Construction de maison à ossature de bois
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Transcript of Construction de maison à ossature de bois
Fondé sur
l'édition 2005 du
Code national
du bâtiment
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AU CŒUR DE L’HABITATION
i^=p`ei=W=^r=`Ïro=ab=iÛe^_fq^qflkLa Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) est l’organisme national responsable de l’habitation au Canada, et ce, depuis plus de 65 ans.
En collaboration avec d’autres intervenants du secteur del’habitation, elle contribue à faire en sorte que le systèmecanadien de logement demeure l’un des meilleurs du monde. La SCHL aide les Canadiens à accéder à un large éventail desolutions de logements durables, abordables et de qualité,favorisant ainsi la création de collectivités et de villes dynamiques et saines partout au pays.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillezconsulter le site Web de la SCHL à l’adresse suivante :www.schl.ca
Vous pouvez aussi communiquer avec nous par téléphone, au 1-800-668-2642, ou par télécopieur, au 1-800-245-9274.
De l’extérieur du Canada : 613-748-2003 (téléphone); 613-748-2016 (télécopieur).
La Société canadienne d’hypothèques et de logementsouscrit à la politique du gouvernement fédéral sur l’accès des personnes handicapées à l’information. Si vous désirez obtenir la présente publication sur des supports de substitution, composez le 1-800-668-2642.
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La SCHL offre une vaste gamme de renseignements relatifs à l’habitation. Pour obtenir des précisions, composez le 1-800-668-2642 ou consultez notre site Web au www.schl.ca
This publication is also available in English under the title:Canadian Wood-frame House Construction (61010).
Les renseignements contenus dans la présente publication correspondent à l’état des connaissances dont disposait la SCHL au moment de sa parution et ont été revus à fondpar un vaste échantillon de représentants du secteur de l’habitation. On recommande au lecteur d’évaluer par lui-même, avec circonspection, les renseignements, les techniques et les matériaux indiqués, et, pour déterminer si ces renseignements, ces techniques et ces matériaux conviennent à l’usage prévu, de s’en remettre à desressources professionnelles. Les dessins et les textes sont censés être utilisés comme lignes directrices pratiques d’ordre général seulement. Les facteurs particuliers au projet et auchantier, comme les conditions climatiques, les coûts, les considérations esthétiques, etc.,doivent être pris en compte. Toute photographie que contiendrait le présent livre estfournie uniquement à des fins d’illustration : elle ne représente pas nécessairement lesnormes qui sont acceptées à l’heure actuelle.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Burrows, John, 1948-Construction de maison à ossature de bois--Canada. -- Éd. rév.
"Deuxième édition comprenant les unités anglaises et métriques"-Verso de la p. de t.Contenu mis à jour aux fins de conformité à l’édition 2005 du Code national du bâtiment du Canada et relevé par l’ajout de nouvelles caractéristiques par JohnBurrows de JF Burrows Consulting, Inc. Cf. RemerciementsPubl. aussi en anglais sous le titre : Canadian wood-frame house construction.Comprend des réf. bibliogr. et un index.ISBN 0-660-97085-6No de cat. : NH17-3/2005F
1. Maisons en bois--Canada--Conception et construction. 2. Constructions à ossature de bois--Canada--Conception et construction. 3. Habitations--Construction--Canada. I. Société canadienne d'hypothèques et de logement II. Titre.
TH4818.W6B8714 2005 694 C2005-980263-4
© 1967, Société canadienne d’hypothèques et de logement.
Troisième édition : 2006Révision et réimpression : 2005, 2007, 2009, 2011
Tous droits réservés. La reproduction, l’entreposage ou la transmission d’un extrait quelconque de cet ouvrage, par quelque procédé que ce soit, tant électronique quemécanique, par photocopie ou par microfilm, sont interdits sans l’autorisation préalable écrite de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Sans limiter la portée générale de ce qui précède, il est interdit de traduire un extrait de publication sans l’autorisation préalable écrite de la Société canadienne d’hypothèqueset de logement.
Imprimé au Canada
Réalisation : SCHL
iSociété canadienne d’hypothèques et de logement
La Société canadienne d’hypothèqueset de logement tient à remercier lesnombreuses personnes et leurs organisations qui ont contribué à cetteédition de Construction de maison àossature de bois – Canada.
Les personnes suivantes ont revu lecontenu et se sont acquitté du rôleimportant de veiller à ce que l’ouvrages’avère exact et utile pour les constructeurset les formateurs, en plus de correspondreà l’initiative de la Maison saineMC à la SCHL.
Joe Waugh, Association canadiennedes constructeurs d’habitation
Don Johnston, Association canadienne des constructeurs d’habitation
Michael Nauth, Collège Algonquin
Wade Wheaton, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
John Auld, Université de Guelph
Peggy Lepper, Conseil canadien du bois
Dan Uniat, Ville d’Ottawa
Jim Bechtold, SCHL, Région des Prairies
Bill Crawford, SCHL, Région de l’Ontario
Brian Hudson, SCHL, Région de l’Atlantique
Barry Craig, SCHL, Division despolitiques et de la recherche
La SCHL tient également à manifestersa gratitude à l’égard de John Burrowsde JF Burrows Consulting, Inc., qui en plus de rendre son contenuconforme à l’édition de 2005 du Codenational du bâtiment du Canada, l’aconsidérablement relevé par l’ajout denouvelles caractéristiques.
La SCHL est redevable au Conseilnational de recherches du Canada et auConseil canadien du bois de lui avoirpermis d’exploiter les renseignementsfournis qui se retrouvent dans lestableaux de l’ouvrage.
REMERCIEMENTS
iiiSociété canadienne d’hypothèques et de logement
TABLE DES MATIÈRESPréface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi
Mode d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Du nouveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Encadrés À prévoir... et Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Exemples de tableau de dimensionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Unités anglaises et métriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Avantages de la construction à ossature de bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Principes de conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Conception structurale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Sécurité-incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Hauteur des pièces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Compatibilité des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Sécurité des chantiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13
Maison saine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Principes de la maison saine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Construction de maisons saines à ossature de bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19À prévoir… Les 4 R de la construction à ossature de bois . . . . . . . . . . . . .20
Calendrier type de la construction d’une maison . . . . . . . . 23Étapes de la construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Dessins, financement et permis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Planification de l’emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Implantation du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25Excavation et semelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25Fondations, drainage et remblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25Ossature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Portes et fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Canalisations de plomberie, conduits de chauffage et câblage électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Revêtements extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Isolant thermique, pare-air et pare-vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Revêtements intérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Peinture, armoires et appareils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Aménagement paysager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27
Approbations, permis et inspections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28
iv
Table des matières
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Emplacement et excavation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Délimitation de l’excavation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Dimensions de l’excavation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Implantation de la maison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Ouvrage de béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Béton prêt à l’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Malaxage à pied d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Mise en place du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Cure du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Semelles, fondations et dalles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47Semelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Semelles filantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47Semelles en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Semelles isolées sous poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Semelles en gradins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50Coffrages des fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50Murs de fondation en béton coulé sur place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Joints de retrait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Fondations à coffrages isolants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55Murs de fondation en blocs de béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
À prévoir... Épaisseur minimale des murs de fondation . . . . . . . . . . . . . . 58À prévoir... Ancrage de la lisse d’assise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Fondations en bois traité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60Dalles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Dalle de plancher du sous-sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Dalle sur terre plein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Protection des fondations contre l’eau et l’humidité . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Drainage des fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69À prévoir... Tuyau de drainage, puisard et éjecteur d’eaux usées . . . . . . . . .71Remblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72 Isolation thermique des fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72Semelles et fondations du vide sanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
Ventilation et revêtement du sol du vide sanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Fondations des terrasses et des escaliers en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74Fondations de garage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74
Table des matières
vSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Protection des matériaux sur le chantier . . . . . . . . . . . . . . . 77Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Marques de qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81Qualité du bois de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81Éléments préfabriqués en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Bois de charpente reconstitué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83Produits en panneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Ossature de la maison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89Charpente à plate-forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90Charpente à claire-voie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90Résistance structurale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92
Charpente du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Ancrage de la lisse d’assise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Poteaux et poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96À prévoir... Passage des conduits et tuyaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97Raccordement des solives à la poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98Raccordement des solives aux murs de fondation . . . . . . . . . . . . . . . . . .100
Méthode de raccordement par la lisse d’assise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100Méthode d’encastrement des solives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103Solives de plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106
Comportement du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108Support de revêtement de sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108Dimensionnement des poutres composées en bois . . . . . . . . . . . . . . . . .110Dimensionnement des solives de plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111Charpente de plancher en porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Ossature murale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115Charpente à plate-forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115À prévoir... Assurer la résistance thermique effective requise . . . . . . . . . .116À prévoir... Installation d’éléments particuliers avant d’exécuter la charpente des murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122Dimensionnement des poteaux d’ossature murale . . . . . . . . . . . . . . . . . 123Charpente à claire-voie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
vi
Table des matières
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Charpente du plafond et du toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127Toits en pente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Fermes de toit préfabriquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .129Assemblage à pied d’œuvre du toit en pente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131
À prévoir... Tenir compte de la charge des matériaux de couverture . . . . .137Ossature du pignon et du débord de toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141Toits à faible pente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142Ventilation du vide sous toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147Dimensionnement des solives de plafond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148Dimensionnement des chevrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149Dimensionnement des solives de toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Solins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Support et matériaux de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . 161Support de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
Pose du support de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161Détails d’assemblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163Matériaux de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Bardeaux d’asphalte sur pente de 1 : 3 ou plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168Bardeaux d’asphalte sur pente douce de 1 : 6 à 1 : 3 . . . . . . . . . . . . . . 169Bardeaux de bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170Bardeaux de fente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172Finition au faîte et aux arêtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174Couverture multicouche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
Couverture métallique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176Couvertures en tuiles de béton ou d’argile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Types de revêtements intermédiaires et pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179Membrane de revêtement mural intermédiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182À prévoir... Membrane de revêtement intermédiaire et pare-air . . . . . . . 183Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184Écran pare-pluie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185Parement extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Table des matières
viiSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Bardage en métal ou en vinyle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187Bardage en panneau de fibres dur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187Bardage en bois de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .188Panneaux de contreplaqué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191Panneaux de fibres durs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192Assemblage d’angle du bardage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .192Bardeaux de bois et bardeaux de fente rainurés mécaniquement . . . . . 193Stucco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194Placage de maçonnerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
À prévoir... Peinture et teinture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .198
Portes et fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201Lumière, vue et ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201Moyen d’évacuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202Modèles de fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203Performance des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204Fenêtres à vitrage isolant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205Revêtement à faible émissivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208Lame de gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208Intercalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208Dormant (cadre) avec coupure thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208Cote énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209Étanchéité à l’air, résistance à l’eau et résistance aux charges dues au vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209Choix des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209Mise en place des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211Portes extérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
Menuiseries et boiseries extérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . 217Débord de toit à l’égout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217Raccordement des débords de toit de l’égout et du pignon . . . . . . . . . . . 220Dormants et châssis de fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220Portes et cadres de porte extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .221Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .222
Escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225Rapport hauteur-giron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227Conception de l’escalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .228Limons et crémaillères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .230Pilastres, main courante et garde-corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .231
viii
Table des matières
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Escalier de sous-sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231Marches extérieures et perron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .232
Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .232
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l’électricité . . . . . . . . . . . . . . . 235
Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236Entaillage des éléments de charpente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .236Détails de charpente concernant la plomberie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241Détails de charpente concernant l’installation de chauffage . . . . . . . . . . .242
Installations de chauffage à air chaud et de ventilation . . . . . . . . . . . . 244Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
Installation de chauffage à eau chaude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .246Détecteurs de monoxyde de carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .246Plinthes chauffantes électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
Détails de charpente concernant le câblage électrique . . . . . . . . . . . . . . . 250Emplacement des boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
Interrupteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .251Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .251Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
Cheminée et foyer à feu ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .255Cheminée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255Foyer à feu ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261
Isolation thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265Types d’isolants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
Isolant en matelas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265Isolant en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265Isolant rigide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265Isolant semi-rigide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266Isolant en mousse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266Quantité d’isolant thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267Isolation des fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268Isolation du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269Isolation des murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272Isolation du plafond d’un toit à fermes ou à chevrons . . . . . . . . . . . . . . 274Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277Isolation du toit/plafond à solives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Table des matières
ixSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Pare-vapeur et pare-air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281Mise en place du pare-air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285Mise en place du pare-vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .286Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
Protection contre l’incendie et isolement acoustique . . . . 289Avertisseurs de fumée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
Emplacement et installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
Ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293Ventilation naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293Ventilation mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
Options en matière de systèmes de ventilation mécanique . . . . . . . . . 294Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
Ventilateur récupérateur de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297
Fonctionnement et entretien du système de ventilation mécanique . . . 298
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds . . 301Plaques de plâtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301Autres revêtements de finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Revêtements de sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309Lames de parquet en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309Parquet mosaïque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310Couche de pose d’un revêtement de sol souple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .310
Mise en place d’un revêtement de sol souple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312Revêtement de sol plastique sans joints, à base de résine . . . . . . . . . . . 312
Moquette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312Carreaux céramiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .312Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
Boiseries, portes et bâtis intérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317Pose de la quincaillerie de porte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .320Pose des moulures de fenêtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321Plinthes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321Menuiserie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322Armoires de cuisine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323Lingeries, garde-robes et penderies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .324Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
x
Table des matières
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Peinture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329Types de peinture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329Peinture et teinture pour usage extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .330Peinture pour usage intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332
Gouttières et descentes pluviales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .335Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
Terrasses, vérandas et balcons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
Garage et abri d’automobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .343
Écoulement des eaux de surface, voie d’accès privée pour automobile et allées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
Écoulement des eaux de surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349Voie d’accès privée pour automobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .349Allées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350Pour une maison saine... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351Ouvrage de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .352
Mesures de protection contre la pourriture et les termites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359Ouvrages de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .359
Annexe A - Tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Annexe B - Fermes réalisées sur place . . . . . . . . . . . . . . . . 407
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421
Depuis la toute première édition deConstruction de maison à ossature de bois – Canada publiée par la Sociétécanadienne d’hypothèques et de logement en 1967, l’ouvrage constituele premier moyen mis à la dispositiondes constructeurs, charpentiers etélèves en technologie du bâtimentpour faire l’apprentissage de laconstruction de maison à ossature debois au Canada. La publicationcontinue d’être l’ouvrage de référence leplus largement utilisé dans le domaine,dans les collèges communautaires et dansle cadre de programmes d’architecturede nombreuses universités.
La présente édition conserve le formatpratique des précédentes, suivant lesouhait exprimé par un vaste échantillon représentatif d’utilisateurs
dans l’ensemble du Canada. La Sociétésouhaite qu’ils continueront à lui fairepart de toute suggestion d’améliorations.
L’incorporation des principes de lamaison saine MC marque une tendanceappréciable vers la conscientisation àl’égard des répercussions individuelles,sociales, environnementales etéconomiques du secteur de l’habitationau Canada et dans le monde entier. LesCanadiens ont encore de bonnesraisons d’être fiers de leurs techniques de construction de la maison à ossature de bois.
La présente édition s’inscrit parmi lesnombreuses activités poursuivant l’objectif d’offrir une gamme de choixd’habitations accessibles, abordableset écologiques au Canada.
PRÉFACE
xiSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Mode d’emploi
Mode d’emploi
3Société canadienne d’hypothèques et de logement
Ce guide livre une description concisede la construction de maison à ossature de bois au Canada. Il renvoieégalement à des ouvrages offrant desrenseignements plus approfondis. Lelecteur ne doit pas y voir là un ouvragede référence exhaustif, mais plutôt uncadre propice à l’acquisition deconnaissances et à la mise en pratiquedes techniques de la construction demaison à ossature de bois et desprincipes de la maison saine.
Construction de maison à ossature de bois– Canada est fondé sur les dispositionsde l’édition 2005 du Code national dubâtiment, sans toutefois s’y substituer.On encourage fortement le lecteur à sereporter au code du bâtiment et auxnormes correspondantes en vigueurdans son secteur pour obtenir unesérie complète d’exigences pertinentes.
La structure de Construction de maisonà ossature du bois – Canada respecte laséquence des travaux de constructiond’une maison type. Les chapitres sontfondés sur les principaux aspects de laconstruction de maison à ossature debois et reflètent les pratiques types. Onpeut s’attendre à ce que les pratiquesvarient d’une région à l’autre du pays.Les auteurs du guide invitent les utilisateurs à consulter les services du bâtiment, les gens de métier et lesfournisseurs de leur localité aumoment de concevoir et de construireune maison.
Les utilisateurs du présent guideauraient avantage à parcourir soncontenu avant d’approfondir un sujet
en particulier. Nous les encourageonsà commencer par le début et à progresserselon les étapes de la construction lorsde la planification et de la conceptiond’une maison. Par contre, le lecteur quine veut obtenir que des informationsprécises pourra s’en remettre auchapitre correspondant. On estimeque les constructeurs et les gens demétier expérimentés continueront àconsidérer ce guide comme uncompagnon pratique sur le chantier,qui compte maintenant de nouvellescaractéristiques utiles.
Afin de limiter la taille du présentmanuel, on n’a pas produit de glossairedes nombreux termes d’habitation. Laplupart des termes utilisés, voire tous,se trouvent dans le Glossaire des termesd’habitation publié par la SCHL.
La Société canadienne d’hypothèques etde logement (SCHL) estime grandementles opinions et points de vue deslecteurs. Elle accueillera favorablementtoute suggestion de contenu nouveauou amélioré. Elle a tout mis en œuvrepour livrer de l’information juste, mais,le cas échéant, veuillez lui signaler toutrenseignement inexact ou incomplet.Vous êtes priés de bien vouloir prendrele temps de contribuer à améliorer cet ouvrage. Veuillez, selon le cas,transmettre vos observations au :
Centre canadien de documentation sur l’habitationSociété canadienne d’hypothèques et de logement700, chemin de MontréalOttawa (Ontario) K1A 0P7
MODE D’EMPLOI
4
Mode d’emploi
Société canadienne d’hypothèques et de logement
DU NOUVEAU
La présente édition de Construction demaison à ossature de bois – Canadacomporte des mises à jour qui reflètentles nouvelles exigences résidentiellesde l’édition de 2005 du Code nationaldu bâtiment du Canada. De plus, ona apporté nombre de modificationsayant pour objectif de faire concorderle contenu de manuel avec la recherchecourante en matière de science du bâtiment, de méthodes de constructionet de matériaux. Seize nouvelles illustrations ont été ajoutées afin de clarifier davantage les techniques de laconstruction à ossature de bois, et 85 figures ont été mises à jour ou
améliorées. Une nouvelle annexe B renferme des renseignements surl’assemblage des fermes sur place, demême que les tableaux de clouage.
Pour une maison saineMC...La SCHL s’est engagée à livrer ausecteur canadien de l’habitation del’information fiable sur la technologietout à fait adaptée aux gens et à l’environnement. Le présent ouvragefait également état des aspects pratiquesissus des activités de la SCHL enmatière de maison saine.
Les encadrés Pour une maison saine,commodément indiqués dans toutl’ouvrage, se présentent dans le formatreproduit ci-dessous.
Les encadrés Pour une maison saine...,
présentés dans tout l’ouvrage, visent à
permettre à l’utilisateur d’envisager et
d’appliquer les éléments suivants de la
maison saine à la construction de maison
à ossature de bois.
Santé des occupants
Efficacité énergétique
Utilisation efficace des ressources
Responsabilité en matière d’environnement
Abordabilité
Les encadrés Pour une maison saine...
sont destinés à aider l’utilisateur à faire
des choix qui ne portent pas préjudice
à la santé des occupants de la maison ni
à l’environnement. Ils traitent d’enjeux
qui, sans avoir encore trouvé de place
parmi les exigences des codes du bâtiment,
passent pour paver la voie à la construction
d’habitations écologiques.
POUR UNE MAISON SAINE…
Mode d’emploi
5Société canadienne d’hypothèques et de logement
Encadrés À prévoir... et RappelLes encadrés À prévoir et Rappelrenferment de précieux conseils pour les constructeurs. Les encadrés À prévoirrelèvent les facteurs pouvant influer surles étapes ultérieures de la construction,tandis que les encadrés Rappel font
ressortir les problèmes qu’il convient derègler avant de poursuivre les travaux.
Les encadrés, dont le mode de présentationest illustré ci-après, donnent de plusamples renseignements sur la façon des’y prendre pour bien planifier etconstruire une habitation.
Les encadrés À prévoir… tendent àrelever d’importants facteurs risquantd’influer sur les étapes ultérieures de laconstruction et à présenter des optionspour y donner suite.
Nous vous proposons de revoir tous lesencadrés À prévoir… au cours de l’étape conceptuelle de la maison. Ils’avère beaucoup plus facile, et en généralmoins coûteux, de régler les conflits surpapier que sur le chantier.
Une flèche du genre met en évidenceles facteurs essentiels à considérerlors de la consultation des encadrésÀ prévoir...
Les encadrés À prévoir... renvoient auxencadrés Rappel dans le but de garantirque les aspects fondamentaux sonttraités comme il se doit à chaque étapede la construction.
À PRÉVOIR…
Les encadrés Rappel visent à faire ressortircertains aspects des premiers stades de laconstruction qui risquent de se répercutersur l’étape en cours. Ils font d’ailleursl’objet d’un renvoi aux encadrés À prévoir...
Au cas où un encadré À prévoir... auraitété sauté, l’encadré Rappel indique defaçon utile la nécessité d’aplanir les difficultés pouvant survenir lors desétapes initiales de la planification et dela conception, avant d’amorcer la construction proprement dite.
Une flèche du genre désigne lespoints à revoir au moment de consulter les encadrés Rappel.
Les encadrés Rappel peuvent égalementservir à dresser une liste de contrôleconcise lors de l’examen des dessins dans le but d’éviter les problèmes de construction.
RAPPEL
6
Mode d’emploi
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Exemples d’utilisation destableaux de dimensionnementDes exemples montrent commentdimensionner les éléments structurauxtypes d’une maison.
Unités anglaises et métriquesCette édition de Construction de maisonà ossature de bois – Canada renferme lesunités anglaises et métriques. Le Codenational du bâtiment du Canada estfondé sur les unités métriques, si bienqu’elles ont préséance lorsqu’une interprétation rigoureuse des exigencess’impose. Par contre, les unités anglaises(en pieds et en pouces) dominent dans le secteur technologique de laconstruction à ossature de bois. C’estpourquoi les unités anglaises sontindiquées en premier, suivies desexigences proprement dites du Codeexprimées en unités métriques.
Dans le cas du bois d’œuvre, les dimensions anglaises sont exprimées en
valeurs nominales, c’est-à-dire qu’ellesdésignent les dimensions de l’élémentà l’état brut avant qu’il soit blanchi etque se produisent les changements dedimensions résultant du séchage. Parexemple, un élément d’ossature en boisayant des dimensions nominales de 2 x 4 po présente, une fois blanchi, desdimensions d’environ 1 1/2 x 3 1/2 po.Par contre, les valeurs métriques dubois d’œuvre correspondent auxdimensions réelles.
Tout a été mis en œuvre pour arriver àconvertir de façon exacte les unitésmétriques en équivalents anglais; ilappartient toutefois au concepteur etau constructeur de se conformer auxexigences du code du bâtiment envigueur dans leur territoire. En outre,le lecteur trouvera des facteurs deconversion dans le tableau 1.
Note : Vérifier auprès du service dubâtiment municipal les unités de mesurerequises pour les dessins de maisons.
Les exemples illustrant comment exploiter
les tableaux de dimensionnement de
l’annexe A ont pour objet d’aider les
utilisateurs dans leur propre domaine
d’application. Ils se retrouvent dans
les chapitres consacrés à la charpente
proprement dite de la maison.
En consultant les exemples, le lecteur
pourra extraire des tableaux les données
correspondantes au moment de
dimensionner les éléments de charpente
de la maison. Il lui incombe de vérifier
auprès de son service du bâtiment local
l’à-propos du dimensionnement des
éléments structuraux de base.
L’utilisateur qui rencontre une situation
non couverte par l’un ou l’autre des
tableaux est invité à consulter un
concepteur de structure.
EXEMPLES DE TABLEAUX DE DIMENSIONNEMENT
Introduction
Introduction
9Société canadienne d’hypothèques et de logement
Depuis un siècle, la construction àossature de bois a servi, des millions defois en Amérique du Nord, à réaliserdes habitations figurant parmi les plusabordables et confortables au monde.L’exploitation rudimentaire desressources forestières abondantesemployés par les premiers colons pourse loger a évolué au point de transformer la construction à ossaturede bois en méthode perfectionnéesoutenue par des recherches techniquesapprofondies, en mesure de relever,voire surpasser, tous les enjeux de lascience du bâtiment. Ce manuelintéressera les étudiants, les construc-teurs, les propriétaires-occupants, demême que les professionnels de l’habitation de l’étranger qui sont à larecherche de solutions visant à répondre à la pénurie de logements àl’échelle mondiale.
AVANTAGES DE LACONSTRUCTION ÀOSSATURE DE BOIS
La construction à ossature de bois arecours au bois de dimensionscourantes, aux produits d’ingénierie enbois et aux revêtements intermédiairesstructuraux en panneau pour formerdes murs, des planchers et des toits quisont résistants, économiques et rapidesà ériger. Elle affiche un long passé de performance satisfaisante enAmérique du Nord, compte tenu des millions de maisons en service.
La technologie actuelle de la construction à ossature de bois est lefruit de nombreuses années dedéveloppement et d’améliorations, etde recherches exhaustives menées parle Conseil national de recherches, laSociété canadienne d’hypothèques et de logement et d’autres organismes.
À l’instar de tout autre système deconstruction, la construction à ossaturede bois demande un minimum deprécaution lors de sa conception et deson exécution de manière à créer deshabitations sûres, durables et confortables. Conçue et construitecomme il se doit, la construction à ossature de bois comporte les avantages suivants :
La construction à ossature de boisest rapide, se rénove aisément etdure longtemps.
Le bois est une ressource renou-velable et le Canada fait figure de chef de file en matière de préservation, de protection etd’utilisation durable des forêts.
Outre le fait que le bois est unisolant naturel comparativement àd’autres matériaux, la constructionà ossature de bois se prête facilement à l’ajout d’isolant thermique pour réduire au minimum les frais de chauffage etde climatisation.
Une construction courante résistesans problème aux surcharges devent et de neige que l’on trouvepartout au Canada.
INTRODUCTION
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Introduction
Société canadienne d’hypothèques et de logement
On peut aisément modifier lestechniques de construction pourrésister à des surcharges de vent etde séisme très importantes.
La construction à ossature de boispeut être adaptée à toute une gammede conditions climatiques, depuisles régions chaudes et humidesjusqu’aux régions froides arctiques.
La construction à ossature de boisest une technique vite maîtrisée.Les outils sont élémentaires, lestechniques éprouvées, et les nombreuses années d’expérienceont abouti à l’apprentissage detrucs du métier qui permettent degagner du temps. Les matériaux s’avèrent résistants, légers etfaciles à employer.
La construction à ossature de boisrépond aux exigences des codes dubâtiment en matière de sécurité-incendie et d’insonorisation, oules dépasse.
Suivant le niveau d’activité économique,il se construit environ 2 millions demaisons par année au Canada et auxÉtats-Unis. En raison de ces avantages,la grande majorité de ces maisons sontà ossature de bois.
PRINCIPES DECONCEPTION
Il existe de nombreux dessins etmodèles de maisons à ossature de bois.Le modèle, courant ou conçu surmesure, doit répondre à des exigencesde base, comme les dispositions ducode, et satisfaire aux principes deconception, non seulement pour ladurabilité de la maison, mais aussi
pour le bénéfice des occupants et l’environnement. Le bâtiment doit êtreconçu de manière à en faciliter l’accèspour les personnes ayant différentsniveaux d’incapacité et s’adapter auxbesoins changeants des occupants. Lebâtiment doit s’avérer simple et facile à utiliser, et confortable pour ses occupants. Il doit réduire au minimumles dangers et les répercussions négativesdécoulant d’accidents ou d’actionsinvolontaires. La maison doit être de taille appropriée. Quant aux cascomportant des exigences particulières,comme un accès sans obstacles pour lespersonnes handicapées, il vaut mieuxfaire appel aux services d’un professionneldans le domaine.
CONCEPTIONSTRUCTURALE
Les exigences du code du bâtiment enmatière de construction à ossature debois sont fondées sur un ensemble desolutions et de calculs de conceptionétablis en fonction d’antécédents deperformance. Les solutions calculéesdans les codes du bâtiment tiennentcompte des charges permanentes, dessurcharges d’occupation et dessurcharges dues à la neige équilibrées.
Les exigences du code du bâtiment enmatière de construction résidentielle necomprennent pas d’exigences explicitesconcernant la résistance aux effets duvent et des séismes. Toutefois, leséléments tels que chevrons et fermesconçus pour résister aux surchargespeuvent également résister auxsurcharges dues au vent et aux séismes,d’une certaine puissance, sans avoir
Introduction
11Société canadienne d’hypothèques et de logement
été conçus précisément à cette fin. Lesautorités compétentes de certainesrégions sujettes aux grands vents ou auxséismes pourraient exiger que lesmaisons soient conçues selon descalculs techniques. Le Guide pour la construction à ossature de bois duConseil canadien du bois donne lessurcharges latérales et les solutions deconception pour ces situations.
SÉCURITÉ-INCENDIE
La construction à ossature de boisrépond aux exigences de sécurité-incendie du Code national du bâtimentdu Canada. La sécurité-incendie faitintervenir de nombreux facteurs, dontcertains peuvent être réduits au minimum par des exigences deconstruction, et d’autres qui incombentaux occupants. Voici des exemples demesures de sécurité-incendie :
limite de l’aire des ouvertures non protégées (fenêtres) dans les parties des bâtiments jouxtantles limites de la propriété afin de réduire la possibilité qu’unincendie se propage d’une maisonà l’autre;
exigences en matière d’avertisseursde fumée;
établissement de largeurs minimalespour les portes et les moyens d’évacuation, et prévision de moyensd’évacuation par les fenêtres dechambre afin de permettre auxoccupants de quitter les lieux encas d’incendie.
Voici des exemples de mesures que lesoccupants peuvent prendre pourrehausser le niveau de sécurité-incendie :
garder les avertisseurs de fuméeen parfait état de marche;
faire en sorte que tous les occupantsconnaissent les moyens d’évacuationet le point de rassemblement àl’extérieur, en cas d’incendie;
faire preuve de prudence lors de lacuisson ou du chauffage, de mêmequ’avec les appareils connexes.
HAUTEUR DESPIÈCES
Les codes du bâtiment établissent deshauteurs de plafond minimales pour lespièces habitables. En règle générale, lahauteur minimale est de 7,5 pi (2,3 m),mais elle peut être réduite à 6,9 pi (2,1 m)dans certaines pièces comme les sallesde bains et les salles de lavage sur desétages principaux. Les sous-sols nonaménagés doivent avoir une hauteurminimale de 6,4 pi (1,95 m).
COMPATIBILITÉ DESMATÉRIAUX
De nombreux types de matériaux sontnécessaires pour construire une maison.À l’occasion, un des matériaux peut nuireà un matériau contigu, provoquant ladégradation prématurée de ce dernier.L’expérience nous apprend que les masticset les métaux constituent deux groupesde matériaux qui peuvent entraînerl’incompatibilité entre les matériaux.Dans le cas des métaux, les constructeursne savent peut-être pas que le fait decoupler des métaux dissemblablesrisque d’entraîner une défaillanceprématurée. On trouve un nombre
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Introduction
Société canadienne d’hypothèques et de logement
effarant de mastics pouvant satisfaire àun large éventail d’applications, mais iln’existe pas de système d’étiquetagesimple et universel permettant d’éviterles mauvais choix, lesquels peuvententraîner la défaillance de la peintureou des dommages au fini des dormantsde fenêtre. D’autres cas de défaillanceprématurée résultent de conditions à pied d’œuvre ou du respect absoludes délais. Par exemple, dans l’empressement à appliquer de la peinture dans un espace non chauffé àl’approche de l’hiver, on fait fi desrecommandations du fabricant rela-tives à la température d’application duproduit. Bien que le fait de faireabstraction des limites d’application du produit puisse faire en sorte que lebâtiment soit achevé à temps, la situation engendre invariablement des rappels qui, en bout de ligne,coûtent plus cher que si le travail avaitété exécuté au départ suivant les consignes du fabricant.
SÉCURITÉ DESCHANTIERS
La construction est un processus quidoit être mené avec précaution, si onveut éviter les blessures. Compte tenudes étapes de construction, voici lesfacteurs à prendre en compte :
1. Travaux préparatoires sur lechantier : L’utilisation d’unetronçonneuse pour le débroussaillagedoit être effectuée avec soin. Il fautporter des accessoires de sécurité etobtenir l’aide de professionnels, lecas échéant.
2. Excavation : Les excavations enpente raide dans des sols instablessont sujettes aux glissementssoudains. Assurez-vous que lespentes des parois de toutes les excavations conviennent au sol, demanière à éviter les glissements.
3. Fondations : Les coffrages doiventêtre suffisamment résistants poursoutenir le poids du béton lors desa mise en place.
4. Ossature : Les pans de mur assemblés sur le plancher doiventêtre soigneusement mis en place.Les fermes en bois sont instablesjusqu’à ce qu’elles aient étécontreventées. Pour effectuer lamise en place des fermes et autresassemblages, on doit souventtravailler à une bonne distance duniveau du sol. L’adoption demesures de protection contre leschutes et l’ancrage des échelles etdes échafaudages constituent desmesures importantes pour rendreles chantiers sûrs.
5. Parements et couverture : Puisquecette étape comporte l’exécution detravaux loin du niveau du sol, il faut exercer davantage de précautions et mettre en œuvredes mesures de protection.
6. Installations électriques etmécaniques : La mise en place ducâblage et des appareils électriqueset de chauffage doit être effectuéepar des ouvriers compétents pourgarantir la sécurité de l’installationpendant les travaux, et la duréeutile de la maison.
Introduction
13Société canadienne d’hypothèques et de logement
7. Généralités : L’utilisation d’outils àmain ou d’outils électriquesrequiert de la concentration et del’expérience. Il faut porter desdispositifs de protection pour lesyeux et pour les oreilles lors del’emploi de la plupart des outils.Tenez-vous-en aux consignes dufabricant de l’outil ou du matériel.
Maison saineMC
Maison saine
17Société canadienne d’hypothèques et de logement
La sensibilisation accrue à la relationexistant entre la santé des gens, l’environnement et l’économie a donnénaissance à la notion de maison saineau Canada. La construction de maisonà ossature de bois prédomine toujoursau sein du marché canadien, offrant denombreuses possibilités d’explorer etd’intégrer les principes de la maisonsaine. En réalité, la construction de maisonà ossature de bois représente plus quejamais un choix écologique responsable.Le bois constitue une ressource renouvelable qui, en étant bien gérée etbien exploitée, peut accentuer notrequalité de vie, préserver notre environ-nement et raffermir notre économie.
Les principes de la maison saineprésentés tout au long de l’ouvrage ontpour but de mettre le lecteur au courantdes nombreuses options à sa dispositionlors des différentes étapes de laconstruction d’une maison — depuisl’implantation du bâtiment, jusqu’auxstades des revêtements intérieurs definition et de l’aménagement paysager.Avant de traiter de l’un ou l’autre deces sujets précis, le guide donne unaperçu des principes de la maison saine.
La maison saine découle d’un travail decollaboration soutenu par la SCHLpermettant aux chercheurs, à l’industrie dela construction et aux groupes intéressés des’engager dans une explorationcontinue des techniques de conceptionet d’élaboration traduisant le souci del’environnement et de l’économie.
PRINCIPES DE LAMAISON SAINE
La maison saine repose sur cinq principesfondamentaux : la santé des occupants;l’efficacité énergétique; l’utilisation efficacedes ressources; la responsabilité en matièred’environnement et l’abordabilité.
Les principes de la maison saine fonttous appel à des éléments connexes (voirla figure 1) et à ce titre doivent donc êtreenvisagés à l’étape conceptuelle, avant demettre la maison en chantier. En effet,il est alors plus facile de reconsidérer unedécision et d’apporter les correctifs voulus.Intégrer ces éléments au cours de laconstruction revêt tout autant d’impor-tance et fait toute la différence entreune idée saine et une maison saine.
MAISON SAINE
Maison saine
Santé des occupants
Utilisation efficace des ressources
Responsabilité en matière
d'environnement
Efficacité énergétique
Abordabilité
Principes de la maison saine
1
18
Maison saine
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Santé des occupantsQualité de l’air intérieur : Réduire laquantité de contaminants des matériauxconstitutifs du bâtiment (choix desmatériaux) et éliminer les contaminantsà la source, tout en comptant sur unapport d’air de l’extérieur (ventilation).
Qualité de l’eau : Choisir une sourced’approvisionnement sûre en eaupotable ou, à défaut, s’en remettre à untraitement domestique approprié pourextraire de l’eau les bactéries, lescontaminants chimiques et le goût oul’odeur désagréable.
Éclairage, insonorisation et radiations :Prévoir suffisamment de lumière du jourdans toute la maison, une bonneinsonorisation contre les bruits de l’intérieur ou de l’extérieur, et éviter toute exposition aux champs électromagnétiques.
Efficacité énergétiquePerformance thermique du bâtiment :Réduire la surface de l’enveloppe dubâtiment (concept compact), améliorerl’enveloppe du bâtiment au moyend’une meilleure isolation et d’unemeilleure étanchéité à l’air, et poser desfenêtres haute performance.
Énergie pour le chauffage, la climatisation et la ventilation :Choisir une source d’énergie domestique appropriée et se doter d’appareils à haute efficacité ayant lapuissance tout indiquée.
Exploitation des énergies renouvelables :Orienter et fenêtrer le bâtiment demanière à profiter des gains solairespendant les mois froids et à accentuer laventilation naturelle et le refroidissementde la maison pendant les mois chauds.
Consommation d’électricité etdemande de pointe : Faire usage decommandes destinées à éviter ou àréduire la consommation d’énergieélectrique pendant les périodes de pointe,en général le matin et en début de soirée,et choisir des appareils électroménagerset d’éclairage efficaces.
Utilisation efficace desressourcesÉnergie de production : Dans lamesure du possible, choisir des matériauxrenouvelables, recyclés ou réutilisés etenvisager les répercussions de la fabricationdes matériaux sur l’environnement.
Gestion des déchets de construction :Faire un usage rationnel des matériauxdans le but de réduire les déchets, defavoriser leur réutilisation et enfin derecycler les déchets en matériaux utiles.
Eau : Instal ler des apparei ls sanitaires et accessoires de plomberieéconomiseurs d’eau à l’intérieur et planifier judicieusement l’aménage-ment paysager et le ruissellementnaturel de l’eau en vue d’en réduire laconsommation à l’extérieur.
Durabilité et longévité : Assurer ladurabilité de l’ossature du bâtiment, del’enveloppe thermique et des revêtementsde finition.
Responsabilité en matièred’environnementÉmissions et sous-produits de lacombustion : Choisir des matériauxtout indiqués fabriqués d’après desprocédés de fabrication marquant lesouci de l’environnement, et recourir àdes appareils et à du matériel hautement efficaces, donnant lieu à peud’émissions.
Maison saine
19Société canadienne d’hypothèques et de logement
Eaux usées et eaux d’égout : Réduirela quantité d’eaux usées et d’eauxd’égout en économisant l’eau etcompter sur une technique de traitement adaptée aux installationsd’assainissement individuelles.
Planification communautaire etaménagement de terrain : Concevoirdes collectivités viables bien situées pourréduire les dommages écologiques etmieux tirer parti du soleil et du vent.
Matériaux dangereux — Décharge etélimination : Éviter de recourir à desmatériaux dangereux au cours de laconstruction et à la maison, en plusd’adopter le compostage et le recyclage.
AbordabilitéAbordabilité : Disponibilité dechoix de logements convenablesassortis à la fois d’un prix d’achat et de frais d’exploitation à long termeabordables.
Viabilité de l’industrie de laconstruction : S’en remettre à des technologies simples, mais efficaces,pouvant s’adapter à la vaste gamme deconditions climatiques ou de zones de marché du Canada et s’exporter à l’étranger.
Adaptabilité : Flexibilité du modèleet de la construction permettant deprocéder à des rénovations efficienteset de s’en servir longtemps par la suite.
Commerciabilité : Satisfaire les véritables besoins des gens et tenircompte de l’évolution des tendancesdémographiques et des attentes desconsommateurs à l’égard du logement.
CONSTRUCTION DEMAISONS SAINES ÀOSSATURE DE BOIS
Il existe de nombreuses pratiquesconformes aux principes de la maisonsaine à considérer avant de construireune maison. L’exposé précédent jetteles bases de propositions, formulées àl’intérieur des chapitres, à suivre pourobtenir une maison saine. Le lecteur estinvité à consulter le chapitre précédentintitulé « Mode d’emploi » pour s’orienter sur les façons de considérer et d’incorporer des solutions de rechangecadrant avec le concept de la maisonsaine dans la construction de sa propre demeure.
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
Matériaux de construction pour les personnes hypersensibles à l’environnementSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Rénovation de la maison saineSociété canadienne d’hypothèques et de logement
20
Maison saine
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les 4 R de la construction à ossature
de bois
Bien des chapitres contiennent des
encadrés Pour une maison saine... traitant
de l’emploi approprié du bois dans le
but de réduire les déchets et de faire un
usage optimal de cette précieuse ressource.
Ils sont présentés suivant une démarche
que l’industrie de la construction
désigne par les 4 R :
Revue des méthodes et pratiques
traditionnelles
Réduction de la production
de déchets
Réutilisation des matériaux
Recyclage de ce qui était
auparavant considéré comme
des déchets
Pour en savoir davantage sur la façon
d’appliquer les 4 R de la construction
à ossature de bois, veuillez consulter
l’encadré Pour une maison saine...
du chapitre intitulé « Ossature de
la maison. »
À PRÉVOIR…
Calendrier type de laconstruction d’une maison
Calendrier type de la construction d’une maison
23Société canadienne d’hypothèques et de logement
En raison de la vaste gamme de styles etde tailles de maisons, ainsi que desdifférences entre le constructeur professionnel et le bricoleur, il est difficilede dresser avec exactitude le calendriertype de la construction d’une maison.De nombreux facteurs interviennent,comme l’aménagement d’une seulemaison ou de tout un lotissement, sanscompter les conditions climatiques,l’emplacement, de même que ladisponibilité de la main-d’œuvre et des matériaux.
Le calendrier type de la constructiond’une maison décrit ci-après est fondésur les techniques de construction àossature de bois énoncées dans ce guide.Il présume que la construction d’unemaison type de deux ou de trois chambres est confiée à un constructeurqui retient les services de sous-traitants. Il exclut cependant desaménagements spéciaux tels que solarium, piscine, garage individuelou atelier. Avant d’entrer dans le vif dusujet, il serait intéressant de jeter uncoup d’œil sur les changements qui sont survenus au Canada dans laconstruction de maisons à ossature debois depuis les 30 dernières années. Lapremière constatation a trait au faitqu’on a raccourci le délai d’exécutiondes travaux.
La diminution constante du délai deconstruction s’explique largement parl’avènement des produits en panneaux(contreplaqué, plaques de plâtre et
panneaux à copeaux orientés [OSB],des éléments usinés (fermes de toit,blocs-fenêtres et armoires), des outilsmécaniques et du matériel spécialisé,des tuyaux de plastique pour lesbesoins de plomberie sanitaire, ainsique par la spécialisation des équipes.Bien que le temps de constructiond’une maison dans les années 1970 aitété de 10 semaines, la même maisonaujourd’hui peut être achevée danshuit semaines, compte tenu de ladisponibilité des matériaux et des sous-traitants. Le délai de constructiond’une habitation dépend de nombreuxfacteurs, notamment de ses dimensionset de sa complexité. Pour une maison de taille moyenne, environ 16 semaines suffisent du début jusqu’àla fin (voir le tableau sur la page suivante). Un bâtiment très grand oucomportant beaucoup de détailsdemandera peut-être 18 semaines oudavantage. Par contre, l’achèvementd’une petite habitation simple à réaliserpourrait n’exiger que de huit à dixsemaines. Un tel délai ne tient évidemment pas compte des intempéries, des inspections, de lapénurie de matériaux, des articles ayantfait l’objet d’une commande spécialeou encore des sous-traitants occupésailleurs pendant la construction. Lamise en chantier risque égalementd’accuser d’autres retards jusqu’à l’obtention du financement ou dupermis de construire. Les délaisd’achèvement des maisons se sont
CALENDRIER TYPE DE LA CONSTRUCTIOND’UNE MAISON
24
Calendrier type de la construction d’une maison
Société canadienne d’hypothèques et de logement
écourtés bien que leur taille moyenneait augmenté. En 1970, la surfacehabitable d’une maison moyenne étaitde 1 100 pi2 (102 m2), tandis qu’au-jourd’hui une maison neuve courantemesure dans les 2 000 pi2 (185 m2). La situation du constructeur demaisons individuelles qui jadis se livrait à son activité vers la fin duprintemps, tout l’été et une partie del’automne, n’a pas connu de grandsbouleversements. Par la même occasion, les progrès réalisés dans lesecteur du bâtiment ont fait de laconstruction une activité efficace àlongueur d’année dans bien des régionsdu pays.
ÉTAPES DE LACONSTRUCTION
La construction suit différentes étapesqui méritent d’être soigneusementplanifiées, coordonnées et exécutéespar le constructeur (figure 2). Une
brève description en est donnée à lasuite de la séquence type des travaux deconstruction. Il faut prendre note queles chapitres qui suivent respectentcette séquence.
Dessins, financement etpermisIl s’agit de l’étape précédant laconstruction. Le temps qu’il faut pourétablir un jeu complet de dessins, déterminer le coût estimatif de l’habitation, obtenir du financement,un permis de construire de même quetoutes les autres approbations requises,varie énormément d’une région àl’autre du pays. Les dispositions envue d’assurer l’accessibilité du chantieret l’alimentation électrique temporairepourraient également être prises à cestade-ci. La figure 2 ne fait pas état de ces facteurs en raison de leur durée imprévisible, mais le calendrier d’exécution ne saurait en faire abstraction.
Étape de la construction
Dessins, financement et permis*
Implantation du bâtiment
Excavation et semelles
Fondations, drainage et remblayage
Ossature (couverture et solins compris)
Portes et fenêtres
Plomberie, chauffage et électricité (installation des canalisations)
Revêtements extérieurs de finition
Isolation thermique, pare-air/pare-vapeur
Revêtements intérieurs de finition
Peinture, armoires et appareils
Aménagement paysager
* Le délai imputable aux dessins, au financement et aux permis de même qu'à tout autre élément de l'étape préalable à la construction varie en fonction des caractéristiques de l'emplacement et de la maison.
16 semaines en moyenne pour une maison type
Bâtiment sécurisé et protégé contre les intempéries
Calendrier de construction d’une maison individuelle type
2
Calendrier type de la construction d’une maison
25Société canadienne d’hypothèques et de logement
Planification de l’emplacementIl faut bien planifier l’implantation de lamaison afin de la situer convenablementpar rapport aux limites du terrain, àl’ensoleillement et à l’ombre, et aux arbreset autres caractéristiques naturelles. Leniveau d’établissement des fondationsdoit tenir compte des raccords d’égoutsanitaire et pluvial, et de l’écoulementdes eaux (figure 3) sur le terrain.
Implantation du bâtiment
La première étape de la constructioncorrespond à l’implantation du bâtimentsur la propriété. Pour bien se conformeraux marges de recul qu’établissent lesrèglements municipaux par rapportaux limites de la propriété, peut-êtrefaudra-t-il retenir les services d’unarpenteur-géomètre. Il est tout à faitessentiel de délimiter avec exactitudel’excavation en fonction de la profondeuret de la mise en place des fondations.L’implantation s’exécute généralementen une journée pourvu qu’il ne faillepas établir les bornes de la propriété.
Par contre, un aménagement qui tire parti du soleil et du vent, gère le ruissellement des eaux et l’accumulationde neige tout en offrant une vueagréable exigera beaucoup plus d’effort.
Excavation et semellesL’implantation du bâtiment terminée,l’excavation peut maintenant débuter.Souvent une seule journée suffit àcondition de disposer du matérielcorrespondant et de pouvoir accéderfacilement à la zone à excaver. Creuserdes tranchées pour enfouir les canalisations des services; coffrer etcouler le béton des semelles; décoffrerles semelles; déterminer l’emplacementde la face extérieure des murs de fondation et des poteaux; et s’apprêterà exécuter les fondations occuperontquelques autres journées.
Fondations, drainage etremblayageLa mise en place des fondations,comprenant la cure du béton et ledécoffrage, demande plusieurs jours
Écoulement vers la rue Écoulement vers le devant, l’arrière et les côtés
Écoulement des eaux sur un terrain type
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Calendrier type de la construction d’une maison
Société canadienne d’hypothèques et de logement
à un sous-traitant compétent. La protection contre l’humidité, ledrainage des fondations et leremblayage exigeront généralementune journée ou deux de plus. Desconditions exceptionnelles dans desrégions non viabilisées requerrontparfois l’adoption de mesures supplémentaires pour assurer ledrainage des fondations, comme destravaux d’imperméabilisation, et l’aménagement d’un puisard doté d’une pompe, d’un fossé ou d’un puitsperdu. Mettre de côté la terre végétale etla matière excavée se prêtant auremblayage évitera de devoir en importerultérieurement. La couche granulaire et ladalle de plancher du sous-sol se mettenthabituellement en place plus tard, après l’installation des canalisations deplomberie du sous-sol.
OssatureEn général, un délai d’environ deuxsemaines permet d’achever l’ossature etde poser la couverture en vue d’assurerune protection contre les intempériesau cours des étapes subséquentes destravaux de construction, en présumantqu’une source de courant électriquetemporaire permet d’utiliser les outilset le matériel. La cheminée et lesescaliers réalisés sur place ou préfabriqués font habituellement partie des travaux de charpente. Lesdispositions types prises avec les charpentiers sous-traitants varientd’une région à l’autre du Canada. Cette étape prendra un ou deux jours de plus si elle comporte également la pose des fenêtres et des portes extérieures. On réalisegénéralement l’ossature des terrasses àune étape ultérieure.
Portes et fenêtresLa pose des portes et fenêtres, qui sefait en général à l’achèvement destravaux de charpente, s’échelonne surquelques jours, même une semaine. Lapose complète comprend d’habitudeles solins, les serrures et la quincaillerieconnexe. Les pièces d’embrasure et lesboiseries font généralement partie de lamenuiserie de finition. L’entrepreneurchargé de poser de l’isolant thermique,du pare-air et du pare-vapeur s’occupehabituellement de parfaire l’étanchéitéà l’air intérieure des pourtours deportes et fenêtres.
Canalisations de plomberie,conduits de chauffage etcâblage électriqueCette étape ne débute généralementpas avant que toute la charpente soitterminée. Les canalisations deplomberie partent de leurs points deraccordement aux services et se prolongent jusqu’à l’emplacement desappareils. On en profite généralementpour installer les baignoires et lesdouches, mais on devra les installeravant si, à cause de leurs dimensions,l’ossature doit faire obstacle à uneinstallation ultérieure. On met en placele générateur de chaleur et le réseau deconduits ou de tuyaux, les conduits desventilateurs d’extraction et le matérielde ventilation mécanique, dont le ventilateur récupérateur de chaleur(VRC). C’est à ce stade que s’installedans toute la maison le câblage de l’installation électrique, des avertisseurs d’incendie, des détecteursde monoxyde de carbone, de la lignetéléphonique ou de transmission dedonnées, ou de la cablôdistribution.Les travaux s’exécutent en l’espace
Calendrier type de la construction d’une maison
27Société canadienne d’hypothèques et de logement
d’environ deux semaines, sans toutefoiss’étendre à des éléments tels un poêleà bois ou un foyer à feu ouvert, lesquelssont habituellement installés par le fournisseur.
Revêtements extérieursCompte tenu du type de revêtementextérieur retenu, il faut s’attendre à un délaid’une à deux semaines. S’il y a lieu, lamembrane pare-air extérieure estgénéralement mise en place à cemoment-là, mais elle aurait pu toutaussi bien être mise en place au coursdes travaux de charpente. La brique, lebardage et le stucco de même que lessoffites, la bordure du toit, les gouttières, les descentes pluviales ainsique le calfeutrage des portes et fenêtress’exécutent en même temps que lerevêtement extérieur de finition, lequelpeut également s’étendre aux boiseries,aux menuiseries, à la peinture ou à lateinture extérieures.
Isolant thermique, pare-airet pare-vapeurLes travaux qui s’inscrivent dans cetteétape peuvent être exécutés au mêmemoment que les revêtements extérieursde finition, sous réserve que l’isolantthermique soit protégé de la pluiepoussée par le vent. La mise en place del’isolant thermique ainsi que du pare-air et du pare-vapeur demandequelques jours lorsqu’elle comporteles détails d’exécution autour des pointsde pénétration, des appareils et desprises de courant.
Revêtements intérieursCette étape débute en général par lamise en place du revêtement de finitiondu plafond, des murs et du sol. La
menuiserie de finition des portesintérieures, des bâtis, des tablettes etdes boiseries, ainsi que les balustres etles mains courantes d’escaliers se posenttout de suite après avoir apprêté leplancher, le plafond ou les murs en vuede l’application de peinture ou devernis. Les revêtements intérieurs definition exigent normalement un délai d’environ deux semaines, mais il pourraitêtre beaucoup plus long compte tenudes sortes de revêtements choisis.
Peinture, armoires etappareilsLa peinture et le vernis s’appliquent audébut de ce stade-ci. Les armoires et ledosseret en carreaux céramiques suiventensuite. Pendant le déroulement destravaux, le plombier raccorde lesappareils sanitaires et l’électricien, lescircuits, les prises de courant, les interrupteurs, les appareils d’éclairageet les avertisseurs de fumée. Lebranchement du générateur de chaleur,du chauffe-eau, de l’installation deventilation mécanique, de la cuisinière etde la sécheuse s’effectue à ce moment-là.L’entrepreneur de chauffage terminel’installation des grilles et registres dusystème à air pulsé, des radiateurs d’unsystème à eau chaude ou des plinthesélectriques. Il arrive parfois qu’on enprofite pour installer les appareils électroménagers tels que réfrigérateur,cuisinière, lave-vaisselle et sécheuse. Tousles corps de métiers doivent vérifier que lesappareils installés ont fait l’objet d’uneinspection et fonctionnent correctement,puis remettre au constructeur ou aupropriétaire les modes d’emploi etgaranties correspondants. La fin destravaux est marquée par un derniernettoyage de l’habitation, étape nécessitantd’ordinaire à peu près deux semaines.
28
Calendrier type de la construction d’une maison
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Aménagement paysagerCette dernière étape porte sur le nivellement définitif du sol, l’aménagement de la voie d’accès privéepour automobile, les marches, les allées,ainsi que la plantation d’arbres, d’arbustes et de couvre-sol. C’est lemoment de réaliser les travaux demenuiserie liés à la terrasse et à laclôture, et de plomberie du système d’arrosage souterrain, le tout demandantenviron une semaine. Évidemment, ladurée dépend de l’envergure de l’aménagement paysager, du temps del’année et des particularités retenues,comme l’ajout d’une terrasse ou d’une piscine.
La figure 2 résume les étapes de laconstruction d’une maison, indiquantleur séquence et leur durée. Encore là,il ne s’agit que d’un guide. Il importeque le bricoleur ou le constructeurpossédant peu d’expérience se renseignesur la situation et les pratiques locales,en plus de se donner une marge demanœuvre de plusieurs semaines pourcompenser les retards inévitables.
APPROBATIONS,PERMIS ET INSPECTIONS
Les approbations, les permis et lesinspections reliés à la constructiond’une maison constituent un processuspassablement complexe tant pour leconstructeur peu expérimenté que lebricoleur et les pratiques diffèrent d’unelocalité à l’autre. Quoi qu’il en soit, ilimporte de vérifier, avant de procéderavec les plans et devis, que la propriétése trouve dans une zone résidentielle.À titre d’exemple, les propriétés situéesdans des secteurs relevant d’un office
de protection de la nature peuvent êtreassujetties à de nombreuses restrictions ouexigences en matière d’habitation.Ainsi, certaines propriétés peuvent fairel’objet de règlements, conventions ourestrictions d’aménagement régissant les dimensions, l’emplacement et lesrevêtements de finition de la maison.Sans connaître au préalable les règlements de zonage et les directivesenvironnementales pour la construction,il serait imprudent de passer à l’étapede la conception de la maison.
Les exigences concernant les dessins, lespermis et les inspections varient certesd’une région à l’autre du Canada. Cela veut donc dire que des exigences particulières peuvent s’avérer nécessairespour tenir compte de conditionsgéologiques et climatiques locales. Parexemple, les conditions climatiqueshumides du littoral est et ouest du paysdemandent une attention particulièrequant à l’étanchéité des ouvrages. Lessurcharges de neige qui varient d’unerégion à l’autre du Canada font que les membrures de toit diffèrent en résistance, et les maisons dans les zones sismiques nécessitent des renforts additionnels. La plupart des municipalités demandent que l’on seconforme aux énoncés fondamentauxdu Code national du bâtiment duCanada. Ainsi, les dessins doivent êtrefaits à l’échelle et suffisamment détail-lés pour permettre à l’examinateur dedéterminer la conformité de la maisonau Code. Les services du bâtimentindiqueront, pour la plupart, leurspréférences en matière de présentationdes dessins de maisons et les renseignements nécessaires pourobtenir un permis de construire. Des dessins bien établis permettent
Calendrier type de la construction d’une maison
29Société canadienne d’hypothèques et de logement
également aux fournisseurs et aux sous-traitants de bien s’acquitter deleurs tâches. On se doit de confier à unconcepteur compétent le soin dedresser un jeu complet de plans etdevis, leur coût étant souvent plus que recouvré puisqu’ils évitent dessuppléments et des difficultésimprévues.
La mise à jour du présent guide incorpore les exigences du Codenational du bâtiment – Canada 2005(CNB). Il ne remplace toutefois pas leCNB. On suggère de consulter lesagents de bâtiment de la municipalitédurant les étapes de la conception, del’approbation des dessins et de la construction pour éviter tout problème. Pour la première fois, leCNB de 2005 comporte tant lesexigences prescriptives que les énoncésfonctionnels de performance quiconstituent les fondements d’un codeaxé sur les objectifs. Auparavant, leCNB était employé pour déterminer ce qui était requis et savoir quelsmatériaux utiliser. Un code axé sur lesobjectifs donne les résultats à atteindre,tout en laissant aux utilisateurs unecertaine latitude pour formuler unesolution. Par exemple, si le code actueldonne l’épaisseur minimale des mursde fondation en béton, le code axé surles objectifs fournirait des explicationssur la nécessité que le mur résiste auxcontraintes et permettrait à l’utilisateurde présenter une solution de rechangeau moins aussi valable que le murprescrit. Le code axé sur les objectifsservira surtout aux ingénieurs, auxarchitectes et autres concepteurs à larecherche de solutions économiquesaux difficultés de la construction.
La figure 4 illustre le processus desapprobations, permis et inspectionss’appliquant à une maison neuve. Lelecteur est invité à obtenir de son service municipal du bâtiment la liste complète des formules et méthodes à suivre. Dans certainesrégions, peut-être faudra-t-il se plier àdes exigences d’enregistrement et d’inspection supplémentaires prévuespar le programme de garantie desmaisons neuves. L’établissement ducalendrier des inspections revêt beaucoup d’importance, puisqu’ilpermet d’éviter de longs retards. Il est conseillé de déterminer avec exactitude les travaux à effectuer avantde demander une inspection en particulier, et de s’enquérir du préavisrequis. Ce point touche surtout les collectivités éloignées puisque l’inspecteur doit souvent parcourir une grande distance pour exercer son activité.
Les nombreux processus des approbations, permis et inspectionsen vigueur au Canada visent à assurerun niveau minimal de sécurité et desalubrité dans les maisons neuves. Bien saisir les exigences de la municipalité et savoir prévoirempêcheront les formalités juridiqueset administratives des travaux deconstruction de gêner la réalisationproprement dite de la maison. Lesconstructeurs et les sous-traitants pourront dès lors se concentrer sur la qualité de leur travail après quetoutes les formalités pertinentes auront été bien remplies. Les chapitressuivants approfondissent ces étapes de la construction.
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Calendrier type de la construction d’une maison
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Approbation du zonage et approbation environnementale
Plan d'implantation, épures et devis
Permis de construirePermis de plomberiePermis de chauffage
Permis de l'installation électriquePermis du service d'utilité public (gaz ou propane)
Permis du service d'hygiène (puits et fosses septiques)
Inspection de l'excavation et des semelles
Inspection des égouts, des tuyaux de drainage, du service d'alimentation en eau et de la plomberie souterraine
Inspection de l'installation électrique
Inspection avant le remblayage
Inspection des canalisations de plomberie, de chauffage et d'électricité
Inspection de la charpente
Inspection de l'isolation thermique et du pare-air/pare-vapeur
Inspection préalable à l'occupation
Inspection finale de la plomberie, du chauffage et de l'installation électrique
Inspection à l'achèvement des travaux (de l'intérieuret de l'extérieur)
Certificat d'occupation
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LA
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Approbations, permis et inspections échelonnés des maisons neuves
4
Emplacement et excavation
Emplacement et excavation
33Société canadienne d’hypothèques et de logement
DÉLIMITATION DEL’EXCAVATION
Avant de décider de l’emplacementexact de la maison, il importe de vérifierauprès de la municipalité ou du cantonle recul et la marge latérale à respecter
puisque ces exigences exercent uneinfluence déterminante sur l’implantationdu bâtiment.
Il convient au préalable de toujours sefaire confirmer par les entreprises de servicepublic que les travaux d’excavation nerisquent pas de perturber les services
EMPLACEMENTET EXCAVATION
trait de scie
planche de repère
cordeau tendu
fil à plomb
clou
minimum de 4 pi (1,2 m)
face extérieure du mur de fondation
les diagonales sontégales si les angles ont 90o
face extérieure du mur de fondation
A
B
12 pi (4 m)
15 pi (5 m)
9 pi (3 m)
Alignement et implantation de la maison
5
9 pi (3 m)12 pi (4
m)
(A) vérification de la perpendicularitédes angles selon la méthode de triangulation
(B) alignement et implantation de la maison
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Emplacement et excavation
Société canadienne d’hypothèques et de logement
enfouis, car le sectionnement de lignestéléphoniques, de conduites de gaz oude canalisations électriques pourraits’avérer coûteux à réparer et occasionnerdes blessures corporelles.
Une fois le terrain dégagé, un arpenteur-géomètre établit le périmètre de lamaison par rapport à l’emplacement exactdes angles du terrain, en enfonçant avecprécision de petits piquets marquant lescoins de la maison et des clous enpartie supérieure pour indiquer la faceextérieure des murs de fondation.
Puisque ces piquets disparaîtront lorsde l’excavation, il est de rigueur decompter sur d’autres jalons qu’onétablit en prolongeant le tracé de la faceextérieure des murs de fondation au-delà des coins déterminés et enfixant ces repères décalés à l’aide depiquets enfoncés dans le sol ou d’objets avoisinants permanents. Après l’excavation, ces piquets serventà constituer des planches de repères(figure 5). Ces repères peuvent être dès lors mis en place pourvu que lesfondations prennent une forme simple,que l’emplacement soit dégagé et l’excavation exécutée avec soin.
Les piquets délimitant l’excavation se trouvent généralement entre 24 et28 po (600 et 700 mm) au-delà desangles de la maison. La marge demanoeuvre facilite la manutention et lemontage des coffrages, l’installationdu tuyau de drainage, l’application de laprotection contre l’humidité et la miseen place de l’isolant extérieur, s’il y alieu. On procédera à une excavationtalutée lorsque la profondeur dépasse 4pi (1,2 m) dans le but de stabiliser lapente et d’assurer la sécurité des travailleurs.
Par ailleurs, lorsque la forme des fondations diffère d’un simple rectangle,l’excavation peut être délimitéeautrement, soit en pulvérisant un traitde peinture fluorescente sur le sol.
DIMENSIONS DEL’EXCAVATION Le plus souvent, le moyen le plus rapideet le moins coûteux de réaliser l’excavation consiste à recourir à unbouteur ou à une excavatrice. Au préalable cependant, toute la terre végétale doit être décapée et stockéepour réutilisation ultérieure. Le reste dusol excavé est habituellement transportéhors du terrain pour fins d’élimination,à moins qu’il puisse servir aux besoinsde terrassement. La profondeur del’excavation et, par conséquent, l’élévation des fondations est généralement fonction de l’élévation de larue, des services d’alimentation en eauet d’égouts, de la configuration duterrain ainsi que du niveau définitif dusol autour de la maison. L’élévation desmaisons avoisinantes et le tracé dedrainage superficiel doivent égalemententrer en ligne de compte.
La hauteur libre du sous-sol et l’élévationdu plancher au-dessus du niveau du solinfluent également sur la profondeurde l’excavation. La hauteur libre dusous-sol doit correspondre tout aumoins à 6 pi 5 po (1,95 m) sous lespoutres ou solives, mais préférablement à6 pi 7 po (2 m). Lorsque le sous-soldoit s’inscrire dans l’aire habitable, lahauteur libre doit équivaloir à 7 pi 7 po(2,3 m), soit la même hauteur que lesautres pièces aménagées. L’élévationdu rez-de-chaussée doit prévoir entre leniveau définitif du sol et le début du
Emplacement et excavation
35Société canadienne d’hypothèques et de logement
revêtement extérieur de finition(normalement l’arase des fondations) unedistance minimale de 6 po (150 mm)pour la maçonnerie et le bardagemétallique et de 8 po (200 mm) pourle bardage en bois, en contreplaqué, enpanneau de fibres dur et le stucco(figure 6), motivée par la volonté deréduire les dommages que causeraientla neige fondante ou les éclaboussuresde pluie.
Parfois la profondeur de l’excavation seradictée par la composition du sol. Peut-être devra-t-on creuser jusqu’à ce qu’unsol convenable soit atteint, ou agirautrement en raison de la proximité de lanappe phréatique ou d’un fond rocheux.
Le niveau du terrassement généralautour de la maison doit se situer toutau moins à 4 po (100 mm) sous leniveau définitif du sol établi, de façonà tenir compte de la couche de terrevégétale ou du revêtement en pavés.
La présence d’une couche granulaire sousla dalle de plancher du sous-sol motive
à excaver en conséquence. Généralement,la profondeur est suffisante pourabsorber l’épaisseur des semelles. Lorsque le sol s’asséchant bien autorise àrecourir à une membrane de protectioncontre l’humidité sans déposer une couchegranulaire en dessous, l’excavation s’arrêteà l’élévation établie pour le dessus dessemelles. Après coup, les semelles sontcoffrées dans des tranchées suffisammentlarges pour loger le tuyau de drainageà côté.
L’inclinaison du talus arrière est fonctionde la composition du sol. Dans l’argileou les autres sols stables, compte tenu de laprofondeur de l’excavation, celle-ci peutprendre une allure essentiellementverticale. En présence de sable, le bordde l’excavation doit être en pente.
L’excavation ne doit assurément pas porteratteinte aux fondations des bâtimentsavoisinants. Il faut toujours procéderavec soin lorsqu’on excave sous le niveaudes semelles des bâtiments voisins. Enpareilles circonstances, le service municipaldu bâtiment devra être rejoint.
minimum de 8 po (200 mm) pour le bardage en bois et le stucco
minimum de 6 po (150 mm) pour la maçonnerie ou le bardage en métal
pente favorisant l'écoulement des eaux (pente de 10 % recommandée)
niveau définitif du sol
mur de fondation
Niveau définitif du sol aménagé en pente pour assurer l’écoulement des eaux
6
36
Emplacement et excavation
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Orientation pensée en fonction du soleil,
du vent et du ruissellement des eaux
Outre les exigences municipales régissant
l’emplacement du bâtiment sur le lot,
notamment le recul par rapport aux limites
de la propriété, l’ensoleillement, les effets
du vent et le ruissellement des eaux
méritent considération. L’étude attentive
de ces éléments protégera l’environnement,
fera économiser l’énergie et favorisera
l’aménagement d’une maison saine. Voici
quelques points importants à retenir au
moment de décider de l’emplacement
et de l’orientation du bâtiment.
Ensoleillement
Pour tirer parti du chauffage solaire
passif, il est préférable d’orienter les
fenêtres entre 15° sud-ouest et 20°
sud-est. Penser à faire concevoir le plan
et à orienter la maison pour profiter de
l’énergie gratuite qu’offre le soleil.
Les fenêtres haute performance
d’aujourd’hui admettent de la
lumière du jour et offrent une vue à
profusion tout en économisant l’énergie
et en favorisant le bien-être des
occupants. L’exploitation du chauffage
solaire passif est réalisable.
Direction des vents dominants
Le vent assurera la ventilation
naturelle par les fenêtres ouvrantes des
façades au vent et sous le vent à
condition d’être orientées selon la
direction des vents dominants.
Le nivellement du terrain et
l’aménagement paysager bien exécutés
réduiront l’effet des vents désagréables
dans les aires d’agrément extérieures
et la corvée du déneigement. Le
bureau de météorologie local est en
mesure de vous renseigner sur
l’orientation des vents dominants
au fil des saisons.
Assèchement du site et ruissellement
des eaux
Tenter de respecter le tracé naturel du
ruissellement des eaux au moment
d’assurer l’écoulement des eaux pluviales
et de la neige fondante. Éviter
d’implanter le bâtiment sur une
dépression ou là où il s’opposerait au
ruissellement naturel des eaux.
Acheminer l’eau du toit et de la voie
d’accès pour automobile vers des
secteurs où elle pourra s’infiltrer dans
le sol et réapprovisionner la nappe
phréatique. Éviter de raccorder les
descentes pluviales des gouttières au
tuyau de drainage ou au puisard.
Recueillir et stocker l’eau de pluie dans
des barils ou dans une citerne en vue
d’arroser le jardin ou le potager,
ou de laver les véhicules.
POUR UNE MAISON SAINE…
Emplacement et excavation
37Société canadienne d’hypothèques et de logement
En hiver, l’excavation doit toujoursfaire l’objet de mesures de protection.Construire en sol gelé risque d’entraînerdes ennuis coûteux et très difficiles à réparer.
IMPLANTATION DELA MAISON Au terme de l’excavation, l’étape suivante consiste à déterminer l’emplacement et l’élévation dessemelles et des murs de fondation. La figure 7 montre un agencementpratique de planches de repère à cette fin.
À partir de la face extérieure des mursde fondation déjà déterminée, ondispose trois piquets de longueur suffisante à chacun des angles à au
moins 4 pi (1,2 m) au-delà des limitesde l’excavation, puis on cloue lesrepères horizontalement, selon la figure 7, de sorte que leur dessus soit de niveau et à la même élévation.On tend ensuite un cordeau demenuisier (fil d’acier ou corde solide)en travers des repères opposés d’angles pris deux à deux, puis on luifait suivre précisément la ligne de laface extérieure du mur de fondation,avant de pratiquer un trait de scie de 1/4 à 3/8 po (6 à 8 mm) deprofondeur, ou d’enfoncer des clous à l’endroit où le cordeau croise lesrepères pour pouvoir être remis enposition s’il était brisé ou déplacé.Après avoir pratiqué des entaillessemblables dans toutes les planches derepère, on peut établir le périmètredes fondations de la maison.
planche de repère
cordeau
fil à plomb représentant l'angle du mur de fondation
pente arrière
accès pour les corps de métiers
jonction mur-semelle
semelle coulée dans des coffrages sur
le sol non remanié
sous-sol
Mise en place des planches de repère et établissementdes angles en prévision de l’excavation
7
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Emplacement et excavation
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Deux méthodes permettent de vérifierla perpendicularité des angles de lamaison. La première consiste à mesurer lesdiagonales. Les diagonales de longueurégale attestent la perpendicularité des angles (figure 5). La seconde méthode, dite de la triangulation, consiste à mesurer le long d’un côté de l’angle une distance en multiples de12 po (300 mm) et le long du côtéadjacent, le même nombre en multiples de 16 po (400 mm). La diagonale, ou l’hypoténuse, comporteraun nombre égal de multiples de 20 po (500 mm) si les angles sontd’équerre (figure 5).
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
Glossaire des termes d’habitationSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Code national du bâtiment duCanada – 2005Conseil national de recherchesCanada
L’aménagement paysagerchez soi – Guide canadienSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Ouvrage de béton
Ouvrage de béton
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Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le béton, ordinaire ou armé, a différentsusages dans la construction d’unemaison : fondations, dalle sur sol du sous-sol et du garage, etc. Le bétonpour les colonnes, les foyers et les cheminées, et les murs de fondationsdoit avoir une résistance minimale de2 200 lb/po2 (15 MPa). Les dalles desous-sol doivent avoir une résistanceminimale de 3 000 lb/po2 (20 MPa).Le béton d’un plancher de garage oud’un abri d’automobile, du perron oude la voie d’accès pour automobile doitavoir une résistance minimale de 4 600 lb/po2 (32 MPa) et contenir del’air occlus. L’air occlus pour le bétonextérieur doit se situer dans unefourchette de 5 à 8 %. Le béton à airocclus se caractérise par de minusculesbulles d’air qui le rendent plusmalléable et plus facile à mettre enplace que le béton ordinaire, mais cequi importe surtout, c’est qu’aprèsavoir durci, il résiste beaucoup mieuxau gel. Dans les secteurs où le sol estsusceptible de réagir en présence desulfates, il faut utiliser du ciment detype 20, 40, 50 ou équivalent afin deprotéger le béton.
Que le béton soit prêt à l’emploi oumalaxé sur place, il faut éviter d’ajouterde l’eau au béton à pied d’œuvre pourfaciliter sa mise en place, car l’additiond’eau réduit sa résistance, augmente saperméabilité et le rend plus sensible augel et au dégel. Pour obtenir encoreplus d’ouvrabilité, il vaut mieuxdemander au fournisseur de bétond’en régler le dosage, habituellementen y ajoutant un plastifiant pouraméliorer sa maniabilité et faciliter samise en place.
L’essai d’affaissement du béton constitueune indication de la maniabilité et dela résistance ultime du béton (rapporteau-ciment). Un béton dont l’affaissementest trop faible est difficile à mettre enplace et à lisser, alors qu’un béton dontl’affaissement est trop élevé n’atteindrasans doute pas sa pleine résistance.
BÉTON PRÊT À L’EMPLOI
Le béton prêt à l’emploi s’obtientpresque partout. On le fabrique dansdes usines en fonction de dosagesnormalisés, et la qualité du mélangepeut être adaptée pour répondre auxdifférentes exigences de résistance, dedurabilité et de maniabilité.
MALAXAGE À PIED D’ŒUVRE
Lorsque le malaxage doit se faire à piedd’œuvre, l’eau et les granulats doiventêtre propres et exempts de matièresorganiques ou autres substancessusceptibles de nuire à la qualité dubéton. Les granulats doivent égalementavoir la bonne granulométrie.
L’entraîneur d’air doit être ajoutéstrictement selon les directives du fabricant, car une trop forte quantité affaiblirait la résistance dubéton. Il est recommandé de vérifierauprès du représentant du fabricant le dosage correspondant à une destination spécifique. Les entraîneursd’air ne doivent s’utiliser que lorsquele béton est préparé dans un malaxeur motorisé.
OUVRAGE DE BÉTON
42
Ouvrage de béton
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le malaxage à pied d’œuvre peut sefaire à l’aide de sacs de ciment et degranulats préparés. Dans un tel cas, ilfaut s’en tenir aux instructions dufabricant pour obtenir la résistance et la durabilité escomptées. Pour établir à pied d’œuvre les proportionsde granulats fins et grossiers, de cimentet de l’eau, le dosage doit être réglé de façon à produire un mélange qui se place bien dans les angles et lesrecoins, sans ségrégation des constituants ni ressuage d’eau à lasurface du béton. Les proportionsmentionnées au tableau 2 (p. 364)sont jugées satisfaisantes pour le bétonmalaxé à pied d’œuvre si le rapporteau-ciment est de 0,7 pour lescolonnes, les foyers et les cheminées, etles murs de fondation, de 0,65 pour les planchers de sous-sol, et de 0,45pour les planchers de garage et d’abrid’auto, et les escaliers extérieurs. Lesdosages doivent contenir des granulatsd’une grosseur d’au plus le cinquièmede la distance entre les parois descoffrages verticaux et du tiers de l’épaisseur de l’ouvrage horizontal.L’affaissement du béton dosé selon le tableau 2 ne doit pas dépasser 6 po(150 mm) dans le cas des semelles etmurs de fondation, et 4 po (100 mm)dans le cas des dalles sur sol.
MISE EN PLACE DUBÉTON
Le béton doit être placé dans lescoffrages en couches successives d’au plus12 po à 18 po (300 mm à 450 mm)d’épaisseur, sans tomber d’une hauteursupérieure à 5 pi (1 500 mm) au risque d’entraîner la ségrégation des
constituants. Au-delà de cette hauteur,la mise en place doit faire appel à des tuyaux verticaux appropriés. Des chariots, brouettes, goulottes ou pompes peuvent être utilisés pour transporter le béton devant l’impossibilité de la bétonnière de s’approcher à un point quelconquedes coffrages. Les goulottes doiventêtre fabriquées ou chemisées de métal,avoir le fond arrondi et présenter unepente de 1 : 2 à 1 : 3.
Le béton ne doit pas être déposé à unseul endroit, mais bien être étalé etnivelé, à la pelle ou au râteau. Onpeut utiliser des vibrateurs poureffectuer le serrage du béton, mais nonpour faciliter sa mise en place. Lebéton peut également se mettre enplace à l’aide d’une pompe, à conditionqu’elle se prête à cette destination.
S’il faut interrompre le bétonnage, lasurface du béton mis en place doitêtre nivelée, et on doit lui laisser letemps de prendre suffisamment avantde la strier pour mieux la faire adhérerà la couche suivante. À la reprise dubétonnage, il convient de nettoyer etd’humecter la surface avant de la recouvrir d’une couche de coulis de 1/2 po (12 mm) constitué de 1 partie de ciment pour 2 parties desable, tout juste avant la prochainecouche de béton.
Le serrage uniforme du béton, au coursde sa mise en place, se fait à la main(dame ou pilon) ou de préférence avecun vibrateur.
Lors de la mise en place du béton(quelle que soit la températureambiante), on doit le maintenir à une température se situant entre 50 °F
Ouvrage de béton
43Société canadienne d’hypothèques et de logement
(10 °C) et 77 °F (25 °C) pendant lemalaxage et la mise en place, et à une température minimale de 50 °F (10 °C)pendant au moins 72 heures lors de sacure. Il faut se garder de placer dubéton contre le sol gelé, et retirer descoffrages, le cas échéant, l’accumulationde glace ou de neige.
CURE DU BÉTON
La cure consiste à protéger le nouveaubéton en le maintenant humide,pendant plusieurs jours, de manière à ce qu’il atteigne sa pleine résistance.La fissuration des murs et du plancherde béton s’explique souvent par lemanque d’attention porté à la cure. Il importe donc de faire subir au bétonla cure appropriée pour assurer la résistance, l’étanchéité à l’air et la durabilité voulues. Pour favoriser lacure et la résistance accrue du béton, lescoffrages de murs doivent rester enplace pendant au moins trois jours, etplus longtemps, si possible.
La cure des murs doit se réaliser aprèsle décoffrage pendant au moins unejournée si la température du béton estmaintenue au-dessus de 70 °F (21 °C) et pendant trois autres jours sielle est maintenue entre 50 °F (10 °C)et 70 °F (21 °C).
Un excellent moyen de réaliser la cureconsiste à disposer un tuyau d’arrosageperforé au sommet du mur et à laissercouler l’eau le long de ses parois.Lorsque la cure à l’eau est impraticable,la pulvérisation d’agents de curepréviendra l’évaporation. Si un produitd’imperméabilisation est appliqué surle mur, la cure peut se poursuivre sans qu’il ne soit nécessaire depulvériser à nouveau.
Par temps chaud, le béton doit êtreprotégé contre un assèchement rapide.Les coffrages en bois peuvent être aspergésd’eau pour prévenir l’assèchementexcessif du béton.
Par temps de gel, on peut protéger lebéton frais à l’aide d’une épaisse couchede paille ou d’un matériau isolant. Ilfaudra peut-être, en outre, construire un abri et le chauffer à l’aide d’ungénérateur à combustible de façon àmaintenir la température tout indiquéependant la cure.
Quant à la dalle sur sol, on peut larecouvrir de toiles de jute maintenuescontinuellement humides ou de feuillesde polyéthylène pour obvier à touteperte d’humidité. Si le béton n’a pasbénéficié d’une cure d’environ unesemaine, la surface de la dalle pourraprésenter des fissures inesthétiques ou un affaiblissement quelconque.
La cure appropriée du béton constitueune étape importante de la construction,pour éviter des ennuis coûteux.
OUVRAGE DE RÉFÉRENCE
Travaux de béton pour maisons et petits bâtimentsAssociation canadienne de normalisation
Semelles, fondations et dalles
Semelles, fondations et dalles
47Société canadienne d’hypothèques et de logement
SEMELLES
Les semelles reçoivent les charges de lamaison par l’intermédiaire des poteaux oudes murs de fondation et les transmettentau sol. Le type et les dimensions dessemelles doivent se prêter à la composition du sol et être à uneprofondeur les mettant à l’abri de l’effet du gel. L’effet du gel sera évité parle drainage efficace autour des fondations dans le but d’éloigner l’eaudu bâtiment. Dans certains cas, l’isolantthermique peut servir à protéger les fondations superficielles de l’effet du gel,mais cette technique exige d’en confier laconception à un expert en la matière.
Les semelles doivent reposer sur un solnon remanié, sur le roc ou sur un matériaugranulaire compacté. Ce dernier doitêtre exempt de schiste pyritifère, un typede matériau particulier aux basses-terresdu Saint-Laurent, sujet au gonflement.
La distance séparant la base des semelleset le niveau définitif du sol ne doit engénéral pas être inférieure à la profondeurde pénétration du gel. Le tableau 3 (p. 364) indique la profondeur minimaledes fondations selon diverses conditionsde sol. Si le terrain a été remblayé, lesfondations doivent se prolonger au-delàdu remblai jusqu’au sol non remaniéou être conçues en fonction du remblai.
Semelles filantesLes dimensions des semelles filantesdoivent correspondre aux exigences ducode du bâtiment. Le tableau 4 (p. 365)les indique pour un sol moyennementstable. Par contre, si la distance de lanappe phréatique par rapport à la surfaceportante est égale à la largeur des semelles,les dimensions des semelles indiquéesau tableau 4 devront être doublées. Lebéton des semelles devra être coulé dansdes coffrages à moins que la nature dusol et les règles de conception autorisentà creuser des tranchées nettes.
SEMELLES, FONDATIONSET DALLES
épaisseur du mur
saillie
adent
protection hydrofuge (recommandée)
profondeur au moins égale à la saillie, mais pas inférieure à 4 po (100 mm)
largeur
Dimensions des semelles
8
48
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les semelles doivent faire saillie d’aumoins 4 po (100 mm) de part etd’autre du mur; par contre, l’épaisseurdes semelles non armées ne peut êtreinférieure à la saillie sur le mur. Lessemelles ne doivent jamais avoir moins de 4 po (100 mm) d’épaisseur(figure 8). Si la capacité portante du solest plutôt faible, peut-être faudra-t-ilprévoir des semelles armées encoreplus larges. Les agents du bâtiment dela municipalité sont bien souvent enmesure de fournir de précieux conseilsen ce sens.
Le fait de pratiquer un adent sur ledessus des semelles filantes constitueune excellente façon de permettre aumur de fondation de résister auxpoussées latérales des terres.
L’excavation inégale des semelles outrop profonde à certains endroits peutêtre compensée par un radier enmatériau granulaire compacté quinivelle le fond. La matière excavée nedoit cependant pas servir de base.
Les tranchées des canalisations passantdirectement sous les semelles doiventêtre remplies de béton.
Semelles en boisPour les fondations en bois traité, lessemelles filantes en bois s’avèrentgénéralement plus pratiques et pluséconomiques que les semelles en béton.Les semelles en bois et la couche dedrainage granulaire concourent à répartir les charges du bâtiment sur le solnon remanié. La brochure Fondations enbois traité du Conseil canadien du boisrenseigne sur les dimensions dessemelles intérieures et extérieures et surles techniques de construction.
Semelles isolées sous poteauxLes semelles isolées (figures 9 et 10)doivent être disposées de manière àpermettre de centrer les poteauxqu’elles soutiennent. Leurs dimensionsvarient en fonction de la pressionadmissible du sol et de la charge àsupporter. Dans un sol moyennement
poteau en acier dalle de béton protection contre l'humidité couche granulaire plaque d'appui en acier épaisseur saillie semelle de béton
couche de membrane de revêtement intermédiaire
ou de polyéthylène autour du poteau en acier désolidarisant
le poteau de la dalle
L'épaisseur de la dalle doit être au moins égale à la saillie, mais pas inférieure à 4 po (100 mm).
Poteau d’acier appuyé sur une plaque d’acier reposantsur la semelle
9
Base du poteau enrobée dans leplancher de béton
Le tableau 4 donne les dimensionsminimales d’une semelle dans des conditions normales.
Semelles, fondations et dalles
49Société canadienne d’hypothèques et de logement
stable, on utilise généralement dessemelles de 4,3 pi2 (0,4 m2) (environ 25x 25 po) (640 x 640 mm) pour unemaison d’un étage, et de 8 pi2 (0,75 m2)(34 x 34 po) (870 x 870 mm) pour unemaison de deux étages. Les semellesisolées non armées doivent avoir une
épaisseur minimale de 4 po (100 mm),mais en aucun cas inférieure à l’empat-tement mesuré depuis le chant de laplaque d’appui jusqu’au chant de lasemelle. La mise en place des semellespour foyers et cheminées s’effectue enmême temps que les autres semelles.
poteau en bois plancher de béton protection contre l'humidité couche granulaire feuille de polyéthylène autour du poteau en bois épaisseur saillie semelle de béton
Poteau de bois reposant sur une semelle de béton
10
entrée au niveau du sol niveau du sol sous la limite de pénétration du gel
maximum de 24 po (600 mm) épaisseur minimale de 24 po (600 mm) des gradins semelle reposant sur le sol non remanié
Semelles en gradins
11
Une feuille de polyéthylène sépare le boisdu béton. La base du poteau peut êtreimbibée d’un produit de préservationen guise de protection supplémentaire contre l’humidité.
50
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Semelles en gradinsUn terrain très incliné ou un sol instablepeut requérir des semelles en gradins,tout comme pour une maison à mi-étages. La partie verticale du gradindoit être coulée en même temps que lasemelle. Chacun des gradins reposetoujours sur le sol non remanié ou unremblai granulaire compacté et présenteun parcours horizontal de niveau.
Les raccordements verticaux entre lessemelles doivent être en béton d’aumoins 6 po (150 mm) d’épaisseur et dela même largeur que les semelles (figure11). Pour les pentes raides, plusieursgradins pourraient s’imposer. Sauf surle roc, la distance verticale séparant lesgradins successifs ne doit pas dépasser24 po (600 mm) et la distance horizontaleentre les gradins ne doit pas êtreinférieure à 24 po (600 mm). Dans lesable ou le gravier, une distance verticale entre les gradins d’au plus 16 po(400 mm) est recommandée. Pour lespentes très abruptes où le respect de cesexigences se révèle impossible, il faudrarecourir à des semelles spéciales.
FONDATIONS
Les fondations supportent le plancher,les murs, le toit et les autres charges dela maison (y compris la surcharge deneige et les occupants) et les transmettentaux semelles filantes. Les quatre matériauxcouramment utilisés sont le bétoncoulé sur place, les blocs de béton, lesfondations à coffrages isolants et lebois traité. Des fondations en bétonpréfabriqué ou en acier existent également.
L’épaisseur des murs de fondation en béton ou en blocs de béton varie de 6 à 12 po (150 à 300 mm) suivant
leur profondeur sous le niveau du solet l’appui latéral assuré par la charpentedu plancher. Le tableau 5 (p. 365)indique l’épaisseur minimale des mursde fondation en béton coulé ou enblocs de béton, en sols stables.
En présence de sols instables, les murs defondation doivent respecter les techniqueséprouvées dans la localité ou êtreconçus expressément par un ingénieur.
Coffrages des fondations Une couche de pierre concassée ou degros granulats disposée au pourtour eten dessous de la dalle de sous-sol assurele drainage et dissipe, le cas échéant, laconcentration de radon. Il est avantageuxd’étendre d’avance la couche de pierreconcassée autour des semelles de manièreà présenter une surface de travailpropre et sèche.
Les coffrages des murs doivent êtreajustés à joints serrés, bien étayés etattachés pour résister à la pression dubéton. Les coffrages réutilisables,fabriqués de contreplaqué ou d’acier,font appel à des tirants d’acier pourretenir ensemble les deux parois (figure12). Pour le décoffrage, les extrémitésdes tirants sont rompues après la prisedu béton. Faute de pouvoir se procurerde tels coffrages, on pourra toujours enconstruire avec du bois de construction(bouveté ou feuilluré) ou du contreplaquéet les renforcer par des éléments appropriés.On pourra les fabriquer en pans avantde les élever en position verticale.
Des pièces d’acier servant à la fois detirants et d’espaceurs s’utilisentgénéralement pour consolider lescoffrages et maintenir l’écartement voulu.En cas d’usage de tirants en fil d’acier,on fixe entre les parois des coffrages des
Semelles, fondations et dalles
51Société canadienne d’hypothèques et de logement
entretoises en bois dont la longueur estégale à l’épaisseur définitive du mur.Ces entretoises sont retirées des coffragesà mesure que le béton est mis en place.Les tirants en fil d’acier maintiennentles coffrages solidement contre lesentretoises. On pourra indiquer sur lescoffrages, à l’aide de clous, de bandesindicatrices ou d’une ligne tracée aucordeau, jusqu’à quelle hauteur couler le béton.
Les nouveaux coffrages isolants sont deplus en plus courants au Canada. Ilsfont office de coffrage et d’isolant à la
fois. Ils éliminent l’opération de décoffrageet, dans certaines situations, procurentdes avantages incontestables.
Les bâtis des fenêtres, portes et autresouvertures du sous-sol, ainsi que lescaissons destinés à loger les extrémitésdes poutres du plancher, se mettent enplace lors du montage des coffrages.Des éléments de charpente et des renfortsvisent à tenir les coffrages à la verticaleet en place jusqu’à la prise du béton(figure 13). Il importe de vérifierl’équerrage des bâtis en mesurant leurs diagonales.
coffrages réutilisables en contreplaqué ou autre matériau
raidisseur étai horizontal contreventement (au besoin) tirant de coffrage
piquet calage boulon d'ancrage mur de béton coulé sur place semelle filante
épaisseur du mur
point de rupture
Coffrages et tirants
12
52
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
lisse de bois rapportée
bâti de fenêtre affleurant la face intérieure du mur
entretoise temporaire
(châssis enlevé)
pente vers l'extérieur
minimum de 8 po (200 mm)
niveau définitif du sol
précadre en bois traité
traverse temporaire
calfeutrage
B
A
Bâti renforcé lors du bétonnage
13
dégagement de ½ po (12 mm) pour la poutre en bois non traité dont la sous-face se trouve sous le niveau du sol mur de fondation logement de la poutre
appui minimal de 3 ½ po (90 mm)
plaque d'appui en acier
poutre en saillie de 1½ po (38 mm) pour l’amener de niveauavec la lisse
Note : Poutres en bois distinctes mises en place à moins de 6 po (150 mm) au-dessus du niveau du sol avec matériau de protection contre l'humidité tel le polyéthylène de 0,002 po (0,05 mm).
Encastrement des poutres dans un mur de fondation
14
(A) mise en place d’une fenêtre dansun mur de béton coulé sur place
(B) ossature et renfort à l’endroit d’unbâti de porte
Semelles, fondations et dalles
53Société canadienne d’hypothèques et de logement
Si les poutres en bois se trouvant auniveau ou sous le niveau du sol n’ont pasreçu de traitement de préservation, leurlogement doit prévoir un dégagementfrontal et latéral de 1/2 po (12 mm)pour favoriser la circulation de l’air(figure 14). Cette exigence ne vaut paspour les poutres en acier.
Lorsqu’une cheminée en maçonneriedoit être incorporée dans un murextérieur, c’est précisément à ce stade-ciqu’il faut en tenir compte.
Les coffrages doivent rester en place tantque le béton n’a pas acquis suffisammentde résistance pour pouvoir supporterles charges attribuables aux premierstravaux de construction. Il convientd’attendre au moins trois jours, depréférence une semaine, surtout partemps froid.
Après le décoffrage, trous et dépressionslaissés par les tirants doivent être comblésau moyen de mortier de ciment ou d’unmatériau de protection contre l’humidité.
Murs de fondation en bétoncoulé sur placeLe béton doit être mis en place sansinterruption, mais également êtresoumis à l’effet de pilons ou de vibrateurs qui en retireront les pochesd’air et permettront de l’amener sousles bâtis de fenêtres et autres élémentsencastrés.
Les boulons d’ancrage de la lisse d’assise doivent être placés pendantque le béton est encore plastique. Il s’agit généralement de boulons de1/2 po (12,7 mm) espacés d’au plus 8pi (2,4 m) (figure 15). L’extrémité dechaque boulon d’ancrage doit êtreencastrée d’au moins 4 po (100 mm)dans le mur de fondation et repliée oudéformée pour résister à l’arrachement.On prendra le soin de s’assurer que les boulons sont exempts d’huile et quele béton a durci de façon à réduire les effets du retrait.
solive de rive mur de fondation solive appui minimal de la solive de 1 ½ po (38 mm) écrou et grande rondelle boulon d'ancrage lisse d'assise lit de mortier ou garniture d'étanchéité en mousse
Façon d’ancrer le plancher au mur de béton par la lisse d’assise à l’aide d’un boulon d’ancrage
15
54
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
mur ou poteau jonction de la dalle de plancher et du mur ou poteau (les esquisses ci-dessous illustrent différentes techniques) dalle de plancher semelle
feuille de polyéthylène
joint préformé
coussin de sable de 1 po (25 mm)
tasseau scellé dans la dalle, membrane
d'étanchéité
deux couches de papier de revêtement intermédiaire
membrane de revête- ment intermédiaire
complexe d'étanchéité
Diverses combinaisons de joints de désolidarisation
16
Semelles, fondations et dalles
55Société canadienne d’hypothèques et de logement
Joints de retraitDes fissures aléatoires risquent de semanifester dans les murs et la dalle debéton. Or, l’emploi de barres d’armatureou de joints de retrait verticaux bienplacés et réalisés permettra de les éviter,sinon de les réduire (figure 17). Lesjoints de retrait s’exécutent en clouantdes tasseaux de bois d’environ 3/4 po(19 mm) d’épaisseur, biseautés enlargeur de 3/4 à 1/2 po (19 à 12 mm)aux parois internes des coffrages. Les rainures ainsi obtenues permettent dedéterminer à l’avance l’emplacementprobable des fissures attribuables auretrait du béton. On doit prévoir desjoints de retrait dans les murs de plusde 82 pi (25 m) de longueur. Commeles murs plus courts sont égalementsujets à se fissurer, les joints de retraits’imposent.
Les joints de retrait doivent d’abordêtre situés dans les plans de faiblessenaturels comme les baies de fenêtres et
de portes, ainsi qu’à moins de 10 pi (3 m)des angles et de 20 pi (6 m) les uns desautres. Ils doivent être pratiqués lelong des côtés des baies de fenêtres etde portes, le cas échéant. Au décoffrage,les rainures formées par les tasseauxdevront être remplies d’un produit decalfeutrage de qualité (figure 17). Le matériau de protection contre l’humidité appliqué après le calfeutragedoit être compatible avec celui-ci.Consulter un fournisseur au sujet de lacompatibilité des matériaux de calfeutrage.
Fondations à coffragesisolantsLe béton des murs de fondation àcoffrages isolants (CI) est mis en placedans un coffrage de polystyrène à paroiextérieure lisse qui demeure en placependant toute la durée utile des fondations. Dans le cas des fondationsde bâtiments résidentiels (les fondations ne supportant pas plus dedeux étages dont la hauteur d’étage
calfeutrer le joint extérieur fissure due au retrait
réservation obtenue en clouant une baguette chanfreinée de 3/4 po (19 mm) aux deux parois intérieures des coffrages
Note : L'épaisseur combinée des deux baguettes doit équivaloir à environ un cinquième de l'épaisseur du mur. Cet exemple vaut pour un mur de fondation de 8 po (200 mm) d'épaisseur.
3/4 po (19 mm)
3/4 po (19 mm)
1/2 po (12 mm)
Joint de retrait dans un mur de sous-sol
17
3⁄4
56
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
maximale est 10 pi (3 m)), l’épaisseurcourante du béton variant de 5 1/2 à 9 1/2 po (140 à 240 mm). L’armaturerequise est fonction du l’épaisseur du muret de la hauteur du remblai supporté parle mur. Le raccord entre les fondationsà coffrages isolants et le plancher enbois (figure 18) s’effectue de manièresemblable à celui de murs en béton coulésur place sans coffrages de polystyrène.Si un placage de brique prend appui surun mur de fondation à coffrages isolants,il faudra couper la partie supérieure del’isolant en biseaux et renforcer le hautdu mur au moyen d’acier d’armature(figure 89, p. 197).
Murs de fondation en blocs de bétonLes blocs de béton existent en tailles etformes diverses, mais les plus courants sont
fabriqués en dimensions modulaires de8 po (200 mm) de hauteur, 16 po (400 mm) de longueur et 6, 8, 10 ou12 po (150, 200, 250 ou 300 mm) delargeur. Les dimensions réelles sont de3/8 po (10 mm) inférieures aux dimensions nominales afin de tenircompte de l’épaisseur du joint.
