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COUPDEPOUCE LE JOURNAL DINFORMATION DE LASBL E. B. S. ( ÉCOLES DE BROUSSE AU SÉNÉGAL) - N°21 LA CULTURE D'ENTREPRISE, UN CONCEPT QUI NOUS TIENT A CŒUR V ous vous souvenez sans doute que l'éditorial de notre précédent "Coup de Pouce", rédigé par son excellence, Monsieur Talla FALL, était intitulé "l'Esprit EBS". Même si nous n'avions jamais utilisé nous-mêmes cette formulation, elle est le fruit d'une observation minutieuse formulée par celui qui en avait fait l'évocation lors de notre col- loque de Gembloux à l'automne dernier. Elle met en lumière ce qu'il faut bien appeler une particularité d'EBS, qui correspond à une philosophie que nous avons dès le début cherché à mettre en place. Nous avons en effet rapidement développé une cer- taine manière de fonctionner, essentiellement basée sur une volonté d'échanges équilibrés, respectueux et conviviaux avec nos inter- locuteurs, en mettant un accent important sur les aspects relationnels et affectifs auxquels nous sommes particulièrement attentifs. Nous considérons que l'efficacité de nos actions ne peut jamais s'en- visager au détriment de l’approche sociale et nous avons eu régulièrement l'occasion de nous rendre compte dans nos contacts avec nos amis africains que cette approche était appréciée et partagée. Nous n'entendons pas nous faire passer pour meilleurs qu'autrui, mais plutôt faire ressortir la manière que nous employons à agir, représentative d'une certaine “culture d'entreprise” que nous souhaitons entretenir et communiquer. Selon une définition généralement employée, la culture carac- térise l'entreprise ou l'association et la distingue des autres dans son apparence et ses façons de réagir aux situations courantes. Au contact de certains responsables d'organismes de coopération présents au Sénégal, nous avons eu l'occasion de comprendre combien les différences d'approche pou- vaient être nombreuses et, si nous avons observé des méthodes intéressantes à suivre, nous avons dû aussi déplorer des comportements trop orientés, selon nous, vers les seuls résultats compta- bles, en contradiction avec notre propre mode de fonctionnement. Cela nous a naturellement conduits à analyser plus en profondeur notre manière de fonc- tionner, mais aussi à rester perplexes devant cer- taines attitudes constatées chez d'autres et que nous avons quelquefois du mal à approuver. Sommes-nous dans la bonne voie ? Est-ce Monsieur FALL, diplomate de réputation qui nous l'a fait mieux percevoir ? Toujours est-il qu'il a ravivé certains sou- venirs, tels les propos de l'artiste-peintre, Zulu M'BAYE qui en 2005 déjà écrivait à notre sujet "quand je vois ce que vous faites dans mon pays et comment vous le faites, j'en pleure intérieurement", ou encore Monsieur MAR, Inspecteur de l'Iden de M'Bour, qui déclarait "EBS n'est pas une ONG comme les autres", et aussi cet instituteur d'un village de brousse qui déclarait publiquement "... par votre attitude, vous avez damé le pion aux plus grandes ONG !". Ces avis, émis par ceux qui nous connaissent au plus près, nous confor- tent dans notre philosophie et notre mode d'action. Nous ne pouvons nous permettre de juger et encore moins de condamner, mais nous pensons, après plus de douze ans d'actions sur place, avoir une certaine idée des comportements que nous estimons devoir adopter, les méthodes utilisées par d'autres pouvant tout autant nous servir de modèles, que d'exemples à ne pas suivre. Michel Grégoire, président Monsieur Mar, inspecteur de l’Iden (aujourd’hui retraité), accueille de futures institutrices

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COUP DE POUCELE JOURNAL D’INFORMATION DE L’ASBL E.B.S. (ÉCOLES DE BROUSSE AU SÉNÉGAL) - N°21

LA CULTURE D'ENTREPRISE,UN CONCEPT QUI NOUS TIENT A CŒUR

Vous vous souvenez sans doute que l'éditorialde notre précédent "Coup de Pouce", rédigépar son excellence, Monsieur Talla FALL,était intitulé "l'Esprit EBS". Même si nous

n'avions jamais utilisé nous-mêmes cette formulation,elle est le fruit d'une observation minutieuse formuléepar celui qui en avait fait l'évocation lors de notre col-loque de Gembloux à l'automne dernier. Elle met enlumière ce qu'il faut bien appeler une particularitéd'EBS, qui correspond à une philosophie que nousavons dès le début cherché à mettre en place.

