C O O P É R AT I V E C U L T U R E L L E

« Il se peut qu’on assiste à un changement radical de la signification de l’art: non plus une fin en soi mais un moyen, non plus la promesse d’une perfection dans d’autres mondes mais la démonstration d’une vie pleine, entière et signifiante dans celui-ci »—Traduit d’après Allan Kaprow

The Real Experiment (1983)

06 pr é s e ntati o n

08 Cuesta

10 Nous

16 Écosystème

18 proj e t s

20 Valorisation de la Vallée de la Vilaine, Rennes Métropole

38 Le terrain, le joueur et le consultant , Pleyel, Saint-Denis, Plaine Commune

46 Gagner du terrain, La Courrouze, Rennes

50 Valorisation des espaces naturels, AEV, Ile de France

60 Définition d’une démarche artistique, Éco-quartier fluvial, Île Saint-Denis

64 Mission Parc du Moulon, Plateau de Saclay

68 Grand Pari culturel, Grand Paris Seine et Oise

74 La fabrique des utopies concrètes, Val d’Oise

80 T1 communauté, Seine-Saint-Denis

84 Blackmarket for useful knowledge and non-knowledge #18, COP21, Paris

88 Mission art et renouvellement urbain, Grand Lyon

92 Autres projets en cours

s o m m a i r e —

94 r eCH e rCH e s

96 Enseignement, colloques

98 Publications

06 07

p r é s e n t a t i o n

Cuesta est le nom espagnol pour « côte ». C’est une forme du relief dissymétrique, créée par la tecto-nique des plaques. Une cuesta est constituée d’un côté par un talus en pente raide et, de l’autre, par un plateau doucement incliné en sens inverse. Elle offre un point de vue panoramique sur le paysage. Les cuestas se succèdent comme des feuilles de papier, qui se glissent les

unes derrière les autres.

C O O P É R A T I V E C U L T U R E L L E

09

C u e s t a

A R T s / T E R R I T O I R E s / s O C I É T É s —

Cuesta est une coopérative culturelle qui mobilise l’artistique comme un mode opératoire pour intervenir dans le champ des territoires et des sociétés, pour créer des effets durables et structurants sur des questions de valorisation des territoires, de vivre-ensemble, de politiques publiques. Cuesta porte un projet d’innovation sociale et culturelle qui se manifeste par une grande attention au contexte, la mise en place de démarches situées et contributives associant les usagers (habitants ou acteurs), une approche pragmatique et opérationnelle. Dans le cadre de commandes publiques ou privées comme à travers ses propres projets, elle propose des démarches innovantes fondées sur des processus artistiques et faisant intervenir des artistes ou des collec-tifs. Ces démarches permettent de créer de nouveaux modes d’enquête, d’action et de co-production des savoirs et de renou-veler les représentations. Elles mobilisent l’ensemble des parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre de projets rele-vant de l’aménagement, de l’environnement, du social.

Cuesta accompagne les professionnels avec qui elle s’engage à travers des missions de conseil et ou de recherche-action : collec-tivités, établissements publics, aménageurs, concepteurs, artistes et collectifs, équipes de recherche… Basée entre Paris et Rennes, la coopérative intervient principalement dans le Grand Paris et le Grand Ouest, sur des échelles territoriales très variées, du quar-tier à la métropole.

Cuesta est cofondée par Alexandra Cohen et Agathe Ottavi, avec ARTER agence de production de projets artistiques et culturels. Alexandra et Agathe travaillent depuis près de quinze ans dans le champ de l’art contemporain, de la culture et de l’aménage-ment des territoires. Elles ont accompagné des projets ambitieux et complexes pour le compte de commanditaires variés (artistes, collectivités, institutions, commanditaires privés). La coopérative culturelle Cuesta est née en 2015 de leur observation des évolu-tions des pratiques artistiques, des cadres de commandes et des enjeux de territoire.

n o u s

a l e x a n d r a C o H e nC O - F O N D AT R I C E D E C U E s TA , D I R E C T R I C E A s s O C I É E —Agrégée de lettres modernes et diplômée en ethnologie et sociologie compara-tive, Alexandra a enseigné quatre ans dans le secondaire avant de se spéciali-ser en gestion de projets culturels (DESS de Management culturel en Europe, Paris 8). Elle a développé son expertise dans le champ de la commande artis-tique. Après une mission de coordination artistique auprès de l’Institut français sur les Rencontres photographiques de Bamako puis à la programmation culturelle du MOCA Los Angeles, elle rejoint l’agence ARTER en 2005 pour assurer la direction de projets artistiques et culturels. Elle a produit de nombreuses expositions et manifestations artistiques, auprès d’insti-tutions culturelles (musée d’art moderne de la ville de Paris, musée du quai branly, centre Pompidou, musée du Louvre…) mais également en dehors des cadres classiques (Nuit Blanche pour la ville de Paris ; Mobile Art de Zaha Hadid à Hong-Kong, Tokyo,

New-York; Evento, le rendez-vous artis-tique et urbain de la ville de Bordeaux…). Elle a mis en œuvre, dans des cadres très variés, les productions artistiques de Sophie Calle, Pierre Huyghe, Xavier Veilhan, Claude Lévêque, Loris Gréaud et d’autres.

En 2013 – 2014, elle suit le programme d’expérimentation en arts et politiques à Sciences-Po (niveau master) créé par Bruno Latour. Elle collabore avec différents artistes et collectifs sur la mise en œuvre de processus expérimentaux, entre sciences, politique et arts.

Alexandra est vice-présidente de l’as-sociation Clichés urbains, qui œuvre à l’éducation artistique et à la citoyenneté par le biais d’ateliers photographiques dans le quartier Flandre, Paris 19e et d’échanges à l’étranger.

1 1

a g a t H e o t t a v iC O - F O N D AT R I C E D E C U E s TA , D I R E C T R I C E A s s O C I É E —Spécialiste des problématiques arts, cultures et urbanisme, Agathe est formée aux enjeux du développement cultu-rel (DESS de Management culturel en Europe, Paris 8) et de l’aménagement urbain (Master 2 Urbanisme & Territoires de l’Institut d’Urbanisme de Paris, Université Paris 12). De 2003 à 2008, elle travaille comme coordinatrice de Dédale, une structure innovante spécialisée dans les relations Art / Nouvelles Technologies et Territoires, où elle participe à des études françaises et européennes, met en place des programmes de recherche et organise l’événement Emergences, festival pluridis-ciplinaire lié à Villette Numérique au Parc de la Villette. Elle rejoint ARTER en 2008 en tant que chef de projets pour travailler à la coordination et la mise en œuvre de projets artistiques (Nuit Blanche, Accompagnement artistique du tramway de Brest Métropole Océane, Programme artistique des Rives de Saône…) ainsi qu’au développement d’un

pôle de conseils sur l’aménagement cultu-rel des territoires (projet culturel du réseau de transport du Grand Paris Express avec l’agence Jacques Ferrier ; projet culturel pour la Base sous-marine de Bordeaux ; réaménagement de l’école d’application de l’infanterie de Montpellier avec l’agence West 8…).

En 2013-2014, elle suit la formation I-Team sur les dynamiques et innovations culturelles, économiques et sociales en Europe orga-nisée par le Relais Culture Europe à Paris.

12

l u d i v i n e l u C a sC H A R G É E D E M I s s I O N , C U E s TA —Formée à la pratique artistique dans les champs du théâtre et des arts visuels (Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne) puis au développement culturel (Master Politique et gestion de la culture en Europe à l’Institut d’Études Européennes, Paris 8), Ludivine travaille depuis dix ans sur des projets artistiques de territoire.

Traversés par les enjeux d’espace public, de démarches collaboratives et d’ancrage territorial, les projets qu’elle accompagne prennent la forme d’événements artistiques dans l’espace public (Paris Face Cachée, Onze Bouge, Art’R, Escales Curieuses) ou d’accompagnement d’artistes travaillant

n o u s

des projets de territoire (compagnies Tamèrantong!, OCUS, Si tu t’imagines…). Elle rejoint la coopérative culturelle Cuesta en 2018, elle y apporte son goût pour les expé-rimentations collaboratives et sa passion des schémas.

