CONFRERIE DE L'ORDRE DES TASTE WHISKY...

CONFRERIE DE L'ORDRE DES TASTE WHISKY ECOSSAIS BELGIQUE

BRANCHE BRUXELLES CAPITALE – BRABANT WALLON

A JOSETTE

REVUE TRIMESTRIELLE

REVUE N° 9 / AVRIL 2012

- 2 -

ASBL régie par la loi du 02 mai 2002, enregistrée au Moniteur belge, le 29/05/07, sous le N° 889.690.037

Siège Social : Vieux Chemin de Seneffe 19/15 à 1400 Nivelles Belgique

SOMMAIRE

: Sommaire. Bureau national.

Bureau COTWEB-REVUE n° 9

Bureau de la branche.

Page 3 : Hommage à Josette

Pages 4 à 11 : Histoire de l’Ecosse : partie 1 par Aurore Vaes

Pages 12 à 14 : Assemblée Générale de la COTWEB du

Samedi du 14/04/2012 par Emile Story Pages 15 à 38: Sorties

Gala de la Branche « Alpes Maritimes »

Gala de la Branche « Normandie »

Confrérie de la Strème par Bernadette Doubels

Confrérie de la bière de Jenlain par Fernand

Limbourg Pages 39 à 49 : Dégustation et comparaison de trois

whiskies « Octomore » par E. Vandenborre

Pages 50 : Fiche du Mackinlay’s Shackelton par Georges Sterpin

Page 51 : Programme d’activités 2012 Pages 52 : Anniversaire

Page 17 : Programme des activités 2012

Anniversaires à souhaiter.

Humour.

.

BUREAU DE LA BRANCHE

Président Commandeur

Argentier

Emile STORY Av du Jonc 12 bte 9

B 1180 Bruxelles

GSM : 00 32 (0) 475 65 00 71

[email protected]

Vice-président

Héraut d’Armes

Jean-Paul GILSON Rue Sart-Saint-Nicolas, 135

B 6001 Marcinelle

TF: 00 32 (0) 71 43 48 06

[email protected]

Chambellan

Laurent DEVOS Avenue Victor Olivier 8A

B 1070 Bruxelles

GSM: 00 32 (0) 473 59 08 38

[email protected]

Prévôt

Pierre DOUBELS

Rue de Retinne, 75

B 4620 Liège

TF: 00 32 (0) 4 358 77 23

[email protected]

Echanson

Fernand LIMBOURG Chaussée de Gand, 1422 Bte 32

B 1082 Berchem-Ste-Agathe

GSM : 00 32 (0) 478 99 18 71

[email protected]

Croix d’Honneur

Jean-Marie HEYVAERT Chaussée de Gand, 1426 Bte 41

B 1082 Berchem-Ste-Agathe

TF : 00 32 (0) 24 68 27 66

[email protected]

BUREAU NATIONAL

President

Georges STERPIN

Grand Argentier

Emile STORY

Grand Intendant

Pierre DOUBELS

BUREAU COTWEB-REVUE N° 9

Editeur responsable : Emile Story

Rédacteur en chef : Eliane Story - Vandenborre

Rédacteurs Aurore Vaes, Eliane Vandenborre,

Bernadette Doubels, Fernand Limbourg, Georges

Sterpin, et Emile Story

Photographies : Jean-Marie Heyvaert, Aurore Vaes,

Lysiane Vandenborre, Eliane Vandenborre

mailto:[email protected]






- 3 -



Hommage à Josette

Chers amis,

Le 12 mars dernier Josette nous a quitté. Membre fondateur aux côtés de notre Président National, Josette a exercé les fonctions d’administrateur au sein de notre ASBL. Sans cesse elle a soutenu la branche par sa participation active aux diverses tâches de notre organisation. Avec des sourires et des clins d’œil, mais aussi parfois avec des froncements de sourcils appropriés elle a aussi exercé une influence discrète et efficace au sein de notre association. Elle a œuvré pour nous rassembler et faire partager les valeurs du Taste Whisky. Nous avons aussi pu nous rendre compte à quel point la Cotweb a compté pour elle. J’en veux pour preuve la fierté avec laquelle elle porte les habits et les insignes de notre confrérie. C’est dire que Josette nous a transmis un message d’unité et de fraternité. Lui rendre hommage c’est avant tout poursuivre notre action au sein de la Cotweb dans la défense de nos valeurs. Merci Josette pour tout ce que tu nous as apporté. Mes pensées vont vers Georges, la famille de Josette et tous ses amis. A eux tous j’adresse mes sincères condoléances et je formule le vœu de garder son exemple en mémoire. Emile Story Président Commandeur

- 4 -



L’histoire d’Ecosse (partie 1) : Préhistoire

Carte sur www.whisky-distilleries.info/

L’histoire de l’Écosse commence il y a environ 10 000 ans, avec l’arrivée des premières populations humaines après la fin de la glaciation de Würm. De nombreuses traces des civilisations des âges de la pierre, du bronze et du fer ont été retrouvées, mais peu de traces d’écriture.

L’histoire écrite commence avec l’arrivée des Romains en Grande-Bretagne. Ils occupent et administrent les territoires de l’Angleterre et du Pays de Galles actuels sous le nom de province de Bretagne. Les Romains nomment Calédonie la terre s’étendant au nord de la Bretagne, et le peuple qui y vit les Pictes (étendu à l'ensemble des peuples calédoniens à partir du IIIe siècle). Dans la culture gréco-romaine antique, l’Écosse est un pays en marge des avancées du monde méditerranéen. Pourtant, on constate de plus en plus la précocité et le degré avancé de la civilisation dans cette région, les voies maritimes jouant un rôle déterminant.

Le conflit opposant l’Écosse à l’Angleterre est la cause des guerres d’indépendance de l’Écosse qui forcent le pays à nouer des liens commerciaux, culturels et souvent stratégiques avec un certain nombre de puissances européennes. À la suite de l’Acte d’Union de 1707 qui lui permet de profiter du siècle des Lumières et de la révolution industrielle, l’Écosse devient l’un des principaux centres culturels, commerciaux et industriels de l’Europe du XIXe siècle. Le déclin économique suivant la Seconde Guerre mondiale est particulièrement aigu, même si depuis peu le pays bénéficie d’un certain renouveau économique et culturel, grâce notamment à un secteur des finances en développement, à l’extraction du pétrole et du gaz naturel de la mer du Nord, et finalement au rétablissement du parlement écossais.

Ensemble explorons ces périodes de l’histoire de l’Ecosse, en commençant comme de bien entendu par le début avec la préhistoire.

- 5 -



P réhistoire lointaine de l’Écosse

L’Écosse est géologiquement à part du reste de l’Europe. Eclat de l’ancien continent de Laurasie (donnera une grande partie de l’Amérique du Nord), la région qui allait devenir l'Écosse était alors située au niveau de l'équateur. Au cours du dévonien, et grâce à la tectonique des plaques l'Écosse entre en collision avec ce qui est aujourd'hui l'Angleterre et le Pays de Galles. On constate donc que dès le début de leur histoire il y a des frictions entre ces régions !

De cet impact une grande chaîne de montagnes aussi haute que les Alpes actuelles voit le jour et la formation des montagnes granitiques des Highlands occidentales et des Grampians se crée. C'est également une période de forte activité volcanique dans le centre et l'est de l'Écosse. Au cours du Permien et du Trias, l'Écosse est presque au centre de la Pangée. Mais avec l'avènement de l'ère Tertiaire, une faille se créée entre la Laurasie et l'Eurasie, séparant les deux continents (et séparant l'Écosse de la Laurasie). Cette faille ouvre la voie aux eaux qui créent l'Océan Atlantique. Les conséquences de cette zone de subduction sont le regain d'activité volcanique, sur la côte ouest cette fois ; et la création de nouvelles montagnes à Skye, Mull, Jura, Rùm et Arran.

Cette activité tectonique a posé les bases de la topographie de l'Écosse : d'anciennes montagnes dans le nord et le sud du pays, érodées par 400 millions d'années de pluie, de neige et de glace, avec une large vallée entre ces deux massifs ; et un terrain plus récent et plus sauvage a l'ouest. Le pays a été soumis à de nombreuses glaciations pendant le quaternaire, les glaciers sculptant le paysage, creusent des gorges. Dans les basses terres (Lowlands), la glace a érodé les terrains les plus tendres, en particulier autour des anciens volcans, laissant de nombreux crags (ou collines généralement isolées).

Pendant la dernière période interglaciaire, aux environs de 130000 – 70000 av. J.-C., certaines périodes sont plus chaudes qu’aujourd’hui, et alors que l'Homme de Neandertal occupe le devant de la scène, un redoux s’opère vers 40000 av. J.-C. Des sites néandertaliens ont été trouvés dans le sud de l’Angleterre et il n’est pas à exclure que les premiers hommes soient aussi allés jusqu’en Écosse, bien qu’aucune trace n’ait encore été trouvée. Les glaciers ont ensuite recouvert la majeure partie de la Grande-Bretagne, et ce n’est qu’une fois que la glace s’est retirée que l’Écosse est devenue habitable, vers 9600 av. J.-C.

- 6 -



Chasseurs-cueilleurs du mésolithique

Carte des sites préhistoriques de l'Écosse.

Avec le climat qui s’améliore, les chasseurs-cueilleurs du mésolithique migrent jusqu’en Écosse. La plus ancienne structure mégalithique d'Écosse consiste en un groupe de trois cercles de pierre. Il se situe à Lussa Wood, sur l'ile de Jura. Ces anneaux pourraient avoir servi de base pour fixer des tentes d'abri.

