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Gigaset pro sort le grand jeu avec le Maxwell DANS CE NUMÉRO Y-a-t-il une vie après ou avec Microsoft Lync? L’utopie du multitâche Voxbone, acteur télécoms belge de format mondial connexie, 10ème ANNÉE 2014-04 septembre Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE fr.connexie.be twitter @connexiefr COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES

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Gigaset pro sort le grand jeu avec le Maxwell

DANS CE NUMéRO

Y-a-t-il une vie après ou avec Microsoft Lync?

L’utopie du multitâche

Voxbone, acteur télécoms belge de format mondial

connexie, 10ème ANNÉE2014-04 septembre

BimestrielP509180 bureau de dépôt

ANTWER PEN X

LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE

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twitter @connexiefr

COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES

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Y-a-t-il une vie après ou avec Microsoft Lync?Ceux qui estiment que le PBX d’aujourd’hui n’en a plus pour longtemps sont désormais de plus en plus nombreux. - Page 10

Le WebRTC, une révolution?

Certains attendent beaucoup du WebRTC, parce que l’intégration de communication dans des sites web en devient tellement simple que n’importe qui peut élaborer aisément le nouveau Skype ou WebEx. Mais peut-on vraiment parler de révolution? - Page 24

Les challengersAu niveau mondial, le marché des GSM, surtout des smartphones, et des tablettes poursuit sa croissance. Les positions des leaders semblent bien acquises, mais de nouveaux venus relèvent le défi face aux marques établies. - Page 20

5 Avant-propos6 Gigaset pro sort le grand jeu avec le Maxwell8 En bref9 Philip Vanhoutte (Plantronics) sur le NMT 10 Y-a-t-il une vie après ou avec Microsoft Lync?12 Dividino, un nouveau concept14 En bref15 L’utopie du multitâche

16 Coyote emprunte de nouvelles voies 18 Alpha In, un succès durable dans le canal 20 Les challengers22 Voxbone, acteur télécoms belge de format mondial24 Le WebRTC, une révolution?28 L’industrie auto sous le charme des applications et de l’info-divertissement 30 En bref

une publication de:

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PériodicitéConneXie parait 6x par an. Il est envoyé à ungroupe cible de revendeurs, distributeurs,fabricants et opérateurs du marché télécom,ICT et CE en Belgique.ConneXie is ook beschikbaar inhet Nederlands

EditeurJoost [email protected]

Rédacteur en chefFreddy [email protected]

CollaborateursJohan Van Leeuwen, Eduard Coddé,Hans Steeman

Account ManagerEdwin [email protected]

AnnoncesAnnet Poelen([email protected])

Conception & mise en pageWendy van Cuijk

ImpressionBDU print

Changement d’adresse ou informationpour un [email protected]

Copyright 2014Rien de cette édition ne peut être reproduitet rendu public via impression, Internet,photocopie, film ou quelle qu’autre manièreque ce soit, sans l’autorisation écritepréalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut êtretenu responsable de préjudices personnels nide dommages matériels provoqués par desinexactitudes dans cette édition.

Editeur responsableFreddy Michielsen

SommaireColofon

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Avant-proposIl faut le faireQuand je lance pendant la rédaction de cet édito une recherche sur l’iPhone 6 sur Google, je reçois un milliard et demi de résultats en 0,16 seconde. Une vie entière ne suffi-rait pas pour les lire tous. Je ne vais donc pas commencer. Barack Obama fournit quant à lui 22 millions de résultats. C’est compréhensible, puisque l’homme a d’autres problè-mes le rendant moins populaire.

Il faut avoir un sacré culot, ou peut-être une sérieuse arrogance, pour annoncer au lendemain de la fermeture du plus grand salon d’électronique en Europe une montre Apple qui n’arrivera sur le marché que début de l’année prochaine. Avec différents bracelets, encore bien, ou dans un boîtier en or 18 carats. A l’IFA, il y en avait des centaines. Chaque grande marque a la sienne. Samsung en est à la version 6 et les usines chinoises sont prêtes à produire votre propre marque sur simple demande.L’attention est à présent tellement focalisée sur cette future Apple Watch que le nouvel iPhone 6 a été à peine abordé. Avec 4,7” ou 5,5”, il est un peu plus grand, mais tout le monde s’y attendait. On peut difficilement parler de primeur, comme vous pourrez le lire ailleurs dans ce numéro sur les « challengers ». Le verre saphir résistant aux rayures présent de série dans de nombreuses marques était juste trop coûteux pour l’iPhone 6 qui sera pourtant vendu 699 euros. Pour un 6+, vous devrez débourser 100 euros de plus. Cette hype est pourtant très facile à expliquer. Tous les médias étaient déjà en train de spéculer depuis des semaines sur les spécifications possibles et ils ont pris le risque, de façon gratuite, d’être à côté de la plaque. En outre, le prestige n’a pas de prix et il

est aussi vieux que le monde. Apple est d’ailleurs passé maître dans cet art. Depuis le décès de Steve Jobs en 2011, la marque n’a plus lancé sur le marché aucun produit au caractère innovant spectaculaire. L’avenir nous dira si cette montre intelligente permettra à Apple de renforcer sa position dominante. Les ventes de l’iPad sont en recul et les concurrents ne sont pas encore fous (heureusement). Par le passé, ils ont toujours manqué de confiance pour proposer un produit nouveau sur le marché. Ils craignaient qu’Apple ne fasse mieux. A présent que les cartes sont sur la table, ils savent exactement l’heure qu’il est. Il leur suffit de regarder leur propre montre intelligente, d’ores et déjà disponible sur le marché. Et s’ils devaient être pris de panique, cette même montre le leur dirait directement, puisqu’elle mesure elle aussi le battements de leur cœur et leur tension.

Freddy MichielsenRédacteur en chef

En brEf

Navigation dans le métroL’asbl Scriptie veut faire connaître davantage les sciences au grand public et donner plus de visi-bilité au travail des jeunes scientifiques. L’un des projets participants au « Vlaamse Scriptieprijs » annuel, un système de navigation qui fonction-ne aussi dans les métros, est venu de Thomas Stockx de l’Université d’Hasselt. Il est surprenant de voir que les grandes entreprises ne sont pas encore parvenues à proposer une solution efficace sur ce plan. Le système repose sur l’ac-céléromètre, le capteur qui mesure les vibrations et la gravité dans les smartphones. En réalisant quelques calculs sur les mesures de ce capteur, il est possible de déterminer si la rame de métro dans laquelle vous vous trouvez est à l’arrêt ou non. T. Stockx relie ces mesures aux horaires des sociétés de transports. Subway

PS n’est pas la première technique qui permet la localisation sous-terraine. Mais des tests démontrent que Subway PS est jusqu’à 30% plus précis que des applications existantes. T. Stockx a en effet installé son système dans l’application de test MetroNavigator et il l’a fait essayer par plusieurs voyageurs dans 4 réseaux de métro (Bruxelles, Cologne, Londres et Minneapolis). Ces tests se sont révélés très prometteurs. Le système peut calculer une position entre la station précédente et la suivante. Il peut même savoir si le métro s’arrête dans un tunnel au lieu de faire un arrêt dans une station. Entre-temps, T. Stockx a été invité à présenter ses travaux à des entrepri-ses comme Google et Microsoft en novembre à Dallas à l’ACM Sigspatial Conference.www.scriptieprijs.be

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Gigaset pro sort le grand jeu avec le MaxwellDepuis quelques mois déjà, Gigaset pro fait preuve d’un grand enthousiasme concernant le Maxwell. Ce téléphone vidéo a été présenté au dernier CeBIT et sera disponible, semble-t-il à présent, début octobre dans le canal des distri-buteurs et des revendeurs.

ModularitéLe Maxwell dispose d’un écran tactile d’un peu plus de dix pouces et tourne entièrement sous Android, ce qui signifie que des applications peuvent être téléchargées dans le Play Store. Le combiné peut être fourni sans fil, mais également avec cordon, et il peut être monté aussi bien à droite qu’à gauche de l’écran. Il est vendu de façon modulaire. Sans pied, lorsqu’il est fixé au mur, ou sans le combiné, quand l’utilisateur n’est intéressé uniquement que par l’écran. L’appareil peut être relié à des écrans plus grands, comme un ordinateur ou un projecteur, ou à un clavier ou une souris via Bluetooth. Avec l’aide d’une application spéciale, il est même pos-sible de prendre des appels téléphoniques avec la souris avec laquelle vous pilotez aussi votre PC. Pour la téléphonie vidéo, il est équipé d’une caméra HD et l’intégration avec l’interphone vidéo à la porte est prévue.

Des applis permettent d’utiliser le Maxwell sur de très nombreuses plates-formes. Grâce à l’appli Lync, il est possible d’intégrer le Maxwell comme un appareil unique de communications unifiées dans un environnement Microsoft Lync.

SeuilSelon le directeur commercial Gerard Van der Roest, les applications possibles sont innombra-bles. “Je pense par exemple au secteur hôtelier. Pour un hôtel quatre étoiles, il peut s’agir d’un superbe appareil à placer dans chaque chamb-re. Il est également bien adapté pour faire office de réceptionniste virtuel, avec l’écran qui serait installé sur le comptoir d’accueil d’une entreprise. Mais je le vois bien aussi sur le poste de travail d’une PME. L’objectif du Maxwell vise notamment à abaisser le seuil d’accès pour les visioconféren-ces. Pour le moment, ce sont souvent encore des solutions coûteuses pour une salle de conférence

spécialement aménagée. Avec le Maxwell, la vidéo devient abordable et disponible pour tout travailleur.”

EnthousiasmeComme il utilise Android, le Maxwell est très in-tuitif. Vous voyez rapidement les appels entrants. Avec l’écran tactile, vous pouvez facilement transférer vers un collègue des appelants en attente, basculer entre deux appels, ou ajouter l’appelant à la conversation pour en faire une conférence téléphonique. Lors de la présentation au réseau belge des revendeurs, les réactions étaient visiblement très positives. De quoi susciter un vif enthousiasme auprès des revendeurs et distributeurs présents. Ils voient clairement un marché pour ce produit, et ont été très impres-sionnés par son design. “Il fait vraiment penser à Apple. Maintenant que je le vois, je me demande même pourquoi Apple lui-même n’a pas encore

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proposé un truc du genre”, pouvait-on entendre.

Gain de temps et moins d’erreurs Comme la commande du Maxwell repose uni-quement sur le tactile, cette particularité est ap-pliquée dans tous les éléments du téléphone. Les avantages fournissent de sérieux gains de temps. Une secrétaire ou un téléphoniste peut désormais voir qui appelle et qui est dans la file d’attente. Il/elle peut ensuite transférer des personnes d’un simple « glisser/déposer ». Même lorsqu’une priorité se trouve dans la file d’attente, celle-ci peut être directement transférée à l’arrière-plan, par exemple au directeur. Voir ce que vous faites

et établir des connexions en même temps, voilà l’une des caractéristiques du Maxwell.

Fiabilité Le Maxwell 10, le premier modèle à arriver sur le marché, est proposé à un prix conseillé de 599 euros, sans fil et avec pied. Des versions plus petites et plus abordables suivront par la suite, qui étaient déjà visibles sur le stand de Gigaset au CeBIT. Celles-ci aussi ont pu compter sur des critiques élogieuses.Le Maxwell 10 a d’abord été testé par plusieurs partenaires de Gigaset pro et il sera bientôt dis-ponible. “Nous restons une entreprise allemande

fiable”, explique G. Van der Roest. “Les produits ne sont mis en vente qu’une fois que toutes les maladies de jeunesse ont été éliminées et que nous sommes sûrs à 100% de la qualité.”