13

é Q u i p e C u e s t a —

2 0 1 5

VIRGINIE REDOIS

2 0 1 6

MATHILDE GODART

JOHANNE DE PLACE

2 0 1 7

LÉA FINOT

JORDI FRANCES

AURÉLIE LE MAITRE

2 0 1 8

LAURA WILSON

VALENTIN DELAUNAY

MANON PRESTEL

n o u s C . V

F O R M AT I O N s E x P É R I E N C E s P R O F E s s I O N N E L L E s

2002 DESS de management culturel en Europe Institut d’études européennes, Paris 8

2003AFAA, production des Rencontres photographiques de Bamako

2005MOCA Los Angeles, public program

2007Master Urbanisme/Institut d’urbanisme de Paris, Paris 12

2014I-Team, formation du Relais Culture Europe sur l’innovation économique, culturelle et sociale (Paris)

2014SPEAP, programme d’expérimentation en arts et politique (Sces-Po Paris)

2003 à 2008Dédale, nouvelles formes artistiques et nouveaux médias

2004Art Public Contemporain, production de la Nuit Blanche, ville de Paris

2004 à 2006Coordination du Festival Emergences/Villette Numérique (Grande halle de la Villette)

2005 à 2014APC + AIA (ARTER)

2006Production de l’exposition de Pierre Huyghe Celebration Park (MAMVP-ARC, Tate Modern)

2007Production de l’exposition de Sophie Calle, Prenez soin de vous (Biennale de Venise, pavillon français)

2007 à 2014itinérance des expositions de Sophie Calle

15

A L E x A N D R A

AG AT H E

A L E x A N D R A & AG AT H E

2008 à 2014APC + AIA (ARTER)

2009Coordination et production de la Nuit Blanche

2011 à 2015Programme artistique des Rives de Saône / Grand Lyon, coordination de la phase 1

2013Equipe lauréate de la consultation sur le réaménagement de l’EAI avec West 8

2008 à 2014Etude de programmation culturelle sur la base sous-marine de Bordeaux

2008Production de l’exposition itinérante Mobile Art, Zaha Hadid

2009Appel à projets sur l’EAI, Montpellier

2009 à 2012Coordination du programme artistique du Tramway de Brest

2010Coordination et production de la Nuit Blanche

2011Production d’Evento, rdv artistique et urbain de la ville de Bordeaux

2012Production de l’exposition de Sophie Calle Rachel, Monique (Festival d’Avignon)

2012Equipe lauréate de la consultation sur la charte architecturale des gares du Grand Paris avec Jacques Ferrier / SCS

2013Production de l’exposition de Loris Gréaud (I) (Musée du Louvre, Centre Pompidou)

2013 à 2014Accompa-gnement du Shadok, nouveau pôle culturel et créatif de Strasbourg

2014Coordination du Schéma Directeur des actions culturelles du Grand Paris, Société du Grand Paris

2015Fondation de Cuesta

é C o s Y s t È m e A R T I s T E s , O P É R A T E U R s , C H E R C H E U R s …

E L’Ecole Parallèle Imaginaire L’Écumerie, collectif de

création en espace public Editions Apogée Ricardo Esteban, directeur de Petit Bain ExposerPublier, collectif

d’artistes et de graphistes Extrapole, bureau de

production artistique

F Alexis Fichet, auteur Johanna Fournier, artiste Anne-Hélène Frostin, responsable

de politiques des publics et de médiation

G Gerphau Gongle, collectif d’artistes et chercheurs Sylvain Gouraud, artiste Ann Guillaume, artiste,

doctorante histoire de l’art

H L’Hôtel Pasteur

I Indiens dans la ville Indiscipline, créateur d’objets

et de rencontres artistiques Itinérances (structure) It’s OK

1,2,3, ... La 27e Région, laboratoire

de transformation des politiques publiques

A L’Académie de l’urbanisme culturel A et Cetera, agence urbanisme et culture Agence Ter, agence de paysage Au bout du plongeoir, plateforme

artistique de création et de rencontre

B Raphaël Besson, Villes innovations,

agence de conseils Béton Salon, centre d’art et de recherche Céline Bodart, chercheuse en architecture

et philosophie, laboratoire Gerphau Fanny Bordier, programmatrice

et coordinatrice de projets européens

C Sophie Cardin, artiste Maïda Chavak, artiste Joanne Clavel, docteure en

Écologie & Évolution, LADYSS Council, plateforme artistique

D Léa Donguy, doctorante en géographie

de l’art, centre de recherche Discontinuités. DUUU* – unités radiophoniques mobiles

17

A R T I s T E s

s T R U C T U R E s & I N D É P E N DA N T s

FO R M AT I O N s , L A B O R AT O I R E s D E R E C H E R C H E s & C H E R C H E U R s

J Guénolé Jézéquel, artiste

L Benoît Labourdette, artiste-cinéaste Myriam Lefkowitz, chorégraphe Franck Leibovici, artiste Achim Lengerer, artiste LRI / I-Team, Laboratoire de

recherche et d’innovations réunissant les anciens participants de la formation I-Team du Relais culture europe

M Made, collectif d’architectes La Maison des Sciences de l’Homme Master La Fabrique In-Situ,

Formation de l’ENSAL Lyon Master Projets culturels dans l’espace

public, UFR Arts, Paris 1 – La Sorbonne Axel Meunier, artiste-

chercheur et cartographe Léa Muller, Itinérances

P La Paperie, Centre national

des Arts de la Rue, Angers Valérie Pihet, chercheuse indépendante Plateforme Social Design Bureau Platô, accompagnement

artistique et production POlau, Pôle des arts urbains Pourquoi Pas !?, collectif d’architecture Polyptique Marie Preston, artiste

Q Quartier rouge, acteur

artistique en milieu rural

R Simon Ripoll-Hurier, artiste Emmanuelle Roberties, chercheuse

en architecture et philosophie, Gerphau

s Esther Salmona, paysagiste-poète Jean-Dominique Secondi, consultant

et directeur de la Gaîté Lyrique Sensual City Studio, agence

d’architecture et urbanisme Smile and co, agence de médiation SPEAP, Ecole d’expérimentation en

arts et politique, Sciences Po Paris

T Collectif Tempête TVK

V Marie Velardi, artiste Emmanuel Vergès Margaux Vigne, paysagiste,

doctorante en urbanisme Villa Vassilieff Le Voyage Métropolitain, collectif

18 19

p r o j e t s

20

© Agence TER

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v a l o r i s a t i o n d e l a v a l l é e d e l a v i l a i n e , R E N N E s M É T R O P O L E

Accord cadre de maîtrise d’œuvre urbaine (2014-2021) dATE : en cours commAndiTAiRE : Rennes Métropole équipE : Agence TER (mandataire) mARchés : 300 000 € (2015), 466 500 € (2016-2018) 200 000 € (2019)

L E C O N T E x T E —

De Rennes à Laillé, la Vilaine serpente sur 25 km de long. Cette zone géographique, peu connue du grand public et peu accessible, est morcelée : friches, gravières, étangs, aires de loisirs et promenades sans continuité. C’est également le site d’activités économiques, industrielles et agricoles. Ce vaste territoire (3 500 hectares et 25 kilomètres de long) porte une grande variété d’usages, exis-tant ou en potentiel, liés à la forte présence de l’eau comme à la richesse écologique et patrimoniale du site. Le projet d’aména-gement initié en 2012 engage un groupement de commandes composé de Rennes métropole et de sept communes (Bruz, Chavagne, Laillé, Le Rheu, Rennes, Saint-Jacques-de-la Lande, Vezin-le-Coquet). L’enjeu est de révéler ce grand territoire, de créer un espace commun et partagé tout en valorisant les identi-tés propres de chacune des communes.

En janvier 2014, le groupement mené par l’Agence Ter a été retenu comme maître d’œuvre pour proposer et mettre en œuvre une stratégie de valorisation paysagère innovante fondée sur une amplification de l’existant.

1.

3.

2.

A P E R Ç U D E L A V A L L É E —

7 COMMUNES25KM DE RIVES3500 HECTARES

1. Vue de la carrière Lafarge – 2. Vue de la Vilaine – 3. première esquisse du projet © Ter – 4. Vue des étangs d’Apigné – 5. image du concours © Ter – 6. Bords de Vilaine © Bureau cosmique – 7. Vue du chemin de la halage

23

4.

5. 6.

7.

24

L E R ô L E D E C U E s TA

—

Au sein de l’équipe, Cuesta est garante de l’élaboration d’une stratégie innovante et ambitieuse de développement et de valori-sation du territoire, liée à son identité et ses potentialités culturelles, naturelles et patri-moniales. Dans cet objectif, elle conçoit des actions pilotes, intitulées « Traversées et escales ». Ce sont des actions tempo-raires, qui permettent de préfigurer le projet en accompagnant les études. Elles activent le projet d’aménagement, elles offrent un espace de co-construction avec les partenaires et les acteurs, elles proposent différents types d’expérimen-tations artistiques et culturelles, pérennes et événementielles, fondées sur une approche sensible et permettant d’impacter le projet de territoire. En 2018-2019, avec le lance-ment des études opérationnelles et les premiers travaux, l’Année de la Vilaine propose de mettre le fleuve et son territoire à l’honneur sur toute la métropole et pour tous les publics, en valorisant les projets du territoire et en proposant des projets collectifs co-construits.

