contes et nouvelles policière - Val de Reuil

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contes et nouvelles policière

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Histoires des élèvesécrivains rolivalois

2008-2009

Un projet du RéseauAmbition Réussite de Val de Reuil

en partenariat avec la médiathèque

Financeurs :Ville de Val de Reuil, Education Nationale

Encadrement des ateliers,correction des textes, les enseignants :

Ecole des Cerfs Volants :Olivier Louchel, CE2-CM1

Delphine Duconseille, Cycle 3Pierrick Vivien, CM1

Ecole Coluche :Olivier Briantais, CM1Nathalie Silva, CM2

Ecole Jean Moulin :Thomas Victoire, CM1Amel Hamdani, CM1Frédéric Turcas, CM1

Corinne Hantzberg, CM2Grégory Binet, CM2,

Ecole Louise Michel :Arnaud Delacoudre, CM1-CM2

Enseignants R.A.R. :DaBid Pfeffer

Guillaume Valle

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Merci à :Marc-Antoine Jamet, Maire de Val de Reuil

Jean-Claude Bourbault, Maire adjoint chargé de la cultureMichèle Pastor, conservateur en chef de la médiathèque de Val de Reuil

Jean Manhes, IEN de la circonscription de Val de ReuilJosette Danvy, principale du collège Alphonse Allais

Véronique Clarke, principale adjointe du collège Alphonse AllaisDaniel Tardieu, gestionnaire du collège Alphonse Allais

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Dans notre Ville, si nouvelle, nous ne manquons pas de traditions,pour ne pas dire d'institutions. Nous avons eu beau multiplier leschantiers sur nos places et dans nos rues, pour moderniser, réhabiliteret changer, attirer des constructeurs, séduire des entrepreneurs,convaincre des bailleurs de construire des nouveaux logements, mettreau goût du jour une architecture à laquelle un peu de développementdurable et de diversité n'ont pas fait de mal, bref grandir et nous sen-tir enfin à l'aise dans nos habits de Ville, certains exercices demeurentimmuables, enracinés, inmodifiables. Quand on est jeune, on aime bien avoir l'air sérieux, crédible pour toutdire respectable. Le "concours de nouvelles" organisé par la médiathèque, dans le cadrede "Lire en fête" fait partie de ces grands rendez-vous incontournablesde la vie rolivaloise. Goncourt, Renaudot, Fémina, Interallié, tenezvous bien. A Val-de-Reuil, on ne fait rien à moitié. Sports, culture, éco-nomie, nous avons l'habitude de jouer dans la cour des grands. Ne vous déplaise, en matière de lecture nous faisons de même... Alors, pour notre prix littéraire, nous nous sommes dotés de tout ce quiexistait sur le marché de la compétition entre auteurs, des rivalitéslivresques, des joutes scripturales. Thème digne de l'académie dessciences morales et politiques si j'en juge au sujet un rien délicat pro-posé en 2008 : "Habiter un pays, est-ce l’aimer ou y vivre ? ».Protocole et remise ultra solennelle par le maire des distinctions etrécompenses aux heureux gagnants rosissants, aux jolies gagnantes quiesquissent une sorte de révérence destinée à l'assemblée des parents,amis, voisins, tous venus voir celui ou celle qui écrit si bien. Règlementprécis et clauses prévoyant absolument tout jusqu'à la disqualificationde Victor Hugo, Zola et Flaubert s'ils ressuscitaient. Jurys au dessusde tout soupçon parmi lesquels je salue mon épouse, sous la houlette,beau mariage, de l'adjointe à l'éducation, Catherine Duvallet, et del'adjoint à la Culture, Jean-Claude Bourbault, entourés, comme il sedoit, des cautions les plus estimables, les plus honorables : représen-tants de l'éducation nationale, bibliothécaires, libraires. Même sansraton-laveur, on ne peut réellement faire mieux. Dans le plus grandsecret, avec des airs conspirateurs, protégeant jalousement la confi-

dentialité de leurs choix, jurant de préserver religieusement le secret deleurs délibérations, ils dévorent, le soir venu, des dizaines d'exemplai-res "papier" invariablement extraits, à l'ère de l'Internet, d'enveloppes"kraft" scellées à la cire rouge. Ils déchiffrent les styles à la loupe,débusquent les perles en souriant, admirent l'originalité et saluent lepropos bien enveloppé. C'est ainsi que dans nos trois catégories écoles, adultes et juniors,

chaque année est déclaré un premier. Il en faut bien et tout est affairede subjectivité. Mais comme mieux vaut être en tête que dernier, dansles domaines où ne priment pas l'indispensable solidarité, nous nousefforçons de le récompenser. Publier ses oeuvres, les adresser à la pos-térité est un moyen recommandé. D'une manière diffuse, une telle édi-tion nous permet également de rappeler quelques vérités. La lecture estune des conditions du développement de l'esprit, du jugement critique,de la capacité citoyenne. Un enfant éduqué sera demain un adultemieux armé face au travail, à la société, à l'imprévu. Le livre est unespace de liberté dans lequel on peut apprendre et jouer. Féliciter lesauteurs primés et rassembler les liseurs sans qu'ils soient invétérésest la raison d'être de cet ouvrage, petit par la taille, grand par lesefforts d'imagination et la rigueur d'écriture qu'il a demandé. Ouvrezle comme je l'ai découvert. Avec le désir d'être étonné, transporté, captivé. Bonne lecture.

Marc-Antoine JAMETMaire de Val de ReuilVice-président du Conseil Régional de Haute-Normandie

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Il était une fois par une nuit froide où la lune éclairait for-tement une femme qui marchait lentement au travers de laforêt de Bord. Ses mains serraient douloureusement sacanne et ses jambes la supportaient à peine. Malgré le clairde lune elle était effrayée et avait peur de se faire attaquerpar des brigands. Elle avait hâte de regagner sa maison.Cette femme dont les mains et le cou étaient très ridés sesentait de plus en plus épuisée.

Ce soir là tout lui semblait étrange… Les arbres bougeaientet le sol était couvert de crevasses plus profondes les unesque les autres. Au lointain, les loups hurlaient, les corbeauxsemblaient enragés et des araignées surgissaient de partout. On racontait même que cette forêt devenait hantée lesnuits de pleine lune.La femme tomba alors dans une crevasse.

Le sort de la forêt de Bord

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En fait, il comptait plutôt l’utiliser pour attraper un san-glier. Ce prince était un grand fou de chasse.

Lorsqu’il lui jeta enfin la grosse corde elle n'arriva pas àgrimper, ses mains et ses os lui faisaient mal. Zinédine fitalors des nœuds, et Christine put enfin sortir du trou !« Ouf ! Tu m'as sauvée » lui dit-elle avec une très vieille voixépuisée.

Le prince n’apercevant que le visage de Christine en tombaaussitôt amoureux. Il était surpris de voir cette femme quine semblait pas avoir le visage qui devait aller avec sa voix.Celle-ci semblait d’un autre âge. Cette rencontre fut le coup de foudre pour le prince et il luiproposa de l’emmener immédiatement dans son royaumeafin de l’épouser.

Cette femme qui semblait vieille sans l’être vraiment avaitun secret.

– Oh, mon prince, je ne peux pas vous épouser. Une terrible malédiction pèse sur moi.Une sorcière m’a jeté un sort, elle était jalouse de ma beauté.

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CHAPITRE 1Une heureuse rencontre

Affolée, paniquée, alors que Christine se demandait com-ment elle allait faire pour sortir, elle entendit des drôles debruits : « bling, blang, bling ! »

Des épées s’entrechoquaient, c’était un véritable combat.Elle se demandait d’où venait ce bruit, quand elle vit uneouverture dans le fond de son trou. Elle regarda à l’inté-rieur et vit un souterrain éclairé. C’était le sous-sol d’unchâteau. Un brigand était en train d’attaquer un prince.Soudain le brigand tomba à terre, le prince Zinédine avaitgagné ! Il allait ficeler le brigand lorsqu’il entendit lesappels de Christine.– Au secours ! Au secours ! – Mais où êtes-vous ?– Je suis dans une crevasse de l’autre côté du mur.

Zinédine se dirigea vers l’ouverture. Il essaya d'agrandir letrou mais il ne réussit qu'à faire tomber des cailloux sur latête de Christine.« Attendez-moi, j'arrive ! » s’écria-t-il en filant au travers dessouterrains pour refaire surface quelques mètres plus loin.

Le prince se pencha au bord de la crevasse et il lui jeta d’a-bord du fil à coudre. Christine se dit que cet homme étaitun peu fou.Alors il lui jeta une corde, mais elle était très fine ! Alors làChristine se fâcha :– Vous n'avez pas de corde plus grosse que celle-là ? Je nevais pas passer toute ma vie ici !– Bien sûr que j'ai une vraie corde et je l'ai apportée justepour vous, évidemment !

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La sorcière était bien là, mais elle était occupée à faire mijoter dans sa marmite des morceaux d’animaux de toutessortes…dans du sang !Sur la table, il y avait deux chats, un hamster, un chien etdeux cochons d’Inde morts, à moitié découpés.

Un perroquet très laid nommait tous les ingrédients qu’el-le mettait dans le chaudron. Sur des étagères, il y avait desbocaux avec du sang, des cerveaux, des têtes coupées, des scarabées, des scorpions, des yeux, des dents, des poils, descrapauds, des araignées, des doigts et des têtes de bébés. Surles murs, il y avait des squelettes et des peaux d’humains etd’animaux.Une vache morte lui servait de lit, avec dessus des peaux enguise de couverture. Le plus surprenant était les trois étagères remplies de chaussures neuves et très chics… A quoi pouvaient-ellesbien servir ?

La sorcière était encore plus effrayante que son intérieur.Sa tête était grosse et triangulaire.Ses cheveux étaient noirs et en pétard.Ses oreilles étaient pointues et pleines de sang.Ses yeux étaient rouges et ovales. Son œil droit pouvait sor-tir de son crâne comme un ressort. Ça lui permettait deregarder derrière sans bouger !Et son regard n’en n’était que plus méchant et repoussant.Son nez et son menton étaient pointus, gros et recouvertsde cloques et de verrues.Sa bouche était immense et totalement déformée. Ellelaissait voir des dents jaunies et cariées encore tachéesde sang !Sa peau était blanche, graisseuse et ridée comme une vieillepomme.Son corps était maigre avec des bras et des jambes poilus.

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Depuis ce jour toutes les personnes que j’embrasse meu-rent, mon corps vieillit mais pas mon visage. – Mais ce n’est pas possible, cria Zinédine effondré parcette terrible nouvelle.Allons voir cette sorcière de malheur !

CHAPITRE 2La malédiction

La sorcière habitait dans un petit château vieux, sombre,effrayant. Il paraissait abandonné et il était difficile à trou-ver au fin fond de la forêt de Bord.Quand Zinédine et Christine s’approchèrent, des chauves-souris s’envolèrent. Lorsqu’ils tapèrent, personne ne leurrépondit, alors ils poussèrent la porte qui grinça.L’odeur était épouvantable. Une lueur brillait au fond d’uncouloir plein de toiles d’araignées. Ils décidèrent de s’enapprocher. Ils ne pouvaient plus parler, tellement ilsavaient peur de ce qu’ils allaient découvrir.

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CHAPITRE 3À la découverte du monde

Aussitôt dit aussitôt fait. Après avoir regardé une carte,Zinédine et Christine décidèrent de commencer par leplus dur : traverser l’océan Atlantique en direction desAmériques.

A Port-Marie, ils réussirent à monter à bord d’un bateauspécialement préparé pour les gens pauvres qui désirentvoyager.Il faisait très froid et ils avaient très envie de se coller l’un àl’autre pour se réchauffer.Le problème est que s’ils se collaient trop, Zinédine allaitavoir envie d’embrasser ce beau visage et il ne fallait pas.

Heureusement dans ce bateau, il y avait de nombreusescouettes et chacun se mit à un bout du bateau pour éviterd’être tenté.Ils passèrent 6 jours et 6 nuits sans se voir. A peine débarqués, ils se cherchèrent tant ils avaient enviede s’embrasser. Leurs mains se touchèrent et aussitôt leprince ressentit une douleur terrible au cœur. Vite ils serelâchèrent.Les voilà partis à pieds. Au bout d’une demi-heure, ilsvirent de drôles de constructions en peau de bête.« Oh, qu’est ce que c’est ? s’exclama Christine très inté-ressée.– Allons voir s’il y a du monde, entrons dans ce trucbizarre ! lui chuchota Zinédine.

A peine entrés, deux hommes leur sautèrent dessus pen-dant que d’autres hurlaient : « Ouh ! ouh ! ouh !!! »Zinédine et Christine se retrouvèrent assis de force entou-

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Forcément ses ongles étaient très longs !Sa robe noire sans âge, trouée et tâchée de sang laissaitapparaître de grands pieds ridés et couverts de verrues.Cependant, la sorcière portait de merveilleuses chaussures !C’était donc çà, elle adorait les Belles Chaussures.Autour de son cou pendouillait un collier fait d’os, d’yeuxet de cerveaux. Le saisissant elle cria à Zinédine et Christinede venir vers elle.– Approchez ! leur dit-elle. Toi ici ! hurla-t-elle en pointantChristine de son horrible doigt. Ah ! Ah ! Ah! Jamais je nevous dirai comment lever la malédiction, il faudra le trou-ver vous même !!C’est alors que le perroquet se mit à répéter, comme le fonttous les perroquets, ce qu’elle venait de dire :– Jamais elle ne vous dira que pour enlever cette malédic-tion, il faut faire le tour du monde en moins de 80 jourssans s’embrasser !L’imbécile d’oiseau venait de trahir sa maîtresse, écarlatede colère.Christine et Zinédine s’enfuirent laissant le volatile se fairedécouper et balancer dans un chaudron.

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Alors là, Christine n’apprécia pas la façon dont lui parlaitZinédine. Quel idiot ! La comparer à des armes. Drôled’amoureux !Elle était fatiguée des bêtises que lui racontait Zinédine,mais surtout elle sentait le temps qui passe dans ses os.Elle souffrait. Zinédine irait bien chasser le bison avec sanouvelle arme.– Non, mais ça ne va pas ! Tu te souviens que nous avons àpeine commencé notre tour du monde et que mon corpsvieillit. – Mais tu es toujours aussi belle… !– Oh ! ça suffit ! lui cria Christine qui s’enfuit.Zinédine eut à peine le temps de négocier un arc et des flè-ches, que Christine avait disparu de sa vue.Plus le temps passait, plus Christine était triste et en colère,plus Zinédine était heureux. Ils traversèrent de nombreuxpays dans lesquels Zinédine récupéra des armes de toutessortes alors que Christine n’avait jamais le temps d’appré-cier les paysages et qu’elle devait supporter les débilités deZinédine.

En Inde, Zinédine déclama un nouveau poème à Christine :

« Ma chère, tu es aussi belle qu’un château,Comme un canon qui m’a brisé le cœur.

J’aimerais te voir à la guerre en train de tuer ces sauvages.Je t’aime autant que j’aime mes armes.

Tu brilles telle la lame de mon épée.Pour mon anniversaire, offre-moi une superbe épée. »

– Mais quel imbécile, quel idiot, tête de patate. Espèce decrétinus, regarde plutôt ce beau monument qui se nommele Taj Mahal. Lui rétorqua Christine de moins en moinsaimable avec lui.

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rés d’hommes dont la tête était couverte de plumes et leurcorps de peaux.Christine se leva et cria : – Moi, Christine ! Lui Zinédine, lui prince en France ! »Elle pointa son doigt vers un homme dont la coiffe avait leplus de plumes. Ce devait être le chef.– Êtes-vous les fameux Indiens d’Amérique ?– Toi, visage pâle très courageuse ! Oui c’est ça, nousIndiens. Buvons un verre pour faire connaissance.Voilà Zinédine et Christine assis en tailleur sur des peauxde bisons en train de boire une boisson dans laquelle avaittrempé de l’herbe aux bisons… c’était fort !Zinédine n’a d’yeux que pour les armes, il pose plein dequestions : – C’est quoi ? Ça sert à quoi ? – Tomahawk pour assommer, arcs pour tuer d’une flèche,coutelas pour éventrer bison… – J’en veux un comme ça! Oh, ça m’inspire, Christine…

« Oh, ma belle, tu es un arc en ciel,Ton charme de maniaque

Me plaît autant que ce tomahawk,J’aimerais que tu coures derrière les bisons

Et que tu te serves de ce coutelasAvec la force de tes jolis bras »

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nous dirigerons vers le Nord, j’ai entendu parler del’existence de danseuses du ventre… en Algérie je crois.

Dès qu’ils arrivèrent en Algérie, ils prirent 2 dromadaires etse dirigèrent vers le Sahara. C’était merveilleux, ils virentdes oasis, des dunes immenses et des animaux étranges :des fennecs, des scorpions, des serpents. Arrivés près duvillage appelé Affroun, Christine voulu aller visiter la super-be Mosquée mais Zinédine n’en avait rien à faire, il préfé-rait se battre avec une bande de macaques des sables àqueue de cochon qui les suivaient depuis leur entrée dansle village. – Vas-y toute seule, je vais en finir avec eux. Rendez-vous cesoir au spectacle de danseuses du ventre. Je vais aller m’a-cheter un sabre et m’enfiler un énorme couscous.

Christine était désespérée par l’attitude de Zinédine, maiselle alla quand même le rejoindre en costume traditionnel.Elle se mit à danser avec les autres danseuses mais Zinédinene pouvait pas la reconnaître. Ne la voyant pas arriver, il lança « des salamalécoum » à toutle monde et embrassa même une danseuse ! Heureusement,il ne tomba pas sur Christine !

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– C’est moche ! Y’a même pas d’épées ! Je m’en fiche de tonmonument !

Christine s’éloigna de Zinédine, elle n’avait plus envie de setrouver à côté de lui. Elle ne voulait surtout plus qu’il l’em-brasse et elle ne supportait plus du tout sa voix. Le temps filait…

Christine et Zinédine arrivèrent en Egypte en bateau àvoile. Aussitôt ils commencèrent à remonter le Nil.Christine voulait voir les pyramides, les temples gigan-tesques des pharaons. Zinédine était plus intéressé par lesarmes et armures égyptiennes. Il sauta du bateau et alla sebattre avec un crocodile pour épater sa belle. Il le découpaet affirma que sa peau ferait un beau sac qu’il lui offriraitaprès séchage. Christine était exaspérée quand il décidad’en tuer un autre pour lui offrir des bottes. Cette fois-ci iléchoua car des piranhas l’attaquèrent, il remonta vite faitdans le bateau avec l’un d’entre eux accroché aux fesses.

Quand le soleil se coucha, Zinédine devint plus roman-tique, alors Christine eut l’idée de se déguiser en momieafin qu’il ne puisse pas l’embrasser.

– Les coutumes sont étranges dans ce pays et en plus,impossible de se baigner tranquillement. Demain nous

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Christine boit cette boisson en faisant la grimace, ellevenait de sentir le bec du perroquet lui passer dans la gorge.D’un seul coup, le visage de Christine prit l’âge de soncorps : un peu ridée autour des yeux et des beaux cheveuxblancs brillants. C’était une belle femme de 50 ans.Zinédine est dégoûté… – Je crois qu’il est temps de nettoyer mes armes ! Il prend ses jambes à son cou et s’enfuit en quatrième vitesse.Quelques jours plus tard, sur la terrasse du palais, Christineet le roi Charles III « le beau » discutent du voyage en atten-dant Zinédine.– Comment s’est comporté mon fils, euh …un peu jeune decerveau non ?– Il ne faisait que montrer ses muscles, ses armes et surtoutil me lisait d’affreux poèmes.– Je m’en doutais bien, il ne pense qu’à se battre et àdraguer ! Mais où est-il ? je ne l’ai même pas vu depuis votreretour ?– Je crois que je reconnais sa voix, il ne doit pas êtreloin ! »Du fond du jardin on entend des éclats de voix. C’estZinédine qui a abandonné son père et Christine pourcompter fleurette à une servante :

« …Tu fonces sur les cochonsAvec un canon, ta lance et tes cheveux blonds

Tu regardes la terre, comme la guerreOh ! Ma chérie,

Tu cours comme une sourisTu chasses les oies

Tel un roi… »

Le roi et Christine se regardent l’air complice et c’est lecoup de foudre. Ils parlent tous les deux en même temps,

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Christine attendit la fin de la soirée pour retirer les voilesqui lui cachaient le visage.– Sympathiques les gens ici, je resterai bien quelquesjours…– Impossible Zinédine, il faut reprendre le bateau directionMarseille puis rentrer en France, nous avons presqueutilisé les 80 jours.

CHAPITRE 4Enfin l’amour

La traversée fut très rapide et ils ne mirent qu’une journéepour regagner Val de Reuil.Aussitôt, Zinédine et Christine se hâtèrent vers le vieuxchâteau de la sorcière afin de lever le sort. – Tiennnnnns ! Vous voilà ! Alors, oui c’est bien, je vousattendais ! Vous avez réussi.Biennnnnnn ! Mon cher perroquet et quelques grenouillessont dans cette potion !

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Il était une fois un prince qui à force de trop manger étaitdevenu énorme. Il passait sa vie à réclamer des plats impos-sibles à son cuisinier. Blond, sourire éclatant style anglais, était aussi très poilu etne se lavait jamais car il était très fainéant ! Ses vêtementsétaient de taille 56-58, il était immense et il ne pesait pasmoins de 500 kilos !Les portes du château étaient toutes à sa forme car il lesavait totalement défoncées. Personne n’avait jamais osé luidire quoique ce soit ! Sa femme l’avait quitté. Elle ne sup-portait plus les ronflements d’éléphant et le lit défoncé parla masse du prince.

Depuis, le prince faisait tourner en bourrique le cuisinierdu château. Un jour, il réclama un plat étrange.« Il paraît qu’on peut manger du steak de baleine, je voudrais ce plat !– Mais c’est une sacrée expédition ! Comment je vais faire ?– Débrouillez-vous, j’ai du monde d’ici peu et je veux présenter ce plat exceptionnel à mes invités. »Le cuisinier réquisitionna tous les soldats qu’il put trouveret le voilà parti direction l’Atlantique. Un énorme bateauétait à quai attendant un équipage pour démarrer la cam-pagne de pêche à la morue. Le cuisinier et les soldatsembarquèrent sans discuter.Il faisait froid et humide, pas l’ombre d’une baleine en vue.Ça faisait déjà 10 jours qu’ils naviguaient, quand soudain

Le dernier repas du prince

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ils bafouillent, ils rougissent, ils se rapprochent jusqu’àce que leurs mains se touchent. Ils ne pensent plus à rienet surtout pas à ce crétin de Zinédine.

Ils décidèrent de se marier et …ils n’eurent jamaisd’enfants.

