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Avertissement : afin de répondre à une exigence de sécurité optimale et à un besoin de réalité

opérationnelle directement issue de l’ analyse de l’activité du sapeur pompier, 2 règles édictées

par le GNR LSPCC ont été aménagées :

1) « Les points permettant de s’assurer doivent impérativement être au dessus ou au mêmeniveau de l’axe de déplacement » page 6 du GNR LSPCC

Le sapeur pompier peut désormais évoluer au dessus de son amarrage(fiche II B6) dans la mesure où celui-ci respecte les règles relatives aufacteur de chute (fiche II B8)

2) Procédure opérationnelle. Protection contre les chutes : L’ « Equipier choisit un ou deuxpoints fixes » page 30 du GNR LSPCC

Le chef désigne un point fixe pour le 8 descendeur du côté del’évolution prévue (fiche II B6) ou du côté opposé à l’évolution prévue(fiche II B7) .

SYMBOLES UTILISES DANS CE DOCUMENT

ATTENTIONPOINT IMPORTANT

POINT A CONNAITRE IMPERATIVEMENT

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SOMMAIRE 31/05/12

Lexique

Pages 6 à 9

Première partie : Les savoirs bâtimentaires de référence

Pages 10 à 17 : Chapitre 1.A : Les charpentes

Pages 18 à 29 : Chapitre 1.B : Les couvertures

Deuxième partie : Les savoirs professionnels de référence

Pages 30 à 34 : Chapitre 2.A : Les principes généraux

Pages 35 à 47 : Chapitre 2.B : Les actions de sécurisation

Pages 48 à 52 : Chapitre 2.C : Les manœuvres d’accès

Pages 53 à 59 : Chapitre 2.D : Les manœuvres d’évolution

Annexes

Pages 60 à 63 : Propositions de manœuvres combinées

Pages 64 : Fiche d’intervention

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LEXIQUE 31/05/12

Abergement : Ensemble des éléments qui assurent l’étanchéité d’une souche de cheminée ouaccidents de toiture.

Amarrage : L’amarrage est l’élément essentiel d’un dispositif de protection contre les chutes. Ilest réalisé sur un point fixe à l’aide d’anneaux cousus et de mousquetons (définition d’unamarrage selon le GNR LSPCC).

Amarrage principal : Amarrage constitué de deux sangles, prévu pour le 8 descendeur. Anneaux cousus : Anneaux textiles de 0,80 m (anneaux bleus) ou 1,50 m (anneaux rouges)permettant la réalisation d’amarrages sur des points fixes. D’une largeur de 18 à 25 mm, leurrésistance à la rupture est de 2000 Kg minimum.

Arbalétrier : Elément de ferme incliné suivant la pente du comble et recevant les pannes.

Arêtier : Angle saillant formé par la rencontre de versants en angle sortant (arête).

Appentis : Comble le plus simple comprenant un seul versant.

Bac acier : Couverture métallique en plaque.

Bardage : Revêtement vertical généralement sur murs pignons en métal, ardoise, tuile plate,ou autres matériaux.

Boisseau : Elément de construction creux réalisé en maçonnerie permettant de monter unconduit de cheminée.

Bride : Support pour gouttières ou chéneaux.

Cabron : Pièce de bois triangulaire ou ronde utilisée pour la pose de tuile canal (perpendiculaireau faîtage).

Canal : Type de tuile traditionnelle en terre cuite demi-ronde.

Charpente : Ossature complète d’une toiture bois, métallique ou béton.

Chéneaux ou gouttière : Conduits d’évacuations des eaux pluviales installés en partie bassed’une toiture.

Chevêtre : Assemblage de chevrons au pourtour d’une souche de cheminée, ou d’un châssis.

Chevron : Longue pièce de bois reposant sur les pannes d’une charpente, dans le sens de lapente du toit, et recevant les liteaux ou voliges de la couverture.

Chien assis : Lucarne dont la face verticale est triangulaire.

Collecteur : Descente d’eaux pluviales s’écoulant sur un parcours biais, sur pignon, sous-sol,etc…

Collier : Accessoire articulé servant à la fixation des tuyaux de descente d’eaux pluviales.

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Comble : Volume existant entre le niveau du plancher haut et le faîtage (perdus ouaménageables).

Comble à deux versants : Formé par deux pans de couverture réunis au faîtage. Le terme« pan » peut être également nommé « long pan » ou « rampant ».

Combles aménageables : Combles dans lesquels on peut aménager une pièce de vie.

Comble en pavillon : Nommé également à quatre croupes, composé de quatre versantstriangulaires se rejoignant au sommet.

Combles perdues : Combles non aménageables ni exploitables.

Contreventement : Dispositif constructif ayant pour fonction de stabiliser le bâtiment (enfermette ou charpente métallique).

Corde du LSPCC : Corde semi-statique (allongement inférieur ou égal à 4%) . D’un diamètrede 12 à 13 mm, sa résistance est de 3000 Kg minimum. La corde du lot de sauvetage (sacjaune) mesure 30 m. La corde du lot échelle (sac bleu) mesure 60 m.

Crochet : Pièce acier ou en cuivre permettant la pose d’ardoises ou tuiles plates.

Croupe : Partie de couverture, bordée par une ligne d’égout et de deux arêtiers. Comble à unecroupe, à deux, ou quatre croupes (nommé aussi pavillon).Dauphin : Elément en fonte placé au pied des descentes d’eaux pluviales.

Dépassée ou saillie : Toute partie de la toiture extérieure au mur porteur.

Descente : Tube permettant de recueillir les eaux pluviales.

Echarpes : Pièces de bois oblique participant aux contreventements.

Echelle perroquet : Echelle en bois mesurant 4 mètres environ (au SDIS 38) munie d’uncrochet lui permettant d’être crochetée sur le faîtage d’un toit. Elle est utilisée pour monter surdes toit à forte pente et/ou pour répartir la charge d’un homme évoluant sur une couverturefragile.

Echelle plate : Echelle en bois mesurant 3 mètre environ (au SDIS 38). Elle est utilisée pourmonter sur des toit à forte pente et/ou pour répartir la charge d’un homme évoluant sur unecouverture fragile.

Egout : Partie basse des versants de d’une toiture.

Emboîtement : Système de cannelures longitudinales et transversales permettant aux tuiles des’assembler et d’obtenir l’étanchéité.

Entrait : Elément de structure reliant les arbalétriers et le poinçon (appelé aussi tirant).

Ergot : Elément de maintien sur les tuiles à emboîtement (simple, double) ou glissement ourecouvrement, nommé aussi « tenon », situé en sous face et à l’arrière des tuiles

Faîtage : Ligne la plus haute sur un comble, formée par la rencontre de deux versants.