AvenirLa grande question reste de savoir si les entre-prises appelleront encore avec des téléphones fixes dans quatre ou cinq ans. G. Van der Roest: “Je ne m’aventure absolument pas à prédire ce qui se passera dans cinq ans, j’y ai renoncé. Mais j’ai le sentiment qu’il y aura toujours un besoin pour ce genre d’appareil téléphonique de bureau. Surtout pour un appareil comme le Maxwell.”

Spécifications Gigaset Maxwell 10• Ecran tactile HD 10,1 pouces avec une excellente interface utilisateur• Combiné avec ou sans fil, support pour droitiers et gauchers • Jusqu’à 12 comptes SIP• Plate-forme Android 4.2.2 • Caméra HD (720p) intégrée, seconde caméra externe en option• Parole et audio en qualité HD• Microphone intégré à l’avant• Trois haut-parleurs: une basse, deux tweeters• Connexion pour haut-parleur conférence externe• Plate-forme ouverte pour applications professionnelles propres• Client WiFi intégré, Bluetooth et DECT• Configuration professionnelle avec auto-provisioning (zero-touch)• Gigabit Ethernet (10/100/1000) avec switch 2 ports• Power over Ethernet intégré• Répertoire interne pour 10.000 numéros de téléphone• Accès à des répertoires dans le cloud (personnes de contact Google, LDAP,

MS Exchange)• Compatible avec des appareils auditifs

Le central téléphonique ul-time pour la PMEL’Hybird 120 Gigaset Edition est le central téléphonique ultime et aborda-ble pour les PME comptant jusqu’à 20 utilisateurs. L’Hybird prend le client par la main dans son évolution vers la télép-honie moderne, les appareils existants peuvent être conservés et le système peut facilement être étendu par la suite. L’Hybird 120 GE garantit des coûts faibles par utilisateur. La Belgique compte pas moins de 450.000 entreprises dans ce groupe-cible de jusqu’à 20 salariés. Des opportunités n’attendent qu’à être saisies. Avec l’Hybird 120 GE, Gigaset pro leur ouvre la porte.Bundles spéciaux avec l’Hybird.Gigaset pro a composé des bundles avantageux spéciaux avec l’Hybird 120 GE. Consultez l’encart de cette édition de ConneXie pour de plus amples infor-mations. Ces bundles sont disponibles en exclusivité via Exertis GO Connect et Televersal en Belgique.

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gigasEt covErstory

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Edpnet reçoit l’agrément de Belgacom pour les modems VDSL FRITZ!Box 7360 et 7490.Voici deux ans, edpnet et AVM, le fabricant de FRITZ!Box, annonçaient avoir déposé leur décla-ration d’intention officielle auprès de Belgacom et de l’IBPT pour faire agréer officiellement le modem FRITZ!Box 7360 comme modem VDSL sur le réseau VDSL Belgacom. Et cet agrément a finalement été accordé. Edpnet est ainsi le premier opérateur télécoms belge à disposer de ce type de certificati-on. Les FRITZ!Box 7360 et 7490

sont les premiers modems alternatifs pour le réseau VDSL2 belge.

Telenet investit 500 millions dans le réseau Gigabit Telenet a commencé à renouveler l’intégralité de son infrastructure réseau (dont les amplificateurs et d’autres composants comme les splitters et les taps), sous le nom de code De Grote Netwerf (les grands travaux du réseau). Le projet devrait prendre cinq ans et créer de l’emploi pour 250 travailleurs supplémentaires. Dès que ce projet sera réalisé, tous les clients de Telenet auront accès à l’Internet à la vitesse d’au moins un Gigabit. Concrètement, cela signifie que le té-léchargement d’un film HD ne devrait durer que

quelques secondes. Il s’agit en l’occurrence du plus gros investissement jamais réalisé et Telenet se place du coup dans le top des câblo-opéra-teurs européens en matière d’infrastructure haut débit. Il semble que le concurrent Belgacom n’ait pas de riposte prête à l’emploi pour le moment. Il est en effet en plein déploiement du VDSL-2 via le réseau cuivre existant, avec des vitesses théoriques pouvant atteindre 100 Mbps dans les plans tarifaires les plus coûteux. Le FTTH ou fibre optique est installé pour le moment avec

parcimonie dans les nouveaux quartiers. La 4G et surtout le LTE devraient pouvoir égaler ces vitesses dans le (lointain) futur. Mais à ce niveau aussi nous sommes largement en retard en Belgique par rapport aux Pays-Bas et à la Scandinavie.

Roaming Phone by interfoneLe roaming est toujours coûteux, surtout pour les datas et en dehors de l’Europe. Interfone lance à présent le Roaming Phone, dans la lignée directe de la Magic Card qui a remporté l’award de la meilleure solution consommateurs lors du Telecom Inspirience Event de cette année. Le Roaming Phone fonctionne via la seconde carte SIM d’un téléphone « dual sim ». Celle-ci envoie un signal avec le numéro du destinataire via USSB (Unstructured Supplementary Service Data) vers la plate-forme IP d’interfone. Via un « call back » (rappel), la connexion est établie

entre appelant et destinataire sur cette même plate-forme. Ensuite, la conversation se poursuit entièrement via IP. Pour l’Europe, cette technique entraîne encore une économie de 30 à 40%. Pour les destinations lointaines ou exotiques, l’économie peut atteindre jusqu’à 80%. Les smartphones de General Mobile sont les pre-miers à être certifiés pour cette plate-forme. www.interfone.be – www.dividino.be

Chez Hama-Agami, les rêves peuvent devenir réalité.Les 21 et 22 octobre, le show-room de l’entre-prise ouvrira une nouvelle fois ses portes toutes grandes pour ses clients, opérateurs, revendeurs et détaillants, sur le thème « Dreammotion ». Dreammotion est le label que le trendwatcher international Tom Palmaerts utilise pour désigner les jeunes d’aujourd’hui. Ils ont grandi dans un monde plein de nouvelles négatives, en période de crise,... C’est la raison pour laquelle ils recher-chent des repères solides. Ils sont en quête d’un bonheur simple. Les rêves sont essentiels pour les jeunes d’aujourd’hui, puisque ces rêves leur donnent le courage d’affronter le monde. Dans le même temps, la mobilité est au cœur de leur vie. Le monde s’ouvre à eux. Ils veulent s’y déplacer librement, tout en voulant garder les technologies les plus récentes à leur portée.Lors d’un programme complet, les dernières

nouveautés de l’IFA seront examinées de plus près et la gamme croissante des accessoires d’électronique grand public bénéficiera de toute l’attention. Un nombre impressionnant de spéci-alistes nationaux et internationaux des différentes catégories se tiendront prêts pour partager des informations stratégiques relatives au marché.

Les sujets suivants seront abordés:• Accessoires smartphone et tablette pour

iPhone 6 mais aussi pour des marques émergentes comme Wiko, LG, Huawei, Lenovo, …

• Solutions de streaming & on-the-go • Les cartes Sandisk SD et microsSD devien-

nent encore plus rapides• Musique avec des casques et des haut-par-

leurs Bluetooth de Marshall, Urban Ears,

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Philip Vanhoutte (Plantronics) sur le NMT

Une opportunité énorme pour les consultants en « smarter working »

Un entretien avec Philip Vanhoutte de Plantronics est une expérience particulière. Le Belge énergique et inspirant parle à bâtons rompus sur tous les sujets abordés. Il explique ainsi qu’il vaut mieux ne pas boire de lait avant de donner un speech, parce que le lait entraîne un épaississement de la salive et assèche la bouche.

Sa principale expertise reste toutefois liée à tout ce qui a trait au « nouveau mode de travail » ou au « smarter working » comme il préfère l’appeler. P. Vanhoutte est senior vice-president et mana-ging director Europe et Afrique chez Plantronics. Mais il est plus que cela, et notamment co-auteur du livre « The smarter working manifesto ».

AnémieP. Vanhoutte a un avis bien tranché sur la manière dont le NMT et les communications unifiées doivent être proposés par les fournisseurs et les revendeurs. “Le « smarter working » se compose de trois éléments: l’espace, la technologie et les gens. Des conseillers sont nécessaires, pour assurer un accompagnement dans ces trois domaines. Il existe suffisamment d’entreprises qui maîtrisent la technique, mais dès que les conversations s’orientent sur des sujets moins techniques, comme le personnel par exemple, elles décrochent. Des partenaires qui maîtrisent également cette matière peuvent par conséquent profiter de ce créneau dans le marché. Car, sans vouloir blesser personne, il n’y a pas encore de véritables consultants en « smarter working ». On peut réellement parler d’anémie dans ce domai-ne.” D’un autre côté, il est vrai que les entreprises non ICT peuvent souvent négliger le côté techni-que. “Les bureaux de Rabobank et Interpolis sont connus comme des figures de proue dans ce domaine. Mais l’ICT n’est pas mis suffisamment en avant dans ces études de cas.”

Qui y gagne?Pour la composante technologique, P. Vanhoutte estime que beaucoup d’entreprises compliquent trop les choses. “Les communications unifiées (UC) en sont en bon exemple. Quand des gens me demandent ce que j’entends par là, je leur dis: ‘Une manière de permettre de communiquer à des gens qui ne sont pas les uns tout près des

autres’. ‘Comme Skype, donc’, me répond-on alors. Et cette réaction est excellente.”“Les fournisseurs dans ce domaine se livrent souvent un combat à mort”, poursuit-il. “Ils essaient de se mettre des bâtons dans les roues. Mauvaise idée. ‘Qu’est-ce que Microsoft connaît à la téléphonie’, me dit-on alors. Il faut arrêter ça. Microsoft fait autorité en matière de logiciels, Cisco au niveau de l’infrastructure réseau, et Ap-ple fait évidemment aussi des UC à sa manière, de façon intégrée au client-même. Les UC sont en fait de l’automatisation de bureau, mais de façon synchronisée. La question est de savoir qui y gagne de l’argent. Ce n’est pas en vendant simplement Office 365 avec du vocal que vous allez vous sauver en tant que revendeur. Mais il y a suffisamment à faire tout autour: mettre en place des réseaux solides, vendre des produits comme des tablettes et des casques, former des collaborateurs pour leur apprendre comment ils doivent présenter les UC comme moyen de com-munication externe, l’intégrer avec un système CRM, et aussi avec l’aménagement de bureau, du mobilier jusqu’à l’acoustique.”

SonLe mot « casque » n’apparaît qu’une seule fois discrètement dans le témoignage de P. Vanhout-te, mais pas plus. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas fier de son entreprise et de ses produits, mais Plantronics veut être davantage qu’un fabricant d’appareils. Mais même si P. Vanhoutte n’en parle pas souvent, les casques sont un élément important dans la manière dont il perçoit les environnements de travail. “Dans la commu-nication, l’attitude corporelle représente 55%, le son de la voix 35% et le contenu, moins de 10%. Quand on travaille de manière virtuelle, le langage du corps disparaît. La voix représente donc près de 80% de la communication. Un bon son est alors essentiel.”

