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DECHETTERIE INTERCOMMUNALE DE MANE • DCE JUIN 2012 CCTP • PRESCRIPTIONS RELATIVES AU LOT 02 GROS–ŒUVRE MACONNERIE • /23

CONSTRUCTION D’UNE DECHETTERIE INTERCOMMUNALE AVEC GARAGES VEHICULES A MANE-EN-PROVENCE

DEPARTEMENT DES ALPES DE HAUTE-PROVENCE

MAITRISE D’OUVRAGE

COMMUNAUTE DE HAUTE-PROVENCE

MAITRISE D’ŒUVRE MICHEL PERRIN, ARCHITECTE URBANISTE

MANDATAIRE ATELIER QUADRA

ECOWATT, BET FLUIDES PATRICK MILLET BET STRUCTURE

DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES • JUIN 2012 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

LOT 02 • GROS-ŒUVRE MACONNERIE


1•PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES 1•Définition de l’opération

Le présent CCTP a pour objet de définir les travaux du lot n° 02 GROS-ŒUVRE MACONNERIE nécessaires à la réalisation de l’opération suivante :

CONSTRUCTION D’UNE DECHETTERIE INTERCOMMUNALE A MANE Ces travaux comprendront la réalisation des principaux éléments suivants :

- Installations de chantier - Terrassements pour fondations - Fondations en bétons non armés et en béton armé coulés a pleine fouille ou coffrées - Longrines, béton banchés - Béton banchés des murs de soutènements (garage véhicules et quais) - Divers ouvrages en béton armé - Dallage béton sur hérisson - Maçonneries diverses - Isolation thermique par l’extérieur

2•Clauses Techniques Générales Limite de terrain

Préalablement à l’exécution de tous les travaux, l’entrepreneur devra faire repérer exactement par un géomètre les limites d’alignement, conjointement avec les services administratifs concernés et les propriétaires mitoyens ou riverains. Transport des déblais

Les moyens de transport sont choisis de telle sorte que leur circulation sur le chantier, en particulier au voisinage des fouilles, ne provoque aucun dommage à ces dernières ainsi qu’aux ouvrages en cours et aux constructions existantes. Découvertes archéologiques

En cas de découvertes de trésors, objet d’art et antiquités dans les fouilles, ou les démolitions, l’entrepreneur est tenu d’en informer le Maître de l’Ouvrage, à charge par celui-ci d’aviser les autorités compétentes. Le Maître d’Ouvrage reste propriétaire des richesses, objets et autres de son sous-sol dans les limites définies par le Code Civil. Sondages et travaux souterrains

Suivi article 131 du Code minier et article L 112-5 du code de la construction et de l’habitation : toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu’en soit l’objet, dont la profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que déclaration en a été faite à l’ingénieur en chef des mines.

Suivi articles 132 et 134 du Code minier et article L 112-6 du code de la construction et de l’habitation : les ingénieurs et techniciens qui sont munis d’un ordre de mission émanant du ministre chargé des mines, ont accès à tous sondages, ouvrages souterrains ou travaux de fouilles pendant et après leur exécution. Visite d’huissier de justice


L’entrepreneur du présent lot devra prévoir la réalisation d’un constat contradictoire, par un huissier de justice, des propriétés mitoyennes à la construction et des espaces publics aux abords (notamment ceux qui seraient utilisés pour des installations de chantier), pour faire un constat de l’état des lieux avant travaux de démolitions et travaux de gros œuvre afin d’éviter tout litige de travaux éventuels de remise en état des lieux. Déclarations d’intentions de commencement de travaux

Suivant décret n° 91-1147 du 14 Octobre 1991, avant d’entreprendre tous travaux de terrassement, l’entrepreneur titulaire du présent lot, devra (en domaine public comme en domaine privé), adresser une déclaration de commencement de travaux aux exploitants d’ouvrages de transport et de distribution intéressés (ouvrages de transports d’hydrocarbures liquides ou liquéfiés, de produits chimiques, de transport ou de distribution de gaz, installations électriques souterraines ou aériennes, ouvrages de télécommunications, de prélèvement et de distribution d’eau, réservoirs d’eau destiné à la consommation humaine, ouvrages de transport ou de distribution de vapeur d’eau, d’eau surchauffée, d’eau chaude ou glacée, ouvrages d’assainissement). Principaux règlements en vigueur Les travaux objet du présent lot seront exécutés conformément aux clauses et conditions générales des documents ci-après en vigueur à la date de remise des offres, à savoir :

- les documents techniques applicables aux travaux de Terrassement, de Gros Œuvre, de Béton Armé et de Démolition ;

- les Normes françaises homologuées (NF) ; - le REEF édité par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et en particulier aux

prescriptions des Cahiers des Clauses Techniques (CCT) et des Cahiers des Clauses Spéciales (CCS) des :

- DTU 12 Terrassement pour le Bâtiment ; - DTU 13.11 Fondations superficielles ; - norme P 11-212-1 Fondations profondes pour le bâtiment (référence DTU 13.2 - CCT) ; - norme NF P 11-212-2 Travaux de fondations profondes pour le bâtiment (indice 13.2 (CCS)) ; - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments : - normes P 10-202-1+ X P 10-202-1/A1 Parois et murs + Amendement A1 (référence DTU 20.1 - CCT)

; - normes P 10-202-2 + X P 10-202-2/A1 Parois et murs + Amendement A1 (référence DTU 20.1 - RC) ; - norme P 10-202-3 + X P 10-202-3/A1 Parois et murs + Amendement A1 (référence DTU 20.1 -

Guide) ; - Conception du gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement

d’étanchéité : - norme NF P 10-203-1 (référence DTU 20.12 - CCT) ; - norme NF P 10-203-2 Marché privé (référence DTU 20.12 - CCS) ; - norme NF P 18-201Exécution des travaux en béton (référence DTU 21 - CCT) ; - DTU 21.3 Dalles et volées d’escalier préfabriquées, en béton armé, simplement posées sur appuis

sensiblement horizontaux ; - DTU 21.4 Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la

confection des coulis, mortiers et bétons ; - norme NF P 18-210 Murs en béton banché (référence DTU 23.1 - CCT) ; - norme NF P 51-201 Fumisterie (référence DTU 24.1 - CC) ; - norme NF P 51-202 Cheminées à foyer ouvert équipées ou non d’un récupérateur de chaleur utilisant

exclusivement le bois comme combustible (référence DTU 24.2.1 - CCT) ; - norme NF P 51-203 Cheminées équipées d’un foyer fermé ou d’un insert utilisant exclusivement le

bois comme combustible (référence DTU 24.2.2 - CCT) ; - norme NF P 51-204-1 Cheminées équipées d’un foyer fermé ou d’un insert conçu pour utiliser les

combustibles minéraux solides et le bois comme combustibles (référence DTU 24.2.3 - CCT) ; - Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne : - norme NF P 15-201-1 et amendement NF P 51-201-1/A1 (référence DTU 26.1 - CCT) ; - norme NF P 15-201-2 et amendement NF P 51-201-2/A1 Marchés privés (référence DTU 26.1 - CCS) ; - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques : - norme NF P 14-201-1 (référence DTU 26.2 - CCT) ; - norme NF P 14-201-2 Marchés privés (référence DTU 26.2 - CCT) ;


- Réalisation de revêtements par projection pneumatique de fibres minérales avec liant : - norme NF P 15-202-1 (référence DTU 27.1 - CCT) ; - norme NF P 15-202-2 Marchés privés (référence DTU 27.1 - CCS) ; - Réalisation de revêtements par projection de produits pâteux : - norme NF P 15-203-1 (référence DTU 27.2 - CCT) ; - norme NF P 15-203-2 Marchés privés (référence DTU 27.2 - CCS) ; - norme XP P 28-003 Tolérances dimensionnelles du gros œuvre destiné à recevoir des façades rideaux,

semi-rideaux ou panneaux (référence DTU 33.2) ; - Revêtements de sols scellés : - norme NF P 61-202-1 (référence DTU 52.1 - CCT) ; - norme NF P 61-202-2 Marchés privés (référence DTU 52.1 - CCS) ; - norme NF P 41-220 Canalisation en fonte, évacuations d’eaux usées, d’eaux pluviales et d’eaux

vannes (référence DTU 60.2 - CCT) ; - norme NF P 41-212 Canalisations en PVC non plastifié - évacuation des eaux pluviales (référence DTU

60.32 - CC) ; - norme NF P 41-213 Canalisations en PVC non plastifié - évacuation d’eaux usées et eaux vannes

(référence DTU 60.33 - CC) ; - norme P 16-603 Mise en œuvre des dispositifs d’assainissement autonome (référence DTU 64.1 -

