Construire des quartiers durables - Agence d'Urbanisme de ... · anticipation sur les usages, les...

Construiredes quartiersdurables :un mode d’emploiSeptembre 2012

mode d'emploi quartierds durables:Mise en page 1 25/09/12 09:29 Page1

Sommaire

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La recherche d'une plus grande qualité urbaine repose sur une approche globaleet transversale à la fois environnementale, socio-économique, urbaine et culturelle.

Les huit fiches présentées dans ce document ne prétendent pas à l'exhaustivitésur les thématiques liées à un "projet urbain durable" mais elles orientent leregard sur la démarche de conduite de projet, les formes urbaines, le cadre devie, les déplacements, l'énergie, l'eau, les déchets et l'environnement sonore.

Fiche 1 : Conduite de projet p 5

Fiche 2 : Formes urbaines p 11

Fiche 3 : Cadre de vie p 17

Fiche 4 : Déplacements p 23

Fiche 5 : Énergie p 29

Fiche 6 : Eau p 35

Fiche 7 : Déchets p 41

Fiche 8 : Environnement sonore p 47


Élaborerle projetde quartier

Concrétiserl'ambition duprojet

Clarifier les objectifs

Définir leprogrammede l'opération

Conduite du projet

L’approche "développement durable" est unedémarche à intégrer à toutes les phases duprojet, de la conception à la réalisation. Maiselle suppose aussi une réflexion poussée enamont sur la conduite du projet et les besoinsdu territoire, à une échelle large ; c'est la "phasepréalable". Elle implique en outre uneanticipation sur les usages, les modes degestion et d'évaluation du quartier une fois livré.

Lesdifférentes

phasesdu projet

S'interrogeravant d'agir

Un quartieréconomeet agréableà vivre,aujourd'huiet demain

Phas

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ble

Pro

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n1 2 3 4

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Clarifier les attentes du maîtred'ouvrage et des élus.

Définir l'ambition du projet etpréciser qui en est le destinataire.

Comprendre le contexte local,intercommunal et réglementaire danslequel s'inscrit le projet afin de définirle profil de l’opération.

S'interroger sur le déroulement dela démarche participative et lesacteurs à solliciter.

Esquisser le calendrier de l'opération.Mettre en place l'instance de suivi

du projet.

Phase 1S'interrogeravant d'agir

Comprendre l'environnement naturel,socio-économique et urbain du site àpartir d'une analyse bibliographique, durecueil des données existantes, d'entre-tiens avec les principaux partenaires(associations locales, gestionnaires, ser-vices de l’Etat…) et de visites de terrainpour s'imprégner du site et des usages.

Définir les enjeux sociaux, urbains,économiques, culturels et environne-mentaux.

Préciser le programme de l'opérationaux différentes échelles du projet (quar-tier, îlot, bâtiment).

Réajuster les intentions du maîtred'ouvrage en hiérarchisant les prioritéspar rapport aux cibles.

Traduire les objectifs de l'opérationdans les différents cahiers des chargesde prescriptions, de cession de terrains,etc.

Phase 2Programmeet stratégie

Les cibles incontournables et optionnelles

Pour bâtir un quartier "durable", l'exigence du maître d'ouvrage doit aller au-delà des

contraintes réglementaires. Cependant, on ne peut rechercher l'excellence sur tous les

thèmes au risque d'être confronté à des contradictions insolubles et d'obtenir des coûts

de sortie des logements prohibitifs pour toute une partie de la population.

Cette phase du projet doit donc permettre de préciser le profil de l'opération ; les cibles

incontournables et optionnelles ainsi que le niveau d'exigences pour chacune d'entre-

elles en fonction des attentes du maître d'ouvrage, du contexte réglementaire et de la

sensibilité du site. En d'autres termes, il s'agit de se donner des priorités qui guideront

la conception du projet comme par exemple : la gestion de l'eau pluviale comme

composante de l'espace public, l'économie d'énergie au niveau des bâtiments, la

répartition des lieux de convivialité, la place de la voiture dans le projet…

Le niveau d'ambition doit être réajusté régulièrement, au fur et à mesure de l'avancée

du projet, en concertation avec les différents acteurs de l'aménagement, les

gestionnaires et les usagers.

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Exemple de profil d'opération

Cibles incontournables Niveau d'exigence

Énergie

Qualité de l'enveloppe des bâtiments :• Viser la Réglementation Thermique 2020

Énergie renouvelable :• Solaire thermique obligatoire pour eau chaudesanitaire.• Aucune production de chaleur à partir del'électricité, ou permettre la réversibilité dessolutions techniques sans avoir à intervenir dansles logements.• Rechercher l'innovation dans l'éclairage public,pour renforcer l'efficacité énergétique et limiterla pollution lumineuse nocturne.

Eaux pluviales• Niveau d'infiltration à la parcelle• Bassin de rétention paysager• Zone tampon le long des fossés et cours d'eau

Déplacements• Parkings regroupés en entrée de quartier.• Pas de circulation automobile dans les îlots,au bénéfice du maillage piétons-cycles.

Formes urbaines• Diversité des formes urbaines pour accueillir unepopulation diversifiée

Mixité urbaine •

Espace public •

Biodiversité •

Environnement sonore •

Cibles optionnelles •

Déchets •

Écomatériaux •

Chantier à faiblesnuisances

•

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Révéler le site, s'appuyer sur sescaractéristiques, sur l'esprit du lieu(perspectives, topographie, tramevégétale, patrimoine bâti, usages,perceptions des habitants…).

Traduire spatialement le programmede l'opération (schéma de principe,esquisse, plan masse…) à l'échelledu quartier, de l'îlot, du bâtiment, ens'appuyant sur l'expertise d'usage deshabitants et des futurs gestionnaires.

Choisir la maîtrise d'œuvre et laprocédure d’urbanisme pertinente(Zac, permis d’aménagement...) et lesoutils de financement adaptés.