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intErviEuw

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Texte: Freddy Michielsen Y-a-t-il une vie après ou avec Microsoft Lync?Ceux qui estiment que le PBX d’aujourd’hui n’en a plus pour longtemps sont désormais de plus en plus nombreux. Il a bien survécu à la transition complète vers l’IP. Les Unified Com-munications (UC ou communications unifiées), avec une part croissante d’accès mobile et haut débit au cloud, constituent toutefois la prochaine menace. Et aujourd’hui, Microsoft est en pole position avec sa plate-forme Lync.

Avec Live Communication Server 2003, Microsoft a été le premier à faire son entrée dans l’univers SIP. Les réactions des acteurs du PBX étaient un mélange de dédain et de doute. Les choses n’allaient sûrement pas évoluer dans ce sens.Aujourd’hui, onze ans plus tard, la plate-forme UC Lync occupe une place solide sur le marché. Elle n’a pas l’ambition de copier ni de suivre les plus de 400 fonctionnalités qui diffèrent encore d’un constructeur à l’autre. Mais elle propose tout ce qui est nécessaire.

NMT, le nouveau mode de travail Tout qui se consacre aux processus métier et à la productivité ne parle plus aujourd’hui que

du NMT. On ne compte plus les sites web, les séminaires et les outils à ce sujet. Erik Pelemans, Business Group Lead Office Division, estime que le NMT va permettre l’arrivée de la prochaine vague d’accroissement de la productivité. “Chez Microsoft, nous suivons non seulement l’évolution de très près, mais nous tentons d’adapter nos systèmes de façon proactive à cette tendance. Le poste de travail proprement dit est entièrement redéfini. Rien ne peut arrêter le BYOD (Bring Your Own Device). Le travailleur veut utiliser des ap-pareils dont il a aussi l’habitude de se servir dans sa vie privée. Troisième élément: la croissance explosive des informations numériques, où per-sonne ne peut décider à la place d’un autre quel-

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les informations sont utiles et utilisables. En outre, ces informations sont de plus en plus répan-dues à différents endroits. Ce que l’on appelait autrefois « Business Intelligence » est désormais baptisé Big Data. Je considère qu’il est inévitable que la parole, la pierre angulaire d’un système PBX, soit un jour subordonnée à l’échange de données. A cela s’ajoute que la vidéo devient sans cesse plus accessible et qu’elle gagne ainsi en importance dans une plate-forme de collabo-ration et de communication totales”.

Microsoft DelveLes données ne sont pas seulement devenues « big », mais elles sont aussi réparties dans des dizaines d’endroits, a fortiori dans une multinatio-nale comptant des filiales un peu partout.Delve, connu en interne sous le nom d’OSLO chez Microsoft, est un moteur de recherche qui indexe non seulement de façon systématique toutes les données de documents et d’infor-mation en ligne, mais qui tient également à jour l’interaction d’utilisateurs avec ces données et qui sait quels utilisateurs collaborent entre eux.Non seulement les documents ou présentations Office sont analysés, mais aussi des vidéos, de l’audio, des URL et des données de Sharepoint. Les utilisateurs obtiennent ainsi des informations dont ils ignorent non seulement l’existence, mais qu’ils n’ont même pas demandées délibérément. Delve recherche par exemple la présentation qui a été montrée dans une visioconférence, mais dont vous avez oublié le nom ou l’auteur. Naturellement, les limitations d’accès habituelles sont respectées. Delve est une plate-forme qui apprend d’elle-même et qui peut être qualifiée de forme d’intelligence artificielle. Elle est utilisée chez Microsoft au niveau mondial et sera peu à peu disponible pour les clients Office 365 d’ici la fin de cette année. L’assistance de Delve mène sans aucun doute à un accroissement de la productivité.

CloudMicrosoft est un ardent défenseur du cloud. Et Erik Pelemans de poursuivre: “l’e-mail a été, pour une PME, la principale motivation pour passer dans le cloud. Outlook qui, avec l’agenda, la

gestion des tâches et le CRM avec gestion des contacts, est davantage qu’un simple courrier électronique reste une voie d’accès importante vers un système UC complet. Nous avons lancé Office 365 sur le marché dès 2011 et nous voyons maintenant un intérêt croissant pour Offi-ce et Exchange en ligne. Mais Sharepoint et Lync se déplacent eux aussi vers le cloud. La dispo-nibilité et la baisse du prix du haut débit facilitent ce glissement. L’intégration de Skype et Lync permet aux utilisateurs d’Office 365 de chatter, de téléphoner ou d’organiser une visioconférence de façon extrêmement facile, également avec des contacts personnels”.

L’avenir de LyncAu cours de ces dix dernières années, Lync a œuvré à l’intégration des principales fonctions PBX indispensables. D’un autre côté, tous les constructeurs PBX ont étendu leur propre pla-te-forme en y ajoutant les principales possibilités UC, la collaboration, la présence, la messagerie, un module CRM propre et la vidéo. Mais ils ne peuvent se targuer d’un solide passé en termes de données et certainement pas dans la gestion du Big Data. En outre, ils travaillent tous à une interface permettant de relier Lync à leur pla-te-forme PBX.Microsoft continue de développer la position dominante dont elle jouit en informatique via le desktop. Avec les rachats de Nokia et Skype, la société a acquis en interne énormément de connaissances en termes de mobilité et de parole. Dans certains pays, Skype peut même attribuer des numéros par le biais d’opérateurs internationaux. Ajoutez-y la messagerie instan-tanée et le réseau social Yammer, et Microsoft a ainsi accès à une communauté de plus de 3,5 milliards de personnes dans le monde. Pour le moment, il n’y a aucun acteur visiblement présent sur le marché qui puisse rivaliser. Microsoft ne se considère cependant pas comme un « one stop provider », mais dans ce cas, jusqu’où faut-il aller? L’entreprise collabore avec un écosystème de partenaires, dont Belgacom et la plupart des intégrateurs, via le canal indirect des distributeurs et des revendeurs. Mais rien n’est immuable. Récemment, IBM a

passé un contrat avec Apple pour acquérir en in-terne des connaissances en matière de commu-nication mobile. Une application Sametime dans l’AppStore doit permettre l’Unified Chatting avec des iPhones. Avec la technologie cognitive, ils planchent actuellement sur Watson, une solution qui a le même objectif que Delve de Microsoft. Apple espère avoir un meilleur accès au marché professionnel via IBM.Google est un autre acteur qui peut jouer au même niveau. Il a récemment conclu un accord avec Samsung pour collaborer et échanger des brevets. Le WebRTC, qui permet des communi-cations en temps réel dans le navigateur, est né dans les laboratoires de Google.Des noms comme Facebook et même Amazon sont régulièrement mentionnés comme candidat pour une plate-forme de communication totale. Le NMT est un facteur d’innovation au travers de la destruction créative, ce que Marx avait déjà décrit comme modèle économique en 1913.

Erik Pelemans, Business Group Lead Office Division: “L’intégration de Skype et Lync permet aux utilisateurs d’Office 365 de chatter, de téléphoner ou d’organiser une visioconférence de façon extrêmement faci-le, également avec des contacts personnels

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Texte: Freddy Michielsen

Dividino, un nouveau concept

En 2013, un milliard de smartphones ont été vendus dans le monde, soit 42% de plus qu’en 2012. De récents chiffres de GfK nous apprennent qu’en Belgique, seuls 14% de tous les smartphones sont commercialisés par le biais d’un distributeur. Le modèle indirect classique « distributeur – revendeur/retailer – utilisateur » doit être renouvelé.

Au niveau des parts de marché, il semble tou-jours que seule la troisième place reste encore accessible. De nouveaux candidats se présentent d’ailleurs régulièrement pour s’en emparer. Sams-ung et Apple dictent leur loi et semblent s’être arrogés définitivement la première et la deuxième places. Mais rien n’est jamais acquis pour tou-jours, comme peut en témoigner Nokia.

Dividino, un nouveau venu Fondé par Guido Verbeke (Belux) et Dave Stolk (NL), Dividino Group a démarré ses activités au Benelux en juin. Il ne s’agit pas de nouveaux venus, mais bien de pionniers de la première heure dans la distribution de GSM et d’accessoires. Ils ont été, en tant que CEO, à la base du succès et de la croissance de Dangaard au Benelux.Ils veulent créer à présent de la valeur ajoutée pour le canal, qui ne montrait plus

que peu voire pas du tout d’intérêt dans la vente de téléphones mobiles depuis plusieurs années déjà. Les raisons de

cette désaffection étaient évidentes. Les actions agressives avec des

ventes couplées subsi-diées des opéra-

teurs pendant l’acquisition de nouveaux clients en combinaison avec les campagnes marketing des marques pour accroître leur part de marché ne laissaient que peu ou plus du tout de marge aux revendeurs. Pour continuer à respecter les engagements en termes de chiffre d’affaires et de quantités, ils devaient parfois vendre même à perte. Lorsque les revenus tirés de l’« airtime » ont disparu en Belgique aussi, il ne restait plus grand-chose, voire rien pour le revendeur et le détaillant.

Valeur ajoutée pour le canalGuido Verbeke, Managing Director Belux et par-tenaire fondateur de Dividino Group: “Le marché des smartphones, également au Benelux, est dominé par deux solides leaders du marché. Ils justifient leur prix de vente conseillé élevé par leur notoriété. Ils créent ou entretiennent une mode auprès du consommateur. Mais le prix de ces appareils n’a plus de rapport avec le coût auquel ils sont produits par des méga-usines en Chine et en Inde. Avec des spécifications compara-bles voire meilleures, nous pouvons désormais proposer un prix conseillé très compétitif pour la commercialisation de smartphones. Le rapport qualité/prix extrêmement avantageux pourra représenter une forte économie, surtout pour des

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entreprises avec un parc mobile important. Et pour le revendeur, une marge attrayante fait en sorte qu’il est à nouveau intéressant de vendre des smartphones”.Dividino Group va démarrer au Benelux avec les marques de smartphones et de tablettes « Ge-neral Mobile » et les produits de « PanzerGlass ». Ces marques se sont déjà forgées une solide position sur le marché en Europe et elles sont à présent distribuées exclusivement par Dividino pour le Benelux.Outre les canaux de détail connus, Dividino s’adresse aussi au canal des revendeurs, distri-buteurs, intégrateurs, opérateurs et MVNO qui desservent également le marché ICT et télécoms professionnel. Parfaitement conscient des besoins spécifiques de ce marché, Dividino ne se profile pas comme un « box mover », mais comme un importateur offrant de la valeur ajoutée pour ce groupe-cible.

• Distribution des solutions actuelles et futures personnalisées pour l’utilisateur. En l’oc-currence, le glissement vers le mobile et la tablette constitue la principale tendance.

• Solutions sur site ou dans le cloud avec des solutions parées pour l’avenir en matière de UC (Unified Communications), FMC (Fixed to Mobile Convergence), IP et Voice over data.

• Focus sur les coûts d’exploitation (OPEX) pour réduire les investissements gourmands en capital. En respectant le canal et avec une rémunération ponctuelle ou récurrente.

• Smartphones avec double carte SIM pour « split billing » ou LCR (Least Cost Routing) mobile. Les appareils peuvent être fournis avec la propre marque de l’utilisateur ou MVNO.

• Plate-forme cloud avec option de « white label ».

• Service rapide grâce au remplacement de tout appareil éventuellement défectueux.

