Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine ... · de sauvegarde du patrimoine culturel...

69
Sixième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel 22-29 novembre 2011, Bali, Indonésie KIT MÉDIA Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture Patrimoine culturel immatériel Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Transcript of Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine ... · de sauvegarde du patrimoine culturel...

Sixième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

22-29 novembre 2011, Bali, Indonésie

KIT MÉDIA

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Dans ce kit, vous allez trouver ...

1. Sixième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, les informations de base

2. L’ordre du jour

3. Questions et réponses

4. Le patrimoine immatériel dans les différents pays

5. Le processus d’inscription

6. Les faits et les chiffres

7. Les éléments proposés pour inscription en 2011, y compris les contacts pour des interviews

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 1

1. Sixième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (6.COm)

22-29 novembre 2011, Bali, indonésie

Bali International Convention Centre (BICC)Adresse : Kawasan BTDC, Lot N3, Nusa Dua, Bali 80363, IndonésieTél : +62 361 771 906 / Fax: +62 361 771 908URL : http://www.baliconvention.com

Les fonctions principales du Comité sont de promouvoir les objectifs de la Convention, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le Comité examine les rapports des États sur la mise en œuvre de la Convention, les candidatures soumises par les pays pour l’inscription sur les listes de patrimoine culturel immatériel et des propositions de programmes et de projets qui reflètent le mieux les objectifs de la Convention ; il est également en charge de l’octroi de l’assistance internationale. Les 24 membres du Comité sont élus par l’Assemblée générale des États parties conformément aux règles de la représentation géographique équitable et de rotation.

Président : Pr Aman Wirakartakusumah (Indonésie)Vice-présidents : Albanie, Espagne, Maroc, Nicaragua et NigerRapporteur : Ion de la Riva (Espagne)

membres du Comité :Albanie, Azerbaïdjan, Burkina Faso, Chine, Croatie, Cuba, Chypre, Espagne, Grenade, Indonésie, Iran (République islamique d’), Italie, Japon, Jordanie, Kenya, Madagascar, Maroc, Nicaragua, Niger, Oman, Paraguay, République de Corée, République tchèque, Venezuela (République bolivarienne du)

Retransmission de la réunion en direct, kit média en ligne et plus d’information sur : http://www.unesco.org/culture/ich/fr/6COM/

Secrétariat de la Convention :Mme Cécile Duvelle, Secrétaire de la [email protected]

M. Edmond Moukala, Responsable [email protected]

Contacts presse à Bali:M. Rasul Samadov [email protected]

Contacts presse à Paris:Mme Isabelle Le [email protected]

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 2

2. L’ordre du jour de la sixième session du Comité

Cette année le Comité tiendra sa plus longue session (sept jours ouvrables). La réunion sera précédée d’un Forum des ONG qui aura lieu le 22 novembre, pour promouvoir la société civile d’échange et le partenariat.

mardi 22 novembre 2011

À partir de 8.30

Enregistrement des participants

9.30 – 15.00 Forum des ONG

18.30 1. Cérémonie d’ouverture officielle

La cérémonie aura lieu en présence du Ministre de l’éducation et de la culture,

du Ministre coordonnateur des affaires sociales de la République populaire

d’Indonésie, du Gouverneur de Bali et de la Directrice générale de l’UNESCO,

Mme Irina Bokova. Le discours d’ouverture de la Directrice générale mettra en

évidence les principaux défis auxquels la Convention doit faire face aujourd’hui.

mercredi 23 novembre 2011

À partir de 8.00

Enregistrement des participants

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

9.00 – 13.00 2. Adoption de l’ordre du jour de la sixième session du Comité

3. Admission des observateurs

4. Adoption du compte-rendu de la cinquième session du Comité

5. Rapport du Comité à l’Assemblée générale sur ses activités (juin 2010 à juin 2012)

L’occasion d’un aperçu général des activités menées pendant les dix-huit derniers

mois : nombre de nouvelles ratifications, inscriptions, nombre d’assistance

financière octroyée, activités de renforcement des capacités, etc.

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/5

6. Examen des rapports des Etats parties sur la mise en œuvre de la Convention et l’état actuel de tous les éléments du patrimoine culturel immatériel inscrits sur la Liste représentative

Cinq pays soumettront leur rapport pour la première fois, six ans après avoir ratifié

la Convention, feront état des mesures prises pour mettre en œuvre la

Convention (législatives, réglementaires et autres mesures, mises à jour sur

l’élaboration d’inventaires, etc.): Algérie, Chine, Japon, Maurice et République

centrafricaine. Ils feront également le rapport sur l’état des éléments inscrits sur la

Liste représentative. Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/6

Plus d’information: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=383

13.00 –14.30 Déjeuner

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 3

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

14.30 – 18.00 7. Rapport de l’Organe consultatif sur ses travaux en 2011

L’Organe consultatif est composé de six experts indépendants et six

organisations non gouvernementales accréditées. Il a été établi par le Comité à sa

dernière session en 2010 pour examiner les candidatures pour inscription en 2011

sur la Liste de sauvegarde urgente, les propositions d’inscription au Registre des

meilleures pratiques de sauvegarde et les demandes d’assistance internationale

de plus de 25 000 dollars des États-Unis. Le rapport de l’Organe consultatif reflète

ses méthodes de travail et comprend ses observations et recommandations sur

un certain nombre de questions transversales communes aux trois mécanismes.

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/7

8. Évaluation des candidatures pour inscription en 2011 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Vingt-trois candidatures doivent être évaluées par le Comité sur les

recommandations de l’Organe consultatif. 22 % des candidatures ont été

recommandés pour inscription ; trois dossiers ont fait l’objet d’options sur

lesquelles le Comité devra prendre une décision. Voir les résumés des

candidatures en annexe.

Dossiers de candidatures à :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00407

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/8

Jeudi 24 novembre 2011

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

9.00 – 13.00 8. Évaluation des candidatures pour inscription en 2011 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

13.00 – 14.30 Déjeuner

14.30 – 18.00 8. Évaluation des candidatures pour inscription en 2011 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Vendredi 25 novembre 2011

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

9.00 – 11.30 9. Évaluation des propositions pour sélection en 2011 au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Sur douze propositions pour les Meilleures pratiques de sauvegarde, 33% ont été

recommandés pour inscription. Voir les résumés des propositions en annexe.

Dossiers de candidatures à:

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00408

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/9

11.30 – 13.30 Déjeuner

13.30 – 18.00 9. Évaluation des propositions pour sélection en 2011 au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

Samedi 26 novembre 2011

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

Page 4

9.00 – 13.00 10. Évaluation des demandes d’assistance internationale d’un montant supérieur à 25 000 dollars des États-Unis

Sur les 4 demandes d’assistance internationale de plus de 25 000 $ des

États-Unis aucune n’a été acceptée, l’Organe consultative recommande au Comité

de demander aux États soumissionnaires de travailler avec le Secrétariat afin

d’améliorer les dossiers, et de déléguer au Bureau le pouvoir d’approuver les

demandes révisées.

Dossiers de demande à :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00409

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/10

11. Examen du rapport annuel du Bélarus sur les résultats des mesures adoptées pour assurer la sauvegarde du « rite des Tsars de Kalyady (Tsars de Noël) », inscrit sur la Liste de sauvegarde urgente en 2009

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/11

13.00 – 14.30 Déjeuner

14.30 – 18.00 12. Création d’un organe consultatif chargé d’examiner en 2012 les candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, les propositions pour le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde et les demandes d’assistance internationale d’un montant supérieur à 25 000 dollars des Etats-Unis, et adoption de ses termes de référence

Le Comité doit définir la nouvelle composition de l’Organe consultatif pour le

cycle 2012, en renommant certains membres et en choisissant les nouveaux pour

assurer la continuité des travaux de l’Organe.

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/12

13. Rapport de l’Organe subsidiaire sur ses travaux en 2011 et évaluation des candidatures pour inscription en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Cet Organe composé de six membres du Comité a été créé par le Comité lors de

sa dernière session en 2010 afin d’examiner les candidatures pour inscription en

2011 sur la Liste représentative. Dans son rapport, il présente un aperçu général

de ses méthodes de travail et fournit ses observations et recommandations sur un

certain nombre de questions transversales communes à toutes les candidatures

pour inscription sur la Liste représentative. Il présente également les

recommandations de l’Organe concernant l’inscription ou la non-inscription

de la candidature, ou le renvoi de celle-ci à l’État soumissionnaire pour des

informations supplémentaires. Quarante-neuf candidatures doivent être

évaluées par le Comité sur la base des recommandations de l’Organe. Sur les 49

candidatures pour la Liste représentative, 34 % des dossiers ont été recommandés

pour inscription.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 5

Voir le tableau des recommandations de l’Organe subsidiaire en annexe.

Dossiers de candidature à :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00411

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/13

18.00 – 19.00 Réunion de l’Organe consultatif – réunion privée

Dimanche 27 novembre 2011

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

9.00 – 13.00 13. Rapport de l’Organe subsidiaire sur ses travaux en 2011 et évaluation des candidatures pour inscription en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

13.00 – 14.30 Déjeuner

14.30 – 18.00 13. Rapport de l’Organe subsidiaire sur ses travaux en 2011 et évaluation des candidatures pour inscription en 2011 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Lundi 28 novembre 2011

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

9.00 – 13.00 14. Création d’un organe subsidiaire chargé de l’examen en 2012 des candidatures pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, et adoption de ses termes de référence

Le Comité doit définir la nouvelle composition de l’Organe subsidiaire pour le

cycle 2012, en renommant certains membres ou en choisissant de nouveaux

membres pour assurer la continuité des travaux de l’Organe.

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/14

15. Rapport du groupe de travail intergouvernemental ouvert sur de possibles mesures d’amélioration du traitement des candidatures à la Liste représentative par le Comité, l’Organe subsidiaire et le Secrétariat

Etant donné le défi posé à la Convention par le nombre important de

candidatures soumises chaque année, le Comité a organisé de nombreux débats

sur de possibles mesures qui prendraient en compte à la fois les ressources

humaines et financières disponibles, et le temps alloué aux décisions du Comité

pour les candidatures. Le nombre maximum de dossiers pouvant être examinés

par le Comité chaque année sera examiné lors des débats.

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/15

16. Réflexion sur les critères d’inscription sur les Listes

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/16

13.00 – 14.30 Déjeuner

14.30 – 18.00 17. Mécanisme de partage de l’information afin d’encourager des candidatures multinationales

Certains éléments du patrimoine immatériel peuvent concerner plusieurs pays à

la fois et leur sauvegarde suppose une approche plus coopérative que

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 6

compétitive. Le Comité n’a cessé d’encourager la soumission de candidatures

multinationales pour inscription sur les Listes, considérant que de telles

candidatures illustraient bien le but de la Convention, qui est de promouvoir la

coopération internationale. Pour permettre aux États d’être informés par avance,

un formulaire interactif est proposé en ligne afin que les États puissent partager

les informations sur les candidatures qu’ils souhaitent proposer.

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/17

18. Traitement de la correspondance au sujet des candidatures reçue du public ou d’autres parties concernées

Un ensemble d’orientations pour le traitement de la correspondance du public,

d’ONG ou d’autres parties concernées au sujet des candidatures aux Listes est

proposé. Les candidatures seraient mises en ligne et accessibles publiquement

dès leur soumission pour bénéficier des commentaires de la société civile et des

États lors du processus d’examen

Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/18

19. Accréditation d’organisations non gouvernementales Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/19

Plus d’information : http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=413

18.00 – 19.00 Réunion de l’Organe subsidiaire – réunion privée

mardi 29 novembre 2011

8.30 – 9.00 Réunion du Bureau

9.00 – 13.00. 19. Accréditation d’organisations non gouvernementales

20. Projet de plan pour l’utilisation des ressources du FondsVoir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/20

13.00 – 14.30 Déjeuner

14.30 – 18.00 21. Propositions pour la célébration du dixième anniversaire de la Convention

Le dixième anniversaire de la Convention, en 2013, sera l’occasion pour la

communauté internationale de faire un premier bilan et de définir les principaux

défis, contraintes et perpectives relatifs à la mise en œuvre de la Convention. Une

interface dédiée au dixième anniversaire sur le site web de la Convention

permettra aux États de le mettre régulièrement à jour, en précisant les dates,

programmes et éléments pertinents au fur et à mesure que les événements

planifiés se concrétiseront. Voir document de travail ITH/11/6.COM/CONF.206/21

Plus d’information :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00393

22. Utilisation de l’emblème de la Convention par les centres de catégorie 2

23. Date et lieu de la septième session du Comité

24. Élection des membres du Bureau de la septième session du Comité

25. Questions diverses

26. Adoption de la liste des décisions

27. Clôture de la session

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 7

Les résultats du travail fait par l’organe subsidiaire (Liste représentative) et l’organe consultatif

LiStE DU PatRimOiNE CULtUREL immatéRiEL NéCESSitaNt UNE SaUVEGaRDE URGENtE

Sur les 23 candidatures pour inscription sur la Liste de sauvegarde urgente, 22 % ont été recommandés pour inscription ; trois dossiers ont fait l’objet d’options sur lesquelles le Comité devra prendre une décision.

Décision N. de réf. titre état Recommandation

1. 6.COM 8.1 00529 L’épopée lyrique des achoughs : pratiques, musiques et textes de la tradition des bardes arméniens

Arménie Non

2. 6.COM 8.2 00528 Vardavar, fête arménienne de l’eau Arménie Non

3. 6.COM 8.3 00521 Le Yaokwa, rituel du peuple Enawene Nawe pour le maintien de l’ordre social et cosmique

Brésil Option

4. 6.COM 8.4 00519 Le chant épique accompagné du luth chapey au Cambodge

Cambodge Non

5. 6.COM 8.5 00492 La fanfare traditionnelle Ango-Broto dans la Préfecture de la Ouaka

République centrafricaine

Non

6. 6.COM 8.6 00530 Le Yimakan, les récits oraux des Hezhen

Chine Oui

7. 6.COM 8.7 00516 La cérémonie de la Paach Guatemala Non

8. 6.COM 8.8 00509 La danse Saman Indonésie Oui

9. 6.COM 8.9 00535 Le Naqqāli, narration dramatique iranienne

Iran (République islamique d’)

Oui

10. 6.COM 8.10 00534 Les compétences traditionnelles de construction et de navigation des bateaux iraniens Lenj dans le golfe Persique

Iran (République islamique d’)

Oui

11. 6.COM 8.11 00523 Enkipaata, Eunoto et Olngesherr : trois rites de passage masculins de la communauté masaï

Kenya Non

12. 6.COM 8.12 00520 La société secrète des Kôrêdugaw, rite de sagesse du Mali

Mali Non

13. 6.COM 8.13 00524 L’épopée maure T’heydinne Mauritanie Option

14. 6.COM 8.14 00548 Le rituel pour amadouer les chamelons

Mongolie Non

15. 6.COM 8.15 00543 La technique d’interprétation du chant long des joueurs de flûte limbe – la respiration circulaire

Mongolie Option

16. 6.COM 8.16 00545 La calligraphie mongole Mongolie Non

17. 6.COM 8.17 00542 La danse traditionnelle Tsam de Mongolie

Mongolie Non

18. 6.COM 8.18 00544 Les pratiques traditionnellesmongoles de vénération de sites sacrés

Mongolie Non

19. 6.COM 8.19 00541 Le chant de l’épopée mongole de Jangar

Mongolie Non

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 8

20. 6.COM 8.20 00531 Eshuva, prières chantées en Harákmbut des Huachipaire du Pérou

Pérou Non

21. 6.COM 8.21 00517 Al Sadu, tissage traditionnel dans les Émirats arabes unis

Émirats arabes unis

Non

22. 6.COM 8.22 00518 Les jeux traditionnels pour enfants des Émirats arabes unis

Émirats arabes unis

Non

23. 6.COM 8.23 00538 Le chant Xoan de la Province de Phú Thọ, Viet Nam

Viet Nam Oui

Total Liste de sauvegarde urgente : 5 oui, 3 options, 15 non

REGiStRE DES mEiLLEURES PRatiQUES DE SaUVEGaRDE

Sur 12 propositions pour les Meilleures pratiques de sauvegarde, 33% ont été recommandés pour inscription.

Décision N. de réf. titre état Recommandation

1. 6.COM 9.1 00499 La voix des sans voix Argentine Non

2. 6.COM 9.2 00513 Un programme pour cultiver la ludodiversité : la sauvegarde des jeux traditionnels en Flandre

Belgique Oui

3. 6.COM 9.3 00504 L’appel à projets du Programme national du patrimoine immatériel

Brésil Oui

4. 6.COM 9.4 00505 La documentation de la langue purubora : une contribution à la sauvegarde du patrimoine linguistique

Brésil Non

5. 6.COM 9.5 00502 Le musée vivant du Fandango Brésil Non

6. 6.COM 9.6 00500 Programme « Salle de l’artiste populaire » (Programme SAP)

Brésil Non

7. 6.COM 9.7 00503 La collection « Culture populaire Viola Correa »

Brésil Non

8. 6.COM 9.8 00515 La méthode Táncház : un modèle hongrois pour la transmission du patrimoine culturel immatériel

Hongrie Oui

9. 6.COM 9.9 00514 La sauvegarde du patrimoine culturel immatériel par l’éducation formelle et non formelle : impliquer les jeunes des communautés

Lettonie Non

10. 6.COM 9.10 00511 La revitalisation du savoir traditionnel de l’élaboration de la chaux artisanale à Moron de la Frontera, Séville, Andalousie

Espagne Oui

11. 6.COM 9.11 00508 L’atlas du patrimoine immatériel de l’Andalousie

Espagne Non

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 9

12. 6.COM 9.12 00506 Le rôle des « sociétés musicales » dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de la communauté valencienne

Espagne Non

Total Registre des meilleures pratiques: 4 oui, 8 non

aSSiStaNCE iNtERNatiONaLE D’UN mONtaNt SUPERiEUR a 25 000 DOLLaRS

Sur les 4 demandes d’assistance internationale de plus de 25 000 $ des États-Unis aucune n’a été acceptée, l’Organe consultative recommande au Comité de demander aux États soumissionnaires de travailler avec le Secrétariat afin d’améliorer les dossiers, et de déléguer au Bureau le pouvoir d’approuver les demandes révisées.