Nous avons en effet rapidement développé une cer-taine manière de fonctionner, essentiellement baséesur une volonté d'échangeséquilibrés, respectueux etconviviaux avec nos inter-locuteurs, en mettant unaccent important sur lesaspects relationnels etaffectifs auxquels noussommes particulièrementattentifs. Nous considéronsque l'efficacité de nosactions ne peut jamais s'en-visager au détriment del’approche sociale et nousavons eu régulièrementl'occasion de nous rendrecompte dans nos contactsavec nos amis africainsque cette approche était appréciée et partagée.

Nous n'entendons pas nous faire passer pourmeilleurs qu'autrui, mais plutôt faire ressortir lamanière que nous employons à agir, représentatived'une certaine “culture d'entreprise” que noussouhaitons entretenir et communiquer. Selon unedéfinition généralement employée, la culture carac-térise l'entreprise ou l'association et la distingue desautres dans son apparence et ses façons de réagiraux situations courantes. Au contact de certainsresponsables d'organismes de coopération présentsau Sénégal, nous avons eu l'occasion de comprendre

combien les différences d'approche pou-vaient être nombreuses et, si nous avonsobservé des méthodes intéressantes à suivre, nousavons dû aussi déplorer des comportements troporientés, selon nous, vers les seuls résultats compta-bles, en contradiction avec notre propre mode defonctionnement. Cela nous a naturellement conduitsà analyser plus en profondeur notre manière de fonc-tionner, mais aussi à rester perplexes devant cer-taines attitudes constatées chez d'autres et que nousavons quelquefois du mal à approuver.

Sommes-nous dans la bonne voie ? Est-ce MonsieurFALL, diplomate de réputation qui nous l'a fait mieux

percevoir ? Toujours est-ilqu'il a ravivé certains sou-venirs, tels les propos del'artiste-peintre, ZuluM'BAYE qui en 2005 déjàécrivait à notre sujet"quand je vois ce que vousfaites dans mon pays etcomment vous le faites,j'en pleure intérieurement",ou encore Monsieur MAR,Inspecteur de l'Iden deM'Bour, qui déclarait "EBSn'est pas une ONG commeles autres", et aussi cetinstituteur d'un village debrousse qui déclarait

publiquement "... par votre attitude, vous avez daméle pion aux plus grandes ONG !". Ces avis, émis parceux qui nous connaissent au plus près, nous confor-tent dans notre philosophie et notre mode d'action.

Nous ne pouvons nous permettre de juger et encoremoins de condamner, mais nous pensons, après plusde douze ans d'actions sur place, avoir une certaineidée des comportements que nous estimons devoiradopter, les méthodes utilisées par d'autres pouvanttout autant nous servir de modèles, que d'exemples àne pas suivre.

Michel Grégoire, président

Monsieur Mar, inspecteur de l’Iden (aujourd’hui retraité),accueille de futures institutrices

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TEMOIGNAGESLes Normaliennes de HELMo Saint-Roch en stage à Sassal. Au mois d'avril, onze étudiantes de 2e et 3e bac institu-teur primaire de HELMo Saint-Roch (Theux), accompagnées par trois de leurs professeurs, ont réalisé un stage de quinzejours dans les écoles de Sassal et de Keur N'Diol Fal. Un séjour riche en rencontres, en émotions, en découvertes…

