tutu. Aujour-d’hui Directeurd’une école etd’un con-

serva-t o i r e d e

danse classique àla réputation « pointue »

dans le comté de Palm Beach,il aide les enfants à aller versleur rêve.Jean-Hugues a toujours eu lesens du spectacle depuis le rideau rouge improvisé dans lachambre de ses parents à Caenjusqu’à ce fameux jour de l’audi-tion du prestigieux Opéra deParis qu’il intègre avec brio alorsqu’il n’a que 9 ans.« Quand j’étais tout petit j’impro-visais des spectacles pour mesparents et ma famille, mais mapassion pour la danse classiqueest réellement née le jour oú j’aiassisté au Gala de fin d’année dema meilleure amie, j’ai tout desuite compris que c’était ce queje voulais faire, j’avais alors 8 ans.Sans attendre j’ai demandé àmes parents de m’inscrire dans lamême école que ma meilleureamie à Caen, et la magie a opé-rée, j’ai adoré la danse classiqueet ai développé de solides atoutsphysiques et artistiques. Ma pro-

fesseur de l’époque a su voiren moi ce potentiel et a parléà mes parents de l’auditionpour l’opéra de Paris.Ce fut une décision dif-ficile pour mes parentsmais ils acceptèrent deme laisser passer l’audi-tion. A 9 ans j’étais sélec-tionné parmi les 6 gar-çons sur 300 pour intégrerl’Opéra de Paris. J’en garde

de formidables

s o u v e n i r smême si j’ai du beau-

coup travailler et si la vie encommunauté dans 1 environne-ment féminin n’est pas toujoursévidente pour un garçon. C’estma passion pour la danse qui m’aporté, soutenu et motivé pour ou-blier la difficulté et aller toujoursde l’avant. » A 16 ans avec l’una-nimité du jury il décroche le 1erprix du conservatoire de Danseclassique de Paris et les offresdes directeurs de compagnies sebousculent : Le Scottish Ballet,Le ballet National de Marseille,Le ballet National de Nancy (oùPatrick Dupont avait précédem-ment dansé), Le Florida ballet…Jean-Hugues travaille avec lesplus Grands noms de la Danseclassique : Roland Petit, PierreLacotte, Rudolf Nureyev, Marie-Claude Pietragalla… et se pro-duira sur les plus belles scènesdu monde, Le Teatro San Carlode Naples, Le theatre Bolchoï enRussie, Chicago Theatre….Installé en Floride depuis 2001avec Ballet Florida, c’est en 2009que sa carrière prend une nou-velle dimension. Danseur accom-pli et travailleur sans relâche,l’envie de transmettre sa passionpour la danse classique le pous-se à ouvrir sa propre école de

danse. « Après une carrièrecomme la mienne, je me sentaisaccompli, j’ai eu l’envie de trans-mettre ma passion pour la danseclassique. » Paris Ballet & Dances’installe à Jupiter et en 4 moispasse de 0 à 60 élèves.C’est désormais en « professeur-businessman » que Jean-Huguess’accomplit, et aujourd’hui ParisBallet & Dance compte environ150 élèves, avec il faut le souli-

gner, une aug-mentation du

nombre de garçonsqui rêvent de marcher dans lespas de Jean-Hugues.L’école a bâti son succès surson sérieux, les apprentis dan-seurs y découvrent différentes in-fluences : moderne, contempo-rain, jazz et surtout de solidesbases de danse classique.Devant tant de talents, Jean-Hugues a récemment fondé unconservatoire situé à West PalmBeach. Entièrement financé parles dons et les scholarships, le

conservatoire est une organisa-tion à but non lucratif qui compteaujourd’hui une dizaine de talentstriés sur le volet par un jury pro-fessionnel. L’entrée au conserva-toire se fait sur audition seule-ment (prochaine audition le 8 juin2016) pour des élèves de niveaumiddle school/high school. Parisballet & Dance est jumelé avec le très célèbre Joffrey Ballet deNew-York et travaille actuelle-ment sur un projet de collabora-tion avec le Kravis Center deWest Palm Beach.Les spectacles de fin d’annéeauront lieu les 4 et 5 juin prochainau Théatre du Jupiter HighSchool Auditorium. Une belle his-toire classique qui n’a pas fini defaire parler d’elle.

861 Jupiter Park Drive, Unit F Jupiter – 561-308-8377

www.parisballetdance.com

www.facebook.com/Paris-Ballet-and-Dance135880966422214/

Stéphanie CORBELLI

La succes story de Jean-Hugues Feray

danseur de ballet classique

Acta Non Verba :l’Art de Marielle Plaisir exposé à North Miami

C’est toujours un… plaisirque de retrouver l’artiste gua-deloupéenne Marielle Plaisir àMiami. « Mon travail interrogele concept de domination« ,explique-t-elle, « qui a tou-jours existé du temps de l’es-clavage jusqu’à maintenant.« C’est le MOCA de North-

Miami qui accueille son œuvredu 24 mars au 29 mai, avec unvernissage le 31 mars à 19h (ilfaut réserver). Dessins, por-traits, peintures, tapisseries, etune vidéo vous présenterontson travail. La soirée de vernis-

sage comprendra aussi desprestations du baryton AngelRefusé et de DJ Adora.L’entrée est de 10$ pour

l’expo, gratuite pour les mem-bres du MOCA et les résidentsde North Miami.

Museum of Contemporary Art

Joan Lehman Building

770 NE 125th St. – North Miami

305 893-6211

http://mocanomi.org/2016/03/

marielle-plaisir-exhibition/

http://marielleplaisir.wix.com/

marielle-plaisir

Page 15: Courrier de Floride d'Avril 2016

15SORTIES / LOISIRS

Le Fillmore de Miami Beach semet aux couleurs tricolores les14 et 15 avril prochains avec lespectacle « Paris On T’aime ».Pour la première fois, EntourageEntertainment (Sophie Malaquin,Manuel Molina et Franck Bon-drille) nous proposent un specta-cle « en anglais, » mais avecbeaucoup de chansons fran-çaises, et en tout cas il n’y a pasbesoin de savoir bien parler an-glais pour comprendre les mu-siques, danses ou admirer les

splendides costumes et décors.vous serez transportés au coeurde Paris et pourrez découvrir ou

vous rappeler ses monuments àtravers la danse et la comédie.C’est la troupe française ‘’De

Temps En Temps’’, composée dedanseurs, d’acteurs, de techni-ciens et d’habilleuses qui vouspropose ce spectacle. Plus de200 000 personnes ont déjà étéconquis par leurs prestations enFrance. Alors, ces artistes pas-sionnés ont un nouveau chal-lenge: conquérir l’Amérique avecParis On t’Aime!Sophie Malaquin précise : «Nous nous sommes égalementengagés auprès de La Fondationde France afin de créer un don

collectif. Pour chaque ticketacheté, $1 sera reversé à la Fon-dation de France #giveforfranceafin d’aider les victimes des atten-tats du 13 novembre 2015 et pré-venir des actes terroristes.« Les t ickets sont à vendre sur t icketmaster.com ou Eecorp.us/paris-on-taime/

THE FILLmORE1700 Washington ave,

miami Beach, – 305 673-7300

Spectacle « Paris On T’aime » en avril à Miami

Florence Kchante à FortLauderdale

en avril

La chanteuse québécoisesera sur la scène du BrowardCenter le 16 avril prochain. Va-riant les langues et les stylesmusicaux, elle est devenue unvéritable phénomène mondial.Auteure-compositrice-inter-

prète et pianiste, elle fait valseren français, en anglais ou en es-pagnol au son de rythmes sou-vent très chauds, cubains oubrésiliens, comme sur des mélo-dies plus classiques. Elle vientde sortir le 5 février un disque deduos avec Matt Dusk baptiséQuiet Nights. www.florencek.com

BROWaRD CEnTER FOR THE PERFORmInG aRTs

201 sW 5 ave – Fort Lauderdalewww.browardcenter.org/events/detail/florencek

Les artistes français Astro et Kanos à Miami

Les street artists et gra-pheurs français Astro etKanos seront à Miami à partirdu 1er avril afin de réaliserdes peintures sur les façadesextérieures de la Galerie Hau-sammann, des Cellograff(graffiti sur cellophane) ainsiqu’une exposition « Made InFrance » qui présentera leurstravaux respectifs sur toileréalisés en France.