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Randonnée exploratoire dans le cadre de « Traversées et escales », Apigné, Juillet 2015 © Bureau cosmique

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A C T I O N P I L O T E 2 0 1 5   : T R A V E R s É E s & E s C A L E s —

En 2015, Cuesta met en place l’action- pilote « Traversées et Escales » en mobilisant un jeune collectif d’architectes locaux, Bureau Cosmique et de nombreux partenaires et artistes locaux ou invités. Cette action se matérialise par l’organisation de sept traversées (ou marches exploratoires) asso-ciant élus, techniciens, habitants. Il s’agit d’explorer collectivement les façons de relier chacune des communes à la Vilaine à travers cheminements physiques, récits et anecdotes. C’est également l’organisation de quatre escales autour d’une exposition présentant différentes représentations du territoire de la vallée et de propositions artistiques originales (atelier d’écriture en marchant, promenades perceptives). Ces dispositifs représentent ce territoire méconnu, ouvrent des espaces contribu-tifs pour recueillir la parole des habitants et usagers de la vallée et les invitent à prendre part à la construction d’un projet de territoire.

2.

1.

1. croquis de la station d’exploration © Bureau cosmique – 2. Balade perceptive de myriam Lefkowitz, Escale d’Apigné, Juillet 2015 © Rm/Franck hamon – 3. Traversée de st Jacques – 4. Escale d’Apigné, Juillet 2015 © Rm/Franck hamon – 5. Vue de la fresque de la Vallée de mioshe et Bureau cosmique © Rm/Franck hamon

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3.

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5.

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A C T I O N P I L O T E 2 0 1 6 - 2 0 1 8   : T R A V E R s É E s & E s C A L E s —

Après une année d’exploration du terri-toire en 2015, une nouvelle action pilote « Traversées et escales » est mise en place sur trois années de 2016 à 2018. Elle vise à poser les jalons matériels et immaté-riels du projet en prototypant une série d’objets fixes et mobiles porteurs de nouveaux usages (signalétique, micro- aménagements) et en réalisant des outils de découverte du territoire (cartes, kits pédagogiques artistiques, guide « détouris-tique », plateforme numérique). Elle permet de partager largement le projet auprès des habitants et d’en poursuivre la construction commune en associant les acteurs du terri-toire à la définition d’actions permettant de répondre aux défis identifiés. Cette action pilote qui associe de nombreux artistes cristallise des temps forts à l’été, pour-suivant l’exploration du territoire avec un public toujours plus nombreux : traversées augmentées à pied, grande traversée en vélo, traversée embarquée en péniche, kayak, paddle et canoës… Au sud de la vallée, un espace de bivouac est expé-rimenté chaque année avec banquet et commodités.

1. © Bureau cosmique – 2,3 & 4 Treille, signalétique, amer © nicolas Joubard – 5. inspirations – 6. carte © Léa muller

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4.

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L E s A R T I s T E s A s s O C I É s —

Léa Muller-Itinérances, Bureau Cosmique, Alexis Fichet, MioSHe, Cécile Demessine, Esther Salmona, Myriam Lefkowitz, Lumière d’août, Camille Bondon, Sylvain Gouraud.

2.

1.

31

1. illustration de mioshe pour la Traversée Embarquée – 2. Vue du banquet à Laillé – 3. Escale lors de la Traversée Embarquée – 4. La Grande Traversée.

3.

4.

Des prototypes d’objets – signalétique et micro-aménagements – permettent de tester de nouveaux usages.

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Pour accompagner la découverte et la compréhension de ce grand territoire complexe, sur lequel coexistent villes, campagnes, anciennes zones industrielles et espaces naturels protégés, plusieurs outils de découverte ont été co-conçus avec des artistes.

Un kit pédagogique « Vallée des enfants » à destination des publics jeunes est réalisé avec Léa Muller – Itinérances, à partir d’une année d’ateliers mené avec une école du territoire. Initiation à la cartographie, lecture du paysage, enquête et jeu de piste permettent de s’approprier son territoire et d’explorer la vallée à côté de chez soi. Le kit est disponible pour les écoles et une version en ligne est prévue pour un usage plus large.

La thématique de l’eau est cruciale à l’échelle de la vallée ; il existe des liens multiples à explorer entre les activités humaines, la qualité de l’eau, la pollution des sols et des étangs, les paysages. Afin de co-construire les connaissances autour de cette question et de les partager large-ment, un kit pédagogique intitulé « Eau, hommes et paysages » est réalisé, variante artistique de la mallette pédagogique. Sa conception est confiée au photographe

Sylvain Gouraud qui, après avoir rencontré les principaux acteurs de l’eau et docu-menté ces entretiens avec photos et notes, propose un outil consistant en une boîte de photos et de textes. Celui-ci est destiné à être activé lors de rencontres avec tout type de public (acteurs associatifs, communes, publics scolaires, jeunes…).

Publié aux éditions Apogées et présenté comme un guide « détouristique » unique en son genre, Vallée de la Vilaine, le guide est une invitation à (re)découvrir la vallée à travers 26 boucles, à parcourir à pied, à vélo ou en kayak, pour s’aven-turer autour du fleuve sur un territoire vivant. Les 26 itinéraires sont agrémentés d’informations pratiques et de données sur le paysage, son histoire, ils proposent des modes inédits d’attention à l’environ-nement. Chaque boucle s’accompagne d’une micro-fiction, composée par Alexis Fichet, auteur et metteur en scène, à partir de souvenirs et d’anecdotes racontées par les habitants de la vallée.

F O C U s   : L E s O U T I L s D E D É C O U V E R T E D E L A VA L L É E —

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4.

5.

1. photographie de sylvain Gouraud extraite du kit pédagogique « Eau, hommes,

paysages » – 2. Le Guide de la Vallée de la Vilaine – 3. Le kit pédagogique « la Vallée des

enfants »

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1.

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L’ A N N E E D E L A V I L A I N E É T É 2 0 1 8 - É T É 2 0 1 9 T O U s AC T E U R s T O U s PA R T E N A I R E s —

L’Année de la Vilaine est une expérience culturelle d’une année. Elle met à l’honneur la reconquête de l’eau dans la métro-pole et la Vallée de la Vilaine, un territoire spécifique entre ville et campagne. Elle s’organise autour de 3 grands défis, qui se posent sur ce territoire et au-delà, pour aujourd’hui et pour demain :

•  Produire et se nourrir •  Explorer et découvrir•  Pratiquer le fleuve

L’Année de la Vilaine propose à chaque saison la valorisation d’évènements du territoire et elle offre un cadre pour le déve-loppement de projets collectifs, portés chacun par plusieurs acteurs locaux :

•  L’Université  Flottante  :  la  Vilaine comme fil rouge pour relier les lieux de savoirs et créer un autre rapport à la connaissance•  La Parade chantée : un rituel collectif qui emprunte au passé comme au futur et inaugure les Portes de Vilaine.

•  Les zones cabanes : des espaces adap-tés pour des stages de construction de cabanes.•  Les camps d’innovation : des mini-camps itinérants d’observation de la biodiversité.•  Les  traversées multi-formats  :  un programme de traversées à la carte qui mêle sports, loisirs et culture.

L’Année de la Vilaine est donc une proposi-tion collective, de laquelle tous sont acteurs – associations sportives et environnemen-tales, agriculteurs et artisans, entreprises et partenaires institutionnels, artistes et citoyens… Elle contribue à fabriquer ce nouvel « équipement métropolitain à ciel ouvert » qu’est la vallée de la Vilaine et à tester sa gouvernance et son animation dans la durée.

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1. schéma de présentation de l’Année de la Vilaine – 2. Logo de l’Année de la Vilaine – 3. illustration « produire et se nourrir » ©mioshe

1.

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M O B I L I s AT I O N D ’ U N R É s E A U D ’ A C T E U R s

—

Dans le cadre de ce grand projet d’aména-gement, le travail mené par Cuesta permet d’ouvrir des espaces de contribution des acteurs, de les mobiliser à travers les initia-tives portées dans différents domaines d’activité: loisirs, sports, agriculture, écono-mie, culture, social, environnement… Au fil des actions pilotes, différents ateliers de co-construction visent à nourrir les études paysagères et à envisager les usages et activités à valoriser. Il s’agit de poser de façon partagée entre acteurs publics et privés les questions de gouvernance et d’animation de ce projet de territoire qui augmente le volet aménagement de ques-tions sociales, culturelles, économiques, touristiques, environnementales…

1.

2.

3.4.

1. Enquête à la prévalaye, rencontre avec l’écocentre – 2. Enquête à la prévalaye, rencontre avec m. Roger, station d’épuration – 3. échange avec m. châtel, agriculteur à la retraite – 4. Rencontre des acteurs de la Vallée,Juillet 2015 – 5. séminaire de co-construction du projet, décembre 2015 – 6. élaboration de la performance « Rendre compte » de camille Bondon présentant le processus de travail avec les acteurs

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permettre aux

acteurs

du territoire de

prendre

part à l’élabor

ation

du projet

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6.