CCT) ; - les règles de calcul : - BA 68, (DTU P 18-701) règles techniques de conception et de calcul des ouvrages en béton armé ; - BAEL 91 (DTU P 18-702) règle technique de conception et de calcul des ouvrages et constructions en

béton armé, suivant la méthode des états limites ; - DTU P 10-202-2 + X P 10-202-2/A1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - parois et murs -

Partie 2 : Règle de calcul et dispositions constructives minimales + Amendement A1 (référence DTU 20.1 - RC) ;

- norme NF P 18-210 règles techniques de conception et de calcul des murs en béton banché (DTU 23.1 - CCT) ;

- BPEL 91 règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états-limites (DTU P 18-703) ;

- FB méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en béton (DTU P 92-701) ;

- DTU P 11-211 règles pour le calcul des fondations superficielles, (DTU 13.12) ; - NV 65-67 règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions (DTU P 06-002) ; - N 84 action de la neige sur les constructions (DTU P 06-006) ; - DTU P 40-402 règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d’évacuation

des eaux pluviales (DTU 60.11) ; - NF P 06-013 Règles Parasismiques applicables aux bâtiments, dites ‘Règles PS 92’ ; - NF P 06-014 Règles de construction parasismique - Construction parasismique des maisons

individuelles et des bâtiments assimilés - Règles PS-MI 89 révisées 92. - les règles de sécurité éditées par le Ministère du Travail ; - les normes du Ministère de l’Education Nationale ; - le code de la construction et de l’habitation, livre 1 dispositions générales, titre 2 sécurité et protection

des immeubles, chapitre 3 protection contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public articles L. 123.1 à L. 123.2, articles R. 123.1 à R. 123.55 (arrêtés du 23 mars 1965 et du 25 juin 1980 et suivants) ;

- l’arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation ; - le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ; - le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP).

Surcharges

Les surcharges à prendre en compte pour le calcul des structures sont celles définies par la norme NFP O6.OO1. Les surcharges ne comprennent pas les charges équipements (revêtements de sols, cloisons, faux plafond, étanchéité et protection,...). Comportement au feu de la structure

- Stabilité au feu : • Stabilité au feu des structures : SF ½ heure • Locaux à risques moyens : SF 1 heure


• Locaux à risques importants : SF 2 heure (chaufferie) - Degré coupe feu : − Plancher entre deux niveaux : CF 1 heure − Plancher locaux à risques moyens : CF 1 heure − Plancher locaux à risques importants (chaufferie) : CF 2 heures − Enveloppe des gaines ascenseurs : CF 1 heure − Enveloppe des escaliers : CF 1 heure

Classement du bâtiment

Suivant réglementation relative aux E.R.P. (Etablissement recevant du public) : 5° catégorie Calcul au séisme

Les dispositions concernant la conception : implantation, forme générale, contreventement, superposition des pans de contreventement, vide sanitaire, niveau enterré, masses rapportées aux étages - Balcons, conception des maçonneries et du béton banché, voûtes - escaliers, cheminées, seront conformes au chapitre 2 de la norme NF P 06-014 dites ‘Règles PS-MI 89 révisées 92’. - RAPPEL : Le terrain se situe en zone de sismicité 1b - Classe de bâtiment : C - Accélération nominale = 2 m/s2 – Indications au CCTP

L’entrepreneur du présent lot devra la fourniture de tous les matériaux et le matériel nécessaire à leur mise en œuvre ainsi que tous les transports et manutentions diverses. Il sera également dû, tous les travaux annexes nécessaires à la parfaite tenue et finition des ouvrages. L’entrepreneur devra en outre se rendre compte sur place de l’état des lieux et des difficultés éventuelles d’exécution des travaux. L’entrepreneur du présent lot reconnaît avoir eu toute liberté pour faire à ses frais, les sondages, recherches et enquêtes qu’il juge nécessaires. L’entrepreneur prendra à sa charge toutes les formalités administratives concernant les voiries, branchements, protections de chantier, etc. Il devra vérifier que les évacuations prévues pourront se raccorder normalement dans les réseaux existants. Le matériel, les produits et matériaux énumérés dans le présent CCTP ont été choisis en référence, soit de leurs caractéristiques techniques, leur comportement au feu, leur aspect ou leurs qualités. L’entrepreneur qui envisagerait de poser des produits équivalents devra clairement le préciser dans son devis estimatif et devra fournir en même temps, les avis techniques, procès verbaux d’essais au feu et des échantillons pour justifier de leur équivalence. Tout produit ne faisant pas l’objet d’un avis technique ou n’étant pas couvert par une assurance ne pourra être retenu. Limite de prestations

L’entrepreneur du présent lot devra assurer toutes les réservations nécessaires à la réalisation des ouvrages des autres corps d’état qui lui seront demandés sur plans avant exécution des parois et des ouvrages horizontaux. Les percements non demandés sur plans resteront à la charge des entreprises concernées. Les trous et saignées dans les murs en maçonnerie d’agglomérés et dans les cloisons restent à la charge des entrepreneurs de second œuvre.


Il sera dû également au présent lot tous les rebouchages et ragréages dans les ouvrages de Gros Œuvre, trémies gaines etc. y compris les garnissages au pourtour des bâtis d’ouvertures extérieures et intérieures. Tous les compléments d’ouvrages en terrassements, étaiements, évacuation de délivrées, remblais intérieurs, etc., nécessaires à l’exécution du projet seront à prévoir au présent lot. Contrôles des bétons

La résistance à la compression du béton sera contrôlée par des essais sur éprouvette normalisée, elle devra atteindre au moins les valeurs attribuables à prévoir aux bétons courants, suivant normes NF P 18-400 et 423. Les essais seront réalisés aux frais du lot Gros Œuvre par un laboratoire agréé par le bureau de contrôle.

Les prélèvements de contrôle sont effectués par l'entreprise à la demande du Maître d'oeuvre. Les essais sont réalisés par un laboratoire agréé. Un prélèvement est composé de trois éprouvettes. La fréquence de ces prélèvements, dans le cas de contrôle strict est la suivante :

Volume total du béton Un prélèvement au moins tous les

Nombre minimum de prélèvements

V < 1 000 m3 100 m3 5 1000 à 5000 m3 200 m3 10 V > 5 000 m3 300 m3 20

Dans le cas d'un contrôle atténué, un prélèvement est effectué pour 300 m3, avec un minimum d'un prélèvement. Les opérations de contrôles relatives à : - L'acceptation des matériaux, - La confection des bétons, - La réception des ouvrages, sont celles définies au chapitre VIII du DTU 20. De plus, une épreuve de mise en charge de plancher B.A. et mesure des déformations est prévue, intéressant obligatoirement une poutre principale de la structure à l'endroit choisi et désigné par le Maître d'Œuvre.

Contrôles et essais

L’entreprise doit effectuer les essais et vérifications de fonctionnement de ses installations, tels que prévus dans le document technique COPREC n° 1 (Moniteur du 17 Décembre 1982 supplément spécial n° 82-51 bis). Elle rédigera les procès verbaux correspondants suivant modèle du Document technique COPREC n° 2 (Moniteur du 17 Décembre 1982 supplément spécial n° 82-15 bis) et les adressera pour examen au Contrôleur Technique.

Gestion du compte prorata

A la charge du lot gros œuvre (cf Prescriptions générales communes à tous les corps d’état). Quantitatif

Le quantitatif ci-joint sera vérifié par l’entrepreneur avant signature du marché. L’entrepreneur devra signaler au maître d’œuvre toutes erreurs ou omissions qu’il aurait pu relever au présent dossier.


Après signature du marché, les travaux du présent lot ne pourront entraîner de plus value, sauf dans le cas d’un ordre de service écrit. Ratio d’acier

Le ratio d’acier est fourni en annexe du présent CCTP.