L’exposition à la Galerie Hau-sammann aura lieu du 7 avril au 31 mai.En s’inspirant d’artistes tels

que Har tung, Vasare ly ouMucha, Astro a su créer sonpropre univers en exploitant notamment la subtilité des om-bres et des lumières, la forcedes couleurs et la perspectivedes profondeurs. Il trompe l’oeildu spectateur en déformant laplanitude des façades et destoiles, créant ainsi des illusionsd’optique impressionnantes.

Kanos est un artiste indépen-dant, originaire de la banlieuenord de Paris, dont la principalepréoccupation se trouve aucœur de la ville, là où les codesse bouleversent, se recouvrentet disparaissent. La rue digèretout et revêt différentes appa-rences au cours du temps.

www.astrograff.comwww.cellograff.com

www.ikanografik.com/blog/

Hausammann GaLLERY

251 nW 23rd. st. – miami

www.hausammanngallery.com

Florent Pagnys’offre un

Cuba Libre !Le plus célèbre des Français

de Floride annonce la sortie de« Habana« , son 3ème album enespagnol (13ème de sa car-rière), entièrement enregistré àLa Havane, et qui sortira le 29avril prochain.

Le vent de liberté qui souffle ac-tuellement sur le peuple cubain,notamment avec la venue du pré-sident Obama, ont donné envie àFlorent de concevoir ce disqueavec le musicien Raúl Paz, qui estson ami de longue date, et la pro-duction est assurée Julio ReyesCopello, qu’on trouve derrière detrès grands artistes latinos. Ca fai-sait 3 ans que Pagny n’avait passorti d’album. Le premier singletitré « Encore » a été dévoilé enFrance en avant-première durantle mois de mars (mais l’écoute estréservée à ce pays) (on peut tou-tefois déjà l’acheter sur les plate-formes comme iTunes). Artistetrès polyvalent, Florent Pagny aépousé l’Amérique latine enmême temps que sa femme ar-gentine. Il anime aussi la versionfrançaise de The Voice.

www.florentpagny.fr

Page 16: Courrier de Floride d'Avril 2016

16 SORTIES / LOISIRS

Sun ‘N Fun à Lakeland :une excellente idée

de weekend

Qu’est que c’est le « SUN ‘NFUN » ? Ce n’est probable-ment pas ce que vous pensez,car ce n’est pas juste sur laplage que ça se passe… maisdans les airs !Où ça ? À l’aéroport régional

de Linder, situé à Lakeland, Flo-ride, environ à une heure d’Or-lando. Depuis 1974, c’est lerituel annuel ! Du 5 avril au 10avril prochain se tiendra « leSpring Break » des pilotes etpassionnés d’aviation. C’est unévénement d’envergure surpre-nante. Aux États-Unis, il y a plu-sieurs festivals comme celui-ci,mais à Lakeland, c’est un desplus gros. Vous y trouvez toutessortes d’avions, des antiquités,des classiques, des avions mili-taires de la Deuxième Guerremondiale, les dernières inven-tions sont là, jusqu’à même uneauto volante !

C’est vraiment un festival inter-national extraordinaire. Il y auraenviron 50 spectacles aériens,par exemple: “U.S. Army Para-chute Team Golden Knights”,“Breitling Jet Team”, Daily VintageWarbird Flying showcase featu-ring EAA Warbirds of America,des montgolfières et plus encore.Vous pouvez aller visiter le musée« The Florida Air Museum ». Ima-ginez-vous en Floride avec unbeau coucher de soleil, avec despilotes acrobatiques de classemondiale qui feront leurs signa-tures au-dessous de l’aéroport deLinder, et pour finir la soirée, unciel flamboyant de feux d’artificede toutes les couleurs.SUN’n FUN, veut tout dire :

c’est une activité pour tous. Nemanquez pas le show, c’estépoustouflant!

- Par Nathalie Lefebvrewww.sun-n-fun.org

Durant tout le mois :TIGERTAIL SEASON 36

Pas de festival « Fla-Fra » cette année à Miami,mais un riche mois d’avril pour Tigertail avec parexemple de la danse avec le japonais EikoOtake à la Villa Vizcaya (1er avril), ou bien les 15et 16 avril au MDC avec Medaka. Le 29 avril, Ti-gertail produit Maria Rivas, l’une des plus célè-bres voix du Vénézuela, et les 29 et 30 avril, uneperformance au MOCA (North Miami) dénom-mée « Covalent Bond » avec le compositeurnew-yorkais Fast Forward et l’artiste de MiamiBarron Sherer.

www.tigertail.org

Entre avril et juillet :Yoga Gratuit à Little Haïti

Le Little Haïti Cultural Center propose desclasses de Yoga chaque mardi à 18h.

LITTLE HAITI CULTURAL CENTER212 NE 59th Terrace – Miami

305 358-7550

Le 1er avril :Ry Cooder, Sharon White

and Ricky Skaggs

Le fameux trio vient jouer ses « songs for thegood people » !

PARKER PLAYHOUSE707 N.E. 8th St. – Ft Lauderdale

954-462-0222www.parkerplayhouse.com

Du 1er au 3 avril :Meeting général

d’Amnesty InternationalPlus d’un millier de militants des Droits del’Homme de tous les pays se retrouveront auConvention Center de l’aéroport de Miami.

www.amnestyusa.org/events/human-r

Le 2 avril :Concert de

Cécile McLorin Salvant

Tout juste vainqueur du Grammy de la meilleurechanteuse jazz de l’année, la chanteuse fran-çaise de Miami revient se produire à 20h au :

South Miami-Dade Cultural Arts Center10950 SW 211th St., Cutler Ray

786 573-5316http://smdcac.org/events/c%C3%A9cile-mcl

Du 2 au 9 avril :OPERA :

THE PASSENGERLe Florida Grand Opera va honorer The Passen-ger de Weinberg qui raconte l’histoire de Lisa etMarta au camp d’Auschwitz.

ADRIENNE ARSHT CENTER FORTHE PERFORMING ARTS

1300 BISCAYNE BLVD., MIAMI305 854-1643 X1206 - www.fgo.org

Le 2 avril :Sprung Sprung Beer Festival

Comme chaque Spring Break, le « Sprung »,festival de la bière revient au cœur du quartierde Wynwood à Miami, avec plus de 300 bièresà dispositin, mais aussi de la musique live et denombreux stands et animations.