PanzerGlassLes protections d’écran de PanzerGlass se distinguent d’autres protecteurs d’écran « plas-tique » parce qu’elles sont faites d’un verre absorbant les chocs spécialement traité. Les protections d’écran PanzerGlass sont ainsi neuf fois plus solides que le verre normal. Des tests de chute extrêmes ont démontré que les smartphones restaient intacts. Les protecti-ons d’écran PanzerGlass présentent en outre la particularité positive de tenir parfaitement à l’écran, de sorte que les écrans tactiles conservent une sensibilité maximale au toucher. Les protections d’écran PanzerGlass sont dès à présent disponibles pour la plupart des smartphones et tablettes notamment d’Apple, Samsung, LG, BlackBerry, Sony, HTC, Hua-wei, Microsoft, Dell, Nokia, ZTE, Lenovo et évidemment aussi General Mobile.

www.dividino.be

General MobileGeneral Mobile est constructeur de téléphones mobiles, smartphones, phablets et tablettes de 8” et 10”. Les spéci-fications et le design sont définis en Europe. La production a lieu en Asie avec des composants de qualité garantie et les processeurs les plus récents et puissants. Rien qu’en Turquie, plus d’un million d’exemplaires du smartphone « Discovery » de General Mobile ont été vendus l’année dernière.

General Mobile Discovery:Disponible dans une version « super slim » de 7,59 mm d’épaisseur, celle-ci offre pourtant la place pour un écran couleur HD 4,7” (1280x720), Android 4.2, un processeur quad-core de 1,2 GHz, HSPA pour les téléchargements jusqu’à 42 Mbps, 1 GB de Rom, 4 GB de Ram extensibles jusqu’à 32 GB avec micro SD et 2 appareils photo avec stabilisation d’image (8 Mpx et 2 Mpx). Une batterie Li-ion de 1800 mAh garantit une autonomie de 14 heures en conversation HD et de 270 heures en mode veille. La connectivité et tant Skype que le VoIP sont fournis via WiFi 802.11 b/g/n et Bluetooth 4.0. On notera la double SIM, avec des applis pour LCR dans le cloud. Ce qui peut entraîner des économies considérables sur les appels internationaux pour les road warriors. PVC: 169 euros TVA comprise.

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Samsung Galaxy Tab S 10.5 - Tablette

Les amateurs de tablettes ont longtemps attendu le Samsung Galaxy Tab S 10.5. Après une premi-ère expérimentation en 2011, Samsung a décidé maintenant de recourir pour la première fois à un grand écran Super AMOLED dans une tablette. La société a directement bien fait les choses,

puisque l’écran du Tab S 10.5 affiche non seulement une impression-nante diagonale de 10,5 pouces, mais aussi une résolution très élevée de 2560 x 1600 pixels. La résolution de l’écran est ainsi près de 2 fois plus éle-vée que la norme Full HD, ce qui donne une image d’une netteté saisissante. Au niveau des spécifications, le Tab S 10.5 fait partie

des tablettes haut de gamme. Sous le capot, on trouve un processeur « octa-core », c’est-à-dire un processeur avec huit cœurs développé en fait à partir d’une puce quad-core 1,9 GHz et d’un processeur quad-core 1,3 GHz. Grâce à ce « big-little principe », la tablette est à la fois rapide et peu gourmande en énergie. Le processeur est accompagné de pas moins de 3 gigabytes de mémoire de travail, la tablette proposant en outre une capacité de stockage interne minimale de 16 gigabytes. Atout supplémentaire: la capacité de stockage peut être fortement étendue à l’aide de cartes mémoire MicroSD, jusqu’à 128 gigabytes. Le Samsung Galaxy Tab S 10.5 est disponible à partir de 399 euros.

General Mobile Discovery Elite - Smartphone

Au niveau international, General Mobile n’est plus un acteur inconnu. Le smartphone le plus éton-nant lancé par General Mobile en Belgique est le Discovery Elite. Il s’agit d’un smartphone très étendu qui, avec son grand écran Full HD de 5,5 pouces, doit en fait être repris dans le segment des « phablets ». L’appareil se distingue jusque dans les moindres détails. Ainsi, le Discovery Elite est équipé d’un processeur quadruple cœur 2,2 GHz avec 3 gigabytes de mémoire de travail, 32 gigabytes de capacité de stockage et un appareil photo haut de gamme de 16 millions de pixels. La caméra avant de 8 millions de pixels se distin-gue tout particulièrement, faisant du

General Mobile Discovery Elite le smartphone par excellence pour faire des selfies. En dépit de ses spécifications très étendues, le General Mobile Discovery Elite est proposé au prix de vente conseillé de seulement 349,99 euros.

Jabra Stealth: Petit casque, grandes performances

Jabra est le premier fabricant à avoir intégré une technologie de micro alimentation moderne dans le nouveau Jabra Stealth. La batterie compacte du casque Bluetooth est extrêmement efficace et permet de longues durées de conversation. Parallèlement, ce Jabra Stealth se distingue par son design particulièrement mince, léger et dis-cret. Les sons d’arrière-plan gênants sont filtrés à l’aide de la fonction Noise Blackout, avec deux microphones et des processeurs de signaux nu-mériques. Et grâce au HD-Voice, le Jabra Stealth assure des conversations téléphoniques au rendu très net. Avec un bouton spécial sur le bras du micro, les utilisateurs peuvent activer

Siri ou Google Now sur leur smartphone. Le cas-que Bluetooth peut être facilement relié via NFC à un appareil mobile compatible avec cette norme. Le Jabra Stealth est disponible pour 79,99 euros.

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L’utopie du multitâche

Theo Compernolle: “Le multitâche est une utopie! Le cerveau humain ne peut faire qu’une seule chose à la fois”.

Le smartphone ou la tablette nous permet-tent d’être connectés partout et tout le temps, d’avoir accès au courrier électronique, à l’in-ternet, aux médias sociaux, etc. Nous sommes tous très enthousiastes quant aux possibilités que nous offre la technologie de la communica-tion. Mais pouvons-nous vraiment maîtriser le tout?

Le Dr Theo Compernolle, neurologue, psycholo-gue, consultant international indépendant, coach exécutif, formateur et orateur/intervenant très demandé, a un avis tranché sur la question: “Le multitâche est une utopie! Le cerveau humain ne peut faire qu’une seule chose à la fois. Chaque fois qu’il est gêné pendant la réalisation d’une tâche – p. ex. un mail entrant auquel on réagit spontanément, la lecture d’un « tweet » ou de tout autre message d’un média social – cela en-traîne une perte de temps moyenne de 11 minu-tes”. Cette conclusion conflictuelle mais pourtant très claire est le fruit de cinq ans de recherches, de l’étude de plus de 600 publications et d’une enquête menée auprès de 1200 professionnels, dont la moitié de managers.

Contradiction Suite à l’achat d’un smartphone, il a été subite-ment confronté lui-même à l’impact négatif prove-nant de son environnement de travail direct. Le fait d’être connecté partout et tout le temps est contradictoire avec ce que devrait être le climat de travail idéal pour les « travailleurs intellectuels » et va de pair avec d’énormes pertes de produc-tivité, de la démotivation et un accroissement du stress négatif. Le pire, c’est encore que tout le monde est convaincu d’être « multitâche », alors que personne n’y parvient dans la pratique. Etre « multitâche » signifierait que nous puissions basculer sans problème d’une tâche qui mobilise toute notre attention, à une autre. En réalité, cela ne marche pas. Notre cerveau n’est pas en me-sure de changer constamment de sujet d’attenti-on sans perte de temps, de qualité, de mémoire et d’énergie.

Le Dr Theo Compernolle n’hésite pas à faire la comparaison avec un ordinateur: “Le cerveau humain doit constamment vider la mémoire de travail active, la recharger pour la tâche entrante, l’effacer à nouveau et recharger pour poursuivre la tâche dans laquelle il a été interrompu. Et des pertes d’informations s’observent dans ce cadre. Pour des tâches simples, le temps nécessaire est multiplié par deux, tandis qu’il est multiplié par trois pour des activités complexes et que le risque d’erreur augmente fortement”.Le gros problème vient du fait de vouloir être connecté constam-ment et partout, une tendance encore accrue par la mode du « bring your own device » qui apparaît aujourd’hui partout dans les environnements de bureau. Avec son propre appareil – encore plus qu’avec l’équipement ICT de l’employeur, on va constamment réagir à des déclencheurs, qui vont entraîner à leur tour de nouveaux déclencheurs, suivis immédiatement par une réaction spon-tanée. Ce processus de réactions sans fin n’a absolument rien à voir avec le travail proprement dit, mais il entraîne une perte constante de con-centration et un manque de temps pour mener une réflexion en profondeur.

Responsables nous aussi d’élé-ments perturbateursLe Dr Theo Compernolle ne pointe cependant pas du doigt la technologie de la communication moderne, mais bien la manière dont nous l’uti-lisons: “Nous ne parvenons tout simplement pas à mettre en synergie les possibilités techniques qui nous sont offertes et notre cerveau. Toute interruption dans ce que nous sommes en train de faire est catastrophique pour la concentration.

Même lorsque l’on a une emprise à ce niveau, il n’est pas évident d’éliminer tous les éléments perturbateurs possibles. Une enquête menée auprès de fonctions de cadres supérieurs indique que moins de 15% d’entre eux ne disposent plus que de 45 minutes par semaine pour réfléchir tranquillement, ce qui est pourtant un élément essentiel dans leur fonction!”.Mais il constate aussi que la technologie à notre disposition (smartphone et/ou tablette) vise à nous faire consommer de l’information au lieu de nous permettre de la traiter de façon ciblée. Le Dr Theo Compernolle: “Les travailleurs intellectuels doivent être en mesure de rechercher des informations ciblées, de les traiter, de les adapter et d’en tirer de nouvelles choses”.Si vous souhaitez en savoir plus sur l’utopie du multitâche, vous pouvez lire son ouvrage « BrainChains », qui peut être acheté via www.brainchains.org et peut être téléchargé via ce même lien comme eBook et iBook.

Dr Theo CompernolleNeurologue, psychologue, consultant international indépendant, coach exécutif, formateur et orateur/intervenant très demandé, professeur adjoint à la CEDEP business school. Ancien professeur en Leadership and Personal Development à la SOLVAY Business School de l’ULB, professeur adjoint à l’INSEAD, Visiting Professor à la TIASNIMBAS et à la VLERICK School for Management et professeur à la VRIJE UNIVERSITEIT d’Amsterdam.

Texte: Eduard Coddé

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LE nouvEau moDE DE travaiL

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Texte: Eduard Coddé Coyote emprunte de nouvelles voiesFondé en 2005, le français Coyote System International est devenu le premier « détecteur de radars basé sur la localisation ». Dans toute l’Europe, Coyote compte dès à présent plus de 3,5 millions d’utilisateurs payants pour les informations et avertissements en temps réels concernant les limitations de vitesse, les contrôles de vitesse mobiles et fixes, et les entraves à la circulation de tous types.

En Belgique, Coyote est sur le marché depuis cinq ans et la société affirme qu’un automobiliste belge sur dix utilise son système. Bien que le ser-vice proposé ait été mis à plusieurs reprises sur la sellette, Coyote est toujours parvenu à rester 100% légal. Qui plus est, en Allemagne, où l’uti-lisation du détecteur de radars a longtemps été interdite, le service est désormais autorisé aussi. Seules la Suisse et l’Autriche manquent encore à l’appel. Contrairement à un détecteur de radars

automatique illégal, Coyote repose sur la communauté des utilisateurs qui remarquent et signalent le trafic ou tout « obstacle » à la circulation afin d’informer ainsi les véhicules qui viennent après eux.