Ferme : Assemblage de pièces de bois, métalliques ou en béton constituant et soutenant lesdiverses parties d’une toiture.

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Fibro.ciment : Plaque de couverture pré-fabriquée composée de ciment et de fibres. Elles sonttrès fragiles.

Gouttière ou chéneaux : Conduits d’évacuation des eaux pluviales installés en partie bassed’une toiture

Harnais : Le harnais est un équipement du LSPCC permettant à un SP de s'attacher. Il secompose de sangles cousues qui viennent enserrer le bassin et le torse du SP. Lorsque lessangles n'enserrent que le bassin, on parle de baudrier.

Huit descendeur : Elément métallique permettant d’assurer un sauveteur lors d’une évolutionsur toiture, au niveau de l’amarrage principal. Sa résistance à la rupture est de 2000 Kgminimum.

Lambourne : Demi-chevron.

Liteau : Pièce de bois fixée sur les chevrons permettant de recevoir les tuiles.

Lisse : Elément de liaison entre les murs et l’entrait de la fermette.

LSPCC : Equipement de protection individuel de catégorie 3 composé d’un ensemble de piècesmétalliques ou textiles (Sac de transport, corde, huit descendeur, mousquetons, poulie, anneauxcousus, harnais, triangle d’évacuation, protections cordes et cordelette) permettant la protectioncontre les chutes et la réalisation de manœuvres de sauvetage conformément au GNR LSPCC.

Mousquetons : Eléments métalliques permettant la réalisation d’amarrages. Leur résistance àla rupture est de 2000 Kg minimum (grand axe) et 750 Kg minimum (petit axe).

Noue : Ligne formée par la rencontre de deux versants en angle rentrant.

Panne (intermédiaire) : Pièce de bois reposant sur les fermes et supportant les chevrons.

Panne (faîtière) : Panne du sommet de toiture assurant la jonction des deux pans (crête).

Panne (sablière) : Pièce de bois reposant sur les murs et supportant les chevrons.

Pavillon : Comble formé par quatre croupes, se réunissant au sommet.

Pente : Angle formé par un plan de couverture par rapport à l’horizontale.

Pignon : Mur d’extrémité d’une construction, donnant à son sommet la pente du comble.

Plancher : Elément de structure horizontal destiné à séparer une construction en plusieursétages.

Poinçon : Pièce de charpente joignant verticalement l’entrait aux arbalétriers et supportant lefaîtage.

Point fixe : Est considéré comme point fixe, tout objet ou structure convenablement ancréoffrant une résistance suffisante à l’effort demandé (définition d’un point fixe selon le GNRLSPCC)

Poire de lancer : Elément textile ou en cuir rempli de billes métalliques permettant le passaged’un filin au dessus d’un toit (technique de lancer).

Poteau : Pièce de bois verticale supportant une structure.

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Recouvrement : Raccordement des matériaux entre eux : par exemple : recouvrement destuiles, des ardoises, d’éléments métalliques…

Rive : Extrémité du toit côté pignon.

Saillie ou dépassée : Toute partie de la toiture extérieure au mur porteur.

Shingle : Ardoise artificielle composée de bitume. Appelé également « bardeau canadien ».

Solive : Pièce de charpente horizontale supportant un plancher et reposant sur des poutres oudes murs.

Souche : Ouvrage de maçonnerie situé sur la toiture et contenant les conduits de fumée.

Sous couche : Elément sous toiture permettant l’imperméabilité et l’isolation du vent. C’est lapartie du conduit de cheminée qui dépasse du toit.

Toit : Charpente + couverture.

Tuile : Plaquette de terre cuite ou ciment de forme géométrique variable servant à couvrir lesmaisons ou bâtiments.

Tire-fond : Elément de fixation des couvertures par plaques (« grosse vis »).

Voligeage ou volige : Sous couche de toiture en bois installée dans une optique d’isolation auvent ou esthétique.

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LES CHARPENTES 1.A31/05/2012

1ère PARTIE

1.A1 : Les combles1.A2 : Les charpentes traditionnelles1.A3 : Les charpentes industrielles ou « fermettes »1.A4 : Les charpentes de type « lamellé collé »1.A5 : Les charpentes acier1.A6 : Les charpentes béton

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LES COMBLES 1.A131/05/2012

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LES CHARPENTESTRADITIONNELLES

1.A231/05/2012

Description : Assemblage de pièces de bois servant à soutenir le couvrant d’une toiture. Lescharpentes traditionnelles sont constituées de différentes pièces de grosses sections et sontassemblées sur place par un charpentier. En combles perdues ou aménagées, les charpentestraditionnelles sont fréquemment rencontrées en particulier dans l’habitat individuel.Les charpentes traditionnelles offrent une bonne résistance mécanique.

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LES CHARPENTESINDUSTRIELLES OU« FERMETTES »

1.A331/05/2012

Description : Assemblage de pièces de bois servant à soutenir le couvrant d’une toiture. Les

charpentes industrielles ou fermettes sont fabriquées en usine sur le mode de la triangulation.

En combles perdus ou aménagées, ces charpentes sont fréquemment rencontrées en particulier

dans l’habitat individuel. Présentant un bon rapport résistance/légèreté, leur procédé de

fabrication permet en outre une très bonne résistance du bois bien que les sections soient moins

importantes que les charpentes traditionnelles.

Les charpentes industrielles offrent une bonne résistance mécanique.

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LES CHARPENTES DE TYPE« LAMMELLE COLLE »

1.A431/05/2012

Description : Assemblage de pièces de bois servant à soutenir le couvrant d’une toiture. Lescharpentes en lamellé collé sont fabriquées en usine grâce à une technique consistant àreconstituer des équarrissages à partir de lamelles de bois de faible section, collées entre elles.Plutôt rencontrées dans des bâtiments à usage public (gymnase…), ces charpentes offrent lapossibilité de grandes portées. On peut quelquefois retrouver ce type de charpente dansl’habitat individuel.

Les charpentes lamellé collé offrent une excellente résistance mécanique.

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LES CHARPENTES ACIER 1.A531/05/2012

Description : Assemblage de pièces de métal servant à soutenir le couvrant d’une toiture. Lescharpentes métalliques sont plutôt rencontrées dans les bâtiments industriels et établissementsrecevant du public ; il existe néanmoins un type de maison assez répandu dont l’ossature et lacharpente sont constituées d’éléments en acier servant de support aux murs et au couvrant.

Les charpentes métalliques offrent une excellente résistance mécanique.

