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MODELE FRANCOPHONE GRENOBLOIS DES NATIONS UNIES Annaelle Chanut Rapport I Vème édition Conseil de Sécurité – Guerre civile au Soudan du Sud

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MODELE FRANCOPHONE GRENOBLOIS DES NATIONS UNIES

Annaelle Chanut

Rapport I Vème édition

Conseil de Sécurité – Guerre civile au Soudan du Sud

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Forum : Conseil de SécuritéSujet : Guerre civile au Soudan du SudMembre de l’État-major : CHANUT AnnaellePosition : Facilitatrice

Introduction Le Soudan du Sud, situé en Afrique de l'Est et ayant comme capitale Djouba (Juba), est le

pays le plus jeune ainsi que l’un des moins développés au monde. Ce pays connaît depuis quelquesannées un conflit. En effet, suite à son indépendance conclue par le biais d’un référendum etdéclarée le 9 juillet 2011, le pays est le théâtre d'une guerre civile opposant les partisans duprésident, Salva Kiir, à ceux du vice-président, Riek Machar. Toutefois, depuis juillet 2011, sonindépendance est reconnue officiellement puisque le Soudan du Sud est le 193ème État membre del'ONU ainsi que le 54ème membre de l'Union Africaine. Du fait qu’aucune solution n'ait été trouvéepour régler ce conflit, le Conseil de Sécurité se réunit une nouvelle fois pour chercher et apporterdes solutions à ce conflit concernant toute une population.

Définition des termes clefs

Minuss (Mission des Nations Unis au Soudan du Sud)Il s’agit de la mission de maintien de la paix mise en place par l’ONU au Soudan du Sud depuis 2013. Elle a pour but de protéger les civils, veiller à ce que les droits de l’homme soient respectés, faciliter l’aide humanitaire et aider à la mise en place d’un accord d’arrêt des hostilités.

Casques bleus C’est la force militaire de maintien de la paix de l’ONU sur ordre du Conseil de Sécurité.

DinkaC'est un peuple du Soudan du Sud de 4 millions de personnes (soit 4% de la population). Ils sontessentiellement pasteurs et agriculteurs.

NuerC'est une population d'Afrique de l'Est, présente au Soudan du Sud et en Ethiopie. Ils ont étévictimes de persécutions de la part du gouvernement soudanais et des rebelles sud-soudanais durantles années 90.

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Source: http://ddc.arte.tv/cartes/238

Aperçu général

Une guerre de pouvoir devenue une guerre civile

Avant la guerre civile

Tout a commencé par une guerre civile opposant le nord du pays à majorité musulmane et lesud à majorité chrétienne. L'objectif de cette guerre était l’obtention de l'indépendance. Elle aperduré durant 22 ans et a fait plus de 10 millions de morts. En 2005, un accord de paix fut signé.Puis, en 2011, le Soudan du Sud a fait sécession et la population a été consultée via un référendum.Le “oui” à l’indépendance l’emporte avec 98,83% des votes. Salva Kiir devient à ce moment précisprésident du Soudan du Sud et par la même occasion récupère les trois quarts des ressourcespétrolières soudanaises. En 2013, une rivalité naissante est apparue au sein du parti au pouvoir, le Mouvement populaire delibération du Soudan (MPLA), entre le président, Salva Kiir, et le vice-président, Riek Machar. Cesdeux personnes appartiennent chacune à un groupe ethnique important dans le pays, les Dinka pourSalva Kiir et les Nuer de Riek Machar. Ces deux groupes se sont déjà affrontés lors de l'ancienneguerre civile. Mais, du fait que le président a un pouvoir plus important que son vice-président et dufait de leur rivalité grandissante, Salva Kiir décide de destituer son gouvernement et, parconséquent, Riek Machar.

Fin 2013, le président déjoue le coup d'Etat que prévoyait Riek Machar. La guerre civile remplacela lutte de pouvoir ; la première explosion a eu lieu.