Suivre la réalisation avec unecharte "chantier faible nuisance"par exemple et s’assurer de laprésence des concepteurs tout aulong de la réalisation.

Phase 3Conception/réalisation

Anticiper les difficultés de gestion.Sensibiliser les futurs usagers pour

une meilleure appropriation duquartier et un mieux vivre ensemble(livret d'accueil…).

Évaluer si le quartier répond aux attentesinitiales et donne satisfaction à ceux qui levivent (bilan global de l'opération, coûts desortie des logements et locauxd'entreprises, analyse des performancesenvironnementales au regard desexigences initiales, difficultés de gestion,d'appropriation par les habitants…).

Phase 4Gestion etévaluation

La participation des acteurs aux différentes phases de projet

Une démarche "développement durable" ne saurait être menée sans un voletparticipation dépassant les obligations réglementaires. La participation des habitants etd’une large palette d’acteurs permet une meilleure adéquation entre les besoins, lesusages et le projet réalisé, une appropriation et une implication plus grande deshabitants dans la vie de la cité mais aussi un désamorçage des conflits potentiels. Pour assurer la réussite de la démarche participative, les contours doivent en être définisle plus tôt possible, dès la phase préalable. Sur quoi fait-on porter la concertation, quelssont les éléments non négociables du projet ? Quels dispositifs, quelle méthodologie etquels outils seront mobilisés ? Quelles marges de manœuvre se laisse-t-on par rapportau projet de départ ? Quel niveau de participation souhaite-t'on ? À quel moment doit-on faire participer ? Sur un temps réduit ou tout au long du projet ? Qui mènera laconcertation et avec quel public ?

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Conseil de développement.Comité de quartier, conseil de vie locale, conseil de quartier,

conseil des aînés, ...Associations de locataires, associations de quartier.Commissions extra-municipales.Habitants et usagers (entreprises, commerces, ...).Associations : culture, environnement, sports, loisirs, ...Associations de retraités, de personnes handicapées, etc.

Agence d'urbanisme.Architecte, urbaniste, paysagiste...Sociétés d’Economie Mixte.Entreprises, fédération du bâtiment.Promoteur, fédération des promoteurs-constructeurs.Organismes certificateurs.Bureaux d'études spécialisés : développement durable,

HQE, technique (thermique, acoustique, eau, ...).

Services de l'Etat (DREAL, DDT, ABF, ADEME, ...).Conseil Régional, Conseil Général.Communes, intercommunalités et leurs services techniques.Syndicat de gestion (électricité, déchets, eau potable,

assainissement, ...).Syndicats de projet (Syndicat Mixte Agglomération

Tourangelle, Sitcat, ...).Chambres consulaires (Chambre d'agriculture, Chambre de

commerce).Opérateurs de réseau (RTE, SNCF, RFF, EDF, ...).Bailleurs sociaux.

Institutions

Professionnels de l’aménagement

Société civile

Les acteurs du projet d'aménagementSelon le contexte local, divers acteurs peuventparticiper ou être consultés à un moment ou unautre de la démarche afin d'enrichir la réflexionet faire évoluer le projet.

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urbainesFormes


Formes urbaines

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La forme urbaine fait référence à une typologie bâtie et à son organisation parrapport à l'espace public : quartiers pavillonnaires, grands ensembles, maisonsde ville… Le "modèle pavillonnaire" contribuant fortement à l'étalement urbaincorrespond à 80% des formes urbaines produites sur le territoire au cours des30 dernières années. L'agglomération tourangelle n'échappe pas à cephénomène qui s'est largement amplifié au cours des trois dernières décenniesen entraînant une banalisation des formes architecturales, une perte d'identitédes territoires et une tendance à réduire la diversité de l'offre en logements. La forme urbaine, c'est aussi introduire dans le projet la diversité des fonctionsqui fondent la ville : commerces, services, équipements, activités.

Contexte

Il s'agit de promouvoir des formes urbaines moins consommatrices d'espace, delutter contre la banalisation des paysages urbains et ruraux, d'encourager ladiversité fonctionnelle et sociale pour répondre aux besoins de l'ensemble de lapopulation, de diversifier la production de logements, et donc d'œuvrer pour desprojets de qualité pour tous.

Enjeux

Comment concilier développement urbain et économie de l'espace ?Comment bien articuler les différentes fonctions urbaines au seind’une opération d’aménagement ?Quels sont les besoins en logement à l'échelle de l'agglomérationet de la commune ?Quel est le " profil " de composition de la population et commentanticiper l’évolution des différentes tranches d’âge ?Comment favoriser la diversité générationnelle dans une nouvelleopération ?Comment articuler le projet avec les formes urbaines existantes ?


s


Prendre en compte les documentsd'urbanisme en cours, le PDU (plande déplacements urbains) et le PLH(programme local de l'habitat) afind'anticiper l'évolution démographique,la mobilité de la population, les be-soins et la bonne répartition des loge-ments, services et équipements.

Favoriser la diversité sociale :associer du logement locatif et social

au cœur des nouvelles opérations,répartir cette mixité de façon équili-

brée pour éviter la concentration ex-cessive et catégoriser la population.

Créer de nouvelles formes urbaines,en fonction du contexte, et varier lestypologies bâties :

multiplier les types d’habitat : petitscollectifs, habitat intermédiaire, mai-sons en bande, maisons individuelles…


varier les tailles de parcelles pourrompre avec la monotonie des lotis-sements régis par une trame régu-lière,

offrir des logements de taille variéeet évolutifs pour répondre aux besoinsdes ménages,

assurer une qualité architecturalepour l'ensemble des logements,

répartir les équipements/commercesjudicieusement par rapport au projetde ville, de quartier,

prévoir la réversibilité et l'adaptabilitédes équipements, des commerces,des collectifs…

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Privilégier le renouvellement dansle tissu urbain existant avant deconcevoir des quartiers en extensionsur des terres agricoles (aména-gement des "dents creuses", mutationde tissu bâti, investissement dedélaissés urbains…).