Un foyer d’habitation daté de 8500 av. J.-C. environ, a été trouvé à Cramond, près d’Édimbourg, dont des fosses et des traces de trous faits par des pieux suggèrent l’existence de campements appartenant à ces chasseurs-cueilleurs. Les sites identifiés se situent pour l'essentiel sur le littoral car les chasseurs-cueilleurs ne pénètrent qu'occasionnellement dans les terres, souvent pour y chasser. Le produit de leur chasse ne leur sert pas uniquement à la nourriture, mais leur permet aussi de se fabriquer des outils avec les os ou les bois. Les nombreuses coques de noisettes retrouvées calcinées indiquent que la façon de cuisiner était similaire aux autres sites connus du mésolithique, dont les sites de Star Carr, et de Howick House dans le Northumberland (nord de l’Angleterre). Ces sites sont datés de 7600 av. J.-C., et les marques laissées dans le sol par des poteaux laissant penser à une résidence permanente pour ces chasseurs.

Des sites sur la côte est et le long des lochs et rivières, des abris troglodytes et des tas de coquilles vides, nous montrent un peuple très mobile qui occupe divers sites selon les saisons, et utilise des embarcations à la fois pour la pêche et pour transporter les outils là où se trouvait les matériaux. Les découvertes d’outils en silex sur le Ben Lawers et à Glen Dee (une montagne dans les Cairngorms), prouvent que c’était un peuple capable de traverser l’Écosse à travers les collines.

Des abris et des restes de coquilles à Sand, face à l’île de Skye ont permis de montrer qu’aux alentours de 7500 av. J.-C., ces chasseurs-cueilleurs possédaient des outils faits d’ossements, de pierre et de bois de cerfs, vivaient de coquillages, de poisson et de daim, utilisant des pierres comme marmite. Les coquillages servaient également à faire des colliers ou encore à fournir de la teinture pourpre. À partir de 6000 av. J.-C., ils se mettent à utiliser des outils en silex

Fragment de silex

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Sites_prehistoriques_d'Ecosse.png

- 7 -



Tout indique que ces populations sont nomades et sont à la recherche de nourriture. Il s'agit peut-être de mouvements saisonniers.

La vie de ces populations sera modifiée par les conséquences de la fin du dernier Âge de glace (aux alentours de 10 000 av. J.-C.). Le niveau des mers monte, obligeant les habitants des zones basses à quitter leurs habitats et avancer dans les terres, dans des régions plus élevées. La colonisation humaine de l'Écosse va réellement débuter.

Fermiers et bâtisseurs du Néolithique

L’arrivée de l’agriculture au Néolithique contribue à pérenniser les habitations permanentes ont on retrouve plus de traces que pour les populations mésolithiques. Les groupes humains pénètrent plus avant dans les terres, déboisent les grandes étendues forestières, défrichent et se livrent à l'agriculture.

À Balbrindie, dans la région d’Aberdeen, les fosses et trous dans le sol révèlent la présence d’un grand bâtiment fait à partir de troncs d’arbres datant de 3600 av. J.-C. Sur l’îlot de Eilean Domhnuill, des tessons de poterie suggèrent une date de 3200 à 2800 av. J.-C., ce qui en ferait alors le plus vieux crannog connu.

Ex : Crannog reconstruit sur le loch Tay

N.B. Un crannog (ou crannóg ou crannoge) est le nom

donné en Écosse et en Irlande à une île naturelle ou

artificielle utilisée pour l’habitation. Aussi utilisé pour

les plateformes en bois construites sur les eaux peu

profondes des lochs, principalement pendant le

Néolithique. Le nom viendrait du gaélique irlandais

crann signifiant arbre.

La plupart des villages du Néolithique sont faits de bois, ce qui explique la faible quantité de découvertes les concernant. En revanche, une douzaine de sites où des structures de pierre ont été repérées ont pu être identifiés. Ces témoins de l’époque se trouvent principalement dans les îles Orcades, riches en sites néolithiques remarquablement conservés grâce à l’utilisation de pierres locales que l’on trouve sur la côte en blocs prêts à être directement assemblés.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Loch_tay_crannog_02.jpg

- 8 -



Site de Knap of Howar : la plus vieille demeure encore

debout dans le nord de l'Europe.

Sur le site très bien préservé de la maison de pierre Knap of Howar, sur l’île de Papa Westray dans les Orcades (occupée de 3500 à 3100 av. J.-C.), le mobilier de pierre est intact. D’après les déchets de l’époque, les occupants élevaient des bovins, des moutons ou des cochons ; cultivaient de l’orge et du blé, et se nourrissaient de coquillages aussi bien que de poissons, y compris des espèces pour lesquelles la pêche par bateau était nécessaire. De la poterie fine et décorée de style Unstant établit un lien avec les sépultures funéraires à chambre recouvertes de type cairn, que l’on trouve à proximité ainsi que sur d’autres sites comme à Eilean Domhnuill.

À Skara Brae, dans les Orcades, les maisons retrouvées sont très similaires, mais ici rassemblées en un village et reliées entre elles par des passages étroits et bas. Skara Brae doit sa remarquable conservation au fait qu'elle ait été très tôt recouverte par le sable et mise au jour en 1927 par Gordon Childe. Ce site fut occupé de 3000 à 2500 av. J.-C. Quant aux poteries retrouvées, elles sont de style grooved, un style que l’on retrouve à travers la Grande-Bretagne, jusqu’au Wessex.

Excavations de Skara Brae

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Knapp_of_Howar_2.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Orkney_Skara_Brae.jpg

- 9 -



Cercles de pierre

À une dizaine de kilomètres de Skara Brae, des poteries de style grooved, ont également été retrouvées à Stones of Stenness, un ensemble de pierres dressées (à l’origine en cercle) et qui fait partie dans un ensemble de trois monuments majeurs avec Maeshowe, le plus bel exemple d’allée couverte (2700 av. J.-C.), qui se trouve un peu plus à l’est ; et le cercle de Brodgar, un autre ensemble de pierres dressées en cercle, juste au nord. Ce cercle fut l’un des premiers à être analysé par le Professeur Alexander Thom pour établir un lien entre l’usage de ces pierres à des fins d’observations astronomiques.

Pierres levées de Stenness

Ces ensembles de pierres, ainsi que d’autres à travers l'Écosse, font partie de la large culture mégalithique d’Europe qui a également édifié Stonehenge en Angleterre ou les alignements de Carnac, en Bretagne. Les liens de connexion entre tous ces peuples peuvent être démontrés par des offrandes venues de Galles et de Cumbrie, laissées au sommet de la colline sacrée de Cairnapple Hill, West Lothian, dès 3500 av. J.-C.

Les cercles de pierre les plus spectaculaires d'Écosse sont situés sur la côte ouest de Lewis (Hébrides extérieures) avec le site de Stones of Stenness, déjà évoqué, mais aussi Ring of Brodgar. De nombreux alignements ont aussi été identifiés dans l'Argyll. Certains blocs pèsent plus de trois tonnes.

Cercle de Brodgar

L'arrivée de populations celtiques dans les îles britanniques remonterait au IIIe millénaire av. J.-C.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Ring_of_brodgdar_4_anne_l.jpg

- 10 -



Coutumes funéraires

Les tombes funéraires néolithiques découvertes en Écosse laissent entrevoir des embryons de mythologie. Des cairns dans lesquels ont été mis au jour des ustensiles de la vie quotidienne semblent témoigner d'une croyance en l'au-delà. Les cairns les plus remarquables sont situés sur Arran et dans l'Argyll, notamment le cairn de Clyde Cairns, mais l'on trouve aussi des couloirs funéraires à Clava ou Maes Howe.

Cairn funéraire

Cairn balisant un sentier ou annonçant une montagne

Âge du bronze

Les cairns et les monuments mégalithiques continuent à être construits à travers l’âge du bronze, qui a vu arriver les métaux comme matériau. Les cairns de Clava et les pierres dressées d’Inverness montrent des géométries complexes et dans des alignements à buts astronomiques, avec des chambres mortuaires plus petites et peut-être individuelles, plutôt que des tombes communes comme au Néolithique. Période des premières fortifications au sommet des collines (Eildon hill, près de Melrose dans la région des Scottish Borders qui dateraient de 1000 av. J.-C. et qui aurait comportées plusieurs centaines d’habitations au sommet d’une colline fortifiée), des fouilles au château d’Édimbourg bâti sur une colline, ont révélé des matériaux datant de l’âge du Bronze, vers 850 av. J.-C.

- 11 -



Âge du fer

Broch de Dun Carloway, Lewis, Écosse

À partir de 700 av. J.-C., jusqu’aux Romains, l’âge du Fer est une période de construction de fortifications et de fermes fortifiées, confirmant l’image qu’avaient les Romains de tribus querelleuses et de royaumes sans importances.

La culture celte brittonique s’est étendue dans le sud de l’Écosse après le VIIIe siècle av. J.-C., probablement par contact entre les cultures plutôt que par invasion massive. C’est également à cette époque que le système des royaumes s’est développé.

De grands centres d’habitation se sont développés, comme la forteresse des Votadini de Traprain Law, dans les East Lothian, qui avait la taille d’une ville. Un grand nombre de petits duns, de forts ou de remparts étaient construits sur les crags (collines) qui pouvaient les accueillir.

Broch de Gurness dans les Orcades

Sources :

www.europa-planet.com/ecosse/histoire.htm

www.terresceltes.net/-Histoire-de-l-Ecosse-.html

www.magicscotland.fr/histoire.php

www.cosmovisions.com/ChronoEcosse.htm

www.wikipedia.org

www.lexilogos.com

http://www.europa-planet.com/ecosse/histoire.htm

http://www.terresceltes.net/-Histoire-de-l-Ecosse-.html

http://www.magicscotland.fr/histoire.php

http://www.cosmovisions.com/ChronoEcosse.htm

http://www.wikipedia.org/

http://www.lexilogos.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dun_Carloway.jpg

- 12 -



ASSEMBLEE GENERALE C.O.T.W.E.B.

L’assemblée s’est tenue le samedi 14 avril. Elle a été dédiée à Josette, à laquelle nous avons rendu hommage. Nous étions 21 à participer à l’Assemblée Générale de la COTWEB suivi d’un dîner convivial au restaurant « Le Bois d’Arpes » à Nivelles. Cette année, notre Assemblée était rehaussée par la présence de notre parrain, Jean Audoin, Vice-président national et Président de la Branche Normandie.