Protection

Les dispositifs de protections provisoires anti-chutes sont dus au présent lot. 3•Généralités relatives aux travaux de terrassement Les travaux de terrassement seront exécutés conformément aux prescriptions du Cahier des Clauses Techniques du : DTU 12 terrassement pour le bâtiment. Lors de la réalisation des travaux de fondations, l’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour la sécurité du chantier. Il se conformera en particulier au titre IV ‘Travaux de terrassement à ciel ouvert’ du décret n° 65-48 du 8 janvier 1965. Les fouilles comprennent toutes les démolitions d'ouvrages enterrés, toutes manutentions à la main ou mécaniques, chargements et enlèvements éventuels aux décharges publiques. L'entrepreneur ne pourra prétendre à aucun supplément pour les natures de terrain rencontrées au cours de ses travaux. (cf étude géotechnique jointe au dossier). En cours de travaux, l'entreprise signalera au Maître d'Oeuvre les canalisations et réseaux de toute nature rencontrés lors du terrassement. Avant de procéder à leur enlèvement, il doit s'assurer de leur non utilisation. Avant dévoiement des réseaux encore en service, un relevé contradictoire devra être établi en présence des services responsables de ces ouvrages. En cours de terrassement, l'entreprise prendra toutes précautions pour assurer la stabilité des ouvrages mitoyens et des existants. A ce sujet, elle tiendra compte des conclusions de l'étude géotechnique. L'entreprise est tenue de proposer au maître d'œuvre un plan détaillé et côté ainsi que toutes justifications par le calcul de la stabilité d'ensemble. L'entreprise doit présenter au maître d'œuvre les dispositions envisagées pour éviter l'érosion des talus par les eaux de ruissellement et la dégradation des pieds de parois. Pour les terrassements à réaliser dans la nappe phréatique, l'entreprise doit présenter au Maître d'Oeuvre la solution la mieux adaptée pour réaliser les terrassements ainsi que les dispositions à prendre avant et pendant les travaux notamment lors des épuisements et (ou) de rabattement de nappe. A l'appui des quantités figurant sur le quantitatif, l'entrepreneur présentera son plan des mouvements de terre et dans le cas d'exécution de plates-formes pour bâtiments, le plan de terrassement doit prévoir l'emplacement de la rampe d'accès au fond de fouille avec les éventuels déplacements par phase d'avancement. Etudes de sols

Etudes géotechniques jointes au dossier (cf Prescriptions générales communes à tous les corps d’état).

Fouilles (en tranchées, en trous, en puits, …)


Toutes les fouilles de fondations des ouvrages du présent lot sont à la charge de ce lot. Evacuation des déblais excédentaires

Les évacuations des déblais provenant des fouilles de fondations sont à la charge de ce lot. Remblais complémentaires

Les remblaiements complémentaires éventuellement liés aux fouilles de fondation sont à la charge de ce lot. 4•Matériaux constitutifs des bétons et des mortiers Ciment.

Références normatives et autres : - Liants hydrauliques :

- NF P 15-301 Ciment courant - Composition, spécifications et critères de conformité ; - NF P 15-302 Ciments à usage tropical - Composition, spécifications et critères de conformité ; - NF P15-311 Chaux de construction - Définitions, spécifications et critères de conformité ; - NF P 15-317 Ciments pour travaux à la mer ; - NF P 15-318 Ciment à faible chaleur d’hydratation initiale et à teneur en sulfures limitée ; - XF P 15-319 Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates ;

- Méthodes d’essais des ciments : - NF P 15-433 Détermination du retrait et du gonflement ; - NF EN 196-1 Détermination de la résistance mécanique (indice de classement : P 15-471) ; - NF EN 196-2 Analyse chimique du ciment (indice de classement : P 15-472) ; - NF EN 196-3 Détermination du temps de prise et de stabilité (indice de classement : P 15-473) ; - ENV 196-4 Détermination quantitative des constituants (indice de classement : P 15-474) ; - NF EN 196-5 Essai de pouzzolanicité des ciments pouzzolaniques (indice de classement : P 15-

475) ; - NF EN 196-6 Méthodes de prélèvement et d’échantillonnage du ciment (indice de classement : P

15-476) ; - NF EN 196-7 Méthodes de prélèvement et d’échantillonnage du ciment (indice de classement : P

15-477) ; - NF EN 196-21 Détermination de la teneur en chlorures, en dioxyde de carbone et en alcalis dans

les ciments (indice de classement : P 15-478) ; - AFNOR P 18-592 Granulats - Essai au bleu de méthylène - Méthode à la tache ; - DIN 66131 La détermination de la surface spécifique des matières solides par absorption de gaz

suivant la méthode de BRUNAUER, EMMETT et TELLER (BET) - Principes ; - DIN 66132 La détermination de la surface spécifique des matières solides par absorption d’azote -

Procédé différentiel monopoint selon HAUL et DÜMBGEN ; - Zement-Kamk-Gips (1990), 43, N8, p 409-412 : Méthode pour la détermination de la teneur en

carbone organique (TOC) du calcaire. Les ciments courants conformes à l’ENV 197-1 sont subdivisés en cinq types principaux :

- I Ciment Portland ; - IV Ciment pouzzolanique ; - II Ciment Portland composé ; - V Ciment au laitier et aux - III Ciment de haut fourneau ; cendres.

Pour tous les types de ciments, la résistance à la compression, déterminée selon EN 196-1, doit satisfaire aux exigences du tableau ci-dessous :

Classe Résistance à la compression N/mm2

Retrait des CPA-CEM I CPA-CEM II

Temps de début de

prise

Stabilité

Résistance au jeune âge Résistance normale 28 jours


2 jours 7 jours 28 jours (µm/m) min mm 32,5 - - ≤ 800

32,5 R ≥ 13,5 - ≥ 32,5 ≤ 52,5 ≥ 90

42,5 ≥ 12,5 - 42,5 R ≥ 20 -

≥ 42,5 ≤ 62,5 ≤ 1000

52,5 ≥ 20 - 52,5R ≥ 30 -

≥ 52,5 - - ≥ 60

≤ 10

Béton

Les exigences techniques se rapportant aux matériaux constitutifs du béton, à la composition du béton, aux propriétés du béton frais et du béton durci, de même qu’au contrôle de leurs caractéristiques, et aussi à la production du béton, à son transport, à sa livraison, sa mise en place, aux traitements du béton frais et aux méthodes de contrôle de qualité, seront conformes à la norme P 18-325, prénorme ENV 206. La prénorme ENV 206 s’applique au béton fabriqué sur chantier, béton prêt à l’emploi et au béton produit en usine d’éléments préfabriqués. Cette prénorme s’applique aux structures ou éléments de structures, coulés sur chantier ou préfabriqués. Elle s’applique au béton non armé, armé et précontraint destiné à la construction de bâtiments, d’ouvrages de génie civil et de leurs éléments. En cas de discordance entre l’ENV 206 et les documents français mentionnés, ce sont les prescriptions de ces derniers qui sont à prendre en considération. Dans le cas de structures simples et de faible importance, il sera fait application de la norme NF P 18-201 Exécution des travaux en béton (référence DTU 21 - CCT), en lieu et place de l’ENV 206. Les constructions constituées d’éléments désignés « courants » ou de « dimension courante et normalement sollicitée » dans la norme NF P 18-201 (référence DTU 21 - CCT) sont à considérer comme des « structures simples » au sens de l’ENV 206. Documents français complétant l’ENV 206 : - NF P 15-300 Vérification de la qualité des livraisons - Emballage - Marquage ; - NF P 15-301 Liant hydraulique - Ciments courants - Composition, spécifications et critères de

conformité ; - NF P 15-314 Ciment prompt naturel ; - NF P 15-315 Ciment alumineux fondu ; - NF P 15-316 Emploi du ciment alumineux fondu en éléments de structure ; - NF P 15-317 Ciment pour travaux à la mer ; - NF P 15-318 Ciment à faible chaleur d’hydratation initiale et à teneur en sulfure limitée. - P 15-319 Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates.

Dans l’attente de la transformation des normes ISO mentionnées dans l’ENV 206, on appliquera, en lieu et place, les normes nationales correspondantes suivantes : - Bétons : - P 18-011 - Classification des environnements agressifs ; - NF P 18-400 Moules pour éprouvettes cylindriques et prismatiques (ISO 1920) ; - NF P 18-404 Essais d’étude de convenance et de contrôle - Confection et conservation des

éprouvettes ; - NF P 18-405 Essai d’information - Confection et conservation des éprouvettes (ISO 4012) ; - NF P 18-406 Essai de compression (ISO 4012) ; - NF P 18-407 Essai de flexion (ISO 4013) ; - NF P 18-408 Essai de fendage (ISO 4108) ; - NF P 18-416 Surfaçage au soufre des éprouvettes cylindriques ; - P 18-417 Mesure de la dureté de surface par rebondissement à l’aide d’un scléromètre ; - P 18-418 Auscultation sonique - Mesure du temps de propagation d’ondes soniques dans le béton ; - NF P 18-451 Essai d’affaissement (ISO 4109) ; - NF P 18-500 Béton de sable (ICS : 91.100.30) ;


- NF P 18-353 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Mesure du pourcentage d’air occlus dans un béton frais à l’aréomètre à béton (ISO 4848) ;

- NF P 18-508 Additions pour béton hydraulique - Additions calcaires - Spécifications et critères de conformité ;

- P 18-554 Granulats - Mesure des masses volumiques, de la porosité, du cœfficient d'absorption et de la teneur en eau des gravillons et cailloux (ISO 6783).