Les assises de blocs partent des semellesfilantes, reposant sur un lit de mortierde 3/8 à 1/2 po (10 à 12 mm). Lesjoints n’auront pas plus de 3/4 po (19 mm) d’épaisseur, mais seront lisséspour mieux résister à l’infiltrationd’eau. La première assise doit reposer sur un plein lit de mortier, et les jointsd’extrémité, être bien remplis. Dans lesautres assises, le mortier peut n’êtreappliqué qu’aux surfaces de contactdes blocs. Suivant la hauteur du mur,
parement extérieur faire chevaucher le papier de construction sur le solin isolant rigide
solin crépi au-dessus du niveau du sol
plaque de plâtre
pare-air/pare-vapeur
support de revêtement de sol
solive de plancher
solive de rive
lisse traitée
attache de coffrage
plaque de plâtre
Fondation à coffrages isolants
18
Semelles, fondations et dalles
57Société canadienne d’hypothèques et de logement
il faudra peut-être le renforcer avec de l’acier d’armature. Lorsque le code du bâtiment exige de recourir à des pilastres (saillies formant poteaux) pourrenforcer un mur ou soutenir unepoutre, ces derniers doivent être placés à une hauteur leur permettant de bien supporter les poutres, s’il lefaut. En pareille situation, ils devrontsouvent se trouver à une hauteurinférieure à l’arase des fondations.
Des blocs de béton spéciaux, tels lesblocs universels, les blocs angulaires etles blocs de jambage, encadrent lesbaies de portes et de fenêtres de sous-sol. Par exemple, les blocs dejambage (figure 19) comportent unefeuillure dans laquelle les bâtis seposent, améliorant ainsi la rigidité etl’étanchéité à l’air. On devra s’en remettre à des détails d’exécutionsemblables vis-à-vis l’appui et le linteauen vue d’obtenir le même effet.
Les murs en blocs doivent être couronnésd’éléments de maçonnerie pleins ou debéton massif de 2 po (50 mm), mesurenominale, ou encore d’une assise deblocs remplis de mortier. En revanche,là où l’attaque des termites n’est pas àcraindre, un madrier de bois de 2 po(38 mm) d’épaisseur (dimension nominale) et de même largeur que le mur pourra jouer le même rôle. Auniveau du sol, il faut faire obstacle auxcourants de convection thermique dansles alvéoles des murs en éléments demaçonnerie creux en intercalant unefeuille de polyéthylène entre les deuxassises supérieures, en remplissant ladernière assise de mortier ou en faisantusage d’éléments de maçonnerie massifs.
Quoi qu’il en soit, le bardage doit recou-vrir le mur de fondation d’au moins 1/2po (12 mm) pour que l’eau de pluie nepuisse pas atteindre l’arase des fondations.Les pilastres supportant des poutres
8 po 16 po
8 po
8 po
16 po
8 po
8 po
16 po 4 po
4 po (100 mm)
2 po (50 mm)
8 po
16 po (390 mm)
8 po (190 mm)
8 po (190 mm)
8 po (190 mm)
8 po
16 po (390 mm)
8 po 8 po
Courant
Jambage
Note : Les dimensions indiquées sont toutes nominales.
Couronnement Chaînage ou linteau
Chaînage ou linteau Angle
Blocs de béton pour fondations
19
58
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Épaisseur minimale des murs de
fondation devant supporter un mur
isolé sur sa paroi extérieure, avec
placage de maçonnerie
Pour déterminer l’épaisseur minimale
des murs de fondation, requise d’après
le tableau 5, p. 365 de l’annexe A, il
importe de prendre en considération :
la charpente des murs extérieurs;
l’épaisseur des matériaux isolants
extérieurs;
la largeur de la lame d’air;
l’épaisseur du placage de
maçonnerie (brique ou pierre).
Passer en revue les options et détails
d’exécution au chapitre « Ossature murale ».
Vérifier les chapitres intitulés « Revêtement
mural intermédiaire et revêtement
extérieur de finition » et « Isolation
thermique » au moment de calculer
l’épaisseur requise des murs de
fondation devant supporter un placage
de maçonnerie.
À PRÉVOIR…
placage de brique
lame d’air
isolant extérieur
mur à poteaux d’ossature décalés
épaisseur minimale conforme au tableau 1
épaisseur minimale requise
pour tenir compte de l’isolant et porter le placage de brique
Semelles, fondations et dalles
59Société canadienne d’hypothèques et de logement
Ancrage de la lisse d’assise des
fondations en béton ou en maçonnerie
Avant de couler les fondations en béton
ou d’exécuter les dernières assises des
fondations en éléments de maçonnerie,
il est essentiel de déterminer le mode
d’ancrage et d’appui des solives du
plancher. La figure ci-après illustre les
deux moyens les plus courants. En cas
de recours à une lisse d’assise, sa position
sur l’arase du mur doit être connue de
façon à disposer les boulons d’ancrage
dans son axe. Se référer au chapitre
« Charpente du plancher » pour obtenir
des précisions sur l’emploi et la mise
en place des boulons d’ancrage.
La construction dans des secteurs
sujets aux vents violents et aux
séismes dicte d’adopter des mesures
supplémentaires pour ancrer la
charpente du plancher aux fondations.
Un concepteur en structure compétent
saura fournir des indications
précises en pareille circonstance.
À PRÉVOIR…
les solives de plancher se clouent à la lisse d’assise ancrée au mur de fondation en béton ou en maçonnerie boulon d’ancrage
les solives de plancher s’encastrent en partie supérieure du mur de fondation en béton ou en maçonnerie
Options d’ancrage et d’appui des solives de plancher
60
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
seront couronnés d’éléments demaçonnerie pleins de 8 po (200 mm).
Les murs de fondation en blocs quiviennent d’être montés doivent êtreprotégés du gel. Le mortier qui gèle avantd’avoir eu le temps de prendre perd deson adhérence, de sa résistance et risqued’occasionner la rupture des joints. Lesdosages de mortier doivent être conformesaux indications du tableau 6 (p. 366).
La face extérieure des murs en blocs debéton doit être recouverte d’unecouche d’enduit de ciment Portlandd’au moins 1/4 po (6 mm). Il convientégalement de réaliser un congé à lajonction extérieure des semelles et dumur (figure 20). Le mur doit ensuitesubir un traitement de protectioncontre l’humidité grâce à l’applicationd’une épaisse couche de matériau bitumineux par-dessus le crépi jusqu’auniveau prévu du sol. Pour ajouter
à la protection aux endroits où l’eau s’accumule dans le sol, on pourra appliquer à la vadrouille deux couchesd’une membrane saturée de bitume etrecouvrir le tout d’une épaisse couche de matériau bitumineux. Cette protectionpréviendra les infiltrations d’eau au casoù se produiraient des fissures mineuresdans les blocs ou les joints.
Fondations en bois traitéLes fondations en bois traité font appelaux mêmes techniques que l’ossaturede la maison, sauf qu’elles requièrentdes contreventements supplémentaires,des fixations adaptées et des adhésifs.Elles sont généralement constituées desemelles en bois traité sous pressiondéposées sur une couche de drainagegranulaire, d’une lisse d’assise et d’unesablière, de poteaux et de fourrures enbois traité sous pression, et d’un contre-plaqué traité sous pression tenant
couronnement massif pilastre servant d'appui aux poutres lisse d'assise bloc de béton bâti de fenêtre crépi protection contre l'humidité semelle congé
Mur en blocs de béton
20
Semelles, fondations et dalles
61Société canadienne d’hypothèques et de logement
lieu de parement extérieur, et depolyéthylène pour renforcer la protection contre l’humidité. Lesespaces entre les poteaux peuvent êtrecomblés d’isolant thermique, et l’intérieur, fini de manière à offrir uneaire habitable bien isolée partiellementou entièrement sous le niveau du sol.Il faut poser une membrane depolyéthylène pour couvrir le sol sous lesplanchers des fondations en bois traité.De plus, il faut prévoir une bande depolyéthylène entre la lisse et la semellepour maintenir cette dernière sèche et empêcher l’humidité de parvenirdans la cavité murale.
Dans les fondations en bois traité, tout le bois employé doit être traité sous pression à l’aide de produits de
préservation chimiques conformémentaux prescriptions de la norme O80,15de l’Association canadienne de normalisation (CSA). Les produits chimiques imprègnent les cellules dubois en permanence à des niveaux de pénétration et de concentration quirendent le bois très résistant aux micro-organismes entraînant la pourriture et aux attaques des insectestelles les termites. Une fois sec, le boisest inodore et légèrement coloré. Le bois de construction et le contre-plaqué correctement traités sous pression s’identifient par la marque de certification que le matériau a ététraité dans une usine répondant aux exigences de la norme CSA 0322(figure 21).
Nom
et logo de la com
pagnie
- l'organisme de certification
- la norme CSA 0322 en fonction de laquelle le matériau est certifié
- l'usage prévu du matériau
- l'usine est autorisée à inspecter le bois et/ou le contreplaqué
- le produit de préservation utilisé
- les deux premiers chiffres désignent l'usine, les deux derniers l'année de traitement.
0322
PWF et FBT
L/B et P/C
CCA (ou ACA)
2577
L'estampille comprend les renseignements suivants :
Reproduction de l’estampille de certification
21
62
Semelles, fondations et dalles
Société canadienne d’hypothèques et de logement
niveau définitif du sol (pente
minimale de 1 : 12)
remblai
contreplaqué d'extérieur traité
polyéthylène (s'arrête au
niveau du sol)
lit de gravier d'au moins
5 po (125 mm)
minimum de 12 po (300 mm)
mur à ossature de bois type bande d'assemblage poteau mural traité protection en contreplaqué traité calage en bois traité de 2 x 4 po (38 x 89 mm) entre les poteaux (appui à la jonction des panneaux) lisse d'assise traitée semelle traitée repère traité dalle de béton
polyéthylène
support de revêtement de sol en bois traité solive de plancher traitée polyéthylène lambourde en bois traité
calage traité entre les poteaux (appui à la jonction des panneaux et fond de clouage pour le revêtement intérieur de finition) lambourde de 2 x 6 po (38 x 140 mm) support de revêtement de sol
solive de plancher sablière traitée poteau traité lisse traitée polyéthylène
A
B
C
Note : Les zones ombragées indiquent les éléments imprégnés d'un produit de préservation.
Fondations en bois traité
22
12 po (300 mm)
(A) semelles en bois et dalle deplancher en béton
(B) plancher en bois reposant sur deslambourdes
(C) plancher surélevé en bois
Semelles, fondations et dalles
63Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les fondations en bois se prêtent auxbâtiments individuels ou collectifs defaible hauteur. Elles peuvent comporterune dalle de plancher en béton ordi-naire, un plancher de bois reposant surdes lambourdes elles-mêmes déposéessur une couche de drainage granulaire,ou un plancher surélevé en bois (figure 22).Elles doivent être calculées pour
supporter non seulement les chargesverticales de la maison en plus de cellesdu plancher et du toit, mais aussi lescharges exercées horizontalement par leremblai. Les dimensions, l’essence et lacatégorie des poteaux et l’épaisseur ducontreplaqué dépendent de l’espacementdes poteaux, de la hauteur de remblayageet du nombre d’étages du bâtiment.
lisse d'assise traitée
repère traité
semelle filante en bétonreposant sur le sol non remanié
orifices d'écoulement d'au moins 2 1/2 po (60 mm) dediamètre à entraxes de 4 pi (1,2 m)
dalle de béton sur membrane de polyéthylène
couche de drainage granulaire compactée
coupure de capillarité en polyéthylène
polyéthylène et revêtement mural
intermédiaire
D
Note : Les zones ombragées indiquent les éléments imprégnés d'un produit de préservation.
Fondations en bois traité (suite)
22
polyéthylène et revêtement mural intermédiaire poteaux du mur extérieur repère dalle de plancher en béton membrane de polyéthylène couche de drainage granulaire minimum de 5 po (125 mm) sol non remanié coupure de capillarité en polyéthylène
Note : Les zones ombragées indiquent les éléments imprégnés d'un produit de préservation.
Semelles de béton reposant sur une couche dedrainage granulaire
23
(D) semelle filante en béton
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Semelles, fondations et dalles
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DALLES
La dalle de béton sert de plancher desous-sol et d’assise à la maison oupartie de maison construite au niveaudu sol. Dans un petit bâtiment, ellerepose habituellement sur le sol et nonsur des fondations périmétriques.
Dalle de plancher du sous-solLa mise en place de la dalle de plancher du sous-sol survient généralement après l’achèvement du toit et des murs,ainsi que l’installation des canalisations d’alimentation en eau et d’évacuation deseaux usées, et de l’avaloir de sol. L’humidité qui se dégage pendant la curedu béton risque d’endommagersérieusement les revêtements de sol, lesplaques de plâtre et les menuiseries. C’estpourquoi le sous-sol doit être bien ventilépour laisser échapper l’humidité avant lapose des matériaux de finition précités.
La dalle de plancher doit avoir au moins3 po (75 mm) d’épaisseur et présenterune pente en direction de l’avaloir de sol.On doit prévoir au moins un avaloir(ou un puisard) et le placer, le cas échéant,à proximité du coin buanderie.
Voici, en bref, un rappel des exigences àrespecter, de la bonne façon de procéderet des étapes à suivre pour réaliser unedalle de plancher de sous-sol en béton.
1. Terminer l’installation des canalisations d’alimentation en eau etd’évacuation des eaux usées ainsique les autres travaux du genreavant la mise en place de la dalle.Compacter le remblai des tranchées.
2. Prévoir un lit d’au moins 4 po (100 mm) de pierre concassée ou degros gravier sous la dalle afin deparer à toute remontée capillaire de
l’humidité et de faciliter l’adoptionde toute mesure destinée à réduirela concentration de gaz souterrains,s’il y a lieu.
3. Poser une feuille de polyéthylène de0,006 po (0,15 mm) ou unmatériau de couverture en rouleaude type S pour protéger le planchercontre l’humidité. La protectioncontre l’humidité est surtoutsouhaitable lorsque la dalle estdestinée à recevoir un revêtement desol collé. Advenant la présenced’une nappe d’eau à faibleprofondeur, la protection de la dallecontre l’humidité, mise en placeselon les indications ci-dessous,permettra d’éviter les ennuis. Dupolyéthylène chevauchant d’aumoins 4 po (100 mm) aux jointscontrera l’infiltration de gaz souter-rains (figure 23).
4. Pour donner libre cours au légermouvement dû au retrait de la dallependant le séchage et le tassementde la sous-couche, intercaler unegarniture de joint préformée ouune double couche de papier derevêtement intermédiaire (figure 16)entre la dalle et le mur ou le poteau.
5. Après la mise en place et le serragedu béton, araser le béton au niveauvoulu à l’aide d’une règle. Pourdéterminer ce niveau, mesurer lahauteur désirée depuis la sous-facedes solives de plancher bien deniveau. Pour aplanir les aspérités oules dépressions et enrober les grosgranulats, lisser la surface sans délaià la règle, à la planchette ou par unautre moyen approprié. Les outilsemployés pour le béton à air occlusdoivent avoir une surface en
Semelles, fondations et dalles
65Société canadienne d’hypothèques et de logement
magnésium. Prendre soin de ne pastrop lisser le béton, ce qui rendrait sasurface moins durable.
6. Lorsque le béton a perdu de son lustreet durci quelque peu, l’exécution desbords, des joints et du lissage peutdébuter. L’une ou l’autre opérationentreprise alors qu’il reste encore de lalaitance risque d’entraîner consi-dérablement de farinage et d’écaillage.
7. Lorsqu’on désire éviter la formationaléatoire de petites fissures dans ladalle, il convient de pratiquer des jointsde retrait appropriés. Les joints de retraits’alignent sur les poteaux intérieurset aux endroits où la largeur de la dallechange (figure 24). L’espacementmaximal des joints de retrait se situeentre 15 et 20 pi (4,5 et 6,0 m) dansune direction ou dans l’autre. Les
joints peuvent se faire dans le bétonfrais en y pratiquant des rainures àl’aide d’un outil de jointoyage dèsque le béton a suffisamment durci.La profondeur des joints doit correspondre à peu près au quart del’épaisseur de la dalle.
8. Aussitôt la finition de la dalleterminée, la cure du béton doitdébuter et se poursuivre pendant aumoins cinq jours à une températureambiante de 70 °F (21 °C) ou plus, oupendant sept jours, à des températuresse situant entre 50 °F (10 °C) et 70 °F(21 °C). La cure peut s’effectuer enrecouvrant la dalle d’eau (aprèsavoir obturé l’avaloir de sol) ou dejute tenu constamment humide. Sices mesures s’avèrent impraticables,un produit de cure formant membranepourra être appliqué sur le béton.
1
2
1
3
3
3
4
5
5
6
1. joints de retrait à moins de 10 pi (3 m) des angles 2. espacement maximal des joints de 20 pi (6 m) 3. joints le long d'un côté de l'ouverture 4. joint de retrait de la dalle de plancher 5. espacement maximal des joints de la dalle de plancher de 20 pi (6 m) 6. joint de retrait autour des semelles de poteau (voir note)
Note : Les joints en forme de losange (6) ne sont pas nécessaires si les semelles de poteau se trouvent sous le niveau du plancher et que le poteau est enveloppé de deux couches de membrane de revêtement intermédiaire ou d'une garniture de jointoiement tenant lieu de matériau de désolidarisation.
Emplacement des joints de retrait
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Semelles, fondations et dalles
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Si le revêtement de sol est encarreaux, on vérifiera au préalable la compatibilité des agents de cureet des adhésifs.
Dalle sur terre-plein Puisque les exigences concernant la dallesur terre-plein ressemblent à celles quivalent pour la dalle de sous-sol (figure 25),les mêmes étapes et précautions s’imposent.La grande différence réside dans lebesoin d’établir le niveau du plancher finiassez haut au-dessus du niveau définitifdu sol pour que la pente de celui-cipermette d’éloigner l’eau de la maison.
Le dessus de la dalle doit se situer à aumoins 8 po (200 mm) au-dessus duniveau définitif du sol.
Il importe d’enlever tous les débris, soucheset matières végétales de la zone sous ladalle et de remplir les vides de matériaugranulaire de façon à laisser la surfacelisse et exempte de dépressions molles.
Au pourtour de la dalle doit être mis enplace de l’isolant rigide hydrofuge qu’ilfaudra protéger de tout dommagematériel ou causé par les ultraviolets, parun crépi ou un matériau de finition enpanneaux. La dalle doit également être
poteau
pare-air/pare-vapeur
isolant
plaque de plâtre
revêtement de sol
dalle de béton armé
concassé bien compactésous la dalle
protection contre l’humidité
joint mur-plancher et mastic
garniture d'étanchéité
bardage en métal ou en vinyle
membrane derevêtementintermédiaire
revêtementintermédiaire
solin de base
minimum de6 po (150 mm)
crépi de ciment de 1/2 po (12 mm) sur lattis métallique
isolant rigide
mur de fondation
Dalle de plancher en béton et mur de fondation distincts
25
La dalle repose sur une couche de 5 po (125 mm) de gros concassé etsur l’épaulement formé dans le mur de fondation.
Semelles, fondations et dalles
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armée, dans les deux sens, de barresd’acier (désignation métrique de 10M)d’environ 3/8 po (9,5 mm) d’épaisseurdisposées à entraxes de 2 pi (600 mm) oude treillis soudé (désignation métriquede 152 x 152 MW9,1 x MW9,1)formant des carrés de 6 po (152 mm), enfil d’acier de 0,15 po (3,4 mm) d’épaisseur.
Une chape n’est généralement pasrequise puisque le talochage à la truellemécanique donne une surface très lisse.Le cas échéant, la chape consistera en un mélange de 1 partie de ciment etde 2 1/2 parties de sable à granu-lométrie étendue, appliqué en couchede 3/4 po (20 mm) d’épaisseur après laprise du béton de la dalle, puis truelléjusqu’à l’obtention d’une surface lisse.
La construction des semelles et fondationsd’une maison comportant une dalle surterre-plein est assujettie à des exigencessemblables à celles qui visent la réalisation d’un vide sanitaire et s’effectue de la même manière. Si ladalle est structurale et sert d’appui à desmurs porteurs, elle doit être conçue parun ingénieur.
PROTECTION DESFONDATIONSCONTRE L’EAU ETL’HUMIDITÉ
Protéger la face extérieure des fondationscontre l’humidité empêche l’eau du solde s’y infiltrer. Le matériau de protectionappliqué sur la face intérieure viseégalement à empêcher l’humidité enprovenance des murs de fondation enbéton ou en éléments de maçonneriede parvenir jusqu’à l’ossature intérieureen bois qui retient l’isolant thermique
ou les revêtements intérieurs de finition.La protection contre l’humidité prendde nombreuses formes. Plus souvent, uneépaisse couche de matériau bitumineux,du polyéthylène ou un autre matériauen feuille s’utilisent à cette fin.
La protection contre l’eau, par contre,vise à contrer les sérieux ennuisdécoulant normalement d’une faibleprofondeur de la nappe phréatique. La protection contre l’humidité s’impose pour toutes les fondations,mais la protection contre l’eau n’estrequise que pour celles qui sontsoumises à des pressions hydrostatiques.Une telle situation mérite normale-ment l’attention spéciale d’un experten la matière. Souvent des démarchesparticulières doivent être entreprisespour éliminer l’eau et composer avecles forces s’exerçant sur les fondations.
La portion des murs en béton ou enéléments de maçonnerie se trouvant sousle niveau du sol doit recevoir, en guisede protection contre l’humidité, uneépaisse couche de matériau bitumineuxsur la face extérieure depuis les semellesjusqu’au niveau définitif du sol. Unetelle couche suffit généralement pourprévenir l’infiltration à la suite d’unorage ou à cause de l’humidité contenuedans le sol. Les fondations à coffragesisolants (FCI) doivent également êtreprotégées contre l’humidité, mais lematériau utilisé doit être exempt desolvants et compatible avec l’isolantmousse du coffrage isolant.
Il sera plus loin question de la mise enplace d’isolant de fibre de verre denseou de matériaux de drainage offertsdans le commerce destinés à renforcerla protection contre l’humidité.
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Semelles, fondations et dalles
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Dans les sols s’asséchant mal, la protection des murs contre l’humiditépeut s’avérer nécessaire; si tel est le cas,la protection consistera en unemembrane imperméable constituée dedeux couches de feutre saturé de bitumine, fixées au mur et l’une àl’autre, puis recouvertes de bitumeliquide. Il faut imperméabiliser lesfondations à coffrages isolants si unepression hydrostatique est susceptiblede se produire. Les matériaux d’imperméabilisation doivent êtrecompatibles avec les matériauxcomposant les coffrages isolants.
En présence de pressions hydrostatiques,l’imperméabilisation des fondations selonla technique indiquée précédemmentne suffit pas. La dalle de plancher doitégalement être imperméabilisée parune membrane intercalée entre deuxcouches de béton d’une épaisseur d’aumoins 3 po (75 mm) chacune. Lamembrane du plancher doit êtreraccordée à celle du mur de manière àformer un cuvelage parfaitementétanche. Dans bien des cas, les fondations soumises aux pressionshydrostatiques sont également équipées
d’un dispositif de décharge de la pression d’eau prévenant les dommagesstructuraux.
Précisons que les fondations qui fontl’objet de mesures d’imperméabilisationà l’eau n’ont pas besoin d’être protégéescontre l’humidité. L’imperméabilisationà l’eau assure toute la protection queprocure la protection contre l’humidité.
Le remblayage doit être effectué avecsoin pour ne pas endommager lamembrane d’imperméabilisation àl’eau, la membrane de protectioncontre l’humidité, l’isolant thermiqueou la couche de drainage.
La protection contre l’humidité s’impose également sur la faceintérieure du mur en béton ou enéléments de maçonnerie en contactavec l’ossature intérieure en boisservant de support à l’isolant thermique ou aux revêtementsintérieurs de finition. La membrane deprotection, placée entre le mur defondation et l’ossature intérieure,empêche l’humidité du mur de fondationde parvenir jusqu’à l’ossature de bois.Elle doit partir du plancher du sous-solpour se terminer au niveau du sol.
protection contre l'humidité couche de gros gravier ou de pierre concassée de 6 po (150 mm) semelle filante tuyau de drainage en plastique perforé
Tuyau de drainage des fondations
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Semelles, fondations et dalles
69Société canadienne d’hypothèques et de logement
DRAINAGE DESFONDATIONSDans la plupart des endroits, l’assèchementdes murs et de la dalle de plancherprésuppose l’évacuation des eauxsouterraines. Le drainage est de rigueurdans la majorité des régions, sauf s’ilpeut être démontré que cela n’est pasnécessaire. Le drainage des fondationsconsiste généralement à disposer untuyau au pourtour du sous-sol etparfois à pourvoir le mur d’une couchede drainage. Une couche de matériaugranulaire se substitue souvent autuyau de drainage périmétrique,comme indiqué ci-après.
Le tuyau de drainage doit être posé surle sol non remanié contre les semelles,sa partie supérieure se trouvant sous leniveau de la dalle de plancher ou duvide sanitaire, et légèrement incliné versl’égout, puis recouvert d’une coucheminimale de 6 po (150 mm) de grosgravier propre ou de pierre concassée(figure 26). On doit éviter d’utiliser leschiste pyritifère ou un matériau granulaire plus petit que 5/32 po (4 mm).
Le tuyau de drainage doit être raccordépar un joint étanche à l’égout pluvialou à tout autre conduit d’évacuationsatisfaisant. Il est essentiel d’assurer undrainage approprié pour éviter l’infiltrationd’eau dans le sous-sol; dans certains cas,peut-être faudra-t-il recourir à un puisard.
En sols humides, des mesures de drainageparticulières, comme des drains latérauxdisposés sous la dalle de béton peuvents’imposer de façon à empêcher les pressionshydrostatiques de s’exercer sur les murset la dalle de sous-sol. À noter que ledrainage des fondations ne vise pas àrégler la situation de la nappe phréatiquepeu profonde. La conception de bâtimentsaménagés au-dessus d’une nappephréatique peu profonde exigenormalement l’intervention d’uningénieur ou d’un architecte.
Les fondations en bois traité nécessitentà la fois une couche granulaire et unpuisard. Le fond de l’excavation doitêtre incliné de manière à favoriserl’écoulement de l’eau vers le puisardd’où elle sera évacuée par gravité oupompage vers un égout, un fossé ou un
polyéthylène et revêtement intermédiaire
poteaux du mur extérieur
lisse d'assise traitée
repère traité
semelle filante en béton reposantsur le sol non remanié
dalle de plancher en béton
feuille de polyéthylène
couche de drainage granulairecompactée
coupure capillaire de polyéthylène
orifices d'écoulement d'au moins 2 1/2 po (60 mm) de diamètre disposés à entraxes de 4 pi (1,2 m) au pourtour
Note : Les zones ombragées indiquent les éléments imprégnés d'un produit de préservation.
sol non remanié
Semelles de béton reposant sur le sol non remanié
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Semelles, fondations et dalles
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puits sec. La couche granulaire doit seprolonger d’au moins 12 po (300 mm)au-delà des semelles et être compactée sielle a plus de 8 po (200 mm) d’épaisseur.
Cette technique faisant appel à la couchede drainage vaut pour tous les modèles defondation comprenant une pompe etun puisard. Les semelles en béton quireposent sur le sol non remanié doiventcomporter, à intervalles de 4 pi (1,2 m),des ouvertures de 2,5 po (60 mm) dediamètre permettant d’évacuer l’eauen direction du puisard (figure 27).
Dans certaines régions du pays, les codesdu bâtiment prescrivent de poser unecouche de drainage murale. On veilleradonc à consulter au préalable son servicemunicipal du bâtiment. Les matériauxconstituant la couche de drainage, quis’appliquent normalement sur la faceextérieure du mur de sous-sol, visent àdiriger l’infiltration d’eau de pluie venant
en contact avec le mur de fondationjusqu’au tuyau de drainage et ainsi àempêcher l’eau de s’introduire dans lesous-sol par les fissures et, le caséchéant, les trous de passage des tirantspeu étanches.
La couche de drainage murale s’entendgénéralement d’isolant de fibre minéralede 3/4 po (19 mm) ou plus d’épaisseur,d’une masse volumique minimale de3,6 lb/pi3 (57 kg/m3) ou d’un autrematériau correspondant offert dans lecommerce. En revanche, on pourraavoir recours à un remblai en matériaugranulaire. Il importe avant tout que lacouche de drainage achemine l’eauvers le tuyau de drainage pour éviter la formation de flaques d’eau à la basedu mur de fondation. Le remblai granulaire entourant le tuyau dedrainage doit aussi couvrir la base de lacouche de drainage murale.
mur de fondation du bâtiment
pente éloignant les eaux deruissellement du bâtiment
fenêtre du sous-sol
paroi de puits de lumière enmétal ondulé
remblai
tuyau rempli de pierre concasséejusqu'au tuyau de drainage
Paroi de puits de lumière contre le mur de fondation
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Semelles, fondations et dalles
71Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tuyau de drainage, puisard et
éjecteur d’eaux usées
Le mode de drainage des fondations et du sous-sol demande d’être planifiéavec soin, surtout dans les secteurs nondesservis par un réseau d’égouts.
L’assainissement des fondations se réaliseau moyen d’un tuyau de drainage, d’unecouche granulaire ou des deux. Lorsquele terrain où est implantée la maison seprête au drainage des fondations par gravité,la présence d’un puisard n’est pas nécessaire.Par contre, en terrains plats ou dans lesterres basses sans égouts pluviaux, il faudracompter sur une pompe de puisard pourdiriger l’eau vers un fossé ou un puits perdu.Dans les secteurs desservis par un réseaud’égouts pluviaux, son emploi devra êtreenvisagé si le drainage des fondations sefait sous le niveau de l’égout pluvial.
Lorsque des appareils sanitaires sontinstallés au sous-sol d’une maison situéesous le niveau de l’égout séparatif, ou nonreliée à un réseau d’égouts municipal,un éjecteur devra pomper les eaux uséesjusqu’à l’égout ou l’installation septique.Voici d’ailleurs les principaux facteurs àconsidérer dans de telles situations :
toujours vérifier auprès du service municipal du bâtiment les exigencesconcernant le drainage des fondations et la plomberie du sous-sol;
éviter de déverser l’eau du toit ou dela voie d’accès pour automobile dansle système de drainage des fondations.Prendre des dispositions pour l’éloigner de la maison;
recourir, dans la mesure du possible, audrainage des fondations par gravité et àla plomberie du sous-sol dans les secteurs sans services d’égouts municipaux. Planifier l’emplacementdu bâtiment et de l’installation septique en conséquence;
établir le plan de ruissellement des eaux de façon à les éloigner du puits et de l’installation septique;
employer uniquement une pompe de puisard et un éjecteur d’eaux usées comportant des joints étanchesde façon à empêcher les odeurs ou les gaz souterrains de s’introduire dans le bâtiment;
prendre garde de ne jamais utiliser comme pompe de puisard l’éjecteur d’eaux usées relié à l’installation septique. L’eau diluerait ainsi l’effluent de la fosse septique et nuirait à sa décomposition;
envisager de déplacer tout autre serviceentrant au niveau des fondations ou en dessous de façon à éviter toute situation conflictuelle.
Se reporter au chapitre « Gouttières et
descentes pluviales » pour de plus amples
renseignements sur l’écoulement des eaux
du toit. Le chapitre « Écoulement des eaux
de ruissellement, voie d’accès pour
automobile et allées » fait état d’options
d’évacuation des eaux de ruissellement.
À PRÉVOIR…
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Semelles, fondations et dalles
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À l’instar des murs de fondation, leseaux de ruissellement doivent s’éloignerdes fenêtres de sous-sol. En effet, lesfenêtres de sous-sol aménagées sous leniveau du sol doivent être pourvuesd’une paroi de puits de lumière (figure28), le plus souvent en acier galvaniséondulé pour en accroître la résistance.Les parois de puits de lumière existenten différentes dimensions pourconvenir à différentes fenêtres. Quantà celles en béton, les coffrages sont misen place, puis le béton est coulé aprèsle compactage du remblai.
Lorsque le remblai n’est pas constituéd’un matériau granulaire, le fond dupuits de lumière doit être drainé par untube ou un trou de 6 po (150 mm) dediamètre foré à travers le matériaugranulaire jusqu’au tuyau de drainageet rempli de pierre concassée.
REMBLAYAGE
Le remblayage des murs de fondationne doit pas s’effectuer avant la mise enplace des solives de plancher et dusupport de revêtement de sol, qu’ils’agisse de murs de fondation en béton,en éléments de maçonnerie ou en boistraité. Le tableau 5 (p. 365) livre lahauteur maximale du niveau définitif dusol à l’égard des murs de fondationappuyés latéralement et non appuyéslatéralement.
Le remblai à moins de 2 pi (600 mm)des fondations doit consister en unmatériau qui se draine bien (non sujetà la formation de lentilles de glace) etqui est exempt de grosses roches, denodules argileux, de débris de constructionet de schiste pyritifère, puisque cesmatériaux exerceraient des pressions
indues sur le mur de fondation, au risqued’endommager la protection contrel’humidité ou l’imperméabilisation, etde nuire au drainage des fondations.
Les pressions soudaines qui s’exercentcontre le mur de fondation lors duremblayage peuvent le déplacer et enoccasionner la fissuration. Il importedonc de déverser le matériau deremblayage de façon graduelle etuniforme, en minces couches compactéesà la densité appropriée avant d’y alleravec la suivante. Le remblayage doitaussi être effectué de manière à ne pasendommager l’isolant extérieur, lematériau de drainage, ainsi que lesrevêtements de protection contre l’eauet l’humidité.
ISOLATION THERMIQUE DESFONDATIONS
L’isolation thermique des fondationscontribue à réduire les déperditionsde chaleur du bâtiment. Selon ladémarche entreprise, l’isolation peutprocurer d’autres avantages, commeconstituer une couche de drainagemurale. Puisque les exigences en matièred’isolation des sous-sols varient d’uneprovince à l’autre, il vaut mieux s’eninformer auprès de la municipalité.
L’isolation thermique des fondationss’effectue de l’extérieur ou de l’intérieur dubâtiment. Si les travaux s’effectuentdepuis l’intérieur, le sous-sol peut êtrepartiellement isolé, auquel cas l’isolantse prolonge 2 pi (600 mm) sous leniveau du sol, ou isolé sur la pleinehauteur du mur. Cette technique requiertsouvent une ossature appelée à tenir en
Semelles, fondations et dalles
73Société canadienne d’hypothèques et de logement
place l’isolant et le revêtement de finition.De plus, elle permet d’aménager lesous-sol et de l’ajouter à l’aire habitablede la maison.
L’isolation extérieure comporte sespropres avantages. En effet, encontribuant au drainage du mur,l’isolant offre une protection supplé-mentaire tout en limitant les déperdi-tions calorifiques. L’isolant extérieurévite au mur de fondation de subir desfluctuations de température, réduisantles contraintes thermiques et les risquesde fissuration. L’inconvénient tient aufait que l’isolant doit être protégépuisqu’il se prolonge au-dessus duniveau du sol.
SEMELLES ETFONDATIONS DUVIDE SANITAIRE
La maison aménagée sur un vide sanitaire repose sur un mur de fondation se prolongeant d’au moins 6 po (150 mm) au-dessus du niveaudéfinitif du sol.
En prévision de la mise en place dessemelles de fondation, des tranchéessont pratiquées à une profondeurdictée par la composition du sol et lapénétration du gel (voir le tableau 3, p. 364). Les dimensions des semelles correspondent généralement à cellesqui supportent les murs de fondation.Les murs de fondation peuvent êtreréalisés en béton, en éléments demaçonnerie de béton ou en bois traité,mais étant donné que le niveauintérieur n’est jamais beaucoup plus bas que le niveau extérieur, leur épaisseur est habituellement moindre
que celle des murs ceinturant un sous-sol. Le tableau 5 (p. 365) indiquel’épaisseur minimale des murs defondation érigés en sols stables.
Les semelles des poteaux appelés àsoutenir les poutres de plancherdoivent reposer sur le sol non remanié,ce qui pourrait nécessiter une certaineexcavation. Des poteaux en béton,maçonnerie ou bois traité supportentgénéralement les poutres. La zoneexcavée est remblayée autour de labase des poteaux et des semelles lors dunivellement du sol du vide sanitaire.L’isolation thermique du pourtour desfondations ou de la charpente du plancher en dessous de l’aire habitable fait l’objet d’un exposé et d’illustrations dans le chapitre intitulé« Isolation thermique ».
Ventilation et revêtement dusol du vide sanitaireLorsque le sol du vide sanitaire setrouve sous celui du niveau définitif àl’extérieur, les murs de fondationdoivent être protégés contre l’humidité. Le tuyau de drainage s’installe alors contre les semelles et seraccorde à un drain. Le sol du videsanitaire et les tranchées d’accèsménagées en pente en direction dudrain doivent être revêtus depolyéthylène de 0,006 po (0,15 mm)ou d’un matériau de couverture enrouleau de type S, et les joints,chevauchés d’au moins 4 po (100mm). Le revêtement vise à empêcherl’humidité du sol de parvenir dans levide sanitaire. Le vide sanitaire doit, deplus, être ventilé. Consulter le chapitre« Ventilation ».
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Semelles, fondations et dalles
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FONDATIONS DES TERRASSESET DES ESCALIERSEN BÉTON
Le gel peut soumettre à des mouvementssaisonniers les éléments d’appui desterrasses, des balcons et des escaliersextérieurs et ainsi occasionner desdommages structuraux et modifier ladirection de l’écoulement des eaux, aurisque d’inverser l’effet souhaité quiconsiste à éloigner l’eau de l’enveloppedu bâtiment. C’est pourquoi les appuisdes balcons comportant un toit, lesescaliers en béton comptant plus detrois marches, et les terrasses situées àplus de 2 pi (600 mm) au-dessus duniveau du sol doivent reposer sur le roc,sur un sol à forte granulométries’asséchant bien ou, pour les autrestypes de sol, se prolonger jusque sousla profondeur de pénétration du gel(figure 151, p. 340).
FONDATIONS DEGARAGE
Les fondations de garage sont généralementen béton ou en maçonnerie, bien qu’ilpuisse également s’agir d’une dalle surterre-plein en béton ou de fondationsen bois traité. La profondeur minimaledes fondations d’un garage relié à lamaison doit correspondre aux indications du tableau 3, p. 364.
Devant la nécessité de remblayer sousle plancher, le choix se portera depréférence sur un matériau granulairebien compacté après coup pour enprévenir le tassement ultérieur.
Le plancher de béton reposant sur unremblai de pierre concassée ou degravier de 6 po (150 mm) doit avoir une épaisseur minimale de 3 po(75 mm). À moins de recourir à unavaloir de sol, le plancher devra êtreincliné vers l’entrée du garage.
La préparation, le bétonnage et la curedu plancher de garage sont assujettis auxmêmes règles que la dalle de plancher dusous-sol. Les joints de retrait doiventêtre pratiqués de manière à donnerdes formes aussi carrées que possible.Dans le cas d’un garage à une place, unseul joint de retrait devrait suffire.
Les murs de fondation doivent avoir aumoins 6 po (150 mm) d’épaisseur et seprolonger de 6 po (150 mm) au-dessusdu niveau du sol.
La lisse d’assise doit être ancrée aumur de fondation ou à la dalle avec desboulons distancés d’environ 8 pi (2,4 m),avec au moins deux boulons parélément de lisse. Davantage de boulonspourront être requis de part et d’autrede la porte principale.
OUVRAGES DERÉFÉRENCE
Construction des fondations enbois traitéAssociation canadienne de normalisation
Solutions de construction – Recueilde solutions à l’intention desconstructeurs et rénovateursSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Protection des matériaux sur le chantier
Protection des matériaux sur le chantier
77Société canadienne d’hypothèques et de logement
La protection des matériaux deconstruction à leur arrivée sur lechantier et leur entreposage avant leurutilisation importent au plus hautpoint, car les matériaux non protégéscontre les intempéries risquent de subir des dommages susceptibles d’occasionner de la perte et des défautsde construction ennuyeux.
De préférence, les matériaux serontlivrés à pied d’œuvre juste avant d’êtreutilisés. C’est particulièrement importantpour les blocs-fenêtres, les blocs-porteset les boiseries pour usage extérieur. Les matériaux intérieurs de finition pourront être entreposés à l’intérieurde la maison à l’achèvement du toit.
Selon la séquence normale des travauxde construction, le bois de charpente etles matériaux de revêtement intermédiairesont livrés sur le chantier à l’achèvementdes fondations. Les matériaux de structureet d’ossature en place avant la mise enœuvre des revêtements intermédiaireset supports risquent de se faire mouillerdurant des orages. Les éléments verticauxen bois peuvent s’assécher assez rapidementaprès avoir été mouillés, mais il faut laisser plus de temps aux élémentshorizontaux pour sécher.
Le bois de construction empilé serrérisque d’absorber de l’eau et de prendrebeaucoup de temps à s’assécher. Cettesituation doit être évitée puisque l’eaupourrait finir par tacher le bois ou lefaire pourrir. Les lots de bois doivent
reposer sur des plateaux surélevés et êtrerecouverts de bâches imperméables.Si l’emballage est endommagé, les lotsde bois d’œuvre devraient être recouvertsde bâches. On pourra tout aussi biendéposer des feuilles de polyéthylène surle sol avant de déposer les plateauxpour empêcher l’humidité du sol deparvenir au bois.
Après le début des travaux de charpente,la livraison des bardeaux de toit peutavoir lieu. Les paquets de bardeaux d’asphalte devront être entreposés à platsinon les bardeaux courbés ou voilésgâcheront l’aspect de la couverture.
La pose des portes et fenêtres suitgénéralement celle de la couverture. Sielles sont livrées avant de pouvoir êtreposées, elles doivent être abritéesjusqu’à leur utilisation en raison de leurcoût et du fait que leur expositionaux intempéries risque d’annihiler leurqualité de construction.
L’isolant thermique, les revêtementsintérieurs de finition des murs etplafonds, le bardage de bois et autreséléments de même nature peuvents’entreposer à l’intérieur de la maison.Par contre, les matériaux lourds commeles plaques de plâtre devront être répartissur la surface de plancher de façon à nepas surcharger les solives, car lescharges lourdes, appelées à resterlongtemps au même endroit, risquentd’occasionner le fléchissement permanent des solives.
PROTECTION DES MATÉRIAUX SUR LE CHANTIER
78
Protection des matériaux sur le chantier
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le parquet de bois dur, les boiseries etles menuiseries intérieures ne doiventpas être entreposés dans la maisonavant que la dalle de sous-sol ait eu letemps de sécher, car l’humidité dégagéelors de la cure pourrait faire gonfler lebois séché au four, puis occasionner duretrait après sa mise en place.
Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature
Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature
81Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le bois de construction de dimensionscourantes, ou débits courants, constituele principal composant de la constructionà ossature de bois. Il forme la structurequi enceint et divise l’espace et reçoit le revêtement de finition. Outre lesdébits courants, d’autres matériaux ouproduits en bois entrent souvent dans l’exécution de la structure et des revêtements intérieurs et extérieurs definition. Tous ces produits destinés à unusage spécifique sont fabriqués conformé-ment à des normes correspondantes.
On décrit habituellement les élémentsde bois d’œuvre par leurs dimensionsnominales, même si leurs dimensionsréelles sont plus petites. Par exemple,le bois de charpente de 2 x 4 po mesureen réalité environ 1 1/2 sur 3 1/2 po.Le bois de charpente qui est le pluscouramment utilisé mesure de 2 à 4 po(38 à 89 mm) d’épaisseur (dimensionsnominales). Le bois de gros œuvredésigne les éléments de plus de 5 po(114 mm) d’épaisseur; on trouve également des catégories visant leplatelage, les planches et le bois de finition. Le tableau 7 (p. 366) présenteles qualités, les essences courammentregroupées, leurs destinations principaleset les diverses catégories des débitscourants.
MARQUES DE QUALITÉ
Le bois destiné à la construction porteune marque de qualité attestant saconformité aux normes de la Commission
nationale de classification des sciages(NLGA) pour le bois d’œuvre canadien.L’estampille et la marque de qualitédoivent également être conformes à lanorme CSA 0141, « Bois débité derésineux ». La marque de qualitéaffiche le nom ou le symbole de l’organisme (ou les deux), l’essence oule groupe d’essences, la qualité, lateneur en eau au moment du sciage,ainsi que le numéro de la scierie.
La mention « S-GRN » signifie que lebois a été blanchi à une teneur en eausupérieure à 19 % et que ses dimensionstiennent compte du retrait naturel dumatériau au cours du séchage. La mention« S-DRY » indique, pour sa part, que lebois, au moment du blanchissage,contenait au maximum 19 % d’eau,alors que « MC 15 » signifie que lateneur en eau ne dépassait pas 15 %.
Au tableau 8 (p. 368) sont reproduitesdes marques de qualité canadiennes.
QUALITÉ DU BOISDE CONSTRUCTION
Chaque pièce de bois examinée reçoitune marque de qualité selon ses caractéristiques physiques. Outre lebois classifié visuellement, il existe auCanada du bois classé par contraintemécanique. La marque de qualité de cebois fait état de ses propriétés structurales et, pour la plupart des destinations en construction à ossaturede bois, est étrangère à l’essence.
BOIS DE CONSTRUCTION ETAUTRES MATÉRIAUX OUPRODUITS DE MÊME NATURE
82
Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Au Canada, de nombreuses essences debois tendre sont récoltées, usinées etcommercialisées ensemble. Celles quipossèdent les mêmes propriétés peuventêtre regroupées et commercialisées sousune désignation commune. Le tableau 9(p. 371) indique les appellationscommerciales des groupes d’essences de bois canadiennes, ainsi que leurscaractéristiques.
La qualité supérieure, désignée par « Select Structural », ne s’utilise quelorsque haute résistance, rigidité et belle apparence sont requises. Laqualité n° 1 peut contenir un certain pourcentage de bois « SelectStructural », mais elle autorise desnœuds légèrement plus gros.
Des tests ont démontré que les qualitésde bois n° 1 et n° 2 ont la même résistance. Ces qualités recueillent lafaveur populaire pour la plupart desusages généraux en construction. Lebois de qualité n° 3 convient auxtravaux de construction en général, làoù l’aspect importe peu.
Les pièces (taille nominale) de 2 x 4 po(38 x 89 mm) et de 2 x 6 po (38 x 140 mm) existent en qualité « Stud »qui identifie un bois raide et droitconvenant aux éléments muraux verticaux. Il se fabrique des poteaux àentures multiples comme solution deremplacement au bois massif. Lespièces de 2 x 4 po (38 x 89 mm) sontégalement disponibles en qualité « Construction », « Standard », « Utility » et « Economy ». Les qualités« Construction » et « Standard »s’utilisent à des fins structurales. Le boisde qualité « Construction » a une résistance comparable au bois de qualité n° 3, tandis que le bois de
qualité « Standard » appartient à unéchelon inférieur. Les qualités « Utility» et « Economy » ne s’emploient pas àdes fins structurales. « Economy »désigne la qualité la moins élevée.
Les qualités minimales exigées du boisentrant dans la construction à ossaturede bois, notamment pour les ossaturesmurales, les charpentes de madriers oude poutres et poteaux, les revêtementsintermédiaires et les supports de revêtements de sol sont établies dans leCode national du bâtiment duCanada. On peut obtenir du Conseilcanadien du bois des tableaux donnantles portées maximales admissibles dubois de construction classé visuellementet du bois classé par contraintemécanique devant servir de solives oude chevrons. Les tableaux intégrés auprésent ouvrage font état des portéesmaximales admissibles d’élémentsstructuraux faisant appel à différentesqualités de bois de construction.
L’adoption du système métrique n’a pasmodifié les dimensions des débitscourants de bois tendre au Canada. Cesont toutefois les dimensions réelles dubois blanchi qui sont maintenantexprimées en millimètres. Il n’y a pas de« dimensions nominales » métriques.Le tableau 10 (p. 372) indique lesdimensions métriques courantes parrapport aux équivalents anglais exprimésen dimensions réelles et nominales.
ÉLÉMENTS PRÉFABRIQUÉS EN BOIS
Outre les débits courants, une vastegamme d’éléments préfabriqués en boissont destinés à la construction de
Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature
83Société canadienne d’hypothèques et de logement
maisons à ossature de bois. En effet, ceséléments, qui procurent une résistanceéquivalente sinon supérieure aux débitscourants, exigent pour leur fabricationune quantité moindre de fibre de bois.Le lecteur trouvera ci-après unedescription des différents types deproduits de bois d’ingénierie offerts sur le marché, notamment le boislamellé-collé, les solives en I et le boisde charpente reconstitué.
Les débits courants sont souventcombinés à d’autres produits en bois pour la réalisation d’élémentspréfabriqués collés ou assemblés aumoyen de connecteurs mécaniques oules deux. La ferme de toit usinéeconstitue l’exemple le plus répandu,mais la poutrelle à membrures parallèles dotée de diagonales en bois
ou en acier s’utilise de plus en plus,tout comme les solives en I constituéesde membrures en bois et d’une âme enpanneau de contreplaqué, de copeauxordinaires ou de copeaux orientés(figure 29).
Tous ces produits procurent une plusgrande souplesse en matière de conception puisqu’ils autorisent de plusgrandes portées. De plus, leur utilisation comme éléments de charpente du toit permet d’atteindre desniveaux d’isolation thermique supérieurs.
Bois de charpente reconstitué
Le bois de charpente reconstitué, quiforme une sous-catégorie du boisd’ingénierie, s’entend du bois de placagelamellé ou du bois de copeaux longs.
solive à triangulation
métallique
solive à triangulation
en bois
solive de bois en I
Solives à membrures parallèles et solives en I
29
84
Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le placage lamellé est constitué deminces placages parallèles les uns aux autres, enduits d’un adhésifhydrofuge et liaisonnés sous l’effet dela chaleur et de la pression. Offertdans une vaste gamme de dimensionset de résistances, le bois de placagelamellé se taille aux longueurs vouluespour servir de poutres, poteaux,linteaux, solives et membrures pour les poutres de bois en I.
Le bois de copeaux longs se fabrique àl’aide de minces placages taillés enbandes étroites, collés les uns aux autresselon un procédé semblable au bois deplacage lamellé. Les éléments, qui existenten différentes largeurs, hauteurs etlongueurs, s’utilisent surtout commepoutres, poteaux et linteaux.
PRODUITS ENPANNEAUX
En plus du bois de construction dedimensions courantes, la constructionà ossature de bois exploite d’autresproduits de bois en panneaux. Lespanneaux de contreplaqué et lespanneaux de copeaux ordinaires ouorientés (OSB), par exemple, ajoutentà la rigidité des éléments structurauxdu toit, des murs et du plancher, enplus de procurer une surface uniformepour la mise en place d’autres matériaux. Les panneaux de fibres, les panneaux de particules et lespanneaux de fibres durs sont égalementmis à contribution pour de nombreuxtravaux de finition intérieurs ou extérieurs.
Le contreplaqué compte parmi lesproduits les plus largement utiliséspour la construction de la structure(support de revêtement de sol, supportde couverture), la finition extérieure,certains éléments de finition intérieureet la fabrication d’armoires.
Le contreplaqué se compose de couchesminces (plis) de bois, collées les unesaux autres, à fil croisé alterné. Sesépaisseurs courantes varient de 1/4 à3/4 po (6 à 18,5 mm). Comme lebois de construction de dimensionscourantes, le contreplaqué est classé enfonction de destinations particulières.Le contreplaqué en sapin de Douglaset le contreplaqué de résineux canadienssont les deux produits les plusfabriqués. Tous les panneaux de contre-plaqué, de copeaux ordinaires ou decopeaux orientés appartenant à la catégorie« revêtement intermédiaire » sontfabriqués avec un liant pour usageextérieur. Le contreplaqué revêtu s’emploie pour le coffrage du béton.
Le panneau de copeaux orientés (OSB),est un panneau structural qui secompose de copeaux de formeallongée, orientés mécaniquement encouches, les couches externes étantorientées longitudinalement et lescouches internes transversalement oude façon aléatoire. C’est l’orientationdes copeaux qui fait que l’OSB afficheune performance semblable à celle ducontreplaqué. L’OSB s’utilise surtoutcomme support de couverture, revêtement mural intermédiaire,support de revêtement de sol, parement et membrure d’âme dessolives de bois en I.
Bois de construction et autres matériaux ou produits de même nature
85Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le panneau de copeaux est fabriqué àl’aide de copeaux agglomérés et s’emploie aux mêmes fins que l’OSB etle contreplaqué, c’est-à-dire commesupport de revêtement de sol et decouverture, et revêtement mural intermédiaire. Sa disponibilité esttoutefois limitée.
Le panneau de fibres est fabriqué de fibres de bois collées sous pression. Ilest offert en panneau ordinaire ouimprégné de bitume, celui-ci étantprincipalement destiné à servir derevêtement mural intermédiaire.
Le panneau de particules s’utilisehabituellement comme couche de poseou matériau de finition intérieure, parexemple, pour le rayonnage et autresouvrages de menuiserie. Généralementrecouvert de stratifié ou d’autresmatériaux protecteurs ou décoratifs, ils’utilise pour la fabrication de portesd’armoires ou de placards. Ce matériausert souvent de base dans la fabricationdes plans de travail (cuisine) ordinairesou prémoulés.
Le panneau de fibres dur se composede fibres de bois, tout comme lepanneau de fibres, mais présente unedensité et une rigidité supérieures. Onle retrouve souvent en ébénisterie. Lebardage en panneau de fibres durrecouvert d’un fini coloré peut sesubstituer au bardage de bois, de vinyleou d’aluminium. On a égalementrecours à de grands panneaux de fibresdurs préfinis et texturés pour obtenirdes effets spéciaux à l’intérieur commeà l’extérieur de la maison.
OUVRAGEDE RÉFÉRENCE
Manuel de la construction en boisConseil canadien du bois
Ossature de la maison
Ossature de la maison
89Société canadienne d’hypothèques et de logement
La construction à ossature de boiscomprend des éléments de charpenterépétitifs comme les poteaux des murs,les solives de plancher et les fermes,ainsi que des supports de plancher etde couverture et des revêtements intermédiaires de murs pour constituerdes assemblages de bâtiment rigidescapables de résister aux surchargesdues au vent, aux séismes, à la neige,aux charges d’occupation et à laconstruction. Il peut s’agir de bois decharpente ou d’éléments en boisd’ingénierie comme les fermes ou lessolives de bois en I. Dans le cas deshabitations, les éléments d’ossaturerépétitifs sont disposés à entraxes d’au plus 24 po (600 mm), la portéedes éléments horizontaux n’est passupérieure à 40 pi (12,2 m), et lasurcharge de conception due aux occupants et au contenu ne doit pasexcéder 50 lb/pi2 (2,4 kPa).
La structure d’une maison de un oudeux étages doit être réalisée avant le
début de tous autres travaux. La structure comprend les fondations, les planchers, les murs et le toit (figure 30). Dans certains cas, les mursintérieurs qui sont porteurs, doiventêtre montés en même temps que les murs extérieurs. Les éléments decharpente et les différents revêtementsintermédiaires devront donc être enplace au cours de la construction pourconférer une rigidité à la structure.L’ajout d’écharpes ou d’éléments decontreventement et d’entretoisementtemporaires peut également être exigépour garantir la sécurité et prévenir les dommages.
Avant d’entreprendre les travaux d’ossature, il importe d’envisager lavaleur de résistance thermique desdifférentes composantes de la structurepuisque les éléments d’ossature doiventêtre dimensionnés en conséquence.Pour plus de précisions, consulter lechapitre « Isolation thermique ».
La charpente d’une maison à ossature debois est soit à plate-forme, soit à claire-voie.
OSSATURE DE LA MAISON
Écorché d’une maison à ossature de bois
30
90
Ossature de la maison
Société canadienne d’hypothèques et de logement
La charpente à claire-voie constituait laméthode de construction la plus répanduevers la fin du 19e siècle et au début du20e siècle. Par contre, la charpente àplate-forme prédomine depuis la findes années 1940 et représente aujourd’huiune technique classique au Canada.
CHARPENTE ÀPLATE-FORME
La méthode de construction à plate-formeest la plus fréquemment utilisée pourl’ossature des maisons. Son principalavantage réside dans le fait que leplancher est construit indépendammentdes murs et constitue une surface detravail sur laquelle les murs et les cloisonspeuvent être assemblés et montés.Comme les poteaux n’ont que la hauteurd’un étage, les murs peuvent facilementêtre préfabriqués hors chantier ouassemblés en pans sur le support de
revêtement de sol, sans l’aide de matérielde levage. Les lisses et sablières, qui fontpartie intégrante des murs, tiennent lieude coupe-feu au niveau du plancher etdu plafond et de fond de clouage pourle revêtement mural intermédiaire et lerevêtement intérieur de finition.
CHARPENTE ÀCLAIRE-VOIE
La charpente à claire-voie diffère de lacharpente à plate-forme en ce sens queles poteaux des murs extérieurs et decertains murs intérieurs traversent le oules planchers d’une seule venue, jusqu’àla sablière qui supporte la charpente dutoit. Puisque le raccordement des solivesde plancher et des poteaux se prête malà la préfabrication ou à l’assemblage surchantier, on a rarement recours à cetteméthode de construction. Par contre,certaines techniques de la constructionà claire-voie peuvent être adaptées à la
Application des 4R de la construction à ossature de bois
La construction à ossature de bois est toutà fait en mesure de demeurer l’un des choixles plus écologiques, à condition de tirer lemeilleur parti des ressources en bois. Àl’heure actuelle, une maison neuve typeest constituée à environ 20 % de bois,et pourtant quelque 40 % des déchetsde construction proviennent de bois dedimensions courantes et de produitsusinés en bois. Ce constat nous invitede toute évidence à économiser cetteprécieuse ressource. L’industrie canadiennede la construction a décidé de relever le
défi en adoptant les 4R de la construction
à ossature de bois : revue, réduction,
réutilisation et recyclage. Voici des aspects
importants concernant les 4R.
Revue
La construction de maison à ossature de boisa suivi l’évolution des techniques classiquesà une époque où le bois constituait uneressource abondante et où l’on n’avait pas àse soucier de la gestion des déchets. Desraisons financières et environnementalesmotivent à revoir le mode de conceptionet de construction de habitations.
POUR UNE MAISON SAINE…
Suite à la page 91
Ossature de la maison
91Société canadienne d’hypothèques et de logement
Revoir les pratiques et méthodes
courantes des corps de métiers
pour établir si elles font obstacle à
l’utilisation efficiente du bois et de
tout autre matériau de construction.
Vérifier que les dessins font état dans
la mesure du possible de cotes standards
et de portées maximales — permet
d’en obtenir davantage à meilleur coût
tout en produisant moins de déchets.
Exploiter des techniques de
charpente efficientes.
Réduction
Le bois de construction représente la plus
importante source de déchets des maisons
neuves. Une meilleure exploitation de nos
ressources naturelles est réalisable en
éliminant l’inefficacité et le gaspillage.
Affecter un secteur du chantier à la
taille du bois. La plupart des déchets
découlent de méthodes de taille
laissant à désirer. Mettre bien en
vue les courtes retailles et les rendre
facilement accessibles — exploiter
d’abord au maximum le bois
pleine longueur gauchi ou tordu
en le taillant lorsque des pièces
courtes sont nécessaires.
Commander les matériaux selon des
lots qui correspondent à l’étape des
travaux. S’abstenir de faire expédier
tous les matériaux à la fois.
Commander les quantités
nécessaires, quitte à procéder à des
rajustements à chaque commande;
Bien entreposer les matériaux de
manière à ne pas les endommager, car
le bois endommagé est la deuxième
cause en importance des déchets, après
les méthodes de taille laissant à désirer.
Recourir à des techniques simplifiées
d’exécution des murs en disposant
leurs éléments à entraxes de 24 po
(600 mm), dans la mesure du possible.
Optimaliser l’agencement des espaces
de la maison, ce qui se traduira par
des frais de délivrance de permis et
des taxes foncières moins élevés.
Réutilisation
Dans certains cas, les matériaux peuvent
se réutiliser, alors que dans d’autres, des
matériaux usagés peuvent s’acheter ou
s’obtenir gratuitement.
Prévoir de réutiliser le bois
judicieusement, notamment en ayant
recours au bois des coffrages comme
contreventements ou fourrures.
Vérifier la disponibilité de matériaux
de construction usagés auprès des
entrepreneurs en travaux de démolition.
Dans bien des cas, ils feront tout aussi
bien l’affaire, mais à une fraction
du prix.
Suite de la page 90
Suite à la page 92
92
Ossature de la maison
Société canadienne d’hypothèques et de logement
construction à plate-forme. Par exemple,les solives de plafond ou un plafondsuspendu peuvent prendre appui sur des lambourdes de 1 x 4 po (19 x89 mm) encastrées entre les poteaux.Les solives de plancher peuvent reposersur un appui du genre lorsque, dansune maison à mi-étages, les planchersse trouvent décalés de part et d’autred’un même mur intérieur. Danscertaines maisons à deux étages, lemur porteur central d’une constructionà plate-forme sera à claire-voie afin defavoriser le passage des tuyaux etconduits de chauffage.
RÉSISTANCE STRUCTURALE
L’assemblage du bois de charpente oud’éléments préfabriqués en bois et dessupports de couverture, de revêtementsde sol et de mur en panneau donne àla construction à ossature de bois unerésistance aux surcharges verticales(neige, occupation et contenu) et auxsurcharges horizontales (vent et
séismes). De plus, les revêtements de finition, comme les plaques de plâtre,les cloisons et les placards, ajoutent de la rigidité. La rigidité d’un bâtiment à ossature de bois provientessentiellement du revêtement muralintermédiaire, lequel fournit une résistance en cisaillement contre ladéformation, de même que du supportde couverture et des revêtements de solqui en assurent la résistance latérale. Siune résistance plus importante estrequise, en raison d’une expositionaccrue aux risques de séismes ou degrands vents, on peut renforcer lesplanchers, les murs et le toit en utilisantdes matériaux de support et de revêtements robustes, et en diminuantl’entraxe des fixations. En outre, lesplanchers, les murs et les toits des bâtiments à ossature de bois agissent enprincipe comme un ensemble structural.C’est pourquoi le plancher doit êtreboulonné aux fondations en béton. Des dispositifs d’ancrage additionnelspourraient également être de rigueurentre le toit ou le plancher et les murset entre les murs et les fondations.
Acheter des matériaux recyclés à laplace de matériaux neufs.
Recyclage
Envisager le recyclage lorsqu’il se révèleimpossible d’éliminer complètement lesdéchets.
Trier et entreposer de façon sécuritaireles matériaux destinés au recyclage.Éviter de tout mettre dans un seulconteneur non compartimenté.
Offrir les déchets aux écolesou aux groupes communautaires qui sauront s’en servir pour leurs ateliers ou la fabrication d’objets d’artisanat.
L’utilisation efficace des ressources,principe conforme à la maisonsaine, ne s’applique pas uniquementau bois, mais aussi à tous lesmatériaux de construction. D’autresprécisions à l’égard des 4R de laconstruction à ossature de bois sontapportées dans les chapitres suivants.
Suite de la page 91
Charpente du plancher
Charpente du plancher
95Société canadienne d’hypothèques et de logement
La charpente du plancher d’unemaison à ossature de bois se composede lisses, de solives de rive, de poutreset de solives. À l’intérieur, les mursporteurs remplacent les poutres etpoteaux pour supporter les solives deplancher et la cloison porteuse centrale.Tout le bois de construction utilisépour la charpente doit être bien sec etsa teneur en eau ne doit pas dépasser19 % au moment de sa mise en place,conformément aux dispositions duCode national du bâtiment.
ANCRAGE DE LALISSE D’ASSISE
La lisse d’assise doit être soigneusementmise de niveau. Lorsque l’arase desfondations est parfaitement de niveau,on peut poser la lisse d’assise directementdessus et calfeutrer le joint après coup,ou sur une garniture de mousse synthétiqueà cellules fermées ou un autre matériauétanche à l’air de même largeur que lalisse d’assise. Par contre, si l’arase desfondations n’est pas de niveau, onpourra asseoir la lisse d’assise sur un lit demortier. La lisse d’assise s’ancre ensuiteau mur de fondation par des boulons
CHARPENTE DU PLANCHER
Exigences d’ancrage de la lisse d’assise
Avant d’arrêter son choix sur la charpente
de plancher, il importe de déterminer
au préalable son raccordement au mur
de fondation.
Dans le cas du raccordement au mur
de fondation et aux solives, la lisse
d’assise doit être solidement ancrée
au mur de fondation, et les boulons
doivent être enrobés en partie supérieure
des murs de béton ou dans l’assise
supérieure des blocs de béton, leurs
alvéoles remplies de béton. Le mode
de raccordement de la charpente de
plancher au mur de fondation doit être
établi lors de la réalisation du mur de
fondation, sinon il sera difficile et
coûteux d’ancrer la lisse d’assise après que
le béton aura pris.
Voici les exigences à retenir concernant
les dimensions des boulons d’ancrage et
leur pose :
Les boulons doivent avoir un diamètre
minimal de 1/2 po (12,7 mm).
Les boulons doivent être assujettis à
la lisse d’assise à l’aide d’écrous et
rondelles et enrobés dans au moins
4 po (100 mm) de béton.
Les boulons doivent être disposés selon
un espacement maximal de 8 pi
(2,4 m), chaque pièce de la lisse étant
toujours fixée par deux boulons.
RAPPEL
96
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
d’au moins 1/2 po (12,7 mm) de diamètreou d’autres dispositifs d’ancrage appropriés.
POTEAUX ETPOUTRES
Des poteaux d’acier ou de bois, placés ausous-sol, supportent généralement lespoutres qui, à leur tour, reçoivent l’ex-trémité des solives du rez-de-chaussée, demême que les charges des étages supérieurstransmises par les murs et les poteaux.
Des poteaux en acier de charpente rondset réglables, pourvus de plaques à leursextrémités, s’emploient couramment àcette fin. La plaque supérieure doit êtreaussi large que la poutre qu’elle soutientet boulonnée à la semelle de la poutred’acier ou clouée à la poutre de bois,selon le cas. La longueur des poteauxs’ajuste après l’installation de façon àcompenser le tassement du sol ou leretrait consécutif au séchage deséléments de charpente en bois.
Les poteaux de bois d’au moins 6 x 6 po(140 x 140 mm) peuvent être soit massifs,
soit composés d’éléments de 2 po[nominal] (38 mm). Habituellement, onassemble les éléments les uns aux autresà l’aide de clous de 3 po (76 mm) àentraxes de 12 po (300 mm). Lespoteaux de bois doivent avoir au moinsla même largeur que les poutres qu’ilssupportent et être taillés de façon àassurer un appui uniforme en partiessupérieure et inférieure. Chaque poteaudoit être cloué à la poutre supérieure etdésolidarisé de sa base en béton par unmatériau de protection contre l’humiditécomme une pellicule de polyéthylène de0,006 po (0,15 mm) ou un matériau decouverture en rouleau de type S.
L’entraxe des poteaux est généralement de8 à 10 pi (2,4 à 3,0 m), selon la charge etla résistance de la poutre qu’ils supportent.
Les poutres d’acier ou de bois s’utilisenten construction résidentielle. L’acier al’avantage de ne pas subir de retrait. Lespoutres d’acier présentent habituellementun profil en I, alors que les poutres debois sont massives ou composées. D’unepart, la poutre composée en bois(figure 31) est généralement constituée
mur de fondation poutre composée en bois lisse d'assise dégagement de 1/2 po (12 mm) tout autour ou application d'un traitement de préservation sur l'extrémité de la poutre se trouvant au niveau du sol ou en dessous appui minimal de 3 1/2 po (89 mm)
portée libre poteau en métal ou en bois
les joints doivent
se trouver à au moins 6 po (150 mm) du
quart de la portée libre
Poutre composée en bois
31
Charpente du plancher
97Société canadienne d’hypothèques et de logement
Passage des conduits et tuyaux
Un important aspect à considérer lors
de la conception de l’agencement des
poutres et solives est le passage des conduits
et tuyaux. En effet, les conduits des
installations de chauffage et de ventilation,
contrairement aux câbles électriques, ne
se manipulent pas avec autant de souplesse.
Il est fortement recommandé d’éviter
les coudes prononcés et les longs parcours;
l’agencement des poutres et solives doit
donc respecter la façon dont les conduits
seront dissimulés dans le plancher et les
murs. Les tuyaux s’avèrent quelque peu
plus flexibles que les conduits, mais les
canalisations de plomberie comme la
colonne de chute doivent avoir une allure
verticale et comporter peu de déviations
horizontales, s’il en est. La plomberie sera
plus difficile à réaliser si les salles de bains
ne sont pas aménagées autour d’une
colonne de chute commune. Voici les
aspects à prendre en considération lors
de cette étape :
Revoir les dessins de la maison en
compagnie d’un entrepreneur en
plomberie et en chauffage chevronné
pour déterminer les exigences et la
suite à donner et ce, dès l’étape
préliminaire. Envisager la possibilité
d’aménager un sous-sol plus haut
que la normale pour dissimuler les
canalisations de service au-dessus
du plafond fini.
Éviter de faire affleurer les poutres
lorsque les solives de plancher sont
assujetties aux côtés des poutres.
Faire reposer les solives sur les
poutres permet d’obtenir l’espace
nécessaire pour dissimuler conduits
et tuyaux.
Disposer toutes les solives de plancher
dans le même sens évite d’avoir à passer
les conduits ou tuyaux sous les solives.
Recourir à des calages, plutôt qu’à des
solives supplémentaires, sous les murs
non porteurs parallèles aux solives de
plancher, de façon à pouvoir faire passer
les conduits et tuyaux par en dessous.
Toujours prévoir un mur en éléments
de 2 x 6 po (38 x 140 mm) lorsqu’une
colonne de chute le traverse. En
revanche, prévoir de pourvoir le
mur de fourrures pour dissimuler
la colonne et passer toute conduite
d’alimentation en eau potable.
Dans la mesure du possible, aligner
les poteaux des cloisons sur les solives
de plancher pour pouvoir avoir
accès à tout l’espace entre les
poteaux par en dessous.
Si la conformité aux points ci-dessus
laisse toujours entrevoir la difficulté
d’intégrer les conduits et tuyaux,
l’emploi de solives triangulées
permettra de les faire passer entre
les membrures d’âme.
Être disposé à modifier le plan de la
charpente en fonction des conduits
et tuyaux.
À PRÉVOIR…
98
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
de trois pièces de bois ou plus de 2 po[nominal] (38 mm) d’épaisseurdisposées sur chant et clouées ensemble, dechaque côté, par des clous de 3 1/2 po(89 mm). Les clous sont enfoncés à auplus 18 po (450 mm) les uns des autresdans chacune des rangées, les clousd’extrémité étant situés à 4 à 6 po(100 à 150 mm) de l’extrémité dechacune des pièces. Les joints d’aboutentre les composants doivent se trouverau-dessus d’un poteau porteur ou à moinsde 6 po (150 mm) du quart de la portée,(Voir les tableaux 11, 12 et 13, p. 373à 378.) Alors que les joints sont interditsdans la travée d’extrémité, on les autorisedans au plus la moitié des pièces à unendroit donné.
Les poutres et poteaux en bois de placagelamellé ou en lamellé-collé, ou en longscopeaux se substituent à leurs équivalentsd’acier ou composés en bois. (Voir lestableaux 14 et 15, p. 379 à 381.)
Les extrémités des poutres doiventavoir un appui d’au moins 3 1/2 po(89 mm) sur les murs de béton ou demaçonnerie ou sur les poteaux. Il y atoutefois risque de pourriture lorsque les
poutres encastrées sont trop à l’étroit dansleurs logements et que l’air ne peut pas ycirculer librement. On doit parconséquent traiter contre la pourritureles extrémités des poutres de boissituées au niveau du sol ou en dessous,et encastrées dans les murs de béton oude maçonnerie, sinon, il faudra que leurlogement d’appui autorise un dégagementfrontal et latéral de 1/2 po (12 mm). Lespoutres en bois non traité doivent êtreisolées du béton par une membraneimperméable si elles se situent à 6 po(150 mm) ou moins au-dessus duniveau du sol.
RACCORDEMENT DESSOLIVES À LA POUTRE
Le moyen le plus simple de joindre lessolives à la poutre consiste à fairereposer les solives sur celle-ci (figure 32).Dans un tel cas, le dessus de la poutredoit être au même niveau que le dessusde la lisse d’assise (figure 31). Cetteméthode s’emploie lorsque le sous-soloffre une hauteur libre suffisante sous lapoutre. Lorsque les solives se chevauchent
poutre composée en bois solive en bois clouage en biais poteau en métal ou en bois
Solives reposant sur une poutre de bois
32
Les solives sont clouées en biais à la poutre.
Deux clous de 3 1/4 po (82 mm) sontutilisés par solive.
Charpente du plancher
99Société canadienne d’hypothèques et de logement
sur une poutre, la longueur maximalede chevauchement est de 12 po (300 mm).
Fixer les solives à des étriers ou àd’autres connecteurs structurauxpermet d’obtenir une hauteur libresupérieure sous la poutre en bois. LeCode national du bâtiment autorise defaire reposer les solives sur unelambourde de 2 x 3 po (38 x 64 mm)clouée à la poutre avec deux clous de
3 1/4 po (82 mm) par solive (figure 33).La figure 33 montre comment éclisserles extrémités des solives.
Les solives assemblées sur le côté d’unepoutre d’acier peuvent reposer sur lasemelle inférieure ou sur une lambourdede 2 x 2 po (38 x 38 mm) fixée à lamembrure d’âme par deux boulons de1/4 po (6,3 mm) à entraxes de 24 po(600 mm). Les solives doivent être
poutre composée en bois
lambourde de 2 x 3 po (38 x 64 mm)
éclisse de 2 po x 2 po x 2 pi (38 x 38 x 600 mm)
solive de plancher en bois
Solives supportées par une lambourde clouée à la poutre
33
poutre en acier
éclisse de 2 x 2 po (38 x 38 mm)
solive
en revanche, les solives peuvent reposer sur une lambourde en bois de 2 x 2 po (38 x 38 mm) boulonnée à travers l'âme de la poutre.
Solives reposant sur la semelle inférieure de la poutreou sur une lambourde boulonnée à la poutre
34
La lambourde est clouée à la poutreavec deux clous de 3 1/4 po (82 mm)par solive. L’éclisse est assujettie aux
solives avec deux clous de 3 1/4 po (82 mm) à chaque extrémité.
Les solives sont jointes à leur sommetpar une éclisse de 2 x 2 po (38 x 38 mm).
100
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
éclissées (figure 34) et un espace de 1/2 po(12 mm) doit être laissé entre les éclisses etle dessus de la poutre pour tenir comptedu retrait.
RACCORDEMENTDES SOLIVES AUX MURS DE FONDATION
Les deux modes généraux de raccordementdes solives aux murs de fondationconviennent aussi bien à la charpente àplate-forme qu’à la charpente à claire-voie.La charpente à plate-forme demeuretoutefois de loin la plus courante. Dansla charpente à plate-forme, deux méthodess’emploient : la méthode de raccordementpar la lisse d’assise et la méthode d’encastrement des solives.
Méthode de raccordementpar la lisse d’assiseCette méthode convient aux murs defondation en béton ou en blocs de
béton. Il s’agit d’ancrer la lisse d’assiseau mur de fondation (figure 35) poury appuyer et fixer les solives de plancheret la solive de rive. La lisse d’assiserepose habituellement sur l’arase dumur de fondation. Si c’est le cas, ledessous de la lisse d’assise doit se situerà au moins 6 po (150 mm) au-dessusdu niveau définitif du sol.
Lorsqu’il est souhaitable d’abaisser leniveau du rez-de-chaussée, la partiesupérieure du mur de fondation pourraêtre ramenée à 3 1/2 po (90 mm)d’épaisseur. Si du bardage ou du stuccosert de revêtement extérieur de finition,l’ossature murale repose sur la lissed’assise ancrée sur le dessus du mur et les solives de plancher s’appuient sur une lisse d’assise distincte, posée sur l’épaulement pratiqué dans le mur (figure 36). Le revêtement enmaçonnerie, tel le placage de brique,s’appuie sur le dessus du mur de fondation, tandis que la charpente dumur repose sur celle du plancher(figure 37). Lorsque l’épaisseur du mur
lisse murale
support de revêtement de sol
solive de plancher
solive de rive
lisse d'assise ancrée
joint en mousseou prolongement du pare-air
lit de mortier de nivellement
distance minimale de 8 po (200 mm) pour
le parement extérieur en stucco ou en bois,
et de 6 po (150 mm) pourla maçonnerie
niveau définitif du sol
Méthode d’ancrage de la lisse d’assise dans la charpente à plate-forme
35
Charpente du plancher
101Société canadienne d’hypothèques et de logement
est réduite, la hauteur de la partieamincie ne devrait pas dépasser 14 po(350 mm).
Méthode d’encastrement des solivesCette méthode ne vaut que pour lesmurs de fondation en béton coulé surplace. Les poutres, les solives deplancher et la solive de rive se mettent enplace avant le bétonnage. La charpentedu plancher s’appuie temporairementsur le coffrage intérieur et sur les calesservant à mettre la charpente de niveau.Des blocs de bois placés entre les solives duplancher le long des murs d’extrémitéemprisonnent le béton fluide entre les
solives, affleurant la face intérieure dumur de fondation (figure 38). Lessolives de rive et de bordure jouent lerôle de paroi extérieure du coffrage. Lesextrémités des poutres situées au niveaudu sol ou en dessous sont traitées contrela pourriture. Le béton est ensuite coulé demanière que les solives soient encastréessur au moins les deux tiers de leur hauteur,assurant ainsi l’ancrage approprié deséléments de charpente du plancher.Les blocs de bois sont ensuite enlevésen même temps que les coffrages, aprèsla prise du béton. La même méthode s’applique dans le cas d’un placage demaçonnerie (figure 39).
plinthe revêtement de sol support de revêtement de sol et couche de pose
solive de plancher clouée en biais à la lisse d'assise solive de rive lisse d'assise ancrée aux fondations dégagement de 1/2 po (12 mm) si le bois n'est pas traité
revêtement mural de finition
pare-air/pare-vapeur
isolant
poteau mural
revêtement intermédiaire
membrane de revêtement
intermédiaire
bardage en bois
lisse murale
distance minimale de 8 po (200 mm)
lisse d'assise ancrée aux fondations
Solives portant sur l’épaulement formé dans le murde fondation
36
Les solives sont clouées en biais à lasolive de rive et à la lisse d’assise.Cette dernière est assujettie à la partiesupérieure du mur de fondation pardes boulons d’ancrage. La lisse basse de
l’ossature du mur est fixée à la lisse d’assise avec des clous de 3 po(76 mm) à entraxes de 16 po (400 mm).
102
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
plinthe revêtement de sol support de revêtement de sol et couche de pose
solive de plancher clouée en biais à la lisse d'assise complexe d'étanchéité sous la lisse d'assise lorsque la distance par rapport au niveau définitif du sol est inférieure à 6 po (150 mm) lisse d'assise ancrée aux fondations
revêtement mural de finition
pare-air/pare-vapeur
isolant
poteau mural
revêtement intermédiaire
membrane de
revêtement intermédiaire
placage de brique
solin de base
distance minimale de 6 po (150 mm)
dégagement de
1/2 po (12 mm) si le bois n'est pas traité
boulon d'ancrage
solive de rive
Solives portant sur l’épaulement formé dans le murde fondation
37
solive de bordure solive de rive solive de plancher mur de fondation en béton
Solives de plancher encastrées en partie supérieure du mur de fondation
38
Les solives sont clouées en biais à la solive de rive et à la lisse d’assise. Le placage de brique s’appuie sur le
dessus du mur de fondation, alors que l’ossature murale repose sur le support de revêtement de sol.
Charpente du plancher
103Société canadienne d’hypothèques et de logement
placage de brique
solive de rive
membrane de revêtement intermédiaire chevauchant
le solin
solin métallique
mur de fondation en béton
solive de plancher
Support de la maçonnerie selon la méthode d’encastrement des solives de plancher
39
Solutions de rechange pour planchers
Le principe de la maison saine faisant
appel à l’utilisation efficace des ressources
peut se transposer dans les ossatures de
plancher par le recours à des éléments
préfabriqués en bois.
Les solives de bois en I et les solives
préfabriquées remplacent de façon
courante les solives de plancher.
En moyenne, les solives de bois en I et
les solives préfabriquées consomment 20 %
moins de matière qu’un plancher classique
réalisé en bois de dimensions courantes,
tout en autorisant un espacement supérieur
des éléments, pour une réduction encore
plus grande des matériaux requis.
Fabriquées en longueurs dépassant bien
les éléments de charpente classiques, ces
ossatures préfabriquées admettent une
portée libre, évitant de devoir compter
sur des murs porteurs intérieurs, ce qui
augmente l’adaptabilité du plan de
maison tout en réduisant davantage les
matériaux et la main-d’œuvre requis.
Lors de l’utilisation d’éléments
préfabriqués en bois, il importe de
s’en tenir rigoureusement aux directives
du fabricant.
POUR UNE MAISON SAINE…
Suite à la page 104
104
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Suite de la page 103
solive à triangulation
métallique
solive à triangulation
en bois
solive de bois en I
longueurs d’appui des solives selon les règles
ossature de rive permettant de transférer les charges continues du mur
tout porte-à-faux de solives de bois en I requiert des calculs techniques
calages pour le transfert des charges ponctuelles
raidisseurs d’âme (le cas échéant) pour le transfert des charges de plancher
entreposage et manutention convenables
pose sans danger – pose de contreventements
ou de supports de revêtement
portée dans les limites autorisées
emplacement et diamètre des
trous conformes
Principes à respecter dans le cas des solives de bois en I
40
Charpente du plancher
105Société canadienne d’hypothèques et de logement
L’ossature de rive transfère les charges du mur au mur sous-jacent.
Les calages transfèrent les charges murales intérieures aux murs sous-jacents.
Les calages sont employés pour transférer d’un étage à l’autre les charges ponctuelles de colonnes ou d’éléments d’ossature de chaque côté des portes et fenêtres, sans surcharger les solives en I.
Les raidisseurs d’âme peuvent être requis si la charge excède la capacité de la solive sans raidisseurs.
41
joint sur solive
solive sous les cloisons parallèles aux solives
chevauchement des solives sur la poutre
entretoise
lisse d'assise ancrée
solive parallèle aux fondations
12345
6
Charpente du plancher
42
Exigences de transfert de charge des solives en I
(1) support de revêtement de sol fixéaux solives avec des clous de 2 po(51 mm)
(2) lattes en bois continues de 1 x 3 po(19 x 64 mm) clouées à la sous-facedes solives avec deux clous de 2 1/4 po (57 mm)
(3) entretoises croisées de 2 x 2 po(38 x 38 mm) à mi-portée clouéesavec deux clous de 2 1/4 po (57 mm)
(4) solive de rive fixée par clouagedroit aux solives avec trois clousde 3 1/4 po (82 mm)
(5) solive de rive clouée en biais à lalisse d’assise avec des clous de 3 1/4 po (82 mm) à entraxes de24 po (600 mm)
(6) solives de plancher clouées enbiais à la lisse d’assise avec deuxclous de 3 1/4 po (82 mm), un dechaque côté
106
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
SOLIVES DEPLANCHER
Les solives doivent satisfaire à desexigences de résistance, de flèche et devibration, lesquelles font partie intégrantedes tableaux des portées des solives(tableaux 16 et 17, pages 382-383). Lesexigences de résistance visent à faire ensorte que le système soit suffisammentrésistant pour soutenir les chargesanticipées. Les limites de flèche visent àassurer que toute déformation duplancher sous les charges n’entraînerapas de défauts, comme la fissuration duplafond d’en dessous. Quant auxexigences visant les vibrations, elles ont
pour objectif d’assurer un minimum derigidité, de manière que, par exemple,le fait de circuler dans la maison n’ait paspour effet de faire cliqueter la vaisselledans les vaisseliers.
Les solives de plancher en boismesurent habituellement 2 po [nominal](38 mm) d’épaisseur sur 6, 8, 10 ou 12 po(140, 184, 235 ou 286 mm) de hauteur.Les dimensions dépendent des charges,de la portée, de l’espacement des solives,des essences et des qualités de boisutilisées et de la flexion admise. Lestableaux 16 et 17, pages 382-383indiquent les portées admissibles(distances nettes entre les appuis) suivant les diverses qualités et essences
premier chevêtre
second chevêtre
première solive d'enchevêtrure
seconde solive d'enchevêtrure
1
2
3
4
5
longueur de l’ouverture
les étriers de solive peuvent être préférésau clouage en biais des solives boiteuses
solive boiteuse
Enchevêtrure dans un plancher où les solivesd’enchevêtrure et les chevêtres sont jumelés
43
(1) La première solive d’enchevêtrureest fixée au premier chevêtre avectrois clous de 4 po (101 mm) oucinq de 3 1/4 po (82 mm).
(2) Le premier chevêtre est assujettiaux solives boiteuses avec troisclous de 4 po (101 mm) ou cinq de 3 1/4 po (82 mm).
(3) Le second chevêtre est fixé au premier avec des clous de 3 po (76 mm), à intervalles longitudinauxde 12 po (300 mm).
(4) La première solive d’enchevêtrureest fixée au deuxième chevêtreavec trois clous de 4 po (101 mm)ou cinq de 3 1/4 po (82 mm).
(5) La seconde solive d’enchevêtrure estfixée à la première avec des clousde 3 po (76 mm) à intervalles longitudinaux de 12 po (300 mm).
Charpente du plancher
107Société canadienne d’hypothèques et de logement
de bois et diverses conditions decharges et surcharges. Les portéesadmissibles indiquées ont été calculéesd’après les dimensions courantes adoptéespour le bois de construction au Canada.
Les solutions de rechange aux solives deplancher en bois de dimensionscourantes sont les solives en bois deplacage lamellé, les poutrelles (solivespréfabriquées) à membrures parallèleset les solives de bois en I. Les portéesadmissibles de ces éléments préfabriquéssont fournies par le fabricant. Lessolives de bois en I sont maintenant desmatériaux d’ossatures résidentiellescourants parce qu’elles autorisent deplus grandes portées, et grâce à leurfabrication en bois sec, elles subissentmoins de retrait. Voici des dimensionstypes de solives de bois en I pour leshabitations : 9 1/2 po (241 mm) et 11 7/8 po (302 mm). Bien qu’ellessoient composées de bois, les solives enI sont soumises à des directives depose qui diffèrent de celles des solivesen bois de dimensions courantes. Pourbien réussir leur pose, il faut suivreplusieurs règles (figure 40), commel’emplacement tout indiqué des trousdans l’âme et la prévision de dispositifsadéquats de transfert des charges auxpoints d’appui.
Les solives en I sont optimisées pour leslongues portées, et en raison de leursâmes minces, elles résistent moins bienaux charges verticales ponctuelles(provenant par exemple de mursporteurs au-dessus). C’est pour cetteraison que des techniques particulièresde calage sont employées pour transférer les charges verticales à traversune solive de bois en I (figure 41). Les fabricants de solives de bois en Ifournissent des renseignements exhaustifs qui décrivent ces exigencesplus en détail; c’est une lecture recom-
mandée à quiconque envisage deconstruire un plancher en bois à l’aide desolives en I.
Lorsqu’une lisse d’assise s’emploie, lessolives ne se posent que lorsque la lissed’assise a été mise de niveau sur le lit demortier et ancrée au mur de fondation.Par contre, comme nous l’avons déjàmentionné, lorsque les solives sontencastrées en partie supérieure du murde fondation, elles se posent avant decouler le mur de béton. L’emplacementet l’espacement des solives doivent êtreconformes aux règles de calcul.
L’espacement des solives est généralementétabli selon un entraxe de 16 po (400 mm). On pourra le faire passer à12 po (300 mm) et utiliser des solivesde moindre hauteur dans le cas delourdes charges ou d’espace restreint.Inversement, si l’épaisseur du plancherne pose aucune restriction, recourir àdes solives de plus grande hauteurdisposées à entraxes de 24 po (600 mm)pourrait se révéler plus économique.(Note : Comme l’entraxe des solives estexprimé en unités métriques nominales, lelecteur est prié de ne pas s’en servirpuisque les produits en panneaux sontfabriqués selon les unités anglaises.)
Le chant arqué de toute solive doit êtreplacé en haut, étant donné que la soliveainsi placée aura tendance à se redressersous le poids du support de revêtementde sol et des charges imposées.
La solive de rive se fixe à l’extrémité dechacune des solives par clouage droitou en biais. Dans la charpente à plate-forme, chaque solive, y comprisla solive de bordure (parallèle auxautres solives) se cloue en biais à la lissed’assise (figure 42). Les extrémitésintérieures des solives reposent sur lapoutre (figure 32) ou s’assemblent surles côtés de celle-ci (figure 33).
108
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le mur porteur parallèle aux solivesdoit s’appuyer sur une poutre ou unmur porteur au sous-sol.
Les dessins d’aménagement requièrentsouvent la présence d’un mur porteurperpendiculaire aux solives de plancher,mais décalé par rapport à l’appui dessolives. Un mur porteur intérieurperpendiculaire aux solives de plancherdoit être situé à 36 po (900 mm) auplus de l’appui des solives lorsqu’il nesupporte pas de plancher, et à 24 po(600 mm) au plus lorsqu’il en supporteun ou plus, à moins que les solives nesoient dimensionnées pour soutenirces charges concentrées.
Les cloisons non porteuses parallèles auxsolives doivent reposer sur des solivesou sur des entretoises placées entre elles,Les entretoises doivent être constituéesd’éléments en bois de 2 x 4 po (38 x 89 mm) espacées d’au plus 4 pi (1,2 m).
Autour des grandes ouvertures, commecelles prévues pour un escalier ou un foyer,les solives d’enchevêtrure sont jumeléessi les chevêtres qu’elles soutiennentmesurent plus de 32 po (800 mm) delongueur. Les chevêtres de plus de 4 pi(1,2 m) doivent également être jumelés.Lorsque l’ouverture est particulièrementgrande, les solives d’enchevêtrureassemblées à des chevêtres de plus de 6 pi6 po (2 m) de longueur et les chevêtresde plus de 10 pi 6 po (3,2 m) de longueurdoivent être calculés selon les règles de l’art.
La figure 43 indique les méthodesd’assemblage et de clouage à suivre générale-ment pour réaliser une enchevêtrure.
Des étriers servent souvent à soutenir leslongs chevêtres et les solives boiteuses.
On peut prévenir la torsion des soliveset améliorer le partage des chargesentre les solives par l’utilisation decroix de Saint-André, d’entretoises, de
lattes continues ou d’un revêtement deplafond fixé à la sous-face des solives.À défaut d’utiliser un revêtement definition en panneaux, on devracontreventer les solives en des emplacements intermédiaires entre lesappuis et tous les 6 pi 10 po (2,1 m)tout au plus entre les appuis.
Voici les façons d’assurer l’appui inter-médiaire : mettre en place des croix deSaint-André de 1 x 3 po (19 x 64 mm) oude 2 x 2 po (38 x 38 mm) ou des entretoisesde 2 po (38 mm) fixées entre les solives,en plus de lattes continues de 1 x 3 po(19 x 64 mm) clouées à la sous-face dessolives; les lattes de bois continues nesont pas nécessaires là où un revêtement definition de plafond est prévu.
Comportement du plancherLes tableaux des portées des solives de plancher tiennent compte de l’acceptabilité des vibrations. Lestableaux tiennent compte que différentesossatures de plancher vibrent plus sousles pas que d’autres. Par conséquent, en ajoutant des entretoises ou enaugmentant l’épaisseur du support derevêtement de sol, on peut égalementétendre la portée des solives deplancher. Dans la même veine, onpourra envisager de recourir à desproduits d’ingénierie comme les solivesen bois de placage lamellé, les solives enI ou les poutrelles à membrures parallèles,mais il faudra que ces produits répondent aux critères antivibratoires.
SUPPORT DEREVÊTEMENT DESOL
Le support de revêtement de sol doit êtreconstitué de contreplaqué, de panneauxde copeaux ordinaires ou orientés, ou
Charpente du plancher
109Société canadienne d’hypothèques et de logement
de bois de construction avivé d’équerre,bouveté ou feuilluré d’au plus 8 po[nominal] (184 mm) de largeur.L’épaisseur minimale des panneaux decontreplaqué, de copeaux ordinaires ouorientés et du bois de construction utiliséscomme support de revêtement de solest indiquée au tableau 18, p. 384.
Le contreplaqué et l’OSB s’utilisent souventcomme support des parquets en lamesou comme support et couche de pose desrevêtements de sol souples, de la moquetteou des carreaux céramiques. En pareilscas, les joints latéraux doivent se produiresur des appuis de 2 x 2 po (38 x 38 mm)ajustés entre les solives, à moins que leschants des panneaux ne soient bouvetés.
Le support de revêtement de sol se posede manière à ce que l’axe résistant soitperpendiculaire aux solives et que lesjoints d’extrémité des panneaux contigussoient décalés, étant cloués à entraxesde 6 po (150 mm) le long des rives, et de 12 po (300 mm) aux appuisintermédiaires. Les panneaux utilisés à la fois comme support et couche depose du revêtement de sol doivent êtreassujettis par des clous annelés conçus pour résister efficacement àl’arrachement et au soulèvement, ou
encore par des agrafes approuvées àcette fin. (Voir le tableau 19, p. 384pour les exigences de fixation du revêtement intermédiaire et du supportde revêtement de sol.)
Il est possible d’améliorer sensiblementla rigidité du plancher et de réduire auminimum les craquements en appliquant de la colle à base d’élastomèreentre les solives et le support de revêtement de sol. De cette façon, lesupport et les solives se comportentcomme une série de poutres composéesrigides qui s’opposent au fléchissementdifférentiel des solives.
Tous les panneaux du support derevêtement de sol à rives non bouvetéesdoivent être recouverts d’une couche depose lorsqu’on prévoit y juxtaposer unrevêtement de sol vinylique.
Tous les panneaux de contreplaqué et decopeaux utilisés comme support derevêtement de sol et couche de posedoivent être de type extérieur, c’est-à-direcomporter un adhésif hydrofuge.
Une couche de pose n’est pas nécessairelorsque les rives des panneaux du supportde revêtement de sol sont supportées.
solive de bordure
support de revêtementde sol
cordon de calfeutrage
solive de plancher
isolant rigide et calfeutrage
pare-vapeur
plaque de plâtre
porte-à-faux
isolant faisant toute la hauteur
solive de rive
pare-air
soffite
Charpente de plancher en porte-à-faux
44
110
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Problème
Choisir deux poutres composées satisfaisant
aux conditions sousmentionnées.
Conditions
Maison d’un étage, à placage de brique
Poutre supportant uniquement le
rez-de-chaussée
Longueur de solive supportée : 12 pi (3,6 m)
Portée de la poutre : 13 pi (4 m)
Essence et qualité spécifiées :
SPF n° 2 ou meilleur
Choix
Consulter le tableau 11, p. 373 à 374
Poutres acceptables à cette fin :
5 - 2 x 10 po (5 - 38 x 235 mm) ou
4 - 2 x 12 po (4 - 38 x 286 mm)
DIMENSIONNEMENT DES POUTRES COMPOSÉES EN BOIS
longueur de solive supportée = 12 pi (3,6 m) extrémité de la poutre mur de fondation
portée de la poutre = 13 pi (4 m)
poteau de support intérieur poutre composée
longueur de solive supportée
portée de la poutre
poteau de support
a/2 + b/2
a b
Charpente du plancher
111Société canadienne d’hypothèques et de logement
Problème
Choisir des solives de plancher satisfaisant
aux conditions sousmentionnées.
Conditions
Solives supportant le plancher du séjour
Portée des solives : 12 pi 3 po (3,75 m)
Mise en place d’entretoises
Plafond du sous-sol laissé sans
revêtement de finition
Essence et qualité spécifiées :
SPF n° 2 ou meilleur
Support de revêtement de sol : contreplaqué
de 5/8 po (15,9 mm) cloué en place
À noter que le revêtement de plafond
en plaques de plâtre remplit la même
fonction que les lattes continues. Pour cet
exemple, les solives de plancher peuvent être
considérées comme pourvues d’entretoises
et de lattes continues.
Choix
Consulter le tableau 16, p. 382
Dimensions acceptables des solives
de plancher retenues à cette fin :
2 x 8 po à entraxes de 12 po (38 x
184 mm à entraxes de 300 mm) ou
2 x 10 po à entraxes de 24 po (38 x
235 mm à entraxes de 600 mm)
À noter que tout entraxe inférieur à 24 po
(600 mm) pour les solives de 2 x 10 po
(38 x 235 mm) est acceptable.
DIMENSIONNEMENT DES SOLIVES DE PLANCHER
portée des solives : 12 pi 3 po (3,75 m)
112
Charpente du plancher
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Pour un support de revêtement de solen bois de construction, des planches de1 po [nominal] (19 mm) d’épaisseurs’utilisent habituellement, bien quel’épaisseur puisse être réduite à 11/16 po(17 mm) lorsque les solives présentent unentraxe de 16 po (400 mm). Les planchesdoivent être posées de façon que les jointsd’extrémité se produisent sur les solives,sauf qu’ils sont généralement tous décalés.Les planches peuvent être poséesperpendiculairement aux solives ou à unangle de 45°. Lorsqu’elles sont poséesperpendiculairement aux solives, les lamesde parquet se posent perpendiculairementau support de revêtement de sol, sauf encas d’emploi de couche de pose. Poser lesupport de revêtement de sol en diagonalepermet de mettre en place les lames deparquet perpendiculairement ou parallèlement aux solives. On doit clouerles planches avec deux clous de 2 po (51 mm) à chaque appui. Tout support derevêtement de sol en bois de constructiondoit être recouvert d’une couche de poseen panneaux si le matériau de finitionest un revêtement de sol souple.
CHARPENTE DEPLANCHER ENPORTE-À-FAUX
Les solives de plancher se prolongentparfois au-delà du mur de fondationpour soutenir une fenêtre en saillie ouaccroître la surface des pièces au-dessus.Le porte-à-faux de la charpente deplancher ne doit pas dépasser 16 po(400 mm) dans le cas de solives de 2 x8 po (38 x 184 mm) et 24 po (600 mm)pour des solives plus hautes. Quoi qu’ilen soit, le porte-à-faux ne doit pas porter
les charges d’autres planchers. Les solivesen porte-à-faux qui doivent supporter des charges supplémentaires doiventêtre conçues spécialement à cette finsuivant les règles de l’art. Le support derevêtement de sol est ensuite prolongéet scié au ras des éléments de charpenteextérieurs. La figure 44 montre unporte-à-faux type du deuxième étaged’une maison.
L’isolant thermique doit être soigneusement ajusté dans le plancheren porte-à-faux, sur le dessus du soffiteet contre les solives de rive et debordure. Pour sa part, le pare-vapeurdoit être minutieusement ajusté ducôté chaud de l’isolant et fixé en place.