Maintenant la navigation aussiCoyote ne reste pas les bras croisés et élargit son offre. Juste avant les vacances d’été, la société a présenté la synergie entre le très prisé « détecteur de radars basé sur la localisation » et un appareil de navigation portable (ANP) pour une navigation photo-réaliste dans 23 pays. L’écran mesure 5” et l’appareil dispose de série de la commande vocale.Le guidage d’itinéraire et l’avertissement relatif au trafic s’affichent simultanément à l’écran. La commande est très simple, de sorte que le sig-nalement d’un embouteillage, d’un radar ou autre obstacle puisse se faire à l’aide d’une touche directement accessible. La portée de l’informa-tion sur le trafic va jusqu’à 30 km plus loin sur l’itinéraire calculé. Autre extra précieux: le « baromètre de la cir-culation », qui indique la tendance du trafic sur l’itinéraire emprunté. Une nouveauté attrayante elle aussi: les stati-ons-service avec leurs heures d’ouverture et le prix des carburants (plus de 8000 en Belgique et aux Pays-Bas), ainsi que les parkings avec leurs heures d’ouverture et le nombre de places de

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stationnement disponibles (plus de 200 en Belgi-que et aux Pays-Bas) sont intégrés et associés à une mise à jour dynamique.Cet automne, une version pour les motards sorti-ra encore, et Coyote promet à nouveau un nouvel appareil « irrésistible » pour la mi-octobre.

Egalement pour smartphoneLa progression rapide du smartphone n’a pas échappé à Coyote, même si son offre n’était pas encore entièrement complète sur ce plan. C’est désormais du passé, puisque tant iOS qu’Android et Windows Phone sont à présent supportés.D’après Coyote, quelque 400.000 applications seraient actuellement installées en Belgique sur des smartphones, contre 525.000 utilisateurs pa-yants effectifs des services via le détecteur de ra-dars Coyote classique. Les ventes des appareils restent largement stables, mais l’installation de l’application Coyote sur un smartphone a triplé. Il faut toutefois préciser que, si le téléchargement de l’appli est gratuit, l’abonnement au service doit être activé séparément. Il s’avère également que bon nombre de smartphones sont utilisés en double avec un appareil fixe, soit en guise de

solution de secours, soit pour l’utilisation dans un second véhicule ou une voiture de location lors d’un séjour à l’étranger.Dans la toute nouvelle version de l’application iCoyote, il est également possible de signaler à la communauté les voitures en circulation équipées d’un radar.

Extension de son propre réseau de magasins Au début de cette année, un premier « Coyote Store » propre s’est ouvert Avenue Franklin 5B à Wavre. Coyote Systems Benelux a ouvert entre-temps encore trois autres boutiques, et ce à Liège, Anvers et Bruxelles. En France, la société compte d’ores et déjà dix Coyote-Stores. Vincent Hébert, General Manager de Coyote Sys-tems Benelux: “L’ouverture de quatre magasins propres s’inscrit complètement dans le cadre de notre croissance et de notre politique de service après-vente. Nous constatons que nous pouvons aider directement 90% des clients confrontés à un appareil défectueux. Il s’agit presque toujours de petites choses et ce désagrément leur arrive systématiquement juste avant le week-end.

Une solution rapide est dès lors particulière-ment appréciée. Bien souvent, une explication supplémentaire suffit simplement. Lorsqu’il s’agit de nouveaux appareils, nous n’hésitons pas à les remplacer directement”.Outre les appareils, les Coyote Stores vendent également les abonnements et accessoires pro-pres à Coyote. Des projets d’extension de l’as-sortiment avec des produits autres que Coyote sont-ils à l’agenda? Vincent Hébert: “En France, nous avons un accord avec SFR et nous vendons donc nos abonnements en combinaison avec des formules SFR. En Belgique, nous n’avons pas de projets dans ce sens”. Coyote nourrit pourtant des projets très ambitieux pour le marché belge: il s’attend à passer en peu de temps de 10% à 20% de taux de pénétration parmi les automobilistes.

Plus lents dans leurs déplacements

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les automobilistes ayant un Coyote à bord de leur véhicule roulent plus lentement que lorsqu’ils n’en avaient pas. Une récente enquête menée en France auprès de 4000 utilisateurs le démontre en effet.90% des personnes interrogées indiquent rouler de façon plus lente, plus calme et plus attentive qu’auparavant.74% avaient été verbalisées auparavant pour des excès de vitesse s’élevant à moins de 20 km/h au-dessus de la vitesse autorisée.Seuls 0,04% des automobilistes contrôlés par la police en France sont en excès de vitesse de plus de 30 km/h.

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Texte: Freddy Michielsen

Alpha In, un succès durable dans le canal

Malek Farhat, Managing Director: “Ma premiè-re priorité est de rénover la perception qu’a le marché d’Alpha In“.

Alpha In peut se targuer de 18 ans d’expérience en tant que distributeur d’appareils mobile et d’accessoires ICT et télécoms. Dans cette spécialité, l’entreprise fait partie du Top 5 en Belgique. Depuis Gilly, la société continue d’étendre sa position sur le marché.

Voici dix-huit ans, Alpha In a démarré ses activités comme une initiative très innovante à l’époque: l’achat groupé avec plusieurs collègues indépen-dants, actifs dans le secteur en mutation rapide des télécommunications mobiles. Aujourd’hui, Alpha In peut se qualifier à raison de « distribu-teur one stop », avec 18 marques de téléphones mobiles, plus de 30 marques d’accessoires télécoms et une gamme étendue de produits bureautiques et de fournitures de bureau. Cinq account managers fournissent chaque jour des conseils et de l’assistance à leurs clients.

Des commerces spécialisés locaux aux chaînes retailAlpha In connaît mieux que personne les besoins et problèmes du revendeur. Année après année, il a été le distributeur des revendeurs indépendants qui représentaient à un moment donné 80% de son chiffre d’affaires total. La fidélisation de la clientèle dans ce segment était extrêmement forte. Les clients n’arrêtaient la relation que s’ils cessaient leurs activités ou étaient repris par un grand groupe. Malgré une tendance très à la baisse du nombre d’indépendants, Alpha In a pu poursuivre son expansion. Aujourd’hui, l’entre-prise fournit la quasi-totalité des chaînes retail en Belgique.

Accroître l’efficacité pour améliorer le serviceMalek Farhat a été engagé récemment comme Managing Director. En tant qu’ancien Marketing Director de la chaîne de magasins Allo Telecom comptant 83 boutiques en Belgique, et propriété à présent de KPN (Base), il ne connaît que trop bien les besoins et les clés du succès d’une boutique télécoms. “Ma première priorité est de rénover la percep-tion qu’a le marché d’Alpha In. Les processus

internes ont été optimisés pour être en mesure de réagir avec plus d’efficacité aux besoins de notre clientèle. De plus, nous devons être encore plus compétitifs pour réagir de façon proactive sur un marché toujours plus agressif. L’offre augmente énormément, tant dans les accessoires que les appareils. Les prix des smartphones sont en chu-te libre à cause de l’intérêt des constructeurs chi-nois. Mais cela crée en même temps de nouvelles opportunités, aussi bien pour nous que pour nos clients. En outre, nous avons renégocié tous nos contrats avec nos fournisseurs existants, en faveur de nos clients, le canal”.

Marché volatilVoici trois ans à peine, Alpha In était le premier en Belgique à proposer des accessoires de marques de mode comme Guess, Hugo Boss et Ferrari. Une offre surabondante, l’érosion des prix et une stratégie instable de certains fabricants ont fait en sorte qu’Alpha In n’a pas pu maintenir cette position de leader.

“Pour renforcer notre position, nous visons des contrats plus exclusifs, avec nos fournisseurs mais aussi au profit de nos clients”, poursuit M. Farhat. “Crosscall est une marque française de téléphones mobiles et de smartp-hones outdoor solides et herméti-ques. Le modèle haut de gamme affiche un PVC de 249 euros, très compétitif pour ce marché de ni-che en pleine progression. Il reste toutefois une marge attrayante pour le revendeur, que nous assistons avec du co-marketing, des actions promotionnelles ou du cash back”.

Simplicité créativeLa gamme Clingo de supports passifs sous toutes les formes et dans toutes les versions est un exemple type de simplicité créative. Le secret réside dans un gel adhésif qui fixe solidement votre GSM, smartphone, tablette ou appareil de navigation. Il existe même un modèle sous la forme d’une coquille parabolique qui facilite la té-léphonie mains libres au bureau parce que le son est amplifié. Comme aucune fixation mécanique de l’appareil n’est nécessaire, chaque accessoire de cette gamme est universel pour toutes les marques et généralement aussi pour toutes les dimensions. Des tests ont démontré que la pous-sière a peu d’effet sur la force d’adhérence. S’il est trop sale, le gel peut être simplement nettoyé avec de l’eau. www.alpha-in.be

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Texte: Freddy Michielsen

Les challengers

Au niveau mondial, le marché des GSM, surtout des smartphones, et des tablettes poursuit sa croissance. Les positions des leaders semblent bien acquises, mais de nouveaux venus relèvent le défi face aux marques établies. Des usines gigantesques en Chine et en Inde fournissent des appareils de qualité à des prix extrêmement bas, et insufflent une nouvelle dynamique dans le classement.

Le chinois Foxconn possède probablement l’usine la plus grande mais aussi la plus mystéri-euse de ces bijoux numériques. Ce n’est plus un secret depuis longtemps que Foxconn est le fabricant attitré d’Apple, mais la quasi-totalité des marques passent ou sont déjà passées par lui. Des détails, souvent négatifs, apparaissent de façon sporadique, à présent que cette usine fait l’objet de plus d’attention. Le nombre de ses travailleurs demeure un secret bien gardé, même s’il dépasse certainement le million. Depuis 2012, l’entreprise a commencé à produire ses propres robots, les Foxbot. Le fait est que l’entreprise fournit de la qualité, avec les tous derniers com-posants de constructeurs connus et qu’ils peu-vent utiliser généralement pour d’autres marques. Les économies d’échelle jouent certainement un rôle à ce niveau. Foxconn conserve pourtant la flexibilité nécessaire pour fournir des volumes en quantités réalistes. Et l’entreprise n’est pas la seule à produire des smartphones et tablettes au rapport qualité/prix extrêmement avantageux.

Plusieurs marques nouvelles apparaissent ainsi, qui n’arrivent pas toutes sur le marché européen ou belge. La mise en place d’une distribution à l’échelle mondiale exige des investissements et des ressources marketing énormes. Ces marques plus petites rentrent généralement par le biais des marchés plus grands, comme l’Allemagne, la France ou l’Italie. Le distributeur local continuera alors à développer la distribution afin d’accroître ses volumes.

