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Conjoncture économique et marchés financiers
avril 2016
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La croissance aux Etats-Unis devrait rester bien orientée enT1 2016 grâce au soutien de la consommation et du secteurdes services.
La Federal Reserve se montre extrêmement prudente etpréfère dans un environnement mondial incertain, repousserson ajustement monétaire.
En zone euro, la croissance reste poussive. Mais, lechômage a amorcé sa lente décrue.
L’inflation continue de montrer des signes d’inquiétudes enzone euro et pourrait inciter la BCE à agir de nouveau.
L’environnement économique en zone euro passe au secondplan. La crise des migrants, le referendum sur le Brexit, lesnouvelles tensions entre la Grèce et la FMI vont continuerd’être les thématiques qui retiendront l’attention dans uncontexte politique déjà tendu.
Une croissance mondiale modérée
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Scénario privilégié: croissance à +2,2%en 2016
Le PIB en T4 2015 progresse de 1,4% enrythme annualisé (ra) en dernière estimation.
La croissance du PIB en 2015 passe à 2,4%.
La consommation reste dynamique (2,4%en 2015). Seuls les résultats après impôts desentreprises marquent le pas en recul de 5,1%en 2015.
L’ISM manufacturier reprend descouleurs et passe au dessus de 50.
L’inflation sous-jacente progresse à 2,3% enfévrier (1% pour l’inflation globale).
Mais, les créations d’emplois restentdynamiques à 215K nouveaux postes en marsLe taux de chômage passe à 5% avec un tauxde participation en progression (63%)
Etats-Unis : un mois de mars rassurant
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Etats-Unis : un marché de l’emploi toujours bien orienté
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Scénario privilégié : croissance de 1,5% en2016
La zone euro devrait bénéficier de facteurs porteurssur tout 2016 (taux d’intérêt bas, euro faible, prix dupétrole attractif). En T1, pas de concrétisationsmajeures de ces bienfaits sur l’économie réelle.
L’activité reste néanmoins sur une tendance positive.L’indice composite PMI passe à 53,1 en mars contre53 précédemment.
Sur l’ensemble du premier trimestre, la moyenne del’indice PMI s’établit à 53,2 – son plus bas niveaudepuis T4 2014.
Le taux de chômage continue sa décrue à 10,3% dela population active – son plus bas niveau depuis août2011.
L’inflation globale reste en territoire négatif à -0,1%en mars avec une inflation sous-jacente à 1%.
Zone euro : une croissance sans éclat
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Zone euro : une inflation négative
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Scénario privilégié: croissance à 1,5% en2016.
La croissance du PIB en T4 a été révisée à lahausse à +0,3%.
Le taux de chômage en T4 2015 a atteint10,3% de la population active. Il a baissé de 0,1point par rapport au trimestre précédent.
La confiance des ménages continue de sereplier, sous l'effet notamment d'un regaind'inquiétude concernant le chômage et d'unedégradation de l'opinion sur les perspectivesd'évolution du niveau de vie.
Le taux d’épargne des ménages a grimpé à 15,9%du RD en T4 soit son plus haut niveau depuis mi-2011.
L'inflation est redevenue négative à -0,2% pourla première fois depuis un an en février sousl'impact de la chute des prix de l'énergie (-6,8%sur un an).
France : une croissance sans surprise
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France : la confiance des ménages marque le pas
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La croissance du PIB chinois selon lesestimations officielles : 6,9 % en 2015
Après avoir dévalué sa monnaie (dépréciation de 5% sur2015), la PBoC tente de rassurer et soutient le yuan pourfaire face aux fuites des capitaux.
Le yuan semble se stabiliser.
Les maladresses en matière de communication et lemanque de visibilité dans la conduite de la politiqueéconomique des autorités chinoises inquiètent les marchésfinanciers qui craignent un « hard landing » du l’économiechinoise.
La phase de transition engagée par les autorités qui viseà développer la consommation interne et son secteur desservices au détriment du commerce extérieur, pénalise lacroissance à court et à moyen terme.
Les deux indices PMI s’améliorent. Le PMI manufacturierest repassé au-dessus de la barre de 50, soit 50,2. Le PMIdes services passe en mars à 53,8 contre 52,7 auparavant.
Chine : une phase de transition déstabilisante
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Le dollar se déprécie légèrement face aux principales devises
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Le prix du Brent, dans l’espoir d’une stabilisation
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Les prévisions du FMI (janvier 2016)
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Taux US (Fed): Le taux de croissancedécevant du dernier trimestre 2015 arepoussé les anticipations de secondehausse des taux. Une nouvelle action de laFed en mars n’est plus envisagée par lesmarchés. Le mois de juin apparait de plusen plus hypothétique.