Les matériaux constitutifs du béton doivent répondre aux spécifications des normes nationales et européennes : - Liants hydrauliques :

- NF P 15-300 Vérification de la qualité des livraisons - Emballage - Marquage ; - NF P 15-301 Définitions, classifications et spécifications des ciments ;

- NF EN 450 Cendres volantes pour béton - Définitions, exigences et contrôle de qualité (indice de classement : P 18-050) ;

- Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis : - NF P 18-103 Définitions, classification et marquage ; - P 18-330 Hauts réducteurs d’eau ; - NF P 18-331 Accélérateurs de prise sans chlore ; - NF P 18-332 Accélérateurs de durcissement sans chlore ; - NF P 18-333 Fluidifiants ; - NF P 18-334 Hydrofuges de masse ; - NF P 18-335 Plastifiants ; - NF P 18-336 Réducteurs d’eau - Plastifiants ; - NF P 18-337 Retardateurs de prise ; - NF P 18-338 Entraîneurs d’air ;

- NF P 18-309 Granulats d’argile ou de schiste expansés fabriqués en four rotatif destinés à la confection de bétons ;

- NF P 18-370 Adjuvants - Produits de cure pour bétons et mortiers - Définition, spécifications et marquage ;

- Additions pour béton hydraulique : - NF P 18-501 - Fillers ; - NF P 18-502 Fumées de silice ; - NF P 18-508 Additions calcaires - Spécifications et critères de conformité ; - NF P 18-506 Laitier vitrifié moulu de haut-fourneau ; - NF P 18-507 Besoins en eau, contrôle de la régularité - Méthode par mesure de la

fluidité par écoulement au cône de MARSH ; - NF P 18-508 Conditions de réception ;

- NF P 18-541 Granulats - Granulats pour bétons hydrauliques. L’eau de gâchage doit répondre aux prescriptions de la norme NF P 18-201 (référence DTU 21 - CCT) ainsi que du document CCTG Fascicule (65) ‘Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint’. La teneur en ions chlorure dans le béton est limitée aux valeurs spécifiées dans le document DTU 21.4 (P 18-203) qui définit les « Prescriptions techniques concernant l’utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis, mortiers et béton ». Il y a lieu de se référer au CCTG Fascicule 65 pour les marchés qui y font référence. Résistance aux réactions alcali-silice, on se référera au fascicule de documentation P 18-011 « Classification des environnements agressifs ». Exigences de durabilité par rapport aux conditions d’environnement, on se réfèrera aux documents : - Liants hydrauliques :

- NF P 15-317 Ciments pour travaux à la mer ; - P 15-319 Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates ;

- P 18-011 Bétons - Classification des environnements agressifs ; - CCTG Fascicule 65 Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint.


Le contrôle de conformité relève soit de la norme NF P 18-201 (référence DTU 21 - CCT) citée plus haut, soit de la norme nationale XP P 18-305 Béton - Béton prêt à l’emploi.

Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique.

Les Produits spéciaux destinés aux réparations, collages, injections, calages, scellements, applicables aux constructions en béton hydraulique seront conformes aux normes : - Produits spéciaux destinés aux réparations, collages, injections, calages, scellements, applicables

aux constructions en béton hydraulique : - NF P 18-800 Définitions, classification, conditionnement, marquage, conditions de

réception ; - P 18-802 Contrôles sur chantier ;

- Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique : - P 18-821 Produits de calage et scellement à base de liants hydrauliques ; - P 18-822 Produits de calage et scellement à base de résines synthétiques ; - P 18-840 Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants

hydrauliques destinés aux réparations de surface du béton durci ; - P 18-870 Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants

hydrauliques pour collage structural entre deux éléments en béton. Tableau des bétons

N°classification & type d'ouvrage

Dosage minimum

ciment (kg/m²)

Fc 28 (MPa)

Symbole ciment Adjuvants Contrôle

BO Béton de propreté

& blocage

150

CPJ -CEM II / A 32,5

Néant

B1 Béton non armé en contact

avec la terre (puits)

250 15 CPJ -CEM

II / A 32,5

Hydrofuge Atténué

B2 Béton armé en contact avec terre (voiles, semelles, dallages,

etc)

35O 25 CPJ -CEM

II / A 32,5

Hydrofuge plastifiant

B3 Béton armé en élévation

35O 25

CPA -CEM I

42,5 Strict

B4 Béton armé pour éléments très

sollicités

400 30 CPJ- CEM

II / A 42,5

Strict

B5 Béton précontraint

400 35


Strict

B6 Béton pour forme & recharge

200 -


Néant

B7 Béton clair de ciment

350 25 Ciment

blanc Strict

B8 Béton pour éléments préfabriqués et ouvrages

spéciaux

400 35 CPJ - CEM

II / A 42,5

Plastifiant Hydrofuge Strict


Aciers

Les aciers d’armatures pour béton armé seront conformes aux normes : • Armatures pour béton armé :

- NF A 35-018 Aptitude au soudage. • Produits en acier :

- NF A 35-020-1 - Dispositifs en acier destinés au raboutage ou à l’ancrage d’armatures à haute adhérence pour béton armé ;

- A 35-025 Ronds lisses galvanisés à chaud - Barres, fils-machine et fils à haute adhérence, fils constitutifs de treillis soudés galvanisés à chaud.

• Aciers pour béton : - NF A 35-024 Treillis de peau (Dalles de répartition, dallages et voiles non

armés) - Eléments constitutifs. Les aciers utilisés, ronds lisses, ronds à haute adhérence (HA) ou treillis soudés, doivent être conformes à leur fiche d'homologation et à l'article A-2-2 du BAEL 91. Les armatures, au moment de leur mise en oeuvre et du bétonnage, doivent être exemptes de trace de rouille non adhérente, de peinture, de graisse ou de boue. Elles doivent être dimensionnées (diamètre et longueur) et façonnées conformément aux dessins. Le cintrage doit se faire mécaniquement à froid à l'aide de matrices, de façon à obtenir les rayons de courbure indiqués dans les conditions d'emploi qui concernent chacune des catégories d'acier. Les armatures en attente doivent être positionnées avec soin et conservées rectilignes avec les longueurs nécessaires pour assurer le recouvrement avec les armatures posées ultérieurement. Dans le cas où les armatures en attente nécessiteraient un pliage et un dépliage, la nuance de l'acier utilisée serait obligatoirement celle de l'acier Fe E 24. Les armatures qui présenteraient une forme en baïonnette entraîneraient le refus de l'ouvrage qui les comporterait, donc sa démolition sur ordre du Maître d'oeuvre. Les recouvrements, liaisons et assemblages par soudure sont interdits. Toute armature présentant une soudure sera refusée. L'enrobage mesuré entre le parement du coffrage et la génératrice extérieure de toute armature est au moins égal à :

- 3 cm pour tous les ouvrages intérieurs et extérieurs - 5 cm pour les bétons coulés à pleines fouilles

L'enrobage des armatures est obtenu par des dispositifs efficaces de calage en béton ou en plastique. Toute partie bétonnée laissant apparaître les armatures sera soit démolie, soit repiquée et reconstituée avec du béton sur ordre du Maître d'Oeuvre. Ces valeurs d'enrobage peuvent être agravées pour tenir compte des distances minimum aux parements pour ancrage des barres, pour la tenue au feu de la structure ou pour tout autre cause qui exigerait des valeurs supérieures à celles indiquées ci-dessus. Béton prêt à l’emploi

Les bétons prêts à l’emploi, élaborés en centrales fixes ou mobiles par des producteurs qui n'assurent pas eux-mêmes la mise en œuvre, seront conformes à la norme XP P 18-305 Béton - Béton près à l’emploi.

Le béton prêt à l’emploi livré sur le chantier devra respecter les classes correspondant à sa destination suivant tableau ci-après : Classe Environnement Descriptif

1 Sec

- intérieur de bâtiments d’habitation ou de bureaux et plus généralement intérieur de constructions où l’humidité est suffisamment faible pour ne pas entraîner de risques de


condensation ; - éléments en environnement conforme au paragraphe 4.12 de la norme NF P 18-210 (référence : DTU 23-1).

2a humide sans gel ou avec un gel faible 1

- intérieur de bâtiments où l’humidité est suffisamment élevée pour entraîner des risques de condensation ; - parties extérieures ; - parties en contact avec un sol non agressif et/ou de l’eau.

2b1 humide avec gel modéré 1

- parties extérieures exposées au gel modéré ; - parties en contact avec un sol non agressif et/ou de l’eau et exposées au gel modéré ; - parties intérieures où l’humidité est élevée et exposées au gel modéré.

2b2 humide avec gel sévère 1 - parties extérieures exposées au gel sévère ; - parties en contact avec un sol non agressif et/ou de l’eau et exposées au gel sévère ; - parties intérieures où l’humidité est élevée et exposées au gel sévère.

3 humide avec gel modéré ou

sévère et produits dégivrants - parties intérieures et extérieures exposées au gel et aux sels de déverglaçage.