Nouvelle écrite par les CE2-CM1 de la classe d’Olivier Louchel

à l’école des Cerfs-volants :

Maïcyr Affroun, Karl-Eloi Bagaza, Camille Bealu, Willy Buron,

Timothy Cancalon, Samantha Dehlay, Alexandre Dubois, Melissa Goricourt,

Cassandra Grugeaux, Lysa Heudebourg, Samantha Leveque, Axel Miny,

Killian Quentin, Gérard Sorin, Dylan Touz, Greta Zézé, Gabriel Debeauquenne,

Luna Hanriot, Maxime Henaux, Hajar Lyamani, Rémy Pierre-Passeraud,

Kylian Thebault, Warrent Mendy

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du Bongo relatait la finesse du jambon de girafe. Le voilàqui file à la cuisine.– Dites donc, mon brave, j’ai lu un article très intéressantsur le jambon de girafe. J’aimerai goûter cette nouveautépour moi tout seul.Le cuisinier, serrant son couteau : – Bien volontiers, cher Maître… Ça me fait très plaisir d’al-ler vous chercher une girafe au Bongo !Mais en lui-même, il n’en pouvait plus : « Ras le bol, comment je vais faire ? Déjà avec la baleine ce fut horrible,il veut me faire mourir ! La princesse a eu bien raison departir. »

Le cuisinier décida alors de lui donner une bonne leçon.Au fond de sa cuisine peinte couleur or, il réfléchissait austratagème à mettre en place. Il défit son tablier blanc etson énorme toque qui parfois lui tombait sur les yeux, pourse rendre au marché.« Je trouverai bien une idée sur place. »Il s’arrêta chez la marchande d’épices qui lui parla de pleinde choses intéressantes. Il retint surtout la puissance dupoivre rouge du Maroc. Il décida alors d’en acheter unebonne quantité.« On va bien rigoler, je vais doubler les quantités de poivre.Peut-être qu’il va exploser, se pulvériser, se décomposer…J’en ai vraiment trop marre de toutes ses méchancetés ! »

De retour dans sa cuisine, il tournait en rond : commentfaire pour la viande ? Hors de question de trouver une vraiegirafe !Devant la fenêtre ouverte, ruminant ses pensées, son regardse posa sur le tas de fumier dans lequel d’énormes bestiolesbleues molles et gluantes se baladaient. C’est une variété delimace que tout le monde connait bien pour son rôle depoubelle ! Personne ne s’était aventuré à la manger !

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une énorme montagne surgit de la mer : « une baleine !Une baleine ! »Ni une ni deux, le cuisinier sauta et se fit avaler. Avec soncouteau il éventra la baleine qui dans un hurlement terriblecessa de bouger. Elle fut accrochée et traînée derrière lebateau jusqu’au port. Le cuisinier sorti du ventre ruisselantdu sang de la bête : « N’importe quoi ! C’est horrible ce qu’il ne faut pas fairepour cet idiot ! D’ailleurs, pourquoi je fais tout ça ? J’en aimarre, vraiment marre ! » Marmonnait le cuisinier.

De retour au château, le repas préparé, la table dressée, lesinvités installés, la dégustation commença.Le prince fit la fine bouche, prit un air dégoûté et dit :

« Finalement c’est trop amer ! Tu l’as fait exprès ! Je n’aimepas du tout. Bon, allez, cuistot, prépare-nous donc un bonsteak de vache avec ces longs trucs, jaunes et dégoulinantd’huile et vite !– Ah Bah ! Oui, Monsieur désire des frites… quel enqui-quineur ! Quelque temps plus tard, en feuilletant la gazette des rois etreines de ce monde, le prince tomba sur un article où le roi

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Il était une fois un géant qui était vraiment très géant. Ilavait de la force, il pouvait même manger un château entieravec des villageois dedans.Un jour, le géant croisa la route d’un vieillard.Le vieillard dit : – Géant, est-ce que c’est bien vrai ce qu’on dit sur toi ? Caril y a des rumeurs qui tournent dans le village voisin…Ilparaît que tu n’as pas de femme et que tu retournes tou-jours pleurer chez ta maman !Le géant devint fou de rage et il dit : – Comment oses-tu dire une chose pareille ? Tu veux laguerre ? Alors nous ferons un combat.– Eh ! Je ne voulais pas qu’on se dispute, je veux juste quetu me prouves que tu as bel et bien une femme, géant.J’ai 104 ans et je t’assure que je n’ai jamais vu de géante de

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« J’ai une idée ! wah ! wah ! wah ! »Le cuisinier prépara un repas comme jamais il n’en avaitfait. Le bleu des bestioles était caché sous une sauce marronà l’air très appétissante et sous des tonnes de frites, cellesqu’adorait le prince.Le prince fut si content de cette magnifique assiette qu’il nese méfia pas et englouti même l’assiette !– Dites donc mon brave ! Pour une fois, je suis satisfait…Le prince n’eut pas le temps de finir sa phrase que le poivrefit son effet.

Ce n’était plus des paroles qui sortaient de la bouche duprince mais des boules de feu, son estomac et ses intestinsexplosèrent dans tous les sens et son corps se vida de toutevie.Telle une fusée, un éclair transperça le plafond. A la placedu prince il n’y avait plus qu’une trace noire.

Depuis ce jour, à chaque orage le cuisinier rigole en pen-sant au prince qui l’avait tant enquiquiné.

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Pierrick Vivien

de l’école des Cerfs-volants :

Laura Chéramy, Mélodie Grugeaux, Jérémi Cancalon, Enzo Larquey,

Jonathan Taine, Kévin Blanchet

Le problème du géant

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– Oui !– Comment trouvez-vous ma femme ?– Très belle, dit la jeune fille. Bon, excusez-moi géant, maisje dois y aller, on en reparlera une autre fois. – Bon, merci. Alors au revoir Yasmina.– Revenez vite, dit Yasmina au géant, je vous trouve tou-chant et sympathique.

Le lendemain, le géant revint au village. Il avait l’air satis-fait de lui et dit aux villageois qui étaient venus à sa ren-contre.– Alors, elle est belle ma femme, hein ?Le vieillard lui répondit : - Oui, enfin pour une géante çava. Mais tu ne nous as toujours pas prouvé que c’était tafemme. On ne vous a pas encore vu ensemble.Le géant semblait embarrassé. – C’est à dire qu’on est très timides tous les deux. On n’osepas sortir ensemble devant tout le monde. Mais si vous

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ma vie. Je crois qu’elles ont disparu quand j’avais 5 ans.C’était il y a bien longtemps…

Le lendemain, une femme arriva dans le village. C’est lapremière fois que les villageois voyaient une géante, alors ilsétaient pétrifiés de peur.Elle avait des cheveux blonds et des sourcils noirs. Sonrouge à lèvre débordait un peu partout. Sa grande roberouge semblait être trop étroite. Ses chaussures à talonsétaient de taille inégale, ce qui lui faisait une bien curieusedémarche.Le vieillard lui posa la question suivante : – Comment t’appelles-tu ? La géante répondit : – Bonjour, je m’appelle Igie Digoinaaaa. Je suis la femmedu géant qui habite au château là-bas.Alors le vieillard lui dit :– Mais qu’est-ce qui nous prouve que tu es bien sa femme ?Alors Igie avança vers eux son immense bras et leur montrasa bague. Mais manque de chance pour elle, ce gestepérilleux l’entraîna dans une chute terrible qui finit dans lafontaine de la place publique. Ce fut un véritable raz-de-marée ! Une inondation mémorable, tout le monde étaittrempé de la tête aux pieds. La géante se releva, se sentittoute honteuse et rentra chez elle vers le château.Le jour suivant le géant revint au village et alla questionnerla petite fille du vieillard.Le géant se présente à la petite fille du vieillard.– Bonjour, excusez-moi pour l’eau que j’ai renversée survous.– Moi, c’est Yasmina, ça ne fait rien, j’ai l’habitude. Maisvous voulez parler de votre femme, plutôt ?Le géant devint tout pâle et répondit en bégayant. – Oui, bien bien sû sûr, je m’excuse pour elle. Puis-jevous poser une question ?

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Ils lui dirent : – Ça suffit, géant, arrête de nous mentir, on a bien comprisque tu n’avais pas de femme. De toute façon, qui voudraitde toi ? Les villageois se mirent à rire et à se moquer du géant. Pourtant, lui, ne semblait pas impressionné. Il leur répon-dit :– Bon d’accord, je ne vous ai pas toujours dit la vérité. Maisaujourd’hui, j’ai bien une femme et je vais vous la présen-ter immédiatement.Alors une belle jeune femme qui était cachée derrière legéant, s’avança vers les villageois.Il y eu un moment de silence. Puis la jolie femme leur dit :– Moi, je le trouve touchant et plus humain que vous.Je l’aime tel qu’il est.Lorsqu’ils virent son visage, personne n’osa dire un mot. Ilsétaient tous un peu honteux et quelques uns semblaientmêmes émus, en particulier le vieillard.Avez-vous deviné qui est la jeune femme ?

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Pierrick Vivien

de l’école des Cerfs-volants :

Devran Arikan, Brenda Briant, Jayson Evin, Yasmina Frappart, Ramata Moussa

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voulez, vous nous verrez danser ce soir sur les remparts denotre château.

Le soir venu, tout le village était aux pieds des remparts,derrière les douves. Lorsque la nuit commença à tomber, ilsentendirent la grosse voix du géant qui chantait : « c’estGugusse avec son violon, qui fait danser les filles, qui faitdanser les filles…. ». Puis ils virent les silhouettes des deuxgéants danser une sorte de valse en haut des murs. Le géantavait l’air nettement plus souple que sa femme. Les villageois faisaient des commentaires sur l’allure de safemme. Certains se moquaient de la géante. – Elle est un peu raide, la mémère ! Dit un villageois.– Oui elle a l’air terrifiée par son mari. Faut dire qu’il estun peu brusque avec elle. Oulala, quel mouvement brutal !Dit son voisin.La géante se retrouva projetée contre le mur de la tour et satête se cogna contre une torche qui commença à lui brûlerles cheveux. La géante ne semblait plus bouger, comme sielle était transformée en épouvantail qui se serait mis àprendre feu ! Le géant revint avec des seaux d’eau et éteignitl’incendie.

Lorsque le géant revint au village le jour suivant, tout lemonde se moquait de lui. On chantait ce genre de chan-sons : « Quelle ardeur, ce géant, quel amour brûlant ! »Tout le monde riait de lui sauf Yasmina. Alors elle s’appro-cha de lui et lui dit quelques petits mots dans le creux del’oreille. Le géant devint alors tout pâle, puis tout rouge etenfin il sauta de joie. Alors, il lui proposa de la suivre jus-qu’au château et elle le suivit.Quelques heures plus tard, il revint au village avec une fièreallure. Rien ne semblait l’impressionner. Cependant les paysans commençaient à en avoir marre deses histoires hallucinantes.

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Ali se fâche, il veut être absolument moulé comme unemerguez dans ses habits, sentir ses muscles tendus et super-bement dessinés.– Tu fais ce que je te demande, c’est moi qui paie ! Je tedonne le double si tu ne dis rien de tout cela à ma mère. Zenep, très surprise et vexée, accepte.– Tu peux garder ton argent mais retrouve ta politesse.

Chapitre 2

« 19 sur 20 ! Mon Dieu j’ai travaillé dur ! se dit Valentina.Elle ne pourra plus rien me refuser maintenant ! »Elle, c’est sa mère et Valentina mérite bien une récom -pense. Vendredi, à Val de Reuil, c’est le jour du marché,elle ira avec sa mère et là, elle lui demandera le leggins der-nière mode. Le fuseau doit être super moulant. Pour cela,il va falloir prendre trois tailles en dessous au moins, dis-crètement, derrière son dos sans qu’Elle le sache ! Ce queveut Valentina, ce n’est pas un leggins, c’est un costume dePumaxe, la terreur des rings ! Valentina avait beaucoupréfléchi pour trouver son pseudonyme, chaque fois qu’elleproposait un nom, la bande la ridiculisait. Ali surtout laratatinait.Vendredi, tout se passe comme prévu, sauf qu’en rentrant…« Mon amour, ma chérie, mon ange, veux tu enfiler leleggins que je t’ai offert pour le montrer à ton beau-père,il va adorer !! »CATASTROPHE !

Chapitre 3

Jusque là tout allait bien pour Mathieu. Halloween appro-chant, lui et son frère avaient supplié Mme Dubonpain,

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Chapitre 1

Devant le magasin de Zenep, Ali est sur le point de tomberévanoui. Il a rentré son ventre de toutes ses forces, expirétout l’air de ses poumons, il est rouge comme une tomatefarcie ! Le voilà enfin taillé comme Alistar Le Boss. Il entredans la boutique de la couturière.– Tu es malade, Lilou ? Demande Zenep qui reconnaît sonclient fidèle. Ali répond d’une voix très faible, comme cellede son grand père fumeur.– Mon pantalon est trop large, trop long.– Mais je l’ai déjà retaillé, il est superbe !

Les Mini-King du Ring

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– Un pyjama Airness, j’en rêvais !Audrey se précipite sur le pyjama et disparait à toutevitesse. Elle sort de la maison, saute sur son vélo, la voicidéjà au lavomatic. Elle bouscule une personne âgée quis’apprêtait à enfourner son linge, jette son pyjama dans lamachine, claque la porte-hublot. Programme 90°c, essoragemaximum ! La vieille dame rageuse hurle à la mort :– Ah, la jeunesse d’aujourd’hui ! Pas la moindre éducation.Tu seras bien punie quand ton pyjama va ressortir, tupourras le mettre à ta poupée tellement il aura rétréci.Justement, voilà ce que désirait Audrey la Diablesse, l’Enferdes rings, un pyjama rétréci à point…

Chapitre 5

« – Mais où est passé l’huile ? J’en ai acheté 7 litres il y atrois jours, la bouteille est à moitié vide !Nourou, les mains dans les poches, sifflotant, fait celui quin’a rien entendu.– Tu es sourd ? Je sais que c’est toi ! J’en ai trouvé danston bol, sur ta table de nuit, sur tes chaussettes. On te suità la trace. Qu’est ce que tu fais avec, tu la bois ?– Sers-moi plutôt un cola maman, au lieu de crier !– Pour que tu grossisses encore, tu as pris 20 kilos en troissemaines. Tu es bientôt aussi lourd que ton père !Grossir, c’est le but de Nourou, être le plus lourd possible,enfin entrer dans la tenue, celle qui est encadrée depuistoujours dans le salon avec la médaille et l’article de jour-nal jauni daté du 12 Mars 1982 et dont il connaît le titrepar cœur : Salif M., CHAMPION D’AFRIQUE en lutte grécoromaine.Devenir le chef de la bande des MiniKings du Ring…

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leur mère, pour obtenir un costume et miracle, elle avaitaccepté d’aller à Simply Market. Seulement voilà, dans lemagasin, les choses se sont légèrement compliquées.– « Mais enfin Mathieu, tu as passé l’âge de faire ta crisedans les magasins ! Ce costume de fantôme te va à merveille. Il n’y a pas ta taille dans les squelettes. » Dansla cabine d’essayages, Mathieu avaient pourtant tout faitpour entasser tous ses bourrelets et entrer dans le précieuxcostume. En cachette, il s’était tartiné le corps de beurre decacahuètes, et forçait comme un beau diable. La mèreinquiète commençait sérieusement à s’étonner de l’odeuret le faisait entendre assez bruyamment : – « Veux-tu sortir de là ! ». L’employé du magasin attiré par les hurlements, s’approchede la cabine et là, horrifié, constate les taches de graisse surle costume flambant neuf :– Vous ne lavez jamais vos enfants avant de venir essayerdans les magasins ?– Que dites-vous espèce de minable ?Furieuse, Mme Dubonpain saisit un cintre et le branditvers l’employé. Mathieu se met alors en travers du cheminde sa mère pour éviter le drame. Elle le projette dans lesporte-vêtements qui, comme dans un jeu de dominos, s’é-croulent les uns après les autres. Mathieu en profite pour sesauver, vêtu du costume tant désiré : celui de Matador, leSemeur de Mort !

Chapitre 4

« – Je t’aime, maman !Audrey avait attrapé sa mère, elle l’étouffait.– Merci, merci et encore merci, maman chérie !!!D’où vient cet élan d’amour, se dit la mère, tout cela pourun simple pyjama, ce n’est pas une robe Channel.

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Valentina implorent pitié. Mais Ali et Audrey entament lespourparlers :– Il est clair que vous êtes le plus fort ! Maintenant, libérez-nous ! commence Ali.– Pourquoi devrais-je libérer une bande de voyous qui dés-honore ma ville ?– Pensez-vous, Monsieur le Maire, que les journalistes de LaPlume ne seraient pas heureux d’apprendre que leur mairesi respectable cache un passé de catcheur à la retraite ?Continue Audrey.– Les élections approchent, ce serait dommage de les perdre. – Que désirez-vous de moi, bande de maîtres-chanteurs ?Les enfants ne voulaient qu’une seule chose et voilà pourquoi ils avaient entrepris cette lamentable tentativede kidnapping.

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Chapitre 6

Cachés derrière l’église de la Fraternité, les enfants révisentleur plan. – Nourou et Mathieu, vous lui sautez sur le dos et vousle plaquez par terre, moi et Audrey, nous l’enrouleronsavec le câble électrique. Toi, Valentina, tu fais le garde.Ouvre l’œil !– Tu peux faire confiance à Pumaxe !Audrey, la plus peureuse, prend la parole :– Ali, tu es sûr que l’on est assez fort pour capturer unegrande personne ?– Si on s’y met tous, on y arrivera. Ensemble jusqu’à lamort !Ali a tendu sa main comme un mousquetaire et tous lesautres l’ont recouvert. D’une seule voix, ils répètent :– Ensemble jusqu’à la mort !

Chapitre 7

Le plan ne se déroule pas comme prévu. Lorsque le Mairedécouvre ses agresseurs, il fait tomber immédiatement saveste. Les enfants découvrent la ceinture d’or avec stupeur.La boucle est une gueule de requin ouverte, effrayante. Puisle maire se jette de mur en mur, comme une araignée.Arrivé en haut, il saute sur Ali et lui brise légèrement lacolonne vertébrale. Marc-Antoine Jamet enchaîne trois sal-tos, s’appuie sur sa main droite et lance ses jambes autourdu cou de Nourou telle une pieuvre. Il l’entraîne au sol,accrochant Mathieu dans la chute qui hurle de douleur.Le maire saisit alors le fil électrique, s’en fait un lasso etattrape les deux filles qui tentaient de s’enfuir. Il enrouleles 5 catcheurs prisonniers comme des poissons dans unchalut. Mathieu mord le câble inutilement. Nourou et

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Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Thomas etqui n’aimait pas l’école. Il n’avait que des zéros. Il aimaittrop les jeux vidéo. Il habitait dans une maison. Ses parentsavaient divorcé.Un lundi matin bien ensoleillé, il faisait un tour à vélopour aller à l’école, quand il vit un marchand de glace. Ilacheta une glace, puis passa dans un chemin, au boutduquel il vit une maison qu’il n’avait jamais vue à cetendroit. Il se dit que comme il n’aimait pas l’école, il pou-vait entrer dans cette maison au lieu d’aller à l’école. Toutà coup, une main poilue et boutonneuse l’attrapa par lajambe. C’était une sorcière. Elle l’emmena chez elle et luijeta un sort. Thomas devint minuscule comme une petitefourmi.

Thomas et les petites créatures

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Chapitre 8

C’est ainsi qu’avec stupeur les Rolivalois apprennent dansles colonnes du journal local La Plume de Val de Reuil ladécision insensée du Maire. « Rendez vous compte ! Les millions d’euros dépensés pourconstruire la nouvelle salle internationale d’athlétisme vonten réalité servir exclusivement pour le CATCH. Le mairedécide au dernier moment de dédier l’édifice à la pratiquede ce sport dégradant !…

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Pierrick Vivien

de l’école des Cerfs-volants :

Ali Djiridi, Nourou Moussa, Audrey Rivette, Valentina Souchay, Matthieu Venant.

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– Pourquoi est-ce que tu es devenu aussi minuscule ?– Parce que la sorcière m’a jeté un sort. Maman, est-ce quetu peux me rendre un petit service ? Est-ce que tu peuxm’aider à ouvrir le placard de la sorcière ?– Oui, bien sûr, mais pourquoi faire ?– Parce qu’il y a des potions magiques qui font grandir dansle placard.Juste après, la mère de Thomas espionna la sorcière. Deuxheures après, la sorcière sortit de chez elle. Elle oublia la clésur la porte. La mère de Thomas entra chez la sorcière.Elle ouvrit le placard. Mais elle ne savait pas quelle potionétait la bonne. Donc elle prit toutes les potions et les mitdans son sac.Elle ramena les potions et le chat de la sorcière chez elle.Mais elle ne savait pas laquelle utiliser. Elle regarda la première potion. C’était rouge comme du sang. Elle ouvritla potion. Ça sentait la tomate pourrie. Elle essaya la potionsur le chat, qui sauta partout et changea de couleur.Thomas essaya une potion puis il se sentit étourdi.Il sentait quelque chose pousser dans le bas de son dos. Il toucha et dit « waouh ! Une queue de singe, trop fort ! »Mais il n’avait toujours pas retrouvé sa taille normale. Samère trouva une potion. Tout d'un coup quelqu'un frappaà la porte. « Cache-toi vite ! » dit thomas à sa mère. Une personne ouvrit la porte et des enfants dirent : « Bouh !Nous sommes les fantômes d'halloween ! »Sa mère trouva une potion très bizarre, mais elle était sûrecar c'était la dernière. Elle l'utilisa sur thomas.

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Pierrick Vivien

de l’école des Cerfs-volants :

Baran Arikan, Gaëtan Chivé, Thomas Dhedin, Kendale Querin, Ryan Zézé.

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Il se retrouva par terre dans la maison de la sorcière.Comme il regardait en haut, il vit une énorme boule depoils. Un chat ! Il courut à toute vitesse. Tout à coup, il vitun trou dans le mur. Il y entra. Il se retrouva dans un tun-nel, et à la fin du tunnel, il vit une petite porte. Il ouvrit laporte et un petit grincement retentit. Et il vit des petitescréatures bizarres.Les petites créatures dirent :– Nous nous appelons les Petites Créatures. Qu’est-ce quetu fais là, étranger ?– Je m’appelle Thomas. La sorcière m’a jeté un sort pourque je devienne minuscule.– Nous aussi nous avons eu la même histoire. Nous ne som-mes pas allés à l’école et la sorcière nous a attrapés quandnous passions par le chemin.– Mais comment je vais faire pour retrouver ma taille normale ?– La sorcière a une potion pour faire grandir. Toutes lespotions de la sorcière sont dans son armoire. Certainespeuvent faire mourir, certaines peuvent faire rapetisser,d’autres peuvent transformer en animal. Derrière l’armoire,il y a un trou qui mène à notre grotte. Mais nous ne pou-vons pas accéder à cette potion car le flacon est trop lourdpour nous !– Mais moi, j’ai une idée, dit Thomas. Je vais appeler mamère, je reviens tout de suite.Il sortit de la maison de la sorcière et monta sur le chapeaude son voisin. Il descendit du chapeau de son voisin pourrentrer chez lui.Thomas entra dans le saxophone de sa mère pour qu’ellel’entende.– Maman, maman, cria Thomas. Je suis dans ton saxo-phone !– Non, tu blagues, arrêtes de mentir !– Oui, je te le jure, je suis dans le saxophone.

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Madigan arrive au musée de Rouen en side–car pailletéavec son chien à côté d’elle. Le directeur est ravi de la voirarriver si vite.