Décision N. de réf. titre état Recommandation

1. 6.COM 10.1 00550 Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel des communautés aymara de Bolivie, du Chili et du Pérou

Bolivie (État plurinational

de) - Chili - Pérou

Bureau

2. 6.COM 10.2 00549 Sauvegarde et revitalisation de l’épopée traditionnelle mongole

Mongolie Bureau

3. 6.COM 10.3 00557 Inventaire du patrimoine culturel immatériel de quatre communautés ougandaises

Ouganda Bureau

4. 6.COM 10.4 00555 Documentation, promotion et diffusion des « appels de tambours » du candombe, qui expriment l’identité des quartiers de Sur, de Palermo et de Cordón, dans la ville de Montevideo

Uruguay Bureau

Total Assistance internationale: 4 non

LiStE REPRéSENtatiVE

Sur les 49 candidatures pour la Liste représentative, 34 % des dossiers ont été recommandés pour inscription.

Décision N. de réf. titre état Recommandation

1. 6.COM 13.1 00537 Le Shapavalstva (fabrication du feutre) et le Katrushnitski Lemezen’ : artisanat traditionnel et jargon unique des artisans du feutre bélarussiens

Bélarus Renvoyé

2. 6.COM 13.2 00404 Le répertoire du rituel des classes d’âge de Louvain

Belgique Oui

3. 6.COM 13.3 00421 Le théâtre d’ombres chinoises Chine Oui

4. 6.COM 13.4 00426 Le Zhusuan chinois, connaissances et pratiques du calcul arithmétique au boulier

Chine Renvoyé

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 10

5. 6.COM 13.5 00428 La fabrication artisanale du thé oolong chinois

Chine Renvoyé

6. 6.COM 13.6 00427 Le Raosanling, un espace culturel ritualisé du peuple Bai à Dali

Chine Renvoyé

7. 6.COM 13.7 00423 Le rite sacrificiel du Temple confucéen

Chine Renvoyé

8. 6.COM 13.8 00420 Le Kung Fu Shaolin, art martial des moines bouddhistes

Chine Renvoyé

9. 6.COM 13.9 00574 Le savoir traditionnel des chamanes jaguars de Yuruparí

Colombie Oui

10. 6.COM 13.10 00358 La pratique du chant et de la musique bećarac de Croatie orientale

Croatie Oui

11. 6.COM 13.11 00359 Le Nijemo Kolo, ronde dansée silencieuse de l’arrière-pays dalmate

Croatie Oui

12. 6.COM 13.12 00536 Le Tsiattista, duel poétique Chypre Oui

13. 6.COM 13.13 00564 La Chevauchée des Rois dans le sud-est de la République tchèque

République tchèque

Oui

14. 6.COM 13.14 00440 L’équitation de tradition française France Option

15. 6.COM 13.15 00439 La porcelaine de Limoges France Non

16. 6.COM 13.16 00335 Chant bouddhique du Ladakh : récitation de textes sacrés bouddhiques dans la région transhimalayenne du Ladakh, Jammu-et-Cachemire, Inde

Inde Renvoyé

17. 6.COM 13.17 00336 Le Chaar Bayt, une tradition musulmane de poésie orale lyrique de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh et du Rajasthan, Inde

Inde Renvoyé

18. 6.COM 13.18 00341 Le Kolam, dessins et motifs rituels ornant les seuils des maisons au Tamil Nadu, Inde

Inde Renvoyé

19. 6.COM 13.19 00353 La musique et la connaissance de l'instrument à cordes Veena

Inde Renvoyé

20. 6.COM 13.20 00349 Le Sankirtan, chants rituels, tambours et danses du Manipur

Inde Renvoyé

21. 6.COM 13.21 00354 La fabrication artisanale raditionnelle d’ustensiles en laiton et en cuivre des Thatheras de Jandiala Guru, Penjab, Inde

Inde Renvoyé

22. 6.COM 13.22 00589 La musique des groupes ethniques iraniens

Iran (République islamique d’)

Renvoyé

23. 6.COM 13.23 00408 Le Chichibu Matsuri no Yatai-gyoji to Kagura, festival d'automne de chars et kagura à Chichibu

Japon Renvoyé

24. 6.COM 13.24 00407 Le Hon-minoshi, fabrication de papier dans la région de Mino, préfecture de Gifu

Japon Renvoyé

25. 6.COM 13.25 00411 Le Mibu no Hana Taue, rituel du repiquage du riz à Mibu, Hiroshima

Japon Oui

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 11

26. 6.COM 13.26 00410 L’Oga no Namahage, visite du Nouvel An de divinités masquées à Oga, Akita

Japon Renvoyé

27. 6.COM 13.27 00412 Le Sada Shin Noh, danse sacrée au sanctuaire de Sada, Shimane

Japon Oui

28. 6.COM 13.28 00409 Le Takayama Matsuri no Yatai Gyoji, festivals de printemps et d'automne de chars à Takamaya

Japon Renvoyé

29. 6.COM 13.29 00568 Pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’lvoire

Mali; Burkina Faso; Côte

d'Ivoire

Oui, Renvoyé pour Côte d’Ivoire

30. 6.COM 13.30 00575 Le Mariachi, musique à cordes, chant et trompette

Mexique Oui

31. 6.COM 13.31 00540 La culture de la Deel mongole Mongolie Non

32. 6.COM 13.32 00572 Le chamanisme mongol Mongolie Renvoyé

33. 6.COM 13.33 00546 La contorsion traditionnelle mongole

Mongolie Non

34. 6.COM 13.34 00539 L’artisanat traditionnel du Ger mongol et les coutumes associées

Mongolie Renvoyé

35. 6.COM 13.35 00573 Le Tsagaan Sar, célébration du Nouvel An mongol

Mongolie Renvoyé

36. 6.COM 13.36 00371 Al ‘azi, élégie, marche processionnelle et poésie

Oman Renvoyé

37. 6.COM 13.37 00366 Al-Maydaan Oman Non

38. 6.COM 13.38 00567 Le pèlerinage au sanctuaire du seigneur de Qoyllurit’i

Pérou Oui

39. 6.COM 13.39 00563 Le Fado, chant populaire urbain du Portugal

Portugal Oui

40. 6.COM 13.40 00459 L’artisanat du Najeon, incrustation de nacre

République de Corée

Renvoyé

41. 6.COM 13.41 00448 Le Jultagi, marche sur corde raide République de Corée

Oui

42. 6.COM 13.42 00476 La cuisine royale de la dynastie Joseon

République de Corée

Renvoyé

43. 6.COM 13.43 00449 Le Seokjeon Daeje, cérémonie en l’honneur des grands érudits confucéens

République de Corée

Renvoyé

44. 6.COM 13.44 00452 Le Taekkyeon, un art martial traditionnel coréen

République de Corée

Oui

45. 6.COM 13.45 00453 Le tissage du Mosi (ramie fine) dans la région de Hansan

République de Corée

Renvoyé

46. 6.COM 13.46 00576 La fête de « la Mare de Déu de la Salut » d’Algemesí

Espagne Oui

47. 6.COM 13.47 00362 La fête des patios de Cordoue Espagne Non

48. 6.COM 13.48 00388 La tradition cérémonielle du Keşkek

Turquie Oui

49. 6.COM 13.49 00387 L'artisanat, les pratiques et les croyances des amulettes Nazar Boncuğu

Turquie Renvoyé

Total Liste répresentative: 17 Oui, 26 renvoyés, 5 non

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 12

3. Questions-réponses générales

Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel ?Le patrimoine culturel immatériel (PCI) fait référence aux pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire, transmis de génération en génération au sein d’une communauté, créés et transformés en permanence en fonction du milieu, de l’interaction avec la nature et de l’histoire.

On parle de « patrimoine » car il est transmis de génération en génération, « culturel » en ce qu’il procure aux communautés un sentiment d’identité et de continuité tel que le fait la culture, et « immatériel » car il réside essentiellement dans l’esprit humain, est transmis par imitation et immersion dans une pratique et ne se concrétise pas nécessairement par un lieu ou la production d’objets.

Le patrimoine culturel immatériel n’existe qu’au présent. Les expressions du passé qui ne sont plus pratiquées au présent font partie de l’histoire culturelle, mais ne sont pas du patrimoine culturel immatériel tel que le définit la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le patrimoine culturel immatériel est celui que les communautés actuelles reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. C’est pourquoi il est souvent appelé « patrimoine vivant ».

Pourquoi est-ce important ?Le patrimoine culturel immatériel s’adapte en permanence au présent et constitue un capital culturel qui peut être un puissant levier de développement. La sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’utilisation durable des ressources naturelles : le patrimoine culturel immatériel constitue une riche source de connaissances utiles dans de nombreux aspects de la vie. Les femmes tiennent également une place particulière dans la transmission du patrimoine immatériel et sont détentrices de nombreux savoirs qui contribuent à leur autonomisation et sont générateurs de revenus.

Le PCI est également vital en vue de maintenir la diversité culturelle face à la mondialisation. Comprendre le PCI contribue au dialogue interculturel, encourage le respect mutuel et assure la cohésion sociale. Ce n’est pas dans la manifestation culturelle en soi que réside l’importance du PCI mais dans la signification que lui confèrent les communautés. Sa valeur est à la fois immatérielle et matérielle, liée aux effets sociaux et économiques du savoir et des compétences qu’il permet de transmettre.

Plus d’information et d’exemples dans la brochure incluse dans ce kit et sur http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg=00252

Pour quelles raisons cela concerne l’UNESCO?En tant qu’unique agence des Nations unies ayant un mandat spécifique dans le domaine de la culture, l’UNESCO travaille à la sauvegarde du patrimoine culturel et à la promotion de la diversité culturelle comme force de dialogue et de développement. Elle encourage la coopération internationale et le partage de connaissances et soutient les Etats membres en renforçant leurs capacités humaines et institutionnelles.

Qu’est-ce que la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ?Adoptée en 2003 après 60 ans de travail dans ce domaine, cette Convention est le premier instrument multilatéral contraignant de la communauté internationale destiné à sauvegarder et sensibiliser à ce patrimoine fragile. Son but est d’inciter les pays à prendre en charge et à s’occuper du PCI présent sur leurs territoires.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 13

Quelles sont les responsabilités des Etats qui ont ratifié la Convention?Au niveau national, les Etats parties doivent prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder le PCI présent sur leurs territoires : définir et inventorier le PCI avec la participation des communautés concernées ; adopter des politiques et établir des institutions pour le gérer et le promouvoir ; encourager la recherche ; et prendre d’autres mesures de sauvegarde appropriées, toujours avec le consentement et la participation des communautés concernées. Six ans après avoir ratifié la Convention, chaque Etat partie doit soumettre de façon régulière un rapport d’étape au Comité. Les premiers rapports de ce genre seront soumis cette année à Bali (se reporter à l’ordre du jour du Comité).

Les Etats sont aussi invités à proposer des éléments pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité et le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde, qui sont tous trois des mécanismes visant à attirer l’attention internationale sur le PCI. Les Etats ont aussi la possibilité de demander une assistante internationale au Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Les ressources de ce fonds sont principalement fournies par les contributions des Etats parties.

Si seuls les États parties à la Convention peuvent soumettre des dossiers de candidature, ces derniers ont l’obligation d’associer le plus largement possible les communautés concernées à l’élaboration des mesures de sauvegarde. Ils doivent également obtenir leur consentement libre, préalable et éclairé pour soumettre toute candidature. Les candidatures ou demandes d’assistance internationale présentées par plusieurs États sont vivement encouragées, car un même élément de patrimoine culturel immatériel est souvent présent sur plusieurs territoires et pratiqué par une communauté établie dans plusieurs pays, contigus ou non.Lire le texte de la Convention : http://www.unesco.org/culture/ich/fr/convention/

Quels sont les critères pour les listes ?Trois d’entre eux sont communs à la Liste de sauvegarde urgente et à la Liste représentative. Premièrement, l’élément doit correspondre à la définition du patrimoine culturel immatériel de l’article 2 de la Convention. Il doit aussi figurer dans un inventaire et avoir été sélectionné avec le consentement et la participation la plus large possible des communautés concernées. Des mesures de sauvegarde doivent être élaborées et, pour la Liste de sauvegarde urgente, l’Etat doit démontrer qu’en dépit des efforts faits par l’Etat et par la communauté concernée, la viabilité de l’élément est menacée.

Pour la Liste représentative, l’Etat doit également prouver que l’inscription de l’élément soumis contribuera à assurer la visibilité et la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel, encouragera le dialogue et reflètera la diversité culturelle du monde.

Voir des dossiers de candidature et des explications sur les critères à : http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=en&pg=00011

Qui décide de l’inscription des éléments et comment le Fonds est-il utilisé ?Le Comité intergouvernemental composé de 24 membres qui se réunit chaque année en novembre. Tous les Etats qui ont ratifié la Convention – 137 jusqu’à présent – se réunissent en Assemblée générale tous les deux ans pour élaborer une stratégie et élire les membres du Comité. Le Comité évalue les candidatures proposées par les Etats parties pour inscription sur les listes et examine les demandes d’assistance internationale (voir l’ordre du jour de la 6e session). Pour la Liste de sauvegarde urgente, le registre des meilleures pratiques de sauvegarde et les demandes d’assistance supérieure à 25 000 $US, le Comité base ses décisions sur les recommandations de son Organe consultatif composé d’experts et d’ONG. Un organe subsidiaire constitué de six Etats membres du Comité donne des recommandations au Comité pour les inscriptions sur la Liste représentative.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 14

Pouvez-vous citer un exemple de l’impact pour les communautés et les Etats de l’inscription sur les listes ?Le délégué du Pérou auprès de l’UNESCO a récemment rapporté ce qu’il s’est passé l’an dernier dans son pays après l’inscription de deux éléments sur la Liste représentative : « ces deux éléments appartiennent à de petites communautés. Après que la nouvelle de l’inscription est sortie au Pérou, relayée par tous les média, cela s’est transformé en une célébration nationale qui a duré presque deux semaines, à la grande surprise des professionnels de la culture. C’était comme si le Pérou avait gagné la Coupe du monde de football ! Après ça, s’est ensuivi un processus de réflexion dans tout le pays. D’un seul coup, les universités, les centres de recherche, les associations culturelles et les communautés, avec très peu d’engagement de la part du gouvernement, ont organisé des colloques, des réunions, des tables rondes et des ateliers. Au Pérou, la Division pour le patrimoine immatériel a été établie en 2003, on travaille donc depuis bientôt 10 ans, mais en termes d’impulsion, on peut dire que tout a vraiment commencé avec l’inscription. De leur propre initiative, les communautés ont commencé à préparer des dossiers de candidature à la Liste représentative. Au Pérou, les populations, même dans les villages, ont une connaissance de plus en plus précise concernant la Convention et le patrimoine immatériel. C’est un processus vraiment très intéressant […].»

Quelle est la différence entre la Convention de 1972 pour le Patrimoine mondial et la Convention de 2003 pour le patrimoine culturel immatériel?La Convention de 1972 s’occupe de monuments, de sites culturels et naturels d’une valeur universelle exceptionnelle. Les experts et les gestionnaires des sites sont les principaux acteurs de l’identification et de la protection et les communautés sont impliquées.La Convention de 2003 a pour objets les pratiques, les représentations, les expressions, les connaissances et les compétences que les communautés reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Les communautés et les praticiens sont les acteurs clés pour la sauvegarde et la transmission, les experts sont seulement associés.

Questions-Réponses – 2e partie: Questions pertinentes liées au PCi

Comment peut-on sauvegarder quelque chose d’immatériel ?On ne sauvegarde pas le patrimoine immatériel de la même façon qu’un autre patrimoine culturel. Puisque le PCI est un patrimoine vivant, les mesures de sauvegarde visent à renforcer les différentes conditions, matérielles et immatérielles, qui sont nécessaires à son évolution et à sa réinterprétation constantes ainsi que pour sa transmission aux futures générations. Il estindispensable de trouver un équilibre entre sauvegarder le PCI et lui permettre de se développer et de s’adapter aux réalités actuelles des communautés, ce qui peut aussi conduire à le laisser disparaître.

Plus à ce sujet: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=en&pg=00012

L’idée des pays est-elle de proposer le plus d’éléments possibles pour les Listes ?Non, les listes ne sont pas censées être des inventaires généraux. La première priorité de la Convention de 2003 est d’encourager les Etats Parties à sauvegarder le patrimoine culturel immatériel présent sur leurs territoires. Il n’y a pas de compétition dans le nombre d’éléments inscrits ! Si un pays a de nombreux éléments inscrits, cela ne signifie pas qu’il est plus riche en PCI qu’un pays moins représenté sur les listes.