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LES CHARPENTES BETON 1.A631/05/2012

Description : Assemblage de divers éléments pré-fabriqués en béton contenant des matériauxmétalliques (fermes ou pannes). Les charpentes béton sont plutôt rencontrées dans lesbâtiments industriels et établissements recevant du public. Ces charpentes offrent la possibilitéde grandes portées.Les charpentes béton offrent une excellente résistance mécanique.

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LES COUVERTURES 1.B31/05/2012

1ère PARTIE

I.B1 : Les couvertures en tuiles cimentI.B2 : Les couvertures en tuiles terre cuiteI.B3 : Les couvertures en tuiles ardoiseI.B4 : Les couvertures en fibro-cimentI.B5 : Les couvertures en bac acier I.B6 : Les couvertures en goudronI.B7 : Les couvertures végétalesI.B8 : Les panneaux solairesI.B9 : Les sous couchesI.B10 : Les différents types de pentesI.B11 : Les zones danger d’un toit

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LES COUVERTURES ENTUILE CIMENT

1.B131/05/2012

Description : Les couvertures en tuiles ciment/béton sont des couvertures fréquemment

rencontrées. Plutôt déposées sur des pentes douces, leur densité se situe aux alentours de 10 à

15 tuiles aux m².

Relativement lourde (4 Kg environ), la tuile ciment ou béton est assez résistante et est unetuile à glissement.

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LES COUVERTURES ENTUILE TERRE CUITE

1.B231/05/2012

Description : Les couvertures en tuiles terre cuite sont des couvertures fréquemment

rencontrées. Déposées sur tout type de pente, leur densité se situe aux alentours de 10 à 60

tuiles aux m² en fonction de la tuile.

Relativement lourde (1 à 4 Kg environ), la tuile terre cuite est une tuile à emboîtement(simple ou double) ou à recouvrement

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LES COUVERTURES ENTUILES ARDOISE

1.B331/05/2012

Description : Les couvertures en tuiles ardoise sont des couvertures rencontrées dans tout type

de zones géographiques. Déposées essentiellement sur des pentes fortes, leur densité est en

fonction de la dimension de la tuile (dépend de la géométrie et taille de la tuile).

Très légère (0,5 à 1 Kg environ), la tuile ardoise est assez fragile et est une tuile àrecouvrement maintenue par un système de crochet (ou clouée).

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LES COUVERTURES ENFIBRO CIMENT

1.B431/05/2012

Description : Les couvertures en fibro-ciment sont des couvertures rencontrées dans toute

type de zones géographiques et essentiellement sur des bâtiments agricoles et industriels.

Déposées sur des pentes douces, ces couvertures sont constituées à partir d’un assemblage de

plaques maintenues à la charpente au moyen de tire fonds.

Très fragiles, elles représentent un véritable danger pour tout professionnel amené à évoluerdessus (plaques cassantes : risque de passer au travers).

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Pan de couverture Fibro Ciment

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LES COUVERTURESEN BAC ACIER

1.B531/05/2012

Description : Les couvertures en bac acier sont des couvertures rencontrées essentiellementdans les zones de montagne ou sur des bâtiments industriels. Déposées sur tout type de pente,ces couvertures sont constituées à partir d’un assemblage de plaques maintenu à la charpenteau moyen de tire fonds. Il existe deux familles de bac acier : bord côte et poly-tuile.

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Pan de couverture bac acier

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LES COUVERTURES ENGOUDRON

1.B631/05/2012

Description : Les couvertures en goudron sont des couvertures rencontrées dans toute type dezones géographiques que se soit dans l’habitat individuel, dans les bâtiments industriels ouétablissements recevant du public. Déposées sur tout type de pente, ces couvertures sontconstituées de plaques goudronnées ou de bandes collées à chaud. Il existe entre autre deuxfamilles de toiture goudron : le revêtement à chaud et le bardeau canadien.Très glissantes, elles représentent un véritable danger pour tout professionnel amené àévoluer dessus

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Pan de couverture goudron

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LES COUVERTURESVEGETALES

1.B731/05/2012

Description : Les couvertures végétales sont des couvertures peu rencontrées mais présentesdans toutes types de zones géographiques que se soit dans l’habitat individuel, dans lesbâtiments industriels ou établissement recevant du public. Déposées sur tout type de pente, cescouvertures sont constituées d’un support en béton ou bois recouvert d’un revêtementd’étanchéité et d’une couche de terre végétale.

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Pan de couverture végétale

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LES PANNEAUX SOLAIRES 1.B831/05/2012

Description : Les panneaux solaires sont des dispositifs de captage d’énergie fréquemmentrencontrés dans l’habitat individuel, dans les bâtiments industriels ou les établissementsrecevant du public. Ces panneaux sont soit intégrés à la toiture soit déposés sur celle-ci. Il existe deux types de panneaux solaires :

Les panneaux thermiques : production d’eau chaudeLes panneaux photovoltaïques : production d’électricité

Ces panneaux ont une faible résistance mécanique et sont extrêmement glissants.Seuls les panneaux photovoltaïques représentent un risque d’électrisation du fait de la nature deleur fonctionnement.

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LES SOUS COUCHES 1.B931/05/2012

Description : Eléments de construction placés entre le chevron et les liteaux. Les sous couchesont plusieurs fonctions :

Isolation thermiqueEtanchéité à l’eauEtanchéité au vent

Elles se présentent sous forme plastique, textile ou bois (panneau particule ou bois brut).

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LES DIFFERENTES PENTES 1.B1031/05/2012

Description : Les toitures peuvent présenter différentes inclinaisons de pente et ceessentiellement afin de répondre à des exigences pratiques ou esthétiques. L’inclinaison d’une pente s’exprime le plus couramment en pourcentage. Plus le pourcentage estélevé et plus la pente est considérée comme « raide ». Un toit dont la pente a un pourcentage compris entre 0 et 10 % est un toit terrasse.

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LES ZONES DE DANGERD’UN TOIT

1.B1131/05/2012

Description : Un toit comporte plusieurs zones susceptibles d’être dangereuses pour toutsapeur pompier évoluant sur celui-ci :

- Le faîtage et dépassées de toit : risque de chute- Les souches de cheminée : affaiblissement du support lié à l’infiltration d’eau- Les abergements : affaiblissement du support lié à l’infiltration d’eau

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Les zones de danger d'un toit

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LES PRINCIPES GENERAUXD’INTERVENTION SUR

TOITURE

2.A31/05/2012

2ème PARTIE

2.A1 : La reconnaissance type2.A2 : Les principes de prévention du risque adaptés au travail sur toiture2.A3 : Les consignes de sécurité2.A4 : Le périmètre de sécurité

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LA RECONNAISSANCE TYPE 2.A131/05/2012

Description : Une reconnaissance adaptée est indispensable avant toute intervention surtoiture. Les informations recueillies lors de cette phase permettent de fournir les éléments dediagnostic et d’analyse nécessaires à une intervention efficace et sécurisée.