- 13 -



Rapport 2011 Participations à l’étranger :

• 29 janvier 2011 : branche de Bordeaux • 5 mars 2011 : branche des Alpes Maritimes à Cannes • 25 mars 2011 : branche de Toulouse • 2 avril 2011 : branche Normandie • 14 mai 2011 : branche de Lyon • 11 juin 2011 : branche d’Annecy • 17 septembre 2011 : branche de Roanne • 26 novembre 2011 : branche des Bouches du Rhône

- 14 -



Activités :

• 8 janvier 2011 : visite du Pavillon Chinois et de la Tour Japonaise suivi du repas au restaurant chinois « L’Impérial » à Wemmel – Toast de l’An Neuf avec le whisky « Nikka Yoichi, 10 ans, single malt, Japon » - 16 participants

• 24 février 2011 : conférence-dégustation à Hasselt donnée par notre Président National accompagné d’une délégation du bureau – 19 participants

• 19 mars 2011 : assemblée générale au Bois d’Arpes à Nivelles – Mackinlay et dégustation de whiskys japonais au rendez-vous – 17 participants

• 7 mai 2011 : visite de la Collégiale de Nivelles et du Vieux Nivelles suivi d’un repas au Bois d’Arpes – dégustation de whiskys sur le thème des 4 grandes régions d’Ecosse (Highlands, Lowlands, Islay, Cambeltown) - 26 participants

• 6 août 2011 : visite des ascenseurs de Strépy-Thieu « A la découverte des ascenseurs à bateaux » – Repas au restaurant « Il Michelangelo » à St Vaast - 26 participants

• 7 octobre : repas amical à la « Belle Maraîchère » avec nos amis français • 8 octobre : 5ème chapitre annuel – magnifique prestation de nos pipes – présence

de nombreuses branches françaises – élévation de grade de Jean-Marie Heyvaert comme croix d’honneur – intronisation de notre musicien Robert Zaprzalka – intronisation de Nadine Van Huffel et Laurent Devos comme chevaliers et de Aurore Vaes comme dame d’honneur - 85 personnes

• 9 octobre : visite de la chocolaterie Manon suivie d’un repas typiquement belge au restaurant « Le 830 » - 44 participants

• 29 octobre : visite de la distillerie « The Owl Distillery » à Fexhe-le-Haut-Clocher – repas au restaurant « La Campagnarde » à Fexhe - 29 participants

Activités 2012 programmées de la branche

• 14 janvier 2012 : visite de l’exposition Brazil-Brasil au Bozar suivie d’un repas à l’hôtel Husa Président – 19 participants

• 14 avril 2012 : assemblée générale – 21 participants • 19 mai 2012 : visite de Tongres et de l’exposition Sagalassos (site romain), repas

sur place • 25 août 2012 : visite à Binche • 13 octobre 2012 : 6ème chapitre • 14 octobre 2012 : visite et repas de midi

La branche a par ailleurs désigné Laurent Devos comme membre du bureau, en remplacement de Charles Desmet qui a donné sa démission. Le bureau a attribué le grade

de chambellan à Laurent.

- 15 -



Nos Sorties chez les branches françaises C.O.T.W.E.

1) Emile Story et Eliane Vandenborre ont participé au Gala de la Branche Alpes Maritimes le 24 mars 2012 à Cannes.

Cannes

Autrefois, Cannes n’était qu’une humble bourgade au bord de la Méditerranée habitée par des moines et des pêcheurs A cette époque, le trafic maritime est intense et fructueux. A la fin du Vème siècle, une forte crise éclate dans la communauté religieuse, suite à la destruction des dernières traces de l'Empire Romain par les barbares Goths et Burgondes ; mais le monastère résiste. En l'an 730, ce dernier est anéanti par les attaques des Sarrasins qui laissent derrière eux cinq cents victimes parmi les moines. La Chapelle Saint-Porchaire est consacrée à la mémoire de ces nombreux morts. En 1035, on érige à Cannes un château (fief des Princes d'Antibes). Le village connaît des épidémies de peste qui font des centaines de victimes. Pendant la guerre entre François 1er et Charles Quint, vers 1530, Cannes se détache des moines et commence à devenir autonome. Le village prend de l'essor. Au XVIIème siècle, on assiste à la construction de l'Eglise Notre-Dame. A la fin du XVIIIème siècle, des hivers rigoureux nécessitent des aides de l'Etat. Le prix élevé du pain entraîne la colère des villageois qui deviennent menaçant envers le Conseil Municipal. Le commerce maritime favorise la vie économique du village, mais la mer menace les demeures des habitants. En juin 1838, les travaux d'aménagement d'une jetée débutent à Cannes, c'est une grande fête et une grande joie pour toute la communauté ; des commerces et de nouvelles maisons apparaissent.

- 16 -



C'est en mars 1898 que les travaux de la jetée sont inaugurés en présence du Maire, Jean Hibert et du Prince Albert-Edouard de Galles (descendu au Grand Hôtel), qui donne son nom au môle. A ses côtés sont édifiés le Casino Municipal et l'Esplanade des Alliés. La jetée favorise le "Yachting" mais aussi la pêche qui s'avère fructueuse. Cannes vit de ses commerces maritimes, la pêche, l'agriculture, les petites P.M.E ; mais Lord Henry Brougham and Vaux découvre d'autres richesses bien plus bénéfiques à l'essor de la ville. Il acquiert un terrain à la Croix des Gardes sur lequel il fait bâtir la villa "Eleonore-Louise". Ses éloges sur le climat et le paysage de Cannes attirent l'aristocratie anglaise qui édifie des demeures secondaires pour l'hiver. Le climat doux, vanté pour ses qualités de vie, charme l'Impératrice de Russie qui vient à Cannes à la Villa des Dunes avec toute sa Cour, pour soigner sa santé fragile. A la fin du XIXème, on assiste à plusieurs travaux d'aménagement des voies ferrées, qui améliorent la traversée des départements du Var et des Alpes-Maritimes A Cannes, des projets sont en cours de réalisation tels que le Boulevard Carnot, la rue d'Antibes, ou encore le célèbre hôtel "Carlton" sur la Croisette. Le luxe, l'élégance et la finesse sont très appréciés à Cannes. Les boutiques luxueuses ne cessent de se multiplier. Côté sports, le choix d'activités est également florissant : Yachting, tennis, pétanque, polo, golf, …, la pêche est un petit peu oubliée.

Petit à petit, le tourisme hivernal cède la place au tourisme estival, le Casino d'été au Palm Beach est construit à cet effet. On peut bénéficier d'un grand éventail de festivités : galas, feux d'artifices, concerts, comédies, … ; tant d'activités imparables pour conduire Cannes au succès.

La municipalité a alors l'idée de créer un "Festival International du Film", projet qui voit le jour en 1946, après la guerre de 39-45, durant laquelle les Cannois subissent de multiples restrictions et souffrances. La ville redresse la tête, la luxure reprend sa place au sein de la communauté. Le 20 septembre 1946, c'est l’inauguration du 1er Festival International du Film. Il se déroule au Casino Municipal et connaît un immense succès. On estime cependant le Casino inadapté pour ce Festival, on préfère détruire le Cercle Nautique et dresser à sa place le "Palais des Festivals" qui sera achevé en 1950, puis sera détruit et remplacé ensuite à la place du Casino Municipal en 1979. Ce "Festival du Film", deuxième manifestation mondialement reconnue (après les jeux olympiques) est aujourd'hui la fierté et la renommée de Cannes, ville aux mille artifices !

*******

- 17 -



Le chapitre du samedi soir

Les nouveaux intronisés

Le chapitre de Cannes a réuni environ 80 participants dans une atmosphère chaleureuse et conviviale. Nous avons particulièrement apprécié l’accueil qui nous a été réservé par le Président-Commandeur Jean-Claude Dauvilliers et son épouse Monique.

- 18 -



Le chapitre a été rehaussé par la participation de Jean Gaumer, Grand Maître France qui a assuré la présidence en l’absence de Gérard Toutin, Président National France, empêché.

- 19 -



Le dîner du dimanche midi

Le dimanche midi, un repas nous a été réservé dans le restaurant de l’hôtel. Nous nous y sommes retrouvés à une vingtaine de personnes. A l’issue de ce repas, nous nous sommes séparés en nous promettant de nous revoir à une autre occasion.

- 20 -



2. Nombreux participants belges au Gala de la Branche Normandie le 31 mars 2012 à Cabourg.

Cabourg

Comme chaque année, le chapitre de la Branche Normandie de la C.O.T.W.E. est organisé au Grand Hôtel dans la charmante station balnéaire de Cabourg. Cabourg est une commune française, située dans le département du Calvados et la région Basse-Normandie sur la Côte Fleurie. La ville de Cabourg dont le plan apparait en éventail vous séduira par son architecture au charme de la Belle Epoque et par sa décoration florale extraordinaire qui assure l'embellissement de la station. Elle compte de nombreuses villas normandes ou néo-normandes avec façades à pans de bois et toitures aux épis de faîtage. Elle est peuplée de 4 026 habitants(les Cabourgeais). La plage de Cabourg, appelée aussi la plage des romantiques, est considérée comme la "Reine" des plages de la Côte Fleurie. C'est une immense et magnifique plage de sable fin permettant toutes les activités de bord de mer pour petits et grands. La promenade Marcel Proust, qui longe le bord de mer, est la plus longue promenade d'Europe réservée aux piétons. Elle s'étend sur près de 4 km depuis Franceville jusqu'à Cap Cabourg, permettant en toute tranquillité aux promeneurs de flâner devant la mer et aux sportifs d'effectuer un parcours de jogging. Un peu d’histoire : La fondation de Cabourg, dont l’origine du nom, germanique ou scandinave, reste encore discutée, découle de sa situation géographique, sur la rive gauche de l’estuaire de la Dives, calme et poissonneuse… En 1853, Cabourg n’est qu’un bien modeste village de pêcheurs se nourrissant de pain, fait avec le blé des quelques champs avoisinants gagnés sur le marais, et surtout le poisson conservé dans des fosses… En 1861, M. Deschange fait construire un Grand Hôtel, en bordure même du rivage près duquel jure singulièrement le Casino en bois

