TOUT L’IMMOBILIER • NO 843 • 6 FÉVRIER 2017

■ Coup de cœur

Le petit monde des bonsaïsAcheter ou offrir un bonsaï n’est pas une décision à prendre à la légère. En effet, cet arbre miniature doit vivre dans des conditions qui sont celles de son espèce dans la nature. Conseils.

Première chose à bien in-tégrer: un bonsaï, comme tout végétal, nécessite

des soins réguliers et précis. Ce n’est donc pas à proprement parler un «achat d’impulsion». En outre, si l’on veut en offrir un, vérifier que la personne à qui on le destine saura s’en occuper et l’aimer assez pour le tailler, le ligaturer, l’arroser et le rempoter le moment venu. En gros, pos-séder un bonsaï, c’est accéder à une philosophie en trois dimen-sions: l’humilité, la patience et l’harmonie. Une harmonie qu’il faut absolument s’acharner à maintenir entre tronc, feuillage, banchages et racines. Tout un art!

Les bonsaïs d’intérieurParce qu’aucun arbre ne pousse naturellement en intérieur, ne pas perdre de vue que le bonsaï d’intérieur est une appellation de marketing qui désigne en réalité l’ensemble des plantes de climat chaud. Aralia, Araucaria, Arbre de Jade arborescens, Bougainvillée spectabilis, Crassula, Dracanea, Ehretia, (Carmona microphyl-la), Ficus, (figuier), Ligustrum, (troëne: L. chinensis & L. Japo-nicum), Murraya, Nandina, Podo-

capus, Rhapis, Sageretia, Schef-flera, Ulmus parvifolia, (orme de Chine), Neige de juin Japonica, Cicas revoluta pour ne citer que ces exemples font partie des principales espèces cultivées à l’intérieur. En tant que telles, ils ont besoin de beaucoup de lumière, de chaleur, d’humidité

et doivent, en été, être placés à l’extérieur.

Les bonsaïs d’extérieurLigustrum (troëne: L. Vulgare), Berberis, Carpinus (charme), Cotoneaster, Crataegus (aubé-

pine), Hedera (lierre), Larix (mélèze), Rhododendron (Aza-lée), Salix (saule), Taxus (If) sont adaptés aux climats tempérés. Beaucoup moins délicats que les bonsaïs d’intérieur, ce sont de véritables arbres, qui néces-sitent les mêmes soins que leurs grands frères dans leur

• J A R D I N A G E8

Prochaine parution

Art de Vivre: 27 octobre

2014

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L'ordre, ça sert à quoi? Ca sert à vivre confortablement, paisiblement, agréablement. Ca sert à se sentir

bien chez soi, bien dans sa peau et bien dans sa vie. Pour Camille Anseaume, journaliste adepte de mode et de décoration, l'ordre est une exigence élémentaire, une condition nécessaire pour profiter de sa maison et prendre du plaisir dans la vie. Dans un petit livre intitulé «Le rangement malin» (Leduc.S Editions), elle explique que si l'ordre a sou-vent mauvaise presse (parce qu'il demande

tout de même quelques efforts), il assure en tout cas un cadre de vie aussi sympathique que dynamique et convivial. Comment se sentir bien et comment aller à la rencontre des autres s'il est impossible de se sentir bien chez soi?

L'art du rangement

«On ne va pas se mentir, dit-elle. A priori, le rangement, ce n'est pas ce qu'il y a de plus glamour dans la vie. Il y a tellement de

choses plus intéressantes à faire comme voir des potes, se reposer, faire du sport, se détendre, regarder des films et lire des bons livres, profiter de ses proches… Sauf que, quand on ne sait plus où poser les yeux chez soi sans que ça nous provoque des migraines...».C'est alors que, pour Camille Auseaume, apparaît forcément l'envie puissante de faire de l'ordre et de dégager l'espace. C'est alors que l'envie de redevenir maître chez soi, sans ces meubles qui encombrent et sans

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No 154 • 6 octobre 2014 Supplément de Tout l’Immobilier No 739

Le rangement, quel plaisir!«L'ordre, le plus beau mot de la langue française!», s'exclamait rituellement Claude Wehrli, professeur au Collège et à l'Université, latiniste et helléniste distingué, décédé il y a une vingtaine d'années. Eh bien! La maison, aujourd'hui, reprend cette antienne pleine de bon sens. Elle a fait la fête pendant l'été, mais elle aspire désormais à une sérieuse reprise en main…

• Un bonsaï nécessite des soins.

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PILOT SA Contractant Général • 98 route de Chêne • 1224 Chêne-Bougeries • tél. + 41 (0)22 827 30 10

* Se coucher avec un rêve, se réveiller avec une solution

• J A R D I N A G E

habitat naturel. Même si cer-tains demandent une protection hivernale, ils doivent donc rester toute l’année à l’extérieur. Géné-ralement, ils se plaisent à mi-ombre, à l’abri du soleil brûlant et des vents desséchants.

Bien choisir un bonsaï

Si l’éventail est relativement large, le seul critère de choix doit être le coup de foudre! Se laisser guider par son cœur et ses yeux plutôt que par le prix. Ce dernier résulte d’ailleurs largement de l’âge, du style et du contenant,

qui sont autant de plus-values. Examiner la terre du pot. Elle ne doit pas être sèche et encore moins argileuse ou sableuse. C’est souvent le cas des bonsaïs empotés à la vitesse grand V à Hong Kong. Si elle est différente selon les espèces, elle doit mal-gré tout approcher le traditionnel mélange de terre végétale, sable et terreau. Vérifier que le tronc n’a pas été blessé, car il est difficile de remédier à ce genre de dommage causé par des ligatures trop ser-rées. Une mousse confortable-ment installée au pied de l’arbre indique que le rempotage n’est

pas récent. Dans le cas contraire, l’arbre est encore fragile. La poterie est très importante pour le bonsaï qu’elle contient. Elle est à la fois utilitaire et es-thétique. Sa taille, sa forme, sa couleur doivent être en harmo-nie avec l’arbre. Plus le tronc est épais plus celle-ci doit être pro-fonde. En grès, céramique ou en faïence, elle ne doit jamais être vernie à l’intérieur, pour préser-ver une certaine porosité, et elle doit être munie de suffisamment de trous d’évacuation pour un bon drainage, voire de trous supplé-mentaires pour faire arriver un fil

de fixation de l’arbre. Des poteries présentant une bonne résistance au gel sont indispensables à la survie des bonsaïs d’extérieur.Si tout cela paraît très compli-qué, se fier aux conseils des spécialistes des bonsaïs. Spé-cialiste: un mot qui prend là toute son importance, tant celui-ci doit guider l’amateur vers l’espèce qui convient à ses goûts et à son mode de vie. Dernier conseil: se méfier des très jeunes plantes que l’on trouve en terrines et qui n’ont de bonsaïs que le nom. n

Denise Filippi

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• Même en miniature, un arbre reste un arbre.