Renouvellement :

reconstruire dans le tissu urbain

existant, innover dans les formes

architecturales

Penser les espaces publicscomme des lieux d’expression dulien social et réfléchir à leurgestion future.

Espace privatif

Espace commun

Tu viens

sur la place ?J’arrive !


S'inspirer du passéet anticiper l'avenir

Soigner les transitions entre le tissuexistant et l'opération.

Se servir des traces de l'existantdans la composition du projet :perspectives, végétation, cheminementde l'eau, bâti existant…

Préserver l'avenir en permettantdes continuités urbaines dans l'orga-nisation des voies et du bâti.

Diversifier la trame parcellaire afinde créer de la variété dans le bâti etde favoriser la mixité sociale.

Concevoir l'implantation du bâtiet ses espaces publics en lienavec les besoins des habitantsactuels et futurs

Réduire les vis-à-vis etimplanter judicieusementles volumes bâtis impo-sants pour diminuer lesombres portées etl'impression de densité(rapport bâti/non bâti).


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Sensibilisation des futurs usagerset gestionnairesProposer aux futurs habitants un livretd'accueil exposant les ambitions dece quartier en termes de diversité, deformes urbaines et d'espace public.

IndicateursLa facilité de commercialisation des

îlots constructibles en analysant lecontexte économique, le rapport entreles typologies offertes et la demande,le lien entre la desserte et l'offre demobilité.

La fréquentation des commerces etéquipements par les résidents.

L'acceptation d'une nouvelleopération par les riverains habitués àun horizon souvent dégagé.

Optimiser le tracé et le gabarit des voies selon leur usage.Favoriser les déplacements doux.Concevoir et positionner des lieux de rencontre, d'échange et de jeux en lien

avec le profil de population.

Phase 4Gestionet évaluation

En ce sens, la concertation en amontdu projet peut être un outil précieuxpour connaître les besoins, lescraintes et les attentes en termesd'équipements ou d'espaces publics.

L'appropriation et le soin porté auxespaces publics. Des espaces investiset respectés symbolisent la réussited'une greffe urbaine bien acceptée.


CadresNature de vie


Cadre de vie - nature

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Après l'exode rural vers la ville et le développement de l'urbanisation extensive,densifier les villes pour limiter l'étalement urbain est devenu une nécessité. Pourrendre cette nouvelle donne viable et acceptable, la qualité du cadre de viedevient l'une des conditions incontournables.L'ambiance d'un quartier, la facilité d'accès et les références à la nature, la qualitédes espaces publics, leur confort, le sentiment de sécurité qui s'en dégage, lamixité des usages sont autant de conditions pour la création d'un espace urbainvivable, agréable et convivial.

Contexte

Il s'agit donc de permettre à la ville d'évoluer, de se densifier, tout en offrant unenvironnement "sain" et agréable à vivre. Cela passe en partie par la création delieux de vie qui permettent l'épanouissement de l’être humain, l'accessibilité à lanature, l'économie de l'espace agricole, la vitalité des écosystèmes et lapréservation des ressources.

Enjeux

Comment le projet urbain peut-il préserver, révéler, valoriser les res-sources naturelles et agricoles (relief, hydrographie, végétation,point de vue...) ?Comment construire des espaces publics de qualité en minimisantla consommation d'espace urbain ou rural ?Comment quantifier, répartir et aménager les espaces publicsdans l'agglomération, la ville, le nouveau quartier ?Peut-on envisager un pré-verdissement en amont du projet ?Comment associer espace public à forte fréquentation au besoinde nature en ville ?Comment favoriser le déplacement de la petite faune entre lemilieu urbain et rural ? Existe-t-il sur le site de projet des éléments de la trame verte etbleue ou des zones écologiques à préserver ou valoriser ?Comment préserver la qualité des sols dans le projet ?


se


Favoriser le renouvellement urbainet limiter le recours aux extensions.

Identifier les éléments naturels quiparticipent à l'écologie urbaine etcréer de nouveaux espaces debiodiversité : continuité verte grâceaux rues, aux jardins, aux parcs, auxéquipements.

Élaborer un schéma des espacespublics qui réponde en termes desuperficie et d'équipement à diversbesoins : espace de proximité, terrainde jeux, parc urbain, jardinsfamiliaux…

Profiter du réseau de déplacementsdoux pour renforcer la trame végétale.

Concevoir des espaces vertséconomes en main d’œuvre.

Mettre en place une politique degestion différenciée pour préserver laflore et la faune locale.

Limiter l’imperméabilisation des sols.


"Construire le vide" (espace nonbâti) et le plein (le bâti)simultanément

Trouver l'équilibre entre espace bâtiet non bâti en prenant en compte lesdifférentes formes urbaines dans laconception du projet.

Localiser et aménager les espacespublics de façon à limiter les conflitsd'usage (bruit…) tout en veillant à leurconvivialité.


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S'appuyer sur le végétal commetrame structurante de l’espace publicet du quartier.

Végétaliser les espaces de sta-tionnement en fonction de leurfréquentation.


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Considérer le sol comme uneressource non renouvelable

Limiter l'imperméabilisation des sols.Assurer une bonne gestion des

déblais et des remblais et prévoir lestockage de la terre végétale lors destravaux afin de la réutiliser dans lacréation des espaces verts.

Faire des espaces publics,des lieux de compréhensiondes composantes naturelles

Intégrer et articuler des élémentsexistants de la trame verte et bleue(bosquets, arbres isolés, haies, bandesboisées, fossés, mares…) dans lesprojets, veiller à leur pérennité pendantles travaux et après les travaux.

Augmenter et diversifier la palettevégétale dans les espaces publics,collectifs ou privés afin d’attirer lafaune et la flore.