Taux euro: La BCE a surpris les marchés parl’ampleur de son arsenal de mesures visantà soutenir la croissance et l’inflation: baissedes taux directeurs, augmentation duvolume des ses achats mensuels qui passentde 60 à 80 mds€ avec élargissement à desobligations d’entreprises (hors banques), etsecond TLTRO avec des taux d’empruntspour les banques potentiellement négatifs.
La Banque du Japon poursuit ses achatsd’actifs pour l’équivalent de 58mds$mensuels. L’inflation japonaise reste nulle.
Les taux courts européens vont persister enterritoire négatif.
Prévisions monétaires
Principaux taux directeurs des banques centrales
Taux courts : La BCE toujours plus combative, la Fed prudente.
EURIBOR 3m EONIA
Fin mars 2016 -0,24% -0,34%
Juins 2016 (p) -0,30% -0,40%
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Les taux sont toujours sous lacoupe des interventions desbanques centrales. L’activismede la BCE pourrait encore tirerles rendements vers le bas.
La volatilité persiste toutefois,liée aux trop nombreusesincertitudes: géopolitiques,pays émergents, pétrole…
Les obligations d’entreprisessont recherchées.
Prévisions pour l’OAT à 10 ans
Taux de marché à 10 ans
Taux longs : le début de la hausse est déjà compromis
Fin mars 2016 0,486%
Juin 2016 (p) 0,70%
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Marchés Actions : Recul de 8% de l’EuroStoxx50 depuis le début d’année.
Un début d’année difficile avec toutefois un vifrebond depuis mi-février :• EuroStoxx 50 : -8% YTD (+12,1% depuis le 11 février)• S&P500 : +1,67% YTD• Nikkei 225 : -11,95% YTD• Shanghai : -15,12% YTD
Forte volatilité des prix du pétrole :Le pétrole atteint un point bas en Janvier à 28$/b, pour seressaisir en février et repasser au dessus de 40$ en mars(soit +41%).
Faiblesse inattendue du dollar face à l’euro, la paritése dirige sur les 1,14.
Craintes sur la dynamique chinoise.
La BCE intensifie son QE.
La Fed retarde la hausse des taux.
-15,2
-8,3
-7,8
-7,1
-5,2
1,0
-0,1
-0,9
-2,7
-12,0
-15,1
Milan
Madrid
Zone Euro (Estoxx 50)
Francfort
Paris (CAC 40)
USA - S&P 500
MSCI World
Londres
USA - Nasdaq
Tokyo
Chine - Shanghai
Performances du 31-déc-15 au 31-mars-16
12
17
22
27
32
37
42
47
52
janv.-11juil.-11janv.-12juil.-12janv.-13juil.-13janv.-14juil.-14janv.-15juil.-15janv.-16
Volatilité des marchés actions zone Euro
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Le rebond va-t-il se poursuivre ?
2 650
2 850
3 050
3 250
3 450
3 650
3 850
déc.-14 févr.-15 avr.-15 juin-15 août-15 oct.-15 déc.-15 févr.-16
Indice EuroStoxx 50
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Bonne résistance des pétrolières
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Net recul des financières, résistance des valeurs défensives
Marché : en net recul depuis le début de l’année, EuroStoxx 50(-8%)
Secteurs : Bonne résistance de l’immobilier (+4,3%), des produitsde base (+1,3%), de la construction (+0,3%) et du luxe (+0,9%)
Performances
Pétrolières : bonne résistance des grandes pétrolières en Février(-2,8%) sur rebond des prix du pétrole.
Financières : en net recul depuis le début de l’année (-xx?%) :
Banques (-20,7% YTD) : des craintes qui se sontamplifiées sur fond de ralentissement économiquemondial, de baisse des taux et d’exposition au secteurpétrolier, Unicredit (-38,3%), SG (-23,7%), Deutsch Bank(-33,6%)
Assurances (-13,1% YTD) : après une hausse de 16% en2015. Generali (-23%), AXA (-18%)
Automobiles : recul de 11,2% depuis le début de l’année aprèsune année 2015 à +13%. Craintes sur le ralentissement chinois etaméricain après une année record en termes de ventes, (BMW -17,3%%, VW –16,4%, Daimler -13,1%)
-20,5
-13,2
-11,0
-8,3
-7,9
-6,5
-5,9
-5,3
-3,9
-2,7
-2,4
-1,7
-1,0
-0,7
0,3
1,3
1,4
Banques
Assurance
Automobile
Santé
EuroStoxx 50
Chimie
Technologies
Services Collectifs
Telecoms
Pétrole
Distribution
Agro-alimentaire
Media
Industries
Construction
Matières premières
Luxe et conso.
Performances du 31-déc-14 au 31-mars-16Performances du 31-déc-14 au 31-mars-16