Si la hauteur des solives le permet, onlaisse habituellement ouvert l’espace entrele support de revêtement de sol et l’isolantafin de permettre à l’air chaud du plafondde circuler entre les solives. Le porte-à-faux du plancher se trouve ainsi chauffépar-dessous et par-dessus, ce qui assureune température uniforme et confortabledans toute la pièce.
Pour empêcher l’air extérieur de s’infiltrer dans le porte-à-faux, il fautajuster et calfeutrer aux endroits nécessaires le soffite et les autres boiseries du porte-à-faux, et y mettreen place un pare-air.
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
Le livre des portéesConseil canadien du bois
Guide technique de la constructionà ossature de boisConseil canadien du bois
Ossature murale
Ossature murale
115Société canadienne d’hypothèques et de logement
OSSATURE MURALELe terme « ossature murale » désignel’ensemble des éléments verticaux ethorizontaux constituant les mursextérieurs ou intérieurs, en l’occurrenceles poteaux, les lisses, les sablières et leslinteaux, qui, tout en servant de fondde clouage aux matériaux de revêtement,portent les étages supérieurs, le plafondet le toit. Tout le bois de charpente doit êtreclassifié et avoir une teneur en eau d’auplus 19 % (voir le tableau 20, p. 385 à 386pour les exigences relatives au clouage).
Les poteaux des murs extérieurs sontles éléments verticaux auxquels sontfixés le revêtement intermédiaire et lebardage. S’appuyant sur la lisse ou lalisse d’assise, ils supportent à leur tourla sablière. Les poteaux sont généralementconstitués de bois de construction de2 x 4 po (38 x 89 mm) ou de 2 x 6 po(38 x 140 mm), disposés à entraxes de16 po (400 mm). Cet entraxe peutcependant passer à 12 po (300 mm) ouà 24 po (600 mm), selon la charge etles restrictions imposées par le type etl’épaisseur du revêtement mural utilisé(voir le tableau 21, p. 387). L’emploi depoteaux de 2 x 6 po (38 x 140 mm)permet d’ajouter davantage d’isolantthermique. L’isolation thermique réalisable dans une ossature de 3 1/2 po(89 mm) peut être relevée par la mise enplace d’isolant rigide ou semi-rigide ou dematelas entre des fourrures horizontales de2 x 2 po (38 x 38 mm), ou encore parl’utilisation d’isolant rigide ou semi-rigidecomme revêtement mural intermédiaire.
Les poteaux sont reliés à leurs extrémitésà une sablière (en haut) et à une lisse(en bas) en bois de construction de 2 po(38 mm) et de même largeur que les
poteaux. On double la sablière dans lecas de murs porteurs.
Les linteaux désignent les élémentshorizontaux fermant le haut d’une baie(fenêtre, porte ou autre ouverture) destinésà transmettre les charges aux jambages.Ils sont généralement constitués dedeux pièces de bois de 2 po (38 mm).L’isolant rigide constitue la cale idéale.La hauteur du linteau est proportionnéeà la largeur de la baie et aux chargesverticales à supporter (voir les tableaux22 et 23, p. 388 à 390).
CHARPENTE ÀPLATE-FORME
La charpente d’une maison s’exécuteselon deux techniques différentes. Lacharpente à claire-voie a prédominéjusqu’à la fin des années 1940, maisdepuis, elle a été supplantée par la charpente à plate-forme.
Cette technique, qui consiste à assemblerdes pans de mur horizontalement surle support de revêtement de sol avantde les élever en position, est très courante.Les lisses et sablières se fixent parclouage droit à chacun des poteaux avecdeux clous d’au moins 3 1/4 po (82 mm)de longueur. Les poteaux sont jumelésaux baies, les poteaux intérieurs étanttaillés de façon à recevoir le linteau qui,une fois placé, se cloue à angle droit àtravers les poteaux extérieurs.
Le revêtement mural intermédiaire sepose généralement avant de monter lemur en position verticale, évitant derecourir à des échafaudages pour cetteopération. Certains types de revêtement
116
Ossature murale
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Assurer la résistance thermique
effective requise
Les exigences du Code en matière derésistance thermique minimale des murs etautres ensembles de construction dépendentdes conditions climatiques et de la sourced’énergie exploitée pour le chauffagedes locaux.
Il importe de bien saisir la différenceentre les notions de résistance thermiquenominale et effective des ensembles deconstruction isolés. D’une part, la résistancethermique nominale désigne la cote derésistance thermique de l’isolant mis enplace. Par exemple, un mur constituéd’éléments de 2 x 6 po (38 x 140 mm)contenant dans ses cavités de l’isolanten matelas de fibre de verre ou de fibreminérale est assorti d’une résistancethermique nominale d’environ R 20(RSI 3,52). La résistance thermique effectivetient compte de la présence des revêtementsintérieurs et extérieur de même que des revêtements de finition et, ce qui est encore plus important, de l’effet despoteaux de bois, qui sont de meilleursconducteurs de chaleur que l’isolantthermique. Cet effet, connu sous lenom de pont thermique, réduit la résistance thermique nominale del’ensemble de construction et se répercutesur la cote de résistance thermiqueeffective. Pour un mur constitué depoteaux de bois disposés à entraxes de16 po (400 mm), la résistance thermiqueeffective correspond à R 17,4 (RSI 3,06).En général, la résistance thermique
effective est inférieure à la cote nominale.Il importe donc de choisir un ensemblede construction conforme aux exigencesminimales du Code visant la maison enchantier. Les points suivants doivent êtrepris en considération au moment d’assurerla résistance thermique effective suffisante :
Les valeurs de résistance thermiqueeffective d’ensembles de constructioncourants sont indiquées dans leCode modèle national de l’énergiepour les habitations. Vous pouvezvous procurer ce Code auprès duConseil national de recherches.
Un espacement plus prononcé deséléments de charpente réduit lesponts thermiques et augmente larésistance thermique effective.
Choisir l’isolant thermique ayant lavaleur de résistance thermique nominalela plus élevée.
Lorsqu’un revêtement intermédiairestructural n’est par requis, recourirà un revêtement intermédiaire isolantplutôt que structural accroît la résis-tance thermique effective des murs.
Tenir compte de l’effet d’ensembles deconstruction plus épais au moment deconcevoir les détails du raccordement dumur de fondation/plancher du rez-de-chaussée et de l’intersection du mur, ainsique de l’intersection du mur et du toit.
On devra prêter également attention àla mise en œuvre des différents ensemblesde construction isolés, en particulier celledu pare-air et du pare-vapeur.
À PRÉVOIR...
Ossature murale
Société canadienne d’hypothèques et de logement
intermédiaire, comme les panneauxde fibres imprégnés d’asphalte, decontreplaqué, de copeaux ordinaires ouorientés, contreventent le mur suffisammentpour lui permettre de résister auxcharges latérales et demeurer d’aplomb.Par contre, d’autres, comme lespanneaux rigides de fibre de verre, lespanneaux de fibres enduits d’asphalte, depolystyrène ou de polyuréthane, n’yarrivent pas. On devra, en pareil cas,
renforcer le mur à l’aide d’écharpes(contreventements diagonaux) en boisou métal, encastrées dans les poteaux.
Les pans muraux sont ensuite levés etmis en place, puis contreventés temporairement avant que la lisse nesoit clouée à l’ossature du plancher àtravers le support de revêtement de sol(figure 45). Les contreventementsdoivent être posés sur chant et permettrede régler la verticalité du mur.
contreventement temporaire
poteaux jumelés
potelet
baie de fenêtre
linteau
5
6
lisse
support de revêtement de sol
écharpe encastrée ou latte métallique en l'absence de revêtement intermédiairestructural ou en cas d'utilisation de revêtement non structuralNote : Si la portée du linteau excède 10 pi (3 m), ajouter
un troisième poteau de chaque côté de l’ouverture.
1 2 3 4
jonction par connecteurmétallique ou àrecouvrement
Ossature murale à plate-forme
(1) La sablière est fixée par clouagedroit à chaque poteau avec deuxclous de 3 1/4 po (82 mm).
(2) Les sablières sont assujetties l’une àl’autre avec des clous de 3 po (76 mm),à entraxes de 24 po (600 mm).
(3) Les poteaux sont cloués en biais avecquatre clous de 2 1/2 po (63 mm) oufixés par clouage droit à la lisse avecdeux clous de 3 1/4 po (82 mm).
(4) Aux angles et au droit des cloisonsporteuses, les sablières sont assembléesà recouvrement et retenues ensemble
avec deux clous de 3 1/4 po (82 mm),ou reliées par un connecteurmétallique fixé avec trois clous de 2 1/2 po (63 mm) enfoncés de partet d’autre du joint.
(5) Les poteaux jumelés aux ouvertures et les poteaux composés aux angleset au droit des cloisons s’assemblentavec des clous de 3 po (76 mm), à entraxes de 30 po (750 mm).
(6) La lisse se fixe à la solive de bordureou de rive avec des clous de 3 1/4 po(82 mm) à entraxes de 16 po (400 mm).
117
45
118
Ossature murale
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Installation d’éléments particuliers
avant d’exécuter la charpente des murs
À l’achèvement du plancher du rez-de-
chaussée, mais avant d’exécuter la charpente
des murs extérieurs, il y a lieu de
soigneusement considérer les appareils
encombrants à installer. La baignoire ou
la cabine de douche et tout autre appareil
ou pièce d’équipement de grande taille
qui ne passeront pas par les baies de porte
ou de fenêtre doivent être placés à l’intérieur
du bâtiment avant la construction des murs.
De même, il convient d’achever la
cheminée extérieure et la niche avant
l’ossature murale. Par exemple, le foyer
de maçonnerie destiné à supporter les
éléments structuraux du toit devra être
réalisé avant l’ossature murale de façon
à ne pas nuire à l’exécution de ces travaux.
Les aspects suivants de la planification
et de la coordination des corps de métiers
avant l’exécution de l’ossature murale
doivent être revus avant d’amorcer toute
étape de construction :
Revoir attentivement les plans
et devis de façon à désigner tout
élément particulier qui devra être
installé avant l’ossature des murs.
Commander les éléments particuliers
et prendre les dispositions pour que
leur livraison survienne bien avant
l’étape de l’ossature des murs pour
éviter les retards.
Coordonner avec les corps de
métier la construction du foyer,
de la cheminée et de la niche
pour optimaliser la productivité
et limiter au minimum les conflits.
Une bonne dose de prévoyance
favorisera une installation appropriée
sans retard ni conflit. Sinon, il faudra
peut-être abandonner certains éléments
particuliers ou leur substituer des
modèles moins intéressants.
À PRÉVOIR…
Ossature murale
119Société canadienne d’hypothèques et de logement
Après avoir été mis d’aplomb, les pans demur sont cloués ensemble aux intersectionset aux angles. On place souvent une bandede polyéthylène entre les cloisonsintérieures et le mur extérieur, et au-dessusde la première sablière, des cloisonsintérieures avant la mise en place de ladeuxième sablière afin d’assurer lacontinuité du pare-air lorsque lepolyéthylène remplit cette fonction. Laseconde sablière vient s’ajouter, les jointsétant décalés d’au moins un poteau parrapport à la première. La seconde sablièrerecouvre généralement la première auxangles et aux intersections des cloisonset, une fois clouée, consolide davantageles murs. À défaut d’un recouvrementaux angles et aux intersections, les deux
sablières pourront être assujetties l’uneà l’autre par une plaque d’aciergalvanisé de 0,036 po (0,91 mm) d’aumoins 3 po (75 mm) de largeur et de6 po (150 mm) de longueur, fixéeavec au moins trois clous de 2 1/2 po(63 mm) à chaque mur.
Les murs porteurs désignent les cloisons intérieures portant le plancher,le plafond et le toit, alors que les autressont appelés murs non porteurs outout simplement cloisons. Les mursporteurs intérieurs se construisentcomme les murs extérieurs. Les poteauxsont constitués d’éléments en bois deconstruction de 2 x 4 po (38 x 89 mm)à entraxes de 16 po (400 mm).
profilé de fixation des plaques de plâtre isolant thermique poteaux corniers lisse support de revêtement de sol solive de bordure lisse d'assise mur de fondation
trois poteaux deux poteaux
Assemblage de poteaux composés aux angles saillants
46
Dans l’assemblage à deux poteaux, unprofilé de fixation des plaques de plâtresert d’appui aux angles.
120
Ossature murale
Société canadienne d’hypothèques et de logement
bande de polyéthylène
poteau de cloison
isolant comblant l'espace entre les cales
cales espacées
lisse
support de revêtement de sol
solive de bordure
lisse d'assise
mur de fondation
A
B
C
D
Assemblage de poteaux composés à l’intersectiond’une cloison intérieure et d’un mur extérieur
47
solive de plafond
fond de clouage de 2 x 6 po (38 x 140 mm)
bande de polyéthylène tenant lieu de pare-air/pare-vapeur (pouvant aussi
être insérée entre les sablières jumelées — non requise entre deux planchers
sablière
poteau
Fond de clouage horizontal pour le revêtement intérieur de finition
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(A) utilisation de deux poteaux
(B) utilisation de cales
(C) cloison fixée au mur extérieuraprès la mise en place des plaquesde plâtre
(D) isolant posé avant le revêtementintermédiaire
le fond de clouage assuré par despièces de 2 po (38 mm) fixées à lasablière avec des clous de 3 po (76 mm),à entraxes de 12 po (300 mm)
Ossature murale
121Société canadienne d’hypothèques et de logement
L’entraxe peut cependant passer à 12 po(300 mm) ou à 24 po (600 mm) selonles charges à porter, le type et l’épais-seur du revêtement de finition (voir letableau 21, p. 387).
Les cloisons peuvent être constituées depoteaux de 2 x 3 po (38 x 64 mm) oude 2 x 4 po (38 x 89 mm) à entraxes de16 ou 24 po (400 ou 600 mm), suivantle type et l’épaisseur du revêtement definition. Lorsque la cloison ne comportepas de porte battante, on utilise parfoisdes poteaux de 2 x 4 po (38 x 89 mm)à entraxes de 16 po (400 mm), la facelarge du poteau parallèle au mur. Cettefaçon de faire ne s’applique généralementqu’aux placards et aux penderies et viseà économiser de l’espace. Puisque lescloisons ne portent pas de charge verticale,point n’est besoin de jumeler lespoteaux de part et d’autre de la baie deporte. Le dessus de la baie peut n’êtrerenforcé que d’une seule pièce de boisde 2 po (38 mm) de même profondeur
que les poteaux. Ces éléments servirontégalement de fond de clouage auxrevêtements de finition, aux bâtis deporte et aux boiseries.
Aux angles saillants et aux intersections,un poteau cornier composé d’au moinstrois éléments, ou l’équivalent, assureun bon raccordement avec les murscontigus et tient lieu de fond declouage pour le revêtement intérieur definition et le revêtement intermédiaire.L’assemblage d’angle et d’intersectiondoit toujours comporter au moinsdeux poteaux.
Les figures 46 et 47 montrent un moded’exécution courant aux angles saillantset aux intersections.
Un fond de clouage doit servir d’appuiaux rives du revêtement de plafond, àla jonction du mur, lorsque les cloisonssont parallèles aux solives de plafond.Les figures 48 et 49 montrent les fondsde clouage couramment utilisés.
poteau lisse support de revêtement de sol solive de plancher fond de clouage en bois pour le revêtement intérieur de finition solive de bordure sablière
Détail d’assemblage du mur d’extrémité et fond declouage pour le revêtement intérieur de finition
49
122
Ossature murale
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solive de plancher de l'étage coupe-feu lambourde de 1 x 4 po (19 x 89 mm) encastrée poteau isolation avant la pose du revêtement intermédiaire ou de la membrane de revêtement intermédiaire solive de plancher du rez-de-chaussée coupe-feu lisse d'assise (ancrée)
variante de poteau cornier
Charpente à claire-voie
50
Réduction des déchets lors de
l’exécution de l’ossature des murs
La quantité de déchets produits lors de
l’ossature des murs peut être grandement
réduite grâce à une planification et à des
techniques judicieuses. Voici les aspects
à envisager lors de la planification et de
la construction des murs :
Utiliser du bois séché au four qui
aura été préalablement bien entreposé
pour éviter tout gauchissement et
toute torsion.
Utiliser des poteaux déjà taillés à la
longueur voulue pour obtenir une
hauteur de mur uniforme.
Pour construire un mur de hauteur non
standard, choisir une hauteur qui
permet d’utiliser le plus de
poteaux muraux.
Disposer, autant que possible, les
poteaux à entraxes de 24 po (600 mm).
Pour les linteaux, commander du bois
de construction dont la longueur
représente un multiple de la longueur
des linteaux. Il est plus économique de
réaliser un linteau de 4 pi 6 po [1,5 m]
constitué de deux éléments à partir
d’un élément de 10 pi [3,3 m] de
longueur que de tailler deux éléments
de 8 pi [2,45 m].
Tailler tout le bois de construction
en un seul endroit pour tirer le
meilleur parti des retailles.
POUR UNE MAISON SAINE...
Ossature murale
123Société canadienne d’hypothèques et de logement
Problème
Choisir les poteaux de l’ossature murale
du rez-de-chaussée, capables de supporter
les charges transmises comme suit.
Conditions
Les poteaux de l’ossature murale
du rez-de-chaussée doivent supporter
un deuxième étage. Tous les poteaux
mesurent 7 pi 9 po (2,36 m) de
longueur.
Choix
Consulter le tableau 21, p. 387
Dimensions acceptables des poteaux
d’ossature retenus à cette fin :
2 x 3 po (38 x 64 mm) à entraxes de
16 po (400 mm) ou
2 x 4 po (38 x 89 mm) à entraxes de
24 po (600 mm)
DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX D’OSSATURE MURALE
7 pi 9 po(2,36 m)
124
Ossature murale
Société canadienne d’hypothèques et de logement
CHARPENTE À CLAIRE-VOIE
Dans la charpente à claire-voie, lespoteaux et les solives du rez-de-chausséereposent sur la lisse d’assise (figure 50)et sur la poutre centrale ou le mur porteur.Les poteaux se fixent en biais à ces appuisau moyen de quatre clous de 2 1/2 po (63 mm); les solives se fixent à leur touraux poteaux à l’aide de deux clous de3 po (76 mm). Lorsque le support derevêtement de sol en planches est poséen diagonale, ses extrémités doiventêtre fixées, le long des murs, sur desentretoises disposées entre les solives.
Les solives de l’étage reposent sur unelambourde de 1 x 4 po (19 x 89 mm)encastrée dans les poteaux et se clouentaux poteaux. Les solives de bordure durez-de-chaussée et de l’étage se clouentde la même façon aux poteaux.
Pendant l’exécution de la charpente duplancher, on doit poser le fond declouage le long des murs, entre lessolives, en vue de supporter lesextrémités des planches du support derevêtement de sol posées en diagonale.Puisque les espaces entre les poteaux nesont nullement interrompus par unesablière et une lisse (comme dans lacharpente à plate-forme), on doitprévoir des coupe-feu au niveau duplancher et du plafond afin de compartimenter les vides entre lespoteaux et, ainsi, mieux résister à lapropagation des flammes. On utilisesouvent à cet effet des pièces de bois de1 1/2 po (38 mm) d’épaisseur. Lescoupe-feu ne sont toutefois pas nécessaires lorsque les cavités muralessont comblées d’isolant.
Charpente du plafond et du toit
Charpente du plafond et du toit
127Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les types de toits appartiennent à deux catégories fondamentales, lestoits en pente et les toits à faible pente,mais chacun comporte de nombreusesvariantes.
La pente du toit s’exprime suivant un rapport verticale-horizontale, lacomposante verticale apparaissanttoujours en premier, selon la conventionanglaise ou métrique.
La convention anglaise est fondée surl’utilisation d’une équerre de charpentier.La composante verticale est toujours12, puisqu’il y a 12 pouces dans unpied. Par exemple, la pente à 45o d’untoit s’exprime par le rapport 12/12.Ainsi, le toit présentant une pente de4/12 désigne une verticalité de 4 po.pour une course horizontale de 12 po.
Suivant la convention métrique, pourles pentes inférieures à 45o, le premier
chiffre doit toujours être égal à 1. Parexemple, un rapport de 1 : 5 indiqueune verticalité de 1 mm pour unecourse horizontale de 5 mm, ou de 1 m pour 5 m. Pour les pentes plusraides que 45o, le second chiffre (soit lacourse horizontale) doit toujours être égal à 1 afin d’en faciliter la vérification. Un rapport de 5 : 1exprime une verticalité de 5 mm pour une course horizontale de 1 mm,ou de 5 m pour 1 m. On se gardera de combiner des unités différentespour exprimer un ratio comme 1 mmpour 10 m.
L’indication de la pente exprimée selonun rapport de 4/12 (ou 400 mm pour1 200 mm) devient 1 : 3, et une pentede 3 pour 12 s’exprime par le rapport1 : 4. Dans les cas particuliers requérantune plus grande précision, on indiquerala pente en degrés.
CHARPENTE DU PLAFONDET DU TOIT
connecteur métallique
ferme de toit
Charpente de toit réalisée à l’aide de fermes légères
51
128
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
À titre de définition, on peut considérercomme toits à faible pente les toitsprésentant une pente inférieure à 1 : 6.La pente des toits peut varier de 1 : 6à 1 : 1 ou plus (par exemple, 2 : 1),selon le matériau de couvertureemployé et l’utilisation du comble.
Les dimensions des solives de toit et deschevrons établies en fonction des diverses
surcharges et qualités et essences debois de construction se trouvent auxtableaux 25 à 28, p. 392 à 395.
TOITS EN PENTE
Les fermes de toit sont le plus souventpréfabriquées en usine, bien qu’ellespuissent parfois l’être à pied d’œuvre.
voir le détail isométrique ci-dessous
faîte fermes de noue support de couverture pignon
fermes jumelées fermes ordinaires sablières jumelées
Note : Par souci de clarté, certains éléments des fermes ont été supprimés et le support de couverture donne une allure de continuité.
Fermes d’un toit en L
52
Charpente du plafond et du toit
129Société canadienne d’hypothèques et de logement
La construction du toit en pente peutégalement se faire sur place, maisl’opération se révèle fastidieuse. Le toità deux versants est de tous les toits enpente le plus facile à réaliser, surtout s’ilfait appel à des fermes de toit légères(figure 51). D’autres types de toit pluscompliqués, comme les toits avec croupeet les toits en L s’exécutent égalementau moyen de fermes (figure 52).
Fermes de toit préfabriquéesLes fermes de toit préfabriquées offrentde nombreux avantages en ce sensqu’elles permettent d’économiser desmatériaux et de couvrir la maison plusrapidement. Elles procurent, en uneseule étape, l’appui du support decouverture et du revêtement de plafondet des vides pour l’isolant thermique.
ferme à poinçon simple
ferme en M
ferme en W
ferme monopente
poutrelle triangulée
ferme en ciseaux
ferme à talon relevé
ferme à la Mansart
Types d’assemblages de charpente préfabriqués
53
130
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
La ventilation du comble s’assure facilement par le débord de toit à l’égoutou au mur pignon, et par le faîte. Dansla plupart des cas, les fermes sont conçues pour couvrir la maison d’unmur extérieur à l’autre, sans murs porteursintermédiaires pour supporter lescharges du toit (figure 53). La totalitédu plancher de la maison peut ainsiservir d’aire de travail pendant laconstruction. Cela ajoute à la flexibilitéde l’agencement intérieur, puisque lescloisons peuvent être placées sans égardaux exigences structurales. On peutd’ores et déjà améliorer et accélérer leprocessus de construction en obtenantégalement du fabricant des fermes deséléments préfabriqués pour divers ajoutsou caractéristiques architecturalescomme les fermes de toit de garage,toits de porche, fausses-mansardes etmarquises de fenêtre.
Les fermes assemblées à l’aide deconnecteurs métalliques peuvent être
livrées sur le chantier et posées à plat,dans un endroit propre. Les fermes demoins de 20 pi (6 m) de portée se mettenthabituellement en place à la main. Parcontre, les fermes de plus de 20 pi (6 m)requièrent des appareils de levage pouréviter tout dommage.
Les fermes doivent être soulevées avecsoin pour éviter leur fléchissement latéralexcessif. La ferme du pignon doit êtremontée en premier lieu et immobiliséeau moyen de contreventements prenantappui sur le sol et sur le mur. Les autresfermes suivent, généralement à entraxesde 24 po (600 mm), étant clouées enbiais aux sablières et contreventéestemporairement (figure 54). Aprèsavoir été toutes mises en place, les fermessont contreventées en permanence(figure 55). Le support de couverturevient ensuite accroître la rigidité du toit.Les fermes doivent être mises en placesuivant les instructions du fabricant,sans être taillées ou modifiées.
Note : Le revêtement intermédiaire des murs pignons se pose généralement avant les contreventements.
Contreventement temporaire des fermes de toit
54
Charpente du plafond et du toit
131Société canadienne d’hypothèques et de logement
Assemblage à pied d’œuvre dutoit en penteLe toit à deux versants est le plus simpleà réaliser sur le chantier (figure 56A).Comme tous les chevrons sont taillésà la même longueur et selon le mêmeprofil, leur mise en place s’effectue defaçon routinière. Le toit à deux versantspeut toutefois comporter l’aménage-ment d’une ou de plusieurs lucarnesdans le dessein d’améliorer l’éclairage,
la hauteur libre et la ventilation (figures56B et 56C). Toutefois, les fenêtresouvrantes et les lanterneaux fixes poséssur la pente du toit entre les chevronsoffrent éclairage et ventilation sans la complexité et le coût d’exécution de lalucarne. Dans le cas du toit avec croupe (figure 56D), les chevrons sefixent à la planche faîtière, tandis que les arêtiers servent de point d’appui aux empannons.
membrure supérieure
ligne de faîte
contreventement diagonal cloué aux membrures d'âme — répéter l'opération
à intervalles de 20 pi (6 m) suivant les instructions du fabricant des fermes
A
B
C
contreventement d'âme de 2 x 3 po (38 x 64 mm) ou de
1 x 4 po (19 x 89 mm) suivant les instructions du fabricant des fermes
support de couverture
calage
contreventement latéral
contreventement diagonal cloué aux membrures d'âme — répéter l'opération
aux deux extrémités et à intervalles de 20 pi (6 m) suivant les instructions
du fabricant des fermes
plafond
Contreventement permanent des fermes de toit
55
contreventement d’âme de
2 x 4 po (38 x 89 mm) suivant les
instructions du fabricant des fermes
(A) contreventement permanent dansle plan de la membrure supérieure
(B) contreventement d’âme
C) contreventement latéral permanentdans le plan de la membrure d’âmeou de la membrure inférieure
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Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
L’isolation thermique de même quel’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eauconstituent d’importants aspects à ne pasnégliger lors de l’aménagement d’uncomble habitable; les chapitres « Isolationthermique » et « Pare-vapeur et pare-air »en traitent d’ailleurs. Les éléments d’ossature choisis uniquement selon lescritères structuraux des tableaux 25 à 28(p. 392 à 395) pourraient ne pas être suffisamment hauts pour autoriser l’isolation thermique et la ventilationrequises. Il faudra s’en remettre à deséléments de dimensions supérieures ou àune autre technique de charpente pourrespecter les normes en vigueur.
Les solives de plafond servent à assujettirle revêtement de finition du plafond età tenir lieu d’entraits entre les mursextérieurs et parfois entre les chevronsopposés. Elles peuvent aussi supporterles charges du toit que leur transmettentles murs nains utilisés comme appuisintermédiaires des chevrons; dans cecas, elles doivent être dimensionnées enconséquence. (Voir le tableau 29, p. 396 pour les portées des solives deplafond.) Lorsque les solives du plafondsupportent également les charges d’unplancher, leurs dimensions doivent êtredéterminées à partir des tableaux dessolives de plancher. (Voir les tableaux15 et 16, p. 380 à 382.)
Dans un toit en pente, les solives de plafond se clouent en place après l’exécution de l’ossature des mursintérieurs et extérieurs, mais avant lemontage des chevrons, puisque lapoussée exercée par ces dernierstendrait à déplacer les murs vers l’extérieur. Ce sont habituellement lessolives de plafond qui retiennent lesextrémités inférieures des chevrons du toit en pente de 1 : 3 ou plus
prononcée. Pour ce faire, les pieds des chevrons opposés se clouentlatéralement à l’extrémité extérieuredes solives (figure 57). De plus, les solivess’assemblent au droit du mur porteurcentral par recouvrement et clouage, oupar éclissage, dans le but de relier leschevrons à leur base. Le nombre declous de ces assemblages dépend de lapente du toit, de l’espacement deschevrons, de la surcharge de neige et dela largeur de la maison. (Voir le tableau20, p. 385-386 pour le mode declouage.)
Le dimensionnement des solives doit tenircompte de la surcharge de toit transmisepar les murs nains perpendiculairesaux solives de plafond (figure 58). Lechoix de la hauteur de solive standardsuivante suffit probablement à procurerla résistance supplémentaire requiselorsque la pente du toit est supérieureà 1 : 4. Si la pente du toit est égale ouinférieure à 1 : 4, la hauteur des solivesde plafond se détermine à partir destableaux des portées des solives de toit(tableaux 25 et 26, p. 392-393).
Ayant environ 2 po (51 mm) de plusen hauteur que les chevrons ordinairesou les empannons, les arêtiers réduisentl’espace le long des murs d’extrémité aupoint que, dans un toit à pente douce,il n’y aura pas assez d’espace pour poserla solive extérieure à la distancehabituelle du mur. En pareille situation, on aura recours à des solivesjumelées dont la mise en place serafonction de l’espace disponible (figure59). Des solives boiteuses se clouentensuite en biais à la sablière du murextérieur et en bout aux solives jumelées.L’espacement des solives boiteuseséquivaut habituellement à celui dessolives de plafond principales.
Charpente du plafond et du toit
133Société canadienne d’hypothèques et de logement
On taille les chevrons à la longueurvoulue en leur donnant l’angle qui convient au faîte et au débord de toit, puis on les encoche là où ilss’assemblent à la sablière ou à la lisse dechevron. Le pied des chevrons doits’appuyer directement sur le murextérieur. Selon le plan du toit et laforme des murs extérieurs, on place leschevrons comme suit :
• directement sur la sablière (figure 57);
• sur une lisse de chevron clouée à lapartie supérieure des solives deplafond (figure 58);
• sur un muret porteur prenant appuisur la sablière du mur extérieur(figure 60).
A
B
C
D
Toits en pente
56
(A) toit à deux versants
(B) toit à deux versants et lucarneà versants
(C) toit à deux versants et lucarne rampante
(D) toit avec croupe
134
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
planche faîtière
chevron
contreventement
faux-entrait
poteau de mur pignon
solive de plafond
sablière
arêtier
empannon
solive de plafond
sablière
poteau cornier
1
2
3
4
5
6
AToit à deux versants
BToit avec croupe
57
(A) Charpente de toit et de plafondavec planche faîtière
(1) Chaque chevron est assembléà la planche faîtière par clouageen biais avec quatre clous de 2 1/4 po (57 mm) ou par clouage droit avec trois clous de 3 1/4 po (82 mm).
(2) Un contreventement de 1 x 4 po (19 x 89 mm) se cloue sur les faux-entraits, au centre, avec deux clous de 2 1/4 po (57 mm) s’ils mesurent plus de 8 pi (2,4m)de longueur.
(3) Les solives sont aboutées et assemblées à l’aide d’une
éclisse au-dessus de la cloisonporteuse centrale, et clouées à chaque paire de chevrons. (Voir le tableau 27, p. 394 concernant le clouage.)
(4) Un faux-entrait est fixé à chaque paire de chevrons avec trois clous de 3 po (76 mm) à chaque extrémité.
(5) Les solives du plafond se clouent en biais à la sablière avec deux clous de 3 1/4 po (82 mm), soit un de chaque côté.
(6) Les chevrons s’assemblent aux sablières avec trois clous de 3 1/4 po (82 mm).
(B) Fixation des empannons à l’arêtier avec deux clous de 3 1/4 po (82 mm)
Charpente et fixation du toit
Charpente du plafond et du toit
135Société canadienne d’hypothèques et de logement
Cette dernière méthode s’utiliselorsqu’une partie du mur extérieur est enretrait. On prolonge alors les solives deplafond au-delà du mur extérieur et onles cloue sur le côté des chevrons.
Le muret porteur bénéficie d’un appui latéral qui s’oppose au déplacementdes pieds de chevron vers l’extérieur et vers le bas.
poutre faîtière de2 x 6 po (38 x 140 mm)
lisse de chevron de2 x 4 po (38 x 89 mm)
chevron
mur extérieur
mur nain constitué d'une lisse et d'une sablière de2 x 4 po (38 x 89 mm) et de poteaux de 2 x 4 po(38 x 89 mm) alignés sur chaque solive et chevron
poinçon de 2 x 4 po (38 x 89 mm)
à entraxe de 4 pi (1,2 m)
solives de plafond se chevauchantdirectement au-dessus du mur porteur
Le pied des chevrons repose sur la lisse
58
empannon
arêtier
solive de plafond
solives de plafond jumelées emplacement normal d'unesolive de toit si l'espace le permet
solive boiteuse sablière du mur d'extrémité 59
pied des chevrons cloué sur le dessus des solives de plafond à l’aide de deuxclous de 4 po (101 mm)
Utilisation de solives de plafond jumelées et de solives boiteuses lorsqu’un arêtier réduit l’espace libre près du mur d’extrémité
136
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
La planche faîtière (figure 57) ou la poutrefaîtière (figure 58) assure l’horizontalitédu faîte et facilite le montage et l’alignement des chevrons. Les chevronsse montent par paires et se clouent à laplanche ou poutre faîtière et leurs piedsse clouent en biais à la sablière. Leschevrons se montent habituellementface à face; on pourra toutefois lesdécaler de leur propre épaisseur aufaîte. Ce décalage permet de maintenirl’alignement vertical des chevronslorsque leurs pieds sont fixés aux solives de plafond qui se chevauchentlatéralement (plutôt que d’êtreaboutées) sur le mur porteur central(figure 58).
Le faîte du toit présentant une penteinférieure à 1 : 3 doit être appuyéverticalement par une poutre faîtière de2 x 6 po (38 x 140 mm), soutenue àintervalles de 4 pi (1,2 m) par des poinçons de 2 x 4 po (38 x 89 mm)(figure 58), ou encore par un murporteur. Puisque ces méthodes d’appuicontribuent à réduire les poussées dutoit qui s’exercent vers l’extérieur, il n’estpas nécessaire de prévoir d’entraits continus entre les pieds des chevronsopposés. Un toit présentant une penteplus raide doit comporter une poutrefaîtière lorsque les extrémités extérieuresdes chevrons ne peuvent être assujetties pardes entraits pour résister aux poussées.
planche faîtière de 3/4 po (19 mm) d'épaisseur
appuis intermédiaires assurés par des contre-fiches de 2 x 4 po (38 x 89 mm)
à au moins 45o de l'horizontale
éclisse de 2 po (38 mm) d'épaisseurmur porteur intérieur
chevron encoché reposant directementsur la sablière du mur extérieur
fond de clouage continu et appuide soffite de 2 x 4 po (38 x 89 mm)
solives de plafond sur sablières jumelées
revêtement mural intermédiaire
mur extérieur
poteau de muret porteur placé directement sous chaque chevron
Le pied des chevrons s’appuie sur un muret porteur
60
Les solives de plafond font saillie sur lemur et sont clouées aux chevrons (voirle tableau 20, p. 385-386 concernant leclouage). Les contre-fiches de 2 x 4 po(38 x 89 mm) servant d’appuis inter-
médiaires aux chevrons sont fixées surle côté des chevrons avec trois clousde 3 1/4 po (82 mm) et clouées enbiais au mur porteur avec deux clousde 3 1/4 po (82 mm).
Charpente du plafond et du toit
137Société canadienne d’hypothèques et de logement
Des appuis intermédiaires sontgénéralement prévus pour supporter leschevrons en un point situé entre le faîteet les murs extérieurs de façon à réduireleur portée. Cela permet de réduire lahauteur des chevrons puisque la portéese mesure depuis ce point intermédiairejusqu’au faîte ou au mur extérieur.
Pour les toits dont la pente est de 1 : 3ou plus, l’appui intermédiaire prendgénéralement la forme d’un faux-entraitde 2 x 4 po (38 x 89 mm) cloué sur lecôté de chaque paire de chevrons. Puisqueces faux-entraits sont en compressionet exposés au flambage, on doit lesrenforcer contre le fléchissement latéral
lorsqu’ils mesurent plus de 8 pi (2,4 m)de longueur. Pour ce faire, on cloue unélément de contreventement continude 1 x 4 po (19 x 89 mm) à angle droitpar rapport aux faux-entraits, près deleur centre, à l’aide de trois clous de 3 po(76 mm) à chacune de leurs extrémités(figure 57).
Pour les toits dont la pente est inférieureà 1 : 3, l’appui intermédiaire des chevronsest assuré par un mur porteur nain(figure 58) construit de la même façonqu’une cloison porteuse, sauf qu’on peutse contenter d’une seule sablière lorsqueles chevrons se trouvent directement au-dessus des poteaux.
Tenir compte de la charge des
matériaux de couverture
Les tableaux de dimensionnement des
éléments du toit présument de la mise
en place d’un matériau de couverture
classique, c’est-à-dire des bardeaux
d’asphalte ou de cèdre ou une couverture
métallique légère. Certains matériaux
de couverture, comme les tuiles en terre
cuite, pèsent beaucoup plus, de sorte
que les éléments du toit doivent être
dimensionnés en conséquence. Voici
les points à considérer au moment de
dimensionner les éléments de charpente
du toit devant supporter des matériaux
de couverture plus lourds qu’à la normale :
Obtenir du fabricant le poids unitaire
(livres par pied carré ou kilogrammes
par mètre carré) du matériau et
l’ajouter à la surcharge de neige
déterminée pour la localité.
Dimensionner les éléments de
charpente du toit en fonction de cette
surcharge de neige rajustée. Si elle
dépasse celle indiquée dans les
tableaux, consulter un concepteur
de structure compétent.
En cas d’usage de fermes de toit, aviser
le fabricant de la surcharge due au
matériau de couverture plus lourd
pour qu’il puisse les dimensionner
en conséquence.
Puisque les fermes ne peuvent
être coupées ou modifiées, prévoir
l’emplacement des lanterneaux et
d’autres éléments sur le toit.
Suivre à la lettre les exigences en
matière de contreventements de
façon à bien mettre en place et
soutenir la couverture.
À PRÉVOIR...
138
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
On peut également recourir à descontre-fiches comme appuis intermédiairesdans les toits en pente. On cloue alorsune contre-fiche de 2 x 4 po (38 x 89 mm)(figure 60) sur le côté de chaque chevronet on l’appuie sur une cloison porteuse.L’angle formé par les contre-fiches avecl’horizontale ne doit pas être inférieurà 45°.
Les chevrons posés à angle droit parrapport aux solives de plafond pourrontêtre appuyés, en un point intermédiaire,par un mur nain reposant sur une poutreplacée entre les solives du plafond. Lasous-face de la poutre est relevée d’aumoins 1 po (25 mm) au-dessus durevêtement de finition du plafond parl’insertion de cales sous les extrémitésde la poutre vis-à-vis les murs extérieurs etla cloison porteuse centrale. L’espace ainsicréé empêchera la poutre d’endommagerle revêtement du plafond si elle fléchitau centre sous le poids du toit.
On pourra également installer une poutrede la même façon et l’utiliser commeappui intermédiaire pour les chevronsde noue et les arêtiers. Dans ce cas, on
utilisera une contre-fiche pour transmettrela charge de l’arêtier ou du chevron denoue à la poutre.
Lorsque quelques chevrons à l’extrémitédu toit avec croupe requièrent un appuiintermédiaire, on peut utiliser une piècede renfort constituée de deux élémentsde 2 x 4 po (38 x 89 mm) cloués l’unà l’autre, posés sur chant et cloués à laface inférieure des chevrons. Ce renfortrepose à son tour en certains points desa longueur sur des contre-fiches de 2x 4 po (38 x 89 mm) rayonnant d’unpoint d’appui commun situé sur le murporteur central. L’angle des contre-fichesne doit pas être inférieur à 45° del’horizontale. Les extrémités sont tailléesselon l’angle choisi et solidement clouées.
Les arêtiers et chevrons de noue doiventavoir environ 2 po (50 mm) de plus enhauteur que les chevrons ordinaires(figures 57B, 59 et 61).
Cette hauteur supplémentaire leurassure un plein appui sur l’extrémité enbiseau des empannons. Dans un toitavec croupe, les empannons se clouentaux arêtiers et à la sablière. À la noue,
chevron de noue
empannon
chevron ordinaire
sablière
poteaux corniers
Ossature d’une noue
61
Charpente du plafond et du toit
139Société canadienne d’hypothèques et de logement
chevêtres jumelés empannon chevrons jumelés étrier de solive chevron de noue poteau latéral Note : Dimensionner la fenêtre pour tenir compte des solins, de l'exécution et de la finition de la couverture pose du support de couverture avant la construction de la lucarne
Charpente type d’une lucarne
62
entretoise entre les chevrons en porte-à-faux destinée à servir d'appui au support de couverture et à la rive intérieure du soffite
poutre faîtière
chevron
sablière du mur pignon
chevrons en porte-à-faux à entraxes de 24 po (600 mm)
solive de plafond
sablière
chevron de rive ou bordure de toit
bordure de toit à l'égoutet au pignon
poteau cornier
écorché del'entretoise
pour montrer la sablière
Large débord de toit au pignon, assuré par leschevrons en porte-à-faux
63
140
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
les empannons se clouent au chevronde noue et au faîte.
Les lucarnes à deux versants se construisent de manière à ce que lespoteaux latéraux et les chevrons denoue soient portés par les chevronsjumelés. L’extrémité supérieure deschevrons de noue s’appuie sur lechevêtre (figure 62). La méthode deconstruction la plus courante consiste àposer le support de couverture avant demonter la charpente de la lucarne,puis à le scier le long de la face internede l’enchevêtrure. La lisse posée sur lesupport de couverture sert alors d’appuiaux poteaux de chaque côté de la lucarne,ainsi que de fond de clouage pour lerevêtement mural intermédiaire. Si onprévoit agrandir le comble ou y aménagerdes chambres, il serait bon, au moment
de construire la maison, de concevoirla charpente du toit en pensant aux futureslucarnes qui y seront aménagées. Saufpour les vides sous toit très exigus, ilfaut prévoir une trappe d’accès. L’airede la trappe d’accès doit être de 3,4 pi2
(0,32 m2), sans dimension inférieure à21 1/2 po (545 mm).
Ossature du pignon et dudébord de toitUne fois que la charpente du toit a étémontée, les poteaux du pignon sontcoupés à la longueur voulue et clouésen place. Les poteaux du comble nedevant pas être aménagé peuvent êtreposés face la plus large parallèle aumur. Les extrémités supérieures despoteaux sont taillées selon l’angle deschevrons, puis les poteaux cloués en
entretoises à entraxes de 24 po (600 mm) tenant lieu d'appui au revêtement de soffite
poutre faîtière chevron fourrure de 3/4 po (19 mm) destinée à soutenir la rive du soffite solive de plafond support de couverture
revêtement intermédiaire du mur pignon se prolongeant jusqu'à
la sous-face du support de couverture
sablière
poteau
chevron de bordure
poteau cornierle chevron de rive s'assemble
au pied du chevron de bordure
Étroit débord de toit au pignon
64
chevron de bordure fixé à la poutre faîtière, au chevron de rive, aux entretoises et au support de couverture
Charpente du plafond et du toit
141Société canadienne d’hypothèques et de logement
Aménagement du comble en chambres
La promotion de l’abordabilité, l’un desprincipes de la maison saine, peut se faireen envisageant la transformation ultérieuredu comble en aire habitable. Grâce àune planification judicieuse, le comblepourra être transformé en aire habitablede qualité, permettant de reporter les coûtsde construction initiaux jusqu’à ce queles ressources financières le permettentet les besoins se fassent sentir.
Voici les aspects à considérer aumoment de planifier d’aménager lecomble en chambres :
Planifier l’emplacement de la caged’escalier de façon à pouvoir la prolonger jusqu’au comble, sinondéterminer un endroit tout indiquépour aménager un escalier extérieur.
Dimensionner les solives de plafondd’après les solives de plancher, etexploiter l’isolant thermique quipourrait ainsi servir à isoler le toit aucours des travaux de transformation.S’assurer de pouvoir mettre enplace suffisamment d’isolant etprévoir une lame d’air au-dessus.
Une pente de toit de 1 : 1 ou plus raideest recommandée, surtout s’il n’y apas de mur nain. S’il y en a un, vérifierauprès de la municipalité l’existencede règlements pouvant restreindrela hauteur du bâtiment.
Prévoir l’installation des canalisationsd’électricité, de plomberie, de chauffage,de ventilation et de téléphone.
Grâce à l’ajout de lucarnes et delanterneaux, les combles pourront êtretransformés en aire habitable de qualité,facilement et économiquement.
POUR UNE MAISON SAINE...
Charpente du comble avec ferme de toit
Les fermes de toit jouent un rôle structural plus efficace que les
chevrons, sauf que les membrures ne permettent pas de transformer
ultérieurement le comble en aire habitable.
poutre faîtière et murs nains requis
choisir les éléments de charpente du toit pour permettre l’isolation
thermique
entrait retroussé (facultatif)
Pente de toit recommandée : minimum de 1 : 1
mur nain (facultatif) hauteur minimale recommandée : 5 pi 6 po (1,65 m)
solives de plafond de mêmes dimensions que les solives de
plancher
1 1
142
Charpente du plafond et du toit
biais à la sablière et à la sous-face des chevrons à l’aide de quatre clous de 2 1/2 po (63 mm) à chaque extrémité(figure 63).
Les figures 63 et 64 illustrent deuxfaçons courantes de construire le débordde toit au pignon. Comme pour celuide l’égout, le soffite est recouvert d’uncontreplaqué poncé de 1/4 po (6 mm)ou d’un revêtement d’aluminium oude vinyle; la bordure de toit est fixée lelong de l’élément de charpente extérieur.
Le toit qui se prolonge de moins de 12 po(300 mm) au-delà du mur pignon setermine habituellement par un élément decharpente appelé chevron de bordure(figure 64). On cloue une fourrure de3/4 po (19 mm) au chevron situé au-dessus du mur pignon. Des entretoisesdisposées à entraxes de 24 po (600 mm)servent de supports au soffite du débordde toit; ces entretoises sont assembléespar clouage en biais à la fourrure et parclouage droit au chevron de bordure.Le soffite est ensuite cloué à cessupports. On ajoute enfin une bordurede toit comme indiqué précédemment.
Le toit qui se prolonge de plus de 12 po(300 mm) au-delà du mur comportehabituellement des chevrons en porte-à-faux(figure 63). Les poteaux du pignon se placent face étroite parallèle aurevêtement intermédiaire, et s’assemblenten partie supérieure à la sablière. Leschevrons en porte-à-faux, habituellementde mêmes dimensions que les chevronsordinaires, se posent à entraxes de 24 po(600 mm). Leurs extrémités s’assemblentpar clouage droit au premier chevronet au chevron de bordure et par clouageen biais à la sablière. Des entretoises sefixent ensuite entre les chevrons enporte-à-faux le long du mur afin de servird’appuis au support de couverture et à
la rive intérieure du soffite. Ce dernierse fixe par clouage, puis la bordure detoit vient s’ajouter, selon les indicationsprécédentes. La longueur des chevronsen porte-à-faux doit être égale à environdeux fois la largeur du débord de toit aupignon. On utilise des chevrons jumeléspour supporter l’extrémité intérieure deschevrons en porte-à-faux lorsque ceux-cise prolongent vers l’intérieur sur unedistance supérieure à une fois et demiel’espacement des chevrons.
TOITS À FAIBLEPENTE
Les toits à faible pente sont habituellementmoins pratiques et moins durables queles toits en pente, surtout dans les régionscaractérisées par de fortes chutes deneige. Ils servent parfois à surmonterl’agrandissement de la maison et àl’aménagement d’une toiture-terrasse.Les abris d’auto et les garages sont souvent surmontés d’un toit à faible pente.
En construction de toits à faible pente,on désigne par « solives de toit » leschevrons de toit qui servent également de solives de plafond. Ces solives sontdimensionnées en fonction des chargesdu toit et du plafond. (Voir les tableaux25 et 26, p. 392-393.) Toutefois, les soliveschoisies strictement en fonction decritères structuraux pourraient s’avérertrop peu hautes pour recevoir la quan-tité d’isolant voulue tout en permettantune ventilation suffisante du comble.Il importe alors d’arrêter son choixsur des éléments structuraux de dimensions supérieures ou d’opter pourdes éléments préfabriqués en bois.
Les solives des toits à faible pente seposent généralement de niveau, puisreçoivent le support et la couverture.
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Charpente du plafond et du toit
Le plafond se fixe à la sous-face dessolives de toit. On doit prévoir unepente d’au moins 1 : 50 pour assurerl’évacuation de l’eau du toit. On yparvient en donnant une certaine penteaux solives en posant une lambourdesous les solives au droit du mur porteur,ou en ajoutant un tasseau biseauté sur ledessus des solives.
Le modèle de maison peut dicter deprolonger le toit pour qu’il fasse saillie
sur le mur ou de construire un mur ensurélévation au-dessus du toit. L’isolantpeut se mettre en place au-dessus durevêtement de plafond. Dans ce cas, ondoit ventiler l’espace entre l’isolant etle support de couverture pour empêcherla condensation en hiver et évacuer l’airchaud en été. On pourra également poserde l’isolant rigide sur le support decouverture et recouvrir l’isolant du matériaude couverture. Ici, le comble ne doit
pente inférieure à 1 : 6
pente inférieure à 1 : 6
A
B
Deux modèles de toit à faible pente
65
solive de toit
chevron en porte-à-faux
solives jumelées (chevêtre)
sablière du mur extérieur chevron de rive
Note : Les pointillés indiquentun autre agencement deséléments de charpente.
Charpente type d’un toit à faible pente avec porte-à-faux
66
Les chevrons tiennent aussi lieu de solives de plafond.
143Société canadienne d’hypothèques et de logement
144
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
pas être ventilé. La figure 65B montreun type de toit à faible pente simpledont la sous-face des solives de toit estde niveau, rendant inutile le recours àdes solives de plafond distinctes.
Les chevrons en porte-à-faux s’emploientlorsque le toit doit faire saillie sur lesquatre murs de la maison (figure 66).Ces chevrons en porte-à-faux qui mesurent habituellement le double dudébord de toit sont cloués en biais à lasablière et cloués à angle droit à lapremière solive de toit. Lorsque leschevrons en porte-à-faux se prolongentvers l’intérieur sur une longueursupérieure à une fois et demie l’espaceentre les solives, on cloue deux solivesde toit ensemble pour y fixer l’extrémitéintérieure des chevrons en porte-à-faux.On assemble ensuite par clouage droit unchevron de rive à l’extrémité des chevronsen porte-à-faux et des solives de toit.
Cet assemblage sert de fond de clouage au support de couverture, à la bordured’avant-toit et au soffite. Le débord de toit mesure généralement de 16 à 24 po (400 à 600 mm), sans toutefois excéder 4 pi (1,2 m).
Les toits en pente (figure 65B) peuventcomporter un revêtement de finitiondu plafond fixé aux solives de toit, leplafond épousant la pente du toit pourconstituer un plafond cathédrale. Lessolives de toit sont alors supportées parune poutre faîtière.
Note : L’isolant se place généralemententre les solives de plafond (toit). Unelame de ventilation d’au moins 2 1/2 po(63 mm) doit être prévue entre ledessus de l’isolant et la face inférieuredu support de couverture, à moins qu’unisolant rigide ait été posé. On y parvienten plaçant deux éléments transversaux
de 2 x 2 po (38 x 38 mm) par-dessusles solives de plafond. Les éléments de2 x 2 po (38 x 38 mm) peuvent êtrebiseautés pour procurer la penterequise. La figure 132 montre la coupetransversale du toit terminé.
VENTILATION DUVIDE SOUS TOIT
Qu’il s’agisse d’un toit en pente ou àfaible pente, il importe de ventiler suffisamment le vide sous toit au-dessusde l’isolant thermique. La présence d’unpare-air et d’un pare-vapeur n’empêchepas totalement les fuites d’humiditéautour des tuyaux et des ouvertures.Même le pare-vapeur laisse lui-mêmepasser de la vapeur d’eau. Si la vapeurd’eau a toutes les possibilités de s’accumulerdans le vide sous toit et sous le toit à faiblepente, par temps froid, elle se condenseraen un point en quantité suffisantepour causer des dommages. Puisque laplupart des membranes de toit résistenttrès bien au passage de la vapeur d’eau,la meilleure façon d’éliminer celle-ciconsiste à l’évacuer par la ventilation.
Par temps froid, les déperditions dechaleur à travers l’isolant du plafond etle rayonnement solaire peuvent être assezimportants pour faire fondre la neigesur le toit, mais pas sur le débord de toit.L’eau de fonte pourra alors former unedigue en gelant dans les gouttières et surle débord, et créer une accumulationd’eau susceptible de remonter le longdu versant, de traverser la couverture et de s’infiltrer dans les murs et le plafond.Le même phénomène risque de se produire aux noues. Une bonne isolationet une ventilation appropriée permettrontd’abaisser la température du vide soustoit et ainsi d’empêcher la neige de
Charpente du plafond et du toit
145
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Systèmes de charpente de toit de
rechange
Il existe un certain nombre de systèmes
de charpente de toit qui poursuivent
l’objectif de la maison saine en matière
d’utilisation efficace des ressources.
Ces éléments préfabriqués consomment
moins de matières premières, et grâce
à l’état avancé de la technique, leur
fabrication fait appel à des déchets
de bois provenant d’essences moins
recherchées d’arbres à croissance rapide.
Les fermes à membrures parallèles
permettent, d’une part, de recourir à
de plus grandes portées que le bois de
dimensions courantes et, d’autre part,
de mettre en place de fortes quantités
d’isolant thermique tout en assurant la
ventilation des cavités du toit. Les fermes
classiques à talon relevé offrent également
ces avantages. Elles permettent de
recouvrir intégralement d’isolant
la sablière des murs extérieurs sans
restreindre la ventilation du comble.
Une nouvelle technique de construction
à poutres et poteaux fait appel à des
poutres provenant de bois d’œuvre, de
bois de charpente reconstitué ou de bois
lamellé-collé pour porter les panneaux
précontraints. Ces panneaux structuraux
sandwich intègrent un support de
couverture, de l’isolant et un revêtement
en panneau de finition ou une surface
de clouage.
Toutes ces options ont un aspect en
commun : la nécessité de dresser le plan
définitif avec exactitude et de le respecter
à la lettre au cours de la construction.
Contrairement aux techniques de
charpente classiques, ces éléments
efficaces sont fabriqués avec précision,
mais laissent beaucoup moins de
flexibilité pour apporter des changements
ou des rajustements à pied d’œuvre.
Solives de bois en I avec membrures ventilées
Poutres de toit portant les panneaux précontraints
Ferme triangulée à membrures métalliques parallèles
Ferme de toit en bois à talon relevé
POUR UNE MAISON SAINE...
Charpente du plafond et du toit
fondre. La mise en place d’une protectionde débord de toit tout indiquée et desolins de noue préviendra également toutrisque de dommage par l’eau.
Une méthode de ventilation couranteconsiste à installer des aérateurs à lamesou des aérateurs grillagés continus sousle débord du toit à deux versants ouavec croupe (figure 67). Le mouvementd’air à travers ces ouvertures est surtoutfonction du vent. Ces aérateurs sontplus efficaces lorsqu’on les combine àdes aérateurs de toit, des aérateurs defaîte (figure 68A) ou à des aérateurs depignon (figure 68B).
Il est difficile de ventiler le toit à faiblepente dont l’isolant a été placé entre lessolives, à moins qu’il y ait un dégagementsuffisant au-dessus de l’isolant et que lesvides entre les solives ne communiquententre eux pour permettre la libre circulationde l’air (figures 132 et 133, p. 274-275).Ces solutions courantes ne s’appliquentpas aux endroits où de la neige finepeut être poussée par le vent à travers lesaérateurs et se déposer sur l’isolant.Dans ces cas, il faut s’en tenir aux méthodes couramment utilisées dans la région.
Les dimensions des aérateurs, expriméesen surface nette ou libre de ventilation,dépendent de la pente et de la constructiondu toit.
Pour le toit présentant une pente de 1 : 6ou plus raide, la surface nette minimaledes aérateurs correspond à 1/300 de lasurface de plafond isolée. Par exemple,une surface de plafond de 1 000 pi2
(100 m2) nécessite des aérateursreprésentant en surface nette au moins3,33 pi2 (0,3 m2). La surface nette doitêtre calculée en tenant compte desobstacles à la circulation de l’air, tels quelames, toiles métalliques ou grillages.
Pour le toit présentant une penteinférieure à 1 : 6 ou faisant appel à dessolives de toit (toit à faible pente ouplafond cathédrale), la surface nette dégagéereprésente 1/150 de la surface de plafondisolée. Un toit plat, à pente douce, ouun plafond cathédrale requiert aumoins deux fois plus de surface deventilation qu’un toit à pente raide.
Pour tout type de toit, les aérateursdoivent, autant que possible, être répartisuniformément sur les faces opposées dubâtiment, avec au moins 25 % des
déflecteur
soffite ventilé
bordure de toit prépeinte
mouvement d'air
Aérateur de débord de toit
67
146 Société canadienne d’hypothèques et de logement
Charpente du plafond et du toit
147Société canadienne d’hypothèques et de logement
ouvertures situées en haut et au moins 25 %des ouvertures situées au bas de l’espace.
Au moment de planifier la ventilationdu toit, il importe de s’assurer dedisposer d’au moins 2 1/2 po (63 mm)entre l’isolant thermique et la sous-facedu support de couverture. Si on utilisedes déflecteurs, l’espace libre peut êtreramené à 1 po (25 mm) (figure 131, p. 272). Les aérateurs et l’isolant deplafond doivent être mis en place defaçon à ne pas gêner le mouvement d’airpar les aérateurs et le vide sous toit.
Les aérateurs doivent contrer l’infiltration de la pluie, de la neige oudes insectes. Puisque le type d’aérateur,son orientation ou sa proximité à des obstructions sur la couverturepourraient augmenter la possibilité depénétration de pluie ou de neige, il fautfaire en sorte qu’ils ne soient pas unesource d’entrée d’humidité dans l’enveloppe du bâtiment. Pour ce faire,
on pose des cales adjacentes au mur, demanière à créer une chicane à la jonction mur-soffite.
On devrait se servir d’aérateurs enplastique ou en métal résistant à lacorrosion et grillager les ouvertures deventilation.
Lorsqu’il faut prévoir une trappe d’accès au vide sous toit ou au comble,on veillera à la pourvoir d’une porte oucouvercle bien ajusté, surtout si latrappe est aménagée dans la partiechauffée de la maison.
OUVRAGE DERÉFÉRENCE
Solutions de construction : recueil desolutions à l’intention des constructeurset rénovateursSociété canadienne d’hypothèques et de logement
B
A
mouvement de l'air
mouvement de l'air
mouvement du vent
Aérateurs en partie supérieure du toit
68
(A) aérateur de faîte
(B) aérateur de pignon
148
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Problème
Choisir les solives de toit capables
d’assurer la portée du toit selon
les conditions sous-mentionnées.
Conditions
Combles inaccessibles,
sans entreposage
Plafond supportant l’isolant thermique
et le revêtement intérieur de finition
en plaques de plâtre
Portée : 14 pi 2 po (4,3 m).
Entraxe des solives de plafond :
16 po (400 mm)
Essence et qualité spécifiées :
SPF n° 2 ou meilleur
Choix
Consulter le tableau 29, p. 396
À cette fin, choisir :
des solives de plafond
de 2 x 6 po (38 x 140 mm)
DIMENSIONNEMENT DES SOLIVES DE PLAFOND
portée : 14 pi 2 po (4,3 m)
entraxe : 16 po (400 mm)
Charpente du plafond et du toit
149Société canadienne d’hypothèques et de logement
Problème
Choisir des chevrons de la plus petite
hauteur possible capable d’assurer la
portée du toit selon les conditions
sous-mentionnées
Conditions
Endroit de la construction :
Ottawa
Charge de neige spécifiée :
36 lb/pi2 (1,72 kPa)
Pente du toit : 1 : 3
Portée des chevrons :
15 pi 6 po (4,7 m)
Essence et qualité spécifiées :
SPF n° 2 ou meilleur
Couverture en bardeaux
Pieds des chevrons assujettis
Choix
Consulter le tableau 27, p. 394
Chevrons acceptables :
2 x 8 po (38 x 184 mm) à entraxes
de 12 po (300 mm)
2 x 10 po (38 x 235 mm) à entraxes
de 24 po (600 mm)
DIMENSIONNEMENT DES CHEVRONS
portée des chevrons : 15 pi 6 po (4,7 m)
3
1
150
Charpente du plafond et du toit
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Problème
Choisir les solives de toit minimales
répondant aux conditions de portée
décrites ci-dessous
Conditions
Endroit de la construction :
Ottawa
Charge de neige spécifiée :
36 lb/pi2 (1,72 kPa)
Pente du toit : 1 : 3
Portée des solives de toit :
13 pi 9 po (4,19 m)
Essence et qualité spécifiées : SPF n° 2
ou meilleur
Couverture en bardeaux
Pieds des solives de toit assujettis
Choix
Consulter le tableau 25, p. 392
Solives de toit acceptables :
2 x 10 po (38 x 235 mm) à entraxes
de 16 po (400 mm)
2 x 12 po (38 x 286 mm) à entraxes
de 24 po (600 mm)
DIMENSIONNEMENT DES SOLIVES DE TOIT
portée des solives de toit : 13 pi 9 po (4,19 m)
3
1
Solins
Solins
153Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les solins se posent là où il faut empêcherl’eau de s’infiltrer par les joints entre desmatériaux différents. Il importe toutautant de poser les solins avec soin quede choisir des matériaux qui conviennentle mieux à un endroit précis.
Les épaisseurs et types de matériauxrecommandés pour l’exécution des solinssont indiqués au tableau 31, p. 398.
Le solin d’aluminium doit être isolé dela maçonnerie ou du béton ou recouvertd’une membrane imperméable pourréduire au minimum les risques de corrosion.
Il faut prévoir des solins à l’intersection desmurs et du toit, du toit et de la cheminée,au-dessus des baies de portes et de fenêtres,aux noues et aux autres endroits essentielsà l’étanchéité. Les solins doiventéloigner l’eau de l’enveloppe du bâtimentet pour ce faire, ils doivent comporterune pente d’au moins 6 %, et tenir comptedu retrait de l’ossature de bois. Lessolins doivent se prolonger d’au moins2 po (50 mm) au-dessus du joint et13/32 po (10 mm) au-dessous et fairesaillie sur la paroi inférieure d’au moins3/16 po (5 mm).
Le point de rencontre de deux matériauxde nature différente constitue un exempletypique de construction nécessitantl’utilisation de solins (figure 69). Le stuccoest séparé du bardage de bois par unlarmier en bois. Pour que l’eau ne s’infiltrepas dans le mur, on pose un solin profilésur le larmier de façon à former un jetd’eau à sa rive extérieure. Le solin doitse prolonger d’au moins 2 po (50 mm)au-dessus du larmier et sous la membranede revêtement intermédiaire. On utilise
aussi ce genre de solin au-dessus de latraverse supérieure des fenêtres et desportes, à moins que celles-ci ne soientbien protégées par le débord de toit; sila distance verticale entre le dessus dela boiserie et le dessous du débord estsupérieure au quart de la largeur desurplomb de celui-ci, un solin est derigueur. Dans le cas d’ouverturescurvilignes, on considère que le dessusde la boiserie se situe à l’endroit oùcelle-ci devient verticale.
Les traverses supérieures et les appuisdes baies pratiquées dans les murs àossature de bois revêtus d’un placagede maçonnerie doivent être pourvusd’un solin. Le solin supérieur doit partirde la rive avant du linteau, recouvrircelui-ci et remonter sous le papier derevêtement. Dans le cas des appuis enmaçonnerie jointoyée, le solin doitpartir de la rive extérieure sous le seuilde maçonnerie et se prolonger jusqu’àla sous-face du seuil de bois.
On doit également poser un solin à lajonction du toit et des murs. Lorsqu’onutilise une couverture multicouche, ilfaut poser une chanlatte afin de ne pasavoir à plier la membrane à angle droitet éviter ainsi de risquer de la perforer.La couverture multicouche doitremonter d’au moins 6 po (150 mm)le long du mur, sur la chanlatte et lerevêtement intermédiaire. Le papier derevêtement doit ensuite être posé defaçon à recouvrir la couverture d’au moins4 po (100 mm). Lors de la pose du bardage,on doit laisser un dégagement d’au moins2 po (50 mm) entre celui-ci et le toit afinque les eaux qui s’écoulent sur le toit nerisquent pas de l’endommager (figure 70).
SOLINS
154
Solins
Société canadienne d’hypothèques et de logement
La colonne de ventilation qui traverse letoit doit être garnie d’un solin pourempêcher l’infiltration de toute formed’humidité.
On pose un solin là où deux versantsde toit forment une noue. La distinction
entre noue à découvert ou ouverte etnoue fermée tient au mode de pose desbardeaux. Les noues ouvertes sonthabituellement pourvues d’un solinmétallique simple d’au moins 24 po(600 mm) de largeur ou de deux
stucco sur lattis métallique
poteau
fourrures en bois
revêtement intermédiaire
membrane de revêtement muralintermédiaire recouvrant le solin métallique
solin métallique
larmier
bardage
fourrures en bois
stucco sur lattis métallique
membrane de revêtement intermédiaire recouvrant le solin métallique
moulure métallique et solin
A
B
Solin type à la jonction de deux matériaux différents
69
Solins
155Société canadienne d’hypothèques et de logement
couches d’un matériau de couvertureen rouleau posé sur un support de couverture continu. Dans ce dernier cas,la couche inférieure peut être constituée d’un matériau à surface lissede type S ou à surfaçage minéral detype M (le surfaçage minéral étanttourné vers le bas) d’au moins 18 po (450 mm) de largeur. Cette couchedoit être centrée sur la noue et clouée,le long de ses rives, à entraxes de 16 à18 po (400 à 450 mm). On appliqueensuite une bande de mastic de 4 po
(100 mm) le long des rives de la coucheinférieure, puis une couche de matériaude couverture à surfaçage minéral detype M d’environ 36 po (914 mm) delargeur. Cette couche supérieure estassujettie, le long de ses rives, avecjuste assez de clous pour la mainteniren place jusqu’à la pose des bardeaux.Les bardeaux du toit doivent s’arrêterà une distance de 4 à 6 po (100 à 150 mm) du centre de la noue, l’écartétant plus marqué au débord qu’aufaîte (figure 70A).
solin de noue
solin
recouvrement de 3 po (75 mm) des éléments de solin posés
dans le sens de la pente du toit
le bardage doit s'arrêter à 2 po (50 mm) des bardeaux
solin
plus de 30 po (750 mm)
recouvrement de 3 po (75 mm) du contre-solin
recouvrement de 3 po (75 mm) des éléments de solin posés dans
le sens de la pente du toit
dos d'âne
A
B
Solin de noue ouverte et éléments de solin
70
(A) solin de noue et éléments de solincontre la lucarne
(B) solin en dos d’âne pour une cheminée de plus de 30 po (750 mm) de largeur
156
Solins
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les noues fermées doivent êtrepourvues d’un solin simple en métal de0,006 po (0,15 mm) d’épaisseur. Chaquerang de bardeaux d’asphalte se prolongesur toute la largeur de la noue, sanstoutefois qu’il se trouve de clous àmoins de 3 po (75 mm) de l’axe de la noueau faîte et à moins de 5 po (125 mm)au débord. Les bardeaux rigidesdoivent être taillés en suivant l’axe dela noue. Il convient toutefois de ne pasutiliser la méthode des noues ferméesavec des bardeaux rigides sur les toitsayant une pente inférieure à 1 : 1,2.
L’intersection formée par la couvertureen bardeaux et le mur ou la cheminéedoit être protégée par des carrés desolin appelés « solins à bardeaux ».On pose ces solins en même temps queles bardeaux, à raison d’un carré pourchaque rang, et on les replie vers le hautle long du mur, sous la membrane derevêtement (figure 70A). Le bardagevient ensuite couvrir le solin le long dumur, exception faite du dégagement prévu. Ces carrés doivent être suffisamment grands pour bienprotéger l’intersection du toit et dumur et se chevaucher d’au moins 3 po(75 mm). Sur le toit en pente, derrièrela cheminée, le solin doit remonter lelong de la cheminée et du toit jusqu’auniveau du contre-solin de la cheminée,mais jamais sur une hauteur inférieureà une fois et demie le pureau des bardeaux.
On utilise un contre-solin à la jonctiondu toit et du mur de maçonnerie ou de la cheminée. Le contre-solin doitremonter d’au moins 6 po (150 mm)le long de la cheminée ou de la maçonnerie du mur. Le contre-solindoit être serré contre la maçonnerie et recouvrir le solin à bardeaux d’aumoins 4 po (100 mm). Un contre-solinmural doit venir chevaucher le solin debase, en traversant la pleine épaisseurdu placage de brique et du vide d'air, pour ensuite remonter d'aumoins 6 po (150 mm) sur le revêtement mural intermédiaire. Lepapier de construction doit chevaucherle solin mural (figure 71) d'au moins 3 po (75 mm).
Une solution de rechange couranteconsiste à faire remonter le solin debase sur le placage en brique d'aumoins 6 po (150 mm) et à l'encastrerd'au moins 1 po (25 mm) dans lesjoints de mortier horizontal et vertical.Contrairement à la technique précédente, cette méthode de pose ne dirige pas l'eau dans le placage versl'extérieur, ce qui fait que cette eaupourrait s'infiltrer dans le mur. Uncontre-solin est appliqué sur chaqueparoi de la cheminée qui traverse le toit.
Solins
157Société canadienne d’hypothèques et de logement
Lorsque le côté supérieur de la cheminée mesure plus de 30 po (750mm) de largeur, on doit y réaliser undos d’âne (figure 70B). Le dos d’âne estsouvent constitué d’un support en boisconstruit en même temps que le toit etrecouvert de tôle. Le dos d’âne doit êtrepourvu d’un solin approprié sur le toitet d’un contre-solin sur la cheminée.Les joints ouverts et les recouvrementsdoivent être soudés, scellés ou emboîtés.
Il n’est toutefois pas nécessaire de réaliser un dos d’âne lorsque lesolin métallique remonte le long de lacheminée sur une hauteur égale à 1/6 de sa largeur, et le long du toitjusqu’au niveau correspondant. Dans cecas, la partie du solin qui remonte sous lesbardeaux ne doit jamais mesurer moinsd’une fois et demie le pureau et celle quiremonte la cheminée, jamais moins que6 po (150 mm).
Solin à l'intersection d'un toit en pente et d'un mur revêtu deplacage de brique
71
Poser un papier de construction (en diagonale)pour recouvrir les joints du contre-solin
Assujettir le contre-solin mécaniquement àl’aide de clous à couverture galvanisés à têteplate posés à entraxe de 300 mm (12 po) –au moins 2 clous par segment.
Chevauchementminimal de 75 mm (3 po)
Chevauchementminimal de 75 mm (3 po)
Segments de solin de base en gradins (seulementdeux segments sont montrés pour les besoins de clarté). Les bardeaux chevauchent le solin. Les segments de contre-solin sont intercalésentre les rangées de bardeaux.
Chevauchementminimal de75 mm (3 po)
Segment de contre-solin type
Talon
Soudureou masticà tous lesjoints
100
mm
(4
po)
min
.
Support et matériaux de couverture
Support et matériaux de couverture
161Société canadienne d’hypothèques et de logement
SUPPORT DECOUVERTURE
Se posant sur les fermes ou les chevronsdu toit, le support de couverture esthabituellement constitué de panneauxde contreplaqué, de panneaux decopeaux orientés (OSB), de panneauxde bois de construction ou de panneauxstructuraux en bois. Le support sert defond de clouage pour le matériau decouverture et de contreventement pourla charpente du toit.
Pose du support de couvertureLes panneaux de contreplaqué ou decopeaux orientés utilisés comme supportde couverture doivent être posés fil deface perpendiculaire à la charpente
(figure 72). Des panneaux structuraux en bois, de catégorie « revêtement intermédiaire », s’emploient à cette fin.Les joints d’extrémité des panneauxcontigus doivent être décalés sur leséléments de charpente afin de mieuxcontreventer la charpente. On doitménager des joints d’au moins 1/8 po(2 à 3 mm) entre les panneaux afin deprévenir le bombement attribuable à ladilatation par temps humide.
L’épaisseur du support de couverture,qu’il soit en contreplaqué, en OSB, ouen panneau de bois de construction,dépend dans une certaine mesure del’espacement des chevrons, solives oufermes de toit, ou du fait que les rivessont supportées ou non. Pour prévenirtout dommage à la couverture lorsque
SUPPORT ET MATÉRIAUXDE COUVERTURE
clous à entraxes de 12 po (300 mm) attaches métalliques en H ou fourrures joint de 1/8 po (2-3 mm) clous à entraxes de 6 po (150 mm) sens du fil sablières jumelées
chevron
solive de plafond
Pose d’un support de couverture en panneaux structuraux en bois
72
162
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
des panneaux minces sont posés, lesjoints perpendiculaires à la charpentedoivent reposer sur des entretoises de2 x 2 po (38 x 38 mm) solidementclouées entre les éléments de charpentedu toit, ou être retenus par des attachesmétalliques en H insérées entre lespanneaux. Cette dernière méthode est trèspopulaire, car elle est simple et peu coûteuse.Le tableau 32, p. 398, indique les épaisseursminimales du support de couverture encontreplaqué ou autre matériau, et letableau 20, p. 385-386, les clous et agrafesrequis pour assujettir le support decouverture. Les règles de l’art dictent dedécaler les fixations aux rives de panneauxadjacents. Les agrafes utilisées pour fixerle support de couverture de 3/8 po(9,5 mm) doivent mesurer 1/16 po (1,6 mm) d’épaisseur, 1 1/2 po (38,1 mm)de longueur et avoir une couronne de3/8 po (9,5 mm), et être enfoncéescouronne parallèle aux éléments decharpente. (Voir le tableau 35, p. 400.) Lacouverture multicouche d’un toit à faiblepente utilisé comme toiture-terrasse
nécessite un support minimal de 5/8 po(15,5 mm). En pareille situation, ilconvient de consulter le tableau 18, p. 384 pour déterminer l’épaisseur minimale du support de couverture.
Les planches utilisées comme supportdoivent être jointives si la couvertureprévue requiert un appui continu,comme les bardeaux d’asphalte et lescouvertures multicouches (figure 73B).Les planches mesurent habituellement3/4 po (19 mm) d’épaisseur; cettedimension peut toutefois être réduiteà 11/16 po (17 mm) lorsque les appuisse trouvent à entraxes de 16 po (400 mm). Les planches de 8 po (184 mm) de largeur ou moins se clouentaux éléments de charpente à l’aide dedeux clous de 2 po (51 mm) par appui,et celles de plus de 8 po (184 mm),avec trois clous de 2 po (51 mm) parappui. On ne doit pas utiliser desplanches de plus de 12 po (286 mm)comme support de couverture. Pourune couverture en bardeaux de bois,
A volige B support de couverture en planches joint
chevron solive de plafond sablière
Pose d’un support de couverture en planches
73
(A) espacées (voliges)
(B) jointives
Support et matériaux de couverture
163Société canadienne d’hypothèques et de logement
l’entraxe des planches peut être égal aupureau des bardeaux. On utilisecouramment cette méthode (figure73A) dans les régions humides, carelle permet la circulation de l’air autourdes planches et sous les bardeaux,réduisant ainsi les risques de pourriture.
Détails d’assemblageLorsque la charpente du toit comporteune trémie de cheminée ou une autreouverture, le support de couverture etles éléments de charpente doivent s’arrêter à 2 po (50 mm) au moins de
Options en matière de support
de couverture
Il existe une vaste gamme d’options de
support de couverture en construction
de maison à ossature de bois. Certains
produits témoignent d’une meilleure
volonté d’utiliser efficacement les ressources
que d’autres, compte tenu de la couverture
envisagée et de l’emplacement géographique
du bâtiment. Voici les principaux points à
envisager pour bien choisir les matériaux
de support de couverture.
Éviter le surdimensionnement
Un support de couverture trop épais n’est
pas nécessairement meilleur. Les exigences
énoncées dans le code du bâtiment de
la municipalité prévoient une résistance
et une durabilité suffisantes, sans compter
qu’elles comportent un coefficient de
sécurité pour en garantir la performance,
à la condition que le matériau soit bien
posé. Éviter d’utiliser un support épais
se traduit par des économies d’argent
et de ressources forestières.
Choix de produits du bois
Utilisez des produits du bois qui
proviennent de forêts dont les pratiques
de gestion sont durables.
Envisager d’acheter des matériaux
dans la localité
Dans de nombreuses régions, l’utilisation
de matériaux produits localement se révèle
une décision plus judicieuse que
d’importer des matériaux. Par exemple,
les planches brutes de sciage utilisées
comme support de couverture sont
préférées dans bien des régions du pays
aux éléments préfabriqués en bois. Le
choix de matériaux locaux favorise l’emploi
et réduit l’exploitation de l’énergie reliée
au transport des matériaux importés.
Choisir le matériau de couverture
tout indiqué
Le type de matériau de couverture retenu
détermine souvent le nombre d’options
possibles comme support de couverture.
Pour une couverture métallique ou en
bardeaux de bois, des voliges peuvent
servir de support de couverture, utilisant
une fraction du bois comparativement
à un support en panneau.
Se rappeler que, peu importe l’option
retenue, la qualité d’exécution importe
au plus haut point.
POUR UNE MAISON SAINE...
164
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
la maçonnerie par mesure de protection contre l’incendie (figure74). Ce dégagement peut être réduit à1/2 po (12 mm) dans le cas d’unecheminée extérieure en maçonnerie. Le support de couverture doit êtresolidement fixé aux chevrons etchevêtres bordant la trémie.
Aux noues et aux arêtes, le support decouverture doit être posé à joints serréset cloué solidement au chevron denoue ou à l’arêtier (figure 74). Onobtient ainsi une assise solide et lissepour poser les solins.
La question des solins est traitée defaçon approfondie dans les chapitresqui suivent. Veuillez vous y reporterpour obtenir plus d’information.
MATÉRIAUX DECOUVERTURE
La couverture se pose dès que la charpente et le support de couverturesont en place, mais avant tout autretravail de finition intérieure ouextérieure. Procéder de cette façonprocure au début de la construction unabri contre les intempéries permettantaux différents corps de métiers d’entreprendre leurs travaux et deprotéger le bois de construction et lespanneaux de revêtement intérieurcontre l’excès d’humidité.
La couverture doit assurer une protection étanche et durable de lamaison et de son contenu contre lapluie et la neige. De nombreuxproduits ont fait leurs preuves, s’avéranttrès résistants dans diverses conditions.
chevron support de couverture noue planche faîtière solive de plafond sablière poteau
trémie de cheminée (prévoir 2 po [50 mm]
de plus autour de la cheminée)
chevêtre
Pose du support de couverture à la noue et autour de la trémie de cheminée
74
Support et matériaux de couverture
165Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le bardeau d’asphalte est de loin le matériaule plus couramment utilisé commecouverture de toit en pente. Dans certaines
régions, la tôle d’acier galvanisé oud’aluminium est très répandue. En général,les couvertures métalliques à pente normale
Choix des matériaux de couverture
La qualité et la performance des matériaux
de couverture constituent des aspects très
importants de la construction de maison à
ossature de bois, en raison des dommages
coûteux qu’entraîne un toit fuyant ou
des frais élevés que représente le
remplacement de la couverture. Le choix
de matériaux de couverture tout indiqués
repose sur plusieurs critères essentiels :
Le matériau peut provenir d’une
ressource renouvelable ou non. Les
matériaux de couverture d’asphalte,
de métal, d’argile et de béton font appel
à des ressources non renouvelables.
Sont généralement considérés comme
ressources renouvelables les produits de
bois provenant d’une forêt bien gérée.
Le matériau peut être fabriqué à partir
de matière recyclée, ou être recyclable
ou non recyclable. En règle générale,
par souci d’économiser les ressources
naturelles, l’emploi de matériaux
recyclés doit être privilégié au détriment
des matériaux non recyclés.
Le matériau peut être assorti d’une
durée utile longue ou brève. Cet aspect,
mesuré en fonction du coût à l’origine,
risque d’exercer une importante
influence sur le choix final du matériau
de couverture.
Le bref exposé comparatif ci-après présente
les options de matériaux de couverture par
ordre ascendant de coût et de durée utile.
Les bardeaux d’asphalte constituent le
matériau de couverture prédominant
dans la construction à ossature de bois.
Certaines régions les recyclent, mais la
plupart les jugent non recyclables. Leur
durée utile s’échelonne entre 15 et 25
ans. Certains fabricants de bardeaux
d’asphalte requièrent la pose d’un feutre
bitumé n° 15 sous les bardeaux.
Les bardeaux de bois provenant de forêts
bien gérées figurent parmi les produits
recyclables et offrent une durée utile
comparable aux bardeaux d’asphalte.
La couverture métallique est certes non
renouvelable, mais recyclable, et selon
le métal employé, peut accuser une
durée utile de beaucoup supérieure aux
bardeaux d’asphalte ou de bois.
Les tuiles d’argile et de béton ne sont
pas des matériaux renouvelables, mais
souvent tout à fait réutilisables en raison
de leur stabilité et de leur longue durée
utile. Ces matériaux de couverture
requièrent cependant un meilleur
support structural et des modes de
pose difficiles.
POUR UNE MAISON SAINE...
166
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
ne retiennent pas la neige, caractéristiquesouhaitable, particulièrement dans lesrégions qui connaissent de fortesprécipitations de neige. On utilise aussiles matériaux de couverture en rouleaux,les bardeaux de bois (de sciage ou defente), la tôle métallique et les tuiles debéton ou d’argile. Sur un toit à faible pente
ou à pente douce, on utilise fréquemmentune couverture multicouche recouvertede gravier ou d’un autre matériauprotecteur. Le choix des matériaux peutêtre motivé par le coût, les exigences des codes locaux, ou les préférencesrégionales découlant de l’expérienceacquise.
A
B
75
neige
eau emprisonnée
eau de fonte qui coule le long de laparoi arrière du support de couverture
neige fondue
glace
glace dans les gouttières
paroi intérieure du mur
isolant
la protection d’avant-toit doit avoir au moins36 po (900 mm) de largeur (mesuré le long de la pente) et se prolonger d’au moins 12 po (300 mm) (mesuré horizontalement) au-delàde la face intérieure des poteaux muraux
eau acheminée à la gouttière
(A) La chaleur provenant du bâtimentfait fondre la neige.
L’eau emprisonnée remonte sousles bardeaux et s’infiltre dans l’enveloppe du bâtiment.
(B) La protection d’avant-toit dirigel’eau vers le débord de toit, oùcelle-ci peut s’égoutter.
Protection d’avant-toit
mince couche de glace sous la neige
Support et matériaux de couverture
167Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le tableau 33, p. 399, indique les pentes minimales et maximales à respecter selonles divers matériaux de couverture.
La pente de toit minimale pour lesbardeaux d’asphalte est de 1 : 6 (pour faiblepente), de 1 : 4 pour les bardeaux de boiset de 1 : 3 pour les bardeaux de fenteet les bardeaux d’asphalte (pour pentecourante). La couverture multicouches’utilise rarement sur un toit dont lapente dépasse 1 : 4.
Les barrages de glace se forment soit àcause d'un manque d'isolation, de laprésence de fuites d'air importantesprovenant de l'intérieur du bâtiment,ou d'autres sources de chaleur quiréchauffent le toit et fait fondre laneige sur la couverture. Ils seproduisent à des endroits précis lorsque le mercure est sous le point decongélation. Avec les fluctuations detempérature quotidiennes, la neigefondue se change en glace, et formeprogressivement une mince couche deglace sous la neige (figure 75). Puisquele pontage du toit demeure plus froidau dessus du débord de toit, la glace nefond pas à cet endroit, et crée le barragequi empêche l'eau de s'écouler. L'eauemprisonnée entre la couche de glaceet la couverture refoule sous lesbardeaux et peut s'infiltrer dans l'entretoit pour endommager l'isolation, le plafond, et les murs.
Plusieurs mesures peuvent être employéespour empêcher la formation debarrages de glace. Il faut d'abordminimiser le transfert de chaleur de la
maison dans l'entretoit en portant uneattention particulière à l'étanchéité à l'air du plafond, et en l'isolant suffisamment. Les puits de lumièredoivent être situés loin des endroits oùles barrages de glace sont susceptiblesde se former. De plus, il faut poser uneprotection d'avant toit. Cette protectionconsiste généralement en une couchede matériau à couverture en rouleau àsurface lisse de type S ou à surfaçageminéral de type M, posée avec jointschevauchés d'au moins 4 po (100mm) et collés, ou d'une membranebitumineuse autocollante. Placée par-dessus le support de couverture,cette protection s'étend du bord du toitjusqu'à une ligne située à au moins 12 po(300 mm) au delà de la face intérieuredes murs extérieurs, empêchant ainsil'eau de s'infiltrer par les joints dusupport de couverture. La protectionde débord de toit doit remonter sur aumoins 36 po (900 mm). Ces dimensionssont les recommandations minimalescitées dans le code national du bâtimentdu Canada. Cependant, dans certainscas, dû à la complexité du design dubâtiment, à la convergence de pignonsou autres éléments architecturaux, cetteprotection devrait parfois recouvrirune plus grande partie du toit afin deprévenir les infiltrations d'eau duesaux barrages de glace.
La pose des solins contre la cheminée,aux noues et aux intersections desmurs, dans le cas d’une couverture enbardeaux, est expliquée dans le chapitreconsacré aux « Solins ».
168
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Bardeaux d’asphalte surpente de 1 : 3 ou plusIl est recommandé de faire usage debardeaux d’asphalte au moins de qualitén° 210. Les bardeaux à bouts carrésmesurent habituellement 12 x 36 po(310 x 915 mm) ou 13 1/4 x 39 3/8 po(335 x 1 000 mm), comprennent troisjupes et doivent être posés avec un pureaude 5 po (130 mm) ou de 5 3/4 po (145 mm). Un paquet, qui comportede 21 à 26 bardeaux, couvre environ32 pi2 (3 m2).
Les paquets doivent être empilés à plat de façon que les bardeauxdemeurent bien droits jusqu’à leurmise en place. On prendra soin de nepas empiler trop de bardeaux au mêmeendroit sur le toit pour ne passurcharger la charpente.
La pose des bardeaux d’asphalte estillustrée à la figure 76. La protection dudébord de toit doit d’abord être assuréepar l’une des méthodes déjà décrites.
Une bande de départ composée debardeaux dont on a enlevé les jupes sepose en bordure du toit de façon à faire saillie d’au moins 1/2 po (12 mm)au-delà du débord de toit, des inclinaisons et de la bordure de toit pourainsi former un larmier. Un larmiermétallique peut également s’employer deconcert avec la bande de départ. Cettesaillie empêche la remontée capillaire del’eau sous les bardeaux. Un matériau decouverture en rouleau à surfaçage minéralde type M peut tenir lieu à la fois debande de départ et de protection dedébord de toit s’il remonte la pente dutoit. La bande de départ se cloue àentraxes de 12 po (300 mm) le long dubord inférieur. Le premier rang debardeaux se pose ensuite, extrémités desjupes alignées sur le bord inférieur de labande de départ.
Lors de la mise en place des bardeaux,il est important de déterminer le pureauen fonction de la pente du toit ainsi quedu type et de la longueur des bardeaux.
support de couverture protection du débord de toit clou à couverture pastille de scellement pureau bordure du toit rang de départ (bande pleine ou bardeaux posés dans le sensinverse)
Pose de bardeaux d’asphalte
76
Support et matériaux de couverture
169Société canadienne d’hypothèques et de logement
Plusieurs lignes tirées au cordeaupermettront de bien aligner les rangs debardeaux pour donner belle apparenceau toit. Chaque bardeau doit être fixéà l’aide de quatre agrafes ou clous à têtelarge suffisamment longs pour pénétrerde 1/2 po (12 mm) le support decouverture. Il importe d’apporter beaucoup de soin à la fixation desbardeaux. En effet, lorsqu’un cloupénètre dans une fissure ou dans untrou de noeud, il faut en enfoncer unautre à côté dans le bois sain. Laplupart des bardeaux sont pourvusd’une bande adhésive sous les jupes. Enleur absence, il faut coller les pureaux.
On pourra, à cet effet, appliquer unepastille de mastic de 1 po (25 mm) dediamètre sous le centre de chacune des jupes. La pose des bardeaux àemboîtement ou d’un autre type particulier doit respecter les directivesdu fabricant.
Bardeaux d’asphalte surpente douce de 1 : 6 à 1 : 3Il convient de prendre des précautionssupplémentaires pour assurer l’étanchéitédu toit à pente douce. Exception faitedes deux premiers rangs, la totalité dutoit doit comporter trois épaisseurs debardeaux, y compris les arêtes et le faîte.Pour y arriver, il faut que le pureau nedépasse pas le tiers de la hauteur dubardeau. On commence d’abord parposer la bande de départ de la mêmefaçon que pour un toit plus incliné,mais cette fois sur une bande continuede mastic d’au moins 8 po (200 mm)de largeur. Le premier rang debardeaux se colle ensuite à la bande dedépart à l’aide d’une bande de masticd’au moins 4 po (100 mm) plus largeque le pureau du bardeau. On pourra,par exemple, appliquer une bande demastic de 10 po (250 mm) de largeur
protection du débord de toit jusqu'à 12 po (300 mm) au-delà de la face intérieure des poteaux d'ossature support de couverture 2 clous par bardeau enfoncement des clous à une distance de 13/16 po (20 mm) des rives bardeaux en bois pureau chevauchement de 1 9/16 po (40 mm) joint de 1/4 po (6 mm) entre les bardeaux bordure du toit premier rang (double épaisseur) saillie de 1 po (25 mm)
saillie de 1/2 po (12 mm) formant larmier
Pose de bardeaux de bois
77
170
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
pour un pureau de 6 po (150 mm). Les rangs de bardeaux suivants seposent sur une bande de mastic de 2 po(50 mm) plus large que le pureau, si bien qu’on applique une bande de 8 po (200 mm) pour un pureau de 6 po (150 mm).
Pour éviter de maculer de mastic lapartie exposée des bardeaux, onapplique cette bande de mastic à 1 ou2 po (25 ou 50 mm) au-dessus de laligne de pureau de chaque rang debardeaux. Encore là, chaque bardeaudoit être fixé par quatre agrafes ouclous.
Le mastic à froid s’applique à raison de1 gal./100 pi2 (0,5 L/m2) de surface et le ciment à chaud, à raison de 0,2 lb/pi2 (1 kg/m2) de surface. Cettetechnique de pose ne vaut que pour les pentes inférieures à 1 : 4 puisqu’ilexiste, pour les autres, des bardeauxspéciaux suffisamment longs pourdonner les trois épaisseurs requises.
Bardeaux de boisLes bardeaux de bois d’usage courantpour les maisons appartiennent auxqualités n° 1 et n° 2. Le cèdre rouge et le cèdre blanc constituent les principales essences de bois utiliséespour la fabrication de bardeaux, étantdonné que leur duramen ou bois decœur est particulièrement résistant à lapourriture et peu sujet au retrait, maisd’autres essences s’utilisent également,sauf qu’elles doivent recevoir un traitement de préservation. La largeurdes bardeaux varie, mais la largeur maximale correspond à 14 po (350mm)et la largeur minimale, à 3 po (75 mm).
La figure 77 montre la façon de poserles bardeaux de bois. Comme pour lesbardeaux d’asphalte, la couche de poseet le feutre à couverture ne sontgénéralement pas requis pour lesbardeaux de bois, exception faite de laprotection du débord de toit dont il adéjà été question.
feutre no 15, de 18 po (450 mm)de largeur, recouvrant chaque rang
en partie supérieure
rang de départ double
bordure de toit
largeur entre 4 et 13 3/4 po(100 et 350 mm)
longeur minimale de 18 po (450 mm)
épaisseur entre 3/8 et 1 1/4 po(9 et 32 mm)
Pose de bardeaux de fente
78
Support et matériaux de couverture
171Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le premier rang doit comporter deuxépaisseurs de bardeaux placés demanière que les bardeaux supérieurschevauchent les joints du rang d’endessous et que les deux épaisseurs seprolongent d’environ 1 po (25 mm)au-delà de la bordure de toit. Cetteprécaution empêchera l’eau de remontersous les bardeaux. Les bardeaux se posentà 1/4 po (6 mm) les uns des autres afinde tenir compte du gonflementlorsqu’ils sont humides. Les joints entrebardeaux doivent être décalés d’aumoins 1 9/16 po (40 mm) d’avec ceuxdu rang sous-jacent. Les joints desrangs successifs doivent également êtredécalés de façon que le joint d’un rangne soit pas vis-à-vis les joints des deuxrangs inférieurs.
Chaque bardeau se fixe avec deux clousseulement, la distance par rapport aubord inférieur devant correspondre aupureau plus 1 9/16 po (40 mm), et parrapport aux rives latérales, à 13/16 po(20 mm). À titre d’exemple, pour unpureau de 5 po (125 mm), il convientd’ajouter 1 9/16 po (40 mm), de sorteque les clous seront enfoncés à 6 9/16 po(165 mm) du bord inférieur dubardeau. Les bardeaux se fixent à l’aidede clous galvanisés par immersion àchaud ou protégés autrement contre lacorrosion. Les bardeaux débités surdosse de plus de 8 po (200 mm) delargeur sont souvent fendus et clouéscomme s’il s’agissait de deux bardeaux,de façon à prévenir le voilement ou le gauchissement.
vent dominant clou
vent dominant clou
feutre bitumé n˚ 15
A
B
Finition au faîte et aux arêtes
79
(A) bardeaux d’asphalte
(B) bardeaux de bois
172
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Bardeaux de fenteLes bardeaux de fente en cèdre ne doivent jamais mesurer moins de 18 po(450 mm) de longueur ni moins de 4 po(100 mm) de largeur, pas plus que leurlargeur ne doit dépasser 13 3/4 po(350 mm). Enfin, l’épaisseur du bordinférieur doit se situer entre 3/8 et 1 1/4 po (9 et 32 mm) (figure 78).
Les bardeaux de fente se posent sur unsupport de couverture jointif ou non.Le support non jointif (figure 73A) estconstitué de voliges de 1 x 4 po (19 x89 mm) ou plus de largeur dont l’entraxeégale le pureau, sans toutefois dépasser10 po (250 mm). Dans les régionssujettes aux rafales de neige, il estrecommandé d’opter pour un supportde couverture jointif.
Le pureau a son importance. En règlegénérale, un pureau de 7 1/2 po (190 mm) est recommandé pour lesbardeaux de 18 po (450 mm), et de 10 po (250 mm) pour les bardeaux de24 po (600 mm). La pente minimalerecommandée pour les bardeaux defente équivaut à 1 : 3.
Une bande de feutre à couverture n° 15de 36 po (900 mm) de largeur doit êtreposée sur le support de couverture audébord du toit. Le rang de départ doitêtre doublé; on pourra le tripler pouraccentuer la texture de la couverture.Le rang inférieur peut être constitué debardeaux de 15 po (380 mm) ou de 18 po (450 mm), les premiers étantfaits spécifiquement à cette fin.
couverture multicouche
arrêt de gravier, en métal
bordure de toit
bardage
membrane de revêtement intermédiaire
chevauchement minimal
de 2 po (50 mm)
membrane-solin
chanlatte
support de couverture
A
B
Couverture multicouche
80
(A) solin et larmier au débord de toit
(B) jonction de la couverture multicouche et du mur couvert de bardage
Support et matériaux de couverture
173Société canadienne d’hypothèques et de logement
Après avoir posé un rang de bardeaux,on doit en recouvrir la partie supérieured’une bande de feutre à couverture no 15 de 18 po (450 mm) de largeur, quise prolonge sur le support de couverture.La rive inférieure de la bande doit setrouver au-dessus du bord inférieurdes bardeaux à une distance égale audouble du pureau. Par exemple, dans
le cas de bardeaux de 24 po (600 mm)posés avec un pureau de 10 po (250 mm), le feutre doit partir à 20 po(500 mm) au-dessus du bord inférieurdes bardeaux. Ainsi, le feutre recouvrirales bardeaux sur une largeur de 4 po(100 mm) à leur partie supérieure et seprolongera d’environ 15 po (350 mm)sur le support de couverture (figure 78).
voliges d'une couverture métallique
bande de départ
couvre-joint d'arêtier faîtage
noue
solin de mur d'extrémité solin de mur latéral
Détails – couvertures métalliques
81
174
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les bardeaux doivent être espacés de 1/4à 3/8 po (6 à 9 mm). Les joints latérauxdoivent être décalés d’au moins 1 9/16 po (40 mm) par rapport à ceuxdes rangs adjacents. En cas d’utilisationde bardeaux à faces parallèles, on doitposer vers le faîte l’extrémité lisse àpartir de laquelle le fendage s’est fait.
Finition au faîte et aux arêtesLe mode de finition le plus courant estillustré à la figure 79A. Des carrés debardeaux d’asphalte (le tiers d’unbardeau ordinaire) se posent au faîte ousur les arêtiers, puis se fixent parclouage dissimulé. Les bardeaux serecouvrent comme pour le reste du toit.Il est tout à fait indiqué d’orienter lesbardeaux du faîte de façon à assurerune protection maximale contre lesvents dominants.
Dans le cas des bardeaux de bois, on pose des bardeaux de 6 po (150 mm) delargeur qui se chevauchent par alternanceà leur rive latérale supérieure, selon unmode de clouage dissimulé (figure79B). Un solin s’utilise parfois sous lesbardeaux de bois, au faîte.