4a1 marin immergé

(sans gel ou avec gel faible) - éléments complètement et en permanence immergés dans l’eau de mer.

4a2 marin - marnage (sans gel ou avec gel faible)

- éléments partiellement immergés dans l’eau de mer ou éclaboussés par celle-ci ; - éléments exposés à un air saturé en sel.

4b marin avec gel modéré

ou sévère

- éléments partiellement immergés dans l’eau de mer ou éclaboussés par celle-ci et exposés au gel modéré ou sévère ; - éléments exposés au gel et à un air saturé en sel.

5a faiblement agressif

chimiquement 2 - environnement à faible agressivité chimique (gaz, liquides ou solides) ; - atmosphère industrielle agressive.

5b moyennement agressif

chimiquement 2 - environnement d’agressivité modérée (gaz, liquides ou solides).

5c fortement agressif chimiquement 2 - environnement à forte agressivité chimique (gaz, liquides ou

solides). 1) Les classes de gel sévère, modéré et faible sont définies par les conditions suivantes mesurées en moyenne annuelle sur les 30 dernières années : - gel faible : pas plus de 2 jours ayant atteint une température inférieure à - 5° C ; - gel sévère : plus de 10 jours ayant atteint une température inférieure à - 10° C ; - gel modéré : entre gel faible et gel sévère. 2) Voir la norme P 18-011. La présente norme défini les bétons prêts à l’emploi préparés en usine en fonction de l’environnement de l’ouvrage, des conditions d’utilisation des additions normalisées éventuellement incorporées, ainsi que les modalités de leur prise en compte dans le dosage en liant équivalent. Mortier.

Sable : Ses caractéristiques géométriques, physiques et chimiques doivent être conformes à la norme NFP 18.301. Granulométrie 0,08/3 mm. En particulier, le sable doit être propre et ne pas contenir de matières pouvant provoquer des effervescences. L'emploi du sable de mer est interdit. Eau : L'eau employée pour le gâchage doit répondre aux prescriptions de la norme NFP P 18 303. Dosage en liants :


Désignation Dosage en liant Liant à maçonner

M 1 350 Kg de CM 250 Liant à maçonner M 2 450 Kg de CPA 35 ou de liants spéciaux pour enduits Enduits ciment M 3 200 Kg de chaux XEH + 200 Kg de ciment CPA35 Enduits bâtards M 4 450 Kg de CPA 35 ou CPJ 45 Chapes

Le poids du liant est donné pour 1 m3 de sable sec. L'attention est attirée sur le terme sec. Par exemple, du sable de Seine, pour une teneur en eau de 5 à 8 %, a un foisonnement de 30 à 40 %. S'il est mesuré tel quel, il y aura un surdosage important en liant, qui amènera des désordres par fissuration du retrait. Tolérances.

Les tolérances dimensionnelles admises pour les ouvrages de maçonnerie béton, enduits, seront celles définies par les DTU et par le guide technique "Les tolérances dimensionnelles des ouvrages de maçonnerie", édité par la Fédération Nationale du Bâtiment. Tolérances dimensionnelles.

a) Voiles - Poteaux - Cloisons Tolérance de niveau : +/- 5 mm Tolérance d'implantation : +/- 5 mm Tolérance de dimensions : +/- 5 mm Tolérance de verticalité : +/- 2 mm sur la hauteur de l'étage Tolérance de planéité : flèche maxi inférieure à 2 mm pour une règle de 2.00 m de verticalité sur la hauteur du bâtiment : 1 cm b) Planchers Parements supérieurs des dalles L'état de surface d'une dalle est caractérisé par : - son horizontalité, - sa planéité. Les règles énoncées au sein de la norme NFP 01 101 devront être appliquées sous peine de refus de l'ouvrage à la réception. Les caractéristiques de l'état de surface sont mesurées comme suit : 1) Horizontalité L'instrument de mesure est une règle de 2.00 m de longueur équipée d'un niveau à bulles d'air. Une extrémité de la règle est tenue en contact avec un point de plancher : la règle étant horizontale, on mesure la dénivellation du plancher à l'autre extrémité de la règle. On mesure de la même façon la dénivellation cumulée à l'intérieur d'une pièce. 2) Planéité On distingue 3 types de mesures complémentaires les unes des autres et caractérisant chacune la planéité à une échelle différente : - on mesure la planéité de la dalle sous une règle de 2.00 m de longueur. - même opération que ci-dessus avec une règle de 0,20 m de longueur. - on mesure la hauteur des saillies locales des grains et des conglomérats de grains. - on mesure la flèche de la dalle entre les deux appuis. Tolérances : Les tolérances d'exécution d'une surface de dalle, variant avec les revêtements de sols, que doit recevoir cette dalle. On distingue cinq types de surfaces auxquels se réfèrent les pièces particulières du marché et pour lesquelles les tolérances sont :


PLANCHERS & DALLAGES

HORIZONTALITE PLANEITE TYPE Dénivel.

S/Règle 2m Dénivel. cumulé intérieur pièce

S/règle 2,00 m

S/règle 0,20 m

Hauteur saillies

S1 10 mm 15 mm 10 mm S2 6 mm 9 mm 6 mm 3 mm 4 mm S3 5 mm 7,5 mm 5 mm 2 mm 1,5 mm S4 4 mm 6 mm 4 mm 1 mm 1 mm S5 4 mm 6 mm 3 mm 1 mm 0,5 mm

Les cotes de planchers seront matérialisées avant coulage. Tolérance d'exécution pour les niveaux : +/- 5mm Tolérance d'horizontalité : +/- 4 mm sous la règle de 2 m. Entre joints de dilatation l'écart maximum n'excèdera pas 8 mm. c) Chapes et dallage Dallage avec chape incorporée : 5 mm sous règle de 2.00m Chape bouchardée : 5 mm sous règle de 2.00m Chape ordinaire : 5 mm sous règle de 2.00m Chape lisse sous revêtement mince : 2 mm sous règle de 2 m pas de grain saillant, surface sensiblement plane. Sols gravillonnés : épaisseur uniforme des gravillons. d) Enduits 2 mm sous règle de 2,00 m Joints et arêtes bien droits et d'aplomb. 5•Coffrages et parement des bétons Coffrages Avant tout commencement des travaux de coffrage l’entrepreneur du présent lot devra obtenir l’accord du maître d’œuvre sur les types de coffrages à employer. L’entrepreneur devra veiller au respect des parements des ouvrages exigés par leur destination. Dans le cas des parements ordinaires, les coffrages seront, avant tout commencement de bétonnage, nettoyés des copeaux et chutes divers provenant de leur exécution ou assemblage. Dans le cas de parements devant rester apparents, les coffrages seront particulièrement soignés suivant destination, la planéité des parois devant être au moins égale à celle exigée pour l’enduit parfaitement dressé. Pour ce faire, les parois de ces coffrages seront, soit en bois de premier emploi raboté intérieurement, soit métalliques, soit contreplaqués. La planéité doit rester parfaite après humidification et dessication successives dues au bétonnage. Les reprises de bétonnage ne devront pas apparaître sur les parements. Les coffrages seront huilés pour en faciliter le décoffrage et le produit employé ne devra nuire en aucune façon à l’accrochage d’un quelconque enduit ou revêtement. L’entrepreneur de gros oeuvre devra fournir toutes les caractéristiques des produits de décoffrage qu’il compte employer sur le chantier à l’entrepreneur de peinture pour agrément. En aucun cas, il ne pourra être fait usage d’huile minérale. Mise en oeuvre des coffrages D’une manière générale, les coffrages devront être suffisamment soignés et étanches, bien étayés et rigides pour éviter toute fuite de laitance par les joints et toutes déformations lors du coulage du béton. Il sera réalisé toutes réservations suivant indications des intéressés, fournies en temps voulu ainsi que feuillures, larmiers, etc.