La Liste représentative n’est-elle pas seulement un concours de beauté?Non. Les éléments ne sont pas inscrits car ils sont beaux, originaux, authentiques ou bien uniques, mais car ils constituent du patrimoine culturel immatériel et sont porteurs de sens pour leurs communautés. L’objectif des listes est d’assurer une meilleure visibilité du PCI et de sensibiliser à son importance, ainsi que d’encourager le dialogue dans le respect de la diversité culturelle.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 15

Si un élément, par un exemple un carnaval, est sur la Liste représentative, est-ce que cela signifie qu’il est supérieur à d’autres exemples de carnaval?Non. L’inscription d’un élément ne signifie pas qu’il est « meilleur » qu’un autre ni qu’il comporte une valeur universelle, mais seulement qu’il a de la valeur pour la communauté ou les individus qui en sont les praticiens.

Que se passe-t-il dans le cas des pratiques culturelles qui sont controversées – comme la tauromachie – ou contraires aux droits de l’homme reconnus internationalement?Aux fins de la Convention, seul le PCI conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme, ainsi qu’à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus et d’un développement durable est pris en considération. Les éléments considérés comme controversés peuvent néanmoins susciter des débats féconds.

Est-ce que les langues en danger et les religions sont comprises dans la définition du PCi selon l’UNESCO ?Non, pas en tant que telles. Les langues ne peuvent pas être inscrites sur les listes en tant que telles mais seulement comme véhicule du patrimoine immatériel d’un groupe ou d’une communauté donnés.Une grande partie des éléments du patrimoine immatériel dépend de langues très spécifiques traditionnellement employées par les communautés concernées, ainsi, il peut être nécessaire de sauvegarder certains aspects des langues en tant que véhicule du PCI. Cependant la majorité des Etats membres ne considèrent pas la Convention de 2003 comme l’instrument idéal pour sauvegarder la diversité linguistique mondiale.De la même façon, les religions organisées ne peuvent pas être proposées spécifiquement comme éléments pour inscription, bien qu’une grande partie du patrimoine immatériel ait des aspects spirituels. Les éléments du PCI relatifs aux traditions religieuses sont normalement proposés comme éléments des domaines « connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers » ou bien « pratiques sociales, rituels et événements festifs ».Un même Etat peut posséder, entre autres, une grande diversité linguistique, religieuse et ethnique qui influence le sentiment commun de l’identité à l’intérieur d’un pays. Tenter d’atteindre un consensus au sujet de la place à accorder aux langues et aux religions dans les politiques du patrimoine culturel immatériel aurait sérieusement retardé l’élaboration de la Convention.

Comment peut-on être sûrs que ce sont les communautés et non pas les Etats qui souhaitent sauvegarder certains éléments ?Dans les dossiers de candidature, les Etats parties doivent fournir les preuves du consentement des communautés et démontrer que les communautés sont pleinement impliquées dans le processus de sauvegarde.

Y a-t-il un risque que l’inscription d’éléments soit utilisée à des fins commerciales ?Nous pouvons parler de « sur-commercialisation » dans les cas où le profit généré par le tourisme ou la production artisanale par exemple, devient un but en soi, au détriment possible de l’élément dans son contexte communautaire. Les communautés ne doivent pas perdre le contrôle au cours du processus. Cependant les revenus économiques peuvent jouer un rôle important dans la pratique et la transmission d’éléments du PCI, dans la mesure où ils procurent un moyen de subsistance. La valeur économique peut contribuer à la sauvegarde par des moyens bénéficiant à la communauté concernée.

Y a-t-il un plafond au nombre d’éléments qu’un Etat peut soumettre pour inscription ?Pas pour le moment, mais ce point est actuellement débattu. Le processus d’examen est vital et minutieux et ne doit pas être compromis par une quantité excessive de dossiers de candidature.

Pourquoi tous les Etats n’ont pas encore ratifié la Convention?Ils vont le faire. Aucune objection à la Convention n’a été formulée. Au contraire, elle a été accueillie avec enthousiasme et a été ratifiée plus rapidement qu’aucun autre traité de l’UNESCO.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 16

4. Le patrimoine immatériel dans les differents pays

Les exemples suivants illustrent comment les pays du monde mettent en œuvre la Convention. Plus d’informations: http://www.unesco.org/culture/ich/fr/kit/

Les banques traditionnelles de VanuatuDéfenses de cochon, nattes tissées et colliers de coquillages ont une valeur à la fois culturelle et économique à Vanuatu: ils sont utilisés comme monnaie. En 2004, le Centre culturel de Vanuatu (VKS) a lancé un projet visant à promouvoir un système bancaire basé sur la richesse des éléments traditionnels. Mettant l’accent sur les fonctions et les valeurs des approches traditionnelles, le projet s’est étendu à travers le pays. Il a atteint le niveau de la politique gouvernementale, au moment où l’année 2007 a été déclarée «Année de l’économie traditionnelle ».

La poésie orale conduit à l’alphabétisation au YémenFinancées par le gouvernement, des classes d’alphabétisation pour les femmes rurales yéménites faisaient peu de progrès car leur contenu, orienté vers les économies modernes, n’était pas en lien avec la vie quotidienne des femmes, fondée sur l’élevage et la pêche traditionnels. Un nouveau programme axé sur la poésie orale, qui joue un rôle éminent dans la société yéménite, a eu des résultats incroyables. Les femmes ont commencé à écrire les chansons et les proverbes qu’elles ont-elles-mêmes composés. L’effet a été doublement positif: à mesure que les femmes sont devenues plus actives socialement, leurs poèmes ont commencé à refléter les questions modernes, en revivifiant la tradition orale en voie de disparition.

La documentation ravive les marionnettes de tham Roc, au Viet NamLes marionnettes sur tige du peuple Tay dans le village Tham Roc, province de Thai Nguyen, au nord de Hanoi, n’avaient pas été pratiquées depuis des décennies quand quelques villageois ont commencé à chercher des façons de les faire revivre. En 1999, un chercheur du Musée national d’ethnologie, Tay, a suggéré au musée de tourner une vidéo. Le projet a motivé les anciens du village à sortir les marionnettes des réserves et de les ramener à la vie. Le succès de la vidéo a conduit à monter plus de spectacles, le savoir-faire de la manipulation des marionnettes a été rétabli, et la tradition continue avec un nouveau rythme.

Photographier le patrimoine vivant au kenyaEn 2010, un atelier de renforcement des capacités a rassemblé 12 photographes professionnels dé-sirant parfaire leurs compétences pour un projet visant à documenter le patrimoine vivant. Leurs photos des traditions familiales et d’artisans de Nairobi ont ensuite été présentées dans le cadre d’une exposition puis publiées dans un catalogue.

Revitalisation de la transmission de la polyphonie géorgienneLe chant polyphonique, musique comportant deux voix mélodiques distinctes, ou davantage, est une tradition populaire qui était au centre de tous les aspects de la vie quotidienne en Géorgie, du labourage des champs au traitement des maladies et à la célébration des fêtes. Avec le soutien de l’UNESCO, un projet a été lancé afin de soutenir la viabilité de la polyphonie traditionnelle. Suite à la mise en œuvre de ce projet, sept centres de musique populaire pour la jeunesse ont été créés dans différentes régions pour cultiver la transmission de cette tradition. Dans chacun d’eux, 10 à 15 jeunes élèves ont été formés pendant trois ans.

tradition de la danse CocoloCette tradition est apparue pour la première fois au milieu du XIXe siècle parmi les travailleurs immigrés en République dominicaine, parlant l’anglais des Caraïbes. Restée culturellement et linguistiquement distincte, la communauté a créé ses propres églises, écoles, sociétés de bienfaisance et foyers d’assistance mutuelle. Les spectacles de danse Cocolo avaient lieu à Noël, pour la fête de la Saint-Pierre et lors des carnavals. L’UNESCO a élaboré un projet visant à sauvegarder la tradition en faisant en sorte que celle-ci soit mieux reconnue et en augmentant ses financements. Cela a aussi été une occasion pour la communauté d’examiner les stratégies de sauvegarde de leurs expressions culturelles et a contribué à la sensibilisation au niveau national. Une autre étape essentielle a été l’enregistrement juridique de la communauté, qui peut, sur le long terme, garantir le statut officiel des dépositaires de la tradition.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

Page 17

5. Le processus d’inscription

Eligibilité

Seuls les Etat parties à la Convention peuvent soumettre les candidatures. Les Etats sont encouragés à proposer des candidatures multinationales.

Candidature

Quatre mécanismes :1. La Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente2. La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité3. Registre des meilleures pratiques de sauvegarde4. Assistance internationale

Examen

1e étape: Les dossiers de candidature doivent être reçus par le Secrétariat avant le 31 mars pour être évalués par le Comité au cours des 18 mois suivants.

2e étape: Le Secrétariat vérifie les dossiers, demande les informations manquantes; les candidatures révisées doivent être complétées et retournées avant le 30 septembre.

3e étape: un organe approprié (l’organe consultatif ou, dans le cas de la Liste représentative, l’organe subsidiaire du Comité ) entreprend l’examen desdossiers et donne des recommandations finales en mai ou juin. Leurs rapports sont transmis au Comité quatre semaines avant la session annuelle denovembre.

4e étape: À sa session annuelle en novembre, le Comité intergouvernemental évalue les candidatures et les rapports et prend les décisions.

Rapport

A partir 6 ans après la ratification de la Convention, chaque État partie soumet un rapport périodique au Comité sur les mesures prises pour mettre en œuvre la Convention, ainsi que sur l’état des éléments inscrits sur la Liste représentative

Un rapport individuel sur chaque élément inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente est soumis tous les quatre ans après son inscription pour surveiller son état de viabilité.

kit m

éDia

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

Patrimoineculturelimmatériel

kit méDia Page 18

6. Les faits et les chiffres

• Etats ayant ratifié la Convention, par région

Régions Etats membres de l’UNESCO

Nombre de ceux ayant ratifié la Convention

% d’Etats parties par rapport au nombre

total d’Etats membres de l’UNESCO par région

Afrique 45 31 68,8 %

Etats arabes 21 15 71,4 %

Asie et Pacifique 44 24 54,4 %

Europe et Amérique du Nord 52 40 76,9 %

Amérique latine et Caraïbes 33 27 81,8 %

tOtaL 195 137 70,2 % Liste des Etats parties à la Convention : http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00024

• Liste représentative – 213 éléments

Eléments multinationaux : 13 Eléments nationaux : 200

RégionsNombre

d’éléments nationaux

% par rapport au total

Nombre d’Etats soumissionnaires

% par rapport au total

Afrique 14 7 % 11 16 %

Etats arabes 9 4.5% 8 12 %

Asie et Pacifique 89 44.5% 16 23 %

Europe et Amérique du Nord 61 30.5% 21 31 %

Amérique latine et Caraïbes 27 13.5% 12 18 %

tOtaL 200 100 % 68 100 %

• Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente - 16 éléments

Éléments multinationaux - 0Éléments nationaux – 16

Régions Nombre des éléments nationaux % du total Nombre d’États

soumissionnaires % du total

Afrique 2 12.5% 2 22%

États arabes 0 0% 0 0%

Asie et Pacifique 10 62.5% 3 33%

Europe et Amérique du Nord 4 25% 4 45%

Amérique latine et Caraïbes 0 0% 0 0%

tOtaL 16 100 % 9 100 %

kit méDia Page 19

• Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérées comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la Convention – 3 éléments1

Régions Nombre d’éléments % du total par région

Afrique 0 0%

États arabes 0 0%

Asie et Pacifique 1 33.3%

Europe et Amérique du Nord 1 33.3%

Amérique latine et Caraïbes 1 33.3%

tOtaL 3 100 % 1 Pour le cycle 2010 il n’y avait pas d’inscriptions en raison du changement du cycle

Des informations détaillées sur les éléments inscrits sur les listes: http://www.unesco.org/culture/ich/fr/listes/

• Candidatures à évaluer lors de la sixième session du Comité (22-29 novembre 2011, Bali, indonésie)

Type de candidature

Total des candidatures soumises au

Comité

Recommandations positives

Recommandations négatives (+ l’option de renvoi dans le cas de la

Liste Représentative)

% positive/négative

Liste de sauvegarde urgente 23 5 18 22% / 78%

Liste Représentative 49 17 32 35% / 65%

Registre de meilleures pratiques 12 5 7 42 % / 58 %

Assistance internationale 4 0 4 0 % / 100 %

tOtaL 88 27 61 31% / 69%

• activités de renforcement des capacités en 2011.

Régions

Nombre de formateurs formatés pour délivrer les programmes de l’UNESCO

de renforcement des capacités

Nombre d’ateliers soutenus par l’UNESCO à travers le

Programme Régulier en 2010-2011

Fonds mobilisés pour le renforcement des

capacités

Afrique 21 8 37% - (2,590,000)

États arabes 12 4 14% - (980,000)

Asie et Pacifique 18 8 24% - (1,680,000)

Europe et Amérique du Nord 11 2 1% - (70,000)

Amérique latine et Caraïbes 11 6 24% - (1,680,000)

TOTAL 73 28 100% - (7,000,000)

Plus d’information: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00326

kit méDia Page 20

• ONG accréditées, statistiques par région

Régions

Nombre d’ONG approuvées par l’Assemblé générale

(dernière décision en juin 2010)

Nombre d’ONG recommandées pour accréditation en 2010

Nombre d’ONG proposées pour accréditation en 2011

Afrique 5 7 6

États arabes 1 1 1

Asie et Pacifique 26 5 3

Europe et Amérique du Nord 56 19 14

Amérique latine et Caraïbes 9 0 3

tOtaL 97 32 27

Plus d’information: http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00329

• Quelques dates

17 octobre 2003 La Conférence générale adopte la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Juin 2008 L’Assemblée générale adopte les Directives opérationnelles pour la mise en œuvre de la Convention.

Novembre 2008 Le Comité incorpore à la Liste représentative 90 éléments auparavant proclamés Chefs d’œuvre du patrimoine immatériel.

Septembre 2009 Le Comité inscrit les 12 premiers éléments sur la Liste de sauvegarde urgente, 3 éléments sur le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde, ainsi que 76 nouveaux éléments sur la Liste représentative.

Novembre 2010 Le Comité inscrit 47 nouveaux éléments sur la Liste représentative et 4 éléments sur la Liste de sauvegarde urgente.

7. Les éléments proposés pour inscription en 2011

La liste des éléments et des contacts correspondants sont présentés dans l’ordre suivant:

• Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

• Registre de meilleures pratiques de sauvegarde

• Assistance internationale d’un montant supérieur à 25 000 dollars des États-Unis

• Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.1, candidature 00529

Arménie

L’épopée lyrique des achoughs : pratiques, musiques et textes de la tradition des bardes arméniens

Les Achoughs arméniens relèvent d’une tradition romantique et populaire qui combine la poésie, la musique et l’art du conte pour raconter des histoires d’amour, des légendes, des événements et des contes surnaturels. Les chants des achoughs sont en général joués lors de mariages, de funérailles et à d’autres occasions particulières. Le barde (homme ou femme) s’accompagne de différents luths à cordes pincées ou à archet. A l’heure actuelle, quelques rares interprètes connaissent bien toute la richesse de cet art du conte. Par conséquent, les spectacles qui duraient autrefois des journées entières se réduisent aujourd’hui à quelques heures.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.1)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.1

Contact pour plus d’information Mme Lilit YERNJAKYAN 47 Nalbandyan st., apt. 19A Yerevan, 0025 Arménie 37410-522417 [email protected]

Projet de décision 8.2, candidature 00528

Arménie

Vardavar, fête arménienne de l’eau

Le Vardavar est une fête estivale célébrée en Arménie et issue de rituels préchrétiens pour favoriser la pluie. Les rituels débutent par des processions de jeunes filles portant une cruche remplie d’eau, des pierres et des roses. La génération des anciens prépare des produits laitiers faits maison et des gâteaux spéciaux pour l’occasion, puis tout le monde s’asperge d’eau en signe de bonne volonté. Les traditions du Vardavar incluent aussi des chants, des danses, de la divination, des spectacles de marionnettes et de la lutte, bien qu’une grande partie de ses éléments constitutifs tombent peu à peu dans l’oubli en raison de l’absence de transmission.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.2)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.2

Contact pour plus d’information Mme Hasmik BAGHRAMYAN str. Zakiyan 6, ap. 30 Yerevan, RA Arménie +374 010 562374 +374 94 126501 [email protected]

KIT MÉDIA Page 21

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.3, candidature 00521

Brésil

Le Yaokwa, rituel du peuple Enawene Nawe pour le maintien de l’ordre social et cosmique

Les Enawene Nawe qui vivent dans la forêt pluviale du sud de l’Amazonie accomplissent le rituel du Yãkwa tous les ans durant les sept mois de la saison sèche afin d’honorer les esprits Yakairiti et maintenir ainsi l’ordre social et cosmique. Les différents clans assument des responsabilités en alternance : un clan se lance dans des expéditions de pêche dans toute la région, pendant qu’un autre prépare des offrandes de sel gemme, de poissons et de mets rituels pour les esprits, joue de la musique et danse. Le Yãkwa et la biodiversité locale qu’il célèbre représentent un écosystème extrêmement délicat et fragile, dont la continuité dépend directement de la conservation de ce dernier.