Couverture multicoucheLa mise en place de la couverturemulticouche revient à une entreprisespécialisée. Une couverture ou étanchéitémulticouche peut comporter troiscouches ou plus de feutre à couverture,dont chacune est enduite de goudronou d’asphalte étendu à la vadrouille, lasurface définitive étant recouverte du même matériau. La surface estensuite recouverte de gravillons noyés dans le goudron ou l’asphalte, ou d’un revêtement protecteur. Cerecouvrement donne du lest à la
couverture et la protège contre les rayons ultraviolets du soleil. Ilimporte de noter qu’en raison de leur incompatibilité, les produits àbase de goudron et ceux à base d’asphalte ne doivent jamais être utilisés conjointement.
Le débord de toit est généralementrevêtu d’une garniture de rive ou d’unsolin métallique. Lorsque le toit estrecouvert de gravier, on utilise un arrêtà gravier ou une chanlatte de pair avecun solin (figure 80A). Lorsque lacouverture multicouche rencontre unmur (sauf à placage de maçonnerie), on étend le matériau à la vadrouillejusqu’à la chanlatte, puis en remontantjusqu’à 6 po (150 mm) le long du mur.Le papier de revêtement mural et lebardage se posent ensuite par-dessus lamembrane de couverture (figure 80B).
Lorsque la couverture multicoucherencontre un mur à parement demaçonnerie, la membrane de couverturedoit remonter de la même façon sur lamaçonnerie. Un contre-solin doit êtreencastré d’au moins 1 po (25 mm)dans les joints de mortier et descendresur au moins 6 po (150 mm) le longdu mur, en recouvrant le solin d’aumoins 4 po (100 mm).
Une membrane monocouche s’utiliseégalement sur un toit à faible pente.Elle est habituellement constituée de divers matériaux synthétiques quirésistent bien aux cycles de gel et dedégel et aux effets nocifs de l’ozone etdes rayons ultraviolets. Sa mise enplace est assez simple, mais elle est rarement utilisée sur les petits toitstypes des constructions à ossature de bois.
Support et matériaux de couverture
175Société canadienne d’hypothèques et de logement
Dimensionnement tout indiqué des
éléments de charpente du toit
Compte tenu du type de couverture mis
en place, peut-être faudra-t-il vérifier le
dimensionnement des éléments de
charpente du toit. Les dimensions types
des éléments de charpente du toit
correspondent aux matériaux de
couverture classiques, tels que bardeaux
d’asphalte, bardeaux de fente en cèdre,
ou de couverture métallique légère. Une
couverture en tuiles d’argile ou de
béton obligera vraisemblablement à
redimensionner les éléments de
charpente en conséquence :
Vérifier au chapitre intitulé
« Charpente du plafond et du toit »
l’à-propos des dimensions des
éléments de charpente du toit.
Vérifier auprès du fabricant du
matériau de couverture les surcharges
qu’imposent les couvertures lourdes
et dimensionner les éléments de
charpente du toit en fonction des
données obtenues.
RAPPEL
Réduire les déchets lors de la
construction du toit
Une planification judicieuse et l’adoption
de techniques de construction tout
indiquées réduiront considérablement
les déchets lors de la construction du toit.
Voici les principaux points à envisager :
Éviter de commander beaucoup plus
de matériaux qu’il n’en faut, à moins
de s’être entendu au préalable avec
les fournisseurs sur le retour de la
marchandise inutilisée.
Dans la mesure du possible, établir
la longueur du toit en fonction de
multiples de 16 po (400 mm) ou de
24 po (600 mm) de manière à réduire
les restes de support de couverture.
Recueillir et entreposer les déchets de
façon à favoriser le recyclage intégral.
Éviter de mêler les déchets de matériaux
de construction. Trier les matériaux
contribue à améliorer le recyclage.
Utiliser comme cales, entretoises,
fourrures ou éléments en porte-à-faux
les rebus de bois de charpente du
plafond et des murs.
Au moment de faire usage de matériaux non
recyclables, envisager d’autres solutions.
Par exemple, les restes de tuiles de
couverture en argile pourront servir de
déflecteurs sous les descentes pluviales
ou à rehausser l’aménagement paysager.
POUR UNE MAISON SAINE…
Suite à la page 176
176
Support et matériaux de couverture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Couverture métalliqueLa tôle à couverture se fabrique enlargeurs de 30 à 36 po (762 à 914 mm)de largeur, selon le profil des ondulations et la longueur préciséepar le constructeur. Elle se vend avectous les accessoires nécessaires à l’exécution des différents détails dutoit, comme les couvre-joints d’arêtier,les solins de noue, les bandes de départet les bordures (figure 81). La méthodede pose classique comporte l’utilisation devoliges en bois de 1 x 4 po (19 x 89 mm)fixées perpendiculairement auxchevrons à entraxes maximaux de 16 po(400 mm). Pour procurer une meilleurefixation et un fond de clouage plussolide, on peut utiliser des pannes jointives de 2 x 4 po (38 x 89 mm).Chaque joint d’extrémité doit êtresupporté (figure 81). L’épaisseur de latôle, qu’elle soit en acier on enaluminium, dépend des surcharges deneige applicables, mais ne doit pas êtreinférieure à 0,013 po (0,33 mm) pour l’acier galvanisé, à 0,018 po (0,46 mm) pour le cuivre ou le zinc, et à 0,019 po (0,48 mm) pour
l’aluminium. La couverture métalliquequi repose sur des éléments espacés doit être en mesure de résister auxsurcharges spécifiées. La documentationdu fabricant fait état de l’épaisseur requise suivant des surcharges de neigespécifiques. La pente minimale àdonner aux couvertures en tôle est de1 : 4, à moins que le fabricant n’attestepar écrit que la résistance de la couverture à moindre pente a étééprouvée lors d’essais.
Couverture en tuiles debéton ou d’argileSi l’on songe à faire usage de tuiles debéton ou d’argile, il importe de serappeler qu’elles sont beaucoup pluslourdes que les autres matériaux decouverture et qu’on doit en tenir comptedans le calcul des chevrons ou desfermes. On consultera un ingénieur quifera les calculs nécessaires. Les imitationsde tuiles de couverture ne requièrent pasnormalement d’éléments de charpenteparticuliers. Les directives du fabricantdevront cependant être respectées àla lettre.
Les restes de tuiles de couverture en
béton pourront être broyés et mêlés au
matériau granulaire comme remblai.
Pour en savoir davantage sur la gestion
des déchets de construction, consulter
la rubrique « Application des 4R de la
construction à ossature de bois » du
chapitre « Ossature de la maison ».
Suite de la page 175
Interior Doors.Frames and TrimRevêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
179Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le revêtement mural intermédiaires’entend du matériau fixé directementaux éléments d’ossature du murextérieur. Il procure un fond declouage pour certains types de bardageet un appui pour d’autres, tout encontribuant à raidir l’ossature, bien quela plupart des revêtements intérieurs definition assurent un contreventementsuffisant. Le revêtement intermédiaireisolant ne procure généralement pas lecontreventement temporaire oupermanent requis; en cas d’usage, ilfaut encastrer des écharpes de bois oude métal dans les éléments d’ossature.Un revêtement intermédiaire s’imposesur les murs pignons et les autres mursdont le parement extérieur nécessite unappui continu.
Il existe aujourd’hui plusieurs types de revêtement intermédiaire : lespanneaux de fibres, les plaques deplâtre, le contreplaqué, les panneaux de copeaux orientés, l’isolant rigide etle bois de construction. Le tableau24, p. 391 précise les divers types de revêtement intermédiaire et l’épaisseur minimale requise pourconstituer un appui suffisant auxmatériaux de finition extérieure.
TYPES DE REVÊTEMENTSINTERMÉDIAIRES ET POSE
Le panneau de copeaux orientés (OSB)et le panneau de copeaux ordinairesdésignent des panneaux structuraux faitsde minces lamelles de bois aggloméréespar un adhésif phénolique hydrofuge.Alors que le panneau de copeaux ordinaires contient des lamelles plusétroites suivant une disposition tout-venant,le panneau de copeaux orientés estcomposé de lamelles plus étroites toutesdisposées dans le sens longitudinal dupanneau. Cette caractéristique ajouteà sa résistance et à sa rigidité. Lespanneaux sont fabriqués en feuilles de4 pi (1,2 m) de largeur sur habituellement8 pi (2,4 m) de longueur. La désignationO-1 ou O-2 indique un panneau decopeaux orientés, et la désignation R-1,un panneau de copeaux ordinaires.
L’épaisseur minimale des panneaux àutiliser correspond à 5/16 po (7,9 mm)pour les poteaux disposés à entraxesmaximaux de 2 pi (600 mm) et à 1/4 po(6,35 mm) pour les poteaux espacésjusqu’à entraxes de 16 po (400 mm).
REVÊTEMENT MURALINTERMÉDIAIRE ETREVÊTEMENT EXTÉRIEURDE FINITION
180
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les panneaux OSB sont plus courantsque les panneaux de copeaux ordinaires,et portent souvent une marque indiquant leur cote au lieu de leurépaisseur. Si on utilise les panneauxOSB cotés, la cote doit correspondre àl’espacement des poteaux d’ossature(tableau 24).
Le revêtement intermédiaire enpanneau de fibres, de contreplaqué, decopeaux ordinaires ou de copeauxorientés se pose souvent à la verticale.On cloue les panneaux à l’ossaturemurale avant même de l’élever en position. Une telle exécution permet degarder le mur d’équerre, évite derecourir à des échafaudages et protègela maison contre les intempéries dèsl’achèvement de la charpente. Il arrivesouvent que les baies de fenêtres soientrecouvertes par les panneaux de revêtement intermédiaire et qu’ellesne soient découpées qu’après la livraison des fenêtres.
Les panneaux de revêtement intermédiairese posent également à l’horizontale, lesjoints décalés autant que possible.
Un jeu d’au moins 1/8 po (2 à 3 mm)doit être laissé entre les panneaux pourleur permettre de se dilater sans bomber.Les panneaux se clouent à l’ossature àentraxes de 6 po (150 mm) le long desrives et de 12 po (300 mm) le long desappuis intermédiaires (figure 82).
Le contreplaqué est généralement dequalité « revêtement intermédiaire »,non poncé, fabriqué à l’aide d’unadhésif hydrofuge et peut contenirquelques noeuds. L’épaisseur minimaledu revêtement intermédiaire en contreplaqué pour usage extérieurcorrespond à 5/16 po (7,5 mm) pourdes poteaux disposés à entraxes de 24 po (600 mm) et à 1/4 po (6 mm)pour des poteaux disposés à entraxes de16 po (400 mm). Les feuilles mesurent4 pi (1,2 m) de largeur sur habituellement 8 pi (2,4 m) de longueur.
enfoncement des clous à une distance minimale de 3/8 po (10 mm) des rives
joint de 1/8 po (2-3 mm) entreles panneaux
clous aux rives à entraxes de 6 po (150 mm)
clous à entraxes de 12 po (300 mm)
baie de fenêtre
clous
joint de 1/8 po (2-3 mm) entre les panneaux
clous aux rives à entraxes de 6 po (150 mm)
clous à entraxes de 12 po (300 mm)
mur de fondation
pose verticale pose horizontale
Pose verticale et horizontale du revêtement intermédiaire en panneaux
82
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
181Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le revêtement intermédiaire enpanneau de fibres doit avoir au moins7/16 po (11,1 mm) d’épaisseur si lespoteaux sont posés à entraxes de 24 po(600 mm) et de 3/8 po (9,5 mm) s’ilssont disposés à entraxes de 16 po (400 mm). Il est généralement fabriquéen feuilles de 4 pi (1,2 m) de largeur sur8 pi (2,4 m) de longueur, habituellementimprégnées d’un produit bitumineuxhydrofugeant.
Le revêtement intermédiaire en plaquede plâtre se compose d’une couche deplâtre prise dans une enveloppe de
papier traité. Il doit avoir au moins 1/2 po(12,7 mm) d’épaisseur pour lespoteaux disposés à entraxes de 24 po(600 mm) et 3/8 po (9,5 mm) d’épaisseurpour les poteaux disposés à entraxes de16 po (400 mm). Il se fabrique enfeuilles de 4 pi (1,2 m) de largeur sur8 pi (2,4 m) de longueur, qui se fixenthorizontalement aux éléments de charpente.
Le revêtement intermédiaire isolantexiste en différents types. Le premiertype est un panneau de fibre de verresemi-rigide, à membrane extérieure
joint
mur de fondation
Pose horizontale Pose diagonale
poteau 45o
revêtement intermédiaire solive mur de fondation
A
B
Pose du revêtement intermédiaire en bois de construction
83
(A) pose horizontale et diagonale (B) revêtement intermédiaire en partant du mur de fondation
182
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
hydrofuge, mais perméable à la vapeurd’eau. Les autres sont des panneauxrigides de polystyrène expansé, de polystyrène extrudé, de polyuréthane,d’isocyanurate ou de résines phénoliques.Ils se fabriquent en différentes épaisseurs et leur valeur isolante parunité d’épaisseur varie d’un produit àl’autre.
Le revêtement intermédiaire isolant sepose comme tout autre revêtement enpanneaux, en utilisant toutefois des clousspéciaux à tête large. On préfère le poseravant de mettre les pans de mur en positionverticale à cause de leur légèreté et, pourcertains types de panneaux, de leurfragilité. Même un vent relativementléger peut en rendre difficile la pose àla verticale. Le revêtement en panneauxde fibre de verre rigides avec membraneperméable à la vapeur d’eau peut servirde pare-air efficace lorsque les joints sontpontés par le ruban adhésif approprié.
Il existe deux façons de poser le revêtement intermédiaire jusqu’à la lissed’assise : ou bien les panneaux se prolongentjusqu’à la lisse d’assise et on remplitensuite le vide ainsi laissé en partiesupérieure, ou bien on utilise despanneaux de 9 pi (2,74 m) de longueur,s’il est possible de s’en procurer, pourrecouvrir tout le mur, depuis la sablièrejusqu’à la lisse d’assise. Cette dernièrefaçon de procéder a l’avantage deréduire les infiltrations d’air.
Le revêtement intermédiaire en bois deconstruction, qui ne doit pas mesurermoins de 11/16 po (17 mm) d’épaisseur,est habituellement fait de planches de6 à 12 po (140 à 286 mm) de largeur,leurs chants étant feuillurés en vued’un assemblage à mi-bois, bouvetés ouavivés d’équerre. Les planches de 6 à 8 po
(140 à 184 mm) de largeur se fixent àchacun des poteaux à l’aide de deuxclous, et celles de 10 à 12 po (235 à 286mm) de largeur avec trois clous. Lesjoints d’extrémité doivent être réalisés aucentre des appuis et décalés surdifférents poteaux. Le revêtementintermédiaire en bois de constructionpeut se poser à l’horizontale ou endiagonale (figure 83A) et doit descendreau-delà du support de revêtement de solpour couvrir la solive de rive et la lissed’assise (figure 83B). La pose en diagonale requiert cependant plus detemps et de matériaux.
MEMBRANE DEREVÊTEMENTMURAL INTERMÉDIAIRE
La membranede revêtement intermédiaire(communément appelée papier derevêtement) doit être hydrofuge maisperméable à la vapeur d’eau. Lamembrane, de nos jours constituéed’autres matériaux que le papier,comme de polyoléfine filée-liée ou depolypropylène, a pour fonction d’opposerun second plan de résistance au vent età la pluie qui réussiraient à traverser leparement, en plus de diriger l’eau quiaurait franchi le parement par-dessus lesolin à la base du mur. Elle doit êtresuffisamment perméable pour que puisses’échapper la vapeur d’eau qui seraitparvenue dans le mur depuis l’intérieurde la maison par les imperfections dupare-vapeur et du pare-air. On utiliseune épaisseur de papier de revêtementposée à l’horizontale ou à la verticale,avec chevauchement de 4 po (100 mm)aux joints. Aux solins horizontaux, la
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
183Société canadienne d’hypothèques et de logement
Membrane de revêtement intermédiaire
et pare-air
Une membrane de revêtement intermédiaire
est de rigueur derrière le bardage, le
stucco ou le placage de maçonnerie. Les
membranes autorisées à cette fin sont
destinées à être perméables à la vapeur
d’eau, de façon à rejeter à l’extérieur
toute accumulation d’humidité dans les
murs. Par la même occasion, la membrane
de revêtement est conçue pour résister
à l’infiltration d’eau dans les murs
extérieurs, imputable généralement
à la pluie poussée par le vent.
Requis dans tous les composants extérieurs
de l’enveloppe du bâtiment, le pare-air
prévient les fuites d’air, cause des méfaits
internes dus à l’humidité et du gaspillage
d’énergie. Dans certains cas, on parvient à
satisfaire aux exigences concernant le
pare-air et le pare-vapeur en disposant
du polyéthylène du côté intérieur, scellé
avec soin aux joints et aux points de
pénétration. Dans d’autres cas, le pare-
air peut être constitué d’une membrane
distincte posée sur la face extérieure
des murs.
Voici les points à considérer au moment
de combiner la membrane de revêtement
intermédiaire et le pare-air :
Vérifier que le pare-air satisfait aux
exigences d’une membrane de
revêtement intermédiaire. Il doit
permettre à la vapeur d’eau (humidité)
de s’échapper à l’extérieur.
Mettre en place le pare-air en assurant
sa continuité et son étanchéité à l’air.
En général, ponter les joints et
sceller les points de pénétration
sont nécessaires pour obtenir un
pare-air efficace contre les fuites d’air.
Lorsqu’on envisage de poser un
revêtement intermédiaire isolant,
les produits incorporant un pare-air
pourront également être considérés.
Dans la plupart des cas, lorsqu’il
faut mettre en place une membrane
de revêtement intermédiaire, il s’avère
logique d’opter pour un matériau qui
remplit également le rôle de pare-air.
En cas de doute, consulter, avant de
débuter les travaux, le service local
du bâtiment quant à l’acceptabilité
des matériaux et des méthodes.
Il importe de déterminer le type de
pare-air et sa mise en place avant de
poser le revêtement mural intermédiaire
et le revêtement extérieur de finition. Il
vaut mieux faire preuve de prévoyance
en se reportant aux exigences des pare-air
énoncées dans le chapitre « Pare-vapeur
et pare-air ».
À PRÉVOIR...
184
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
feuille supérieure doit recouvrir lafeuille inférieure de façon à dirigerl’humidité vers l’extérieur. En l’absencede revêtement mural intermédiaire,on doit prévoir deux couches demembrane de revêtement intermédiaire,à moins d’utiliser un bardage constituéde grands panneaux de contreplaqué,
par exemple. Les deux couches seposent à la verticale, avec recouvrementde 4 po (100 mm) aux joints réaliséssur les poteaux. Les deux couches sefixent par agrafage aux éléments decharpente, la couche supérieureavec des agrafes espacées de 6 po (150 mm) le long des rives.
Choix du parement extérieur
Les solutions en matière de parementsextérieurs ne manquent pas, de nombreux matériaux venant sans cesseen gonfler la liste. Voici les points àconsidérer dans le choix d’un parementextérieur approprié.
Durabilité et entretien
Le parement extérieur doit durer aussi longtemps que le bâtiment et êtrefacile d’entretien. Éviter les parementsextérieurs ayant une piètre fiche de performance d’après l’expérience locale.Tenir compte du temps et des frais reliésau parement extérieur requérant unentretien fréquent.
Utilisation efficace des ressources
Il peut s’agir de matériaux renouvelablesou non, neufs ou recyclés, recyclablesou non, réutilisables ou non. Le recoursà des matériaux non recyclables ou nonréutilisables est peu souhaitable.
Compatibilité et adaptabilité
Le parement extérieur doit être compatibleavec le système de construction en coursd’exécution. Par exemple, dans les régions
humides du pays caractérisées par de fortesprécipitations de pluie poussée par levent, le parement extérieur qui n’agitpas comme écran pare-pluie doit êtreévité. Le parement extérieur doit également pouvoir s’adapter d’autantplus si on prévoit apporter de nombreuses modifications au bâtimentau cours de sa durée utile. Le bardagede même que le parement en panneauou le stucco s’adaptent mieux que le placage de maçonnerie.
Outre ces aspects fondamentaux, voicides points touchant la performance del’ensemble du mur.
Les murs figurent parmi les élémentsdu bâtiment les plus coûteux àaméliorer, surtout lorsque le remplacement des fenêtres entre enligne de compte. En arrêtant son choixsur un placage de maçonnerie, onaura intérêt à veiller à la qualitéexceptionnelle de l’isolation thermiqueet des fenêtres, afin d’éviter d’engager ultérieurement des coûtsde rattrapage prohibitifs.
Le parement extérieur entraînerarement une importante améliorationde l’efficacité énergétique du bâtiment.
POUR UNE MAISON SAINE...
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
185Société canadienne d’hypothèques et de logement
ÉCRAN PARE-PLUIE
L’une des fonctions primordiales desmurs extérieurs consiste à empêcher lapénétration de la pluie. En l’absence dedétails et d’une exécution toutindiqués, la paroi extérieure des murslaissera l’eau s’infiltrer dans les cavitésmurales, risquant d’entraîner la dégradation prématurée des murs et laprolifération de moisissures. Même sile revêtement mural intermédiairesemble étanche à l’eau, la pluie peuts’infiltrer par les points de pénétrationcomme les fenêtres, les portes, les capuchons de ventilation, les prisesélectriques et les dispositifs d’ancragedes balcons. Dans certaines régionsdu Canada, fréquemment soumises àdes précipitations de pluie ou de pluiepoussée par le vent, un écran pare-pluiepeut rehausser la performance du mur.
L’écran pare-pluie, qui comprend unelame d’air entre deux membranes deprotection, est une méthode deconstruction qui prévoit une secondeligne de défense pour empêcher lapénétration de l’eau, de telle sorte quea) l’eau qui réussit à traverser lapremière ligne de défense parvient às’écouler à l’extérieur, et b) l’espaceentre les membranes peut s’assécherentre les épisodes de mouillage. Unécran pare-pluie est composé d’uneprotection intérieure et extérieurecontre la pénétration de la pluie. Lesdeux protections sont séparées par unelame d’air ventilée qui agit commecoupure capillaire. Un mur revêtu enplacage de brique et comportant unvide de 1 po (25 mm) entre le placageet le revêtement intermédiaireconstitue un écran pare-pluie, sousréserve de la présence d’un parcours
A B
E
recouvrement
pureau
C
D
Types de bardages
84
(A) aluminium ou vinyle
(B) à clin
(C) à mi-bois
(D) à rainure et languette, avec jointsen V
(E) en planche sur planche
186
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
d’évacuation de l’humidité au bas dumur. Quant aux parements en vinyleou en bois, une fourrure en bois séparele parement du revêtement muralintermédiaire et de la membrane derevêtement intermédiaire. Il fautprévoir une toile moustiquaire au basdu mur pour repousser les insectes.
PAREMENT EXTÉRIEUR
Comme il influe grandement sur l’apparence de la maison et l’entretien,le parement extérieur doit être choisiavec soin. Les types les plus courantssont le parement de métal, de vinyle,de panneau de fibres dur ou de bois deconstruction; le bardage en panneau decontreplaqué, de copeaux orientés, decopeaux ordinaires ou de fibres dur; lesbardeaux de sciage ou de fente en bois;le stucco et le parement de maçonneriecomme la brique d’argile et de béton,les blocs de béton et la pierre.
Certaines membranes de revêtement muralintermédiaire (polyoléfine filée-liée)pourraient, semble-t-il, être contaminéespar des agents de surface (résidussavonneux). Ces agents diminuentsouvent la capacité de répulsion d’une
membrane en modifiant la viscosité del’eau et peuvent provenir de deuxsources, soit : a) de certaines essencesde bois, et b) d’adjuvants ajoutés austucco pour en améliorer la maniabilitédurant la mise en place. Puisque lafonction première de la membrane derevêtement mural intermédiaire est demaîtriser l’humidité, toute défaillancede celle-ci pourrait permettre à l’eau des’infiltrer dans l’enveloppe du bâtiment. Les parements en bois quiprésentent des hautes teneurs en taninsdevraient être posés sur des fourruresen bois de façon à ce qu’ils ne soientpas en contact direct avec la membranede revêtement mural intermédiaire.Quant au stucco, il faut toujoursadopter un système de constructionqui l’éloigne de la membrane de revêtement mural intermédiaire.
La plupart des bardages risquent d’êtreaffectés par l’humidité; c’est pourquoiils doivent s’arrêter à 8 po (200 mm)au-dessus du sol et à 2 po (50 mm) dela surface du toit adjacent, selon le cas.Les modes de pose des solins au-dessusdes baies de porte et de fenêtre et entredifférents types de revêtements murauxfont l’objet du chapitre intitulé « Solins ».
revêtement intermédiaire
membrane de revêtement intermédiaire
fourrure verticale
languette de plastique
bardage horizontal en panneau de fibres dur
bande de départ métallique
moustiquaire
Bardage horizontal en panneau de fibres dur
85
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
187Société canadienne d’hypothèques et de logement
Bardage en métal ou en vinyleLe bardage en métal ou en vinyles’utilise très largement d’autant plusqu’il ne nécessite pratiquement pasd’entretien puisqu’il est livré avec unfini appliqué à l’usine. Il est fabriqué enformes et modèles variés, certains simulant l’apparence du bardage à clinen bois ou du bardage vertical en planchesavec couvre-joints. Le bardage estconçu et fabriqué de telle façon queseule la partie supérieure d’une plancheest clouée et que sa partie inférieure s’emboîte dans la planche inférieure(figure 84A, p. 185). Les angles saillantset rentrants ainsi que les jonctions avecle soffite de débord de toit, les porteset les fenêtres sont tous finis à l’aide demenuiseries conçues spécialement à ceteffet. La mise en place se fait habituellement comme pour les autrestypes de bardages de 6 à 8 po (150 à200 mm) de largeur.
Pose horizontale. On recouvre le murd’une membrane de revêtement intermédiaire, selon les indicationsprécédentes. Dans les régions côtièreshumides, il est recommandé deménager avec des fourrures un écranpare-pluie et de ventiler la lame d’airpour faciliter l’assèchement. On tired’abord une ligne autour de la maisonpour déterminer l’emplacement de labande de départ qui se situe généralement à au moins 6 à 8 po(150 à 200 mm) au-dessus du niveaudéfinitif du sol. Les menuiseries definition des angles, fenêtres, portes etouvertures se posent d’abord, puisviennent les bandes de départ. Lebardage se pose ensuite en rangs successifs jusqu’au soffite du débord de toit.
Le chevauchement des planches consécutives doit être décalé de plus de24 po (600 mm) d’un rang à l’autre ettoujours se faire dans le même sens, àl’opposé de l’angle de vision habituel.
Il importe de souligner que toutes lesétapes de la pose doivent autoriser ladilatation et la contraction du bardage,surtout en vinyle, selon les fluctuationsde température. Se conformer toujoursaux directives du fabricant.
Dans le cas du bardage de vinyle, la dilatation peut atteindre de 1/4 à 1/2 po (6 à 12 mm). Si le mouvementdu bardage est entravé, il s’ensuivra dubombement. Les clous doivent doncêtre légèrement enfoncés au centre dela fente de fixation, permettant auvinyle de glisser derrière la fixation.
Pose verticale. Les mêmes règlesgénérales s’appliquent à la pose verticale du bardage en métal ou envinyle. Le travail commence à un angledu bâtiment par la pose de la moulurecorrespondante. Toutes les autres piècesde menuiserie de finition précèdentaussi la pose du bardage.
Bardage en panneau defibres durLe bardage horizontal en panneau defibres dur est apprêté ou fini en usinedans toute une gamme de couleurs etest souvent muni à l’arrière delanguettes de plastique (figure 85, p. 186)servant de dispositif d’accrochage. Sapose ne diffère pas de celle du bardageen métal ou en vinyle. Dans certainscas, le fabricant propose de poser le bardage sur des fourrures. Quoi qu’il en soit, ne jamais omettre lesinstructions du fabricant.
188
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
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Bardage en bois de constructionLe bardage en bois de construction doitêtre sain et exempt de trous de noeuds,de noeuds lâches, de gerces ou de fentes.Il est souhaitable qu’il se travaille bienet ne gauchisse pas facilement. Lesessences les plus courantes sont le cèdre,le pin et le séquoia. On utilise de plusen plus aussi le bois traité sous pression
comme bardage, notamment le pin. Lateneur en eau du bardage, lors de lapose, doit être équivalente à celle qu’ilconnaîtra en service, c’est-à-dire environ 12 à 18 %, selon les conditionsclimatiques et l’humidité de la région.
En milieu humide, notamment dansles régions côtières du Canada, la lamed’air souvent ménagée derrière lebardage par l’entremise de fourrures,
bardage affleurant le dessus du solin posé en premier lieu
solin métallique
membrane de revêtement intermédiaire au pourtour
du bâti de la fenêtre
tailler le bardage serré contre le bâti
détail : technique de clouage
les joints d'about doivent seprésenter sur l'axe des poteauxen l'absence de revêtementintermédiaire
mur de fondationpoteau
revêtement intermédiaire
bardage
lisse
solive de rive
lisse d'assise
fourrure de 1/4 po (6 mm)
prolonger le bardage plus bas que la fourrure
minimum de 8 po (200 mm)
crépi
A
B
Pose du bardage
86
(A) mode de pose (B) rang de départ
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
189Société canadienne d’hypothèques et de logement
fixées par-dessus la membrane derevêtement intermédiaire aux poteauxd’ossature, vise à prévenir l’infiltrationd’eau et à évacuer l’humidité à l’extérieur. Le bas de l’écran pare-pluieà l’endroit des fondations, des fenêtreset des portes doit être pourvu d’un gril-lage-moustiquaire destiné à empêcherles insectes de s’y introduire, et le haut,obturé pour compartimenter le mur.
Pose horizontale. La pose du bardageà clin (figure 84B, p. 185) débute engénéral en calant le rang le plus bas surune fourrure de 1/4 po (6 mm), commele montre la figure 86B, p. 188. Les rangssuivants recouvrent la rive supérieure decelui d’en dessous d’au moins 1 po (25 mm).Il importe de bien prévoir l’espacementdu bardage avant d’amorcer la mise enplace. Pour calculer l’espacement maximalou le pureau, on déduit de la largeur dubardage le recouvrement minimal. Lenombre de rangs entre le soffite et le basdu premier rang commençant au mur defondation doit être tel que le pureaumaximal ne sera pas dépassé. Il se peutdonc que le pureau soit inférieur aumaximum admissible. Dans la mesure dupossible, la rive inférieure du bardageplacé juste au-dessus d’une fenêtre doitcoïncider avec le dessus de celle-ci(figure 86A, p. 188).
Le bord épais du bardage à clin doit avoirau moins 1/2 po (12 mm) pour unelargeur de 8 po (184 mm) ou moins et9/16 po (14,3 mm) pour une largeursupérieure à 8 po [nominal] (184 mm).Le bord mince ne doit pas avoir moinsde 3/16 po (5 mm) d’épaisseur.
Le bardage à mi-bois, qui existe dansune vaste gamme de motifs, doitmesurer au moins 9/16 po (14,3 mm)d’épaisseur, mais pas plus de 8 po (184 mm) de largeur. La figure 84D,
p. 185 montre un modèle courant debardage à mi-bois.
Les joints d’about du bardage à clin ouà mi-bois doivent, autant que possible,être décalés d’un rang à l’autre, maisréalisés sur un poteau. Le bardage doitêtre taillé avec soin de façon à être encontact étroit avec les autres plancheset pièces adjacentes. Ses extrémitésdoivent être scellées, car les joints lâchespermettent à l’eau de s’infiltrer derrièrele bardage, de détériorer la peintureautour des joints et d’accélérer lapourriture des extrémités du bardage.Un moyen de sceller les joints consisteà poser un mince cordon de mastic ou de pâte à calfeutrer à l’extrémité du bardage et de presser la planchesuivante contre le produit. Il suffitensuite d’enlever l’excédent pourobtenir un joint étanche lisse. On peutprocéder de la même manière pour lesjoints qui se présentent aux menuiseriesdes portes et fenêtres.
Le bardage à clin ou à mi-bois doit êtrefixé par clouage droit au revêtementintermédiaire ou aux poteaux, lalongueur et la grosseur des clous étantdéterminées par l’épaisseur du bardageet le type de revêtement intermédiaireutilisés. Un mode de clouage consisteà enfoncer le clou de sorte qu’il passeau-dessus de la planche sous-jacente.(Voir le mode de clouage illustré à lafigure 86.) Cette méthode permet aubardage de se dilater et de se contracteren fonction de la fluctuation de la teneuren humidité. Le bardage est ainsi moinsporté à fissurer que lorsque ses deux rivessont clouées. Puisque le gonflement etle retrait sont proportionnels à lalargeur du bardage, ce mode de clouages’avère plus important dans le cas dubardage large que du bardage étroit.
190
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Pose verticale. Le bardage en bois deconstruction se prêtant à la pose verticales’entend du bardage bouveté ordinaire,du bardage bouveté ouvré, du bardageavivé d’équerre avec couvre-joints ainsi quedu bardage avivé non jointif recouvert debardage semblable. Le bardage vertical agénéralement une épaisseur de 9/16 po(14,3 mm), sans avoir plus de 12 po[nominal] (286 mm) de largeur. Il peutêtre fixé au revêtement intermédiaireen bois de construction de 9/16 po(14,3 mm), en contreplaqué de 1/2 po(12,5 mm) ou en panneaux de copeauxordinaires ou orientés de 1/2 po (12,5 mm), à des entretoises de 2 x 2 po(38 x 38 mm) disposées à entraxes de24 po (600 mm) ou encore à des fourrureshorizontales. Les fourrures peuventêtre en bois de construction de 1 x 3 po(19 x 64 mm) lorsque les poteaux d’ossature se trouvent à entraxes maximaux de 16 po (400 mm), ou de 2x 4 po (19 x 89 mm) suivant un entraxemaximal de 24 po (600 mm). Les jointsd’about doivent être taillés à ongletpour prévenir toute infiltration d’eau.Selon la technique dite « planche surplanche » (figure 84E), les planches poséescontre le mur sont habituellement pluslarges que celles de recouvrement et sefixent à l’aide d’une rangée de clous aucentre. Les planches de recouvrementse posent ensuite de façon que leursbords recouvrent ceux des planchessous-jacentes d’au moins 1 po (25 mm).Ces planches de recouvrement se fixentau moyen de deux rangées de clousenfoncés légèrement à l’extérieur desplanches sous-jacentes. Cette techniquepermet aux planches plus larges de sedilater et de se contracter sans fendre.
Le bardage vertical en planches aveccouvre-joints fait appel à des planches
avivées d’équerre d’au plus 8 po (184 mm)de largeur. Elles se posent avec un jointd’au moins 1/4 po (6 mm) entre elleset se fixent à l’aide d’une rangée declous près de leur centre. Quant aucouvre-joint, qui chevauche les rives surau moins 1/2 po (12 mm), il se fixeavec une rangée de clous enfoncésentre les planches sous-jacentes, desorte qu’elles peuvent se dilater et secontracter sans risquer de fendre ou defaire fendre le couvre-joint. Puisque lecouvre-joint sert également à empêcherle soulèvement des rives du bardage, lesclous qui le retiennent doivent être bienenfoncés et rapprochés.
Le bardage bouveté utilisé à la verticale(figure 84C) n’a généralement pas plusde 8 po (184 mm) de largeur. Lapremière planche se fixe par clouagedroit près de la rainure et par clouageen biais à travers la languette. Les autresplanches se posent à joint serré et seclouent en biais à travers la languette.Le clouage se termine au chasse-clou.
Le coût des clous représente bien peude choses comparativement au bardageet à la main-d’œuvre, mais il imported’en utiliser de bons. Ce serait réaliserdes économies peu judicieuses qued’acheter un bardage qui durera desannées, pour le fixer avec des clous quirouilleraient en peu de temps. Lesclous protégés contre la corrosion,comme les clous galvanisés par immersionà chaud, fixeront le bardage en permanencesans dégrader la surface peinte. Les clousà finir ou les clous à bardage s’utilisentà cette fin. La tête du clou est enfoncéeà égalité avec la surface du bardage, puisrecouverte de peinture. En cas d’emploide clous à finir, on en chasse la tête sousla surface, puis on obture le trou de mastic,après l’application de la couche d’apprêt.
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
191Société canadienne d’hypothèques et de logement
La longueur des clous dépend del’épaisseur du bardage et du type derevêtement intermédiaire utilisés. Lesclous doivent être suffisamment longs pour pénétrer d’au moins 1 po(25 mm) dans le fond de clouage.
Panneaux de contreplaquéLes panneaux de contreplaqué pour usageextérieur s’emploient comme bardage.Offerts en surface unie ou rainurée, ilsse posent généralement à la verticale.Les joints peuvent être en V ou affleurés,sinon surmontés d’un couvre-joint. Lecontreplaqué s’obtient également couvert
d’un côté de papier kraft imprégné derésine, ce qui permet d’obtenir unesurface lisse et hydrofuge qui résistebien aux gerces et au fendillementaprès l’application de peinture.
Le contreplaqué posé sur le revêtementintermédiaire doit avoir une épaisseurminimale de 1/4 po (6 mm). Il peutrecouvrir directement l’ossature, maisle fil de face doit être perpendiculaireaux appuis et son épaisseur correspondreà 1/4 po (6 mm) si les poteaux sontdisposés à entraxes de 16 po (400 mm)et à 5/16 po (8 mm) s’ils le sont à entraxesde 24 po (600 mm). S’il est posé fil de
planche cornière
éléments de solin
le bardage doit s'arrêter à 2 po (50 mm) des bardeaux
planches cornières
bardage
A B C
D
Assemblage d’angle du bardage
87
(A) planches cornières
(B) bardage taillé à onglet
(C) cornière métallique
(D) bardage de la lucarne et planchescornières
On peut aussi tailler le bardage àonglet ou utiliser des cornièresmétalliques aux angles de la lucarne,selon le modèle de maison.
192
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
face parallèle aux appuis, son épaisseurminimale doit être de 5/16 po (8 mm)selon un entraxe des poteaux de 16 po(400 mm), et de 7/16 po (11 mm) pour unentraxe des poteaux de 24 po (600 mm).
Après avoir taillé et bien ajusté les panneauxde contreplaqué, leurs chants doiventêtre protégés par un bouche-pores ouune peinture convenable avant leurmise en œuvre. Le contreplaqué pourrase dilater librement s’il est posé avec desjoints verticaux et horizontaux de 1/8 po(2 à 3 mm) entre les panneaux et entreses joints d’about. Les joints verticauxdoivent être remplis de pâte à calfeutrerou recouverts d’un couvre-joint.L’étanchéité des joints horizontaux estassurée par un solin ou par le recouvrementdes panneaux sur au moins 1 po (25 mm).
Les panneaux doivent être appuyés auxrives et fixés à l’aide de clous protégéscontre la corrosion, mesurant générale-ment 2 po (51 mm) de longueur. Lesclous se posent à entraxes de 6 po(150 mm) le long des rives et de 12 po(300 mm) aux appuis intermédiaires.
Panneaux de fibres dursLes panneaux de fibres durs existentdans une variété de finis et se posentsoit sur le revêtement intermédiaire,soit directement sur l’ossature. Ilsdoivent avoir une épaisseur minimalede 1/4 po (6 mm) s’ils recouvrent desappuis à entraxes maximaux de 16 po(400 mm) et se fixer aux élémentsd’ossature ou au revêtement intermédiaireavec des clous protégés contre la corrosiond’au moins 2 po (51 mm) de longueur.L’espacement des clous correspond à 6 po(150 mm) le long des rives et à 12 po(300 mm) le long des appuis intermédiaires.Un joint minimal de 1/8 po (2 à 3 mm)doit être prévu entre les panneaux.
Assemblage d’angle du bardageLe modèle de maison risque d’influersur le mode d’assemblage d’angle dubardage. Les planches cornièresconviendront mieux à certaines maisonset les joints à onglet à d’autres.
Quant au bardage horizontal enplanches (figure 87), les joints à ongletsont les plus répandus, bien que lescornières métalliques et les planchescornières s’utilisent également.
Les joints à onglet doivent être serrés etbien ajustés (figure 87B) sur toute la surface de contact. Pour qu’ils ledemeurent, il importe que le bardagesoit bien sec lors de sa livraison etprotégé de la pluie pendant son entreposage à pied d’œuvre. Il arrivesouvent, lors de la pose du bardage,qu’on garnisse les joints d’about decalfeutrage ou de mastic.
Aux angles rentrants, le bardages’aboute habituellement contre untasseau cornier de 1 ou 1 1/2 po (25 ou38 mm), selon l’épaisseur du bardage.
Les cornières métalliques (figure 87C),qui se substituent aux joints à onglet,sont fabriquées de tôle d’aluminium oud’acier galvanisé de faible épaisseur. Leurpose requiert moins d’habileté quel’exécution de joints à onglet ou l’ajustagedu bardage contre la planche cornière.
Les planches cornières (figure 87A et87D) s’emploient généralement avec lebardage à mi-bois et parfois avecd’autres types. Ces planches ont 1 ou1 1/2 po (25 ou 38 mm), selon l’épaisseurdu bardage. Elles se posent contre lerevêtement intermédiaire, le bardageétant fermement appuyé contre leurchant. L’intersection du bardage et
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
193Société canadienne d’hypothèques et de logement
des planches cornières doit être obturée de calfeutrage ou de mastic lorsde la pose.
Les panneaux de contreplaqué ou defibres durs se chevauchent généralementaux angles ou viennent s’ajuster contrela planche cornière. Le bardage verticalen bois de construction se chevaucheaux angles.
Bardeaux de bois et bardeaux defente rainurés mécaniquementLes bardeaux de bois et les bardeaux defente rainurés mécaniquements’utilisent parfois comme parementmural. Il en existe une gamme variée,y compris des bardeaux faits spécialement pour les murs, enlongueurs de 16, 18 et 24 po (400, 450 et 600 mm), peints ou teints en usine.
Les bardeaux se classent généralementen trois catégories. La premièrecomprend les bardeaux clairs constituésde duramen (bois de cœur) débité surmaille; la deuxième se compose desbardeaux à bout épais clair, tolérantcertains défauts dans la partie dubardeau habituellement couverte lorsde la mise en place. La troisièmecomprend les bardeaux qui affichentdes défauts autres que ceux qui sonttolérés dans la deuxième catégorie. Cesbardeaux peuvent toutefois s’utiliserpour le rang de fond.
Les bardeaux sont fabriqués en largeurstout-venant, variant de 2 1/2 à 14 po(65 à 350 mm); la première catégorien’admet toutefois qu’une faible portiond’éléments étroits. On peut égalementse procurer des bardeaux de largeuruniforme, de 4, 5 ou 6 po (100, 125
ou 150 mm). Le tableau 34, p. 400indique les épaisseurs et les pureaux lesplus courants pour les bardeaux debois et les bardeaux de fente rainurésmécaniquement. Les bardeaux doiventêtre posés sur un revêtement intermédiaire en bois de construction,en panneau de contreplaqué, de particules ordinaires ou de copeauxorientés.
Lorsqu’on pose les bardeaux en simpleépaisseur, les joints d’un rang doiventêtre décalés d’au moins 1 9/16 po (40 mm) par rapport à ceux des rangscontigus; on devra également prendresoin de ne pas aligner les joints surdeux ou trois rangs consécutifs.
On peut accentuer le jeu d’ombres enposant les bardeaux en double épaisseur. Un bardeau de catégorieinférieure peut alors constituer lacouche non exposée. Le bout épais dubardeau exposé doit se prolonger d’aumoins 1/2 po (12 mm) au-delà decelui du bardeau du rang d’en dessous.La pose en double épaisseur permetd’élargir le pureau. Les joints du rangexposé doivent être décalés d’au moins1 9/16 po (40 mm) par rapport à ceuxdu rang d’en dessous.
Les bardeaux doivent être fixés à l’aidede clous protégés contre la corrosion.Les bardeaux ayant jusqu’à 8 po (200 mm) de largeur ne requièrentque deux clous, et ceux de plus de 8 po(200 mm), trois. Les clous doiventêtre enfoncés à environ 13/16 po (20 mm) des rives et à 1 po (25 mm)au-dessus de la ligne de pureau, dans lecas de la pose en simple épaisseur, et à2 po (50 mm), dans le cas de la pose endouble épaisseur.
194
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
StuccoLe stucco désigne un enduit de parement constitué d’un mélange deciment Portland et de sable de granu-lométrie uniforme auquel on ajoute dela chaux hydratée pour le rendre plusplastique. Dans un autre type destucco, la chaux hydratée est remplacéepar du ciment à maçonner. Le tableau36, p. 401 indique le dosage de chacunde ces deux enduits. Il existe d’autresstuccos de marque exclusive, dont la composition varie selon le fabricantdu dosage.
Le stucco, qui se pose en trois couches(deux couches de base et une couche definition), est maintenu en place à l’aided’une armature appelée lattis. La couchede finition est disponible en différentsfinis : elle peut conserver la teinte naturelledu ciment ou prendre la fine textured’un revêtement acrylique. La couche definition en gravillons s’emploie rarement,sauf lors de travaux de rattrapage.
Le lattis, fait de treillis métallique soudéou de treillis tissé, galvanisé ou recouvertd’un apprêt, s’étend horizontalementsur le papier de revêtement intermédiaireavec un chevauchement minimal de 2 po(50 mm) aux joints. Les angles saillantsse renforcent soit en prolongeant de 6 po(150 mm) le lattis sur la face adjacente,soit en posant des bandes verticalesd’armatures sur une distance de 6 po(150 mm) de chaque côté de l’angle.Le stucco ne doit pas être mis en placeà moins de 8 po (200 mm) du niveaudéfinitif du sol, sauf s’il l’est sur unfond de béton ou de maçonnerie. Dansles zones à forte exposition (pluiesintenses fréquentes ou pluies pousséespar des vents forts), une lame d’air d’aumoins 19 mm (3/4 po) entre le stuccoet la membrane de revêtement muralintermédiaire permet de créer un écranpare-pluie. Le haut de la lame d’air doitêtre ventilé et muni d’une chicane pourempêcher la pluie de s’y introduire. Lebas de la lame d’air doit être ventilé àl’extérieur et doté d’un solin.
poteau mural
revêtementintermédiaire
isolant thermiquepare-vapeur/pare air
lisse
support de revêtement de sol
solive de plancher
solive de rive
lisse d'assise
boulon d'ancrage
mur de fondation
recouvrement minimal de 4 po (100 mm) de la membrane de revêtementintermédiaire
lame d'air minimale de1 po (25 mm) derrière le placage de brique
attache de la brique clouéeau poteau à travers lerevêtement intermédiaire
chantepleures, au maximum tous les 32 po (800 mm)
niveau définitif du sol
solin remontant le mur sur 6 po (150 mm)
Dessus des fondations servant d’appui au placage debrique ou à un autre type de maçonnerie
88
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
195Société canadienne d’hypothèques et de logement
On pose d’abord avec soin une couchede papier de construction résistant,avec chevauchement de 4 po (100 mm)aux rives. Il importe au plus haut point deposer les solins aux points de pénétrationdes murs. Le papier de construction doitêtre soigneusement posé autour desbaies de portes et de fenêtres et bien sechevaucher pour que l’eau ne puisses’infiltrer par les brides de fenêtres. Le feutre ou le papier bitumé ne doit pas s’utiliser sous le stucco, car lebitume finirait par entraîner une décoloration inesthétique.
Des attaches en acier galvanisé doiventmaintenir en place le lattis métallique.En l’occurrence, il s’agit de clous de 1/8 po (3,2 mm) de diamètre à tête de7/16 po (11,1 mm) ou d’agrafes de0,078 po (1,98 mm) d’épaisseur. Lesattaches doivent être espacées de 6 po(150 mm) verticalement et de 16 po(400 mm) horizontalement, ou de 4 po(100 mm) verticalement et de 24 po (600 mm) horizontalement. Onpourra disposer les attaches autrement,pourvu qu’il y ait au moins deuxattaches par pied carré (20 attaches par mètre carré) de surface murale. Si le revêtement intermédiaire n’estpas en bois de construction ou enpanneau de contreplaqué ou decopeaux, les attaches doivent letraverser et s’enfoncer d’au moins 1 po(25 mm) dans les éléments d’ossature(poteaux, lisse, sablière).
La couche de base se compose de deux épaisseurs de stucco. La premièrecouche, ou couche d’accrochage, d’uneépaisseur de 1/4 po (6 mm) enrobecomplètement le lattis. Elle doit êtrestriée afin de faciliter l’accrochage de ladeuxième couche. Le temps de séchage
dépend de la température extérieure etdes conditions météorologiques. Il n’estpas rare de devoir attendre 48 heuresavant d’appliquer la deuxième couche.
Juste avant l’application de la deuxièmecouche, la base doit être humidifiée envue de favoriser l’adhérence de la deuxième couche. Celle-ci, d’au moins1/4 po (6 mm) d’épaisseur, se pressefermement à la truelle contre la surfacestriée de la couche de base.
Il existe dans le commerce une vastegamme de revêtements de finition,allant du blanc standard ou du cimentcoloré au fini acrylique modifié. Lacouche de finition acrylique, qui s’applique souvent par-dessus le cimentPortland, donne de bons résultats. Ilimporte d’arrêter son choix sur unproduit résistant bien aux intempéries etbien perméable à la vapeur d’eau.Lorsque le mur doit comporter undegré de résistance au feu, l’épaisseurde la couche de base devra faire l’objetd’une vérification.
Il faut humidifier la deuxième couchependant au moins 48 heures et lalaisser sécher pendant cinq jours, ouplus longtemps de préférence, avant d’yappliquer la couche de finition. Labase doit être humectée dans le but defavoriser l’adhérence de la couche definition, qui doit avoir au moins 1/8 po(3 mm) d’épaisseur.
Par temps chaud et sec, le stucco fraisdoit être maintenu humide pour que lacure se déroule bien; par temps froid,chaque couche de stucco doit êtremaintenue à une température minimalede 50 °F (10 °C) pendant les 48 heuressuivant l’application.
196
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Placage de maçonnerieLorsqu’un placage de maçonnerie revêtles murs au-dessus du niveau du sol,l’arase des fondations doit offrir unappui suffisamment large pour ménagerune lame d’air d’environ 1 po (25 mm)entre la maçonnerie et le papier derevêtement intermédiaire (figure 88).Les fondations à coffrages isolants sontélargies et renforcées au sommet dumur de manière à pouvoir soutenir lepoids du placage de brique (figure 89).
Le solin de base doit partir de la faceextérieure du mur, couvrir l’appui etremonter d’au moins 6 po (150 mm)le long du mur derrière le papier derevêtement intermédiaire. Le placagedoit être liaisonné à la charpente àl’aide d’attaches métalliques protégéescontre la corrosion, scellées dans lesjoints de mortier. Des attaches métalliquesprotégées contre la corrosion, clouéesaux poteaux et enrobées dans les jointsde mortier de la maçonnerie, assujettissent le placage à l’ossature. Lesattaches fixées à tous les deux poteaux sont généralement espacées de 32 po(800 mm) horizontalement et de 16 po(400 mm) verticalement. Lorsqu’ellessont fixées à tous les poteaux, leurespacement peut correspondre à 24 po (600 mm) horizontalement et à20 po (500 mm) verticalement, ou à 16 po (400 mm) horizontalement et à24 po (600 mm) verticalement, selontenu de l’espacement des poteaux.
Les chantepleures assurent la ventilationet l’évacuation de l’eau. On les ménagedans le rang de départ du placage demaçonnerie et au-dessus des portes etdes fenêtres en laissant un joint verticalsans mortier ou en insérant un tube de plastique dans le joint, environ tousles 32 po (800 mm).
Le placage de maçonnerie doit avoir uneépaisseur d’au moins 3 1/2 po (90 mm)lorsque les joints sont raclés et d’au moins2 3/4 po (75 mm) s’ils ne le sont pas.
Dans le cas d’un placage de brique,celle-ci doit être dure, absorber peud’eau et être fabriquée de façon à résister aux intempéries. Les placagesde pierre doivent être sélectionnés àpartir de sources de matériaux reconnueslocalement pour leur durabilité.
La pierre ou la brique se pose sur un litplein de mortier, tout en prenant soin dene pas laisser tomber de mortier entre leplacage et le papier de revêtement intermédiaire, ce qui aurait pour effetd’obstruer la lame d’air. Les jointsextérieurs doivent être lissés afin derésister parfaitement à l’infiltration d’eau.Le dosage du mortier doit être conformeaux indications du tableau 6, p. 366.
La maçonnerie exécutée par tempsfroid doit être protégée du gel jusqu’àce que le mortier ait eu le temps de durcir.La température de la maçonnerie et dumortier doit être maintenue au-dessusde 41 °F (5 °C) pendant au moins 24 heures suivant leur mise en œuvre.
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
197Société canadienne d’hypothèques et de logement
Peinture et teinture
Si le revêtement extérieur de finition
requiert l’application de peinture ou
de teinture, le fait de faire preuve de
prévoyance permettra de réduire les
travaux et les ennuis :
Se préparer pour les travaux de
peinture ou de teinture dès l’étape
de la mise en place du revêtement
extérieur de finition. Chasser les clous
et obturer les trous lors de la mise
en œuvre des matériaux.
Pour les endroits difficiles d’accès et
les boiseries ou moulures décoratives,
appliquer un bouche-pores et un
apprêt avant leur mise en place
garantira une couverture intégrale
et facilitera l’application des couches
de finition.
Pour plus d’information sur les revêtements
extérieurs de finition, consulter le
chapitre intitulé « Peinture ».
À PRÉVOIR...
haut du mur de fondation évasé pour servir d’appui au placage
coffrages isolants
Appui du placage de brique sur une fondation à coffrages isolants
89
198
Revêtement mural intermédiaire et revêtement extérieur de finition
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Réduction des déchets de revêtementmural intermédiaire et de parement
La réduction des déchets de revêtement
mural intermédiaire et de parement
extérieur suppose une planification
attentive et des techniques de
construction tout indiquées.
Voici les points à considérer :
Commander uniquement la quantité
de matériaux requis. Avant de passer
une commande, prendre des
dispositions avec les fournisseurs
concernant le retour de la
marchandise inutilisée.
Toujours entreposer et manipuler
les matériaux avec soin. Les déchets
découlent bien souvent de dommages
qui peuvent être évités. Couvrir de
bâches les matériaux sur le chantier.
Confier à une personne la tâche de
tailler tous les matériaux à un seul
endroit pour pouvoir réutiliser au
maximum les retailles.
Opter pour des murs de hauteur
standard évite de tailler le revêtement
intermédiaire et les panneaux.
Dans la mesure du possible, le fait
d’établir la longueur des murs en
fonction de multiples de 16 po
(400 mm) ou de 24 po (600 mm)
permet de mieux utiliser les retailles.
Une petite quantité de déchets de
parement extérieur est pratiquement
inévitable. Si des services de recyclage
sont offerts, recueillir et entreposer
les déchets de matériaux à cette fin.
Pour en savoir davantage sur la gestion
des déchets de construction, consulter
la rubrique « Application des 4R de la
construction à ossature de bois » du
chapitre « Ossature de la maison ».
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors.Frames and TrimPortes et fenêtres
Portes et fenêtres
201
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le choix judicieux et la pose toutindiquée des portes et fenêtres marquentun aspect très important de la constructionde maison à ossature de bois. En effet,les portes et fenêtres remplissentsouvent plusieurs fonctions à l’intérieur dubâtiment, si bien que la lumière dujour, la vue, la ventilation naturelle etle moyen d’évacuation sont tributairesde leur choix. Une mauvaise poseinflue négativement sur l’efficacitéénergétique et peut servir de pointd’entrée de l’eau dans le bâtiment.
Des portes et fenêtres dont la qualitélaisse à désirer se traduiront par desfactures d’énergie et coûts d’entretienélevés. Or, des portes et fenêtres de mêmequalité seront cause d’ennuis si elles sontmal posées. Contrairement à la peintureet au papier peint, le coût de remplacement de portes et fenêtres peuperformantes est très élevé et souventdérangeant. Le souci d’efficience dicted’investir dans des portes et fenêtres dequalité et de veiller à les faire bienposer, plutôt que d’adopter plus tarddes mesures d’amélioration.
Plusieurs importants facteurs méritentconsidération lors du choix des porteset fenêtres. L’efficacité énergétique desportes, et surtout des fenêtres, est toutà fait primordiale, puisque ces élémentspeuvent représenter une proportionélevée des pertes calorifiques du bâtiment. Il importe d’envisager lataille et le sens de pivotement desportes extérieures, non seulement pourse conformer aux exigences du code du bâtiment, mais également pourfaciliter les déplacements des gens etdes articles d’ameublement. Les
dimensions et le style des fenêtresdoivent être mûrement réfléchis, étantdonné que ces caractéristiques influentsur l’aspect de la maison de mêmeque sur la ventilation naturelle et lalumière du jour. La durabilité et l’entretien constituent deux autresaspects touchant l’extérieur de lamaison, et particulièrement les porteset fenêtres. Enfin, il faudra accorder del’attention au type et à l’endroit desportes et fenêtres de manière à offrirune résistance suffisante à l’intrusion.
Lumière, vue et ventilationLes fenêtres et portes vitrées biendimensionnées et placées offrentlumière et vue aux occupants. Sauf pourles chambres, qui demandent une fenêtrequi fait 10 % de l’aire de plancher de lachambre, le CNB n’exige plus que lesautres pièces aient des fenêtres. Certainespièces requièrent des surfaces vitréesdégagées suffisamment grandes pouradmettre la lumière du jour. Normalement,la salle de séjour et la salle à mangernécessitent une surface vitrée correspondantà au moins 10 % de la surface desservie.Les autres pièces, comme le cabinet detravail et la salle de jeu, doiventcomporter une fenêtre dont la surfacevitrée équivaut à au moins 5 % de lasurface de plancher desservie. Cesexigences visent l’aménagement d’airesintérieures saines et tiennent compte du bien-être psychologiquedes occupants.
Il faut éviter d’avoir trop de surfacevitrée parce que la chaleur s’échappebeaucoup plus facilement par lesfenêtres que par un mur isolé desurface équivalente. On considère
PORTES ET FENÊTRES
202
Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
habituellement comme satisfaisante unesurface vitrée totale correspondant à environ 12 % de l’aire de plancher de la maison. Par contre, les fenêtreséconergétiques exposées plein sud, sans être ombragées, contribuent auchauffage de la maison, surtout si ellessont en plus pourvues de tenturesépaisses ou de volets isolants pouvantse tirer ou se fermer par temps couvertou à la tombée du jour. Par ailleurs, desnouvelles fenêtres hautement performantes sont offertes dans laplupart des zones du marché canadien,pour améliorer la performance thermique.
En admettant de l’air de l’extérieur, lesfenêtres assurent également la ventila-tion naturelle. En effet, les fenêtresouvrantes évitent de recourir à la ventilation mécanique en dehors de lasaison de chauffe. Ainsi, dans la plupartdes pièces où la ventilation naturelle sefait par les fenêtres, l’ouverture vitréedégagée requise correspond à au moins3 pi2 (0,28 m2). Les salles de bainsrequièrent une fenêtre d’au moins 1 pi2
(0,09 m2). Le sous-sol non aménagé doitcomporter des fenêtres ouvrantes
représentant au moins 0,2 % de lasurface desservie pour ne pas être assujettià l’exigence de ventilation mécaniqueen dehors de la saison de chauffe.
Malgré leurs avantages susmentionnés,les fenêtres peuvent aussi faire courirun risque d’incendie aux propriétésvoisines. Puisque l’incendie peut sepropager par les fenêtres jusqu’auxmaisons voisines, les codes du bâtimentlimitent rigoureusement le vitrage desmurs situés à proximité des limites dela propriété. Il n’est pas permis demettre en place une ouverture vitrée dansun mur situé à moins de 4 pi (1,2 m) dela limite de propriété. Un mur se trouvant à plus de 4 pi (1,2 m) peutcomporter certaines ouvertures vitréesselon sa distance de la limite depropriété et la surface du mur en facede la limite de propriété. Pour obtenirdes précisions, veuillez consulter le servicedu bâtiment de votre municipalité.
Moyen d’évacuationLes fenêtres constituent un moyend’évacuation pour les occupants si unincendie bloque les moyens d’évacuation
minimum de 15 po (380 mm)
surface vitrée dégagée d'au moins 3,8 pi2 (0,35 m2)
fenêtre coulissante
Dimensions minimales des fenêtres servant de moyens d’évacuation
90
Portes et fenêtres
203Société canadienne d’hypothèques et de logement
habituels de la pièce. Chacune deschambres situées dans un sous-sol doitêtre munie d’une fenêtre extérieure oud’une porte qui s’ouvre de l’intérieursans avoir besoin d’outils particuliersou de connaissances spécialisées, et sansavoir à enlever un châssis ou une piècede quincaillerie. Ces fenêtres doiventégalement comporter une portion libredégagée dont aucune dimension nesaurait être inférieure à 15 po (380 mm)et une surface libre d’au moins 3,8 pi2
(0,35 m2), selon la figure 90. Par exemple,une fenêtre dont l’ouverture mesure 18x 30 po (450 x 750 mm) seraitconforme à l’exigence correspondante.
On recommande que l’appui des fenêtresdestinées à servir de moyens d’évacuationne se trouve pas à plus de 5 pi (1,5 m)du plancher. Si une grille de sécurité estposée sur une fenêtre de sous-sol, il doitêtre possible de l’enlever sans outils ouconnaissances particuliers. La fenêtredoit demeurer ouverte au cours d’uneurgence, sans qu’il ne soit nécessaired’avoir recours à des étais ou supports.Lorsqu’une fenêtre de sous-sol s’ouvre
dans un puits de lumière, il faut prévoir undégagement d’au moins 22 po (550 mm)devant la fenêtre. L’accès aux fenêtres placées en partie haute des murs et destinées à servir de moyens d’évacuationpeut être amélioré par l’ajout d’ameublement encastré qui tiendraitlieu de marches pour faciliter l’évacuationen cas d’incendie.
Modèles de fenêtresLes fenêtres existent aujourd’hui dansune vaste gamme de modèles (figure 91),chacun possédant ses propres avantages etinconvénients dont il faut tenir compteau moment de faire son choix.
Les fenêtres fixes, qui coûtentgénéralement le moins cher, offrenthabituellement la meilleure efficacitéénergétique et résistance à l’intrusion.Elles n’autorisent évidemment pas laventilation naturelle pas plus qu’elles nesauraient servir de moyens d’évacuationdu logement en situation d’incendie.
Les fenêtres à guillotine à un oudeux vantaux appartiennent au styleclassique. Dans une fenêtre à un vantail,
fixe pivotante (à battant) basculante
oscillo-battante à guillotine à un ou deux vantaux
coulissante
Types de fenêtres courantes
91
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Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
seul un châssis (généralement celui dubas) s’ouvre, alors que dans une fenêtreà deux vantaux, les deux châssis semanœuvrent. Avant les progrès qui enont marqué la technologie, ces fenêtresn’accusaient pas de performancereluisante en matière de facilité demanœuvre et d’étanchéité à l’air. Parcontre, de nos jours, la situation abien changé et, de plus, elles offrentune bonne résistance à l’intrusion.
Les fenêtres coulissantes se manœuvrentfacilement et, puisqu’elles ne fontaucunement saillie sur la maison, serévèlent plus sûres, ne constituant aucunobstacle. Leur mode de manœuvre lesrend moins étanches à l’air que les fenêtres pivotantes, basculantes ouoscillo-battantes, puisque leur coupe-froid s’use en raison du frottement.
Les fenêtres pivotantes et basculantescomptent parmi les types les pluscoûteux. Leur mode de manœuvre leurconfère une excellente étanchéité à l’air
et résistance à l’intrusion. Les fenêtrespivotantes contribuent à admettre à l’intérieur de la maison les vents dominants à des fins de ventilationnaturelle et de refroidissement passif.Pour leur part, les fenêtres basculantesen position ouverte offrent l’avantaged’évacuer efficacement la pluie.
Les fenêtres oscillo-battantes s’avèrentle plus flexible de tous les types de fenêtres.En effet, elles se manœuvrent à l’exempled’une fenêtre pivotante et basculante.Elles affichent une excellente étanchéitéà l’air lorsqu’elles sont assorties dedispositifs de fermeture compressibles.
Avant de traiter des critères de sélectionet de performance des fenêtres, ilimporte de mieux en connaître laterminologie. Elle est d’ailleurs résuméeà la figure 92.
Performance des fenêtresGrâce à la recherche et au développementauxquels se sont livré le gouvernement
intérieur extérieur
intercalaire
vitrage
lame de gaz
revêtement à faible émissivité
dormant châssis vitrage (isolant) appui larmier
Terminologie des fenêtres
92
Portes et fenêtres
205Société canadienne d’hypothèques et de logement
et l’industrie, la technologie des fenêtresa connu des progrès vraiment appréciablesqui se traduisent par des options offertesà l’égard de la plupart des produits desfabricants. Il importe de constater, lors dela sélection, à quel point elles contribuentà accroître la performance.
Fenêtres à vitrage isolantPar souci de réduire les risques de condensation, les fenêtres séparant unespace chauffé d’un espace non chauffé ou de l’extérieur doivent être tout aumoins à double vitrage. Chaque panneaude verre (d’un double ou triple vitrage)contribue à élever la température superficielle intérieure de la paroi internedu vitrage, réduisant par la même occasion les risques de condensation.
Le vitrage isolant, constitué de paroisde verre maintenues espacées, existeaux fins d’insertion dans les châssis oudormants de fenêtres. Le recours à desfenêtres avec vitrages multiples, avecrevêtement sélectif, remplis d’argon ou dekrypton, peut faire réaliser d’importanteséconomies sur le plan énergétique.
Le double vitrage peut également prendrela forme de deux panneaux de verre,dont l’un est fixe dans le châssis, et l’autreamovible. Ces deux types de doublevitrage jouissent d’une plus grandeefficacité énergétique que le simplevitrage et risquent moins d’occasionnerla formation de condensation. Lesfenêtres composées d’un châssis intérieuret d’un châssis extérieur obtiennentdes valeurs isolantes semblables.
Tableau comparatif de l’efficacité thermique defenêtres types
93
Performance thermique d’une fenêtre pivotante type avec intercalaire à faible conductivité
Valeur R Dormant en Dormant en bois Dormant en
(RSI)/CÉ aluminium avec ou vinyle fibre de verrecoupure thermique
Double vitrage transparent avec lame d’air 1,59 (0,28)/-40,6 2,04 (0,36)/-24,9 2,38 (0,42)/-19,0
Double vitrage à faible émissivité avec lame d’air 1,99 (0,35)/-32,7 2,67 (0,47)/-17,1 3,12 (0,55)/-11,5
Double vitrage à faible émissivité rempli d’argon 2,10 (0,37)/-29,0 2,90 (0,51)/-13,3 3,46 (0,61)/-8,0
Triple vitrage transparent avec lame d’air 1,99 (0,35)/-32,7 2,84 (0,50)/-11,8 3,18 (0,56)/-10,8
Triple vitrage à faible émissivité avec lame d’air 2,21 (0,39)/-27,9 3,41 (0,60)/-9,5 3,86 (0,68)/-6,2
Triple vitrage à faible émissivité rempli d’argon 2,33 (0,41)/-25,2 3,69 (0,65)/-6,8 4,25 (0,75)/-5,4
206
Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
A 1. pièce de bois biseautée sous l’appui 2. membrane de revêtement intermédiaire se prolongeant jusqu’au bas de l’ouverture 3. membrane imperméable à l’eau de l’appui 4. renfort de coin de la membrane imperméable à l’eau
B 5. membrane de chevauchement imperméable à l’eau
C 6. membrane de revêtement verticale repliée dans l’ouverture 7. membrane de revêtement horizontale repliée dans l’ouverture
D 8. fenêtre, cales et isolant 9. solin de traverse 10. membrane de revêtement mural intermédiairee 11. faire chevaucher la membrane de revêtement en partie supérieure de l’ouverture
E 12. fourrures 13. larmier métallique 14. poser le bardage 15. garniture tubulaire et mastic d’étanchéité
Séquences de pose d’une fenêtre
94
Portes et fenêtres
207Société canadienne d’hypothèques et de logement
Une maison bien étanche à l’air, où les fuites sont vraiment réduites auminimum, tolérera un degré d’humiditéplus élevé à l’intérieur. Les fenêtres àdouble vitrage ou avec contre-fenêtresconstituent l’exigence minimale àrespecter pour éviter la manifestationimportante de condensation sur le verre.
La mise en place de fenêtres éconergétiques de qualité permet deréduire les risques de condensation,motif de plainte courant de la part despropriétaires-occupants. Il est tout àfait normal qu’il se forme un peu decondensation au pourtour du vitrage
projection de 1 po (25 mm) au-delà du parement ou de la paroi intérieure de l’appui en maçonnerie
pente de 6 %
larmier situé à ¼ po (6 mm)
du parement ou à 5/8 po (15 mm) au-delà de la paroi intérieure de
l’appui en maçonnerie
linteau
colmater le vide à l'aide de mousse isolante
ou isoler et assurer l'étanchéité à l'air
avec des matériaux courants
assujettir la fenêtre au moyen de vis à bois uniquement par les côtés
du dormant ou
clouer la fenêtre par le couvre-joint du côté extérieur
cales uniquement vis-à-vis les
jambages et l'appui
poteaux jumelés
potelet
Note : Toujours s'en remettre aux directives du fabricant avant d'exécuter le bâti d'attente.
Le bâti d'attente doit mesurer 1 po (25 mm) de plus que les dimensions hors tout du dormant de la fenêtre de façon à laisser un espace
minimal de 1/2 po (12,5 mm) entre le dormant et le bâti d'attente.
cale à la jonction de deux ou plusieurs vitrages
Pose type d’une fenêtre
96
95
Appui de fenêtre
208
Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
par temps froid. Quoi qu’il en soit, lesfenêtres à vitrage isolant dont lesparois sont séparées par un intercalairede qualité et logées dans un dormantavec coupure thermique sont enmesure de vraiment diminuer lesrisques de condensation dans lesmaisons d’aujourd’hui.
Les fenêtres d’excellente qualitéperdront de leur efficacité si leur miseen place ne procure pas une étanchéitépérimétrique presque parfaite. Puisqu’ilest très difficile d’obtenir une étanchéitéparfaite entre le châssis et son dormant,on utilise souvent un coupe-froid pourréduire les infiltrations d’air. La plupartdes fabricants offrent des blocs-fenêtrestout montés avec châssis vitrés, coupe-froid,contrepoids et quincaillerie. Certainsoffrent également des fenêtres avecmoustiquaires et contre-fenêtres.
Revêtement à faible émissivitéUne forte proportion des gains etpertes calorifiques par une fenêtre estattribuable au rayonnement, phénomènepar lequel les objets chauds rayonnentla chaleur vers les objets froids, à l’exempledu soleil qui réchauffe la terre par sonénergie rayonnante. Le revêtement àfaible émissivité équivaut à une mincepellicule métallique déposée contre leverre, qui, agissant tel un miroir, réfléchitla chaleur à l’intérieur par temps froidet à l’extérieur par temps chaud. Lerevêtement à faible émissivité contribueà réduire la facture énergétique,conférant ainsi au double vitrage à peuprès la même performance que le triplevitrage transparent, mais à moindrecoût. De plus en plus de fabricantsoffrent comme caractéristique standardle revêtement à faible émissivité enraison de sa meilleure résistance à la
formation de condensation sur la paroiintérieure du vitrage par temps froid.
Lame de gazLa technologie des fenêtres a connu uneautre évolution : la lame d’air a fait placeà l’insertion d’un gaz inerte entre lesvitres du vitrage isolant. Étant plus lourd,le gaz inerte possède une valeur isolantesupérieure à l’air, entraînant par le faitmême moins de pertes de chaleur parconvection et conduction entre lesvitres. L’argon est le gaz le plus utiliséà cet effet vu sa disponibilité et soncoût peu élevé. Le vitrage rempli de gazconstitue une amélioration efficientepar rapport au vitrage classique incorporant une lame d’air.
IntercalaireL’efficacité thermique du vitrage isolantpeut être grandement augmentée par lerecours à un intercalaire à faibleconductivité entre les parois de verre.Auparavant, les intercalaires se composaient d’aluminium qui, à causede sa conductivité thermique élevée,occasionnait des zones froides au pourtourdu vitrage. De nos jours, les fabricantsemploient des intercalaires de plastique, desilicone et de fibre de verre qui réduisentla formation de ponts thermiques aupourtour du vitrage isolant.
Dormant (cadre) aveccoupure thermiqueLe dormant des fenêtres faites de métal,de plastique ou de fibre de verre peutêtre conducteur d’une forte quantité dechaleur sauf s’il intègre une coupurethermique assurée par la présence d’unmatériau isolant. Sans coupure thermique,le dormant d’une fenêtre peut devenirtellement froid que du givre se formerasur la face interne par temps très froid.
Portes et fenêtres
209Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le problème se pose moins dans le casdes fenêtres en bois, puisque le bois aune meilleure valeur isolante, et desfenêtres avec dormant extrudé remplide matériau isolant. Il importe de vérifierque le dormant de la fenêtre est bien isoléou qu’il comporte une coupure thermique.
Cote énergétiqueLa cote énergétique, laquelle donne deprécieuses indications sur la performancegénérale d’une fenêtre est fondée surtrois facteurs : 1) les gains solaires, 2)les pertes de chaleur à travers le dormant,et 3) les pertes de chaleur résultant desfuites d’air. La cote énergétique est donnéeen fonction d’un échantillon d’essai dedimensions normalisées, et non d’unefenêtre particulière. La cote dépendégalement du type de fenêtre. Par exemple,les fenêtres fixes affichent généralementune cote énergétique plus élevée que lesmodèles ouvrants. Puisque toutes lesfenêtres sont évaluées de la mêmemanière, on peut comparer les fenêtresde différents fabricants. La cote énergétique peut être positive ou négative. La cote positive indique qu’enmoyenne la fenêtre accuse plus de gainsénergétiques solaires que de pertes aucours de la saison de chauffe. La plupartdes fenêtres sont assorties de cotesnégatives, comme le montre la figure93. Les valeurs types de résistancethermique pour des fenêtres à battantsexprimées aussi bien en unités anglaises(valeurs R) que métriques (valeurs RSI)sont indiquées à la figure 93. Denombreuses études consacrées auxaméliorations énergétiques efficientesdes logements neufs révèlent que lesfenêtres devraient avoir une coteénergétique minimale de -11 pour lesmodèles ouvrants, et d’environ -3 oumieux pour les fenêtres fixes. Ces cotes correspondent à une fenêtre à
double vitrage avec revêtement à faible émissivité et rempli d’argon. L’emploi defenêtres plus efficaces encore est recommandé dans les régions froidesdu Canada.
Étanchéité à l’air, résistance àl’eau et résistance aux chargesdues au ventAu Canada, les fenêtres sont censéesêtre conformes à la norme CAN/CSA-A440-M. Fenêtres, de la CSA. Lanorme précitée comporte un systèmede classification qui cote les fenêtres enfonction de leur étanchéité à l’air, deleur résistance à l’eau ainsi que de leur résistance aux charges dues auvent. La cote obtenue est généralementindiquée sur la fenêtre. Les fenêtresdestinées aux maisons doivent porterune attestation de leur conformité aux cotes A1 (étanchéité à l’air), B1(résistance à l’eau) et C1 (résistance aux charges dues au vent) de la normede la CSA.
Choix des fenêtresLe choix des fenêtres repose rarementsur les seules exigences minimales ducode du bâtiment en matièred’éclairage et de ventilation naturelle,car bien souvent l’apparence extérieurede la maison, une vue agréable (ou l’intimité), la lumière du jour et lechauffage solaire passif sont des pointsplus importants. Le style et le mode de manoeuvre des fenêtres doivent fairel’objet d’un choix minutieux dans cecontexte. Une ventilation naturelleefficace ne signifie pas nécessairementque toutes les fenêtres doivent pouvoirs’ouvrir. L’utilisation sélective de typesouvrants réduira le coût des fenêtres etoffrira donc l’occasion d’investir dansdes fenêtres de meilleure qualité.
210
Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
traverse supérieure
montant charnière
montant de verrouillage
couvre-joint extérieur
trous préperforés pour serrure
charnière
seuil
Bloc-porte usiné
98
1 po (25 mm)
course minimale du pêne dormant de 1 po (25 mm)
charnières fixées à la porte avec des vis d'au moins
1 po (25 mm) de longueur
vis fixées au bâti de porte avec au moins deux vis par
charnière pénétrant d'au moins 1 3/16 po (30 mm)
dans le bois massif
Quincaillerie de porte
97
Portes et fenêtres
211Société canadienne d’hypothèques et de logement
La durabilité et l’entretien intérieur etextérieur méritent réflexion. En effet,il est fortement recommandé d’opterpour des revêtements de finition sansentretien qui réduisent les besoins depeinture, surtout pour les maisons dedeux ou trois étages, où l’accès poseraitune difficulté. Dans les salles de bains,par exemple, il est recommandé deprévoir un revêtement intérieur definition hydrofuge car il protégera ledormant et les châssis contre toutdommage imputable à l’eau et réduiraainsi les besoins d’entretien périodique.
La sécurité dicte également l’emplacementet le type de fenêtres. L’encadré « Pourune maison saine... » traite plus endétail de cet aspect.
Mise en place des fenêtres
La mise en place des fenêtres survientgénéralement après l’exécution de la charpente et de la couverture. L’ordonnancement prévoit normalementla livraison des fenêtres à ce stade-ci,bien qu’il faille peut-être en accepter lalivraison plus tôt et prendre des dispositionsen vue de les entreposer sur le chantier.Il est recommandé d’entreposer lesfenêtres droit sur une surface sèche, deniveau, dans leur emballage d’origineavec leurs contreventements temporaires.En cas d’entreposage à l’extérieur, ilvaut mieux les disposer sur une plate-forme aérée recouverte d’unegrande bâche. Il convient de ne pasnégliger d’étiqueter les moustiquaires etde les ranger à part, car s’ils demeuraienten place au cours des travaux, ils finiraientpar s’endommager ou s’empoussiérer.
Avant la mise en place, il importe derevoir les directives de pose du fabricantet de s’assurer d’avoir sous la main lesoutils, les attaches et les matériaux
tout indiqués. Les fenêtres doivent êtreposées d’aplomb et de niveau dans lebâti d’attente à l’aide de cales visant àmaintenir le dormant d’équerre et lesvides autour égaux. Une installationdéficiente peut permettre à l’eau de s’infiltrer. Les bonnes pratiques en matièrede pose de fenêtres consistent à avoirrecours à une membrane imperméablequi chevauche le dormant de manièreà présenter un plan d’évacuation del’eau convenable (figure 94). Comptetenu des techniques retenues, on pourraassurer l’isolation thermique et l’étanchéitéà l’air au pourtour de la fenêtre avantsa mise en place ou après. Aujourd’hui,la technique la plus courante consisteà obturer le jeu de mousse de polyuréthaneet ainsi à faire d’une pierre deux coups.Certains modèles de fenêtres d’aujourd’huine dépendent que d’un mastic commeunique mesure de protection contre lapénétration de l’eau à l’interface appui-parement. Les anciennes fenêtresutilisaient des appuis dotés de solinsintégrés munis de rainures pouréloigner l’eau de l’appui de la fenêtre.Les fenêtres dont l’appui est configurécomme montré dans la figure 95 sontmieux protégées. Les fenêtres doiventêtre solidement fixées aux élémentsd’ossature (figure 96).
Portes extérieuresÀ l’instar des fenêtres, les portesextérieures rehaussent l’apparence de lamaison et leur choix est souvent motivépar le style et le revêtement de finition.Exception faite des portes commandéessur mesure, la plupart viennent enblocs-portes, donc déjà ajustées dans leurencadrement, prêtes à être fixées au bâtid’attente. Généralement fabriquées debois, d’acier, de plastique ou de fibre deverre, les portes extérieures sontnormalement massives bien que
212
Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
d’autres types se composent d’une âme isolée pourvue de part et d’autre de panneaux structuraux. Cestypes de portes modernes se révèlent généralement plus éconergétiques. Parcontre, la performance éprouvée desportes de bois et leur aspect classiqueont su maintenir leur popularité ausein du marché. Peu importe le style oul’aspect de la porte, voici des points quiméritent d’être notés.
La quincaillerie, en particulier les serrures et les charnières, revêt de l’importance sur le plan de la fonctionnalité et de la durabilité. Laporte d’entrée principale de la maisonsera verrouillée et déverrouillée, ouverteet fermée d’innombrables fois au coursde sa durée utile. La quincaillerie bonmarché pourrait ne pas s’avérer lamoins coûteuse à longue échéance.
Les exigences de résistance à l’intrusionénoncées dans le Code national dubâtiment s’appliquent à la quincailleriede porte. Les portes extérieures desmaisons doivent être équipées d’uneserrure à pêne dormant ayant unecourse d’au moins 1 po (25 mm) avecbarillet comportant au moins cinqgoupilles. Les doubles portes doiventcomporter, en haut et en bas, desloquets de modèle renforcé d’uneprofondeur d’engagement d’au moins5/8 po (15 mm). Les charnièresdoivent être fixées aux portes en boisavec des vis à bois d’au moins 1 po (25 mm) de longueur et au cadre parau moins deux vis à bois pénétrant d’aumoins 1 3/16 po (30 mm). Veuillezvous reporter à la figure 97.
La résistance à l’intrusion s’étend, au-delà de la quincaillerie, au bâti de laporte. Les chambranles de la portedoivent être renforcés à la hauteur de la serrure par des traverses afin derésister à l’écartement par la force. Desvis supplémentaires enfoncées dans lesplaques de plâtre autour du dormantde porte accroîtront également la résistance à l’intrusion.
Constituant le principal moyen d’assurer l’étanchéité à l’air, les coupe-froid doivent faire l’objet d’unexamen minutieux lors du choix desportes extérieures. Ils devront allierefficacité, durabilité et facilité deremplacement. Les fuites d’air qu’occasionnent notamment les fentesà lettres méritent également considération.
Le vitrage des portes extérieures doitrespecter la notion d’efficacité thermique et, compte tenu de sa tailleet de son emplacement, pourrait devoirêtre en verre trempé par souci de sécurité. En règle générale, lespanneaux latéraux vitrés de plus de 20 po (500 mm) de largeur qui pourraient être pris pour une porte etla contre-porte ou la porte coulissantedoivent être en verre de sécurité. Il estrecommandé d’opter pour despanneaux latéraux à double vitrage,sinon pour un judas, pour les besoinsde sécurité. À l’instar des fenêtres, levitrage des portes latérales situées àproximité des limites de la propriétépeut faire l’objet de restrictions.
Portes et fenêtres
213Société canadienne d’hypothèques et de logement
La mise en place des blocs-portes doittoujours s’effectuer conformément auxinstructions du fabricant, sinon lagarantie risquerait d’être nulle.
À présent, presque toutes les portes etfenêtres se vendent et se posent enensembles préfabriqués complets(figure 98). Parfois, l’acheteur arrêterason choix sur un modèle commandésur mesure, ou, s’il s’agit d’une maisonancienne, une fenêtre existante pourranécessiter un remplacement. En pareillescirconstances, certaines composantesdevront être menuisées avant l’assemblage et la mise en place ou lestravaux de rattrapage.
Pour plus de précisions sur l’assemblagesur place des portes et fenêtres, veuillezconsulter le chapitre suivant intitulé « Menuiseries et boiseries extérieures ».
214
Portes et fenêtres
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Résistance à l’intrusion
La santé et le bien-être des occupants sontlargement tributaires de la sécurité aufoyer assurée par l’adoption de mesuresappropriées de résistance à l’intrusion.Le Code national du bâtiment énoncedes exigences minimales à respecter àl’égard des portes et fenêtres, mais il y ad’autres aspects de la sécurité au foyer àenvisager. Les actes d’intrusion fontpartie de la réalité de quelque quartierque ce soit. Voici donc les points àenvisager au moment de concevoir etde construire une maison.
Dissuader l’intrusion
L’emplacement des portes et fenêtrespeut soit encourager ou dissuader lestentatives d’intrusion. Les fenêtres dusous-sol situées hors de vue de la rueet des maisons avoisinantes constituentdes lieux communs d’entrée pareffraction. De même, toute fenêtreaccessible du sol doit être équipéed’un dispositif de verrouillage solide.Les portes latérales ou arrière nedoivent pas se trouver en retrait ou derrière tout type d’écran, telque treillis ou jardinières.
L’aménagement paysager ne doitpas masquer ou dissimuler les portesou les fenêtres. Les arbustes ou lahaie plantés devant les fenêtres desous-sol permettent au cambrioleurde bien se cacher, à moins d’êtretaillés bas.
L’éclairage extérieur peut favoriserles actes d’intrusion si les appareilsde forte intensité sont dirigés vers la rue ou les maisons avoisinantes,plutôt que près du bâtiment. Leureffet éblouissant rend les secteursvoisins de la maison moins visibles.Il vaut mieux diriger l’éclairage versle bâtiment ou l’environnementimmédiat. Il est recommandé d’installer des appareils d’éclairageextérieurs avec détecteurs de mouvement aux endroits clés.
Les minuteries d’éclairage intérieurpermettent d’allumer automatiquementla lumière et de laisser croire que lamaison est occupée. L’usage de cesdispositifs est recommandé auxménages qui s’absentent souvent ou longtemps de leur domicile.
Les systèmes de sécurité résidentielsreprésentent un moyen plus coûteuxet plus efficace de contrer les tentatives d’intrusion. Ils vont desimples dispositifs mis en place parle propriétaire-occupant à des systèmesperfectionnés contrôlés par desentreprises spécialisées.
Un train de mesures bien planifiées derésistance contre l’intrusion ne garantitcertes pas l’absolue sécurité, mais ilcontribuera efficacement à dissuader lestentatives d’intrusion les plus courantes.
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimMenuiseries et boiseries extérieures
Menuiseries et boiseries extérieures
217Société canadienne d’hypothèques et de logement
MENUISERIES ET BOISERIES EXTÉRIEURESLes menuiseries extérieures (matériauxde finition autres que le parement mural)s’entendent des boiseries de portes etde fenêtres, des soffites, ainsi que de labordure du toit. La plupart de ces élémentsse taillent, s’assemblent et se clouent àpied d’œuvre. Les autres éléments,comme les persiennes et les volets,sont généralement fabriqués en usine.
Les matériaux utilisés à cet effet doiventêtre faciles à travailler et à peindre,résistants aux intempéries et peu sujetsau gauchissement. Il est recommandéde sceller les joints d’extrémité et lesjoints à onglet exposés à l’humidité.
Les attaches utilisées pour les boiseries,qu’il s’agisse de clous ou de vis, doiventêtre à l’épreuve de la corrosion, c’est-à-dire en acier inoxydable pour lebois traité, en acier galvanisé ou enaluminium. Lorsqu’on utilise des clousà finir, il importe d’en chasser la tête etde remplir les trous de mastic aprèsl’application de la couche d’impression.Cette façon de procéder obvie auxrisques d’oxydation de la tête des clous.Les attaches doivent être compatiblesavec les menuiseries métalliques dansle but de prévenir toute corrosiongalvanique entre métaux dissemblables,comme l’aluminium et l’acier.
DÉBORD DE TOIT À L’ÉGOUT
Le débord de toit à l’égout procure unecertaine protection au mur extérieurtout en raccordant le mur au toit.
Le soffite est souvent constitué depanneaux métalliques ou vinyliquesfinis en usine ou encore en contre-plaqué poncé de 1/4 po (6 mm) clouéà entraxes de 6 po (150 mm) le long desrives et de 12 po (300 mm) aux appuisintermédiaires. Le revêtement extérieurde finition vient ensuite s’abouter contrele revêtement de soffite. Ensuite, labordure de toit se fixe au chevron de rive.Celle-ci se prolonge généralement de1/2 po (12 mm) sous le revêtement desoffite pour former un larmier. Lafigure 99 montre trois genres dedébords de toit courants.
Les toits à pente raide présententparfois un débord de toit étroit (figure99A). En l’occurrence, les chevronsse prolongent quelque peu au-delà dela sablière et leurs extrémités se taillentà l’angle voulu pour y fixer le chevronde rive et le soffite. Celui-ci se cloue à la face inférieure des chevrons tailléeà l’horizontale. Lorsque le soffitemesure moins de 5 1/2 po (140 mm) delargeur, une planche de 1 po (19 mm)s’utilise généralement à cette fin,puisque aucun support n’est requis lelong de ses rives.
Dans le cas d’un débord de toit pluslarge avec soffite horizontal, on fixe destringles de clouage horizontales aupied des chevrons et à une fourrurefixée au mur (figure 99B). La fourrurede 1 po (19 mm) se cloue à l’ossatureà travers le revêtement intermédiaire.Elle supporte les extrémités intérieuresdes tringles de clouage et la riveintérieure du soffite. Les tringles de
218
Menuiseries et boiseries extérieures
Société canadienne d’hypothèques et de logement
membrure supérieure
membrure inférieure
membrane de revêtement intermédiaire
sablière
revêtement mural intermédiaire
poteau mural
bardage
support de couverture planche de rive bordure de toit préfinie soffite ventilé
support de couverture bordure de toit préfinie soffite de 1 po (19 mm) soffite ventilé
support de couverture planche de rive bordure de toit préfinie soffite ventilé
A
B
C
membrure supérieure
membrure inférieure
membrane de revêtement intermédiaire
sablière
revêtement mural intermédiaire
poteau mural
bardage
membrure supérieure
membrure inférieure
membrane de revêtement intermédiaire
sablière
revêtement mural intermédiaire
poteau mural
bardage
Débords de toit
99
planche de rive
(A) étroit débord
(B) large débord avec soffite horizontal
(C) large débord avec soffite incliné
Menuiseries et boiseries extérieures
219Société canadienne d’hypothèques et de logement
bordure de toit
soffite de contreplaqué au pignon
soffite de contreplaqué
à l'égout bordure de toit
soffite de contreplaqué
bordure de toit
soffite de vinyle ou d'aluminium à l'égout
soffite de vinyle ou d'aluminium au pignon
A
C
B
D
bordure de toit
soffite de contreplaqué au pignon
soffite de contreplaqué
à l'égout
Raccordement des débords de toit
100
(A Le soffite à l’égout se termine aumur, alors que celui du pignon seprolonge jusqu’à la bordure dudébord de toit.
(B) Les soffites au pignon et à l’égoutsont inclinés dans le même plan.
(C) Le soffite à l’égout se prolongejusqu’au chevron de bordure et lesoffite au pignon jusque vers le basjusqu’au soffite à l’égout.
(D) Bordure de toit et soffite de vinyleou d’aluminium.
220
Menuiseries et boiseries extérieures
Société canadienne d’hypothèques et de logement
clouage, qui peuvent mesurer 2 x 2 po(38 x 38 mm), se posent habituellementà entraxes de 24 po (600 mm). Elles seclouent en biais à la fourrure et sefixent par clouage droit au chevron derive. Vient ensuite le clouage du soffiteet de la bordure.
Lorsque les tringles de clouage contribuentégalement à supporter le débord de toit(figure 60), on se sert plutôt de piècesde 2 x 4 po (38 x 89 mm). Les tringlesse clouent alors solidement à la facelatérale de chaque chevron et en biais à unefourrure de 2 x 4 po (38 x 89 mm) fixéele long du mur sur le revêtement intermédiaire. Ce genre de support ne s’emploie généralement que pour ledébord de toit d’au plus 4 pi (1,2 m).
Le soffite épouse parfois la pente duchevron (figure 99C) au lieu d’êtrehorizontal. Dans ce cas, il se fixe à lasous-face des chevrons, sa rive extérieurese clouant au chevron de rive et sa riveintérieure, à des tringles de clouage de2 x 2 po (38 x 38 mm) disposées entreles chevrons.
RACCORDEMENTDES DÉBORDS DETOIT DE L’ÉGOUT ET DU PIGNON
Le raccordement des débords de toitdépend surtout de la forme du débordde toit à l’égout. La figure 100 (A à D)montre trois pratiques courantes.
Lorsque le soffite du débord de toit àl’égout est en pente, celui du débord aupignon doit se prolonger dans le mêmeplan (figure 100B).
Si le soffite du débord à l’égout esthorizontal, son revêtement peut seprolonger jusqu’au chevron de bordure
(figure 100C). Ici, le revêtement desoffite du côté pignon se termine aumur latéral et se raccorde verticalementà celui du débord à l’égout. On doitalors élargir la bordure de toit côtépignon, à son raccordement avec ledébord de toit à l’égout, de manière àen fermer l’extrémité.
Il arrive parfois qu’on arrête au murpignon le soffite horizontal du débord detoit à l’égout (figure 100A). Le revêtementintermédiaire et le bardage du murpignon recouvrent alors l’extrémité dudébord de toit à l’égout et assurent leraccordement avec le débord au pignon.Le soffite de ce dernier se terminealors à la bordure de toit à l’égout.
DORMANTS ET CHÂSSIS DE FENÊTRES
Les fenêtres servent principalement à l’éclairage et à l’aération des locaux,mais elles constituent un élément architectural important.
Toute fenêtre doit évacuer l’eau et la neigeet son vitrage pouvoir se remplacerfacilement en cas de bris.
Les châssis et dormants de fenêtres en boisdoivent être traités contre la pourritureou être fabriqués d’essences de boisimputrescible, de nature à en prolongerla durée utile.
La moulure extérieure peut être fixéeau dormant de fenêtre au moment desa fabrication, ou la fenêtre peut êtrecommandée sans une telle moulure. La baie ménagée dans le mur destinéeà recevoir la fenêtre est toujours un peuplus grande que la fenêtre afin d’enfaciliter la pose. Des cales permettentensuite d’ajuster le dormant de lafenêtre dans la baie. Une fois en position,
Menuiseries et boiseries extérieures
221Société canadienne d’hypothèques et de logement
le dormant de la fenêtre se cloue à l’ossature murale par les cales. Lesmenuiseries extérieures se clouent aussi auxpoteaux et au linteau. Le jeu au pourtourdu dormant de la fenêtre est ensuiterempli d’isolant thermique (figure 94).
PORTES ET CADRES DEPORTE EXTÉRIEURS
Le dormant d’une porte extérieure secompose de montants et d’une traversesupérieure de 1 3/8 po (35 mm) d’épaisseur et d’un seuil de 1 3/4 po (44 mm). Bien que le bois dur ait uneplus grande durabilité, on trouvefréquemment des seuils en bois tendrerecouverts de métal. Les feuillurespratiquées dans le dormant servent de butée à la porte principale. La rivedu dormant et les menuiseriesextérieures forment une butée pourune porte-moustiquaire ou contre-porte avec moustiquaire.
Le seuil doit reposer solidement sur la charpente du plancher (figure 101)et le dormant doit être bien cloué au bâti d’attente. On y arrivehabituellement en ajustant le bâti àl’aide de cales et en le clouant à traversles cales et les boiseries. Les portesextérieures doivent être dotées d’uncoupe-froid périphérique. Pour assurerune meilleure protection contre l’intrusion, il convient de caler ledormant de porte juste au-dessus et endessous de l’emplacement de la serrure.En outre, on doit assembler des entre-toises entre les poteaux du bâti d’attente et les poteaux adjacents.
La porte de la maison qui communiqueavec le garage doit être pourvue à la périphérie d’une garniture formantune barrière étanche aux gaz d’échappement et équipée d’un dispositif de fermeture automatique.
membrane de revêtement intermédiaire bardage cale calfeutrage couvre-joint extérieur feuillure en prévision de la contre-porte seuil incliné planche de 3/4 po (19 mm) calfeutrage perron de béton
vide rempli d'isolant, d'une garniture de joint compressible
ou de mousse d'uréthane
jambage
membrane de revêtement intermédiaire
Section du bâti de porte au seuil
101
222
Menuiseries et boiseries extérieures
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Entretien et durabilité
L’entretien et la durabilité des boiseries
et menuiseries extérieures importent lors
de la planification et de la construction
de l’habitation. Voici les facteurs à
prendre soigneusement en considération
avant d’amorcer la construction :
Les coûts d’entretien des boiseries
et menuiseries extérieures peuvent
souvent dépasser le coût des
matériaux posés à l’origine pendant
la durée utile du bâtiment. En général,
tout type de revêtement de finition
peint, et en particulier ceux qui
s’appliquent sur place, requerront
une refinition périodique.
L’entretien qui exige beaucoup de
main-d’œuvre et est fréquemment
requis est souvent mal exécuté. La
situation se retrouve le plus souvent
dans les maisons pour accédants, chez
les ménages à revenu fixe ou dans
les logements des personnes âgées.
La durabilité de ces composantes
de bâtiment peut ainsi en être
grandement affectée.
Il est, en règle générale, recommandé de
choisir un revêtement de finition sans
entretien et durable pour les boiseries et
menuiseries extérieures. Bien des matériaux
répondant à ces critères existent dans le
commerce. Il est prouvé que le léger
supplément qu’ils supposent constitue
une mesure d’efficience.
POUR UNE MAISON SAINE…
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimEscaliers
Escaliers
225Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les escaliers doivent être conçus,disposés et construits de façon à assurerla sécurité et à offrir suffisammentd’échappée et d’espace pour le déplacementdu mobilier. En règle générale, unemaison comporte deux types d’escaliers :l’un (qualifié de principal) sépare lespièces aménagées et l’autre conduitaux endroits servant uniquement àl’entreposage, à l’aire de lessive et à l’installation de chauffage, comme lesous-sol non aménagé ou le comble.L’escalier principal s’exécute de façonà pouvoir se monter et se descendre aisément et constitue souvent un élément architectural de premier ordre, tandisque l’escalier menant au sous-sol nonaménagé ou au comble est souventplus étroit, à pente plus raide et fait de matériaux de moindre qualité. Toutefois, lorsque le sous-sol ou lecomble sont aménagés en aires habitables, les dimensions de l’escalierdoivent s’apparenter à celles de l’escalierprincipal. Les escaliers peuvent êtrepréfabriqués ou fabriqués à pied d’œuvre.
Les rampes construites pour permettrel’accès en fauteuil roulant (accès sansobstacles) doivent prendre en comptela largeur disponible, la déclivité de lapente, les garde-corps et les approchesaux portes. Puisqu’il s’agit d’uneprescription bien particulière, onrecommande aux lecteurs de consulterla partie 3 du CNB et d’autres publications pertinentes.
TerminologieLes termes généralement employésdans la conception des escaliers (figures102 à 106) se définissent comme suit :
Balustre :Élément vertical du garde-corps,reliant la main courante à la marche,du côté du vide d’un escalier, d’unpalier ou d’un balcon (figure 105D).
Contremarche : Élément vertical entredeux marches consécutives d’unescalier (figure 104).
