Contacts : Conseillère Arts de la scène : Danièle Vallée Attachée Arts de la scène : Caroline Henriet

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FESTIVAL ON Y DANSE 19 ème édition DU 29 JANVIER AU 9 FÉVRIER 2013

L’actualité de la scène chorégraphique de la Belgique francophone ► Introduction ► Mardi 29 et mercredi 30 janvier 20h | Drache | Julie Bougard Suivi de L’ogre de Tervuren | Julie Bougard

► Vendredi 1 er février 19h | Présentation du Centre Culturel Jacques Franck | Sandrine Mathevon 20h | Insane Solidarity | Julien Carlier et Yassin Mrabtifi Suivi de Drip hop | Vanarith Kang ► Samedi 2 février 20h | Insane Solidarity | Julien Carlier et Yassin Mrabtifi Suivi de Drip hop | Vanarith Kang ► Mardi 5 février 19h | Présentation des Brigittines | Patrick Bonté 20h | Sillon | Fré Werbrouck / Cie D'Ici P Suivi de Benedetto Pacifico| Karine Ponties / Cie Dame de Pic Suivi de David | Ayelen Parolin ► Mercredi 6 février 19h | Projection du film Demain il fera jour | Michel Jakar 20h | Sillon | Fré Werbrouck / Cie D'Ici P Suivi de Benedetto | Karine Ponties / Cie Dame de Pic Suivi de David | Ayelen Parolin ► Vendredi 8 février 16h | Chantiers | Emmanuel Eggermont et Kevin Trappeniers 19h | Présentation de L’L | Michèle Braconnier 20h |Two Old Men | Bert Van Gorp et Ivan Favier ► Samedi 9 février 20h | [weltanschauung] | Clément Thirion

___________________________________________________________________ SALLE DE SPECTACLES 46 rue Quincampoix 75004 paris │ M° Châtelet-les-Halles │ Hôtel de Ville │ Rambuteau RESERVATIONS ET RENSEIGNEMENTS │01.53.01.96.96 │ www.cwb.fr TARIFS 10 €, 8 € (réduit), 5 € (groupe) │ Pass « festival » : 25 €

Les 29 et 30 janvier, les festivals On y danse et Faits d’hiver s’associent pour présenter les créations de Julie Bougard : Drache, solo qui s’articule autour d’une série de tableaux de paysages de Belgique et L’ogre de Tervuren, un solo sportif qui explore les drames d’Eddy Merckx. Le Centre Wallonie-Bruxelles met à l’honneur, dans le cadre de cette 19ème édition du Festival On y danse, trois opérateurs culturels bruxellois tournés vers les démarches contemporaines et les nouvelles écritures de la scène chorégraphique. Les 1er et 2 février, le Centre Culturel Jacques Franck présente deux pièces de danse hip-hop : Insane Solidarity, un duo de Breakdance et de popping et Drip Hop, inspiré de « l’action painting ». Les 5 et 6 février, trois créations d’artistes associés aux Brigittines : Fré Werbrouck/Cie d’Ici P Sillon, un moment de suspension, où image et mouvement, être et temps se confondent et fusionnent. Benedetto Pacifico ultime volet du cycle de l’épouvantail de Karine Ponties/Cie Dame de Pic . Et Ayelen Parolin présente David, trois nus sur des piédestaux, dans une immobilité radicale et apparente. Le 6 février est également projeté le documentaire Demain, il fera jour de Michel Jakar . En clôture du festival, les 8 et 9 février, L’L (Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création) nous donne rendez-vous avec deux chantiers d’Emmanuel Eggermont et Kevin Trappeniers et deux créations : Two old men d’Ivan Favier et Bert Van Gorp , une pièce diablement pop et « cinémato-chorégraphique » et [weltanschauung] de Clément Thirion , une œuvre entre danse et performance, un duo improbable, résolument ludique et décalé.

