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Continuer les efforts entrepris,

se fixer de nouveaux objectifs

Jean CHAPELONSecrétaire général de l’Observatoire national interministériel

de sécurité routière

Road safety PIN talk – Paris 17 octobre 2008

1. Une baisse exceptionnelle

2. La principale réussite : la baisse des vitesses

3. Mais des échecs sur l’alcool, le téléphone, la visite médicale

4. Les principales pistes pour l’avenir

5. Quels objectifs se fixer ?

Continuer les efforts entrepris, se fixer de nouvea ux objectifs

qui se poursuit en 2008 qui se poursuit en 2008

Evolution du nombre de tués à 30 jours de 1986 à 2007

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1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

-10,7% par an

- 2,0 % par an

Une baisse exceptionnelle

La baisse de la vitesse moyenne est la cause de troi s quarts La baisse de la vitesse moyenne est la cause de troi s quarts de la baisse de l’accidentalité de 2001 à 2006de la baisse de l’accidentalité de 2001 à 2006

La principale réussite : la baisse des vitesses

Evolution de la vitesse moyenne des VL(tous réseaux confondus)

78

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1Q200

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2003

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2007

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2008

vite

sse

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Cette baisse résulte essentiellement du contrôleCette baisse résulte essentiellement du contrôle --sanction sanction automatiséautomatisé

La principale réussite : la baisse des vitesses

Evolution quadrimestrielle du nombre de PV pour exc ès de vitesse

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traditionnels + radars mobiles

pv traditionnels radars f ixes

50 3 9 57

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Part des conducteurs au taux d'alcoolémie positif dans les accidents mortelsPart des conducteurs avec une alcoolémie illégale impliqués dans les

accidents mortels

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1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Mais des échecs sur l’alcool, le téléphone, la visi te médicale

Pas de progrès en matière d’alcool au cours des dix d ernières Pas de progrès en matière d’alcool au cours des dix d ernières annéesannées

Visite médicale Le projet de visite médicale périodique décidée en 2002 a finalement été ajourné compte tenu des difficultés de mise en œuvre. Des travaux récents montrent cependant la faible efficacité de cette visite médicale périodique. e les enjeux kit mains-libres/téléphone tenu en main sont quasiment égaux.

Le téléphone portable au volantLe téléphone portable au volantL’ONISR a mené une campagne de mesures au bord des routes qui a montré que près de 2 % des conducteurs utilisaient en conduisant le téléphone portable tenu en main ce qui représente un risque attribuable de 6 à 7 % du nombre des tués sans compter la pratique du téléphone mains libres que l’on ne peut mesurer pour l’instant mais qui est non négligeable et presque aussi dangereuse..

Mais des échecs sur l’alcool, le téléphone, la visi te médicale

1. La vitesse reste un gisement important

2. L’alcool est le plus grand facteur d’accidents

3. Les autres facteurs concernant l’usager

4. Les infrastructures et le véhicule

5. Communication et évaluation

6. Quid des politiques spécifiques : les jeunes et

les motos

Les principales pistes pour l’avenir

1. La vitesse reste un gisement important 1. La vitesse reste un gisement important Les principales pistes pour l’avenir

20 % des vies pourraient être sauvées si tous les conducteurs 20 % des vies pourraient être sauvées si tous les conducteurs respectaient les limitations de vitesse : il est essentiel de srespectaient les limitations de vitesse : il est essentiel de surveiller les urveiller les grands excès de vitesse grands excès de vitesse

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1Q2002

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Dépassements> 30 km/h

Dépassements> 40 km/h


%

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0-17

ans

18-2

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45-6

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Accidents corporels

Accidents mortels

Part des conducteurs avec une alcoolémie illégale


28 % des vies pourraient être sauvées si tous les conducteurs r28 % des vies pourraient être sauvées si tous les conducteurs respectaient espectaient les limitations d’alcoolémie. Mais l’alcool a volant les limitations d’alcoolémie. Mais l’alcool a volant n’est pas seulement le fait des jeunes conducteurs

nombre de conducteurs impliqués dans les accidents corporels en fonction de leur alcoolémie

0

10

20

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0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0

Alcoolémie en g/l

No

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2. L’alcool est le plus grand facteur d’accidentsLes principales pistes pour l’avenir

Avec un poids important des fortes alcoolémies : le taux moyen d’alcoolémie des conducteurs contrôlés positifs dans les accidents corporels est de 1,6g/l.

Principales leçons du rapport du comité des experts ( 9/07/07)Principales leçons du rapport du comité des experts ( 9/07/07)

L'alcool au volant :

- un enjeu important, qui ne concerne pas seulement les jeunes ou les soirées et les fêtes

- avec des taux d'alcoolémie fréquemment très élevés,

- pas de progrès spécifiquesréalisés dans ce domaine au cours des dernières années, les politiques actuelles ont montré leurs limites.

L'amélioration de la situation passe : L'amélioration de la situation passe :

- d'abord par une meilleure collaborationentre tous les acteurs, cela nécessite de définir et mettre en place un cadre et une organisation,

2. L’alcool est le plus grand facteur d’accidentsLes principales pistes pour l’avenir

Principales leçons du rapport du comité des experts ( 9/07/07Principales leçons du rapport du comité des experts ( 9/07/07))

- Une communication qui ne vise pas seulement les jeunes ou l'alcool festif.

- Mettre en place un véritable dispositif de suivides conducteurs ( rôle, moyens et évaluation des commissions médicales du permis de conduire)

- Le développement des éthylotests anti-démarrage.

- S'assurer de l’effectivité dans le temps des suppressions ou suspensions de permis avec leconcours des services de police ou par le recours à la confiscation du véhicule.