Donner une lecture du parcours del'eau dans la conception de l'espacepublic : noues, bassins paysagers,parcs inondables…

Favoriser la perméabilité (pour lapetite faune) des limites privée/publique,ville/campagne : haie d'essenceslocales, grillage, clôture maçonnéeavec perforations…


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Sensibilisation des futurs usagerset gestionnairesLe bon usage et l'appropriation desespaces publics d'une opérationd'aménagement est un signe fort dusuccès du projet auprès de lapopulation locale. Cependant, seul unsuivi approprié à chaque type d'espacegarantit leur pérennité dans le temps.

Mettre en place une gestion adaptée(gestion différenciée) à chaque typed'espace : gestion horticole, gestionsemi-naturelle, gestion naturelle…

Limiter voire supprimer les produitsphytosanitaires pour l'entretien detous les espaces publics.

Former les agents d'entretien pourla bonne application de la démarche.

Suivre l'état sanitaire des élémentsde la trame verte et bleue (arbres,cours d'eau…) et veiller à maîtriser lescontinuités écologiques sur les sitesfragiles : usage et accessibilité…

Sensibiliser les nouveaux arrivantsà l'emploi d'essences locales pour lesplantations des espaces privés.

IndicateursPart des espaces naturels et bâtis.Taux de végétalisation des espaces

publics.Quantité de phytosanitaires utilisés

pour la gestion des espaces publics.Niveau de satisfaction des habitants

par rapport aux espaces publics :fréquentation, respect des équipements,incivilités…



Déplacements


Déplacements

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Dans un contexte de changement climatique, de raréfaction des énergies fossiles,de dégradation de la qualité de l'air et de l'environnement sonore, l'ensemble desdéplacements reste largement dominé par l'usage de la voiture. Ce mode detransport nécessaire est en outre fortement consommateur d'espace (voie,stationnement, …) et en partie à l'origine de l'altération des milieux naturels etdes paysages. Malgré ces réalités, l'automobile est aujourd'hui encore considéréecomme le moyen le plus facile pour aller d’un point à un autre. Cet a priori n'estpas toujours vrai si les transports collectifs sont performants et les modes douxbien développés.

Contexte

L'enjeu aujourd'hui est de minimiser la place de la voiture dans la ville enorganisant les déplacements de manière durable, pour permettre aux modes douxet aux transports en commun de devenir une réelle alternative à l'automobile.

Enjeux

Le nouveau quartier est-il desservi par les transportscollectifs ?Comment optimiser l’utilisation des transports en communet limiter l’importance des déplacements en voiture ?Quels modes de déplacements alternatifs à la voiture peut-on mettre en place ?Comment favoriser l’accès tous modes aux équipementset pôles de proximité ? Comment améliorer, compléter le réseau de circulationsdouces ?Quelle place donne-t'on à la voiture dans le projet dequartier ?Est-ce qu'un quartier sans voiture (ou en partie) estenvisageable ?



Concevoir les opérations derenouvellement urbain et les exten-sions en favorisant la proximité etl'usage des transports collectifs.

Diminuer les distances et le temps dedéplacement en voiture : densifier àproximité des centralités (commerces,équipements, services…).

Développer et favoriser les pratiquesdes modes doux tout en valorisant laqualité de l’espace urbain.

Encourager l'utilisation des trans-ports collectifs en instaurant dessystèmes de paiement multiusage :bus/tram/train.

Adapter l'offre de stationnement etles services dédiés aux vélos auxabords des points d'accès auxtransports en commun.

Promouvoir le covoiturage, letransport à la demande…

Prévoir la place du vélo et ledéveloppement des modes doux dansles nouvelles opérations urbaines.

Phase 2Programme et stratégie

Partager l'espace publicOptimiser le linéaire de la voirie et

hiérarchiser les emprises en fonctiondu type d'usage: venelle, dessertelocale, axe structurant de quartier…

Organiser les livraisons, la collectedes déchets sur des itinéraires choisiset judicieux pour éviter le sur-dimensionnement des voies dedesserte.


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Penser la place du stationnementen fonction des typologies bâties :

poches de stationnement ou garagesgroupés en périphérie de l'opération,

stationnements mutualisés pour deséquipements/services/commerces etdes habitations (qui fonctionnementsouvent sur des plages horairesdifférentes),

stationnement sur les grands axesavec venelles piétonnes pour aller encœur d'îlot,

espace public conçu pour dustationnement événementiel.

Hiérarchiser les emprises des voieset l’ambiance végétale en fonction dutype d’usage.


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Développer un réseau de circulationdédié aux cyclistes et/ou aux piétonsau cœur du quartier, en lien avec leséquipements et le réseau cyclable deville.

Privilégier l'aménagement d'itiné-raires pour les scolaires : pédibus, vé-lobus, autobus pédestre (encadrementpar des adultes d'un groupe d'enfantsvers l'école).

Aménager dans les lieux publics leséquipements nécessaires pour lasécurité voire l'entretien des vélos(antivol, station de gonflage…).

Prévoir dans tout nouveau bâtimentcollectif ou de bureaux des emplace-ments protégés pour vélos.

Réaménager des locaux pour lesvélos dans les bâtiments existants.


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Sensibilisation des futurs usagerset gestionnaires

Prévoir le plus en amont possibleles conditions d'entretien des locauxvélos et des stations d'entretien.

Remettre un livret d'accueil pour lesfuturs habitants exposant l'ambitiondu quartier en termes de déplace-ments alternatifs à la voiture.

Sensibiliser au covoiturage, auxpédibus, aux vélobus, information surles horaires et la desserte entransport en commun.

Envisager le plan des chemine-ments piétons, des pistes cyclables,des stations sécurisées et/ou offrantl'équipement nécessaire à l'entretiendes vélos.