Mardi 29 et mercredi 30 janvier

Deux pièces chorégraphiques issues de sociologique ou décalée de la Belgique. Drache Durée : 23mn Chorégraphe, interprète : Julie BougardVidéo, Projections : Lucas RacasseRégie Générale : Frédérique NicaiseMusique : Jacques Brel , air de la ducasse de Mons, air des Gilles de Binche. Un solo en hommage à la culture grande acception, de Brel à Hergé, autour d'une série de tableaux et pays. Il « drache » : il pleut averse. Let la bière…Toute une belgitude, dansée et jouée sur des airs de musiquesrythmée par cette pluie constante. Suivi de L'ogre de Tervuren Chorégraphe, interprète : Julie BougardRégie générale : Frédérique Nicaise Ce solo sportif explore les drames et les doutes vécus par Eddy Merckx lors de l'été 1969. La pièce s'articule comme un magazine télévisuel sportif : modérateur, reportage, interview, reconstitution. d'archives, de cyclisme, de Bruxelles, d'exploits spectaculaires, mais aussi de l'histoire de Belgique, de la dernière grande guerre, et de la nostalgie des plaisirs d'antan. Production : Bougy Productions asbl. Remerciements à Thomas Lebrun

Mardi 29 et mercredi 30 janvier | 20h

Soirée en deux actes

pièces chorégraphiques issues de Quatre solos du pays, offrant une vision poétiqueou décalée de la Belgique. Dans le cadre du festival Faits d’hiver

Julie Bougard Lucas Racasse

Frédérique Nicaise , air de la ducasse de Mons, air des

en hommage à la culture belge dans sa plus grande acception, de Brel à Hergé, qui s'articule autour d'une série de tableaux et de paysages du plat

Le spectacle sent la terre humide, les ballots de paille, les frioute une belgitude, dansée et jouée sur des airs de musiques

thmée par cette pluie constante.

Julie Bougard Frédérique Nicaise

olo sportif explore les drames et les doutes Eddy Merckx lors de l'été 1969.

s'articule comme un magazine télévisuel sportif : modérateur, reportage, interview, reconstitution. Une plongée d'archives, de cyclisme, de Bruxelles, d'exploits spectaculaires, mais aussi de l'histoire de

grande guerre, et de la nostalgie des plaisirs d'antan.

. Soutien : Compagnie Hybrid/ Bud Blumenthal, Le Grand Studio

© Lucas Racasse

une vision poétique, Dans le cadre du festival Faits d’hiver 2013.

sent la terre humide, les ballots de paille, les frites oute une belgitude, dansée et jouée sur des airs de musiques, de ducasse et

Une plongée dans des images d'archives, de cyclisme, de Bruxelles, d'exploits spectaculaires, mais aussi de l'histoire de la

grande guerre, et de la nostalgie des plaisirs d'antan.

Blumenthal, Le Grand Studio.

A propos de Drache Drache , belgicisme « Le solo de Julie Bougard, ici à la fois chorégraphe et danseuse, s'intitule Drache, un belgicisme (doublement national puisqu'il appelle dans la foulée un complément... la drache "nationale" étant souvent présente le 21 juillet) d'où en découle un autre, "dracher" équivalent du français de "pleuvoir à verse". Au dépouillement et à la sobriété succède un véritable spectacle haut en couleurs dont le but déclaré est une promenade dans un "petit pays bienveillant". Les bottes de Sarah ont précédé celles de Julie car c'est ainsi que commence ce qu'elle-même qualifie de "solo folklorique": en bottes, ciré et capuche de pêcheur de la Côte, poussant une charrette non pas de fruits de mer mais de paille et d'objets divers avec en fond vidéo un défilement de paysages variés mais le plus souvent... pluvieux. Sa création gorgée d'humour, traite de belgitude - qu'elle revendique gaiement - sur des airs de gilles binchois ou de ducasse montoise; elle évoque Brel aussi, en étalant une carte du pays. Il y a même un lâcher de frites envers la salle, à laquelle elle s'adresse quasi en permanence. Alors "plus belge que ça tu meurs"? L'idée est pourtant venue de la France, du festival lillois "Goûtez ma danse" de 2008 et a suscité toute une réflexion sur ce que représentait pour elle son pays natal. Elle a voulu alors inviter le spectateur à l'accompagner, du Nord au Sud, pour (re)visiter des lieux qu'elle a connus, de manière ludique, "organique" dit-elle, avec objets symboliques et détournement de costume (celui du Gille) ou de masque (rappelant la peinture d'Ensor)...»