Recommandation non consensuelle (voir les explications dans le projet de décision 8.3)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.3

Contact pour plus d’information Mme Celia CORSINO Diretora Departamento do Patrimônio Imaterial Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico National SBN Quadra 02 Ed. Central Brasília, 1 andar 70.040-904 Brasília-DF Brésil 55 61 2024.6137 [email protected]

Projet de décision 8.4, candidature 00519

Cambodge

Le chant épique accompagné du luth chapey au Cambodge

Le chapey dang veng est un luth cambodgien à manche long qui donne son nom à une tradition de chant épique. Il peut être interprété par des hommes ou des femmes, jeunes ou vieux, mais tous doivent parfaitement maîtriser la mémorisation, l’improvisation, le chant, la versification et la pratique du luth à manche long. Un bon chanteur épique puise dans un ensemble de connaissances englobant la littérature bouddhiste, les contes populaires, les légendes, la poésie et l’actualité. Le chapey dang veng se remet difficilement de la perte de presque tous les chanteurs épiques due aux Khmers rouges.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.4)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.4

Contact pour plus d’information Dr. Sam-Ang SAM Advisor Ministry of Culture and Fine Arts 277 Norodom Boulevard Phnom Penh Cambodge +855 (12) 614 161 +855 (12) 61-41-61 [email protected]

KIT MÉDIA Page 22

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.5, candidature 00492

République centrafricaine

La fanfare traditionnelle Ango-Broto dans la Préfecture de la Ouaka

La musique et la danse de la fanfare traditionnelle Ango-Broto expriment l’esprit des ancêtres de la communauté Broto, un sous-groupe de la population de Banda. Les musiciens jouent dans des groupes où se mélangent les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes, en utilisant des trompes traversières faites à partir des racines d’arbres fruitiers ou des cornes de bêtes sauvages. Cette musique était autrefois exclusivement réservée à des rites d’initiation en pleine brousse des enfants âgés de cinq ans sur une période de trois mois. Aujourd’hui, la fanfare trouve toujours une place importante lors des cérémonies officielles comme les défilés, les mariages, les enterrements et d’autres événements.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.5)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.5

Contact pour plus d’information M. Alfred Lambert BONEZOUI Directeur général de la culture et du patrimoine Ministère de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture BP 349 BANGUI République centrafricaine +23675050297 & +23670989365 [email protected]

Projet de décision 8.6, candidature 00530

Chine

Le Yimakan, les récits oraux des Hezhen

Les contes du Yimakan, narrés en vers et en prose dans la langue des Hezhen du nord-est de la Chine, se composent de nombreux épisodes indépendants qui décrivent des alliances tribales et des batailles, y compris la victoire de héros hezhen sur des monstres et des envahisseurs. Les conteurs improvisent des histoires sans accompagnement musical, en alternant les passages chantés et parlés et en utilisant des mélodies différentes pour représenter différents personnages et intrigues. Le Yimakan joue un rôle clé dans la préservation de la langue maternelle des Hezhen, de leur religion, de leurs croyances, de leur folklore et de leurs coutumes.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.6)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.6

Contact pour plus d’information M. Xueao SONG Center for Safeguarding ICH of Heilongjiang Province 204 Huayuan Street Nangang District Harbin City Heilongjiang Province 150080 Chine 87 451 82609814; 86 0 13945663326 [email protected]

KIT MÉDIA Page 23

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.7, candidature 00516

Guatemala

La cérémonie de la Paach

La cérémonie de la Paach est une tradition maya ancestrale influencée par le catholicisme. Elle sert à remercier la nature après une bonne récolte de maïs et à renforcer l’identité culturelle de la communauté de San Pedro Sacatepequez. La cérémonie débute par la préparation spirituelle et physique des officiants avec leurs instruments, par la procession jusqu’aux sites cérémoniels, la récitation de la prière dans la langue maya Mam, et enfin la musique marimba et les danses. Transmise de génération en génération, elle encourage la cohésion sociale et le dialogue interculturel.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.7)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.7

Contact pour plus d’information Mme Olga Lidia XICARÁ Ministerio de Cultura y Deportes Direccion General del Patrimonio Cultural y Natural 12 avenida 11-11 zona 1 Ciudad de Guatemala C.A. Guatemala (502) 2253-1570; 2253-1571; 2239-5100 45909826 [email protected]

Projet de décision 8.8, candidature 00509

Indonésie

La danse Saman

Des garçons et des jeunes hommes des Gayo de la province d’Aceh à Sumatra interprètent la danse Saman assis sur leurs talons ou agenouillés en rangs serrés. Les danseurs tapent dans leurs mains, se martèlent la poitrine et les cuisses, frappent le sol, claquent des doigts, balancent et tournent leur corps et leur tête en suivant un rythme changeant. Les vers qu’ils chantent dispensent des conseils et peuvent être de nature religieuse, romantique ou humoristique. Le Saman est exécuté lors de fêtes nationales et religieuses pour cimenter les relations entre les villages.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.8)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.8

Contact pour plus d’information Dr. Harry WALUYO Director Centre for Research and Development of Culture Body for Cultural and Tourism Resources Development Ministry of Culture and Tourism Gedung Sapta Pesona Jalan Medan Merdeka Barat No. 17 Jakarta 10110 Indonésie +62 21 3838717 [email protected]; [email protected]

KIT MÉDIA Page 24

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.9, candidature 00535

Iran (République islamique d’)

Le Naqqāli, narration dramatique iranienne

Le Naqqāli, représentation théâtrale, a longtemps joué un rôle important dans la société iranienne, aussi bien dans les cours que dans les villages. Le conteur - le Naqqāl - raconte des histoires en vers ou en prose tout en faisant des gestes et des mouvements. Parfois aussi, son récit s’accompagne d’une musique instrumentale et est illustré par des rouleaux de toile peints. En tant qu’artistes et détenteurs de la littérature et de la culture persanes, les Naqqāls doivent connaître les expressions culturelles, les langues, les dialectes ainsi que la musique traditionnelle de leur région. Le Naqqāli requiert un talent immense, une très bonne mémoire et un don d’improvisation pour captiver le public.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.9)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.9

Contact pour plus d’information Mme Atoosa MO’MENI Head Directorate for Registration and Preservation and Rehabilitation of Intangible and Natural Heritages Iranian Cultural Heritage, Handicrafts and Tourism Organization Hafeziyye Cross-roads Shiraz Iran (République islamique d’) +98711-2273930 [email protected]

Projet de décision 8.10, candidature 00534

Iran (République islamique d’)

Les compétences traditionnelles de construction et de navigation des bateaux iraniens Lenj dans le golfe Persique

Par tradition, les lenjes iraniens sont construits manuellement avec du bois et sont utilisés par les habitants de la côte nord du golfe Persique pour les voyages en mer, le commerce, la pêche et la plongée pour récolter les huîtres perlières. Les savoirs traditionnels associés aux lenjes comprennent la littérature orale, les arts du spectacle et les festivals, en plus de la navigation et ses techniques, la terminologie, les prévisions météorologiques, et les compétences requises pour construire des bateaux en bois. Aujourd’hui, les lenjes en bois sont remplacés par des bateaux en fibre de verre et la philosophie, la culture et le savoir traditionnel liés à la navigation dans le golfe Persique s’estompent peu à peu.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.10)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.10

Contact pour plus d’information Mme Atoosa MO’MENI Head Directorate for Registration and Preservation and Rehabilitation of Intangible and Natural Heritages Iranian Cultural Heritage, Handicrafts and Tourism Organization Hafeziyye Cross-roads Shiraz Iran (République islamique d’) +98711-2273930 [email protected]

KIT MÉDIA Page 25

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.11, candidature 00523

Kenya

Enkipaata, Eunoto et Olngesherr : trois rites de passage masculins de la communauté masaï

Lors de ces rites de passages, tous trois liés, plusieurs garçons Maasaï appartenant à la même tranche d’âge passent ensemble du statut d’enfant à celui de moran (guerriers), puis à celui d’adulte et enfin à celui d’ancien. L’Enkipaata est un rite de circoncision qui leur fait franchir les premières étapes du statut de moran. Huit ans plus tard, l’Eunoto marque le passage à l’âge adulte et l’adoption des responsabilités qui en découlent, tandis que l’Olngesherr marque la fin du statut de moran et l’acquisition de celui d’ancien. Les jeunes morans sont éduqués par les anciens, qui se chargent de leur apprentissage, qui leur servent de mentors, qui les guident et leur prodiguent souvent des conseils.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.11)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.11

Contact pour plus d’information Mme Gladys GATHERU Director of Culture Ministry of State for National Heritage and Culture P.O.Box 67374-00200 Nairobi Kenya 254 020 2727980 4 [email protected]

Projet de décision 8.12, candidature 00520

Mali

La société secrète des Kôrêdugaw, rite de sagesse du Mali

Pour les communautés bambara, malinké, senoufo et samogo du Mali, la société secrète des Kôrêdugaw est un rite de sagesse qui est célébré dans les fêtes et à de nombreuses autres occasions. Les initiés suscitent l’hilarité par leur comportement glouton, leur humour caustique et leur esprit, mais ils font aussi preuve d’une grande intelligence et de sagesse. La société éduque, forme et prépare les enfants à affronter les épreuves de la vie et à gérer des problèmes sociaux. Les Kôrêdugaw incarnent la générosité, la tolérance, l’inoffensivité et la maîtrise du savoir, et appliquent les règles de conduite qu’ils préconisent aux autres.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.12)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.12

Contact pour plus d’information M. Klessigué SANOGO Directeur Direction nationale du patrimoine culturel Ministère de la culture B.P. 91 BAMAKO Mali 223 20 22 33 82 00223 66 73 47 77 [email protected]

KIT MÉDIA Page 26

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.13, candidature 00524

Mauritanie

L’épopée maure T’heydinne

L’épopée T’heydinne se compose de dizaines de poèmes dans la langue hassaniya, célébrant les glorieux exploits des émirs et des sultans maures et préservant la mémoire collective de la société. Chantés par les griots et accompagnés par des instruments à cordes traditionnels comme le luth et la harpe, ainsi que par des timbales, les poèmes sont transmis de père en fils, les jeunes griots apprenant d’abord à jouer de ces instruments avant d’être initiés à la tradition poétique. Ces spectacles sont l’occasion de réunions tribales régionales ou familiales qui renforcent les liens sociaux et encouragent une culture de la paix sociale et de l’entraide.

Recommandation non consensuelle (voir les explications dans le projet de décision 8.13)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.13

Contact pour plus d’information M. Namy Ould Mohamed KABER Directeur du patrimoine culturel Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports BP 196 NOUAKCHOTT Mauritanie 00 222 529 1542 / 00 222 63 02 677 (Mob) [email protected] / [email protected]

Projet de décision 8.14, candidature 00548

Mongolie

Le rituel pour amadouer les chamelons

Le lait de chamelle représente une ressource alimentaire importante dans le désert de Gobi, et les chameaux sont vitaux pour les populations nomades de la région. Les gardiens de troupeaux ont recours à un rituel d’amadouement pour sauver les chamelons orphelins ou rejetés par leur mère à la naissance. À force d’encouragements, et en chantant une mélodie accompagnée par un morin khuur, ou vièle à tête de cheval, ils incitent une chamelle à adopter un orphelin ou un petit qui a été rejeté. Transmis par les anciens aux jeunes gardiens de troupeaux, le rituel tend à disparaître avec une diminution du nombre de chameaux et d’éleveurs.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.14)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.14

Contact pour plus d’information M. Yu BOLDBAATAR Senior Lecturer Department of History and Tourism Institute of Social Technology Mongolian University of Science and Technology Baga Touruu P.O.B -520 Ulaanbaatar-46 Mongolie +976-11-321184 [email protected]

KIT MÉDIA Page 27

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.15, candidature 00543

Mongolie

La technique d’interprétation du chant long des joueurs de flûte limbe – la respiration circulaire

La flûte limbe est une flûte traversière en bois de feuillu ou en bambou traditionnellement utilisée pour les chants longs populaires mongols. Grâce à la technique de la respiration circulaire, les joueurs de flûte limbe peuvent produire les mélodies continues caractéristiques de ce chant long. La flûte limbe se caractérise par les mélodies euphoniques, le mélisme et les airs cachés qu’elle produit, ainsi que par les mouvements adroits et délicats de la langue et des doigts requis pour sa pratique. Le petit nombre d’interpètes qualifiés est devenu préoccupant puisqu’il ne reste plus que quatorze joueurs de flûte limbe.

Recommandation non consensuelle (voir les explications dans le projet de décision 8.15)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.15

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

Projet de décision 8.16, candidature 00545

Mongolie

La calligraphie mongole

Mode d’expression de la littérature traditionnelle, la calligraphie mongole rend compte de la culture, du savoir et de l’éducation intellectuelle des temps anciens, tandis que les traits des pinceaux utilisés expriment une sensualité humaine innée pour transcrire les Classiques mongols selon différents styles, de haut en bas. La calligraphie requiert un art et un talent à la fois manuels, visuels et spirituels. Ils nécessitent par ailleurs un pinceau, de l’encre, du papier et un cuir à rasoir. Apprendre à très bien écrire au pinceau exige dévouement, diligence, patience et endurance. À l’heure actuelle, la transmission de l’élément faiblit, notamment parmi les jeunes générations, bien que l’écriture elle-même connaisse un certain regain.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.16)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.16

Contact pour plus d’information M. S. YUNDENBAT Director of Intangible Cultural Heritage Sector Center for Cultural Heritage Ministry of Education, Science and Culture P.O.B.-315. Baga Touruu -26 Ulaanbaatar Mongolie +976-88000239 [email protected]

KIT MÉDIA Page 28

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.17, candidature 00542

Mongolie

La danse traditionnelle Tsam de Mongolie

La danse Cham relève d’une tradition monastique du bouddhisme. C’est un rituel culturel, religieux et thérapeutique complexe qui mêle mouvements de danse, prières tantriques et méditation. Originaire de l’Inde et du Tibet, il s’est enrichi de divers aspects de la culture mongole, notamment de héros des mythes et épopées populaires, ainsi que d’éléments empruntés au chamanisme et aux religions archaïques. Plus de cent différents rôles sont joués par des acteurs portant des costumes de différentes couleurs et d’énormes masques de papier, accompagnés par un ochestre qui comprend une grosse trompette, une flûte, un tambour, une cymbale, une conque et un tambourin.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.17)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.17

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

Projet de décision 8.18, candidature 00544

Mongolie

Les pratiques traditionnelles mongoles de vénération de sites sacrés

Les cérémonies religieuses mongoles sont célébrées sur des sites sacrés pour invoquer l’aide des divinités de la nature : l’été pour qu’elles fassent tomber la pluie à temps et pousser une herbe grasse dans les pâturages, et à l’automne pour qu’elles protègent les humains et le bétail des rigueurs de l’hiver. Les louanges rituelles de la cérémonie sont suivies par une fête associant des courses de chevaux, de la lutte et des concours de tir à l’arc. La tradition préserve différents aspects du patrimoine culturel immatériel et suscite un élan communautaire et solidaire entre les gens, tout en les sensibilisant davantage à la nécessité de protéger l’environnement.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.18)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.18

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

KIT MÉDIA Page 29

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.19, candidature 00541

Mongolie

Le chant de l’épopée mongole de Jangar

L’épopée de Jangar est racontée et chantée par un jangarchi, ou chanteur épique, lors de manifestations publiques telles que les mariages et le festival du Naadam, et est accompagnée par des instruments tels que la vièle à tête de cheval, le luth et la vièle à long manche. Chaque chanteur épique a son propre style de chant : plus ou moins doux, guttural, calme ou enlevé. Ce cycle épique comprend soixante-dix épisodes environ, de sept à huit cents vers chacun, décrivant les dons et les exploits courageux d’un ou plusieurs héros, tout en les entremêlant avec des histoires sur la vie du roi Jangar.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.19)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.19

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

Projet de décision 8.20, candidature 00531

Pérou

Eshuva, prières chantées en Harákmbut des Huachipaire du Pérou

Les Huachipairi sont un groupe ethnique autochtone parlant le harákmbut et vivant dans la forêt tropicale du sud du Pérou. L’eshuva, prière chantée exprimant les mythes religieux de ce peuple, est interprété pour soigner un malade ou lors de cérémonies traditionnelles. Si l’on en croit la tradition orale, les chants eschuva auraient été appris directement des animaux de la forêt et ils permettent d’invoquer les esprits de la nature et de solliciter guérison, soulagement ou bien-être de leur part. Les chants sont uniquement interprétés en harákmbut, sans instrument.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.20)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.20

Contact pour plus d’information Mme Susana Esther BACA DE LA COLINA Minister of Culture Av. Javier Prado Este 2465 San Borja Lima 41 Pérou +511 4769933 [email protected]

KIT MÉDIA Page 30

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Projet de décision 8.21, candidature 00517

Émirats arabes unis

Al Sadu, tissage traditionnel dans les Émirats arabes unis

Al Sadu désigne une forme traditionnelle de tissage utilisée aux Émirats arabes unis par les femmes bédouines des communautés rurales afin de produire des vêtements soyeux et des accessoires décoratifs pour les chameaux et les chevaux. Les hommes tondent les moutons, les chameaux et les chèvres, et les femmes se rassemblent en petits groupes pour filer et tisser tout en échangeant des nouvelles sur la famille et en chantant ou en récitant des poèmes à l’occasion. Lors de ces rassemblements, les filles apprennent en observant et en participant peu à peu à des tâches comme le tri de la laine, avant de s’essayer aux techniques plus complexes requises par le tissage.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.21)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.21