Les joints de dilatation seront débarrassés de tous les éléments (bois, polystyrène ou autres) pouvant s’opposer à leur fonctionnement. Il en sera de même des réservations, trous de passage etc. Les échafaudages et étais doivent être calculés pour résister sans déformation aux charges qui leur sont transmises par les coffrages et leur contenant, ainsi qu’aux effets du vent. Ils doivent pouvoir être réglables à tout moment pour conserver aux coffrages supportés leur altitude et leur rectitude. Ils doivent être disposés de telle sorte qu’ils ne donnent sur les surfaces d’appui que des efforts compatibles avec leur résistance et qu’ils ne provoquent aucun tassement du sol ou déformation du plancher, qui entraîneraient, par voie de conséquence, la déformation des coffrages. Le système de réglage doit permettre la dépose des étais sans provoquer d’efforts sur les ouvrages réalisés. Le calcul, le dimensionnement, la conception et l’exécution de ces ouvrages sont à la charge de l’entrepreneur. PAREMENTS DES PAROIS VERTICALES & SOUS-FACE DE DALLE Parement des parois verticales & sous-face de dalle Les coffrages seront étudiés en tenant compte du fait que les parements obtenus devront correspondre à l'une des catégories suivantes : Pour les murs et les sols devant recevoir un enduit ou une chape, l'entrepreneur devra le repiquage. Parement de classe O (ordinaire) parements bruts de décoffrage pour faces cachées ou à enduire, dont l'aspect de surface est indifférent. Pour ceux d'entre eux qui seront visibles au décoffrage, les balèvres devront être enlevées et les manques de matières rebouchés. Parement de classe R (rugueux) parements servant de support à un enduit au ciment ou au plâtre. Ils doivent se présenter sous l'aspect d'une surface rugueuse, balèvres enlevées et manques de matières rebouchés. L'aptitude du parement au bon accrochage de l'enduit résulte traditionnellement de sa rugosité qui peut être obtenue ou améliorée par un traitement de surface, tel que le piquage, l'utilisation d'une toile de jute, etc... Parement de classe L (lisse) parements servant généralement de support à un revêtement mince. Ils doivent se présenter sous l'aspect d'une surface lisse, à balèvres enlevées et ragréées dont le bullage n'implique qu'une consommation normale d'enduit dit de débullage et dont les flaches locales ne peuvent être supérieures à 0,001 m sous la règle de 0,20m. La consommation d'enduit de débullage est normale s'il suffit d'employer le produit filmogène sous une épaisseur moyenne de l'ordre de 0,2 mm (soit à raison de moins de 0,600 kg/m2), cette préparation étant nécessaire et suffisante dans le cas d'une prestation minimale. Parement de classe S (Spécial) parement caractérisé par la recherche d'un effet architectural déterminé : le béton reste généralement apparent - Surface parfaitement lisse ou structuré - Ragréages interdits. Dans le cas de parements soignés, il sera exigé une finition par nettoyage à l'air comprimé. Les surfaces et parements de béton seront conformes à la norme NF P 18-503 "Eléments d’identification". Les parements des parois latérales et sous-face des ouvrages en béton pour faces cachées devront avoir une Classe de parement I (indifférent). Les parements des parois latérales et sous-face des ouvrages en béton destinés à servir de support à un enduit au ciment ou au plâtre devront avoir une Classe de Parement R (rugeux). Les parements des parois latérales et sous-face des ouvrages en béton destinés à recevoir des finitions classiques de revêtements muraux, papiers peints et tissus mural ou peinture devront avoir une finition parfaite de Classe L (lisse) suivant norme NF P 18-201 (référence DTU 21 - CCT), article 5.21. Dans le cas où le parement ne satisferait pas à la qualité demandée, l’entreprise du présent lot sera tenue de réaliser à sa charge les travaux de rebouchage et enduit de garnissage sur l’ensemble de chaque ouvrage concerné. Aucune reprise ou raccord d’enduit garnissant ne pourra être accepté.


DESCRIPTION DES OUVRAGES RELATIFS AU PRESENT LOT 21 installations de chantier Rappel : L’entrepreneur du lot n°2 Gros œuvre - Maçonnerie devra soumettre à la Maîtrise d'Oeuvre et au Coordonnateur de sécurité avant tout commencement de travaux et au plus tard dans les 10 jours suivant la notification du marché le plan d'organisation, d'hygiène et de sécurité accompagné du pro-jet des installations de chantier et des ouvrages provisoires prescrits par l'article 28.2 du C.C.A.G. Les indications minimum devant figurer sur les plans de chantier sont rappelées dans les clauses générales à tous corps d’état. Un plan de principe d’installation des baraquements de chantier (avec zone de stationnement et principe de circulation) est joint en annexe du présent document. Les entreprises pourront proposer une autre disposition en accord avec le coordonnateur SPS. L'entrepreneur titulaire du lot 2 • Gros-œuvre - Maçonnerie a à sa charge le report avec synthèse des différents plans d'installation sur un document unique. 211 • panneau de chantier Fourniture, pose et dépose en fin de chantier d’un panneau de chantier d’une surface 6 m2 utiles (3 X 2 m) disposé à 2 mètres du sol sur lequel seront inscrits les noms et coordonnées complètes de tous les intervenants (Maître d’ouvrage, Mandataire, équipe de maîtrise d’œuvre, contrôleur technique, coordonnateur SPS, entreprises adjudicataires, ..), le montant des lots, la participation des financeurs , les logos et une image fournie par le maître d’œuvre au format JPEG. Pose du panneau sur montants bois fixé solidement et contreventé en limite de propriété. 212 • clôture de chantier A la charge du présent lot : Le chantier sera clôturé lors de la phase des travaux par une clôture métallique de 2,00 m de haut posée par l’intermédiaire de poteaux contreventés sur des socles bétons régulièrement espacés et conçus de manière à éviter tout risque de renversement accidentel (vent, franchissement ...) Cette clôture sera établie de telle manière que soient protégés le chantier et ses abords (pied de l’échafaudage et un recul au moins égale à la moitié de la hauteur) ainsi que toutes les zones ou le public est amené à circuler. Les protections à mettre en œuvre feront l’objet d’une réunion en début de chantier avec le coordonnateur-sécurité, désigné par le maître d’ouvrage, et les responsables du lot chargé des protections collectives et de la commune afin de déterminer avec précision les secteurs à protéger et les protections à mettre en œuvre compte tenu des techniques utilisées par l’entreprise. Celle-ci devra donc prévoir dans ses prix toutes les sujétions relatives à la protection des abords. Sera également parfaitement clos et isolé du reste de l’établissement la zone ou seront établis les installations de chantier : bureau, sanitaires, vestiaires et les bennes destinées à recevoir les déchets de chantier. Des portails pour les véhicules et une porte pour les piétons seront réalisés et munis de dispositif assurant leur fermeture effective. Le chantier sera maintenu parfaitement clos pendant toute la durée des travaux. Le chantier devra être clos et rendu inaccessible au public en dehors des heures d’ouverture du chantier. L’entreprise du lot gros-œuvre établira pour cela les consignes nécessaires qui seront portées à la connaissance des autres entreprises. L’entreprise prendra toutes les mesures nécessaires pour maintenir pendant toute la durée du chantier la sécurité aux abords et le passage des usagers. la fourniture, l’entretien et le déplacement éventuel des clôtures de type Vit’Clos en fonction du phasage des travaux pendant la durée du chantier. Mise en place des signalisations liées a la sortie des véhicules du chantier


213 • cantonnements Entretien hebdomadaire des cantonnements réalisé par entreprise de nettoyage spécialisée à la charge du compte prorata. Fourniture, pose et mise à disposition d’un bureau d'une surface utile de 20 m2 environ, éclairé, chauffé, rafraîchi, meublé, équipé d'un appareil téléphone/fax directement relié au réseau public. Le bureau sera équipé de 10 chaises, d’une table (dimension minimum 1,20 X 3 m.), de panneaux d’affichage d’une surface suffisante pour permettre l’accrochage de plusieurs plans simultanément; il sera également équipé : . d’une armoire fermant à clés où seront déposées toutes les pièces constitutives du marché ainsi que celles élaborées pendant l’exécution ; . d’une armoire avec casiers nominatifs pour chaque intervenants (entrepreneurs, Maître d’Oeuvre, Coordonnateurs, Pilote, Bureau de contrôle, etc... . d’une armoire à échantillons fermant à clé L'entreprise titulaire du lot n°2 Fondation – Gros-œuvre – Maçonnerie aura la garde et l'entretien du bureau et des locaux pour le personnel pendant toute la durée des travaux. Ces frais seront imputés sur l'ensemble des entreprises au titre du Compte Prorata. Toute remise de clés devra faire l'objet d'un reçu précisant les noms, qualité de la personne à qui les clés ont été remises et la date de la remise. Localisation : A préciser par l’Entrepreneur dans la remise de son offre Fourniture, pose et mise à disposition d’un vestiaire de chantier (surface et dimensions selon prescriptions du SPS), éclairé et chauffé compris le raccordement aux réseaux publics via le raccordement de chantier provisoire (ou un raccordement définitif) dû par le titulaire du lot VRD. Localisation : A préciser par l’Entrepreneur dans la remise de son offre Fourniture, pose et mise à disposition des sanitaires de chantier (surface et dimensions selon prescriptions du SPS), éclairé et chauffé compris le raccordement aux réseaux publics via les raccordements EU & AEP de chantier provisoire (ou un raccordement définitif) dûs par le titulaire du lot VRD. Localisation : A préciser par l’Entrepreneur dans la remise de son offre Fourniture, pose et mise à disposition d’un réfectoire de chantier (surface et dimensions selon prescriptions du SPS), éclairé et chauffé compris le raccordement aux réseaux publics via le raccordement de chantier provisoire (ou un raccordement définitif) dû par le titulaire du lot VRD. Localisation : A préciser par l’Entrepreneur dans la remise de son offre 214 • installations de chantier, monte-matériaux, collecte et tri des déchets Les frais de chantier divers comprennent les frais afférents :

- aux engins de levage ( grues etc.. ) - Centrale à béton - Armoires électriques de chantier - Branchements électriques de chantier - aux essais, - Le tri des déchets

Mise en place des protections collectives tel qu’escaliers d’accès provisoires, des garde-corps, protection des trémies, des passerelles d’accès, etc. conformément à la réglementation en vigueur concernant la protection des travailleurs, ainsi que le respect des consignes de sécurité en vigueur pour l'utilisation des moyens de manutention et de travail en hauteur (filets, garde-corps, harnais, etc…). Prévoir filets de protection et garde-corps avec consoles. La sécurité anti-chutes réglementaire pour la mise en place de la charpente couverture, de l'étanchéité et des autres lots sera prévue par les entreprises adjudicataires concernées.