– Ah, vous voilà ! Merci d’être arrivée si rapidement.– Bonjour Monsieur le Directeur, que se passe-t-il ici ?– Bonjour Madame, je vous attendais. Il y a des voleurs,c’est terrible ! Il faut absolument que vous m’aidiez, dit-il,un peu agité.– Calmez-vous ! Tout d’abord, nous allons faire notreenquête. Pouvez-vous me montrer l’endroit du délit ?– Ok, ok madame. Voici où a été volée la statuette, celleque je préférais dans le musée. Je ne sais pas comment cesvoyous ont procédé car un système d’alarme la protégeait.– Ah oui….– Je vais peut être vous laisser enquêter tranquillement caril faut que j’aille remplir des papiers pour l’assurance. Sivous avez besoin de moi, vous pouvez venir me voir dansmon bureau.– Pas de souci. Tiens, voilà mon équipe qui arrive.

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Lundi matin, il est 8 heures, une nouvelle affaire com-mence pour l’inspectrice Madigan. Le directeur du muséede Rouen l’appelle…

– Haaaaaaaaaa Madame, quelqu’un a cambriolé monmusée. Un objet très rare a été volé !!! Il s’agit d’une statuette de cheval composée de diamants. Cette œuvres’appelle Plume. Venez vite au musée s’il vous plait !!!!– Combien valait la statue? dit la belle Madigan.– Vers les 90 000 000 euros ! dit le directeur.– C’est une fortune ! s’exclame Madigan, en haussant lessourcils. J’enfile mon blouson et je me rends auprès devous.

Vol au musée

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– Ha, pardon chef, voici la témoignante… euh le témoin.

– Bonjour Madame. Pouvez-vous me dire ce que vous faisiezau musée à cette heure-ci ? demande Madigan.– J’étais en train de faire le ménage, comme tous lessoirs…et tout à coup….j’ai entendu une voix.– Avez-vous vu quelqu’un ?– Non. Mais ils étaient plusieurs. Je me suis cachée car j’aieu la trouille de ma vie.– Pouvez-vous me les décrire pour que l’on fasse un portraitrobot ?– Non, la pièce était sombre et je n’osais pas bouger.– Ah, ils étaient donc plusieurs…se dit Madigan. Mercibeaucoup, Madame pour tous ces renseignements !

Madigan et son Tyron se dirigea vers la loge du gardien.– Bonjour, je suppose que vous me connaissez, dit la belleinspectrice– Bonjour, lui répondit le gardien, un peu paniqué– Je suis venu pour vous interroger. Asseyez-vous, s’il vousplait. Où étiez-vous hier soir au moment du vol ?– Euh……je faisais ma tournée. Pourquoi ?– Simplement pour vérifier.– Vous n’avez rien remarqué de particulier ?– Euh….non, non…..– Vous êtes sûr ?– Euh……oui……Madigan remarqua que ce gardien semblait avoir peur dequelque chose…mais de quoi ?

Le directeur, toujours aussi inquiet, revient et dit à l’ins-pectrice : – Alors, inspectrice, vous avez trouvé des indices ?– Oui, Monsieur, et de parfaits indices ! Mais je ne peux pasvous en dire plus, répondit l’inspectrice.

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Peu de temps après, au musée…– Chef Madigan, votre chien a senti quelque chose, dit uncollègue de l’équipe.– Quoi donc? Suivons-le. Quel bon chien, prenez le enexemple pour travailler, il est moins bête que vous, ditMadigan en rigolant. D’ailleurs, tout le monde éclata de rire….

Le chien renifle et se dirige vers un carreau cassé de la fenêt-re de la salle. Madigan y passe sa tête et voit des traces de pas.L’inspectrice décide d’aller dehors avec Tyron, son fidèlechien. Elle voit tout de suite des traces de pas dans la boue.Tyron renifle et suit les pas qui les amènent sur un parking,à côté de l’autoroute. Madigan se dit que les voleurs ont dûs’enfuir par là….

Aïe aïe aïe, ça ne va pas être facile de trouver les coupables !dit Madigan.

Tout à coup, Tyron, qui se défoulait, vient voir Madigan etaboie. Il veut lui montrer quelque chose… Il l’amène devantun arbre…et là, surprise, un morceau de tissu rose bonbondéchiré est accroché à un arbre…peut être à un desvoleurs…

– Tiens, se dit l’inspectrice, ça doit être certainement à unefemme. Il faut absolument trouver à qui cela appartient ! Ilva falloir l’analyser.

Bon je vais rentrer voir mes collaborateurs…Au moment où Madigan entre, son équipe l’interpelle :

– Chef Madigan, on a une témoignante !– Mais ce n’est pas possible une équipe pareille ! On dit untémoin, pas une témoignante !

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vient de se passer au musée.– Oui, mais pourquoi vous me parlez de tout ça ?– Bah en fait, dans mon hôtel, j’ai entendu parler des gensqui parlaient de cambriolage.– Allez-y, je vous écoute…– J’ai entendu ces personnes parler. Je crois qu’ils avaientun rendez-vous important.– Pouvez-vous me dire où aura lieu ce rendez-vous ?– Au stade de Val de Reuil, vendredi prochain à 9h00. – Merci beaucoup Madame. Ce sont des renseignementstrès utiles que vous nous communiquez.

Le vendredi suivant, Madigan se rend à Val de Reuil avecson équipe pour en savoir davantage sur les cambrioleurs.Elle se cache avec Tyron derrière un buisson à côté destribunes.

A 9h20 pile, un fourgon arrive… Madigan n’arrive pas àpercevoir qui est à l’intérieur. Personne ne bouge. A 9h32, un 4 x 4 noir et gris, vitres teintées, se gare.Un homme d’une quarantaine d’année, avec des cheveuxnoirs, d’origine asiatique, en costume blanc, sort de sa voiture avec une valise.

Du fourgon sort un autre homme avec quelque chose dansles mains.– Waouuuuuuuuuuuuuu, c’est le gardien !!! J’en étais sûre,s’exclame Madigan !!!

Les deux hommes se parlent puis s’échangent le colis et lavalise. C’est à ce moment-là que Tyron saute sur le gardienet le plaque au sol. L’équipe de Madigan interpelle l’homme asiatique, quiest Patrice Pipelette, un collectionneur crapuleux trèsrecherché.

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– C’est bien, plus on trouve d’indices, plus on trouvera lescambrioleurs rapidement.– Bon, je vous laisse, je dois partir. Madigan enfourcha sonside-car avec Tyron et se dirigea vers le laboratoire.

Quelques jours plus tard, Madigan dit : – Je vais interroger une certaine Lola car les analyses sur letissu rose bonbon ont montré que c’était le sien.Madigan se rend chez cette fameuse Lola et l’interroge :– Que faisait ce morceau de t-shirt sur cet arbre ?– Je ne sais pas ce que fait ce morceau de tissu à cet endroit.C’est un vêtement que je ne mets plus jamais. D’ailleurs, ilest trop petit ce vêtement !!!!– Mais pourquoi l’avez-vous gardé alors ?– C’est un vêtement que j’adore car c’est maman qui me l’aoffert. Elle est morte…précisa-t-elle en sanglotant.– Tenez, prenez ce mouchoir, dit Madigan.– Pensez-vous que quelqu’un peut vous vouloir du mal ?– Euh, non je ne pense pas.– Bon, je vais y aller. Restez à notre disposition si on abesoin de vous.

Tandis qu’elle est en train de cuisiner pour elle et pourson chien, Madigan reçoit un coup de fil d’un de ses colla-borateurs et dit, en criant :– Quoi ? t’as trouvé une piste ?– Oui, viens vite voir le propriétaire de l’hôtel en face dumusée, on t’attend.

Madigan gare son side-car devant l’hôtel.

– Bonjour, Inspectrice Madigan. – Bonjour, Madame.– Je ne sais pas par quoi commencer. J’ai appris ce qui

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L’histoire se passe à Tombouctou, au Mali, au XXIIème

siècle.Au XXIIème siècle, le monde a beaucoup changé et le Maliaussi.Il y a 36 milliards d’habitants dans le monde. Il ne resteplus que 5 litres de pétrole.Le Mali est peuplé de Métis. Les blonds et les blondesaux yeux bleus ont presque disparu. Il est plus peupléqu’aujourd’hui, il y a 223 millions d’habitants.Il y a des robots et les voitures sont multicolores. Les détec-teurs de mensonges utilisés par la police sont extrêmementsophistiqués. Il y a des pistolets électriques. Les robinetssont en feuille de papier. Il y a des véhicules volants. Les

Jana Cled

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L’inspectrice Madigan s’adresse au gardien :– Vous n’étiez pas seul le jour du vol, n’est-ce pas ?– Non.– Donnez-moi l’adresse de votre complice !

Le gardien, ayant peur que Tyron ne le morde, commu -niqua l’adresse.

Quelques heures plus tard…

– Tiens donc, comme on se retrouve…. L’adresse est celle de Lola. Mais ce n’est pas elle cette fois-cique l’inspectrice vient voir… mais sa belle-mère qui est lafemme de ménage du musée.

– Madame, vous êtes en état d’arrestation ! dit Madigand’une voix ferme.Elle essaya de s’enfuir, mais Tyron, la rattrapa et l’immobi-lisa en la plaquant au sol.– Quel brave chien, dit la belle Madigan ! Vous avez voléPlume, la statuette de diamant et vous avez voulu faire accuser votre belle-fille. Ce n’est pas beau !Le gardien était l’amant de la femme de service. Ils vou-laient s’enfuir ensemble, après l’avoir vendu à un collec-tionneur.– Vous allez finir en prison bande de crapules !Madigan félicita son équipe ! On est les meilleurs !Le directeur du musée remercia énormément Madigan etlui offrit une belle récompense….Lola apprécia que son père ne vive plus avec cette mauvaisebelle-mère…

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe d’Olivier Briantais de l’école Coluche :

Valentin Svinh, Julian Hazard, Mélissa Pesqueux, Chrystal Prévost,

Stacy Baudu, Victoria Lemonnier, Célia Khabouri

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endroit où on l’a vu vivante, pour trouver des indices.Malheureusement, tout est fermé car il est déjà tard. Ilsonne à la porte. Le gardien vient lui ouvrir et l’autorise àfaire le tour du collège seul, car lui a du travail. Thasyb neremarque rien d’anormal.

Il décide d’aller questionner le gardien.

Il entre dans sa loge et l’interroge. Comme il ne voit pasà quoi ressemble Jana, l’inspecteur Thasyb lui montreune photo. Le gardien la reconnaît immédiatement. Ilaffirme l’avoir vue en train de quitter le collège en rollerssolaires.

L’inspecteur note tout cela dans son bloc note avec laplume porte-bonheur de son chapeau.

Soudain, il aperçoit un collier multicolore sur la table dugardien. Thasyb est intrigué. Il demande au gardien :– Où avez-vous trouvé ce collier ? Je l’adore et j’aimerais entrouver un pour ma fiancé.– Euh… à vrai dire, je ne peux pas vous renseigner car jen’ai pas l’habitude de faire les boutiques de bijoux.– A qui est-il ?– Je ne sais pas. On me l’a ramené. – Qui ?– Une fille…– Comment était-elle ?– Assez grande, aux yeux bleus, cheveux blonds, métisse.Elle portait un pantalon noir, des chaussures violettes avecdes gros talons bleus à la mode, un T-shirt violet et un giletgris. Elle avait environ 15 ans. Elle était plutôt mince.C’était une espagnole, d’après son accent.

L’inspecteur Thasyb repart au commissariat.

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gens ont des dictplay, de 1000 Go, à moitié tactiles et àtouches. Il y a même des oiseaux électriques. Il y a beau-coup de gens qui ont des boucs bleus, c’est la mode. Il y ades trousses magiques dans lesquelles les affaires se ran-gent toutes seules, et des vitres magnétiques. Les gens nefument plus, grâce aux « tchic-tchac ».Le Mali est plus riche. Les riches sont de plus en plusriches, et les pauvres de plus en plus pauvres. Jana Cled, qui a treize ans, se fait enlever sur le chemin duretour de son nouveau collège « Coluche ». Apparemment, personne n’a rien vu. Sesparents s’inquiètent, il est 19h30 et leur fille chérie n’estpas rentrée. Le père appelle tous ses amis, mais personnene sait où elle se trouve.Pendant ce temps-là, sa maman appelle sur son dictplay. Ilsonne… dans leur maison, car malheureusement, elle l’aoublié. Ils décident donc d’appeler la police. Trois heuresplus tard, ils se déplacent au commissariat.

L’inspecteur Thasyb va tenter de résoudre ce mystère. C’estun homme âgé de 42 ans, qui a de très jolis yeux bleus, cequi est très rare. Il a un bouc bleu, porte un chapeau cou-leur argentée, ornée d’une plume porte-bonheur. Il mesu-re presque deux mètres, très costaud. Cet homme a beau-coup d’humour, mais il est très sérieux au travail.

Jana Cled est métisse aux yeux rouges. Sa cheveluretressée est splendide. Le jour de sa disparition, elle portaitun pantalon vert et jaune fluorescent. Elle a aussi uncollier multicolore qui brille énormément. Elle a deschaussures cyan pailletées avec de gros talons. Elle a un T-shirt, rose.

L’inspecteur Thasyb a envie d’aider les parents de JanaCled. Il va d’abord au collège Coluche, car c’est le dernier

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– Oui.– Quelle était la couleur de la voiture ?– Elle était noire.– Avez-vous vu la plaque ?– Le début : NFSU– D’accord, bon. Retournons chez toi.– D’accord, allons-y.

L’inspecteur et Sandra sont retournés chez la mère deSandra. L’inspecteur questionne la mère.

L’inspecteur voit la voiture passer sur l’autoroute à200 km/h. L’inspecteur Thasyb met le gyrophare pourfaire une course poursuite et essayer de l’attraper. Thasyba appelé ses renforts pour faire un barrage sur l’A13. Lesrenforts arrivent tout de suite. Ils commencent à mettreen place le barrage. Les ravisseurs ont du mal à contrôlerleur voiture, alors ils foncent dans un mur. Les policiersviennent, ouvrent la porte de la voiture et contrôlent lesoccupants.

Ils attrapent les coupables, ils leurs mettent des baffes.Puis, comme ça ne marche pas, ils prennent le fusil àpompe.Les coupables ont avoué.– Nous avons enlevé Jana parce que nous n’avons pasd’argent pour soigner notre petite fille. L’hôpital est tropcher. Elle est entre la vie et la mort, elle est blessée. Elles’est fait renverser, elle va peut-être mourir.

Thasyb va voir les parents de Jana Cled. Il leur expliquepourquoi les coupables ont enlevé leur fille. Le père deJana Cled ne veut pas donner l’argent, mais la mère finitpar le convaincre.

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Le lendemain matin, il part au collège. Il interroge les élèves. Un élève connaît la fille espagnole. Elle s’appelleSandra.– Elle habite au coin de la rue, là-bas, dit l’élève.– Bon, je vais la voir, dit l’inspecteur.

A ce moment-là, l’inspecteur croise son collègue toutpétrifié. – Qu’est-ce qu’il y a ?– J’ai renversé une petite fille. – Quoi ?– J’ai eu tellement peur que j’ai filé.– Quand l’as-tu renversée, cette petite fille ?– Il y a plusieurs semaines déjà. Je n’arrive pas à m’enremettre tellement je suis sous le choc.– Ne t’inquiète pas, Lime, dit Thasyb. Je vais te couvrir, jene dirai rien à personne. Bon, je vais voir Sandra.Il frappe à la porte. La mère de Sandra répond :– Holà !– Excusez-moi, je ne comprends pas votre langue, je suispolicier, dit l’inspecteur Thasyb. Connaissez-vous Sandra ?– Si, si, c’est ma fille.

Sandra arrive, et dit :– Mama, està la policía ?– Police, dit l’inspecteur.– Madre de Dios, dit la mère de Sandra.– Bonjour Sandra, je vais vous poser deux ou trois ques-tions, dit l’inspecteur Thasyb à Sandra.– D’accord.– Où avez-vous trouvé ce collier multicolore ?– Sur la route de Dakar.– Bon, on y va.Sur la route, il pose la deuxième question :– Avez-vous vu une voiture ?

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Cela fait quatre ans que François est policier. Un jour,après être allé dîner au restaurant, il part au commissariat. François va dans son bureau pour travailler sur ses dossiers.Tout d’un coup, le téléphone sonne. Il entend une voixde femme :– Monsieur le policier, Monsieur le policier ! J’ai un problème, c’est mon fils qui a disparu. Je suis partie àl’école pour voir s’il y était mais les maîtres et maîtressesqui étaient devant la barrière affirment que Johan estparti.– Comment vous appelez-vous ?– Loana Lambert.– Attendez, j’arrive chez vous. »

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L’inspecteur Thasyb va chez les ravisseurs pour question-ner leur petite fille.La petite fille dit :– C’est un policier qui m’a renversé.

Le policier qui a renversé l’enfant va en prison. Lesravisseurs vont en prison et la petite fille des ravisseurs vaà l’hôpital grâce à la mère de Jana Cled.

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe d’Olivier Briantais de l’école Coluche :

Coleen Lecuyer, Amandine Lemoine, Axel Banguid, Nelwin Mendy, Davis Rioult,

Nicolas Feuillolay, Lucas Tournan, Jordan Leroy.

L’Eure de la vengeance

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– Euh, oui, bien sûr, mais pour le moment nous n’avonsaucun indice.Tout à coup, le téléphone sonne.– Va répondre au téléphone, ma puce.– D’accord. Allô ?– Bonjour, c’est la police. Votre enfant vient d’être retrouvévivant grâce à un monsieur qui a vu les kidnappeurs. Ils’appelle monsieur Le Gall.

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François, qui est lieutenant, appelle le chef de la police etdit à tous ses policiers de faire des patrouilles. Il va chezMme Lambert avec l’Agent Sophie, et lui dit :– Bonjour, Madame Lambert. Je suis le lieutenantFrançois. Je vous présente Mademoiselle Sophie qui travaille avec moi. Nous allons faire une enquête pourretrouver votre fils.– Pouvez-vous me dire si Johan avait des ennemis ? – Franchement, je ne pense pas car Johan est un fils adorable. Je pense que son ami Sofiane pourrait vous endire plus.– Nous allons vérifier cela.– Je vous en supplie, dit Madame Lambert en sanglotant,retrouvez mon fils chéri ! C’est mon seul enfant. Sans lui,ma vie n’est rien !

François et Mademoiselle Sophie décident d’aller voir lefameux Sofiane. Ils frappent à la porte. C’est sa mère quiouvre. Mademoiselle Sophie demande : – Est-ce que vous pouvez répondre à quelques questionsavec votre fils, s’il vous plaît ?– Oui, répond la maman paniquée.Elle appela Sofiane qui était dans sa chambre en train dejouer avec sa console.– Est-ce que vous savez où est Johan ?– Non, désolé, répondit Sofiane.– Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?– Je suis rentré avec lui jusqu’à chez moi et ensuite il acontinué sa route.

La mère de Johan s’inquiète de plus en plus. Son mari, rentré d’urgence du travail, demande :– Où est Johan ?– Il a disparu depuis trois heures.– Tu as vu la police ?

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– Léon.L’agent Sophie lui demande où il habite, mais le petitenfant ne sait pas.Elle trouve également un mot dans le sac. Sur le mot, il estécrit : rue du Lièvre.

Ils vont dans la rue du lièvre et voient des jeunes hommeskidnapper un enfant. C’est un garçon. La maman s’appel-le Lorina et est en train de pleurer. – Je pleure parce que mon enfant s’est fait kidnapper. Dans le feu de l’action, ils entrent dans la grande maisonde Lorina. Ils voient l’enfant et attrapent le voleur. Ilsinterrogent le voleur et c’est le kidnappeur. Sophie lui posela question suivante : – Mais pourquoi avez-vous fait ces atrocités à de pauvresenfants ?Et l’homme lui répond : – Nous voulions nous venger car ces enfants avaient tapésles nôtres !François lui répond : – On ne fait pas justice soi-même, la police et la justicesont là pour ça !– Je vous en prie, dit l’homme qui se sentait mal à présent,allez voir à la rivière, près de l’Eure il y a une cabane. Elleest rouge et de l’autre coté il y a du vert.Après avoir cherché, ils trouvent la cabane et entrent etvoient des personnes en train de frapper un enfant. Lespoliciers attrapent les kidnappeurs et les mettent en prisonséparément.

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe d’Olivier Briantais de l’école Coluche :

Emre Capraz, Kévin Letourneur, Kilian Briseux, Sarah-Divine Kalunga-Tshibangu,

Loredana Coutard, Alvina Séry, Amina Mansour.

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Plus tard, au commissariat, monsieur Le Gall raconte :– Je me suis mis à côté de l’eau pour m’inspirer car je suisécrivain. Je commençais à écrire quelques notes, quand j’aivu des hommes qui avaient une allure particulière jeter unsac. Quand ils sont partis, je suis allé, par curiosité, voir ceque c’était. Et là, j’ai vu un sac noir le long de la rivière. J’aiouvert. Et là ! Surprise. Il y avait un enfant dedans. J’ai toutde suite fait du bouche à bouche, car j’ai mon brevet desecouriste. J’ai vu que le cœur de cet enfant battait encore.J’ai ensuite appelé les pompiers pour qu’ils viennent.

François et Mademoiselle Sophie vont à la rivière et trouvent une cagoule. Le policier a trouvé devant la rivière des marques de roue. Ils se dirigent ensuite vers un bâtiment qui se trouve à côtéde l’Eure. Ils rencontrent une dame qui travaille là-bas.Le policier demande :– Est-ce que vous avez- vu une voiture avec des gens quiavaient une cagoule? – Oui, oui, dit la dame, j’ai bien vu cette voiture.François demande dans quelle direction la voiture est par-tie. La dame dit qu’elle est partie tout droit, et ensuite del’autre coté. François part à la poursuite du kidnappeuravec ses camarades. Quelques minutes plus tard, ils rattra-pent la voiture.Soudain celle-ci s’arrête brusquement. Un homme avecune cagoule sort rapidement de la voiture et pose un sacpar terre et court vers sa voiture sans demander son reste.Les policiers récupèrent le sac puis ils rentrent vers la voi-ture et continuent la poursuite. Mais hélas, le temps de récupérer le sac, la voiture étaitbien loin déjà.Alors l’agent Sophie prend le sac et l’ouvre. Elle voit unenfant, mais ce n’est pas Johan. François lui demandecomment il s’appelle. Le petit enfant répond :

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Les gyrophares et la sonnerie retentissent… la panique sefait ressentir……Je sors précipitamment, la porte claque :« – Au secours ! Au secours ! Ma patronne a été tuée, venezdans la chambre froide ».

Chapitre 2 :Pauvre Chloé

L’affaire est confiée au commissaire Libellule. Malgré sonphysique disgracieux, ses grosses lunettes et son pantalonusé, ses cheveux mal peigné, c’était vraiment le meilleurpour élucider les affaires.Le commissaire Libellule arrive et se précipite, constatantque la femme qui est morte tient encore un sac à main.En prenant soin de mettre des gants et de ne rien déplacersur la scène du crime, il ouvre l’objet qui semble être enpeau de serpent. Il y trouve du maquillage Delight, despetites gélules coupe-faim, des substituts de repas, des diu-rétiques, un portefeuille avec des papiers, et une factureimpayée. Encore une victime de la mode, se dit Libellule,mais cela ne semble pas être un cambriolage. Le commis-saire décide alors de prévenir et d’interroger le mari de lavictime.