Jamais nous n'oublierons la haied'honneur formée par les enfants agi-tant de petits drapeaux aux couleursdu Sénégal et de la Belgique, puis,sous un imposant anacardier, la céré-monie d'accueil, au rythme des tams-tams improvisés des femmes et deleurs danses, en présence desautorités du village. C'est un momentfort, qui rompait avec nos premièresimpressions du Sénégal. Nous avonsété touchées par la générosité, labonne humeur, le sens de l'hospitalitéet la solidarité des habitants de labrousse. Lorsque nous poussionstimidement la tête à l'entrée d'une con-cession, les Sénégalaises riaient debon cœur et nous invitaient à entrer,déployant immédiatementdes nattes pour que nousnous installions. On nepouvait pas toujours sedire grand-chose, mais cefut l'occasion de constaterque l'échange ne passepas que par la parole. Un autre temps fort duséjour fut la rencontreavec les maîtres séné-galais. Nous avons pu lesobserver à l'œuvre, puistenter de les imiter, dans lebut de mieux comprendreleurs démar-ches, les con-traintes et les conditionsdans lesquelles ils

enseignent. Les longs échangesque nous avons eus avec nosmaîtres de stage nous ont permisde mieux cerner les difficultésqu'ils rencontrent, dans leurclasse comme dans leur parcoursprofessionnel : une formation trèssuccincte, une situation souventprécaire, peu de matériel, uneclasse nombreuse et trèshétérogène. Nous avons appris ànous décentrer, à considérerd'autres pédagogies, d'autresrelations entre le maître et l'enfant,des situations d'enseignement totale-ment différentes de celles que nousavons rencontrées jusqu'ici. Souvent, des images resurgissent :

l'hilarité despileuses de milquand on s'essayaitmaladroitement àles imiter; le souriresolaire des jeunesfemmes quand nousentrions à la "cui-sine"; l'air espiègledes enfants quandils s'amusaient ànous faire répéterleur nom; les crise n t h o u s i a s t e squand l'une d'entrenous entamait "lespouces en avant…";les soirées avec les

habitants; les "Madame, madame,madame" scandés par les enfants aurythme de leurs claquements de doigtslorsqu'ils voulaient répondre aux ques-tions… Ce voyage ne s'arrête pas auxquinze jours vécus là-bas, il se pour-suit en nous. Le choc culturel estgrand et il a ébranlé notre conceptioneuropéenne d'une vie confortable,mais individualiste et peu soucieusede l'autre et du monde. Après avoirvécu sans eau courante et sans élec-tricité, sans Internet et (presque) sanstéléphone, sans aucun de nos loisirshabituels, nous ne pouvons ni nevoulons plus regarder notre vie de lamême façon. Notre expérience séné-galaise a été enrichissante et vivi-fiante… Et bien sûr, pour beaucoupd'entre nous, il y a aussi la fermevolonté d’y retourner - si possible àSassal.

La Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux. Un grand groupe (soixante-neuf personnes) constitué de pro-fesseurs et d’étudiants de la Faculté de Gembloux a effectué un périple au Sénégal. La visite d’un village partenaired’EBS était au programme. Jonathan LISEIN nous confie quelques souvernirs d’un des temps forts du voyage.

Nos véhicules, des petits cars recouverts d'autocollants,arrivent au village de Ndiol Khokhane après 2 heures detrajet sur des routes sénégalaises cahotiques. L'odeur de laterre sèche et le soleil descendant nous rendent toutexcités. Avant même de décharger nos sacs, on vient mechercher pour me dire : "viens saluer le chef du village". Jem'approche d'un homme à la stature imposante, pour luiserrer la main et le remercier de l'accueil qui nous est fait.Nous parlons des actions qu'a menées EBS au sein du vil-lage et échangeons quelques mots avec le chef et sesamis. Après avoir monté nos tentes, tous se préparent à lasoirée. Le souper, servi au sol sur des nattes, se mangeavec les mains après un minutieux partage du plat. Lescombats de lutte au sein d'une arène construite pourl'évènement nous laissent bouche-bée. Nous avons dansétoute la nuit, Sénégalais et Belges mélangés. A vrai dire, jene pensais pas découvrir l'Afrique sous cet angle en partantavec un groupe tel que le nôtre; c'est une aventure quirestera à jamais dans nos mémoires.