La collecte et le tri des déchets sera effectuée sur site. L’entreprise de gros-œuvre mettra en place les bennes adaptées aux divers types de déchets. Le coût de location et de traitement des déchets sera répercuté aux entreprises concernées. Les entreprises auront la faculté d’organiser par elle-même la collecte de leurs déchets En cas d’impossibilité de déterminer l’origine de déchets le coût de leur collecte et de leur traitement sera répercuté au compte prorata. L’entreprise de gros-œuvre sera alors chargée de cette collecte dont elle répercutera le coût au compte prorata. 22 Terrassements Terrassements nécessaires à tous les ouvrages de fondations. Le niveau d’assise sera conforme aux plans béton et/ou à l’étude géologique et à une profondeur suffisante pour trouver le bon sol et obtenir l’encastrement demandé (30 cm). Dressement du fond de fouille y compris surprofondeur pour béton de propreté. Il sera admis une tolérance de 5 cm en surprofondeur et un écart d’implantation par excès de 5 cm (ces écarts ne donnant lieu en aucun cas à supplément de prix). Le niveau du hors gel, en dehors de précisions données par les plans béton ou le bureau d’étude est pris à un minimum de 0,80 m du sol naturel extérieur. Toute précautions; étaiements, etc seront pris pour éviter toute déstabilisation aux abords des murs existants lors des fouilles. 221 • fouille en rigole ou en puits pour fondations 2211 - garage véhicules & aire de lavage 22111 . pour semelles en béton non armé 22112 . pour semelles en béton armé 2212 - bureau et stockage 22121 . pour semelles en béton non armé 22122 . pour semelles en béton armé . pour longrines Lo1 2213 - soutènements et quais 22131 . pour semelles en béton non armé 221311 rampe est 221312 bêche gros beton sous dalle 221313 escalier et beches aqueduc 22132 . Pour semelles en béton armé 221321 soutènement ouest, rampe ouest et est déchets verts 2214 - portail entrée, portillon et divers 22141 - semelle filante support poteaux et rail portail coulissant 22142 - plots bétons portillon 22143 - plot béton support logette ERDF & BAL 23 Fondations Les travaux comprennent l’édification des massifs de fondations en rigoles ou en massif pour murs nécessaires à la réalisation des ouvrages. Le béton de type B0 sera dosé à 250 à 350 Kg de CPJ 45 R et ferraillé selon indications plans béton. Des attentes crossées (sinon protégées par embouts plastiques) conformes aux plans BA seront réalisées lors de la mise en place du béton. Coffrage partiel si nécessaire. Réservations pour passage fourreaux. L’entreprise d’électricité fournira et posera à fond de fouilles un câble de cuivre pour réalisation de la prise de terre. Sont compris les bétons de propreté, le réglage horizontal à la côte définitive d’arase et toutes sujétions de réservations éventuelles. Sont comprises les arases sanitaires contre les remontées d’eau par enduit hydrofuge/bitumineux d’imperméabilisation sur fondations. Les bétons de fondations ne seront coulés qu’après autorisation de l’architecte ou du BET. Tous les travaux de fondations seront exécutés conformément au DTU 13.1 ou 13.2 suivant le cas. 231 • Semelles en béton non armé coulé à pleine fouille 2311 - garage véhicules & aire de lavage


2312 - bureau et stockage 2313 - soutènements et quais 2314 - semelle filante support poteaux et rails portail coulissant 2315 - plots béton portillon 2316 - plot béton support logette ERDF & BAL 232 • Semelles en béton armé coulée a pleine fouille ou coffrée 2321 - garage véhicules & aire de lavage 2322 - local gardien 2323 - soutènement ouest, rampe et est déchets verts 2324 - soutènements sud (radiers), rampe est coffrées 233 • Béton de proprété (sous diverses semelles, murs de soutènement et radiers ) 234 • Longrines béton armé coffré Ouvrages divers en béton armé coffré ou préfabriqué. Béton armé dosé à 350 Kg/m3 (ou + selon résistances requises selon règles BAEL ou plans béton) de CPJ 45 R. Armatures, sections et coffrages selon plans béton armé, coffrage des chaînages selon plans de détail. Finition soignée sans balèvres aspérités et autres défauts d’aspect. Si nécessaire piquetage et/ou ragréage de la surface de parement. 2341 - local gardien 235 • Béton armé banché / longrines Dito ci-dessus 2351 - garage véhicules 2352 - haut paillasse escalier quais 2353 - longrines bureau 24 Structures béton et éléments liés Les charges d’exploitation seront conformes aux indications du plan béton et à défaut à la norme NFP 06.001. L’entrepreneur veillera à ce que les huiles de décoffrage utilisées soient compatibles avec les revêtements utilisés et conformes aux normes environnementales. Il fournira les fourreaux nécessaires et demandés par les autres lots et assurera la pose et le scellement des pièces nécessaires aux éventuels scellements lourds avant réalisation des ouvrages Outre les essais prévus aux normes et DTU, il pourra être demandé à la charge de l’entreprise, la réalisation d’essais à 28 jours portant sur la compression de cylindres de béton. Dosages moyens en acier (cf plans béton): 50 Kg/m3 pour les semelles, 150 Kg/m3 pour les soubassements et longrines, 35 Kg/m3 pour les radiers, 30 Kg/m3 pour les voiles béton, 35 Kg/m3 pour les soutènements, 150 Kg/m3 pour les poutres et linteaux 300 Kg/m3 pour les poteaux, 60 Kg/m3 pour les dalles BA 55 Kg pour les acrotères 25 Kg/m3 pour les dallages, selon indications portées sur les plans béton (coffrage). Rappel : les plans d’exécutions (ferraillage) sont à la charge de la maîtrise d’œuvre et seront fournis à l’entreprise. Travaux conformes aux DTU 20-1 (parois et murs en maçonnerie de petits éléments), 21 (béton), 21-3 (dalles et volées d’escaliers préfabriqués en béton armé), 23-1 (murs en béton banché), 26-1 (enduits aux mortiers de ciments ), règles de calculs (BAEL 91, BPEL 91, FB, FPM 88, NV65 et N84, PS 92 241 • Béton armé banché murs de soutènement (élévations verticales) Béton banché armé de 0,20, 0,25 à 0,40m dosé à 350 Kg/m3 de CPJ 45 R, Armatures et coffrages selon plans béton. Finition soignée sans balèvres aspérités et autres défauts d’aspect. Si nécessaire ragréage de la surface de parement.