RC Cola Plant – Mana Wynwood2250 NW 2ND AVE., MIAMI

305 461-2700www.IGotSprung.com

Le 2 avril :MIAMI RIVERDAY FESTIVAL

Pour la 20ème année, venez voir les animations(gratuites) de la Miami River, avec des tours de bateaux gratuits pour la visiter, de la musiquelive, des activités pour enfants etc…

Lummus Park – Downtown Miami 250 NW North River Dr. – MIAMI

305 644-0544www.miamirivercommission.org

Le 3 avril :GRILLIN N CHILLIN 2016

Ah, le « BBQ », tradition américaine qui sera cé-lébrée ce jour là sous toutes les coutures, avecla possibilités d’en goûter des différents Etatsdu sud des US, mais aussi d’autres pays où onaime les steaks géants, Chili et Argentine entête ! C’est de 11h à 19h à :

MANA WYNWOOD 2250 NW 2ND AVE. – MIAMI

305 461-2700www.WynwoodBBQFest.com

Le 3 avril :Spring Car Show

Pompano

Si vous aimez les voitures de collection, plusde 600 seront rassemblées ce jour-là à Pompano (et c’est gratuit) !

FESTIVAL FLEA MARKET2900 W Sample Rd, Pompano

954-979-4555 (135)https://festival.com/car-show

Le 5 avril :South Florida Symphony

La symphonie no. 4 de Brahms est l’une desœuvres les plus sombres et profonde duXIXème siècle….

BROWARD CENTER FOR THE PERFORMING ARTS

201 SW 5 Ave, Fort Lauderdale, 954-462-0222www.browardcenter.org

Le 6 avril :PATINA MILLER

Dans le cadre des Broadway Concert Seriesd’Aventura se produit l’actrice et chanteuseconnue (entre autre) pour son rôle de « Commander Paylor » dans The HungerGames: Mockingjay. C’est à 20h au :

Aventura Arts & Cultural Center3385 NE 188th St. - Aventura

305 466-8002 - www.aventuracenter.org

Le 8 avril :JAZZ ROOTS :

VANESSA WILLIAMSLa star du jazz (également connue pour sonrôle de Renee Perry dans Desperate House-wives) se produira avec le Christian McBridetrio à 20h au :

ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMI

305 949-6722www.arshtcenter.org

Les 8 et 9 avril :Boca Bacchanal

Un weekend entier autour des arts de la table etdu vin à Boca Raton !

http://www.palmbeachfl.com/events-palm-beach/culinary-happenings/boca-bacchanal/

Les 8 et 9 avril :Pilobolus

L’imagination de cette trouve deperformers s’offre à vous au :

BROWARD CENTER201 SW 5th Avenue

Fort Lauderdale954-462-0222

www.browardcenter.org/events/detail/pilobolus2016

Les 8 et 9 avril :TRANSATLANTIC

FESTIVALCe festival « Heineken Trans-Atlantic » explore la World Musicen provenance des grandes villesde l’Atlantique, avec aussi biendes rythmes traditionnels que dela dance music.

NORTH BEACH BANDSHELL7275 Collins Ave.

Miami Beach305 672-5202

www.transatlanticfestival.com

Sctacles et expos en Avril© Photo: Grant Halverson

Page 17: Courrier de Floride d'Avril 2016

17SORTIES / LOISIRS

CHAQUE MOISMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque moisde 18h à 22h, des milliers des personnes viennent pour visiter les nombreuses galeries d’art de Wynwood(quartier nord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miami

Downtown Art Night :Le premier vendredi dechaque mois, c’est ouvert aupublic de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL33135 - 305 206-4734 -http://www.mccormickplace-miami.com

First Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, le Museum or Art + Design(MOAD) participe à laDowtown Art Night jusqu’à20h, et c’est gratuit.MUSEUM OF ART + DESIGNFREEDOM TOWER : 600 BISCAYNE BLVD. MIAMI - 305-237-7700http://www.mdcmoad.org

MUSEES :Le Pérez Art Museum ofMiami (PAMM) est gratuit lepremier jeudi de chaque moisde 10h à 21h, le second samedi de chaque mois de13h à 16h et il organise dessoirées musicales le 3e jeudide chaque mois.http://www.pamm.org

Le Wolfsonian de MiamiBeach est gratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.org

FORT LAUDERDALEGreen Market sur Las OlasTous les dimanches, faitesvos provisions de produitslocaux et bios sur Las Olasentre 9h et 14h. www.lasolasboulevard.com

Jazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche du mois, des groupes de jazzoccupent 4 scènes près de larivière, entre 11h et 14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htm

WEST PALM BEACHClematis by NightConcerts entre 18h et 21htous les jeudis dans le Centennial Square, sur le front de mer.www.clematisbunight.net

Northwood ArtWalkLe second samedi de chaquemois, le charmant quartier de Northwood organise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures, restaurants et commerces. www.northwoodartwalk.com

Pourquoi j'aime... la croisière des Millionnaires à MiamiA Miami (comme dans sa

voisine Fort Lauderdale), leseul moyen pour visiter la côteet les îles les plus luxueusesqui la jalonne, c’est le bateau.En effet, non seulement cer-

taines plages sont totalement pri-vées, mais plusieurs îles sontinaccessibles si on n’y est paspropriétaire. Donc, soit vousachetez une maison plusieursmillions de dollars… soit vouspouvez venir avec nous faire « La Croisière des Millionnaires(et c’est beaucoup moins cher !).Les bateaux partent de Bay-

side, sur les quais de « Down-town Miami », le centre de laMagic City, et vous permettrontde découvrir la baie de Bis-cayne : Star Island, Palm Island,Hibiscus Island, de voir le portde Miami avec ses paquebotsgigantesques alignés les unsderrière les autres, le tout avecune vue imprenable sur la sky-line de gratte-ciels de Miami.Les résidences s’alignent,

plus belles que les autres, cellesde centaines de millionnairesayant réussi à rester inconnus,et puis ceux qui le sont moins :

Puff Daddy, Usher, Julio Igle-sias, Shaquille O’Neal, GloriaEstefan, Opra Winfrey, ou lesregrettés Edith Piaf et Al Ca-pone (encore que lui est un peumoins regretté). Et si vous avezde la chance, vous serez ac-compagnés le long du voyagepar des ailerons dépassant dela mer (pointus ou arrondis !).Evidemment, ces croisières

(qui durent 90mn) sont hyper-touristiques, mais encore une fois,le bateau étant la seule manièrede pouvoir apprécier la côte…En tout cas ils sont bien abri-

tés du soleil et des pluies, et sivous aimez prendre des photos,

vous serez servis avec cette lumière unique au monde qu’offre Miami, surtout le matinet en fin d’après-midi.Cette croisière est inclue

dans un tour de Miami que nousorganisons avec un guide enfrançais (pas facile à trouver autrement !) qui comprend laCroisière des Millionaires, maisaussi une visite de Miami etMiami Beach en bus, et une découverte des Everglades enaéroglisseur, durant la mêmejournée, pour un tarif tournantgénéralement autour d’une cinquantaine de dollars.Plus de renseignements sur

www.voyagesgalaxy.com.

par Jacques Cimetierpdt de Go2Vacations

Maison d’Al Capone à MiamiBeach (Photo : Wikimedia Commons)

Star Island à Miami (photo : Keith Allison – CC BY – 2.0)

Du 8 au 10 avril :MIAMI BEACH GAY PRIDE

Près de 100 000 spectateurs habituellementpour la grande Gay Pride de Miami, avec saparade (le 10 avril à midi) mais aussi ungrand nombre d’autres événements.