Contact pour plus d’information Dr. Nasser Ali AL HAMIRI Director Intangible Heritage Department Abu Dhabi Authority for Culture and Heritage PO Box 2380 Abu Dhabi Émirats arabes unis +97124445400; +97124447499; +971 2 657 6145; +971 2 6576144 +971506437654 [email protected]; [email protected]; [email protected]; [email protected]

Projet de décision 8.22, candidature 00518

Émirats arabes unis

Les jeux traditionnels pour enfants des Émirats arabes unis

Les jeux d’enfants émiriens autrefois pratiqués dans les Emirats arabes unis, sont aujourd’hui rarement joués sauf dans les communautés rurales du nord des Émirats, ainsi que dans le désert, lorsque les familles y vont camper, ou à l’occasion de fêtes et de célébrations religieuses. Accompagnés de chants ou de dialogues lyriques, ils se pratiquent avec des outils et des jouets fabriqués à partir de matériaux locaux. Les jeux varient selon le sexe, l’âge, l’environnement et la saison, et leur apprentissage se fait par l’observation et la pratique. Les modes locaux de transmission, informels et communautaires, ont été affaiblis et la connaissance des jeux traditionnels a presque disparu.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.22)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.22

Contact pour plus d’information Dr. Nasser Ali AL HAMIRI Director Intangible Heritage Department Abu Dhabi Authority for Culture and Heritage PO Box 2380 Abu Dhabi Émirats arabes unis +97124445400; +97124447499; +971 2 657 6145; +971 2 6576144 +971506437654 [email protected]; [email protected]; [email protected]; [email protected]

KIT MÉDIA Page 31

Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

KIT MÉDIA Page 32

Projet de décision 8.23, candidature 00538

Viet Nam

Le chant Xoan de la Province de Phú Thọ (Viet Nam)

Les chants Xoan sont interprétés dans la province de Phú Thọ, au Viet Nam, les deux premiers mois du calendrier lunaire. Par tradition, les chanteurs des clubs de Xoan se produisaient dans des lieux sacrés comme les temples, les sanctuaires et les maisons communales lors des fêtes de printemps. Des danses et des instruments tels que des cliquettes et différents tambours accompagnent le chant Xoan. La connaissance de la pratique, des coutumes associées, des techniques de chant, des percussions et des danses sont traditionnellement transmises oralement par le chef de la guilde. Ces dernières années d’autres formations et clubs ont repris le flambeau.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 8.23)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=407#8.23

Contact pour plus d’information Dr. Thị Minh Lý LÊ Vice Director National Department of Cultural Heritage Ministry of Culture Sports and Tourism 51-53 Ngô Quyên Street, Hoàn Kiêm district, Hanoi Viet Nam 84 4 3946129 84 913591266 [email protected]; [email protected]

Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérés comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la

Convention

Projet de décision 9.1, proposition 00499

Argentine

La voix des sans voix

Le programme « La voix des sans voix » vise à sauvegarder les expressions musicales, les rituels et les danses des communautés culturelles traditionnellement marginalisées et privées de voix, telles que les groupes autochtones et les personnes d’ascendance africaine. Il fournit une description détaillée des spectacles à travers des enregistrements sonores diffusés par le biais de la collection de « La voix des sans voix », une série de CD accompagnés de documentaires audiovisuels et de livrets. Le programme comprend également un projet éducatif pour diffuser dans les lycées les recherches sur le terrain qui soulignent l’importance de la diversité culturelle et de la sauvegarde du patrimoine immatériel.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.1)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.1

Contact pour plus d’information M. Miguel Angel ESTRELLA Ambassadeur Délégué permanent d’Argentine auprès de l’UNESCO Bureaux 7.02 - 7.10 1, rue Miollis 75 732 PARIS +33 1 4568 3436/38 [email protected]

Projet de décision 9.2, proposition 00513

Belgique

Un programme pour cultiver la ludodiversité : la sauvegarde des jeux traditionnels en Flandre

La ludodiversité se réfère à la grande diversité des jeux, des sports, des exercices physiques, des danses et des acrobaties. L’organisation non gouvernementale Sportimonium a mis en œuvre des mesures visant à sauvegarder le patrimoine des jeux et des sports en Flandre (Belgique), dont des formes de jeux de tir, de boules, de lancer et de balle. Les mesures de sauvegarde développées par Sportimonium comprennent le soutien à des organisations spécialisées ou faitières, des publications, des festivals, des manifestations, des échanges d’expertise, des actions de promotion, des services de prêt de matériel de jeux traditionnels, ainsi qu’un parc de jeux traditionnels. La documentation et la recherche systématiques constituent la base du programme, dont les résultats peuvent être consultés dans un centre de documentation.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.2)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.2

Contact pour plus d’information Mme Marina LAUREYS Head of the agency Flemish Ministry of Culture, Youth, Sports and Media Arts and Heritage Arenbergstraat 9 1000 Brussels Belgique ++32 2 553 68 68 [email protected]

KIT MÉDIA Page 33

Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérés comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la

Convention Projet de décision 9.3, proposition 00504

Brésil

L’appel à projets du Programme national du patrimoine immatériel

Chaque année, le programme national du patrimoine immatériel lance un appel national à projets pour encourager et soutenir des initiatives de sauvegarde et de pratiques proposées par des organisations brésiliennes publiques ou privées à but non lucratif. Les projets doivent impliquer la participation de la communauté et des groupes concernés, promouvoir l’inclusion sociale et l’amélioration des conditions de vie des producteurs et des détenteurs de ce patrimoine, et respecter les droits individuels et collectifs. Le département du patrimoine immatériel de l’IPHAN (institut national du patrimoine historique et artistique) à Brasilia sélectionne les projets, après évaluation par un comité national d’experts.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.3)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.3

Contact pour plus d’information Mme Celia CORSINO Diretora Departamento do Patrimônio Imaterial Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico National SBN Quadra 02 Ed. Central Brasília, 1 andar 70.040-904 Brasília-DF Brésil 55 61 2024.6137 [email protected]

Projet de décision 9.4, proposition 00505

Brésil

La documentation de la langue purubora : une contribution à la sauvegarde du patrimoine linguistique

La décimation du peuple autochtone purubora par la maladie pendant les années 1940 a mené la langue de purubora au bord de l’extinction. En 2001, le département de linguistique du Museu Emílio Goeldi a lancé un projet avec le soutien du peuple purubora pour étudier et documenter scientifiquement leur langue. Des séances de documentation ont été enregistrées et filmées, et les matériels ont été numérisés et stockés dans des archives permanentes accessibles à la communauté. Une orthographe pour la langue purubora a été développée, et des documents écrits et des matériels audiovisuels ont été produits pour la communauté.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.4)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.4

Contact pour plus d’information Mme Celia CORSINO Diretora Departamento do Patrimônio Imaterial Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico National SBN Quadra 02 Ed. Central Brasília, 1 andar 70.040-904 Brasília-DF Brésil 55 61 2024.6137 [email protected]

KIT MÉDIA Page 34

Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérés comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la

Convention Projet de décision 9.5, proposition 00502

Brésil

Le musée vivant du Fandango

L’Association culturelle Caburé, une organisation non gouvernementale, a créé le musée vivant du Fandango pour promouvoir des actions de sauvegarde du fandango, un style musical et de danse populaire pratiqué dans les communautés côtières au sud et sud-est du Brésil. Environ 300 praticiens locaux ont participé à la création d’un musée communautaire de plein air et d’un circuit de visites et d’échanges d’expériences, de centres culturels et de centres de recherche, et de lieux de vente d’artisanat local. Le musée organise des actions de sensibilisation, tels que des spectacles locaux et des ateliers avec des enseignants, la publication de livres et de CD, l’exploitation d’un site web et la mise à disposition de collections bibliographiques et audiovisuelles.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.5)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.5

Contact pour plus d’information Mme Celia CORSINO Diretora Departamento do Patrimônio Imaterial Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico National SBN Quadra 02 Ed. Central Brasília, 1 andar 70.040-904 Brasília-DF Brésil 55 61 2024.6137 [email protected]

Projet de décision 9.6, proposition 00500

Brésil

Programme « Salle de l’artiste populaire » (Programme SAP)

Le Centre national du folklore et de la culture populaire a créé le Programme « Salle de l’artiste populaire »(Programme SAP) en 1983 afin d’offrir un forum pour la diffusion des expressions artistiques, des représentations et pratiques culturelles. Le programme organise des expositions de quarante jours où les artisans interagissent avec le public, donnent des cours et des conférences, rencontrent d’autres artisans pour discuter des solutions aux difficultés partagées et promeuvent, diffusent et vendent leur travail. Le programme comprend également des enquêtes de terrain, une recherche ethnographique et une documentation photographique des techniques et des modes de transmission des pratiques.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.6)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.6

Contact pour plus d’information Mme Celia CORSINO Diretora Departamento do Patrimônio Imaterial Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico National SBN Quadra 02 Ed. Central Brasília, 1 andar 70.040-904 Brasília-DF Brésil 55 61 2024.6137 [email protected]

KIT MÉDIA Page 35

Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérés comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la

Convention

KIT MÉDIA Page 36

Projet de décision 9.7, proposition 00503

Brésil

La collection « Culture populaire Viola Correa »

La collection de « Culture populaire Viola Correa » produit des CD documentaires sur la musique rurale traditionnelle du centre du Brésil. L’accent est mis sur l’excellence technique et la qualité au cours de la recherche, particulièrement pour l’enregistrement sonore et des produits connexes, et des relations éthiques et équitables avec les communautés, les groupes et les artistes populaires pour promouvoir leurs traditions. Les activités du projet sont mises en œuvre en coopération avec les porteurs et les communautés, y compris pour l’établissement de contrats, les questions de droit d’auteur et la production musicale. À ce jour, la série comporte six CD publiés.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.7)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.7

Contact pour plus d’information Mme Celia CORSINO Diretora Departamento do Patrimônio Imaterial Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico National SBN Quadra 02 Ed. Central Brasília, 1 andar 70.040-904 Brasília-DF Brésil 55 61 2024.6137 [email protected]

Projet de décision 9.8, proposition 00515

Hongrie

La méthode Táncház : un modèle hongrois pour la transmission du patrimoine culturel immatériel

La méthode Táncház (« maison de danse ») d’enseignement de la danse folklorique et de la musique combine des formes traditionnelles d’apprentissage avec des méthodes modernes de pédagogie et de folklore. Toute personne, sans distinction d’âge ou de compétence, sans expérience préalable, peut devenir un participant actif. À travers la pratique et la transmission de ce patrimoine culturel immatériel, l’objectif est d’établir une forme de loisir qui soit fondée sur les valeurs, contribue au renforcement des liens au sein de la communauté, et reste distrayante tout en étant didactique. Le festival national et le salon du Táncház représentent chaque année la plus grande réunion de tous les porteurs, médiateurs et amateurs de cette méthode. Des ateliers, des camps, des théâtres ainsi que des clubs d’artisanat se sont également développés.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.8)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.8

Contact pour plus d’information Mme Ágnes KOVÁCS BIRÓ Secretary-General Hungarian National Commission for UNESCO Ministry of National Resources Szalay str.10-14 1077 Budapest Hongrie [email protected] ; [email protected]

Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérés comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la

Convention Projet de décision 9.9, proposition 00514

Lettonie

La sauvegarde du patrimoine culturel immatériel par l’éducation formelle et non formelle : impliquer les jeunes des communautés

Développé par la Commission nationale de Lettonie pour l’UNESCO en coopération avec la communauté suiti, le Ministère de la culture et d’autres partenaires, le projet consiste en un ensemble d’activités et d’initiatives visant à renforcer le rôle du patrimoine culturel immatériel dans la vie quotidienne de la communauté locale et à faciliter sa transmission par des mesures d’éducation formelle et non formelle. Il s’agit notamment d’intégrer des études culturelles suiti dans le cursus scolaire de la communauté, tout en impliquant les jeunes suiti dans la documentation de témoignages oraux sur le patrimoine culturel immatériel.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.9)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.9

Contact pour plus d’information Mme Anita VAIVADE Latvian National Commission for UNESCO Programme Director of Culture, Communication and Information Sectors Pils laukums 4-206 Lettonie 371 67 325 109 [email protected]; [email protected]

Projet de décision 9.10, proposition 00508

Espagne

L’atlas du patrimoine immatériel de l’Andalousie

L’Atlas du patrimoine immatériel de l’Andalousie développé par l’Instituto Andaluz del Patrimonio Histórico a pour objectif d’enregistrer, documenter, diffuser et sauvegarder le patrimoine culturel immatériel de l’Andalousie. L’enregistrement initial dans une quarantaine de districts andalous a été achevé, atteignant un total de 1 500 entrées. Le projet vise également à sensibiliser au patrimoine culturel immatériel à travers des documents audiovisuels et des publications, des campagnes d’information, des festivals et des ateliers. Il crée des programmes spécialisés dans les écoles et les universités ; organise des séminaires, des conférences, des programmes radio, des documentaires et des émissions de télévision ; il promeut en outre l’éducation formelle et non formelle.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.10)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.10

Contact pour plus d’information Mme Ángeles ALBERT General Director of Fine Arts and Cultural Assets Ministry of Culture Government of Spain Plaza del Rey N°1 28004 Madrid Espagne 0034 917 017 262 [email protected]

KIT MÉDIA Page 37

Programmes, projets et activités visant à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel considérés comme reflétant le mieux les principes et les objectifs de la

Convention Projet de décision 9.11, proposition 00511

Espagne

La revitalisation du savoir traditionnel de l’élaboration de la chaux artisanale à Moron de la Frontera, Séville, Andalousie

La pratique traditionnelle de l’élaboration de la chaux a longtemps été une source d’emploi pour Morón de la Frontera et un marqueur de son identité, mais les fours sont peu à peu tombés en désuétude et la transmission de ce savoir a cessé. L’Association culturelle des fours à chaux de Morón a été créée pour sensibiliser à la pratique et à l’importance de l’élaboration de la chaux artisanale, et pour améliorer les conditions de vie des artisans. Elle a donné naissance à un centre ethnographique et à un musée vivant où le processus de fabrication est exposé in situ, favorisant ainsi la transmission des techniques aux nouvelles générations.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.11)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.11

Contact pour plus d’information M. Manuel GÌL ORTIZ Museo de la Cal de Morón Asociación Cultural Hornos de la Cal de Morón C/ Sagasta 30 41530 Móron de la Frontera Seville Espagne

Projet de décision 9.12, proposition 00506

Espagne

Le rôle des « sociétés musicales » dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de la communauté valencienne

Les « sociétés musicales » de la Communauté valencienne se produisent généralement lors de rituels ou de célébrations civiques et festives, entretenant ainsi la musique de la région. Un réseau d’écoles de musique encourage la transmission et la préservation des traditions et valeurs régionales, tout en soutenant le développement et la promotion de la musique de Valence et la conservation des archives et des instruments. Les sociétés fournissent aux citoyens un espace de participation sociale et d’échange culturel. L’Institut valencien de musique a été créé pour développer et actualiser les inventaires et pour promouvoir et transmettre la musique locale.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 9.12)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=408#9.12

Contact pour plus d’information Mme Ángeles ALBERT General Director of Fine Arts and Cultural Assets Ministry of Culture Government of Spain Plaza del Rey N°1 28004 Madrid Espagne 0034 917 017 262 [email protected]

KIT MÉDIA Page 38

Demande d’assistance supérieure à 25 000 dollars des États-Unis

Projet de décision 10.1, proposition 00550

Bolivie (État plurinational de); Chili; Pérou

Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel des communautés aymara de Bolivie, du Chili et du Pérou

Ce projet vise à sauvegarder le patrimoine culturel immatériel des communautés Aymara en Bolivie, au Chili et au Pérou grâce à l’identification, la promotion et la reconnaissance de leur musique et de leurs traditions orales. Dans chaque pays, le projet sera mis en œuvre dans 27 communautés du plateau de l’Altiplano et des régions autour du lac Titicaca. Le projet sera exécuté par des entités gouvernementales, avec le soutien du Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Amérique latine (CRESPIAL). Des équipes techniques nationales, des représentants et des détenteurs de communautés aymaras de Bolivie, du Chili et du Pérou seront formés aux techniques de compilation et d’enregistrement de musique Aymara et de la tradition orale. Les autorités locales et les communautés concernées participeront à l’identification des genres musicaux qui sont en danger et à la compilation des traditions orales. Le projet met également à contribution les enseignants des écoles primaires afin de s’assurer que les enfants continuent de pratiquer et de transmettre le patrimoine culturel immatériel Aymara après l’achèvement du projet. Les publications du projet (sur CD et sur papier) seront largement diffusées dans les écoles publiques de toute la région. Ce projet est un exemple de collaboration multinationale efficace qui nécessite l’implication de moyens et d’efforts pour trouver un dialogue et des alliances entre les trois pays, et qui a été reconnu comme tel par le Comité en 2009.