La guerre civile : entre conflits et paix

La guerre civile commence en décembre 2013 et dura 20 mois. Les trois principaux foyersde conflits se trouvent à Bentiu, Bar et Malakal. Durant cette période de plus d'un an, 7 accords decessez-le-feu ont été signés entre le gouvernement et l'armée rebelle. Cependant à chaque foisl'accord fut rompu aussitôt. Finalement, en juillet 2015, après plus de 50 000 morts, les Etats-Unis,

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qui ont été le parrain du Soudan du Sud lors de leur demande d'indépendance, obligent lesdirigeants de l'Afrique de l'Est à se réunir. L'accord d'Addis-Abeba (en Ethiopie) fut signé le 26 août2015, prévoyant le retrait des troupes étrangères. Au même moment, Riek Machar, qui s'était enfuiau début de la guerre civile, revient à Juba et réintègre le gouvernement.Puis, lors du cinquième anniversaire de l'indépendance sud-soudanaise, une rumeur circulera selonlaquelle Riek Machar aurait été pris en otage par les hommes de Salva Kiir. La violencerecommence à Juba et partout dans le pays. En 4 jours, il y eu 300 morts et plus de 42 000 déplacés.Un cessez-le-feu fut signé le 13 juillet 2016. Toutefois, les violences reprirent quelques jours plustard.

L'état actuel

• Les élections présidentielles qui auraient dû avoir lieu en 2015 ont été repoussées, par le président,à 2017• Salva Kiir a nommé, le 26 juillet 2016, Taban Deng Gai vice président du Soudan du Sud à laplace de Riek Machar. Cet acte est illégal et l'ancien vice président déclara à cette occasion : "Salva

Kiir a fait le premier pas vers l'effondrement de l'accord de paix". • Après s’être réfugié en République Démocratique du Congo au début du mois d'août 2016,l'ancien vice-président Riek Machar s'est rendu à Khartoum, au Soudan, où il a été accueilli à brasouverts et où des soins médicaux lui ont été prodigués d'urgence (la raison n'a pas été donnée). Lepays a annoncé que l'ancien vice-président pourrait rester au Soudan autant de temps qu'il levoudrait. Lui même a annoncé qu'il ne voulait pas regagner le Soudan du Sud pour ne pas mourirlà-bas. • Le 23 septembre 2017, lors de l'Assemblé Générale de l'ONU, l'actuel vice-président Taban DengGai a déclaré que "la situation est stable et paisible, le gouvernement fonctionne et la vie redevient

normale".

Une guerre aux conséquences humaines

Entre la vie et la mort

Malgré eux, les civils subissent la loi des armes, pendant que les politiques eux propagentleurs idées via de nombreux communiqués de presse. Leur quotidien est devenu insoutenable. Ainsi,depuis 2013, on décompte plus d’une dizaine de milliers de morts. Les domiciles des civils sonttouchés à cause des affrontements des forces gouvernementales ; plus de 3 millions de personnesont dû quitter leur foyer depuis le début de la guerre en 2011. Les hommes se battent, armes contrearmes, pris dans une bataille dont ils ne voient aucune fin. Les femmes sont violées par les soldatsou kidnappées pour être utilisées comme domestiques pour les officiers. La condition de la femme achangé. C'est une proie facile, et elles permettent de faire mal psychologiquement aux hommes.Quant aux enfants, les garçons sont saignés à mort et les jeunes filles se font violer, d'autres se fonttrancher la gorge ou brûler vifs, tandis que 650 d'entres eux sont entrés dans la guerre en 2016.L'accès à l'éducation est par ailleurs rendu quasiment impossible depuis le début de la guerre car, lesenfants craignent le fait de se rendre dans leurs écoles. Ces dernières sont victimes de pillages etd'attaques. La population est terrifiée par ce qu'elle voit et ce qu'elle vit.