Chapitre 3 :André apprend la triste nouvelle

Il est 10h00 quand Mr André Barberin, le mari de la victime, arrive au commissariat.M. Libellule en personne l’accueille et le fait entrerdans son bureau. En apprenant la mort de sa femme,André se met à pleurer, fait des grands gestes, hurle sa

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Chapitre 1 :Encore un lundi

Ce matin, comme tous les jours de la semaine, je prendsma voiture en direction de la boucherie. En déjeunant, jeme suis emmêlé les pieds dans la nappe, entraînant le potde confiture sur mon peignoir et la tartine sur mon visage.J’ai donc repris une douche. Dehors, il y avait du verglas,juste une plaque pour m’effondrer de tout mon poids parterre, puis je marche sur un chewing-gum qui colle àla pédale de la voiture….Bref, c’est un lundi comme les autres.Arrivé au travail, j’aperçois une ombre sortir de l’arrière dela boucherie, je me précipite pour voir ce qui se passe et làtout est en désordre comme si le commerce a été cambrio-lé. J’appelle mon patron pour le prévenir, mais malheu-reusement, il est injoignable. Je me décide alors à appelerla police, qui ne tarde pas à arriver.Ils m’ont précisé de ne rien toucher avant qu’ils n’aienteffectué des relevés d’empreintes. Entre temps, on vientlivrer les pièces du bœuf que je dois mettre dans la cham-bre froide. Et là, je ne suis pas au bout de mes surprises :sur le sol, une trace de sang glacé qui m’amène jusqu’à uncorps que je reconnais tout de suite…..

Et pourtant,le crime était parfait...

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ornée d’or massif et là, stupéfaction, des bijoux depacotille. Cela est étrange, vue la coquetterie de MmeAvolt-Barberin.Cette histoire de bijoux est curieuse, une visite aux prêteurs sur gage et bijoutiers des environs pourrait menerà des pistes….

Chapitre 4 :Maxime entre en jeu

L’inspecteur Plume, sur les ordres du commissaire, va pendant ce temps chez Yasmine confirmer l’alibi de M.Barberin. La sonnette retentit plusieurs fois avant que laconcierge ne vienne lui ouvrir. A la vue de sa petite tenue,il s’aperçoit que sa visite n’était pas attendue.

« – Je suis l’Inspecteur Plume, je viens vous demander ceque vous avez fait ce matin, entre 9h00 et 10h00.– Je suis allée à la boulangerie, préparer un bon petitdéjeuner pour mon ami Maxime, car c’est son jour de permission.– Avez-vous vu votre voisin, M. Barberin ?– Oui, effectivement, je l’ai croisé à la boulangerie, mais jesuis vite rentrée.– Et votre ami, il repart quand pour l’armée ?– Ce n’est pas vraiment cela, il bénéficie d’une libertéconditionnelle, mais rien de grave, il a été emprisonnépour de petits vols sans violence.– Plume prit les coordonnées de Maxime, avant de pren-dre congé, et file vite vérifier son dossier. Il s’aperçoit queMaxime est un personnage très dangereux, incarcéré pourtentative de meurtre, vol, violence et que sa petite amie setrompait à son sujet.

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douleur. Une fois le malheureux calmé, le commissairel’interroge.« – Où étiez-vous ce matin ? – J’étais allé faire des courses.– Qui pourrait le confirmer ?– Yasmine, ma concierge, m’a aperçu lorsqu’elle achetaitun pain pour un déjeuner en tête à tête avec Maxime, sonfiancé.– Très bien, on lui rendra visite pour qu’elle confirme etmaintenant, veuillez me suivre à la boucherie, voir ce qui adisparu.Le commissaire demande à un de ses enquêteurs de se ren-dre chez la concierge avant de se mettre en route sur le lieudu crime.Arrivé, Libellule est de nouveau perplexe. Le commissairetrouve que tout cela est curieux, et ne ressemble pas à uncambriolage.Il interroge de nouveau André.« – Pourquoi, d’après vous, votre femme se trouvait ici ?– Elle a sûrement dû oublier quelque chose. Mais je ne saispas quoi.– Et cette facture dans son sac… votre femme avait des dettes ?– Pas du tout, elle avait hérité de sa grand-tante et nousvivions très bien. »

Libellule avait effectivement aperçu un superbe bijou por-tant les 3 premières lettres de l’alphabet au cou de lafemme. Il eut une idée : peut-être que cette femme cachaitdes choses à son mari.Au domicile des époux Barberin, situé dans le mêmeimmeuble, Libellule découvre un dressing immense, ilouvre le placard et compte 46 paires de chaussures, debeaux vêtements de couturier, sur la commode de magni-fiques flacons de parfum, une somptueuse boîte à bijoux

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Maxime est celui qui a tué Chloé, ce meurtre a été com-mandité par André, le boucher qui a deux doigts en moins(manipuler les couteaux, c’est dangereux !). Quand il étaitjeune, il avait fait un séjour en prison dans la même cellu-le que Maxime (les archives de la police sont faciles àconsulter, heureusement). C’est lui qui a besoin d’argentpour payer ses dettes de casino et Chloé était sur le pointde tout découvrir avec des factures impayées. Maxime n’ajamais arrêté ses mauvais coups, mais cette fois, il va en prison pour de bon et pour un bon moment ! Tout commeAndré.Avec le commissaire Libellule, rien n’est insoluble !Avec lui, le crime, même parfait, ne peut jamais triompher !

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Nathalie Silva de l’école Coluche :

Justin Rigeade, Quentin Feuillolay, Cindy Legrand, Camille Pesqueux,

Amandine Saunier, Hortense Fiault.

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Chapitre 5 :La mystérieuse bague ABC

Les deux enquêteurs, après s’être informés de leursinterrogatoires mutuels et de leurs découvertes sur les personnes impliquées, vont chez les bijoutiers.Après plusieurs heures, Libellule aperçoit une magnifiquebague, modèle probablement unique, s’harmonisantparfaitement avec le collier, aux initiales ABC. Plumedemande au bijoutier à quoi correspondent ses 3 lettres del’alphabet. Le bijoutier ne le sait pas. Mais Libelluleexplique que cela lui fait penser à Avolt-Barberin.Le bijoutier se souvient de l’homme qui est venu la déposer. Il était vêtu de noir, moustachu, coiffé d’une perruque, avec des gants.Et il portait des gants, avec les 36° à l’ombre, c’est invrai-semblable, se dit le commissaire.Peut-être était- ce pour dissimuler quelque chose car unepartie du gant pendait dans le vide, se souvenait le reven-deur.Curieux, curieux, un personnage déguisé, avec peut-êtredes doigts en moins, ça me rappelle quelqu’un.Le commissaire Libellule a tout compris : il se souvient desdoigts coupés d’André, risques du métier ! Il convoquedonc André et Maxime au commissariat.

Chapitre 6 :Le dénouement

Comme à son habitude, Libellule a encore trouvé la solu-tion à l’énigme. Plume se dit que son supérieur est vrai-ment le plus fort. Lui, attend avec impatience ce qui va sepasser et que tout s’explique.Libellule donne sa version des faits :

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Julien a du mal à cacher sa déception. Sarah demande :– Où est ma grand-mère ?– Elle reçoit ses invités dans cette somptueuse demeure. – Et nous, nous n’y allons pas ?– Non, nous avons eu la consigne de vous loger dans cettepetite maison.– Mais nous croyions que notre grand-mère était riche.– Restez-là, ce sera votre lieu de vacances.Julien et Sarah visitent les lieux. C’est sale, poussiéreux, çasent mauvais, il y a des toiles d’araignées.

Chapitre 2

La grand-mère arrive, les enfants lui sautent au cou.– Poussez-vous, je suis fatiguée, vous allez me décoiffer et jen’ai pas fini ma journée.Ginette est vraiment agressive. Peut-être est-ce le décès degrand-père qui l’a rendu ainsi. Etre seule à s’occuper d’uneimmense demeure, c’est difficile. Les enfants, en posant des questions aux personnes qui travaillent dans l’hôtel, apprennent que la grand-mèrevient de se faire voler un bijou très précieux : une plumed’or. Et c’est pour cela qu’elle serait de très mauvaisehumeur.– Voilà qui est intéressant, se disent les enfants qui déci-dent de mener leur enquête.

Chapitre 3

Depuis la disparition du diamant la veille, la grand-mèredevenait de plus en plus nerveuse.Les enfants vont interroger le directeur, M. Ahmed : – Est ce que vous avez vu des gens vers 22h hier ?

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Chapitre 1

Julien et Sarah sont contents, ils vont passer leurs vacancesau Maroc dans la maison de leur grand-mère, qu’ilsconnaissent très peu.Des employés viennent chercher les enfants dès leur arri-vée à l’aéroport :– Bonjour, qui êtes-vous ?– Je suis envoyé par votre grand-mère Ginette.– Comment est-elle ? Est-elle belle ? Gentille ?– Euh…Vous verrez, je vous emmène la voir.Après un trajet en limousine, les enfants découvrent unevieille maison toute délabrée, juste à côté d’un magnifiqueRyad.

La plume d’or

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grand-mère voit le gardien endormi et que la scène dure desheures, elle devient folle de rage et prend son sac pour donnerdes coups au gardien. – Menteur, voleur, mécréant ! Hurle-t-elle.Le directeur intervient pour les séparer et dit d’un air satisfait :– Vous voyez, nous l’avons trouvé, le coupable, grâce auxenfants. On peut les féliciter, je vais appeler la police tout desuite.

Chapitre 4

Le lendemain, la grand-mère ne retrouve pas son calme.Il reste toujours un problème majeur : le bijou n’est pasretrouvé et le gardien ne veut pas avouer sa faute. Louna,la femme de ménage, n’est pas convaincue de la culpa -bilité du gardien. Elle va dire aux enfants que ce serait bienle directeur où la méchante grand-mère qui aurait montéun coup. Julien et Sarah la croient mais ils n’ont jamaistrouvé la moindre preuve prouvant son innocence.Un matin, alors qu’elle est en train de dépoussiérer untableau dans le bureau du directeur, elle s’aperçoit qu’il

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– Non, j’étais parti au restaurant avec ma femme. Si vousavez quelqu’un à interroger, à votre place, j’irais voirMehdi, le gardien, il est louche cet homme-là.Les enfants vont voir Mehdi : – Bonjour, monsieur le gardien, que faisiez-vous hier ?– Vous savez, hier, j’ai bien vu les caméras, tout avait l’airnormal, par contre je n’arrive pas à retrouver le film prispar les caméras de surveillance à cette heure-là.– Curieux ! Se disent les enfants. Ils vont fouiller dans lebureau du gardien et chercher le fameux disque dur maisne le trouvent pas. Par contre ils retrouvent le film de sur-veillance de la loge du gardien. Et là, surprise, ils voient legardien endormi au moment du vol. Ils retournent voir ledirecteur.– Monsieur le directeur, vous aviez raison, c’est sûrementle gardien.– Pourquoi ? Dit le directeur.– On a vu le film de surveillance de la loge et le gardienavait l’air d’être endormi. Ils vont interroger la grand-mère qui a des soupçons sur legardien.– Mamie, d’après toi, qui aurait pu faire ça ?– Vous savez, je suis sûre que c’est le gardien. Je parie qu’il aorganisé tout un stratagème pour voler mon bijou. Je ne luifais vraiment pas confiance. Ha, tiens ! Le voilà qui arrive.– Mon cher Mehdi, vous n’avez rien vu d’anormal dans monhôtel hier soir ?– Ha, non Madame, j’ai bien surveillé toute la soirée, je n’aipas fermé l’œil de la nuit. Les enfants sortent le fameux disque dur où il y a le film de laloge du gardien.– Mamie, il faut que tu nous suives et M. Mehdi aussi, nousavons des choses à vous révéler.Le directeur qui passait par là se joint au cortège et assisteégalement au visionnage de la pièce à conviction. Lorsque la

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Aujourd’hui, Romuald et sa sœur Julia partent chez leurgrand-mère avec des copains à eux, car leur grand-mère esttrès gentille et veut bien les accueillir. Leurs quatre amis s’ap-pellent : Théo, Thomas, Léa et Zoé. La grand-mère habiteprès de la Méditerranée, à Argelès, et en plus c’est l’été.

8h30 : il est temps d’aller à la gare, le train part de Val deReuil à 9h. Ce sont les parents de Romuald et Julia qui lesemmènent à la gare.Ils descendent à Paris, à la gare Saint Lazare. Leur oncleMichel va les chercher car il habite à Paris. Il les emmène

Le club des sixet l’affaire du rubis

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n’est pas stable. Alors elle le déplace et découvre, derrière,une cachette où il y a un disque dur. Elle le prend discrè-tement, remet tout à sa place et s’en va le remettre auxenfants. Julien, qui est très doué en informatique, lebranche sur le PC du gardien et s’aperçoit qu’il s’agit dufameux disque dur perdu. Ils voient alors la vidéo du direc-teur qui entre dans la chambre de la grand-mère et prendle bijou qui était dans la commode.La police arrive peu de temps et arrête M. Ahmed.Honteux, il avouera son vol ainsi que le lieu où il avaitcaché le bijou.

Chapitre 5

Ginette retrouve enfin le sourire et pour remercier sespetits enfants, elle leur fait visiter Marrakech. Toute lafamille profite ainsi des beautés de la ville que l’onappelle la perle du Sud. Ils visitent la grande et magnifiquemosquée de la Koutoubia, le pavillon de la Ménara. A côtéde la fontaine Mouassine, un marchand ambulant leurvend des figues berbères. Et enfin, sur la place JeemaEl Fna, ils assistent à un beau spectacle de musiqueGnawa, la musique des descendants d’anciens esclavesissus d’Afrique noire.

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Nathalie Silva de l’école Coluche :

Fabien Charpentier, Amal Khammas, Alexis Lecuyer, Soraya Hadj Ben Ali,

Maryam Dahmoune, Matthieu Vaillant.

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– Oh zut, il n’y a vraiment plus rien chez grand-mère ! ditJulia. Je sais qu’elle est vieille, mais pas à ce point là ! C’està se demander si elle perd la boule !– Zut, je n’ai plus ma brosse à dent, j’étais sûre de l’avoirprise, dit Zoé.– Mince, j’ai perdu les boucles d’oreilles que j’ai eues àmon anniversaire, dit Léa. Il faut que nous élucidions cemystère.Soudain, les enfants voient une culotte sortir de la chamb-re de la grand-mère en volant !– Oh, une culotte volante, dit Léa.– J’aimerais bien savoir ce qu’il y a à l’intérieur, ditThomas.– Tiens, c’est bizarre, une plume de perroquet dans lachambre de grand-mère Henriette, dit Julia.– Ah oui, tu as raison, tout devient de plus en plus bizarrechez grand-mère, dit Romuald. Des perroquets lui rendentvisite, et ses culottes prennent vie.

Quelques jours plus tard, Henriette va au bal des mamies.Elle dit :– Je vais retrouver mon amoureux Robert. Je vais me changer. Regardez, c’est joli, non ? Ma mère me l’avaitdonné. Elle s’est mariée avec. Bon, la touche finale, monrubis. De la plus grande valeur. Là c’est sûr, Robert va tomber raide amoureux de moi.A ce moment là, elle monte, ouvre le tiroir et crie telle-ment fort qu’elle tombe. On entend un grand « boum » !Les enfants montent les marches quatre à quatre. La grand-mère est évanouie. Elle a cassé ses lunettes. – Appelons le SAMU, c’est le 15.– Allô ? Ma grand-mère est tombée dans les pommes.On a essayé de la ranimer, mais il n’y a rien à faire.– Tu peux me donner son adresse ?– Argelès, 30, rue des fleurs.

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à la gare d’Austerlitz. Ils montent dans le train pourArgelès. Ils mangent dans le train. Leur grand-mère vient les chercher à la gare d’Argelès et lesemmène chez elle. « Bonjour les enfants. Je suis heureusede vous revoir. Voulez-vous que je vous fasse un bon repaspour votre arrivée ?– Oh oui, des paupiettes ! »Les enfants arrivent, ils montent leurs bagages, puis redes-cendent pour aller jouer dans le jardin. Ils remontent etdisent qu’ils ont faim.– Je n’ai plus de ficelle, dit la grand-mère. Je vais cherchermes cure-dents et adapter ma recette. Malchance ! Impos -sible de retrouver ceux-ci. Nous allons faire des raviolis. »Mais il n’y a plus d’ouvre-boîte !– Je vais vous préparer des samossas. Ah zut, je n’ai plusde piment !La grand-mère va faire cuire les samossas, mais il n’y a plusd’allumettes.– Mince, je me souviens, c’était une boîte d’allumettes quemon mari avait ramenée de la guerre d’Algérie. Bon, neparlons plus de ça, peut-être l’ai-je égarée. Que reste-t-il àmanger ? Plus de saucisson, plus rien. Nous allons mangerun kebab, les enfants.Le lendemain, les enfants se lèvent. Il y a un mot sur latable. Il est écrit :« Les enfants, je vais à mon club des mamies. Je reviendraitout à l’heure. Grand-mère Henriette. »– Nous allons prendre un petit déjeuner, disent lesenfants. »Romuald va chercher les céréales. Il n’y a plus de céréales.Il n’y a plus de bol. Plus de lait, plus de chocolat.– Bon, ce n’est pas grave, nous allons faire du foot, ditThomas.Mais il n’y a plus de ballon.– C’est dommage, pourquoi tout disparaît ? dit Thomas.

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La grand-mère est très triste.– Mais grand-mère, ce n’est pas perdu.Les enfants montent dans le grenier.– Mes amis, nous allons enquêter de notre coté, ditThomas.– D’accord, dit Julia. Commençons par les voisins.DING DONG, DING DONG !– Bonjour, avez-vous eu des vols dans votre maison ?– Oui, tout disparaît, dit le voisin, Monsieur Cerf-volant.Les saucissons, les bagues, même le piment.– Note ce que dit Monsieur Cerf Volant, dit Julia.

Plus tard, les enfants se rendent au commissariat pour par-ler à nouveau au commissaire :– Oh, Théo, tu ne trouves pas ça bizarre, dit Julia, il a lamême boîte d’allumettes que Mamie.– Oh oui, c’est étrange, même très.– Au revoir, monsieur Paolo de la Casa.

Ils sortent du commissariat. – J’ai une idée, on va aller chez le commissaire.– Cool, comme idée, cria Julia.Les enfants suivent le commissaire en cachette pour savoiroù il habite : 6 rue du déchet.

Le lendemain matin, ils se rendent chez le commissaire.– Bon, on a tout ce qu’il nous faut. La corde, la lampe torche, et des sacs en plastique.Les enfants décident de suivre le commissaire. Le commis-saire rentre chez lui et les enfants attendent que le com-missaire sorte.– Oh, mince, il a fermé à clef, dit Léa.– Regardez, il a laissé la fenêtre ouverte, dit Julia.Ils rentrent grâce à la corde.Ils fouillent partout. Ils voient plein de choses qui avaient

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– Oui, on arrive.– Bonjour, c’est le SAMU. Où est votre mamie ?– Elle est là.– Alors, savez-vous pourquoi elle est tombée ?– Non, nous étions en bas.– Grand-mère Henriette ne se réveille pas. Il faut l’emme-ner à l’hôpital d’urgence ! dit le médecin du Samu.

Une heure plus tard, les enfants rendent visite à leurgrand-mère à l’hôpital. – Qu’est-ce qu’il y a ? où suis-je ? Dit grand-mère Henrietted’une toute petite voix.– Tu es à l’hôpital, tu es tombée dans les pommes, ditRomuald.– Et pourquoi tu as crié ? dit Julia.– On m’a volé mon rubis, dit grand-mère Henriette, quicinq minutes plus tard pleure de toutes ses larmes, telle-ment qu’elle en arrive à faire pleurer l’infirmière, ses deuxpetits enfants et les quatre autres.

Le lendemain, Henriette va au commissariat avec ses petitsenfants, elle va porter plainte et déclare que tout disparaîtchez elle.Le commissaire s’appelle Paolo de la Casa. Il a un chapeau,il est chauve, et il est très laid. Il a de grosses lunettes vio-lettes, un gros nez, un appareil dentaire rose, une grossebouche, des cheveux blonds et une barbe bleue. Cethomme n’inspire guère confiance aux enfants.– Bonjour commissaire, j’ai perdu mon rubis.– Oh, quel grave incident. Que puis-je faire pour vous ?– M’aider à retrouver mon rubis.– Désolé, je ne pourrai pas le retrouver.– Pourquoi ?– J’ai une affaire très importante en Californie.– Bon, au revoir alors. Merci quand même.

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Vendredi, au commissariat de police de Val de Reuil :– Allô, ici l’agence « Les stylistes », nous avons eu pleind’accidents, vous voulez que je vous les dise ?– Attendez, ne quittez pas, je vous passe l’inspecteurRaphaël.– Bonjour, je vous écoute, répond Raphaël.– Nous avons trois mannequins qui viennent toutesd’avoir un accident juste avant de participer à une soiréeen discothèque. Une s’est cassé le bras. Une autre est tom-bée dans les escaliers. Et enfin la troisième s’est foulé lacheville.– Ouh, ça doit faire mal !– Eh bé oui, ça fait mal !

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disparu de chez grand-mère, comme l’ouvre-boîte et pleind’autres choses. Thomas voit une plume de perroquet,exactement la même que chez grand-mère. Il voit la boîted’allumette et le rubis. Ils sont contents de l’avoir vu. Maisil est enfermé avec un cadenas.Là, ils entendent la porte s’ouvrir. Ils se cachent vite faitsous le lit. Le commissaire rentre et va dormir. Là, Léaéternue. Il les a repérés !Il dit :– Qu’est-ce que vous faites là ? Bon, je n’ai pas le choix.Le commissaire les attrape et les emmène dans sa cave.Mais Thomas avait déjà appelé la police. Le commissaireest cerné, mais il demande un million et un hélicoptère.Les policiers font venir le million et l’hélicoptère quele commissaire a demandé, ils font aussi venir un tireurd’élite. Le commissaire sort, monte dans l’hélicoptère.Le tireur d’élite voit le commissaire lever son arme. C’estle bon moment. Le tireur d’élite tire dans la main du commissaire qui lâche son pistolet.Tout est bien qui finit bien. Le commissaire Paolo de laCasa est mis en prison et le rubis est remis à la grand-mère.Tout le monde est heureux.

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Nathalie Silva de l’école Coluche :

Nathacha Besnard, Ibtissam Elyamani, Damien Lavallee, Loïc M’Bongo M’Bappe,

Justine Mabire, Ilhem Picard, Alexandre Saunier, Anthony Monnier.

Agence Joliette

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rait pas assurer la soirée. Ils ont été très efficaces et réactifs !Mais la conversation est coupée par une petite femme quin’a pas l’air réjouie :– Je me souviens d’événements dans le même genre il y adéjà quelques mois. Enfin, je sais que des accidents sem-blables sont déjà arrivés à d’autres mannequins. J’ai peurpour mes filles lorsqu’elles vont participer à un défilé ouune soirée dans le coin. Et à chaque fois, l’agence Joliettese débrouille pour avoir les meilleures places. Faut direqu’il ne risque pas de leur arriver des problèmes de chevilles ou de bras cassés à leurs filles ! Vous avez vu lesmorceaux ?