OCEAN DRIVE (Entre les 5th et 15th Streets)MIAMI BEACH - 305 857-5648

www.miamibeachgaypride.com

Du 8 au 10 avril :AVI HOFFMAN’S STILL

JEWISH AFTER ALLTHESE YEARS

C’est de la chanson, pop et broadway style !

Aventura Arts & Cultural Center 3385 NE 188TH ST. - AVENTURA

305 466-8002 - www.aventuracenter.org

Le 9 avril :PEARL

Centré sur l’art haïtien, cette foire offrechaque 2ème samedi du mois aussi l’occa-

sion de découvrir les mets et les rhums descaraïbes !

LITTLE HAITI’S CARIBBEAN MARKETPLACE212 NE 59th Terrace – Miami

www.PearlMiami.com

Les 9 et 10 avril :OPERA : L’ ELISIR

D’AMORE

Voici une bonne occasion de s’italianiser !Le Miami Lyric Opera vous propose l’opérade Donizetti sur des paroles de Romani à20h au :

COLONY THEATRE1040 Lincoln Rd. – Miami Beach

305 674-1040 - www.miamilyricopera.org

Les 9 et 10 avril :A Midsummer Night’s

DreamLe ballet de Balachine, dirigé par Tarell AlvinMcCraney, au :

BROWARD CENTER201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

954-462-0222www.browardcenter.org/events/detail/

a-midsummer-nights-dream

Le 10 avril :THE GERMAN REQUIEM

C’est Seraphic Fire qui revisite Brahmsà 16h au :

CMDCAV10950 SW 211th St. – Cutler Bay

786 573-5316http://smdcac.org/events/seraphic-fire-

german-requiem-0

Du 12 au 17 avril :Cabaret (Broadway)

Il s’agit de la version de Sam Mendes(réalisateur de James Bond Skyfall) et deRob Marshall (Into the Woods, Chicago)qui vous emmène au Kit Kat Klub, et dansle Berlin d’avant-guerre.

ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMI

305 949-6722www.arshtcenter.org/broadway

Du 12 au 24 avril :Dirty Dancing Live

Flash back vers l’année 1963, pour la célèbrecomédie musicale jamais démodée !

BROWARD CENTER FOR THE PERFORMING ARTS201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

954-462-0222www.browardcenter.org/events/detail

/dirty-dancing

Le 16 avril :Souvenirs d’Elvis

C’est Chris Mac Donald’s qui vient faire re-vivre en musique la figure du King du RockN’ Roll.

AVENTURA CENTER3385 NE 188th St. – AVENTURA

305 466-8002 - www.aventuracenter.org

Le 17 avril :Piano avec Leonid EgorovLe maître pianiste russe sera au :

AVENTURA CENTER3385 NE 188th St. – AVENTURA

305 466-8002 - www.aventuracenter.org

Du 15 au 17 avril :Foire agricole de Miami

La Floride est pour beaucoup de produitsn°1 aux USA, mais ce show n’est pas uni-quement l’occasion de découvrir son agri-culture, mais aussi de voir les animaux,avec entre autres des show équestres etcanins !

Equestrian Ctr at Tropical Park7900 SW 40th St. (Bird Rd), Miami

305 222-2116 - www.miamicattleshow.org

Page 18: Courrier de Floride d'Avril 2016

18 SORTIES / LOISIRSLe 15 avril :

Ballets Trockadero de Monte Carlo

Ce phénomène international, apprécié pour ses pa-

rodies de ballets classiques, sera sur la scène du :

PARKER PLAYHOUSE

707 N.E. 8th St. – Fort Lauderdale

954-462-0222 - www.parkerplayhouse.com

Le 16 avril :Photo : Henry Diltz

et Pattie BoydCes deux photographes de stars (musicales) ne sont

plus à présenter, mais leur travail mérite d’être vu : des

Doors au Beatles, ils seront tout sur les murs du :

BROWARD CENTER

201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

954-462-0222

http://www.browardcenter.org/

events/detail/behind-the-lens-an-evening-with-

henry-diltz-and-pattie-boyd

Le 16 avril :Disney’s Choo-Choo Soul

with GenevieveGeneviève sort du petit écran et de Disney Channelpour venir divertir les enfants en live à la :

PARKER PLAYHOUSE707 N.E. 8th St. – Fort Lauderdale

954-462-0222www.browardcenter.org/events/detail/disneys-

choo-choo-soul-with-genevieve

Le 19 avril :Darren Criss à Lauderdale

Si vous êtes fan de Glee, c’est bien « Blaine Ander-son » qui passe sur les planches de Fort Lauderdale,

pour une soirée de chansons de style « broadway »et de digressions sur le show-business !

PARKER PLAYHOUSE707 N.E. 8th St. – Fort Lauderdale - 954-462-0222

Le 20 avril :Flamenco avec Jesse Cook

Le virtuose de la guitare rumba-flamenco sera au :

PARKER PLAYHOUSE707 N.E. 8th St. - Fort Lauderdale - 954-462-0222www.browardcenter.org/events/detail/jesse-cook

Le 22 avril :Pleine Lune

Et la pleine lune, c’est l’occasion de visiter différem-ment Miami. Vous pouvez réaliser un tour de la baiede Biscayne en canoë au départ du Deering Estate, enKayak ou en paddle à Key Biscayne, ou encore visiterde nuit les si romantiques jardins de la Villa Vizcaya.

www.deeringestate.orgwww.miamiecoadventures.com

http://courrierdefloride.com/villa-vizcaya-la-plus-belle-maison-de-miami/

Du 22 au 24 avril :CLIMAKAZE

Quand les artistes et scientifiques se rencontrèrentpour parler du changement climatique, ça donne Cli-makaze !

Miami-Dade County Auditorium 2901 W FLAGLER ST. – MIAMI

www.fundarte.us

Le 23 avril :Festival Bolivien

Plus de 300 danseurs et artistes, une grande paradetrès attendue : c’est à 16h, au :

107 Ave. SW (entre W. Flagler and 3rd St.)MIAMI – 305 265-8260

www.facebook.com/pages/Carnaval-Boliviano-de-Miami-USA/807237812720205

Les 23 et 24 avril :MAHLER :

THE SONG OF THE EARTHVous pourrez voir cet opéra au :

NEW WORLD CENTER500 17TH ST. – MIAMI BEACH305 673-3331 – www.nws.edu

Les 23 et 24 avril :REDLAND

BLUES & BARBECUE FESTIVALC’est (toujours le printemps), et c’est donc le mo-ment de sortir les BBQ, le blues et la country music.C’est ce que fera ce festival avec le partenariat, entreautre, de la tribu indienne Miccosukee.

FRUIT & SPICE PARK24801 SW 187th Ave. – Homestead

305 247-5727 - www.fruitandspicepark.org

Les 23 et 24 avril :Blue Wild Ocean Adventure

Tout sur la mer, son exploration, et les sports qui vontavec ; plus de 150 exposants seront présents au :

CONVENTION CENTER1950 Eisenhower Blvd - Fort Lauderdale 954-765-5900 - http://thebluewild.com

Le 24 avril :Un show plein de sorcières !