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_(France)

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partement_fran%C3%A7ais

http://fr.wikipedia.org/wiki/Calvados_(d%C3%A9partement)

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_fran%C3%A7aise

http://fr.wikipedia.org/wiki/Basse-Normandie

- 21 -



En 1892, Charles Bertrand devient propriétaire des Grands Etablissements de Cabourg, membre du Conseil Municipal en 1894 puis Maire en 1896. Il complète ces équipements par la création du Garden-Tennis… Le décès brutal de Charles Bertrand (30 janvier 1927), maire de Cabourg pendant 31 ans, va entraîner une période de dissensions municipales et de divisions… Survient la Seconde Guerre Mondiale. La " drôle de guerre " entraîne un arrêt brutal de toute activité touristique. Les préoccupations sont ailleurs. Le Havre est bombardé… En mars 1971, Bruno Coquatrix remporte aisément les élections municipales et devient Maire. Son premier objectif est la rénovation complète et l’ouverture à l’année du Grand Hôtel…

Le Grand Hôtel

Au centre de la station se dresse le Grand Hôtel, monument emblématique de la station, ainsi que le casino et ses jardins. Le Grand Hotel Cabourg séduit par son charme intemporel, les chambres spacieuses donnent sur la mer ou les jardins fleuris. Marcel Proust (1871-1922) avait l'habitude de séjourner au Grand Hôtel à la Belle Epoque. A partir de 1894, il passe ses vacances à Trouville et à Cabourg, région que l'on retrouvera dans la Recherche du Temps Perdu.

Chambre Marcel Proust Marcel Proust

- 22 -



D’ailleurs, pour les amateurs éclairés de Marcel Proust, Cabourg porte un autre nom, celui de Balbec, immortalisé dans A la recherche du temps perdu comme l’endroit où le narrateur fait ses pérégrinations estivales avec sa grand-mère et où il rencontre les fameuses « jeunes filles en fleurs ».

Biographie de Marcel Proust (1871-1922) Marcel Proust est né à Paris le 10 juillet 1871. Son père, Adrien Proust, est professeur agrégé de médecine, et sa mère, Jeanne Weil, est la fille d'un riche agent de change. Marcel Proust est un enfant chétif, sensible et il souffre d’asthme. Il adore sa mère. En 1881, il entre au lycée Condorcet, où malgré sa santé fragile, il obtient de brillants résultats. Il obtient son bac en 1889 et effectue son service militaire à Orléans. En 1908, il commence à fréquenter les salons littéraires et collabore à la petite revue Le Banquet. Les textes qu'il donne à cette revue seront regroupés en 1896 sous le titre les Plaisirs et les Jours. En 1895, il se passionne pour l'affaire Dreyfus. C'est cette année-là qu'il commence son roman Jean Santeuil, roman sur lequel il travaillera jusqu'en 1899 mais qu'il ne terminera jamais. Son père meurt en 1903 et sa mère en 1905. Le deuil de sa mère l'affectera pendant plusieurs années. En 1906, Marcel Proust s'installe Boulevard Haussmann, dans un appartement tapissé de liège et hermétiquement clos. Il échappe ainsi du même coup aux tentations d'un monde futile trop aimé et aux graminées tant redoutées. En 1909, Proust se consacre exclusivement à son œuvre. Il conçoit cet immense projet de faire revivre les jours enfuis dans un ouvrage intitulé A la recherche du temps perdu. Il commence à rédiger la première partie, Du Côté de chez Swann. Il travaille la nuit, se repose le jour et reste enfermé chez lui. Epuisé, Marcel Proust meurt d'une pneumonie le 18 novembre 1922. Avant de s'éteindre, il a demandé à Jacques Rivière et à son frère Robert de publier le reste de son œuvre. Marcel Proust est l’auteur d’un seul livre, À La Recherche du Temps Perdu, qui est en fait une somme monumentale sur laquelle l’auteur a consacré sa vie entière d’écrivain. Le premier volume, Du Côté de chez Swann, publié en 1913 à compte d’auteur, ne rencontre aucun succès. Mais en 1919, lorsqu’est publié le second volume, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, le titre reçoit le Prix Goncourt. Viennent ensuite Le Côté de Guermantes, (1920), Sodome et Gomorrhe (1921); après la mort de Proust sont publiés : La Prisonnière (1923), La Fugitive (1925) et Le Temps retrouvé (1927).

http://www.alalettre.com/proust-oeuvres-swann.php

- 23 -



Le dîner du vendredi soir à Houlgate Nous avons commencé notre excellent week-end par un dîner exquis et convivial dans le restaurant L'Éden.

- 24 -



Le chapitre du samedi soir Le chapitre a réuni plus de 80 participants dans une atmosphère belle époque où flottait l’âme de Marcel Proust. Dans un registre tout différent, notre nouveau chambellan ff Laurent Devos s’est fendu d’un cadeau pour les participants : porte-clés de Manakenn-Pis, accompagné du verre de l’amitié. Pour ceux qui restaient sur leur soif Manneken-Pis s’est transformé en fontaine à whisky. Ambiance assurée ! On nous assure qu’on aime les belges. Allez une fois nous aussi, non peut-être. Le repas fut d’une qualité remarquée. La piste de danse a été ensuite fort sollicitée. Enfin, le bar à whisky était au rendez-vous en fin de soirée.

- 25 -



- 26 -



La visite du dimanche matin au Château de Crèvecœur Le dimanche premier avril, nos hôtes nous emmènent à la visite du Château médiéval de Crèvecœur situé le long de la Nationale 13, à environ 12 kilomètres de Lisieux, en direction de Caen sur la commune de Crèvecœur-en-Auge La commune a une superficie de 215 ha, elle se trouve à une altitude de 60 m et n’a que 509 habitants. Ce village ne possède pas d'église car celle-ci fut détruite pendant la Révolution et elle n'a pas été

reconstruite.

Le Château de Crèvecœur, dont les origines remontent au XIème siècle, a gardé au fil du temps son aspect médiéval.

Parmi les sites fortifiés qui existaient au Moyen-âge en Normandie, Crèvecœur est un exemple unique de petite seigneurie miraculeusement préservée.

Crèvecœur est une ancienne place forte dont le château a été , du XIe au XVIe la place forte essentielle pour la défense du Pays d'Auge.

Divisé en deux parties, la basse cour et la haute cour, le château est composé de bâtiments agricoles en pan de bois (ferme, colombier et grange), d’une chapelle romane, d'un jardin des Simples, d’une muraille et d’un logis seigneurial. C’est un exemple unique de petite seigneurie rurale du Moyen-âge. Ce château a été restauré grâce à la Fondation du Musée Schlumberger. On peut d'ailleurs trouver dans le château une exposition sur Conrad et Marcel Schlumberger.

Basse cour

Haute cour

Ferme

Colombier Grange

Chapelle

Logis

- 27 -



L’origine des familles de CREVECOEUR EN AUGE

Les « Crèvecœur » combattit aux côtés du Duc Guillaume lors de la conquête de l’Angleterre au Xe siècle.

Jean de Crèvecœur est le plus ancien propriétaire connu, en 1195.

Au XIIème siècle, des chartes mentionnent pour la première fois le nom des seigneurs de Crèvecœur : Hugues de Crèvecœur, son fils Guillaume de Crèvecœur, Jean du Hommet mari de Hadésia de Crèvecœur (fille de Guillaume) En 1204, Philipe Auguste prend le contrôle de la Normandie ; les terres de Jean du Hommet, seigneur de Crèvecœur, sont confisquées, la famille Brucourt en hérite. Pendant la guerre de cent ans, en 1417, le Château est confisqué par le roi d’Angleterre et laissé à la garde de Sir Thomas Kirkeley. Crèvecœur n’en sera libéré qu’en 1449. Les Thibouville, alors seigneurs de Crèvecœur feront reconstruire la plus grande partie du château. Plusieurs familles se succèdent à la tête de la seigneurie : Au XVIème Ferrières , Chassonage et François de Montmorency Au XVIIème jusqu’au XVIIIème, ce sont les Montmorency qui occupent le château. La révolution va anéantir les restes de la puissante machine féodale, les Montmorency émigrent, la seigneurie est confisquée et vendue par adjudication le 15 décembre 1794. Le village devient une réalité et perd ses liens avec le château, qui n’est plus alors qu’une habitation. Les Maresquier, propriétaires, seront au cours du XIXème siècle, les artisans d’une fantastique chasse au trésor. Tout commence en 1816, M. Le Maresquier voit arriver chez lui des anglais qui demandent à faire des fouilles ; incrédule le maître des lieux refuse toutes propositions. Mais petit à petit la persuasion fait son chemin, M Le Maresquier fils semble donner crédit à cette histoire de trésor ?

Le Château

Accessible par un unique pont, et abritant le manoir d’habitation, autrement dit le logis du seigneur, la haute cour est protégée par ses fossés remplis d’eau, sa motte et sa muraille du XIIème siècle, percée d’archères.

La basse-cour était protégée à l'origine par un talus surmonté d'une palissade en bois, elle est alors le lieu de refuge des villageois en cas d'attaque.

- 28 -



Voyons maintenant les divers bâtiments d’un peu plus près :

la porterie, XVIe siècle

Bâtiment classé Monument Historique. Déplacé puis remonté en 1973 à l’extérieur du site médiéval, ce bâtiment provient de l’ancien château de Beuvillers (près de Lisieux). La porterie est flanquée de deux tourelles circulaires surmontées d’un toit en poivrière. Percé d’une porte charretière, le rez-de-chaussée est construit en damier de brique et de pierre. L’étage est en pan de bois dont le colombage est constitué de croisillons et de feuilles de fougère.