Crémaillère : Élément découpé pourrecevoir les marches et contremarches(figure 106B et C).
Échappée : Distance verticale mesuréedepuis l’extrémité du nez d’unemarche jusqu’à la face inférieure duplafond au-dessus (figure 104).
Garde-corps : Barrière établie le longdes côtés ouverts d’un escalier, d’unpalier ou d’un balcon.
Giron : Largeur utile de la marchemesurée horizontalement entre deuxcontremarches successives (figure 102).
Hauteur de l’escalier : Distance verticale séparant la surface d’unplancher fini d’une autre.
Hauteur de marche : Distance verticaleentre deux marches consécutives(figure 102).
Hauteur utile : Hauteur du limonaprès qu’il a été entaillé ou découpépour recevoir les extrémités des marcheset des contremarches (figure 104).
Limon : Élément entaillé dans sonépaisseur pour recevoir les extrémitésdes marches et des contremarches(figure 105C).
Longueur de l’escalier : Distancehorizontale séparant la surface d’unplancher fini d’une autre.
ESCALIERS
226
Escaliers
Société canadienne d’hypothèques et de logement
longueur de l'escalier
largeur
hauteur de l'escalier
en L long droit
en U étroit en L large
en U large en L double avec quartier tournant de 30˚ et palier
Types d’escaliers
103
profondeur de marche effective = à la profondeur minimale de marche moins 19/32 po (15 mm)
nez de marche : largeur de la rive arrondie ou biseautée = 1 po (25 mm)
projection = 1 po (25 mm)
course (giron)
hauteur de marche
contremarche102
Détail d’un escalier
Escaliers
227Société canadienne d’hypothèques et de logement
Main courante : Partie supérieured’un garde-corps, ou élément similairefixé au mur, qu’on saisit pour monterou descendre l’escalier.
Marche : Surface plane reliant deuxcontremarches successives.
Marche d’angle : Marche du quartiertournant dont les rives convergent versun point central selon un angle de 30°ou de 45˚.
Nez : Saillie de la marche sur la face dela contremarche (figure 104).
Palier : Plate-forme de largeur et delongueur au moins égales à la largeurde l’escalier, qui sert d’habitude àchanger de direction à angle droit,sans recourir à des marches d’angle.
Pilastre : Poteau principal du garde-corps,au pied et à la tête de l’escalier, demême qu’aux paliers.
Rapport hauteur-gironLe rapport entre la hauteur et le girondes marches doit être conforme auxrègles établies. L’expérience démontrequ’une hauteur de 7 à 7 1/2 po (180 à190 mm) et un giron d’environ 9 3/4à 10 1/4 po (250 à 265 mm) procurentconfort et sécurité. Ce sont les dimensionscourantes des escaliers principaux.
Bien que ces dimensions soientsouhaitables, l’espace ne les autorise pastoujours. Si tel est le cas, il convient derespecter les limites suivantes : les marchesde tout escalier doivent avoir une hauteurd’au plus 7 7/8 po (200 mm), un gironde 8 1/4 po (210 mm) et une marche d’aumoins 9 1/4 po (235 mm) (figure 102).De plus, l’escalier ne doit pas avoir unehauteur de marche inférieure à 5 po(125 mm), ni un giron ou une largeurde marche supérieurs à 14 po (355 mm).Ces dimensions ne s’appliquent qu’àl’escalier ne desservant qu’un logement.
surface du plancher fini
hauteur de l'escalier
échappée minimale de 6 pi 5 po (1,95 m) ligne passant par le nez des marches
hauteur de marche giron hauteur utile minimale de 3 1/2 po (90 mm) limon surface du plancher fini longueur de l'escalier
Conception de l’escalier
104
228
Escaliers
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Conception de l’escalierL’escalier peut comporter une seulevolée sans palier intermédiaire, deux outrois volées avec changement de direction,ou des marches incurvées, ce derniercas exigeant des critères de conception
particuliers. La solution la meilleure etla plus sécuritaire consiste à construireun palier à chaque changement dedirection, mais on peut aussi avoirrecours à des marches d’angle. Lalongueur ou la largeur d’un palier ne
marche
nez
contremarche
espace pour les cales
bloc d'angle
direction du fil du bois pour les marches en bois d'œuvre en
contreplaqué et en OSB
bloc d'angle collé
clou ou vis
clou ou vis
retour de lamarche
moulure
balustres encastrésdans les marches
limon
taillé en fonction del'escalier et des cales
contremarche
nez
retour du nez taillé à onglet
recouvrement desextrémités des balustres
coupe à onglet
limon
élévation
plan
A
C
B
D
Éléments constitutifs d'un escalier
105
(A) marches et contremarches assembléesà rainure et languette
(B) marches et contremarches assembléesà l'aide de blocs d'angle
(C) limon taillé
(D) crémaillère, balustres et retour du nez taillé à onglet
Escaliers
229Société canadienne d’hypothèques et de logement
doit pas être inférieure à la largeur del’escalier. Tout escalier doit avoir unelargeur de 34 po (860 mm) au moinsentre les faces des murs. La hauteurmaximale de toute volée d’escalier estlimitée à 12 pi (3,7 m) et chaque marchedoit avoir la même hauteur.
Les schémas de la figure 103 illustrentles divers agencements d’escaliers possibles. Si l’exiguïté des lieux nécessite l’utilisation de marches d’angle, celles-ci doivent former unangle de 30° (trois marches pourréaliser un changement de direction de90°) ou 45° (deux marches pour réaliserun changement de direction de 90°).
L’expérience montre que les marchesd’angle de 30° sont les plus faciles àutiliser. L’escalier ne doit pas comporterplus d’un quartier tournant entre deuxniveaux consécutifs.
Une fois que l’emplacement de mêmeque la largeur de l’escalier et du palier,le cas échéant, ont été déterminés,l’étape suivante consiste à établir lahauteur de marche et le giron. Onobtient une hauteur de marcheconvenable en divisant la distanceexacte séparant les deux surfaces deplancher fini par 7 1/4 po (184 mm).
A
marche au nez légèrement chanfreiné
marche encastrée
dans le limon
C
revêtement de finition d'au moins 1 po (19 mm)
d'épaisseur fixé sur l'extérieur de la crémaillère
marche (fixée sur
le limon)
crémaillère
B marche (fixée sur le limon) crémaillère
Escalier de sous-sol
106
(A) marches encastrées dans le limon
(B) crémaillère
(C) crémaillère avec revêtement definition du côté extérieur
230
Escaliers
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le quotient équivaut au nombre decontremarches nécessaires. S’il s’agitd’un nombre fractionnaire, on arrondit aunombre entier suivant. On établit ensuitele giron en divisant la longueur totalede l’escalier par le nombre de marches.
Par exemple, si la hauteur de l’escaliercorrespond à 8 pi 11 po ou 107 po (2 718 mm) et celle de la contremarcheà 7 1/4 po (184 mm), il faudra alors14,8 contremarches (soit 107/7,25 = 14,8).En arrondissant ce nombre, on obtient15 contremarches, chacune mesurant7,13 po (181 mm) (soit 107/15 = 7,13).En revanche, 14 contremarches de7,64 po (192 mm) conviennent, sil’espace est restreint.
Il importe de se rappeler que l’escalieret les paliers doivent avoir une échappéeminimale de 6 pi 5 po (1,95 m) (figure 104). Les nez de marchebiseautés les rendent plus visibles. Laforme du biseau doit être étudiée(angle limité) afin de prévenir leschutes (figure 102).
Limons et crémaillèresLes marches et les contremarchesreposent sur des éléments d’appui quidoivent être toujours solidementsupportés et fixés à leur position exacte.Ces éléments prennent le nom decrémaillère (figures 105D et 106B etC) ou de limon (figure 105C), selonqu’ils sont découpés en crans ou entail-lés dans leur épaisseur d’après le profildes marches et contremarches.
Les limons et crémaillères ne doivent pasavoir moins de 1 po (25 mm) d’épaisseurlorsqu’ils sont appuyés sur toute leurlongueur et pas moins de 1 1/2 po (38 mm)lorsqu’ils ne le sont qu’à la base et ausommet de l’escalier. Ils doivent avoir une
hauteur hors tout minimale de 9 1/4 po(235 mm) et la hauteur utile descrémaillères doit être d’au moins 3 1/2 po(90 mm). On doit utiliser un troisièmeappui, limon ou crémaillère, lorsquel’escalier mesure plus de 35 po (900 mm).Cette distance peut être portée à 48 po(1 200 mm) lorsque des contremarchessupportent la partie avant des marches.Les marches non supportées par descontremarches doivent mesurer aumoins 1 1/2 po (38 mm) d’épaisseur.Cette épaisseur peut être réduite à 1 po(25 mm) lorsque l’écartement deslimons ou crémaillères est de 29 po(750 mm) ou moins, ou lorsque descontremarches supportent les marches.
Dans le cas d’un escalier adossé contreun mur, le faux limon (du côté du mur)peut être entaillé selon le profil exactdes marches et contremarches, en laissantsuffisamment d’espace à l’arrière de celles-ci pour y insérer des cales (figure105C). La partie supérieure de lacontremarche peut être assemblée sousla marche à l’aide de blocs d’angle collésaux deux surfaces et vissés; le bas de lacontremarche est vissé à l’arrière de lamarche (figure 105B). Une autre méthode consiste à pratiquer une rainure sous l’avant des marches et dansle chant supérieur des contremarches,qui s’emboîtera dans une languette correspondante pratiquée à l’arrièredes marches et dans le chant supérieurdes contremarches (figure 105A). Lefaux limon se cloue au mur, les clousenfoncés à l’emplacement des marcheset contremarches. Les marches et lescontremarches s’assemblent les unesaux autres, puis sont engagées de forcedans les entailles du faux limon enpoussant vers l’avant de l’escalier; ellesse maintiennent en place par des coins
Escaliers
231Société canadienne d’hypothèques et de logement
collés et enfoncés solidement dans lesentailles. Le faux limon apparaît ainsiau-dessus du profil des marches et descontremarches comme un élément definition contre le mur et il assuresouvent la continuité avec les plinthesdes deux étages.
Lorsqu’on a une crémaillère du côtéopposé au mur, on la découpe en fonctiondes marches et contremarches. L’extrémité correspondante descontremarches s’assemble à onglet à lacrémaillère, et le nez des marches peutse poursuivre latéralement sur leurextrémité libre (figure 105D).
Pilastres, main courante et garde-corpsLa main courante est l’élément parallèleaux volées, qu’on saisit pour monter oudescendre l’escalier, alors que le garde-corps vise à prévenir les chutes. Ildoit y avoir une main courante sur aumoins un côté de l’escalier de troiscontremarches ou plus d’une largeurinférieure à 43 po (1 100 mm) et surles deux côtés d’un escalier de plus 43 po(1 100 mm). Dans le cas d’un escalierencloisonné, la main courante se fixeau mur au moyen de consoles avec aumoins deux vis pénétrant un minimumde 1 1/4 po (32 mm) dans l’ossaturemurale. Les consoles doivent êtreespacées d’au plus 4 pi (1,2 m), et lapremière doit se situer à au plus 1 pi(300 mm) des extrémités de la maincourante. Pour ce qui est d’un escalierouvert sur un ou deux côtés, la maincourante constitue la partie supérieuredu garde-corps du côté ouvert. Lamain courante doit se trouver à entre32 et 38 po (800 et 965 mm) au-dessusdu nez des marches, à 2 po (50 mm)
du mur au moins, et être construite demanière que rien ne vienne en interrompre la continuité. Le pointde départ et de fin de la main courantene doit pas nuire à la circulationpiétonnière ni constituer un danger.
Un garde-corps est obligatoire le longdes côtés ouverts du palier, de laterrasse ou du balcon qui se trouve àplus de 24 po (600 mm) au-dessus duniveau voisin, ainsi que le long descôtés ouverts de l’escalier. Pour lesescaliers, il ne doit jamais mesurermoins de 35 7/16 po (900 mm) dehauteur au-dessus du nez des marcheset moins de 36 po (900 mm) au-dessusd’un palier à l’intérieur d’un logement.Lorsque l’un ou les deux côtés del’escalier sont ouverts, le garde-corpstient également lieu de main courante.Le garde-corps d’un balcon extérieur oud’un palier, d’un perron ou d’une terrassesitué à plus de 2 pi (600 mm), mais àmoins de 5 pi 11 po (1 800 mm) au-dessus du niveau du sol doit avoir aumoins 36 po (900 mm) de hauteur. Legarde-corps d’un balcon extérieur oud’un palier, d’un perron ou d’uneterrasse situé à plus de 5 pi 11 po (1 800 mm) au-dessus du niveau du soldoit avoir au moins 42 po (1 070 mm)de hauteur. L’espacement entre lesbalustres de tout garde-corps ne doit paspermettre à un objet sphérique de 4 po(100 mm) de passer. Les garde-corpsdoivent être suffisamment résistantspour prévenir les chutes suivant un usagenormal. On devra vérifier auprès de l’autorité compétente lors de lademande du permis de construire pourconnaître les surcharges spécifiéesauxquelles le garde-corps doit résisterpour répondre à cette dernière exigence.
232
Escaliers
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Escalier de sous-sol Les limons entaillés (figure 106A)constituent probablement le mode desupport de marches le plus courantpour l’escalier de sous-sol, mais onpeut également utiliser des crémaillères(figure 106B). Une autre façon de faireconsiste à utiliser des crémaillèresauxquelles on cloue un élément definition (figure 106C).
Marches extérieures et perron
Il faut apporter autant de soin à bienproportionner les marches et lescontremarches du perron ou de l’escalierd’accès aux terrasses que des escaliersintérieurs. Le rapport hauteur-gironne doit pas être supérieur à celuirecommandé précédemment pourl’escalier principal.
Les marches extérieures et le perrondoivent reposer sur une base solide.S’ils ont leurs propres fondations,celles-ci doivent se prolonger jusqu’ausol non remanié, au-delà de la limite depénétration du gel. Les marchesextérieures et le perron installés à l’entréesont généralement constitués d’élémentsde béton préfabriqués très résistants à l’humidité, au gel et aux chocs. Si les marches et le perron doiventêtre bétonnés à pied d’œuvre, le bétondevra contenir une proportion d’entraîneurs d’air de 5 à 8 % et avoirune résistance à la compression de 4 600 lb/po2 (32 MPa).
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l’électricité
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
235Société canadienne d’hypothèques et de logement
La construction à ossature de boispossède cet avantage que l’espace laisséentre les éléments structuraux desmurs, du toit et des planchers constitueun moyen sûr et peu coûteux dedissimuler la majeure partie desconduits de chauffage, canalisations deplomberie et câbles électriques.
La plupart des câbles électriques etbon nombre des canalisations deplomberie et conduits de ventilation
ont un parcours parallèle aux solives etaux poteaux de sorte qu’ils peuvent sedissimuler facilement entre ceséléments de charpente. Lorsque lescanalisations et les câbles doivent avoirun parcours perpendiculaire aux soliveset aux poteaux, ceux-ci peuvent êtreentaillés ou percés. Sous réserve decertaines restrictions, ces entailles ettrous n’influent que légèrement sur larésistance structurale des éléments.
DÉTAILS DE CHARPENTECONCERNANT LA PLOMBERIE,LE CHAUFFAGE, LA VENTILATION ET L’ÉLECTRICITÉ
A dimension augmentée de la profondeur de l'entaille hauteur utile de la solive B maximum : 1/3 de la hauteur de la solive maximum : 1/2 de la hauteur de la solive ne jamais entailler la sous-face de la solive
Exemple des limites à respecter pour les entailles
107
(A) L’entaille est éloignée de l’appui.
(B) Dans le cas d’une solive de 8 po(184 mm), l’entaille pratiquée àproximité de l’appui doit avoir uneprofondeur maximale de 2 3⁄8 po
(61 mm) et une longueur d’au plus3 5⁄8 po (92 mm) mesurée à partirde l’appui.
1⁄3
1⁄2
236
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
ENTAILLAGE DESÉLÉMENTS DE CHARPENTEEntaillage des solives de toit, deplafond ou de plancher. Toute entaillepratiquée en partie supérieure d’unesolive en bois d’œuvre doit être situéeà moins d’une demi-hauteur de solive
du bord de l’appui; la profondeur del’entaille ne doit pas être supérieure autiers de la hauteur de la solive (figure 107B).
Si les entailles doivent être pratiquéesailleurs dans la portée (figure 107A), ilfaudra en tenir compte lors du choix dessolives et augmenter leur hauteur de laprofondeur de l’entaille. Le chantinférieur des solives en bois d’œuvre ne
solive
tuyau
diamètre maximal du trou : 1/4 de la hauteur de la solive
distance minimale de 2 po (50 mm)
Diamètre maximal des trous percés dans les solives
108
Exécution de la charpente en
fonction de la plomberie, du
chauffage et de l’électricité
Au moment de planifier la plomberie,
le chauffage et l’électricité d’une habitation,
il importe de considérer comment
l’agencement des éléments de charpente
risque de se répercuter sur ces installations.
Veuillez vous reporter à l’encadré « Passage
des conduits et tuyaux » du chapitre
« Charpente du plancher », qui livre
des directives utiles en ce sens.
Certains grands éléments monopièces,
tels que baignoire, cabine de douche
ou cuve thermale, devront être mis
en place avant l’exécution des murs.
Veuillez à ce propos vous reporter à
l’encadré « Installation d’éléments
particuliers » avant d’exécuter la
charpente des murs du chapitre
« Ossature murale ».
RAPPEL
1⁄4
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
237Société canadienne d’hypothèques et de logement
doit pas être entaillé, puisque les solivespourraient se fendre par suite d’unfléchissement sous la charge.
Toute entaille pratiquée dans le boisd’ingénierie doit se conformer auxdirectives du fabricant. On de doitpas pratiquer des entailles dans lasemelle de solives de bois en I, demême que dans l’âme ou les diagonalesdes fermes de plancher.
Perçage des solives. En règle générale,les trous percés dans les solives nedoivent pas représenter plus du quartde la hauteur des solives ni se trouverà moins de 2 po (50 mm) des chants(figure 108). Les trous pratiqués dansl’âme des solives de bois en I doivent seconformer aux directives du fabricant.
Entaillage et perçage des poteaux. Lespoteaux de murs porteurs qui ont étéentaillés ou percés sur plus du tiers deleur profondeur doivent être renforcés
à l’aide d’éclisses en bois de 2 po[nominal] (38 mm) clouées sur lescôtés des poteaux et s’étendant d’environ 24 po (600 mm) de part etd’autre du trou ou de l’entaille. Onrenforce de la même façon les poteauxde cloisons entaillés ou percés auxquelsil reste moins de 1 9/16 po (40 mm) de bois massif (figure 109).
Entaillage et perçage des sablières.Dans les murs porteurs, on renforceégalement avec des éléments de bois de2 po (38 mm) les sablières entaillées oupercées, lorsque le bois massif qui restemesure moins de 2 po (50 mm) delargeur. Lorsque le renfort doit êtreposé sur la rive de la sablière ou dupoteau, on utilise généralement unepièce de tôle pour faciliter la pose duparement mural et protéger les câblesélectriques et les canalisations deplomberie contre les fixations desplaques de plâtre.
les poteaux mesurent en général 2 x 4 po (38 x 89 mm) ou 2 x 6 po (39 x 140 mm) minimum : 1 9/16 po (40 mm)
Les poteaux entaillés d'une cloison n'ont pas besoin d'être renforcés si leur portion restante représente au moins 1 9/16 po (40 mm).
Les poteaux entaillés d'un mur porteur n'ont pas besoin d'être renforcés si leur portion restante représente les 2/3 de leur largeur normale.
minimum : 2/3 de la profondeur du poteau
Poteaux entaillés pour les besoins de la plomberie
1099⁄16
2⁄3
238
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
baignoire
toilette
regard de nettoyage de la colonne de chute
lavabo ou coiffeuse
cloisons à poteaux de
6 po (140 mm) lorsque la colonne de chute se prolonge jusqu'à
l'étage supérieur
regard de nettoyage
regard de nettoyage avaloir de sol devant le bac à laver au sous-sol
évier de cuisine et bac à laver raccordés à la colonne de chute et de ventilation
tuyau d'évacuation deseaux usées enfoui sousla dalle de béton, dirigéà l'extérieur du bâtiment jusqu'à l'égout séparatif
paroi extérieuredu bâtiment
Cuisine et salle de bains situées à proximité l’une de l’autre pour réduire la longueur des tuyaux
110
lavabo assujetti à des consoles fixées aux fourrures ou aux poteaux lavabo tuyau d'évacuation apparent, généralement chromé ou en laiton branchement d'évacuation raccordé à la colonne de chute trous pratiqués dans la lisse et le support de revêtement de sol pour passer les tuyaux d'eau chaude et d'eau froide
extrémité de la baignoire trop-plein orifice de vidange support de revêtement de sol taillé en fonction du tuyau de trop-plein branchement d'évacuation du siphon, raccordé à la colonne de chute
Lavabo et baignoire
111
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
239Société canadienne d’hypothèques et de logement
branchement d'évacuation du lavabo
lisse et support de revêtement de sol taillés en fonction de la
colonne de chute
branchement d'évacuation de la baignoire
colonne de chute
toilette bride de sol fixée au support de revêtement de sol
Toilette
112
colonne de ventilation se prolongeant jusqu'à l'air libre gaine de caoutchouc cloisons à poteaux de 6 po (140 mm) lorsque la colonne de chute se prolonge jusqu'à l'étage supérieur lavabo toilette baignoire colonne de chute et ventilation primaire regard de nettoyage au sous-sol
Les poteaux d'une cloison peuvent être percés pourvu que leur largeur utile égale au moins 1 1/2 po (40 mm), sinon ils devront être renforcés en conséquence. La portion restante des poteaux de murs porteurs percés doit au moins égaler les 2/3 de leur largeur normale, sinon les poteaux devront être renforcés en conséquence.
Ventilation de la plomberie
113
240
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
DÉTAILS DE CHARPENTECONCERNANT LAPLOMBERIE
L’installation de la plomberie débuteordinairement une fois l’ossature desmurs achevée. Il s’agit de mettre enplace les canalisations d’évacuation deseaux usées (et la colonne de ventilation),d’alimentation en eau froide et eauchaude qui seront dissimulées dans les murs et les plafonds et sous leplancher du sous-sol. Les canalisationsinstallées dans les murs extérieursdoivent être calorifugées. Puisque labaignoire doit être mise en place avantle revêtement mural, son installationsurvient généralement lors de cetteétape. Les autres appareils et accessoires de plomberie ne sont pasraccordés tant que les revêtementsintérieurs n’ont pas été mis en place.
La conception et la réalisation de l’installation de plomberie tombentgénéralement sous le coup des dispositions des codes provincial etmunicipal. (Voir les détails d’installationtypes aux figures 110, 111 et 112).
Avec les canalisations de cuivre ou deplastique de 3 po (75 mm), le murdissimulant la colonne de chute peutêtre constitué d’éléments de 2 x 4 po(38 x 89 mm). Il faut obturer lepérimètre de la canalisation pourempêcher l’air de s’échapper dans lecomble (figure 113).
Lorsque la colonne de chute ou lescanalisations de forte section doiventavoir un parcours horizontal et perpendiculaire aux solives, on devraménager une trémie, en mettant enplace des chevêtres entre les solives(figure 114), sinon pratiquer uneretombée de plafond.
branchement d'évacuation du lavabo solives de plancher colonne de chute chevêtre bride de sol branchement d'évacuation de la toilette branchement d'évacuation de la baignoire
Disposition des éléments de charpente autour de la colonne de chute
114
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
241Société canadienne d’hypothèques et de logement
Appareils domestiques
économiseurs d’eau
L’un des plus importants aspects de
l’utilisation efficace des ressources, principe
conforme à la maison saine, se traduit
par l’économie de l’eau. Le recours à des
appareils économiseurs d’eau contribue
non seulement à préserver cette ressource
vitale, mais à réduire l’énergie nécessaire
à l’approvisionnement en eau potable et
au traitement des eaux usées.
Ces dernières années, les fabricants
d’appareils domestiques ont lancé une
technologie axée sur l’économie de l’eau
dans le but de répondre aux exigences
des normes d’aujourd’hui, surtout en
ce qui concerne les lave-linge et les
lave-vaisselle.
Les appareils et accessoires les plus
importants à considérer sont les toilettes,
les pommes de douche et les lave-linge.
Ils représentent la majeure partie de la
consommation d’un ménage type.
Les toilettes à faible consommation
(ou à faible débit ou à faible chasse)
utilisent une quantité moindre d’eau
(6 L) à chaque chasse. Les pommes
de douche économisant l’eau utilisent
environ deux fois moins d’eau que les
modèles conventionnels. Des lave-linge
et lave-vaisselle qui consomment
environ deux ou trois fois moins d’eau
que les modèles classiques existent
également.
L’été, l’arrosage de la pelouse peut faire
doubler la consommation d’eau. Si l’on
préfère la pelouse à d’autres options
offertes en aménagement paysager, il
conviendrait alors d’envisager le recours
à des gazons très résistants ou à un
système d’irrigation dans le sol.
POUR UNE MAISON SAINE...
242
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
DÉTAILS DE CHARPENTECONCERNANT L’INSTALLATION DE CHAUFFAGE
Le chauffage de la maison peut êtreassuré de bien des façons. En effet, lagamme des systèmes de chauffage va duchauffage électrique ou à eau chaudecommandé par de multiples régulateursaux simples appareils de chauffageautonomes. Au Canada, le gaz naturel,le mazout et l’électricité constituent lessources d’énergie les plus courantes.
Il existe trois types courants de chauffage :à air chaud pulsé, par plinthes électriqueset à eau chaude par circulation forcée.
Il y a bien sûr d’autres installationsmoins courantes comme la pompe àchaleur air-air, sol-air ou eau-air avecchauffage d’appoint par résistance électrique; la pompe à chaleur avecchauffage d’appoint au gaz naturel, etles appareils de chauffage à combustiblessolides (bois ou charbon). La figure115 montre une disposition type desconduits de chauffage et la figure 116,la vue isométrique d’une installation dechauffage type.
Toutes les installations de chauffagepeuvent s’installer facilement et en toutesécurité dans les maisons à ossature debois. Il faut cependant prévoir desdégagements entre certains de leurséléments et les matériaux combustibles.Les installateurs doivent être bien au faitdes règlements locaux avant d’entreprendre
chambres salle à manger sous-sol jusqu'au retrait au bas des armoires conduit de reprise tubulure de cuivre noyée dans la dalle de béton et raccordée au brûleur alimentation en mazout et ventilation réservoir à mazout séjour entrée salle de bains
chambre
sous-sol
Plan de sous-sol montrant une disposition type desconduits de chauffage
115
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
243Société canadienne d’hypothèques et de logement
les travaux. Les appareils de chauffageà combustible (fournaises) doivent êtrealimentés en air comburant provenantde l’extérieur. La prise d’air comburantdoit être située de manière à ce que l’accumulation de neige ne nuise pas à sonfonctionnement, et ne doit pas être àmoins de 6 pi (1,8 m) d’une sortied’évacuation d’air vicié. Les vibrationssismiques peuvent sectionner les canalisations d’alimentation desappareils de chauffage et de climatisation. Dans les zones sujettesaux séismes, les appareils doivent êtreancrés à la structure afin de prévenirleur renversement ou déplacement.Même dans les zones non sujettes auxséismes, la réglementation locale peutexiger l’ancrage des appareils.
Dans une installation à air chaud, lesconduits de chauffage et de reprisesont habituellement placés entre lespoteaux muraux et entre les solives deplancher. Il convient donc, lors del’élaboration des dessins de la maison, dedisposer les poutres, solives et poteauxen fonction du réseau de distribution.
La planification du réseau de distributiondoit tenir compte des exigences deventilation forcée. En présumant del’étanchéité à l’air de la construction, lesystème de ventilation doit pouvoirévacuer l’air vicié (surtout de la cuisineet de la salle de bains, mais égalementdes autres pièces) et admettre unecertaine quantité d’air frais pourpréserver la qualité de l’air ambiant.
grille de reprise d'air reprise d'air : un ou deux espaces entre les solives obturés de tôle en partie supérieure et aux extrémités en général, dégagement requis de 3 po (75 mm) par rapport aux éléments en bois
fil du relais de commande relié au thermostat placé en général à
4 pi (1,2 m) du rez-de-chaussée
fil du générateur relié à l'interrupteur d'urgence normalement fixé à la
sous-face des solives au bas de l'escalier du sous-sol
prolongement du plénum
branchement d'un conduit de chaleur
solives de plancher
plénum
relais de commande conduit fixé au générateur de chaleur générateur de chaleur
brides de suspension
distribution d'air chaud
tuyaux à fumée
Vue isométrique d’une installation de chauffage type
116
244
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Installations de chauffage àair chaud et de ventilation
Les poteaux muraux et les solives sontgénéralement placés de façon qu’il nesoit pas nécessaire de les entailler ou deles couper pour faire passer les conduitsde chauffage. Lorsqu’ils doiventtraverser verticalement un mur en vuede chauffer la pièce au-dessus, on doitenlever la sablière et la lisse à cetendroit, et insérer les conduits dansl’espace ainsi libéré entre les poteaux.
Lorsqu’une cloison repose sur dessolives jumelées et qu’un conduit dechaleur doit les traverser pour pénétrerdans la cloison, les solives sonthabituellement écartées de façon àlaisser passer le conduit. On évite ainside couper les éléments d’ossature sansraison ou de devoir recourir à desraccordements compliqués.
Les grilles de reprise qui se posentgénéralement sur les murs intérieursprès du plancher peuvent se raccorderà un conduit ou à un vide entre deuxpoteaux. À ces endroits, on coupe lalisse et le support de revêtement de solpour y faire passer le conduit ou,simplement, l’air repris par l’installation. On cloue des cales entreles solives pour soutenir l’extrémitédes planches, s’il s’agit d’un support derevêtement de sol en planches poséesen diagonale. Il arrive parfois qu’ilfaille tailler les poteaux pour poser degrandes grilles de reprise. Si tel est lecas, on utilise un linteau pour appuyerles poteaux ainsi coupés et on exécuteun bâti de la même façon que pour labaie de porte montrée à la figure 45, p. 117. Une fois fermé, l’espace entreles solives sert de conduit de reprise etles autres conduits de reprise peuvent
s’y raccorder. On doit revêtir d’unmatériau incombustible, comme de latôle, l’intérieur des espaces entre solivessur une distance de 24 po (600 mm) àpartir de l’appareil de chauffage; il enva de même sous les bouches de chaleuret au bas des conduits verticaux.
Les registres de chaleur sont habituellement placés dans le plancherà proximité des murs extérieurs, depréférence sous les fenêtres; ils comportent des lames qui répartissentl’air chaud sur une bonne partie desmurs extérieurs. Les conduits de chaleuralimentant ces bouches doivent, dans lamesure du possible, être situés entredeux solives et être raccordés à labouche au moyen d’un coude réducteur.De cette façon, il n’est nécessaire decouper que le support et le revêtementde sol. Le support posé en diagonaledevra reposer sur des cales fixées entreles solives pour soutenir l’extrémité des planches.
Dans la maison érigée sur vide sanitaire,le générateur-pulseur d’air chaud peuts’installer dans un local distinct à l’intérieurde la maison, être suspendu sous leplancher ou encore être monté sur unsocle de béton. Dans les deux premierscas, les solives doivent être en mesurede soutenir le poids du générateur.
Le système de ventilation s’intègre souventà l’installation de chauffage à air chaudde la maison, puisqu’il peut exploiterles mêmes conduits pour distribuerl’air de ventilation. Dans certains cas,en particulier dans les maisons dépourvuesd’un système de chauffage à air pulsé,un système central de ventilation distincts’emploie. Il requiert habituellementdes conduits de plus petite section queceux des conduits de chauffage.
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
245Société canadienne d’hypothèques et de logement
Choix de l’énergie et de l’appareil de chauffage
Les options en matière d’énergie et dematériel de chauffage ne manquent certespas. Elles pourraient ne pas être toutesoffertes dans une région donnée. Il convientde noter que certains choix valent mieuxque d’autres.
Source d’énergie
Les sources d’énergie de chauffage sont,pour la majorité, non renouvelables. Lebois et l’énergie solaire font exception à la règle. Il est judicieux d’exploiter ces sources d’énergies renouvelables au maximum avant de se tourner versune source d’énergie non renouvelable.
Type de matériel et efficacité
Les différents systèmes de chauffagesont nombreux, mais appartiennentessentiellement à deux catégories : lesinstallations centrales (générateurs dechaleur et chaudières), et les appareilsde chauffage autonomes (radiateurs-plinthes à commande individuelle, radiateurs muraux, foyers et poêles àbois). L’installation centrale présente l’avantage de pouvoir se combiner auchauffe-eau domestique et ainsi derequérir l’achat d’un seul appareil àentretenir. L’installation à air pulsé permetd’ajouter facilement le conditionnementde l’air et la ventilation, sans toutefoisoffrir la possibilité de commander latempérature de chaque pièce ou zone
de la maison. En revanche, avec lechauffage à eau chaude, la températurede certaines zones peut être commandéeindividuellement; le chauffage du plancherdu sous-sol et des salles de bainsdevient possible. Le chauffage combinés’avère utile dans les secteurs isolés ou pour les locaux utilisés de façonsaisonnière dans la maison. Le chauffage à eau chaude et le chauffage combiné nécessitent un système de ventilation distinct.
Abordabilité et adaptabilité
Le système de chauffage peu coûteux àl’achat ne représente pas nécessairementl’option la plus abordable. L’appareil de faible efficacité et le prix élevé des combustibles peuvent se révéler moins abordables que le système plus cher à l’achat,mais qui se traduit par des frais d’entretien moins élevés. Cet aspect importesurtout chez les accédants et les ménages à revenu fixe. L’adaptabilité du système de chauffage mérite aussi considération.Le chauffage à eau chaude s’avère l’undes systèmes les plus durables et flexibles possible. L’installation à airpulsé, tout en étant moins flexible,exige l’adoption de dispositions particulières comme le recours à desregistres coupe-feu lorsque le logementindividuel est transformé en collectifd’habitation.
Il importe de bien choisir et bien planifier tout choix d’énergie dechauffage et d’appareil.
POUR UNE MAISON SAINE...
246
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Installation de chauffage àeau chaude
Lorsque l’installation de chauffage nerequiert que de petites canalisations dedistribution et de reprise, il n’est pasnécessaire d’en tenir compte dans laconception de l’ossature.
Les convecteurs-plinthes s’installentcontre les murs extérieurs sous lesfenêtres. Ainsi, l’air chaud qui s’élève del’appareil se propage le long des mursextérieurs. L’installation ne requiertpas d’entaillage de solives ou depoteaux puisque les appareils semontent à la surface des murs.
Détecteurs de monoxyde de carbone
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore et inodore qui peuts’accumuler en concentrations létalesdans des espaces confinés, à l’insu desoccupants. L’équipement de chauffagedes locaux ou de l’eau constitue unesource potentielle de CO. La majoritédes appareils de chauffage convenable-ment réglés ne produisent pas de CO,et même si c’était le cas, le CO estévacué par l’évent. Toutefois, lesappareils de chauffage peuvent malfonctionner et le système d’évent peut faire défaillance. Tout bâtiment
Boîte octogonale pour prise de courant d'appareil ou jonction
Boîte en acier pour interrupteur et prises de courant domestiques
Fusible à culot
disjoncteur interrupteur à bascule et plaque
prise de courant double et plaque
Matériel électrique type
117
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
247Société canadienne d’hypothèques et de logement
résidentiel doté d’un appareil dechauffage à combustible doit êtreéquipé de détecteurs de CO, soit danschacune des chambres, ou dans lecorridor à au plus 16 pi (5 m) (mesuréle long du corridor) de chaque porte dechambre. De plus, il faut un détecteurde CO dans une chambre adjacente àun garage, ou lorsque la chambrepartage un mur avec un vide sous toitqui jouxte un garage.
Plinthes chauffantes électriquesPuisqu’il est facile de dissimuler lescâbles électriques dans les murs et lesplanchers, l’installation de chauffageélectrique ne requiert peu sinon pas deplanification en ce qui concerne leséléments d’ossature. Tout comme lesbouches de chaleur de l’installation àeau chaude ou à air chaud, les plinthesélectriques se situent généralement le
Ces 3 fils conducteurs doivent sortir dela tête de branchement de 3 pi (910 mm)au minimum pour permettre à l'entreprise d'électricité de faire le raccordement.
brides de fixation
conduit
connecteur
socle du compteur
adaptateur de conduit
connecteur
tableau de distribution
raccord en L
Branchement type
118
248
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
tête de branchement fils aériens mât socle et compteur à l'extérieur 3 fils, 120 - 240 V Pour plus de précisions sur le branchement, voir figure 92 15 pi (4,6 m) au-dessus du niveau du sol minimum de 9 pi (2,75 m) pour bâtiment peu élevé
fil de mise à la terre
disjoncteur principal
tableau de distribution
panneau de contreplaquéde 1½ po (12,7 mm) fixé au
mur de fondation
Note : Capacité de 100 à 200 A. Les fils de branchement se raccordent au disjoncteur principal du sous-sol par un conduit rigide. Le disjoncteur principal et le tableau de distribution renfermant les fusibles des circuits de branchement se montent sur un panneau de fond en contreplaqué ou en OSB.
solive de plancher
conduite d'eau fixée à une fourrure
tableau de branchement
et de distribution
compteur d'eau
fil de mise à la terre retenu par une bride de serrage en
amont du robinet d'arrêt
plancher de sous-sol fini
Note : Le fil de mise à la terre provenant du tableau de distribution doit être retenu par une bride de serrage en amont du robinet d'arrêt (tuyau métallique seulement).
Note : L'équipement de branchement doit être mis à la terre.
Équipement de branchement du réseau électrique
119
mur à ossature, isolant et pare-air/pare-vapeurplaques de plâtre
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
249Société canadienne d’hypothèques et de logement
long des murs extérieurs de façon quel’air chaud qui s’en dégage se répartissesur leur surface. Il n’est pas nécessairede tailler les poteaux puisque lesappareils sont montés à la surface desmurs. Le chauffage peut également sefaire par rayonnement, auquel cas leséléments sont situés dans le plafond.
Avec les systèmes de chauffage à eauchaude ou à l’électricité qui font appelà des radiateurs-plinthes, il est impor-tant, surtout si la maison est bienconstruite et assez étanche, de prévoirun mode de renouvellement d’air et dene pas compter seulement sur laconvection naturelle et les infiltrations.
fourrure calfeutrage, produit d'étanchéité ou passe-fil de caoutchouc membrure de ferme pare-air/pare-vapeur finition du plafond en plaques de plâtre sortie électrique affleurante plafonnier suspendu pour réduire l'accumulation de chaleur
poteaux jumelés pour l'embrasure de la porte boîte d'interrupteur fixée au cadre de porte avec deux clous de 4 po (100 mm) câblage agrafé comme montré
trous forés dans les sablières jumelées au plafonnier 4 pi 6 po (1 400 mm) trous forés dans les poteaux pour passer les canalisations boîte de prise de courant fixée aux poteaux avec deux clous de 4 po (100 mm) trous forés dans la lisse et les solives de plancher au tableau de distribution
plaque de protection métallique fixée au chant de poteau, au besoin 1 1/4 po (30 mm) trous forés pour passer les fils Note : Lorsque les poteaux sont percés à moins de 1 1/4 po (30 mm) de leur chant, des plaques de protection métalliques s'imposent. .
Perçage des éléments de charpente pour le passagedes canalisations électriques
120
1⁄4
1⁄4
250
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Si on néglige d’en tenir compte, il sepeut que le niveau d’humidité s’élèveau point de créer de la condensation.
DÉTAILS DE CHARPENTECONCERNANT LE CÂBLAGE ÉLECTRIQUE
L’installation électrique de la maisoncommence généralement après que lacouverture et le revêtement muralintermédiaire sont en place.
Cette première étape de l’installationélectrique comprend la pose des canalisations et des boîtes des interrupteurs, appareils d’éclairage etprises de courant. La figure 117 montrecertains accessoires types de l’installationélectrique.
L’installation de base se fait avant lamise en place des revêtementsintérieurs de finition et généralementavant la mise en place de l’isolant dansles murs et les plafonds. Les appareilsd’éclairage, interrupteurs, prises decourant et plaques ne s’installentqu’après les travaux de finitionintérieure et de peinture.
La conception et la mise en place detoute l’installation électrique sontgénéralement régies par le code d’électricité provincial. Les codesprovinciaux s’inspirent très étroitementdu Code canadien de l’électricité publiépar l’Association canadienne denormalisation. Les codes provinciauxprécisent habituellement de confierl’installation à un électricien autorisé.
Il est recommandé aux propriétaires deconsulter les autorités compétenteslocales avant d’entreprendre touteinstallation électrique.
Les figures 118 et 119 monrent unbranchement extérieur d’électricité. Lafigure 120 illustre la façon de percer leséléments structuraux pour passer les câbles.
Emplacement des boîtesL’emplacement des interrupteurs et desprises de courant étant capital, il imported’étudier soigneusement les dessinsdes canalisations pour s’assurer de nerien oublier. Une maison moderneutilise l’électricité pour toutes sortes d’ap-pareils, de la radio et du téléviseur auxgros électroménagers qui nécessitentchacun un circuit distinct. Il importedonc de bien prévoir l’emplacementdes diverses prises de courant.
Lorsqu’on détermine l’intensité dubranchement au réseau et le nombre decircuits et de sorties électriques àprévoir dans la maison, il faut aussitenir compte des besoins futurspuisque les modifications et les ajoutsà l’installation électrique effectués aprèscoup s’avèrent très coûteux. Lebranchement au réseau a habituellementune intensité de 200 A de manière àpouvoir desservir les nombreuxappareils électriques que compte lamaison d’aujourd’hui.
Au moment de prévoir l’emplacementdes sorties électriques, il faut se rappelerque les sorties installées dans lesplafonds et les murs extérieurs isolésconstituent une source importante defuites d’air. On doit donc les rendreaussi étanches que possible.
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
251Société canadienne d’hypothèques et de logement
INTERRUPTEURS
Les interrupteurs sont généralementplacés à l’intérieur de la pièce, tout prèsde la porte et à portée de la main. Ilspeuvent commander la prise muraled’une lampe posée sur une table ou surle plancher, aussi bien que les plafonnierset les appliques murales. On les placeordinairement à environ 4 pi 6 po(1,4 m) du sol et à 3 pi 6 po (1,1 m)lorsque l’occupant est handicapé.
Les interrupteurs multipolairess’avèrent commodes à divers endroitsde la maison puisqu’ils permettent decommander un même éclairage à partirde plus d’un interrupteur. Un luminairedu salon peut être commandé par uninterrupteur situé près de l’entréeextérieure et par un autre situé près del’entrée de la cuisine ou du corridormenant aux chambres. Dans lesmaisons à deux étages, on installehabituellement un interrupteur tripolaire au pied de l’escalier et unautre en haut. Les interrupteurs tripolaires offrent la possibilité decontôler l’alimentation depuis plusd’un endroit. L’éclairage de l’escalier dusous-sol doit également pouvoir secommander par deux interupteurstripolaires, un à la tête de l’escalier etl’autre au pied, surtout si le sous-solcomporte une aire habitable, ou s’il s’ytrouve une issue vers l’extérieur.
OUVRAGES DERÉFÉRENCE
Code canadien de la plomberieConseil national de recherches duCanada
Code canadien de l’électricitéAssociation canadienne de normalisation, CAN3-C22
252
Détails de charpente concernant la plomberie, le chauffage, la ventilation et l'électricité
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Efficacité énergétique des appareilsd’éclairage et des électroménagers
Les appareils d’éclairage et les électroménagers comptent pour beaucoupdans la consommation d’énergie d’unménage type. Leur choix judicieux peutgrandement contribuer à réduire la consommation d’énergie.
Électroménagers
Lors de l’achat d’électroménagers,toujours se référer à la cote ÉnerGuide.Arrêter son choix sur des appareilsles plus proches de la cote la plusfaible disponible pour le typed’électroménager envisagé.
Pour les électroménagers àconsommation d’eau tels le lave-lingeet le lave-vaisselle, vérifier la quantitéd’eau qu’ils requièrent. Les appareilséconomiseurs d’eau économisentaussi l’énergie.
Éclairage électrique
Un grand nombre d’options en matière d’éclairage électriqueexistent, mais elles varient énormément sur le plan de l’efficacité énergétique.
L’éclairage incandescent se révèle lemoins efficace et doit à ce titre êtrelimité aux appareils ne servant qu’àl’occasion. L’éclairage à halogène ouà tungstène constitue un choix plusefficace que l’éclairage incandescent.
La préférence va à l’éclairage fluorescentlorsque l’éclairage est appelé à servirsouvent. Les fluorescents compactset les lampes fluorescentes économisantl’énergie constituent les options lesplus efficaces.
L’éclairage extérieur commandé par
cellule photoélectrique est conseillé
puisque les cellules photoélectriques
empêchent les appareils de
fonctionner jusqu’à la brunante.
Cela évite le gaspillage d’énergie
lorsque les occupants oublient de
fermer l’éclairage extérieur.
Éclairage diurne
La taille et la disposition des
lanterneaux peuvent assurer un bon
éclairage et réduire l’utilisation
d’éclairage électrique.
L’éclairage diurne et le chauffage
solaire passif sont tout à fait compatibles
et représentent des moyens efficaces
de réduire la consommation d’énergie.
Après avoir fait des choix écologiques dans
la sélection des appareils et de l’éclairage, il
demeure que le nettoyage et l’entretien
des appareils ménagers, des appareils
d’éclairage et des fenêtres constituent
des facteurs importants en vue de réaliser
pleinement le plein potentiel de ces
investissements en efficacité énergétique.
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimCheminée et foyer à feu ouvert
Cheminée et foyer à feu ouvert
255Société canadienne d’hypothèques et de logement
La cheminée et le foyer à feu ouvertpeuvent être des ouvrages de maçonneriereposant sur des fondations appropriées,mais de plus en plus la vogue va vers lesmodèles préfabriqués légers qui nenécessitent aucune fondation. Quoiqu’il en soit, la cheminée doit avoirassez de tirage pour maintenir lacombustion et en évacuer les produits.
Étant donné que le foyer classique n’aqu’une très faible efficacité de chauffage,sa valeur est plutôt d’ordre décoratif.On peut toutefois en augmenter l’efficacité en y encastrant un élémentmétallique préfabriqué. Ainsi, la piècepeut être chauffée par rayonnementdirect et par la circulation d’air chaudà travers l’élément préfabriqué. Pourgagner en efficacité, l’appareil doit êtrepourvu de portes étanches et d’une prisedistincte d’air comburant extérieur.
L’inefficacité du chauffage au bois et lespertes de chaleur caractéristiques dufoyer à feu ouvert peuvent êtrecompensées par l’utilisation d’un poêleà bois. Les normes de sécurité relativesaux poêles à bois sont différentes decelles qui régissent les foyers à feuouvert, et elles devraient faire l’objetd’un examen avec l’agent de bâtiment.
La cheminée et le foyer doivent êtreconstruits avec soin de façon à éliminertout risque d’incendie. Dans la mesuredu possible, ils ne doivent pas être situéssur un mur extérieur. Lorsqu’ils se trouvententièrement à l’intérieur de la maison,ils procurent nombre d’avantages :
• la chaleur qui autrement s’échapperaitpar la cheminée reste à l’intérieur dela maison;
• la maçonnerie se détériore moinssous l’effet de la condensation desgaz de combustion;
• construites en maçonnerie et situéesprès des fenêtres orientées au sud, lescheminées contribuent à accroîtrel’inertie thermique de la maison enaccumulant l’énergie solaire pendantla journée et en la libérant dans lemilieu ambiant la nuit venue;
• étant d’une température plus élevée,la cheminée a un meilleur tirage etévacue mieux les gaz de combustion.
CHEMINÉE
La cheminée de maçonnerie doitreposer sur une semelle de béton bienproportionnée pour en supporter lacharge. Étant donné que la cheminéepeut loger plusieurs conduits de fumée,ses dimensions minimales dépendentde leur nombre, de leur agencement etde leur taille. La paroi d’une cheminéeen maçonnerie doit être constituéed’au moins 3 po (75 mm) d’élémentsde maçonnerie massifs.
Le conduit de fumée désigne la gaineverticale évacuant la fumée et les gaz àl’air libre. Un seul conduit de fuméepeut desservir un ou plus d’un appareilaménagé au même niveau, commel’appareil de chauffage et le chauffe-eau,par exemple. Dans un tel cas, les
CHEMINÉE ET FOYER À FEU OUVERT
256
Cheminée et foyer à feu ouvert
Société canadienne d’hypothèques et de logement
raccordements au conduit de fuméedoivent se faire l’un au-dessus de l’autrepour garantir un bon tirage. En règlegénérale, il faut éviter de raccorder letuyau à fumée d’un poêle à bois sur lemême conduit à fumée qu’un appareil dechauffage au mazout. Il est égalementrecommandé de garnir la cheminéed’un chemisage certifié. La section duconduit de fumée et la disposition desdifférents raccordements sont fonction dela capacité des appareils qui y sontraccordés. Par ailleurs, chaque foyer doitavoir son propre conduit de fumée.
Le chemisage du conduit de fumée esthabituellement constitué de boisseauxd’argile vernissé rectangulaires d’environ24 po (600 mm) de longueur, placéslors de la mise en place de la maçonnerie.On doit prendre soin de bien alignerles boisseaux les uns sur les autres, surun lit continu de mortier. Lorsque lacheminée comporte plus d’un conduitde fumée, ceux-ci doivent être séparésles uns des autres par au moins 3 po(75 mm) de maçonnerie massive ou debéton, ou par 3 1/2 po (90 mm) de briqueréfractaire dans le cas d’un chemisageen brique réfractaire (figure 121). Lechemisage commence habituellement
à 8 po (200 mm) sous le tuyau deraccordement et se prolonge de 2 à 4 po (50 à 100 mm) au-dessus ducouronnement de la cheminée.
La cheminée doit être surmontée d’uncouronnement, généralement en béton,destiné à écarter l’eau des joints demaçonnerie. Le dessus du couronnementdoit présenter une inclinaison vers l’extérieur à partir du chemisage et seprolonger d’au moins 1 po (25 mm)au-delà de la face de la cheminée pourformer un larmier. Il faut prévoir un trait descie ou une rainure sous le couronnementpour servir de coupure de capillarité.
La cheminée préfabriquée vientgénéralement en sections qui s’assemblentà pied d’œuvre. Relativement légère, ellepeut être retenue par des ancrages spéciauxaux solives de plancher une fois la cheminéemontée. L’utilisation d’une cheminéepréfabriquée suppose deux précautions :
• s’assurer que le modèle retenu a été misà l’essai et homologué par les Labora-toires des assureurs du Canada (ULC);
• veiller à ce que son installation soitconforme aux directives du fabricant etaux conditions d’homologationd’ULC.
minimum de 3 po (75 mm) de maçonnerie massive
entre les chemisages
minimum de 3 po (75 mm)
Mise en place de chemisages
121
Cheminée et foyer à feu ouvert
257Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le conduit de fumée doit se prolongerau-dessus du toit pour éviter toutrefoulement attribuable à la turbulence duvent. Il doit dominer d’au moins 3 pi(900 mm) le plus haut point de jonctionentre le toit et la cheminée et d’au moins2 pi (600 mm) le faîte ou toute autrestructure se trouvant dans un rayon de10 pi (3 m) de la cheminée (figure 122).
Il faut prévoir une trappe de ramonageen métal près du bas de la cheminée pourpermettre d’en retirer facilement la suie.
La cheminée peut servir à évacuer lesproduits de combustion d’un appareilà gaz pourvu que le chemisage soitconforme au code d’installation desappareils à gaz. L’appareil pourra aussi bienêtre équipé d’un conduit d’évacuationspécialement approuvé à cette fin.
FOYER À FEU OUVERT
Le foyer doit être bien conçu et lebâtiment, implanté convenablementpour assurer la bonne performance. Le foyer doit disposer d’une prise d’airextérieur pour améliorer la combustion, etla paroi interne du conduit de fuméedoit être pourvue d’un chemisage dontla taille est proportionnée à l’ouverturedu foyer. Une règle courante consiste à établir la section minimale duconduit de fumée à 1/10 de la superficie de l’ouverture du foyer; parcontre, les dimensions extérieures duconduit de fumée ne doivent jamais êtreinférieures à 8 x 12 po (200 x 300 mm).La figure 123 donne la terminologie etl’emplacement des divers élémentsconstituants d’un foyer à feu ouvert.
couronnement de béton chemisage
minimum de 36 po (900 mm) minimum de 24 po (600 mm) lorsque la cheminée se trouve à moins de 10 pi (3 m) du faîte faîte bardeaux
Hauteur de la cheminée par rapport au faîte
122
258
Cheminée et foyer à feu ouvert
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Voici d’autres principes courammentappliqués dans la construction du foyerà feu ouvert d’un seul côté :
• l’avant du foyer doit être plus largeque le contrecœur (paroi arrière),dont la partie supérieure doit êtreinclinée vers l’avant pour rejoindrela gorge et ainsi améliorer laperformance de la combustion;
• la largeur du contrecœur, qui doits’élever sur la moitié de la hauteur del’ouverture avant de commencer às’incliner vers l’avant, correspondhabituellement aux deux tiers de cellede l’ouverture du foyer;
• la surface de renvoides fumées, destinéeà prévenir les refoulements, estformée en ménageant la gorge aussilarge et près de l’avant que possible,mais sa section totale doit être égaleà celle du conduit de fumée;
chemisage avaloir surface de renvoi des fumées registre gorge brique réfractaire fosse à cendres âtre cendrier
revêtement mural de finition
tablette
chambranle
foyer
trappe de ramonage
Éléments d’un foyer à feu ouvert
123
Cheminée et foyer à feu ouvert
259Société canadienne d’hypothèques et de logement
• au-dessus de la gorge, les côtés serapprochent en s’inclinant pourconstituer le conduit de fumée quiest généralement centré sur lalargeur du foyer; cette inclinaisonne doit pas cependant faire plus de45° par rapport à la verticale.
Le chemisage du foyer doit être faitd’un matériau très résistant à la chaleur.Un chemisage d’acier conçu à cette finou un revêtement de brique réfractairede 2 po (50 mm) satisfait à cette exigence.La brique réfractaire doit être posée àl’aide de mortier d’argile réfractaire oude ciment pour hautes températures.
Pour le chemisage en brique réfractairede 2 po (50 mm) d’épaisseur, les côtés etle contrecœur du foyer doivent avoir aumoins 8 po (190 mm) d’épaisseur, ycompris l’épaisseur du chemisage. Pourles parties arrière du foyer qui donnentsur l’extérieur, une épaisseur de 5 1/2po (140 mm) pourra suffire. Dans le casd’un chemisage d’acier comportant une chambre de circulation d’air, le contrecœuret les côtés peuvent être en élémentsmassifs de 3 1/2 po (90 mm) d’épaisseurou en éléments creux de 8 po (190 mm).
Le registre, grande plaque mobileinstallée dans la gorge du foyer, règle letirage grâce à une manette de commandedisposée à l’avant du foyer. Il en existede nombreux types; en en choisissantun bien proportionné à la gorge, on réduitles risques de mauvais fonctionnementdu foyer. Le registre doit pouvoir sefermer complètement et être aussiétanche que possible, afin de réduire auminimum les pertes de chaleur par lacheminée lorsque le foyer ne sert pas.
La dalle de l’âtre peut être au même niveauque le sol de la maison, ou surélevée.Elle comporte deux parties : son
prolongement à l’avant et la partiesous les flammes. Puisqu’elle estexposée à une grande chaleur, elle esthabituellement en brique réfractaire. Sonprolongement avant, qui n’est qu’unemesure de protection contre les étin-celles, est généralement constitué d’uneplaque de béton armé de 4 po (100 mm)recouverte de carreaux céramiques. Leprolongement de la dalle doit s’avancerd’au moins 16 po (400 mm) devantl’ouverture du foyer et s’étendre d’aumoins 8 po (200 mm) de chaque côté.
Il est d’usage, quoique non indispensable,de ménager à l’arrière du foyer une fossepour acheminer la cendre en direction ducendrier. On pourra également aménager,au sous-sol, une porte d’accès pour enretirer périodiquement la cendre.
Le foyer préfabriqué (figure 124) doitfaire l’objet des mêmes précautions quela cheminée construite à pied d’œuvre.
Dans tous les cas, le conduit de fuméede la cheminée du foyer doit avoirune allure aussi verticale que possiblepour bien ventiler le foyer.
Une vaste gamme d’appareils à combustion au gaz (naturel et propane)font maintenant concurrence au foyer àcombustion au bois. Certains, remplissantune fonction purement décorative, sontfabriqués aux fins d’installation dans un foyer en maçonnerie déjà en place. Par contre, les foyers à gaz à haute efficacité équipés d’un ventilateur pourdistribuer la chaleur sont également offertsdans le commerce. Leur installation doitrespecter les instructions du fabricant etêtre conforme aux dispositions du coded’installation d’un appareil au gaz naturelou au propane.
Un foyer à feu ouvert constitue unappareil à combustion et, à ce titre, il fautprévoir la pose de détecteurs de CO.
260
Cheminée et foyer à feu ouvert
Société canadienne d’hypothèques et de logement
capuchon de cheminée
collerette anti-intempéries
capuchon en acier fait sur mesure doté d’une collerette soudée
bardage
tenir l’isolant à au moins 2 po (50 mm) de la cheminée
tôle d’espacement
tôles d’écartement
encadrement
bride de fixation
Foyer préfabriqué
124
Cheminée et foyer à feu ouvert
261Société canadienne d’hypothèques et de logement
Choix d’un appareil à combustion
au bois
L’appareil à combustion au bois assure
un mode de chauffage efficace et abordable
de la maison, exploitant une ressource
énergétique renouvelable. Il importe de
choisir l’appareil tout indiqué qui fonctionne
sûrement, proprement et efficacement.
Élément dont il faut tenir compte :
appareil à combustion au bois
Lors de la sélection d’un appareil
de chauffage au bois, rechercher,
en plus de l’homologation des
Laboratoires des assureurs du
Canada, l’étiquette de certification
de l’EPA. Cette agence de protection
de l’environnement des États-Unis
a été, en Amérique du Nord, le
premier organisme à établir des
normes d’émission concernant
les appareils de chauffage au bois,
en réaction aux préoccupations
soulevées à l’égard de la pollution
de l’air par la combustion du bois.
La certification de l’EPA garantit la
combustion propre de l’appareil et,
par conséquent, sa haute efficacité.
Placer l’appareil dans un secteur de
la maison où sa chaleur immédiate
sera ressentie. Les pièces où les
occupants passent beaucoup de leur
temps, comme la salle familiale ou le
séjour, bénéficieront de la présence
d’un poêle à bois ou d’un foyer.
Un appareil avec portes vitrées offre
la vue agréable du feu. Les appareils
de chauffage au bois se révèlent
également utiles dans les solariums
ou les ateliers non chauffés.
Distribuer la chaleur dans les autres
parties de la maison en faisant
fonctionner le système de chauffage
à air pulsé ou le système de ventilation
en mode de recirculation.
Ne recourir qu’au type de cheminée
qui a été certifié aux fins d’emploi
avec l’appareil. Suivre les instructions
du fabricant et faire inspecter
l‘installation par le service de lutte
contre l’incendie local avant de finir
les travaux.
Brûler du bois en provenance de
terres à bois gérées. Éviter d’encourager
les approvisionneurs qui n’observent
pas les règles de la gestion des ressources
écologiques des forêts. Le bois qui a
séché pendant au moins deux ans
s’avère le bois le meilleur et le plus
propre à brûler. Les bois durs ont
généralement préséance sur les bois
tendres puisqu’ils produisent
davantage de chaleur par volume.
Par contre, toute essence convenable,
séchée, se consumera comme il se
doit dans un système de chauffage
au bois bien installé.
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimIsolation thermique
Isolation thermique
265Société canadienne d’hypothèques et de logement
La résistance thermique désigne l’efficacitéd’un ensemble de construction, murou plafond à ralentir la progression dumouvement de chaleur qui le traverse.Cette résistance thermique s’exprimeen valeur R (RSI). Bien que la plupartdes matériaux opposent une certainerésistance à la transmission de la chaleur,ceux qui s’utilisent généralement pourl’ossature, le bardage et la finition yrésistent plutôt faiblement. L’isolantthermique a justement pour fonctionde réduire les déperditions de chaleurde la maison. La construction à ossa-ture de bois se prête bien à cette opéra-tion puisqu’elle compte beaucoup devides qui se remplissent aisément dematériaux isolants assez peu coûteux.Les cavités ou lames d’air proprementdites offrent une bonne résistance aux déperditions de chaleur, mais cette caractéristique intéressante est grandement accrue par l’additiond’isolant.
Autrefois, en raison du faible prix de l’énergie, il était peu courant de comblerd’isolant thermique l’espace entre lespoteaux, d’isoler le comble sur plus de lahauteur de la membrure inférieure desfermes ou des solives de toit, ou encored’isoler les murs de fondation. La situation a bien changé. En effet, lecoût élevé de l’énergie et le souci del’économiser incitent fortement àcombler les vides de la structure etmême à en modifier la constructionpour admettre davantage d’isolant. Il estaussi devenu de plus en plus évidentque les murs de fondation non isolésreprésentent une importante source dedéperditions calorifiques.
TYPES D’ISOLANTS
Les isolants thermiques se fabriquentà partir de différents matériaux et seprésentent sous diverses formes. Ils serangent en cinq catégories principales.
Isolant en matelasL’isolant en matelas est constitué debandes de fibres de verre ou de fibres delaitier d’aciérie retenues ensemble parun liant, coupées en longueurs et enlargeurs convenant aux entraxes courants,et offertes dans une gamme d’épaisseurs.Étant légèrement plus large quel’espacement des éléments d’ossature,l’isolant en matelas tient en place par friction.
Il arrive souvent qu’il faille mettre enplace l’isolant dans des vides moinsprofonds que l’épaisseur des matelas.Par exemple, on peut utiliser des matelasde 6 po (150 mm) dans un mur à poteauxde 2 x 6 po (38 x 140 mm). Une faiblecompression exerce une influencenégligeable sur la résistance thermiquede l’isolant, mais il faut éviter de comprimerles matelas, dans la mesure du possible.
Isolant en vracLes nombreux types d’isolants en vrac,constitués de fibre de verre, de fibreminérale ou de fibre cellulosique, semettent en place à la main ou à l’aided’un appareil de soufflage.
Isolant rigideL’isolant rigide se fabrique en panneaux àpartir de matériaux tels que la fibre debois et la mousse plastique expansée ou extrudée.
ISOLATION THERMIQUE
266
Isolation thermique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Isolant semi-rigideL’isolant en panneau semi-rigide,généralement fait de fibre de verre oude laine minérale, s’avère assez souplecomparativement à l’isolant en panneaurigide de sorte qu’il ne s’endommagepas aussi facilement sous l’effet dechocs d’impact ou de la flexion.
Isolant en mousseIl existe des procédés d’isolation faisantappel à la pulvérisation ou à l’injectionsous pression de mousse plastiquecomme le polyuréthane et l’isocyanuratequi, en quelques minutes à peine, setransforment en mousse rigide. Puisquecette opération représente la dernièreétape de fabrication et qu’elle se déroule àpied d’œuvre, l’installateur doit être trèscompétent et consciencieux pour offrir unproduit de qualité et de consistanceuniformes. Les produits employésdoivent convenir aux applicationsrésidentielles, et il vaut mieux retenirles services d’un installateur compétentpour en faire la mise en place.
Quantité d’isolant thermiqueLa quantité d’isolant thermique requiseà l’égard des différentes parties de lamaison se trouve dans le Code modèlenational de l’énergie pour les habitations(CMNEH). Elle est liée à la rigueur duclimat selon la répartition par zones ausein de chaque province et au coût ducombustible de chauffage des locaux.Les zones de chacune des provincessont établies en fonction des degrés-jours. Le calcul des degrés-jours pourune localité donnée s’obtient en addi-tionnant les écarts entre 64 °F (18 °C)et la température moyenne de chacunedes journées de l’année accusant unetempérature moyenne inférieure à
64 °F (18 °C). Les valeurs de calculpour certaines localités du Canadasont indiquées dans le Code nationaldu bâtiment.
Il faut bien comprendre que les valeurs derésistance thermique R (RSI) répertoriéesdans le CMNEH ne constituent que des valeurs minimales de résistancethermique effective. La résistance thermique effective diffère de la résistancethermique nominale en ce sens que lapremière tient compte de la formationdes ponts thermiques imputables auxéléments d’ossature, alors que la secondese rapporte à la somme des valeurs R (RSI)mises en place. Dans de nombreux cas, ilvaut la peine d’envisager des valeurs R(RSI) plus élevées au moment deconstruire une maison, car il s’avèrebeaucoup plus facile d’y incorporer alorsde l’isolant supplémentaire qu’aprèscoup, et selon toute vraisemblance, lecoût de l’énergie continuera d’augmenter.
Tout mur, plafond et plancher séparantun espace chauffé d’un espace nonchauffé ou de l’extérieur doit être isolé.Les murs de fondation séparant lesous-sol chauffé ou le vide sanitaire del’extérieur ou du sol doivent être isoléssur leur face intérieure jusqu’à aumoins 24 po (600 mm) sous le niveaudu sol, sinon sur la pleine hauteur deleur paroi extérieure. Les sections suivantesindiquent les méthodes d’isolationapplicables aux différentes parties de lamaison. Les figures illustrent plusieursméthodes d’isolation des éléments dubâtiment. Cela ne signifie pas qu’ellessont les seules valables. Des matériaux,épaisseurs et espacements spécifiques sontindiqués dans ces figures afin de permettrele rapprochement avec les différents modesde calcul de la résistance thermique
Isolation thermique
267Société canadienne d’hypothèques et de logement
Détails des fondations et de la charpente
Le choix du type et de la quantité
d’isolant ne saurait se faire sans égard aux
détails des fondations et de la charpente.
Se reporter aux chapitres mentionnés
ci-dessous pour faire en sorte que la
charpente de la maison puisse recevoir
la quantité d’isolant requise :
Consulter la section Fondations
du chapitre « Semelles, fondations
et dalle ».
Revoir les chapitres intitulés
« Charpente du plancher »,
« Ossature murale » et «Charpente
du plafond et du toit ».
RAPPEL
matelas isolant R 12 (RSI 2,1) pare-vapeur lisse d'assise crépi de ciment de 1/2 po (12 mm) appliqué sur lattis métallique cloué à la lisse d'assise et au béton polystyrène extrudé de type 4, de 2 po (50 mm), ou polystyrène expansé de type 2, ou isolant rigide de fibre de verre collé au béton remblai granulaire rapporté autour de l'isolant pour éviter toute dégradationimputable au soulèvement dû au gel mur de béton de 8 po (200 mm) Valeur de résistance thermique effective : R 11.2 (RSI 1,97)
Pose d’isolant rigide contre la face extérieure d’unmur de béton
125
solin mural
1⁄2
268
Isolation thermique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
effective. Dans la plupart des cas, ils nereflètent qu’une solution parmi d’autres,tout aussi acceptables. Il faut cependantrecalculer la résistance thermique effectivesi les éléments diffèrent de ceux desillustrations ou des indications destableaux du CMNEH.
ISOLATION DESFONDATIONS
Les murs de fondation enfermant unespace chauffé doivent être isolés surleur pleine hauteur. La méthode toutindiquée pour isoler les murs de fondationsconsiste à appliquer un isolant rigide surla paroi extérieure des murs.
L’isolant mis en place sur la faceextérieure du mur ou sur le pourtour dela dalle doit être d’un type non suscep-tible d’être endommagé par l’eau, commele polystyrène expansé ou extrudé, soitd’un type qui puisse évacuer l’eau,comme les panneaux rigides de fibre deverre haute densité. En outre, l’isolantse trouvant au-dessus du sol doit êtreprotégé par un crépi de ciment de 1/2 po(12 mm) appliqué sur un lattis métalliquecontre la face et le chant exposés (figure125). L’isolant peut également se posersur les parois intérieures des murs defondation. La méthode qui consiste àappliquer une pellicule de polyéthylènecontre le mur de béton jusqu’au niveaudu sol à titre de protection contre l’humidité a suscité des problèmes
isolant en matelas R-20 (RSI 3,5) entre les solives
pare-vapeur
isolant en matelas R-12 (RSI 2,1)
isolant rigide de 1 po (25 mm) d’épaisseur
plaque de plâtre de ½ po (12,7 mm)
ossature en 2 x 4 po (38 x 89 mm) à entraxes de 24 po (600 mm)
pare-air/pare-vapeur
mastic d’étanchéité
mur en béton de 8 po (200 mm) d’épaisseur
pare-air
pare-air sur la paroi extérieure de la solive de rive, scellé au pare-air/pare-vapeur au-dessus et au-dessous
Isolation d’un mur de béton à l’aide d’un isolant rigide et d’un isolant en matelas
126
Isolation thermique
269Société canadienne d’hypothèques et de logement
dans certaines situations. Une solution derechange à la pellicule de polyéthylèneconsiste à poser des panneaux d’isolantrigide d’au moins 1 po (25 mm) d’épaisseurdirectement sur le béton avant de poserl’ossature murale, l’isolant en matelaset le pare-air/pare-vapeur (figure 126).L’isolant rigide peut servir de pare-airsi le polystyrène extrudé est employé,et si les joints sont scellés au pare-aircontigu, au-dessus et au-dessous. Uneautre solution consiste simplement àéloigner l’ossature de 1 po (25 mm) du murde fondation, afin d’éliminer le besoind’avoir à poser une protection contrel’humidité. Le problème avec cette dernièresolution a trait au fait qu’elle permethabituellement à l’air de circuler derrièrel’isolant, ce qui en réduit les avantages, etprovoque parfois de la condensation.
L’isolant rigide en panneau doit êtrecollé au mur au moyen d’un coulis deciment ou d’un adhésif synthétiqueappliqué en bandes formant grillage.Ce mode de collage est recommandépour limiter la circulation d’air humidederrière l’isolant et ainsi éviter la formationde condensation et de givre entre le muret l’isolant. L’adhésif à base de protéines,si utilisé, devra également renfermerun produit de préservation.
Vu le risque élevé de propagation desflammes, l’isolant en matière plastiqueappliqué sur la face intérieure des mursde sous-sol doit être revêtu d’un matériaude finition acceptable, comme les plaquesde plâtre. D’autres types d’isolantdoivent aussi être protégés contre toutdommage. Lorsqu’un revêtement deprotection contre l’incendie est exigé,l’isolant doit être fixé mécaniquementaux éléments d’ossature au moins enpartie supérieure et inférieure despanneaux et autour des ouvertures.
L’isolant se place généralement entre lespoteaux des fondations en bois traité. Lesvides seront de préférence comblésparfaitement de façon à prévenir les pochesd’air et les boucles de convection.
Le béton ordinaire, c’est-à-dire ayantune masse volumique de 150 lb/pi3
(2 400 kg/m3), s’utilise généralement pourla construction des murs du sous-sol.Le béton léger permet d’atteindre unerésistance thermique plus élevée, saufqu’il doit avoir, après 28 jours, unerésistance à la compression d’au moins2 000 lb/po2 (15 MPa).
Dans les figures 125 et 126, l’isolantcouvre toute la hauteur du mur defondation. Dans les murs en blocs debéton qui ne sont pas recouvertsd’isolant sur toute leur hauteur, il peutse former des courants de convection.C’est pourquoi le chant inférieur del’isolant rigide doit être scellé par calfeutrage et celui de l’isolant en matelas, par une fourrure massive.
ISOLATION DUPLANCHER
Tout plancher construit au-dessus d’unvide sanitaire non chauffé ou d’ungarage chauffé ou non doit être isolé.
Lorsque le dessous du plancher n’estpas fini, il faut prévoir un moyen desupporter l’isolant. Dans le cas desmatelas isolants maintenus par frictionou de l’isolant rigide (figure 127), lemoyen le plus économique consiste àagrafer un treillis métallique ou un « grillage à poules » à la face inférieuredes solives. Quant à l’isolant en vrac(figure 128), le support doit être enmatériau massif (empêchant l’isolantde s’échapper), mais suffisamment
270
Isolation thermique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
perméable (pour ne pas emprisonner lavapeur d’eau qui aurait réussi àtraverser le pare-vapeur).
Le pare-vapeur se pose bien sûr contrela face supérieure ou du côté chaud de
l’isolant. Aucun autre pare-vapeur n’estrequis lorsque le support de revêtementde sol est en contreplaqué à joints serrésou obturés, puisqu’il remplit généralementbien la fonction de pare-air et très biencelle de pare-vapeur.
support de revêtement de sol en contreplaqué bouveté de 5/8 po (15,5 mm)
carreaux de plancher de 1/8 po (3 mm) isolant R 31 (RSI 5,46) maintenu par friction solives de 2 x 8 po (38 x 184 mm) à entraxes de 16 po (400 mm) pare-vapeur lattis métallique (ou autre matériau convenable) Note : Les dimensions des solives ne sont indiquées qu'à titre d'exemple. Valeur de résistance thermique effective : R 24.3 (RSI 4,28)
Plancher au-dessus d’un vide sanitaire non chauffé,isolé de matelas maintenus par friction
127
moquette
sous-couche fibreuse
support de revêtement de sol encontreplaqué bouveté de 3/4 po (18,5 mm)
solives de 2 x 8 po (38 x 184 mm) à entraxes de 16 po (400 mm)
isolant de fibre de verre en vracR 31 (RSI 5,46)pare-air
revêtement intermédiaire en panneaude fibres isolant de 7/16 po (11 mm)
Note : Les dimensions des solives ne sont indiquées qu'à titre d'exemple.
Valeur de résistance thermique effective : R 27 (RSI 4,91)
Plancher au-dessus d’un vide sanitaire non chauffé,pourvu d’isolant en vrac
128
revêtement de sol
Note :
7⁄16
3⁄4
Isolation thermique
271Société canadienne d’hypothèques et de logement
L’isolant doit être soigneusement ajustéautour des croix de Saint-André et desentretoises disposées entre les solives,surtout s’il s’agit de matelas isolants oud’isolant rigide. L’isolant en matelas etl’isolant rigide requièrent un soin particulier.Il importe également de ne pas oublierde mettre de l’isolant dans les petits vides,comme entre les solives jumelées séparéespar des cales ou entre un mur et lapremière solive. Dans ces cas, l’isolantdoit être taillé légèrement plus grand etposé avec soin en évitant de le tasser enpaquets ou de trop le comprimer.
Lorsque l’isolant ne comble pas l’espaceentre les solives sur toute leur hauteur,les extrémités des solives doivent fairel’objet d’une attention particulière. Lazone des solives de rive et de bordurecorrespond effectivement à un mur etdoit donc être isolée en conséquence.Le pare-air très étanche mis en place surtout le pourtour et en dessous de l’isolant
empêchera le plus possible l’air froid de pénétrer entre les solives et decompromettre l’efficacité de l’isolant.
L’isolation du plancher au-dessus d’unespace non chauffé contribue à réduireau minimum les pertes de chaleur à traversle plancher, sans toutefois réussir à éliminerla sensation de froid. Combler lesespaces de mousse isolante à pulvériser ouà souffler constitue une solution derechange au chauffage à rayonnementpar le sol. L’emploi de moquette ou detapis contribuera également à accroîtrele confort du plancher au-dessus d’unespace non chauffé.
Une solution de rechange consiste àaménager un plafond suspendu isolésous les solives et à y insuffler de l'airprovenant de l'intérieur. Il importeégalement d'isoler toute paroi verticale decet espace qui donne sur l'extérieur pourprévenir les déperditions de chaleur.
plaque de plâtre de 1/2 po (12,7 mm) pare-air/pare-vapeur en polyéthylène matelas isolants R 19 (RSI 3,34) éléments d'ossature de 2 x 6 po (38 x 140 mm) à entraxes de 16 po (400 mm) membrane de revêtement intermédiaire revêtement intermédiaire en panneau de fibres isolant de 7/16 po (11 mm) bardage de bois à clin de 1 po (19 mm) Valeur de résistance thermique effective : R 17.8 (RSI 3,13)
Mur en éléments d’ossature de 2 x 6 po (38 x 140 mm)
129
20 3,52
7⁄16
1⁄2
Isolation thermique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
ISOLATION DES MURS
La résistance thermique effective maximalequ’on peut obtenir d’une ossaturemurale à poteaux de 2 x 4 po (38 x 89 mm)en remplissant les vides de matelas isolantset en faisant usage de matériaux de finitionintérieure, de revêtement intermédiaire
et de bardage courants, est d’environ R 12 (RSI 2,1). Le choix judicieux durevêtement intermédiaire et du bardagepermet de faire passer cette valeur à R 13 (RSI 2,3). Cette valeur, quoiqueconvenable pour les bâtiments occupésde façon saisonnière, n’est pas conformeaux exigences du CMNEH. Aller
plaque de plâtre de 1/2 po (12,7 mm)
pare-vapeur
matelas isolants R 22 (RSI 3,87)
éléments d'ossature de 2 x 6 po (38 x 140 mm) à entraxes de 16 po (400 mm)
revêtement intermédiaire en plaque de plâtre de 1/2 po (12,7 mm)
membrane de revêtement intermédiaire(pare-air)
lame d'air de 1 po (25 mm)
brique d'argile de 4 po (100 mm)
Valeur de résistance thermique effective : R 19.1 (RSI 3,37)
Mur en éléments d’ossature de 2 x 6 po (38 x 140 mm)assorti d’un isolant à efficacité thermique élevée
130
plaque de plâtre de 1/2 po (12,7 mm)
pare-vapeur
matelas isolants R 12 (RSI 2,11)
éléments d'ossature de 2 x 4 po (38 x 89 mm) à entraxes de 16 po (400 mm)
polystyrène expansé de 1 po (38 mm) cloué aux poteaux
membrane de revêtement intermédiaire (pare-air)
bardage métallique horizontal avecsupport en panneau de fibres durcloué à travers le polystyrène jusqu'auxpoteaux
Valeur de résistance thermique effective : R 16.7 (RSI 2,94)
Mur en éléments d’ossature de 2 x 4 po (38 x 89 mm)isolé de l’extérieur
131
1⁄2
1⁄2
1⁄2
1⁄2
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Isolation thermique
273Société canadienne d’hypothèques et de logement
au-delà de cette valeur exige l’adoptionde mesures particulières. On pourra avoirrecours à des poteaux plus profonds,mesurant par exemple 2 x 6 po (38 x140 mm), pour insérer des matelas isolantsplus épais (figure 129). L’utilisation deproduits isolants affichant une résistancethermique supérieure constitue un moyensimple d’accroître l’efficacité du mur(figure 130). Une autre technique consisteà utiliser des poteaux de 2 x 4 po (38x 89 mm), à en remplir les vides dematelas isolants et à poser un isolantrigide sur la face extérieure, à la placeou en plus du revêtement intermédiaire(figure 131). Cette dernière méthode apour avantage d’assurer une proportionappréciable de la résistance thermiquedu mur de façon continue sur toutel’ossature murale et par conséquentde réduire au minimum les ponts thermiques à travers les éléments d’ossature.
Certains types d’isolants semi-rigidessont dotés, sur une de leurs faces, d’unrevêtement de polyoléfine filée-liée.
Ce matériau est perméable à la vapeurd’eau, mais imperméable à l’air. Ilconstitue donc un excellent pare-airlorsque les joints des panneaux sontpontés. La polyoléfine filée-liée ou lepolyéthylène perforé, qui se vend enrouleaux de 4 pi (1,2 m) et 9 pi (2,7 m), se pose sur la face extérieuredes murs et constitue à ce titre unpare-air efficace.
D’autres types d’isolants, comme lesmatières plastiques rigides, peuventêtre étanches à l’air et constituer unpare-air efficace à condition d’êtreposés à joints serrés et calfeutrés.Cependant, puisque certains de cesisolants ont une faible perméabilité, ilspeuvent agir comme un pare-vapeur.
Afin d’empêcher la formation decondensation dans un mur, cesproduits en feuille et en panneauxdoivent présenter une certaine épaisseur etêtre situés dans le mur de manière à ceque l’humidité qui se déplace de l’intérieur à l’extérieur ne soit pasemprisonnée dans le mur. Pour cefaire, il faut placer l’isolant :
• du côté chaud du mur;
• à un endroit dans le mur où lerapport entre la résistance thermiquetotale de tous les matériaux du côtéextérieur de la couche imperméablela plus à l’intérieur et la résistancethermique totale de tous les matériauxdu côté intérieur de cette couche est suffisante pour prévenir lacondensation; ce rapport est fonctiondes conditions climatiques locales :plus il fait froid, plus le panneau doitêtre épais s’il est posé sur le côté froiddu mur (consulter l’agent de bâtimentlocal pour obtenir des conseils);
• à l’extérieur d’une membranehydrofuge perméable à la vapeur d’eauqui est drainée à l’extérieur du mur;
• du côté extérieur d’une lame d’airmise à l’air libre et drainé, cettedisposition diminuant l’efficacitéde l’isolant, en raison du fait quel’isolant est contourné.
L’usage d’une membrane de revêtementintermédiaire placée par-dessus lerevêtement isolant est exigé dans le butd’évacuer l’eau de pluie, à moins queles joints du revêtement intermédiairene soient scellés ou conçus pour évacuer l’eau.
Si on isole les murs à ossature de boisà l’aide d’un isolant en vrac, ce dernierdoit résister au tassement et être mis enplace derrière une membrane autorisant
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Isolation thermique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
une inspection visuelle avant la pose durevêtement intérieur de finition.
À moins de ne pouvoir faire autrement,il faut éviter de placer les accessoiresélectriques et mécaniques, comme lesboîtes, tuyaux et conduits, dans lesmurs extérieurs. Par contre, si la situation l’exige, il faut ajustersoigneusement l’isolant entre ceséléments et la surface extérieure dumur sans comprimer l’isolant.
L’isolant destiné à combler de petitsvides aux intersections, aux angles etautour des ouvertures doit être taillé unpeu plus grand que l’espace à rempliret posé avec soin sans trop le tasser oule comprimer.
Le mur séparant l’habitation du garagedoit avoir la même résistance thermiqueque les murs extérieurs, que le garagesoit chauffé ou non, étant donné quele celui-ci est souvent laissé ouvertpendant de longues périodes.
ISOLATION DUPLAFOND D’UN TOITÀ FERMES OU ÀCHEVRONS
Les matelas épais que le marché destineà l’isolation des plafonds sont fabriquésen largeurs égales aux entraxes habituelsdes éléments de charpente du toit.
A
1 po (25 mm) minimum
déflecteur
soffite ventilé
B
déflecteur
distance minimale de 2 1/2 po (63 mm)
soffite ventilé
Méthodes permettant d’éviter de bloquer la ventilation au débord de toit
132
(A) détail proposé pour une ferme à talon classique
(B) détail proposé pour une ferme àtalon relevé
Isolation thermique
275Société canadienne d’hypothèques et de logement
support de couverture
minimum recommandé de 3 1/2 po (89 mm) pour
assurer la ventilation
bordure de toit préfinie
éléments transversaux
soffite ventilé
matelas isolants
pare-air / pare-vapeur
plaque de plâtre
solive de toit
Isolation d’un toit/plafond à solives entre le plafond et le support de couverture
133
trous pratiqués dans la membrure d'âme pour
assurer la ventilation entre les solives
minimum recommandé de 2 1/2 po (63 mm) pour assurer
la ventilation
support de couverture
solive de toit en I
déflecteur
bordure de toit préfinie
soffite ventilé
isolant thermique
pare-air/pare-vapeur
plafond
Autre façon d’isoler un toit/plafond à solives entre leplafond et le support de couverture
134
Cette méthode vaut lorsque la penteest d’au moins 1 : 6, que les solivessont orientées dans le même sens que
la pente et que l’espace de ventilationest continu du débord de toit jusqu’aufaîte et ventilé dans les deux directions.
1⁄2
1⁄ 2
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Isolation thermique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
La partie inférieure de l’isolant setrouve légèrement comprimée entreles éléments de charpente, tandis que lapartie supérieure conserve sa pleinelargeur et recouvre le dessus deséléments, contribuant ainsi à réduire les ponts thermiques (pertes de chaleur) à travers l’ossature.
L’isolant en vrac peut également servirà recouvrir les éléments de charpente.Contrairement aux matelas de dimensionsnormalisées, son avantage réside dansle fait que l’on peut n’utiliser que laquantité d’isolant désirée. Il faut cependantprendre bien soin de placer l’isolant àla densité indiquée, sans quoi il pourrase tasser. Il faut aussi éviter que l’isolant envrac se répande sur les orifices de ventilationdu débord de toit et veiller à ce qu’il ne soitpas déplacé par le vent qui s’y engouffre.Si on pose de l’isolant en vrac dans unespace incliné libre d’entraves, tel que
des vides sous toit délimités par unplafond incliné, la pente de la surfacede soutien ne doit pas excéder 4,5 : 12dans le cas d’isolant de fibre minéraleou cellulosique, et 2,5 : 12 dans le casdes autres types d’isolant.
Il est primordial de poser des déflecteurs,tant pour ventiler les avant-toits que pourempêcher l'isolant en vrac près dubord de se faire déplacer par le vent.L’isolant en matelas ou en panneau rigide doit être posé à joints serréscontre les éléments structuraux. Il doitêtre disposé de façon à laisser l’aircirculer librement par les orifices deventilation et à empêcher la neigepoussée par le vent de pénétrer par lesouvertures de ventilation. Desdéflecteurs comme ceux montrés dansla figure 132 doivent être mis à contri-bution pour empêcher l’isolant en vracd’obstruer la circulation d’air.
pierre concassée ou gravierde 1½ po (40 mm)
membrane de couverture multicouche
isolant de polystyrène expanséde type 4, de 5 po (127 mm)
pare-vapeur (requis uniquement pour l'isolant perméable à la vapeur)
support de couverture en contreplaqué de 3/8 po (9,5 mm)(toit non utilisé comme terrasse)
solive de toit
plafond en plaques de plâtrede ½ po (12,7 mm)
Valeur de résistance thermique effective : R 26.6 (RSI 4,68)
Isolation d’un toit/plafond à solives essentiellement plat, par-dessus le support de couverture
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Isolation thermique
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Choix de l’isolant thermique
Le marché offre de nombreux isolantsthermiques et le nombre ne cesse d’augmenter vu que les fabricantscherchent à améliorer la performance et à faciliter la mise en place de leursproduits. Voici les facteurs importants à considérer lors du choix de l’isolantthermique.
Santé des occupants. Ne jamais utiliserdes produits isolants susceptibles deporter préjudice à la santé des occupants.La situation risque de se produirelorsque l’isolant est laissé à découvertou que des particules s’infiltrent dansle réseau de conduits.
Efficacité énergétique. L’efficacitéénergétique de l’isolant thermiquepeut varier considérablement parunité d’épaisseur. Par exemple, lavaleur de résistance thermique del’isolant en matelas de fibre de verreplacé entre les éléments d’ossature de2 x 6 po (38 x 140 mm) peut varierde R 19 (RSI 3,3) à R 22 (RSI 3,9).Chercher à obtenir l’efficacité thermique la plus élevée possible.
Utilisation efficace des ressources.Dans la mesure du possible, faireusage de matériaux isolants fabriquésde dérivés industriels ou de déchetsrecyclés. La plupart des produits defibre de verre ou de fibre minérale demême que les produits cellulosiquesrépondent à ces critères. Le choix tout
indiqué de matériaux isolants marqueune étape importante vers une utilisation efficace accrue des ressourcesen construction d’habitations.
Responsabilité en matière d’environnement. Éviter d’utiliserles matériaux isolants faisant appelà des procédés ou à des substanceschimiques nuisibles à l’environ-nement. Par exemple, certainesmousses isolantes comportant des agents gonflants dégradent la couche d’ozone. Il y a aussi les produits qui produisent deseffluents toxiques au cours de leurfabrication. Effectuer une rechercheattentive des matériaux isolantspour s’assurer que le pouvoird’achat se traduit par une responsabilité en matière d’environnement.
Abordabilité. La stabilité et lalongévité des matériaux isolantsfont en sorte que leur résistancethermique déclarée se poursuit tout au cours de la durée utile de la maison. Soupeser les matériaux innovants au regard deleur performance éprouvée, puisqueles coûts de chauffage de l’habitationrisquent d’influer grandement sur sonabordabilité, en particulier pour les ménages à revenu fixe.
L’isolant thermique est un élémentd’économie d’énergie passif àchoisir avec un soin attentif.
POUR UNE MAISON SAINE...
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Isolation thermique
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ISOLATION DUTOIT/PLAFOND ÀSOLIVES
Lorsque le revêtement de finition duplafond se fixe directement au chantinférieur des éléments de charpente, leséléments d’ossature du toit prennent lenom de solives et non de chevrons. Onretrouve ce genre de construction dansles toits à faible pente, et certainsplafonds cathédrale ou en pente.Lorsque l’isolation du toit se fait entre leplafond et le support de couverture, des problèmes de condensation peuventsurvenir parce que l’espace comprisentre l’isolant et le support de couverturese trouve divisé en plusieurs petitscompartiments très difficiles à ventiler.Ainsi, l’humidité qui réussit à s’infiltrerpar les imperfections du pare-air et dupare-vapeur ne se dissipe pas, s’accumule et se condense. Les figures 133et 134 proposent des moyens deprévenir cette situation.
Une autre façon de prévenir la formationde condensation dans le toit/plafond àsolives consiste à poser l’isolant par-dessusle support de couverture, selon lestechniques courantes suivies dans laconstruction de toits plats (figure 135).
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
Code modèle national de l’énergiepour les habitations – Canada 1997Conseil national de recherches duCanada
Guide du constructeur de l’ACCHAssociation canadienne des constructeurs d’habitations
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimPare-vapeur et pare-air
Pare-vapeur et pare-air
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Société canadienne d’hypothèques et de logement
Bien des activités courantes qui sedéroulent à l’intérieur de la maison,comme la cuisson, la lessive, le lavagede la vaisselle, les bains et les douches,produisent une quantité considérablede vapeur d’eau qui, étant émise dansl’air ambiant, en élève le taux d’humidité.Si, par temps froid, cette vapeur d’eauparvient jusque dans les murs et leplafond du bâtiment (c’est-à-dire l’en-veloppe du bâtiment), la températurebasse qui y règne aura tôt fait de latransformer en eau ou en givre. Commele mouillage de l’ossature, de l’isolantet du bardage est de toute évidence àéviter, certaines précautions doiventêtre prises pour empêcher la vapeurd’eau de se loger dans l’enveloppe dubâtiment (murs et plafond). C’estprécisément le rôle qu’est appelé àremplir le « pare-vapeur ».
Deux phénomènes expliquent laprésence de la vapeur d’eau dans lastructure : la pression de vapeur et lemouvement d’air.
En hiver, l’air à l’intérieur de l’habitationcontient plus de vapeur d’eau que l’airà l’extérieur. La différence de pressionde vapeur tend donc à accélérer la diffusionde la vapeur d’eau à travers les matériauxconstitutifs de la structure (enveloppe).La plupart des matériaux de constructionsont, dans une certaine mesure,perméables au passage de la vapeur d’eau,mais ceux qui sont classifiés commepare-vapeur (tel le polyéthylène) affichentune très faible perméabilité et offrent doncune très forte opposition à la diffusion.
Le mouvement d’air est le secondmécanisme d’infiltration de la vapeurd’eau dans la structure. Il existe souvent
une différence de pression d’air entrel’extérieur et l’intérieur de la maison,imputable à l’effet de tirage, au fonctionnement de ventilateurs et àl’action du vent. Lorsque la pressionintérieure est supérieure à celle de l’extérieur, l’air a tendance à s’échappervers l’extérieur par les trous et fissuresde l’enveloppe, entraînant dans sonmouvement la vapeur d’eau qu’il contient.Il est reconnu que ce mouvement d’aircontribue davantage au transfert de lavapeur d’eau que la diffusion.
Le mouvement potentiellementdommageable de la vapeur d'eau àtravers l'enveloppe du bâtiment peutêtre stoppé par la pose d'un pare-aircontinu sur les murs extérieurs, le toit etles planchers en porte-à-faux. Le pare-air est composé de plusieurséléments appuyés structuralement,comme les plaques de plâtre, lesmembranes de polyéthylène, lesisolants rigides, les revêtements intermédiaires en contreplaqué ou enOSB, le verre et le métal, lesquels sontsoigneusement scellés les uns aux autrespour créer une paroi imperméable àl'air entre les milieux intérieur etextérieur. La caractéristique la plusimportante du pare-air réside dans sacontinuité puisque d’elle dépend touteson efficacité. Le pare-air repose sur la performance de plusieurs matériauxraccordés entre eux à l'aide de jointsétanches, et appuyés convenablementpour éviter qu'ils se déforment ou se déchirent. Le polyéthylène peut servirà la fois de pare-vapeur et de pare-airpourvu qu’il soit continu, biensupporté, et scellé à l’aide de mastic àtous les joints et points de pénétration.
PARE-VAPEUR ET PARE-AIR
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Pare-vapeur et pare-air
Société canadienne d’hypothèques et de logement
De nombreux points de l’enveloppe de la maison, notamment les solives derive ou de bordure, les ouvertures, lesraccordements aux services publics, lacolonne de ventilation, la cheminée, lespoints de pénétration des installationsélectriques, mécaniques et de la plomberie,et les détails de charpente inhabituelssont sujets aux fuites d’air et doiventêtre colmatés avec soin pour la duréeutile des bâtiments.
Les pare-air sont habituellement poséssur la paroi extérieure du revêtementmural intermédiaire parce que cettesurface est plus uniforme et comportemoins de points de pénétration et dediscontinuités que la paroi intérieure.Une membrane de protection contrel'humidité peut agir comme pare-air
efficace si elle est appliquée sur lerevêtement intermédiaire, et si les jointset les points de rencontre avec lesfenêtres, les portes et les points depénétration des services sont scellésavec soin.
Après avoir bien saisi l’importanced’éliminer tout parcours direct de l’intérieur vers l’extérieur par les cavitésmurales, on peut prendre les mesuresadditionnelles qui s’imposent pourrendre le pare-air efficace. Puisque le pare-air doit pouvoir résister auxpressions du vent parfois très fortes, il doit être supporté. Par contre, lapression de vapeur d’eau, qui ne l’estpas autant, se neutralise plus facilementau moyen de matériaux légers, commele polyéthylène.
polyéthylène de 0,006 po (0,15 mm) agrafes sablière poteau cordon continu de mastic acoustique
AAgrafer le polyéthylène aux poteauxet à la sablière et faire chevaucher tousles joints d'au moins 4 po (100 mm).
BAppliquer un cordon de mastic acoustiquepar-dessus le polyéthylène au joint envérifiant la continuité du cordon et sonalignement sur le poteau et la sablière.
Pose du pare-air/pare-vapeur en polyéthylène
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Pare-vapeur et pare-air
283Société canadienne d’hypothèques et de logement
MISE EN PLACE DUPARE-AIR
Le pare-air se pose tant du côté chaudque du côté froid du mur, ou au milieu decelui-ci. Toutefois, lorsque le pare-air sertégalement de pare-vapeur, comme c’estsouvent le cas avec le polyéthylène scellé,il doit être posé du côté chaud du murpour prévenir la condensation devapeur d’eau dans la cavité murale.Une légère dérogation à cette règle n’estpermise que dans le cas de murs où le tiersau maximum de la résistance thermiqueou de la valeur R (RSI) totale du mur est situé du côté intérieur du pare-vapeur. Dans une telle situation, lacondensation sera évitée dans la cavitéisolée, et ce, pour la plupart des zonesclimatiques du Canada. Si la membranede polyéthylène doit servir de pare-air,elle doit bénéficier d'un appui structural.Le polyéthylène n'est pas un composantde pare-air performant lorsqu'il est posédirectement sur les poteaux, les solives oules chevrons de l'ossature, parce qu'iln'y a aucun appui dans l'espace entreles éléments d'ossature. Le polyéthylènepeut toutefois servir de pare-air efficace
s'il est intercalé entre deux composantsrigides, comme les isolants en panneauet les plaques de plâtre.
Le pare-air du plafond doit recouvrircelui des murs et les deux doivent seprolonger sans interruption à l’intersectiondes cloisons. Puisque les cloisons sonthabituellement montées avant la miseen place de l’isolant thermique et dupare-air, on en assure la continuité enposant sur le dessus et aux extrémitésdes cloisons des bandes de pare-air /pare-vapeur d’une largeur d’au moins18 po (450 mm) qu’on rabat et qu’onscelle par la suite sur le pare-air du muret du plafond. Il s’avère souvent nécessaire de marcher sur le dessus des cloisons pendant la construction dutoit. On placera alors les bandes depolyéthylène ou de polyoléfine entre lesdeux sablières (figure 137) en vue de lesprotéger et d’assurer une meilleureprise pour les pieds. Lorsque le pare-airest situé du côté extérieur du murextérieur, il faut le glisser sous la bandede polyéthylène au haut du mur et lemastiquer en place, puis on le scelle aupolyéthylène fixé à la sous-face de l'ossature de plafond. On assure ainsi
sablières jumelées
bande de polyéthylène
ou de polyoléfine
poteau
Pose de bandes de polyéthylène ou de polyoléfine pare-air/pare-vapeur en partie supérieure des cloisons intérieures
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Pare-vapeur et pare-air
Société canadienne d’hypothèques et de logement
la continuité du pare-air à la jonctionmur-toit.
Lorsque le pare-air est situé du côtéintérieur du mur extérieur, il est aisé dele sceller au polyéthylène qui est fixé àla sous-face de l'ossature du toit.
Pour assurer la continuité du pare-airdans la zone de l'ossature du plancher, ilest habituel d'enrober la paroi extérieurede la solive de rive ou de bordured'une bande de polyoléfine filée-liée etde la prolonger de 4 po (100 mm) dansl'ossature murale au-dessus et au-dessousdu plancher. Le pare-air du murextérieur est ensuite scellé aux extrémitésdes bandes de polyoléfine afin d'assurerla continuité du pare-air à la jonctionmur-plancher. (Il faut éviter d'enroberla solive de rive ou de bordure avec unebande de polyéthylène, parce que lavapeur d'eau pourrait se trouveremprisonnée dans l'ossature et l'isolant.)