Raphaël et David retournent au commissariat et regardentles journaux.Dans le journal Le canard déchaîné, ils lisent les quelqueslignes suivantes : Samedi 21 Mars 2008 à 11 heures dumatin, un mannequin a été poussé dans les escaliers etce n’est pas la première fois. L’agence Joliette qui assuraitla soirée était la seule agence épargnée par des accidentsmalheureux.Tous les autres articles de presse qu’ils trouvent vont dansle même sens. Pendant que David commence à inspecterles rapports d’enquête de l’époque, Raphaël décide de serendre dans l’agence Joliette :

– Bonjour je suis l’inspecteur Raphaël. – Oui bonjour. Anthony, patron de cette agence, je vousreconnais, on s’est vu hier à la soirée. Vous venez fairequoi ?– Je viens pour faire une enquête.– Entrez, je vous en prie, dit-il en tremblant.– Pourquoi vous tremblez ? Ça ne va pas ?– Euh, non c’est rien, j’ai mal dormi.Raphaël va dans le bureau d’accueil. Il trouve une bou-

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– Bon, nous allons voir ce qu’on peut faire. Euh… au fait,dans quelle discothèque est prévue la soirée ?– La discothèque du Moulin Rose à St-Adrien.

Raphaël et son inséparable collègue David se rendent dansla fameuse discothèque en début de soirée. Un grandhomme vient vers eux, l’air très sympathique.– Messieurs bonsoir, je suis le patron de l’agence qui assu-re la soirée, l’agence Joliette, l’agence qui vous fait perdrela tête. Je vous garantis que vous allez passer une soiréemémorable.– Bonjour monsieur, en fait on ne vient pas vraiment pours’amuser. Nous sommes de la police et nous venons faireune enquête. Est-ce que vous avez entendu parler des man-nequins qui ont eu un accident hier ?– Oui, tout ce que je peux vous dire, c’est qu’elles n’ontpas eu de chance. Trois accidents le même jour ! Heureu -sement qu’on était là. De nos jours, ils sont fra-giles, cespetits mannequins. Ils ne valent pas nos solides modèles !Regardez moi ces vénus qui enflamment la piste ! Raphaël et David ne semblent pas convaincus en voyant sedéhancher sur la piste les trois horribles filles. Horribleétait presque un mot faible…David aperçoit enfin un vrai mannequin assis près du bar,avec des béquilles.– Bonjour, vous vous êtes blessée hier ?– Oui, enfin je ne comprends pas. Mon talon s’est décolléhier. Et je ne peux plus marcher ! Toutes les collègues onteu aussi un accident ! Je ne suis pas certaine que ce soitseulement de la malchance.– Bonjour, messieurs, dit une voix puissante. Je suis lepatron de la discothèque, vous êtes bien les policiers ?– Oui, réponds Raphaël.– J’ai un peu de chance dans mon malheur ! J’ai contactél’agence Joliette, dès que j’ai su que l’autre agence ne pour-

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son portable sur lui et appelle David :– Allô, t’as trouvé des indices ?– Non, mais là je suis enfermé dans la cave de l’agenceJoliette, viens me libérer.– J’arrive tout de suite !David arrive quelques minutes plus tard, aperçoit Anthonyqui essaie de s’enfuir. Il le rattrape :– Dis-moi où est Raphaël, sinon je te descends.– Ok, je vais vous le montrer, ne me tuez pas !

Anthony se rend à la police. Les analyses des morceauxdu talon ont révélé que c’était les chaussures d’un desmannequins blessés. Cette chaussure a bien été découpéeà la scie. Quand aux mannequins, ils seront relâchés car ils n’yétaient pour rien dans l’affaire. C’était Anthony, leur frèrequi faisait tous les accidents.

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe d’Amel Hamdani de l’école Jean Moulin :

Steven Breant, Eda Dogan, Alexis Duval, Maxime Trollait, Amélie Leroux,

Anaïs Prud’homme.

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teille d’huile utilisée à moitié. Il y a aussi de la colle trèspuissante et une petite scie ainsi que des gants. Despaquets de savon liquide et du nécessaire pour laver le sol.Enfin, il trouve des morceaux qui ont l’air d’être des boutsde chaussures.Soudain, un mannequin entre. – Bonjour, qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?– Bonjour, je suis l’inspecteur Raphaël et je suis en trainde faire une enquête.– Mais, euh…pourquoi, qu’est-ce qui se passe ?– Ne vous inquiétez pas, votre patron est au courant. – Euh…écoutez, je suis désolée, mais je dois partir, j’ai unrendez-vous à l’hôpital, je vous laisse.Anthony rentre à ce moment-là et a l’air visiblement encolère : – Pourquoi vous fouillez dans la loge ?– Raphaël :– Je cherche des indices et figurez-vous que je viens de trouver des choses étranges.– Anthony :– Mais tout ce bazar, c’est pour bricoler ! C’est d’ailleursmoi-même qui fais tout.– Bien, dit Raphaël, et que faisiez-vous hier ?– Eh bien, j’étais en train de faire répéter mes mannequinspour qu’elles soient prêtes pour la soirée.– Bien, merci cher monsieur, je vous laisse, je pense quej’ai toutes les réponses à mes questions.Et là Anthony devient tout pâle, car il voit dans le sachetd’indices de l’inspecteur des morceaux de talons découpésà la scie.Anthony propose à Raphaël de l’accompagner vers sonbureau. Ils descendent tous les deux les escaliers et d’unseul coup Raphaël se retrouve seul dans une pièce dans lenoir.Il est pris au piège d’Anthony. Heureusement Raphaël a

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– J’étais dans mon bureau. J’ai entendu des cris, je suis sortie et j’ai vu les braqueurs.– Combien étiez-vous à travailler aujourd’hui ?– Nous étions six employés. – Comment s’appellent vos employés ?– Mme Tina, Mme Lina, M. Maxime, M. Débit et MmeLatourleste.

Le commissaire interroge M. Débit :– Qu’avez-vous fait dès que les braqueurs sont arrivés ?– Un braqueur m’a dit d’aller voir dans le coffre fort, et ila pris tout l’argent.– Après, qu’avez-vous fait ?– Je suis retourné à mon bureau.– Et où étaient vos collègues ?– Ils étaient allongés par terre.

Le commissaire regarde la vidéo de la caméra de sur-veillance.Il voit 5 personnes qui travaillent. M. Débit trie sespapiers, M. Maxime travaille sur son ordinateur, Mme Delatourregarde ses papiers avec Mme Tina et Mme Lina. MmeLatourleste arrive, et elle s’installe pour travailler. MmeLina se lève et va aux toilettes. Mme Tina va boire un thé.Mme Latourleste prend un dossier et M. Maxime se retour-ne et regarde ses collègues.Un braqueur arrive et dit : « Ne bougez plus ! » et toutle monde met les mains en l’air sauf M. Débit. Il est tou-jours au téléphone. Un deuxième braqueur entre etdemande aux employés de se coucher. Tout le monde secouche par terre. Les braqueurs disent : « Toi, amène-nousau coffre ! » et M. Débit va vers le coffre fort. Les braqueursvont chercher le butin dans le coffre fort. Les employéstremblent de peur.

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Dehors, il fait beau.Le commissaire Malthus est dans son bureau. Il range sespapiers et tout à coup, sa secrétaire entre.– Commissaire Malthus, une dame vous attend dans lasalle d’attente, dit la secrétaire.– Faites-la entrer, dit le commissaire Malthus.La secrétaire va chercher la dame et la ramène dans lebureau du commissaire Malthus.– Alors, pourquoi êtes-vous venue ? demande le commis-saire Malthus.– On a braqué la banque, dit la dame en soufflant. Deshommes cagoulés sont venus.– Qui êtes-vous ? dit le policier en s’énervant. – Je suis banquière.– Comment vous appelez-vous ?– Je m’appelle Madame Delatour.– On y va.– Merci.Le commissaire Malthus se rend à la banque avec l’inspec-teur Loto, son assistant.

L’inspecteur Loto interroge Mme Delatour :– A quelle heure sont venus les braqueurs ?– A 13h.– Comment étaient-ils habillés ?– En noir, avec une cagoule marron.– Où étiez-vous ?

Commissaire Malthus

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Ce matin, l’inspecteur Turquoise a du mal à se réveiller.Il avale au moins trois tasses de café. Tout à coup, le téléphone sonne au commissariat de Val de Reuil.« Allô ?– Je suis bien au commissariat ?– Oui, j’écoute.– Il y a eu un crime chez moi, dans mon garage. Ma voi-sine Clara est morte dans une mare de sang, et il y a unmarteau à coté d’elle.– Donnez-moi votre nom et votre adresse.– Je m’appelle Léo, et j’habite au 13, rue de la danse.– Attendez, j’arrive, ne touchez à rien. »Cinq minutes plus tard, ils arrivent sur les lieux du crime.

Le mystérieux meurtrier

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Le commissaire dit :– J’ai trouvé les coupables : ce sont les 6 employés de labanque !– Mais comment avez-vous fait pour trouver, demandel’inspecteur Loto ?– C’est simple : sur la vidéo, j’ai vu que deux employéssont partis, et juste après, deux braqueurs sont arrivés.Alors je pense que tout le monde est mêlé à cette affaire.Mme Lina a une queue de cheval, et un des braqueursaussi ! En plus, M. Débit est parti au coffre fort avantqu’on le lui demande. Mesdames et messieurs, vous êtes enétat d’arrestation !

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe de Thomas Victoire

de l’école Jean Moulin :

Bilal Herkat, Basma Lahrigua, Capucine Lecourtois,

Cynthia Repessé Lormaille, Vanessa Valentin, Yoann Werquin

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– Je peux voir vos horaires ?– Oui.– Est-ce que vous savez si Léo et Clara entretenaient debons rapports ?– Non. Il y a une semaine, ils se sont disputés car le chiende Léo aboyait trop. Mon autre voisin est venu leur dire defaire taire leur chien, puis Léo s’est énervé et leur a ditnon. Il a tapé du poing sur la table de Clara.– Est-ce qu’elle allait souvent dans la cour ?– Oui »Il va ensuite chez la famille Leroy. Ils disent :« Nous avons vu cette femme entrer, c’est tout.– D’accord, d’accord, je vais aller voir la femme de Léo. »Pendant qu’il va voir la femme de Léo, Léo essaye d’exa-miner la bave qu’il a trouvée. Et il trouve des poils dechien ! L’inspecteur arrive et dit à la femme de Léo : « Bonjour, je viens vous poser des questions au sujet dumeurtre d’hier.– D’accord. Moi, je n’ai rien vu, j’étais au travail.– Mais où travaillez-vous ?– Je travaille à l’usine Chocolatier.– D’accord, d’accord. Bon, je vais vous laisser. Au revoir,Madame »L’inspecteur repart tout en réfléchissant. Il se dit : « A monavis, c’est Léo qui l’a tué … »Le lendemain, Léo est convoqué au commissariat de Val deReuil. Et il dit :« Mais non, ce n’est pas moi, ça doit être le chien.– Vous vous moquez de moi, j’espère, dit l’inspecteur– Non, non, je ne me moque pas de vous. »Le collègue de l’inspecteur Turquoise dit :« A mon avis, ce n’est pas Léo qui l’a tué. L’autre fois,quand nous sommes allés voir s’il y avait des indices, j’aivu des griffures sur l’armoire et de la bave de chien. »A ce moment, l’inspecteur Turquoise comprend tout :

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« Où est le corps ?– Il est dans le garage.– Vous n’avez touché à rien ?– Non, non, je n’ai rien touché ! »– Nous allons voir s’il y a des indices.– Je vous laisse fouiller. »Les policiers voient une flaque de sang. La femme a unmarteau sur la tête. Ils prennent les empreintes sur le mar-teau, et ils prennent le sac à main de la femme.« Je dois prendre votre caisse à outils. J’ai trouvé son sac àmain. Dans son sac à main, il y a un téléphone, un porte-feuille et un porte-monnaie. Nous allons l’apporter aulaboratoire de police, si vous voulez bien.– D’accord.– Bon, nous allons partir, je vous transmettrai le rapportdemain.– Faites attention, vous marchez sur la flaque de sang !– Houlà là, punaise ! Au revoir, merci ! »Ils repartent, mais Léo Parleur essaie de voir s’il n’y a pasd’autres indices. Et il retrouve de la bave !« Tiens, tiens, de la bave… Il faudrait que j’appelle le commissaire Turquoise. Oh, non. Oh, si. Je ne sais pas.Bon, je l’appellerai demain. »

Le lendemain, Léo se réveille en pensant aux évènementsde la veille. Il avale son bol de chocolat et ses trois tartines.Vers dix heures, l’inspecteur Turquoise se réveille et vainterroger les voisins et la femme de Léo, ainsi que le maride la victime.Personne n’a rien entendu.« A quelle heure vous êtes vous levé ? Demande l’inspec-teur Turquoise à la voisine de Léo.– A huit heures.– Avez-vous entendu des cris ?– Non, parce que j’étais au travail.

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Lundi matin, à son retour de vacances, Bauher se rendit aucommissariat de Val de Reuil, son lieu de travail. Mais…il y avait quelque chose d’étrange dans l’air, person-ne, pas de collègues.Bauher vit sur son ordinateur que ses collègues lui avaientmis un petit mot : « On est aux entrepôts d’ED, rejoins-nous on est sur une affaire. » Alors Bauher sortit pour monter dans sa Subara Imprezarallye.– Oh mince, j’ai oublié mes clés ! Ah non, elles sont dansma poche !Quelques minutes plus tard, il arriva au carrefour et vit unaccident. Bauer alla voir pour aider les pompiers.

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C’est le chien qui l’a tué ! Comme il y avait un escabeauprès de l’armoire à outils, le chien est monté sur l’armoireet le marteau est tombé sur la tête de Clara !Il retourne chez Léo pour voir s’il n’y a pas d’autresindices. Il regarde sous l’armoire et trouve un couteau.– Nous allons l’analyser.Au laboratoire, il retrouve les empreintes de Clara !Il se dit alors : « Clara a voulu tuer Léo. »Il retourne voir le mari de Clara et le mari de Clara avouetout : avec le couteau, Clara voulait tuer le chien de Léo.

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe de Frédéric Turcas

de l’école Jean Moulin :

Johanna Catel, Manon Duval, Dany Fernandez, Camille Forin,

Sarah Lamare, Nathan Lefèbvre, Malaurie Groult.

Un crime mystérieux

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de bouteille de vin rouge !– Humm ça a tout l’air d’un indice, ça… Où l’as-tu trouvé ?– Là-bas, à côté du bureau du patron.– Hum, je vois que vous avez avancé, dites-donc, vu le tasd’indices là-bas.– Euh non chef, ce ne sont pas des indices, mais des pou-belles ! Regarde sur quoi tu marches !– Ah, une écharpe, dit Bauher ! Il y a écrit dessus « Lola ».Mais je la connais cette petite ! Je l’ai vu hier. Tiens, j’aitrouvé aussi un bout de chaussure à talon. – Fais-moi voir ça. Ça à l’air d’être à Lola, ça. On vademander au patron Laurent s’il a une idée.

Le patron était un vieil homme qui ne se leva pas pour luiserrer la main. Bauher, un peu vexé par cet accueil peu chaleureux, lui posa la question suivante :– Bonjour monsieur, il paraît que vous êtes témoin decette affaire.– Oui, c’est moi qui suis témoin.– Si tu es bien témoin, décrivez-moi cette histoire. Vousêtes prêt ?– Oui. J’ai entendu Lola se disputer avec Zoé. J’ai entenduaussi parler d’histoires avec son mari. Puis après, plus rien,Zoé était là au sol, inanimée. Alors je vous ai appelé.Ceci dit, je suis presque certain que ce n’est pas Lola qui afait ça car elle est sa meilleure amie et je ne la crois pascapable d’une telle violence.– Bien. Et peut-on lui parler, à cette Zoé ?– Hélas non, répond le patron, elle est partie à l’hôpitalet semble être dans le coma.– Merci Monsieur. Monsieur ?– Monsieur Laurent Martin.Bon les gars, on sait toute l’histoire maintenant. – Ah, juste une dernière question : pouvez-vous nous don-ner l’adresse de Lola ?

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Bauer dit :– Vous avez besoin d’aide ?Un pompier : – Non, on n’a pas besoin d’aide.Il continua sa route et vit un bouchon à la sortie du restaurant chinois. – Oh ça m’énerve, il y a un embouteillage et j’ai oublié masirène ! Une heure plus tard, il s’approcha enfin de l’entrepôtd’ED. Mais il y avait un feu qui était en panne. Ça s’esttransformé en bouchon de 6kms !– Comment vais-je sortir de ce bouchon ? se dit Bauher.Vingt minutes plus tard…– Enfin sorti de ce bouchon ! Quelle heure est-il ? Haaaa !Je suis en retard ! Allez, allez, oh non ! Un pneu crevé.Comment je fais, moi maintenant ? Ouf j’ai eu chaud, il ya un garage juste à côté.

Une heure plus tard : – Bonjour tout le monde ! Me voilà enfin arrivé, ça étédur la traversée. Aïe, il y a trop de soleil ! J’ai oublié meslunettes.Son collègue lui dit :– T’en as mis du temps ! Il faut résoudre une enquête trèstrès longue tu sais.– Oui je sais, vous m’avez mis un mot sur mon bureau.– Bon, allez viens, cette enquête ne va pas se résoudre sanstoi, Bauher !– Oui, je sais, cette histoire nous prend tout notre temps.Elle me prend le chou aussi.Ses autres collègues lui dirent : – Bonjour Bauher, il y a longtemps qu’on t’avait vu.Maintenant, on doit résoudre un mystère. Un policier leur coupa la parole : – Bauher, Bauher, regarde ce que j’ai trouvé ! Un morceau

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– Eh bien, finalement non, lui dit Bauher. Je n’en ai plusà vous poser. J’ai ma petite idée…

A votre avis qui est le coupable ?

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe de Frédéric Turcas

de l’école Jean Moulin : Manon Bolte, Iliès Coplo, Inès El Mahi,

Dylan Lefèbvre, Morgane Servette, Kelissya Zaïre

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Quelques minutes plus tard, Bauher arriva enfin chezLola.– Bonjour je suis bien chez Lola ?– Oui, répond la jeune femme.– Police, Agent Bauher. Je viens vous poser quelques ques-tions à propos de ce qui vient de se passer à l’entrepôt ED. – Lola, d’un air paniqué :– Euh, je vous jure que ce n’est pas moi qui ai assassinéZoé !– Mais qui vous parle d’assassinat ? Bizarre se dit Bauher…– Excusez-moi, dit Lola, je suis encore sous le choc. C’estmonsieur Martin qui a fait tout ça.– Comment ça ? dit Bauher.– C’est notre patron. Il a refusé d’augmenter la paye deZoé. Alors Zoé lui a dit que cette affaire finirait devant lajustice. Alors il s’est énervé et la menacée avec une bou-teille de vin qui venait d’un carton à côté. Alors Zoé a sor-tit son portable pour appeler la police. Et c’est là qu’elle areçu le coup terrible sur la tête. J’ai pris peur et je me suisenfuie pour vous appeler. Et vous êtes arrivé juste avantque je ne vous téléphone.– Ah, répond Bauher. Bon, je vais retourner aux entrepôts.Il me reste des questions à élucider. – Merci Lola, dit-il en voulant lui serrer la main. Mais Lolapréféra lui faire la bise car elle avait un pansement sur lamain droite.De retour aux entrepôts, Bauher rejoignit aussitôt lepatron dans son bureau. Mais il n’y était pas. Et là, surpri-se, Bauher vit arriver M. Martin dans un fauteuil roulantrobotisé.Laurent Martin lui dit :– Excusez moi pour l’accueil que je vous ai réservé, maiscomme vous pouvez le constater, j’ai bien des difficultés àme déplacer. Si vous avez des questions, n’hésitez pas, jesuis à votre disposition.

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Un diamant a disparu

Devant la bijouterie, Jack me donne un peu plus de détails :– Arnold Pétard, chargé de la sécurité, a été blessé pendantla fusillade. Le diamant le plus précieux du magasin adisparu. Il faut qu'on le retrouve avant la fin de la semaineparce qu'un client l'a commandé pour son mariage.Le propriétaire sort du magasin, il a l'air furieux.Je l'interroge:– Qui ça peut être, selon vous?– Je ne sais pas.– Où étiez-vous, quand c'est arrivé?– Ma femme m'avait appelé à la bijouterie pour qu'on aillefaire des courses.– Merci, M. Pétard. On vous appellera quand on trouveraune piste.

Je me dirige alors vers Arnold Pétard qui est en train de sefaire soigner.Je me trouve face à un homme musclé, chauve, les yeuxbleus et qui porte un bandage au bras droit.– Avez-vous vu le visage du cambrioleur ?– C'était une femme, elle portait une cagoule.- Avez-vous vu autre chose ?– Je lui ai moi aussi tiré dessus et je crois que je l'ai blesséeà l'épaule.– Merci de votre aide.

Soudain, mon portable sonne, c'est Angélique.– Salut, quand est-ce que tu rentres ?– Je ... En observant la maison voisine de la bijouterie, jevois une femme à la fenêtre. Elle est en train de se soigner.– Alors ?– Je te rappelle, j'ai peut-être trouvé une piste...

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Ce matin, je déjeune dans la cuisine d'Angélique, ma peti-te amie. En regardant par la fenêtre, je me dis : « C'estquand même beau Val de Reuil sous la neige... »

Je m'habille, je mets mon bonnet, mon écharpe, mes gants,mes bottes et mon blouson, et je sors. Tout à coup, monportable sonne alors que j'arrive près de la patinoire. C'estmon patron :– Bonjour, Jack. Que se passe-t-il ?– Viens me rejoindre à Rouen, au 32 de la rue du Pras. Ily a eu une fusillade à la bijouterie d'Ali Pétard.– J'arrive tout de suite.

Cambriolage à la bijouterie

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– D'accord.Nous entrons dans la bijouterie, notre enquête commence.Nous ramassons tout ce qui nous semble intéressant : descheveux, une boucle d'oreille, une balle dans le mur.J'observe un impact de balle dans un mur quand tout àcoup Angélique m'appelle :– Regarde ça, qu'est ce que c'est ?– On dirait des fibres de tissu et il y a un peu de sang des-sus...– Tu es sûr?– Non...– On pourrait peut-être le faire analyser au labo.– Bonne idée Angélique, rentrons au poste pour savoir ceque c'est.

Jade Pétard

Alors que nous sortons de la bijouterie, Jack me dit:– Il me reste à interroger la fille du propriétaire et je vousrejoins au poste.Sur le trottoir, nous nous retrouvons face à une jeunefemme.– Bonjour, comment vous appelez-vous?– Je suis Jade Pétard, la fille d'Ali. On m'a demandé devenir.

Je remarque alors qu'elle semble avoir du mal à bouger unbras.– Qu’avez-vous à l'épaule?– En bricolant avec mon mari hier soir, je suis tombée surun outil.Angélique lui demande:– Ça ne vous ennuie pas si on vous fait une prise de sang?– Oh si, ça m'embête, j'ai horreur de ça...

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La voisine

Au 34 de la rue du Pras, je frappe à la porte.– Oui, bonjour.– Bonjour, j'enquête sur le cambriolage de la bijouterie. Jepeux vous poser quelques questions ?– Bien sûr.– Comment vous appelez-vous ?– Alice Moulin.– Quel âge avez-vous ?– J'ai vingt ans.– Vous n'avez pas l'air en forme, que vous est-il arrivé ?– J'étais allée faire quelques courses et lorsque je suisentrée chez moi, à cause de l'odeur de la nourriture quej'avais dans les mains, mon chien Baxter m'a sauté dessuset il m'a mordue à l'épaule.– Je vais vous amener à l'hôpital

Discrètement, je demande au médecin qui la soigne :– Docteur, pensez-vous que c'est vraiment son chien qui l'amordue ou bien que ça peut être un tir de pistolet ?– C'est bien une morsure...Mince, c'est une fausse piste... Mon portable se met à vibrer, j'ai un message d'Angélique.« J'arrive, je te rejoins à Rouen. »

Dans la bijouterie

Angélique me rejoint devant la bijouterie.– Pourquoi es-tu venue jusqu'ici ?– Bah, je viens t'aider sur ton enquête du cambriolage !– C'est trop dangereux, je lui réponds.– Allez, s'il te plaît !– Bon d'accord, mais à condition que tu ne touches à rien.