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Eléments graphiques © Albane de Joinville

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l e t e r r a i n , l e j o u e u r e t l e C o n s u l t a n t , P L E y E L , s A I N T - D E N I s , P L A I N E C O M M U N E

TypE dE mARché : Marché d’accompagnement artistique. dATE : 2016 – 2018 commAndiTAiRE : Plaine Commune & ville de Saint-Denis EquipE : Cuesta (mandataire), GONGLE (collectif d’artistes et de chercheurs) mARché : 79 800 € ttc

L E C O N T E x T E :

—

La mission vise la mise en œuvre d’un projet artistique et cultu-rel co-construit, permettant d’impliquer les habitants et usagers dans le grand projet de transformation à l’œuvre sur le quartier Pleyel situé à Saint-Denis. Ce quartier enclavé et détaché du reste de la ville est aujourd’hui difficile d’accès, il possède peu d’es-paces verts, peu d’espaces publics de qualité, peu de lieux de convivialité et connaît une forte pollution. Le quartier Pleyel est aujourd’hui au cœur des enjeux métropolitains. Avec l’arrivée de la future garde du Grand Paris Express, du village olympique et d’un grand projet urbain visant à donner cohérence à l’ensemble, il est positionné comme un futur hub de la métropole du Grand Paris. Plaine Commune, communauté d’agglomération qui regroupe neuf communes dont Saint-Denis, vise à en faire la tête de pont de sa démarche « Territoire de la culture et de la création ».

Le Terrain, le joueur et le consultant est une expérimentation artis-tique, sportive et urbaine qui se déroule sur deux ans et vise à instaurer un dialogue entre les dynamiques du quartier et ce projet d’aménagement extrêmement ambitieux et stratégique pour la métropole du Grand Paris.

40

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1.2.

A R T I s T E A s s O C I É

—

gongle Fondé en 2006, GONGLE est un groupe d’artistes et de chercheurs qui cherche à faire du théâtre un lieu de confrontation et de dialogue autour des activités et des aspirations des différents milieux de nos sociétés.

www.gongle.fr

« Jouer, c’est

apprendre à vivre

ensemble, à conna

ître

l’environnement,..

à

coopérer. »

Arvid Bengtsson

(essayiste suédois

)

41

1. cartes postales © Albane de Joinville – 2. Amphithéâtre sortie carrefour pleyel © Gongle – 3. Tour pleyel © Gongle – 4. Livret de présentation de l’offre

3.

4.

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L E P R E M I E R E T L E D E U x I È M E T O U R s D E T E R R A I N

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Entre novembre 2017 et juin 2018, ceux qui habitent et traversent le quartier Pleyel à Saint-Denis ont pris part à une série d’ex-périmentations urbaines, sportives et artistiques sur le quartier. Deux « tours de terrain » et plus de 50 ateliers sont organi-sés comme autant de tentatives de lecture du quartier et des enjeux de transformation qui l’agitent. Des participants d’horizons très différents s’emparent du projet, témoignant des trésors d’engagement, de créativité et d’un gros désir de projets collectifs. Leur implication a permis de nombreuses réali-sations : affichages dans l’espace public, cartes postales imprimées et sonores du quartier, installation de club-houses pour se regrouper, se poser et réfléchir… et enfin constitution de 11 équipes comme autant de points de vue sur le quartier et les projets urbains en cours. Chaque équipe a écrit son hymne, réalisé son blason, décoré son maillot et enfin s’est entrainée au To But or not to but, jeu mélangeant football et théâtre, pour être fin prête pour une Grande Rencontre.

Tous les matériaux sur le blog du projet http://leterrain-lejoueur-leconsultant.tumblr.com/

1. Entrainement au To But or not to But ? – 2. Affichage dans le quartier des comptes-rendus des ateliers © Gongle & cuesta – 3. stade et square du Landy © Gongle

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2 tours de ter

rain

50 ateliers et

plus

3 club-houses

11 équipes

1 Grande Renco

ntre

1 Guide des jeu

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L A G R A N D E R E N C O N T R E

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Le 23 juin 2018, une Grande Rencontre a permis de réunir les 11 équipes et leurs nombreux supporters au cours d’un tour-noi commenté en direct. Les matchs de To But or not to But, grand jeu mêlant foot, improvisation et récit, ont été le cadre pour exprimer les points de vue, les attentes et les inquiétudes de chaque groupe, mais aussi pour apporter des réponses en direct grâce à la présence de l’équipe Mission publique constituée de représentants de la ville de Saint-Denis et de Plaine commune. C’est un moment pour répondre au désir de collectif et d’expression du quartier, pour acter les forces en présence, pour expérimenter des espaces de convivialité et de rencontres grâce à l’ouverture à tous du Gymnase Aimée-Lallement et au repas partagé organisé par les associations du quartier.

Une pièce sonore restitue cette perfor-mance à plus de 100 participants

www.duuuradio.fr/episode/la-grande-rencontre

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1. L’équipe Ampère Jamais sur le point de marquer face à l’équipe pleyel © Elodie Guignard

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éléments graphiques © GonGLE

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g a g n e r d u t e r r a i n , Q U A R T I E R L A C O U R R O U Z E – R E N N E s

TypE dE mARché : Mission d’assistance à la mise en place d’une démarche de concertation dATE : 2018 commAndiTAiRE : SEM Territoires et développement équipE : Cuesta (mandataire), GONGLE, collectif Tempête mARché : 43 200 € ttc

L E C O N T E x T E

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La Courrouze, futur quartier emblématique de la métropole rennaise, est un espace urbain en pleine mutation, entre construc-tions urbaines, aménagement d’espaces verts, patrimoine militaire et friches. À terme logements mixtes, commerces, bureaux, stations de métro, équipements publics (deux écoles, un gymnase) accueil-leront les nouveaux habitants. En plus de ces espaces bâtis, la Courrouze est pensée pour être un quartier aéré avec des espaces de respiration à travers la création de petits parcs, de chemine-ments piétons perdus au milieu de la végétation… Les espaces publics, qui offrent la possibilité de penser la cohabitation avec la nature en ville, seront énormément sollicités par une diver-sité d’usages dans un avenir proche. C’est pourquoi l’aménageur Territoires & Développement a lancé une démarche de concerta-tion spécifique pour réfléchir à leur aménagement.

De mai à novembre 2018, la Courrouze devient le terrain d’une réflexion sur les usages dans les espaces publics centraux du quar-tier à travers la démarche artistique et urbaine Gagner du terrain.

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2.

1.

L A D E M A R C H E

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Porté par Cuesta et le collectif d’artistes et chercheurs GONGLE, Gagner du terrain, s’est construit en collaboration avec une vingtaine de partenaires associatifs et insti-tutionnels. Ce projet vise, à travers le jeu, à inventer des possibles et à imaginer collec-tivement une diversité d’usages ludiques, sportifs ou de bien-être pour préfigurer des aménagements à venir.

Pour ce faire, la démarche est rythmée par trois ateliers préparatoires, un weekend de workshop ouvert à toutes et à tous, ainsi qu’une phase d’évaluation. Les ateliers ont permis de poser le socle de la démarche en créant une synergie entre acteurs locaux et en imaginant un ensemble de défis à relever sur le terrain, par exemple escala-der la Courrouze, danser avec la Courrouze, tenir une assemblée à la Courrouze… Lors du workshop, ces défis sont mis en scène par les partenaires et les habitants puis photographiés. Les photographies sont ensuite installées dans le quartier sur différents dispositifs conçus par le collectif Tempête pour faire l’objet d’une évaluation collective visant leur prise en charge dans les aménagements définitifs.

A rebours d’une vision de la participation qui vise à toucher le plus grand nombre, la démarche cherche à privilégier les points de vue et les intérêts des différents groupes d’usagers et d’habitants constitués. C’est aussi l’occasion, par ce dispositif, de faire circuler les responsabilités et les espaces de représentation entre les différents milieux et d’interroger la place des concep-teurs et des politiques dans la fabrique de la ville.

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1,2. photo de la journée de workshop

© nathan Kerbellec – 3,4,5. photos

réalisées par des groupes d’habitants

dans le cadre du workshop le 30/09

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Vue du site de Rougeau

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v a l o r i s a t i o n d e s e s p a C e s n a t u r e l s , a e v î L E - D E - F R A N C E

Accord-cadre dATE : 2014 – 2018 commAndiTAiRE : Agence des Espaces Verts – AEV équipE : Agence TER (paysagistes-urbanistes, mandataire), Cuesta (co-traitant), Mosquito (médiation numérique, co-traitant) mARchés : De 168 600€ (2015), 34 200 € (2016), 29 700 € (2018).