Rue du Théâtre, Suzanne Vanina, 21 juin 2010

© Lucas Racasse

Julie Bougard Après des études de danse classique auprès de Jacques Sausin, Julie Bougard entre à la "Arts Educational Schools" (Londres) où elle se forme à la danse contemporaine. Elle danse dans les pièces de Joanne Leighton, de Thierry Smits, d'Alain Platel, de Jan Lauwers, et de Sasha Waltz . En 1997, elle crée sa première pièce On n´entend plus rien, suivront une dizaine de créations et de nombreuses collaborations. Vivant de 1999 à 2009 entre Bruxelles et Berlin, et travaillant essentiellement en France, elle collabore avec Chris Kondek, Thomas Lebrun, le metteur en scène Yann Mercanton, la Compagnie de la Sonnette, Bud Blumenthal, Vlatka Horvat. La singularité de son travail artistique et de son approche de la danse lui vaut d'être sollicitée pour de nombreuses collaborations pédagogiques, notamment avec le Centre Reine Fabiola (Soignies), le Théâtre Baltazàr (Budapest), les Ateliers de Danse Moderne de Montréal, le Centre National de la Danse et la Ménagerie de Verre à Paris.

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Vendredi 1 er février | 19h Présentation du Centre Culturel Jacques Franck par Sandrine Mathevon, programmatrice théâtre et danse. Le Centre a pour objectif de diffuser des œuvres de qualité, privilégiant la création contemporaine, notamment les arts de la scène, sous forme de résidences d'artistes, de coproduction ou de partenariat. Cette planification s'inscrit au sein d'un projet culturel global favorisant le croisement des cultures et des générations. Hip Hop , Du Tremplin à la Scène est un projet né du constat fait d’un artiste hip hop, Jean-Claude Pambè Wayack , acteur culturel bruxellois soutenant depuis de nombreuses années cette forme au Centre culturel Jacques Franck. Hip Hop, Du Tremplin à la Scène a pour but de rompre l’isolement des artistes et des structures qui accueillent du hip hop en Belgique et de contribuer au développement de ce secteur de la Danse.

Vendredi 1 er et samedi 2 février │ 20h Soirées Hip-hop

Insane Solidarity Durée : 30 mm Chorégraphie, mise en scène et interpretation: Julien Carlier et Yassin Mrabtifi Scénographie : Peter Maschke Regard extérieur : Angélique Willkie Création musicale : Simon Carlier Création lumières : David Coppe Costumes: Patty Eggericks Le duo évoque la rencontre difficile entre deux personnages très différents et leurs tentatives de communiquer. L'opposition entre deux personnages est incarnée par le contraste fort entre les deux types de danse. L’un des danseurs évolue au sol en utilisant comme technique le Breakdance, et l'autre debout avec comme spécialité le popping. La pièce aborde des thèmes tels que le respect de l’individu, les différences culturelles ou les jeux de pouvoir inhérents aux relations humaines. En coproduction avec le Centre culturel Jacques Franck, et avec le soutien du Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles – Service de la Danse