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Au poste de police

Nous les plaçons en garde à vue. La mallette est pleine debillets. Le médecin de l'hôpital nous appelle et nous dit quele sang est bien celui de Jade Pétard. Angélique me dit :– Jade s'est fait la blessure exprès avec le cruciforme pourpas qu'on découvre que c'est elle la coupable !

Ali Pétard arrive au commissariat et demande ce qui sepasse.– Nous avons trouvé la coupable, c'est votre fille.– C'est impossible, ma fille ne ferait jamais ça.– Et pourtant, nous en avons la preuve.– Est-ce que je peux la voir?– Bien sûr.

Dans la cellule

– Pourquoi as-tu fait ça ma fille?– Parce que tu ne voulais pas que je me marie avecFrançois.– François! Celui qui travaille dans la bijouterie d'en face?– Oui, celui-là papa.Ali Pétard se calme d'un coup et dit:– Tout ça est ma faute. Je n'aurais jamais dû te dire nonpour François juste parce que sa bijouterie est concurrentede la mienne. Je suis vraiment désolé.– Non c'est ma faute, j'ai vraiment fait une grosse bêtise, jete demande pardon.Ali dit :– Ce diamant je te le donne pour t'offrir un beau mariage.Je trouverai un autre bijou pour mes clients.Il nous demande :– Libérez-les, s'il vous plaît. Je vous en supplie !

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– Eh bien, nous allons quand même vous emmener faireles tests.– Très bien, je vous suis.

A l'hôpital, je demande discrètement au médecin d'exami-ner sa blessure. Il revient et me dit:Ça ressemble à une blessure faite par un tournevis cruci-forme. Nous aurons les résultats de la prise de sang dansquelques heures. – C'est encore une fausse piste.

Elle me répond discrètement :– Il y a quand même un truc bizarre, on devrait enquêterun peu plus sur cette Jade Pétard, je trouve son comporte-ment étrange.J'appelle Jade et je lui dis :– Vous pouvez rentrer chez vous vous reposer et soignervotre épaule.

Espionnage

Jade sort de l'hôpital. Nous la suivons en cachette.Elle monte dans la voiture et se rend dans la bijouterie quise trouve en face de celle de son père. Elle entre dans labijouterie et embrasse le vendeur.– C'est sans doute son fiancé, dit Angélique.Angélique prend ses jumelles et me dit :– Ils ont deux billets d'avion et une mallette. Ils veulentpartir à Las Vegas.– Attrapons-les avant qu'ils ne s'enfuient !

Nous sortons de la voiture et nous les arrêtons.

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Un matin, l’inspecteur Charlito lisait son journal, jusqu’àce que l’inspecteur Maipatouça hurle :« Le maire a été enlevé ! »La police passa chez Mme Jamet, la femme du maire, et luidemanda le téléphone de la maison pour avoir tous lesappels qu’ils avaient reçus.La police remarqua que dans le téléphone de M. Jamet, unnuméro venait de l’étranger. La veille, madame Jamet avaitreçut une lettre et elle la lut : « Madame Jamet, votre mari a été enlevé. Vous avez unechance, Madame Jamet, apportez-nous 100 millions d’eu-ros en 48 heures, sinon votre mari sera mort. N’appelezpas la police. Nous sommes deux, nous avons de la dyna-mite et des pétards. Rendez-vous dans le parking de l’aéro-port d’Orly le mardi 18 novembre 2008 à 18h30 précises.Vous devez mettre l’argent dans une mallette et vous devezmettre la mallette sur l’emplacement 18. »M. Maipatouça demanda à aller voir leur chambre. Il allavoir et il trouva son armoire vide, ce qu’il trouva très bizarre.La police demanda à Mme Jamet la lettre qu’elle avait reçue.Les inspecteurs partirent avec la lettre. Ils regardèrent dessuset trouvèrent des empreintes très bizarres, pas d’adulte, maisd’enfants. L’inspecteur Charlito demanda à Mme Jamet :« – Avez-vous des enfants ? » Mme Jamet leur répondit : – Oui, j’en ai deux, pourquoi ? »Les inspecteurs virent les enfants de Mr Jamet et ils leurdemandèrent s’ils n’avaient pas vu leur père la nuit dernière. Les enfants répondirent non.

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Six mois plus tard

Angélique me dit:– Le mariage de Jade et François est vraiment merveilleux.– C'est vrai. J'espère qu'ils auront une vie heureuse.

Nouvelle écrite par les CM1 de la classe de Frédéric Turcas

de l’école Jean Moulin :

Lucie Auzoux, Solène Bologne-Louisy, Raphaël Touret, Cécile Ivendengani,

Mohammed Muslu, Jean-Patrick Renvoyé, Maïwenn Tötz.

L’enlèvement du maire

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sonnes de petite taille arrivèrent et commencèrent à pren-dre l’argent, et les policiers les virent et les poursuivirent.Quand monsieur Jamet les vit, il cria : « Mes enfants ! » Les enfants cachèrent la mallette dans les buissons.Le maire punit les enfants : privés de repas une fois parsemaine. Pendant que le maire et sa femme parlaient avecles enfants et les policiers, un employé aux cheveux rouxprit la mallette et alla dans l’avion. Le maire prit unecorde, l’avion décolla. Le maire s’accrocha à l’avion. – Hé, vous ! Ne touchez pas à la mallette ! cria M. Jamet.– Quelle mallette ? dit le monsieur qui l’avait prise.– Une mallette de 100 millions d’euros !– Très, très intéressant, dit l’employé.Le maire monta, prit la mallette et cria : – La mallette est sauvée ! Le maire, accroché à la corde, cria : – Votez pour moi ! Et sa femme dit : – C’est la semaine prochaine ! Le maire enleva sa chemise de smoking, lâcha la corde, etsauta en s’aidant de sa chemise comme parachute.L’employé était sur le dos de M. Jamet avec la mallette.

« – Vous ! Au commissariat ! dit le commissaire Putro àl’employé aux cheveux roux.L’homme aux cheveux roux allait au commissariat, en criant :– Mais je l’ai trouvée, cette mallette !L’inspecteur Charlito lui dit : – C’est ça, mon vieux, et moi, je suis le pape ? L’homme se lamentait : – Mais pourquoi irais-je au commissariat, je n’ai rien fait !L’inspecteur Maipatouça dit : – Mais oui, et moi j’ai fait dans ma culotte ! Dans la voiture, l’inspecteur Maipatouça lui posa unequestion :

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La police interrogea les voisins de Mme Jamet, car ils faisaient du bruit tout le temps. Une fois, leurs voisins eteux s’étaient disputés à propos d’une histoire de poulet quiarrivait sans arrêt dans leur jardin.Les inspecteurs allèrent à la mairie pour interroger lesemployés. Il n’y avait que des femmes et aucun homme.L’inspecteur les interrogea toutes. Les inspecteurs eurentdes soupçons concernant deux d’entre elles. L’une d’ellesétait la femme du commissaire Putrot. Elle disait qu’elleétait au travail, mais la mairie était fermée. L’autre disaitqu’elle était chez le coiffeur, mais le coiffeur était ferméparce qu’un dimanche, c’est très bizarre.Les deux inspecteurs demandèrent aux deux jeunes fem-mes de venir avec eux.La police demanda à aller voir sur l’ordinateur de M.Jamet. L’inspecteur Charlito trouva quelque chose debizarre : un bon de commande d’un magasin de vêtementspour homme de San Diego en Californie. Les inspecteurs partirent à San Diego. Ils allèrent au magasinde vêtements pour homme, pour demander si M. Jamet yétait passé. Mais par malheur, M. Jamet n’était pas encorevenu. Ils attendirent beaucoup de jours dans leur hôtel, et ilsretournèrent au magasin. Cette fois, M. Jamet était venu. Ilspartirent l’aéroport pour retourner en France avec M. Jamet.Une fois partie à l’aéroport, Mme Jamet posa l’argent etalla à l’intérieur de l’aéroport. Elle attendit, attendit, etvit son mari arriver. Elle dit :« Chéri, tu vas bien ?– Oui pourquoi ?– Ben, tu n’as pas été enlevé ?– Ben non ! Je suis parti à San Diego pour m’acheter un pull !– Mais qui a fait cette mauvaise blague ? demanda MmeJamet.– J’espère qu’ils iront en prison, dit M. Jamet. »Les policiers s’étaient cachés dans l’aéroport. Deux per-

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Le Montecito, le plus célèbre casino de Las Vegas, était aumaximum de son accueil. Toutes les tables de jeux (Poker,Roulette, Blackjack) et les machines à sous étaient pleines.Il n’y avait même plus une seule place pour une seule per-sonne. Personne n’avait remarqué que l’argent et les jetonsdes joueurs disparaissaient petit à petit de table en table.Soudain, un homme roux d’une cinquantaine d’annéeavec un bouc sortit des toilettes en hurlant de sa petite voixaigue : « Au voleur ! ». Tout le monde tourna la tête verslui. « Regardez sur vos tables de jeux, l’argent disparaît. »

Les joueurs, bouche bée et des yeux grands comme deuxpendules, constatèrent que c’était la vérité.

La sécurité fit appel au célèbre inspecteur MarcToumépassa, pour résoudre ce problème. Marc était unhomme très élégant d’une vingtaine d’années. Il avait réso-lu les enquêtes les plus spectaculaires : l’affaire desJumeaux, l’affaire de La Perle d’Or, l’affaire de La Joconde,l’affaire de la disparition des dinosaures et beaucoup d’au-tres…

Marc interrogea le milliardaire des toilettes qui lui racontace qu’il avait entendu. Il dit en se grattant le crâne :« Lorsque j’étais aux toilettes, j’ai entendu un homme etune femme qui discutaient. Ils disaient qu’ils avaient déjàpris beaucoup d’argent – 50 000$ – et qu’ils allaient conti-nuer encore un peu jusqu’à 100 000$. Ils allaient se don-ner à nouveau rendez-vous aux toilettes dans une demi-

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– Pourquoi étiez-vous là ? Il répondit :– Mais je suis employé, et ils m’ont dit d’aller chercher unemallette abandonnée à l’emplacement 18.– Saviez-vous que dans la mallette il y avait 100 millionsd’euros ?– Non, je ne savais pas du tout !– Vous en êtes bien sûr ?– Oui, j’en suis sûr ! S’il vous plaît, j’ai une famille !Ils le laissèrent en garde à vue jusqu’à ce qu’il dise la vérité.

Les inspecteurs, eux, pensèrent que d’autres employésétaient dans le coup. Ils partirent à l’aéroport, ils deman-dèrent au patron de voir tous les employés, et les convo-quèrent au bureau pour les interroger. Mais deux desemployés n’étaient pas là. Parce qu’ils jouaient aux billes etbuvaient des bières en regardant la chaîne « Je suis nulTV ». Ils parlaient de leur magnifique coup !Des troupes de policiers partirent à la recherche des deuxemployés pendant que les autres employés (Quiqui,Gragos, et Papimami) attendaient. Ils trouvèrent les deuxemployés et les emmenèrent avec les autres.

Les deux inspecteurs allèrent ensuite interroger les enfantsdu maire. L’inspecteur Maipatouça leur posa une question :– Pourquoi avez-vous pris la mallette ?– Bon, nous allons tout vous dire.– L’employé Quiqui, c’est lui qui nous a menacés de mort,si on ne volait pas la mallette.

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Corinne Hantzberg et Grégory Binet

de l’école Jean Moulin : Théo Pasanau, Esme Soysal, Kathleen Bertin, Clément

Birbaum, Mauranne Percepusse, Jason Sury, Sean Lemercier

Rendez-vous aux WC

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« Nous étions à une table avec du soda pour célébrer notrecontrat. Je disais à Tout qu’il était peut-être encore un peujeune dans sa carrière et qu’il avait beaucoup à apprendreet qu’il devait continuer ses efforts. »

L’inspecteur se dirigea vers Mme Sion et Mr Afrik Barack.La chanteuse dit en chantant : « Ça ne peut pas être nous car nous étions à mon concert.Je chantais la reprise de Sefyu. Après j’ai reçu des fleurs dela part d’Afrik, je lui ai donné un autographe pour leremercier. Afrik a voulu m’inviter à boire un verre mais lebar était désert. Et tout à coup nous avons entendu : « Auvoleur ! », et nous étions appelés par vous. » Mr AfrikBarack confirma en rougissant ce que la chanteuse venaitde chanter.L’inspecteur alla voir les deux derniers suspects. MrVesalenne lui dit : « Ce n’est pas moi, car j’étais parti à la cave chercher duSoho pour madame. » Madame Poue dit :« Ce n’est pas moi non plus car j’étais au bar en train decommander un Soho. »

L’inspecteur réfléchit et se dit que quelque chose n’allaitpas avec l’argent. Il fallait que les voleurs échangent lesjetons contre de l’argent avant de partir. Ils avaient doncun complice à la caisse du casino pour pouvoir échangerles jetons.

L’inspecteur se dirigea vers les caisses du casino et inter -rogea les caissiers. Une personne attira l’intention del’inspecteur car elle n’était pas très à l’aise lorsque l’inspec-teur l’interrogea. En effet, Mr Ronald Hino répondait àchaque fois à l’inspecteur en rigolant. Il dit à l’inspecteurqu’il n’avait aucune idée des coupables. Après une longue

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heure pour se changer et partir à l’aéroport pour s’en allervers d’autres cieux. J’ai attendu qu’il n’y ait plus de bruit.Je suis monté sur les toilettes pour vérifier qu’il n’y avaitplus personne et j’ai vu que la femme portait une longuerobe rouge avec des paillettes. D’ailleurs, sa robe s’est coin-cée dans la porte et j’ai vu que son complice portait unechevalière avec une tête d’aigle à la main gauche quand ila décoincé la robe. Je suis sorti pour prévenir la sécurité. »

Marc Toumépassa fit le tour du casino pour interroger tou-tes les femmes qui portaient une robe rouge à paillettes ettous les hommes qui avaient une chevalière à tête d’aigle.Au bout d’une heure et demie, il trouva huit suspects, qua-tre hommes et quatre femmes. Il y avait la souriante MlleHarquate Nadeja, chirurgienne de 31 ans accompagnéede Mlle Louvilat Priscilia, jeune étudiante en chirurgie de23 ans, l’extraordinaire Mme Sion Addy, chanteuse de24 ans, Mme Belle Poue, pétillante esthéticienne de22 ans, Mr Vesalenne Moes, barman de 44 ans très ser -viable au casino, Mr Afrik Barack, séduisant notaire de27 ans, Mr Tout Gagné, footballeur musclé de 22 ans,Mr Obama Barack, élégant président de la ligue deschampions et frère de Mr Afrik Barack.

L’inspecteur interrogea Mlle Harquate et Mlle Louvilat : « Nous avons discuté de chirurgie, après nous avons pris dusoda à l’orange et enfin nous sommes parties jouer aupoker pour essayer de gagner un peu d’argent car les étu-des de chirurgie sont très chères.»Mr Tout Gagné raconta à l’inspecteur : « Je viens de signer un contrat avec Mr Obama Barack pourêtre engagé dans l’équipe de Marseille. Je débute ma car-rière et je suis le meilleur buteur de l’année. C’est unechance pour moi d’être pris dans cette équipe. » Mr Obama Barack ajouta :

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– Allô inspecteur Will ? – Oui.– Ici le Commissaire Moulin. Une bombe a explosé à l’hô-pital et on a besoin de vous. Où êtes-vous bon sang ! Mes hommes vous cherchent par-tout ! On pense que le suspect s’appelle Marcel.Will : – Oh vous ne pouvez pas prendre quelqu’un d’autre parceque là j’ai un vrai problème. Je suis debout sur une chaiseparce qu’il y a une souris qui fait …euh ??? du karaté ! Oui,c’est ça, du karaté et euh il y a aussi, euh ? un dinosauretrès gigantesque et il y a aussi une cr… – Oui c’est ça, c’est ça… La prochaine fois que vous meracontez n’importe quoi, je vous jetterai dehors comme unvulgaire cadavre d’hamster qu’on jette dans la poubelle !Bon, j’arrive chez vous, je crois que ça va être plus simple.– Bah attendez, je suis chez ma maman là, elle a préparéun gâteau à la cerise.

Calmos Carlos pensait Will dans sa tête. La voix du com-missaire lui paraissait étrange. Et puis, il ne dit pas cegenre de choses d’habitude.Un quart d’heure plus tard, Moulin entre chez l’inspecteurWill et sa mère.– Bonjour, Inspecteur.– Bonjour, Commissaire, vous avez une drôle de voix.Qu’est-il arrivé à votre voix ?– Euh… euh, j’ai chanté au concert de Johnny Hallyday.

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discussion, l’inspecteur finit par lui dire qu’il était certainque c’était lui le complice et qu’il arriverait à le prouver.En entendant ça, Mr Ronald Hino dit un l’inspecteur : - Comment avez-vous deviné que j’étais le complice del’homme et de la femme ? - Vous venez de vous trahir, lui dit l’inspecteur. Je ne vousai jamais dit qu’il s’agissait d’un homme et d’une femme.Vous êtes forcément le complice pour connaître cetteinformation. Vous devriez me donner les noms des autresvoleurs, cela m’arrangerait pour finir mon enquête et enplus votre peine serait moins lourde.- Bon, j’avoue : j’ai des complices. C’est Belle et Moes. Onvoulait avoir plus d’argent pour une meilleure vie.

En entendant ça, Madame Pou et Monsieur Vesalenne sefaufilèrent vers la porte. Mais les policiers les arrêtèrent àla sortie du Montecito. Ils furent vite rejoints par leur com-plice. Marc Toumépassa dit : « Voilà une enquête de plusde résolue. Embarquez-moi tout ça… ».

Il était impossible de redonner l’argent volée aux joueurs.Tous décidèrent que cet argent serait donné à un orpheli-nat en Afrique. Madame Sion se proposa pour aller remet-tre cet argent elle-même. Mr Afrik Barack, en rougissant,lui dit qu’il viendrait bien avec elle.

The End

Dans le rôle de :

Nadeja : Amandine Thérin - Pricillia : Nathanaëlle Biabatantou

Addy : Melissa Potin - Belle : Sarah Viel - Moes : Wilson Try

Afrik : Amine Benaouda - Tout : Alexandre Konopczunkski

Obama : Towfek Harchi - Ronald : Bilel Zouine

Au clavier : Mr Binet, CM2 Ecole Jean Moulin

Trou de mémoire

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irrésistible envie de danser et de chanter. Mais lorsqu’ilentendit : « Allô, je suis bien chez la police ? », le retour àla réalité fut brutal.– Oui, moi je n’ai besoin de personne. – Hein, mais de quoi vous nous parlez ?– Heu, pardon, excusez-moi, j’étais dans ma chanson pré-férée, je vous écoute.– Un homme a enlevé un masque. Il se trouve devant lesupermarché de la rue des trois rivières.– Pouvez-vous me le décrire ?– D’accord : il avait un petit nez, il était grand et avait lescheveux bruns et courts et les yeux bleus. J’ai pris desphotos, je vous les amènerai. – Non merci, c’est gentil mais je n’ai pas le temps là. Parcontre, vous avez retenu son numéro de plaque d’immatri-culation ?– Oui, facile, la plaque est 4627 WX 19.– D’accord, merci, ne bougez plus, j’arrive.

Will se lança dans sa voiture de tunning rose fluo avec despetits cœurs et des autocollants en forme de flamme jaune.Il démarra sa voiture, mit de la « nitro ».Il arriva au supermarché et fit un dérapage au frein à main.Marcel était devant. Paniqué, Marcel rentra vite dans savoiture et lança le pilotage automatique.Dix minutes plus tard, Will le rattrapa sur l’autoroute.Mais à ce moment-là, Marcel sortit par le toit ouvrant. Puisil sauta sur un camion qui était juste à côté à droite. Lecamion était rempli de sable. Will essaya de rattraper lecamion car il avait vu toute la scène et dit :– Mais il est barjo ce mec ?! Ou alors, il veut se suicider !Will sortit un sac. A l’intérieur se trouvait un chien robot.Il le mit devant le volant. Alors le chien sortit une espècede prise et la brancha sur le volant. C’était le chien robotqui conduisait la voiture maintenant. Cette voiture qui

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Bizarre, bizarre se dit l’inspecteur Will. Johnny, c’est passon style au commissaire. C’est plutôt Michel Sardou.

– Will, j’ai une adresse d’un technicien de l’hôpital : 4 ruede la crotte aux pigeons 23000 Grenoble. Et il nous a ditqu’il faut venir chez lui. Ah oui, j’ai aussi un deuxièmeindice : un suspect se trouve dans un grotte à 1500 km auNord d’ici. Je vous donne une fourrure de panda et unefeuille où il y a un plan.Dans sa tête, le commissaire se dit : « Tu vas voir, tu ne t’ensortiras jamais !!! Hahaha ! »Mais Will n’était pas trop bête et voyait bien que le commissaire n’était pas le vrai.Il lui dit alors : – Les mains en l’air espèce de crapule !Le faux-commissaire fit demi-tour rapidement en répli-quant :– Hahaa tu es tombé dans mon piège, Will ! Will :– Ay Caramba, c’est toi Marcel, je le savais ! Il sortit sonarme mais Marcel s’enfuit par l’arrière de la cuisine etmémé était prise de panique.L’inspecteur Will essaya de poursuivre Marcel, mais voilàqu’il arriva au milieu de la rue. Et soudain, il aperçutle commissaire Moulin à gauche et en même temps le commissaire Moulin à droite.Will dit au hasard à l’un des deux : « haut les mains peaude lapin ! ». Le commissaire leva ses mains. Pendant cetemps l’autre en profita pour tirer sur le vrai commissairequi s’effondra après avoir dit une dernière phrase : « lamaîtresse en maillot de bain ».Will se dit : « C’est malin, il s’est fait tuer à cause de moi !Et il alors il continua la poursuite de l’imposteur, mais ilfallait d’abord rejoindre sa voiture. Soudain, il entendit lamusique de Besoin de rien, envie de toi et fut pris d’une

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Chapitre 1 :le lendemain de Noël

C’est le 26 décembre. Ce matin, Pierre se lève pour déjeu-ner avec sa mamie. Comme tous les ans aux vacances deNoël, il passe deux jours chez ses grands-parents parce queses parents travaillent le lendemain de Noël : ils sontresponsables d’un grand magasin de jouets. D’ailleurs, descadeaux, il en a tout le temps. Il en a tellement qu’il ne saitplus quoi en faire.

C’est l’heure de partir. Il embrasse avec tristesse sa grand-mère et il se prépare pour rentrer chez lui à pied, seulcomme d’habitude. Il aurait aimé dire au revoir à songrand-père mais il est parti tôt ce matin. Une chose impor-tante à faire, il paraît. Ses grands parents habitent sur « ladalle » à Val de Reuil, à quelques minutes de sa maisonprès de l’école Louise Michel. Au moment de partir, il sentun vent glacial et la boue remplace la neige tombée au solla veille. Il remonte sa capuche et il marche rapidementpour se réchauffer.