Le pare-air doit s’étendre jusqu’auxbâtis de fenêtres et de portes et leur êtreagrafé et scellé; il doit en outre être fixéà l’aide de ruban adhésif ou de masticaux câbles et aux tuyaux qui letraversent. Il doit enfin être continuderrière les boîtes électriques des mursextérieurs. Si le polyéthylène sert depare-air intérieur, la continuité estassurée en enveloppant les boîtes d’unepièce de polyéthylène de 0,006 po(0,15 mm). Cette pièce de polyéthylènepourra chevaucher le pare-vapeur/pare-airenvironnant et y être hermétiquementfixé lors de sa mise en place ultérieure.Le chevauchement doit correspondretout au moins à 4 po (100 mm) et s’effectuer sur les éléments d’ossature.En revanche, il existe dans le commercedes coffrets en polyéthylène conçusprécisément à cet effet. Le point de pénétration des câbles dans les boîtes électriques doit être colmaté avec du
poteaux corniers poteau mural lisse (à l'étage) solive de plancher isolant thermique entre les solives et pare-vapeur
pare-air enveloppant la solive de bordure
isolant le long de la
solive de bordure
Note : Le polyéthylène ne doit pas servir de pare-air pour la solive de rive.
Pose du pare-vapeur aux extrémités des solives de plancher
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Pare-vapeur et pare-air
285Société canadienne d’hypothèques et de logement
Étanchéité à l’air et intégrité de
l’enveloppe du bâtiment
Le bâtiment étanche à l’air n’existe pas
vraiment, mais la recherche du meilleur
degré d’étanchéité possible importe pour
préserver l’intégrité de son enveloppe.
La durabilité est un aspect fondamental
des principes mêmes de la maison saine
que représentent l’utilisation efficace
des ressources et la responsabilité en
matière d’environnement.
La recherche a établi que la présence
d’humidité dans l’enveloppe du bâtiment
s’explique par la diffusion de vapeur d’eau
et les fuites d’air. Pendant la saison de
chauffe, la diffusion de la vapeur d’eau
est un processus lent qui implique une
concentration élevée de vapeur d’eau, depuis
l’air ambiant du bâtiment qui se diffuse
à travers les matériaux de construction
vers un niveau d’humidité plus faible à
l’extérieur. C’est pourquoi la présence d’un
pare-vapeur s’impose pour bien faire
obstacle à la diffusion de vapeur d’eau.
Les fuites d’air depuis l’intérieur du
bâtiment jusqu’à l’extérieur (exfiltration)
transportent la vapeur d’eau qu’elles
contiennent. Les fuites d’air peuvent
transporter plus de 30 fois autant d’humidité
que la diffusion de vapeur, déposant l’eau
à l’intérieur de la structure dans des zones
concentrées autour des points de fuite
d’air. Cette situation doit absolument
être évitée, étant donné que la plupart
des matériaux de construction
sont fortement susceptibles de subir les
méfaits de l’humidité. Seul un pare-air
continu parvient à stopper la migration
d’humidité transportée dans l’atmosphère.
Points essentiels
Viser le degré d’étanchéité à l’air le
plus haut possible. En plus de protéger
l’enveloppe du bâtiment, l’étanchéité
à l’air favorise l’efficacité énergétique,
permet de mieux régir la ventilation
naturelle et mécanique, en plus
d’accentuer l’isolement acoustique.
Bien situé et scellé, le polyéthylène
constitue un excellent pare-air/
pare-vapeur. Se rappeler de toujours
le disposer du côté chaud de
l’isolant thermique.
Il est recommandé de compter sur
un pare-air extérieur, surtout si
l’isolant thermique des murs est
perméable à l’air. Faire en sorte que
le pare-air ne constitue pas également
un pare-vapeur lorsqu’il est situé du
côté froid de l’isolant.
L’étanchéité à l’air se veut un
processus cumulatif. L’exécution
soignée des travaux de construction
de toute l’enveloppe du bâtiment
est essentielle à une performance
adéquate. La mise en place judicieuse
du pare-air ne remédie pas aux
techniques de construction laissant
à désirer.
POUR UNE MAISON SAINE...
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Pare-vapeur et pare-air
Société canadienne d’hypothèques et de logement
mastic afin de prévenir les fuites d'air. Lasolution idéale consiste toutefois à éviterde placer des prises de courant dans lesmurs extérieurs.
MISE EN PLACE DUPARE-VAPEUR
Au Canada, on utilise couramment lepolyéthylène comme pare-vapeur. Il sevend en grandes feuilles, de la hauteurdes pièces, qui peuvent se poser avec unminimum de joints, et ainsi réduire lenombre d’ouvertures où l’air peut passer.Tous les joints doivent se chevaucher surdeux éléments d’ossature consécutifs. LeCode national du bâtiment précise que lepolyéthylène utilisé comme pare-air oucomme pare-vapeur lorsqu’une résistanceélevée au mouvement de vapeur d’eau estrequise, comme dans la construction demurs comportant un parement extérieurou un revêtement intermédiaire ayantune faible perméabilité à la vapeur d’eau,doit avoir une épaisseur minimale de0,006 po (0,15 mm) et être conformeaux normes correspondantes (figure 136).Il importe de ne pas laisser lepolyéthylène exposé au soleil ou à lachaleur pendant une période prolongée,car les rayons ultraviolets et une températureélevée risquent d’en compromettreconsidérablement l’intégrité.
Il importe également de protéger par unpare-vapeur l’isolant thermique disposéentre les solives de plancher, contre la solivede rive. Il est généralement très difficile deréaliser un pare-vapeur efficace à cet endroit,car les matériaux doivent être taillés etajustés entre les solives (figure 138). Il fautdonc exécuter le travail avec encore plusde soin au plancher de l’étage supérieur
là où les fuites d’air risquent le plus de semanifester en raison de l’effet de tirage.Lorsque le mur extérieur comporte unrevêtement intermédiaire isolant, celui-cidoit se prolonger pour couvrir les solivesde rive ou de bordure. Il est, par contre,généralement préférable d’avoir recoursà un pare-air, comme une membranede polyoléfine filée-liée ou de polyéthylèneperforé, à cet endroit. En cas d’ajoutd’isolant à l’intérieur, il faudra pourvoird’un pare-vapeur la face intérieure del’isolant pour que l’air chargé de vapeurd’eau ne parvienne pas jusqu’aux solives derive et de bordure pour s’y condenser.
Il faut de plus appliquer un cordon decalfeutrage au pourtour du polyéthylènepar souci d’étanchéité à l’air de manière àle sceller à l’ossature. L’isolant rigide seprête bien pour isoler cette zone, de mêmeque certains autres isolants semi-rigides ousouples avec support de papier d’aluminiumrenforcé. Le soin méticuleux apporté àassurer la continuité du revêtement intermédiaire et de la membrane derevêtement se traduira par unemeilleure étanchéité à l’air.
Constituant fréquemment un pointfaible du pare-vapeur/pare-air, la trapped’accès au comble doit être pourvued’un coupe-froid efficace.
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
Guide du constructeur de l’ACCHAssociation canadienne des constructeurs d’habitations
The Details of Air Barrier Systemsfor HousesOntario New Home Warranty Program
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimProtection contre l’incendieet isolement acoustique
Protection contre l'incendie et isolement acoustique
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Société canadienne d’hypothèques et de logement
Protection contre l’incendie et isolement acoustique
Tous les bâtiments doivent offrir le niveaude sécurité-incendie prescrit par le codedu bâtiment. Il existe plusieurs stratégiesqui permettent de réduire le risqued’incendie tel que diminuer le risquequ’un incendie se déclare, avertir les occupants en cas d’incendie, améliorerla possibilité que les occupants puissentse rendre dans un endroit sûr en casd’urgence et réduire le risque d’effondrement d’éléments du bâtimentattribuable au feu. Les exigences ducode relatives aux dégagements autourdes appareils de chauffage et de cuissonont trait à la prévention des incendies.Les avertisseurs de fumée constituent,dans les bâtiments résidentiels, le moyenprivilégié d’avertir les occupants qu’il ya un incendie. Les prescriptions du codequant aux dimensions et à la manœuvrabilité des fenêtres de chambre sont un exemple de moyend’évacuation d’urgence. Le code dubâtiment n’exige pas de résistance aufeu explicite pour les planchers et lesmurs dans les maisons individuelles,mais on estime que la construction àossature de bois normale offre un niveauacceptable de sécurité-incendie. En plusde constituer un moyen économique deréaliser des murs intérieurs à surfacelisse, les plaques de plâtre constituentégalement une protection essentielledes composants structuraux pour untemps donné. De la même manière, laconstruction à ossature de bois normaleprésente un niveau d’insonorisationentre les planchers et les pièces qui
convient parfaitement dans le cas desmaisons individuelles.
La situation devient plus complexe dansle cas de maisons annexées comme lesduplex, les maisons en rangée et lesappartements, parce qu’un incendiequi se déclare dans un logement pourraitse propager à un autre, sans que lesoccupants du logement concerné nesoient au fait du problème. De manièresemblable, on tolère beaucoup moinsle bruit qui traverse les murs et plafonds et qui proviennent d’autres logements (les voisins par rapport auxmembres de la famille). C’est pourtoutes ces raisons que l’on trouve desexigences additionnelles qui visent lescollectifs d’habitation en matière desécurité-incendie et d’insonorisationdans le code du bâtiment. Par exemple, lesmurs et les planchers entre logementsdoivent être cotés quant à leur résistance au feu, et ils doivent fournirun niveau minimal de protection contrela transmission des bruits aériens. Laconstruction à ossature de boisconvient pour les collectifs d’habitationde jusqu’à trois étages en hauteur(quatre étages si dotée d’extincteursautomatiques à eau), et on estime qu’elleoffre le même degré de protection queles autres types de construction. Lesrecherches récentes permettent maintenant de comprendre beaucoupmieux la capacité de nombreux typesde murs et de planchers à résister aufeu et à la transmission du son.
PROTECTION CONTREL’INCENDIE ET ISOLEMENTACOUSTIQUE
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Protection contre l'incendie et isolement acoustique
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Protection contre l’incendie et isolement acoustique
AVERTISSEURSDE FUMÉE
Le Code national du bâtiment et laplupart des codes locaux prescriventl’installation des dispositifs d’alerterapide d’incendie dans les logements,c’est-à-dire généralement un avertisseurde fumée combiné à une alarme sur uncircuit électrique. Il existe deux typesfondamentaux d’avertisseurs de fumée :le type à ionisation, qui détecte lesproduits de combustion, et le type àcellule photoélectrique.
Emplacement et installationLes avertisseurs de fumée doivent êtresitués à l’intérieur ou près de chaquechambre et à chaque étage, y comprisau sous-sol. Ils doivent être fixés au plafond ou sur un mur, entre 8 po(200 mm) et 12 po (300 mm) du plafond.
Les codes du bâtiment exigent habituellement de raccorder les avertisseurs de fumée en permanence àun circuit électrique. Il ne doit pas y avoir d’interrupteurs entre les avertisseurs de fumée et le tableau dedistribution de la maison. Le circuit nedoit pas non plus être raccordé à uneprise de courant murale.
Les avertisseurs à piles peuvent s’utiliserdans les endroits non alimentés enélectricité. Ces appareils sont conçuspour fonctionner pendant au moins unan; lorsque la vie utile de la pile tire àsa fin, l’appareil émet un court signalavertisseur de façon intermittente,pendant sept jours.
Il ne sera fait usage que des avertisseursde fumée certifiés conformes auxexigences du code par un organisme decertification comme les Laboratoiresdes assureurs du Canada.
OUVRAGE DE RÉFÉRENCE
Code national du bâtiment –Canada 2005Conseil national de recherches du Canada
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimVentilation
Ventilation
293Société canadienne d’hypothèques et de logement
La ventilation des maisons, et à cepropos de tout bâtiment occupé, estnécessaire pour maintenir une qualitéde l’air acceptable et réguler le degréd’humidité à l’intérieur. La qualité del’air intérieur, importante pour desraisons de santé et de bien-être, peutêtre préservée par la ventilation descontaminants et des odeurs. Ne pas sepréoccuper du degré d’humidité à l’intérieur de la maison risque de serépercuter sur la santé des occupants si les conditions propices à la prolifération de moisissure ne sontpas éliminées. De plus, la régulation du taux d’humidité intérieur est égale-ment essentielle à l’intégrité de l’enveloppe du bâtiment. L’humiditéqui migre depuis l’intérieur de lamaison jusqu’à l’extérieur peut s’accumuler dans l’enveloppe du bâtiment et occasionner de sérieuxdommages à l’ossature de bois, etengendrer la croissance de moisissures.La ventilation permet également derafraîchir l’intérieur en présence detaux d’humidité élevés.
La ventilation des bâtiments s’effectuepar circulation naturelle, généralementen ouvrant les fenêtres, et par circulation mécanique, par le recoursà un système quelconque qui évacuel’air vicié et admet de l’air fraisextérieur dans la maison. Les sectionssuivantes font état de ces deux modeset de leurs exigences fondamentalesénoncées dans le Code national du bâtiment.
VENTILATIONNATURELLE
La ventilation naturelle assurée parl’ouverture des fenêtres s’effectue endehors de la saison de chauffe, lorsquel’air admis dans la maison se trouve àune température confortable. Pendantla saison de chauffe, le Code nationaldu bâtiment présume que les occupantsseront dissuadés d’ouvrir les fenêtres enraison des courants d’air froid et de laperte d’énergie qui s’ensuivraient etrequiert l’installation d’un système deventilation mécanique commandé.Dans certains cas, les fenêtres ouvertespar temps très froid sont une source dedéperdition calorifique et pourraient nepas bien se fermer en raison de laformation de glace, de sorte qu’en pareillessituations, seul un système de ventilationmécanique convenable assurera laventilation requise comme il se doit.
La surface libre minimale des orifices de ventilation spécifiée dans leCode national du bâtiment vaut pour les pièces qui ne sont pas ventiléesmécaniquement. C’est donc dire qu’aucune fenêtre ouvrante n’estrequise dans la pièce desservie par unebouche d’admission ou d’évacuationd’air du système de ventilationmécanique. Dans la pratique cependant,les occupants s’attendent normalementà retrouver une fenêtre ouvrante dansla plupart des pièces, et, dans certainscas, les fenêtres ouvrantes doivent êtreprévues comme moyen d’évacuationen situation d’incendie.
VENTILATION
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Ventilation
Société canadienne d’hypothèques et de logement
En planifiant attentivement le type,l’emplacement et l’orientation desfenêtres ouvrantes, il est possible d’assurerune ventilation et un refroidissementpar circulation naturelle hautementefficaces. En été, les fenêtres donnantdu côté des vents dominants agissenttel un déflecteur en dirigeant la brisedans toute la maison. Prévoir desouvertures au bas et au haut favorise laventilation naturelle par temps mort.
VENTILATIONMÉCANIQUE
Le Code national du bâtiment requiertl’installation d’un système de ventilationmécanique d’une capacité prescrite,pouvant fonctionner de façon continue,dans toute maison destinée à être occupéeà longueur d’année. Cette exigence nesignifie pas nécessairement que lesoccupants de la maison doivent fairefonctionner le système à sa puissancemaximale de façon continuelle. Chez lesménages se livrant à beaucoup d’activitésproduisant de l’humidité, comme lacuisson, les bains, le lavage du plancher,la ventilation mécanique continue àfaible débit pourrait être nécessaire pour régir l’humidité intérieure. End’autres occasions, faire fonctionner continuellement le système à sa pleinecapacité permettra d’enrayer lescontaminants découlant de l’applicationde peinture ou de la tenue d’activitéssociales. Chez les ménages sédentairesou n’occupant pas la maison pendantde longues périodes, le fonctionnementintermittent du système de ventilationmécanique suffira peut-être à préserverla qualité de l’air intérieur. Le systèmede ventilation mécanique doit êtreconsidéré comme un appareil visant àpréserver la santé et le bien-être des
êtres humains de même que l’intégritéde l’enveloppe du bâtiment. Cessystèmes doivent idéalement autoriseren tout confort la gamme complète desactivités normales des ménages sanssurventiler ni sous-ventiler la maison.
Options en matière desystèmes de ventilationmécaniqueIl existe essentiellement deux optionsde systèmes de ventilation mécaniquepour l’habitation. La première options’entend des prescriptions du Code national du bâtiment, alors que la seconde suppose la conception et l’installation expertes d’un système deventilation conforme aux exigences dela norme CAN/CSA F326, Ventilationmécanique des habitations. L’exposéqui suit porte sur les prescriptions du Code national du bâtiment. Lelecteur obtiendra de plus amplesrenseignements en se reportant auxouvrages de référence indiqués à la findu présent chapitre.
Les systèmes de ventilation autonomes,c’est-à-dire non jumelés à une installationde chauffage à air pulsé, se composentde ventilateurs, de conduits, de grilleset de commandes qui évacuent l’air decertaines pièces de la maison etalimentent en air les pièces dont l’airn’est pas extrait. Ces systèmes présententl’avantage d’être conçus uniquementpour les besoins de la ventilation,indépendamment du chauffage et durefroidissement. L’air frais admis doitcependant être tempéré pour assurerune température confortable de l’alimentation en air. Les systèmes deventilation autonomes s’installentgénéralement dans les maisons chaufféesautrement que par un générateur à air pulsé.
Ventilation
295Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les systèmes de ventilation jumelés àune installation de chauffage à air pulséressemblent aux systèmes de ventilationautonomes, mais partagent le mêmeréseau de conduits que l’installation dechauffage pour alimenter en air frais lespièces chauffées. Les commandes dessystèmes de ventilation et de chauffagedoivent être reliées pour que le ventilateurdu générateur d’air chaud puisseprocéder au mixage et à la circulationde l’air extérieur acheminé vers le réseaude distribution. L’installation de systèmesde ventilation jumelés coûte généralementmoins cher puisque le générateur de chaleurpossède déjà son réseau de conduits. Lescoûts de fonctionnement sont tributairesde l’efficacité du ventilateur du générateur.Nombre de catégories d’équipement dechauffage ne dépendent pas d’unecheminée pour assurer l’évacuation desgaz. Beaucoup de ces systèmes résistentmieux aux refoulements accidentelsde gaz de combustion dans un bâtimentque les systèmes dotés d’évents naturels.Un appareil à combustion dont lefonctionnement est indépendant despressions dans la maison constitue unchoix judicieux si la maison estconstamment dépressurisée par desappareils à extraction. Dans les maisonssujettes aux pressions négatives, il faut
éviter l’équipement qui fonctionne à l’aided’évents naturels comme la plupart despoêles à bois, les fournaises à gaz(générateur de chaleur à gaz), les appareilsde chauffage au gaz dotés d’un capuchonet les générateurs–pulseurs à air chaud aumazout munis d’un volet barométrique.
Si le système de ventilation acheminel’air au conduit de reprise de l’appareilde chauffage à air pulsé, l’air admispourra parfois refroidir l’air qui circule.La durée utile de l’échangeur dechaleur de l’appareil de chauffagepourra être abrégée par un apport d’airde reprise très froid. Une conceptiontout indiquée s’impose pour que l’air del’extérieur soit mélangé et bienréchauffé avant de parvenir àl’échangeur de chaleur.
Ventilateur récupérateur dechaleur
Le ventilateur récupérateur de chaleur(VRC) est un système de ventilationautonome sophistiqué permettant derécupérer la chaleur de l’air vicié dansle but de préchauffer l’air frais admis del’extérieur. De nombreuses étudesconcluent qu’à long terme le VRCconstitue une solution de rechangeefficiente, les économies d’énergie
Tenir compte du passage des conduits
lors de l’étape de la charpente
Lors de la planification de l’installation
du système de ventilation, il importe de
prévoir le passage ou le logement des
conduits. Autrement, ils devront sans
doute être dissimulés par une retombée
de plafond pratiquée dans des aires
aménagées de la maison. Pour obtenir
de précieux conseils, veuillez vous
reporter à l’encadré « À prévoir » du
chapitre « Charpente du plancher ».
RAPPEL
296
Ventilation
Société canadienne d’hypothèques et de logement
compensant largement les dépenses d’immobilisations initiales élevées. LeVRC offre également l’avantage detempérer l’air admis, éliminant d’office lebesoin de chauffage auxiliaire.
La technologie canadienne des ventilateursrécupérateurs de chaleur ne cesse degagner en abordabilité, en efficacité eten perfectionnement. À présent, il sefabrique deux types de ventilateursrécupérateurs de chaleur au Canada :l’échangeur de chaleur à plaques etl’échangeur à roue thermique.
Le ventilateur avec échangeur dechaleur à plaques fonctionne suivantun débit d’air parallèle ou à contre-courant (figure 139) traversant desplaques plastiques ou métalliques. L’air extérieur et l’air intérieur cheminent en alternance par desplaques voisines. Au cours de l’échangede chaleur entre les plaques consécutives, l’humidité provenant de l’air intérieur se condense et estévacuée en direction de la colonne de plomberie.
évacuation de l'air à l'extérieur ventilateur d'extraction
ventilateur d'admission approvisionnement en air de l'extérieur
échangeur de chaleur à plaques admission d'air frais dans la maison évacuation de l'air vicié de la maison tuyau d'eau de condensation
évacuation de l'air à l'extérieur ventilateur d'extraction ventilateur d'admission approvisionnement en air de l'extérieur
roue thermique évacuation de l'air vicié de la maison admission d'air frais dans la maison
A
B
Ventilateurs récupérateurs de chaleur courants
139
(A) ventilateur à plaques (B) ventilateur à roue thermique
Ventilation
297Société canadienne d’hypothèques et de logement
Ventilation, régulation de l’humiditéet qualité de l’air intérieur
Il importe de bien comprendre le rapportexistant entre la ventilation, la régulationde l’humidité et la qualité de l’air intérieurau moment de concevoir et de construireune maison.
Ventilation
La ventilation s’impose tout autantdans les maisons peu étanches quedans les constructions étanches,puisque le vent, l’écart entre la température intérieure et extérieure,de même que l’emplacement et larépartition des fuites ne peuvent pastoujours se contrôler pleinement.
La ventilation peut s’effectuer parcirculation naturelle ou mécanique,mais il faut bien admettre que laventilation naturelle ne peut fairel’objet d’un contrôle efficace à toutmoment. La ventilation mécanique
qui évacue l’air de la cuisine, dessalles de bains et de toute autrepièce où de l’humidité est produite,et alimente en air extérieur lesautres pièces habitables, contrôledes plus efficacement le degré d’humidité intérieur.
Régulation de l’humidité
La régulation de l’humidité estessentielle dans toute maison, maisspécialement dans celles de régionsfroides, comme au Canada. Si l’humidité enregistre un niveau tropélevé dans la maison et que les pare-airet pare-vapeur ne jouent pas bienleurs rôles, il se peut que l’humiditémigre dans les ensembles de construction, y entraînant la formation de condensation et l’accumulation d’humidité risquantd’endommager la structure et les composants de la maison.
C’est la raison pour laquelle la maisonéquipée d’un échangeur de chaleur àplaques doit souvent être humidifiéepour y assurer un degré d’humiditérelative intérieur convenable.
Le ventilateur avec échangeur à rouethermique fait appel à une roue thermiquefabriquée d’un matériau déshydratant(figure 139). L’air intérieur traversantla roue dépose sa teneur en humiditédans le matériau de déshydratation etcomme la roue tourne dans le débit
d’air intérieur, l’humidité et la chaleursont libérées dans le circuit d’approvi-sionnement en air. L’humidificationde la maison n’est généralement pasrequise avec ce type de VRC, pas plusqu’il n’est nécessaire de prévoir un tuyau d’évacuation de l’eau de condensation.
Les deux types de VRC s’installentaussi bien comme systèmes de ventilation autonomes qu’à titre desystèmes de ventilation jumelés à uneinstallation de chauffage à air pulsé.
POUR UNE MAISON SAINE...
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Ventilation
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Le VRC bien installé fournit un débitéquilibré d’alimentation et d’évacuation,n’entraînant ni surpression ni dépressiondans la maison. Cette caractéristique enfait un appareil se prêtant idéalementbien aux maisons équipées d’appareilsà combustion tels que foyers ou poêlesà bois. De plus, certains types de VRCfonctionnent suivant un mode de recirculation d’air de façon à distribuerdans toute la maison la chaleurproduite par un appareil de chauffageau bois.
Fonctionnement et entretiendu système de ventilationmécaniqueLe fonctionnement et l’entretien sontsans contredit deux des aspects les plusimportants du système de ventilationmécanique. Pour fonctionner avec
efficacité, le système de ventilationmécanique doit non seulement êtreconçu et installé selon les règles de l’art,mais être exploité judicieusement parles occupants.
L’entretien du système de ventilationmécanique porte généralement sur lenettoyage des grillages, des filtres ainsique l’entretien de l’appareil selon lesinstructions du fabricant. Il va sans direque l’accessibilité de l’appareil joue unrôle impotant.
Il est recommandé de consulter un entrepreneur en chauffage avant d’arrêter les derniers détails du plan dela maison de façon à pouvoir bienintégrer le système de ventilationmécanique et coordonner les travauxen conséquence.
La condensation sur les fenêtres peut
également conduire à la détérioration
de leur revêtement et de leur pièce
d’appui.
Un niveau d’humidité élevé dans la
maison risque également d’occasionner
la prolifération de moisissures dont
bon nombre, a-t-on découvert, portent
atteinte à la santé humaine, en plus
de tacher les revêtements de finition
en permanence.
Qualité de l’air intérieur
La qualité de l’air intérieur se régit
le mieux en éliminant les contaminants
à la source, c’est-à-dire en
fixant son choix sur des matériaux
de construction tout indiqués et en
portant une attention particulière
aux produits employés et au style
de vie des occupants.
Faire fonctionner judicieusement la
ventilation mécanique dans le but
d’éliminer le surplus d’humidité
et les odeurs suffit normalement
pour mantenir à l’intérieur de la
maison une qualité de l’air
acceptable lorsque les constaminants
ont été éliminés à la source ou
raisonnablement réduits.
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Revêtements intérieurs de finitiondes murs et des plafonds
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
301Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les revêtements intérieurs de finitiondésignent tous les matériaux recouvrantl’ossature intérieure des murs et desplafonds, allant des plus courants, soitles plaques de plâtre, aux moins usuels,comme les panneaux de contreplaqué,les panneaux de fibres durs avec ou sansplacage similibois, ou le bois massif.
PLAQUES DE PLÂTRE
Les plaques de plâtre constituent lerevêtement de finition le plus largementemployé en raison de la rapidité de leurmise en place, de leur coût peu élevé,de l’uniformité des résultats obtenus etde leur résistance au feu. En outre, lesplaques se fabriquent en divers typessuivant leur destination : plaquesignifuges, à revêtement de papiermétallique, hydrofuges ou préfinies.On trouve également dans le commercedivers types d’attaches, de colles, d’accessoires de finition, de systèmes depose et de fourrures. À cause de leurfaible épaisseur, les plaques doiventêtre posées sur des poteaux ou solivesbien alignés. Il importe donc, à cettefin, d’utiliser du bon bois de construction,de bien le poser (par exemple, la cambruredes solives tournée vers le haut) etd’ajouter des contreventements et lesfourrures qui s’imposent.
Les plaques de plâtre se composent d’unecouche de plâtre prise dans une enveloppe
de papier. Elles mesurent 4 pi (1,22 m)de largeur sur différentes longueurs àpartir de 8 pi (2,44 m). Leurs riveslongitudinales sont amincies pourrecevoir le composé et le ruban dejointoiement. Des plaques de plâtre de3/8 po (9,5 mm) d’épaisseur peuventcertes s’utiliser sur des appuis murauxdisposés à entraxes de 16 po (400 mm),mais celles de 1/2 po (12,7 mm) s’emploient plus couramment vu leursrésistance et rigidité accrues. Lorsque lesappuis se trouvent à entraxes de 24 po(600 mm), leur épaisseur minimaledoit correspondre à 1/2 po (12,7 mm).Une plaque de plâtre d’un nouveautype a été conçue particulièrement pourrésister à l’affaissement à la suite de l’ap-plication sur le plafond des enduitstexturés à base d’eau. Ses propriétéspermettent l’emploi d’une plaque plusmince, soit de 1/2 po (12,7 mm),lorsque posée perpendiculairement auxsupports à entraxes d’au plus 24 po(600 mm).
Les plaques de plâtre se posenthabituellement en une seule épaisseur,directement contre l’ossature. Auplafond, leur côté long est généralementperpendiculaire aux solives. On fixeégalement des fourrures en bois de 1 x 4 po (19 x 89 mm) à la face inférieuredes solives et, ici, le côté long desplaques a un parcours parallèle auxsolives. Sur les murs, la mise en place se
REVÊTEMENTSINTÉRIEURS DE FINITIONDES MURS ET DESPLAFONDS
302
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
Société canadienne d’hypothèques et de logement
fait généralement à l’horizontalepuisque cette technique permet deréduire le clouage et la longueur desjoints. Ainsi, les joints horizontauxréalisés à 4 pi (1,2 m) du planchersont moins visibles, sans compter qu’ilssont plus faciles à ponter que les jointsverticaux, étant continus et à unehauteur commode. Les extrémités desplaques, qui ne sont pas amincies, doivent,de préférence, se terminer à un angle ettoujours sur un appui. Cette façon deprocéder permet de fixer les plaquessolidement et de réduire les risques desoulèvement des têtes de clous.
Les plaques de plâtre se posent et sefixent avec aussi peu d’attaches supplémentaires que possible. On peutles fixer aux éléments d’ossature parclouage simple, clouage double, collageet clouage, ou vissage. La technique decollage et clouage suppose l’applicationd’un cordon continu d’adhésif sur laface des éléments d’ossature en bois.
La méthode de fixation la plus courantese fait avec des vis à plaques de plâtre;leur tête doit enfoncer légèrement lasurface de la plaque sans toutefois endéchirer le parement de papier.
poteau plaque de plâtre rive amincie composé à joints ruban composé à joints rive biseautée
pli franc
A C
B
Finition des plaques de plâtre
140
(A) clou enfoncé avec un marteau àtête bombée, ou vis spéciale pourdes plaques de plâtre
(B) pontage d’un joint
(C) pliage du ruban aux angles rentrants
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
303Société canadienne d’hypothèques et de logement
A
contact modéré entraxe de 6 po à 8 po (150 - 200 mm) rive amincie poteau
Bclouage double àintervalle de 2 po (50 mm)
intervalle de 12 po (300 mm)
clouer ou visser au poteau
rive amincie
poteau
Pose de plaques de plâtre
141
(A) pose verticale de plaques de plâtreselon la méthode de clouage simple
(B) pose horizontale de plaques de plâtreselon la méthode de clouage double
Lorsque l’extrémité des plaques deplâtre du plafond repose sur celle desplaques murales, on peut s’abstenirde clouer les plaques murales le long
de leur rive supérieure, pourvu queles clous les plus élevés sur le murne se trouvent pas à plus de 8 po(200 mm) du plafond. La fixation desplaques du plafond doit débuter àenviron 8 po (200 mm) de la facedu mur pour tenir compte dumouvement différentiel.
304
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les plaques se fixent au moyen de clousannelés à tige de 3/32 po (2,3 mm) ettête de 7/32 po (5,5 mm) de diamètre.Ils doivent être suffisamment longspour s’enfoncer d’au moins 3/4 po (20 mm)dans l’appui. Le plafond qui doitcomporter un degré de résistance au feusupérieur à la moyenne doit comporterdes plaques de plâtre spéciales fixéesavec des attaches enfoncées plusprofondément.
La tête des clous est enfoncée légèrement sous la surface de la plaque,sans endommager le parement depapier, pour ainsi créer une dépressionsuperficielle (figure 140A). Aux rivesamincies, les clous peuvent être enfoncés à égalité avec la surfacepuisqu’ils seront plus tard couverts deruban et de composé à joints.
Les plaques de plâtre peuvent se fixerpar clouage double, c’est-à-dire enenfonçant les clous par paires à environ2 po (50 mm) l’un de l’autre aux intervallesrequis (figure 141B). Dans le cas desplafonds, les deux clous sont enfoncésà intervalles de 12 po (300 mm) le longdes appuis, et dans le cas des murs, àintervalles de 12 po (300 mm) ou moins.Quant au clouage simple, (figure 141A)les clous sont enfoncés à intervalles de7 po (180 mm) ou moins dans le casdes plafonds et à intervalles de 8 po(200 mm) ou moins dans le cas demurs. Plus communément employée, laméthode de clouage double a le méritede diminuer le risque de soulèvementdes têtes de clous.
On utilise souvent un tournevismécanique pour fixer les plaques deplâtre à l’aide de vis spéciales. L’espace-ment des vis correspond à un entraxe de12 po (300 mm) aux rives et aux appuis intermédiaires. La distance peut passerà 16 po (400 mm) lorsque les appuis setrouvent à entraxes d’au plus 16 po
(400 mm). Les vis doivent être assezlongues pour s’enfoncer d’au moins5/8 po (15 mm) dans les appuis.
Lorsque deux épaisseurs de plaquess’imposent, pour ajouter à l’isolementacoustique ou au degré de résistance aufeu, les plaques peuvent être clouées ouvissées de la façon habituelle, sauf quela pénétration dans les appuis desattaches de la couche du dessus doit êtrela même que celle de la couche d’endessous.
Avant le pontage des joints, tout lepapier lâche doit être retiré, puis les jointsdoivent être nettoyés. On remplitensuite les joints de plus de 1/8 po (3mm) de largeur de composé, puis on lelaisse sécher. Les angles saillants sontprotégés par des baguettes d’angle résis-tant à la corrosion ou des moulures debois, alors qu’aux angles rentrants, leruban est plié selon les indications de lafigure 140C.
Le composé à joints est prémélangé ouoffert sous forme de poudre à laquelleon ajoute de l’eau pour lui donner laconsistance d’un mastic mou. On peutappliquer le composé à l’aide d’outils àmain, bien qu’on utilise maintenant desapplicateurs mécaniques pour ponter etlisser les joints.
La première couche de composé à jointss’applique en bande de 5 po (125 mm)de largeur, sur toute la longueur du joint.On presse ensuite le ruban dans lecomposé frais à la truelle ou au couteau àmastic large. Il faut prendre soin d’enleverl’excédent de composé, de lisser leruban et d’amincir à rien les bords dela bande de composé (figure 140B).
Lorsque la première couche a durci, onapplique une deuxième couche decomposé en bande de 8 po (200 mm)de largeur le long des rives amincies etde 10 po (250 mm) de largeur le long
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
305Société canadienne d’hypothèques et de logement
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
des autres rives. Ici encore, on amincità rien les bords des bandes de composé.
La troisième couche est appliquée etamincie à rien sur une largeur de 10 à12 po (200 à 250 mm) dans le cas desrives amincies et de 16 po (400 mm)dans le cas des autres rives. On doitporter une attention toute particulièreà cette dernière couche pour que lasurface du joint soit lisse et n’apparaissepas comme un renflement du mur.Une fois que la troisième couche adurci, il faut en poncer les bords amincisà rien, en prenant soin de ne pasendommager le parement de papierdes plaques de plâtre.
Les têtes de clou et les marques au centredes plaques doivent être couvertes dedeux couches de composé à joints. Lepontage et la finition des plaques deplâtre doivent se faire à une températureminimale de 10 °C.
AUTRES REVÊTEMENTS DE FINITIONLes autres produits de finition des murset des plafonds sont le contreplaqué, lespanneaux de fibres durs avec ou sans revêtement similibois, et le bois de construction.
Le contreplaqué se pose ordinairementà la verticale, en panneaux ou en bandes.Il doit avoir une épaisseur minimale de3/16 po (4,7 mm) sur des appuis àentraxes de 16 po (400 mm) et de 5/16 po(8 mm) sur des appuis à entraxes de 24 po(600 mm). Lorsque les murs comportentdes fourrures à mi-hauteur, on peututiliser du contreplaqué de 3/16 po(4,7 mm) sur des appuis à entraxes de24 po (600 mm) ou moins. Les panneauxou les bandes se clouent à toutes lesrives avec des clous à finir de 1 1/2 po
(38 mm), à entraxes de 6 po (150 mm)le long des rives et de 12 po (300 mm)aux appuis intermédiaires. Les panneauxsont offerts sans fini ou avec fini appliquéen usine. Pour accentuer l’effet despanneaux, on peut poser le contreplaquéen bandes espacées de 3/4 po (20 mm)sur un fond de clouage fixé à l’ossature.
Les panneaux de fibres durs se posenthabituellement à la verticale. Lespanneaux minces de 1/8 po (3,2 mm)doivent être posés sur un fond de clouagecontinu. Les panneaux peuvent se clouerdirectement aux poteaux, à conditiond’utiliser des panneaux de 1/4 po (6 mm)d’épaisseur sur des appuis à entraxesmaximaux de 16 po (400 mm) et de3/8 po (9 mm) sur des appuis à entraxesmaximaux de 24 po (600 mm). Lesrives des panneaux de fibres dursdoivent toutes être appuyées et clouéesde la même façon que le contreplaqué.Les panneaux sont offerts dans lecommerce finis ou non finis.
Il existe aussi des carreaux de fibres dursqui se posent généralement au plafond.Leurs dimensions peuvent varier de 12x 12 po (300 x 300 mm) à 16 x 32 po(400 x 800 mm). Ces carreaux à rainureet languette se fixent par clouage ouagrafage dissimulé. Les clous ou agrafesdoivent avoir 1/2 po (12,7 mm)lorsqu’ils sont posés à entraxes d’au plus16 po (400 mm).
Il arrive qu’on utilise du bois deconstruction comme revêtement décoratifdes murs et plafonds, sous forme deplanches bouvetées de 4 à 8 po (100 à200 mm) de largeur et de 5/8 à 3/4 po(15 à 20 mm) d’épaisseur. Les bois tendresdésignent le cèdre (thuya), le pin ou lapruche, et les bois durs, l’érable, le bouleauou le cerisier. Certaines de ces essencessont également offertes en panneaux de contreplaqué.
306
Revêtements intérieurs de finition des murs et des plafonds
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Choix du revêtement de finition des
murs et plafonds
Vu le vaste choix de revêtements de
finition des murs et plafonds, il est
primordial d’envisager les répercussions
du choix des matériaux et revêtements de
finition sur la santé des occupants et sur
l’environnement, de même que l’entretien
à long terme et l’adaptabilité du bâtiment.
En effet, les murs et plafonds difficiles
à nettoyer et à entretenir, qui résistent
mal aux affronts du temps, constituent
un fardeau permanent pour les occupants.
Les revêtements de finition qui ne peuvent
pas être modifiés par l’application de
peinture, de papier peint ou par l’ajout
de panneaux pourraient devoir être
remplacés bien avant la fin de leur
durée utile. Certains critères à envisager
lors du choix du revêtement de finition
des murs et plafonds sont résumés ci-après.
Choix tout indiqués
Utiliser dans la mesure du possible
des matériaux offerts dans la localité
stimule l’économie et réduit les
répercussions sur l’environnement
qu’entraîne le transport sur de
longues distances.
Éviter de recourir à des produits
synthétiques fabriqués à partir de
matériaux non renouvelables ou à
des matériaux non réutilisables ou
non recyclables, puisqu’ils finiront
par se retrouver à la décharge.
Choisir des matériaux en fonction
de leur durabilité et de leur facilité
d’entretien. L’expérience démontre
que les panneaux en bois massif
et les carreaux céramiques ont une
longue durée de vie. Les plaques
et l’enduit de plâtre sont faciles à
entretenir, à réparer et à finir de
nouveau. Éviter d’employer du
papier peint non recyclable.
Certains revêtements intérieurs de
finition des murs et plafonds se fixent
par adhésifs. D’autres peuvent requérir
un enduit particulier. S’assurer que ces
adhésifs et enduits ne sont pas toxiques
et qu’ils ne rejettent pas d’émissions
à long terme. Il est reconnu que les
émanations et vapeurs provenant de
ces matériaux causent de l’inconfort,
et parfois, des troubles de santé.
Le revêtement intérieur de finition idéal
des murs et plafonds n’existe pas, mais
il existe de fortes indications selon
lesquelles dans les décharges du pays
s’accumulent des revêtements
contre-indiqués. Il faut bien admettre
que l’intérieur de la maison s’use à la
longue et a besoin de nettoyage et
même d’être rafraîchi à l’occasion.
Cette démarche ne doit cependant pas
exercer de contraintes sur l’environ-
nement ou les occupants, mais plutôt
traduire la volonté de perpétuer la
notion de maison saine.
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimRevêtements de sol
Revêtements de sol
309Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le revêtement de sol désigne toutmatériau constituant la surface d’usuredu plancher. Parmi les nombreux genresofferts dans le commerce, chacun offredes avantages précis dans des conditionsd’utilisation particulières. Quoi qu’il ensoit, un revêtement de sol doit posséderdeux qualités essentielles : durabilité etfacilité d’entretien.
Les essences de bois durs comme lebouleau, l’érable, le hêtre ou le chêneservent à fabriquer les lames de parquetde diverses longueurs et épaisseurs.Certaines essences existent égalementen carreaux mosaïques. Il arrivequelquefois qu’on fasse usage de lamesde parquet en bois tendre à fil vertical,en sapin ou en pruche. Le parquet enbois se rencontre couramment dans lasalle de séjour, la salle à manger, leschambres, les passages et les piècespolyvalentes comme la salle familiale etle cabinet de travail.
Parmi les autres matériaux se prêtant àcet usage, citons les revêtements de solsouples (en carreaux ou en feuilles) etles carreaux céramiques. Étant à l’épreuvede l’eau, ces matériaux se mettent enplace dans les salles de bains, la cuisine, leshalls publics et les aires de rangementgénéral. Bien sûr, la moquette peutfaire fonction de revêtement de sol làoù la résistance à l’eau n’est pas exigée.
LAMES DE PARQUETEN BOIS
Les lames de parquet sont fabriquées endiverses largeurs et épaisseurs, et venduesselon plusieurs catégories. Chaque paquet
comprend des lames de longueurs tout-venant. Le tableau 37, p. 401 établitleur épaisseur requise selon le support.
Pour l’assemblage, les lames ont unprofil à rainure et languette en rive eten bout. Elles sont généralement évidéesà l’arrière et leur dessus est légèrementplus large que la face inférieure, desorte qu’une fois assemblées, leurs rivessupérieures se touchent, laissant cellesd’en dessous légèrement écartées. Leslanguettes doivent être ajustées à jointserré, sinon le plancher risque de craquersous les pas.
La mise en place du revêtement de solne doit pas s’effectuer avant d’avoirterminé le plâtrage ou fini de poser le parement des murs et du plafond,mais toutes les fenêtres et portesextérieures doivent déjà être posées.Prendre cette précaution évite demouiller inutilement le revêtement de sol ou encore de l’endommager au cours d’autres travaux de construction.
Un parquet en lames a meilleureapparence lorsqu’il est posé dans le sensde la longueur d’une pièce de formerectangulaire. En prévision d’un tel parquet, les planches constituant lesupport de revêtement de sol se posenthabituellement en diagonale de manièreà permettre de poser les lames parallèlement ou perpendiculairementaux solives. S’il faut placer les lamesparallèlement aux planches du support,une couche de pose, conforme auxindications de la section « Couche depose d’un revêtement de sol souple »,doit constituer l’assise de niveau deslames étroites.
REVÊTEMENTS DE SOL
310
Revêtements de sol
Société canadienne d’hypothèques et de logement
On ne doit pas ranger les lames de boisdur dans la maison tant qu’on n’a pasbétonné la dalle du sous-sol et terminéle pontage des plaques de plâtre, car ellesrisqueraient d’absorber de l’humidité libéréependant ces travaux, ce qui entraîneraitle gonflement du bois. En pareil cas, leslames subiraient, après leur mise en place,un retrait et les joints s’ouvriraient.C’est pourquoi les lames doivent êtrerangées à l’endroit le plus chaud et leplus sec de la maison avant leur pose.
Divers types de clous, y compris les clousannelés ou torsadés, s’emploient pour fixerles lames de parquet. Le tableau 38, p. 401indique la longueur minimale des clousde même que leur espacement. Il existeégalement divers types d’agrafes se fixantà l’aide d’outils à main ou pneumatiques.
Pour assujettir le parquet en position,bon nombre d’installateurs optent pourune cloueuse actionnée par un maillet,qui enfonce le clou au bon endroit, àl’angle voulu et le chasse à la profondeuradéquate. D’autres préfèrent se servird’un marteau de menuisier.
La figure 142B illustre la façon defixer la première lame en enfonçant leclou dans la rive rainurée de la planche.Les clous doivent s’enfoncer dans lesupport ou les solives, assez près de la rivepour que les plinthes ou quarts-de-rondles dissimulent. On doit égalementfixer la première lame par la languette.
Les autres lames se fixent (avec un marteaude menuisier) en enfonçant dans chacuned’elles des clous à 45° à l’endroit où setermine la languette (figure 142C). Ilne faut pas chasser les clous avec lemarteau puisqu’il risquerait de frapper lebois et de l’endommager facilement. Ilest préférable d’avoir recours à unchasse-clou pour achever de les enfoncer.
Dans le but d’éviter que la languette nefende, il s’avère parfois nécessaire depercer les trous à l’avance. Pour tous lesrangs, sauf le premier, on doit choisir leslames au préalable d’après leurlongueur, de manière à bien décaler lesjoints d’about par rapport à ceux durang précédent (figure 142A). Un bout delame inutilisable pour le parquet peutservir à ajuster chaque lame à joint serrécontre celles du rang précédent, sansrisquer d’endommager le bois avec le marteau.
PARQUET MOSAÏQUE
Les fabricants de revêtements de sol ontcréé une vaste gamme de carreaux deparquet à motifs particuliers appelés « carreaux mosaïques ». Un genre decarreau, se composant de plusieurslames de parquet, existe en diversesépaisseurs, deux chants étant languetéset les deux opposés rainurés. Au momentde la pose, on alterne la direction deslames pour former un damier. Chaquefabricant énonce des directives précisesde mise en œuvre qu’il convient desuivre à la lettre.
COUCHE DE POSED’UN REVÊTEMENTDE SOL SOUPLE
Lorsque le support de revêtement desol ne peut tenir lieu de couche de pose,au sens du chapitre « Charpente duplancher », on doit recourir à une couchede pose distincte avant de mettre enplace le revêtement de sol souple, ou à unethibaude dans le cas de la moquette.
Le contreplaqué de 1/4 po (6 mm)d’épaisseur s’utilise couramment à cettefin. Les panneaux de particules de même
Revêtements de sol
311Société canadienne d’hypothèques et de logement
épaisseur s’emploient également, maison devra au préalable vérifier dans lesinstructions du fabricant qu’il lesautorise aux fins d’utilisation avec sonrevêtement de sol. Les panneaux sefixent au support avec des clous annelésdisposés à intervalles de 6 po (150 mm) lelong des rives et, ailleurs, dans les deuxsens, à entraxes de 8 po (200 mm). Lesclous doivent avoir au moins 3/4 po(19 mm) de longueur, s’il s’agit de
panneaux de 1/4 po (6 mm), et 7/8 po(22 mm), pour les panneaux de 5/16 po (7,9 mm). À noter qu’on peutégalement faire usage d’agrafes ou de vis.Les joints d’assemblage ainsi que toutesles imperfections à la surface des panneauxdoivent être remplis d’un bouche-poresqui ne se contracte pas et qui adhère àla couche de pose. On devra l’amenerà un fini doux par ponçage, après luiavoir laissé le temps de durcir.
A décaler les joints d'about support de revêtement de sol solive
B quart-de-rond plinthe revêtement mural de finition lisse jeu de 1/4 po (6 mm) le quart-de-rond dissimule les clous enfoncés à tête perdue au droit des lames
C parquet 45o
Pose de lames de parquet
142
jeu de 1/4 po (6 mm) ouselon les recommandationsdu fabricant
(A) pose générale
(B) mise en place de la première lame
(C) méthode de clouage
le quart-de-rond dissimuleles clous enfoncés à têteperdue au droit des lames
312
Revêtements de sol
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Mise en place d’un revêtement de sol soupleLa mise en place du revêtement de solsouple survient généralement aprèsl’exécution des travaux de tous les autrescorps de métiers. Les types utilisés leplus couramment sont fabriqués devinyle ou de caoutchouc, sous forme decarreaux ou de feuilles.
Le revêtement de sol souple se colle àla couche de pose avec un adhésifrecommandé par le fabricant quant à sacompatibilité avec le produit de revêtement de sol. Il est toutefois préférabled’utiliser un adhésif imperméable,surtout dans la cuisine, la salle debains, la buanderie et à l’entrée. La posedes carreaux ou feuilles de revêtement desol doit s’effectuer en stricte conformitéavec les instructions du fabricant. Toutde suite après l’avoir posé, on doit lepasser au rouleau dans les deux directions, en nettoyer la surface, puis,si nécessaire, l’enduire d’un type d’encaustique recommandé pour leproduit utilisé.
Le revêtement de sol souple destiné àune dalle de béton doit être d’un typeque le fabricant recommande pour untel usage et collé à l’aide d’un adhésifimperméable également recommandépar le fabricant.
Revêtement de sol plastiquesans joints, à base de résineLe revêtement de sol peut être d’un typeapplicable à l’état liquide avec des copeauxplastiques ou d’autres particules décorativesconstituant la surface d’usure souple sansjoints. Il doit faire l’objet d’un contrôlede la qualité quant à ses composants, auxconditions d’application et à son épaisseur,en fonction de la conformité au deviset au mode de pose du fabricant.
MOQUETTE
La moquette se retrouve normalementdans la salle de séjour, les chambres, lasalle familiale et à l’occasion dans la salleà manger. Il vaut mieux cependants’abstenir d’en poser dans la cuisine, labuanderie ou les autres pièces susceptiblesd’être tachées ou endommagées par l’eau.Si l’on désire en poser dans ces endroits,la moquette devra être composée defibres synthétiques. Pour des raisonsd’hygiène, il n’est pas recommandé deposer de la moquette dans les salles de toilette.
La moquette doit se poser sur unsupport en panneaux ou une thibaude.À l’exception de la moquette à reverscoussiné, la thibaude doit être constituéede feutre ou de matière polymérique.
CARREAUXCÉRAMIQUES
Les carreaux céramiques existent endiverses couleurs, vernissées ou non.Étant donné qu’ils présentent une surfacedure imperméable, ils constituentsouvent le revêtement de sol de la sallede bains, du vestibule et de l’âtre du foyer.
Les carreaux céramiques peuvent seposer sur un support en béton; en pareillesituation, il suffit de les presser dans unlit de mortier étendu directement surle support ou encore de les coller avecun adhésif spécial à une couche de poseen panneaux de contreplaqué ou defibres durs. Lorsqu’on les pose sur unplancher flexible, comme un planchercomposé de solives en bois, les soliveset le support de revêtement de sol doiventêtre suffisamment rigides pour empêcherles carreaux de fissurer. Cela peut exigerun renforcement additionnel du plancher.
Revêtements de sol
313Société canadienne d’hypothèques et de logement
Lorsqu’on utilise un lit de mortier, lesupport de revêtement de sol doit êtrerecouvert de papier bitumé visant àempêcher le support de se gonfler sousl’effet de l’humidité. Le lit de mortierdoit avoir au moins 1 1/4 po (30 mm)et être armé d’un treillis métallique. Lemortier peut comporter 1 partie deciment Portland, 1/4 de partie de chauxet de 3 à 5 parties de sable grossier. Onpose ensuite les carreaux en les pressantdans le mortier frais. Pour bien faireadhérer le matériau de jointoiement aulit, les joints entre les carreaux doiventêtre remplis le même jour. Afin que lelit de mortier ait l’épaisseur suffisante,il est souvent souhaitable d’abaisser lesupport de revêtement de sol entre lessolives pour que le revêtement de sol dela pièce en question soit au mêmeniveau que celui des pièces contiguës
(figure 143). Lorsque les solives doiventêtre taillées en partie supérieure, il fautcalculer leur portée en conséquence.
Lorsqu’un adhésif sert à coller les carreauxà la couche de pose ou au plancher debéton, la base doit être lisse et exemptede toute irrégularité. On enduit d’adhésifles carreaux et la base, puis on les pressefermement en place. Après que l’adhésifa bien durci, on remplit les joints entreles carreaux d’un matériau recommandépar le fabricant.
Les carreaux céramiques du sol d’unedouche peuvent se poser sur une membranede plastique raccordée à l’avaloir de sol.Cette précaution empêchera l’eau d’endommager le plafond en dessousau cas où les carreaux ou la chape debéton fendilleraient.
carreau céramique lit de mortier chape de béton papier de revêtement intermédiaire lambourde support de revêtement de sol solive de plancher
carreau céramique lit de mortier support de revêtement de sol solive de plancher
Pose de carreaux céramiques
143
314
Revêtements de sol
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Choix des revêtements de sol
Le choix des revêtements de sol, des adhésifset des matériaux de finition d’une maisonsaine exerce bien des répercussions sur lasanté des occupants et l’utilisation efficacedes ressources. L’usage de substances toxiques, de matériaux ou de produits nonrenouvelables, non réutilisables ou nonrecyclables, est à éviter, tout comme celuides produits issus d’écosystèmes fragilesou de méthodes peu respectueuses del’environnement. Il reste encore aprèsavoir appliqué les principes de la maison saine un grand nombre d’options en matière de revêtements de sol.
Choix tout indiqués
La pierre et les carreaux céramiquesconstituent des revêtements de solclassiques, qui se révèlent durables,faciles à nettoyer et à entretenir, etnon toxiques à condition d’être misen place au moyen d’adhésifs et decoulis tout indiqués.
Le parquet de lames en bois dur,dont la performance n’est plus àdémontrer et provenant d’arbressoumis à des procédés écologiques, et provenant de récoltes durables,représente un choix tout indiqué. Le revêtement de finition doit êtreécologique pour ne pas nuire à laqualité de l’air intérieur. Le boislamellé (en bois composite), lesrevêtements de sol en bambou etles carreaux de liège sont d’autresmatériaux se substituant aux lamesde parquet en bois dur.
Le linoléum naturel ou traditionnelest un revêtement de sol très durable,constitué d’ingrédients tout à faitrenouvelables. Existant dans unevaste variété de couleurs, il regagnela faveur populaire par rapport aurevêtement de sol synthétique enfeuille ou en rouleau.
L’usage de la moquette synthétiqueest à éviter puisqu’elle est fabriquéede matériaux non renouvelables etqu’elle ne peut pas être recyclée. La moquette et les carpettes enlaine, les tapis d’escalier et passagesen sisal et fibre de coco, de mêmeque les carpettes en coton constituentdes choix écologiques.
Adhésifs et matériaux de finition
De nombreux adhésifs et matériaux definition à base de solvant contiennentdes substances toxiques, tels les composésorganiques volatils (COV). Leur utilisationpeut être évitée par la sélection de produitsplus écologiques.
Utiliser autant que possible desadhésifs et matériaux de finition àbase d’eau, puisqu’ils renfermentmoins de toxines que les produitséquivalents à base de solvant.
rechercher les produits affichantl’Éco-LogoMC, symbole indiquantune teneur réduite en contaminants toxiques.
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors,Frames and TrimInterior ,,ors.Boiseries, portes et bâtis intérieurs
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
317Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les boiseries, portes et bâtis intérieursse posent d’habitude après le parqueten bois dur, mais avant que l’onprocède à son ponçage et à la mise enplace du revêtement de sol souple. Lemoment se prête aussi généralement àl’installation des armoires de cuisine etaux autres travaux de menuiserie. Enguise de traitement décoratif pour lesportes et boiseries intérieures, on peutles peindre ou leur donner un fininaturel avec de la teinture, un bouche-pores et du vernis ou d’autres matériauxde son choix. La finition choisie pourles boiseries des diverses pièces peutdéterminer le genre ou l’essence de boisà utiliser.
Les boiseries doivent être lisses, propres,saines et se prêter à un revêtement definition. Le chêne, le pin, le sapin, le tilleulet le peuplier comptent parmi les essencesles plus employées à cet égard. Les boiseriesavec joints par entures multiplespeuvent être employées si elles doiventêtre peintes, mais on préférera le boismassif pour les cas destinés à recevoir
un enduit de finition transparent. Lateneur en eau des boiseries ne doit jamaisexcéder 12 % au moment de leur pose.
Le bâti d’une porte consiste en deuxmontants latéraux reliés par unetraverse supérieure, et une mouluredistincte formant l’arrêt de porte. Lesmontants courants sont fabriqués debois de 3/4 po (19 mm), en largeursconvenant à l’épaisseur du mur fini. Ilarrive souvent que les montants soientrainurés à l’usine et que les arrêts deporte de même que la traversesupérieure soient taillés à la dimensionvoulue (figure 144). Le bâti peut également être feuilluré de façon àformer l’arrêt de porte, sauf que dansce cas, l’épaisseur du bâti passehabituellement à 1 1/4 po (32 mm). Sile bâti s’assemble à pied d’œuvre, il fautveiller à en clouer solidement les angles.
Le couvre-joint désigne la boiserie oula moulure autour d’une porte. Il enexiste de nombreux modèles courantsde largeurs et épaisseurs variées. À noter
BOISERIES, PORTES ET BÂTIS INTÉRIEURS
traverse supérieure
rainure
montant
arrêt de porte
Assemblage type d’un montant et de la traversesupérieure d’un bâti de porte intérieure
144
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
que les couvre-joints moulurés exigentgénéralement des joints à onglet.
Les portes intérieures se rangent en deuxgrandes catégories : les portes planes et lesportes à panneaux. Leur épaisseur courantecorrespond à 1 3/8 po (35 mm), mais ellessont offertes en largeurs et hauteurs variées.
Les portes planes comportent deux paroisde contreplaqué ou d’un autre genre depanneau, collées de part et d’autre à uneossature légère. Pour un fini naturel ouverni, on choisit le contreplaqué en fonctionde la qualité et de la teinte de ses plisextérieurs. Par contre, le contreplaquéà peindre peut être choisi parmi lescatégories inférieures, plus économiques.
Les portes à panneaux sont constituées demontants et de traverses massifs auxquelssont fixés des panneaux de remplissage decomposition diverse. Les portes en panneauxen relief existent dans différents styles.
Des portes spéciales pourvues de diversmodes de fermeture sont également offertes dans le commerce. Les portes coulissantes et pliantes sont très en voguepour les placards ou les garde-robes.
Les portes doivent être posées de manièreà s’ouvrir vers l’intérieur et donner, autantque possible, sur un mur plein, sansêtre gênées dans leur mouvement pard’autres portes battantes.
Les portes intérieures mesurent ordinairement 30 po (760 mm) de largeur sur 6 pi 8 po (1,98 m) de hauteur.Les portes de cuisine et les portes d’accèsaux salles de lessivage et de rangementdoivent avoir une largeur minimale de 32 po (810 mm). En règle générale, uneporte de ces dimensions permet de déplacerle mobilier avec facilité. Le Code nationaldu bâtiment prescrit les dimensionsminimales des portes intérieures.
poteau d'ossature
revêtement mural de finition
cale
clous (sous l'arrêt de porte)
montant
arrêt de porte
épaisseur de la porte
couvre-joint
de 3/16 po à 1/4 po (5 - 6 mm)
Bâti et boiserie montrant le clouage dissimulé sous l’arrêt de porte
145
Société canadienne d’hypothèques et de logement318
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le bâti d’une porte intérieure s’ajusteen insérant des cales ou bardeaux debois entre les montants et les poteauxd’ossature (figure 145). Le bâti se posed’aplomb et d’équerre, les cales serrées,puis les montants se clouent solidementaux poteaux à travers les cales. Aprèscoup, on scie les cales à l’égalité dumur. On doit enfoncer les clous parpaires, selon la figure 145.
Le couvre-joint se fixe tant aux poteauxd’ossature qu’aux montants, avec desclous à finir espacés d’environ 16 po(400 mm), dont la tête est ensuitechassée et le trou ainsi formé rempli demastic de bois. À noter que le couvre-joint se place de 3/16 po à 1/4 po (5 à6 mm) du chant intérieur du montant.
Les arrêts de porte mesurent habituelle-ment 3/8 x 1 1/4 po (10 x 32 mm) et
s’assujettissent aux montants avec desclous à finir, après la pose de la porte.
D’ordinaire, le couvre-joint s’assembleà onglet en partie supérieure. Il faut letailler et l’ajuster avec soin pour formerun joint serré. On colle parfois les jointsà onglet, car un joint collé a moinstendance à s’ouvrir lors d’un léger retrait.
La figure 146 indique le jeu à prévoir entrela porte et le bâti, ainsi que l’emplacementde la poignée et des charnières. Il peutcertes y avoir un écart peu marqué quantau jeu à ménager, mais les dimensionsindiquées sont largement utilisées.Dans la figure, les charnières sontdisposées à 7 po (175 mm) du haut età 11 po (275 mm) du bas. Ces distancespeuvent varier quelque peu, surtout s’ils’agit de portes à panneaux. En casd’emploi de trois charnières, on place
1/16 po (2 mm)
7 po (175 mm)
charnière
1/16 po (2 mm)
poignée
1/32 po (1 mm) 36 po (900 mm)
charnière
11 po (275 mm)
3/4 po (19 mm)
Suggestions quant au jeu à ménager et à l’emplacement des charnières
146
1⁄16
1⁄16
3⁄4
1⁄32
319
320
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
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celle du milieu à mi-chemin entre lacharnière supérieure et inférieure. Poursa part, la poignée se place à unehauteur normale de 34 à 38 po (860 à960 mm) du sol; il va sans dire qu’oninstalle la serrure et le verrou enconséquence. La poignée en forme debec-de-cane facilite la manœuvre desportes pour les personnes handicapées.
Le jeu autour de la porte doit être de1/16 à 3/32 po (2 à 3 mm) du côtéserrure et de 1/32 (1 mm) du côtécharnière. Il est courant de laisser 1/16 po (2 mm) en partie supérieure et3/4 po (19 mm) au bas, mais si la portes’ouvre sur une épaisse moquette, il sepeut qu’il faille laisser plus d’espacepour favoriser la circulation d’air.
Certains fabricants offrent des portes etbâtis déjà ajustés et entaillés pourrecevoir les charnières. Il existe aussidans le commerce des bâtis en tôle avecarrêt et couvre-joint profilés, entaillésen fonction des charnières et munisd’une gâche.
POSE DE LA QUINCAILLERIE DE PORTE
Les charnières doivent avoir des dimensionsqui conviennent à la porte qu’ellessoutiennent. Une porte intérieure de 1 3/8 po (35 mm) d’épaisseur demandedeux charnières de 3 x 3 po (76 x 76 mm).On ajuste d’abord la porte dans la baiepour vérifier le jeu, puis on l’enlèvepour poser les charnières. On entaillele chant de la porte en prévision deslames de charnière. La rive de chaquelame doit être décalée d’au moins 1/8 po (3 mm) de la face de la porte.
Au moment de visser les lames enplace, il faut s’assurer qu’elles affleurentla surface et sont d’équerre.
Il s’agit maintenant de placer la portedans l’ouverture en la calant au bas defaçon à laisser le jeu requis. Le montantest marqué à l’emplacement descharnières, et entaillé pour loger leslames que l’on fixe après coup en position.On peut dès lors suspendre la porte etinsérer les broches dans les charnons.
Il y a de nombreux types de serrure,dont le mode d’installation et le prixvarient. Les serrures sont accompagnéesd’instructions qui doivent être suivies.Les loquets à bouton fixe peuvents’utiliser par souci d’intimité, commedans la salle de bains.
On reporte sur le montant l’emplacementdu pêne, ce qui permet de déterminercelui de la gâche, puis on entaille l’endroitindiqué pour recevoir la gâche et formerl’empênage (figure 147A). On fixe lagâche en place pour qu’elle affleure la facedu montant ou s’en trouve légèrementen retrait. La face de la porte ferméedoit arriver au même niveau que la rivedu montant.
C’est maintenant le moment de clouerà demeure les arrêts de porte qui auraientpu être fixés temporairement lors de lapose des ferrures. On commence parclouer l’arrêt du côté serrure (figure 147B),qui doit être ajusté contre la face de laporte une fois fermée. Il convient de tenircompte du battement et du revêtementde peinture. On cloue ensuite l’arrêt ducôté des charnières en laissant un jeu de1/32 po (1 mm) par rapport à la facede la porte pour éviter tout frottement lorsde son ouverture. Enfin, on cloue l’arrêtà la traverse supérieure. Pour assujettir
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
321Société canadienne d’hypothèques et de logement
les éléments en question, il convientd’utiliser des clous à finir, d’en chasserla tête et de remplir les trous ainsiformés. L’application de peinture sur laporte et la boiserie comblera certainsdes jeux.
POSE DESMOULURES DEFENÊTRE
Le couvre-joint autour des fenêtresprésente habituellement le même motifque celui qui a été choisi pour les portes.Pour le retenir en place, on utilise des clousà finir, des quatre côtés de la fenêtre, saufs’il y a rebord. Dans ce cas, le couvre-jointse termine au-dessus du rebord et on yajoute en dessous une moulure d’allège.
PLINTHES
Les plinthes dissimulent les intersectionsdes murs et du plancher. Pouvant varieren dimensions et en formes, les plinthesdoivent être épaisses au bas pour couvrirle raccord du parquet. Les mouluresdeux pièces consistent en une plinthedoublée au bas d’un quart-de-rond(figure 148A). Les moulures d’unepièce présentent une rive inférieureplus épaisse pour dissimuler le raccorddu parquet (figure 148B).
Lorsqu’une moulure deux pièces estutilisée, la plinthe se cloue à la lisse etaux poteaux, suffisamment haut pourque sa rive inférieure ne touche pas aurevêtement de sol. Le quart-de-ronds’assujettit plus tard au support de
A arrêt de porte revêtement mural de finition couvre-joint gâche
Bcouvre-joint
montant
arrêt de porte
légèrement en biseau
porte
jeu de 1/32 po (1 mm)
charnière
Pose de portes
147
charnière
jeu de 1⁄ 32 po (1 mm)
(A) gâche type
(B) arrêt de porte
322
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
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revêtement de sol avec de longs clousminces qui, enfoncés en biais, le retiennent fermement contre la plintheet le revêtement de sol. Une plinthed’une pièce s’ajuste à joint serré contrele revêtement de sol et se cloue à la lisseou aux poteaux du mur. La plinthed’une pièce, ou le quart-de-rond sil’on utilise deux pièces, se pose après lerevêtement de sol souple ou après leponçage du parquet en bois dur.
Les plinthes aux angles rentrantspeuvent présenter un joint à onglet, ouun assemblage d’équerre profilé. Dansle dernier cas, on place une premièrepièce contre l’angle, et on découpel’extrémité de la seconde selon le profilde la première pièce. À noter que lesangles saillants s’assemblent à onglet.
On ne doit employer que des clous àfinir, puis en chasser la tête et obturerles trous formés.
MENUISERIE
Les armoires de cuisine, les rayons, latablette de cheminée et les autresouvrages de menuiserie se posent aumême moment que les boiseriesintérieures, mais leur mise en placeprécède ordinairement le ponçage duparquet en bois dur ou la pose durevêtement de sol souple.
La fabrication des armoires ou d’élémentssemblables peut se faire sur place ou en atelier. Les armoires, les rayons etautres éléments se fabriquent à partirde divers produits du bois.
A clou plinthe joint à onglet ou trusquiné (profilé) quart-de-rond clou joint à onglet revêtement de sol
B moulure d'une seule pièce
Plinthe
148
(A) deux pièces
(B) une pièce
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
323Société canadienne d’hypothèques et de logement
ARMOIRES DE CUISINE
La cuisine mérite une attention particulière vu que l’on y passe unegrande partie du temps et que l’on ypratique différentes activités. Un bonagencement des armoires, de l’évier, duréfrigérateur et de la cuisinière simplifieles tâches tout en faisant économiser des pas.
Les armoires de parquet mesurent environ 36 po (900 mm) de hauteur etoffrent un plan de travail de 25 po
(625 mm) de profondeur (figure 149).Elles peuvent comporter divers agencements de tiroirs et de portes.Certaines comprennent même un placard d’angle pourvu de rayonspivotants. Le plan de travail et sondosseret (rajouté au-dessus, le long dumur) sont recouverts de stratifié oud’un autre matériau étanche. Les plansde travail sont également fabriquésavec un certain nombre de revêtements comme les stratifiés etincluent généralement le dosseret.
retombée de plafond facultative
armoires-appliques
rayon
dosseret
tiroir
rayon
armoires de parquet
retrait
logement du réfrigérateur
Disposition des armoires de cuisine
149
Commander les armoires d’avance
Les armoires de cuisine, la coiffeuse desalle de bains et tout autre articled’ameublement encastré ne s’obtiennentgénéralement pas sur court préavis.Lors de l’établissement des dessins de lamaison, consulter les fournisseurs pour
déterminer le délai requis pour que lesarmoires puissent être livrées au quasi-achèvement de la maison. Prévoir un délaisupplémentaire au cours des périodesde construction achalandées puisque lesfournisseurs peuvent prendre du retarddans leur calendrier d’exécution.
RAPPEL
324
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Dans le but de laisser de l’espace pourles travaux domestiques, les armoires-appliques se posent à environ 16 po(400 mm) au-dessus du plan de travail.Les éléments d’ossature, de finition et lesarmoires posés directement au-dessus despoêles à gaz ou électriques doivent setrouver à au moins 30 po (750 mm)des éléments ou des brûleurs. Lorsque lesarmoires sont protégées par des surfacesincombustibles, ou sont dotées d’unehotte en métal qui fait saillie de 5 po(125 mm) au-delà des armoires, onpeut réduire cette distance à 24 po(600 mm). Les tablettes, pouvant êtreréglables, mesurent d’ordinaire de 11 à12 po (275 à 300 mm) de profondeur.On peut aussi pratiquer une retombéede plafond au-dessus des armoires-appliques, selon la figure 148.
LINGERIES, GARDE-ROBES ET PENDERIES
Bien que de nombreuses variationssoient possibles, les garde-robes et lespenderies comprennent ordinairementdes tablettes, une barre à cintres ou un railmétallique et parfois une porte intérieurede dimensions courantes (figure 150A).Il arrive souvent qu’on ait recours à desportes coulissantes jumelées ou multiples,qui se suspendent à un rail et se déplacentsur des galets fixés aux portes (figure 150C).On utilise également des portespliantes, qui ressemblent à des portesnormales, mais que l’on a divisées en deux,puis munies d’une charnière au centre.
A
rayons
C
rayon
tringle à cintres
tirette
portes coulissantes
support
B
tiroirs
Placards
150
(A) lingerie avec rayons
(B) placard incorporé dans la chambre
(C) penderie ou garde-robes
Boiseries, portes et bâtis intérieurs
325Société canadienne d’hypothèques et de logement
Choix des boiseries intérieures etdes armoires
Lors du choix des boiseries intérieureset des armoires, il importe de considérerla source des matériaux, la façon dontils sont obtenus et leur mode de traitement, leur durabilité et leur possibilité d’être réutilisés. Bien desessences de bois durs servant dans lafabrication des portes et boiseriesintérieures sont récoltées dans desécosystèmes fragiles selon des techniques peu respectueuses de l’environnement. En ce qui a trait aux armoires de cuisine, de nombreuxproduits font appel aux panneaux de particules agglomérées avec desrésines urée-formol qui dégagent duformaldéhyde, gaz irritant pour lesvoies respiratoires. Les revêtements de finition de nombreuses armoiressont constitués de placages synthétiquesne provenant de matériaux ni renouvelables ni recyclables. Une foiségratignés ou après avoir perdu de leur éclat, ces armoires finissent biensouvent dans les décharges. Les choixcontre-indiqués se traduisent par dugaspillage.
Options viables
Les portes et boiseries intérieures sefabriquent dans des essences cultivéeslocalement, comme le peuplier, le pinet l’épinette ou en panneau de fibresde densité moyenne. Ces produits nefont pas appel à des essences de boisexotiques ou en voie d’extinction etsont faciles à finir et à entretenir.
Choisir des armoires de cuisinemodulaires, fabriquées de bois massifou de panneaux de particulesagglomérés avec des résines peutoxiques. Les modules normalisésd’armoires et tiroirs de cuisine permettent de remplacer ou derefaire facilement le devant desportes et des tiroirs. En revanche,ces armoires peuvent être venduesaux fins de réutilisation dans unnombre grandissant de centres dematériaux de construction d’occasion,où leurs dimensions standards enfont des produits très recherchéspar les propriétaires disposant d’unbudget serré.
Choisir des portes intérieures, desboiseries et des garde-robes ou placardsd’occasion de préférence à des produitsneufs. Dans bien des cas, les produitsbien exécutés s’obtiennent à unefraction du prix des produits neufs.
Réduire la quantité d’armoires fixées àdemeure et de garde-robes ou placardsen optant pour de l’ameublementpouvant répondre aux mêmes besoinsde rangement. Les fabricants demeubles ont repris la productiond’articles traditionnels comme les bancségouttoirs, les tables de service, lesgarde-robes et les buffets. Songer àinvestir dans des meubles dont saurontse servir les générations futures.
Se reporter au chapitre intitulé « Peinture »pour en savoir davantage sur les revêtements tout indiqués des portes et boiseries intérieures ainsi que des armoires.
POUR UNE MAISON SAINE...
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Boiseries, portes et bâtis intérieurs
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Les armoires fixées à demeure peuventégalement s’employer dans les chambres.Ce genre d’ameublement coûte certesplus cher qu’un placard standard, maisl’inclusion de commodes et de tiroirsréduit une bonne partie du mobilier dela chambre (figure 150B). De nombreuxfournisseurs offrent des arrangementsmodulaires de tablettes et de rangementpour les garde-robes ou placards.
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimPeinture
Peinture
329Société canadienne d’hypothèques et de logement
La peinture constitue certes le revêtementintérieur de finition le plus répandu dansla construction de maison à ossature debois. Dans certaines régions du Canada,elle fait largement office de revêtementextérieur de finition. Ce revêtement,assez peu coûteux, s’applique bien sansexiger de forte dose d’habileté et deformation. Il occasionne le minimumde dérangement sur une courte périodeet demeure, en raison de la vaste gammede produits offerts dans le commerce,la formule de rafraîchissement la pluspopulaire au cours de la durée d’unemaison. Le présent chapitre livre del’information essentielle au choix et àl’application tout indiqués de la peinture.
TYPES DE PEINTURE
La peinture, qui s’étend à un largeéventail de revêtements de finition,s’applique au pinceau ou au rouleau,mais dans certains cas à l’aide d’épongeset de chiffons. Il existe de nombreux typesde revêtements de peinture, mais nousfaisons état ci-après des plus courants.
La peinture est un revêtement opaqueà base de solvant (peinture à l’huile) oud’eau (peinture au latex). La peintureest offerte dans toutes les couleurs,mais uniquement en quelques revêtements superficiels types (réflexions). Les plus usuels sont lesrevêtements mats, à fini coquilled’œuf, à fini satiné, à fini semi-brillantet à fini brillant, bien que ces termesvarient d’un fabricant à l’autre. Engénéral, plus la peinture est brillante,
plus elle est lavable et durable, maisplus elle a tendance à faire ressortir lesdéfauts du mur. Certaines peinturesspécialisées, comme les peinturesantirouille, anti-moisissure, pare-vapeuret au fini mélamine, existent égalementsur le marché.
La teinture ressemble à la peinture,sauf que son emploi vise à conférer lacouleur souhaitée au bois avant l’applicationd’une dernière couche de finition. Lateinture est soit opaque (solide) outransparente (pénétrante) et estfabriquée à base de solvant ou d’eau.
Les apprêts et bouche-pores sont desproduits de peinture spécialementformulés en vue d’obturer le fil du bois,ou la surface des revêtements intérieursde finition comme les plaques de plâtreou l’enduit au plâtre. Les apprêts et lesbouche-pores préparent les surfacesen vue de la couche de peinture, deteinture ou de vernis.
Les vernis sont des revêtements de finition transparents destinés essentiellement à protéger le bois et àen faire ressortir le fil et la couleur.
Le bois revêtu d’un produit de préservations’utilise couramment pour les terrasseset les clôtures. Le bois est généralementtraité sous pression au moyen d’unproduit de préservation à base d’eau àl’usine. Le produit donne généralementau bois une couleur verdâtre. Lorsquele bois est taillé, ses extrémités doiventêtre enduites d’un produit de préservation.La plupart des produits de préservationpeuvent être peints ou teints, mais il fautvérifier cette possibilité au préalable.
PEINTURE
330
Peinture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Quel que soit le type de revêtement depeinture utilisé, il importe de s’assurerqu’il convient à sa fonction escomptéeet qu’il est compatible avec le supportqu’il couvre. Il faut se rappeler de toujourssuivre les directives du fabricant lors del’application de toute peinture ou teinture.
PEINTURE ET TEINTURE POURUSAGE EXTÉRIEUR
L’objet premier de la peinture extérieureconsiste à préserver les surfaces desintempéries et à en rehausser l’apparence.
Il existe un large éventail de peintures,teintures et enduits à employer pourl’extérieur et l’intérieur. On doit fixerson choix sur des produits de qualité etles appliquer selon le mode d’emploirecommandé par le fabricant. Vu quele prix des matériaux ne représentepresque toujours qu’une fraction ducoût global de la peinture, c’est uneéconomie bien peu judicieuse qued’utiliser des matériaux de qualitémédiocre. Une peinture de qualité,bien appliquée, durera au moins cinq ans.
Les surfaces à peindre doivent être sèches, propres et exemptes desubstances susceptibles de nuire à l’adhésion de la peinture. Après l’application de la couche d’impression,les trous laissés par les clous, les fissureset autres défauts apparents doiventêtre remplis de mastic ou d’un autreproduit approprié. Les travaux de peinture ne doivent pas s’exécuter parune température inférieure à 50 °F(10 °C). Les surfaces à peindre doiventêtre sèches.
Appliqués sur des surfaces exposées auxrayons solaires, les enduits transparentsqui laissent sur le bois une pelliculeprotectrice se dégradent et durent peu,à moins de contenir un inhibiteurd’ultraviolets. L’ensoleillement directdésagrège la pellicule qui se soulève parplaques, laissant ainsi le bois à nu. Lapréparation du bois en vue d’une application d’enduit subséquentedevient une tâche difficile puisque lapellicule restante a une consistance dureet cassante. Les teintures de couleur,transparentes ou semi-transparentes,imprègnent le bois, ne laissant aucunepellicule apparente, et protègent toutes les faces de la maison beaucoupplus longtemps que la plupart desrevêtements transparents. Aussi, il esttoujours plus facile d’appliquer une autrecouche, étant donné que la préparationde la surface demande peu de travail.
PEINTURE POURUSAGE INTÉRIEUR
La peinture vise à agrémenter l’aspectdes surfaces intérieures et à les protégercontre tout méfait de l’humidité,condition dominante dans la cuisine,la salle de bains et le coin buanderie.Ajoutons que les surfaces peintes sontégalement plus faciles à nettoyer.
En règle générale, les murs et plafondscomportant un revêtement en plaquesde plâtre sont peints, mais les portes, lesboiseries et la menuiserie intérieurepeuvent être peintes, teintes ou vernies.La clé du succès des deux types de revêtements de finition réside dansla planification, la préparation et l’application.
Peinture
331Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les travaux de peinture intérieure ne devraient pas être effectués avantl’achèvement de presque tous les autrestravaux. À moins de pouvoir dépoussiérerles lieux avant et contrôler l’apport de poussière pendant les travaux depeinture, il est peu probable que l’onobtienne des résultats satisfaisants.
Les surfaces doivent être lisses, propres,sèches et exemptes de toute pelliculegraisseuse ou huileuse. Les plaques deplâtre doivent, le cas échéant, êtreépoussetées à la vadrouille ou à l’aspirateur avant l’application de la couche d’impression. Toute imperfectiondécelable soit au niveau du pontage,soit au niveau du lissage des jointsdoit être corrigée, puis nettoyée etrevêtue d’une couche d’impressionavant l’application de la premièrecouche de peinture. La peinture ne doit pas être appliquée par une température inférieure à 50 °F (10 °C). Il faut se rappeler de toujourss’en tenir au délai requis avant d’appliquer une autre couche. Un petitconseil : ne jamais surdiluer la peinturecar elle risque de perdre de sa résistanceà l’usure et de sa lavabilité. Le justemélange fournira la consistance requisepour une application appropriée.
Pour teindre ou vernir les portes debois, les boiseries et la menuiserieintérieure de même que le plancher,il est recommandé de procéder aupréalable à un essai sur un échantillondu matériau. Certaines essences de boispeuvent nécessiter un bouche-pores
avant l’application de teinture dans lebut d’éviter une pénétration inégale dela teinture. Les parquets à lames fontgénéralement l’objet d’une couche debouche-pores avant l’application dequelque revêtement de finition que cesoit. Une fois les travaux d’applicationde bouche-pores et de teinture terminés,un léger ponçage est recommandéavant d’appliquer un vernis. Les parquetspréfinis, qui gagnent en popularité,s’obtiennent facilement dans le commerce.Ils permettent de remplacer une pièceendommagée sans avoir à appareiller lacouleur et le fini aux zones adjacentes.Le vernis ne doit pas être appliqué encouche épaisse, sinon il risque de couleret de faire des coulisses. Deux mincescouches intercalées d’un délai deséchage suffisant et poncées s’avèrentsuffisantes en milieu résidentiel. Lesmarches d’escalier et la main courantepourraient cependant requérir unetroisième couche.
Au moment d’exécuter les travaux depeinture intérieure, il importe d’assurer,outre la température intérieure requise,la ventilation et l’éclairage suffisants, deranger les peintures et nettoyants àbase de solvants à l’extérieur de lamaison et de se départir des chiffons,peintures, teintures et diluants commeil se doit, normalement en les apportantà un dépôt de déchets toxiques.
Dans tous les cas, la conformité auxdirectives du fabricant garantira l’aspectvoulu et la performance des revêtementsde finition.
332
Peinture
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Choix des revêtements de peinture
Il existe une vaste gamme de produits de
peinture et, heureusement, les critères de
sélection sont beaucoup moins nombreux.
Les voici sous forme de résumé :
Souci de l’environnement
L’emploi de peintures faisant appel à
des substances chimiques toxiques
risque de compromettre la qualité de
l’air de la maison. Cet état de fait
s’explique par la grande surface du
revêtement exposé qui peut continuer
à dégager des contaminants
pendant longtemps.
La pollution de l’air local survient
lors de la fabrication de peintures
contenant des composés organiques
volatils (COV).
Le nettoyage et l’élimination des
revêtements de peinture contenant
des COV ou nécessitant l’usage de
solvants contenant des COV risquent
d’entraîner la pollution de l’air local.
Le coût de l’élimination adéquate
des peintures, diluants et nettoyants
à base de solvant est très élevé.
Choix écologiques
Préférer aux revêtements de finition
à base de solvant les produits à base
d’eau (latex).
Rechercher les revêtements affichant
l’Éco-LogoMC et faire usage de
peintures contenant une teneur
minime en substances toxiques.
Choisir les revêtements intérieurs de
finition ne requérant pas de peinture,
tels que panneaux en bois naturel,
stucco décoratif, carreaux céramiques,
pierre et maçonnerie.
Choisir des peintures faciles d’entretien
et durables de façon à retarder au
maximum l’application d’une
nouvelle couche de peinture.
Entreposer les contenants de peinture à
l’extérieur de la maison et éliminer
peintures et solvants comme il se
doit. Ne jamais les déverser dans
les égouts ou sur le sol.
Il existe dans le commerce des
peintures pour murs, plafonds,
planchers et boiseries ayant peu
d’effets préjudiciables à la santé et
à l’environnement; leur emploi doit
être considéré à titre de produits
tout indiqués dans le contexte
de la maison saine.
POUR UNE MAISON SAINE...
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimGouttières et descentes pluviales
Gouttières et descentes pluviales
335Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les gouttières et les descentes pluvialessont tellement répandues au Canadaque beaucoup de gens pensent qu’ellessont obligatoires. La plupart des codesdu bâtiment ne les prescrivent toutefoispas. Leur utilisation contribue à réduire laquantité d’eau souterraine à proximitédes fondations et assure, par le faitmême, une protection accrue contre lesinfiltrations d’eau par les fondations. Ellespeuvent cependant contribuer à laformation de digues de glace (voir lafigure 74, p. 164 du chapitre « Supportet matériaux de couverture »).
Les gouttières métalliques profiléessont fabriquées en longueurs continuesd’une seule pièce ou en différenteslongueurs. Les raccords tels que coinsintérieurs et extérieurs, coudes etraccords de branchement à la descente pluviale sont offerts suivant
les dimensions et l’angle convenant auxbesoins de l’installation. Les gouttièreset les descentes pluviales se fabriquent également en plastique.
La mise en place des gouttières survientaprès le bardage. On les fixe sur labordure de toit, aussi près que possiblede la saillie des bardeaux et avec unepente légère en direction de la descentepluviale, à l’aide de clous protégéscontre la corrosion de 6 po (150 mm)enfoncés à entraxes d’environ 30 po(750 mm). Les clous traversent untube d’écartement métallique placéentre les faces internes de la gouttièreet pénètrent dans la bordure et lechevron de rive. Une autre méthodeconsiste à monter la gouttière sur desconsoles métalliques ajustées à l’intérieurde la gouttière. Les joints entre lessections sont soudés, sinon scellés.
GOUTTIÈRES ETDESCENTES PLUVIALES
Drainage des fondations et écoulement
des eaux de ruissellement
Au moment d’envisager de recourir
à des gouttières et descentes pluviales,
mais avant de les mettre en place,
vérifier l’effet que risquent d’exercer
sur le drainage des fondations et
l’écoulement des eaux de ruissellement
l’eau de pluie et la neige qui fond du
toit de la maison. Les aspects touchant
le drainage des fondations sont traités
dans la section « Drainage des
fondations » du chapitre « Semelles,
fondations et dalle ». Les facteurs à
considérer en matière d’écoulement des
eaux de surface figurent dans l’encadré
Pour une maison saine... intitulé
« Orientation en fonction du soleil,
du vent et de l’eau » du chapitre
« Emplacement et excavation ».
RAPPEL
336
Gouttières et descentes pluviales
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les descentes pluviales peuvent être de section rectangulaire ou ronde; cellesde métal sont habituellementfabriquées en tôle ondulée pour enaccroître la rigidité. Les descentes entôle ondulée sont également moinssusceptibles d’éclater sous l’engorgementde glace. Les cols de cygne constituésde coudes et de courts tronçons detuyau permettent de poser la descentecontre le mur.
Les descentes pluviales sont fixées aumur à l’aide de deux crochets ou bridestous les 10 pi (3 m).
Lorsque les descentes pluviales ne sontpas raccordées à l’égout pluvial, on sesert d’un coude muni d’une rallongeou d’un déflecteur pluvial pour écarterl’eau du mur de fondation et éviterl’érosion. La configuration du terraindoit favoriser l’évacuation de l’eau loinde la maison et hors du terrain.
Terrasses, vérandas et balcons
Terrasses, vérandas et balcons
339
Société canadienne d’hypothèques et de logement
TERRASSES, VÉRANDAS ET BALCONSLes terrasses, vérandas et balcons doiventêtre conçus pour supporter les surchargesdues à la neige et aux occupants, êtrecontreventés latéralement pour enassurer la stabilité, résister à l’expositionà l’eau, et prendre appui sur une solidefondation. Ils doivent en outre être dotésd’un garde-corps convenable lorqu’ils setrouvent à plus de 2 pi (600 mm) au-dessus du niveau du sol. Ils peuventêtre attachés au bâtiment, ou séparés decelui-ci. S’il s’agit d’un ouvrage fixé aubâtiment, il faut procéder avec soin afind’éviter de créer un parcours d’infiltrationd’eau dans l’enveloppe du bâtiment.
Une charge vive de 40 lb/pi2 (1,9 kPa)et une charge permanente de 10 lb/pi2
(0,5 kPa) servent habituellement pourdéterminer la taille des éléments d’ossature des terrasses en bois au Canada.Si une surcharge de neige dans une régionen particulier excède 40 lb/pi2 (1,9 kPa),il faut recourir à cette valeur de surchargede neige pour concevoir la terrasse.Pour trouver les dimensions des solives etdes poutres des terrasses, consultez lestableaux 39 et 40, pages 402 à 404. Lespoteaux pouvant aller jusqu’à 6 pi (1,8 m) de hauteur doivent mesurer aumoins 4 x 4 po (89 x 89 mm) et leurlargeur doit correspondre à celle de la poutre.
Les terrasses, vérandas et balcons situésentre 2 pi (600 mm) et 5 pi 11 po (1 800 mm) au dessus du niveau du solfini doivent être munis de garde-corpsd’au moins 3 pi (900 mm) de hauteur.Les garde-corps de terrasses à plus de 5 pi 11 po (1 800 mm) du niveau du soldoivent mesurer au moins 42 po (1 070mm) de hauteur. La figure 151 montre
la disposition générale des fondations,de l’ossature et des garde-corps desterrasses. L’ossature des terrassesextérieures diffère de celle des planchersintérieurs en ce que les planches individuelles portent la charge, car il n’ya pas de support de revêtement de solpour distribuer les charges. C’est pourcette raison qu’il importe de faire ensorte que le platelage de la terrasse soitsuffisamment épais et convenablementsupporté pour résister aux chargesanticipées. Les planches des terrasses, quidoivent avoir au moins 1 po (25 mm)d’épaisseur, sont offertes dans lecommerce dans des largeurs de 4 et de6 po (89 et 140 mm).
Les terrasses près du niveau du soldoivent être construites de manière àce que la sous-face des solives se trouveà au moins 6 po (150 mm) au-dessusdu sol afin d’empêcher le transfertd’humidité depuis la pelouse ou lesplantes couvre-sol. Les éléments enbois devraient être traités sous pressionou fabriqués à partir d’espèces durablescomme le cèdre de l’Est ou le cèdre del’Ouest. Tout le platelage des terrassesdoit être posé de manière à ce qu’auxextrémités, les anneaux de croissance soient dirigés vers le bas. On éviteraainsi les accumulations d’eau. De plus, il faut ménager un espace de 1/8 po (3 mm) entre les planches afin de favoriser l’évacuation de l’eauet le séchage.
Il faut être doublement vigilant lorsque les terrasses sont boulonnées au bâtiment. Habituellement, il faut quela surface de la terrasse se trouve aumoins 3/4 po (19 mm) plus bas que
340
Terrasses, vérandas et balcons
Société canadienne d’hypothèques et de logement
le niveau du plancher dans le bâti-ment, et qu’elle présente une pente d’aumoins 1 % qui éloigne l’eau de pluie et defonte du bâtiment. Les terrasses ancrées
aux bâtiments dotés d’un bardagedevront comporter un solin à l’arrièredu bardage qui chevauche le longeronou la solive d’ancrage (figure 152).
hauteur du
garde-corps
hauteur de
la terrasse
profondeur
des fondations
ouvertures maximales de 4 po (100 mm)
8 po (200 mm) au-dessus du niveau du sol
pente en direction opposée au bâtiment
platelage
solives
poutre
étrier d’angle
poteau 4 x 4 po (89 x 89 mm)
étrier de poteau
pilier de béton fondé sur le roc, un
matériau granulaire bien drainé ou sous
le niveau de pénétration du gel si la
terrasse est située à plus de 2 pi (600 mm)
au dessus du niveau de sol ou comporte
plus de 3 contremarches
Garde-corps
Hauteur de Hauteur du la terrasse garde-corps
≤ 2 pi (600 mm) garde-corps non requis
> 2 pi ≤ 5 pi 11 po (1 800 mm) 36 po (900 mm)
> 5 pi 11 po (1 800 mm) 42 po (1 070 mm)
151
revêtement intermédiaire
vide d’air entre les fourrures
parement extérieur
faire chevaucher le papier de construction sur le solin
recouvrir la première planche avec le solin
espace de ¼ po (6 mm) entre chaque planche
pente du platelage de 1/16 po par pied (5 mm par mètre)
solive de la terrasse
rondelles d’écartement et mastic d’étanchéité
étrier de solive
corbeau en bois traité sous pression
boulons ou tire-fonds 152
Raccord de la terrasse à la maison
Détail de la terrasse en bois
Interior Doors,Frames and TrimInterior Doors.Frames and TrimGarage et abri d’automobile
Garage et abri d'automobile
343Société canadienne d’hypothèques et de logement
Garage et abri d’automobile
GARAGE ET ABRI D’AUTOMOBILELes types de garages sont classés selonqu’ils sont attenants, individuels ouincorporés. Le choix d’un type parti-culier dépend parfois de la nature et desdimensions du terrain. Le garage attenantpossède de nombreux avantages. Il estmoins froid en hiver et, lorsqu’il estpourvu d’une porte communiquant avecla maison, il permet de se rendre à lavoiture ou d’en revenir à l’abri desintempéries.
Les maisons à deux étages comportentparfois un garage incorporé surmontéd’une aire habitable. Il est égalementpossible d’incorporer un garage ausous-sol lorsqu’il n’est pas trop difficilede descendre à ce niveau à partir de larue; mais à cause des accumulationshabituelles de neige et de glace danscertaines régions, l’entrée de garagedoit alors être en pente douce et unerigole grillagée et un avaloir doiventêtre installés devant la porte du garagepour évacuer l’eau de ruissellement.
C’est commettre une erreur qued’aménager un garage trop petit pourêtre pratique. Comme la taille des voituresvarie énormément, le garage doit êtreassez long et large pour pouvoir y garern’importe quel modèle de voiture et offrirencore suffisamment d’espace pourcirculer autour. Il faut donc prévoir aumoins 20 pi (6,1 m) entre les facesintérieures des murs avant et arrière. Sion décide d’aménager un établi oudu rangement au fond du garage, ilfaudra en majorer d’autant la longueur.
Il faut prévoir une largeur libre d’au moins10 pi (3,05 m), bien qu’il soit préférabled’avoir 11 pi 6 po (3,5 m) ou plus pourque les portières puissent facilement s’ouvrir des deux côtés. Le garage àdeux places doit avoir au moins 18 pi 3 po(5,55 m) de largeur. Comme il arrivesouvent, de plus, qu’on se serve du garagepour remiser outils de jardinage, bicyclettes, contre-fenêtres et autresarticles, il faut aussi prévoir suffisammentd’espace supplémentaire à cette fin.
Les semelles et les fondations de garagesont traitées dans le chapitre « Semelles,fondations et dalle ».
L’ossature et le bardage des murs et dutoit du garage sont identiques à ceuxde la maison. Le revêtement intérieurde finition est surtout une affaire degoût. Bien qu’une séparation coupe-feucotée ne soit pas exigée entre le garageet la maison dans le cas des maisonsindividuelles, il faut un pare-air dansle mur qui les sépare afin d’empêcherles émanations d’entrer dans l’airehabitable, et toute porte communiquantavec la maison doit être pourvue d’uncoupe-froid et d’un ferme-porte afind’empêcher les vapeurs de carburant etles gaz d’échappement de s’introduiredans la maison. Le fait de laissertourner un véhicule moteur dans legarage constitue une source potentielle demonoxyde de carbone (CO), un gazincolore et inodore qui peut s’accumuleren concentrations létales dans des espaces confinés, à l’insu des occupants.
344
Garage et abri d'automobile
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Garage et abri d’automobile
Même si un pare-air est prévu dans lemur qui sépare le garage des aireshabitables, il s’est produit des cas où leCO du garage s’est frayé un cheminjusque dans la maison. Toute chambrequi partage un mur avec un garage, ouqui partage un vide sous toit jouxtantun garage, doit être pourvue d’undétecteur de CO, ou un détecteur deCO doit être prévu dans le corridord’accès aux chambres, de manière à cequ’il ne soit pas situé à plus de 16 pi (5 m) (mesurés le long du corridor) dechaque chambre. Les éléments desinstallations mécaniques et électriquesqui parcourent le garage et les aireshabitables doivent être conçus pourempêcher les émanations et les gazd’échappement d’entrer dans la maison.
Les murs communs au garage et à lamaison doivent être isolés et pourvusd’un pare-air et d’un pare-vapeur.Lorsque le garage doit être chauffé, il fautprévoir la mise en place d’isolant thermique et d’un pare-vapeur et lesrecouvrir d’un revêtement de finitionpour éviter qu’ils ne soient endommagés.
Il existe de nombreux types de portesde garage, chacun présentant certainsavantages propres. La porte basculante(figure 153) et la porte sectionnelle(figure 153B) sont les modèles les pluscourants. La porte basculante monopiècefonctionne selon le principe du pivot,étant pourvue d’un rail fixé au plafondet de galets de roulement situés aucentre et au haut de la porte. La porteest également équipée de ressortsd’équilibrage montés de part et d’autreafin d’en faciliter la manœuvre.
La porte sectionnelle est pourvue, à chacun de ses panneaux, de galets sedéplaçant dans un rail fixé de part etd’autre de la porte sur le mur et auplafond. Elle comporte également desressorts d’équilibrage en facilitant lamanoeuvre. Ces portes sont souventéquipées d’un dispositif de fermetureautomatique.
L’abri d’automobile est habituellementattenant à la maison et ouvert sur ses troisautres côtés, du moins partiellement.Le toit est généralement porté par despoteaux reposant sur des dés en béton,mesurant au moins 8 x 8 po (190 x 190 mm) de section. On utilisefréquemment des dés ronds formésdans des cylindres de carton vendusséparément à cette fin. La base des désdoit être suffisamment large pour bienrépartir les charges au sol et être enfouieà une profondeur assez grande pourprévenir tout soulèvement sous l’effetdu gel. Lorsque les poteaux sont enbois, les dés doivent se prolonger horsdu sol d’au moins 6 po (150 mm) pourque les poteaux soient bien protégéscontre l’humidité du sol. Les poteauxdoivent être solidement ancrés aux dés età l’ossature du toit afin de bien résisteraux forces de soulèvement du vent.
Garage et abri d'automobile
345Société canadienne d’hypothèques et de logement
Garage et abri d’automobile
A
rail ancré à la charpente
poutre calculée en fonction de la portée
porte à panneau basculant
sol de garage
rampe
B
rail ancré à la charpente
chacun des panneaux est articulé
sol de garage
rampe
Types de portes de garage
153
(A) porte à panneau basculant
(B) porte à panneaux articulés
Écoulement des eaux de surface,voie d’accès privée pour automobile et allées
Écoulement des eaux de suface, voie d'accès privée pour automobile et allées
349Société canadienne d’hypothèques et de logement
La planification et le nivellement duterrain doivent être pris en compte autout début de l’étape de planification(voir le Calendrier type de la constructiond’une maison, p. 23). Pour réaliser unbon aménagement paysager, il fautévaluer les besoins en ce qui a trait àl’écoulement des eaux de ruissellement, àla voie d’accès privée et aux allées. La voied’accès privée et les allées doivent êtreconstruites en matériaux qui s’har-monisent avec la maison et la cour.