Propre système d’exploitationIl est clair que la Chine ne saute pas de joie face à la position dominante d’entreprises informatiques occidentales comme Google, Apple ou Microsoft. Elle travaille d’ailleurs à un système propre, en avançant la sécurité comme principal argument. COS (China Operating System) avait déjà fait les gros titres au début de cette année. Il s’agit avant tout d’un système d’exploitation mobile basé sur Linux. Il ressemble fort à Android, mais il s’agit d’une plate-forme fermée. Il est développé par

l’Institute of Software de l’Académie des Scien-ces chinoise (Wikipédia). Un système d’exploitati-on pour ordinateurs de bureau est également en préparation.Le chinois Huawei a fait savoir récemment qu’il ne produirait plus des smartphones Windows Mobile. Il se consacre désormais entièrement à Android, qui représente déjà plus de 80% des ventes totales de smartphones.

Les chiffresEn 2013, 1,8 milliard de téléphones mobiles ont été vendus, dont près de 1 milliard de smartp-hones (une augmentation de 43% par rapport à 2012). Le leader du marché Samsung en a écoulé 311,4 millions, suivi par Apple (153,4 M) et Huawei en troisième position (52 M). Les 7 marques suivantes, qui ont chacune dû se satis-faire d’une part de marché inférieure à 5%, ont été (dans l’ordre décroissant): LG, Lenovo, ZTE, Sony, Coolpad, Nokia et HTC. Ces 7 acteurs sont suivis par une série de marques inconnues

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qui représentent toutes ensemble 182,9 millions d’exemplaires ou 18,5% (source: TomiAhonen Almanac 2014).Au 1er trimestre 2014, avec des ventes totales de près de 300 millions, la position du Top 3 reste inchangée, avec un léger recul de Samsung au profit de Huawei, et Lenovo qui passe de la sixième à la quatrième place. Pour le premier semestre de 2014, IDC observe un recul de 7% pour Samsung sur une base annuelle. Raison invoquée: la croissance des marques chinoises.

Les challengersLes chiffres ne sont peut-être pas pertinents pour le marché belge, qui représente moins de 0,3% du marché mondial. Toutes les parties ne sont pas présentes, mais toutes les positions de marché ne vont pas se maintenir éternellement. Nokia en sait quelque chose.En 2013, près de 3,5 millions de téléphones mobiles y ont été vendus. Le bureau d’études GfK a calculé récemment que les opérateurs avec leurs propres boutiques et des ventes subsidiées représentent 57% du marché. 29% passent directement du fournisseur vers le canal retail et seulement 14% suivent le canal classique du distributeur au consommateur final en passant par le retail. Cela explique pourquoi chaque fabricant essaie de convaincre les opérateurs. En subsidiant les appareils via leurs plans tarifaires, ces opérateurs créent une perception de prix très bas, même pour les modèles haut de gamme. Et bien que le prix total ne soit certainement pas plus avantageux, le consommateur y recourt abondamment et peut s’acheter régulièrement le smartphone le plus récent. La part des smartphones par rapport aux « fea-ture phones » continue d’augmenter de 63% en juin 2013 à 76% en juillet 2014.

Samsung et Apple restent incontestablement leaders du marché, représentant ensemble 52%

de toutes les ventes en 2013 et 50% au cours du premier semestre 2014 (source: GfK). La baisse est moins spectaculaire que sur le marché mondial, mais elle semble engagée. Plusieurs challengers se sont distingués récemment, qui grignotent cette part de marché.

Crosscall propose une gamme de smartphones et de feature phones hermétiques, et s’adres-se ainsi aux utilisateurs outdoor et sportifs. La société est leader du marché en France dans ce segment. En Belgique, elle est distribuée par www.alhpa-in.be General Mobile est la marque de Telpa Turquie qui a décidé l’année dernière d’arrêter toutes les autres marques dont elle assurait la distribution. Ils vendent plus d’un million de smarphones par an en Turquie. Le modèle d’entrée de gamme Discovery avec double SIM, écran HD de 4,7 pouces et processeur Quad-core est proposé pour 169 euros. Les spécifications sont détaillées ailleurs dans ce numéro. Fin de l’année derniè-re, Telpa a remporté un marché public pour le gouvernement turc portant sur la fourniture de 675.000 tablettes Android de 8” pour le marché de l’enseignement. En Belgique, ils sont distri-bués via www.dividino.be.

Huawei a lancé l’année dernière sa propre orga-nisation au Benelux. Le modèle haut de gamme Ascend P7 qu’il a récemment commercialisé pour 399 euros se distingue comme alternative pour les leaders du marché. Processeur quad-core à 1,8 GHz, 2GB de RAM et 16 GB de mémoire interne. Avec un écran de 5” et une densité de pixels de 445 ppp, il répond aux spécifications Full HD. Appareils photo de 13 Mpx et 8 Mpx. Batterie: 2.500 mAh. La 4G et une double SIM viennent compléter le tout.Huawei fournit également des phablets et des tablettes de jusqu’à 8”.

Lenovo, leader sur son marché domestique, n’affiche pas d’intérêt pour le Benelux actuelle-ment.

Wiko est récemment arrivé sur le marché belge via la France. La société propose une gamme étendue de smartphones, tous avec double SIM. Son modèle d’entrée de gamme, Goa, est doté d’un écran de 3,5” (320 x 480 px) et affiche un PVC de 49,90 euros. www.wiko.be

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Texte: Eduard Coddé

Voxbone, acteur télécoms belge de format mondialFondé en 2005 par deux ingénieurs en télécommunications, Voxbone est devenu aujourd’hui un acteur de niveau mondial. L’internationalisa-tion, voire la mondialisation de l’économie et, par voie de conséquence, le fait que de plus en plus de gens travaillent à une échelle internationa-le, se trouve à la base de cette croissance respectable.

Dries Plasman, VP Marketing & Product Management: “De très nom-breux grands opérateurs connus sont clients chez Voxbone dans des pays où ils ne déploient pas leur propre réseau”.

Dries Plasman, VP Marketing & Product Manage-ment: “De nombreuses entreprises qui allaient travailler à l’international ne pouvaient pas obtenir de numéro de téléphone dans un autre pays, à moins d’y ouvrir une filiale. Voxbone a changé la donne à ce niveau: nous pouvons attribuer des numéros de téléphone d’un autre pays, alors que l’on répond au téléphone depuis le pays d’origine de l’entreprise”.Voxbone a été ainsi un pionnier sur le marché et peut aujourd’hui se targuer d’être le leader du marché des numéros « Direct Inward Dialing » (DID). Il s’agit de numéros de téléphone locaux pour lesquels des appels peuvent être traités partout dans le monde avec l’Internet ou un réseau data privé. A ce jour, l’entreprise est dans des mains privées et la Belgique reste sa base, alors que les services sont proposés dans le monde entier et que la société compte ent-re-temps des clients dans plus de 100 pays. La majeure partie de ces clients se trouve en Améri-que du Nord et en Europe occidentale. Voxbone emploie une centaine de personnes de 27 natio-nalités différentes dans ses bureaux de Bruxelles, Londres, San Francisco et Los Angeles.L’attribution d’un numéro local est possible dans

52 pays et plus de 8000 villes. Voxbone est en-registré comme opérateur télécoms dans ces 52 pays. Il dispose de son propre service juridique avec des spécialistes qui recherchent ce qui est possible et veillent à ce que tout soit réglé en conformité avec la législation. A partir du numéro fixe ou mobile attribué localement, la communi-cation est mise sur le réseau télécoms local pour être convertie en VoIP, après quoi elle est envoyée dans le monde. Dans ce cadre, Voxbone ne se limite pas à la communication vocale, puisque le trafic fax est traité avec le même système. Le transport international du signal n’est pas facturé à la minute, mais traité en tant que volume de données. Voxbone loue à ses clients un numéro de téléphone local moyennant un forfait mensuel.

Ramifications internationales Au départ, chacun – même les particuliers – pouvait être client chez Voxbone. L’entreprise a cessé cette approche par la suite, afin d’opter pour la vente en gros à d’autres sociétés télé-coms intégrant le système dans leurs propres services. De nombreux fournisseurs de services VoIP à des entreprises (trunking SIP ou Cloud PBX, par exemple) font appel à Voxbone dans ce

cadre. Aujourd’hui, 85% de l’activité de Voxbone passent par des revendeurs. En Belgique, ils sont plus de trente. Depuis deux ans, Voxbone se concentre également sur les grandes entreprises. Dries Plasman: “De très nombreux grands opéra-teurs connus sont clients chez Voxbone dans des pays où ils ne déploient pas leur propre réseau. Nous avons partout de grandes quantités de numéros de téléphone en stock, qui peuvent être commandés via une interface web. Par consé-quent, ces numéros sont opérationnels directe-ment après la commande. De plus, des numéros de téléphone existants peuvent être transférés vers notre réseau dans 38 pays”. La liste des références mentionne notamment Deutsche Telekom, Telefonica, Skype et Nuance.Parmi les grands pays où Voxbone n’est pas encore opérationnel aujourd’hui figurent la Chine Dubaï, la Russie et la Thaïlande. C’est lié au fait que ces pays considèrent comme illégal un service tel que celui de Voxbone, parce qu’ils ne peuvent exercer aucun contrôle sur les communi-cations qui passent par l’Internet. D’un autre côté, de nouveaux pays viendront s’ajouter dans les mois à venir: la Turquie, la Malaisie, et aussi la Colombie.

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Exemples d’applications Le plus grand fournisseur de services VoIP pour les entreprises, 8x8 Inc., utilise des numéros de téléphone de Voxbone pour proposer à des sociétés américaines un numéro de téléphone à l’étranger, ou pour relier des filiales étrangères au système américain.Le suédois Sandvik, qui vend notamment du matériel et des machines très spécialisés pour le secteur de la construction, utilise des numéros de téléphone locaux Voxbone pour éviter que des clients ne doivent payer des communicati-ons internationales pour joindre les centres de contact spécialisés, qui sont centralisés au niveau international.En collaboration avec O2, un opérateur mobile britannique, Voxbone a développé un service visant les utilisateurs qui travaillent à l’étranger: outre leur numéro de téléphone mobile anglais, ils reçoivent aussi un numéro virtuel dans leur pays d’origine en même temps qu’un pack avec des crédits d’appel, afin de pouvoir garder ainsi le contact de façon avantageuse avec la famille et les amis.

Avantage aussi pour la mobilitéLes communications provenant de numéros de téléphone mobiles sont elles aussi converties en VoIP et transmises dans le monde sous la forme de données. “Nous offrons la particularité de continuer à assurer aussi le trafic SMS avec notre système”, ajoute Dries Plasman. “Aux Etats-Unis et au Canada, il est également possible d’en-voyer et recevoir des SMS via les lignes fixes. La prise en charge du trafic SMS est un atout important pour les applications VoIP résidentiel-les, par exemple pour le « SMS to chat », mais elle permet aussi de nombreuses applications professionnelles”. La prise en charge du trafic SMS est intéressante pour différentes applications, comme le feed-back automatique sur des rendez-vous pris dans

des systèmes de réservation auprès de cabinets de médecins, de parkings ou autres. “Norma-lement, cela n’est possible que par le biais de numéros abrégés composés de quatre chiffres”, explique Dries Plasman. “La réservation de ce genre de numéros est une opération coûteuse, et ces numéros ne sont généralement valables que pour une courte période. Etant donné qu’il utilise de longs numéros, Voxbone ne connaît pas ces limitations et l’envoi et la réception de messages SMS sont ainsi nettement plus avantageux”. Pour le marché professionnel, Voxbone propose la solution idéale pour scinder les communicati-ons privées et professionnelles. Les travailleurs ont un smartphone avec leur propre numéro mobile et, en marge, un numéro mobile professi-onnel virtuel est créé. Ainsi, le numéro privé reste toujours privé et le travailleur peut le conserver même s’il devait quitter l’entreprise, alors que le numéro professionnel virtuel reste dans l’entre-prise et est transféré à son successeur, le cas échéant. Grâce aux « numéros mobiles virtuels », la communication est possible via n’importe quel réseau data mobile, indépendamment du réseau téléphonique des opérateurs traditionnels et de la carte SIM correspondante. Un abonnement data suffit. Cette solution est déjà proposée dans six pays: les Etats-Unis, le Canada, l’Espagne, la Suède, la Grande-Bretagne et désormais aussi la Belgique.“Grâce à la progression des réseaux LTE/4G, les conversations téléphoniques peuvent sans problème passer par un réseau data mobile”, précise Dries Plasman. “Nous nous attendons à ce que la technologie 4G incite des opérateurs VoIP comme Skype, Google, Whatsapp et Viber à devenir plus actifs dans le domaine des opéra-teurs mobiles”.

