“ Les coûts de production : le fi l rouge de ma gestion ”

> Votre Centre partenaire AS vous accompagne dans ce nouveau contexte

LE RÉSEAU ACCOMPAGNEMENT STRATÉGIE DES CENTRES DE GESTION GRAND OUEST :

Pourquoi s’intéresser aux coûts de production ?

DES OUTILS DE MESURE POUR DÉCIDER

L’approche des coûts de production, du prix d’équilibre et du prix de revient permet d’établir la rentabilité des productions et de se situer par rapport au prix de vente et aux fl uctuations du marché. La lecture des postes de charges affectées à chacune des productions rend visible les coûts indirects et apporte un éclairage précieux aux décisions de gestion de l’entreprise :• Être plus compétitif en se comparant à un groupe de références pour agir sur ses points faibles. • Identifi er les productions les plus rentables et réorienter le système de production.• Mesurer l’impact d’un investissement « lourd » : un agrandissement, la mise aux normes de bâtiments d’élevage, la modernisation et le renouvellement de matériels, l’embauche d’un salarié, …• Evaluer « la marge de sécurité » de l’entreprise par rapport aux fl uctuations du marché : l’écart entre le prix de revient et le prix de vente. • Etablir et négocier le prix de vente des produits en « vente directe ».

S’ADAPTER AU NOUVEAU CONTEXTE

DE LA PAC

Désormais, l’ensemble des produits agricoles est soumis aux fl uctuations des marchés et les aides compensatrices aux productions sont transformées en Droits à Paiement Unique fi xes et indépendants des productions de l’exploitation. Ce nouveau contexte n’est pas sans conséquence sur la manière d’appréhender la rentabilité des productions en place et de reconsidérer le système de production : développement ou arrêt d’une production ? Intensifi er ou extensifi er les cultures ? S’agrandir ? Se regrouper ? Se diversifi er…

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Optimiser vos coûts de production :quels leviers ?

AGIR SUR LES CHARGES OPÉRATIONNELLES :

La démarche consiste à repérer les postes du coût de production qui sont les plus signifi catifs et en retrait par rapport aux résultats de groupe en se fi xant pour objectif de se situer dans les 25 % meilleurs.Exemples d’actions :1) Réduire le coût alimentaire en production laitière. Comment ? A travers 2 axes : - Évoluer vers des systèmes fourragers moins coûteux ;- Améliorer ses pratiques actuelles sans modifi cation de système.Gain possible : de 5 à 10 € aux 1000 l

2) Agir sur le coût de renouvellement. Comment ? A travers 2 axes : - Réduire le taux de réforme ;- Réduire l’âge au vêlage. Gain possible : de 6 à 10 € aux 1000 l

à retenir : Pour parvenir à faire fl échir vos charges opérationnelles, vous devez accepter de raisonner vos pratiques actuelles, garder un esprit critique et rester à l’écoute, être disposé à agir au quotidien sur les postes que vous avez ciblés. Inutile de vouloir agir sur tous les postes en même temps. L’effi cacité passe par le ciblage des actions.

Conséquence de la réforme de la PAC et de l’érosion prévisionnelle des aides : les exploitations vont devoir adapter leur mode de fonctionnement pour optimiser leur revenu « hors aides ». Parmi les stratégies envisageables, celle de la maîtrise des coûts peut s’appliquer sans tarder dans toutes les exploitations. Si la technique menée au jour le jour conduit à la performance, encore faut-il des outils de mesure pour en fi xer la progression. Un simple regard sur l’écart qui sépare les 25 % meilleurs de la moyenne des études de groupe permet de mesurer le potentiel

de gain : prenons quelques exemples d’actions concrètes en production laitière.

AGIR SUR LES CHARGES DE STRUCTURE :

Encore dénommées charges fi xes, l’action sur ces charges s’inscrit bien souvent dans la durée car elle va concerner des postes peu fl exibles à court terme. - A périmètre de production constante, il faudra plus de temps pour parvenir à les réduire.- Illustration : Lorsqu’un bâtiment est construit, c’est trop tard pour revoir sa conception ou sa taille.Exemples d’actions :1) Agir sur le coût de mécanisation qui représente de 20 à 30 % des charges de structure. Comment ? A travers 2 axes : - Analyser le coût du matériel tracté ;- Étudier des solutions alternatives et s’intéresser à des techniques de production plus économes.Gain possible : de 8 à 12 € aux 1000 l

2) Agir sur le coût des bâtiments et foncier qui représente environ 10 % des charges de structure.Comment ? A travers 2 axes : - Raisonner son investissement en fonction de son système de production ;- Ne pas aller au-delà des devis et éviter le surdimensionnement.Gain possible : de 6 à 8 € aux 1000 l

à retenir : Face à un choix qui engage l’exploitation dans la durée, il convient de chiffrer le coût de toutes les actions d’investissement (matériel, bâtiment) et de fi nancement ramené à l’unité produite. Notez que les diffi cultés fi nancières peuvent survenir suite à des erreurs de chiffrage de ces postes alors que sur le plan technique et opérationnel, les performances de l’exploitation sont bonnes.