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Suivi de

Drip Hop Une création dans le cadre du projet "Hip-hop, du Tremplin à la Scène" 2012 Chorégraphie, mise en scène : Vanarith Kang Avec Julien Carlier, Adelaïde Hanne, Elora Pasin, Feras Shaban, Jehan Smets Scénographie et vidéo interactive : Thomas Israël Musiques originales : Turtle Master, Daniel Cortes Bueno Regard extérieur : Carmen Blanco Principal , Angélique Willkie , Jean-Michel Frère Création et Régie lumières : Jean-Jacques Denemoustier , David Coppe Création costumes : Patty Eggerickx Régie costumes : Catriona Petty - Stagiaires Mélanie Chauprade , Clara Lejeune , Marine Stevens Régie Plateau : Peter Maschke Régie son : Carine Demange , Turtle Master Le spectacle mixe différents styles de danses hip-hop avec la peinture et des projections vidéo interactives. Depuis toujours, les hommes ont peint la danse. Aujourd’hui, Drip Hop danse la peinture. Inspirés par l’action painting ou le dripping, chers à Jackson Pollock, Sam Francis et d’autres, les danseurs tels des pinceaux glissent sur la toile blanche. Mouvements, sons, rythmes et énergies tracent de nouveaux dess(e)ins ! Drip Hop, retrace aussi l'histoire de danseurs à la recherche de nouvelles inspirations, terrifiés par la page blanche et hantés par la folie qui les guette. " Hop, du Tremplin à la Scène" est une initiative du danseur et chorégraphe Jean-Claude Pambè Wayack et du Centre Culturel Jacques Franck Coordination générale : Sandrine Mathevon (ccJF) Production déléguée : Catherine Delory (Cie Victor B.) Accompagnement logistique : Carine Demange En coproduction avec le Centre Culturel Jacques Franck, la Compagnie Victor B, le Théâtre de Namur, Charleroi Danses, Les Halles, le manège.mons/ Maison Folie En partenariat avec Lezarts Urbains Avec l’aide du Ministère de la Culture et de l’Audiovisuel et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Danse et du Bureau International Jeunesse Centre culturel Jacques Franck / la Compagnie Victor B. / Charleroi Danses / Les Halles / le manège. Mons/ Maison Folie / le Théâtre de Namur

© Alice Piemme

© Alice Piemme

Mardi 5 février │ 19h Présentation des Brigittines par Patrick Bonté , directeur

Les Brigittines sont un lieu de recherche et d'expression voué à des artistes qui traversent, en les combinant, les différents domaines scéniques : mouvement, jeu, espace, son, image... même si le mouvement reste le principal vecteur de sens et d'émotion. *Suivi d’une soirée composée : Sillon / Benedetto Pacifico / David │ 20h

Mercredi 6 février │ 19h Demain, il fera jour (2003 – 52 min) documentaire d’auteur / Michel Jakar

Demain il fera jour est un poème cinématographique dédié à la mémoire du siècle nouveau et de ce qu’il a inspiré aux chorégraphes, lors des éditions 2001 et 2002 du Festival International des Brigittines. Une fiction d’images et de sons restituant des états d’être et de sentir où se révèle une certaine cohérence du monde contemporain à travers des sensibilités très singulières ... Michel Jakar Disparu il y a quelques mois, Michel Jakar était un cinéaste hors du commun. Il a réalisé des œuvres de fiction mais aussi de très nombreux films interrogeant le théâtre l'opéra, la danse, la musique, la littérature et les arts plastiques. Depuis une vingtaine d’années, il s’était plus spécifiquement consacré à créer des façons originales de filmer la danse. « Ses films ont l’élégance d’apparaître comme des architectures accidentelles dont les parties se recomposent après avoir volé en éclats, comme si le réel se rassemblait progressivement, une fois avouée sa complexité. Pourtant nous ne quittons jamais l’imaginaire ni son langage propre, une logique d’images où le cinéma s’affirme dans ce qu’il a de plus stimulant. » Patrick Bonté *Suivi d’une soirée composée : Sillon / Benedetto Pacifico / David │ 20h

Mardi 5 et mercredi 6 février │ 20h Soirée composée

Sillon Durée 15mn Concept et mise scène : Fré Werbrouck /Cie D'Ici P Création et interprétation : Sara Sampelayo Fernandez Musique : Boris Gronemberger Images : Eve Giordani Montage et lumières : Catherine Brevers