Sept points essentiels doivent être retenus pour réaliser une reconnaissance efficace :

- Prise de contact avec le propriétaire/occupant

- Prise en compte de l’aspect général de l'habitation et de l'environnement (autour, murs,salubrité générale …)

- Prise en compte de la météo. et de l’heure de l’intervention (jour/nuit)

- Prise en compte de la hauteur de l’habitation

- Prise en compte de l’environnement de l’habitation (lignes électriques…)

- Reconnaissance à l’intérieur des locaux :

� Des personnes sont elles dans l'habitation ?� Y a t-il des accès sous combles ?� Quel est l’état de la charpente ?� Y a t’il un accès à la toiture par les combles ?� Y a t’il des possibilités de points fixes ?

- Reconnaissance à l’extérieur des locaux :

� Qu’elles sont les possibilités d'accès et cheminements ?� Quel est l’état de la charpente ?� Quel est l’état de la couverture ?� Quel est le % d'inclinaison de la pente ?� Identification des zones dangereuses ?� Qu’elles sont les possibilités de points fixes ?

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LES PRINCIPES DEPREVENTION DU RISQUEADAPTES AU TRAVAIL SUR

TOITURE

2.A231/05/2012

Description : Tout intervenant doit, avant de s’engager sur un toit, pleinement évaluer lesrisques ainsi que les enjeux (qu’a t’on à perdre/qu’a t’on à gagner) de cette opération. A cetégard il doit après avoir réalisé une reconnaissance complète se poser un certain nombre dequestions qui l’emmèneront à avoir une action adaptée à la situation :

- Est-ce que l’intervention est une compétence du SDIS ?- Est-ce que l’intervention est une compétence du binôme ? - Doit-on obligatoirement évoluer en hauteur afin de réaliser l’intervention ?- Peut on favoriser des moyens de protection collective (type EPA) avant d’engager du

personnel sur toiture ? (en fonction de la dangerosité : vétusté, hauteur, pente…).- Les moyens/matériels de protection individuelle sont ils adaptés à la situation ?

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LES CONSIGNES DESECURITE

2.A331/05/2012

Description : Le COS d’une intervention nécessitant du personnel évoluant sur toiture doit

veiller à la sécurité des agents engagés. A cet égard il doit, notamment, impérativement leur

rappeler les consignes minimales de sécurité relatives au travail en hauteur et ce avant tout

engagement.

Sept points essentiels doivent être retenues afin de donner des consignes de sécurité adaptées :

- Indications sur le cheminement à suivre lors de l’évolution- Rappel de sécurité sur le déplacement simple- Sécurisation de type collective ou individuelle (LSPCC) systématique.- Attention aux zones de mousses ou d'humidité.- Attention à ne pas s'approcher des bords du toit (dépassée, pignon et bas de pente).- Attention à ne pas être plusieurs sur la même plaque ou trop nombreux au m².- Amarrage du matériel et des hommes réalisé sur les chevrons, pannes ou

fermettes (jamais sur un liteau).

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LE PERIMETRE DESECURITE

2.A431/05/2012

Description : Le COS d’une intervention nécessitant le travail de personnel en hauteur doit

systématiquement faire réaliser un périmètre des sécurité et ce dans l’optique de préserver

l’intégrité physique des intervenants ou des personnes impliquées (requérants, passants…). Un

périmètre extérieur à 360° est matérialisé en vue d’éviter les blessures causées par des

chutes de matériaux. Un périmètre intérieur est effectué en cas de risque de chutes de

matériaux à l’intérieur de l’habitation concernée (percement de matériaux lourds….).

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LES ACTIONS DESECURISATION

2.B31/05/2012

2ème PARTIE

2.B1 : Procédure de détuilage2.B2 : Création d’une zone de passage/travail2.B3 : Coupure d’une sous-couche d’isolant2.B4 : Création d’un amarrage2.B5 : Procédure de consignation d’un véhicule2.B6 : Action de sécurisation au moyen du LSPCC n°12.B7 : Action de sécurisation au moyen du LSPCC n°22.B8 : Facteur de chute2.B9 : Force choc2.B10 : Tirant d’air ou hauteur libre

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PROCEDURE DE DETUILAGE 2.B131/05/2012

Description : Action dont le but est multiple :

- affiner la reconnaissance dans l’optique d’évaluer la salubrité de la charpente- accéder aux sections de charpentes dans l’optique de réaliser un amarrage (sécurisation

du sapeur pompier au moyen du LSPCC)- accéder à une zone de la toiture « concernée » par le sinistre (nid d’hyménoptères,

propagation d’un incendie sous toiture, feu de cheminée…)

Les sapeurs pompiers sont donc autorisés à procéder à cette action pour des raisons de

sécurité et d’efficacité opérationnelle.

Une action de «retuilage» doit être mise en œuvre avant de quitter les lieux dans la mesure où

la situation le permet (tuiles en bon état, stabilité de la charpente…). A défaut, une action de

bâchage doit être envisagée.

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Page 36: Corps du document - 31 JANV 2012

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CREATION D’UNE ZONE DEPASSAGE / TRAVAIL

2.B231/05/2012

Description : Action spécifique dont le but est de détuiler dans l’optique de réaliser desamarrages (sécurisation de l’intervenant et retenue du matériel) ainsi que de vérifier lasalubrité de la charpente (pannes, chevrons…). Elle permet en outre de traiter la cause del’intervention (nid d’hyménoptères sous toiture, feu sous toiture, …) en dégageant une largezone de tuiles (deux chevrons apparents en horizontal, plusieurs liteaux en vertical et en plus lapanne sablière pour la zone de passage).

La zone de passage : permet de vérifier l’état de la charpente et de réaliser un ou desamarrages.

La zone de travail : permet de traiter la cause de l’intervention sous toiture et par la même devérifier l’état de la charpente.

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Page 38: Corps du document - 31 JANV 2012

SDIS DE L’ISERE-

Guide de référence -Evolution sur toiture

COUPURE D’UNE SOUS-COUCHE D’ISOLANT

2.B331/05/2012

Description : Action dont le but est de découper une zone dans une sous couche (pare-vapeur,isolation, « voligeage »…) dans l’optique de se créer un amarrage sur un chevron ou une panneainsi que de traiter la cause de l’intervention (nid d’hyménoptère sous toiture, feu sous toiture,…).