Sept acteurs de Shakespeare Miami, et 14 musiciensd’Orchestra Miami, ont décidé de monter ce specta-cle autour des sorcières, magiciens et autres elfessorties de l’œuvre du maître britannique. Ce sera à16h dans le cadre idyllique des :

PINECREST GARDENS11000 SW 57 Ave. – PINECREST

305/274-2103 - www.orchestramiami.org

Le 24 avril :Eliane Elias

La chanteuse jazz brésilienne aux 24 albums se produira sur la scène du :

BROWARD CENTER201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

954-462-0222www.browardcenter.org/events/detail/

an-evening-with-eliane-elias

Le 24 avril :Hollywood Culture Festival

Musique, danse, cuisine, toute la journée sur leYoung Circle.

http://sky18productions.com/hollywood-culture-festival-2016/

© photo : Allen Clark

Immergez-vous dans un tableau de Dali à St Petersburg

Si vous passez au musée Salvador Dali de St Petersburg(jusqu’au 12 juin) en Floride, vouspourrez plonger dans son univers,en tout cas dans celui de son tableau « Réminiscence archéolo-gique de l’Angélus de Millet »,

grâce à une installation Dreams ofDali, réalisée par l’agence Good-bye Silverstein & partners. Elle permet, grâce à un casque 3D(comme ceux des nouveaux jeuxvidéos), de se déplacer à l’intérieurdu tableau pour une incroyable ex-

périence de virtualité réelle ou deréel virtualisé (comme on voudra !)et même de revivre le processusde création de l’auteur. Ceux quine peuvent pas se rendre aumusée de St Petersburg peuventtoutefois avoir une petite approche

Page 19: Courrier de Floride d'Avril 2016

SORTIES / SUD FLORIDE 19

Expo VOID From Japan en avril à

West Palm BeachNous vous invitons le 1er avril à 19h au vernissage de l’ex-

position solo de VOID From Japan au restaurant français leRendez-Vous à West Palm Beach.Cette expo (dont Le Courrier

de Floride est partenaire) durera tout le mois. Elleest organisée par LolaAgent d’Artistes. Venezprofiter de l’occasionpour rencontrer les fran-cophones et le monde del’art de Palm Beach.VOID From Japan est un

street artist anonyme (commebeaucoup) mais son œuvreest déjà très connue dans sonpays (Japon) comme ailleursdans le monde. Il a exposé l’an passé chez Michèle Fontanière àMiami où il a rencontré un grand succès.

www.voidweb.jp - www.facebook.com/VoidStencilRSVP sur cette page : www.voidsoloshow.eventbrite.com

Infos : [email protected]/events/1585976655026585/

Partenaires de l’exposition : “Le Rendez-Vous WPB”, “Rosé 83”,“Le Macaron French Pastries – City Place WPB », “Expert Internatio-nal Real Estate”, « Chroma Marketing », “Le Courrier de Floride”,“Lukas G. Photography”, « Elliot Deluxe » DJ.

LE RENDEZ-VOUS - 221 Datura St #105, West Palm Beach

Quand Bonaparte était un « cracker » de Floride

Celui des Français a traquéses ennemis un peu partout en Europe et jusqu’à Mos-cou, mais le « Bonaparte deFloride » était pour sa partun… chasseur de vaches. Ilest malgré tout devenu l’unedes figures les plus originaleset symboliques de l’Etat.Personne n’aurait vraisem-blablement osé surnommer« Bone » le terrible empereurdes Français, mais c’est néan-moins comme cela qu’on appe-lait le sieur Morgan BonaparteMizell, né en 1863* non loin deSarasota, avec un père très admiratif de Napoléon. Dans lafamille on appréciait toutefois lecôté rebelle, et certains étaientengagés avec le Sud durant laguerre de Sécession qui se déroulait au moment de la nais-sance de Bone. Il cultivera durantsa vie son côté « reb » au pointde devenir le modèle du célèbre« Cracker Cowboy » du peintreFrederick Remington (voir ci-contre). « Cracker » signifie « menteur » ou « fanfaron » et ilfut employé pour décrire les premiers cowboys de Géorgie etde Floride. Dans une lettre à un

lord anglais envoyé dans les années 1760, on peut lire : « Jedois expli-quer à Votre Seigneu-rie ce que l’on entend par « Crackers »; un nom qu’ils ontobtenu parce qu’ils sont degrands fanfarons; ils forment unensemble anarchique de racai-lles sur les frontières de la Virginie, du Maryland, de laCaroline, et de Géorgie, qui changent souvent de domiciles.» Ils devaient être assez impres-

sionnants, car l’expression « Florida Cracker » existe en-core de nos jours !Avant de passer à une telle célébrité, Bone Mizell avait vrai-ment mis le paquet pour devenirun « cracker exemplaire ». Il fitdes siennes durant toute sa viedans le centre et le sud de la Floride où il travaillait dans lesranchs, habitant souvent près dela petite ville d’Arcadia. En fait iln’avait que des différences avecNapoléon, puisque Bone mesu-rait près de deux mètres et étaittout maigre, avec la peau tannéepar le soleil. Si on ajoute à ça unpetit zozotement, on imagine aisément un personnage hauten couleurs. Il savait tout justeécrire son nom, mais pouvait aumoins se rappeler du nombrede têtes de bétail qu’il gardait,sans oublier celles qu’il chapar-dait régulièrement, ce qui l’aconduit un nombre de fois fara-mineux dans les geôles desshérifs et les tribunaux. Dèsqu’une bête n’était pas mar-quée, elle était pour lui. Sanscompter les fois où il arrivait à

effacer les marques des pro-priétaires. Pour ça il savaitcompter, mais Bonaparte n’étaittoutefois pas assez bon enmaths pour se rappeler com-bien de verres il avait bu. Et çaarrivait tout le temps.Une nuit qu’il était fin saoul, ils’était effondré dans un cime-tière et ses amis cowboys, per-suadés qu’il était mort, l’avaientlaissé allongé entre les tombes,s’endormant à côté du gisant.Mais au petit matin, c’est Bonequi s’est réveillé le premier enhurlant « Aujourd’hui c’est lejour du Jugement Dernier, et jesuis le premier debout ! ».Une autre nuit, il se fait arrêterpar le shérif en train de joueravec des amis au poker, alorsinterdit. Il dit à l’homme de loi :« nous ne jouons pas avec del’argent mais avec des jetons

« . Le shérif lui répond : « c’estpareil« . Le lendemain, ils doi-vent s’acquitter d’une amendede 85$. Bone jette alors 85 je-tons sur la table du shérif qui luidit « mais ce n’est pas de l’argent !?« , et Bone de lui ré-torquer « hier tu nous disaisque c’était pareil » ! Voilà com-ment il a commencé à forger saréputation de cracker, et sagouaille sudiste à commencer àpasser les frontières.En 1896 il a été condamné àdeux ans de prison au péniten-cier d’Etat, mais il était telle-ment populaire qu’une pétitionlancée par ses amis et deman-dant son soutien avait été signéepar bien des Floridiens. Il leur futrépondu que Bone ne pourraitpas être libéré avant d’être « passé » par la prison. Il y arrivaen train avec des habits flam-bants neufs. Le directeur lui fitfaire le tour de la prison, l’invita àdîner, et… le remis dans le trainsuivant sur ordre des autorités !Après bien d’autres facéties, le21 juillet 1921, Bone va à la poste d’Arcadia pour envoyerune demande de prêt d’argent. Ilpart à la gare attendre le train,s’assied sur un banc où il s’af-faisse. Le Dr Aurin écrit commecause de la mort : « Moons-hine**. Est allé dormir et ne s’estpas réveillé. »Voilà comment Bonaparte est devenu célèbre aux Etats-Unis !