Son : Matthieu Charray Costume : Delphine Morissens Fré Werbrouck et Sara Sampelayo Fernandez créent un moment de suspension, où image et mouvement, être et temps, se confondent et fusionnent. Sillon est basé sur un extrait de Petites morsures sur le vide. Sur le sol, une projection dessine un carré de lumière, un ciel, filmé à travers le pare-brise d’une voiture, un ciel nuageux coupé par des branches d’arbres, des fils électriques. L’image est à deux vitesses. Très lente, dans l’image qui coule sur elle, la danseuse trace une diagonale au sol, se relève, sensuelle. La musique de Boris Gronemberger crée une suspension qui l’accompagne, la porte. Une production de la Cie D’ici P., en coproduction avec le le Théâtre Marni et le Centre Culturel Jacques Franck. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse. Avec le soutien de M. Willy Decourty, Bourgmestre, M. Yves de Jonghe d’Ardoye, député honoraire – Echevin de la Culture et des membres du Collège des Bourgmestres et Echevins de la Commune d’Ixelles, du Pianofabriek kunstenwerkplaats, de la SACD, de WBT/D et des Brigittines, Centre d’Art Contemporain du Mouvement

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Suivi de Benedetto Pacifico Durée : 25 mn Conception et chorégraphie : Karine Ponties / Cie Dame de Pic Interprétation : Guillermo Weickert Molina Musique originale : David Monceau Directeur technique et lumière : Guillaume Fromentin Karine Ponties s’empare de la figure de l’épouvantail autour duquel elle développe un travail chorégraphique axé sur la matière brute du corps, de ses métamorphoses et des traces de ses souffrances. L’épouvantail, reflet de la condition humaine, de sa précaire station debout, devient le double de l’homme. Benedetto Pacifico, ultime volet du cycle de l’épouvantail (Fidèle à l’éclair, Havran, babil, Humus Vertebra), dévoile un corps animé de plusieurs énergies, exposé aux quatre vents, restant libre et debout malgré tout, au milieu de ces forces multiples. Karine Ponties offre ici une pure merveille de délicatesse et de virtuosité, un moment d’énergie simple et organique. Karine Ponties L’immersion de Karine Ponties dans la danse débute à l’Ecole Juan Tena et Ramon Soler à Barcelone, et se poursuit à Mudra, l’école de Maurice Béjart à Bruxelles. En tant qu’interprète, elle travaille avec plusieurs compagnies, notamment avec Frédéric Flamand , Michèle Noiret , Nicole Mossoux / Patrick Bonté et Pierre Droulers , avant de fonder la compagnie Dame de Pic en 1995. En 1996, la compagnie présente sa première pièce Planta Baja au théâtre Le Public à Bruxelles et peu après, Karine Ponties est lauréate de la quatrième édition des Pépinières européennes pour jeunes artistes. Durant les quinze dernières années, elle a créé plus d’une trentaine de pièces. Elle a récemment fait partie des sept chorégraphes européens de danse en Russie, Intradance (2010) suite auquel la pièce Mirliflor a reçu le Golden Mask 2011 (Prix national russe du Théâtre) pour le meilleur spectacle de danse contemporaine. Ses collaborations récompensées avec plusieurs artistes mettent l’accent sur l’aspect interdisciplinaire de la compagnie. Le prochain projet de Karine Ponties est Luciola (Fantasmagories organiques), prévu pour mars 2013, dans le cadre de la 17ème Biennale de danse du Val-de-Marne. Dame de Pic / Cie Karine Ponties est subventionnée par le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service danse et reçoit le soutien de Wallonie-Bruxelles International. Karine Ponties est artiste associée aux Brigittines, Centre d’art contemporain du mouvement de la Ville de Bruxelles. La Compagnie est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles.

Suivi de David

© Guillaume Fromentin

David Durée : 45 min Chorégraphie: Ayelen Parolin Interprétation: Christian Bakalov , Robert Hayden & Marc Iglesias Création sonore: Robert Hayden Création lumières: Vincent Lemaître Regards extérieurs: Arnaud Geniers , Benjamin Van Thiel & Sébastien Jacobs Assistante: Audrey-Anne Bouchard