A midi, il arrive chez lui et ouvre la porte de la maison. Ilaperçoit ses parents qui l’attendent avec un paquet dans lesbras. Mais il n’y prête même pas attention. « – Boujour Papa, boujour maman.– Bonjour Pierre. Tu as fait bonne route ? lui demande sonpère.

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semblait rouler toute seule dépassa le camion. Alors Willen profita pour sauter sur le camion. Il regarda partoutmais ne trouva personne. Bizarre… Soudain, une main sor-tit du sable à toute vitesse et attrapa la jambe de Will et lefit basculer dans le sable. Will cria au secours, mais per-sonne ne l’entendit. Pas même le chauffeur du camion caril était en train d’écouter Une souris verte.Ensuite, Marcel profita du cri de Will pour essayer de luifaire avaler du sable. Mais juste avant, Will eut le temps demettre son pied sur le ventre de Marcel. Marcel lui dit alors :– Haha, ça ne sert à rien Will, tu t’enfonces avec moi !Marcel attrapa la tête de Will et le plongea dans le sable.Will ne pouvait plus respirer, il commençait à étouffer.Puis c’était le noir, un noir sombre et froid, le silence. Willse dit qu’il devait être au paradis.Une lumière, toute faible d’abord, puis de plus en plusforte et enfin un son, une voix.– Mon p’tit Willfridou d’amour, il est l’heure de se lever,tu vas être en retard à l’école. Wilfried était en sueur, latête enfoncée dans l’oreiller. Il se réveilla. Il était dans unétat vaseux et se dit qu’heureusement tout cela n’étaitqu’un affreux cauchemar. Le petit garçon se leva du lit,ouvrit l’armoire, mit son pull tricoté par sa petite maman,son pantalon. Il dit à sa mère :– Maman, il faut que je te raconte, j’ai fait un drôle de rêvecette nuit.

Nouvelle écrite par les CM2 de la classe de Corinne Hantzberg et Grégory Binet

de l’école Jean Moulin : Quentin Baillivet, Carolane Lemichel, Amandine Potin,

Clément Roujolle, Yannick Tötz, Allan Durocher, Abir Kadhim

Une disparition étrange

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tion de son armoire. Il s’approche pour l’ouvrir. Il dirige samain vers la poignée. Curieusement, sa main se met àtrembler. Il ouvre la porte de l’armoire et alors il comp-rend immédiatement : un de ses cadeaux a disparu.

Il regarde sous son lit et là, il découvre le ruban du paquetcadeau. Quelqu’un est venu dans sa chambre et s’est servien son absence. Mais qui ?

Il s’assoit sur son lit et il réfléchit : « J’ai passé deux jours chez papi et mamie, ça s’est doncpassé pendant la journée d’hier ou alors ce matin. Les tra-ces de pas se dirigent directement vers l’armoire et il n’y ena pas d’autres. J’en déduis que c’est quelqu’un qui connaîttrès bien la maison et qui sait que je range mes paquetsdans l’armoire. »

Les traces de pas se dirigent vers la fenêtre. Il s’approchede la fenêtre et l’ouvre. Sur le toit, il découvre une cordeque le voleur a utilisée. S’il veut être sur les traces duvoleur, il doit lui aussi prendre le même chemin. Alorsc’est parti, à la chasse au voleur !

Chapitre 3 :Choc et effroi

Pierre a le vertige en descendant par la corde. Ça lui faittrès peur car il n’a pas vraiment l’habitude de descendredans la rue par la fenêtre. Tout à coup, une terrible crampele prend au poignet. Il met ses pieds sur le mur, maisil continue à se balancer dans le vide. Soudain, la cordacasse : « Hahaha !!! »

Pierre tombe au sol. La chute est brutale. Il a juste le temps

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– Ça va ! – Tiens ! Nous avons une surprise ! lui annonce sa mère.

Soudain, Pierre voit son grand-père. Il court immédiate-ment vers lui. – Hé, mais grand-père tu es là aussi, s’exclame Pierre.– Boujour fiston. Mais tu es congelé. Viens donc teréchauffer à l’intérieur.

La maman s’approche avec le paquet dans les mains et letend à son fils.« – C’est encore Noël pour toi, dit la mère.– Ha, merci ! répond Pierre sans enthousiasme en prenantle paquet dans la main.– Voilà un cadeau qui complètera ta collection triom phale.Où tu vas le ranger celui-là ? demande le grand-père.– Bah… je ne sais pas encore. – Il va te falloir une nouvelle armoire à poussière, ditgrand-père à l’oreille de Pierre. Bon, je dois partir. Ne soispas trop sage et amuse toi bien ! dit-il en faisant un clind’œil à son petit fils.– Il est bizarre aujourd’hui mon grand-père, estime silen-cieusement Pierre.

Chapitre 2 :Un cadeau a disparu

Pierre prend son paquet et monte les escaliers. Mais en arrivant sur le palier, il voit tout de suite qu’il y aquelque chose de bizarre : la porte de sa chambre est entre-ouverte (il l’avait fermée à clef pourtant. Il n’autorise per-sonne à entrer dans sa chambre), il y a de la terre au soldans le couloir et la lumière est allumée. Il entre dans lapièce et il suit des empreintes au sol qui indiquent la direc-

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Chapitre 4 :beaucoup d’indices et désaccord

Pierre et Sophie découvrent des empreintes au sol. Ils lessuivent mais les traces disparaissent au pied d’un mur. Sophie propose de traverser le mur qui bloque le passage. Pierre n’est pas d’accord, il y a une porte qui permetde le contourner. Mais Sophie, très agile, préfère grim-per à un arbre pour atteindre la branche posée sur lemur :« – Regarde, y a un morceau de corde à la branche, ditSophie en montrant l’arbre à côté du mur. C’est bizarremais ça peut être utile si on veut passer.– Mais bien sûr ! Et tu crois qu’on peut passer de l’autrecôté sans s’attirer des problèmes ? – Tu as de bonnes idées. Essayons. – Vas-y ! Je te regarde ! Mais c’est sans moi.– Tu veux retrouver ton voleur ou quoi ? – Bah oui, mais... répond Pierre en touchant son genouencore douloureux.– Alors monte, c’est par là qu’il est passé et en plus il a laissé quelque chose derrière lui. Regarde dans l’arbre. Il y a un indice en haut de l’arbre. Pierre le voit, ce qui ledécide finalement à grimper. Il demande de l’aide àSophie.– Veux-tu que je te fasse la courte échelle ? demandeSophie en ricanant. – Oui, merci je veux bien, mais c’est pas la peine de temoquer de moi.Et Sophie fait la courte échelle à Pierre. Le jeune garçondécouvre en haut de l’arbre un morceau du paquetcadeau. Ils sont sur la bonne piste. Sophie monte à sontour dans l’arbre. Ils décident de passer de l’autre côté dumur.

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d’apercevoir un chien qui se sauve. Il met quelques secon-des à reprendre ses esprits et à se relever. Il se frotte la tête,son genou est douloureux et il a troué son pantalon.

« Aïe ! Tu m’as fait mal. Tu pourrais faire attention quandtu t’échappes de ta chambre. »Il se retourne et voit une jeune fille d’à peu près son âge,10 ans. Elle est très en colère car il vient de lui tomber des-sus.« – Qui es-tu, lui demande-t-il ?– Ce serait plutôt à moi de te demander qui tu es. Et desexcuses, c’est pas trop te demander quand même ? Et tufugues souvent de chez toi par la fenêtre ? – Oh excuse-moi, je m’appelle Pierre. Je ne fuguais pas,mais tu comprends, on m’a volé quelque chose dans ma…– Et mon chien qui s’est enfui, c’est toi qui vas le retro-uver. Tu as dû lui faire mal en tombant dessus. Et c’estquoi qu’on t’a volé, d’abord ?– C’est un cadeau que mes parents m’avaient offert.– C’était quoi ton cadeau?– Je ne sais pas, je ne l’ai jamais ouvert. – Quoi ! Tu ne l’as jamais ouvert ! T’es bizarre toi ! Ont’offre un cadeau et tu le laisses dans ta chambre ? Moi,j’aurais arraché le papier cadeau comme une folle, j’auraicrié de joie, je… – Oui, moi aussi, mais j’étais chez papi et mamie.– Eux aussi ils t’ont offert des cadeaux que tu n’as pasouverts ?– Heu... Ça ne te regarde d’abord. – Je sais, mais je suis curieuse. Une fois, j’ai même ouvertle cadeau de ma petite sœur à sa place. Quel scandale à lamaison. – T’es pas gênée toi. Bon, tu veux m’aider à le retrouveroui ou non ?– D’accord, mais toi tu m’aides à retrouver mon chien.

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Tout à coup, Pierre glisse dans la marnière qui fait unepente comme un toboggan. Il a juste le temps d’attraperla manche de Sophie et de s’y accrocher pour éviter detomber. Mais les pentes de la marnière sont très boueuseset glissantes.– Au secours, au secours ! aide moi, je vais tomber !– Je ne peux pas, ça glisse.– Essaye encore.– Vite, il y a le chien.Le Rottweiler fonce sur eux, saute mais il s’écrase la truffecontre la paroi. Les deux enfants échappent au chien maistombent dans la marnière.« Ha ha ha ........ ! »

Chapitre 6 :La surprise du chemin

Pierre et Sophie sont au fond de la marnière. Il faitfroid, humide. Il n’y a pratiquement pas de lumière.Heureusement, il y a du sable qui a amorti leur chute.Ils sont tous les deux évanouis. Sophie se réveille enpremier, elle vérifie si elle est encore entière. Ouf ! Ellen’a rien grâce au sable. Elle s’inquiète aussitôt pourPierre :– Pierre réveille-toi, reste avec moi. Serre-moi la main.Mais Pierre ne bouge pas. Alors Sophie lui donne unegrande claque sur la joue.Pierre se réveille aussitôt en sursaut mais Sophie ne s’enrend pas compte et elle lui redonne une claque.– Hé mais t’es dingue, Ca fait mal !– Oh t’es vivant ! Sophie éclate de joie et le sert dans sesbras.Pierre devient tout rouge comme une tomate, il n’a pasl’habitude, lui qui sort très peu de chez lui. Mais au fond

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Chapitre 5 :Le chien terrible

Pierre et Sophie tombent au sol dans un jardin. Le ventsouffle fort et fait craquer les branches sans feuille desarbres. La neige fondue laisse apparaître un tapis defeuilles mortes qui recouvre le sol du jardin. Et au boutdu jardin, il y a un immense mur gris de trois mètresde haut qui en fait le tour. Les deux enfants trouventl’endroit peu rassurant mais ils ne peuvent plus alleren arrière. Pierre, le premier, avance d’un pas. Soudain,trois corbeaux s’envolent en poussant un horrible cri :« Flap,flap flap ! ». Sophie sursaute. Puis plus rien, toutest silencieux.

Quelques secondes plus tard, Sophie entend un grogne-ment. « – T’as entendu ? C’est quoi ce bruit ? demande Sophie.– Non je n’ai rien entendu… – Grrr ! Ouaf ouaf !!– Ah là j’ai entendu. – Oh mon dieu, c’est Diabolo !– Diabolo ? demande Pierre– C’est le chien le plus féroce du quartier. Un rottweiler de50 kg tout en muscle. Cours, il arrive !

Le molosse court dans leur direction. Pierre et Sophiedétalent pour échapper au chien. Ils se retournent pourvérifier si le chien les suit toujours.« Cours ! il est encore derrière nous ! »Ils sont pris au piège à cause de ce mur qui leur barre laroute. Pierre et Sophie n’ont plus de solution mais ils cou-rent toujours pour échapper au chien sans savoir qu’ils sedirigent droit vers une marnière très profonde au bout dujardin.

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Chapitre 7 :Le squelette

Ils continuent leur chemin dans l’obscurité et ils tombentsur des chauves-souris qui leur sautent dessus, des arai-gnées qui leur grimpent sur les jambes et vont dans leurpantalon, des souris qui leur grimpent sur le visage.Courageusement, ils suivent la galerie et tout à coup lalumière s’éteint. « – Oh mince, il n’y a plus de piles.– T’inquiète pas, j’ai des piles dans mes poches. J’en ai toujours sur moi pour mes jeux vidéo. – T’es vraiment intelligent. Vive les jeux vidéo ! Quand la lumière se rallume, Pierre sursaute et se colle aumur.– Qu’est-ce que tu as, demande Sophie.– Reregagarde... papar teterre...Mais qu’est-ce qu’il ya par terre ?– unun cadavre...– Hahahahaha........., hurlent les deux jeunes explorateurs.

Quelques instants après, la panique passée, Pierre observele squelette. Il est allongé au sol et porte une veste de pira-te. Il remarque qu’il y a quelque chose qui dépasse de saveste. Il s’approche très doucement et saisit un papier pliéqui dépasse de la poche gauche. – Regarde ce papier, c’est bizarre, il n’est pas jauni par letemps. On croirait que c’est une feuille neuve.Pierre ouvre la feuille et il lit :« Vous ne sortirez jamais d’ici. Ce tombeau sera votre tombeau. »Pierre a un doute : le cadavre qui traine au fond du trou,le papier neuf avec le vieux squelette et en plus une écritu-re qui lui est familière... C’en est trop. D’un geste sûr,

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du trou, Sophie ne le voit pas rougir. Même couverte deboue, Sophie est très jolie.Pierre et Sophie sont dans le noir et ne savent pas où alleret comment sortir de ce trou. Ils sont terrifiés, fatigués etils s’agitent dans tous les sens. – Mon dieu, c’est la fin, on va mourir dans ce trou à rat,pleure Sophie.– Arrête ! Surtout il ne faut pas paniquer ! Il doit y avoirune sortie, tente de rassurer Pierre. Sophie veut remonter la pente mais à cause de la boue, ellen’y arrive pas.Tout à coup, Pierre sent un coup sur la tête. « Aïe, hurle Pierre – Regarde ! Quelque chose est tombé. »Sophie ramasse l’objet, elle le tâtonne et elle sent unbouton. Elle appuie et la lumière s’allume. Pierre etSophie sont stupéfaits, ils viennent de recevoir une lampede poche tombée du ciel... En agitant la lampe pourse repérer, ils découvrent un carrefour avec trois entréesdifférentes. Mais laquelle prendre ? A l’entrée de chaquetunnel, Sophie voit des pancartes : Sur la première :« Accès libre ». Sur la deuxième « Attention aux arai-gnées ». Sur la troisième est écrit : « Attention ! A vosrisques et périls. » !Sophie propose de passer par le premier mais Pierre décou-vre un morceau de bolduc dans la troisième voie.– Non, pas par là, il faut aller dans cette direction ! affir-me Pierre.– Mais regarde ce qui est écrit sur la pancarte. C’est le plusdangereux. – Oui, mais ce papier était devant le troisième tunnel. – D’accord, essayons, mais moi je reste derrière toi. Sophie a très peur, mais elle est impressionnée par Pierrequi prend tous les risques.

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Chapitre 9 :La course-poursuite

Pierre sent une tape derrière l’épaule :Il se retourne et demande :« – Quoi ? Qu’est-ce qu’il ya ?– Mais rien, je n’ai rien fait– C’est bizarre, j’ai senti qu’on me tapait sur l’épaule. Maissi c’est pas toi, c’est qui ? Bon, passe devant.»Quelques minutes plus tard, Pierre entend un grognementet ressent à nouveau cette présence. Il frissonne et seretourne doucement. Il voit une silhouette, comme un fan-tôme qui fuit très vite. Mais Pierre n’est plus effrayé etdécide de le poursuivre.« Hé ! Vous là-bas ! Arrêtez-vous ! ». Et la course-poursuitecommence.Pierre court très vite. Mais cette silhouette est très rapide,tellement rapide qu’elle en perd sa chaussure. Pierreentraîne Sophie par la main, mais elle s’arrête car elle estessoufflée : – Arrête Pierre. J’en peux plus, dit Sophie à bout de souffle.– Non, il faut l’attraper, on n’a pas une seconde à perdre.Je continue tout seul. Attend moi là.

Pierre court mais il trébuche sur un caillou et il se tordla cheville. Sur cinquante mètres, il continue à courirmais maintenant il boîte. Il a perdu la silhouette devue et il marche seul dans le noir. Il ne sait plus oùaller, il est désespéré. Soudain, il aperçoit un refletsur sa jambe. De la lumière !! C’est le soleil quivient de l’extérieur. Pierre vient de trouver la sortie parhasard.« – Sophie, viens voir, j’ai trouvé la sortie ! »

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Pierre écarte la veste du cadavre et il découvre un fauxsquelette en plastique :– Hé, j’en étais sûr. On nous a mené en bateau. C’est unfaux squelette. – C’est un squelette comme celui qu’il y avait dans ma classe, remarque Sophie.– On a voulu qu’on le découvre en nous amenant jus-qu’ici.

Chapitre 8 :La mystérieuse trappe

Pierre regarde à côté du squelette et découvre une corde.Pierre suit la corde et il arrive à une trappe. Il pose sa mainet Sophie lui dit : « – Arrête ! Stop !– Quoi ?– C’est peut-être un piège.– Mais non il n’y a pas de piège. Bon allez, il faut sortirde là.

Sophie colle son oreille à la paroi de la trappe, mais rien,aucun bruit. Pierre ouvre la trappe et voit une petite échel-le. Ils descendent. Pierre oriente la lampe et il découvreun chien à terre. Le chien de Sophie.Sophie saute de joie, elle a retrouvé son chien …. Mais lechien ne bouge plus. Mais en le touchant, elle sent qu’ilrespire encore. Sophie tremble. « Réveille-toi. »Soudain, le chien ouvre les yeux et regarde sa maîtressedans les yeux. Il lui fait une lèche sur la joue. Sophiepleure de joie. Ils continuent la route guidée par la corde au fond dutrou.

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– Alors, c’est toi qui…– Oui, mais je te jure que je ne savais pas pour le rottweiler.– C’est pas grave, c’était génial, on a trop rigolé. Au fait, jete présente Sophie. Elle m’a aidé à suivre les indices.– Bonjour mademoiselle, enchanté de faire de votreconnaissance.– Grand-père, papa et maman vont être morts d’inquiétude.– T’inquiète pas, je leur ai dit que tu étais avec moi. Quetu lâchais tes jeux et tes consoles le temps d’un après-midipour partir à l’aventure avec ton vieux grand-père.Grand-père remet son chapeau sur sa tête, Pierre prendson cadeau et Sophie son chien. Pierre se dirige versSophie :– Merci de m’avoir aidé à vivre cette aventure !– Mais de rien ! C’est ton grand-père que tu dois remercier,moi, je l’ai juste aidé à placer certains indices !– Quoi ? Tu étais au courant de cette histoire depuis le début ! Pierre n’en croyait pas ses oreilles. Sophie, qu’il pensaitinnocente, était la complice de son grand-père. Elle ajoute : – Il fallait trouver quelque chose pour que tu te bouges unpeu, que tu vives de vraies aventures. Au fait ton cadeau,tu ne l’ouvres pas ? – Non, je préfère le laisser fermé. Ce sera en souvenir decette incroyable journée. – Et puis on pourra en revivre ensemble plein d’autres.Enfin, si tu veux bien sortir de chez toi et laisser les conso-les et les jeux vidéo de temps en temps.– Avec plaisir. »

Nouvelle écrite par les CM1-CM2 de la classe d’Arnaud Delacoudre de l’école

Louise Michel : David N’Guyen, Madisson Lefèvre, Tom Chaplet, Sacha Zvonec,

Mégane Ollivier, Angélique Raulin, Sébastien Valentin, Emilie Gurême,

Léa Fauche, Kelly Burette, Brandon Poindefer, Océane Poulin, Dylan Devillers.

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Chapitre 10 :L’aveu du grand-père et de Sophie

Pierre et Sophie remontent dans une forêt. Il vient derecommencer à neiger. Il fait nuit mais la lune éclaire lepaysage. Au milieu de la neige fraiche, il découvre dumatériel sur une table : un chapeau, une carte géogra-phique avec des notes et un parcours fléché, des câbles, unmagnétophone, des pancartes…– Ce sont les pancartes qu’on a vues dans le puits, ditSophie.– Oui, tu as raison et les cris qu’on a entendus provenaientde ce magnétophone, c’était bel et bien faux. – On a quand même eu de la chance de ne pas se blesser. »

Pierre observe le chapeau et décide de le prendre. Il leretourne. Sous le chapeau, il ya un bouton noir. Il appuiedessus. Tout à coup, un feu d’artifice retentit. Des éclairsde lumière, des explosions de toutes les couleurs jaillissentet illuminent le ciel noir étoilé de l’hiver. Puis, comme parmagie, un ballon gonflé descend et il tombe au sol. Pierreet Sophie s’approchent très prudemment et Pierre recon-naît aussitôt le papier cadeau. Dans un panier en osier, ilvoit son cadeau dedans. Tout à coup, Sophie le prend dansses bras et l’embrasse.– Je t’adore, tu as réussi, tu es génial.– Merci beaucoup, dit Pierre.« Je suis fier de toi, fiston », fait une voix derrière les deuxenfants.Ils se retournent et Pierre découvre son grand-père. Il eststupéfait. C’est son grand-père qui était derrière toute cettehistoire depuis le début. – Tu veux bien me rendre ma chaussure ? Ce n’est plus demon âge d’être pied nu dans la neige.

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tiaires, Miguel tapote nerveusement son ballon porte-bon-heur en espérant que ça fasse apparaître Andy, mais rienn’y fait, le champion n’arrive toujours pas. Alors Miguel a une idée : – Il faut reporter le match, propose-t-il à son entraîneur.T’inquiète pas, je vais le retrouver. – D’accord, toi tu cherches Andy de ton côté et tu nous leramènes. Attend ici, je vais prévenir l’arbitre.Miguel réfléchit à l’absence d’Andy : « Peut-être que sonbus est tombé en panne ? Mais non, il se déplace toujoursen vélo, le plus beau vélo de l’école. En plus il habite toutprès du stade. Alors, il a dû déraillé ou crever un pneu. Çane colle pas non plus : Andy est super doué en mécanique.Il aurait réparé son vélo en moins d’une minute. Un acci-dent ?... »– Soudain Thierry arrive : C’est bon, on a de la chance, lecar d’Evreux a une roue crevée, ils auront une heure deretard. Tu as une heure pour retrouver Andy, après il seratrop tard, on devra quand même jouer sans lui.

Chapitre 2 :Miguel cherche Andy

Une heure, c’est court. Alors Miguel ne perd pas de temps.Il fonce chez Andy. Il frappe à la porte mais personne nerépond. Miguel a remarqué que le vélo d’Andy est restéattaché dans le jardin. Il n’est donc pas parti pour lematch, mais pourquoi ?La porte est ouverte. Miguel entre dans la maison. Miguel avance dans l’entrée et entend un craquement sousses pieds. Il sursaute. Il regarde ce que c’est. Il trouve unpapier de bonbon coincé entre deux lames de parquet.