Réfugiés

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Les personnes n'ayant pas été enrôlées dans la guerre, sont pour la plupart des réfugiés.Ainsi, 1 million de Sud-Soudanais ont passé les frontières pour se réfugier dans les pays frontaliers.En effet, les pays comme l'Ouganda, le Soudan, le Kenya, l'Éthiopie doivent gérer une grande vaguede réfugiés.L'UNHCR (Haut Commissariat des Nations-Unis aux Réfugiés) a demandé récemment 700 millionsde dollars pour favoriser un passage sécurisé d'un pays à un autre pour les personnes fuyant laguerre civile qui touche leur pays. Par ailleurs, le HCR avait pour tâche en 2015 de répondre auxbesoins des réfugiés dans les camps, comme la consolidation des structures d'urgences et desservices. Chaque pays et chaque camp a sa façon de procéder face à un tel afflux de migrants. Au Soudan, le pays reconnaît les réfugiés sud-soudanais donc les protège mais il n'est pas questionpour le moment qu'ils aient la nationalité et le droit de vote soudanais. En Egypte, les réfugiés trouvent du travail comme domestiques pour la plupart, mais ils sont sous-payés et maltraités et ils ne peuvent pas faire appel à la police car elle se laisserait corrompre parles employeurs des Soudanais. Le camp de réfugié de Kalobeyei, au Kenya, utilise l'agriculture pour s'auto-subvenir. Ils arriventainsi à ravitailler leur camp de 60 000 habitants, ainsi que celui de Kakuma un peu plus loincomptant 180 000 personnes. Cette façon de faire ne règle pas tout mais permet aux réfugiés degarder une certaine dignité. Le camp de Dzaipi, en Ouganda, est alimenté en eau. Il y a également un centre de santé importantqui permet un accueil adapté avec différentes salles en fonction des besoins des uns et des autres.Ces aides sont mises en place pour que les réfugiés puissent se reconstruire physiquement etmoralement pour être en mesure, un jour, de retourner dans leur pays. Toutefois, comme dans tous les camps d'Afrique désormais, les systèmes d'accueil sont poussés àbout et le manque de place se fait de plus en plus ressentir. L'Ethiopie est actuellement le paysd'Afrique accueillant le plus de réfugiés.

Santé et aide humanitaire

Actuellement, 5 millions des 11 millions de Soudanais dépendent de l'aide humanitaire. Eneffet, face à l’urgence, sont présents sur place la FAO (Organisations des Nations Unies pourl'alimentation et l'agriculture), l'UNICEF (Fond des Nations Unies pour l'Enfance) et le PAM(Programme d'Aide Alimentaire) afin d’aider et de faire en sorte que ces victimes soient prises encharge de manière adéquate. Cependant, l'accès à cette aide humanitaire est impossible pour unemajeure partie de la population à cause des zones de conflits, de la flambée des prix, de routesimpraticables et du dysfonctionnement des marchés. Certains se demandent si cette aide alimentaireest réellement bénéfique au vu du nombre de pillages et de gaspillages qui sont commis. Le dernierpillage de masse a eu lieu début juillet 2016 à Juba, la capitale, et a été commis par des civilscombattants. Lors de cet acte, 4 500 tonnes de nourriture prévues pour 220 000 Sud Soudanais ontété abîmées ou brûlées, emportant également le hangar du PAM où était stockée la nourriture. Par ailleurs, à Juba, Médecins sans Frontières (MSF) a installé une tente convertie en cliniquemobile. Elle accueille les hommes blessés par balles, les femmes et les enfants victimesd'insolations et de malnutrition infantile. MSF est présent également partout au Soudan du Sud pourprodiguer les soins utiles à tous, mais également au Kenya, en Ouganda et en Ethiopie auprès desréfugiés. Une campagne de vaccination contre la rougeole et la polio pour les enfants a eu lieu dufait que les médecins ont peur que ces virus se propagent et fassent encore plus de morts. Le

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choléra et la malaria sont déjà des maladies qui causent de nombreux décès au Soudan. Danscertains centres d'accueil, des aides psychologiques sont mises en place pour que les Sud-Soudanaispuissent parler de ce qu'ils ont vécu et vu.Certains pays, comme le Japon, ont envoyé, à différentes périodes, leurs aides humanitaires pourépauler celles déjà sur place. Malheureusement, les conditions se sont détériorées et, désormais, lestravailleurs humanitaires ont peur d'affronter cette guerre civile car, depuis le début du conflit, 55d'entre eux ont été tués par des tirs ou des attaques de civils.

En 2016, les objectifs des grandes organisations présentes sur place étaient diverses : pourl'UNICEF, la priorité est de s'occuper de la malnutrition infantile qui touche un nombre tropimportant d'enfants. Quant au PAM, il a 3 millions d'euros pour un arsenal d'aide alimentaired'urgence, ainsi que des apports nutritionnels pour les mères et des aides comme des repas scolairespour les enfants. Enfin, la FAO met en place des largages aériens de nourriture et d'aides.

Qui est concerné ?