La chorégraphe Ayelen Parolin, invite trois danseurs – trois hommes aux qualités physiques et humaines très différentes – à explorer l’image du David de Michel-Ange dans leur corps. Chef d’œuvre de la sculpture de la Renaissance, David incarne du haut de son corps athlétiques de 4,34m de pierre, un symbole de la masculinité. Nus sur trois piédestaux, dans une immobilité radicale et apparente, ils transpirent toutes les contradictions de l’homme pointées par Ayelen Parolin : « force et fragilité, fierté et ridicule, abandon et folie se mêlent, et révèlent combien chaque "mâle" est avant tout un être complexe et singulier, différent de tout modèle, si parfait soit-il ». Ayelen Parolin est née en Argentine en 1976, où elle fait l’école Nationale de danse, en 1998 elle obtient le premier prix de la Biennale Arte Joven pour El Grito. Elle vit et travaille à Bruxelles en tant que chorégraphe depuis 2000. Elle a suivi la formation e.x.e.r.c.e dirigée par Mathilde Monnier à Montpellier. En 2005, elle est lauréate des Pépinières Européennes, le programme de résidence artistique mapXXL. Elle a créé 25.06.76, Troupeau/Rebaño et SMS an Love (produite au théâtre Les Tanneurs).

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Vendredi 8 et samedi 9 février

Durant deux jours, deux chantiers, deux créations et une exposition : découvrez quatre chorégraphes en résidence à L’L et une photographe. Lieu pilote à Bruxelles en matière d’accompagnement à la recherche pour de jeunes créateurs. Un rendez-vous inédit pour un parcours aux formes et esthétiques multiples!

Exposition │visible dès 18h30 les soirs de spectacles Beata Szparagowska cherche de nouvelles ouvertures entre la photographie documentaire et la photographie plasticienne (un engagement possible en dehors du reportage traditionnel). Pendant deux ans, cette jeune artiste a été en résidence à L’L avec pour axe premier de recherche : « rencontrer les artistes résidents à L’L, à travers la photographie. Observer leur travail. Tourner autour du plateau. Sans urgence… » Accompagnée par le photographe Jean-Marc Bodson, elle a clos sa résidence par une publication, Hide & Seek, aux éditions Le Caillou Bleu (janvier 2012) : une écriture personnelle autour de ses deux années passées à L’L. Une exposition éponyme témoigne de cette expérience de rencontres et d’images autour de la recherche plateau.

Vendredi 8 février

Deux chantiers : Emmanuel Eggermont et Kevin Trappeniers │ 16h Un parcours en deux escales. Une occasion unique d’entrer dans l’intimité de la création chorégraphique, de découvrir des écritures en cours, des moments de recherche…Un parcours inédit en somme, avec la possibilité d’une discussion artistes-public afin de plonger, plus concrètement encore, au cœur de ces démarches accompagnées par L’L.

(Programmation détaillée de ce parcours « chantiers » disponible courant janvier 2013.)

Suivi de

Présentation de L’L (Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création) par

Michèle Braconnier , directrice │ 19h L’enjeu du projet de L’L est d’offrir un accompagnement, du temps de réflexion et des espaces de travail à de jeunes artistes. Ceci, pour leur permettre de creuser des axes de recherche contemporains et singuliers, d’approfondir leurs connaissances et de renforcer leur langage propre. Un processus stimulé par le développement de dialogues tangibles et réguliers, sur des questions artistiques et dramaturgiques, tout en veillant scrupuleusement à respecter l’intégrité de ces jeunes artistes. En défendant la recherche de cette manière, L’L souhaite mettre en question les stratégies de fonctionnement des processus de création actuels, et proposer des possibilités d’exploration en toute liberté, sans obligation de résultat. Suivi de Two old men │ 20h

Vendredi 8 février │ 20h

Two old men Concept, chorégraphie, danse : Ivan Favier , Bert Van Gorp Création images : Laurence Barbier Lumières : Stéphane Wolffer Régie générale : Philippe Lux