- 29 -



la ferme, XVe siècle

A l'origine, une partie du bâtiment (côté cheminée) est réservée à l'habitat du fermier. L'autre partie est occupée par des étables surmontées par un grand comble pour le stockage des fourrages. Le bâtiment, percé d'un porche constituant l'accès unique à la basse-cour, est construit sur un mur solin en pierre. Les étages sont en pan de bois vertical avec des écharpes obliques. Le massif de cheminée en pierre constitue une partie du mur-pignon.

La ferme a gardé sa vocation agricole jusque dans les années 1970.

Le colombier, XVe siècle

Symbole de pouvoir féodal et de richesse, le droit de colombier est réservé aux tenants de fiefs. A l’intérieur, chacun de 1500 boulins peut accueillir un couple de pigeons. Le colombier constitue une réserve de nourriture pour la table seigneuriale. Construit en pan de bois vertical couvert de tuiles et munie d’une lucarne d'envol, c’est le bâtiment le plus soigné du site. Sa forme carrée le distingue des colombiers normands généralement de plan circulaire ou hexagonal. Le droit de colombier a été aboli à la révolution française.

- 30 -



La grange, XVIe siècle

Grange réimplantée dans les années 1970. Le bâtiment d’origine, détruit à la fin du XIXème siècle, avait une vocation de grange et d'étable. Le retour d’équerre abritait le pressoir à longue étreinte. Le bâtiment actuel est construit sur un haut mur solin en pierre, surmonté d’un pan de bois strictement vertical.

- 31 -



La chapelle, XIIe siècle

La chapelle du seigneur, dite chapelle castrale, située habituellement sur la haute cour, est ici construite sur une cour intermédiaire. Son architecture présente des caractéristiques de l’art roman : forte épaisseur des murs renforcés par des contreforts, ouvertures étroites et peu nombreuses, arc en plein cintre à décor en dents de scie… et à l’intérieur, charpente en berceau et vestiges de peintures murales.

Le logis seigneurial, XVe siècle

A l'origine, un escalier extérieur menait directement au premier étage. Le logis seigneurial comporte trois niveaux : au rez-de-chaussée : espace de service, au 1er étage : espace de réception, au 2ème étage : espace de vie privée.

Construit à même la muraille, le logis est au centre de la seigneurie et du système de fortification du château. Le bâtiment est construit sur un mur solin en pierre, les étages sont en pan de bois vertical avec des grandes écharpes obliques. Le logis a été habité jusqu’en 1970.

- 32 -



On peut voir dans ce logis, trois pièces d’un jeu d’échecs en ivoire de morse du XIème siècle découvertes sur le site de Crèvecœur au XIXème siècle.

La famille Schlumberger

Alsaciens de naissance, c’est pourtant en Pays d’Auge que ces Schlumberger achètent le Château de Crèvecœur. Pourquoi ? En 1876, une partie de la famille Schlumberger, famille d’industriels alsaciens, se rapproche du Pays d’Auge grâce au mariage de Paul Schlumberger et Marguerite de Witt. En effet, Marguerite, petite-fille de François Guizot, ministre sous Louis Philippe, entretient des liens étroits avec le Val Richer, maison de famille depuis 1836 située à 10 kilomètres de Crèvecœur-en-Auge.

Paul et Marguerite Schlumberger et leurs six enfants.

Paul et Marguerite donnent naissance à six enfants, dont Conrad (1878) et Marcel (1884). Lorsque cette grande famille quitte l’Alsace pour Paris, le Val Richer n’en devient que plus proche et les séjours y sont nombreux. En 1912, c’est dans la propriété familiale que, tout naturellement, Conrad procède aux premiers essais sur le terrain d’une méthode de prospection électrique dont il est l’inventeur. Quelques années plus tard, Conrad et son frère Marcel feront de cette méthode la 1ère technique mondiale de prospection pétrolière. En 1970, non loin du Val Richer, leurs familles choisissent le Château de Crèvecœur pour y installer un musée qui rassemble les souvenirs des inventions des deux frères.

- 33 -



Le dîner du dimanche midi Après la visite du Château, nous nous rendons dans le village, à l’Auberge du Cheval Blanc, cet ancien relais de poste date des XVII et XVIIIe siècles. Nous dégustons entre amis un repas normand.

Le samedi matin : Dives sur mer

Nombreux sont ceux d’entre-nous qui nous rendons au matin au marché de Dives sur mer. Le marché est pour la plupart des visiteurs qu’un prétexte. En effet, tous les amateurs de whiskies font une halte à la Cave de l’Abbaye sur la Place de la République où le sympathique patron nous fait découvrir et déguster plusieurs whiskies.

L’histoire de Dives-sur-Mer commence avec la pêche d'un Christ miraculeux. Le 6 août 1001, des pêcheurs lèvent dans leur filet un Christ sans croix dont le genou se met à saigner sous les coups de hache d’un mécréant. Aucun artisan n’est capable de fabriquer une croix pour y déposer ce Christ. Trois ans plus tard, une croix retrouvée en mer s’adapte parfaitement au Christ miraculeux. La légende du Christ Saint Sauveur Celle-ci est née, on place le Christ dans la chapelle, et Dives-sur-Mer devient un lieu de pèlerinage. Au fil des années, la chapelle se révèle être trop petite. Un édifice de style roman est construit grâce aux dons de Guillaume le Conquérant. Pendant les guerres de religion, le Christ disparaît et le pèlerinage prend fin. Guillaume le Conquérant, Duc de Normandie, choisit en 1066 l’estuaire de la Dives pour rassembler sa flotte et partir à la conquête de l’Angleterre. Après une escale à Saint-Valery-surSomme, il atteint Pevensey, sur les côtes de l’Angleterre. Vainqueur contre les troupes d’Harold à Hastings, Guillaume le Conquérant est couronné roi d’Angleterre le 25 Décembre 1066.

- 34 -



Les Halles de Dives sur mer (32m x 11m) Elles sont constituées d’un vaisseau principal et de deux bas-côtés symétriquement disposés. Les 66 piliers en chêne sont posés sans fondation sur des dés en pierre. Les Halles, datées du 14 et 15èmes siècles, témoignent de l’activité importante d’un marché qui remonte au 11ème siècle. Elles accueillent un marché réputé le samedi matin. Village Guillaume Le Conquérant. Cet ancien relais de poste est construit à la fin du 15ème siècle, Les cours intérieures sont dans un style normand à pans de bois, avec des galeries extérieures protégées desservant les pièces à l’étage. Ancien relais de poste, puis hostellerie, l’endroit a séduit de nombreuses personnalités : Henri IV, Marie de Médicis, Louis XIII, Madame de Sévigné y ont séjourné. A la fin du 19ème siècle, le Rémois, propriétaire de l’auberge et passionné d’antiquités, transforme les lieux en faisant orner les cours de statues en pierre et de sculptures sur bois. Les bas-reliefs sont des copies des chapiteaux de l’abbaye de Boscherville (Seine-Maritime).

L’Eglise L’Eglise Notre-Dame de Dives sur mer fait partie de l’ancienne seigneurie portuaire de Dives-sur-Mer, confiée aux mains de l’abbaye de Saint-Étienne de Caen par Guillaume le Bâtard à la veille de son départ pour l’Angleterre. Quelques parties de l'église datent du 11ème siècle : les quatre piliers du chœur, une arcade et une voûte. L’église est agrandie au 14ème siècle, dans le style gothique rayonnant. Des datent également de cette époque.

- 35 -



Les vitraux des anges musiciens et quelques éléments de la grande verrière datent de cette époque. Sur la façade Sud de l’édifice : un trou aux lépreux permettait aux malades d’assister à l’office de l’extérieur. Les graffiti de bateaux, gravés dans la pierre, sont des ex-voto laissés par les marins. Des vitraux de l’église racontent la légende du Christ Saint Sauveur. En 1862, Arcisse de Caumont, historien et archéologue bayeusain, fait installer dans l’église la liste des compagnons de

Guillaume le Conquérant. Cette liste de 475 noms est gravée sur le mur de la nef de l'église .

http://www.dives-sur-mer.fr/Anges-musiciens,1,39,167.html

- 36 -



Nos Sorties en Belgique

1) Sortie du bureau de la C.O.T.W.E.B. au chapitre de la Confrérie de la Strème à Grivegnée.

A la demande de Jacqueline Vervoort, Grande Maîtresse de la confrérie de la gaufre liégeoise, « la Strème », nous avons participé à leur 10ème Chapitre samedi 3 mars 2012. Dès le matin, notre bureau, au grand complet s’est déplacé à Grivegnée près de Liège, revêtu des habits de la Confrérie des Taste Whisky Ecossais où nous avons partagé, un petit déjeuner reconstituant. L’ouverture de la séance académique est rehaussée de la présence de cinq cornemuseurs et du défilé de nos membres en couple. La séance protocolaire se poursuit alors avec l’appel de toutes les confréries participantes, tout cela agrémenté de l’humour de Jacqueline et de ses petits « pékets » ! Les « Pipes » sont invités à nous jouer quelques morceaux choisis de temps à autre tout au long des intronisations, des remises de médailles et lors de la fermeture de la séance académique. Nous avons été tous transportés par les bus de la Tec, à l’Hôtel de Ville de Liège pour y être reçus par Monsieur Willy Demeyer, Bourgmestre de la Ville et défenseur des traditions. Un apéritif nous a été offert ainsi qu’une valisette comprenant de la documentation sur la culture liégeoise. Au retour à Grivegnée, nous avons partagé un excellent repas, concocté par le traiteur Yvon Deghaye. Par exemple, en entrée, un panaché de poissons fumés et ses accompagnements et une pièce de bœuf, Belle des Près, sauce grand veneur avec sa garniture hivernale et sa brochette de pommes grenaille au sel de l’Ile de Ré, le tout agrémenté de Corbières et de Bordeaux.