Polyvalence Voxbone ouvre également la voie à de nouvelles applications, comme le WebRTC, qui permet de

téléphoner depuis un navigateur web. Lorsqu’il est sur une page web d’e-commerce, un utilisa-teur peut ainsi appeler d’un simple clic de souris le département d’assistance du fournisseur visité. Ce dernier « voit » depuis quelle page l’appel est lancé. L’appel peut ainsi être mieux traité et de façon plus efficace. Comme Voxbone peut router les communications WebRTC via son propre réseau data mondial, il est en mesure d’assurer la qualité la plus élevée possible. Bientôt, Voxbone supportera une qualité vocale élevée (HD Voice) et les appels vidéo HD, pour lesquels le transport international via un réseau avec des garanties de qualité revêt une grande importance. Nous rencontrerons encore très fréquemment les possibilités offertes par Voxbone, même s’il est fort probable que nous ne nous en apercevions pas du tout.www.voxbone.com

Centres de donnéesLes centres de données ou datacenters jouent un rôle crucial dans le réseau Voxbo-ne. Pour le moment, les équipements réseau de l’entreprise se trouvent dans cinq centres de données répartis dans le monde: Belgi-que, Francfort (D), New-York, Los Angeles et Hongkong. En 2015, Voxbone prévoit la mise en service de deux datacenters supplémen-taires. Les équipements sont préconfigurés à Bruxelles, avant d’être expédiés dans les centres de données et placés dans les racks. Les Network Operations Centers (NOC) de Voxbone à Bruxelles et Los Angeles gèrent à distance les serveurs et les équipements réseau.

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Texte: Rob Kurver

Le WebRTC, une révolution?Certains attendent beaucoup du WebRTC, parce que l’in-tégration de communication dans des sites web en devient tellement simple que n’importe qui peut élaborer aisément le nouveau Skype ou WebEx. Mais peut-on vraiment parler de révolution?

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Avant d’aller plus loin, de quoi s’agit-il exac-tement? WebRTC est une nouvelle norme qui permet aux développeurs web de programmer facilement de la communication en temps réel (RTC pour Real-Time Communication) en JavaS-cript et HTML5 entre des navigateurs web. Les spécifications et les discussions ont débuté en 2009, lancées par la Google Chrome Team, et depuis fin 2013, les premiers navigateurs fonc-tionnant correctement (Google Chrome, Firefox, Opera) sont disponibles.

Réseau ouvertDes groupes de travail se sont constitués autour du WebRTC dans différents pays européens. En Belgique, pas grand-chose n’est encore à signaler à ce niveau.Fin mars, la première réunion de WebRTC Nederland s’est tenue à la Westergasfabriek à Amsterdam. L’initiateur du projet, Alex Bisschop, explique pourquoi c’est important: “WebRTC Nederland est un réseau ouvert, dans la foulée de plusieurs autres initiatives régionales comme We-bRTC Italia et WebRTC Paris. Il vise l’échange de connaissances et l’accélération de la technologie WebRTC aux Pays-Bas. Comme nous avons déjà pu expérimenter pas mal de développemenst et le déploiement effectif de cette technologie à l’étranger, nous trouvions qu’il était essentiel que les Pays-Bas s’impliquent étroitement dans cette tendance pour y prendre leur place, à côté de pays comme la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne.”

Points faiblesLes navigateurs web d’Apple et de Microsoft ne prennent pas encore en charge le WebRTC, même si l’on espère que cela changera en 2014. De même, les différents navigateurs qui le supportent déjà ne collaborent pas bien entre eux, tout est donc encore clairement « en cours de réalisation ». Mels Nieuwenhoven de DicoLab, Gartner Cool Vendor 2013 en matière de solutions de collaboration notamment pour le

marché Business Continuity Management, n’est dès lors pas si positif: “Etant donné les points faibles et les ambiguïtés avec la norme WebRTC, nous n’allons pas l’attendre. On entend de plus en plus que Google et Microsoft veulent appliquer chacun des variantes différentes de la norme présentée actuellement, une sorte de plus petit commun dénominateur, mais insuffisant pour la collaboration telle qu’on l’entend réellement dans le segment professionnel.”

Mode attentisteAlex Bisschop: “Le fait que le WebRTC ne soit pas encore standardisé explique probablement le mode attentiste affiché par le monde pro-fessionnel à l’heure de prendre des mesures concrètes en la matière. On est habitué à des normes et des modèles clairs qui sont mis sous pression par le caractère ouvert du WebRTC. Comme le WebRTC concerne tout spécialement le développement web, il est déjà accueilli à bras ouverts par des milliers de développeurs dans le monde, ce qui est d’ores et déjà plus que tous les développeurs voice et vidéo réunis. Alors que le WebRTC n’a encore que deux ou trois ans et n’est pas encore adulte. Sachant cela, notre mot d’ordre ‘get on the train or get run over by it’ est certainement d’application.”

CodecsLa norme WebRTC et le code pris en charge ainsi que les codecs audio et vidéo sont proposés gratuitement par Google (et d’autres ayants droit) aux développeurs web et d’applications. L’in-teropérabilité avec des solutions audio et vidéo existantes est limitée parce que de nombreux codecs déjà utilisés depuis longtemps ne sont pas (encore) pris en charge par le WebRTC. Alex Bisschop: “La technologie WebRTC est qualifiée de « disruptive » et il se peut qu’elle mette totale-ment sens dessus dessous l’activité traditionnelle et ses modèles. Cela ouvre des opportunités pour de nouvelles entreprises, souvent de plus petite taille, qui peuvent déployer des concepts

de communication innovants et avancés.”

Changement Le français Apidaze fait la course en tête en Europe en termes d’acceptation du WebRTC, et il offre une plate-forme pour les développeurs qui veulent s’y mettre. Luis Quina prédit que l’univers des télécoms va subir une forte mutation: “Nous avons décidé en 2013 d’être les premiers à déve-lopper une API de communication focalisée sur le WebRTC, outre les SMS et le vocal. Notre vision de la convergence est la suivante: le service va devenir nettement plus important que l’opérateur qui transporte finalement la parole ou les données sur son réseau. Les opérateurs télécoms classi-ques ont déjà perdu beaucoup de trafic SMS et voice ces dernières années au profit de nouveaux acteurs comme WhatsApp et Skype, et cette tendance ne va faire que se renforcer dans les prochains temps s’ils ne réagissent pas.”

TransitionRadboud Heinink du Groupe Vanad mise lui aussi sur l’innovation: “Nous nous attendons à ce que cette technologie s’impose, et c’est la raison pour laquelle nous jouons cette carte à fond. Vanad dispose d’une plate-forme tant « healthcare » que « customer service », de sorte que nous facilitons non seulement la communication entre les patients et/ou les clients finaux et les entreprises et les établissements de soins, mais également la communication au sein de ces entités. Et ce tant entre les personnes qu’entres les différents systèmes. La communication va de plus en plus être initiée par l’utilisateur ou le patient, et nos solutions de communication supportent cette transition.”

ComplexePar ailleurs, il y a une solide différence entre une démo de communication entre des navigateurs web dans la même pièce, et un service fiable qui fonctionne de façon globale entre des utilisateurs avec différents appareils sur différents réseaux

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L’auteur

Rob Kurver est l’ancien CEO de Voipro, la société pionnière en matière de Hosted Voice. Il est actuellement impliqué dans plusieurs entrepri-ses et surveille en outre de très près toutes les évolutions. Selon lui, le WebRTC est l’un des développements les plus intéressants.

dans le monde entier. Pour franchir ce pas, outre les quelques premières lignes de JavaScript, des serveurs de relais sont également nécessaires, et des serveurs STUN qui gèrent les pare-feux. Et ensuite naturellement des transcodeurs pour combiner différents protocoles audio et vidéo, et une fonction de fail-over géo-redondante doit être intégrée. Enfin, la sécurité doit être correctement réglée, et la liaison avec le réseau téléphonique et l’interception légale, et pour terminer, un service desk pour le tout. Par conséquent, cela devient rapidement très complexe pour proposer le tout en tant que fournisseur.

AlternativeSimke Simovic d’AnoxTech, un spécialiste néer-landais en matière de technologie de communi-cation, fournit un mot d’explication: “Nous avons développé au cours de ces dernières années des technologies pour faciliter la communication tex-te, audio et vidéo entre des utilisateurs aléatoires avec un plugin Flash, le tout sans devoir installer quoi que ce soit. A présent, c’est appliqué de manière professionnelle dans le monde entier par des constructeurs PBX et des opérateurs télécoms. Nous suivons de près le WebRTC et, depuis l’année dernière, nous pouvons aussi utiliser le WebRTC comme alternative pour Flash, même si nous voyons cet aspect comme une très petite partie de notre solution totale. La

véritable complexité se situe dans les applications et dans le back-end nécessaire pour permettre aux utilisateurs de communiquer de façon simple et fiable partout et tout le temps.”DicoLab a d’ailleurs développé ces dernières an-nées, pour des raisons similaires, son propre sys-tème de communication sous-jacent, DicoGrid, qui est utilisé comme base pour ses solutions de bureau partagé. Mels Nieuwenhoven: “Les concepts et la technologie de notre DicoGrid vont d’ores et déjà plus loin que ce que va proposer le WebRTC à l’avenir, et nous sommes ainsi plus flexibles et indépendants vis-à-vis d’accords entre et avec des acteurs comme Google et Microsoft.”

RevendeursA mesure que des solutions de communication sont de plus en plus intégrées dans des pro-cessus d’entreprise, le revendeur télécoms doit mieux comprendre l’activité de son client. Pour véritablement mettre à profit les possibilités du WebRTC, le revendeur doit également devenir de plus en plus une société de logiciels, un intégra-teur, voire un développeur. C’est une transition qui ne sera pas possible pour tous les reven-deurs télécoms existants. Luis Quina: “L’ancien revendeur PBX est en fait déjà mort depuis un certain temps, en tout cas chez nous en France, et cette nouvelle technologie offre de nouvelles opportunités pour tous. L’ère du « one size fits

all » est révolue, il s’agit à présent de solutions personnalisées.”