IndicateursEn milieu urbain, le taux d'utilisa-

teurs des transports collectifs parrapport à la population du nouveauquartier est un indicateur en soit dusuccès du projet mais la présencedans l'espace public de cyclistes et depiétons, plus difficilement chiffrable,est aussi à considérer.

Dans les communes rurales moinsbien desservies par les transportscollectifs, la voiture reste souvent lemode de déplacement privilégié entreautre pour les déplacements domicile/travail. Ce sont donc principalementles déplacements de proximité quidoivent être évalués sous d'autrescritères comme le sentiment desécurité des piétons, le respect de laplace de chacun dans l'espace public.Ces indicateurs sont mesurablessous forme d'enquêtes pouvant venirenrichir à la marge le projet.



Energie


ÉNERGIE

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Sur la grande agglomération tourangelle, ce sont près de 8 tonnes d'équivalentCO2 par habitant qui sont émises chaque année, essentiellement pour lesdéplacements quotidiens, le transport de marchandises, le chauffage, l'industrieet la construction.Pour atténuer le changement climatique, l'objectif national relayé par le PlanClimat Énergie Territoire de Tour(s)plus est de diminuer par 4 les émissions degaz à effet de serre à l'horizon 2050.

Contexte

Tous les acteurs de l'aménagement ont un rôle à jouer pour réduire les émissionsde gaz à effet de serre et adapter la ville aux impacts du changement climatique. Les grands axes qui se dessinent pour y répondre sont :

la maîtrise des consommations et l'efficacité énergétique,le développement des énergies renouvelables (solaire, biomasse, géothermie,

biogaz, éolien, etc.),l'anticipation des nouvelles conditions climatiques dans l'aménagement pour

réduire la vulnérabilité des biens et des personnes (canicule, sécheresse,phénomènes climatiques extrêmes…).

Enjeux

Comment diminuer les émissions de gaz à effet de serre induites par lesdéplacements, l'habitat et les activités qui vont se développer sur le quartier ?Comment réduire la place de la voiture sur le quartier et les déplacementscontraints des habitants ? Comment restreindre les consommations d'énergie et l'utilisation desénergies fossiles sur le quartier ?Certains bâtiments peuvent-ils faire l'objet d'une réhabilitation énergétique ?Quelles formes urbaines et quel habitat produire pour consommer moinsd'énergie en maintenant des coûts de sortie abordables ?Quel est le potentiel d'énergie renouvelable mobilisable sur le quartier ?Comment concilier efficacité énergétique de l'éclairage public et réduction de lapollution lumineuse ?



Aborder la question énergétiqueen amont du projet

Faire une étude initiale du site :relief, ensoleillement, exposition auvent, préalable à une bonne compo-sition du futur quartier.

Définir le niveau d'ambition dumaître d'ouvrage sur la qualité del'enveloppe des bâtiments et duniveau d'exigences entre la Régle-mentation Thermique 2012 (RT 2012)et 2020 (RT 2020) pour la cons-truction neuve et les immeublesréhabilités.


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Implantationet organisation du quartier

Concevoir le quartier en prenant encompte les apports solaires, lesombres portées, l'effet venturi.

Optimiser la composition duquartier (maillage de rue, compacité,hauteur et distance entre lesbâtiments).

Utiliser la végétation pour contribuerà la fraîcheur en été, minimiserl'impact des vents dominants et créerde l'ombrage dans l'espace public.



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Estimer le potentiel en énergierenouvelable du siteet du territoire environnant

Évaluer les besoins en chauffage,eau chaude sanitaire et éclairagedans les locaux et sur l'espace public.Quelques exemples de principes fortsqui peuvent, à ce stade, se dégager :

une production d'eau chaudesanitaire à partir du solaire thermique,

une production de chaleur à partirde l'électricité, ou permettre laréversibilité des solutions techniquessans avoir à intervenir dans leslogements,

des innovations dans l'éclairagepublic, pour renforcer l'efficacitéénergétique et limiter la pollutionlumineuse nocturne,

la mutualisation de certains équi-pements.

Les exigences seront réétudiées àtoutes les phases du projet afin :

d'ajuster les solutions techniquesaux besoins en énergie du nouveauquartier, en fonction de l'estimationdes consommations d'énergie,

de rendre les coûts de sortieabordables.


Eclairage publicMaîtriser l'éclairage extérieur, sobre

en énergie, c’est "éclairer mieux etconsommer moins" plutôt que"consommer beaucoup et éclairerautant". Il convient de :

clarifier les besoins en éclairage desrues (toutes les rues ne doivent pasobligatoirement être éclairées),

éviter la lumière blanche, lesampoules au sodium à dominantejaune étant plus favorables auxorganismes vivants,

choisir des réflecteurs à hautrendement et sans émission au-dessus de l'horizon,

utiliser des ballasts électroniques àfaible consommation et longue duréede vie,

diminuer les amplitudes horaires defonctionnement.

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Qualité de l'enveloppedes bâtiments et des équipements

S'assurer, de la conception jusqu'àla réception du bâtiment, du bonniveau de qualité énergétique du bâti,indépendamment de l'énergie utilisée:qualité d’isolation (parois courantes etponts thermiques) et maîtrise del’étanchéité à l’air de l’enveloppe.

Energies renouvelablesComparer différentes variantes afin

de définir le système de productiond'énergie renouvelable.

S'assurer de la disponibilité desmatériaux et des compétencestechniques pour une bonne mise enœuvre.


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Sensibilisation des futurs usagerset aux gestionnaires

Faciliter la gestion future desbâtiments, en évitant l'écueil d'unetrop forte technicité, d'une hyper-sophistication allant à l'encontre d'unbon usage. Il est essentiel de précisercomment et par qui seront utilisés lesbâtiments, le dispositif techniquedevant être pensé en fonction du futurusager et non l'inverse.

Intégrer le plus en amont possible,lorsqu’il est connu, le futur usager à laconception. Il n'est cependant pasnécessaire de connaître finementl'usager final mais plutôt derechercher les profils types, lesgrands comportements qui sereproduisent sans cesse.