ÉCOULEMENT DESEAUX DE SURFACE
Il faut tenir compte de l’écoulementdes eaux sur le terrain dès la premièreétape de planification servant à implanterla maison sur le terrain, et pour établirla maison par rapport à l’emplacementet aux services, de manière à éliminerefficacement les eaux de ruissellement etde fonte, et permettre le raccordementaux services d’alimentation en eau etd’égout. Il faut établir un plan qui permette d’égoutter tout le terrain endirigeant les eaux de ruissellement loinde la maison (figure 3). La voie d’accèsprivée et les allées doivent être suffisamment basses pour ne pas nuireà l’écoulement des eaux. Lorsque lamaison tire son eau potable d’un puits,l’écoulement doit se faire à l’opposé dupuits afin de prévenir la contaminationde la source d’eau potable.
Le niveau définitif du sol doit être ménagéen pente depuis le mur de fondationde la maison et des mesures doiventêtre prises en vue d’écouler les eaux deruissellement hors de la propriété. Unerigole de drainage (tranchée en pentedouce) sert à cette fin lorsque l’écoulementdes eaux autour de la maison rencontreune pente en sens inverse. Par exemple,si le terrain est en pente de l’avant versl’arrière de la maison, la rigole dedrainage doit être pratiquée à l’arrièrede la maison pour que les eaux de ruissellement coulent le long de la tranchée, autour de la maison, et vers la rue ou le fossé en bordure de la voie. Bien qu’une pente de 5 % soitacceptable, on y préférera une pente de10 % sur une distance de 6 pi 6 po (2 m) du mur afin d’obtenir la pentevoulue une fois le sol tassé. Prévoir unepente minimale de 2 % pour lessurfaces imperméables près de la maison,comme les voies d’accès pour automobiles.
VOIE D’ACCÈSPRIVÉE POUR AUTOMOBILE
Par mesure de sécurité, la voie d’accèsprivée pour automobile ne doit pasaccuser une trop forte pente vers la rueà cause des risques de chute provoquéspar la présence de glace en hiver, maissa pente doit quand même être suffisante
ÉCOULEMENT DES EAUX DE SURFACE, VOIED’ACCÈS PRIVÉE POURAUTOMOBILE ET ALLÉES
350
Écoulement des eaux de surface, voie d'accès privée pour automobile et allées
Société canadienne d’hypothèques et de logement
pour empêcher l’eau de s’y accumuler.La pente longitudinale et transversalemaximale suggérée est de 5 % et de 2 %respectivement. Que la voie d’accèssoit en béton, en asphalte ou en pavés,il faut prévoir une fondation granulairecompactée ayant au moins 6 po(150 mm) d’épaisseur.
Les matériaux les plus courammentutilisés pour les voies d’accès privéessont le béton, l’asphalte, les pavés àemboîtement et la pierre concassée. Ilest préférable d’aménager une voiepleine largeur, mais une voie formée dedeux bandes d’au moins 24 po (600 mm)de largeur espacées d’environ 5 pi (1,5 m)entre axes est acceptable. Bien que moinscoûteuse que la voie pleine largeur, lavoie d’accès privée formée de deuxbandes ne convient pas aux courbes niaux aires de manœuvres automobiles.
Il est plus facile de circuler en automobile sur une voie d’accès pleinelargeur; de plus, si on l’élargit, elle peutaussi servir de trottoir privé. Une voied’accès privée doit mesurer au moins 8 pi(2,4 m) de largeur et au moins 10 pi (3 m)lorsqu’elle sert en même temps d’allée.
Avant de revêtir la voie d’accès privée,il faut bien aplanir et compacter la base.Les matières de faible consistance, demême que les pierres et les caillouxdétachés doivent être enlevés sur uneprofondeur d’environ 4 po (100 mm)et les trous ainsi formés doivent êtrecomblés de matériau granulaire biencompacté. Le sol récemment remblayédoit être bien compacté parce que toutaffaissement du sol provoquerait desfissures dans la surface de roulement. Sicelle-ci doit être en asphalte, la fondationde la voie d’accès doit être constituéed’une couche bien compactée de pierre
concassée ou de gravier de 4 po (100 mm)d’épaisseur au moins. La couche d’asphaltea généralement 1 1/2 po (40 mm)d’épaisseur. On peut aussi utiliser unedalle de béton de 5 po (125 mm)d’épaisseur sans fondation, ou unedalle de 3 po (75 mm) d’épaisseur sielle est posée sur une couche de gravierde 5 po (125 mm).
La mise en place, le lissage et la cure dubéton doivent se faire tel qu’expliquédans la section « Dalle de plancher dusous-sol » du chapitre « Semelles,fondations et dalle ». Un lissage exces-sif à la planchette aura pour résultat defaire remonter une trop grande quan-tité de laitance à la surface et de larendre moins résistante. Les joints deretrait de la voie d’accès privée doiventêtre placés à intervalles de 10 à 12 pi (3à 3,5 m). Les dalles ainsi forméesdoivent être aussi carrées que possible.On doit faire usage de joints d’isolement,constitués de garnitures de joint préforméesou de papier de revêtement, pourséparer la voie d’accès privée de labordure de la rue, de la dalle de plancherdu garage et du mur de fondation. Lesjoints de retrait doivent être exécutésselon les indications de « Dalle deplancher de sous-sol ». La garniturepréformée des joints d’isolement doits’étendre sur toute l’épaisseur du revête-ment de la voie d’accès privée et avoir de1⁄4 à 1⁄2 po (6 à 12 mm) d’épaisseur.
ALLÉES
Les allées sont couramment en bétoncoulé sur place ou en dalles préfabriquées.On utilise également d’autres types dematériaux, comme l’asphalte, la briqued’argile ou de béton, le gravier fin et lapierre concassée.
Écoulement des eaux de suface, voie d'accès privée pour automobile et allées
351Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les allées doivent être construites surune fondation bien compactée et êtrelégèrement inclinées de façon à enévacuer les eaux de surface. La pentelongitudinale et transversale maximalerecommandée pour une allée est de 5 % et 2 % respectivement. On n’utilisehabituellement pas de fondation sousles allées en béton comme on le faitpour celles en asphalte. Les allées enbéton doivent mesurer au moins 4 po
(100 mm) d’épaisseur et celles enasphalte, au moins 1 1⁄2 po (40 mm). Ondoit réaliser des joints de retrait dans les allées pour la même raison qu’on lefait dans les voies d’accès privées.L’espacement de ces joints correspondhabituellement à environ une fois etdemie la largeur de l’allée. Les dallespréfabriquées sont généralementdéposées sur un lit de sable servant debase de nivellement.
Élimination écologique des eaux pluviales
Il arrive que l’implantation de la maison
sur un emplacement ait engendré des
répercussions négatives sur le ruissellement
des eaux. La situation peut surgir dans
le cas d’une maison aménagée en secteur
rural aux prises avec un écosystème fragile,
mais plus fréquemment dans les zones
où il se construit un grand nombre de
maisons, de sorte que les opérations de
nivellement touchent l’ensemble du terrain.
Certains aspects importants sont résumés
ci-après :
Orienter le bâtiment de manière à ne
pas obstruer le ruissellement naturel
des eaux; devant l’impossibilité de
le faire, niveler le terrain de façon à
maintenir le profil de ruissellement.
Éviter autant que possible de déverser
l’écoulement des eaux du toit dans
le réseau d’égout municipal ou le
tuyau de drainage des fondations,
car ces deux mesures accroissent les
risques d’inondation du sous-sol.
Raccorder les descentes pluviales
des gouttières à un baril ou citerne
et utiliser l’eau ainsi recueillie
pour arroser la pelouse ou
laver l’automobile.
Planifier l’aménagement paysager
qui captera et retiendra les eaux de
ruissellement au cas où une grande
surface de toit serait drainée en un
seul endroit. La conservation d’eau
aux endroits où elle s’infiltrera
lentement dans le sol constitue
une autre option efficace.
Les répercussions de la construction d’une
maison peuvent être atténuées par une
planification et une conception attentives.
Consulter les autorités environnementales
pour en savoir davantage sur la gestion
responsable des eaux pluviales.
POUR UNE MAISON SAINE...
352
Écoulement des eaux de surface, voie d'accès privée pour automobile et allées
Société canadienne d’hypothèques et de logement
OUVRAGEDE RÉFÉRENCE
L’aménagement paysager chez soi – Guide canadienSociété canadienne d’hypothèques et de logement
Mesures de protection contrela pourriture et les termites
Mesures de protection contre la pourriture et les termites
355Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le bois utilisé dans des conditions lui permettant d’être toujours sec, oumême soumis à de courtes périodes demouillage intermittent suivies d’unassèchement rapide, ne pourrit pas. Parcontre, tout le bois et les produits dubois utilisés en construction sont sujetsà pourrir s’ils demeurent mouilléslongtemps. La plupart des éléments debois d’une maison ne sont pas soumisà de telles conditions, pourvu que lesmesures appropriées soient prises. Laprotection est assurée par les méthodes deconception et de construction, parl’utilisation de matériaux convenableset, dans certains cas, par le traitementdes matériaux.
Le chantier de construction doit êtrebien drainé et le bois non traité ne doitpas être laissé en contact avec le sol. Lesmurs de fondation doivent se prolongerd’au moins 6 po (150 mm) au-dessusdu sol. Le bardage en bois ou en matériaux dérivés ne doit pas être posé à moins de 8 po (200 mm) au-dessus du sol. Dans un vide sanitaire, le sol doit se trouver à 12 po(300 mm) au moins sous les solives etles poutres, et cette distance doit êtreportée à 18 po (450 mm) là où lestermites constituent un problème.
Les éléments de construction tels quemarches, porches, appuis de fenêtres etseuils de portes doivent être inclinés demanière à ne pas retenir l’eau. Avant lapose des portes et fenêtres, un solind'appui doit être posé au bas des bâtisd'attente, et remonter d'au moins 6 po(150 mm) de chaque côté de l'ouverture.
On doit installer des solins au-dessusdes portes et des fenêtres et autres sailliessusceptibles de présenter des risquesd’infiltration d’eau. (Voir le chapitreconsacré aux « Solins »). Le toitcomportant un débord très saillant assureune plus grande protection au bardageet à d’autres éléments de la maison. Defaçon analogue, si l’entrée de la maisonest couverte, la porte se trouve protégée.
Les marches, le garde-corps et le plancherd’un porche extérieur en bois qui sontexposés à la pluie et à la neige risquentfort de pourrir. S’ils ne sont pas traités,ces éléments ne doivent pas être laissésen contact direct avec le sol. Il importede protéger les veines d’extrémité quiabsorbent l’eau aisément. Si le boistraité doit être coupé en chantier, ondoit tremper les extrémités taillées dansun produit de préservation jusqu’à cequ’elles en soient saturées. Les extrémitéset les joints du bardage peuvent êtretraités en cours d’assemblage ou obturésultérieurement pour parer à l’infiltrationd’eau. Il importe d’utiliser un produitde calfeutrage de qualité autour des bâtisde fenêtres et de portes, à la jonctiondu bardage en bois et du placage demaçonnerie, en dessous des seuils de portes qui ne sont pas totalementprotégées de la pluie et à d’autresendroits semblables, afin d’empêcherl’eau de s’infiltrer dans la structure.
Pendant de nombreuses années,l’ACC (arséniate de cuivre chromaté)a constitué le composé de préservationprincipal du bois pour les applicationsrésidentielles. Ce produit est retiré
MESURES DE PROTECTIONCONTRE LA POURRITUREET LES TERMITES
356
Mesures de protection contre la pourriture et les termites
Société canadienne d’hypothèques et de logement
graduellement pour être remplacé pard’autres produits pour traiter le bois,comme le sel d’ammonium quaternairede cuivre alcalin (SAQC) et le dérivéd’azole cuivré. Les produits du bois traitéavec ces nouveaux agents de préservationont l’apparence verte caractéristiquede l’ACC. Les recommandations visantl’utilisation et la manutention sansdanger du bois traité avec ces nouveauxagents de préservation sont identiquesà celles qui avaient été formulées àl’origine pour l’ACC. Puisque le boistraité contient des substances chimiques,il faut le manipuler avec soin. On doitporter des gants pour le manipuler,porter un masque pour le couper(comme c’est le cas de beaucoup de matériaux), et il doit être éliminésuivant la réglementation locale, maisil ne faut jamais le brûler. Il faut éviter d’employer des clous ou des vis ordinaires avec le bois traité à l’ACC ouau SAQC, en raison du risque decorrosion. On recommande plutôtd’utiliser des fixations qui résistent à lacorrosion comme les fixations galvaniséespar immersion à chaud ou en acierinoxydable. Il faut également éviterd’utiliser les fixations électrozinguéeslorsqu’on emploie le bois traité souspression, car la mince couche sur le cloupeut s’écailler et exposer celui-ci.
Le borate est une autre substance chimique employée pour traiter le boiscontre les termites et la pourriture. Letraitement au borate est habituellementincolore et résulte en une pénétrationbeaucoup plus profonde dans le boisque les autres méthodes de préservation.Les borates ont tendance à se lessiver sile bois est exposé à la pluie. C’est pourcette raison que le bois traité au borateest approuvé uniquement pour lesendroits protégés contre l’expositiondirecte à l’eau.
Le vide sanitaire laissé sans revêtementdu sol est susceptible de devenir trèshumide et d’exposer les éléments decharpente à des conditions favorisant lapourriture. Le revêtement qui empêchel’humidité du sol d’atteindre le videsanitaire doit être posé de la manièredécrite dans la section « Ventilation etrevêtement du sol du vide sanitaire » duchapitre « Semelles, fondations et dalle ».Le vide sanitaire non chauffé doit enoutre être ventilé en été.
Le bois est susceptible d’être rongépar les termites, les fourmis charpentières et les lyctides. Les conditions climatiques froides qui ontcours au Canada limitent la présencede termites à seulement quelquesendroits bien précis dans les parties lesplus au sud de la Colombie-Britannique,de l’Alberta, du Manitoba et de l’Ontario.Dans les régions où les termites sontconnus, le dégagement entre les élémentsstructuraux en bois et le sol doit êtred’au moins 18 po (450 mm), à moinsque le bois ne soit traité avec un produitchimique qui s’avère toxique pour lestermites (par exemple le SAQC et ledérivé d’azole cuivré). Il importe queles éléments porteurs soient visiblesafin que l’on puisse procéder à leurinspection, pour pouvoir y déceler lestunnels de boue que les termitesconstruisent pour se déplacer vers lessources de nourriture. Si les fondationssont isolées ou construites de manièreà ce que l’activité des termites puisseêtre dissimulée, un écran de protectionen métal ou en plastique doit être poséà travers l’isolant au-dessus du niveaudu sol fini afin de couper le passage aux termites.
Interior Doors.Frames and TrimEntretien
Entretien
359Société canadienne d’hypothèques et de logement
Une maison bien construite, avec lesmatériaux appropriés et conformémentaux indications fournies dans le présentouvrage, nécessitera beaucoup moinsd’entretien que celle dont la constructionet les matériaux n’y sont pas conformes.Une construction bien exécutée etl’utilisation de matériaux de qualitépermettront certes de réduire les fraisd’entretien, mais non de les éliminercomplètement; on peut même s’attendreà devoir exécuter certains travaux d’entretien dès la première année d’occupation.
Dans une maison neuve par exemple,il arrive fréquemment que de petitesfissures apparaissent sur les mursintérieurs et que certaines portescollent. Ces défauts surviennenthabituellement pendant ou après lapremière saison de chauffe, lorsque lebois de l’ossature subit un léger retraitpar suite d’une modification de sateneur en eau ou après que les élémentsporteurs ont pris leur position définitivesous la charge.
Il arrive souvent aussi que les matériauxde remblayage autour des fondations setassent et permettent ainsi aux eaux deruissellement de s’accumuler le long dumur du sous-sol ou des fondations.Pour remédier à la situation, il suffit deremplir ces dépressions au fur et àmesure qu’elles se manifestent.
Le propriétaire avisé établit unprogramme d’entretien étalé au fil desans. Tout comme les frais d’entretienpeuvent être sensiblement réduits parune attention particulière apportéeaux méthodes et aux matériaux utiliséspour la construction, l’établissementd’un programme d’entretien périodiquepermet de réduire davantage les fraisd’entretien tout en augmentant la valeurmarchande de la propriété et la duréeutile de la maison à ossature de bois.
ENTRETIEN
Interior Doors.Frames and TrimAnnexe A - Tableaux
Annexe A – Tableaux
363Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 1Facteurs de conversion
Termes relatifs à l’ossature
Dimensions anglaises nominales (bois brut de sciage) Dimensions métriques – réelles
Bois d’œuvre 2 x 2 po 38 x 38 mm2 x 4 po 38 x 89 mm2 x 6 po 38 x 140 mm2 x 8 po 38 x 184 mm2 x 10 po 38 x 235 mm2 x 12 po 38 x 286 mm
Produits en panneau 2 x 8 pi 600 x 2 400 mm4 x 8 pi 1 200 x 2 400 mm
Espacements 12 po d’entraxe 300 mm16 po d’entraxe 400 mm24 po d’entraxe 600 mm
Unités de mesure
oC x 1,8 + 32 = oFkg x 2,205 = lb kPa x 0,1450 = lb/po2
kPa x 20,88 = lbf/pi2L x 0,2200 = gal (imp.)L/s x 13,20 = gal/min lx x 0,09290 = pied-chandellem x 3,281 = pim2 x 10,76 = pi2m3 x 35,31 = pi3mm x 0,03937 = po m3/h x 0,5886 = pi3/minm/s x 196,8 = pi/min MJ x 947,8 = Btu N x 0,2248 = lbf W x 3,412 = Btu/hng/(Pa.s.m2) x 0,0174 = permPa x 0,004014 = pouce(s) d’eau
364
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 2Dosage du béton (par volume)
Résistance du béton Ciment (parties) Eau (pas plus de...) Sable (parties) Gros granulats
2 200 lb/po2 1 4,4 gal imp. (20 L) par sac de 88 lb 2 4 parties, de diamètre allant (15 MPa) (40 kg) de ciment jusqu’à 2 po (50 mm)
1 4,4 gal imp. (20 L) par sac de 88 lb - 6 parties de granulats (40 kg) de ciment tout-venant
3 000 lb/po2 1 4 gal imp. (18 L) par sac de 88 lb 13⁄4 3 parties de diamètre allant(20 MPa) (40 kg) de ciment jusqu’à 1/2 po (40 mm)
1 4 gal imp. (18 L) par sac de 88 lb - 4 3⁄4 parties de granulats(40 kg) de ciment tout-venant
Remarques1 Pour les bétons à résistance plus élevée, commander le béton des fournisseurs commerciaux, afin de satisfaire aux exigences de résistance en
compression et de pourcentage d’air occlus.
Tableau 3Profondeur minimale des fondations
Fondations délimitant un sous-sol Fondations ne délimitant ou un vide sanitaire chauffé aucun espace chauffé
Bon drainage du Bon drainage duType de sol sol, au moins sol, au moins
jusqu'à la LIMITE Mauvais jusqu'à la LIMITE Mauvaisde pénétration drainage de pénétration drainagedu gel du sol du gel du sol
Argile ou sol 4 pi (1,2 m) 4 pi (1,2 m) 4 pi (1,2 m), 4 pi (1,2 m), non défini mais jamais mais jamais
moins que la moins que lalimite de limite de pénétration pénétrationdu gel du gel
Limon Aucune limite Aucune limite En dessous de En dessous dela limite de la limite depénétration pénétrationdu gel du gel
Sols à forte Aucune limite Aucune limite Aucune limite En dessous degranulométrie la limite de
pénétrationdu gel
Roc Aucune limite Aucune limite Aucune limite Aucune limite
Annexe A – Tableaux
365Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 4Dimensions minimales des semelles filantes (Longueur des solives supportées égale ou inférieure à 16 pi [4,9 m]ou moins) (Surcharge de calcul maximale pour les planchers : 50 lb/pi2 [2,4 kPa])
Largeur minimale des semelles filantes, en po (mm) Surface minimaledes semelles
Nombre de Pour des Pour des isolées sousplanchers supportés murs extérieurs murs intérieurs poteaux1, en pi2 (m2)
1 10 (250)2 8 (200)3 4,3 (0,4)2 14 (350)2 14 (350)3 8 (0,75)3 18 (450)2 20 (500)3 11 (1,0)
Remarques1 Les dimensions sont calculées pour des poteaux dont l'entraxe est de 9 pi 10 po (3 m). Pour tout autre espacement, la surface des semelles doit
être déterminée en fonction de la distance en question. 2 La largeur des semelles doit être augmentée de 21⁄2 po (65 mm) pour chaque étage de construction à ossature de bois supportant un placage de
maçonnerie. À l'exception des murs de fondation, la largeur des semelles doit être augmentée de 51⁄8 po (130 mm) pour chaque étage de construction en maçonnerie.
3 La largeur des semelles doit être augmentée de 4 po (100 mm) pour chaque étage de construction en maçonnerie.
Tableau 5Épaisseur miminale des murs de fondation
Hauteur maximale du niveau du sol fini, au-dessus du plancher dusous-sol ou du niveau du sol à l'intérieur du bâtiment, pi po (m)
Type de Épaisseur minimale Mur de fondation Mur de fondation appuyémur de du mur non appuyé latéralement latéralement en partiefondation po (mm) en partie supérieure1, 2, 3, 4 supérieure1, 2, 3, 4
Béton plein, 6 (150) 2–7 (0,80) 4–11 (1,50)résistance 8 (200) 3–11 (1,20) 7–0 (2,15)minimale de 10 (250) 4–7 (1,40) 7–6 (2,30)2 200 lb/po2 (15 MPa) 12 (300) 4–11 (1,50) 7–6 (2,30)
Béton plein, 6 (150) 2–7 (0,80) 5–10 (1,80)résistance 8 (200) 3–11 (1,20) 7–6 (2,30)minimale de 10 (250) 4–7 (1,40) 7–6 (2,30)2 900 lb/po2 (20 MPa) 12 (300) 4–11 (1,50) 7–6 (2,30)
Maçonnerie 5 1⁄2 (140) 1–11 (0,60) 2–7 (0,80)d'éléments 9 7⁄16 (240) 3–11 (1,20) 5–10 (1,80)
11 7⁄16 (290) 4–7 (1,40) 7–2 (2,20)
Remarques1 On estime que l'appui latéral des murs de fondation est assuré en partie supérieure lorsque les solives de plancher y sont encastrées ou que
le plancher y est assujetti par des boulons d'ancrage; dans ce dernier cas, les solives peuvent être parallèles ou perpendiculaires aux murs de fondation.
2 Lorsqu'un mur de fondation comporte une ouverture d'une largeur supérieure à 3 pi 11 po (1,2 m) ou des ouvertures sur plus de 25 % de salongueur, la partie du mur au-dessous des ouvertures doit être considérée comme non appuyée latéralement, sauf si le mur dans lequell'ouverture est pratiquée est armé pour lui permettre de résister aux poussées des terres.
3 Lorsque la largeur du mur plein entre les fenêtres est inférieure à la largeur moyenne des fenêtres, celles-ci sont considérées comme une seuleouverture d'une largeur égale à la largeur totale des fenêtres.
4 Lorsqu'un mur de fondation supporte un mur en maçonnerie massive, on estime que le mur de fondation est appuyé latéralement par le plancher du rez-de-chaussée.
366
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 6Proportions des mélanges de mortier (en volume)
Ciment àUsage permis Ciment maçonnerdu mortier Portland (type H) Chaux Granulats
Partout1 1⁄2 à 1 1 —1 — 1⁄4 à 1⁄2
Partout1, sauf pour — 1 — Pas moins de 21⁄4un mur de fondation 1 — 1⁄2 à 11⁄4 mais pas plus de ou un pilier 3 fois la somme des
volumes du cimentPartout, sauf pour 1 — 11⁄4 à 21⁄2 et de la chauxun mur porteur enéléments creux
Toute cloison non 1 — 21⁄4 à 4porteuse et tout mur — — 1porteur en éléments pleins, sauf pour un mur de fondation
Remarque1 Ces mélanges ne doivent pas être utilisés avec des briques silico-calcaires ou des briques en béton.
Tableau 7Débits courants – qualités et usages
QualitésDimensions, couramment Catégoriepo (mm) Qualité regroupées1 Usages principaux de qualité
Épaisseur Select No 2 et S'utilise couramment dans la plupart Charpente2 à 4 po de structural meilleur des constructions. Offre une forte légère de(38 à 89 mm); no 1 (no 2 et Btr.) résistance, une grande rigidité et choixLargeur : et une belle apparence. S'utilise de2 à 4 po no 2 préférence pour les fermes, les (38 à 89 mm) chevrons et les solives de toit.
No 33 — S'utilise en construction lorsquel'apparence et une grande résistanceimportent peu (ex. : poteauxde murs non porteurs).
Construction3 Standard S'utilise plus couramment dans la CharpenteStandard3 et meilleur construction générale de charpente. légère
(Std. et Btr.) Possède une résistance moindre etpermet des portées plus courtes quele no 2 et Btr. des charpentes légères de choix, mais est plus forte et permetdes portées plus longues que le no 3.
Utility2 — Très économique lorsque la résistancen'est pas importante (ex. : poteaux, lisses et sablières de cloisons, calages,entretoises et contreventements).
Economy2 — Sert aux travaux de constructiontemporaires ou bon marché lorsque la résistance et l'apparence importent peu.
suite à la p. 367
Annexe A – Tableaux
367Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 7 (suite)Débits courants – qualités et usages
QualitésDimensions. couramment Catégoriepo (mm) Qualité regroupées1 Usages principaux de qualité
Épaisseur : Select No 2 et S'utilise couramment dans Solives et2 à 4 po structural meilleur la plupart des constructions madriers de(38 à 89 mm); no 1 (no 2 et Btr.) requérant haute résistance et choixLargeur : et rigidité (ex. : solives de plancher,5 po (114 mm) no 2 solives de toit et chevrons).et plus
No 33 — S'utilise en constructiongénérale où la résistance importe peu.
Economy2 — Sert aux travaux de constructiontemporaires ou bon marché lorsque la résistance et l'apparence importent peu.
Épaisseur : Stud3 — Très employé; qualité spécialement Poteaux2 à 4 po destinée à tous les usages de(Largeur 38 à 89 mm); poteaux (murs porteurs compris).2 po (38 mm) et plus Economy — Sert aux travaux de construction
stud2 temporaires ou bon marchélorsque la résistance et l'apparence importent peu.
Remarques1 Pour faciliter le tri du bois à la scierie, les meilleures qualités sont regroupées et mises en marché ensemble. Chaque pièce de bois porte
néanmoins une estampille de qualité.2 À l'exception des qualités Utility et Economy, toutes les qualités ont été cotées à la machine; la résistance et les portées admissibles ont donc
été établies pour chacune.3 Les qualités Construction, Standard, Stud et N° 3 ne doivent pas servir à des fins structurales si ces éléments font partie d'un ensemble
composé de trois éléments parallèles ou plus, se trouvant à entraxes de 24 po (600 mm) ou moins, disposés ou joints de façon à supporter les charges.
368
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 8Reproduction de marques de qualité approuvées pour utilisation auCanada
* Autorisé à estampiller le bois d'œuvre classé par contrainte mécanique
Reproduction de marques de qualité Association ou organisme
*Alberta Forest Products Association11738, avenue Kingsway, bureau 200Edmonton (Alberta) T5G 0X5Tél. : 780-452-2841 Site Web : www.abforest.org
*Canadian Lumbermen's Association27, avenue GoulburnOttawa (Ontario) K1N 8C7Tél. : 613-233-6205 Site Web : www.cla-ca.ca
*Canadian Mill Services Association601, 6e rue, bureau 200New Westminster (Colombie-Britannique)V3L 3C1Tél. : 604-523-1288 Site Web : www.canserve.org
*Central Forest Products Association Inc.C.P. 1169Hudson Bay (Saskatchewan) S0E 0Y0Tél. : 306+865-2595
*Canadian Softwood Inspection Agency Inc.22089, 28e avenueLangley (Colombie-Britannique) V2Z 1P1Tél. : 604-532-7624
suite à la p. 369
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 8 (suite)Reproduction de marques de qualité approuvées pour utilisation au Canada
* Autorisé à estampiller le bois d'œuvre classé par contrainte mécanique
Reproduction de marques de qualité Association ou organisme
*Council of Forest Industries1855, chemin Kirschner, bureau 360Kelowna (Colombie-Britannique) V1Y 4N7Tél. : 250-860-9663 Site Web : www.cofi.org
Gateway Lumber Inspection BureauLimited992, rue Burns North Bay (Ontario) P1B 3V4Tél. : 705-474-9148
*Interior Lumber Manufacturers'Association1855, chemin Kirschner, bureau 360Kelowna (Colombie-Britannique) V1Y 4N7Tél. : 250-860-9663 Site Web : www.ilma.com
*Macdonald Inspection Service Ltd.1720, 14e av., bureau 110Campbell River (Colombie-Britannique) V9W 8B9Tél. : 250-287-4422 Site Web : www.gradestamp.com
Maritime Lumber BureauC.P. 459Amherst (Nouvelle-Écosse) B4H 4A1Tél. : 902-667-3889 Site Web : www.mlb.ca
Newfoundland & Labrador LumberProducers AssociationC.P. 8Glovertown (Terre-Neuve) A0G 2L0Tél. : 709-533-2206 Site Web : www3.nf.sympatico.ca/nllpa
suite à la p. 370
369
370
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 8 (suite)Reproduction de marques de qualité approuvées pour utilisation au Canada
* Autorisé à estampiller le bois d'œuvre classé par contrainte mécanique
Reproduction de marques de qualité Association ou organisme
Northwest Territories Forest IndustriesAssociationC.P. 220Fort Smith (T.N.-O.) X0E 0P0Tél. : 867-872-2155
*Ontario Lumber Manufacturers'Association65, rue Queen Ouest, bureau 210Toronto (Ontario) M5H 2M5Tél. : 416-367-9717 Site Web : www.olma.ca
*Pacific Lumber Inspection BureauC.P. 19118Bureau de poste de la 4e avenueVancouver (Colombie-Britannique) V6K 4R8Tél. : 604-732-1782Site Web : www.plib.org
*Conseil de l'industrie forestière du Québec1175, avenue Lavigerie, bureau 200Sainte-Foy (Québec) G1V 4P1Tél. : 418-657-7916 Site Web : www.qfic.qc.ca
Annexe A – Tableaux
371Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 9Nom commercial des essences de bois de construction
Nom commercialdes essences de bois de Caractéristiquesconstruction Abréviations Essences du bois
Spruce – S – P – F Épinette (sauf Bois affichant des caractéristiquesPine – Fir l'épinette de semblables. Faciles à travailler et
Sitka), pin gris, à peindre. Tiennent bien les clous. pin de Murray, Couleur variant généralement dusapin baumier et blanc au jaune pâle.sapin concolore
Douglas Fir D. Fir – L Sapin de Douglas, Niveau élevé de dureté et bonne– Larch mélèze de l'Ouest résistance à la pourriture. Tiennent
bien les clous. Se collent et sepeignent bien. Couleur variant dubrun rougeâtre au blanc jaunâtre.
Hem – Fir Hem – Fir Pruche de l'Ouest, Faciles à travailler. Prennent bien lasapin gracieux peinture et tiennent bien les clous.
Se collent bien. Couleur variant dubrun-jaune pâle au blanc.
Northern North Thuya géant Bois résistant exceptionnellementSpecies bien à la pourriture. De résistance
modérée. De belle apparence, il setravaille facilement et se finit trèsbien. Duramen brun rougeâtre et aubier pâle.
North Pin rouge, Bois assez lourds et faciles à travailler,pin à bois lourd acceptent bien un fini et résistent bien(pin ponderosa) à l'arrachement des clous et des vis.
De durabilité modérée, il sèchenten fendillant ou en bombant un peu.L'aubier est épais, pâle, de couleur jaune; le duramen varie du brun pâleau brun rougeâtre.
Pin argenté, Les plus tendres des pins du Canada, ils sepin blanc travaillent et se finissent exceptionnellement
bien. Ils ne sont pas aussi forts que laplupart des essences de pin, mais n'ont pas tendance à gercer ni à craquer. Résistent bien à l'arrachement de clous. Subissent peu de retrait, moins que toutesles autres essences, sauf les cèdres. Sepeinturent, se teignent et se vernissent bien. L'aubier est presque blanc et le duramenvarie du blanc crème au brun paille pâle.
Tremble, Bois légers de résistance modérée,grand tremble, se travaillant bien, se finissant bienpeuplier baumier et résistant bien à l'arrachement des
clous. Généralement de teinte pâle,variant du presque blanc au blanc grisâtre.
372
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 10Dimensions des débits courants et des planches
Dimensions réelles Équivalents métriques Dimensions(en pouces) (en mm) converties
Dimensions (en mm) nominales
(en pouces) Sec Vert Sec Vert
2 x 2 11⁄2 x 11⁄2 19⁄16 x 19⁄16 38 x 38 40 x 40 38 x 383 21⁄2 29⁄16 64 65 644 31⁄2 39⁄16 89 90 896 51⁄2 5 5⁄8 140 143 1408 71⁄4 71⁄2 184 190 184
10 91⁄4 91⁄2 235 241 23512 111⁄4 111⁄2 286 292 286
3 x 3, etc. 21⁄2 x 21⁄2 29⁄16 x 29⁄16 64 x 64 65 x 65 64 x 644 x 4, etc. 31⁄2 x 31⁄2 39⁄16 x 39⁄16 89 x 89 90 x 90 89 x 89
1 x 2 3⁄4 x 11⁄2 13⁄16 x 19⁄16 19 x 38 21 x 40 19 x 383 21⁄2 29⁄16 64 65 644 31⁄2 39⁄16 89 90 895 41⁄2 45⁄8 114 117 1146 51⁄2 55⁄8 140 143 1408 71⁄4 71⁄2 184 190 184
10 91⁄4 91⁄2 235 241 23512 111⁄4 111⁄2 286 292 286
11⁄4 x 2, etc. 1 x 11⁄2 11⁄32 x 19⁄16 25 x 38 26 x 40 25 x 3811⁄2 x2, etc. 11⁄4 x 11⁄2 19⁄32 x 19⁄16 32 x 38 33 x 40 32 x 38
Déb
its c
oura
nts
Plan
ches
Annexe A – Tableaux
373Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 11 Portées maximales des poutres composées supportant au plus un plancher1,2
Portée maximale, en pi po (m)3, 4
Dimensions des poutres composées, en po (mm)
2 x 8 2 x 10 2 x 12 (38 x 184) (38 x 235) (38 x 286)
LongueurNom supportée Nombre d'éléments
commercial Qualité pi (m)5, 6 3 4 5 3 4 5 3 4 5
Douglas Fir - No 1 8 9–8 11–2 12–6 11–10 13–8 15–3 13–8 15–10 17–8Larch et 2,4 2,97 3,42 3,82 3,63 4,19 4,68 4,21 4,86 5,43
no 2 10 8–8 10–0 11–2 10–7 12–2 13–8 12–3 14–2 15–103,0 2,65 3,06 3,42 3,24 3,75 4,19 3,76 4,35 4,8612 7–11 9–1 10–2 9–8 11–2 12–5 11–2 12–11 14–53,6 2,42 2,80 3,13 2,96 3,42 3,82 3,44 3,97 4,4414 7–4 8–5 9–5 8–11 10–4 11–6 10–4 11–11 13–44,2 2,24 2,59 2,89 2,74 3,17 3,54 3,18 3,67 4,1116 6–10 7–11 8–10 8–4 9–8 10–9 9–8 11–2 12–64,8 2,10 2,42 2,71 2,56 2,96 3,31 2,98 3,44 3,8418 6–5 7–5 8–4 7–10 9–1 10–2 9–2 10–7 11–95,4 1,98 2,28 2,55 2,42 2,79 3,12 2,81 3,24 3,6220 6–1 7–1 7–11 7–6 8–7 9–8 8–8 10–0 11–26,0 1,88 2,17 2,42 2,29 2,65 2,96 2,66 3,07 3,44
Hem-Fir No 1 8 10–1 11–7 12–6 12–5 14–4 15–11 14–4 16–07 18–7et 2,4 3,11 3,55 3,82 3,80 4,39 4,88 4,41 5,10 5,70
no 2 10 9–1 10–5 11–7 11–1 12–9 14–4 12–10 14–10 16–73,0 2,78 3,21 3,55 3,40 3,93 4,39 3,95 4,56 5,1012 8–3 9–7 10–8 10–1 11–8 13–1 11–9 13–7 15–23,6 2,54 2,93 3,28 3,11 3,59 4,01 3,60 4,16 4,6514 7–8 8–10 9–11 9–4 10–10 12–1 10–10 12–6 14–04,2 2,35 2,72 3,04 2,88 3,32 3,71 3,34 3,85 4,3116 7–2 8–3 9–3 8–9 10–1 11–4 10–2 11–9 13–14,8 2,20 2,54 2,84 2,69 3,11 3,47 3,12 3,60 4,0318 6–9 7–10 8–9 8–3 9–6 10–8 9–7 11–1 12–45,4 2,07 2,39 2,68 2,54 2,93 3,27 2,94 3,40 3,8020 6–5 7–5 8–3 7–10 9–0 10–1 9–1 10–6 11–96,0 1,97 2,27 2,54 2,41 2,78 3,11 2,79 3,22 3,60
S-P-F No 1 8 10–0 11–0 11–11 12–10 14–1 15–2 14–11 17–2 18–3et 2,4 3,07 3,38 3,64 3,92 4,32 4,65 4,57 5,25 5,59
no 2 10 9–4 10–3 11–0 11–6 13–1 14–1 13–4 15–4 17–23,0 2,85 3,14 3,38 3,52 4,01 4,32 4,09 4,72 5,2512 8–7 9–8 10–5 10–6 12–1 13–3 12–2 14–0 15–83,6 2,63 2,95 3,18 3,22 3,71 4,06 3,73 4,31 4,8214 7–11 9–2 9–10 9–8 11–2 12–6 11–3 13–0 14–64,2 2,44 2,80 3,02 2,98 3,44 3,84 3,46 3,99 4,4616 7–5 8–7 9–5 9–1 10–6 11–8 10–6 12–2 13–74,8 2,28 2,63 2,89 2,79 3,22 3,60 3,23 3,73 4,1718 7–0 8–1 9–0 8–7 9–10 11–0 9–11 11–5 12–105,4 2,15 2,48 2,77 2,63 3,03 3,39 3,05 3,52 3,9320 6–8 7–8 8–7 8–1 9–4 10–6 9–5 10–10 12–26,0 2,04 2,35 2,63 2,49 2,88 3,22 2,89 3,34 3,73
suite à la p. 374
374
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 11 (suite)Portées maximales des poutres composées supportant au plus un plancher1,2
Portée maximale, en pi po (m)3, 4
Dimensions des poutres composées, en po (mm)
2 x 8 2 x 10 2 x 12 (38 x 184) (38 x 235) (38 x 286)
LongueurNom supportée Nombre d'éléments
commercial Qualité pi (m)5, 6 3 4 5 3 4 5 3 4 5
Northern No 1 8 8–5 9–9 10–9 10–3 11–11 13–3 11–11 13–9 15–5Species et 2,4 2,59 2,99 3,29 3,16 3,65 4,08 3,67 4,24 4,74
no 2 10 7–6 8–8 9–9 9–2 10–8 11–11 10–8 12–4 13–93,0 2,31 2,67 2,99 2,83 3,27 3,65 3,28 3,79 4,2412 6–10 7–11 8–10 8–5 9–8 10–10 9–9 11–3 12–73,6 2,11 2,44 2,73 2,58 2,98 3,33 3,00 3,46 3,8714 6–4 7–4 8–3 7–9 9–0 10–1 9–0 10–5 11–84,2 1,95 2,26 2,52 2,39 2,76 3,09 2,77 3,20 3,5816 5–11 6–10 7–8 7–3 8–5 9–5 8–5 9–9 10–114,8 1,83 2,11 2,36 2,24 2,58 2,89 2,59 3,00 3,3518 5–7 6–6 7–3 6–10 7–11 8–10 8–0 9–2 10–35,4 1,72 1,99 2,23 2,11 2,43 2,72 2,45 2,82 3,1620 5–4 6–2 6–10 6–6 7–6 8–5 7–7 8–9 9–96,0 1,64 1,89 2,11 2,00 2,31 2,58 2,32 2,68 3,00
Remarques – tableau 111 Les portées ne visent que les planchers des aires résidentielles.2 Lorsqu'un plancher comporte une chape de béton d'au plus 2 po (51 mm), il faut multiplier la portée par 0,8.3 Les portée indiquent les distances nettes entre les appuis. Pour obtenir la portée totale, additionner les deux longueurs
d'appui.4 Les poutres à trois éléments, dont la longueur supportée est supérieure à 13 pi 8 po (4,2 m), requièrent une longueur
d'appui de 4 1/2 po (114 mm). Toutes les autres poutres requièrent une longueur d'appui de 3 po (76 mm).5 La longueur supportée correspond à la moitié de la somme des portées des solives de part et d'autre de la poutre.6 Pour d'autres longueurs supportées, on peut procéder par interpolation directe.
Annexe A – Tableaux
375Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 12Portées maximales des poutres composées supportant au plus deuxplanchers1,2
Portée maximale, en pi po (m)3, 4
Dimensions des poutres composées, en po (mm)
2 x 8 2 x 10 2 x 12 (38 x 184) (38 x 235) (38 x 286)
LongueurNom supportée Nombre d'élémentscommercial Qualité pi (m)5, 6 3 4 5 3 4 5 3 4 5
D.Fir No 1 8 7–3 8–4 9–4 8–10 10–2 11–5 10–3 11–10 13–3Larch et 2,4 2,22 2,56 2,87 2,72 3,14 3,51 3,15 3,64 4,07
no 2 10 6–6 7–6 8–4 7–11 9–2 10–2 9–2 10–7 11–103,0 1,99 2,29 2,56 2,43 2,80 3,14 2,82 3,25 3,6412 5–11 6–10 7–7 7–3 8–4 9–4 8–4 9–8 10–103,6 1,81 2,09 2,34 2,22 2,56 2,86 2,57 2,97 3,3214 5–6 6–4 7–1 6–8 7–9 8–7 7–9 8–11 10–04,2 1,68 1,94 2,17 2,05 2,37 2,65 2,38 2,75 3,0716 5–1 5–11 6–7 6–3 7–3 8–1 7–3 8–4 9–44,8 1,57 1,81 2,03 1,92 2,22 2,48 2,23 2,57 2,8818 4–10 5–7 6–3 5–11 6–10 7–7 6–10 7–11 8–105,4 1,48 1,71 1,91 1,81 2,09 2,34 2,10 2,43 2,7120 4–7 5–3 5–11 5–7 6–5 7–3 6–6 7–6 8–46,0 1,40 1,62 1,81 1,72 1,98 2,22 1,99 2,30 2,57
Hem-Fir No 1 8 7–7 8–9 9–9 9–3 10–8 12–0 10–9 12–5 13–11et 2,4 2,33 2,69 3,01 2,85 3,29 3,68 3,30 3,82 4,27
no 2 10 6–9 7–10 8–9 8–3 9–7 10–8 9–7 11–1 12–53,0 2,08 2,41 2,69 2,55 2,94 3,29 2,96 3,41 3,8212 6–2 7–2 8–0 7–7 8–9 9–9 8–9 10–2 11–43,6 1,90 2,20 2,45 2,33 2,68 3,00 2,70 3,12 3,4814 5–9 6–7 7–5 7–0 8–1 9–1 8–2 9–5 10–64,2 1,76 2,03 2,27 2,15 2,49 2,78 2,50 2,88 3,2216 5–4 6–2 6–11 6–7 7–7 8–6 7–6 8–9 9–104,8 1,65 1,90 2,13 2,01 2,33 2,60 2,30 2,70 3,0218 5–1 5–10 6–6 6–0 7–2 8–0 6–10 8–3 9–35,4 1,55 1,79 2,00 1,86 2,19 2,45 2,11 2,54 2,8420 4–8 5–6 6–2 5–7 6–9 7–7 6–4 7–10 8–96,0 1,44 1,70 1,90 1,72 2,08 2,33 1,96 2,41 2,70
S-P-F No 1 8 7–10 9–1 9–11 9–7 11–1 12–5 11–2 12–10 14–5et 2,4 2,41 2,79 3,03 2,95 3,41 3,81 3,42 3,95 4,42
no 2 10 7–0 8–1 9–1 8–7 9–11 11–1 10–0 11–6 12–103,0 2,16 2,49 2,79 2,64 3,05 3,41 3,06 3,53 3,9512 6–5 7–5 8–3 7–10 9–1 10–1 9–1 10–6 10–93,6 1,97 2,27 2,54 2,41 2,78 3,11 2,79 3,23 3,6114 5–11 6–10 7–8 7–3 8–5 9–4 8–5 9–9 10–104,2 1,82 2,11 2,35 2,23 2,57 2,88 2,59 2,99 3,3416 5–7 6–5 7–2 6–9 7–10 8–9 7–11 9–1 10–24,8 1,71 1,97 2,20 2,09 2,41 2,69 2,42 2,79 3,1218 5–3 6–1 6–9 6–5 7–5 8–3 7–5 8–7 9–75,4 1,61 1,86 2,08 1,97 2,27 2,54 2,28 2,63 2,9520 5–0 5–9 6–5 6–0 7–0 7–10 6–10 8–2 9–16,0 1,53 1,76 1,97 1,86 2,15 2,41 2,11 2,50 2,79
suite à la p. 376
376
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 12 (suite)Portées maximales des poutres composées supportant au plus deuxplanchers1,2
Portée maximale, en pi po (m)3, 4
Dimensions des poutres composées, en po (mm)
2 x 8 2 x 10 2 x 12 (38 x 184) (38 x 235) (38 x 286)
LongueurNom supportée Nombre d'élémentscommercial Qualité pi (m)5, 6 3 4 5 3 4 5 3 4 5
Northern No 1 8 6–4 7–3 8–2 7–8 8–11 9–11 8–11 10–4 11–6Species et 2,4 1,94 2,24 2,50 2,37 2,73 3,06 2,75 3,17 3,55
no 2 10 5–8 6–6 7–3 6–11 7–11 8–11 8–0 9–3 10–43,0 1,73 2,00 2,24 2,12 2,44 2,73 2,46 2,84 3,1712 5–2 5–11 6–8 6–3 7–3 8–1 7–4 8–5 9–53,6 1,58 1,83 2,04 1,93 2,23 2,50 2,24 2,59 2,9014 4–9 5–6 6–2 5–10 6–9 7–6 6–9 7–10 8–94,2 1,46 1,69 1,89 1,79 2,07 2,31 2,08 2,40 2,6816 4–5 5–2 5–9 5–5 6–3 7–0 6–4 7–4 8–24,8 1,37 1,58 1,77 1,67 1,93 2,16 1,94 2,24 2,5118 4–2 4–10 5–5 5–2 5–11 6–8 6–0 6–11 7–85,4 1,29 1,49 1,67 1,58 1,82 2,04 1,83 2,11 2,3620 4–0 4–7 5–2 4–10 5–8 6–3 5–8 6–6 7–46,0 1,22 1,41 1,58 1,50 1,73 1,93 1,74 2,01 2,24
Remarques – tableau 121 Les portées ne visent que les planchers des aires résidentielles.2 Lorsqu'un plancher comporte une chape de béton d'au plus 2 po (51 mm), il faut multiplier la portée par 0,8.3 Les portées indiquent les distances nettes entre les appuis. Pour obtenir la portée totale, additionner les deux longueurs d'appui.4. Les poutres à trois éléments, dont la longueur supportée est supérieure à 13 pi 8 po (4.2 m), requièrent une longueur d'appui de 4 1/2 po
(114 mm). Toutes les autres poutres requièrent une longueur d'appui de 3 po (76 mm).5 La longueur supportée correspond à la moitié de la somme des portées des solives de part et d'autre de la poutre.6 Pour d'autres longueurs supportées, on peut procéder par interpolation directe.
Annexe A – Tableaux
377Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 13 Portées maximales des poutres composées supportant au plus troisplanchers1,2
Portée maximale, en pi po (m)3, 4
Dimensions des poutres composées, en po (mm)
2 x 8 2 x 10 2 x 12 (38 x 184) (38 x 235) (38 x 286)
LongueurNom supportée Nombre d'éléments
commercial Qualité pi (m)5, 6 3 4 5 3 4 5 3 4 5
D.Fir No 1 8 6–0 6–11 7–9 7–4 8–6 9–6 8–7 9–10 11–0Larch et 2,4 1,85 2,14 2,39 2,26 2,61 2,92 2,63 3,03 3,39
no 2 10 5–5 6–3 6–11 6–7 7–7 8–6 7–8 8–10 9–103,0 1,66 1,91 2,14 2,02 2,34 2,61 2,35 2,71 3,0312 4–11 5–8 6–4 6–0 6–11 7–9 7–0 8–1 9–03,6 1,51 1,74 1,95 1,85 2,13 2,39 2,14 2,48 2,7714 4–7 5–3 5–11 5–7 6–5 7–2 6–6 7–6 8–44,2 1,40 1,62 1,81 1,71 1,98 2,21 1,99 2,29 2,5616 4–3 4–11 5–6 5–3 6–0 6–9 6–1 7–0 7–104,8 1,31 1,51 1,69 1,60 1,85 2,07 1,86 2,14 2,4018 4–0 4–8 5–2 4–11 5–8 6–4 5–8 6–7 7–45,4 1,23 1,42 1,59 1,51 1,74 1,95 1,75 2,02 2,2620 3–10 4–5 4–11 4–8 5–5 6–0 5–5 6–3 7–06,0 1,17 1,35 1,51 1,43 1,65 1,85 1,66 1,92 2,14
Hem-Fir No 1 8 6–4 7–4 8–2 7–9 8–11 10–0 9–0 10–4 11–7et 2,4 1,94 2,24 2,51 2,37 2,74 3,06 2,75 3,18 3,56
no 2 10 5–8 6–6 7–4 6–11 8–0 8–11 8–0 9–3 10–43,0 1,74 2,00 2,24 2,12 2,45 2,74 2,46 2,84 3,1812 5–2 5–11 6–8 6–3 7–3 8–2 7–1 8–5 9–53,6 1,58 1,83 2,05 1,92 2,24 2,50 2,18 2,60 2,9014 4–8 5–6 6–2 5–7 6–9 7–6 6–4 7–10 8–94,2 1,43 1,69 1,89 1,71 2,07 2,32 1,95 2,40 2,6916 4–2 5–2 5–9 5–1 6–3 7–1 5–9 7–1 8–24,8 1,30 1,58 1,77 1,56 1,92 2,17 1,77 2,18 2,5118 3–10 4–9 5–5 4–8 5–8 6–8 5–4 6–6 7–85,4 1,19 1,47 1,67 1,44 1,76 2,04 1,64 2,00 2,3520 3–7 4–5 5–2 4–4 5–3 6–3 5–0 6–0 7–16,0 1,11 1,36 1,58 1,34 1,63 1,92 1,53 1,85 2,18
S-P-F No 1 8 6–7 7–7 8–5 8–0 9–3 10–4 9–3 10–9 12–0et 2,4 2,01 2,32 2,60 2,46 2,84 3,17 2,85 3,29 3,68
no 2 10 5–10 6–9 7–7 7–2 8–3 9–3 8–4 9–7 10–93,0 1,80 2,08 2,32 2,20 2,54 2,84 2,55 2,95 3,2912 5–4 6–2 6–11 6–6 7–7 8–5 7–7 8–9 9–93,6 1,64 1,90 2,12 2,01 2,32 2,59 2,33 2,69 3,0114 4–11 5–9 6–5 6–0 7–0 7–10 6–10 8–1 9–14,2 1,52 1,75 1,96 1,85 2,15 2,40 2,10 2,49 2,7816 4–6 5–4 6–0 5–5 6–6 7–4 6–2 7–7 8–64,8 1,40 1,64 1,84 1,68 2,01 2,24 1,91 2,33 2,6018 4–2 5–0 5–8 5–0 6–2 6–11 5–9 7–0 8–05,4 1,28 1,55 1,73 1,54 1,89 2,12 1,76 2,16 2,4620 3–10 4–9 5–4 4–8 5–8 6–6 5–4 6–6 7–76,0 1,19 1,47 1,64 1,44 1,76 2,01 1,64 2,00 2,33
suite à la p. 378
378
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 13 (suite)Portées maximales des poutres composées supportant au plus troisplanchers1,2
Portée maximale, en pi po (m)3, 4
Dimensions des poutres composées, en po (mm)
2 x 8 2 x 10 2 x 12 (38 x 184) (38 x 235) (38 x 286)
LongueurNom supportée Nombre d'éléments
commercial Qualité pi (m)5, 6 3 4 5 3 4 5 3 4 5
Northern No 1 8 5–3 6–1 6–9 6–5 7–5 8–3 7–5 8–7 9–7Species et 2,4 1,61 1,86 2,08 1,97 2,28 2,55 2,29 2,64 2,96
no 2 10 4–8 5–5 6–1 5–9 6–8 7–5 6–8 7–8 8–73,0 1,44 1,67 1,86 1,76 2,04 2,28 2,05 2,36 2,6412 4–3 4–11 5–6 5–3 6–1 6–9 6–1 7–0 7–103,6 1,32 1,52 1,70 1,61 1,86 2,08 1,87 2,16 2,4114 4–0 4–7 5–1 4–10 5–7 6–3 5–8 6–6 7–34,2 1,22 1,41 1,57 1,49 1,72 1,93 1,73 2,00 2,2316 3–9 4–3 4–10 4–6 5–3 5–10 5–3 6–1 6–104,8 1,14 1,32 1,47 1,40 1,61 1,80 1,62 1,87 2,0918 3–6 4–1 4–6 4–3 4–11 5–6 5–0 5–9 6–55,4 1,08 1,24 1,39 1,32 1,52 1,70 1,53 1,76 1,9720 3–4 3–10 4–3 4–1 4–8 5–3 4–9 5–5 6–16,0 1,02 1,18 1,32 1,25 1,44 1,61 1,45 1,67 1,87
Remarques – tableau 131 Les portées ne visent que les planchers des aires résidentielles.2 Lorsqu'un plancher comporte une chape de béton d'au plus 2 po (51 mm), il faut multiplier la portée par 0,8.3 Les portées indiquent les distances nettes entre les appuis. Pour obtenir la portée totale, additionner les deux longueurs d'appui.4 Les poutres à trois éléments, dont la longueur supportée est supérieure à 13 pi 8 po (4,2 m), requièrent une longueur d'appui de 4 1/2 po
(114 mm). Toutes les autres poutres requièrent une longueur d'appui de 3 po (76 mm).5 La longueur supportée correspond à la moitié de la somme des portées des solives de part et d'autre de la poutre.6 Pour d'autres longueurs supportées, on peut procéder par interpolation directe.
Annexe A – Tableaux
379Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 14Portées maximales des poutres en acier supportant les planchers
Longueur supportée des solives, en pi (m) (50 % de la somme des portées des solives de chaque côté de la poutre)
SECTION 7 pi 10 po (2,4 m) 9 pi 9 po (3 m) 11 pi 9 po (3,6 m) 13 pi 9 po (4,2 m) 15 pi 8 po (4,8 m) 17 pi 8 po (5,4 m) 19 pi 11 po (6 m)
W150 x 22 18-0 5,5 17-1 5,2 16-1 4,9 15-8 4,8 15-1 4,6 14-9 4,5 14-1 4,3W200 x 21 21-3 6,5 20-3 6,2 19-5 5,9 18-8 5,7 17-8 5,4 16-8 5,1 16-1 4,9W200 x 27 23-10 7,3 22-7 6,9 21-7 6,6 20-8 6,3 20-0 6,1 19-4 5,9 19-0 5,8W200 x 31 25-7 7,8 24-3 7,4 23-3 7,1 22-3 6,8 21-7 6,6 21-0 6,4 20-3 6,2W250 x 24 26-7 8,1 24-10 7,6 23-10 7,3 23-0 7,0 21-7 6,6 20-3 6,2 19-4 5,9W250 x 33 30-2 9,2 28-6 8,7 27-2 8,3 26-2 8,0 25-3 7,7 24-7 7,5 23-10 7,3W250 x 39 32-9 10,0 30-9 9,4 29-6 9,0 28-2 8,6 27-7 8,4 26-7 8,1 25-10 7,9W310 x 31 34-1 10,4 32-1 9,8 30-9 9,4 29-2 8,9 27-7 8,4 26-2 8,0 24-10 7,6W310 x 39 37-4 11,4 35-1 10,7 32-9 10,0 32-1 9,8 31-2 9,5 30-2 9,2 29-6 9,0
W150 x 22 16-1 4,9 14-3 4,4 13-3 4,1 12-6 3,8 12-6 3,5 11-2 3,4 10-6 3,2W200 x 21 18-4 5,6 16-8 5,1 15-1 4,6 14-1 4,3 13-4 4,1 12-6 3,8 12-1 3,7W200 x 27 21-0 6,4 20-0 6,1 18-4 5,6 17-4 5,3 16-1 4,9 15-4 4,7 14-4 4,4W200 x 31 22-7 6,9 21-3 6,5 20-3 6,2 19-0 5,8 17-8 5,4 16-8 5,1 16-1 4,9W250 x 24 22-3 6,8 20-0 6,1 18-4 5,6 17-1 5,2 16-1 4,9 15-1 4,6 14-4 4,4W250 x 33 26-10 8,2 25-3 7,7 23-0 7,0 21-3 6,5 20-0 6,1 19-0 5,8 18-0 5,5W250 x 39 28-10 8,8 27-2 8,3 25-7 7,8 23-7 7,2 22-3 6,8 21-0 6,4 20-0 6,1W310 x 31 28-6 8,7 25-7 7,8 23-7 7,2 22-0 6,7 20-3 6,2 19-4 5,9 18-4 5,6W310 x 39 32-9 10,0 30-6 9,3 27-10 8,5 25-10 7,9 24-3 7,4 23-0 7,0 22-0 6,7
Remarque – tableau 141 La section donne la profondeur et le poids de la poutre en unités métriques. Par exemple,
une poutre W150 x 22 a une hauteur de 6 po (150 mm) et un poids de 14,8 lb/pi (22 kg/m).
Un étage supporté
Deux étages supportés
380
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 15Portées maximales des poutres lamellées-collées catégorie 20f-E supportant les planchers1
Portée maximale, en pi po (m)2, 3, 4, 5
Longueur Profondeur des poutres, en po (mm)Nombre Largeur des de solivesd'étages poutres, supportée 9 101⁄2 12 131⁄2 15 161⁄2 18supportés en po (mm) en pi (m)6, 7 (228) (266) (304) (342) (380) (418) (456)
1 3 (80) 8 14–1 16–5 18–9 21–1 23–5 25–9 28–2(2,4) (4,32) (5,04) (5,76) (6,48) (7,20) (7,92) (8,64)10 12–7 14–8 16–9 18–10 21–0 23–1 25–2(3,0) (3,87) (4,51) (5,15) (5,80) (6,44) (7,09) (7,73)12 11–6 13–5 15–4 17–3 19–2 21–1 23–0(3,6) (3,53) (4,12) (4,70) (5,29) (5,88) (6,47) (7,06)14 10–8 12–5 14–2 15–11 17–9 19–6 21–3(4,2) (3,27) (3,81) (4,36) (4,90) (5,44) (5,99) (6,53)16 9–11 11–7 13–3 14–11 16–7 18–3 19–11(4,8) (3,06) (3,57) (4,07) (4,58) (5,09) (5,60) (6,11)18 9–5 10–11 12–6 14–1 15–8 17–2 18–9(5,4) (2,88) (3,36) (3,84) (4,32) (4,80) (5,28) (5,76)20 8–11 10–5 11–10 13–4 14–10 16–4 17–10(6,0) (2,73) (3,19) (3,64) (4,10) (4,56) (5,01) (5,47)
1 5 (130) 8 17–11 20–11 23–11 26–11 29–11 32–11 35–10(2,4) (5,51) (6,43) (7,35) (8,26) (9,18) (10,10) (11,02)10 16–0 18–9 21–5 24–1 26–9 29–5 32–1(3,0) (4,93) (5,75) (6,57) (7,39) (8,21) (9,03) (9,86)12 14–8 17–1 19–6 22–0 24–5 26–10 29–3(3,6) (4,50) (5,25) (6,00) (6,75) (7,50) (8,25) (9,00)14 13–7 15–10 18–1 20–4 22–7 24–10 27–1(4,2) (4,16) (4,86) (5,55) (6,25) (6,94) (7,64) (8,33)16 12–8 14–10 16–11 19–0 21–2 23–3 25–4(4,8) (3,90) (4,54) (5,19) (5,84) (6,49) (7,14) (7,79)18 11–11 13–11 15–11 17–11 19–11 21–11 23–11(5,4) (3,67) (4,28) (4,90) (5,51) (6,12) (6,73) (7,35)20 11–4 13–3 15–1 17–0 18–11 20–10 22–8(6,0) (3,48) (4,07) (4,65) (5,23) (5,81) (6,39) (6,97)
2 3 (80) 8 10–8 12–5 14–3 16–0 17–9 19–7 21–4(2,4) (3,28) (3,83) (4,37) (4,92) (5,47) (6,01) (6,56)10 9–7 11–2 12–9 14–4 15–11 17–6 19–1(3,0) (2,93) (3,42) (3,91) (4,40) (4,89) (5,38) (5,87)12 8–9 10–2 11–7 13–1 14–6 16–0 17–5(3,6) (2,68) (3,12) (3,57) (4,02) (4,46) (4,91) (5,36)14 8–1 9–5 10–9 12–1 13–5 14–10 16–2(4,2) (2,48) (2,89) (3,31) (3,72) (4,13) (4,54) (4,96)16 7–7 8–10 10–1 11–4 12–7 13–10 15–1(4,8) (2,32) (2,71) (3,09) (3,48) (3,86) (4,25) (4,64)18 7–1 8–4 9–6 10–8 11–10 13–1 14–3(5,4) (2,19) (2,55) (2,91) (3,28) (3,64) (4,01) (4,37)20 6–9 7–11 9–0 10–2 11–3 12–5 13–6(6,0) (2,07) (2,42) (2,77) (3,11) (3,46) (3,80) (4,15)
suite à la p. 381
Annexe A – Tableaux
381Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 15 (suite)Portées maximales des poutres lamellées-collées catégorie 20f-E supportant les planchers1
Portée maximale, en pi po (m)2, 3, 4, 5
Longueur Profondeur des poutres, en po (mm)Nombre Largeur des de solivesd'étages poutres, supportée 9 101⁄2 12 131⁄2 15 161⁄2 18supportés en po (mm) en pi (m)6, 7 (228) (266) (304) (342) (380) (418) (456)
2 5 (130) 8 13–7 15–10 18–2 20–5 22–8 24–11 27–3(2,4) (4,18) (4,88) (5,57) (6,27) (6,97) (7,66) (8,36)10 12–2 14–2 16–3 18–3 20–3 22–4 24–4(3,0) (3,74) (4,36) (4,99) (5,61) (6,23) (6,85) (7,48)12 11–1 13–0 14–10 16–8 18–6 20–4 22–3(3,6) (3,41) (3,98) (4,55) (5,12) (5,69) (6,26) (6,83)14 10–3 12–0 13–9 15–5 17–2 18–10 20–7(4,2) (3,16) (3,69) (4,21) (4,74) (5,27) (5,79) (6,32)16 9–7 11–3 12–10 14–5 16–0 17–8 19–3(4,8) (2,96) (3,45) (3,94) (4,43) (4,93) (5,42) (5,91)18 9–1 10–7 12–1 13–7 15–1 16–8 18–2(5,4) (2,79) (3,25) (3,72) (4,18) (4,64) (5,11) (5,57)20 8–7 10–0 11–6 12–11 14–4 15–9 17–3(6,0) (2,64) (3,08) (3,53) (3,97) (4,41) (4,85) (5,29)
3 3 (80) 8 8–11 10–5 11–11 13–5 14–11 16–5 17–11(2,4) (2,75) (3,21) (3,66) (4,12) (4,58) (5,04) (5,50)10 8–0 9–4 10–8 12–0 13–4 14–8 16–0(3,0) (2,46) (2,87) (3,28) (3,69) (4,10) (4,51) (4,92)12 7–4 8–6 9–9 10–11 12–2 13–5 14–7(3,6) (2,24) (2,62) (2,99) (3,37) (3,74) (4,11) (4,49)14 6–9 7–11 9–0 10–2 11–3 12–5 13–6(4,2) (2,08) (2,42) (2,77) (3,12) (3,46) (3,81) (4,15)16 6–4 7–5 8–5 9–6 10–6 11–7 12–8(4,8) (1,94) (2,27) (2,59) (2,91) (3,24) (3,56) (3,89)18 6–0 6–11 7–11 8–11 9–11 10–11 11–11(5,4) (1,83) (2,14) (2,44) (2,75) (3,05) (3,36) (3,66)20 5–8 6–7 7–7 8–6 9–5 10–4 11–4(6,0) (1,74) (2,03) (2,32) (2,61) (2,90) (3,19) (3,48)
3 5 (130) 8 11–5 13–4 15–2 17–1 19–0 20–11 22–10(2,4) (3,50) (4,09) (4,67) (5,25) (5,84) (6,42) (7,01)10 10–2 11–11 13–7 15–4 17–0 18–8 20–5(3,0) (3,13) (3,66) (4,18) (4,70) (5,22) (5,74) (6,27)12 9–4 10–10 12–5 14–0 15–6 17–1 18–7(3,6) (2,86) (3,34) (3,81) (4,29) (4,77) (5,24) (5,72)14 8–7 10–1 11–6 12–11 14–4 15–10 17–3(4,2) (2,65) (3,09) (3,53) (3,97) (4,41) (4,85) (5,30)16 8–1 9–5 10–9 12–1 13–5 14–9 16–1(4,8) (2,48) (2,89) (3,30) (3,72) (4,13) (4,54) (4,95)18 7–7 8–10 10–2 11–5 12–8 13–11 15–2(5,4) (2,34) (2,72) (3,11) (3,50) (3,89) (4,28) (4,67)20 7–3 8–5 9–7 10–10 12–0 13–3 14–5(6,0) (2,22) (2,58) (2,95) (3,32) (3,69) (4,06) (4,43)
Remarques – tableau 151 Les portées ne visent que les planchers qui desservent des aires résidentielles.2 Les portées sont valables pour les poutres lamellées-collées conformes aux normes CAN/CSA-O122-M et CAN/CSA-O177-M.3 Les portées sont les distances nettes entre les appuis. Pour obtenir la portée totale, additionner les deux longueurs d'appui.4 Prévoir au moins 31⁄2 po (89 mm) d'appui.5 On suppose que l'appui latéral fourni par les solives s'exerce sur tout le chant supérieur de la poutre.6 La longueur supportée correspond à la moitié de la somme des portées des solives de part et d'autre de la poutre.7 Pour les autres longueurs supportées, la portée peut être déterminée par interpolation directe.
382
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 16 Portées maximales des solives de plancher – cas généraux1, 2
Portée maximale, en pi po (m)2, 3
Espacement des solives, en po (mm)
Lattes continuesDimensions Lattes continues Entretoises et entretoisesdes solives
Nom en po 12 16 24 12 16 24 12 16 24commercial Qualité (mm) (300) (400) (600) (300) (400) (600) (300) (400) (600)
Douglas fir No 1 2 x 6 10-2 9-7 8-7 10-10 9-10 8-7 10-10 9-10 8-7– larch et (38 x 140) (3,09) (2,91) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62)(inclut no 2 2 x 8 12-2 11-7 11-0 13-1 12-4 11-3 13-9 12-10 11-3sapin de (38 x 184) (3,71) (3,53) (3,36) (4,00) (3,76) (3,44) (4,19) (3,90) (3,44)Douglas et 2 x 10 14-4 13-8 13-0 15-3 14-4 13-6 15-10 14-10 13-10mélèzeoccidental) (38 x 235) (4,38) (4,16) (3,96) (4,66) (4,38) (4,11) (4,84) (4,51) (4,20)
2 x 12 16-5 15-7 14-10 17-2 16-2 15-3 17-10 16-7 15-6(38 x 286) (4,99) (4,75) (4,52) (5,26) (4,94) (4,65) (5,43) (5,06) (4,72)
Hem – fir No 1 2 x 6 10-2 9-7 8-7 10-10 9-10 8-7 10-10 9-10 8-7(inclut et (38 x 140) (3,09) (2,91) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62)pruche de no 2 2 x 8 12-2 11-7 11-0 13-1 12-4 11-3 13-9 12-10 11-3l'Ouest et (38 x 184) (3,71) (3,53) (3,36) (4,00) (3,76) (3,44) (4,19) (3,90) (3,44)sapin 2 x 10 14-4 13-8 13-0 15-3 14-4 13-6 15-10 14-10 13-10gracieux)
(38 x 235) (4,38) (4,16) (3,96) (4,66) (4,38) (4,11) (4,84) (4,51) (4,20)2 x 12 16-5 15-7 14-10 17-2 16-2 15-3 17-10 16-7 15-6(38 x 286) (4,99) (4,75) (4,52) (5,26) (4,94) (4,65) (5,43) (5,06) (4,72)
Spruce – No 1 2 x 6 9-7 8-11 8-2 10-4 9-4 8-2 10-4 9-4 8-2pine – fir et (38 x 140) (2,92) (2,71) (2,49) (3,14) (2,85) (2,49) (3,14) (2,85) (2,49)(inclut no 2 2 x 8 11-7 11-0 10-6 12-5 11-9 10-9 13-1 12-2 10-9épinette (38 x 184) (3,54) (3,36) (3,20) (3,81) (3,58) (3,27) (3,99) (3,72) (3,27)[toutes les 2 x 10 13-8 13-0 12-4 14-6 13-8 12-10 15-1 14-1 13-2essences sauf l'épinette (38 x 235) (4,17) (3,96) (3,77) (4,44) (4,17) (3,92) (4,60) (4,29) (4,00)de Sitka] pin gris, 2 x 12 15-7 14-10 14-1 16-4 15-5 14-6 17-0 15-10 14-9pin de Murray, (38 x 286) (4,75) (4,52) (4,30) (5,01) (4,71) (4,42) (5,17) (4,82) (4,49)sapin baumieret sapinconcolore)
Northern No 1 2 x 6 8-3 7-8 7-1 9-3 8-5 7-5 9-4 8-5 7-5species et (38 x 140) (2,51) (2,33) (2,16) (2,83) (2,57) (2,25) (2,83) (2,57) (2,25)(inclut no 2 2 x 8 10-6 10-0 9-4 11-3 10-7 9-8 11-10 11-0 9-8toutes les (38 x 184) (3,19) (3,04) (2,84) (3,44) (3,23) (2,96) (3,60) (3,36) (2,96)essences 2 x 10 12-4 11-9 11-2 13-1 12-4 11-7 13-8 12-9 11-10canadiennesmentionnées (38 x 235) (3,76) (3,58) (3,41) (4,01) (3,77) (3,54) (4,16) (3,88) (3,62)dans les 2 x 12 14-1 13-5 12-9 14-9 13-11 13-1 15-4 14-4 13-4normes de (38 x 286) (4,29) (4,08) (3,88) (4,53) (4,25) (4,00) (4,67) (4,35) (4,06)classificationde la NLGA)
Remarques – tableau 161 Les portées ne visent que les planchers qui desservent des aires résidentielles.2 Le support de revêtement de sol doit être conforme aux exigences minimales des tableaux 18 et 19.
Annexe A – Tableaux
383Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 17Portées maximales des solives de plancher – cas particuliers1, 2
Portée maximale, en pi po (m)
Solives de plancher avec plafond Solives de plancherfixé aux fourrures de bois avec chape de béton
Espacement des Espacement des solives, en po (mm) solives, en po (mm)
Avec ou sansDimensions Sans entretoises Avec entretoises entretoises3
des solives,Nom en po 12 16 24 12 16 24 12 16 24commercial Qualité (mm) (300) (400) (600) (300) (400) (600) (300) (400) (600)
Douglas fir No 1 2 x 6 10-10 9-10 8-7 10-10 9-10 8-7 10-10 9-10 8-5– larch et (38 x 140) (3,29) (2,99) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62) (3,29) (2,99) (2,55)(inclut no 2 2 x 8 13-4 12-7 11-3 14-2 12-11 11-3 14-2 12-6 10-2sapin de (38 x 184) (4,06) (3,83) (3,44) (4,33) (3,93) (3,44) (4,33) (3,81) (3,11)Douglas et 2 x 10 15-8 14-9 13-6 17-2 16-4 14-2 17-8 15-3 12-6mélèze (38 x 235) (4,78) (4,50) (4,11) (5,24) (4,98) (4,31) (5,37) (4,65) (3,80)occidental) 2 x 12 17-10 16-10 15-4 19-5 18-6 16-5 20-6 17-9 14-6
(38 x 286) (5,44) (5,12) (4,68) (5,93) (5,64) (5,00) (6,24) (5,40) (4,41)
Hem – fir No 1 2 x 6 10-10 9-10 8-7 10-10 9-10 8-7 10-10 9-10 8-7(inclut et (38 x 140) (3,29) (2,99) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62) (3,29) (2,99) (2,62)pruche de no 2 2 x 8 13-4 12-7 11-3 14-2 12-11 11-3 14-2 12-11 10-8l'Ouest et (38 x 184) (4,06) (3,83) (3,44) (4,33) (3,93) (3,44) (4,33) (3,93) (3,26)sapin 2 x 10 15-8 14-9 13-6 17-2 16-4 14-5 18-2 16-0 13-1gracieux) (38 x 235) (4,78) (4,50) (4,11) (5,24) (4,98) (4,39) (5,53) (4,88) (3,99)
2 x 12 17-10 16-10 15-4 19-5 18-6 17-3 21-6 18-7 15-2(38 x 286) (5,44) (5,12) (4,68) (5,93) (5,64) (5,25) (6,54) (5,66) (4,63)
Spruce – No 1 2 x 6 10-4 9-4 8-2 10-4 9-4 8-2 10-4 9-4 8-2pine – fir et (38 x 140) (3,14) (2,85) (2,49) (3,14) (2,85) (2,49) (3,14) (2,85) (2,49)(inclut no 2 2 x 8 12-8 11-11 10-9 13-6 12-4 10-9 13-6 12-4 10-9épinette (38 x 184) (3,87) (3,64) (3,27) (4,12) (3,75) (3,27) (4,12) (3,75) (3,27)[toutes les 2 x 10 14-11 14-1 12-10 16-4 15-7 13-9 17-3 15-8 13-7essences (38 x 235) (4,55) (4,28) (3,91) (4,99) (4,75) (4,18) (5,27) (4,79) (4,13)sauf l'épinette 2 x 12 17-0 16-0 14-7 18-6 17-7 16-7 20-5 19-1 15-9de Sitka] (38 x 286) (5,18) (4,88) (4,46) (5,65) (5,37) (5,06) (6,23) (5,81) (4,79)pin gris,pin de Murray,sapin baumieret sapin concolore)
Northern No 1 2 x 6 9-4 8-5 7-5 9-4 8-5 7-5 9-4 8-5 7-4species et (38 x 140) (2,83) (2,57) (2,25) (2,83) (2,57) (2,25) (2,83) (2,57) (2,23)(inclut no 2 2 x 8 11-6 10-10 9-8 12-3 11-1 9-8 12-3 10-11 8-11toutes les (38 x 184) (3,50) (3,29) (2,96) (3,72) (3,38) (2,96) (3,72) (3,32) (2,71)essences 2 x 10 13-6 12-8 11-7 14-9 14-1 12-4 15-4 13-4 10-10canadiennes (38 x 235) (4,11) (3,87) (3,54) (4,51) (4,29) (3,76) (4,69) (4,06) (3,31)mentionnées 2 x 12 15-4 14-5 13-2 16-9 15-11 14-4 17-10 15-5 12-7dans les (38 x 286) (4,68) (4,40) (4,03) (5,10) (4,85) (4,36) (5,44) (4,71) (3,84)normes declassificationde la NLGA)
Remarques – tableau 171 Les portées ne visent que les planchers qui desservent des aires résidentielles.2 Le support de revêtement de sol doit être conforme aux exigences minimales des tableaux 18 et 19.3 On suppose qu'il n'y a pas d'entretoises dans le calcul des portées des solives de plancher avec chape de béton.
384
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 18Épaisseur minimale des supports de revêtement de sol
Épaisseur minimale, en po (mm) Espacement maximal des appuis en po (mm)
16 (400) 20 (500) 24 (600)
Contreplaqué, et OSB de catégorie O-2 5⁄8 (15,5) 5⁄8 (15,5) 23⁄32 (18,5)
OSB de catégorie O-1, et panneaux de copeaux 5⁄8 (15,9) 5⁄8 (15,9) 3⁄4 (19)de catégorie R-1
Panneaux de particules 5⁄8 (15,9) 3⁄4 (19) 1 (25,4)
Marque des panneaux (cote de performance) – support 1F16 1F20 1F24de revêtement de sol seulement
Marque des panneaux (cote de performance) – support de 2F16 2F20 2F24revêtement de sol et couche de pose
Bois de construction 11⁄16 (17,0) 3⁄4 (19,0) 3⁄4 (19,0)
Tableau 19Dispositifs de fixation des revêtements muraux intermédiaires, et dessupports de couverture et de revêtement de sol
Longueur minimale des dispositifs, en po (mm)
Clous Clousordinaires annelés Clous Quantité min. ou
Matériau de ou ou pour espacement max. desrevêtement torsadés vis toitures Agrafes dispositifs de fixation
Contreplaqué, panneaux de 2 (51) 13⁄4 (45) S/O 11⁄2 (38)copeaux orientés (OSB) oupanneaux de copeaux ordinairesd'au plus 3⁄8 po (10 mm)
Contreplaqué, panneaux de 2 (51) 13⁄4 (45) S/O 2 (51)copeaux orientés (OSB) oupanneaux de copeaux ordinaires de3⁄8 po (10 mm) à 13⁄16 po (20 mm)
Contreplaqué, panneaux de 21⁄4 (57) 2 (51) S/O S/O À entraxes de 6 pocopeaux orientés (OSB) ou (150 mm) le long despanneaux de copeaux ordinaires rives et de 12 po (300 mm)de 13⁄16 po (20 mm) le long des appuis
intermédiaires Panneaux de fibres d'au S/O S/O 13⁄4 (44) 11⁄8 (28)plus 1⁄2 po (13 mm)
Plaque de plâtre d'au plus S/O S/O 13⁄4 (44) S/O1⁄2 po (13 mm)
Planche d'une largeur d'au 2 (51) 13⁄4 (45) S/O 2 (51) 2 par appuiplus 8 po (184 mm)
Planche d'une largeur d’au 2 (51) 13⁄4 (45) S/O 2 (51) 3 par appuiplus 8 po (184 mm)
Annexe A – Tableaux
385Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 20Clouage des éléments d'ossature1
Longueur minimale Quantité min. ou Détails d'exécution des clous, en po (mm) espacement max. des clous
Solive de plancher à la lisse et 31⁄4 (82) 2à la sablière – clouage en biais
Latte continue ou bande de métal 21⁄4 (57) 2à la sous-face des solives de plancher
Croix de St-André ou entretoises 21⁄4 (57) 2 à chaque extrémitécroisées aux solives
Chevêtres ou solives 3 (76) à entraxes de 12 po (300 mm)d'enchevêtrure jumelés
Solive de plancher à un poteau(charpente à claire-voie) 3 (76) 2
Lambourde d'appui à une poutre en bois 31⁄4 (82) 2 par solive
Éclisse de solives (voir le tableau 29) 3 (76) 2 à chaque extrémité
Solive boiteuse au chevêtre autour de 31⁄4 (82) 5l'ouverture – clouage en extrémité 4 (101) 3
Chevêtre à la solive d'enchevêtrure 31⁄4 (82) 5autour de l'ouverture – clouage 4 (101) 3en extrémité
Poteaux aux lisses et sablière (aux deux extrémités) 21⁄2 (63) 4– clouage en biais ou clouage en extrémité 31⁄4 (82) 2
Poteaux jumelés aux ouvertures, ou 3 (76) à entraxes de 30 po (750 mm)poteaux aux angles ou intersectionsde murs
Sablières jumelées 3 (76) à entraxes de 24 po (600 mm)
Lisse ou lisse d'assise aux solives 31⁄4 (82) à entraxes de 16 po (400 mm)ou à des étrésillons (murs extérieurs)1
Mur intérieur à un élément d'ossature 31⁄4 (82) à entraxes de 24 po (600 mm)ou au support de revêtement de sol
Élément d'ossature formant linteau 31⁄4 (82) 2au-dessus d'une ouverture pratiquéedans un mur non porteur – clouage aux deux extrémités
Linteau aux poteaux 31⁄4 (82) 2 à chaque extrémité
Solive de plafond – clouage 31⁄4 (82) 2en biais aux deux extrémités
Chevron, ferme ou solive de toit 31⁄4 (82) 3à la sablière – clouage en biais
Lisse de chevrons à chacune des solives de plafond 4 (101) 2
Chevron à une solive (panne faîtière supportée) 3 (76) 3
Chevron à une solive 3 (76) Voir le tableau 30(panne faîtière non supportée)
suite à la p. 386
386
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 20 (suite)Clouage des éléments d'ossature1
Longueur minimale Quantité min. ou Détails d'exécution des clous, en po (mm) espacement max. des clous
Gousset d'assemblage à 21⁄4 (57) 4l'extrémité supérieure des chevrons
Chevron à la faîtière – clouage 31⁄4 (82) 3en biais – clouage en extrémité
Faux-entrait au chevron – 3 (76) 3clouage à chaque extrémité
Faux-entrait à son appui latéral 21⁄4 (57) 2
Empannon à l'arêtier ou 31⁄4 (82) 2au chevron de noue
Poinçon ou contre-fiche au chevron 3 (76) 3
Poinçon ou contre-fiche à un mur 31⁄4 (82) 2porteur – clouage en biais
Platelage en madriers d'au plus 31⁄4 (82) 22 x 6 po (38 x 140 mm) au support
Platelage en madriers de plus de 31⁄4 (82) 32 x 6 po (38 x 140 mm) au support
Platelage en madriers de 3 (76) 12 po (38 mm) sur chant au support(clouage en biais)
Platelage en madriers de 3 (76) À entraxes de 18 po (450 mm)2 po (38 mm) sur chant assujettis l'un à l'autre
Remarque – tableau 201 Si la lisse ou la lisse d'assise d'un mur extérieur n'est pas clouée à une solive ou à un calage, il est permis de fixer le mur extérieur à l'ossature
du plancher en prolongeant le revêtement intermédiaire en contreplaqué ou en panneaux de copeaux orientés (OSB) ou de copeaux ordinairesjusqu'à cette ossature et en le fixant à cette dernière au moyen de clous ou d'agrafes. L'ossature du mur peut également être fixée à celle duplancher au moyen de bandes en métal galvanisé de 2 po (50 mm) de largeur, d'au moins 0,016 po (0,41 mm) d'épaisseur, espacées d'au plus 48 po (1,2 m) et clouées à chaque extrémité avec au moins 2 clous de 2 1⁄2 po (63 mm).
Annexe A – Tableaux
387Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 21 Dimensions et espacement des poteaux
Dimensions Espacement HauteurType Charges supportées minimales des maximal des maximalede mur (charges permanentes poteaux, poteaux, sans appui,
incluses) en po (mm) en po (mm) en pi po (m)
Aucune charge 2 x 2 (38 x 38) 16 (400) 8–0 (2,4)2 x 4 (38 x 89) face large1 16 (400) 11–10 (3,6)
2 x 3 (38 x 64) 24 (600) 9–10 (3,0)Comble inaccessible 2 x 3 (38 x 64) face large1 16 (400) 8–0 (2,4)par escalier 2 x 4 (38 x 89) 24 (600) 11–10 (3,6)
2 x 4 (38 x 89) face large1 16 (400) 8–0 (2,4)
Comble accessible par escalier plus 1 étageToit plus 1 étageComble inaccessible
Intérieur par escalier plus 2 étages 2 x 4 (38 x 89) 16 (400) 11–10 (3,6)
ToitComble accessible par escalier Comble inaccessible 2 x 3 (38 x 64) 16 (400) 8–0 (2,4)par escalier plus 1 étage 2 x 4 (38 x 89) 24 (600) 11–10 (3,6)
Comble accessible parescalier plus 2 étages 2 x 4 (38 x 89) 12 (300) 11–10 (3,6)Toit plus 2 étages 2 x 6 (38 x 140) 16 (400) 13–9 (4,2)
Comble accessible parescalier plus 3 étages 2 x 6 (38 x 140) 12 (300) 13–9 (4,2)
Toit plus comble (avec ou 2 x 3 (38 x 64) 16 (400) 8–0 (2,4)sans espace de rangement) 2 x 4 (38 x 89) 24 (600) 9–10 (3,0)
Toit plus comble (avec ou sans espace de rangement) 2 x 4 (38 x 89) 16 (400) 9–10 (3,0)plus 1 étage 2 x 6 (38 x 140) 24 (600) 9–10 (3,0)
ExtérieurToit plus comble (avec ousans espace de rangement) 2 x 4 (38 x 89) 12 (300) 9–10 (3,0)plus 2 étages 2 x 6 (38 x 140) 16 (400) 11–10 (3,6)
Toit plus comble (avec ousans espace de rangement)plus 3 étages 2 x 6 (38 x 140) 12 (300) 6–0 (1,8)
Remarque – tableau 211 Il est permis de poser la face large d'un poteau d'ossature parallèle au mur dans le cas d'un pignon si le toit ne contient que des
espaces non aménagés ou de murs intérieurs non porteurs dans les limites prescrites par le Code national du bâtiment. Dans le cas des poteaux ne supportant que des charges imposées par des combles inaccessibles par escalier, il est permis de les poser face parallèle au mur, conformément au présent tableau, si un revêtement intermédiaire en contreplaqué ou en panneaux de copeaux ordinaires ou de copeaux orientés (OSB) est collé sur au moins un côté des poteaux et retenu au moyen d'un adhésif de qualitéstructurale, et si la partie du toit supportée par les poteaux a au plus 6 pi 10 po (2,1 m) de largeur.
388
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 22Portées maximales des linteaux en S-P-F, catégories no 1 ou no 2 – avec revêtement intermédiaire non structural7
Portée maximale, en pi po (m)2,3
Murs extérieurs
Surcharges spécifiées dues à la neige lb/pi2 (kPa)6
Dimensionsdes linteaux
Éléments en po (mm)4 20,9 31,3 41,8 52,2 62,7 Murssupportés 2 éléments 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 intérieurs
Comble avec 2–2 x 4 4–2 espace de 2–38 x 89 1,27rangement limité 2–2 x 6 6–4et plafond 2–38 x 140 1,93
2–2 x 8 Espace laissé vide intentionnellement 7–92–38 x 184 2,352–2 x 10 9–52–38 x 235 2,882–2 x 12 11–02–38 x 286 3,34
Éléments supportés 2-2 x 4 8-4 7-4 6-8 6-2 5-10 6-2Toit et plafond 2-38 x 89 2,55 2,23 2,02 1,88 1,77 1,88seulement 2-2 x 6 13-2 11-6 10-5 9-8 9-2 9-8(largeur tributaire 2-38 x 140 4,01 3,50 3,18 2,96 2,78 2,96de 2 pi [0,6 m])6
2-2 x 8 17-4 15-1 13-9 12-9 12-0 12-92-38 x 184 5,27 4,61 4,18 3,88 3,66 3,882-2 x 10 20-11 18-11 17-6 16-3 15-4 16-32-38 x 235 6,37 5,76 5,34 4,96 4,67 4,962-2 x 12 24-3 21-11 20-4 19-3 18-5 19-32-38 x 286 7,38 6,67 6,21 5,87 5,61 5,87
Éléments supportés 2-2 x 4 4-2 3-8 3-4 3-1 2-10 3-1Toit et plafond 2-38 x 89 1,27 1,11 1,01 0,93 0,87 0,93seulement 2-2 x 6 6-4 5-5 4-10 4-5 4-1 4-5(largeur tributaire 2-38 x 140 1,93 1,66 1,48 1,35 1,25 1,35de 16 pi [4,9 m])1
2-2 x 8 7-9 6-8 5-11 5-5 5-0 5-52-38 x 184 2,35 2,02 1,80 1,64 1,52 1,642-2 x 10 9-5 8-1 7-3 6-7 6-1 6-72-38 x 235 2,88 2,47 2,20 2,01 1,84 2,012-2 x 12 11-0 9-5 8-5 7-8 6-10 7-82-38 x 286 3,34 2,87 2,56 2,33 2,09 2,33
Éléments supportés 2-2 x 4 3-5 3-2 2-11 2-9 2-7 2-5Toit, plafond 2-38 x 89 1,05 0,96 0,89 0,84 0,79 0,74et 1 étage1,2,5 2-2 x 6 4-11 4-6 4-2 3-11 3-8 3-4
2-38 x 140 1,49 1,37 1,27 1,19 1,13 1,022-2 x 8 6-0 5-6 5-1 4-9 4-4 3-112-38 x 184 1,82 1,67 1,55 1,44 1,33 1,202-2 x 10 7-3 6-8 6-2 5-8 5-3 4-92-38 x 235 2,22 2,04 1,89 1,73 1,59 1,452-2 x 12 8-5 7-9 7-1 6-5 5-11 5-52-38 x 286 2,58 2,36 2,15 1,96 1,81 1,66
suite à la p. 389
Annexe A – Tableaux
389Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 22 (suite)Portées maximales des linteaux en S-P-F, catégories no 1 ou no 2 – avec revêtement intermédiaire non structural
Portée maximale, en pi po (m)2,3
Murs extérieurs
Surcharges spécifiées dues à la neige lb/pi2 (kPa)6
Dimensions des linteaux
Éléments en po (mm)4, 20,9 31,3 41,8 52,2 62,7 Murssupportés 2 éléments 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 intérieurs
Éléments supportés 2-2 x 4 3-1 2-11 2-9 2-7 2-6 2-1Toit, plafond 2-38 x 89 0,94 0,88 0,83 0,79 0,76 0,64et 2 étages1,2,5 2-2 x 6 4-5 4-2 3-11 3-8 3-6 2-11
2-38 x 140 1,34 1,26 1,19 1,13 1,06 0,882-2 x 8 5-4 5-0 4-9 4-4 4-1 3-52-38 x 184 1,63 1,53 1,44 1,33 1,25 1,052-2 x 10 6-6 6-2 5-8 5-3 4-11 4-22-38 x 235 1,99 1,87 1,72 1,60 1,50 1,272-2 x 12 7-7 6-11 6-5 6-0 5-7 4-92-38 x 286 2,31 2,12 1,96 1,82 1,71 1,45
Éléments supportés 2-2 x 4 2-11 2-9 2-7 2-6 2-5 1-11Toit, plafond 2-38 x 89 0,88 0,83 0,80 0,77 0,74 0,59et 3 étages1,2,5 2-2 x 6 4-1 3-11 3-9 3-7 3-4 2-8
2-38 x 140 1,25 1,19 1,14 1,08 1,02 0,812-2 x 8 5-0 4-9 4-5 4-2 3-11 3-22-38 x 184 1,52 1,44 1,35 1,27 1,21 0,972-2 x 10 6-1 5-8 5-4 5-0 4-9 3-102-38 x 235 1,86 1,73 1,62 1,53 1,45 1,172-2 x 12 6-11 6-5 6-1 5-9 5-5 4-52-38 x 286 2,11 1,96 1,84 1,74 1,66 1,35
Remarques – tableau 221 Les portées sont calculées pour une longueur supportée maximale de 16 pi (4,9 m) pour les solives et les chevrons, et de 32 pi (9,8 m) pour
les fermes de toit. Elles peuvent être augmentées de 5 % si la longueur supportée des solives et des chevrons est d'au plus 14 pi -1 po (4,3 m),et celle des fermes est d'au plus 28 pi - 3 po (8,6 m). Les portées peuvent être augmentées de 10 % si la longueur supportée des solives ou des chevrons est d'au plus 12 pi 2 po (3,7 m), et celles des fermes est d'au plus 24 pi - 3 po (7,4 m).
2 Si la portée des solives est égale à la largeur du bâtiment, la portée des linteaux supportant le toit, le plafond et 1 étage doit être réduite de 15 %,celle des linteaux supportant le toit, le plafond et deux étages, de 20 % et celle supportant le toit, le plafond et 3 étages, de 25 %.
3 Prévoir au moins 11⁄2 po (38 mm) d'appui en about pour les linteaux dont la portée est d'au plus 10 pi (3 m) qui sont supportés par les murs,ou une longueur d'appui d'au moins 3 po (76 mm) si leur portée est supérieure à 10 pi (3 m).
4 Un élément en bois de construction d'une épaisseur de 31⁄2 po (89 mm) peut remplacer deux éléments en bois de 11⁄2 po (38 mm) d'épaisseursur chant.
5 Les portées ne visent que les planchers qui desservent des aires résidentielles.6 Les portées pour des largeurs tributaires de 2 pi (0,6 m) sont calculées pour des linteaux dans les murs d'extrémité qui ne supportent que 2 pi
(0,6 m) de toit et de plafond, mais qui ne supportent pas de solives de toit. de chevrons ou de fermes de toit.7 Lorsqu'un revêtement intermédiaire structural est employé, la portée des linteaux peut être augmentée de 15 %. Le revêtement intermédiaire
structural consiste au minimum en panneaux structuraux d'au moins 3/8 po (9,5 mm) d'épaisseur qui répondent à la norme CSA O121, CSAO151, CSA O437 ou CSA O325, fixés à la paroi extérieure du linteau à l'aide d'au moins deux rangées de dispositifs de fixation conformes autableau 20, et d'une seule rangée dans la sablière et les poteaux.
390
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 23 Portées maximales des poutres composées faîtières et des linteauxne supportant que les charges du toit et du plafond, catégories n° 1 et n° 2
Portée maximale, pi po (m)1,2,3
Surcharges spécifiées dues à la neige, lb/pi2 (kPa)
Nom Dimensions des 20,9 31,3 41,8 52,2 62,7commercial linteaux en po (mm) 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
Spruce-Pine-Fir 2 x 8 3 9–6 8–2 7–3 6–7 6–1(inclut épinette 38 x 184 éléments 2,88 2,48 2,21 2,01 1,86[toutes les espèces sauf l'épinette de 4 10–10 9–5 8–4 7–7 7–0Sitka] pin gris, pin de éléments 3,30 2,86 2,55 2,32 2,14Murray, sapin baumieret sapin concolore) 5 11–8 10–2 9–3 8–6 7–10
éléments 3,55 3,10 2,82 2,59 2,40
2 x 10 3 11–7 9–11 8–10 8–1 7–538 x 235 éléments 3,53 3,03 2,70 2,46 2,27
4 13–4 11–6 10–3 9–4 8–7éléments 4,07 3,50 3,12 2,84 2,62
5 14–11 12–10 11–5 10–5 9–7éléments 4,54 3,91 3,43 3,17 2,93
2 x 12 3 13–9 11–6 10–3 9–4 8–838 x 286 éléments 4,09 3,52 3,13 2,85 2,63
4 15–6 13–4 11–10 10–10 10–0éléments 4,72 4,06 3,62 3,29 3,04
5 17–4 14–11 13–3 12–1 11–2éléments 5,28 4,54 4,04 3,68 3,40
Remarques – tableau 231 Les portées des poutres et des linteaux sont calculées pour une longueur supportée maximale de 16 pi (4,9 m). Les portées peuvent être
augmentées de 5 % si la longueur supportée est d'au plus 14 pi 1 po (4,3 m), de 10 % si la longueur supportée est d'au plus 12 pi 2 po (3,7 m)et de 25 % si cette dernière est d'au plus 7 pi 10 po (2,4 m).
2 S'il s'agit d'une poutre faîtière, la longueur supportée correspond à la moitié de la somme de la portée des chevrons, des solives et des fermessur chaque côté de la poutre. Pour les linteaux, la longueur supportée correspond à la moitié de la somme de la portée des fermes, des solivesde toit ou des chevrons supportés par les linteaux, en plus de la longueur de la partie en porte-à faux.