L E C O N T E x T E

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L’Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France, chargée de la mise en oeuvre de la politique régionale en matière d’espaces verts, de forêts et de promenades, a lancé en 2014 un important marché de valorisation de ces espaces verts à travers de nouveaux aménagements paysagers permettant de faciliter l’accès et de mettre en valeur la richesse de ces sites mais aussi, à travers une stratégie culturelle, de révéler et mettre en récit son territoire. Cette stratégie de grande échelle passe par la mise en place d’actions paysagères, artistiques et numériques visant à mieux faire connaître ces sites dans toute leur diversité (qualités paysagères, patrimoine, usages…) mais aussi à créer de nouveaux usages. La constitution d’un réseau régional de partenaires permet de développer des actions sur ces sites, de participer à leur connaissance et leur rayon-nement, de les inscrire à l’échelle métropolitaine.

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L E s s I T E s D E L’ A G E N C E D E s E s P A C E s V E R T s —

Les espaces gérés par l’AEV sont des forêts, des zones naturelles sensibles, des réserves ou encore des espaces agricoles. Inscrits dans des contextes fortement urbani-sés, ce sont souvent d’anciennes friches industrielles ou militaires, d’anciennes déchetteries ou autres délaissés. Une fois acquis par l’AEV, ces espaces remis en nature recèlent une biodiversité particu-lièrement dynamique. La combinaison des dimensions anthropique et naturelle fait la richesse et l’intérêt de ces sites, aussi bien du point de vue de leur histoire que des usages actuels. Elle réinterroge les modes de liaison et de composition entre ville et campagne. C’est une véritable représenta-tion des dynamiques et relations à l’oeuvre en Ile-de-France qui se lit en creux à travers ces espaces et ce grand paysage.

2. moisson

1. roche guyon

3. flicourt

5. galluis

6. bout du monde

9. hautil et oise

12. marais de stors

11. plaine de pierrelaye

15. boissy

14. buttes du parisis

13. plaine de montesson

19. butte pinson

17. ecouen

18. coteaux de nezant

20. plaine de france

22. montge

21. moulin des marais

30. grand voyeux

28. precy sur marne

23. claye souilly

24. coteaux de l’aulnoye

25. bondy

26. mont guichet

27. vallée de la marne

31. maubue

29. vallières

32. brosse et gondoire

33. ferrières

34. plessis saint-antoine

35. vallée du morbras

36. le tegeval

37. gros bois

38. boucles de l’yerres

39. fosse aux carpes

40. bois charbon

41. saint eutrope

forêt/bois

42. rougeau breviande

prairies/plaines

46. orge aval

43. saint vrain

sites agricoles

44. cheptainville

plans d’eau/marais

45. etrechy

47. hurepoix

48. plateau de saclay

49. haute vallée de chevreuse

16. plateau d’andilly

8. butte marsinval

10. vergers de seine

7. plaine de la haye

4. rosny

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L E R ô L E D E C U E s TA —

En 2015, Cuesta a lancé un programme « d’actions pilotes » pour créer de nouveaux modes de connaissance et d’appréhension de ces sites, susciter de nouveaux usages et favoriser l’identification de l’AEV comme un acteur stratégique à l’échelle de la métro-pole parisienne comme à l’échelle de chacun des sites. Parmi les actions menées : un workshop avec l’Atelier International du Grand Paris pour tester leur nouvelle carto-graphie interactive et participative Mon Grand Paris1, une randonnée bivouac de deux jours sur l’aqueduc de la Dhuis en lien avec l’association Le Voyage métropo-litain2, un diagnostic sensible de la Forêt de Ferrières avec le Master Projets cultu-rels dans l’espace public dela Sorbonne et l’artiste Maïda Chavak, un hackaton de deux jours avec le musée national de la Renaissance d’Ecouen.

En 2016, Cuesta se concentre sur le site de la réserve naturelle régionale du Grand Voyeux pour accompagner l’ouverture de la réserve aux publics par des dispositifs artistiques et numériques.

En 2018 , L’AEV e t l a Communauté d’agglo mération Val Parisis, confient au groupement une étude de valorisa-tion du Fort de Cormeilles-en-Parisis (95), un emblème patrimonial d’une ampleur inédite. Il s’agit d’imaginer l’avenir de ce Fort méconnu, à la croisée de nouvelles approches culturelles, touristiques et patrimoniales.

1. www.mongrandparis.fr 2. www.levoyagemetropolitain.com

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Restitution workshop, mars 2016 © maïda chavak

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2.

1.

1. Grand Voyeux © cuesta – 2. Grand Voyeux © cuesta – 3. Restitution

workshop, mars 2016 © maïda chavak – 4. Grand Voyeux © cuesta

L E s P A R T E N A I R E s M O B I L I s É s —

- Le Voyage métropolitain - Maïda Chavak, artiste - Master culture dans l’espace public, Paris 1 Panthéon La Sorbonne - L’Atelier International du Grand Paris - Master de développement culturel territorial de Marne la Vallée - Le Château de la renaissance d’Ecouen - La Communauté d’agglomération Val Parisis

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3.

4.

4.

3.

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F O C U s : E T U D E D E V A L O R I s AT I O N D U F O R T D E C O R M E I L L E s - E N - P A R I s I s —

Le Fort de Cormeilles-en-Parisis (95), construit dans les années 1870 et emblé-matique du Camp retranché de Paris, est aujourd’hui enserré dans la végétation et méconnu du grand public bien qu’il soit le décor de productions cinématographiques. Il est situé sur le site exceptionnel des Buttes du Parisis, point haut surplombant le Grand Paris. Il est propriété de la Région Ile-de-France sur un site naturel géré par l’AEV. Pour la communauté d’agglo mération désormais compétente dans le domaine du développement touristique, ce fort est un atout indéniable du territoire qu’il faut plus largement ouvrir et faire connaître à la population locale et francilienne.

L’AEV et la Communauté d’agglomération Val Parisis missionne Cuesta pour imaginer l’avenir de ce Fort. À partir d’un diagnos-tic des usages passés et existants et de références inspirantes de projets de recon-version patrimoniale, Cuesta propose une méthodologie d’action et des scénarii pour récréer de l’usage dans ce fort, faciliter son appropriation par les habitants et porteurs de projets et en faire un lieu participant du développement du territoire.

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1. Vue du fort de cormeilles-en parisis

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Vue des logements du quai du châtelier, ile saint-denis

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d é f i n i t i o n d ’ u n e d é m a r C H e a r t i s t i Q u e , É C O - Q U A R T I E R F L U V I A L , î L E s A I N T - D E N I s

TypE dE mARché : Assistance à maîtrise d’ouvrage dATE : 2018 commAndiTAiRE : SEM Plaine Commune Développement équipE : Cuesta mARché : 15 900 € TTC

L E C O N T E x T E :

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La SEM Plaine Commune Développement est maître d’ouvrage de l’écoquartier fluvial de L’Île-Saint-Denis (93). Reconquis sur une friche industrielle et commerciale, ce nouveau quartier est emblé-matique du « Territoire de la culture et de la création » de Plaine Commune et de la volonté de l’Île-Saint-Denis d’intégrer les enjeux de développement durable et d’écologie urbaine à chaque étape du projet urbain. Site stratégique de la métropole, il accueillera le Village olympique lors des Jeux de 2024. Dans un paysage encore largement en construction, la SEM, en partenariat avec la ville et Plaine Commune, souhaite encourager une démarche artistique et urbaine qui accompagne l’arrivée des premiers habitants dans le quartier et expérimente une nouvelle manière de faire la ville, respectueuse de toutes ses composantes et consciente de sa diversité.

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L E R ô L E D E C U E s TA —

Nous conseillons la SEM sur une démarche d’urbanisme culturel sur l’écoquartier. Nous dessinons un format de résidence artis-tique qui accompagne les habitants dans la naissance de leur quartier, au fil du projet urbain, de la livraison des premiers espaces publics aux aménagements du Village olympique.

Nous travaillons en coopération avec les élus et les techniciens pour proposer une consultation attentive au territoire et accom-pagner la maîtrise d’ouvrage et l’équipe artistique retenue dans le lancement de la démarche.

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1. Vue du chantier

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Visite du site

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m i s s i o n p a r C d u m o u l o n , P L A T E A U D E s A C L A y

TypE dE mARché : Accord-cadre de maîtrise d’œuvre urbaine dATE : 2015-2018 commAndiTAiRE : EPA Paris-Saclay équipE : West 8 (mandataire), Gilles Sensini (co-traitant), Cuesta (sous-traitant) mARché : 37 080 € TTC

L E C O N T E x T E

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Au sud de Paris, un vaste projet urbain est en cours sur le Plateau de Saclay, visant à constituer un cluster scientifique et technolo-gique très ambitieux, qui va constituer à terme une ville-campus. Au cœur du quartier du Moulon, qui va accueillir écoles, labo-ratoires et logements pour chercheurs, étudiants et familles, le parc est un espace public majeur destiné à offrir un cadre de vie et des espaces publics et paysagers de grande qualité. L’agence de paysagistes urbanistes West 8 est en charge de concevoir et d’aménager le Parc du Moulon/Carré des Sciences du campus Paris-Saclay, avec Gilles Sensini, architecte urbaniste. Au sein de l’équipe, Cuesta est en charge d’accompagner l’animation du Parc.