La réparation des dégâts occasionnés doit être effectuée par une entreprisecompétente après l’intervention des sapeurs pompiers (à la charge de l’occupant). Une information est systématiquement réalisée aux occupants des lieux sinistrés des dégâtscausés ainsi que des modalités de réparation. Une action de «retuilage» doit être mise en œuvre avant de quitter les lieux dans la mesure oùla situation le permet (tuiles en bon état, stabilité de la charpente…). A défaut, une action debâchage doit être envisagée.

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Page 39: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

CREATION D’UN AMARRAGE 2.B431/05/2012

Description : Action dont le but est de créer un et/ou des amarrages sur des points fixes

suffisamment solides dans l’optique de sécuriser la progression d’un sapeur pompier sur un toit.

Ces points fixes sont choisis par le chef d’agrès du véhicule intervenant. Ils peuvent être

réalisés :

- sur un élément de type bois, béton, ou métallique à l’extérieur du toit- sur un élément de type bois (panne, chevron ou fermette) ou béton (attention, à la

stabilité/solidité) sur le toit - sur un véhicule du SDIS - sur un sapeur pompier

Un amarrage principal (8 descendeur) doit toujours être doublé sur un même pointfixe si celui-ci est assez résistant ; si celui si n’est pas assez résistant, il convient dechoisir deux points fixes distincts (GNR LSPCC).

On ne met jamais un amarrage sur unliteau

On évite de s’attacher sur les arrêts deneige

Est considéré comme point fixe, tout objetou structure convenablement ancré

offrant une résistance suffisante à l’effortdemandé (GNR LSPCC)

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Page 40: Corps du document - 31 JANV 2012

SDIS DE L’ISERE-

Guide de référence -Evolution sur toiture

PROCEDURE DECONSIGNATION D’UN

VEHICULE

2.B531/05/2012

Description : Action dont le but est de sécuriser un véhicule dans l’optique de l’utiliser en point

fixe et ce dans le cas où un point fixe naturel ou artificiel n’a pu être trouvé sur l’opération de

secours.

- Positionner le véhicule dans la mesure du possible dans l'axe de progression - Couper le moteur, enclencher une vitesse, serrer le frein à main- Caler le véhicule (cale de roue) - Fermer le véhicule - Identifier le point fixe (triangle, châssis, manille, pont arrière, jantes …)- Confier les clés du véhicule au chef d'agrès. Sur les FPT le conducteur reste à son poste

de conduite

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Page 41: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

ACTION DE SECURISATIONAU MOYEN DU LSPCC N°1

2.B631/05/2012

Description : Action réalisée conformément au GNR LSPCC dont le but est de sécuriser laprogression d’un ou plusieurs sapeurs pompiers lors d’une évolution sur toiture et de façongénérale en hauteur. La manœuvre N° 1 de sécurisation est mise en œuvre sur descouvertures en tuiles à partir d’une échelle à coulisse, d’une échelle aérienne ou d’une fenêtrede toit.

Déroulement chronologique de l’action :

- Le chef désigne un point fixe pour le 8descendeur du côté de l’évolutionprévue

- L’équipier met en place le 8 descendeuret vérifie la fermeture du mousqueton

- Le chef met son harnais et se munitd’anneaux cousus et de mousquetons

- Le chef vérifie la fiabilité de la mise enplace du 8 descendeur

- Le chef met le mousqueton àverrouillage automatique de la corde desécurité sur son harnais

- Le chef détuile une zone dans l’axe dumoyen d’accès

- Le chef réalise un point d’amarragedans la zone détuilée

- L’équipier met en tension la corde- Le chef évolue en réalisant des

amarrages réparties en fonction durampant du toit et des contraintes liéesau tirant d’air/facteur de chute

- L’équipier assure l’évolution du chef enmaintenant la corde en tension tout aulong de l’évolution

- Le chef, une fois l’intervention terminée,récupère les anneaux cousus à sonretour

Une fois l’intervention terminée, les matérielssont regroupés pour les vérificationsconformes au GNR LSPCC

Dans le cadre d’une intervention nécessitantplusieurs SP évoluant sur toiture : 1 sapeurpompier = 1 LSPCC

Le chef évolue sur le même plan ou au dessusde son dernier amarrage dans le respect desrègles liées au tirant d’air/facteur de chute

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Page 42: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

ACTION DE SECURISATIONAU MOYEN DU LSPCC N°2

2.B731/05/2012

Description : Action dont le but est de sécuriser la progression d’un ou plusieurs sapeurs

pompiers lors d’une évolution sur toiture et de façon générale en hauteur. La manœuvre N° 2 de

sécurisation peut être mise en œuvre sur tout type de couverture à partir d’une échelle à

coulisse, d’une échelle aérienne ou d’une fenêtre de toit.

Déroulement chronologique de l’action :

- Le chef désigne un point fixe pour le 8 descendeur du côté opposé à l’évolution prévue- Le chef réalise ou fait réaliser un périmètre de sécurité dans la zone supposée de chute de

la poire de lancer- Le chef met son harnais- Le chef procède au lancer de la poire et de son filin- L’équipier récupère la poire de lancer et fixe la corde du LSPCC au filin- Le chef récupère la corde de sécurité au moyen du filin- L’équipier met en place le 8 descendeur et vérifie la fermeture du mousqueton - Le chef et l’équipier établissent un code de communication (sifflet, voix : « sec/du mou »,

ERP …) - Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde du LSPCC sur son

harnais- L’équipier rejoint le 8 descendeur et met en tension la corde- Le chef évolue en demandant à son équipier la mise en tension systématique de la corde

au moyen du code de communication- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution

Une fois l’intervention terminée, lesmatériels sont regroupés pour lesvérifications conformes au GNR LSPCC

Dans le cadre d’une interventionnécessitant plusieurs SP évoluant surtoiture : 1 sapeur pompier = 1 LSPCC

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Page 43: Corps du document - 31 JANV 2012

Le passage au delà du faîtage est strictement interdit

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Page 44: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

FACTEUR DE CHUTE 2.B831/05/2012

Description : Le facteur de chute détermine l’intensité d’une chute. Plus il est élevé, plus la

chute est considérée comme « dure ». Il se définit comme le rapport entre la hauteur de la

chute (position d’un poids qui chute par rapport à l’amarrage) et la longueur de la corde utilisée.

Le facteur de chute est donc calculé à partir de deux données :

FC = Hauteur de chute/Longueur de corde utilisée

Ex : Un agent évoluant sur un toit avec une longueur de corde déployée/utilisée de 8 mètres et

dont la distance entre lui et le dernier amarrage est d’environ 1 mètre risque une chute de

facteur : 2 m/8 m = 0,25

Lors d’une évolution sur toiture avec une corde semi-statique (corde de sécurité du LSPCC) lefacteur de chute potentiel ne doit pas excéder 0,3.