Béton B3 Coffrage pour parement L Acier HA et treilis soudés Y compris toutes sujétions de réservations et incorporations Y compris renfort des linteaux/raidisseurs au dessus des portes et ouvertures de petites dimensions 2411 - garage véhicules 2412 - soutènements est aire de lavage, rampe ouest, quai ouest 2413 - escalier 2414 - soutènements sud des quais 2415 - rampe est 242 • Nappe drainante Enkadrain bio Nappe géocomposite comprenant une nappe filamenteuse tridimensionnelle associée à un géotextile non tissé en filtration. Epaisseur 9mm masse surfacique 450g/m2 Réf Enkadrain bio ou similaire 2421 - soutènements est aire de lavage, rampe ouest, quai ouest 2422 - soutènements sud des quais 2423 - rampe est 243 • paillasse escalier Béton armé coffré dosé à 350 Kg/m3 . Armatures et sections selon plans BET . Surcharges d’exploitation 400 Kg/m2. La mise en oeuvre des ferraillage et du coffrage seront particulièrement soigné. Assise et parements lisses et nets au décoffrage. Réalisation d’un enduit de ragréage type Ragreplan ou Ravadress. Sont compris les sujétions de réalisation en lien avec les murs en béton banché. 244 • Dallage béton armé sur hérisson Dalle en béton dosé à 350 Kg de CPJ 45 de 15, 22 et 22/25 cm d’épaisseur et armée de treillis soudés. Réalisation des joints en périphérie par pose d’un isolant mince compressible. Joint de fractionnement réalisé par baguette spéciale pour dallage. Travaux comprenant le nettoyage le compactage et le réglage du fond de forme, la pose d’un hérisson de tout venant d’épaisseur variable fortement compacté. Sont compris la pose d’un polyane 200 microns avec retour sur les joints périphériques contre les parois à lés recouverts y compris toutes sujétions de réservations, d’incorporation des branchements d’eaux vannes, usées, d’électricité, de chauffage, seuils, etc ... Dans le garage véhicules la dalle sera posée sur isolant PSE 80 mm à prévoir au poste correspondant. 2441 - dallage bureau dalle ép.15cm, hérisson ép. 24 cm (bureau) à 38 cm (stockage) 2442 - dallage garage véhicules, compris isolant PSE 80 mm dalle ép. 22cm, hérisson ép.15cm 2443 - dallage air de lavage dalle ép. 22/25, hérisson 13cm 245 • Dallage béton armé (sur bacs aciers posés par le lot Charpente métallique) Travaux comprenant la réalisation de planchers collaborants par la mise en œuvre de béton armé sur profil nervuré cranté en acier ép 0,75mm galvanisé Z 275 de type Cofraplus 60 d’ArcelorMittal fourni et posé par le lot charpente métallique. La présente prestation ne comprend donc pas la structure métallique composée de bacs acier. Acier selon norme NF EN 10326 (acier galvanisé). Mise en œuvre selon avis technique 3/03-390 & additif 1 Epaisseur 12cm. Finition frotassé fin, tolérance planéité S5. 2451 - dallage niveau garage véhicules 25 Maçonneries 251 • seuil béton moulé portes local gardien Seuils en béton moulé avec forme de pente dosé à 350 Kg/m3 de CPJ 45R pour portes et chassis, réalisé selon plan de détail fourni par le lot menuiseries aluminium, serrurerie ou menuiserie bois Seuils local gardien et portes onduleurs 252 • marches en béton moulé Les travaux comprennent l’exécution des marches d’escalier prévues au projet. Réalisées en béton de ciment moulé taloché, né et angle rentrant tiré au fer 26 Enduits hydrauliques / ITE 261 • isolation thermique par l'extérieur


Système d’Isolation thermique par l’extérieur constitué d’un enduit épais à base de liant hydraulique type Parmurex de Parex Lanko appliqué en deux passes, lapremière adjuvantée avec du 751 Lankolatex, la deuxième armée à l’aide d’une armature TV10. Finition assurée ave du 226 Ertoflex en 2 couches croisées Application directe sur des plaques d’isolant polystyrène extrudé fixé mécaniquement et collés. Finition assurée par l’enduit épais finition gratté fin. Teinte au choix de l’architecte. Système bénéficiant d’un Agrément Technique Européen et d’un Document Dans tous les cas la mise en oeuvre du système devra se conformer aux dispositions du DTA et de l’’ATE du fabricant et aux dispositions du Cahier des prescriptions techniques du CSTB n°3035 d’avril 1998. Technique d’Application. Mise en place d’un profilé de renfort en pied d’isolant enterré Les fixations devront respecter un espacement de 30 à 50 cm maximum. La distance maximum d’une fixation par rapport à l’extrémité est de 5 cm Pose sur parois planes verticales en maçonnerie ou en béton, conformes aux chapitres 1 et 2 du « Cahier des Prescriptions Techniques d'emploi et de mise en oeuvre des systèmes d'isolation thermique extérieure avec enduit mince sur polystyrène expansé », (Cahier du CSTB 3035 d'avril 1998) et Modificatif n° 1 (Cahier du CSTB 3399 de mars 2002)». Le système permet de réaliser des murs classés selon le risque de pénétration d’eau : - de type XI sur mur en béton à parement élémentaire ou maçonnerie non enduite - de type XII sur mur en béton à parement ordinaire courant ou soigné et ou en maçonnerie enduite Plaques de PSE présentant des rainures en forme de queues d’aronde sur la face destinée à être revêtue de l’enduit de base • UNIMAT Façade 2 FARA de LAFARGE PLATRES usinées dans des plaques faisant l’objet d'un Certificat ACERMI en cours de validité et présentant les performances suivantes : I = 2 S = 4 O = 3 L = 4 E ≥2 ou • autres plaques équivalentes présentant une stabilité dimensionnelle de niveau minimal S4 selon les critères de la Certification ACERMI La mise en oeuvre du système se fera sur supports sains propres, dépoussiérés et tout produit non adhérent. Délai de séchage avant collage de l’isolant : - 30 jours sur maçonnerie - 45 jours sur béton Les éventuelles traces d’huile de démoulage seront éliminées par lavage à haute pression ou par sablage. En cas de rattrapage et ragréage sur béton, utiliser un produit de type 112 Lankomur Parbéton de Parexlanko ou équivalent pour assurer une compatibilté avec le produit de collage (MAITE ou équivalent) Collage de l’isolant Par plots de mortier MAITE appliqués sur la face lisse de l’isolant au nombre de 16 minimum par m2. Les panneaux de PSE seront posés verticalement, bout à bout par rangées successives à joints décalés, faces rainurées vers l’extérieur, à partir du niveau bas établi par le profilé de départ. Se référer à l’ Agrément Technique Européen (ETA-04/0124 ou équivalent) et au Document Technique d’Application (DTA 7/05-1388 ou équivalent) du fabricant. Pose de l’armature Dérouler vers le bas les lés du treillis métallique, maintenus en partie haute par une rangée de chevilles, avec un recouvrement de 6 mailles minimum et les fixer sur les panneaux par les cavaliers ou agrafes cités précédemment ou équivalent. Rabattre les bandes de treillis métallique fixées au pourtour des ouvertures et arrêts verticaux sur les panneaux isolants et les maintenir par des cavaliers ou des agrafes. Fixer obliquement aux angles des ouvertures des rectangles de 50x30 cm d’armature métallique pour renfort. Profilés d’angle Aux différents angles sortants fixer avant application de l’enduit une baguette d’angle adaptée à la finition désirée. Baguettes d’angle de type IA 31.5 ou IA 32.8 de Parexlanko ou équivalent. Les baguettes doivent être maintenues avec des agrafes galvanisées de type GRAF ou des cavaliers


galvanisés et garnies d’enduit EHI lors de la projection de la première passe. Départ en partie enterrée L’isolant enterré peut être fixé mécaniquement et/ou collé au 201 Lankoblack Pateux de Parexlanko ou équivalent. L’isolant sera recouvert par la suite par une plaque ou un revêtement assurant la protection mécanique. Le départ du système se fera ensuite conformément au départ en partie courante. Prévoir un joint mastic ou compribande entre le rail de départ du système et l’étanchéité recouvrant l’isolant en partie basse. Garage véhicules façades nord, est et ouest et pieds de façade sud, échafaudages compris 2611 - isolation par panneaux PSE 100mm 2612 - enduit Parmurex en 2 passes sur armature TV10 + enduit de finition Ertoflex 2613 - profilé de renfort 27 Etudes d'exécution, note de calcul, contrôle, essais, DOE et DIUO Etude d’exécution à la charge de l’entreprise comprenant la réalisation par un bureau d’étude béton armé des plans de ferraillage des fondations et de tous les ouvrages en béton armé ainsi que les notes de calcul correspondantes et le contrôle sur site de la bonne exécution de ces ouvrages. L’entrepreneur pourra se rapprocher du BET Patrick MILLET de Gap qui a effectué les études de projet (coffrage) et les prédimensionnements. En tout état de cause les plans d’exécution ainsi que les notes de calcul fournis par le BET de l’entreprise devront être visés par le BET Millet et le Bureau de contrôle. Le paiement du solde des travaux ne pourra intervenir qu’après fourniture des documents suivants : - Dossier des Ouvrages Exécutés (D.O.E.) constitué de 5 classeurs à feuille perforées contenant chacun : - la documentation technique complète en langue française (caractéristiques, mise en œuvre et entretien) de tous les matériels, appareillages et matériaux utilisés et le cas échéant, les avis techniques, certificats de classement au feu, certificat de conformité aux normes, certificat de garantie, etc ... - la notice d’entretien définissant le fonctionnement des installations, le calendrier d’entretien et la liste des fournitures, consommables et pièces détachées qui doivent être stockées par l’utilisateur pour permettre une exploitation normale des installations et leur dépannage rapide; - les plans des ouvrages exécutés et les notes de calcul avec descente de charge

CONSTRUCTION D’UNE DECHETTERIE ... - mane-en...

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