Une pièce « cinémato-chorégraphique » d’Ivan Favier et Bert Van Gorp qui ont un peu plus de cent ans à eux deux. Pour cette première pièce signée ensemble, ils s’amusent, entre vie réelle et vie rêvée, à faire entrer dans la danse leurs considérations débordantes d’ironie sur leurs corps vieillissants. Arrivés à l’âge de leurs pères, les deux chorégraphes-interprètes composent une pièce hybride où ils ne cachent pas la rouille de leur corps, la peur, le temps qui passe et qui laisse ses marques. Avec l’aide de la vidéaste Laurence Barbier, ils tirent habilement la toile de fond de Two old men. Filmés de près, de loin, dehors, dedans, les deux artistes proposent une forme qui leur est propre : celle du ciné-danse… aux couleurs pop. Bert Van Gorp, performeur, est entré dans la danse avec Alain Platel avant de créer ses propres spectacles. Ivan Favier, quant à lui, a été longtemps soliste du ballet de l'Opéra National du Rhin avant de se lancer lui aussi dans l'écriture chorégraphique. Production IF Cie Coproduction La Filature, Scène nationale – Mulhouse Avec le soutien du Ballet de l’Opéra national du Rhin, CCN Mulhouse pour l’accueil studio 2011 / Le Grand Jeu, Bouxwiller / de L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création (Bruxelles) / du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Alsace / de l’Agence Culturelle d’Alsace – accompagnement artistique dans le cadre des Régionales et accueil en résidence / de la Région Alsace / de la Ville de Mulhouse/ Conseil Général du Haut-Rhin Avec l’aide financière de l’Adami / la Fondation Alliance – Cairpsa Carpreca

© Ivan Favier

Bert Van Gorp En 1987, Bert Van Gorp entre dans la danse avec Alain Platel dans le cadre du festival Klapstuk (Louvain). Il crée ensuite une série de solos de danse (Polymorfia), différents duos de danse-théâtre et fonde la compagnie Contrecoeur, qui sera subventionnée par le gouvernement flamand et produira, entre autres : le quartet Contrecoeur, 6 & 8 (pièce pour 6 danseurs), Combinaison (trio sur Woyzeck), Boeken & Juwelen (quintet d’après La cerisaie de Tchékhov), L’Air pur (quartet sur le mouvement perpétuel, ses causes et effets en danse), ainsi que Hanging out with Jesus (quintet pour l’ouverture du World Expo 1998 à Lisbonne). En 1999, Bert Van Gorp signe L’Avenir est à la tendresse (quartet pour danseurs âgés de 40, 50, 63 et 74 ans), avec Simone Forti, Louis Ziegler, Dyana Payne Myers et Sean Tuan John, créé à la Maison de La Bellone (Bruxelles). Bert danse ensuite pour Angélika Oei (Pays-Bas), Louis Ziegler (Cie Le Grand Jeu, France) et Sean Tuan John (Grande-Bretagne). Depuis 2006, Bert Van Gorp travaille beaucoup aux Pays de Galles (solo, duos et trios) et poursuit sa collaboration avec Sean Tuan John et Louis Ziegler. Egalement instituteur diplômé de l’éducation flamande, il travaille sur des ateliers et créations pour les jeunes enfants, en France et aux Pays-Bas. Début 2010, il commence à développer un projet de recherche avec Ivan Favier : Two old men.

Ivan Favier Formé à l’école de danse de l’Opéra National de Paris, puis au CNSM de Paris, Ivan Favier a été jusqu’en 1995 interprète soliste au ballet de l’Opéra National du Rhin (ONR). Très vite, il commence à développer son propre travail de création avec le groupe Parallèle : Planche contact (1985) et Sous le manteau d’Arlequin (1987). En 1990, il crée H2O, pièce pour sept danseurs, un comédien et un poisson rouge. En 1992, avec la complicité du décorateur Pierre Heidorff, il crée Fébrile, pièce pour dix danseurs du Ballet du Rhin, dont le duo final est repris par de nombreuses compagnies dans le monde. Entre 1993 et 1996, il crée différentes pièces pour le ballet de l’ONR. Depuis, Ivan a été invité à chorégraphier pour de nombreuses compagnies : Rosalba, Silva & A et No steps on grass, falling angels, pour le Ballet du HNK, à Zagreb (Croatie), Mi casa no amarilla pour la compagnie Momentum (Guatemala), Without is truly depressing pour le Performing group du Danshögskolan de Stockholm (Suède), Here, now, beyond Bach et WHY (Waltzer für Hong Yu) pour le ballet de Shanghaï, ainsi que plusieurs chorégraphies pour le Jeune Ballet de France. En 1999, Ivan s’associe au contrebassiste Joe Krenker pour la création de Skala Sikaminia. Toujours avec Joe Krenker, il imagine pour les 10 ans de la Filature (Mulhouse) un spectacle interactif en ascenseur pour un spectateur, Yoyo, et performe en compagnie du sculpteur Daniel Depoutot (Maillon, Strasbourg). En outre, Ivan Favier travaille en tant que scénographe avec la compagnie théâtrale Pandora (La Valse du hasard, 2003, La Force faible, 2004, Eden (à l’ouest), 2007) et avec la Cie des autres (Le Don de l’invisible, 2000). Début 2010, il commence à développer un projet de recherche avec Bert Van Gorp : Two old men.