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Page 45: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

FORCE CHOC 2.B931/05/2012

Description : Force engendrée par une chute sur un système (point fixe ou un SP dans le cadre

de l’évolution sur toiture). Elle est la résultante de trois composantes :

- la nature de la corde (dynamique ou semi-statique)- le facteur de chute- le poids de l’élément chutant

La force choc est exprimée en déca-newton ou kilogramme (1 décanewton = 1 kilogramme).

La force choc mesurée pour la chute d’un corps de 80 Kg avec une corde de LSPCC en facteur de

chute 0,3 est d’environ 600 Kg

Le corps humain ne peut pas supporterune force choc de plus de 1200 Kg

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Page 46: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

TIRANT D’AIR OU HAUTEURLIBRE

2.B1031/05/2012

Description : Le tirant d’air est l’espace nécessaire sous un corps en progression en hauteur

pour ne rencontrer aucun obstacle durant sa chute.

Lors de la chute d’un sapeur pompierretenu par la corde de sécurité de sonLSPCC, la distance entre les pieds du SPet le sol doit être d’au minimum 1 mètre.Le sapeur pompier doit donc, lors d’uneprogression sur toiture, évaluer si sondispositif de sécurité lui permet gardercette distance de sécurité suffisanteen cas de chute.

« La distance entre les amarrages estdéterminée par la hauteur libre sous lapersonne en progression (tenir compte del’élasticité de la corde). La longueur de lacorde après le dernier amarrage doittoujours être inférieure à cette hauteur demanière à pouvoir stopper la chute dusauveteur avant qu’il ne heurtel’obstacle » Page 6 du GNR LSPCC

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Page 47: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

LES MANŒUVRES D’ACCES 2.C31/05/2012

2ème PARTIE

2.C1 : Manœuvre d’accès au moyen d’une échelle à coulisse2.C2 : Manœuvre d’accès au moyen d’une échelle aérienne2.C3 : Manœuvre d’accès au moyen d’une fenêtre de toit

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Page 48: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

MANŒUVRE D’ACCES AUMOYEN D’UNE ECHELLE A

COULISSE

2.C131/05/2012

Description : Manœuvre adaptée à un accès dont le bord du toit se situe dans les limitesd’utilisation de l’échelle :

• 3 échelons minimum (ou 1 mètre) au dessus de la dépassée du toit• Respect des règles relatives au pied d’échelle (1/5 de la hauteur déployée + 0,60 m ou

1/3 de la hauteur déployée)

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef désigne un point fixe pour le 8 descendeur- L’équipier met en place le 8 descendeur et prépare la corde du LSPCC- Le chef s’équipe de son harnais de sécurité - Le chef et l’équipier mettent en place l’échelle à coulisse

- Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde du LSPCC sur son

harnais- L’équipier assure la montée du chef en maintenant l’échelle à coulisse - Le chef détuile une zone dans l’axe de l’échelle à coulisse (toit tuile)- Le chef amarre l’échelle à coulisse sur un chevron (ou fermette) au moyen de la drisse en

réalisant un nœud type- Le chef réalise une zone de passage et crée un amarrage au moyen d’un mousqueton et

d’une sangle bleu (toit tuile)- Le chef fait passer la corde du LSPCC dans le mousqueton de l’amarrage crée dans la

zone de passage- L’équipier rejoint le 8 descendeur et met la corde en tension

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Page 49: Corps du document - 31 JANV 2012

Avec une échelle à coulisse en métal,mettre les deux pieds sur le mêmeéchelon est autorisé le temps notammentdu détuilage et de l’amarrage.

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Page 50: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

MANŒUVRE D’ACCES AUMOYEN D’UNE ECHELLE

AERIENNE

2.C231/05/2012

Description : Manœuvre adaptée à un accès dont le bord se situe à 28 mètres du sol au plus.Manœuvre nécessitant 3 sapeurs pompiers.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef d’agrès désigne l’emplacement de l’échelle aérienne- Le chef s’équipe de son harnais de sécurité- Une fois la plate forme de l’échelle aérienne en position, l’équipier met en place le 8

descendeur du LSPCC sur le dernier échelon du parc et prépare la corde du LSPCC- Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde de sécurité sur son

harnais- Le chef ouvre la porte de la plate forme- Le chef détuile une zone de passage, à partir de la plate-forme, dans l’axe de l’échelle

aérienne (toit tuile)- L’équipier tient le 8 descendeur et met la corde en tension- Le chef réalise un amarrage dans la zone détuilée au moyen d’un mousqueton, d’une

sangle bleue et fait passer la corde dans le mousqueton (toit tuile)

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Page 51: Corps du document - 31 JANV 2012

SDIS DE L’ISERE-

Guide de référence -Evolution sur toiture

MANŒUVRE D’ACCES AUMOYEN D’UNE FENETRE DE

TOIT

2.C331/05/2012

Description : Manœuvre adaptée à partir d’une fenêtre de toit et dès lors qu’un accès à partir

d’une échelle aérienne n’est pas possible.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et lerespect du principe de prévention des risques :

- Le chef désigne un point fixe pour le 8descendeur

- L’équipier met en place le 8 descendeurdu LSPCC et prépare la corde du LSPCC

- Le chef s’équipe de son harnais desécurité

- Le chef met le mousqueton àverrouillage automatique de la corde duLSPCC sur son harnais

- L’équipier tient le 8 descendeur et metla corde en tension

- Le chef détuile une zone de passagedans l’axe de la fenêtre à partir del’intérieur (toit tuile)

- Le chef réalise un amarrage dans lazone détuilée au moyen d’unmousqueton, d’une sangle bleue et faitpasser la corde du LSPCC dans lemousqueton (toit tuile)

Si le chef ne peut pas réaliser de zone depassage à partir de l’intérieur, celui-cirejoint la zone de passage voulue aumoyen de la manœuvre GNR LSPCC« reconnaissance d’appartement ou

ouverture de porte »

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Ne pas

détuiler

au niveau des

abergements

Page 52: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

LES MANŒUVRESD’EVOLUTION

2.D31/05/2012

2ème PARTIE

2.D1 : Evolution libre2.D2 : Evolution au moyen d’une échelle plate2.D3 : Evolution au moyen d’une échelle de type « perroquet 2.D4 : Evolution sur « chevrons détuilés »

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Page 53: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

EVOLUTION LIBRE 2.D131/05/2012

Description : Manoeuvre dont le but est de marcher sur un toit en sécurité et ce en évitant

d’occasionner des dégâts. Adaptée à une évolution sur toiture sèche (mousse, orientation,

saine…) et de faible pente en tuile ou bac acier (au maximum 60 %), elle est mise en œuvre à

partir d’une échelle à coulisse, d’une échelle aérienne ou d’une fenêtre de toit.

