Contrôle qualité / Département Filature TIAF : Laboratoire de développement filature et tissage

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RAZAFINDRABE Rovatiana Harivelo 2007 – 2008 Filière Textile – Habillement Page 1 sur 15 RAPPORT DE VISITE COTONA Du 19 mars 2008 Contrôle qualité / Département filature TIAF : Laboratoire de développement Par : RAZAFINDRABE Rovatiana Harivelo (Promotion Spécial) Antsirabe, 31 mars 2008

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Le présent document est un Rapport de visite auprès de la COTONA Antsirabe Madagascar dans le département de la contrôle qualité - filature

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RAPPORT DE VISITE

COTONA Du 19 mars 2008

Contrôle qualité / Département

filature

TIAF : Laboratoire de

développement

Par : RAZAFINDRABE Rovatiana Harivelo (Promotion Spécial)

Antsirabe, 31 mars 2008

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

Partie I : Contrôle qualité (département filature)

Section I : Contrôle fibre

I. Contrôle longueur

II. Contrôle miellat

III. Micronaire

IV. Neps

V. Résistance à l’allongement

VI. Maturité

Section II : Contrôle fil

I. Numéros métriques

II. Uster tester 3

a- Irrégularité

b- Finesse

c- Grosseur

d- Neps

e- Pilosité

III. Résistance kilométrique

IV. Irrégularité des fils

V. Torsion

Partie II : Laboratoire de développement (TIAF)

Section I : Teinture et Impression

Section II : Résistance au lavage

Section III : Analyse de la couleur

Section IV : Dureté de la teinture

CONCLUSION

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INTRODUCTION

La COTONA (ou cotonnière d’Antsirabe) a été créée en 1951 est le groupe

SOCOTA en 1957. La Cotona est l'un des principaux employeurs de l'île. La

COTONA emplois aujourd'hui 3000 personnes. Ainsi, 60 millions de mètres de

textiles sont produits par année dans l’usine. COTONA domine le marché de

matière intérieur pour le coton et des matières synthétiques, 20% sont consacrées à

la consommation locale du coton à Madagascar et 55% sont livrés à l'exportation1.

La réputation de la COTONA s’est acquis au fil du temps. La qualité des

« produits fini » de la société joue un rôle primordial dans cette culture de valeur. A

travers ce rapport de visite, que nous avons fait le 19 mars 2008, nous essayons de

retracer les procédés employés par la firme pour ses différents essais et tests.

Le rapport se divise en deux grandes parties :

Contrôle qualité (département filature) et Laboratoire de développement (TIAF)

Partie I : Contrôle qualité (département filature)

Le contrôle qualité se fait pour les fibres comme pour les fils. Avant chaque

test, les produits (fibre, fil) sont toujours conditionnés. COTONA utilise le four à

micro onde pour les conditionnements.

Section I : Contrôle fibre

La société utilise deux variétés de coton :

Pima produite par UAVA (Fibre plus longue : longueur

comprise entre 32mm et 36mm) ;

Akala produite par Hasima (fibre plus courte : longueur

comprise entre 27mm et 31mm)).

La société importe jusqu’à 600t/an de fibre de coton via Israël.

1 http://www.madanight.com/articles/tourisme/123-la-cotona.html

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Un test se fait pour chaque livraison. Une livraison est en moyenne de 20t

avec une balle de 200kg chacune. A la COTONA, dans chaque balle on prélève

20g de fibre (le prélèvement se fait à l’intérieur d’une balle) pour les tests. Ce

prélèvement se déroule au moment même du déchargement.

I. Contrôle longueur

Pulling ou étirage manuelle :

Ce procédé se fait manuellement en utilisant un double décimètre. On étire

un touffe de coton jusqu'à en arriver à une longueur plus ou moins constante sur

l’ensemble de touffe, puis on mesure. Ce procédé est la plus utilisé auprès de la

société (plus rapide donc économise plus de temps).

Spin lab (Fibrograph 530) :

COTONA n’utilise ce procédé que seulement pour moins de 5 pourcent des

balles reçus. Il consisté à utiliser une machine appelée Fibrograph.

Source : ROVA

Figure 1 : Pulling de touffe de fibre

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Pour le contrôle longueur, le norme est de 32mm pour la variété Pima est de

29mm pour la variété Akala (norme USDA2).

II. Contrôle miellat

Ce contrôle utilise un thermo détecteur. Il à pour but de quantifié la teneur en

miellat (produit par les pucerons et autres insectes sur la fleur de coton) de la fibre

de coton. Ce produit endommage la qualité du fil et/ou tissu fini.

Procédé :

Prélever 2,7g de fibre de coton (prélever sur les 20g destinée pour les

tests) ;

Introduire dans le Blender (pour avoir une nappe de coton et pour

enlever les grosses impuretés (feuilles, tiges, etc.)) ;

Envelopper la nappe avec du papier aluminium ;

Introduire dans le Thermo à 80°C (le temps de pass age dans la machine

est régler automatiquement) ;

Refroidir sur la machine (le temps de refroidissement est régler

automatiquement) ;

Comptage sous projecteurs.