Samedi 9 février 2013 │ 20h

[weltanschauung] Conception : Clément Thirion Sur une idée originelle de : Mathilde Schennen et Clément Thirion Création et interprétation : Gwen Berrou et Clément Thirion Scénographie, costumes et lumières : Saskia Louwaard et Katrijn Baeten Régie générale : Gwenn Van Ees

Entre danse et performance, un duo improbable, résolument ludique et décalé, autour du sens de la vie et de la création. Affublés de lycra et de moonboots en fourrure, Clément Thirion et Gwen Berrou nous glissent ici, non sans (auto)dérision, leur rêve d’une humanité davantage à l’écoute de son corps et, surtout, de son hémisphère droit (siège des sensations et de notre connexion au monde). Bifurquant allègrement entre Adam & Eve (version expressionnisme allemand), la question de la conscience, les silex « bifaces » et l’extra-terrestre Klaus Nomi (entre autres), ce tandem à haut degré d’improbabilité tente d’explorer l’énorme question de la création (divine, scientifique, artistique…). Une mise en abîme (à degrés multiples) assurément burlesque et décalée, perpétrée par deux êtres à la fois lumineusement naïfs et raisonnablement désespérés. Production kosmocompany Coproduction L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création (Bruxelles) ; Théâtre de la Place (Liège) ; Théâtre de la Vie (Bruxelles) ; Théâtre de Bouxwiller Soutien Centre Wallonie-Bruxelles (Paris) ; Théâtre de Vanves / Festival Ardanthé (Vanves) ; Centre Culturel René Magritte (Lessines) Aide Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse ; SACD « 1500 heures pour danser »

© Clément Thirion

Clément Thirion Diplômé en 2006 du Conservatoire de Mons, Clément Thirion entame son parcours professionnel sous la direction de la chorégraphe Edith Depaule lors de diverses performances de danse. En 2008, il participe à la Nouvelle Ecole des Maîtres sous la direction de Enrique Diaz, où il fait la rencontre de la chorégraphe brésilienne Cristina Moura. Elle l’amènera à créer sa première chorégraphie pour le spectacle In On It, mis en scène par Enrique Diaz à Rio de Janeiro. Il poursuit ensuite sa formation chorégraphique en participant à des workshops (notamment avec la compagnie Ultima Vez) et aux Morning Dance Classes, organisées par La Raffinerie – Charleroi Danses. En 2011, il crée les chorégraphies du spectacle Désordre Public de Olivier Coyette au Théâtre Le Public. Du côté du théâtre, son parcours éclectique l’a amené à aborder des répertoires variés sous la direction de metteurs en scènes aux esthétiques contrastées : Marie-Paule Kumps, Herbert Rolland, Manu Mathieu, Jean-Michel d’Hoop, Valérie Lemaître… En 2011, il fonde sa compagnie en lançant The Blast Dance, une performance participative de danse collective qu’il organise et chorégraphie, et en signant sa première mise en scène pour Agrippine au Théâtre de la Vie avec Véronique Dumont. En parallèle à tout ceci, Clément Thirion entre en 2008 en résidence à L’L et y entame un premier travail de recherche, dont [Weltanschauung] est aujourd’hui le fruit.