LA GESTION AU QUOTIDIEN OUVRE DES PERSPECTIVES POUR DEMAIN.

uPrévoir à 5 ansLe raisonnement par le coût de production va naturellement conduire à confronter des idées, chercher des solutions avec des tiers, se poser de nouvelles questions et au fi nal s’interroger sur l’avenir et l’orientation stratégique de son exploitation. Viendront alors les questions du type :- Pourquoi ne pas regrouper les ateliers ?- Intérêt de diversifi er sa production ?- Pourquoi ne pas investir en commun ?

uÀ retenir : Une exploitation qui sera transmissible demain est une entreprise en quête permanente de leviers de rentabilité permettant à ceux qui y travaillent de s’épanouir et d’avoir un revenu décent. Disposer en permanence de ratios « clés » tels que le coût de production et le point d’équilibre de trésorerie sont aujourd’hui incontournables à la fois pour la gestion au quotidien mais aussi pour envisager son avenir.

Notre réactivité au service de votre entreprise

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Qui sommes-nous ?

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Notre réseau AS Grand Ouest, membre du réseau AS National (50 centres partenaires)

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AS GRAND OUESTCENTRES PARTENAIRES DU RÉSEAU AS CLCP

• CEFIGA : La Maison des Agriculteurs - 9 rue Jean Grémillon - 72013 LE MANS CEDEX 2

• CCAM 50 : Maison de l’Agriculture - Avenue de Paris - 50009 SAINT LÔ CEDEX

• CFA 44 : Maison de l’Agriculture - Rue Pierre-Adolphe Bobierre - La Géraudière - 44939 NANTES CEDEX 9

• AFAC : Maison de l’Agriculture - Les Chaumes de Crage - 16021 ANGOULÊME CEDEX

• OCGFA 41 : Maison de l’Agriculture - 11, 13, 15 rue Louis Joseph Philippe - 41018 BLOIS CEDEX

• AFGA 49 : 14 avenue Jean Joxé - BP 80646 - 49006 ANGERS CEDEX

• AGRICOMPTA 79 : Site les Ruralies - BP 80004 - 79231 PRAHECQ

• VIENNE COMPTAGRI : Maison de l’Agriculture - BP 50012 - 86550 MIGNALOUX BEAUVOIR

• CEFIGA 37 : Maison des Agriculteurs - BP 80329 - 37173 CHAMBRAY LES TOURS CEDEX

• CFA 35 : Rond-point le Lannou - ZAC Champeaux - CS 84242 - 35042 RENNES

• COGEDIS : ZI de St Thonan - 29800 SAINT THONAN

• ICOOPA : Kerozar - BP 97344 - 29673 MORLAIX

• AGRIGESTION PURPAN : ZI de Keriven - 35 rue Marcelin Berthelot - 29600 MORLAIX

Lait = 280 €/1000 litres

Comment calculer vos coûts de production ?

LE COÛT DE PRODUCTION

Il permet d’isoler les charges opérationnelles et les charges de structure propres à chaque activité. La méthode : utilisation des données issues de la comptabilité.Il prend en compte :

uLes charges opérationnelles

et charges directes

(ces charges se trouvent dans le calcul des marges du dossier de gestion)

• Coût alimentaire,

• Renouvellement du troupeau,

• Frais d’élevage,

• Intrants sur cultures, (engrais, semences, traitements)

• Travaux par tiers,

• Main d’œuvre spécifi que.

uLes charges de structure

• Bâtiment, foncier et mécanisation,

• Main d’œuvre et personnel,

• Frais fi nanciers et généraux.

Attention : le coût de production est différent

du prix de revient. En effet, ce dernier prend

également en compte la rémunération du

capital et du travail ainsi que le calcul du

fermage des terres en propriété.

DU COÛT DE PRODUCTION AU PRIX D’ÉQUILIBRE

Le prix d’équilibre permet de mesurer la fragilité d’une exploitation par rapport à un prix de vente d’une production. Il détermine le prix de vente minimum nécessaire pour faire face aux échéances fi nancières et aux prélèvements privés compte tenu du coût de production spécifi que à l’exploitation.

Exemple : laitier spécialisé Prix d’équilibre = coût de production – amortissement – frais fi nanciers LMT + annuités LMT + prélèvements privés – autres produits (VL de réforme, …) – DPU

Aliments + fourrages 25 %

12 %

14 %

17 %

11 %

7 %4 %

10 %

Renouvellement

Frais d’élevage

Mécanisation

Bâtiment + foncier

Charges sociales et main d’œuvre

Frais fi nanciers

Autres charges de structure

Engrais

Semences

Traitements

Carburant, entretien, etc...

5 %13 %

15 %

32 %

49 %

22 %

5 %

12 %

12 %

Charges du maigre

Aliments

Frais d’élevage

Frais fi nanciers + amortissements

Autres charges de structure

Blé = 139 €/tonne

58 %

12 %4 %

11 %

15 %

Main d’œuvreAmortissement (bâtiment + matériel)

+ frais fi nanciersRenouvellement

Frais d’élevage + divers

Aliments

Porc (NE) = 1,23 €/kg carcasse

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Avec AS Grand Ouest, ayez une stratégie d’avance

Taurillon (à partir de broutard)= 3,23 €/kg carcasse

12

35 %

Foncier, frais fi nanciers divers