3 Prévoir une longueur d'appui minimale de 3 po (76 mm).
Annexe A – Tableaux
391Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 24Épaisseur minimale des revêtements muraux intermédiaires
Épaisseur minimale, en po (mm)
Espacement Espacement Espacement
Genre de revêtement max. des appuis max. des appuis max. des appuis Normes
16 po (400 mm) 20 po (500 mm) 24 po (600 mm) applicables
Structural
Panneaux de fibres (isolants) 3/8 (9,5) - 7/16 (11,1) CAN/CSA-A247
Revêtement intermédiaire en 3/8 (9,5) - 1/2 (12,7) CAN/CSA-A82.27-M
plaque de plâtre 1/4 (6,0) - 5/16 (7,5) CSA O121-M
Contreplaqué (usage extérieur) CSA O151-M
CSA O153-M
OSB, catégorie O-1, et panneaux
de copeaux ordinaires, catégorie R-1 1/4 (6,35) - 5/16 (7,9) CSA O437.0
Panneaux marqués (cotés) W16 W20 W24 CSA O325.0
Bois de construction 11/16 (17,0) - 11/16 (17,0) voir tableau 7
Panneaux rigides de fibres minérales 1 (25) - 1 (25) CSA A101-M
de type 2
OSB, catégorie O-2 1/4 (6,0) - 5/16 (7,5) CSA O437.0
Isolant phénolique, avec revêtement 1 (25) - 1 (25) CAN/CGSB-51.25-M
Non structural
Polystyrène expansé (types 1 et 2) 1 1/2 (38) 1 1/2 (38) CAN/CGSB-51.20-M
Polystyrène expansé (types 3 et 4) 1 (25) 1 (25) CAN/CGSB-51.20-M
Uréthane et isocyanurate 1 1/2 (38) 1 1/2 (38) CGSB 51-GP-21M
(types 1, 2 et 4)
Uréthane et isocyanurate (type 3) 1 (25) 1 (25) CGSB 51-GP-21M
Uréthane et isocyanurate 1 (25) 1 (25) CAN/CGSB-51.26-M
(types 1 et 2), avec revêtement
392
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 25Portées maximales des solives de toit – Charges spécifiées dues à la neige de 20,9 à 41,8 lb/pi2 (1,0 à 2,0 kPa)
Portée maximale, en pi po (m)
Surcharges spécifiées dues à la neige, en lb/pi2 (kPa)1
20,9 31,3 41,8(1,0) (1,5) (2,0)
Espacement des Espacement des Espacement des Dimensions solives, en po (mm) solives, en po (mm) solives, en po (mm)des solives 12 16 24 12 16 24 12 16 24
Nom en po (300) (400) (600) (300) (400) (600) (300) (400) (600)commercial Qualité (mm)
Douglas fir No 1 2 x 4 8–6 7–9 6–9 7–5 6–9 5–11 6–9 6–2 5–4– larch et (38 x 89) (2,59) (2,36) (2,06) (2,27) (2,06) (1,80) (2,06) (1,87) (1,63)(inclut no 2 2 x 6 13–5 12–2 10–8 11–8 10–8 9–3 10–8 9–8 8–5sapin de (38 x 140) (4,08) (3,71) (3,24) (3,57) (3,24) (2,83) (3,24) (2,94) (2,57)Douglas et 2 x 8 17–7 16–0 14–0 15–4 14–0 12–2 14–0 12–8 11–1mélèze (38 x 184) (5,36) (4,87) (4,26) (4,69) (4,26) (3,72) (4,26) (3,87) (3,38)occidental) 2 x 10 22–6 20–5 17–10 19–8 17–10 15–7 17–10 16–2 13–10
(38 x 235) (6,85) (6,22) (5,44) (5,98) (5,44) (4,74) (5,44) (4,94) (4,22)2 x 12 27–4 24–10 21–0 23–11 21–9 18–1 21–9 19–8 16–1(38 x 286) (8,34) (7,57) (6,40) (7,28) (6,62) (5,50) (6,62) (6,00) (4,90)
Hem – fir No 1 2 x 4 8–6 7–9 6–9 7–5 6–9 5–11 6–9 6–2 5–4(inclut et (38 x 89) (2,59) (2,36) (2,06) (2,27) (2.06) (1,80) (2,06) (1,87) (1,63)pruche de no 2 2 x 6 13–5 12–2 10–8 11–8 10–8 9–3 10–8 9–8 8–5l'Ouest et (38 x 140) (4,08) (3,71) (3,24) (3,57) (3,24) (2,83) (3,24) (2,94) (2,57)sapin 2 x 8 17–7 16–0 14–0 15–4 14–0 12–2 14–0 12–8 11–1gracieux) (38 x 184) (5,36) (4,87) (4,26) (4,69) (4,26) (3,72) (4,26) (3,87) (3,38)
2 x 10 22–6 20–5 17–10 19–8 17–10 15–7 17–10 16–2 14–2(38 x 235) (6,85) (6,22) (5,44) (5,98) (5,44) (4,75) (5,44) (4,94) (4,32)2 x 12 27–4 24–10 21–9 23–11 21–9 18–11 21–9 19–9 16–10(38 x 286) (8,34) (7,57) (6,62) (7,28) (6,62) (5,77) (6,62) (6,01) (5,25)
Spruce – No 1 2 x 4 8–1 7–4 6–5 7–1 6–5 5–7 6–5 5–10 5–1pine – fir et (38 x 89) (2,47) (2,24) (1,96) (2,16) (1,96) (1,71) (1,96) (1,78) (1,56)(inclut no 2 2 x 6 12–9 11–7 10–1 11–2 10–1 8–10 10–1 9–2 8–0épinette (38 x 140) (3,89) (3,53) (3,08) (3,40) (3,08) (2,69) (3,08) (2,80) (2,45)[toutes les 2 x 8 16–9 15–3 13–4 14–8 13–4 11–7 13–4 12–1 10–7essences (38 x 184) (5,11) (4,64) (4,05) (4,46) (4,05) (3,54) (4,05) (3,68) (3,22)sauf l'épinette 2 x 10 21–5 19–5 17–0 18–8 17–0 14–10 17–0 15–5 13–6de Sitka] (38 x 35) (6,52) (5,93) (5,18) (5,70) (5,18) (4,52) (5,18) (4,70) (4,11)pin gris, 2 x 12 26–1 23–8 20–8 22–9 20–8 18–1 20–8 18–9 16–5pin de Murray, (38 x 286) (7,94) (7,21) (6,30) (6,94) (6,30) (5,50) (6,30) (5,73) (5,00)sapin baumier et sapin concolore)
Northern No 1 2 x 4 7–4 6–8 5–10 6–5 5–10 5–1 5–10 5–3 4–7species et (38 x 89) (2,23) (2,03) (1,77) (1,95) (1,77) (1,55) (1,77) (1,61) (1,41)(inclut no 2 2 x 6 11–6 10–6 9–2 10–1 9–2 8–0 9–2 8–4 7–3toutes les (38 x 140) (3,51) (3,19) (2,79) (3,07) (2,79) (2,43) (2,79) (2,53) (2,21)essences 2 x 8 15–2 13–9 12–0 13–3 12–0 10–6 12–0 10–11 9–6canadiennes (38 x 184) (4,61) (4,19) (3,66) (4,03) (3,66) (3,20) (3,66) (3,33) (2,91)mentionnées 2 x 10 19–4 17–7 15–4 16–11 15–4 13–5 15–4 13–11 12–1dans les (38 x 235) (5,89) (5,35) (4,68) (5,15) (4,68) (4,09) (4,68) (4,25) (3,68)normes de 2 x 12 23–6 21–5 18–4 20–7 18–8 15–9 18–8 17–0 14–0classification (38 x 286) (7,17) (6,52) (5,58) (6,26) (5,69) (4,80) (5,69) (5,17) (4,27)de la NLGA)
Remarque – tableau 251 Pour déterminer la charge spécifiée due à la neige locale, communiquer avec le service municipal du bâtiment de la localité.
Annexe A – Tableaux
393Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 26 Portées maximales des solives de toit – Charges spécifiées dues à la neige de 52,2 à 62,7 lb/pi2 (2,5 à 3,0 kPa)
Portée maximale, en pi po (m)
Surcharges spécifiées dues à la neige, en lb/pi2 (kPa)1
52,2 (2,5) 62,7 (3,0)
Espacement des solives Espacement des solivesDimensions en po (mm) en po (mm)des solives
Nom en 12 16 24 12 16 24commercial Qualité po (mm) (300) (400) (600) (300) (400) (600)
Douglas Fir No 1 2 x 4 6-3 5-8 5-0 5-11 5-4 4-8– Larch et (38 x 89) (1,91) (1,74) (1,52) (1,80) (1,63) (1,43)(inclut no 2 2 x 6 9-10 9-0 7-10 9-3 8-5 7-4sapin de (38 x 140) (3,01) (2,73) (2,39) (2,83) (2,57) (2,25)Douglas et 2 x 8 13-0 11-9 10-3 12-2 11-1 9-6mélèze (38 x 184) (3,95) (3,59) (3,14) (3,72) (3,38) (2,90)occidental) 2 x 10 16-7 15-1 12-7 15-7 14-2 11-8
(38 x 235) (5,05) (4,59) (3,84) (4,75) (4,32) (3,55)2 x 12 20-2 17-11 14-8 19-0 16-7 13-6(38 x 286) (6,14) (5,46) (4,46) (5,78) (5,05) (4,12)
Hem – Fir No 1 2 x 4 6-3 5-8 5-0 5-11 5-4 4-8(inclut et (38 x 89) (1,91) (1,74) (1,52) (1,80) (1,63) (1,43)pruche de no 2 2 x 6 9-10 9-0 7-10 9-3 8-5 7-4l'Ouest et (38 x 140) (3,01) (2,73) (2,39) (2,83) (2,57) (2,25)sapin 2 x 8 13-0 11-9 10-3 12-2 11-1 9-8gracieux) (38 x 184) (3,95) (3,59) (3,14) (3,72) (3,38) (2,95)
2 x 10 16-7 15-1 13-2 15-7 14-2 12-3(38 x 235) (5,05) (4,59) (4,01) (4,75) (4,32) (3,722 x 12 20-2 18-4 15-4 19-0 17-3 14-2(38 x 286) (6,14) (5,58) (4,68) (5,78) (5,25) (4,32)
Spruce – No 1 2 x 4 6-0 5-5 4-9 5-7 5-1 4-6Pine – Fir et (38 x 89) (1,82) (1,65) (1,44) (1,71) (1,56) (1,36)(inclut no 2 2 x 6 9-5 8-6 7-5 8-10 8-0 7-0épinette (38 x 140) (2,86) (2,60) (2,27) (2,69) (2,45) (2,14)[toutes les 2 x 8 12-4 11-3 9-10 11-7 10-7 9-3essences (38 x 184) (3,76) (3,42) (2,99) (3,54) (3,22) (2,81)sauf 2 x 10 15-9 14-4 12-6 14-10 13-6 11-9l'épinette (38 x 235) (4,81) (4,37) (3,82) (4,52) (4,11) (3,59)de Sitka] 2 x 12 19-2 17-5 15-3 18-1 16-5 14-4pin gris, (38 x 286) (5,85) (5,31) (4,64) (5,50) (5,00) (4,37)pin de Murray, sapin baumier, et sapin concolore)
Northern No 1 2 x 4 5-5 4-11 4-3 5-1 4-7 4-0Species et (38 x 89) (1,64) (1,49) (1,31) (1,55) (1,41) (1,23)(inclut no 2 2 x 6 8-6 7-9 6-9 8-0 7-3 6-4toutes les (38 x 140) (2,59) (2,35) (2,05) (2,43) (2,21) (1,93)essences 2 x 8 11-2 10-2 8-10 10-6 9-6 8-4canadiennes (38 x 184) (3,40) (3,09) (2,70) (3,20) (2,91) (2,53)mentionnées 2 x 10 14-3 12-11 11-0 13-5 12-2 10-2dans les (38 x 235) (4,34) (3,94) (3,35) (4,09) (3,71) (3,10)normes de 2 x 12 17-4 15-7 12-9 16-4 14-5 11-9classification (38 x 286) (5,28) (4,76) (3,89) (4,97) (4,40) (3,59)de la NLGA)
Remarque – tableau 261 Pour déterminer la charge spécifiée due à la neige locale, communiquer avec le service municipal du bâtiment de la localité.
394
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 27 Portées maximales des chevrons de toit – Charges spécifiées dues à la neige de 20,9 à 41,8 lb/pi2 (1,0 à 2,0 kPa)
Portée maximale, en pi po (m)
Surcharges spécifiées dues à la neige, en lb/pi2 (kPa)1
20,9 31,3 41,8(1,0) (1,5) (2,0)
Espacement des Espacement des Espacement desDimensions chevrons en po (mm) chevrons en po (mm) chevrons en po (mm)
des chevrons, 12 16 24 12 16 24 12 16 24Nom en po (300) (400) (600) (300) (400) (600) (300) (400) (600)commercial Qualité (mm)
Douglas Fir No 1 2 x 4 10-9 9-9 8-6 9-4 8-6 7-5 8-6 7-9 6-9– Larch et (38 x 89) (3,27) (2,97) (2,59) (2,86) (2,59) (2,27) (2,59) (2,36) (2,06)(inclut no 2 2 x 6 16-10 15-4 12-11 14-9 13-5 10-11 13-5 11-10 9-8sapin de (38 x 140) (5,14) (4,67) (3,95) (4,49) (4,08) (3,34) (4,08) (3,60) (2,94)Douglas et 2 x 8 22-2 19-4 15-9 18-10 16-4 13-4 16-7 14-5 11-9mélèze (38 x 184) (6,76) (5,88) (4,80) (5,74) (4,97) (4,06) (5,06) (4,38) (3,58)occidental) 2 x 10 27-3 23-7 19-3 23-0 19-11 16-3 20-4 17-7 14-4
(38 x 235) (8,30) (7,19) (5,87) (7,02) (6,08) (4,96) (6,19) (5,36) (4,38)2 x 12 31-7 27-5 22-4 26-9 23-2 18-11 23-7 20-5 16-8(38 x 286) (9,63) (8,34) (6,81) (8,14) (7,05) (5,76) (7,18) (6,22) (5,08)
Hem – Fir No 1 2 x 4 10-9 9-9 8-6 9-4 8-6 7-5 8-6 7-9 6-9(inclut et (38 x 89) (3,27) (2,97) (2,59) (2,86) (2,59) (2,27) (2,59) (2,36) (2,06)pruche de no 2 2 x 6 16-10 15-4 13-5 14-9 13-5 11-6 13-5 12-2 10-1l'Ouest et (38 x 140) (5,14) (4,67) (4,08) (4,49) (4,08) (3,50) (4,08) (3,71) (3,08)sapin 2 x 8 22-2 20-2 16-6 19-4 17-1 14-0 17-5 15-1 12-4gracieux) (38 x 184) (6,76) (6,14) (5,04) (5,90) (5,21) (4,26) (5,31) (4,60) (3,75)
2 x 10 28-4 24-9 20-2 24-2 20-11 17-1 21-4 18-5 15-1(38 x 235) (8,63) (7,54) (6,16) (7,36) (6,37) (5,20) (6,49) (5,62) (4,59)2 x 12 33-2 28-9 23-5 28-0 24-3 19-10 24-9 21-5 17-6(38 x 286) (10,11) (8,75) (7,15) (8,54) (7,40) (6,04) (7,53) (6,52) (5,33)
Spruce – No 1 2 x 4 10-3 9-3 8-1 8-11 8-1 7-1 8-1 7-4 6-5Pine – Fir et (38 x 89) (3,11) (2,83) (2,47) (2,72) (2,47) (2,16) (2,47) (2,24) (1,96)(inclut no 2 2 x 6 16-1 14-7 12-9 14-0 12-9 11-2 12-9 11-7 10-1épinette (38 x 140) (4,90) (4,45) (3,89) (4,28) (3,89) (3,40) (3,89) (3,53) (3,08)[toutes les 2 x 8 21-1 19-2 16-9 18-5 16-9 14-6 16-9 15-3 12-9essences (38 x 184) (6,44) (5,85) (5,11) (5,62) (5,11) (4,41) (5,11) (4,64) (3,89)sauf 2 x 10 27-0 24-6 20-11 23-7 21-5 17-8 21-5 19-1 15-7l'épinette (38 x 235) (8,22) (7,47) (6,38) (7,18) (6,52) (5,39) (6,52) (5,82) (4,75)de Sitka] 2 x 12 32-10 29-9 24-3 28-8 25-2 20-6 25-7 22-2 18-1pin gris, (38 x 286) (10,00) (9,06) (7,40) (8,74) (7,66) (6,25) (7,80) (6,76) (5,52)pin de Murray, sapin baumier, et sapin concolore)
Northern No 1 2 x 4 9-3 8-5 7-4 8-1 7-4 6-5 7-4 6-8 5-10Species et (38 x 89) (2,81) (2,55) (2,23) (2,46) (2,23) (1,95) (2,23) (2,03) (1,77)(inclut no 2 2 x 6 14-6 13-2 11-3 12-8 11-6 9-6 11-6 10-4 8-5toutes les (38 x 140) (4,42) (4,02) (3,44) (3,86) (3,51) (2,91) (3,51) (3,14) (2,56)essences 2 x 8 19-1 16-10 13-9 16-5 14-3 11-7 14-6 12-6 10-3canadiennes (38 x 184) (5,81) (5,13) (4,19) (5,00) (4,33) (3,54) (4,41) (3,82) (3,12)mentionnées 2 x 10 23-9 20-7 16-10 20-1 17-5 14-2 17-8 15-4 12-6dans les (38 x 235) (7,24) (6,27) (5,12) (6,12) (5,30) (4,33) (5,40) (4,67) (3,82)normes de 2 x 12 27-7 23-10 19-6 23-3 20-2 16-6 20-6 17-9 14-6classification (38 x 286) (8,40) (7,27) (5,94) (7,10) (6,15) (5,02) (6,26) (5,42) (4,43)de la NLGA)
Remarque – tableau 271 Pour déterminer la charge spécifiée due à la neige locale, communiquer avec le service municipal du bâtiment de la localité.
Annexe A – Tableaux
395Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 28 Portées maximales des chevrons de toit – Charges spécifiées dues à la neige de 52,2 à 62,7 lb/pi2 (2,5 à 3,0 kPa)
Portée maximale, en pi po (m)
Surcharges spécifiées dues à la neige, en lb/pi2 (kPa)1
52,2 (2,5) 62,7 (3,0)
Espacement des chevrons Espacement des chevronsDimensions en po (mm) en po (mm)
des chevrons 12 16 24 12 16 24Nom en (300) (400) (600) (300) (400) (600)commercial Qualité po (mm)
Douglas Fir No 1 2 x 4 7-11 7-2 6-1 7-5 6-9 5-7– Larch et (38 x 89) (2,41) (2,19) (1,86) (2,27) (2,06) (1,71)(inclut no 2 2 x 6 12-4 10-8 8-9 11-4 9-10 8-0sapin de (38 x 140) (3,76) (3,26) (2,66) (3,46) (3,00) (2,45)Douglas et 2 x 8 15-0 13-0 10-7 13-10 12-0 9-9mélèze (38 x 184) (4,58) (3,96) (3,24) (4,21) (3,65) (2,98)occidental) 2 x 10 18-4 15-11 13-0 16-11 14-8 11-11
(38 x 235) (5,60) (4,85) (3,96) (5,15) (4,46) (3,64)2 x 12 21-4 18-5 15-1 19-7 17-0 13-10(38 x 286) (6,50) (5,63) (4,59) (5,98) (5,17) (4,23)
Hem – Fir No 1 2 x 4 7-11 7-2 6-3 7-5 6-9 5-11(inclut et (38 x 89) (2,41) (2,19) (1,91) (2,27) (2,06) (1,80)pruche de no 2 2 x 6 12-5 11-3 9-2 11-8 10-4 8-5l'Ouest et (38 x 140) (3,79) (3,42) (2,79) (3,57) (3,14) (2,57)sapin 2 x 8 15-9 13-8 11-2 14-6 12-7 10-3gracieux) (38 x 184) (4,80) (4,16) (3,40) (4,42) (3,83) (3,12)
2 x 10 19-3 16-8 13-7 17-9 15-4 12-6(38 x 235) (5,87) (5,08) (4,15) (5,40) (4,68) (3,82)2 x 12 22-4 19-4 15-10 20-7 17-10 14-6(38 x 286) (6,81) (5,90) (4,82) (6,27) (5,43) (4,43)
Spruce – No 1 2 x 4 7-6 6-10 6-0 7-1 6-5 5-7Pine – Fir et (38 x 89) (2,29) (2,08) (1,82) (2,16) (1,96) (1,71)(inclut no 2 2 x 6 11-10 10-9 9-5 11-2 10-1 8-9épinette (38 x 140) (3,61) (3,28) (2,86) (3,40) (3,08) (2,66)[toutes les 2 x 8 15-7 14-2 11-6 14-8 13-0 10-7essences (38 x 184) (4,74) (4,31) (3,52) (4,46) (3,96) (3,23)sauf 2 x 10 19-10 17-3 14-1 18-4 15-11 13-0l'épinette (38 x 235) (6,06) (5,27) (4,30) (5,59) (4,84) (3,96)de Sitka] 2 x 12 23-2 20-1 16-4 21-4 18-5 15-1pin gris, (38 x 286) (7,06) (6,11) (4,99) (6,49) (5,62) (4,59)pin de Murray, sapin, baumier et sapin concolore)
Northern No 1 2 x 4 6-10 6-2 5-4 6-5 5-10 4-11Species et (38 x 89) (2,07) (1,88) (1,62) (1,95) (1,77) (1,49)(inclut no 2 2 x 6 10-8 9-4 7-7 9-11 8-7 7-0toutes les (38 x 140) (3,26) (2,84) (2,32) (3,02) (2,61) (2,13)essences 2 x 8 13-1 11-4 9-3 12-1 10-5 8-6canadiennes (38 x 184) (3,99) (3,46) (2,82) (3,67) (3,18) (2,60)mentionnées 2 x 10 16-0 13-10 11-4 14-9 12-9 10-5dans les (38 x 235) (4,88) (4,23) (3,45) (4,49) (3,89) (3,17)normes de 2 x 12 18-7 16-1 13-2 17-1 14-10 12-1classification (38 x 286) (5,66) (4,90) (4,00) (5,21) (4,51) (3,68)de la NLGA)
Remarque – tableau 281 Pour déterminer la charge spécifiée due à la neige locale, communiquer avec le service municipal du bâtiment de la localité.
396
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 29 Portées maximales des solives de toit – Combles inaccessibles par un escalier
Portée maximale, en pi po (m)
Dimensions Espacement des solives, en po (mm)Nom des solives,commercial Qualité en po (mm) 12 (300) 16 (400) 24 (600)
Douglas Fir No1 2 x 4 (38 x 89) 10-9 (3,27) 9-9 (2,97) 8-6 (2,59)– Larch et 2 x 6 (38 x 140) 16-10 (5,14) 15-4 (4,67) 13-5 (4,08)(inclut sapin de no 2 2 x 8 (38 x 184) 22-2 (6,76) 20-2 (6,14) 17-7 (5,36)Douglas et mélèze 2 x 10 (38 x 235) 28-4 (8,63) 25-9 (7,84) 22-6 (6,85)occidental) 2 x 12 (38 x 286) 34-5 (10,50) 31-3 (9,54) 27-4 (8,34)
Hem – Fir No 1 2 x 4 (38 x 89) 10-9 (3,27) 9-9 (2,97) 8-6 (2,59)(inclut pruche et 2 x 6 (38 x 140) 16-10 (5,14) 15-4 (4,67) 13-5 (4,08)de l'Ouest et no 2 2 x 8 (38 x 184) 22-2 (6,76) 20-2 (6,14) 17-7 (5,36)sapin gracieux 2 x 10 (38 x 235) 28-4 (8,63) 25-9 (7,84) 22-6 (6,85)
2 x 12 (38 x 286) 34-5 (10,50) 31-3 (9,54) 27-4 (8,34)
Spruce – Pine – Fir No 1 2 x 4 (38 x 89) 10-3 (3,11) 9-3 (2,83) 8-1 (2,47)(inclut épinette et 2 x 6 (38 x 140) 16-1 (4,90) 14-7 (4,45) 12-9 (3,89)[toutes les no 2 2 x 8 (38 x 184) 21-1 (6,44) 19-2 (5,85) 16-9 (5,11)essences sauf 2 x 10 (38 x 235) 27-0 (8,22) 24-6 (7,47) 21-5 (6,52)l'épinette de Sitka] 2 x 12 (38 x 286) 32-10 (10,00) 29-10 (9,09) 26-1 (7,94)pin gris, pin deMurray, sapinbaumier et sapinconcolore)
Northern Species No 1 2 x 4 (38 x 89) 9-3 (2,81) 8-5 (2,55) 7-4 (2,23)(inclut toutes les et 2 x 6 (38 x 140) 14-6 (4,42) 13-2 (4,02) 11-6 (3,51)essences canadiennes no 2 2 x 8 (38 x 184) 19-1 (5,81) 17-4 (5,28) 15-2 (4,61)mentionnées dans 2 x 10 (38 x 235) 24-4 (7,42) 22-2 (6,74) 19-4 (5,89)les normes de 2 x 12 (38 x 286) 29-8 (9,03) 26-11 (8,21) 23-6 (7,17)classificationde la NLGA)
Annexe A – Tableaux
397Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 30Clouage minimal des chevrons aux solives
Chevrons assemblés Chevrons assemblés aux solives à chaque solive tous les 3 pi 11 po (1,2 m)
Largeur du bâtiment Largeur du bâtiment
≤26 pi 3 po (8 m) ≤32 pi 2 po (9,8 m) ≤26 pi 3 po (8 m) ≤32 pi 2 po (9,8 m)
Charge de neige sur les toits, en lb/pi2 (kPa)3
Espacement 20 30 40 20 30 40 20 30 40 20 30 40Pente des (1) (1,5) (2,0) (1) (1,5) (2,0) (1) (1,5) (2,0) (1) (1,5) (2,0)du chevrons ou ou ou ou ou ou ou outoit en po (mm) moins plus moins plus moins plus moins plus
1 : 3 16 (400) 4 5 6 5 7 8 11 – – – – –24 (600) 6 8 9 8 – – 11 – – – – –
1 : 2,4 16 (400) 4 4 5 5 6 7 7 10 – 9 – –24 (600) 5 7 8 7 9 11 7 10 – – – –
1 : 2 16 (400) 4 4 4 4 4 5 6 8 9 8 – –24 (600) 4 5 6 5 7 8 6 8 9 8 – –
1 : 1,71 16 (400) 4 4 4 4 4 4 5 7 8 7 9 1124 (600) 4 4 5 5 6 7 5 7 8 7 9 11
1 : 1,33 16 (400) 4 4 4 4 4 4 4 5 6 5 6 724 (600) 4 4 4 4 4 5 4 5 6 5 6 7
1 : 1 16 (400) 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 524 (600) 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 5
Remarques – tableau 301 Employer des clous d'au moins 3 1⁄8 po (79 mm) de longueur.2 Fixer les solives de plafond avec au moins 1 clou de plus par joint que requiert le clouage des chevrons aux solives.3 Pour déterminer la charge spécifiée due à la neige locale, communiquer avec le service municipal du bâtiment de la localité.
398
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 31 Épaisseur minimale du matériau à solin
Matériau Épaisseur minimale, en po (mm)
Solin pour toiture Solin mural
Parement Maçonnerie au-dessus du niveau du sol
Exposé Dissimulé
Aluminium 0,019 (0,48) 0,019 (0,48) 0,019 (0,48) –
Cuivre 0,018 (0,46) 0,018 (0,46) 0,014 (0,36) 0,014 (0,36)
Cuivre ou aluminiumdoublé de feutre ou de – – – 0,002 (0,05)papier kraft
Acier galvanisé 0,013 (0,33) 0,013 (0,33) 0,013 (0,33) 0,013 (0,33)
Plomb 0,068 (1,73) 0,068 (1,73) 0,068 (1,73) 0,068 (1,73)
Polyéthylène – – – 0,02 (0,50)
Matériau de couverture – – – Standarden rouleau, type
Zinc 0,014 (0,35) 0,014 (0,35) 0,014 (0,35) 0,014 (0,35)
Vinyle – 0,04 (1,02) – –
Tableau 32Épaisseur minimale des supports de couverture des toits en pente1, 2, 3
Épaisseur du support, en po (mm), selon un espacementdes fermes ou des chevrons de
12 (300) 16 (400) 20 (500) 24 (600)
Contreplaqué, et Rives appuyées2 5/16 (7,5) 5/16 (7,5) 3/8 (9,5)OSB de catégorie O-2 Rives non appuyées 5/16 (7,5) 3/8 (9,5) 1/2 (12,7)
OSB de catégorie O-1, et Rives appuyées 3/8 (9,5) 3/8 (9,5) 7/16 (11,1)panneaux de copeaux Rives non appuyées 3/8 (9,5) 7/16 (11,1) 1/2 (12,7)ordinaires, catégorie R-1
Marquage Rives appuyées2 - 1R16 1R20 1R24(panneaux cotés)
Marquage Rives non appuyées - 2R16 2R20 2R24(panneaux cotés)
Bois de construction3 11/16 (17) 11/16 (17) 3/4 (19)
Remarques – tableau 321 L'épaisseur du support de couverture d'une toiture-terrasse est la même que pour le support de revêtement de sol (voir le tableau 18).2 L'appui des panneaux aux rives doit être assuré par des agrafes métalliques en H ou par des cales d’au moins 2 x 2 po (38 x 38 mm) entre les
fermes ou les chevrons.3 Pour le pin blanc et le pin rouge, la qualité minimale est le « n° 4 Common ». Pour les autres essences, les qualités minimales correspondent à «
Standard » ou à « n° 3 Common ».
Annexe A – Tableaux
399Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 33Types de couverture et pentes admissibles
Pente
Type de couverture minimale maximale
Couverture (étanchéité) multicoucheEnduit d'asphalte (avec gravillons) 1 : 50 1 : 4Enduit d'asphalte (sans gravillons) 1 : 25 1 : 2Enduit de goudron (avec gravillons) 1 : 50 1 : 25Enduit d'application à froid 1 : 25 1 : 1,33
Bardeaux d'asphaltePour pente courante 1 : 3 Aucune limitePour faible pente 1 : 6 Aucune limite
Matériau de couverture en rouleauLisse ou à surfaçage minéral 1 : 4 Aucune limiteBitumé, recouvrement de 19 po (480 mm) 1 : 6 Aucune limiteFeutre (enduit d'application à froid) 1 : 50 1 : 1,33
Bardeaux en bois 1 : 4 Aucune limite
Bardeaux de fente 1 : 3 Aucune limite
Plaques ondulées d'amiante-ciment 1 : 4 Aucune limite
Tôles ondulées 1 : 4 Aucune limite
Bardeaux en tôle 1 : 4 Aucune limite
Ardoises 1 : 2 Aucune limite
Tuiles d'argile 1 : 2 Aucune limite
Plaques de polyester renforcé de fibres de verre 1 : 4 Aucune limite
400
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 34Pureau et épaisseur des bardeaux de sciage (de bois) et des bardeauxde fente rainurés mécaniquement – pour revêtement mural
Pureau maximal, en po (mm)
Longueur du bardeau, Simple Double Épaisseur minimale de laen po (mm) épaisseur épaisseur rive inférieure, en po (mm)
16 (400) 71/2 (190) 12 (305) 3/8 (10)18 (450) 81/2 (216) 14 (356) 7/16 (11)24 (600) 111/2 (292) 16 (406) 1/2 (13)
Tableau 35Agrafes, en po (mm)
A) Bardeaux d'asphalte à un platelage de bois(1) tige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 7/8 po (22,2 mm) et
couronne de 7/16 po (11,1 mm) protégées contre la corrosion1/3 plus d'agrafes que le nombre de clous requis
(2) tige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 3/4 po (19 mm) etcouronne de 1 po (25,4 mm) protégées contre la corrosionnombre d'agrafes égal au nombre de clous requis
B) Bardeaux de cèdre à un platelage de boistige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 11⁄8 po (28,6 mm) et couronne de 3/8 po (9,5 mm) protégées contre la corrosion
C) Lattis en plâtre de 3/8 po (9,5 mm) d'épaisseur tige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 1 po (25,4 mm) et couronne de 3/4 po (19 mm) Lattis en plâtre de 3/8 po (9,5 mm) d'épaisseurtige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 11⁄8 po (28,6 mm) et couronne de 3/4 po (19 mm)
D) Revêtement mural intermédiaire en contreplaqué de 5/16 et 3/8 po (7,5 et 9,5 mm) d'épaisseurtige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 11⁄2 (38,1 mm) et couronne de 3/8 po (9,5 mm)
E) Support de couverture en contreplaqué de 3/8 po (9,5 mm) d'épaisseurtige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 11⁄2 (38,1 mm) et couronne de 3/8 po (9,5 mm)
F) Revêtement mural intermédiaire en panneau de fibres dur de 7/16 et 1/2 po (11,1 et 12,7 mm)tige d'épaisseur 16 (1,6 mm), longueur de 11⁄2 (38,1 mm) et couronne de 3/8 po (9,5 mm)
G) Couche de pose de 1/4 po (6,4 mm)tige d'épaisseur 18 (1,2 mm), longueur de 11⁄8 (28,6 mm) et couronne de 3/8 po (9,5 mm)
H) Couche de pose en panneau de fibres dur de 5/16 et 3/8 po (7,9 et 9,5 mm)tige d'épaisseur 18 (1,2 mm), longueur de 11⁄8 (28,6 mm) et couronne de 5/16 po (7,9 mm)
I) Lattis métalliquetige d'épaisseur 14 (2 mm), longueur de 11⁄2 (38,1 mm) et couronne de 3/4 po (19 mm)
Annexe A – Tableaux
401Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 36Mélanges pour stucco (en volume)
Ciment Portland Ciment à maçonner Chaux GranulatsType H
1 – 1/4 à 1 3 1/4 à 4 parties pour1 1 1 1 partie de matériau
cimentaire
Tableau 37Dimensions pour les parquets à lames
Épaisseur minimale du revêtement de sol,Type de revêtement de sol Espacement en po (mm),
maximaldes solives, en po (mm) avec support sans support
Lames bouvetées en bois dur 16 (400) 5/16 (7,9) 3/4 (19,0)(utilisation intérieure seulement) 24 (600) 5/16 (7,9) 15/16 (33,3)
Lames bouvetées en bois tendre 16 (400) 3/4 (19,0) 3/4 (19,0)(utilisation intérieure ou extérieure) 24 (600) 3/4 (19,0) 11/4 (31,7)
Lames non bouvetées en bois tendre 16 (400) – 1 (25,4)(utilisation extérieure seulement) 24 (600) – 11/2 (38,1)
Tableau 38Clouage des lames de parquet
Épaisseur du parquet Longueur minimale Espacement maximalen po (mm) des clous, en po (mm) des clous, en po (mm)
5/16 (7,9) 11/2 (38) 8 (200)7/16 (11,1) 2 (51) 12 (300)3/4 (19,0) 21/4 (57) 16 (400)1 (25,4) 21/2 (63) 16 (400)1 1/4 (31,7) 23/4 (70) 24 (600)1 1/2 (38,1) 31/4 (83) 24 (600)
Remarque – tableau 381 Des agrafes peuvent servir à fixer les lames de parquet d'au plus 5⁄16 po (7,9 mm) d'épaisseur pourvu qu'elles aient au moins 1 3⁄16 po (29 mm)
de longueur, 0,047 po (1,19 mm) de diamètre de tige et 3⁄16 po (4,7 mm) de couronne.
402
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 39Poutres composées des terrasses extérieures en bois (bois non incisé)
Nombre d'éléments et dimensions en po (mm)
Espacement Portée des solives, en pi (m)des colonnes 8 pi 9 pi 10 pi 11 pi 12 pi 14 pi pi (m) (2,4 m) (2,7 m) (3,0 m) (3,3 m) (3,7 m) (4,3 m)
D. Fir-L 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 8(1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140)(1-38 x 184)
6 pi 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 2- 2 x 8(1,8 m) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235)(2-38 x 184)
8 pi 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10(2,4 m) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 235)(2-38 x 235)
Hem-Fir 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6(1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140)(1-38 x 140)
6 pi 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10(1,8 m) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 235) (1-38 x 235)(1-38 x 235)
8 pi 1 - 2 x 10 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10(2,4 m) (1-38 x 235) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184 )(2-38 x 235)
S-P-F 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6(1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140 )1-38 x 140
6 pi 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10(1,8 m) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 235) (1-38 x 235)(1-38 x 235)
8 pi 1 - 2 x 10 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10(2,4 m) (1-38 x 235) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184)(2-38 x 235)
Northern 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1- 2 x 8Species (1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 184) (1-38 x 184)(1-38 x 184)
6 pi 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8(1,8 m) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (2-38 x 184) (2-38 x 184 )(2-38 x 184)
8 pi 2- 2 x 8 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 2 - 2 x 12(2,4 m) (2-38 x 184) (2-38 x 235) (2-38 x 235) (2-38 x 235) (2-38 x 235)(2-38 x 286)
suite à la p. 403
Annexe A – Tableaux
403Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 39 (suite)Poutres composées des terrasses extérieures en bois (bois incisé)1
Nombre d'éléments et dimensions en po (mm)
Espacement Portée des solives, en pi (m)des colonnes 8 pi 9 pi 10 pi 11 pi 12 pi 14 pi pi (m) (2,4 m) (2,7 m) (3,0 m) (3,3 m) (3,7 m) (4,3 m)
D.Fir-L 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 8 1- 2 x 8(1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 184 )(1-38 x 184)
6 pi 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 2- 2 x 8 2- 2 x 8(1,8 m) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (2-38 x 184 )(2-38 x 184)
8 pi 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10(2,4 m) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 235) (2-38 x 235) (2-38 x 235)(2-38 x 235)
Hem-Fir 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 8(1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140)(1-38 x 184)
6 pi 1- 2 x 8 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 2- 2 x 8(1,8 m) (1-38 x 184) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235)(2-38 x 184)
8 pi 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10(2,4 m) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 235) (2-38 x 235 )(2-38 x 235)
S-P-F 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 8(1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 140 )(1-38 x 184)
6 pi 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 1 - 2 x 10 2- 2 x 8(1,8 m) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 235) (1-38 x 235) (1-38 x 235)(2-38 x 184)
8 pi 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10(2,4 m) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 235)(2-38 x 235)
Northern 4 pi 1- 2 x 6 1- 2 x 6 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1- 2 x 8 1 - 2 x 10Species (1,2 m) (1-38 x 140) (1-38 x 140) (1-38 x 184) (1-38 x 184) (1-38 x 184)(1-38 x 235)
6 pi 1 - 2 x 10 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2- 2 x 8 2 - 2 x 10(1,8 m) (1-38 x 235) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184) (2-38 x 184 )(2-38 x 235)
8 pi 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10 2 - 2 x 10 2 - 2 x 12 2 - 2 x 12(2,4 m) (2-38 x 235) (2-38 x 235) (2-38 x 235) (2-38 x 235) (2-38 x 286 )(2-38 x 286)
Remarques – tableau 391 La surface du bois est incisée afin de permettre à l'agent de préservation de mieux pénétrer dans le bois.2 Les calculs sont fondés sur la norme CAN/CSA O86 - 2001.3 La charge vive est de 40 lb/pi2 (1,9 kPa) et la charge permanente correspond à 10 lb/pi2 (0,5 kPa).4 Bois de catégorie n° 2 ou mieux, traité sous pression, pour service mouillé.5 Les choix donnés dans le tableau s'appliquent aux poutres de rive. Il faut doubler le nombre
d'éléments pour les poutres situées au centre de la terrasse.6 Clouer les éléments des poutres ensemble afin qu'ils agissent comme un seul composant (voir les colonnes et poutres).
404
Annexe A – Tableaux
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau 40Solives des terrasses extérieures en bois
Portée des solives, en pi po (m)Dimensionsde la solive, Solives non incisées Solives inciséesen po Espacement des solives, en po (mm)(mm) 16 po (400 mm) 24 po (600 mm) 16 po (400 mm) 24 po (600 mm)
Douglas Fir – Larch 2 x 6 9-6 7-6 8-6 7-2(comprend sapin de Douglas (38 x 140) (2,9) (2,3) (2,6) (2,2)et mélèze occidental) 2 x 8 11-6 9-2 10-6 8-6
(38 x 184) (3,5) (2,8) (3,2) (2,6)2 x 10 14-1 11-6 12-9 10-6(38 x 235) (4,3) (3,5) (3,9) (3,2)
Hem – Fir (inclut pruche de 2 x 6 9-6 8-2 9-2 7-6l'ouest et sapin gracieux) (38 x 140) (2,9) (2,5) (2,8) (2,3)
2 x 8 12-1 9-9 11-2 8-10(38 x 184) (3,7) (3,0) (3,4) (2,7)2 x 10 14-1 11-9 13-4 11-2(38 x 235) (4,3) (3,6) (4,1) (3,4)
Spruce – Pine – Fir (comprend 2 x 6 9-2 7-10 8-10 7-6l'épinette [toutes les essences (38 x 140) (2,8) (2,4) (2,7) (2,3)sauf l'épinette de Sitka], pin 2 x 8 12-1 10-2 11-6 9-2gris, pin de Murray, sapin (38 x 184) (3,7) (3,1) (3,5) (2,8)baumier et sapin concolore) 2 x 10 14-1 12-6 14-1 11-6
(38 x 235) (4,3) (3,8) (4,3) (3,5)
Northern Species (inclut toutes 2 x 6 8-2 6-7 7-6 6-2les essences canadiennes (38 x 140) (2,5) (2,0) (2,3) (1,9)mentionnées dans les normes 2 x 8 9-9 8-2 9-2 7-6de classification de la NLGA (38 x 184) (3,0) (2,5) (2,8) (2,3)
2 x 10 12-1 9-9 11-2 9-2(38 x 235) (3,7) (3,0) (3,4) (2,8)
Remarques – tableau 401 La surface du bois est incisée afin de permettre à l'agent de préservation de mieux pénétrer dans le bois.2 Les calculs sont fondés sur la norme CAN/CSA O86, 2001.3 La charge vive est de 40 lb/pi2 (1,9 kPa) et la charge permanente de 10 lb/pi2 (0,5 kPa).4 Bois de catégorie n° 2 ou mieux, traité sous pression, pour service mouillé.
Annexe B - Fermes réalisées sur place
Annexe B – Fermes réalisées sur place
407Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les fermes en ossature légère de boisconstituent à la fois une méthodeéconomique, efficiente et la pluscourante pour construire les charpentes de toit. Les fabricants defermes assemblent les fermes en milieu contrôlé et chaque modèleparticulier de ferme est conçu selon lesexigences du Code national du bâtiment (CNB). Le processus normald'acquisition de fermes qui répondentaux exigences du CNB consiste à lesacheter auprès d'un fabricant defermes. On publie les tableaux ci-dessousà titre de guide en cas de circonstancesparticulières, comme les endroitséloignés, où il est impossible de seprocurer des fermes préfabriquées.
La présente annexe renferme des directives de fabrication de modèlesnormalisés de fermes en « W » (Fink)pour utilisations résidentielles, aumoyen de goussets de contreplaquécloués. Les fermes à goussets de contre-plaqué dont il est question ici sontfondées sur des données d'essai et detableaux d'éditions antérieures duCNB. On ne fait plus référence à cestableaux dans le CNB courant enraison d'un nouveau mode d'analysedes fermes et des nombreuses possibilités en matière de conception,de formes, de combinaisons et de variations des détails des joints.
Les modèles de ferme montrés dansl'annexe B ne valent que pour lesconditions énoncées. La fabricationsur place de fermes n'est valable que siles critères de conception et de
fabrication sont entièrement conformesaux indications des présentes et si l'on prend le même soin en matièred'entreposage, de manutention et decontreventement que dans le cas desfermes préfabriquées. On conseille auxutilisateurs de vérifier auprès de l'autorité compétente locale si lesfermes fabriquées sur place sontautorisées.
CONDITIONS
Les portées et les pentes de toit utiliséesdans la construction résidentiellepeuvent varier à l'infini. C'estpourquoi les renseignements portantsur la réalisation sur place de fermes de toit ne s'appliquent que si les conditions suivantes sont satisfaites :
Domaine d'application : Les modèlesde fermes montrés ne sont pas destinésà être utilisés dans les bâtiments où levide sous toit est accessible par unescalier, ou lorsque la membrureinférieure peut être soumise à dessurcharges concentrées.
Pente de toit : La pente de toit doit êtrede 4 sur 12 (1 : 3) ou de 3 sur 12 (1 : 4).Il est prévu un tableau pour chaque pente.
Portée : La portée maximale est de36,3 pi (11 075 mm). Les tableauxsont organisés en incréments de 2 pi(600 mm). Utiliser la valeur supérieuredu tableau lorsque la portée se situeentre deux valeurs. La portée donnéeest la portée nette entre deux appuis.
ANNEXE B - FERMES RÉALISÉES SUR PLACE
408
Annexe B – Fermes réalisées sur place
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Espacement des fermes : Les fermessont conçues pour un espacement de24 po (600 mm). Afin de permettre lafabrication de fermes pouvant résisterà des surcharges spécifiées dues à laneige plus élevées que celles prévuesaux tableaux, on a prévu le tableauadditionnel B-1, lequel permet deréduire l'entraxe des fermes à aussipeu que 12 po (300 mm).
Surcharge spécifiée due à la neige : Lestableaux ont été élaborés selon troisvaleurs de surcharges spécifiées dues àla neige : 22,6 lb/pi2 (1,08 kPa ), 30,1 lb/pi2
(1,44 kPa), et 37,4 lb/pi2 (1,79 kPa).Pour les valeurs qui se situent entrecelles indiquées, choisir la valeur desurcharge spécifiée due à la neige plusélevée. Quant aux valeurs supérieuresà celles prévues dans les tableaux oupour modifier l'entraxe, se reporter au tableau B-1 pour choisir lasurcharge appropriée.
QUALITÉ DU BOIS DECONSTRUCTION
Les essences et les qualités du boisvarient en résistance. Les tableauxdonnés dans l'annexe B sont fondés surl'emploi des essences et des qualitésindiquées. Il est inacceptable d'y fairedes substitutions. Les modèles de fermeconstruits sur place sont fondés surl'emploi de bois de construction classéselon le document « Règles de classification pour le bois d'œuvre »publié par la NLGA, édition de 1970 :
Membrures supérieures et inférieures :n° 1, ou n° 2 et meilleur (S-P-F)
Membrures d'âme :n° 1, ou n° 2 et meilleur (S-P-F)
Note : Le bois de catégorie n° 1 et n° 2possède les mêmes caractéristiques derésistance. La catégorie n° 2 et meilleurpeut comprendre des pièces de catégorie n° 1 et « Select ».
La désignation S-P-F comprend lesessences de bois suivantes :
sapin baumierépinette blanchepin de Murray épinette d'Englemanpin grisépinette noiresapin concoloreépinette rouge
Tous les goussets (plaques d'assemblageen contreplaqué) doivent être constituésde contreplaqué de sapin de Douglas(CSD) de 1⁄2 po (12,5 mm) d'épaisseur,catégorie revêtement intermédiaireextérieur à adhésif d'extérieur (SHG)conforme à la norme CSA 0121. Le fildes plis extérieurs du contreplaquédoit être parallèle à la membrureinférieure, sauf pour les goussets reliantles membrures d'âme aux membruressupérieures, le fil de ces derniers devantêtre parallèle aux membrures d'âme.
SURCHARGE SPÉCIFIÉEDUE À LA NEIGE
La surcharge spécifiée due à la neige (S)est calculée selon la formule ci-dessous :
S = Cb x Ss +Sr
où
S désigne la surcharge spécifiée due à la neigeCb désigne le coefficient de surcharge de neige sur le toit
Annexe B – Fermes réalisées sur place
409Société canadienne d’hypothèques et de logement
Ss désigne la charge de neige au solSr désigne la charge de la pluie
On recommande au lecteur de consulter le Code national du bâtimentdu Canada ou l’agent du bâtimentmunicipal pour déterminer la surchargespécifiée due à la neige.
ÉTAPES DE CONCEPTION
À l'aide des tableaux B-2 et B-3 :
Déterminer la portée des fermes et lapente du toit à partir des dessins(rappel : seules les pentes de 4 sur 12[1 : 3] et de 3 sur 12 [1 : 4] sontautorisées). Les fermes dont la portéeest inférieure à ou se situe entre cellesqui sont indiquées peuvent êtreemployées pourvu que le clouage corresponde tout au moins à ce qui estindiqué pour les portées supérieures.
À partir des détails de construction,déterminer si une ferme à talon relevéest prévue et s'il n'y a pas de porte-à-faux.
Trouver la surcharge spécifiée due à laneige (S) pour l'endroit. Utiliser lavaleur supérieure lorsque la valeur de Sest inférieure ou entre deux valeursdonnées. Quant aux surcharges plusélevées, on peut employer la surchargeS équivalente, comme il en est faitmention dans le tableau B-1, pour lesentraxes de fermes réduits.
Utiliser les tableaux B-2 et B-3 pourdéterminer le nombre de clous requisdans chaque gousset. Le numéro dujoint de la ferme est montré sur lesdétails de fabrication.
Consulter les tableaux B-2 et B-3 pourdéterminer les dimensions desmembrures supérieures et inférieures :soit en 2 x 4 po (38 x 89 mm), en 2 x6 po (38 x 140 mm) ou une combinaisondes deux. Tous les goussets doiventêtre fixés à l'aide de clous ordinaires de3 po (76 mm) en fil d'acier.
Utiliser les détails donnés pour ladisposition des éléments avant l'assemblage des fermes.
ÉTAPES DECONSTRUCTION
Il faut s'en tenir aux étapes générales ci-dessous pour construire des fermessur place :
Ne choisir que le bois de construction demeilleure qualité pour la membruresupérieure et les segments externes dela membrure inférieure, car lescontraintes sont plus importantes àces endroits.
À l'aide des détails d’assemblage,mesurer et couper les éléments desmembrures pour une ferme. Rassemblertous les éléments et s’assurer que le touts'emboîte bien et que les dimensionssont les bonnes, puis se servir de ceséléments comme modèles pourmarquer et copier les pièces de toutesles autres fermes. Faire en sorte quetoutes les membrures sont bien jointives et alignées aux raccords.
En se reportant aux détails d'assemblage,mesurer et couper les goussets decontreplaqué. S’assurer que le fil du plide surface du contreplaqué est parallèleà la membrure inférieure, sauf pour lesgoussets des membrures d'âme où le fildoit être parallèle à la membrure d'âme.
410
Annexe B – Fermes réalisées sur place
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Les goussets de plus grande dimensionvisent les situations où l'une desmembrures (inférieure ou supérieure)dans le joint est un 2 x 6 po (38 x 140 mm).Marquer la trame de clouage sur unensemble de goussets, et les utiliserpour tous les goussets semblables.
Travailler sur une surface solide et deniveau pour clouer les joints desfermes. Il vaut mieux placer une piècede revêtement de fibre de bois ou demousse sous le joint afin de permettreaux clous de dépasser. À noter que lesclous doivent traverser les deux goussetset la membrure.
Retourner la ferme et plier les clous perpendiculairement au fil du contreplaqué.
Envisager de fabriquer un gabarit s'il ya beaucoup de fermes.
DÉTAILS DE POSE
Les fermes doivent être poséesd'aplomb, et chacune de leursextrémités doit être clouée en biais aumur à l'aide de trois clous de 3 1/2 po (82 mm), ou ancrée au moyen deplaques approuvées. La membruresupérieure doit être appuyée latéralement par le support de couverture ou par des fourrures àentraxes de 18 po (450 mm) ou moins.
Il faut des renforts additionnels si l'unedes extrémités de la ferme ou les deuxprésentent un porte-à-faux (voir lafigure B-3).
Il est inacceptable d'encocher, de forerou d'affaiblir autrement les membruresdes fermes, que ce soit pour faciliter lapose de services comme la plomberie,le chauffage ou l'électricité, ou pourtoute autre raison.
Annexe B – Fermes réalisées sur place
411Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau B-1Surcharges spécifiées dues à la neige pour les fermes assemblées sur place
Surcharges spécifiées dues à la neige
Espacement des fermes, 22,5 1,08 30,1 1,44 37,4 1,79 en po (mm) lb/pi2 (kPa) lb/pi2 (kPa) lb/pi2 (kPa)
24 (600) 22,5 1,08 30,1 1,44 37,4 1,7920 (500) 30,1 1,44 40,1 1,92 49,9 2,3918 (450) 33,8 1,62 45,1 2,16 56,2 2,6916 (400) 37,6 1,8 50,1 2,4 62 2,9712 (300) 45,1 2,16 60,1 2,88 74,8 3,58
412
Annexe B – Fermes réalisées sur place
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Tableau B-2Tableau de clouage – pentes de toit de 4 : 12 (1 : 3)
Portées : 16,3 à 36,3 pi (4 980 à 11 075 mm)Goussets : Contreplaqué de 1/2 po (12,5 mm),
en sapin de Douglas Fermes en W clouées
Tableau de clouageDimensions de Dimensions de Surchargela membrure la membrure spécifiée due Portéesupérieure, inférieure, à la neige (S), en Nombre de clous aux joints de la figure B-1en po (mm) en po (mm) lb/pi2 (kPa) pi (mm) 1 2 3 4 5 6
16,3 (4 980) 9 8 2 3 3 52 x 4 2 x 4 22,6 lb/pi2 18,3 (5 590) 10 9 2 3 4 6(38 x 89) (38 x 89) (1,08 kPa) 20,3 (6 200) 11 10 2 3 4 7
22,3 (6 810) 12 11 2 4 4 724,3 (7 415) 13 12 3 4 5 826,3 (8 025) 14 13 3 4 5 928,3 (8 635) 15 14 3 4 5 9
16,3 (4 980) 12 11 2 4 4 718,3 (5 590) 13 12 3 4 5 8
2 x 4 2 x 4 30,1 lb/pi2 20,3 (6 200) 15 13 3 4 5 9(38 x 89) (38 x 89) (1,44 kPa) 22,3 (6 810) 16 14 3 5 6 10
24,3 (7 415) 17 16 4 5 6 1126,3 (8 025) 19 17 4 6 7 1128,3 (8 635) 20 18 4 6 7 12
16,3 (4 980) 17 16 3 5 6 1118,3 (5 590) 19 18 4 5 7 12
2 x 4 2 x 4 37,4 lb/pi2 20,3 (6 200) 21 20 4 6 7 13(38 x 89) (38 x 89) (1,79 kPa) 22,3 (6 810) 23 21 4 7 8 14
24,3 (7 415) 25 23 5 7 9 1626,3 (8 025) 27 25 5 8 10 17
2 x 6 2 x 4 22,6 lb/pi2 30 (9 145) 15 14 3 4 5 10(38 x 140) (38 x 89) (1,08 kPa)
2 x 6 2 x 4 30,1 lb/pi2 30 (9 145) 18 17 4 5 6 12(38 x 140) (38 x 89) (1,44 kPa)
2 x 6 2 x 4 37,4 lb/pi2 28,3 (8 635) 21 20 5 6 7 14(38 x 140) (38 x 89) (1,79 kPa) 30 (9 145) 22 21 5 6 7 15
Annexe B – Fermes réalisées sur place
413Société canadienne d’hypothèques et de logement
aucune échelle
2 x 4 po (38 x 89 mm) ou 2 x 6 po (38 x 140 mm)
(ligne pointillée) membrure supérieure
goussets de contreplaqué de 1/2 po (12,5 mm) des deux côtés de
chaque joint
pente de 4 : 12 (1 : 3)
30 po (750 mm)
talon ordinaire ci-dessus et talon
surélevé ci-dessous
30 po (750 mm)
goussets plus grands en présence d’une membrure
supérieure en 2 x 6 po (38 x 140 mm)
cf. chaque détail de joint
24 po (600 mm)
1
3
3
1 4 4
4
4
4
4
5 6 6
2
2
12 po (300 mm)
14 po (350 mm)
10 po (250 mm)
12 po (300 mm)
12 po (300 mm)
24 po (600 mm)
30 po (750 mm)
centrer le gousset sur le joint
16 po (400 mm)
12 po (300 mm)
14 po (350 mm)
L/4
L/3 L/3
L - portée de la ferme débord de toit : 3 pi (900 m) max.
2 x 4 po (38 x 89 mm) 2 x 6 po (38 x 140 mm) (ligne pointillée) membrure supérieure 2 x 4 po (38 x 89 mm) membrure inférieure
L/3
L/4
voir le tableau B-2 pour connaître le nombre de clous requis à chacun des joints et goussets
Agrandir le gousset s’il faut plus de 10 clous
Détails des fermes en « W » clouées, avec goussets en contreplaqué – pente de toit de 4 : 12 (1 : 3)
B-1
Annexe B – Fermes réalisées sur place
Société canadienne d’hypothèques et de logement414
Tableau B-3Tableau de clouage – pentes de toit de 3 : 12 (1 : 4)
Portées : 16,3 à 36,3 pi (4 980 à 11 075 mm)
Goussets : Contreplaqué de 1/2 po (12,5 mm), en sapin de Douglas Fermes en « W » clouées
Tableau de clouage
Dimensions de Dimensions de Surchargela membrure la membrure spécifiée due Portéesupérieure, inférieure, à la neige (S), en Nombre de clous aux joints de la figure B-2en po (mm) en po (mm) lb/pi2 (kPa) pi (mm) 1 2 3 4 5 6
16,3 (4 980) 17 17 4 6 6 122 x 4 2 x 4 22,6 lb/pi2 18,3 (5 590) 20 18 4 6 6 13(38 x 89) (38 x 89) (1,08 kPa) 20,3 (6 200) 22 21 4 7 7 14
22,3 (6 810) 24 24 4 8 8 1624,3 (7 415) 26 26 4 9 9 1726,3 (8 025) 29 28 5 9 9 1928,3 (8 635) 31 30 5 9 9 20
16,3 (4 980) 21 21 4 7 7 142 x 4 2 x 4 30,1 lb/pi2 18,3 (5 590) 24 23 4 7 7 16(38 x 89) (38 x 89) (1,44 kPa) 20,3 (6 200) 27 26 5 8 8 17
22,3 (6 810) 29 29 5 9 9 1924,3 (7 415) 32 31 5 10 10 2126,3 (8 025) 35 34 6 11 11 23
16,3 (4 980) 13 13 3 5 5 92 x 6 2 x 4 22,6 lb/pi2 18,3 (5 590) 15 14 3 5 5 10(38 x 140) (38 x 89) (1,08 kPa) 20,3 (6 200) 16 16 3 5 5 11
22,3 (6 810) 18 18 3 6 6 1224,3 (7 415) 20 19 3 6 6 1326,3 (8 025) 21 21 4 7 7 1428,3 (8 635) 22 22 4 7 7 15
16,3 (4 980) 16 16 3 5 5 1118,3 (5 590) 18 17 3 5 5 12
2 x 6 2 x 4 30,1 lb/pi2 20,3 (6 200) 20 19 4 6 6 13(38 x 140) (38 x 89) (1,44 kPa) 22,3 (6 810) 22 22 4 7 7 14
24,3 (7 415) 24 23 4 8 8 1626,3 (8 025) 26 25 5 8 8 1728,3 (8 635) 27 27 5 8 8 18
16,3 (4 980) 18 18 4 6 6 122 x 6 2 x 4 37,4 lb/pi2 18,3 (5 590) 21 20 4 6 6 14(38 x 140) (38 x 89) (1,79 kPa) 20,3 (6 200) 24 23 5 7 7 15
22,3 (6 810) 26 25 5 8 8 1724,3 (7 415) 28 27 5 9 9 1826,3 (8 025) 30 30 6 10 10 20
30,3 (9 245) 24 23 4 6 7 162 x 6 2 x 6 22,6 lb/pi2 32,3 (9 855) 26 25 5 6 8 17(38 x 140) (38 x 140) (1,08 kPa) 34,3 (10 465) 28 27 6 7 9 18
36,3 (11 075) 30 29 7 8 10 19
30,3 (9 245) 30 29 6 7 9 202 x 6 2 x 6 30,1 lb/pi2 32,3 (9 855) 32 31 6 7 10 21(38 x 140) (38 x 140) (1,44 kPa) 34,3 (10 465) 34 33 7 8 11 22
36,3 (11 075) 36 35 8 9 12 23
30,3 (9 245) 35 34 7 8 11 242 x 6 2 x 6 37,4 lb/pi2 32,3 (9 855) 37 36 7 8 11 25(38 x 140) (38 x 140) (1,79 kPa) 34,3 (10 465) 39 38 8 9 12 26
36,3 (11 075) 41 40 9 10 13 27
Annexe B – Fermes réalisées sur place
415Société canadienne d’hypothèques et de logement
aucune échelle
2 x 4 po (38 x 89 mm) ou 2 x 6 po (38 x 140 mm)
(ligne pointillée) membrure supérieure et membrure inférieure
goussets de contreplaqué de 1/2 po (12,5 mm) des deux
côtés de chaque joint
pente de 3 : 12 (1 : 4)
36 po (900 mm)
talon ordinaire ci-dessus
et talon surélevé ci-dessous
36 po (900 mm)
goussets plus grands en présence d’une membrure
supérieure en 2 x 6 po (38 x 140 mm)
cf. chaque détail de joint
30 po (750 mm)
1
3
3
1
4 4
4
4
4
4
5 6 6
2
2
14 po (350 mm)
14 po (350 mm)
12 po (300 mm) 14 po
(350 mm)
12 po (300 mm)
16 po (400 mm)
12 po (300 mm)
16 po (400 mm)
L/4
L/3 L/3
L – portée de la ferme débord de toit : 3 pi (900 mm) max.
2 x 4 po (38 x 89 mm) 2 x 6 po (38 x 140 mm) (ligne pointillée) membrure supérieure et membrure inférieure
L/3
L/4
36 po (900 mm)
centrer le gousset sur le joint
voir le tableau B-3 pour connaître le nombrede clous requis à chacun des joints et goussets
Détails des fermes en « W » clouées, avec goussets en contreplaqué – pente de toit de 3 : 12 (1 : 4)
B-2
416
Annexe B – Fermes réalisées sur place
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Le détail suivant permet de créer un porte-à-faux en déplaçant le point d’appui de la ferme par l’ajout de la diagonale
la longueur du porte-à-faux ne doit pas êtresupérieure à 6 pi (1,8 m) si la membrure supérieure est de 2 x 6 po (38 x 140 mm),ou à 5 pi (1,5 m) dans le cas d’une membrure supérieure de 2 x 4 po (38 x 89 mm)
dégagement de 1/4 po (6 mm) entre les goussets
appui sous le joint dans tous les cas
24 po (600 mm) sur les trois côtés
aucune échelle
18 po (450 mm)
longueur maximale du porte-à-faux (la diagonale ne peut se terminer au-delà de la
projection verticale de l’appui sous-jacent)
Portée normale de la ferme
1
1 1
2
2
2
A
A
Remarques 1. Les dimensions des membrures supérieures et inférieures et les exigences quant au clouage doivent correspondre aux indications des tableaux B-2 et B-3. 2. La diagonale doit avoir les mêmes dimensions que la membrure supérieure. 3. Au besoin, les deux extrémités de la ferme peuvent comporter un porte-à-faux, à condition de s’en tenir au détail susmentionné pour chacune des extrémités. 4. Le clouage des nouveaux goussets doit correspondre à celui du talon de la ferme. Les dimensions des nouveaux goussets de la membrure peuvent être augmentées, si l’espace est insuffisant pour le clouage.
A
A
A
Détails du porte-à-faux des fermes en « W » clouées, avecgoussets en contreplaqué
B-3
Annexe B – Fermes réalisées sur place
417Société canadienne d’hypothèques et de logement
1. Placer un panneau de fibres sous l’assemblage et enfoncer tous les clous du même côté
membrure supérieure
membrure inférieure
clous de 3 po (75 mm)
gousset de contreplaqué de 1/2 po (12,7 mm)
fil de face de contreplaqué parallèle à la membrure inférieure
clous en chicane
panneau de fibres de 3/4 po (20 mm)
2. Retourner la ferme, retirer le panneau de fibre, et replier les pointes des clous perpendiculairement au fil de face du contreplaqué.
Détails de fabrication des goussets
B-4
Interior Doors.Frames and TrimIndex
Index
421Société canadienne d’hypothèques et de logement
AAbri d’automobile. Voir Garage et abri
d’automobile.
Aérateur de débord de toit – Fig. 67 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .146
Aérateurs en partie supérieure du toit –Fig. 68 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147
Agrafes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .386
Alarmes. Voir Avertisseurs
Alignement et implantation de la maison – Fig. 5 . . . . . . . . . . . . . . . . .33
Allées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .350
construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . .350
Aménagement paysager 28, 36, 38, 351, 352
Appareil
- à combustion au bois . . . . . . . . . . .261
Appareils domestiques économiseurs
d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .241
Approbations . . . . . . . . . . . . . . . . .28, 30
Approbations, permis et inspections échelonnés des maisons neuves – Fig. 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
Appui de fenêtre – Fig. 95 . . . . . . . .207
Appui du placage de brique sur une fondation à coffrages isolants – Fig. 89 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .197
Assemblage d’angle du bardage – Fig. 87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .191
Assemblages de charpente préfabriqués –types – Fig. 53 . . . . . . . . . . . . . . . .129
Assemblage de poteaux composés à l’intersection d’une cloison intérieureet d’un mur extérieur – Fig. 47 . . .120
Assemblage de poteaux composés auxangles saillants – Fig. 46 . . . . . . . .119
Assemblage type d’un montant et de latraverse supérieure d’un bâti de porteintérieure – Fig. 144 . . . . . . . . . . . .317
Autre façon d’isoler un toit/plafond àsolives entre le plafond et le support de couverture – Fig. 134 . . . . . . . .275
Avertisseurs
avertisseurs de fumée . . . . . . . . . . . .290
détecteurs de monoxyde de
carbone . . . . . . . . . . . . . . .246, 344
emplacement et installation . . . . . . .290
BBalcons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .339-340
Bandes de pare-vapeur en partiesupérieure des cloisons intérieures –pose – Fig. 137 . . . . . . . . . . . . . . .283
Bâti de porte au seuil – section – Fig. 101 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .221
Bâti et boiserie montrant le clouage dissimulé sous l’arrêt de porte – Fig.145 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .318
Bâti renforcé lors du bétonnage – Fig. 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Bardage. Voir Revêtement extérieur de finition.
Bardage – pose – Fig. 86 . . . . . . . . .188
Bardages – types – Fig. 84 . . . . . . . .185
Bardage horizontal en panneau de fibres dur – Fig. 85 . . . . . . . . . . . .186
Bardeaux d’asphalte . . . . . . . .77, 165-167
finition au faîte et aux arêtes . . . . . .174
pose sur pente douce . . . . . . . . . . . .169
pose sur pente de 1 : 3 ou plus .167-168
Bardeaux d’asphalte – pose – Fig. 76 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .168
Bardeaux de bois . . . . . . . . . . . . .170-174
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
pureau maximal et épaisseur
minimale . . . . . . . . . . . . . . . . . .400
Bardeaux de bois – pose – Fig. 77 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .169
Bardeaux de fente
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .170-172
Bardeaux de fente – pose – Fig. 78 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .170
Béton. Voir aussi Blocs de béton, et
Semelles, fondations et dalle.
coffrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50-51
cure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
INDEX
422
Index
Société canadienne d’hypothèques et de logement
dosage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .364
malaxage à pied d’œuvre . . . . . . . . . .42
mise en place . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
- prêt à l’emploi . . . . . . . . . . . . . . . .41
Bloc-porte usiné – Fig. 98 . . . . . . . .210
Blocs de béton pour fondations – Fig. 19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57
Blocs de béton . . . . . . . . . . . . . . . . .56-60
mélanges de mortier . . . . . . . . . . . . .366
fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50
Bois de construction
bardage . . . . . . . . . . . . . . . . . . .188-191
bois de charpente reconstitué . . . . . . 83
dimensions anglaises et métriques
des débits courants et
des planches . . . . . . . . . . . . . . . .372
essences commerciales . . . . . . . . . . .371
marques de qualité . . . . . . .81, 368-370
produits en panneaux . . . . . . . . . . . . .84
qualités et usages . . . . . . . . . . . .366-367
reproduction de marques de qualité
approuvées pour utilisation au
Canada . . . . . . . . . . . . . . . .368-370
ressource renouvelable . . . . . . . . . . . . .9
revêtement intérieur de finition . . . .179
revêtement intermédiaire . . . . . . . . .179
support de couverture . . . . . . . .161-164
Boulons d’ancrage . . . . . . . . . . . . . .53, 59
Branchement type – Fig. 118 . . . . . .247
CCâblages électriques . . . . . . . . . . . . . .250
codes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .250
emplacement des boîtes . . . . . . . . .250
entaillage des éléments de
charpente . . . . . . . . . . . . . .236-237
interrupteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . .251
Calendrier de construction d’une maisonindividuelle type – Fig. 2 . . . . . . . . .24
Carreaux céramiques. Voir Revêtement
de sol.
Carreaux céramiques – pose – Fig. 143 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .313
Charpente à claire-voie . . . . . . . .122,124
Charpente à claire-voie – Fig. 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122
Charpente à plate-forme . . . . . . . . . . .115
méthode de raccordement par la
lisse d’assise . . . . . . . . . . . . . . . .100
méthode d’encastrement
des solives . . . . . . . . . . . . . . . . . .101
Charpente de plancher en porte-à-faux – Fig. 44 . . . . . . . . . .109
Charpente de plancher. Voir aussi Solives
de plancher, et Support de revêtement
de sol.
ancrage de la lisse d’assise . . . . . .95, 100
- en porte-à-faux . . . . . . . . . . . . . . .112
poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96-99
Charpente de mur. Voir aussi Charpente à
plate-forme, et Charpente à claire-voie.
Charpente et fixation du toit – Fig. 57 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .134
Charpente de toit réalisée à l’aide de fermes légères – Fig. 51 . . . . . . . . .127
Charpente de toit. Voir aussi Fermes de toit
et toits à faible pente.
assemblage à pied d’œuvre . . . . . . . .131
systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .145
toits à faible pente . . . . . . . . . . . . . .142
Charpente du plafond et du toit. Voir aussiToits plats, Toits en pente, et Fermes
de toit.
fermes de toit . . . . . . . . . . . . . .129-131
pignon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140
toits en pente . . . . . . . . . . . . . . . . . .128
Charpente du plancher – Fig. 42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105
Charpente type d’un toit plat à faible pente avec porte-à-faux – Fig. 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .143
Charpente type d’une lucarne – Fig. 62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .139
Chauffage
- à air chaud . . . . . . . . . . . . . . . . . . .244
- à air chaud pulsé . . . . . . . . . . . . . .244
- à eau chaude . . . . . . . . . . . . . . . . .246
Index
423Société canadienne d’hypothèques et de logement
- par plinthes chauffantes
électriques . . . . . . . . . . . . . . . . .246
Cheminée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .255
solins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153
trémie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .164
Chevrons
appui intermédiaire . . . . . . . . . . . . .137
clouage minimal des chevrons
aux solives . . . . . . . . . . . . . . . . .397
- de lucarne . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140
- de noue et arêtiers . . . . . . . . . . . . .138
dimensionnement . . . . . . . . . . . . . .149
portées maximales des chevrons
de toit . . . . . . . . . . . . . . . . .394-395
CI. Voir murs de foundation à
coffrages isolants.
Cloisons
pose du pare-air / pare-vapeur . . . . .282
raccordement aux murs extérieurs . .120
Clouage
- de la couverture . . . . . . . . . . .161-164
- des éléments d'ossature . . . . . .385-386
- des fermes . . . . . . . . . . . . . . . .413-416
- du revêtement de sol : longueur
minimale et espacement des
clous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .384
- des plaques de plâtre . . . . . . . .301-304
- du support de revêtement
de sol . . . . . . . . . . . . . . . . .108-109
- minimal des solives aux
chevrons . . . . . . . . . . . . . . .385-386
Code national du bâtiment
du Canada . . . . . . . . . . . . .4, 6, 11, 29
Code du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Coffrage du béton. Voir Béton,
Comble aménagement du comble en
chambres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141
portées maximales des solives de toit
(combles inaccessibles par un
escalier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .396
portées maximales des solives de
plancher – cas généraux . . . . . . .382
Coffrages et tirants – Fig. 12 . . . . . . 51Coffrages isolants . . . . . . . . . . . . .55, 197
Comble
accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140
Compatibilité des matériaux . . . . . . . . .11
Conception de l’escalier – Fig. 104 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .227
Conduit de fumée. Voir Foyer à feu ouvert.
Contreplaqué
bardage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .179
coffrages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50
couche de pose . . . . . . . . . . . . .310-311
de finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .179
revêtement intérieur de finition . . . .305
revêtement intermédiaire . . . . . . . . .179
support de couverture . . . . . . . . . . .161
support de revêtement
de sol . . . . . . . . . . . . . . . . .108, 384
Contreventement permanent des fermes de toit – Fig. 55 . . . . . . . . .131
Contreventement temporaire des fermes de toit – Fig. 54 . . . . . . . . .130
Couche de pose. Voir aussi Support de
revêtement de sol.
- pour revêtement de
sol souple . . . . . . . . . . . . . .310-311
Couverture
bardeaux d’asphalte . . . . . . . . . . . . .167
bardeaux de fente . . . . . . . . . . . . . . .170
bardeaux de bois . . . . . . . . . . . . . . .170
- en tuiles de béton ou d’argile . . . . .176
choix de matériaux . . . . . . . . . . . . .165
finition au faîte et aux arêtes . . . . . 173
- métallique . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
- multicouche . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
Couverture multicouche – Fig. 80 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .172
Cuisine et salle de bains situées à proximité l’une de l’autre pour réduire la longueur des tuyaux – Fig. 110 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .238
424
Index
Société canadienne d’hypothèques et de logement
DDalle de plancher en béton et mur de
fondation distincts – Fig. 25 . . . . . .66
Dalles
- de plancher du sous-sol . . . . . .64, 350
- sur sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43, 64
Débits courants. Voir Bois de construction.
Débord de toit à l’égout . . . . . . . . . . .217
raccordement avec le débord
au pignon . . . . . . . . . . . . . . . . . .220
revêtement de finition . . . . . . . . . . .220
Débords de toit – Fig. 99 . . . . . . . . .218
Déchets
réduction . . . . . . . . . . . . . . . . .175, 198
Descente pluviales. Voir Gouttières et
descentes pluviales.
Dessus des fondations servant d’appuiau placage de brique ou à un autretype de maçonnerie – Fig. 88 . . . .194
Détail d’assemblage du mur d’extrémitéet fond de clouage pour le revêtementintérieur de finition – Fig. 49 . . . . .121
Détail de la terrasse en bois – Fig. 151 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .340
Détail d’un escalier – Fig. 102 . . . . .226
Détails – couvertures métalliques – Fig. 81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .173
Détecteurs. Voir avertisseurs.
Détecteurs de monoxyde
de carbone . . . . . . . . . . . . . . . .246, 344
Deux modèles de toit à faible pente – Fig. 65 . . . . . . . . . . . . . . . .143
Diamètre maximal des trous percés dans les solives – Fig. 108 . . . . . . .236
Digue de glace sur le toit . . . . . . . . . .166
Disposition des armoires de cuisine –Fig. 149 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .323
Disposition des éléments de charpenteautour de la colonne de chute – Fig. 114 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .240
Diverses combinaisons de joints dedésolidarisation – Fig. 16 . . . . . . . .54
Drainage
- des fondations . . . . . . . . . . . . . .69-71
- du sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .364
écoulement des eaux de surface . . . .349
éjecteur d’eaux usées . . . . . . . . . . . . .71
puisard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71
tuyaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71
EÉclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .252
Écorché d’une maison à ossature de bois – Fig. 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . .89
Écoulement des eaux de
ruissellement . . . . . . . . . . . . . . . . . .349
Écoulement des eaux sur un terrain type – Fig. 3 . . . . . . . . . . . . .25
Écran pare-pluie . . . . . . . . . . . . . . . . .185
Efficacité énergétique . . . . . . . . . . . . . .18
isolation thermique . . . . . . . . . .265-278
portes et fenêtres . . . . . . . . . . . .201-214
Emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . .33-37
délimitation de l’excavation . . . . . . . .33
dimensions de l’excavation . . . . . .34-35
Encastrement des poutres dans un mur de fondation – Fig. 14 . . . . 52
Enchevêtrure dans un plancher où lessolives d’enchevêtrure et les chevêtressont jumelés – Fig. 43 . . . . . . . . . .106
Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .359
Équipement de branchement du réseau électrique – Fig. 119 . . . . . .248
Escalier – éléments constitutifs – Fig. 105 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .228
Escalier de sous-sol – Fig. 106 . . . . .229
Escaliers
conception de l’escalier . . . . . . . . . .228
- de sous-sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . .231
limons et crémaillères . . . . . . . . . . . .230
marches extérieures et perron . . . . . .232
pilastres, main courante et
garde-corps . . . . . . . . . . . . . . . . .231
rapport hauteur-giron . . . . . . . . . . .227
terminologie . . . . . . . . . . . . . . .225-227
Index
425Société canadienne d’hypothèques et de logement
Escaliers – types – Fig. 103 . . . . . . .226Étroit débord de toit au pignon –
Fig. 64 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140Évacuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .202Excavation. Voir Emplacement.Exigences de transfert de charge
des solives en I – Fig. 41 . . . . . . . .105
FFaçon d’ancrer le plancher au mur
de béton par la lisse d’assise à l’aided’un boulon d’ancrage – Fig. 15 . . .53
Faîte et arêtes – finition – Fig. 79 . .171Fenêtre – pose type –
Fig. 96 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .207Fenêtre – sequences – pose –
Fig. 94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206Fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201-209
à vitrage isolant . . . . . . . . . . . . . . . .205boiseries intérieures . . . . . . . . . . . . .321– du sous-sol et paroi de puits
de lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . .70choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .209cote énergétique . . . . . . . . . . . . . . .209dormant avec coupure
thermique . . . . . . . . . . . . . . . . .208étanchéité à l’air . . . . . . . . . . . . . . .209intercalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . .208lame de gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . .208lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201mise en place des – . . . . . . . . . . . . .211moyen d’évacuation . . . . . . . . . . . .202performance . . . . . . . . . . . . . . . . . .204résistance à l’eau . . . . . . . . . . . . . . .209résistance aux charges dues au vent .209revêtement à faible émissivité . . . . . .208types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .203ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201
Fenêtres courantes – types – Fig. 91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .203
Fenêtres servant de moyens d’évacuation– dimensions minimales – Fig. 90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .202
Fermes d’un toit en L – Fig. 52 . . . .128
Fermes de toit
assemblées à l'aide de
connecteurs . . . . . . . . . . . . . . . .130
- préfabriquées . . . . . . . . . . . . . . . .129
contreventement . . . . . . . . . . .130-131
mises en place de l'isolant . . . . . . . .129
types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .129
Finition des plaques de plâtre – Fig. 140 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .302
Fond de clouage horizontal pour lerevêtement intérieur de finition – Fig. 48 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120
Fondation à coffrages isolants – Fig. 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Fondation. Voir aussi Semelles et dalle,
ancrage de la lisse d'assises aux
fondations . . . . . . . .50, 58-59, 100-101
coffrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50-53
drainage . . . . . . . . . . . . .69-71, 335-336
- en béton coulé sur place . . . . . . . . .53
- en blocs de béton . . . . . . . . . . . . . . .56
- en bois traité . . . . . . . . . . . . . . .60-63
épaisseur minimale des murs . . .58, 365
- de garage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74
isolation thermique des
fondations . . . . . . . . . . . . . .72, 268
logement des poutres . . . . . . .52, 96-98
profondeur minimale . . . . . . . . . . . .364
protection contre l’eau
et l’humidité . . . . . . . . . . . . . .67-68
raccordement des solives . . . . . . .98-103
remblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72
terrasses et balcons
Fondations en bois traité – Fig. 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62
Fondations en bois traité (suite) – Fig. 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
Fondations. Voir aussi Semelles, béton
terrasse et balcons . . . . . . . . . . .339-340
Fondations en bois traité . . . . . . . . .60-63
Foyer à feu ouvert . . . . . . . . . . . .255-261
Foyer à feu ouvert – éléments – Fig. 123 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .258
Foyer préfabriqué – Fig. 124 . . . . . .260
426
Index
Société canadienne d’hypothèques et de logement
GGarage et abri d’automobile . . . . . . . .343
plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64
portes de garage . . . . . . . . . . . . . . . .345
semelles et fondations . . . . . . . . . . . .73
Gouttières et descentes pluviales . . . . .335
HHauteur de la cheminée par rapport
au faîte – Fig. 122 . . . . . . . . . . . . .257
Hauteur des pièces . . . . . . . . . . . . . . . .11
Inspections . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28-30
IInstallation (de chauffage). Voir aussi
Chauffage.
- de chauffage à air chaud . . . . . . . .244
- de chauffage à eau chaude . . . . . . .246
- de ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . .244
Installation de chauffage type – vueisométrique – Fig. 116 . . . . . . . . .243
Isolant d’un toit/plafond à solives essentiellement plat, par-dessus le supportde couverture – Fig. 135 . . . . . . . .276
Isolation d’un mur de béton à l’aided’un isolant rigide et d’un isolant enmatelas – Fig. 126 . . . . . . . . . . . . .268
Isolation d’un toit/plafond à solivesentre le plafond et le support de couverture – Fig. 133 . . . . . . . . . . .275
Isolant rigide contre la face extérieured’un mur de béton – pose – Fig. 125 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .267
Isolant thermique
- en matelas . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265
- en mousse . . . . . . . . . . . . . . . . . . .266
- en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265
- rigide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265
- semi-rigide . . . . . . . . . . . . . . . . . .266
quantité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .266
Isolation thermique
- des fondations . . . . . . . . . .50, 55, 268
- des murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .272
- du plafond d’un toit à fermes ou à chevrons . . . . . . . . . . . . . . .274
- du plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . .269
- du toit/plafond
- à solives . . . . . . . . . . . . . . . . . .276
- à chevrons . . . . . . . . . . . . . . . .274
revêtements intermédiaires
isolants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .181
types d’isolants . . . . . . . . . . . . .265-266
valeurs R (RSI) recommandées . . . .266
Isolement acoustique
méthodes de construction . . . . . . . .289
JJoint de retrait dans un mur
de sous-sol – Fig. 17 . . . . . . . . . . . . 55
Joints de retrait
- de la dalle de plancher
du sous-sol . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
- du plancher de garage . . . . . . . . . . .74
Joints de retrait – emplacement – Fig. 24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65
Joints d'isolement
- de la voie d’accès privée pour
automobile . . . . . . . . . . . . . . . . .350
LLames de parquet. Voir Revêtement de sol.
Lames de parquet – pose – Fig. 142 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .311
Linteaux
portée selon la hauteur . . . . . . .388-389
Large débord de toit au pignon, assurépar les chevrons en porte-à-faux – Fig. 63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .139
Lavabo et baignoire – Fig. 111 . . . .238
Le pied des chevrons repose sur la lisse – Fig. 58 . . . . . . . . . . . . . . . . .135
Le pied des chevrons s’appuie sur unmuret porteur – Fig. 60 . . . . . . . .136
Limites à respecter pour les entailles – exemple – Fig. 107 . . . .235
Lucarnes
détails de charpente . . . . . . . . .138-139
Index
427Société canadienne d’hypothèques et de logement
MMaison saine (encadré Pour une maison
saine...) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Maison saine – principes – Fig. 1 . . .17
Matelas isolants (description). Voir Isolant
thermique.
Matériaux dangereux
élimination . . . . . . . . . . . . . . . . . . .332
Matériaux de construction
protection sur le chantier . . . . . . . . . .77
Mélanges de mortier
- proportions . . . . . . . . . . . . . . . . . .366
Membrane de revêtement . .153-154, 182
Membrane de revêtement intermédiaire
Menuiseries
- armoires de cuisine . . . . . . . . . . . .323
- extérieures . . . . . . . . . . . . . . .217-222
- intérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . .322
- lingeries, garde-robes et
penderies . . . . . . . . . . . . . . . . . .324
Mesures de protection contre la pourriture
et les termites . . . . . . . . . . . . . . . . . .355
Méthode d’ancrage de la lisse d’assisedans la charpente à plate-forme – Fig. 35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100
Méthodes permettant d’éviter de bloquer la ventilation au débord de toit – Fig. 132 . . . . . . .274
Mise en place de chemisages – Fig. 121 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .256
Mise en place des planches de repère et établissement des angles en prévisionde l’excavation – Fig. 7 . . . . . . . . . .37
Moquette
choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .312, 314
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .312
Mur en blocs de béton – Fig. 20 . . . 60
Mur en éléments d’ossature de 2 x 4 po(38 x 89 mm) isolé de l’extérieur – Fig. 131 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .272
Mur en éléments d’ossature de 2 x 6 po(38 x 140 mm) – Fig. 129 . . . . . .271
Mur en éléments d’ossature de 2 x 6 po(38 x 140 mm) assorti d’un isolant àefficacité thermique élevée – Fig. 130 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .272
Murs de fondation
- coulé sur place . . . . . . . . . . . . . . . . .53
joints de retrait . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
Murs et plafonds
revêtements de finition . . . . . . . . . .301
- autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .305
fond de clouage . . . . . . . . . . . .90, 115
plaques de plâtre . . . . . . . . . . . . . . .301
Mur nains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138
NNiveau définitif du sol aménagé en
pente pour assurer l’écoulement des eaux – Fig. 6 . . . . . . . . . . . . . . . 35
OOSB. Voir panneau de copeaux
orientés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84
Ossature d’une noue – Fig. 61 . . . . .138
Ossature murale à plate-forme – Fig. 45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117
Ossatures de plancher . . . . . . . . .103-104
PPanneau de copeaux
définition . . . . . . . . . . . . . . . . .84, 179
- revêtement intermédiaire . . . . . . . .179
- support de couverture . . . . . . . . . .175
- support de revêtement de sol . . . .108
Panneau de copeaux orientés (OSB)
définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84
Panneau de fibres
définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84
revêtement intermédiaire . . . . . . . .179
Panneau de fibres dur
- revêtement extérieur de finition . . .196
- revêtement intérieur de finition . .305
définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84
428
Index
Société canadienne d’hypothèques et de logement
Panneau de particules
définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85
Parement extérieur. Voir Revêtement
extérieur de finition.
Pare-air/pare-vapeur – pose – Fig. 136 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .282
Pare-vapeur et pare-air. Voir aussi Isolation
thermique, et Ventilation.
mise en place . . . . . . . . . . . . . .283-286
Pare-vapeur aux extrémités des solives deplancher – pose – Fig. 138 . . . . . .284
Paroi de puits de lumière contre le murde fondation – Fig. 28 . . . . . . . . . . .70
Peinture
et teinture pour usage extérieur . . . .330
pour usage intérieur . . . . . . . . . . . .330
types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .329
Penderies
construction . . . . . . . . . . . . . . . . . .324
Perçage des éléments de charpente pour le passage des canalisations électriques – Fig. 120 . . . . . . . . . .249
Performance thermique . . . . . . . . . . . .18
Permis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28-30
Pignon
ossature du pignon et du débord
de toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140
Placage de maçonnerie (revêtement
extérieur de finition) . . . . . . . .196-198
Placards – Fig. 150 . . . . . . . . . . . . .324
Plan de sous-sol montrant une disposition type des conduits dechauffage – Fig. 115 . . . . . . . . . . .242
Plancher au-dessus d’un vide sanitaire non chauffé, isolé de matelas maintenus par friction – Fig. 127 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .270
Plancher au-dessus d’un vide sanitairenon chauffé, pourvu d’isolant en vrac – Fig. 128 . . . . . . . . . . . . . . . .270
Plancher. Voir Charpente de plancher.
Planification de l’emplacement . . .25, 28
Plaques de plâtre
- revêtement des murs et
des plafonds . . . . . . . . . . . .301-306
- revêtement intermédiaire . . . . . . .179
Plaques de plâtre – pose – Fig. 141 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .303
Plinthe – Fig. 148 . . . . . . . . . . . . . .322
Plinthes
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .321-322
Plinthes chauffantes électriques . . . . .246
Plomberie
détails de charpente . . . . . . . . . . . .238
entaillage et perçage des éléments
de charpente . . . . . . . . . . .235-237
Porte
- de garage . . . . . . . . . . . . . . . . . . .345
- extérieures . . . . . . . . . . .211-212, 221
- quincaillerie . . . . . . . . . . . . . . . . .210
résistance à l’intrusion . . . . . . .212-214
serrures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .212
Portes de garage – types – Fig. 153 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .345
Pose d’une fenêtre – séquences – Fig. 94 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206
Pose de portes – Fig. 147 . . . . . . . .321
Pose du bardage – Fig. 86 . . . . . . . . .188
Poteau d’acier appuyé sur une plaqued’acier reposant sur la semelle – Fig. 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Poteau de bois reposant sur une semelle de béton – Fig. 10 . . . . . . . 49
Poteaux d'ossature
choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115
dimensions et espacement . . . . . . . .387
entaillage et perçage . . . . . . . . . . . .237
Poteaux entaillés pour les besoins de la plomberie – Fig. 109 . . . . . .237
Poutre composée en bois – Fig. 31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96
Pourriture. Voir Mesures de protection
contre la pourriture et les termites.
Index
429Société canadienne d’hypothèques et de logement
Poutres
logement des poutres dans un mur
de fondation . . . . . . . . . . . . . . . .52
raccordement des solives à
la poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98
Poutres composées en bois . . . . . .96, 110
Poutres de bois en I . . . . . . .83, 104-105
Préservation du bois (produits) . . . . .355
Protection contre l’eau et l’humidité
- des fondations . . . . . . . . . . . . . .67-68
drainage des fondations . . . . . . . .69-72
Protection contre l’incendie . . . . . . . .289
Protection d’avant-toit – Fig. 75 . . .166
Protection d’avant-toit . . . . . . . . . . . .166
Protection des matériaux sur
le chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . .77-78
Puits de lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . .70
QQualité de l’air
intérieur . . . . . . .18, 293, 297, 314, 332
Qualité de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . .18
Quincaillerie de porte – Fig. 97 . . .210
RRaccord de la terrasse à la maison –
Fig. 152 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .340
Raccordement des débords de toit – Fig. 100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .219
Rampes (accès sans obstacles) . . . . . .225
Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Registre (de tirage) . . . . . . . . . . .258-259
Remblayage des fondations . . . . . . . . .72
Repères (délimitation de
l'excavation) . . . . . . . . . . . . . . . . .34-35
Reproduction de l’estampille de certification – Fig. 21 . . . . . . . . . . .61
Résistance structurale . . . . . . . . . . . . . .92
Revêtement
plancher . . . . . . . . . . . . .105, 106-108
couverture . . . . . . . . . . . . . . . .161-164
mural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .179-183
Revêtement de plafond. Voir Murs
et plafonds.
Revêtement intermédiaire en bois deconstruction – pose – Fig. 83 . . . .181
Revêtement intermédiaire en panneaux –pose verticale et horizotale – Fig. 82 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
Revêtements de sol . . . . . . . . . . . . .309
carreaux céramiques . . . . . . . . . . . .312
choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .314
couche de pose . . . . . . . . . . . . . . . .310
- enceintes de douche
lames de parquet en bois . . . . . . . . .309
moquette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
parquet mosaïque . . . . . . . . . . . . . .310
- plastique sans joints, à base
de résine . . . . . . . . . . . . . . . . . .312
souples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .312
Revêtements extérieur
de finition . . . . . . . . . . . . . . . .179-182
assemblage d’angle du bardage . . . . .192
bardage en bois de
construction . . . . . . . . . . . .188-192
bardage en métal ou en vinyle . . . . .187
bardage en panneaux de
fibres durs . . . . . . . . . . . . . . . . .192
bardeaux de bois . . . . . . . . . . . . . . .193
bardeaux de fente rainurés
mécaniquement . . . . . . . . . . . . .193
panneaux de contreplaqué . . . . . . . .191
panneaux de fibres durs . . . . . . . . .193
placage de maçonnerie . . . . . . . . . .196
stucco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .194
Revêtements intérieurs de finition
autres revêtements de finition . . . . .305
des murs et des plafonds . . . . .301-305
fond de clouage . . . . . . . . . . . . . . . .120
plaques de plâtre . . . . . . . . . . .301-306
Revêtement mural intermédiaire
épaisseur minimale . . . . . . . . . . 391
membrane . . . . . . . . . . . . . . . .182-184
types de pose . . . . . . . . . . . . . .179-182
430
Index
Société canadienne d’hypothèques et de logement
SSanté des occupants . . . . . . . . . . . . . . .18
Sécurité
Sécurité des chantiers . . . . . . . . . . . . . .12
Semelles – dimensions – Fig. 8 . . . . . .47
Semelle. Voir aussi Fondations, plancher
et dalle.
- en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48
- en gradins . . . . . . . . . . . . . . . . .49-50
- filantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47-48
- isolées sous poteaux . . . . . . . . . .48-49
Semelles de béton reposant sur le solnon remanié – Fig. 27 . . . . . . . . . . .69
Semelles de béton reposant sur unecouche de drainage granulaire – Fig. 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
Semelles en gradins – Fig. 11 . . . . . .49
Solin de noue ouverte et éléments de solin – Fig. 70 . . . . . .155
Solin type à la jonction de deux matériaux différents – Fig. 69 . . .154
Solins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153-157
à l’intersection des murs et
du toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153
- au-dessus des portes et
des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . .153
- autour d'une cheminée . . . . . . . . .155
- aux noues . . . . . . . . . . . . . . .153-157
Solives. Voir Solives de plafond. Solives de
plancher, et Solives de toit.
Solives de bois en I – principes àrespecter – Fig. 40 . . . . . . . . . . . . .104
Solives de plafond
dimensionnement . . . . . . . . . . . . . .148
portées maximales (combles inaccessibles
par un escalier) . . . . . . . . . . . . .396
Solives de plancher. Voir aussi Support
de revêtement de sol, Poutres
et Solives . . . . . . . . . . . . . . . . .106-108
dimensionnement . . . . . . . . . . . . . .111
Solives de toit. Voir aussi Chevrons.
dimensionnement . . . . . . . . . . . . . .150
portées maximales (comble inaccessible
par un escalier) . . . . . . . . . . . . .396
Solives de plancher encastrées en partie supérieure du mur de fondation – Fig. 38 . . . . . . . . . . . .102
Solives portant sur l’épaulement formé dans le mur de fondation – Fig. 37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .102
Solives portant sur l’épaulement formé dans le mur de fondation – Fig. 36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101
Solives à membrures parallèles et solivesen I – Fig. 29 . . . . . . . . . . . . . . . . . .83
Solives supportées par une lambourdeclouée à la poutre – Fig. 33 . . . . . . .99
Solives reposant sur une poutre de bois – Fig. 32 . . . . . . . . . . . . . . . . . .98
Solives reposant sur la semelle inférieurede la poutre ou sur une labourdeboulonnée à la poutre – Fig. 34 . . .99
Sous-sol . . . . . . . . . . . . . . . . . .26, 35-37
bétonnage de la dalle
de plancher . . . . . . . . . .64-66, 350
escalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .231
fenêtres et parois de lumière . . . .52, 70
hauteur libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34
Stucco
mélanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .401
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .193-195
solins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .194
Suggestions quant au jeu à ménager et à l’emplacement des charnières –Fig. 146 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .319
Support de couverture
détails d’assemblage . . . . . . . . . . . .163
épaisseur minimale . . . . . . . . . . . . .398
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .161-164
Support de couverture à la noue etautour de la trémie de cheminée – pose – Fig. 74 . . . . . . . . . . . . . . . .164
Index
431Société canadienne d’hypothèques et de logement
Support de couverture en panneauxstructuraux en bois – pose – Fig. 72 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .161
Support de couverture en planches –pose – Fig. 73 . . . . . . . . . . . . . . . .162
Support de la maçonnerie selon la méthode d’encastrement des solives de plancher – Fig. 39 . . . . . . . . . .103
Supports de revêtement de sol. Voir aussiCouche de pose.
dispositifs de fixation . . . . . . . . . . .384
espacement maximal . . . . . . . . . .384
longueur minimale . . . . . . . . . . .384
nombre minimal et . . . . . . . . . . .384
épaisseur minimale . . . . . . . . . . .384
matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . .108-109
Surcharges de neige sur le toit
- portées maximales des chevrons
de toit . . . . . . . . . . . . . . . .394-395
- portées maximales des solives
de toit . . . . . . . . . . . .392-393, 396
Surcharges latérales . . . . . . . . . . . . . . .11
TTableau comparatif de l’efficacité
thermique de fenêtres types – Fig. 93 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .205
Terminologie des fenêtres – Fig. 92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .204
Toilette – Fig. 112 . . . . . . . . . . . . . .239
Termite. Voir Mesures de protection
contre la pourriture et les termites.
Tapis. Voir Moquette.
Terrasses
Toits. Voir Toits à faible pente; toits
en pente.
Toits en pente . . . . . . . . . . . . . . . . . .128
assemblage à pied d’œuvre . . . . . . .131
fermes de toit préfabriquées . . . . . .129
Toit/plafond
- à chevrons (isolant thermique) . . .274
- à solives (isolant thermique) . . . . .276
Toits à faible pente. Voir aussi Charpente
du plafond et du toit, et Couverture.
multicouche . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
couverture . . . . . . . . . . . . . . . .164-165
isolation . . . . . . . . . . . . . . . . . .274-276
ventilation . . . . . . . . . . . . . . . .144-147
Toits en pente – Fig. 56 . . . . . . . . . .133
Tuiles de couverture
en béton ou argile . . . . . . . . . . . . . .176
Tuyau de drainage des fondations – Fig. 26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68
UUnités (de mesure)
anglaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
métriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
dimensions des débits courants
et des planches . . . . . . . . . . . . .372
Utilisation de solives de plafondjumelées et de solives boiteuseslorsqu’un arêtier réduit l’espace libre près du mur d’extrémité – Fig. 59 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .135
VValeurs R (RSI). Voir aussi Isolation
thermique.
- minimales pour les maisons
et petits bâtiments . . . . . . . . . . .266
Ventilateurs récupérateurs de chaleurcourants – Fig. 139 . . . . . . . . . . . .296
Ventilation de la plomberie – Fig. 113 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .239
Ventilation. Voir aussi Isolation thermique,
Pare-vapeur et pare-air, et Performance
thermique.
dimensions des aérateurs . . . . .146-147
de soffite . . . . . . . . . . . . . . . . .146-147
- du comble . . . . . . . . . . . . . . .145-147
- du toit . . . . . . . . . . . . . . . . . .146-147
- du vide sanitaire . . . . . . . . . . . . . . .73
mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . .294
432
Index
Société canadienne d’hypothèques et de logement
naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .293
ventilateur récupérateur
de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . .295
Vide sanitaire
installation du générateur
d'air chaud . . . . . . . . . . . . . . . .244
isolation du plancher
au-dessus . . . . . . . . . . . . . . . . . .269
revêtement du sol . . . . . . . . . . . . . . .73
semelles et fondations . . . . . . . . . . . .73
ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
Vide sous toit
ventilation . . . . . . . . . . . . . . .144-147
accès
Voie d’accès privée
pour automobile . . . . . . . . . . .349-350
Matériaux de construction pour les logements des personnes hypersensibles, commander la publication no 61278
Solutions de construction : Recueil de solutions à l’intention des constructeurs et rénovateurs, commander la publication no 61137
Glossaire des termes d’habitation, commander la publication no 61949Architecture de paysage et entretien des aménagements paysagers,
commander la publication no 61206
Pour commander l’une ou l’autre des publications, composez le 1-800-668-2642.
Voici la liste partielle d’autres produits d’information
que vous pouvez obtenir de la Société canadienne d’hypothèques
et de logement.
Évitez de commettre des erreurs coûteuses en construction! Consultez un expert avant d’entreprendre les travaux. Quelle est la portée maximale des chevrons? Comment bien isoler les mursextérieurs? Où placer la main courante et le garde-corps dans un escalier? Voilà le genre de questions auxquelles donne suiteConstruction de maison à ossature de bois – Canada.
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de dire Jon Eakes, animateur de télévision à l’échelle nationale et expert en rénovations.
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d’affirmer Dennis Noreen, enseignant en technologie de génie architectural.
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de dire Bob Mason, brillant bricoleur.
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www.schl.ca