OpportunitésAlex Bisschop résume assez bien la situation: “LeWebRTC est une technologie, pas un produit. L’élaboration de nouveaux concepts de commu-nication est relativement facile d’accès, même sans connaissances télécoms spécialisées. Et le WebRTC ne propose en fait guère de nouveautés en matière de fonctionnalités, les discussions sur la technique et les protocoles relevant d’un jargon technique dont l’utilisateur final n’a que faire. Il offre toutefois une grande diversité parce qu’il fusionne avec d’autres composants (API) et offre un accès facile en permettant une interaction directe depuis un navigateur. Une chance que les sociétés télécoms ne peuvent laisser passer. Car cela leur ouvre des opportunités sur un marché très encombré en matière de vocal et de vidéo.”

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Texte: Eduard Coddé

L’industrie auto sous le charme des applications et de l’info-divertissement

Début juillet, le groupe VW a annoncé l’intégration du centre de technologie BlackBerry R&D européen de Bochum, une étape importante dans la course à la « connectivité » au sein du secteur automobile.

Le Dr Heinz-Jakob Neußer, responsable du développement technique au sein de la marque principale Volkswagen, a fait le commentaire suivant: “cet achat implique davantage que la simple accélération des propres projets informa-tiques du géant de l’automobile. Le fait de relier des véhicules à des réseaux via des solutions de connectivité adaptées va clairement laisser son empreinte sur l’avenir de la voiture”.Presque immédiatement après la publication de l’achat du département de recherche et développement de BlackBerry en Europe, un communiqué a suivi sur la création d’une nouvelle branche de l’entreprise, « Volkswagen Infotain-ment GmbH », dont le siège administratif est établi à Wolfsburg. Le Dr Heinz-Jakob Neußer: “Bon nombre de clients attendent de la « voiture connectée » une nouvelle dimension de conduite sur le plan du confort et de la sécurité. Les attentes de nos

clients vont changer radicalement au niveau mon-dial, de sorte que nous devrons raccourcir nos cycles d’innovation pour les systèmes et les fonc-tions. Ce n’est possible qu’en faisant l’acquisition de savoir-faire supplémentaire et en disposant de préférence en interne”. Le thème de la « voiture connectée » englobe tant la communication « Car-to-X » que la commu-nication « Car-to-Car ». La première sera plus rapide à réaliser et arrivera par conséquent en premier, voire existe d’ores et déjà aujourd’hui. Elle consiste dans l’échange d’informations entre un véhicule et par exemple une station-service (information de prix, heures d’ouverture), un parking (places libres disponibles), ou une infra-structure de trafic comme des feux de circulation. Mais la communication avec l’environnement de bureau et domestique fait également partie des attentes, avec par exemple la possibilité de con-sulter le contenu du réfrigérateur lors de l’arrivée

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L’industrie auto sous le charme des applications et de l’info-divertissement

sur le parking du supermarché…La communication « Car-to-Car » est encore plus complexe, surtout parce qu’une infrastructure (ré-seau) adaptée est indispensable en l’occurrence. L’objectif consiste ici principalement à accroître la sécurité du trafic en avertissant les parties prenantes à la circulation de dangers et entraves éventuels. Ainsi, la communication « Car-to-Car » permet par exemple d’avertir un conducteur de l’arrivée d’un véhicule prioritaire à gauche au carrefour suivant.

Pas le seulLe groupe VW n’est pas le seul à afficher un vif intérêt pour la « connectivité » et l’info-divertisse-ment dans l’industrie automobile. Daimler (Mer-cedes-Benz et Smart) et BMW sont eux aussi activement à la recherche de nouveaux concepts et de nouvelles formules de mobilité qui ne sont plus uniquement basés sur la route proprement dite, mais également tournés vers le transport multimodal soutenu par différentes applications informatiques ou « applis » en langage populaire.Les applis de mobilité, qui font l’objet d’un travail

Une appli en guise de clé de voitureL’importateur automobile D’Ieteren, qui importe toutes les marques du groupe VW, a développé via sa spin-off « Keyzee » une clé de voiture numérique sous la forme d’une application.

Cette appli est destinée aux administra-teurs de flottes de voitures et elle permet d’ouvrir, de démarrer et de fermer les véhicules à l’aide d’un smartphone. La remise de clés et la procédure administra-tive (papier) liée à celle-ci deviennent ainsi superflues. L’appli permet à l’utilisateur de disposer via son smartphone d’une clé numérique pour l’utilisation du véhicule

pendant la durée convenue du contrat. La clé numérique est activée dès que le smartphone arrive à proximité de la voiture. Continental, surtout connu comme four-nisseur de pneus mais faisant autorité de-puis des années en matière d’électronique automobile, a développé un système similaire. D’Ieteren a déposé une demande auprès de la Commission européenne pour lancer une joint-ven-ture avec l’allemand Continental.

énorme actuellement, aident l’utilisateur parmi l’offre très large de transport disponible pour aller de A à B, en passant aussi via C, le cas échéant. Elles combinent – de la manière la plus opti-male et avantageuse – train, tram, métro, bus, car sharing (organisé par la marque de voiture elle-même, s’entend), location de voiture (liée de façon directe ou indirecte à la marque de voiture), car pooling, vélo, trajet à pied, etc. Certaines marques de voitures semblent bien comprendre qu’une partie de la population future, difficile à évaluer, ne voudra ou ne pourra plus posséder sa propre voiture. Il s’agit plus particulièrement de l’urbanisation mondiale, de la concentration dans de très grandes villes jusqu’à des mégalopoles, où les besoins de transport se situent principale-ment au sein du territoire de ces grandes villes. Offrir de la mobilité sans la vente directe de voitu-res, et y gagner tout de même, voilà évidemment de quoi il s’agit!Dans ce contexte, on aime faire la comparaison avec le monde des télécoms, où les anciennes têtes couronnées comme Nokia et Motorola ont été reléguées à l’arrière-plan, alors que le marché est dominé par des noms comme Apple et Google parce que ces derniers sont parvenus à lier les utilisateurs via leur système d’exploitation (iOS et Android) et d’innombrables applis.Dans cet important changement de straté-gie pour le monde automobile, des noms ICT connus font également leur apparition comme SAP, Google avec son Google Maps, ou encore le service de voiture à la demande Uber, détesté des sociétés de taxis. L’aspiration à une solution de mobilité couvrant tous les modes de transport

semble simple, mais elle s’avère extrêmement difficile dans la pratique, ne serait-ce que parce qu’une couverture complète à 100 % relève quasiment de l’utopie.

Incertitude Pour le moment, on ignore encore ce que tout cela donnera. Daimler fait un pronostic prudent pour son offre de car sharing et la plate-forme Moovel (un seul compte pour la planification de voyage, la réservation et l’enregistrement en Allemagne), qui devraient générer ensemble 100 millions d’euros cette année. On ne parle pas encore de rentabilité pour le moment…Le message est clair et direct chez BMW: “Les services de mobilité seront rapidement un élément rentable au sein de nos activités et ils ne sont pas un outil purement marketing”. BMW a en outre créé la société de capital-risque « iVen-tures ». Basée à New York, cette entreprise doit détecter des participations stratégiques et de possibles collaborations dans le domaine des ap-plications. Daimler aussi examine les possibilités de collaborations intéressantes. Il y a ainsi des accords avec « myTaxi », le service de limousines « Blacklane » et une société de bus pour des connexions longue distance.Selon les observateurs, la recherche de collabo-ration avec des acteurs plus expérimentés dans l’activité des applications est en tout cas recom-mandée, car les marques de voitures s’écartent en l’occurrence de leur activité de base et qu’il existe la menace d’une « réduction de valeur » de l’appréciation du produit voiture.

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Samsung Galaxy Alpha - Smartphone

Sur le plan de la forme de ses smartphones, Samsung a décidé d’emprunter une nouvelle voie, selon ses propres dires. La marque a décidé d’abandonner les smartphones en plastique, comme elle l’illustre avec le Samsung Galaxy Alp-ha. L’appareil présente un boîtier en métal avec des angles élégamment recourbés et une partie arrière douce dotée d’un relief subtil. Sur le plan des spécifications, le Samsung Galaxy Alpha se positionne juste en-dessous du Samsung Galaxy S5. L’appareil dispose d’un écran légèrement plus petit de 4,7 pouces avec une résolution « HD 720 » un peu inférieure. Il est équipé d’un

processeur octa-core particulier, composé d’une puce quad-core 1,8 GHZ et d’une autre 1,3 GHz. Détail singulier: sa grande capacité de stock-age de 32 gigabytes, qui n’est cependant pas extensible avec des cartes mémoire. Le Samsung Galaxy Alpha est en outre équipé d’un appareil photo de 12 millions de pixels à l’arrière et d’une caméra de 2,1 millions de pixels à l’avant. Ce nouveau « design statement » de Samsung est proposé au prix de vente conseillé de 599 euros.

Microsoft Surface Pro 3 - Tablette

La Surface Pro de troisième génération de Mi-crosoft est plus productive que jamais

auparavant. La Microsoft Surface Pro 3 est un ordinateur à part entière en format tablette et le matériel peut être

adapté aux souhaits et besoins propres de l’utilisateur. Elle s’architecture autour

d’un processeur Intel Core I3, I5 ou I7 de quatrième génération et dispose de 4 à 8 gigabytes de mémoire de travail. Cet appareil combiné tablette-ordinateur portable peut être doté d’une capa-

cité de stockage variant de 64 à 512

gigabytes à l’aide d’un disque SSD économe en énergie et résistant à l’usure. Il tourne sous la version desktop de Windows 8.1. Ainsi, tous les logiciels compatibles Windows peuvent être exécutés également sur la Microsoft Surface Pro 3. La Surface Pro 3 dispose d’une batterie de 3600 mAh qui, grâce à des optimisations logiciel-les, peut assurer une autonomie de jusqu’à neuf heures. Un Type Cover est disponible en option. Il s’agit d’un clavier Qwerty complet offrant un bon feed-back et qui permet de transformer la Surface Pro 3 en un véritable ordinateur portable. Elle est disponible à partir de 819 euros.

Sony Xperia T3 - Smartphone

Ces derniers temps, la tendance à des écrans sans cesse plus grands est clairement visible dans le segment des smartphones de milieu de gamme aussi. Sony joue sur cette tendance avec le Sony Xperia T3, un appareil typiquement de milieu de gamme. Le Sony Xperia T3 est doté d’un grand écran de 5,3 pouces. Pour pouvoir profiter de façon optimale de ce format, l’écran affiche une résolution HD 720p relativement élevée. Ce smartphone s’est vu donner une forme caractéristique de Sony, la société ayant opté pour un boîtier en acier inoxydable avec une finition mate. Le Xperia T3 est disponible dans les couleurs caractéristiques de Sony: noir, blanc

et mauve. Pour lui assurer un fonctionnement rapide, souple et stable, Sony a équipé le Xperia T3 d’un processeur quadruple cœur 1,4 GHz. Grâce à sa batterie de 2500 mAh, le smartphone affiche une autonomie relativement bonne. Par ailleurs, cet appareil se distingue aussi par son appareil photo à 8 millions de pixels. Ce dernier est doté d’un capteur « Exmor RS for Mobile », capable de réaliser de bonnes photos également dans des conditions d’éclairage difficiles. Le Sony Xperia T3 est proposé à un prix de vente conseillé de 329 euros.

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Processeur quad core 1,2 GHz

Caméra 8 million de pixel (401 PPI)

Caméra frontale 2 de million de pixel

Mémoire interne de 16 GB

Mémoire extensible jusqu’à 32 GB

Double SIM

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