* Soit 42 ans après le décès deNapoléon dont la célébrité avaittraversé l’Atlantique, puisque lemaire de la Nouvelle-Orléansavait même préparé une expédi-tion (trop tardive) afin d’aller libé-rer le « petit corse » des mainsdes anglais pour le ramener danssa ville. Il avait même fait cons-truire une maison pour l’empe-reur, aujourd’hui transformée enrestaurant du nom de Napoleon’sHouse (et tenu par les descen-dants du maire).

** Moonshine = eau de vie

Le célèbre tableau de Remington : « A Cracker Cowboy »

Bone Mizell

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20 SORTIES / LOISIRS

Festivals en AilDu 1er au 30 avril

O, MIAMI POeTRyFeSTIVAL

Si vous appréciez la poésie, ça duretout le mois à Miami.

www.omiami.org

Du 1er au 3 avril à Jacksonville

Springing the Blueswww.springingtheblues.com

Du 1er au 10 avrilSarasota

Film Festivalwww.sarasotafilmfestival.com

Les 2 et 3 avril RockFest 2016

Si vous aimez les guitares qui fontbeaucoup de bruits, en particuliercelles des années 1980, ce festivalest fait pour vous !

MARKhAM PARK : 16001 WState Rd 84 – Sunrise, FL 33326

http://rockfestconcerts.com/rockfest80s/2016-rockfest-80-s-tickets#sthash.vVbljn17.dpbs

Dania Beach Arts & Seafood

Celebrationwww.daniabeachartsandsea-

foodcelebration.com

Du 8 au 10 avril Tampa Bay Blues

Festivalwww.tampabaybluesfest.com

Du 8 au 10 avril Delray Affair

L’un des plus grands festivals « arts& crafts » du sud des Etats-Unis.

www.delrayaffair.com

Du 15 au 24 avril à St Petersburg

Pier 60 Sugar Sand FestivalGrand festival de chateaux de sables.

www.sugarsandfestival.com

Du 15 au 17 avril à Fort Lauderdale

Tortuga Music Festival

Grand Festival rock sur la plage avecbeaucoup d’artistes américains célè-bres (Blake Shelton, Lynyrd Skynyrdet Tim McGraw seront entre autres dela fête).www.tortugamusicfestival.com

Du 22 au 24 avril Wynwood

Life FestivalIl y a plusieurs festivals consacrés àl’art à Wynwood, mais celui-ci estconsidéré à l’art… de vivre. Des per-formances artistiques et musicalessont au programme, mais aussi culi-naires, des défilés de mode, avec unecélébration de ce que le quartier desartistes de Miami a de meilleur ! C’esttout gratuit de midi à minuit, sauf le di-manche où ça se terminera à 21h.

MANA WyNWOOD2250 NW 2ND AVe. – MIAMI

305 461-2700www.wynwoodlife.com

Spécial Paris : 7 films français projetés à Miami

Voici un beau moyen de cé-lébrer Paris : des films ayantmarqué l’histoire de la « villelumière » seront projetés entremars et mai 2016 sur le mur duMiami Beach Soundscapedans le cadre de « Films on theBeach », avec pour thème «The City of Paris ».

Si vos enfants ne connaissentpas encore tous les classiquesdu cinéma français… ne lesmanquez pas ! Les films sont à20h, projetés en extérieur, ettout est gratuit ! Tous les filmssont au Miami Beach Sound-scape (sauf Paris Nous Appar-tient qui est à la cinémathèque).

Du 22 au 24 avril Pompano Beach

Seafood Fest

www.pompanobeachseafoodfes-tival.com

Le 23 avril à Sarasota Destination

Cuisine Food and Travel Fest

www.foodandtravelfest.com

Du 27 avril au 1er mai à West Palm Beach

SunfestAvec entre autres Duran Duran, ZZ Top, Rick Springfield…www.sunfest.com

Du 28 au 30 avril Festival de jazz

de MiamiLe Miami International Jazz Fest re-vient avec entre autres : Allan Harris,Mozayik, The Rodriguez Brothers,Roxana Amed ou Natalia Sulca.www.miamiinternationaljazzfest.org

Du 30 avril au 1er mai à Orlando

Moonstone MusicFestival

Avec entre autres Kiss, Def Leppard,Flaming Lipswww.moonstonemusicfestival.com

Du 30 avril au 1er mai à Sanford (Orlando)

St Johns River Festival of the Artswww.stjohnsriverartfest.com

(© ph

oto :

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florid

a.com

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Souper-SpectacleChez Fabby’s

Tous les jours il y a quelque

chose de nouveau chez Fabby's

à Hollywood. Ne manquez pas,entre autres,la soirée avecla chanteuseC h r i s t i a n eThibault etl 'ambiancec a b a r e tconcoc téepar l'équipede Fabby's, emmenée par Fabienneet Vincent Berge, deux Français quiont déjà organisé des soirées fan-tastiques dans cet établissementde Hollywood qu'ils ont ouvert àl'automne. La soirée et le dîner du 12 avril (18h30) : 29.95$. Voir leurpage Facebook pour les program-mations d'artistes :

www.facebook.com/

FabbysBarAndGrill

Chez FABBy'S

1821 Mayo Street - hollywood

954.391.7296

- 5 avril : A bout de souffle (Jean-Luc Godard, 1960)- 7 avril : Paris Nous appartient (Louis Malle, 1960)

(à la cinémathèque de Miami Beach)- 3 mai : Playtime (Jacques Tati, 1967)- 12 mai : Domicile conjugal (Francois Truffaut, 1970)

Miami Beach Soundscape - 500 17th Street, Miami BeachMiami Beach Cinemathèque - 1130 Washington Ave., Miami Beach

L’Initiatrice : un nouveau livre de Margaret Papillon

Margaret Papillon, écrivainhaïtienne de Floride, vient desortir son dernier roman : ’initiatrice.

L’histoire : « Dans le Haïtides années 1970-1980 –Thierry Brouard est un adoles-cent qui, à dix-sept ans, a gardéencore toute son innocence ; ceque son père, Peter Brouard, adu mal à digérer. En effet, cedernier, dans sa tête de machoinvétéré, trouve le fait absolu-ment inadmissible. En général,dès que ses fils atteignent l’âgede 15 ans, il prend l’initiative deconduire ceux-ci dans des mai-sons closes pour les dégourdir,les déniaiser, comme il aime àle répéter. C’est ainsi qu’il avait

toujours procédé pour sesaînés, poursuivant ainsi unelongue tradition familiale vieilled’un bon demi-siècle. Mais,pour le benjamin, le refus de cerituel est total, car il est folle-ment amoureux de Christelle,sa girlfriend, belle comme lejour, et ne rêve, secrètement,que de perdre sa pureté dansses bras.«

L'Initriatrice : un livre de Mar-garet-PapillonLe livre racontel’histoire de ces adolescents, vi-vant dans une Haïti au temps dela dictature du patriarcat, où lemachisme faisait loi. S’en sorti-ront-ils ? L’Initiatrice, c’est unehistoire magistrale sur l’adoles-cence où les sentiments nobles

occupent leur vraie place. Lagrandeur d’âme s’étale ici danstoute sa dimension la plus huma-niste. Une chronique pleine deminis drames, mais non moins…farcie de petits bonheurs… quideviendront… grands.