Les échanges avec les maîtres sénégalais sont desmoments importants pour les futures institutrices

Le pilage du mil est toujours un sou-venir... et une expérience inoubliables

Séjour touristique, mais surtout didactique, comme ici auxMoulins Sentenac à Dakar

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TEMOIGNAGES (suite)La Haute-Ecole “Louvain-en-Hainaut” (Ecole Normale de la Providence à Gosselies) : Que du bonheur ! Voici un petit coucou de neuf Sénégalo-belges qui atterrissent lentement et en douceur (dans tous les sens du terme):sept futures institutrices accompagnées de deux de leurs professeurs.

L’Institut Sainte-Anne de Gosselies de retour à Lambayène.Quatrième voyage au Sénégal pour ce fidèle partenaire d’EBS,et retour à Lambayène, lieu de ses deux premiers séjours, pourl’inauguration d’une troisième salle de classe. Jeanne Galloynous confie ses impressions sous la forme du poème ci-contre.

Après la découverte de Popinguine(haut-lieu de la chrétienté au Sénégal),nos premières leçons de botaniquemédicinale, puis un délicieux repas àl'auberge Khady, l'aventure commencevraiment : nous voici médusées,emportées dans notre "taxi" en direc-tion de Ndoffane, notre village d'ac-cueil. Rencontres avec les villageois,visites des concessions, jeux avec lesenfants, marché de Mbafaye, journées

d'enseignement dans les classes…sont des moments de vie inoubliableset indescriptibles. Diallo et ses déli-cieux plats "a fela lol lol lol" ; Bocar,notre excellent guide ; le corpsenseignant ouvert et dévoué ; lesenfants et les villageois si souriants…resteront à jamais dans nos cœurs. Lerire, la joie de vivre, la bonne humeur,l'humour, l'accueil, le partage, la foisont les mots de ce séjour. Pour nous les profs, ce n'est égale-ment que du bonheur ! Combien defois ne nous sommes-nous pasexclamées : "Quel beau métier !" ?Certes les difficultés n'étaient pas tou-jours simples à surmonter. Mais quellejoie de voir la plupart de nos jeuness'imprégner, se questionner, se méta-morphoser de jour en jour… et de con-stater que cette métamorphose sepoursuit en Belgique ! Quel bonheurde les voir s'ouvrir aux autres, rela-tiviser leurs problèmes, remplacer"nombrilisme aigu" par "partage", utili-ser leur créativité pour trouver dessolutions aux problèmes plutôt que de

se plaindre, sourire et saluer avec desétincelles plein les yeux, … Bref, s'im-prégner en douceur de ce qu'elles ontpu vivre avec les Ndoffanois. C'estavec beaucoup d'émotion que nousvous disons "dieuredieuf" ou "njokon-jale" à tous, vous qui nous avezaccueillies avec tant d'attention et quiavez partagé ces moments d'intérioritéau plus profond de vos croyances…C'est avec un peu de votre chaleur aucœur que nous vous disons"Bokomlakas".

A Ndoffane, on se se prête tout, même soncheval; cette découverte, lors de notre pre-

mière visite dans les concessions, fera de cecheval le symbole du partage total, un des élé-

ments de la “teranga” sénégalaise.

Les enfants de la classe de Léo écoutent “l’his-toire de Jujupe”, interprétée par Aurélie et

Elodie; ce texte sera travaillé durant le stage.

EBS EN MARCHEProchains départsDeux groupes visiteront le Sénégalavec EBS durant le second semestre:- les guides horizon de Linkebeek, la

première quinzaine de juillet;- la famille Thyssen, nos amis luxem-

bourgeois, en novembre.

Nouvelles constructionsTrois nouveaux villages bénéficierontbientôt de salles de classes financéespar EBS. Conformément à notre volon-

té de ne pas nous disperser, ces troisvillages sont situés dans des commu-nautés où EBS est déjà présent (LoulSessene (2) et Sesenne(1)).