2 USDA : United State Department of Agriculture

Sour

ce :

RO

VA

Figure 2 : Fibropraph 530

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La touffe de coton collé sur la feuille en aluminium indique la présence de

miellat dans la matière. Le comptage se fait à l’oeil nu sans recours à une loupe ou

autres matériels. Le norme à la COTONA est indiquer comme suit :

0 – 12 points collants : passable ;

13 – 19 points collants : faible collage ;

20 – 28 points collants : fort collage ;

> 29 points collants : très mielleux.

Une valeur ≤ 19 est acceptée par la société.

III. Micronaire

La société utilise le Fibronaire pour connaître la valeur du micronaire des

fibres. Il a pour but de connaître la finesse des fibres.

Un échantillon de 3,24g est utilisé pour ce procédé. Pour la société COTONA,

les fibres qui ont une valeur micronaire de 3,8 sont appelées fibre fine et ceux de 4,5

sont des fibres lourds.

La norme utilisée est celle de l’USDA :

3,5 : très faible ;

3,5 – 3,9 : faible ;

4,0 – 4,4 : moyen ;

4,5 – 5,0 : élevé ;

> 5 : très élevé.

Sour

ce :

RO

VA

Figure 3 : Thermodétecteur

Sour

ce :

RO

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Figure 4 : Blender

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IV. Neps

La société utilise l’Uster neptester 720. Il a pour but de compter le nep

contenu dans une touffe de fibre de coton.

Pour le procédé, un échantillon de 1 g est pris. La société accepte une valeur

inférieure à 50, c’est-à-dire que la 10ème de l’affichage sur la machine doit être

inférieure à 50.

Sour

ce :

RO

VA

Figure 5 : Fibronaire

Figure 6 : Uster nep tester 720

Sour

ce :

RO

VA

Sour

ce :

RO

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V. Résistance à l’allongement

Ce test est fait pour connaître le carractéristique dinamométrique de la fibre.

La société utilise le Spinlab Stelometer.

Une très petite quantité de fibre est utilisé comme échanitillon. La résitance

toleré par la société est de 21 à 25g/tex (norme) avec une allongement de 6%.

VI. Maturité

La société utilise la maturimètre LHOMARGY (Modele ITF, type FI : 10). La

norme pour la société est d’un taux de fibre mûre de 70%.

Sour

ce :

RO

VA

Figure 7 : Spinlab stelometer

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Section II : Contrôle fil

Les fils produits dans le departement de la filature de la société sont contrôlés

est testés.

I. Numéros métriques

Le titrage utilisé auprès de la société est le Nm. La COTONA produit un fil de

7Nm à 100Nm. Ce dernier est la plus bonne qualité produite par la société.

Procedé :

Mesurer 100m de fil sur un dévidoir ;

Peser sur une balance (numérique) de grande précision.

Ce procedé à un marge d’erreur de ±3% (exemple : 68Nm ±3%)

II. Uster tester 3

Figure 8 : Uster Tester 3 Sour

ce :

RO

VA

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Plusieurs tests sont possibles par le biais de cet appareil.

La durée du contrôle est de 1mn à 20mn (1 – 2,5 – 5 – 10 – 20).

Plusieurs types de produits peuvent être tester sur l’UT3. Ainsi, on peut tester

un ruban de carde péigné, ruban de carde cardé, un fil peigné et un fil cardé.

a. Irrégularité

C’est l’irrégularité uster ou U%. Il a pour but de mésurer la variation linéaire

de l’irrégularité du fil. La vitesse de passage du fil sur la machine est de 400m/mn et

la longueur à terster depend du temps de contrôle.

b. Finesse

Dans cette analyse, la finesse mesurée est le défaut sur le fil. C’est-

à-dire que la finesse sur un fil est représentée par une section de fil qui à

moins de 50% sur sa valeur normale. La norme pour cette analyse est

présentée par le cahier de charge du client.

c. Grosseur

Comme pour la finesse, la grosseur mesurée par l’UT3 est un défaut

sur le fil. Contrairement à la finesse, la grosseur sur un fil est représentée par

la grandeur des sections plus de 50% à la normale. La norme pour cette

analyse est présentée par le cahier de charge du client.

d. Neps

L’analyse des neps d’un fil à la COTONA se fait par rapport à la section

normale du fil. Pour un fil conventionnel, une valeur de 200% supérieur à la normale

est considérée conne des neps. Pour un fil « open end », une valeur de 280%

supérieur à la normale est considérée conne des neps. La norme pour cette analyse

est présentée par le cahier de charge du client.

Fil

Déf

aut

Déf

aut

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e. Pilosité

La pilosité (désigné par la lettre M) est définie comme la largeur total des

poils sur un centimètre de fil. La valeur maximum est de M égale à 7 (M = 7).