Recommandation de ne pas accepter dans l’état actuel de la demande (voir les explications dans le projet de décision 10.1)

Lien vers la demande et le projet de décision http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=409#10.1

Contact pour plus d’information M. Jaime URRUTIA CERUTI Director-General Centro Regional para la Salvaguardia del Patrimonio Cultural Inmaterial de América Latina (CRESPIAL) Complejo Kusicancha Calle Maruri s/n Cusco Pérou +51 84 242011 [email protected]

KIT MÉDIA Page 39

Demande d’assistance supérieure à 25 000 dollars des États-Unis

Projet de décision 10.2, proposition 00549

Mongolie

Sauvegarde et revitalisation de l’épopée traditionnelle mongole

L’épopée traditionnelle mongole, ou Tuuli, constitue une encyclopédie orale vivante des histoires, mythes, légendes et chansons populaires de Mongolie. Les épopées sont apprises par cœur et transmises de père en fils au sein du cercle familial. Les chanteurs sont renommés pour leur mémoire, leur imagination et leur engagement remarquables. Par tradition, ils se produisent à l’occasion d’événements officiels, de mariages, du festival du Naadam, de la première coupe de cheveux d’un enfant, d’expéditions de chasse ou de cérémonies religieuses en des lieux sacrés. Les interprètes des épopées mongoles s’efforcent de transmettre les techniques narratives à la jeune génération, mais l’évolution des conditions socioéconomiques et la popularité croissante des divertissements de masse menacent sérieusement le Tuuli. Aujourd’hui, il ne reste qu’une dizaine de chanteurs qui préservent et transmettent les techniques d’interprétation traditionnelles. Une aide internationale est requise pour permettre au Centre pour le patrimoine culturel du ministère de l’Éducation, de la Science et de la Culture, en collaboration avec l’Association du Tuuli mongol, de mettre en œuvre un plan de sauvegarde qui mette l’accent sur la formation des jeunes interprètes afin de maintenir la transmission intergénérationnelle ; qui sensibilise le grand public ; qui mette en valeur le talent des interprètes et qui enrichisse leur répertoire ; et qui créée un cadre socioéconomique et juridique pour sauvegarder l’élément. Ce plan vise à revitaliser et à sauvegarder l’épopée traditionnelle mongole et à assurer sa pérennité grâce à des formations, des expositions, des festivals, des séminaires, des vidéos documentaires et pédagogiques, des manuels, des séances de tutorat familial et des centres de formation.

Recommandation de ne pas accepter dans l’état actuel de la demande (voir les explications dans le projet de décision 10.2)

Lien vers la demande et le projet de décision http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=409#10.2

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

KIT MÉDIA Page 40

Demande d’assistance supérieure à 25 000 dollars des États-Unis

Projet de décision 10.3, proposition 00557

Ouganda

Inventaire du patrimoine culturel immatériel de quatre communautés ougandaises

L’Ouganda compte plus de quarante communautés ethnolinguistiques, chacune possédant des traditions et des pratiques distinctes. Le Ministère du genre, du travail et du développement social propose de commencer à dresser l’inventaire du patrimoine immatériel présent sur le territoire ougandais et de sensibiliser son importance grâce à des projets pilotes d’inventaires communautaires effectués dans quatre endroits. Le programme comprendra six étapes : élaboration d’une stratégie nationale d’inventaire du patrimoine immatériel ; consultation des communautés et des districts ; ateliers de renforcement des capacités en matière d’inventaire ; travail d’identification des éléments sur le terrain ; compilation de quatre inventaires ; ateliers finaux et diffusion des résultats. Les communautés bénéficiaires choisiront les éléments à inventorier, elles fourniront des informations détaillées à leur sujet et détermineront lesquels ont le plus besoin d’une sauvegarde urgente. Elles repéreront aussi les lieux où organiser les réunions des communautés, des personnes ressources au sein de la communauté, des leaders d’opinion et des détenteurs de la tradition. Elles présenteront le projet aux communautés, étudieront la méthodologie des inventaires, identifieront les représentants communautaires qui suivront la formation nationale ; enfin, elles sélectionneront l’ONG/OCB qui fera office de coordinateur local. Au terme de ce projet, les éléments nécessitant une sauvegarde urgente auront été identifiés. Les compétences acquises par les responsables culturels des districts serviront à former leurs homologues ailleurs dans le pays à l’inventaire du PCI au sein d’autres communautés.

Recommandation de ne pas accepter dans l’état actuel de la demande (voir les explications dans le projet de décision 10.3)

Lien vers la demande et le projet de décision http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=409#10.3

Contact pour plus d’information Mme Naumo Juliana AKORYO Commissioner Culture and Family Affairs Ministry of Gender, Labour and Social Development Plot 2 Lumumba Avenue P.O.Box 7136 Kampala Ouganda +256 414 233 090 ; +256 772 488 038 [email protected]; [email protected]

KIT MÉDIA Page 41

Demande d’assistance supérieure à 25 000 dollars des États-Unis

Projet de décision 10.4, proposition 00555

Uruguay

Documentation, promotion et diffusion des « appels de tambours » du candombe, qui expriment l’identité des quartiers de Sur, de Palermo et de Cordón, dans la ville de Montevideo

Les appels de tambours traditionnels du candombe, ou llamadas, propres aux quartiers de Sur, Palermo et Cordón, à Montevideo, sont nés avec les esclaves africains. Joués par des formations musicales (tambours) dans les rues et lors de carnavals, ils s’accompagnent de chants et de danses. Le candombe se transmet en général au sein de familles respectées pour le talent de leurs percussionnistes. Depuis les années 1990 cependant, la hausse des prix de l’immobilier a dispersé les communautés concernées, ce qui a conduit à la perte et à la dilution des composantes traditionnelles de l’élément. Le projet vise à renforcer le candombe en retrouvant des documents historiques sur ce patrimoine, en effectuant de nouveaux enregistrements, en menant des activités de sensibilisation dans des centres éducatifs, en montant des ateliers de formation et en produisant un film documentaire et un CD qui seront diffusés dans tout le pays lors de spectacles de candombe et de conférences. Une exposition itinérante sera aussi organisée. La communauté des détenteurs a pris part à l’élaboration d’actions de sauvegarde par le biais du groupe consultatif pour le candombe. Ce dernier entretient des liens étroits avec d’autres associations de personnes d’origine africaine, qui aideront à rassembler des informations écrites, orales et musicales, qui participeront à l’organisation et à la mise en œuvre d’activités pédagogiques, et qui encourageront la transmission et la diffusion de la culture afro-uruguayenne.

Recommandation de ne pas accepter dans l’état actuel de la demande (voir les explications dans le projet de décision 10.4)

Lien vers la demande et le projet de décision http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=409#10.4

Contact pour plus d’information M. Aharonián CORIÚN Member of the Committee for the National Cultural Heritage Ministry of Education and Culture 25 de Mayo 641, 11000 Montevideo Uruguay +598 2709 9494 [email protected]

KIT MÉDIA Page 42

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.1, candidature 00537

Bélarus

Le Shapavalstva (fabrication du feutre) et le Katrushnitski Lemezen’ : artisanat traditionnel et jargon unique des artisans du feutre bélarussiens

Le Shapavalstva est une méthode traditionnelle de fabrication d’objets en feutre de laine de mouton, tels que bottes, chapeaux, moufles, vestes et pardessus. Une trentaine de fabricants du district de Dribin au Bélarus transmettent compétences et secrets de génération en génération au sein des familles, et vendent leurs produits sur les marchés. Cet artisanat est transmis dans un jargon unique, appelé Katrushnitski Lemezen’, que l’on ne trouve qu’au sein de cette communauté. Le musée local accueille l’Association Shapaval, un atelier pour les enfants et un atelier de fabrication de feutre.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.1)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.1

Contact pour plus d’information Mme Elena REBKOVETS Director of Dribin Regional Museum of History and Ethnography Dribin Regional Museum of History and Ethnography ul.Sovetskaya,5 Dribin 213970 Mogilyev Region Bélarus 375 248 24 6 08 [email protected]

Projet de décision 13.2, candidature 00404

Belgique

Le répertoire du rituel des classes d’âge de Louvain

Le répertoire du rituel des classes d’âge de Louvain, est un rite de passage pour les hommes qui sont nés la même année. Les hommes forment leur classe d’âge à quarante ans et participent à des activités sociales et culturelles qui culminent dix ans plus tard avec une célébration autour de la statue du prophète Abraham. Chaque classe d’âge choisit sa propre médaille, son drapeau et son uniforme, et a un «parrain» de diz ans plus âgé. Le rituel renforce le sentiment d’appartenance à la ville.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.2)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.2

Contact pour plus d’information Mme Marina LAUREYS Head of the agency Flemish Ministry of Culture, Youth, Sports and Media Arts and Heritage Arenbergstraat 9 1000 Brussels Belgique ++32 2 553 68 68 [email protected]

KIT MÉDIA Page 43

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.3, candidature 00421

Chine

Le théâtre d’ombres chinoises

Le théâtre d’ombres chinois est une forme de théâtre où des silhouettes colorées jouent des pièces traditionnelles derrière un écran en tissu rétro-éclairé. Les marionnettistes fabriquent les silhouettes en cuir ou en papier et les manipulent avec des tiges pour créer l’illusion d’images mobiles. Ils maîtrisent des techniques particulières telles que le chant improvisé, la manipulation simultanée de plusieurs marionnettes et la capacité de jouer de divers instruments de musique. Le théâtre d’ombres diffuse les connaissances, défend les valeurs culturelles et divertit la communauté.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.3)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.3

Contact pour plus d’information Dayu TANG Vice President China Puppet and Shadow Art Society 6F, Wenbao Building, No.25 Tonghuimen Rd., CHENGDU, Sichuan Postal code 610015 Chine +86 28 86639821 [email protected]

Projet de décision 13.4, candidature 00426

Chine

Le Zhusuan chinois, connaissances et pratiques du calcul arithmétique au boulier

Le Zhusuan chinois est la connaissance et la pratique du calcul mathématique par le déplacement de boules sur un boulier, un dispositif rectangulaire de bambou ou de bois divisé en deux cases et en treize à dix-neuf rangées de boules. Les formules du Zhusuan sont des comptines faciles à apprendre qui énoncent les règles et résument les méthodes de calcul. Le Zhusuan est transmis de génération en génération et est aujourd’hui soutenu par les clubs et les associations chargées de l’enseignement, la recherche et l’organisation des compétitions.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.4)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.4

Contact pour plus d’information Jinxiu SU Vice President Chinese Abacus and Mental Arithmetic Asscociation (CAMAA) Room 1320, Xinzhi Building, No. A28, Fucheng Road, Haidian District BEIJING 100142 Chine (86 10) 8819 1382; (86 10) 13901200167 [email protected]

KIT MÉDIA Page 44

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.5, candidature 00428

Chine

La fabrication artisanale du thé oolong chinois

La fabrication artisanale du thé oolong chinois trouve son origine à Wuyishan, dans le Fujian. La technique comprend plusieurs étapes, de la collecte des feuilles à leur cuisson dans un panier en bambou. Le thé oolong joue un rôle central dans la culture quotidienne où il est associé à des activités telles que la cérémonie du thé. Une cérémonie de Sacrifice du thé se déroule une fois par an dans l’espoir d’une bonne récolte. La technique de production de thé oolong est généralement transmise de père en fils ou de maître à apprenti.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.5)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.5

Contact pour plus d’information Qiutao LUO Wuyishan Cultural & Phisical Culture Bureau of Fujian province Zip code 354300 Chine +86 599-5312159 [email protected]

Projet de décision 13.6, candidature 00427

Chine

Le Raosanling, un espace culturel ritualisé du peuple Bai à Dali

Le Raosanling est une fête et un rituel culturel de trois jours du groupe ethnique des Bai du Yunnan, en Chine. Il a traditionnellement lieu à trois lieux sacrés du bassin du lac Erhai. Lors du quatrième mois lunaire, des milliers de Bai se rassemblent pour faire des sacrifices aux dieux protecteurs. Les participants portent des chapeaux fleuris, ornent leur front de motifs de soleil et portent des gourdes, symboles de fertilité, dansent et chantent. La fête est également l’occasion pour les hommes de courtiser les femmes et de célèbrer la procréation humaine.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.6)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.6

Contact pour plus d’information Xiangjun ZHAO Dali Prefecture Museum, Yunnan Province Chine 0872-2128614 13577876988 [email protected]

KIT MÉDIA Page 45

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.7, candidature 00423

Chine

Le rite sacrificiel du Temple confucéen

Le rite sacrificiel du Temple confucéen marque l’anniversaire de Confucius, célébré le 28 septembre à Qufu, sa ville natale. Les participants pénètrent dans le temple par la porte principale, puis allument l’encens et les bougies après laquelle les dévots s’inclinent à trois reprises et font des offrandes de vin et de soie blanche, pendant qu’un discours est prononcé. Le rite incarne et promeut la philosophie confucéenne transmis par la communication orale et la démonstration pratique

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.7)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.7

Contact pour plus d’information Yong HU Sacrificial Ritual in the Confucian Temple Council 1, Chunqiu Road, QUFU, Shandong Province Zip code 273100 Chine 0086-0537-4498819 [email protected]

Projet de décision 13.8, candidature 00420

Chine

Le Kung Fu Shaolin, art martial des moines bouddhistes

Le Kung Fu Shaolin est un art martial incarnant la doctrine du bouddhisme Chan tel qu’il est pratiqué par les moines du temple Shaolin sur le mont Songshan en Chine. Mêlant bouddhisme, confucianisme et taoïsme, il met l’accent sur la combinaison du mouvement, de l’immobilité, de la rapidité, de la lenteur et de la respiration. Le Kung Fu Shaolin combine arts martiaux et méditation pour atteindre une meilleure connaissance du bouddhisme Chan, concernant notamment la nature et l’univers. Il est transmis de maître à disciple par un enseignement oral et par l’exemple.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.8)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.8

Contact pour plus d’information Yanlu SHI Shaolin Temple, Mount Songshan Dengfeng City Henan 452491 Chine [email protected]

KIT MÉDIA Page 46

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.9, candidature 00574

Colombie

Le savoir traditionnel des chamanes jaguars de Yuruparí

Les chamanes jaguars de Yuruparí sont le patrimoine commun de nombreux groupes ethniques établis le long de la rivière Pirá Paraná, dans le sud-est de la Colombie. Usant de leur savoir traditionnel et des pratiques rituelles, les chamanes guérissent, préviennent les maladies et revitalisent la nature. Pendant le rituel de Hee Biki, les jeunes garçons apprennent les règles traditionnelles dans le cadre de leur entrée dans l’âge adulte. Les chamans auraient hérité leur savoir traditionnel du Yuruparí mythique tout-puissant, un anaconda qui vivait en tant que personne et qui est incarné par des trompettes sacrées.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.9)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.9

Contact pour plus d’information M. Juan Luis ISAZA LONDOÑO Director Heritage Direction Ministry of Culture Carrera 8 n 8-09 Bogotá D.C. Colombie +571 342 4100 ext 1550 [email protected]

Projet de décision 13.10, candidature 00358

Croatie

La pratique du chant et de la musique bećarac de Croatie orientale

La musique bećarac est un genre populaire en Croatie de l’est. Les solistes échangent leurs lignes vocales, rivalisant en inventant, combinant des vers et en façonnant la mélodie, accompagnés d’un groupe de chanteurs et d’ensembles de tambura. Cette musique véhicule les valeurs de la communauté et permet d’exprimer des pensées qui pourraient être déplacées dans d’autres contextes. La musique bećarac continue à s’inscrire dans une pratique vivante : soit dans un contexte informel, soit dans le cadre d’événements festifs.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.10)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.10

Contact pour plus d’information Mme Bianka PERČINIĆ KAVUR Head Directorate for the Protection of Cultural Heritage Department for Movable and Intangible Cultural Heritage Ministry of Culture Runjaninova ulica 2 10000 ZAGREB Croatie +385 1 4866 607 [email protected]

KIT MÉDIA Page 47

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.11, candidature 00359

Croatie

Le Nijemo Kolo, ronde dansée silencieuse de l’arrière-pays dalmate

Le Nijemo Kolo est pratiqué par des communautés de l’arrière-pays dalmate. Il est dansé en ronde, en apparence sans règle définie. Son trait distinctif est qu’il est exécuté sans musique, même si des intermèdes musicaux précèdent ou suivent parfois la danse. Le Nijemo Kolo est transmis de génération en génération. Il est exécuté lors des jours de fêtes et constitue un moyen pour les jeunes gens de se rencontrer. Les différences d’exécution d’un village à l’autre marquent l’identité des populations locales.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.11)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.11

Contact pour plus d’information Mme Bianka PERČINIĆ KAVUR Head Directorate for the Protection of Cultural Heritage Department for Movable and Intangible Cultural Heritage Ministry of Culture Runjaninova ulica 2 10000 ZAGREB Croatie +385 1 4866 607 [email protected]

Projet de décision 13.12, candidature 00536

Chypre

Le Tsiattista, duel poétique

La Tsiattista est une poésie orale improvisée réalisée en dialecte chypriote grec par lequel un poète-chanteur tente de surpasser l’autre avec des vers adroits souvent accompagnés de violon ou de luth. Les poètes ont un esprit vif, un vocabulaire riche et l’imagination fertile et sont capables de répondre à un adversaire en improvisant de nouveaux couplets avec des contraintes de temps très strictes. Elle est traditionnellement exécutée par les hommes lors de mariages, foires et autres manifestations publiques, et récemment les femmes ont commencé à y prendre part.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.12)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.12

Contact pour plus d’information Mme Olympia STYLIANOU Permanent Secretary Ministry of Education and Culture Kimonos & Thoukididou Corner 1434 Nicosia Chypre

KIT MÉDIA Page 48

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.13, candidature 00564

République tchèque

La Chevauchée des Rois dans le sud-est de la République tchèque

La Chevauchée des Rois est une procession annuelle associée à la fête chrétienne de la Pentecôte dans quatre petites villes du sud-est de République tchèque. Un groupe de chanteurs, de garçons d’honneur, le Roi et sa chevauchée royale défilent à travers la ville en costumes traditionnels avec leurs chevaux décorés, s’arrêtant en chemin pour chanter des rimes humoristiques sur la conduite des spectateurs qui, à leur tour leur font des dons. Les pratiques et les responsabilités spécifiques de l’événement sont transmises de génération en génération.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.13)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.13

Contact pour plus d’information M. Michal BENEŠ Ministry of Culture of the Czech Republic UNESCO Dept. Maltézské náměstí 1 118 11 Praha 1 République tchèque +420 257 085 111 [email protected]

Projet de décision 13.14, candidature 00440

France

L’équitation de tradition française

L’équitation de tradition française est un art de monter à cheval ayant comme caractéristique de mettre en relief une harmonie des relations entre l’homme et le cheval. Pratiquée dans toute la France et ailleurs, sa communauté la plus connue est le Cadre Noir de Saumur, basé à l’Ecole nationale d’équitation. Là, les cavaliers apprennent à combiner les demandes de l’homme en respectant le corps et l’humeur du cheval. Il y a une forte coopération entre les générations et le respect de l’expérience des anciens cavaliers.