- 37 -



- 38 -



2) Sortie de Fernand et Marie-Jeanne Limbourg, de Jean-Marie et Nadine Heyvaert au chapitre de la Confrérie de l’ordre des bières de Jenlain

Le dimanche 25 mars dernier, les HEYVAERT et nous-mêmes, nous avons assisté au 6e GRAND CHAPITRE DE LA CONFRERIE DE L'ORDRE DES BIERES DE JENLAIN; Après nous avoir annoncé au Grand Maître WATTIER, un copieux petit déjeuner nous est offert. Dans la cour, treize confréries en habits, précédées de trois cavaliers et suivi de tous les invités (158) défilèrent vers le parvis de l'église (100m) pour prendre les photos d'usages et d'écouter le Cor de Chasse par le directeur du Tourisme. Nous habillés en Ecossais et représentant L'ORDRE DES TASTE WHISKY ECOSSAIS BELGIQUE nous avons été très remarqués et appréciés. Au retour, les confréries s'installèrent devant un podium provisoire, où les 32 personnes furent intronisées. Après chaque éloge de leur C.V., par le Grand Maître, ceux-ci s'engagèrent à la lecture du serment de tradition des Bières de Jenlain. Les membres de la confrerie étaient installés devant le podium suivis du Maître de la Mascotte "BERLIOZ" un Saint-Bernard, et du maître de fût. Nous apprîmes par le brasseur lui-même que la Brasserie de Jenlain était garantie d'une 5e génération. Après signature du livre, réception du diplôme, etc. ...le Grand Maître déclara la fin du 6ème Chapitre de la Confrérie, et nous invita à passer dans la salle de fête. Nous avions une table agréable, des convives sympathiques un apéritif au champagne, suivis d'un repas très réussi; les deux DJ pendant plusieurs heures sont parvenus à maintenir la piste de danse au maximum de l'ambiance. Déjà l'heure du retour, mais heureux de notre journée.

- 39 -



Dégustations de whiskies

Bruichladdich Octomore, les plus tourbés au monde

Notre président national nous parlait dans la revue précédente du whisky Octomore 3.1 Aujourd’hui, Eliane et Emile Story, Aurore et Laurent Devos dégustent trois whiskies « Octomore » Lors de notre séjour à Cannes, nous avons eu la chance de pouvoir acheter une bouteille de whisky « OCTOMORE 4,2 COMUS-167PPM / 61%

Comme nous possédions déjà l’« Octomore 3-152 70cl / 59% » et l’ « Octomore 04 – 167 ppm/ 62,5% », nous vous proposons de connaître d’un peu plus près et de comparer ces trois whisky. Ceux-ci sont bien sûr produits par la même distillerie : la distillerie BRUICHLADDICH.

- 40 -



Quelques mots sur cette distillerie

Adresse : Bruichladdich Distillery Port Charlotte Islay - Argyll PA49 7UN +44 1496 850 221 Propriétaire: Bruichladdich Distillery Company Ltd Website: www.bruichladdich.com

http://www.whisky-distilleries.info/PR_General.shtml#bruichladdich

http://www.bruichladdich.com/

- 41 -



La distillerie située sur le bord du Lochindaal sur la route qui mène à Port Charlotte, fut construite en 1881 par les frères William, Robert et John Gourlay Harvey. Leur père William Harvey était propriétaire des distilleries de Glasgow : Dundashill et Yoker et leur léga de l'argent avec comme mission la construction d'une distillerie sur l'ile d'Islay. En 1886 la société fut nommée Bruichladdich Distillery Co, et les actions étaient en possession de la famille Harvey. La distillerie ferma ses portes en 1929 jusqu'à la seconde guerre mondiale. En 1938 la distillerie fut vendue à Associated Scottish Distillers Ltd, propriété de National Distillers aux Etats-Unis. D'autres distilleries furent achetées à la même époque: Ben Nevis, Benromach et Fettercairn. La distillerie fut vendue en 1952 à Ross & Coulter qui fut englobée en 1960 par A.B. Grant. Les surfaces de maltage furent fermées en 1961, comme celles de l'ensemble des distilleries de l'Ile, lors de l'ouverture de la grande malterie de Port Ellen. Invergordon Distillers reprit la distillerie en 1968. Invergordon fut englobée par Whyte & MacKay qui fait partie du groupe américain JBB Greater Europe (Jim Beam Brands) qui à son tour est la propriété de Fortune Brands (2006: Beam Global Spirits & Wine) qui mit la distillerie en sommeil en 1994. Rachetée en l'an 2000 par un groupe d'investisseurs dirigé par Mark Reynier de Murray Mac David, important négociant et embouteilleur indépendant. Elle est dirigée, depuis mars 2001, par Jim Mac Ewan (ancien directeur de la distillerie Bowmore ) et détenteur à plusieurs reprises du titre envié de distillateur de l'année. Trois single malts seront désormais produits, Bruichladdich bien entendu mais aussi un single malt très tourbé: Port Charlotte ainsi qu'un étonnant whisky nommé Octomore, qui est le whisky le plus tourbé du monde. Depuis mai 2003, le whisky est embouteillé à la distillerie, ce qui fait de Bruichladdich la seule distillerie à distiller, élever et embouteiller son malt sur l'Ile. La totalité de la production est vendue sous forme de single malt, et est mise en bouteille sans filtrage à froid ni adjonction de caramel à 46%. Chaque bouteilles est une cuvée crée par le maître distillateur Jim McEwan. A partir de 2004, Bruichladdich expérimente la production de whisky 100% biologique. Ceci signifie qu'une partie de la production se fait à partir d'orge culitivée biologiquement. La distillerie Bruichladdich est également propriétaire à 100% de Murray McDavid, embouteilleur indépendant. Les propriétaires actuels de la distillerie ont une philosophie un peu à part dans le monde du whisky, quelque part entre le rêve un peu romantique et un cahier des charges des plus exigeants, basé sur la tradition et la qualité du produit. L'histoire de Mark Reynier et de Bruichladdich ne date pas d'hier, même si le rachat de la distillerie est très récent. La distillerie possède une forme unique, bâtie en carré autour d’une cour centrale. La raison de cette architecture est qu’elle permet de lutter plus efficacement contre les incendies, qui menacent toujours les distilleries.

http://www.whisky-distilleries.info/Distilleries/Ben-Nevis.shtml

http://www.whisky-distilleries.info/Distilleries/Ben-Nevis.shtml

http://www.whisky-distilleries.info/Old-Fettercairn.shtml

- 42 -



La philosophie des nouveaux propriétaires de la distillerie est de fabriquer le whisky tel qu’il a toujours été produit, avant que les immenses intérêts des grands groupes internationaux ne viennent changer les règles de la fabrication. Le cahier des charges de Bruichladdich est très difficile à respecter, et la malterie de Port Ellen n’est pas en mesure de fournir le malt correspondant exactement aux spécifications. C’est pourquoi Bruichladdich s’approvisionne auprès d’une malterie d’Inverness qui est capable de produire la qualité désiré. Une des exigences de Bruichladdich est que l’ensemble de l’orge soit produite en Ecosse, ce qui la distingue de la plupart des autres distilleries qui emploient de l’orge en provenance d’Angleterre ou d’Afrique du Sud. Les résidus des mashtuns (essentiellement des enveloppes d'orge, qu'on appelle "draff") sont comme dans toutes les distilleries, utilisés pour produire de la nourriture pour les animaux. D’après Mark Reynier, directeur de la distillerie, les paysans des alentours se sont réjouis de la réouverture de la distillerie, parce que leurs vaches avaient une très nette préférence pour les résidus en provenance de Bruichladdich ! Cette préférence s’explique probablement par le procédé de fabrication datant de l'époque victorienne qui laisse plus de matières organiques dans les résidus du brassage que les disitilleries automatisées du reste de l'Ile. Pratiquement l’ensemble des installations est d’origine à l'exception de 6 cuves de réception de malt ont été ajoutés dans les années 1960. Fait rare en Ecosse, la distillerie utilise une cuve de brassage à ciel ouvert. Ses alambics en forme d'oignon ont une base très plate et un corps élancé.

- 43 -



Le malt est d’abord filtré dans une antique machine (d’origine), une sorte de centrifugeuse (nommée dresser), afin d’éliminer tous les déchets qui pourraient endommager la broyeuse de précision utilisée par la distillerie (pierres, clous, etc.) Ensuite, le malt est broyé et le grint ainsi obtenu est mélangé avec de l’eau chaude provenant directement du loch sur la colline située derrière la distillerie afin d’extraire les sucres du malt. L'eau sucrée ainsi obtenue (qu'on appelle "wort") et refroidie par un échangeur de chaleur, et chargée dans de grands tonneaux en bois, nommés washbacks. Grâce à l’action des levures (soigneusement sélectionnés) qui sont ajoutées à ce stade du processus, la fermentation alcoolique dure entre 60 et 70 heures, en fonction de la variété, de la provenance et de la saison de l'orge. Le résultat de cette fermentation est une sorte de bière (le wash) qui titre entre 6 et 7%. On estime qu'à ce stade, le goût du produit final est déterminé à 60%, ce qui souligne l'importance d'utiliser des ingrédients de première qualité (orge, eau et levure) La double distillation se fait de façon très lente à Bruichladdich (pratiquement goutte à goutte), et est constamment surveillée par le still man (responsable de la distillation). La forme des alambics de Bruichladdich, particulièrement hauts contribue à produire un alcool raffiné et floral. Chaque distillation est différente, en fonction des caractéristiques provenant de la fermentation. Le still man porte une très grande responsabilité dans la qualité du produit final. Son travail consiste à déterminer exactement à quel moment le cœur de la distillation doit être séparé des têtes et des queues lors de la seconde distillation. Chez Bruichladdich, on considère que l’alcool entre 68 et 72% constitue le cœur de la distillation, ce qui est 5% de plus que la plupart des autres distilleries. Bruichladdich produit 3 types de whiskies différenciés par le taux de tourbe utilisé pour le séchage du malt, un peu comme c'est le cas à Springbank : Bruichladdich (très légèrement tourbé - 8ppm-, le Port Charlotte à 40ppm (parts par million) et enfin le Octomore à plus de 100 ppm qui en fait le whisky le plus tourbé sur le marché lors de sa commercialisation. A Bruichladdich, les fûts sont tous entreposés à proximité de l'Océan Atlantique, ce qui leur confère des caractéristiques marines, qui font si souvent défaut aux whiskies des grands groupes, qui sont eux mûris dans des chais centraux, quelque part dans le Centre de l'Ecosse.