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Chapitre 1 :La disparition d’Andy

Ce matin, Miguel se lève avec un mal de ventre. Il sait quec’est le match de football le plus important de la saison : son équipe Val de Reuil affronte celle d’Evreux enfinale du championnat. Personne de l’équipe ne raterait cematch pour rien au monde. Au petit-déjeuner, sa mère lui propose des brioches avec duchocolat et une brique d’orange mais à cause du trac,Miguel ne peut rien avaler. Puis il prépare minutieusementson sac pour ne rien oublier. Il met ses chaussures noireset blanches à crampons et ses protège-tibias. Il emportedans son sac son ballon porte-bonheur signé par Zidane enpersonne qu’il prend toujours sur lui. Miguel enfourche son vélo et fonce vers le terrain LéoLagrange où toute l’équipe l’attend. Mais en arrivant,Miguel se rend compte que tout le monde est bizarre etque quelque chose cloche. Thierry, l’entraineur, fait une triste mine et répète cons-tamment dans son coin : « J’espère qu’il va venir, qu’iln’est pas tombé malade. »– Que se passe-t-il ? demande Miguel à son entraîneur.– Andy n’est pas encore là. Sans votre capitaine, on n’aaucune chance, c’est perdu d’avance. – Il est juste en retard, il va sûrement arriver. Tout le monde fait les cent pas dans les couloirs des ves-

Enlèvement à Val-de-Reuil

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– Ouf ! enfin quelqu’un qui me délivre. Je croyais que personne ne viendrait. Je m’appelle Stéphanie, je suis lacousine d’Andy. Et toi, qui es-tu ?Tandis qu’elle répond, Andy l’observe attentivement. Ellesemble plus âgée que lui, environ 15 ans, voire plus. Il estgêné et rougit. – Je m’appelle Miguel et je recherche Andy qui a disparu.On doit le retrouver pour le match du championnat. Maisque t-est-il arrivé ?Et Stéphanie raconte le peu qu’elle se rappelle : – J’ai entendu une porte claquer, du bois qui craque et unefenêtre casser. Ensuite, j’ai senti une terrible douleur à latête et puis le trou noir, je ne me rappelle plus de rienaprès. Et quand je me suis réveillé, Andy n’était plus à côtéde moi. Je pense qu’Andy s’est fait kidnapper.– Kidnapper, mais pourquoi ?– Je ne sais pas, moi. Il a peut-être des ennemis.– Pas que je sache. Tout le monde l’aime, Andy ! Miguel détache Stéphanie, ils descendent les escaliers et ilsremarquent une tétine en bas des escaliers. Sur la vitre ducouloir pour aller dans la cour, il y a de la buée avec undessin qui représente un homme pendu. A côté, quelquechose d’écrit, comme le feraient des enfants de maternelleà la peinture : « Adi, té nule ! »

– Je croyais qu’Andy était fils unique ! dit Miguel.– Mais il l’est ! – Ah bon, mais alors qui écrit aussi mal dans cette maison,alors ?– Je ne sais pas, mais ça n’a pas d’importance. « Bizarre », se dit en lui-même Miguel.

Ils sont inquiets pour Andy. Ils décident d’aller dans lacour pour prendre l’air et retrouver leur calme.

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Il continue à avancer et trouve l’escalier en bois. Il monteles escaliers et sur les marches, il retrouve d’autres papiersde bonbons. Tous les mêmes : un emballage rouge, unathlète qui montre se muscles en prenant la pose avec unaltère dans chaque main. Faire croire qu’on serait plus forten mangeant ces bonbons, vraiment ridicule, pense Miguel.Il monte lentement les marches une à une. Tout à coup, ilentend un craquement. Miguel sursaute. Ouf ! Ce n’étaitqu’une vieille marche qui a grincé sous son poids. Alorstrès vite il reprend confiance en lui. Il continue à grimperlentement, il est sur ses gardes. « Andy, t’es là ? » demandeMiguel. Mais rien, aucune réponse. Il recommence maistoujours rien. Il trouve ce silence inquiétant.En haut de l’escalier, il frappe à une porte. Il tremble depeur. Il essaye d’ouvrir la porte mais elle est fermée à clé.Il trouve un trombone au fond de sa poche et l’agite dansla serrure. La porte s’ouvre toute seule. Il fait un mini paset entend un bruit et il s’arrête aussitôt. Il avance et cher-che l’interrupteur mais sa main touche quelque chosed’horriblement poilu. Il voit deux grands yeux verts… Ilallume la lumière et l’horrible chose poilue se révèle êtreune jeune fille bâillonnée avec des cheveux magnifiques.

Chapitre 3 :La découverte de Stéphanie

« Hum hum hum… », fait la chevelure. Miguel s’approchelentement. Il est terrifié car il comprend qu’il s’est passéquelque chose de terrible. Il prend son courage à deuxmains et enlève le foulard qu’elle a dans la bouche.– Mais qui es-tu ? Où est Andy ? Qu’est-ce qui s’est passéici ?

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remarqué quelque chose. Regarde, il y a des grosses traceset des plus petites.– Oui et alors ?– Et alors…Et alors… Je ne sais pas encore ! Mais je ne vaispas tarder à le découvrir.Un peu plus loin, Miguel découvre une roue abîmée aupied d’un arbre, juste derrière des poubelles renversées.Quelqu’un avait dû finir sa course dans les poubelles. Enpiétinant les ordures réparties dans la rue, Miguel etStéphanie découvrent une roue et une pédale cassées. – Je pense avoir deviné que ce n’est pas un VTT, vu lataille de la roue, remarque Stéphanie.– Mais ça se voit bien ! C’est pas un VTT, c’est une rouede tricycle. J’ai un petit frère de 5 ans qui a ce genre devélo.Stéphanie jette la roue. Elle pense qu’ils ont perdu la traced’Andy, qu’ils ont suivi une fausse piste et qu’il faut appe-ler la police.Tout à coup, Miguel sent une goutte tomber sur son nez etil lève la tête en direction des nuages. En levant la tête, sonregard croise le nom de l’usine d’en face : « bonbon pra-tique super fort ». Il comprend.– Stéphanie, regarde, je sais où continuer notre chemin.Regarde en face.– Bah, je vois rien.– Mais si, regarde, c’est logique. Tu te rappelles les papiersde bonbons qu’on a retrouvés dans la maison d’Andy ?– Oui et alors ?– Et bien ces bonbons viennent de cette usine.– Oui tu as raison, il y avait la marque de l’usine écrite dessus, je m’en rappelle maintenant.– Je trouve que ça fait beaucoup de hasard.– Allez, on y va.– Attends une minute ! Pas de précipitation. On va faireun repérage des lieux.

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– Ce sont sûrement des gens qui nous ont fait une blague,dit Miguel pour rassurer Stéphanie.– Je pense qu’il faudrait plutôt appeler la police, répondStéphanie en sortant un téléphone portable de son sac.– Non, nous allons nous débrouiller seuls, je suis sûrqu’on va le retrouver, annonce Miguel. Il empêcheStéphanie de composer le numéro. – Ok, tu as l’air sûr de toi. Je te fais confiance mais t’asintérêt à le retrouver. Stéphanie s’abaisse pour reprendre son sac à main posé surle gazon. C’est alors qu’elle fait une découverte.– Regarde Miguel, on croirait des traces de pneus qui par-tent de la cour.– Oui et elles se dirigent vers la sortie. Elles sont toutesfraîches.– C’est incroyable le nombre de traces !– A ton avis, c’est quoi ? Des vélos ?– Peut-être, elles sont toutes fines.– Suivons les. Je pense qu’on est sur une piste.

Chapitre 4 :l’usine à bonbons

– Tiens, regarde, il y a plusieurs traces de pneus en zigzag.– Et il y en a tellement qu’on ne peut pas les compter. Miguel s’accroupit pour examiner les traces. Stéphanie,très pressée et surexcitée, veut savoir ce qu’il pense :– Dépêche toi au lieu de rester à rien faire par terre.– Calme toi ! Un bon détective regarde toujours attentive-ment les indices.– Tu te prends pour les experts Miami.– Je me prends peut-être pour les experts mais moi j’ai

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Chapitre 6 :L’observation des tricycles

Miguel et Stéphanie passent en dessous du grillage et vont,accroupis, près de l’usine. Ils regardent partout, et ils mar-chent sur la pointe de pieds. Ils avancent à quatre pattessous les fenêtres et s’approchent de l’entrée pour observer.Et là ils font une découverte : « Regarde, les tricycles ! Ils sont là sur le parking. Il y en aun qui a une roue en moins.– Chut, on va nous entendre, chuchote Miguel.– Mais on ne pourra jamais passer, il y a trop de monde. – Attend, je vais me cacher derrière un tricycle. J’y vais enpremier et dès que je te fais signe, tu me rejoins vite. Miguel jette un caillou près de l’entrée pour détourner l’at-tention des employés de l’usine qui sortent. Il en profiteimmédiatement pour aller se cacher derrière les tricycles. Iln’en croit pas ses yeux. Chaque tricycle est différent etporte un nom: « Zouzou », « Kiki », « Bibou », « Madof ».Il observe plus attentivement le dernier, un tricycle rougeflamme avec des dents de requin qui porte le nom de« Diablotin ».

Chapitre 7 :Dans l’usine

Une fois les derniers salariés partis, Miguel et Stéphanieentrent dans l’usine. A l’intérieur, ils ne voient personne.Il fait noir, Miguel appuie sur l’interrupteur. On croiraitque l’usine est déserte. Tout à coup, ils entendent un cri.C’est la voix d’Andy, Stéphanie est sûre d’elle. Le cri vient

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Chapitre 5 :Le chien féroce

Miguel et Stéphanie décident de faire le tour pour passerpar derrière. Mais il y a du fil barbelé au dessus du grilla-ge. Impossible de passer par-dessus. Ils cherchent uneautre manière de passer. Tout à coup, ils entendent un chien aboyer. C’est le chiende garde de l’usine, il se dirige droit sur eux. Miguel etStéphanie se pensent hors d’atteinte grâce au grillage quiles sépare du chien mais celui-ci creuse un trou à travers legrillage. – Le chien arrive, il va nous attaquer, crie Stéphanie.– Non surtout, ne crie pas, ne bouge pas, ne cours pas, nepanique pas !!!

A ce moment là, Miguel saisit un bâton qui traîne ausol et attend que le chien s’approche d’eux. Et dès quele chien est à un mètre d’eux, Miguel lance le bâton loinderrière. Le chien le suit et disparaît dans la forêt pourjouer.– Tu vois, ce n’était pas si compliqué. Maintenant on peutpasser sans risque. Le chien nous a ouvert la voie.

Et là, catastrophe ! Car le chien revient avec le bâtondans la gueule. Stéphanie est terrifiée : « Ha ! Le chienrevient ! Il va nous attaquer. ».Et là Miguel, tranquillement, attrape le bâton et le lancedans la benne à ordures d’un camion poubelle qui passe :« Allez, va chercher mon petit toutou. », crie Miguel.Le chien se met à la poursuite du camion et disparaît.« Ha, enfin débarrassés de ce maudit chien. » dit Sté -phanie.

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Miguel, à quatre pattes, prend un peu de chewing-gum lais-sé sur le béton du sol. Il vise et le jette dans les yeux deKiki. Il est aveuglé, il crie. En s’affolant, il se cogne la têtecontre le récipient : « Bang ! ». Bibou, qui est sur l’échelle,voit son frère assommé. Il veut descendre pour l’aide, maisMiguel dit : « Salut Bibou ! », et il soulève l’échelle. Biboutombe dans la bassine à chewing-gum : « hahaha !!! ».

Chapitre 8 :Le téléphone

Miguel rejoint Stéphanie après. – Qu’est-ce qui s’est passé ? demande Miguel.Stéphanie a écouté à la porte du bureau du directeur. Elleraconte à Miguel ce qu’elle a entendu :

– Il était au téléphone et parlait très fort : « Quoi ? Le capitaine de Val de Reuil n’est pas là... On vagagner alors... Quoi… ? Le match a été reporté…le car del’équipe a crevé ? … un retard d’une heure… Mais c’est paspossible, je vous préviens, je joue ma place de président duclub. Si on ne gagne pas cette anné , je suis fichu… » Il araccroché et après il a ajouté : « Et mes cinq garnements vont être terriblement furieux sion perd. Ils sont capables de tout....».

Alors Miguel explique ce qu’il a fait de son côté aux deuxpetits kidnappeurs.Miguel sait maintenant que les kidnappeurs sont les fils dudirecteur de l’usine et que le père n’est pas au courant de l’en-lèvement d’Andy, sinon il n’aurait pas dit ça au téléphone.– Viens avec moi, j’ai une idée, dit Miguel.

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de l’étage. Ils se dirigent vers le cri et montent des esca-liers. En haut, ils arrivent devant une porte. Miguel colle son oreille à la porte et Stéphanie regarde parle trou de la serrure : Andy est attaché à une chaise et il aplein de chewing-gum collés sur son visage et sur sa bou-che. « Diablotin, on s’occupe de lui tout de suite ou on attendle résultat du match ? - Non, on attend, on le mettra dans la bassine de chewing-gum plus tard. Pendant ce temps, Kiki et Bibou, vous allezdémarrer la machine. »Miguel et Stéphanie se cachent derrière la porte qui s’ou -vre. Et là ils suivent du regard Kiki et Bibou qui sortent dela pièce, pistolet à eau en main et sabre en plastique à laceinture. Ils viennent de découvrir qui étaient les kidnap-peurs d’Andy : des enfants de 5 ans !!Miguel a alors une idée : « Stéphanie, tu restes là à sur-veiller Andy et moi je m’occupe de ces deux gamins. »Miguel suit les deux petits voyous dans l’usine. Ils arriventau bord d’un énorme récipient rond en métal. Miguel faitle tour du récipient se cache derrière. Soudain, un homme en costume noir qui a l’air très sévè-re, avec des yeux exorbités arrive en courant, furibond : - Mais qu’est-ce que vous faites, petits vauriens, je vous aidéjà interdit de toucher à la machine à chewing-gum !!!!Dégagez de là et je ne veux plus vous voir. - D’accord papa, répondent en chœur les deux enfants.

Kiki et Bibou se cachent alors derrière la porte et le pères’en va.

- Toi, tu montes à l’échelle et moi je surveille, dit Kiki àBibou. Ce dernier prend l’échelle, et monte. - Dépêche-toi on n’a pas que ça à faire, ordonne Kiki.

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Rouge de colère, le directeur fonce sur Diablotin et le sou-lève par le bras : « Non non !! » et lui colle une fessée. Lesfrères en profitent pour se cacher sous le bureau. Andy s’é-chappe de la pièce. Il se retrouve dans le couloir mais il nesait comment sortir. Il ne connaît pas l’usine. Soudain, ilaperçoit Stéphanie, sa cousine, et Miguel, son ami. Maisque font-ils ici ? se demande-il.– Andy, tu es sain et sauf ! On a eu très peur pour toi ! s’ex-clame Stéphanie. – J’ai réussi à me débarrasser de ces petits diables. Ils sontcoriaces quand ils sont réunis.– Bon, on n’a pas de temps à perdre, il ne nous reste quedix minutes avant le début du match. Vite, il faut partir !affirme Miguel.

Chapitre 10 :la course-poursuite

« Ils sont là ! Vite, attrapez- les ! » hurle Bibou qui a réussià sortir de la cuve à chewing-gum. Il a du chewing-gum vertpartout sur le corps et sur le visage. On ne distingue plusque ses petits yeux cruels. Il leur court après mais le che-wing-gum colle à ses pieds et des bulles se gonflent et écla-tent à chacun de ses pas. Il glisse et manque de tomber plu-sieurs fois. Il étale du chewing-gum partout sur le sol. Sesquatre frères le rejoignent dans la course poursuite.Maintenant, à cause de Bibou et de ses chaussures pleinesde chewing-gum, ça glisse terriblement et ses frères, légerscomme des plumes, tombent et retombent chacun leurtour sur le sol. Miguel, Stéphanie et Andy empruntent l’es-calier, poursuivis par les quintuplés. Bibou est derrière sesfrères, il glisse en arrière. Il essaye de se rattraper à la

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Chapitre 9 :La libération d’Andy

Pendant ce temps, Andy se secoue dans tous les sens pouraller vers une caisse qui traîne par terre. Les bébés kidnap-peurs restants, Madof, Zouzou et le terrible Diablotinregardent par la fenêtre et vérifient que leur père nerevient pas. Andy en profite et frotte la corde contre lecoin de la caisse jusqu’à ce que la corde se coupe. Ça y est! Il est libre, mais il reste avec les mains dans le dos commes’il était encore attaché. Il décide de les provoquer : – Hé ! Mes petites poules, ça sent mauvais. Lequel de voustrois a la couche pleine ?– Bah ! Je crois que c’est moi parce que quand j’ai peur,je fais dans ma culotte, répond bêtement Madof.– Tu n’as qu’à lui faire sentir Madof, propose Zouzou.

Madof obéit. Il enlève sa couche et s’approche d’Andy.Madof tend le bras avec la couche. En un éclair, Andy lasaisit la met dans la figure de Madof. Zouzou et Diablotinexplosent de rire sans comprendre qu’Andy vient de selibérer. Tout à coup, une sirène retentit dans l’usine. C’estl’alarme incendie qui a été déclenchée par Miguel. Le directeur dans son bureau est furieux. Il sort dans lecouloir et se dirige vers la pièce où est retenu Andy.Du côté des trois frères, c’est la panique ! Andy en profitepour se diriger vers la porte de sortie mais Diablotinbraque son pistolet à chewing-gum sur Andy. « Si tu bou-ges, t’es mort ». Soudain, la porte s’ouvre :« Qu’est-ce ce que vous avec encore fait ? hurle le père. A peine le père finit sa phrase, qu’il reçoit une décharge dechewing-gum liquide en pleine figure. – Désolé papa, j’en ai pas fait exprès, pleurniche Diablotinqui lâche son pistolet.

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– Il a réussi, il a retrouvé Andy ! crie l’entraîneur.Vite Andy, prépare-toi ! Le match commence dans deuxminutes.

Andy court dans les vestiaires, enfile sa tenue et prendplace sur le terrain. Le match commence.Première mi-temps : des actions de chaque côté maisniveau très serré entre les deux équipes : match nul, un butpartout à la mi-temps.

A la seconde mi-temps, Val de Reuil fait une pressionoffensive. Miguel dribble trois joueurs d’un seul coup etfait une passe décisive à Andy dans la surface de réparationadverse. Andy saute, fait une tête et frappe le ballonde toutes ses forces. Le gardien saute mais trop tard :incroyable BUT à la dernière minute !Val de Reuil a gagné 2 – 1 !

Andy ! Andy ! clament les spectateurs. Les joueurs portentAndy en triomphe. Miguel lève les bras en l’air en vainqueur et cherche du regard Stéphanie qui est restéedans les gradins à regarder le match. Il aimerait bienl’impressionner un peu. Soudain, un enfant s’approche duchampion :– Bonjour, je suis en CM2 à l’école Louise Michel et jerédige un article pour le journal de l’école. Tu as encoreété décisif aujourd’hui pour ton équipe ! Confie-nous tonsecret pour être au top.– Oui, merci beaucoup mais tu sais on ne devient pas lemeilleur butteur du championnat en un clin d’œil…

Et comme d’habitude, Andy prend des allures de starsdevant la presse. « Il sera encore la une du journal del’école », se dit Miguel.

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rampe : « hahaha ! » mais trop tard, il se casse la figure. Ilbouscule ses quatre frères dans les escaliers. « Espèce d’im-bécile ! » hurlent-ils. Les quintuplés roulent dans l’escalieret ils se cognent tous en bas. Ils sont assommés, laissant lavoie libre. Les trois amis sortent de l’usine par la porteprincipale. « Ouaf ouaf grr ! » entendent-ils. Le chien que Miguel etStéphanie avaient semé pour pénétrer dans l’usine est reve-nu et incroyable, il a retrouvé le bâton que Miguel avaitlancé dans la benne d’un camion poubelle. Le chien, lalangue pendante et la bave coulante, se dirige immédiate-ment sur Andy et lui saute dessus avec ses pattes pleines deboue. Il lui lèche sur visage, lui mettant plein de bavedégoulinante sur les joues.– Mais qu’est-ce qui me veut cet abruti de chien ? Aidez-moi vous deux !Miguel et Stéphanie éclatent de rire en voyant Andy,couvert d’empreintes de pattes de chien, de bave etde chewing-gum encore collé : ce n’est vraiment pas sajournée.– Arrête de jouer avec le chien, Andy, on a un match àgagner !

Chapitre 11 :Le match

« C’est foutu, il ne viendra pas, » répète constammentThierry désespéré. L’équipe d’Evreux est arrivée et est déjàsur le terrain sur stage Léo Lagrange. Soudain, il entenddes voix qui s’élèvent au loin. Mais que se passe-t-il ? Lesspectateurs l’ont reconnu, c’est Andy qui arrive en cou-rant, accompagné de Miguel.

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– Oui, c’est incroyable et c’est drôlement bien raconté. – On a l’impression que le journaliste y était tellement lesdétails sont précis. Et tu le connais ce « La Plume » ?J’aimerais le rencontrer pour le remercier. – Oui et je le connais très bien même. Il est en face detoi…

Nouvelle écrite par les CM1-CM2 de la classe d’Arnaud Delacoudre

de l’école Louise Michel :

Valentin Delamare, Benjamin Rolland, Léa Renard, Mégane Verger,

Aurélien Rouy, Dylan Chapelle, Mérédith Makouangou, Magdallenna Defaix,

Aurélie Sabard, Thomas Lemesle.

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Chapitre 12 :Stéphanie la journaliste

Le lendemain, Miguel va chercher le journal à la librairiepour son père. Il entend des gens qui discutent très fort etil écoute d’une oreille la conversation : – T’es au courant de cette histoire à propos du gamin quis’est fait kidnappé.– Ouais, il parait que c’était les gamins du patron de l’usi-ne qui avaient fait le coup.

Entendant ces paroles, Miguel a un doute, il saisit le journal et lit la première page :

KIDNAPPING A VAL DE REUIL

« Une incroyable histoire à Val de Reuil. Un jeune garçona été kidnappé par les fils de M. le Directeur de l’usine des« bonbons pratiques super forts ». Il a fallu le courage de sonami pour le sortir des griffes de ses ravisseurs…

signé « La plume »

Miguel n’en croit pas ses yeux, on parle de lui dans le journal - mais pas celui de l’école - celui des grands, le vraijournal. Mais comment ce journaliste avait-il pu être aucourant si vite ?

Soudain, Miguel entend une voix derrière lui :– Alors, le héros, ça va ?– Stéphanie, mais qu’est-ce que tu fais là ? s’étonne Miguel.Tu as vu cet article ? C’est incroyable que ça paraissedéjà dans la presse, tu ne trouves pas ? On n’en a parlé àpersonne.

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Table des matières

Les contes :– Le sort de la forêt de Bord– Le dernier repas du prince– Le problème du géant– Les mini-kings du ring– Thomas et les petites créatures

Les nouvelles policières– Vol au musée– Jana Cled– L’Eure de la vengeance– Et pourtant, le crime était parfait– La plume d’or– Le club des six et l’affaire du rubis– Agence Joliette– Commissaire Malthus– Le mystérieux meurtrier– Un crime mystérieux– Cambriolage à la bijouterie– L’enlèvement du maire– Rendez-vous aux WC– Trou de mémoire– Une disparition étrange– Enlèvement à Val de Reuil

Livre réalisé par TOSCANEStudio éditorial pour les Editions Petit à Petit

Contact : 02 35 08 07 58

Imprimé en Juin 2009chez Corlet Numérique