Recommandation non consensuelle (voir les explications dans le projet de décision 13.14)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.14

Contact pour plus d’information M. Christian HOTTIN Conservateur du patrimoine Adjoint au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique Direction générale des patrimoines Ministère de la culture et de la communication 6, rue des Pyramides 75001 PARIS + 33 (0) 1 40 15 77 37; +33 (0) 6 84 33 62 12 [email protected]

KIT MÉDIA Page 49

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.15, candidature 00439

France

La porcelaine de Limoges

La porcelaine de Limoges est réputée pour sa délicatesse, sa dureté, sa blancheur et sa translucidité. Les artisans possèdent de nombreuses compétences : le dessin de motifs, le modelage, le garnissage, la pose de boutons, becs et anses, l’émaillage, la peinture à la main et celle des filets, la décoration à l’or et le montage. Une fois terminée, chaque pièce est contrôlée pour garantir sa perfection. Les artisans perpétuent les compétences dont la pérennité repose sur la formation locale et la transmission des savoirs entre les générations.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.15)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.15

Contact pour plus d’information M. Christian HOTTIN Conservateur du patrimoine Adjoint au département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique Direction générale des patrimoines Ministère de la culture et de la communication 6, rue des Pyramides 75001 PARIS + 33 (0) 1 40 15 77 37; +33 (0) 6 84 33 62 12 [email protected]

Projet de décision 13.16, candidature 00335

Inde

Chant bouddhique du Ladakh : récitation de textes sacrés bouddhiques dans la région transhimalayenne du Ladakh, Jammu-et-Cachemire, Inde

Dans la région du Ladakh, les lamas (prêtres) bouddhistes chantent les textes sacrés illustrant l’esprit du Bouddha. Les chants peuvent être accompagnés de danse et sont exécutés pour le bien-être du peuple, la purification et la paix de l’esprit, l’apaisement des mauvais esprits ou la bénédiction de déités. Des acolytes sont formés par des moines plus âgés. Les chants sont pratiqués quotidiennement dans le monastère où ils font office de prière pour la paix et pour le développement des praticiens.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.16)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.16

Contact pour plus d’information Prof. Jyotindra JAIN Member Secretary Indira Gandhi National Centre for the Arts CV Mess, Janpath NEW DELHI 110001 Inde +9111 23383895 [email protected]

KIT MÉDIA Page 50

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.17, candidature 00336

Inde

Le Chaar Bayt, une tradition musulmane de poésie orale lyrique de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh et du Rajasthan, Inde

Le Chaar Bayt est un genre de poésie lyrique exécuté par les hommes des communautés musulmanes de trois Etats indiens. Les groupes s’affrontent en échangeant des vers chantés lors de soirées. Les chants avaient à l’origine pour thèmes la guerre, les défis physiques et la nostalgie. Romantisme, problèmes sociopolitiques contemporains, chants sur le dieu Krishna font aujourd’hui partie du répertoire. Souvent le chef du groupe de chant est également l’entraîneur des lutteurs, c’est ainsi une tradition qui allie les dimensions martiales et musicales.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.17)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.17

Contact pour plus d’information Prof. Jyotindra JAIN Member Secretary Indira Gandhi National Centre for the Arts CV Mess, Janpath NEW DELHI 110001 Inde +9111 23383895 [email protected]

Projet de décision 13.18, candidature 00341

Inde

Le Kolam, dessins et motifs rituels ornant les seuils des maisons au Tamil Nadu, Inde

Chaque jour, les femmes hindoues du sud de l’Inde se lèvent tôt pour dessiner avec de la poudre de riz des motifs géométriques sur le seuil de leur maison, pour prendre au piège les esprits maléfiques et appeler la bénédiction des déités. Il existe dans la mémoire culturelle un vaste répertoire de motifs. La poudre de riz sert ensuite de nourriture aux insectes, créant un lien avec la nature. Le Kolam marque les fêtes, les saisons et les événements de la vie des femmes.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.18)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.18

Contact pour plus d’information Prof. Jyotindra JAIN Member Secretary Indira Gandhi National Centre for the Arts CV Mess, Janpath NEW DELHI 110001 Inde +9111 23383895 [email protected]

KIT MÉDIA Page 51

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.19, candidature 00353

Inde

La musique et la connaissance de l’instrument à cordes Veena

La Veena est un instrument à cordes pincées. Les changements de forme, de structure et de fonctions de l’instrument à travers les âges sont à l’origine d’une grande diversité. Il existe aujourd’hui plusieurs types de Veena qui sont toutes accompagnées par des tambours. Les joueurs de Veena sont également des chanteurs qui apprennent par cœur les compositions. Les connaissances sont transmises familialement par tradition orale. La Veena est l’un des symboles les plus sacrés de l’Inde.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.19)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.19

Contact pour plus d’information SECRETARY, SANGEET NATAK AKADEMI National Academy of Music, Dance and Drama Rabindra Bhawan Ferozeshah Road NEW DELHI 110001 Inde +9111-23387246; +9111-23382495 [email protected]

Projet de décision 13.20, candidature 00349

Inde

Le Sankirtan, chants rituels, tambours et danses du Manipur

Le Sankirtan, pratiqué dans l’État du Manipur et d’autres régions du nord-est de l’Inde, est un ensemble de chants narratifs et de danses pratiqué dans un mandala (espace circulaire) à l’intérieur d’un mandapa (pavillon). Le Sankirtan est généralement accompagné de percussions. Les récits proviennent pour la plupart de légendes de Krishna, chaque séquence symbolisant un aspect de la divinité. Le Sankirtan est une forme de culte et joue un rôle dans les rituels et fêtes religieuses, ainsi que lors de moments importants de la vie.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.20)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.20

Contact pour plus d’information SECRETARY, SANGEET NATAK AKADEMI National Academy of Music, Dance and Drama Rabindra Bhawan Ferozeshah Road NEW DELHI 110001 Inde +9111-23387246; +9111-23382495 [email protected]

KIT MÉDIA Page 52

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.21, candidature 00354

Inde

La fabrication artisanale traditionnelle d’ustensiles en laiton et en cuivre des Thatheras de Jandiala Guru, Penjab, Inde

L’artisanat des Thatheras de Jandiala Guru, dont la communauté compte quatre-cents familles, est une technique de fabrication d’ustensiles en métal. Le métal fondu est moulé en forme de pains de métal, qui sont ensuite transformés en plaques fines. Par martelage et soudage les plaques sont transformées en récipients. Le chauffage des plaques, est maîtrisé à l’aide de petits poêles enterrés dans le sol et de soufflets à main. La dernière étape est le polissage. Les ustensiles ont souvent des usages rituels.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.21)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.21

Contact pour plus d’information Prof. Jyotindra JAIN Member Secretary Indira Gandhi National Centre for the Arts CV Mess, Janpath NEW DELHI 110001 Inde +9111 23383895 [email protected]

Projet de décision 13.22, candidature 00589

Iran (République islamique d’)

La musique des groupes ethniques iraniens

Chaque groupe ethnique iranien possède sa langue, sa musique, sa danse et ses formes d’art propres qui font partie intégrante de l’identité ethnique iranienne. La musique et les danses sont exécutées individuellement ou collectivement. La musique est transmise oralement de génération en génération et peut être divisée en musique instrumentale exécutée avec des instruments à vent, à cordes ou à percussion, et en styles vocaux. L’Iran a des centaines de types différents d’instruments musicaux, spécifiques aux caractéristiques de certains groupes ethniques tandis que d’autres sont partagés entre les cultures, soulignant leur patrimoine commun.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.22)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.22

Contact pour plus d’information Dr. Yadollah PARMOUN Advisor in International Affairs Deputy for Cultural Heritage Iranian Cultural Heritage, Handicrafts, and Tourism Organization (ICHHTO) Hafeziye Crossroads Shiraz Iran (République islamique d’) 009821-33918246 [email protected]

KIT MÉDIA Page 53

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.23, candidature 00408

Japon

Le Chichibu Matsuri no Yatai-gyoji to Kagura, festival d’automne de chars et kagura à Chichibu

Le festival d’automne de chars et de Kagura a lieu chaque décembre lors du festival annuel du sanctuaire de Chichibu près de Tokyo. L’événement consiste en une procession sacrée avec deux perches symboliques et quatre chars richement décorés et tirés par des hommes depuis le sanctuaire jusqu’un sanctuaire auxiliaire. Les activités comprennent le drame dansé classique de Kabuki, des danses rituelles et une forme de danse théâtrale Shinto, le Kagura. Les rituels sont transmis par les groupes communautaires qui entretiennent les chars rituels et les perches symboliques.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.23)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.23

Contact pour plus d’information M. Toru TAKEDA Deputy Director Agency for Cultural Affairs Office for International Cooperation on Cultural Properties 3-2-2 Kasumigaseki Chiyoda-ku Tokyo, 100-8959 Japon +81 3 6734 3143 [email protected]

Projet de décision 13.24, candidature 00407

Japon

Le Hon-minoshi, fabrication de papier dans la région de Mino, préfecture de Gifu

Le Hon-minoshi est une technique traditionnelle japonaise de production manuelle de papier dans la communauté Warabi de la préfecture de Gifu. Les fibres de mûrier à papier sont battues puis immergées dans de l’eau mélangée avec le mucilage de la racine d’une plante mauve qui permet aux fibres en suspension dans l’eau de se répartir régulièrement. Les feuilles sont formées en utilisant un crible en bambou puis mises à sécher sur des planches. Aujourd’hui, l’Association pour la Préservation de la fabrication de papier Hon-minoshi transmet cette technique à la jeune génération.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.24)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.24

Contact pour plus d’information M. Toru TAKEDA Deputy Director Agency for Cultural Affairs Office for International Cooperation on Cultural Properties 3-2-2 Kasumigaseki Chiyoda-ku Tokyo, 100-8959 Japon +81 3 6734 3143 [email protected]

KIT MÉDIA Page 54

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

KIT MÉDIA Page 55

Projet de décision 13.25, candidature 00411

Japon

Le Mibu no Hana Taue, rituel du repiquage du riz à Mibu, Hiroshima

Le Mibu no Hana Taue est un rituel agricole japonais exécuté pour honorer le dieu du riz afin qu’il assure une récolte abondante. Elle se déroule dans deux communautés de la préfecture d’Hiroshima, le premier dimanche de juin, après le repiquage du riz. Les villageois, avec le bétail, reconstituent les étapes de la plantation et du repiquage d’une rizière spécialement réservée à cet effet. Les participants chantent accompagnés d’instruments. La transmission est assurée par les anciens qui supervisent également la bonne exécution du rituel.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.25)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.25

Contact pour plus d’information M. Toru TAKEDA Deputy Director Agency for Cultural Affairs Office for International Cooperation on Cultural Properties 3-2-2 Kasumigaseki Chiyoda-ku Tokyo, 100-8959 Japon +81 3 6734 3143 [email protected]

rojet de décision 13.26, candidature 00410

Japon

L’Oga no Namahage, visite du Nouvel An de divinités masquées à Oga, Akita

Le Oga no Namahage est un événement annuel célébré au Japon les nuits du 31 décembre et du 15 janvier quand les dieux viennent bénir les membres de la communauté. Les jeunes hommes, déguisés en « Namahage » (une divinité) vont de maison en maison pour prôner un comportement correct, prier pour que la nouvelle année soit bonne et dîner avant de partir. L’Association pour la préservation du rituel du Oga no Namahage et deux musées transmettent les connaissances par des ateliers et des conférences.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.26)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.26

Contact pour plus d’information M. Toru TAKEDA Deputy Director Agency for Cultural Affairs Office for International Cooperation on Cultural Properties 3-2-2 Kasumigaseki Chiyoda-ku Tokyo, 100-8959 Japon +81 3 6734 3143 [email protected]

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.27, candidature 00412

Japon

Le Sada Shin Noh, danse sacrée au sanctuaire de Sada, Shimane

Le Sada Shin Noh est une série de danses de purification prenant part au rituel de changement des tapis en jonc, exécutées chaque année les 24 et 25 septembre au sanctuaire de Sada à Matsue, au Japon. Les danseurs tiennent les tapis en jonc pour les purifier avant de les offrir aux dieux pour qu’ils s’assoient. Différentes danses accompagnées de musique sont exécutées sur une scène spécialement construite dans le sanctuaire. Le Sada Shin Noh est transmis de génération en génération par la communauté.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.27)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.27

Contact pour plus d’information M. Toru TAKEDA Deputy Director Agency for Cultural Affairs Office for International Cooperation on Cultural Properties 3-2-2 Kasumigaseki Chiyoda-ku Tokyo, 100-8959 Japon +81 3 6734 3143 [email protected]

Projet de décision 13.28, candidature 00409

Japon

Le Takayama Matsuri no Yatai Gyoji, festivals de printemps et d’automne de chars à Takamaya

Le festival des chars est célébré deux fois par an par les habitants de Takayama, au Japon. La Fête du printemps est célébrée en avril lors du rituel annuel du Sanctuaire de Hie, où la divinité indigène de Takayama est adorée. La Fête d’Automne a lieu en octobre pour le rituel du sanctuaire du dieu Hachiman. Ces deux événements se caractérisent par leurs chars élégamment décorés, dont certains sont dotés de marionnettes. Les fabricants de chars organisent l’événement et s’attachent à préserver la tradition ainsi qu’à former des successeurs.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.28)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.28

Contact pour plus d’information M. Toru TAKEDA Deputy Director Agency for Cultural Affairs Office for International Cooperation on Cultural Properties 3-2-2 Kasumigaseki Chiyoda-ku Tokyo, 100-8959 Japon +81 3 6734 3143 [email protected]

KIT MÉDIA Page 56

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.29, candidature 00568

Mali; Burkina Faso; Côte d’Ivoire

Pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’lvoire

Le balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire est un xylophone pentatonique composé de onze à vingt-et-une planchettes d’inégale longueur disposées sur un support trapézoïdal, avec des calebasses d’inégales grandeurs disposées en dessous et servant de résonateurs. Les enfants apprennent à jouer du balafon pour enfant avec un enseignant avant de passer au grand balafon. Joué en solo ou dans un ensemble au cours de festivités, prières, au travail, lors funérailles etc., le balafon est un symbole de l’identité communautaire.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.29)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.29

Contact pour plus d’information M. Klessigué SANOGO Directeur Direction nationale du patrimoine culturel Ministère de la culture B.P. 91 BAMAKO Mali 223 20 22 33 82 00223 66 73 47 77 [email protected]

Projet de décision 13.30, candidature 00575

Mexique

Le Mariachi, musique à cordes, chant et trompette

Le Mariachi est une musique traditionnelle et un élément fondamental de la culture mexicaine, transmettant les valeurs, le patrimoine, l’histoire et les différentes langues indiennes. Les ensembles traditionnels Mariachi comprennent des trompettes, des violons, la vihuela et le ''guitarrón'' (guitare basse), et peuvent être composés de quatre musiciens ou plus qui portent des costumes régionaux inspirés du costume charro. La musique Mariachi moderne inclue un vaste répertoire de chants des différentes régions du pays et de différents genres musicaux. Les musiciens apprennent à l’oreille de père en fils ainsi qu’à l’occasion des événements festifs, religieux et civils.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.30)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.30

Contact pour plus d’information M. Modesto Alejandro ACEVES ASCENCIO Director General de Patrimonio Cultural Secretaría de Cultura, Jalisco, Centro Cultural Patio de los Angeles Cuitláhuac No. 305 Barrio de Analco Zona Centro CP44450 Guadalajara, Jalisco Mexique (01) 3330301412 ext 21412/ 20324 [email protected]

KIT MÉDIA Page 57

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

KIT MÉDIA Page 58

Projet de décision 13.31, candidature 00540

Mongolie

La culture de la Deel mongole

La Deel est le costume traditionnel mongol composé d’un vêtement long de type caftan, d’une large ceinture, d’un chapeau et de bottes. Chaque groupe ethnique a créé et développé son style, ses dessins et décorations propres qui sont l’incarnation de caractéristiques spécifiques de leur culture, de leurs origines et de leur contexte historique. La Deel est un vêtement pratique et peut être adapté à toutes les conditions météorologiques et aux différents styles de vie. Cependant, la modernisation de la culture mongole est à l’origine d’une diminution du nombre de personnes la portant.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.31)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.31