- 44 -



Bien que la distillerie soit entièrement traditionnelle (39 personnes sont nécessaires pour assurer la production et l’administration - ce qui est énorme comparé à une distillerie automatisée comme Caol Ila par exemple où tout le processus est assuré par 3 personnes). Mark Reynier, directeur de la distillerie et représentant de la troisième génération d'une famille de marchands de vin, n’a pas racheté Bruichladdich par hasard. Son métier d’origine est l’œnologie. Un jour, alors qu’il avait une vingtaine d’années, il a gagné une bouteille de Bruichladdich de 30 ans lors d’un tirage au sort. Il a découvert toute l’élégance de ce whisky qui lui rappelait les plus grands crus de vin qu'il avait goutés, Il s’est mis en tête d’un jour racheter Bruichladdich après une visite à Islay. Depuis ce jour-là, il a régulièrement écrit une lettre à son propriétaire pour demander de pouvoir racheter Bruichladdich. Chaque année en janvier, c’était le même rituel. Lorsque Whyte & Mackay furent rachetés par l’américain JBB (Jim Beam Brands), l’autorisation d’achat fut enfin accordée en décembre 2000. Parmi les nouveaux propriétaires de Bruichladdich figure également Jim McEwan qui est une figure mythique de la distillation à Islay. Il a fêté ses 40 ans dans l'industrie du whisky en 2003. Il était maître distillateur puis directeur de la distillerie à Bowmore avant de rejoindre la distillerie Bruichladdich. Sa carrière dans le whisky commença à l'âge de 15 ans chez Bowmore, en tant que tonnelier. Le chemin parcouru donne une idée de la compétence et de l'enthousiasme de Jim, et explique en partie le succès de la distillerie

- 45 -



Voici ces trois whisky

Octomore 3-152 ppm Octomore 4 - 167 ppm Octomore 4,2 COMUS-167PPM Embouteillage Officiel (70cl.) 5 ans d'âge Origine : Ecosse

Mais que veut dire « ppm » que l’on trouve sur ces bouteilles de whisky ? Tourbe (Peat), phénol et PPM sont les notions les moins comprises parmi les amateurs de whisky, j’espère que cet article permettra à certains d’entre vous de comprendre un peu mieux ces termes. Les ingrédients nécessaires à la fabrication de whisky de malt jusque les années 1960 étaient l’orge, l’eau, la levure et la tourbe. La tourbe était alors employée pour le chauffage des alambiques et le séchage de l’orge. Avec les progrès dans le chauffage, il fut possible de produire le whisky de qualité sans avoir recours à la tourbe. Les premières distilleries à se convertir à la production de whiskies non-tourbés furent celles du Speyside et des Lowlands. Comme Islay était un endroit plus reculé, les méthodes traditionnelles ont été mieux respectées.

La plupart des whiskies restent bien connus par l’amateur de whisky pour leurs saveurs fumées, tourbeuses. Par conséquent, les distilleries ont choisi de maintenir la pratique ancestrale de façon à maintenir les arômes distinctifs dans leurs whiskies.

La concentration de ce caractère tourbé est exprimée comme la concentration de phénols en PPM (part par million). 1 PPM de phénol correspond à une molécule de phénol dilué dans 1.000. 000 d’autres molécules (par exemple l’eau).

http://www.territoirewhisky.fr/imageswhisky/catalogue/product_zoom_1356.jpg

- 46 -



1. La tourbe

La tourbe est issue de la décomposition de végétaux, bruyère, herbe, animaux mort et mousse, qui, après quelques milliers d'années, se transforment en un combustible composé de déchets organiques. Ressource naturelle, la tourbe se régénère à raison d'un millimètre par an. Dans le nord et l'ouest de l'Ecosse, de vastes étendues de tourbe se sont ainsi accumulées sur plusieurs mètres de profondeur. Sur l'île d'Islay, certaines tourbières datent de plus de 10 000 ans. En raison de son très fort taux d'humidité pouvant varier de 25% à 60%, la tourbe, en se consumant, ne produit que très peu de chaleur et génère des fumées épaisses et grasses qui permettent de sécher en partie le malt vert, de le rendre plus résistant face aux moisissures et infections bactériennes mais surtout de donner à ce dernier des arômes spécifiques de fumé.

La tourbe est trouvée partout dans les îles britanniques et elle est utilisée dans l'industrie du whisky écossais qui contribue à produire une boisson avec une saveur unique dans le monde La tourbe, peat, est utilisée au cours de l'étape ultime du maltage, le séchage. Traditionnellement, celui-ci s'effectuait à l'intérieur d'un four, le kiln, équipé d'un plancher métallique perforé sur lequel le malt vert était étalé. Aujourd’hui, la tourbe est essentiellement utilisée pour sa contribution à la palette aromatique des whiskies. C'est au cours des dix premières heures de séchage que la tourbe brûle et qu'elle imprègne de sa fumée le malt vert encore humide. La température ne doit pas dépasser 50°C afin de ne pas détruire les enzymes du malt. Une fois le taux d'humidité du grain ramené de 45% à 25%, la tourbe est relayée par un autre combustible qui achèvera le séchage de l'orge. Le malt, dont le taux d'humidité varie alors entre 4% et 6%, sera stocké dans des silos.

2. Les phénols

La combustion de la tourbe donne naissance aux phénols, en particulier les crésols, ethylphénols, gaïacol et les xylénols. Le niveau de phénols dépend de la durée d’exposition de l'orge à la fumée, de la quantité de fumée produite et du type de tourbe utilisée pour sécher le malt. Les arômes les plus distinctifs sont ceux de réglisse, de feu de cheminée, de cendre, mais aussi de clou de girofle, de camphre et d'eucalyptus. A l'extrême, les whiskies tourbés développent des arômes de poisson fumé, voire même de caoutchouc brûlé. Aujourd'hui l'orge maltée tourbée employée par les sept distilleries

- 47 -



de l'île d'Islay provient souvent de la malterie de Port Ellen. Environ 2 000 tonnes de tourbe sont utilisées chaque année pour sécher le malt vert entrant dans l'élaboration de leurs single malts. Une fois terminé, le malt est enlevé pour la saccharification et le niveau de phénol est mesuré. Ce niveau est connu sous le nom : ppm.

3. La PPM

Comme mentionné précédemment, les Parts Par Million, la PPM est une mesure de quantité. Par définition, 1 ppm correspond à une molécule diluée dans 1 million d’autres molécules. La façon la plus fréquente de rapporter le niveau tourbé d’un whisky est de mentionner la ppm en phénols de malt. La plupart des whiskies ont également une certaine PPM mais bien plus faible (par exemple 1-5 ppm) La PPM est d’origine dans le malt et se perd lors de la distillation de sorte que la PPM de fin est toujours inférieure, de près un tiers par rapport au niveau de la PPM d'origine dans le malt. La PPM est mesurée communément par spectroscopie. Les whiskies très tourbés sont faits à partir de malt avec plus de 30 ppm de phénols, les moyennement tourbés environ 20 ppm et les légèrement tourbés sont généralement en dessous de 15 ppm. Même le malt “non-tourbé”, contient des phénols, mais à des niveaux très bas, entre 0.5 et 3 ppm a tel point qu'il est pratiquement indétectable. . Voici quelques exemples de valeurs PPM de quelques distilleries bien connues (PPM approximatives de leurs malts entre parenthèses dans la valeur croissante)

Bunnahabhain (1-2) Caol Ila (30-35) Bruichladdich (3-4) Ledaig (35) Springbank (7-8) Lagavulin (35-40) Benromach (8) Port Charlotte (40) Ardmore (10-15) Laphroaig (40-43) Highland Park (20) Ardbeg (55) Bowmore (20-25) Longrow (55) Talisker (25-30)

Avant de passer à la dégustation proprement dite, il me reste à vous donner quelques explications sur le troisième whisky légendaire « OCTOMORE 4,2 COMUS-167PPM » créé par Jim Mc Ewan que nous avons dégusté. La maturation s'est faite pendant 5 ans en fût de bourbon et ensuite par un affinage en fût du célèbre 1er Cru Yquem. Ce whisky au contraire des autres « Octomore » se trouve dans une bouteille blanche. Que veut dire « Comus » ? Comus ou Komos, dieu de la joie et de la bonne chère, présidait aux festins, aux danses nocturnes et au libertinage. On le représentait jeune, ayant de l'embonpoint, la face illuminée par le vin, la tête couronnée de roses, tenant un flambeau dans la main droite et s'appuyant de la gauche sur un pieu. Il était assez souvent accompagné de Momus, dieu de la raillerie, des malicieuses critiques et des bons mots. Komos (ou Comus) était le dieu des réjouissances, et de la fête. Il était le fils de Bacchus ou Dionysos (dieu du vin) et de Circé (fille d'Hélios le dieu soleil) une sorcière qui avait le pouvoir de séduire des innocents en leur faisant boire ses potions magiques.