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L A D É M A R C H E —

L’EPAPS a confié une mission à la coopéra-tive culturelle Cuesta associée à l’équipe de maîtrise d’oeuvre. Avec l’artiste-cher-cheur Axel Meunier, elle a mis en place une méthodologie pour co-construire avec les partenaires et usagers un programme d’actions artistiques sur le parc du Moulon, espace pilote de Saclay.

A la suite d’une phase d’enquête permettant la constitution d’une cartographie partagée du territoire, l’équipe a proposé de travailler sur l’enjeu de la disponibilité : en essayant de dégager des espaces/temps dispo-nibles ou non-programmés et en invitant les usagers à faire l’expérience de se rendre disponibles. La co-construction de cette démarche s’est appuyée sur la mobilisa-tion d’une « assemblée » mixte et ouverte, constituée de personnes intéressées par la mise en vie du Plateau (étudiants, personnel des écoles et universités, des collectivités, CROUS, urbanistes…). A travers une série de workshops, le groupe constitué a pu inventer de nouveaux outils pour cartogra-phier les réseaux et les initiatives, tester des modes d’organisation collectifs et préfigu-rer les usages possibles du futur Parc.

A R T I s T E A s s O C I É —axel meunier Axel Meunier est artiste et chercheur. Son travail est axé sur une pratique nourrie des sciences sociales et du design. Il réalise de la visualisation de données numériques, des diagrammes et cartographies, des protocoles de facilitation d’ateliers collabo-ratifs et des enregistrements sonores. Axel Meunier considère sa pratique artistique comme une stratégie d’expérimenta-tion de nouvelles situations sociales et de nouveaux modes de travail collectif.

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mauvaise herbe jolie mais fragile

méandre accueillant les eaux pluviales

cabane de Lulu-la-Frite

nouveaux immeubles grands et bizarres

fêtes dans la fosse

nouveau bâtiment étrange et inquiétant

puits de science où n'importe qui peut apprendre n'importe quoi

fleurs

pierres naturelles

eau stagnante

talus qui se prélasse au soleil

étudiants qui poussent en serres

île de discussions informelles

arbre en marge qui a poussé tout seul

diagonalecanap & bières

panneau indicateur amateur

Départ

Arrivée

1. carte sensible établie en ateliers – 1.

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Voyage d’étude à marseille

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g r a n d p a r i C u l t u r e l , G R A N D P A R I s s E I N E E T O I s E

TypE dE mARché : Marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage dATE : 2017 commAndiTAiRE : Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise EquipE : Cuesta (mandataire), Villes innovations (bureau d’étude co-traitant), Ecole de Design Nantes-Atlantique, Master Ville Durable. mARché : 40 000 € ttc

L E C O N T E x T E

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Créé dans le cadre de la loi MAPAM et du projet de métropolisation du Grand Paris, la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise émane de la fusion de six intercommunalités réunissant soixante-treize communes. Elles constituent, autour de la Vallée de la Seine, un ensemble hétérogène, qu’il convient aujourd’hui de structurer, de rendre tangible et saisissable par tous. Ce territoire est à inven-ter et fabriquer en coopération avec les villes et acteurs locaux.

La communauté urbaine ayant hérité de la compétence culturelle des précédentes intercommunalités, elle se retrouve en position de mettre en œuvre et de gérer une politique culturelle pour ce très grand territoire. Elle est garante de la grande échelle et de la structuration des acteurs pour les aider à avoir un impact positif sur le territoire et à participer de son rayonnement.

La mission vise à accompagner la communauté urbaine dans la définition et la structuration d’un projet d’innovation et de déve-loppement culturel pour le territoire.

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L A D É M A R C H E —

La démarche proposée par Cuesta et Villes Innovations privilégie une méthode agile et collaborative pour construire une stratégie culturelle ouverte et innovante. C’est le Grand Pari Culturel Seine et Oise. Cette proposition s’appuie sur une métho-dologie de co-construction, nourrie de déambulations, d’entretiens et d’ateliers avec une diversité d’acteurs du territoire, experts de plusieurs champs et échelles d’action. L’organisation d’un voyage d’étude à Aix-Marseille avec les élus et la direction culture de la communauté urbaine a permis de faire un pas de côté et de se nourrir d’expériences de projets artistiques inno-vants sur un territoire métropolitain.

Puis Cuesta et Villes Innovations proposent Cent (micro)chantiers du Grand Pari Culturel Seine et Oise. Il s’agit d’actions concrètes traduisant les objectifs stratégiques de la communauté urbaine, à initier à petite échelle dans une logique souple et évolu-tive. Ces (micro)chantiers ont été débattus et travaillés avec une centaine d’acteurs du territoire dans le cadre d’un forum ouvert.

Cette démarche est centrée sur l’articula-tion entre culture et territoire : la culture est perçue comme une ressource pour le terri-toire, qui peut faciliter sa reconnaissance et sa construction, et réciproquement le territoire apporte des ressources (naturelles, économiques, urbaines…) qui nourrissent la dynamique culturelle. L’enjeu est aussi d’ali-menter de nouveaux modes de faire dans l’action publique, de façon décloisonnée et facilitant la coopération de la commu-nauté urbaine avec ses partenaires et avec la société civile. La culture y est pensée en interaction avec plusieurs champs des poli-tiques publiques (urbanisme, politique de la ville, aménagement, tourisme, éducation), elle peut ainsi nourrir le projet de territoire de Grand Paris Seine et Oise.

1. Le territoire de Grand paris seine et oise © cuesta – 2. Atelier de réflexion – 3. Atelier de réflexion

1.

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3.

2.

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P A R T E N A I R E s — villes innovations : Villes Innovations est un bureau d’études spécialisé sur les thématiques des villes innovantes et créatives (Systèmes Urbains Cognitifs, Quartiers créatifs, Smart Cities) et des Tiers Lieux (Living Labs, Fab Labs, co-working spaces). Elle a été fondée en 2013 par Raphaël Besson, expert en socio-économie urbaine et docteur en sciences du territoire – urbanisme.

l’école de design nantes-atlantique :Les étudiants du master Ville Durable de l’Ecole de Design Nantes-Atlantique expé-rimentent de nouveaux modes de faire dans le champ des politiques publiques. Ils proposent des nouveaux outils de repré-sentation du territoire, d’animation d’ateliers collaboratifs et de documentation pour représenter des processus de réflexion et prototyper des projets.

Dans le cadre des workshops avec les acteurs du territoire de Grand Paris Seine et Oise, ils ont créé et animé un jeu d’idéa-tion sur le thème : « faire du territoire du Grand Paris Seine et Oise un territoire d’innovation par l’hybridation de ressources territoriales et culturelles ». Ce jeu propose une approche méthodologique participa-tive permettant de générer et de confronter des idées liées au développement du terri-toire Grand Paris Seine et Oise. Il permet aux joueurs de formuler des scénarii de projets, en s’appuyant sur des ressources du territoire et en prenant en compte diffé-rents types de publics/usagers.

1. cartographie des ressources

de la communauté urbaine Grand-paris

seine et oise, élaborée en atelier

avec l’Ecole de design nantes-Atlantique –

2. Le territoire de Grand paris seine

et oise © cuesta

1.

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73 communes

408 000 habitants

55 km de Seine

100 micro chantier

s

pour faire territ

oire

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Le cLEA en mots par les acteurs © Johanna Fournier

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l a f a b r i Q u e d e s u t o p i e s C o n C r È t e s , V A L D ’ O I s E

TypE dE mARché : Mission d’étude et projet artistique dATE : octobre 2016 – juin 2017 commAndiTAiRE : Conseil départemental du Val d’Oise & DRAC Île-de-France équipE : Cuesta (mandataire), Maïda Chavak (artiste, co-traitante) et Johanna Fournier (artiste, co-traitante). mARché : 48 000 € ttc

L E C O N T E x T E

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Depuis 2012, la DRAC d’Ile-de-France, l’Éducation Nationale et le Conseil départemental du Val d’Oise sont engagés, en partenariat avec les Villes d’Arnouville, Fosses, Garges-lès-Gonesse, Gonesse, Goussainville, Marly-la-Ville, Sarcelles et Villiers-le-Bel, dans la réali-sation d’un Contrat local d’éducation artistique (CLEA, dispositif du Ministère de la Culture) avec le soutien des structures culturelles du territoire. Ces partenaires ont choisi de mettre en place en 2017 une année de transition afin que le nouveau CLEA puisse s’adapter au mieux aux besoins locaux en matière d’éducation artistique ainsi qu’à l’évolution du contexte urbain et territorial (réforme territoriale, projets stratégiques du Grand Paris…). Pour ce faire, une mission a été confiée à la coopérative culturelle Cuesta, associée à deux artistes, pour mettre en œuvre sur le territoire une étude-action.