En premier lieu, nous avons tout d'abord l'ONU qui est présente sur place à travers des basesonusiennes situées à proximité des lieux de conflits. Ces bases servent à accueillir les civils qui seréfugient pour être protégés des diverses attaques de la guerre. Les 8 bases présentes actuellementau Soudan du Sud sont gardées par la moitié des casques bleus présents sur place. Malgré cettesécurité, les bases sont victimes d'attaques de la part des rebelles. .Ensuite, l'Union Européenne est le principal bailleur de fonds humanitaires, c'est-à-dire que 40% del'aide vitale mise en place au Soudan du Sud vient de ces fonds. Cette crise est également au coeur des débats de l'Union Africaine. Un sommet a d'ailleurs eu lieu le16 juillet dernier, regroupant tous les chefs d'état et gouvernements d'Afrique de l'Est et de la Cornede l'Afrique. Seul le président et vice-président du Soudan du Sud ont manqué à l'appel, restés àJuba pour des questions de sécurité. L'objectif de ce sommet était de savoir si envoyer plus decasques bleus serait une bonne idée, si le conseil de sécurité devrait voter ou non un embargo sur lesarmes en direction du Soudan du Sud, et également de savoir si l'accord faisant cohabiter les deuxarmées opposées tenait encore. Selon un ministre des affaires étrangères "A cette crise africaine, il

faut une solution africaine", car l'Union Africaine pourrait annoncer un déploiement au Soudan duSud des forces de protection venant d'Afrique.

Pays et organisations concernées

AngolaA proposé un embargo sur les armes en février 2016 qui a été refusé par la Russie ayant jugé cela

inutile.

Chine Son principal intérêt est économique : en 2011, 5% du pétrole importé en Chine venait du Soudandu Sud, depuis 2013 le robinet ne coule plus. Le pays est donc pour un processus de paix et est prêtà s'allier avec les Etats-Unis pour trouver des solutions à la crise. Également, des projets comme laconstruction d'hôpitaux, des projets de santé et d'éducation seraient en cours au Soudan du Sudgrâce au financement et l'aide de la Chine.

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EgypteC'est un des pays frontaliers du Soudan. Il est également un de leurs anciens colonisateurs. Les deuxpays ont signé l'accord des « quatre libertés » (droit de circuler, de résider, de travailler et de devenirpropriétaire en Egypte) qui n'est malheureusement pas bien respecté (maltraitance et difficultésd’intégration). De nombreux réfugiés sud soudanais sont présents en Egypte. Ainsi, 26 000 des 183

000 demandeurs d’asiles et réfugiés d'Egypte sont soudanais.

EspagneLa police espagnole a arrêté un millionnaire polonais se trouvant sur une île espagnole qui a fournides armes lourdes au Soudan du Sud. A l'exception de cette histoire, l’Espagne n’a pas eu d’autresrelations importantes avec le Soudan du Sud.

Etats-UnisIls sont le parrain de l’indépendance sud soudanaise. Tout comme la Chine, ils étaient présents dansle secteur pétrolier bien avant la guerre civile, leur intérêt est en parti économique. Ils sont parconséquent très impliqués dans ce conflit.

Fédération de RussieTout comme la Chine, son intérêt est économique vis-à-vis du pétrole. La Russie s'est rapprochée del'Egypte pour soutenir le Soudan du Sud afin que la guerre cesse.

Japon Des travailleurs humanitaires sont souvent présents sur place mais ont été récemment rapatriés carla zone a été jugée trop dangereuse.

Malaisie La Malaisie est un partenaire pétrolier indispensable pour le Soudan du Sud tout comme l’Inde ainsique la Chine.

Nouvelle ZélandeLa Nouvelle-Zélande a totalement soutenu la mission MINUSS jusqu’à déclarer que leconsentement du Soudan du Sud pour cette mission n’était pas obligatoire mais que l’essentiel étaitla protection de la population.

Royaume-UniComme l’Egypte, c'est un pays qui a été colonisateur du Soudan.

Sénégal Les réfugiés sud-soudanais sont présents en petit nombre au Sénégal.

UkraineEn 2014, l’Ukraine a vendu un nombre important d’armes au gouvernement du Soudan du Sud.

Ainsi, les deux pays sont partenaires économiques.

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UruguayL’Uruguay a voté en faveur de la résolution portant sur le mandat de la MINUSS et se dit préoccupédes violations des droits de l’Homme au Soudan du Sud.