Remettre un livret d'accueil auxhabitants et aux gestionnaires deséquipements pour faciliter leurutilisation et leur entretien.

IndicateursSuivi des consommations d'énergie

des bâtiments et de l'éclairage public.Impact des exigences énergétiques

sur le coût de sortie des logements,le coût des locations et les chargesdes locataires.



EAU


Eau

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Sur l'agglomération, la ressource en eau potable est très fragile du fait d'unesurexploitation des eaux du Cénomanien, et d'une qualité des eaux pouvantlimiter leur utilisation par la présence de nitrates et de pesticides.Par ailleurs, les eaux pluviales ne font l'objet, dans la majorité des cas, d'aucuntraitement avant rejet dans le milieu naturel. Elles peuvent donc constituer unesource importante de pollution et exercent une pression forte sur les milieuxrécepteurs (Loire, Cher, Indre, Choisille, ruisseau du Saint-Laurent etc.).Certains secteurs sont en outre concernés par un risque d'inondation lié audébordement des cours d'eau, aux remontées de nappe phréatique ou auruissellement des eaux pluviales lors de fortes pluies.

Contexte

Les acteurs de l'aménagement ont une responsabilité collective pour atteindrel'objectif de bon état des eaux en 2015 (SDAGE Loire Bretagne). Ils doivents'attacher à préserver les zones humides, réduire les risques d'inondation,maîtriser les rejets d'eaux pluviales et usées, ainsi que les pollutions dues auxsubstances dangereuses.Il s'agit aussi de maîtriser les prélèvements d'eau en assurant l'équilibre entre laressource et les besoins, et en enrayant la baisse du Cénomanien par uneréduction de 20% des prélèvements.

Enjeux

Comment maîtriser les rejets d'eau pluviale et le ruissellementurbain ? Comment diminuer les risques d'inondation et réduire lesprélèvements d'eau ? Comment anticiper la pollution de l'eau due aux substancesdangereuses ?Comment le projet peut-il contribuer à la préservation et à lavalorisation des zones humides et à l'enrichissement de labiodiversité ?Comment faire de "l’eau" un atout et une composante del’aménagement ?



En préalable à toute réflexion, undiagnostic doit être mené le plus enamont possible pour connaître etrespecter le cycle de l'eau. Cettedémarche est essentielle pourorienter la programmation et leschéma de principe du projet enfonction de la sensibilité du milieu àl'échelle du bassin-versant et del'organisation des réseaux.

Une approche itérative entre cediagnostic "eau", la définition de laprogrammation et la capacité du sitepermettra de réévaluer tout au longde la procédure les besoins et lesrisques qui orienteront le schéma deprincipe d'aménagement.


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Proscrire les aménagementspouvant impliquer les destructions dezones humides.

Réguler et réduire les débits d'eaupluviale avant rejet, en clarifiant leniveau d'exigence en termes d'infil-tration à la parcelle.

Traiter de façon qualitative les eauxpluviales avant rejet dans le milieunaturel.

Recourir aux techniques alter-natives d’assainissement pluvial danstous les nouveaux projets urbains àdestination d'habitat et/ou d'activité,se rapprocher au maximum du cycle

naturel de l'eau (respect de la qualitéet des capacités du milieu récepteur,dispositifs de stockage et de régu-lation des eaux pluviales intégrés auxaménagements urbains, système derétention par des noues paysagées,etc.).

Prendre en compte les exutoiresnaturels des eaux pluviales.

En zone inondable urbanisable,privilégier les bâtiments "zérodommage" (logement qui ne subit pasd’altérations liées au passage d’uneinondation) et adapter les réseauxpour diminuer la vulnérabilité.


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Prendre en compte l'eaudans la conception du quartier

Se servir des traces de l'existantdans la composition du projet : mare, cheminement de l'eau, végétation…

Préserver des zones tamponsvégétales le long des cours d'eau,maintenir et renforcer la continuitévégétale, développer les haies, bandesenherbées, fossés végé-talisés.


L’intégration paysagère des ouvrages de régulation des

eaux pluviales est un axe de valorisation important de

l’espace urbain. Sous réserve du respect des conditions de

sécurité, les bassins secs peuvent être ouverts au public,

afin de servir d’espaces verts, d’aires de détente, de

terrains de jeux ou même de parkings.

Extrait du guide technique pour la prise en compte du volet

"eau" dans les PLU, Préfecture d'Indre-et-Loire, juillet 2008.


Garder un équilibre entre espaceconstruit et espace ouvert pourfavoriser l'infiltration de l'eau pluviale.

Identifier, pour les opérationsd’ensemble, le point bas du terrain etle réserver pour y intégrer un ouvragede type "espace vert inondable".

Veiller à l’intégration paysagère desouvrages (exemple : pour les bassinsde rétention, pentes douces desberges, végétalisation à valeur écolo-gique et paysagère) et prendre encompte leur gestion dans le temps.

Limiter l'imperméabilisation dessols en tissu urbain (chausséesdrainantes, parkings enherbés, dallesen pierre poreuse, végétalisation del'espace public, toitures enherbées).

Prévoir des équipements pour larécupération et la réutilisation deseaux pluviales, pour les usagesextérieurs (aménagement de citernespour l’alimentation en eau des jardins,défense incendie, …).

Employer des essences localeset/ou peu consommatrices d'eaudans l'espace public.

Prévoir la conceptiondes bâtiments en fonction desrisques liés à l’eau

Prévoir une pièce hors d'eau en casd'inondation. Eviter l'implantation delogements en rez-de-chaussée etsurélever les réseaux (électricité, eaupotable, etc.) pour diminuer lesdommages.

Privilégier des équipementsperformants, économes et facilesd'entretien (appareils économes eneau, récupération des eaux pluvialespour usages extérieurs, récupérationdes eaux brutes, etc.).