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1. photo ancienne © musée Albert Kahn – 2. centre commercial o’parinor © maïda chavak – 3. Gare de Villiers-le-bel, Gonesse, Arnouville © maïda chavak – 4. Avion dans le ciel © maïda chavak – 5. Le cLEA en mots par les acteurs © Johanna Fournier

1.

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« Dis-moi comment tu racontes et je te dirai à la construction de quoi tu participes »

Isabelle Stengers, philosophe.

L E R ô L E D E C U E s TA

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L’étude-action que mène Cuesta est à la fois une recherche pour aider les collectivités à articuler ce dispositif avec les grandes mutations urbaines à l’œuvre sur ce terri-toire, et un projet artistique pour tester le cadre du futur CLEA. La « Fabrique des Utopies Concrètes », est un laboratoire des possibles qui se déploie en plusieurs temps pour jeter les bases du futur CLEA.

Au cours des différentes phases de la mission, Cuesta et les artistes impliquées mobilisent différents outils pour représen-ter le territoire (étude, diagnostic sensible, cartographie culturelle et sociale) et impliquer l’ensemble des acteurs afin de co-construire une vision partagée (plate-forme en ligne, expérience-test, workshop prospectif).

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A R T I s T E s A s s O C I E E s

—maïda chavak : Après des études de scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Maïda Chavak commence à réaliser des enquêtes sensibles, des portraits de lieux et de leurs usages mêlant témoignages, images d’archives et photographies (dans des villes, un jardin, une plage, une forêt). Elle a ainsi réalisé un certain nombre d’enquêtes pour la Compagnie des Souffleurs. En parallèle, elle mène différents projets d’ateliers pédagogiques (marion-nettes et théâtre d’ombres) et développe une pratique du dessin.

johanna fournier : Johanna Fournier, intervient avant tout dans l’espace public, en lien étroit avec les acteurs locaux et les populations. Dans ses projets récents, la scénographie urbaine occupe une place de plus en plus impor-tante. À travers ses installations, il s’agit souvent de proposer de nouveaux usages possibles d’un espace public par le biais de formes hybrides, à la fois œuvres d’art et objets usuels. Johanna Fournier vit et travaille à Montreuil, elle est diplômée des écoles des Beaux-Arts de Rennes et de Paris et termine actuellement un cursus à l’École d’Urbanisme de Paris.

1. immeubles © cuesta – 2. capture d’écran du site fabriqueduclea.fr – 3. Le jeu du cLEA – 4. Le déroulé du projet © maïda chavak

1.

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3 & 4.

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carte du territoire

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t 1 C o m m u n a u t é , s E I N E - s A I N T - D E N I s

TypE dE mARché : mission de conseil et d’assistance à la maîtrise d’ouvrage dATE : 2015 – 2019 commAndiTAiRE : Conseil départemental de Seine-Saint-Denis équipE : ARTER (Agence culturelle, mandataire), Cuesta (sous-traitant) mARché : 45 600 € ttc (2015), 30 000 € ttc (2016)

L E C O N T E x T E —

Dans le cadre de l’extension du tramway T1 de Bobigny à Val de Fontenay, le Conseil général de la Seine-St-Denis a souhaité mettre en œuvre un programme artistique et culturel. Il a confié une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage à une équipe constituée par l’agence de production ARTER et la coopérative culturelle Cuesta. Celles-ci sont en charge dans un premier temps d’un diagnostic et d’une analyse urbaine, technique, culturelle du territoire, visant à confirmer la faisabilité et la mise en œuvre du programme artistique. Le suivi de la mise en œuvre du programme leur sera par la suite confié si le programme est confirmé

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L E R ô L E D E C U E s TA

—

Dans sa volonté de renouveler les méthodes d’analyse et d’action dans le champ de l’aménagement, Cuesta complète le diagnostic territorial par une analyse sensible. Partant de l’enquête approfondie d’une dizaine de projets artis-tiques qui ont pris place autour du tracé, l’objectif est de faire appel à l’expertise artistique pour décrire le territoire sur lequel le tram sera construit et interroger des pratiques dont les méthodes pourraient fonder un futur programme artistique. Ce diagnostic a pris la forme d’une webradio : Tramway1communauté réalisée avec Axel Meunier, chercheur et cartographe.

La radio en ligne : http://tramway1communaute.org

1.

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1, 2, 5. Vues du territoire – 3. Vue de la webradio Tramway1communauté – 4. schéma de l’enquête, Axel meunier et cuesta –

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Vue du Blackmarket, novembre 2015 © Alexis Vetteretti & maud dhillit

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b l a C k m a r k e t f o r u s e f u l k n o w l e d g e a n d n o n - k n o w l e d g e # 1 8 , C O P 2 1 , P A R I s

Evénement dATE : 21 novembre 2015 équipE : Mobile Academy Berlin (Collectif artistique), Council (Commissaires artistiques), Bureau Platô (Producteur), ARTER (Agence culturelle) BudGET : 240 000 € ttc

L E C O N T E x T E

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Que signifie « vivre dans l’Anthropocène » ? Comment y arriver ? Et qui deviendrons-nous ?

Conçu en 2005 par la metteur en scène Hannah Hurtzig (Mobile Academy Berlin), le Blackmarket for Useful Knowledge and Non-Knowledge est une oeuvre monumentale dédiée au partage des savoirs. Face au concert d’évènements qui amplifie la confé-rence mondiale sur le climat, il joue une partition légèrement différente. Il fonctionne comme un lieu d’observation et de produc-tion dans lequel des experts participent à des conversations en tête-à-tête avec le public. Des récits, des réflexions expérimentales et des exercices quotidiens sont proposés pour définir l’humain selon de nouvelles proportions. Les experts et le public créent ensemble un espace de savoirs, multidisciplinaire, multidimension-nel, propre à sonder et invoquer le « devenir terriens ». Ce projet a déjà été montré une vingtaine de fois dans le monde sur des thématiques diverses, c’est la première creation en France.

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« C’est seulement quand j’ai entendu comment tu me comprenais que j’ai su ce que j’avais dit. »

Oscar Wiener

1.

1. Flyer du Blackmarket – 2. Vue du Blackmarket – 3. Vue du Blackmarket

L E R ô L E D E C U E s TA

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En collaboration avec Council, plate-forme artistique, Cuesta assure la faisabilité du projet en identifiant les principaux parte-naires que sont le Muséum d’histoire naturelle, la Région Île de France, le CNRS, la ville de Paris et différents mécènes privés.

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2.

3.

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Vues de la construction des modules aux Grands Ateliers de l'isle d'Abbeau, octobre 2015 © pourquoi pas

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m i s s i o n a r t e t r e n o u v e l l e m e n t u r b a i n , G R A N D L y O N

TypE dE mARché : marché à bons de commande dATE : 2014 – 2018 commAndiTAiRE : Métropole de Lyon équipE : ARTER (Agence culturelle, mandataire), Smile & co (médiation, sous-traitant) et Cuesta (sous-traitant) mARché 2015 : De 120 000 € ttc à 300 000 € ttc

L E C O N T E x T E

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Dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPNRU2), la Métropole de Lyon a souhaité réfléchir au rôle et formats de démarches artistiques en lien avec les projets d’amé-nagement. Son objectif : proposer aux villes des démarches artistiques durables favorisant la cohésion sociale et la participation des habitants et participer au changement d’image des quartiers.

Une première étude a permis d’identifier les possibles sur huit quartiers en renouvellement urbain de la Métropole. Cette étude a mis à jour les enjeux d’une telle commande artistique dans ces quartiers prioritaires de la politique de la ville, notamment sur l’im-plication des habitants dans les démarches, afin qu’ils puissent contribuer, mais aussi bénéficier des démarches mises en place et devenir véritablement acteurs de leur territoire.

En 2015, un travail a été mené sur le quartier du Mas du Taureau à Vaulx-en-Velin à partir d’une dynamique à l’œuvre sur le territoire portée par le Grand Projet de Ville, instance en charge du projet de renouvellement urbain. Ce quartier emblématique de la poli-tique de la ville va être largement transformé dans les années à venir avec la démolition de 60% de son parc de logements qui va commencer dès 2016. Dans ce temps qui préside aux transforma-tions visibles, plusieurs acteurs du territoire et notamment l’Ecole nationale supérieure d’architecture (l’ENSAL implantée à Vaulx-en-Velin), un jeune collectif d’architectes, les Pourquoi Pas !?, et différentes associations se mobilisent avec l’équipe en charge du projet de renouvellement urbain pour réaliser des actions en direction des habitants.