L’InitiatriceButterfly Publications

340 pages – 20$ chez Amazonou Barnes & Nobles.

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21

the Beach Boys1er mars - Rock and Pop

The Peabody, Daytona Beach

steve milleR BandRock and Pop

- 2 mars : Clearwater- 4 mars : St Augustine- 6 mars : Hollywood

duRan duRan

1er avril - Rock and PopCrandon Park, Key Biscayne

of montReal1er avril - Rock and Pop

Culture Room, Fort Lauderdale

RicKy sKaggs1er avril - Country & Folk

Parker PlayhouseFort Lauderdale

duRan duRan With shamiR

2 avril - Rock and PopState Fairgrounds, Tampa

RocKfest 80’s2 avril - Festival Rock

Markham Park, Sunrise

sticK figuRe5 avril - World Music

Culture Room, Fort Lauderdale

peaRl JamAlternative & Indie

- 8 avril : Sunrise- 9 avril : AAA Miami- 11 avril : Tampa- 13 avril : Jacksonville

aaRon neville

8 avril - R&B / SoulAmphitheatre, Pompano Beach

pentatonix With us the duo

13 avril - Rock and Pop

BB&T Center, Sunrise

steve hacKett14 avril - Progressive Rock

Parker Playhouse

Fort Lauderdale

Rita Wilson14 avril - Rock and Pop

Broward Ctr, Fort Lauderdale

the cultAlternative & Indie

- 14 avril : Orlando

- 15 avril : St Petersburg

- 16 avril : Miami Beach

meat loaf14 avril - Hard Rock / Metal

Amphitheatre, Pompano Beach

aiR supply15 avril - Rock and Pop

Magic City Casino, Miami

toRtuga music festival15 avril - Festival

Beach Park, Fort Lauderdale

toRi KellyR&B / Soul

- 17 avril : Miami Beach

- 19 avril : Tampa

iggy pop

19 avril - Hard Rock / Metal

The Fillmore, Miami Beach

Bush22 avril - Alternative & Indie

The Fillmore, Miami Beach

santigold26 avril - Dance / Electronic

Revolution Live, Fort Lauderdale

ZZ top27 avril - Rock and Pop

Van Wezel, Sarasota

Le 1er avril :meet theBlacKs

Une famille parten vacances àBeverly Hills…mais rien ne va sepasser commeprévu…Un film de DeonTaylor avec Mike Epps, Mike Tyson

Le 1er avril :milesaheadUe exploration dela vie et de la mu-sique de MilesDavis.Un film de DonCheadle avec DonCheadle, EmayatzyCorinealdi, Ewan McGregor

Le 8 avril :the BossUne célèbre lea-der de l’industrieaméricaine est en-voyée en prisonaprès pour délitd’initié. Quand elleen sort, prête às’auto-rebaptiser « plus sympa-thique amie de l’Amérique », tout lemonde n’est pas enclin à lui par-donner ni oublier.Un film de Ben Falcone avec MelissaMcCarthy, Kristen Bell

Le 8 avril :demolitionUn banquier d’in-vestissement àsuccès lutte aprèsavoir perdu safemme lors un tra-gique accident devoiture.Un film de Jean-Marc Vallée avecJake Gyllenhaal, Naomi Watts

Le 8 avril :haRdcoRehenRyUn film d’action àla première per-sonne, vu à tra-vers les yeux deHenry, un hommeressuscité, maissans mémoire. Ildoit découvrir son identité et sauversa femme d’un chef de guerre.Un film de Ilya Naishuller avec HaleyBennett, Tim Roth

Le 8 avril :loudeRthanBomBsUne grincheusefamille (un père etses deux fils)confrontent leurssentiments et sou-venirs à propos de leur défunteépouse et mère, une célèbre pho-tographe de guerre.Un film de Joachim Trier avec AmyRyan, Jesse Eisenberg

Le 15 avril :the Jungle BooKUn jeune orphelinest élevé dans lajungle avec l’aided’une meute deloups, un ours etune panthèrenoire.Un film de Jon Fa-vreau avec les voixde Scarlett Johans-son, Idris Elba, Bill Murray

Le 15 avril :cRiminalLes souvenirs etles compétencesd’un défunt agentde la CIA sont «implantés » dansun forçat imprévi-sible et dange-reux.Un film d’Ariel Vromen avec RyanReynolds, Kevin Costner

Le 22 avril :the huntsmanAlors que deuxsœurs maléfiquesse préparent àconquérir le pays ;deux renégats –Eric The Hunts-man – et sonamour interdite,Sara, vont tenterde les arrêter.Un film français de Cedric Nicolas-Troyan avec Emily Blunt, charlize The-ron, Jessica Chastain

Le 22 avril :the meddleRUne veuve vieil-lissante de NewYork suit sa fille àLos Angeles dansl’espoir de com-mencer une nou-velle vie après ledécès de sonmari.Un film de LoreneScafaria avec Rose Byrne, MegalynEchikunwoke

Le 29 avril :motheR’s dayTélescopaged’histoires de dif-férentes mamanssur la fête desmères.Un fil de GarryMarshall avec BrittRobertson, Jenni-fer Aniston, JuliaRoberts, Kate Hud-son

Le 29 avril :Ratchetand clanKRatchet et Clankraconte l’histoirede deux improba-bles héros dansleur lutte pour ar-rêter un vil aliennommé PrésidentDrek de détruire toutes les planètesde la galaxie Solana.Un film d’animation tançais de KevinMunroe et Jericca Cleland

Concerts en Février celtic Woman28 avril - Classique

Au-Rene Theater, Fort Lauderdale

Boston – the Band29 avril - Hard Rock / MetalHard Rock Live, Hollywood

Julio iglesias

29 avril - LatinAmericanAirlines Arena, Miami

gipsy Kings30 avril - Latin

Hard Rock Live, Hollywood

BeyoncéR&B / Soul

- 27 avril : Marlins Miami- 28 avril : Tampa

(© photo : Nat Ch Villa sur Flickr)