Après une reconnaissance complète et lerespect du principe de prévention des risques :

- Le chef passe sur la zone de passage etdétuile à bout de bras afin de créer unamarrage (toit tuile)

- Le chef évolue en marchant sur les têtesde tuiles et en évitant d’avoir les deuxpieds sur la même tuile (toit tuile)

- Le chef évolue en marchant au dessusdes éléments de charpente de grossesection (chevron, panne, fermette)

- Le chef réalise des amarrages répartisen fonction du rampant du toit et descontraintes liées au tirant d’air/facteurde chute (toit tuile)

- L’équipier assure l’évolution du chef enmaintenant la corde en tension tout aulong de l’évolution

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Page 54: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

EVOLUTION AU MOYEND’UNE ECHELLE PLATE

2.D231/05/2012

Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture humide ou sèche dont la pente

est supérieure à 60 %. Egalement adaptée à une évolution sur toiture de faible résistance

mécanique (fibro-ciment, couverture vétuste …) dans l’optique de répartir la charge du

sapeur pompier, elle est mise en œuvre à partir d’une échelle à coulisse.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète (y compris des éléments aériens de type filsélectriques) et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef met en place l’échelle plate dans l’axe de l’échelle à coulisse amarrée - Le chef solidarise l’échelle plate à l’échelle à coulisse - Le chef passe sur la zone de passage- Le chef évolue sur l’échelle plate et réalise des amarrages répartis en fonction du

rampant du toit et des contraintes liées au tirant d’air/facteur de chute (toit tuile)- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution

L’acheminement d’échelles métalliquessur un toit représente un risqued’électrisation/électrocution

L’amarrage de l’échelle plate sur l’échellecoulisse se fait avec la drisse, la

cordelette du LSPCC ou une commande.

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Page 55: Corps du document - 31 JANV 2012

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Page 56: Corps du document - 31 JANV 2012

SDIS DE L’ISERE-

Guide de référence -Evolution sur toiture

EVOLUTION AU MOYEND’UNE ECHELLE DE TYPE

PERROQUET

2.D331/05/2012

Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture humide ou sèche dont la pente

est supérieure à 60 %. Egalement adaptée à une évolution sur toiture de faible résistance

(fibro-ciment, couverture vétuste …) dans l’optique de répartir la charge du sapeur pompier, elle

est mise en œuvre soit en prolongement de l’échelle plate de toiture soit indépendamment de

celle-ci si la longueur du rampant le permet.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète (y compris des éléments aériens de type filsélectriques) et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef met en place l’échelle perroquet en prolongement de l’échelle plate ou de l’échelleà coulisse en l’accrochant sur le faîtage de la toiture

- Le chef test la solidité de l’élément d’accroche - Le chef évolue sur l’échelle perroquet et réalise des amarrages répartis en fonction du

rampant du toit et des contraintes liées au tirant d’air/facteur de chute (toit tuile)- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution

L’acheminement d’échelles métalliques sur un toitreprésente un risque d’électrisation/électrocution

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Page 57: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

EVOLUTION SURCHEVRONS « DETUILES »

2.D431/05/2012

Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture en tuile. Elle est mise en œuvre à

partir d’une échelle à coulisse, d’une échelle aérienne ou d’une fenêtre de toit dès lors que la

mise en place d’une échelle plate ou perroquet n’est pas possible.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef passe sur la zone de passage et détuile à bout de bras afin de créer unamarrage

- Le chef évolue en détuilant des zones laissant apparente un chevron ou une ferme etdeux à trois liteaux

- Le chef réalise des amarrages répartis en fonction du rampant du toit et descontraintes liées au tirant d’air/facteur de chute

- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long del’évolution

On ne marche jamais au milieud’un liteau

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Page 58: Corps du document - 31 JANV 2012

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TRAVAIL SUR UN TOIT » 2.D531/05/2012

Description : Le travail sur un toit impose le strict respect des consignes de sécurité ainsi que

la connaissance des éléments bâtimentaires (charpente, couverture, murs porteurs…) au dessus

desquels les sapeurs pompiers se situent.

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Sécurisation de type collective ou individuelle (LSPCC) systématique.- Attention aux zones de mousses ou d'humidité.- Attention à ne pas s'approcher des bords du toit (dépassée, pignon et bas de pente).- Attention à ne pas être plusieurs sur la même plaque ou trop nombreux au m².- Amarrage du matériel et des hommes réalisé sur les chevrons, panne ou fermette.

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Page 59: Corps du document - 31 JANV 2012

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Guide de référence -Evolution sur toiture

ANNEXES » 31/05/12

Annexe 1 : Possibilité de « manœuvre combinée » : accès au moyen d’une échelle àcoulisse et évolution libre (toit tuile) Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture sèche de faible pente en tuile

et dont le bord du toit se situe dans les limites d’utilisation de l’échelle.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef désigne le personnel manœuvrant- Le chef fixe son idée de manœuvre et indique le cheminement à suivre- Le chef désigne le point fixe pour le 8 descendeur du côté de l’évolution prévue- L’équipier met en place le 8 descendeur et vérifie la fermeture du mousqueton - Le chef réalise ou fait réaliser à l’équipier un périmètre de sécurité- Le chef met son harnais et se munit d’anneaux cousus et de mousquetons- Le chef et l’équipier mettent en place l’échelle à coulisse- Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde du LSPCC sur son

harnais- L’équipier assure la montée du chef en maintenant l’échelle à coulisse- Le chef détuile une zone dans l’axe de l’échelle à coulisse - Le chef amarre l’échelle à coulisse sur un chevron au moyen de la drisse en réalisant

un nœud type - Le chef réalise une zone de passage et crée un amarrage dans la zone détuilée- L’équipier rejoint le 8 descendeur et met la corde en tension- Le chef passe sur la zone de passage puis détuile à bout de bras afin de créer un

amarrage- Le chef évolue en marchant sur les têtes de tuiles et en évitant d’avoir les deux pieds

sur la même tuile - Le chef évolue en marchant au dessus des éléments de charpentes de grosse section

(chevron, panne) - Le chef réalise des amarrages répartis en fonction du rampant du toit et des

contraintes liées au tirant d’air/facteur de chute - L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution- Le chef amarre son matériel aux chevrons/pannes de la toiture - Le chef, une fois l’intervention terminée, récupère les anneaux cousus à son retour

Si plusieurs binômes doivent évoluersimultanément sur toiture : le chefd’agrès donne des consignes desécurité avant tout engagement àl’ensemble du personnel intervenant

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Page 60: Corps du document - 31 JANV 2012