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/bunnahabhain.html&usg=ALkJrhg04ob7m8BadfF7djvmA2QJOgJTvQ

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/caol_ila.html&usg=ALkJrhjNQc50p2ZfA2T3_lSnF_FyBQc9lg

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/bruichladdich.html&usg=ALkJrhjglPb5G51GbKo-v7brlobwMCx7aA

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/tobermory.html&usg=ALkJrhg-_vUz_BgXgk8O0zB8oloxWX8QdQ

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/springbank.html&usg=ALkJrhgt3TzhwF3xYSFRU0IgY0Szz7n_2g

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/benromach.html&usg=ALkJrhhZn3hanu5MqlVLVfiEZEfgabja2A

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/bruichladdich.html&usg=ALkJrhjglPb5G51GbKo-v7brlobwMCx7aA

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/ardmore.html&usg=ALkJrhgM8RfdpcJvYkacadOdCLGffPSvIg

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/laphroaig.html&usg=ALkJrhje4QR-3gH71skKVE3vGHQgVStgfQ

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/highland_park.html&usg=ALkJrhjyZmcz3pdhjrQU9IB4xCtaDfzIRw

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/ardbeg.html&usg=ALkJrhg5429d_R7U0dbmhHyEPmvqL9pTZA

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/springbank.html&usg=ALkJrhgt3TzhwF3xYSFRU0IgY0Szz7n_2g

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&prev=/search%3Fq%3DPPM%2BET%2BWHISKY%26hl%3Dfr%26biw%3D1600%26bih%3D775%26prmd%3Dimvns&rurl=translate.google.be&sl=en&u=http://www.whiskyforeveryone.com/whisky_distilleries/scotland/talisker.html&usg=ALkJrhhpLPK0XP7xEboxT6trnLdON3d_uw

- 48 -



Dionysos, Ariane & Comus, Figure kylix C5th Colombie-Britannique, Martin von

Wagner Musée, Université de Würzburg

Comus est aussi un jeu écrit (ou Masque) présenté à Ludlow Castle en 1634. C’ est un masque en l'honneur de la chasteté, écrit par John Milton qui m’est en scène Comus qui essaye de tendre un piège à une belle jeune fille innocente au moyen notamment de « potions magiques dans un verre de cristal » C’est la lutte pour la maîtrise entre le bien et le mal Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi ce whisky a un étui blanc innocent et virginal, car comme dans le masque « Comus » nous retrouvons une certaine dualité. Nous voyons cette même dualité : l'interaction entre la puissance de l’exceptionnelle tourbe « Octomore » et la sublime élégance que détenait précédemment le fût d’un grand vin doux.

DEGUSTATION DES TROIS « OCTOMORE » Les trois whiskies sont des « Islay single malt » produits avec de l’orge 100% écossais, ils ont eu un refroidissement non filtré sans ajout de colorant artificiel. La maturation s'est faite pendant 5 ans en fût de bourbon et le « COMOS » a en plus un affinage en fût du célèbre 1er Cru Yquem. Ils sont destinés aux amateurs des sensations fortes. WHISKY EDITION NOM ÂGE Distillerie FÛT PPM % alcool

Octomore 03,1 OCHDAMH-MÒR 5 ans Bruichladdich Bourbon 152 59%

Octomore 04,1 OCHDAMH-MÒR 5 ans Bruichladdich Bourbon 167 62,50%

Octomore 04,2 COMUS 5 ans Bruichladdich Bourbon et

affinage fût

Ch Yquem

167 61%

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&langpair=en%7Cfr&rurl=translate.google.be&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Comus_(John_Milton)&usg=ALkJrhh1N5OJoOJiv6v4yQVB8MWVvFTDgQ

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&langpair=en%7Cfr&rurl=translate.google.be&u=http://en.wikipedia.org/wiki/masque&usg=ALkJrhgKcyWcgjG-ZY1gFonFOA0OTAgRzA

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=fr&langpair=en%7Cfr&rurl=translate.google.be&u=http://en.wikiquote.org/wiki/John_Milton&usg=ALkJrhiaMQuPjdnjiHZwqJn0bHAYkoTxXQ

- 49 -



COMPARAISON DES DEGUSTATIONS (non dilués) OCTOMORE 03,1 OCTOMORE 04,1 OCTOMORE 04,2

COULEUR Vieil or et reflets dorés Or jeune et reflets verts Vieil or avec reflets verts

PREMIER NEZ Relativement éthéré Note florale et douce Caramel, miel

Deuxième nez Vieux fûts, foin séché, vanille, début de fumée

Bruyères, miel, drambuie

Ananas, litchis, mangue mûre, banane, botrytis, bois de chêne

Troisième nez Fougère, humus, champignon des bois, tourbe mouillée

Vanille Drambuie

BOUCHE Attaque alcool très forte, fumée, goût de cendre, jambon fumé d'Ardennes, salée, huileux

Attaque courte et rapide, fumée, sec, herbe séchée

Rond, doux, chaud, huileuse, boudoir, légère amertume

FINALE Longue et intense bien équilibrée mais un peu sèche

Très longue, incomparable et bien fumée se terminant par une certaine douceur de notes de fruits.

Longue avec une finesse profonde et subtile d'arômes différents. Féminin.

NOTE 7 7,5 8

CONCLUSION Attrayant et agréable, on dirait que l'on mange du jambon d'Ardenne bien fumé.

Chaleureux, moelleux, plus enrobé qu'au nez.

Pour les amateurs de sensations fortes. Belle dualité avec la puissance de la tourbe et l'élégance et la douceur moelleuse du grand sauternes.

Avant de goûter l’Octomore 03.1, je n’aimais pas les whiskies tourbés mais depuis cette découverte, j’ai pris un plaisir de déguster les whiskies tourbés et surtout les « Octomore » et aujourd’hui, je suis vraiment impatiente de déguster le nouveau « Octomore 04.3». qui sortira en septembre 2012. Sources : www.whisky-distilleries.info/Distilleries/Bruichladdich.shtml#Bouteilles

http://www.whisky-distilleries.info/Distilleries/Bruichladdich.shtml#Bouteilles

- 50 -



Mackinlay’s Shackelton 47.7 %

Whisky MACKINLAY'S Shackelton - British Antartic Expedition 1907 Replica. Rarissime... la reproduction d'un whisky pris au piège dans la glace de l'antarctique pendant presque cent ans, Mackinlay's Shackleton est un whisky rare et exceptionnel, le fruit du travail et de la recherche de l'un des plus grands maîtres assembleurs écossais, Richard Paterson de Whyte & MacKay. Suite à la découverte en 2006 de trois caisses de whisky Mackinlay dans la cabane du célèbre explorateur sir Ernest Shackleton au pôle sud, le groupe Whyte & MacKay, propriétaire de la marque s'est vu confier, en vue d'en extraire les secrets, quelques échantillons du précieux liquide.L'une des caisses fut libérée

de la glace et méticuleusement décongelée dans des conditions de laboratoire au musée Canterbury à Christchurch, afin de préserver les bouteilles et le whisky de la meilleure façon possible. Méticuleusement ouverte pour révéler au final onze bouteilles de Scotch datant de 1896/1897 enveloppées de papier et de paille pour les protéger contre les

rigueurs d'un rude voyage orchestré par Shackleton en 1907.Trois bouteilles ont été expédiées par avion privé depuis la

Nouvelle-Zélande vers Glasgow - où siège Whyte & MacKay - par le propriétaire de la société, Vijay Mallya, accompagné de Richard Paterson, lequel a ensuite rigoureusement assemblé une variété de malts pour créer une réplique de ce whisky centenaire. Embouteillage Officiel (70cl.) Origine : Ecosse

Appellation : Pure (vatted) malt Texture : Charpenté Saveurs : floral, fruité, soupçon de fumée Commentaire : La réplique du Mackinlay contient du whisky issu

d'une large variété de malts des Highlands, y compris de Glen Mhor, qui était la distillerie de Mackinlay, avant de fermer en 1983. D'une teneur en alcool de 47,3%, ce whisky arbore une couleur miel clair et or paille, avec des reflets miroitants. Son nez est doux, élégant et raffiné, avec de délicats arômes de poire, de pomme écrasée et d'ananas frais. Il contient une pincée de marmelade, de cannelle et un soupçon de fumée, de gingembre et de sucre muscovado. La teneur en alcool crée un impact puissant en bouche, tout en donnant une sensation de légèreté et de chaleur. Ses soupçons de fumée de feu délicate laissent lentement la place à des saveurs riches et épicées de noix de pécan, de mélasse et de caramel.

- 51 -



Programme des activités 2012 La sortie de printemps de la COTWEB vous est proposée le samedi 19 mai 2012 à

Tongeren.

En voici le programme :

10 heures : Accueil devant la statue d’Ambiorix, Grand-Place à 3700 Tongeren, avec café

Majestic, Ambiorixchocolade et Caëderkükske.

10 h 30 à 12h30 : Visite guidée de la ville.

13 à 15 heures : Repas au restaurant « Le 54 », Hondsstraat 54 à 3700 Tongeren,

comprenant apéritif avec mignardises, entrée, plat (viande ou poisson au choix), dessert,

café, eaux et vins.

15h30 à 17 heures : Visite guidée de l’exposition « Sagalassos, City of Dreams » au Musée

Gallo-Romain de Tongeren, Kielenstraat, 15.

Voudriez-vous confirmer votre participation pour le jeudi 10 mai 2012 au plus tard, par mail

à [email protected] ou par courrier à Emile Story, avenue du Jonc 12 bte 9 à 1180

Bruxelles, en mentionnant le nombre de participants.

La participation comprenant le repas et les visites guidées est fixée à 60,00 € par personne.

Le règlement est à effectuer sur le compte 143-0689182-01 de la C.O.T.W.E.B pour le 10

mai 2012 au plus tard.

Chapitre Annuel : le samedi 13 octobre 2012 suivi d’une visite le dimanche 14 octobre

Notre sortie d’été (Musée du masque à Binche) est en cours de préparation. Des idées pour nos autres sorties sont les bienvenues. Le principe de dîners-conférence est maintenu, que ce soit entre nous pour nous faire plaisir où pour le compte de tiers. Si vous connaissez des associations intéressées, veuillez en faire part au Président-Commandeur Emile Story.


- 52 -



Anniversaire à souhaiter

LIMBOURG Fernand et Marie-Jeanne 7/7/2012 (noces d’or)

« On se rappelle toute sa vie du jour où l'on se marie tellement c'est un événement unique, en tous points, magique. C'est un moment d'amour si extraordinaire qu'on s'en souvient toujours comme si c'était hier. Aussi est-il tout naturel de penser à vous deux en une occasion pareille et de vous offrir également le plus beau des vœux pour que vous soyez encore très longtemps heureux. » Bon Anniversaire à vous deux!

CONFRERIE DE L'ORDRE DES TASTE WHISKY...

Documents

Transcript of CONFRERIE DE L'ORDRE DES TASTE WHISKY...