Contact pour plus d’information Mme Saruul ARSLAN Manager/MA Mongol Costumes Center Olympic street-3 Sukhbaatar district 1st khooro P.B.-269 Ulaanbaatar 210648 Mongolie +(976)99030405 [email protected]

Projet de décision 13.32, candidature 00572

Mongolie

Le chamanisme mongol

Le chamanisme mongol englobe les croyances religieuses et les pratiques des chamans qui entrent en transe pour communiquer avec les dieux et les êtres spirituels, ensuite possession de leur corps. Les chamanes portent des costumes et des masques et emploient des objets rituels pour des formes particulières de traitement et de guérison. La musique, la danse, le chant et parfois les sacrifices d’animaux font partie de ces rituels. Les chamans sont considérés comme divinement nommés à la naissance, montrant des signes qui gagnent en intensité à mesure qu’ils vieillissent. Chaque disciple a un maître mais les esprits ancestraux sont les principaux responsables de la transmission de la connaissance et des savoir-faire.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.32)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.32

Contact pour plus d’information Dr. D. BUMOCHIR Department of Social and Cultural Anthropology National University of Mongolia c/o Permanent Delegation of Mongolia to UNESCO 5, avenue Robert Schuman 92100 Boulogne-Billancourt [email protected];[email protected]

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.33, candidature 00546

Mongolie

La contorsion traditionnelle mongole

La contorsion traditionnelle mongole est une forme acrobatique qui soumet le corps humain à des flexions spectaculaires dans des positions compliquées telles que le nœud humain, le ''head-sit'', le grand écart et les dislocations. Elle est pratiquée principalement par les femmes qui commencent l’entraînement dès la prime jeunesse ; pour ceux qui deviennent contorsionnistes, une carrière continue rarement au-delà de quarante ans. La contorsion montre la beauté et la souplesse du corps humain, intégrant des éléments de danse mongole et des beaux-arts bouddhistes. Elle est effectuée lors des rituels et événements festifs.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.33)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.33

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

Projet de décision 13.34, candidature 00539

Mongolie

L’artisanat traditionnel du Ger mongol et les coutumes associées

Le Ger est l’habitat mongol traditionnel qui abrite la majorité des pratiques sociales et événements festifs des nomades. Il est composé de cadres en bois, de toile et de cordes ; il est aménagé de meubles légers et transportables, avec un poêle au milieu qui constitue le foyer central. Le Ger est stable, transportable, confortable, sûr, robuste en cas de séisme et étanche à l’eau ; la ventilation et l’éclairage s’adaptent aux différentes saisons. Les jeunes artisans sont formés par apprentissage au sein du foyer sous la direction d’aînés expérimentés.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.34)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.34

Contact pour plus d’information M. Dorjbal DALAIJARGAL Secretary-General Mongolian National Commission for UNESCO Government Building XI Post Office 38 Revolutionary Avenue Ulaanbaatar Mongolie +976 11322 612 [email protected]

KIT MÉDIA Page 59

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.35, candidature 00573

Mongolie

Le Tsagaan Sar, célébration du Nouvel An mongol

Le Tsagaan Sar est la célébration cérémonielle mongole annonçant la nouvelle année, conformément au calendrier lunaire, et le début du printemps. C’est l’un des événements les plus importants pour les Mongols. La célébration dure quinze jours pendant lesquels les familles se réunissent pour renouer et resserrer les liens et pour rembourser les dettes et régler les différends. Les gens racontent des histoires, portent la tenue traditionnelle, dégustent les plats traditionnels, jouent à des jeux et s’adonnent à leurs coutumes, renforçant ainsi le sentiment d’identité, de solidarité et de continuité. La transmission s’effectue au sein des familles.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.35)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.35

Contact pour plus d’information M. S. YUNDENBAT Director of Intangible Cultural Heritage Sector Center for Cultural Heritage Ministry of Education, Science and Culture P.O.B.-315. Baga Touruu -26 Ulaanbaatar Mongolie +976-88000239 [email protected]

Projet de décision 13.36, candidature 00371

Oman

Al ‘azi, élégie, marche processionnelle et poésie

Al ‘azi est un genre de poésie chantée omanaise. Lors de processions, le poète brandit une épée en chantant et en récitant des poèmes improvisés qui décrivent la vie de la tribu et en font l’éloge ainsi que celui des cheiks et des événements historiques. Le poète est suivi par un groupe d’hommes qui crient de courtes prières et des devises. Al ‘azi est composé pour les événements sociaux pour rappeler aux populations des questions éthiques importantes et manifester la fierté éprouvée pour la famille tribale.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.36)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.36

Contact pour plus d’information M. Saeed BIN SULTAN AL BUSAIDI Director of Traditional Arts Ministry of Heritage and Culture P.O. Box 668 PC 100 MUSCAT Oman +968 24641610 [email protected]

KIT MÉDIA Page 60

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.37, candidature 00366

Oman

Al-Maydaan

Al-Maydaan est une tradition de joute poétique omanaise qui mêle poésie chantée et danse. À la fois divertissement et art poétique, il joue un rôle important dans les célébrations et les événements sociaux des communautés locales. Les séances ont un caractère compétitif et opposent plusieurs groupes. Une rangée d’hommes fait face à une rangée de femmes et des tambours ponctuent les échanges poétiques. La dernière partie des séances est ouverte à l’assistance qui défie les poètes locaux.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.37)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.37

Contact pour plus d’information M. Saeed BIN SULTAN AL BUSAIDI Director of Traditional Arts Ministry of Heritage and Culture P.O. Box 668 PC 100 MUSCAT Oman +968 24641610 [email protected]

Projet de décision 13.38, candidature 00567

Pérou

Le pèlerinage au sanctuaire du seigneur de Qoyllurit’i

Le Pèlerinage au sanctuaire du seigneur de Qoyllurit’i commence 58 jours après Pâques, quand des représentants de huit villages indigènes des environs de Cusco, Pérou se rendent au sanctuaire de Sinakara. Cette manifestation religieuse se déroule sur 24 heures, les gens montant et redescendant la montagne pour terminer dans le village de Tayancani au lever du soleil. Les danses jouent un rôle central dans le pèlerinage. Le Conseil des Nations de pèlerins et la Confrérie du seigneur de Qoyllurit’i supervisent les activités et maintiennent les règles et codes de conduite.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.38)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.38

Contact pour plus d’information M. Luis Javier LUNA ELIAS Vice-Minister of Heritage Ministry of Culture Av. Javier Prado Este 2465 San Borja, Lima 41 Pérou +51 1 476 99 33 [email protected]

KIT MÉDIA Page 61

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.39, candidature 00563

Portugal

Le Fado, chant populaire urbain du Portugal

Symbole d’identité, la musique Fado est très largement chantée dans Lisbonne et représente une synthèse multiculturelle de danses chantées afro-brésiliennes, de genres traditionnels locaux de chants et danses, de traditions musicales des zones rurales du pays et des courants de chant urbain cosmopolite du début du XIXe siècle. Le Fado est généralement interprété par un chanteur seul, homme ou femme, accompagné d’une guitare acoustique et de la ''guitarra'' portugaise, un luth en forme de poire à douze cordes métalliques. Le Fado est chanté par des professionnels et par des amateurs au sein d’associations locales et est souvent transmis sur plusieurs générations successives au sein des mêmes familles.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.39)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.39

Contact pour plus d’information Dr. António COSTA Mayor of Lisbon Paços de Concelho-Praça do Município,1 1149-014 Lisboa Portugal 351 21 323 62 00 [email protected]

Projet de décision 13.40, candidature 00459

République de Corée

L’artisanat du Najeon, incrustation de nacre

Le Najeon est un art décoratif qui consiste à incruster délicatement des morceaux de nacre taillés à la surface d’objets laqués tels que armoires, placards, coffres, tables et boîtes à bijoux. Les techniques et méthodes traditionnelles du Najeon requièrent un temps de production particulièrement long et le recours à des techniques pointues, transmises par apprentissage ou de génération en génération dans le cadre des entreprises familiales. La ville de Tongyeong est connue pour le laquage avec incrustations de nacre, et ses praticiens sont très fiers de leur art et de ce patrimoine régional.

Recommandation non consensuelle (voir les explications dans le projet de décision 13.40)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.40

Contact pour plus d’information Mme Jung Eun PARK Programme specialist Cultural Heritage Administration 189-1 Cheongsa-ro, Seo-gu Daejeon République de Corée +82 (0)42 481 4732 [email protected]; [email protected]; [email protected]

KIT MÉDIA Page 62

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.41, candidature 00448

République de Corée

Le Jultagi, marche sur corde raide

L’art traditionnel coréen du Jultagi, ou l’art de marcher sur une corde raide, se distingue en ce qu’il se double d’un accompagnement musical et d’un dialogue entre le funambule et un clown resté au sol. Le funambule exécute diverses prouesses acrobatiques sur la corde, avec force plaisanteries, imitations, chants et danses, tandis qu’un clown se livre à des plaisanteries et qu’un groupe de musiciens joue de la musique pour accompagner le tout. L’Association pour la sauvegarde du Jultagi de Gyeonggi-do assure la transmission des savoir-faire grâce à l’apprentissage auprès de maîtres, de cours publics et de camps d’été.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.41)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.41

Contact pour plus d’information Mme Jung Eun PARK Programme specialist Cultural Heritage Administration 189-1 Cheongsa-ro, Seo-gu Daejeon République de Corée +82 (0)42 481 4732 [email protected]; [email protected]; [email protected]

Projet de décision 13.42, candidature 00476

République de Corée

La cuisine royale de la dynastie Joseon

La cuisine traditionnelle coréenne actuelle s’inspire très largement de la cuisine royale de la dynastie Joseon (1392-1910), servie à l’origine exclusivement à la famille royale. Comportant près de 350 plats principaux et d’accompagnement, gâteaux de riz, desserts et boissons, elle se base sur les principes d’harmonie et d’équilibre cosmiques tout en employant diverses méthodes de préparation, notamment l’ébouillantage, la cuisson à la vapeur, à l’eau bouillante, le rôtissage, le mélange, la conservation dans la saumure et la fermentation. Deux maîtres désignés et deux instituts spécialisés systématisent les recettes, forment des praticiens et effectuent des recherches sur la culture alimentaire de la dynastie Joseon.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.42)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.42

Contact pour plus d’information Mme Jung Eun PARK Programme specialist Cultural Heritage Administration 189-1 Cheongsa-ro, Seo-gu Daejeon République de Corée +82 (0)42 481 4732 [email protected]; [email protected]; [email protected]

KIT MÉDIA Page 63

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.43, candidature 00449

République de Corée

Le Seokjeon Daeje, cérémonie en l’honneur des grands érudits confucéens

Le Seokjeon Daeje est un rite traditionnel qui rend hommage aux enseignements et aux vertus de Confucius et d’autres sages et érudits des temps anciens. Organisé deux fois par an au cours des deuxième et huitième mois lunaires au sanctuaire confucéen de Sungkyunkwan, il implique vingt-sept prêtres-célébrants, quarante-deux musiciens et soixante-quatre danseurs. La cérémonie se caractérise par le respect de l’étiquette et de l’ordre du rite, ainsi que par l’exécution de musiques et danses traditionnelles inspirées par les idéaux de Confucius. La cérémonie est transmise par l’apprentissage, les conférences et les cours donnés aux deux institutions.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.43)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.43

Contact pour plus d’information Mme Jung Eun PARK Programme specialist Cultural Heritage Administration 189-1 Cheongsa-ro, Seo-gu Daejeon République de Corée +82 (0)42 481 4732 [email protected]; [email protected]; [email protected]

Projet de décision 13.44, candidature 00452

République de Corée

Le Taekkyeon, un art martial traditionnel coréen

Le Taekkyeon est un art martial traditionnel coréen basé sur des mouvements rythmiques fluides, proches de la danse, permettant de frapper ou de faire tomber l’adversaire, et enseignant également la considération et la modération. Les mouvements gracieux sont doux et circulaires mais peuvent faire preuve d’une grande souplesse et d’une force considérable, employant une variété d’attaques et de parades. Élément relevant de traditions agricoles saisonnières, le Taekkyeon sert à faciliter l’intégration à la communauté et promeut de la santé publique. Un grand nombre de personnes le pratiquent quotidiennement et l’Association coréenne du Taekkyeon promeut sa transmission.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.44)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.44

Contact pour plus d’information Mme Jung Eun PARK Programme specialist Cultural Heritage Administration 189-1 Cheongsa-ro, Seo-gu Daejeon République de Corée +82 (0)42 481 4732 [email protected]; [email protected]; [email protected]

KIT MÉDIA Page 64

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.45, candidature 00453

République de Corée

Le tissage du Mosi (ramie fine) dans la région de Hansan

Le Mosi, ramie fine, est un processus comprenant la récolte, l’ébullition et le blanchiment des plantes, le filage de la fibre et son tissage sur des métiers traditionnels. Le tissage est une entreprise familiale dirigée par les femmes où les mères transmettent les techniques et leur expérience à leurs filles ou belles-filles. La région de Hansan, en République de Corée, bénéficie d’une terre fertile et de vents marins favorables au développement de la ramie. Le tissu en ramie est utilisé pour confectionner divers vêtements, tels que costumes de cérémonie et uniformes militaires ou tenues de deuil.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.45)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.45

Contact pour plus d’information Mme Jung Eun PARK Programme specialist Cultural Heritage Administration 189-1 Cheongsa-ro, Seo-gu Daejeon République de Corée +82 (0)42 481 4732 [email protected]; [email protected]; [email protected]

Projet de décision 13.46, candidature 00576

Espagne

La fête de « la Mare de Déu de la Salut » d’Algemesí

La fête de « la Mare de Déu de la Salut » est une série d’activités et de représentations célébrée tous les 7 et 8 septembre à Algemesí en Espagne. Le carillon de la basilique ouvre les festivités, suivi d’un défilé. Pendant les deux jours, près de 1400 personnes participent aux festivités (musique, théâtre, danse, représentations) dans les quartiers historiques de la ville. Tous les costumes, ornements et accessoires sont faits à la main et les danses et partitions musicales sont transmises de génération en génération.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.46)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.46

Contact pour plus d’information Mme María Ángeles ALBERT DE LEÓN Directrice générale des beaux-arts et des biens culturels Dirección General de Bellas Artes y Bienes Culturales Ministerio de Cultura Plaza del Rey, 1 28004 MADRID Espagne +34 917 01 7262 [email protected]

KIT MÉDIA Page 65

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.47, candidature 00362

Espagne

La fête des patios de Cordoue

La fête des patios a lieu à Cordoue pendant douze jours en mai. Les maisons à patio sont des habitations collectives ou des ensembles de maisons individuelles partageant le même patio. Un concours décerne des prix aux patios en fonction de leur décor végétal et floral. La fête comprend des représentations de chants et danses populaires. Cette fête encourage un mode de vie basé sur des liens sociaux forts et la connaissance et le respect de la nature.

Recommandation de ne pas inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.47)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.47

Contact pour plus d’information Mme María Ángeles ALBERT DE LEÓN Directrice générale des beaux-arts et des biens culturels Dirección General de Bellas Artes y Bienes Culturales Ministerio de Cultura Plaza del Rey, 1 28004 MADRID Espagne +34 917 01 7262 [email protected]

Projet de décision 13.48, candidature 00388

Turquie

La tradition cérémonielle du Keşkek

Le Keşkek est un plat cérémoniel traditionnel turc, préparé pour les mariages, les cérémonies de circoncision et les fêtes religieuses. Femmes et hommes cuisinent ensemble dans de grands chaudrons le plat de blé et de viande appelé ''Keşkek'', ensuite servi aux invités. De nombreux membres de la communauté participent aux tâches, de la préparation du blé, aux bénédictions et prières jusqu’à la cuisson. La tradition inclut des divertissements, du théâtre et de la musique. La tradition de ce plat est sauvegardée et transmise par des maîtres cuisiniers à des apprentis.

Recommandation d’inscrire (voir les explications dans le projet de décision 13.48)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.48

Contact pour plus d’information Dr. Şengül GITMEZ Kültür ve Turizm Bakanlığı, Araştırma ve Eğitim Genel Müdürlüğü, Halk Kültürünü Araştırma Dairesi Başkanlığı ismet inönü Bulvarı, no:5 kat: 10 Emek Ankara Turquie +90 31 22 12 83 89 [email protected]

KIT MÉDIA Page 66

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Projet de décision 13.49, candidature 00387

Turquie

L’artisanat, les pratiques et les croyances des amulettes Nazar Boncuğu

Le Nazar Boncuğu est une perle en verre d’usage très répandu en Turquie pour conjurer le nazar ou mauvais œil. Les perles ont une forme qui ressemble à un œil. En Turquie, elles sont utilisées comme accessoire ou comme objet décoratif, censé avoir un effet bénéfique au quotidien et à des moments décisifs de la vie. Cet artisanat est une activité traditionnelle qui est transmise de génération en génération dans le contexte de relations maître-apprenti.

Recommandation du renvoi à l’État soumissionaire pour des informations additionnelles (voir les explications dans le projet de décision 13.49)

Lien vers la candidature et le projet de décisionhttp://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=411#13.49

Contact pour plus d’information Dr. Şengül GITMEZ Kültür ve Turizm Bakanlığı, Araştırma ve Eğitim Genel Müdürlüğü, Halk Kültürünü Araştırma Dairesi Başkanlığı ismet inönü Bulvarı, no:5 kat: 10 Emek Ankara Turquie +90 31 22 12 83 89 [email protected]

KIT MÉDIA Page 67