Annexe 2: Possibilité de « manœuvre combinée » : accès au moyen d’une échelle àcoulisse et évolution au moyen d’une échelle plate (toit tuile) Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture humide ou sèche de forte

pente (supérieur à 60 %) et dont le bord du toit se situe dans les limites d’utilisation de

l’échelle.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef désigne le personnel manœuvrant- Le chef fixe son idée de manœuvre et indique le cheminement à suivre- Le chef désigne le point fixe pour le 8 descendeur du côté de l’évolution prévue- Le chef réalise ou fait réaliser à l’équipier un périmètre de sécurité- L’équipier met en place le 8 descendeur et vérifie la fermeture du mousqueton - Le chef et l’équipier mettent en place l’échelle à coulisse - Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde du LSPCC sur son

harnais- L’équipier assure la montée du chef en maintenant l’échelle à coulisse- Le chef détuile une zone dans l’axe de l’échelle à coulisse - Le chef amarre l’échelle à coulisse sur un chevron au moyen de la drisse en réalisant

un nœud type - Le chef réalise une zone de passage et crée un d’amarrage dans la zone détuilée- L’équipier rejoint le 8 descendeur et met la corde en tension- Le chef met en place l’échelle plate dans l’axe de l’échelle à coulisse (montants contre

montants)- Le chef solidarise l’échelle plate à l’échelle à coulisse - Le chef passe sur la zone de passage- Le chef évolue sur l’échelle plate et réalise des amarrages répartis en fonction du

rampant du toit et des contraintes liées au tirant d’air/facteur de chute (toit tuile)- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution- Le chef amarre son matériel aux chevrons/pannes de la toiture - Le chef, une fois l’intervention terminée, récupère les anneaux cousus à son retour

Si plusieurs binômes doivent évoluersimultanément sur toiture : le chefd’agrès donne des consignes de sécuritéavant tout engagement à l’ensemble dupersonnel intervenant

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Page 61: Corps du document - 31 JANV 2012

Annexe 3: Possibilité de « manœuvre combinée » : accès au moyen d’une échelle àcoulisse et évolution au moyen d’une échelle plate (tout type de couverture, bac acier)

Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture humide ou sèche de fortepente (supérieur à 60 %) et dont le bord du toit se situe dans les limites d’utilisation del’échelle.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef désigne le personnel manœuvrant- Le chef fixe son idée de manœuvre et indique le cheminement à suivre- Le chef désigne le point fixe pour le 8 descendeur du côté opposé à l’évolution prévue- Le chef réalise ou fait réaliser un périmètre de sécurité dans la zone supposée de

chute de la poire de lancer- Le chef met son harnais- Le chef procède au lancer de la poire et de son filin- L’équipier récupère la poire de lancer et fixe la corde du LSPCC au filin- Le chef récupère la corde de sécurité au moyen du filin (après avoir enlevé la poire)- L’équipier met en place le 8 descendeur et vérifie la fermeture du mousqueton - Le chef et l’équipier établissent un code de communication (sifflet, voix : « sec/du

mou », ERP …) - Le chef réalise ou fait réaliser à l’équipier un périmètre de sécurité - Le chef et l’équipier mettent en place l’échelle à coulisse - L’équipier assure la montée du chef en maintenant l’échelle à coulisse- Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde du LSPCC sur son

harnais- Le chef amarre l’échelle à coulisse sur un chevron au moyen de la drisse en réalisant

un nœud type - L’équipier rejoint le 8 descendeur et met la corde en tension- Le chef met en place l’échelle plate dans l’axe de l’échelle à coulisse (montants contre

montants)- Le chef solidarise l’échelle plate à l’échelle à coulisse - Le chef évolue sur l’échelle plate en demandant à son équipier la mise en tension

systématique de la corde au moyen du code de communication- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution- Le chef, une fois l’intervention terminée, récupère les anneaux cousus à son retour

Si plusieurs binômes doivent évoluersimultanément sur toiture : le chefd’agrès donne des consignes de sécuritéavant tout engagement à l’ensemble dupersonnel intervenant

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Page 62: Corps du document - 31 JANV 2012

Annexe 4: Possibilité de « manœuvre combinée » : accès à partir d’une fenêtre de toitet évolution sur « chevrons détuilés » Description : Manœuvre adaptée à une évolution sur toiture humide ou sèche de forte

pente (supérieur à 60 %) dès lors qu’un accès à partir d’une EP n’est pas possible.

Déroulement chronologique de l’action :

Après une reconnaissance complète et le respect du principe de prévention des risques :

- Le chef désigne le personnel manœuvrant- Le chef fixe son idée de manœuvre et indique le cheminement à suivre- Le chef désigne un point fixe pour le 8 descendeur du côté de l’évolution prévue- Le chef réalise ou fait réaliser à l’équipier un périmètre de sécurité- L’équipier met en place le 8 descendeur du LSPCC, prépare la corde du LSPCC et

vérifie la fermeture du mousqueton- Le chef s’équipe de son harnais de sécurité et se munit d’anneaux cousus et de

mousquetons- Le chef met le mousqueton à verrouillage automatique de la corde du LSPCC sur son

harnais- L’équipier tient le 8 descendeur et met la corde en tension- Le chef détuile une zone de passage dans l’axe de la fenêtre à partir de l’intérieur - Le chef réalise un amarrage dans la zone détuilée au moyen d’un mousqueton, d’une

sangle bleue et fait passer la corde du LSPCC dans le mousqueton - Le chef passe sur la zone de passage et détuile à bout de bras afin de créer un

amarrage- Le chef évolue en détuilant des zones laissant apparente un chevron ou une ferme et

deux à trois liteaux- Le chef réalise des amarrages répartis en fonction du rampant du toit et des

contraintes liées au tirant d’air/facteur de chute (toit tuile)- L’équipier assure l’évolution du chef en maintenant la corde en tension tout au long de

l’évolution- Le chef amarre son matériel aux chevrons/pannes de la toiture - Le chef, une fois l’intervention terminée, récupère les anneaux cousus à son retour

Si plusieurs binômes doivent évoluer simultanémentsur toiture : le chef d’agrès donne des consignes desécurité avant tout engagement à l’ensemble dupersonnel intervenant

Si le chef ne peut pas réaliser de zone de passage àpartir de l’intérieur, celui-ci rejoint la zone de passagevoulue au moyen de la manœuvre GNR« reconnaissance d’appartement ou ouverture deporte ».

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Page 63: Corps du document - 31 JANV 2012

Annexe 5: Fiche d’intervention Description : Fiche que le chef d’agrès du véhicule sapeur pompier doit remplir et faire remplir

au requérant avant toute évolution sur toiture hors situation d’urgence (fiche F 110 du guide

opérationnel).

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