Soies Ciné d ’AvrilRetrouvez toutes les sorties de films aux Etats-Unis

avec les bandes-annonces sur notre page www.courrierdefloride.com/tag/cinema/

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22 Sport

CALENDRIERHOCKEY - NHL

- Le 2 : CANADIENS

– Le 4 : VS Maple Leafs

– Le 5 : VS Canadiens

– Le 7 : VS Senators

– Le 9 : HURRICANES

– Le 13 : Début des play-offs

– Le 1er juin : Début de la coupe

Stanley

BASKETBALL - NBA

- Le 1er : VS Sacramento

- Le 2 : VS Portland

- Le 5 : DETROIT

- Le 7 : CHICAGO

- Le 8 : VS Orlando

- Le 10 : ORLANDO

- Le 12 : VS Detroit

- Le 13 : VS Boston

- Le 2 juin : Début des finales

- Le 16 juin : Début des play-offs

BASEBALL - NL

- Du 1er au 2 : YANKEES

- Du 5 au 6 : TIGERS

- Les 7, 9 et 10 : VS Nationals

- Du 11 au 13 : VS Mets

- Du 15 au 17 : BRAVES

- Du 18 au 21 : NATIONALS

- Du 23 au 24 : VS Giants

- Du 25 au 28 : VS Dodgers

- Du 28 au 1er : VS Brewers

La Loi de Murphy... et le GolfPour ceux qui ne connaissent pas la loi de Murphy, il s’agit

d’un adage expliquant que, si quelque chose peut mal tour-ner, c’est certain que cette chose finira par arriver. Par exem-ple, la rôtie tombe toujours du côté beurré.Cette fameuse loi de Murphy s’applique (malheureusement)

aussi aux parties de golf. Histoire de rire un peu, voiciquelques-unes des lois de Murphy du golf à travers lesquellesvous vous reconna î trez certainement. Aucun besoin d’explica-tion, elles parlent d’elles-mêmes.1- Un meilleur score est inévitablement suivi d’un pire. Cette

règle s’applique autant pour le résultat d’un trou que d’une partie au complet.2- Plus une balle de golf est neuve, plus elle est attirée par

l’eau et le bois et son magnétisme est proportionnel au prix de la balle !3- L’attraction terrestre est plus dense au-dessus des fosses de sable. Comme quoi la balle

tombe souvent à quelques pouces de la bordure de la fosse.4- Les balles d’un même boitier ont tendance à se suivre l’une l’autre, particulièrement dans

le bois ou les obstacles d’eau.5- Chaque golfeur doit abandonner le golf ou changer ses bâtons au moins deux fois par mois.6- Un match de golf est l’exercice de votre talent contre la chance de vos opposants.7- Sur un parcours de golf, la distance la plus courte entre vous et le drapeau passe inévita-

blement par le tronc d’un gros arbre.8- Le golf est le seul sport où le joueur a 10% de chance d’atteindre le fairway de 100 verges

de largeur et 90% de chance de frapper une branche de 2 pouces de diamètre.9- Une balle visible à 50 verges dans l’herbe longue n’est jamais la vôtre !10- Peu importe à quel point votre dernier coup est horrible, restez serin, le pire est encore

à venir !11- Il pleut toujours lorsque vous oubliez votre parapluie.12- Plus simple est un coup, plus élevées sont les chances de le manquer.Je suis certaine que vous vous êtes reconnus dans plusieurs de ces situations et que ça vous

a soutiré un sourire quelques instants. Comme quoi il ne faut pas s’en faire, vous n’êtes pas lesseuls à qui ces malheurs arrivent. Bon golf à vous !

par Anne-Josée BélandCollaboratrice Canam Golf

Les Panthers vers les playoffsMontréal vient le 2 avril à Sunrise

A la mi-mars, Washingtondominait son monde avec107 points dans la Confé-rence Métro, mais les Pan-thers étaient toujours en têtede la Conférence Atlantiqueavec 89 points, devant l’autreéquipe de Floride, les TampaBay Lightening qui sont deuxpoints derrière. Toutes les équipes cana-

diennes sont distancées et il sepourrait bien qu’il n’y ait nifeuille d’érable, ni fleur de lys àjouer les play-offs cette année,ce qui va obliger le hockey ca-nadien à une sérieuse remiseen question. Les Panthers deFloride sont donc à la fête, etmême si les résultats en hautde classement sont serrés,pour le moment l’équipe deMiami est en train de prendre ladirection des phases finales.Leur début de saison avait étédécevant, suivi d’un automneoù ils ont fait chauffer la glace,avant de se stabiliser sur debonnes performances, moinsextrêmes que lors des quatrepremiers mois de championnat,avec au passage une victoiresur la glace de Montréal le 15mars (1-4). Le directeur généraldes Panthers, Dale Tallon, a

admis que, s’il avait toujoursété confiant dans les qualité deson équipe, il ne pensait pas endébut de saison pouvoir termi-ner à ce niveau. Mais il avaitainsi eu raison de miser sur sesjeunes joueurs. Les Panthersont acquis trois joueurs en fé-vrier : les attaquants Jiri Hudler(Calgary) et Teddy Purcell (Ed-monton) et le défenseur JakubKindl (Detroit).

LE « PRESIDENT » UNDERWOOD SOUTIENT

LES PANTHERSEt quand il y a du succès, il y

a de l’amusement ! Ainsi, de-puis plusieurs mois, les Pan-thers offraient un pull bleu àl’effigie de l’acteur Kevin Spa-

cey au meilleur joueur dumatch. Et lors de la réceptionde Detroit sur la glace de Flo-ride le 19 mars dernier, denombreuses personnes por-taient ce vêtement, avec de-vant leur visage un masque encarton du célèbre Franck Un-derwood de la série House ofCards (le même Kevin Spa-cey). Et quand l’un des suppor-ters en question a enlevé sonmasque, surprise, il s’agissaitdu vrai Kevin Spacey (concou-rant actuellement à la primairedémocrate afin d’être réélu pré-sident des Etats-Unis) (dans lasérie TV, bien entendu !). Unemascotte qui devrait porterchance à l’équipe !

Football : match Haïti-Colombie

à Miami

La présélection pour la Copa America (© photo : Facebook de la sélection nationale d’Haïti)

Ca va faire des étincelles, tant les diasporas haïtiennes etcolombiennes sont importantes à Miami : les sélections na-tionales des deux pays s’affronteront le 29 mai prochain à 16hau Marlins Park, en préparation de la Copa America qui se dé-roule aux Etats-Unis.

Les Grenadiers d’Haïti entameront ensuite la Copa le 4 juincontre le Pérou. La sélection officielle haïtienne ne sera publiéequ’en mai.

PRESSE FRANCAISE :Vous pouvez trouver tousles journaux français

(et le Courrier de Floride) à laLIBRAIRIE MAPOU DE MIAMI :5919 NE 2nd Ave, Miami, FL

Pour des infosquotidiennes,

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Importantes réunions de laChambre Québec-Floride

en mars-avrilPlusieurs réunions impor-

tantes pour la Chambre deCommerce Québec-Floridedans les semaines qui vien-nent.– Du 30 mars au 1er avril :

mission commerciale en Floride.Durant Trois jours, la CCQF accompagne des chefs d’entre-prises québécois dans leur visitedu Sunshine State. Ne manquezpas le cocktail annuel de laCCQF qui se déroule à cette occasion : ce sera le 31 mars à17h30 à la Macaya Gallery :145 NW 36th St, Miami, FL 33127.– Le 2 avril à 17h : il y aura

un networking event à 17h au

BB&T Center juste avant lematch de hockey entre les Panthers et les Canadiens deMontréal.– Le 14 avril : lancement

du premier « Midi-Causerie/Luncheon » de la CCQF, à PortEverglades à bord du célèbrebateau de croisière Royal Caribbean que les participants à ce déjeuner de networkingpourront visiter !

www.ccquebecflorida.com

954-379-7552

TouTes vos annoncessonT graTuiTes !

Envoyez-les par email à[email protected]

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