Le centre de formation de FisselTrois doubles classes seront terminéespour fin juillet. Comme on peut le con-stater sur la photo ci-contre, le chantierest à présent bien en route, et on peutdire que le retard accusé depuis ledébut du projet est rattrappé.

De grands sourires et de doux rires,De beaux visages et d'époustouflants paysages,

De beaux accueils et un petit clin d'œil...Des rencontres magnifiques, des moments magiques !

Du soleil... dans le cœur pareil.Un au revoir, oui un grand départ...

Pas un adieu, juste le vœu,D'un jour y retourner, les retrouver !Merci à nos amis, de ce lointain pays,

De nous avoir soudain, tendu sans hésiter la main.Un voyage extraordinaire qui n'en finira pas de plaire !

Une chouette expérience, on en a de la chance !

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Editeur responsable : Michel Grégoire, +32 (0) 475 72 54 39 Coup de Pouce n°21 - Juin 2010

VIE DE L’ASSOCIATION

BILAN 2009

CONSEIL D'ADMINISTRATIONMichel GREGOIREFrançois BIRALMonique COPINNEDavid GREGOIREJean-Michel SCHAUSMathieu SERRUYS

François BIRALJean-Luc DETREZMichel GREGOIRE

RELATIONS PUBLIQUESPREPARATION AUX VOYAGES ETACCOMPAGNEMENT Josué BARBOZA

Nicole BAUDRENGHIENDavid GREGOIREMichel GREGOIREBernadette MONCOUSINMichel PONCHELETJean-Michel SCHAUS

Nicole BAUDRENGHIENBernard BEAUJEANTFredy BERNARDNicole GOOSSENSBernadette MASSARTStéphane RUBAYFabienne SCHAUSMathieu SERRUYSKarine VAN WINTENBERGE

EBS asblRue Roger Carlier, 8B-5020 SuarléeTEL +32 (0) 81 40 00 02FAX +32 (0) 81 56 97 66 http://www.ebs-asbl.orgemail: [email protected] bancaire : 360-1064604-35

COMITE DE REDACTION

Fredy BERNARDDavid GREGOIREMathieu SERRUYS

CONSTRUCTIONSPap DIAWARALéo DIOUFMamadou FALL TOPMichel-Marie SENE

PARTENAIRE SENEGALAIS (ADVBS)

LES EQUIPES D’EBS

Inscrivez-vous (et vos amis) à la“mailing list” d’EBS.Pour garder le contact sans dépenservos précieux dons en frais de port,nous avons créé sur notre site une“mailing list”, qui nous permettra d’in-former en quelques clics tous nosmembres et sympathisants inscrits.Inscrivez-vous sans tarder, en envoy-ant un simple e-mail (vide) à“[email protected]”avec comme sujet “subscribe” (sansguillements).

Vert-bleu-soleil avec Altervoyages.

Avec quelques autres associationsproposant de découvrir le monde“autrement”, EBS a partagé le standd’Altervoyages, lors du Salon desVacances “Vert-bleu-soleil”, au halldes foires de Liège, du 10 au 14 fé-vrier 2010.En ce mois de juin 2010, EBS estprésent à “Saga Africa” (Hannut) et àla “Nuit africaine” du “Bois- des-Rêves”(Ottignies-Louvain-la-Neuve).

Le stand d’EBS au salon Vert-Bleu-Soleil

2009 - Encore un bon cru!Malgré la crise, nos donateurs se sont montrés une fois deplus très généreux, et nous les en remercions de tout cœur.Le diagramme ci-dessous montre que les recettes provenantde dons (privés ou de groupes) restent stables. La forteaugmentation des “autres recettes” est essentiellement dueau “souper-conférence”, qui nous a demandé un effort consi-dérable, mais nous a amené de nouveaux sponsors.

Les dépenses de construction sont revenues à une valeurnormale; le pic de 2008 (les dépenses de constructionsfurent cette année-là supérieures aux recettes) était dû auretard pris par certains chantiers intialement prévus en 2007.

Un aperçu plus détaillé de notre bilan peut être consulté surnotre site web, à la rubrique “Nos ressources”.

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