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Responsabiliser les usagers etencourager les changements decomportements pour économiser laressource en eau (individualiser lescomptages, rendre visible la consom-mation d'eau).

Mettre en place dès la phasetravaux, des dispositifs de régulation etde traitement des eaux de ruissel-lement prévus (ou temporaires).

Sensibilisation des futurs usagers etgestionnairesLe cycle de l'eau doit être pris en compteune fois le quartier livré, par tous lesusagers du quartier, les servicesgestionnaires des bâtiments et desespaces publics.

Livret d'accueil pour accompagner lesnouveaux arrivants, espaces d'affichagepédagogique pour faire évoluer lespratiques de consommation et écono-miser l'eau potable, récupérer les eauxpluviales, utiliser dans l'espace privé desvégétaux peu consommateurs d'eau,informer sur l'existence d'un risqued'inondation…

Concernant le risque d'inondation :informer de la conduite à tenir avant,pendant et après l'événement.

Dans les espaces verts, récupérer etéconomiser l'eau : arrosage auto-matique la nuit, en fonction desconditions climatiques, arrosage engoute à goutte, paillage, binage.

Pour minimiser les rejets dansl'environnement, adopter une charte"zéro pesticide" sur les espaces vertspublics.

IndicateursConsommation d'eau par habitant.Consommation d'eau pour l'arrosage

des espaces verts.Part des espaces imperméabilisés / à

la surface totale du projet.



Déchets


Déchets

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Sur l'agglomération tourangelle, en 2010, la production de déchets ménagerss'élève à environ 468 kilogrammes par habitant et par an. À ces tonnagesviennent s'ajouter les déchets issus du bâtiment et des travaux publics, ceuxdes secteurs industriel et hospitalier. Si environ 60% des déchets collectés fontl'objet d'une valorisation, plus du tiers part encore en centre d'enfouissementtechnique (Sonzay ou Chanceaux-Près-Loches). Quel que soit le mode detraitement mis en œuvre, la gestion des déchets reste très coûteuse pour lacollectivité, polluante et socialement difficilement acceptable (ouverture denouveaux centres d'enfouissement technique, incinérateurs, etc.).

Contexte

Si la réduction à la source des déchets est surtout liée aux pratiques deshabitants, des entreprises et des services publics, la conception du projetd'aménagement peut contribuer à atteindre les trois grands objectifs suivants :réduire, réutiliser et recycler.

Enjeux

Comment inciter au tri des déchets et optimiser la collecte ? Comment favoriser le recyclage et réduire les volumes desdéchets ?Comment transformer, réutiliser les déchets verts dans lesopérations d’aménagement ou à la parcelle ?

Phase 1S'interroger avantd'agir

Du tri !s


Connaissance des gisementset réduction à la source

Prendre en compte la réglemen-tation et les différents plansd'élimination des déchets ainsi que lemode de collecte sur la commune.

Évaluer les déchets produits par leshabitants et les activités, pourdimensionner les moyens de réponse,et prévoir l’évolution de cetteproduction dans le temps.

Fixer le niveau d'exigence etd'innovation en matière de gestiondes déchets sur le quartier au regarddes autres cibles et des éléments deprogrammation : forme urbaine, tailledes logements, place des jardins etespaces verts…


Intégrer la question des déchetsdès la conception du schéma deprincipe du quartier

Favoriser la création de points deregroupements de locaux à poubellescollectifs en périphérie des îlots afinde faciliter la collecte des déchets(plus de rapidité, moins de bruit etd'énergie consommée). Cela permetaussi un gain de place en évitant unsurdimensionnement des voiries,pour permettre le passage descamions de ramassage.


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Intégrer dans l’espace public lespoints d’apport volontaire et lesenterrer pour diminuer les nuisancessonores et améliorer leur intégrationpaysagère. Un seuil de 50 logementsenviron paraît pertinent pour descontainers enterrés.

Garder des disponibilités foncièrespour le compostage collectif. Lecompostage favorise la diminution duvolume de déchets collectés etpermet la réutilisation du compostdans les jardins. Géré de façoncollective, il devient facteur de liensocial entre voisins.


Concevoir des bâtiments enoptimisant la gestion des déchets

Prévoir un local bien intégré dans sonenvironnement, adapté et agréable :

accessible aux personnes à mobilitéréduite ou non voyantes mais aussiaux enfants pour leur permettre deprendre part à cette tâche,

avec une capacité de stockagesuffisante pour les bacs et lesencombrants qui sont en attented’enlèvement,

prenant en compte les contraintesde transfert des bacs depuis leur lieude stockage jusqu’à leur lieu deprésentation sur la voie publique.

Encourager la réduction desdéchets en créant un espace

Gérer les déchets de chantier À travers une charte "chantier propre" favoriser le tri, l'évacuation et le

traitement adapté, des différents types de déchets produits, notamment desinertes et déchets les plus toxiques (peinture, vernis, plomb…).

débarras / récupération, permettantentre voisins la mise à disposition desobjets dont on n’a plus l’utilité. Cetespace pourrait faire l'objet demodalités de gestion définies àl'avance et d'un débarras régulier.

Utiliser des matériaux renouvelables(bois, autres végétaux, laines, etc.)et/ou recyclés et/ou recyclables dansl’aménagement du quartier, en limitantl’emploi de matériaux issus de latransformation du pétrole, ou dont laressource est limitée comme certainsmétaux.

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Sensibilisation des futurs usagersBrochure pour faire évoluer les

pratiques de consommation et dimi-nuer les déchets à la source.

Espaces d’affichage pédagogiquesafin d’inciter les habitants etutilisateurs du bâtiment à limiter laproduction et trier les déchets.

Distribution des "Stop pub"permettant d'économiser environ 35kilogrammes de déchets par habitantet par an.