- Dans le cadre de la procédure judiciaire :• Développer le recours au repérage-précoceet à l'intervention-brève .• Renforcer les structures réalisant une prise en charge médico-psycho-socialepour les personnes dépendantes.



Sans être exhaustif, on peut citer :Non port de la ceinture :risque attribuable de 9 % (peut-être surestimé) ; la France est en tête mais des progrès sont encore attendus à l’arrière et grâce à l’équipement des véhicules d’avertisseurs de non-port

Feux de jour (5,5 %) : l’expérimentation de 2004 n’a pas eu de suite. Mais les feux dédiés ont été adoptés à Bruxelles et vont peu à peu être introduits dans les nouveaux modèles et donc progressivement dans les voitures neuves ce qui encouragera le parc existant à utiliser leur feux de croisement

3. Les autres facteurs concernant l’usager

Cannabis : l’étude SAM a évalué le risque à 2,5 % la difficulté est de faire des contrôles au bord de la route

Fatigue : difficile à mesurer, on estime à environ 3,5 % le risque attribuable. Difficile à combattre, les meilleures solutions viendront vraisemblablement du véhicule


Sans être exhaustif, on peut citer :

Véhicule:

�ESP:Electronic stabilityprogram a montré une grande efficacité pour certain type d’accidents

�Feux de jour (5,5 %) : grâce aux feux dédiés (cf. plus haut) les feux de jour deviennent une action de type véhicule.

�Limiteur de vitesse : et notamment le limiteur de vitesse intelligent

Et demain

�Le contrôle de trajectoire permettant au véhicule de garder sa trajectoire

�Le détecteur de fatigue

Infrastructures:�le traitement des obstacles latéraux (7,5 %) permettraient de réduire de 50 % ce type d’accidents ; �la mise en place de séparateur léger sur les routes à trois voies et même sur les routes à deux voies, diminuerait les chocs frontaux. Calculé sur 30 000 km de routes cela représenterait un gain de 5 %

4 . Les infrastructures et le véhicule


4 . Communication et évaluation


Communication :�La communication est tout à fait essentielle pour l’accompagnement de la politique de sécurité routière�La communication se décline en campagne nationale payante sur les médias, informations sur la sécurité routière et actions d’animation et de communication au niveau local�Malgré les efforts des dernières années, la France est plutôt en retard au niveau de l’importance des campagnes de communication nationale.

Evaluation :�L’évaluation est essentielle pour améliorer la qualité des actions de sécurité routière / l’évaluation se décompose en évaluation nationale et locale� l’évaluation nationale doit concerner les grandes actions nationales comme le programme de contrôle sanction automatisé�L’évaluation locale doit permettre de détecter les départements où se posent les plus graves problèmes de sécurité

Le surLe sur--risque des jeunes existe dans tous les pays européens : les meilrisque des jeunes existe dans tous les pays européens : les meilleures politiques sont leures politiques sont

celles qui concernent l’ensemble de la populationcelles qui concernent l’ensemble de la population

5. Quid des politiques spécifiques : les jeunes et les motos

0

Suède 2005Royaume-Uni 2005

Portugal 2005

Pays-Bas 2005

Italie (2004)

France 2005

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Allemagne 2005

Suède 2001

Royaume-Uni 2001

Portugal 2001

Pays-Bas 2001

Italie 2001

France 2001

Finlande 2001

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Belgique 2001

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y = 0,4577x

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5. Quid des politiques spécifiques : les jeunes et les motos

risque par milliard de kilomètres parcourus des motos et des voitures de tourisme en 2006

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Danemark (2004) Finlande Allemagne Autriche Belgique France

0

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10

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Motos >50 cm3 Voitures de tourisme

Par contre, il existe un tel surPar contre, il existe un tel sur--risque pour les motos en France que des mesures risque pour les motos en France que des mesures spécifiques se justifient.spécifiques se justifient.


Il reste beaucoup de facteurs sur lesquels on peut agi rIl reste beaucoup de facteurs sur lesquels on peut agi r

Quels objectifs se fixer ?

0%

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Quels objectifs se fixer ?Le 23 décembre 2007, le président de la République a fixé un objLe 23 décembre 2007, le président de la République a fixé un obj ectif ectif de moins de 3000 victimes tuées sur la route en 2012de moins de 3000 victimes tuées sur la route en 2012

-8,3%

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1992 - 2001 2001 - 2007 2007-2012

tués parcours tués par km

Les leçons du bilan des dernières années conduisent à penser que l’objectif de

descendre en dessous de 3 000 tués, serait possible à quatre conditions :


a. poursuivre le programme de lutte contre la vitess e excessive en adaptant

finement les méthodes et les moyens face aux écueils de l’acceptabilité et de

l’adaptation (cf. GB et ces 4 000 radars),

b. engager un programme fort de lutte contre l’alcoolisme au v olant surtout vers

l’alcoolisme chronique comme l’a démontré la note du 9 juillet 07 du Comité des

experts,

c. accompagner ces deux volets du programme d’une communication renforcée et

d’un mécanisme d’évaluation tant national que local ,

d. compléter ce programme par des mesures à définir parmi le panel de mesures

ayant prouvé leur efficacité (sur les infrastructures, la ceinture, le téléphone portable

ou les feux de jour).

Cet objectif de moins de 3 000 personnes tuées par an serait infCet objectif de moins de 3 000 personnes tuées par an serait inf érieur érieur aux résultats actuels de Grande Bretagneaux résultats actuels de Grande Bretagne

Tués à 30 jours par million d’habitants en 2005

46 49 4956 61 65

7288 94 94 96

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Pays-Bas

France 2012

Royaume-Uni

Danemark

Allemagne

Finlande

France

Autriche

Italie

Irlande

Espagne

Belgique


Merci de votre attention

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