III. Résistance kilométrique

L’analyse de la résistance kilométrique (RKM) se fait sur l’Uster Tensorapide

3. Sur la machine, le nombre d’essai est défini à l’avance. Après les tests la machine

calcule automatiquement la moyenne et la variance des résultats obtenus.

La résistance kilométrique est définie comme la résistance d’un fil à supporter

son propre poids.

Exemple : si l’RKM d’un fil est de 18 (RKM = 18) donc le poids de 18km de ce

fil coupe ce même fil.

Source : ROVA

Figure 9 : Uster Tensorapide 3

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IV. Irrégularité des fils

Ce test est utilisé quand on obtient une très grande valeur après le test sur

l’Uster Tester 3.

Ce test consiste à enrouler le fil sur un planchette colorer en noir. Ensuite le

comparer avec des images modèles. C’est à partir de cette comparaison qu’on

évalue l’importance de l’anomalie. L’anomalie discernée sur le support est parfois

une anomalie répétitive sur la machine à filler. Par exemple, on distingue des

rayures sous forme de faux bois alors la défaillance se trouve sur le continue à filler

(train de laminage).

V. Torsion

La société utilise le torsiomètre Zweigle D314. Ce test mesure le nombre de

torsion dans un mettre de fil (exemple : 1 115). La machine retord puis tord et retord

le fil pour avoir la valeur. La valeur de la machine (pour COTONA) est minorer à 3%

(- 3%).

Figure 10 : Irrégularité des fils

Sour

ce :

RO

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Partie II : Laboratoire de développement (TIAF)

C’est dans cette laboratoire que se fait la mise au point de l’uniteint, c’est-à-

dire la mise au point du colorant et l’approvisionnement en matière colorant. La plus

utilisée est le trichome ajusté à un litre.

Section I : Teinture et Impression

Toute oppération de teinture ou d’impression commence toujours par la mise

au point du malange. Ainsi, on procede d’abord au peusage. Par exemple, pour un

litre de colorant on ajoute 800ml de colorant et de 200ml d’alcali. La cilicate depend

de la concentration (36° gomé, 40° gomé ou 42°gomé) .

� Pour un colorant on ajoute toujours de l’urée à raison de 50g/l. l’urrée

assure la refroidissement de la solution et joue le rôle de « cataliseur ».

� Pour les pigments on ajoute toujours des agents lin (rôle de fixateur). Il n’y

a pas de maturation. On travail dirrectement à une sechage directe (température

comprise entre 120°C à 150°C.

Pour le coton on utilise le Remazole (Triactif) ou Levafix en tant que reactif.

Le pigmentaire est utilisé dans le but d’avoir un tissu délavable ou tous simplement

pour les délavages. Pour les alcalis, la société utilise le Remazole ou Triactif

(silicate, soude) ou le Levafix. La quantité à utiliser depend de la concentration des

colorants (exemple : 20 – 40 : 12,5g/l ; 40 – 60 : 14g/l).

Après la peusage, on fait le test de foulardage (Pad Batch). Il s’agit d’un essai

avec le tissu à teindre.

Le lavage des colorants reactifs se fait dans de l’eau chaude. Avec une

température de l’eau comprise entre 60°C à 90°C.

Figure 11 : Zweigler D314

Source : ROVA

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Une methéde plus moderne est l’utilisation de la cuisine automatique assisté

par ordinateur. L’ordinature calcul la quantité de matière à utiliser, fait le peusage et

la melange.

Section II : Résistance au lavage

La société COTONA utilise des machines à laver spécial. Suivant la norme

demandée par le client. La société utilise l’Electrolux Warcator (Fom 71MB – Lab) et

l’Accudry.

Section III : Analyse de la couleur

Cette analyse à pour but de visionner la couleur du tissus dans sa condition

réel, c’est-à-dire dans une lumière réelle (exemple : lumière de jour).

Cotona utilise deux machines pour l’analyse. Ce sont : Gretag Macbeth,

Spectra light III et Verivide CAC 150. Les types de lumière utilisés par ces machines

sont :

D 67 (lumière du jour) ;

TL 68 / FA II ;

Cool White : CWF ;

Ultra violet (UV) ;

Horizon / F.

Section IV : Dureté de la teinture

Il s’agit de frotter le tissu sur une machine spéciale. La société COTONA

utilise le Crokmeter Janus H. Heal & Co.Ltd. Le tissu après frottement est ensuite

mesurer (la teinture du tissu à tester se transmet au tissus qui la frotte).

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CONCLUSION

Madagascar compte actuellement mois de dix sociétés opérationnelles dans

le domaine de la filature et du tissage. La société COTONA se trouve parmi les plus

renommé de ces sociétés.

Néanmoins, beaucoup sont à améliorer dans la société. Parmi eux la

condition de laboratoire (air conditionnée, température ambiant et l’humidité relatif).

Si dans le temps avenir la société envisage une demande sur les normes

ISO3, ces conditions doivent êtres respecter et des machines doivent être changer

(trop vieilles).

La perfection n’est jamais atteinte, mais une amélioration régulière est

toujours utile.

3 ISO : International Standard Organisation