Promouvoir l'eau du robinet pourdiminuer le rejet de bouteilles deplastique

Inciter à l'usage de composteursindividuels (s'il n'existe pas decompostage collectif sur le quartier)extérieur ou intérieur (lombri-compostage).Un composteur extérieur permetd'éviter 100 kilogrammes de déchetspar habitant et par an (40 kg déchetscuisine et 60 kg déchets jardins).

Promouvoir les jardins et espacespublics pauvres en déchets verts :essences d'arbustes à faible croissance,paillage qui limite l'arrosage et laprolifération des mauvaises herbes,utilisation d'auxiliaires plutôt que despesticides…

Sensibiliser au réemploi des objetsdont on n'a plus l'utilité par desactions débarras-récupération…

IndicateursEstimation des quantités de

déchets collectés par foyer.Nombre de composteurs distri-

bués…



sonoreEnvironnement


Environnementsonore

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Le bruit doit être pris en compte dans l'aménagement, pouvant affectergravement l'état de santé des populations exposées. Il peut être à l'origine detrouble du sommeil, d'une gêne pouvant se traduire par des contraintesd'usage du logement ou des espaces extérieurs, de réaction de stress…Les transports sont la première source de bruit incommodant mais le songénéré par les activités, industrielles notamment, peut aussi détériorerl’environnement sonore. La cartographie du bruit réalisée par Tour(s)plus en2011 fait apparaître que près de 32% de la population est exposé à un niveausonore cumulé (routier, aérien, ferroviaire, industriel) sur 24h supérieur à 65dB.

Contexte

Il s'agit de préserver la qualité de l'environnement sonore, de réduire lesnuisances dans les secteurs affectés par le bruit et d'envisager les mesurespréventives, correctives et compensatoires si l'aménagement s'avère sourcede nouvelles nuisances.

Enjeux

Comment prendre en compte le bruit dans le projet ? Le site deprojet est-il soumis à des niveaux de bruit supérieur à 65 dB ?Comment protéger les constructions nouvelles des nuisancessonores ?Comment préserver les zones de calme et la qualité del'environnement sonore ?Comment diminuer le niveau sonore en façade ?


t


Définir les sources de nuisancessonores existantes et futures, enprenant en compte la géographie dusite, les vents dominants, les merlons,les murs antibruit, etc. :

axes de déplacement : routes, voiesferrées, aéroports, gares, etc.,

équipements et lieux de vie publics(établissements scolaires, stades,salles polyvalentes, parcs et bancspublics, etc.),

activités artisanales, industrielles etcommerciales.

En préciser la fréquence, lapériodicité, les rythmes (diurnes,nocturnes, saisonniers).

Identifier les secteurs soumis à unniveau de bruit supérieur à 65 dB etles zones de calme (< 55 dB).


Intégrer ces éléments dansl’analyse globale du site à urbaniser.

Étudier les possibilités dedéplacements de la source de bruit.Une activité bruyante peut parfoisfaire l'objet d'une relocalisation sur unsite moins sensible.

Fixer les exigences du maîtred'ouvrage en termes de qualité del'environnement sonore en lien avecles autres thématiques.

Souhaite-t'on être plus exigeant quela législation en matière d'isolationphonique en zone de bruit ?

quel type d'urbanisation dans leszones bruyantes ?

quelle(s) zone(s) de calme préserver ?

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Niveaux sonores Sensations Types de sons

< à 50 dB(A) CalmeAmbiance calmeen milieu rural

50 à 55 dB(A) Relativement calme Rue résidentielle

55 à 60 dB(A) Bruits courants Petite route à 30 m

60 à 65 dB(A) Supportable Rue de desserte en ville

65 à 70 dB(A) Bruyant Rue à fort trafic

70 à 75 dB(A) Très bruyant Autoroute chargée

> à 75 dB(A) Extrêmement bruyant Passage d'un train

Echelle de bruit


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Apaiser l’environnement sonoredès la conception du quartier

Jouer sur les possibilités de retraitpar rapport à la source de bruit aprèsétude de composition urbaine, detraitement paysager des voies, etc.

Mettre en place des espacestampons entre la source de bruit etles bâtiments (liaisons douces, couléeverte, boisement…).

Les solutions pour apaiser l'environ-nement sonore passent par uncroisement avec la problématique desdéplacements sur le quartier, sacomposition urbaine, son traitementpaysager et le rapport visuel intérieur-extérieur.



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Faire obstruction à la propagation dubruit : bâtiments écran (exemple :bureaux, activités commerciales),merlons ou murs antibruit avec unebonne intégration paysagère.

Graduer les secteurs (activités,habitat) en fonction de leur niveaud'exposition et de leur sensibilité aubruit, en entrée de ville notamment.

Favoriser les matériaux assurantune bonne isolation phonique et unebonne acoustique dans les bâtiments.

Réduire les nuisances sonorespendant les travaux

Assurer une démarche de chantierà faible nuisances sonores.

Concevoir et organiser lesbâtiments afin d’atténuer le bruit

Implanter le bâti, jouer surl'épannelage adapter sa hauteur enfonction des conditions de propa-gation du bruit.

Orienter les bâtiments pour que lespièces de vie soient moins soumisesaux nuisances sonores.

Disposer les pièces et les annexes(ex : locaux vélos) en fonction dessources de bruit et de façon àpréserver la tranquillité entre voisins.


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Sensibilisation aux futurs usagerset gestionnaires

Intégrer dans la charte d'accueil desnouveaux arrivants des recommanda-tions pour limiter les nuisances so-nores entre voisins à l'intérieur dulogement et dans les espaces exté-rieurs.

Éviter l'usage de matériels bruyantspour l'entretien des espaces publics(souffleurs pour les feuilles, etc.).

IndicateursMesures acoustiques à l'intérieur

des logements et en divers points del'espace extérieur.

Recensement des plaintes ayantpour motif les nuisances sonores.



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’Urb

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