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L E R ô L E D E C U E s TA

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Nous avons accompagné pendant un an le GPV (Grand Projet de Ville) de Vaulx-en-Velin pour articuler les initiatives créatives locales avec le projet d’aménagement à venir. Cette action s’est concrétisée par l’organisation d’une permanence archi-tecturale confiée au collectif Pourquoi Pas !?, un travail de co-construction avec les acteurs présents sur le territoire pour réflé-chir à la préfiguration d’un futur équipement dans le quartier et aux actions participa-tives à mettre en place pour travailler à cette préfiguration, et par l’ouverture de la Fabriqueterie, espace de création et de production ouvert à tous, installée de façon temporaire dans un bâtiment municipal. Cet espace impliquant les citadins et les acteurs du territoire dans une démarche de co-construction est l’occasion de placer les habitants, en particulier la jeunesse, dans la position de contributeurs au travers d’ac-tions visant à réfléchir aux nouvelles formes d’espace public et aux nouveaux équipe-ments indispensables au renouvellement urbain. Les actions d’innovation sociale et pédagogique qu’elle mène aux côtés des acteurs urbains et sociaux, scolaires et universitaires, mais aussi culturels sont autant d’occasions de révéler les énergies et les richesses du quartier, moteur de l’invention d’un nouveau cadre de vie qui fera la fierté des habitants et des usagers.

1.

2.

3.

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1. présentation du projet, séance de co-construction avec les partenaires ; juin 2015 – 2 & 3. maquette pour la Fabriqueterie, projet de Léa Wafa Kenny michael, sept. 2015 – 4 & 5. Vue 3d et maquette du master La fabrique, décembre 2015

4. 5.

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a u t r e s p r o j e t s e n C o u r s

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m a r C H é s

s T R AT EG I E D ’A R T P U B L I C , S A I N T‑N A Z A I R E —

TypE dE mARché : Mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage dATE : 2018 commAndiTAiRE : Ville de Saint-Nazaire EquipE : Cuesta, ARTER (co-traitants) mARché : 30 000 € ttc

C o n C o u r s /d i a l o g u e s C o m p é t i t i f s

ACCO R D - C A D R E D E M A I T R I s E D ’Œ U V R E U R B A I N E P O U R R E A M E N AG E R L E s I T E M A I N E- M O N T PA R N A s s E , PA R I S —

pRocéduRE : Dialogue compétitif dATE : 2018 – 2019 commAndiTAiRE : Ville de Paris équipE : TVK, Allies & Morrison, BASE, SETEC, Ville en oeuvre, VPEAS, Immo G Consulting, Karine Destarac, Alphaville, RR&A, Elioth et Cuesta

C4 0 R E I N V E N T I N G C I T I E s - A P P E L À P R OJ E T s I N T E R N AT I O N A L E T I N N OVA N T, S I T E H A L L E d E d ÉC U VAg E – P L E y E L S A I N T‑d E N I S —

dATE : 2018 – 2019 commAndiTAiRE : C40 Cities Climate Leadership Group équipE : Oskaprod, Novaxia, Explorations Architecture, Drees & Sommer, Gozulting, Cuesta

M A I T R I s E D ’Œ U V R E P O U R L E R E A M E N AG E M E N T D U P ô L E D ’ EC H A N G E s M U LT I M O DA L , d E Q U I M P E R —

dATE : 2018 – 2019 commAndiTAiRE : Quimper Bretagne Occidentale équipE : TER, Cuesta

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r e C H e r C H e s

Intervention dans le cadre de l’atelier #6 «Jumelages et coopérations entre lesstructures culturelles et les acteurs implantés dans les quartiers »13 novembre 2018

La Paperie et le Centre Chorégraphique National de Nantes, « Et toi, tu danses où ? Et avec qui ? »Participation à une conférence-action et proposition d’une restitution collective des échanges. 24 et 25 mai 2018

Fondation Daniel et Nina Carasso, « Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être »Proposition d’un exercice de description collective et d’un atelier de fabrication de pain. 2 et 3 février 2018 à la Cité internationale des arts.

sPEAP, Programme d’expérimentation en arts et politique Animation d’un workshop autour d’un appel d’offres pour le développement d’une démarche artistique et culturelle. 20 octobre 2016.

La 27e Région « Nouveaux espaces, nouveaux équipements : et les usagers dans tout ça ? »Intervention à la table ronde avec Talking Things et Atelier Georges. 13 octobre 2016

Cuesta intervient régulièrement dans le cadre du Master Projets Culturels dans l’Espace Public (Paris 1, responsable Pascal Le Brun-Cordier) et du Master Histoire et Médiation du Patrimoine en Europe (Rennes 2, responsables Gauthier Aubert et Lena Gourmelen) ainsi qu’à l’école d’architecture de Rennes.

La coopérative est invitée à participer ou à animer de nombreux séminaires, colloques, tables rondes

Colloque international « Arts, écologies, transitions », Le Laboratoire d’excellence des arts et médiations humaines (Paris 8), 2019Intervention autour du projet Le Terrain, le joueur et le consultant. Mai 2019

Atelier de co-création littéraire « Déchets-Fictions » La Bibliothèque des futurs au Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc avec les auteurs Frédéric Ciriez, Alexis Fichet et Alexandre Koutchevsky.16-18 novembre 2018

Les Ateliers Nantais de la médiation culturelle. Observatoire des politiques culturelles et la ville de NantesRenouveler les approches, partager les pratiques, fédérer les acteurs.Rencontre #1 « La médiation au coeur des projets culturels ? »

e n s e i g n e m e n t , C o l l o Q u e s

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La Paperie, « Qu’est-ce que l’art peut faire à la ville, sinon du bien ? »Participation à une conférence-action et proposition d’une restitution collective autour de la traversée-performance proposée par le collectif l’Ecumerie. 12 octobre 2016

CNRs et Ministère de la Culture et de la Communication, Colloque « Nouvelles dynamiques pour la recherche culturelle »,Intervention dans le cadre de la thématique « Créativité, innovation et art participatif », « La construction du commun à travers un projet de territoire : comment les actions artistiques produisent des effets sur les projets urbains ? », 21 & 22 avril 2016

sciences Po Grenoble, Rencontres du Réseau, Intervention dans le cadre du séminaire « Culture, Innovation et Territoires », 25 mars 2016

Gerphau, Laboratoire de recherche de l’Ecole d’architecture Paris Villette, Colloque international architecture et philosophie « Au tournant de l’expérience », Cité de l’architecture et du patrimoine, Intervention dans le cadre de la table ronde « Faire émerger, Projeter », 11 & 12 mars 2016

Université Paris 8, Intervention dans le cadre du séminaire de réflexion sur le projet « Autour de la Table » de Loïc Touzé et Anne de Kerzeho avec Alain Michard, 7/03/2016

Istanbul, Unblocking, Participation à une semaine de workshop sur invitation du Relais Culture Europe/Ready to change, 18/01/2016 au 22/01/2016

Lyon, Rencontre de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme, Animation d’un atelier « Comment co-produire l’espace urbain : la fabrique du collectif et de l’urbanité. », 20/10/2015

Culture O Centre — Agence culturelle de la Région Centre, Rencontres européennes Arts et Territoires, Intervention dans le cadre de l’atelier « Arts et territoires, comment combiner l’objectif politique et la présence artistique sur un territoire ? », 8/10/2015

Est Ensemble – Communauté d’agglomération, Rencontres professionnelles, Culture, sports et loisirs sur le canal de l’Ourcq, 12/02/2015

Guide des jeux. Le Terrain, le joueur et le consultant. Expérimentations artistiques et sportives dans le cadre des transformations urbaines du quartier Pleyel. Saint-Denis, 2016-2018. Compilation de textes écrits par les équipes de Pleyel, GONGLE et CuestaConception et réalisation éditoriale ExposerPublierImprimé à Saint-Denis par Plaine commune, 2018

Guide Vallée de la Vilaine, 26 itinéraires pour découvrir la vallée de Rennes à LailléCoopérative Cuesta, Alexis Fichet, Léa Muller, Editions Apogée, 2018

Laura Pandelle (2016, novembre), Compte-rendu de table-ronde : « Quelle place pour l’usager dans la conception des équipements et espaces publics ? » avec Talking Things, Atelier Georges et Cuesta, La 27e Région (Paris). Lien vers l’article : http://www.la27eregion.fr/quelle-place-pour-lusager-dans-la-conception-du-bati-public-une-conference-sur-laccompagnement-a-la-maitrise-dusage/

Bodart Céline, Pihet Valérie (2016, septembre), « Les conditions du commun à l’épreuve de sa construction ; restitution d’une enquête en cours sur la vallée de la Vilaine, Rennes », Lieux Communs (Nantes), N°18.

p u b l i C a t i o n s