Venezuela Le Venezuela a fait partie des 4 pays n’ayant pas voté en faveur de la résolution fondé sur le mandatde la MINUSS. Dans le débat pour la guerre au Soudan du Sud, la fédération de Russie a partagémajoritairement les mêmes idées que le Venezuela.

Développements récents 2013: déploiement de 12 000 casques bleus, et création des bases de l’ONU pour protéger les civils.12 août 2016 : une résolution déployant 4 000 casques bleus supplémentaires, est votée suite àl’initiative américaine (11 votes et 4 abstentions, Russie, Chine, Égypte, Venezuela), Juba necoopère pas.5 septembre 2016 : l'ONU est présente au siège de l'Union Africaine après avoir visité le Soudandu Sud pendant 3 jours. 4000 casques bleus supplémentaires sont déployés avec l'accord duprésident, toutefois, certains points restent à négocier.

Implication de l’ONU

La Minuss a débuté le 24 mars 2005. Elle fut mise en œuvre afin qu'un accord de paix soit

signé entre le Nord et le Sud du Soudan. Un déploiement de 10 000 casques bleus a ainsi eu lieu.Cette mission a pris fin le 11 juillet 2011.La relève a commencé le 8 juillet 2011 et est encore présente de nos jours. Les mots d'ordre de cettemission sont "protéger", "surveiller" et "aide humanitaire”.Depuis 2013, 12 000 casques bleus sont présents sur place pour assurer la sécurité à Juba, ainsi quepour dissuader les attaques contre les bases de l’ONU. Un cessez le feu est appliqué depuis juillet 2015 mais la trêve est régulièrement violée depuis. Le 12 août 2016, la résolution déployant 4 000 casques bleus supplémentaires est votée sousl’initiative américaine, Juba n'était pas coopérative mais depuis le 5 septembre 2016 elle acceptecette résolution tant bien que mal.Cependant la Minuss coûte très cher alors que les résultats sont peu visibles.

Solutions possibles - Changer de politique : la base du conflit étant celle-ci, cette solution est totalement pensable. Lesprochaines élections sont en 2017, c'est le moment de changer les choses.- Ajouter des casques bleus n'est pas une solution, car plus de 15 000 sont déjà sur place.- Renforcer les bases onusiennes : elles sont cibles d'attaques permanentes alors qu'elles sont là pourprotéger les civils et les réfugiés de cette guerre qui les menace.- Rechercher de l'aide humanitaire et alimentaire : le pays, la population, les pays voisins accueillantles réfugiés manquent cruellement de moyens et de main d'oeuvre.

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- Proposer de nouveaux centres d'accueil à l'étranger, voire au Soudan du Sud : les centres déjàexistants sont surpeuplés et donc moins efficaces. Le but de nouveaux centres serait de mieux lesorganiser, avec une pièce adaptée à chaque besoin (aide alimentaires, soins, psychologues etc.).

Bibliographie et Sitographie

- http://www.rfi.fr/afrique/20160717-guerre-civile-soudan-sud-chronologie-riek-machar-salva-kiir-accord-paix

- http://www.franceonu.org/Soudan-et-Soudan-du-Sud-8712

- http://ec.europa.eu/echo/files/aid/countries/factsheets/south-sudan_fr.pdf

- http://matteomaillard.blog.lemonde.fr/2014/06/04/comprendre-le-conflit-au-soudan-du-sud-en-10-etapes-cles/

- http://www.rfi.fr/mfi/20131220-soudan-sud-cles-comprendre-crise-salva-kiir-bechir-riek-machar

- http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/10/30/en-egypte-la-desillusion-des-refugies-soudanais_4800181_3212.html

- http://www.rfi.fr/afrique/20160728-soudan-sud-opposant-riek-machar-sort-son-silence

- https://www.hrw.org/fr/news/2016/08/15/soudan-du-sud-meurtres-viols-et-pillages-juba

- http://www.unhcr.org/fr/ssd.html

- http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/11/le-point-sur-les-combats-au-soudan-du-sud_4967573_3212.html

- http://www.rfi.fr/afrique/20150909-russie-pose-mediateur-entre-le-soudan-sud-le-soudan

- https://www.amnesty.org/en/countries/africa/south-sudan/report-south-sudan/

- https://www.hrw.org/africa/south-sudan

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