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CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA NUTRITION RAPPORT FINAL DE L’ATELIER SOUS-RÉGIONAL SUR LE SUIVI DE LA CIN DANS LES PAYS AFRICAINS FRANCOPHONES OUAGADOUGOU, BURKINA FASO, 9-12 OCTOBRE 2000 BUREAUX RÉGIONAUX DE LA FAO ET DE L’OMS POUR L’AFRIQUE ACCRA, GHANA , HARARE, ZIMBABWE

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CONFÉRENCE INTERNATIONALESUR LA NUTRITION

RAPPORT FINALDE L’ATELIER SOUS-RÉGIONAL SUR LE SUIVI DE LA CIN DANS LES PAYS

AFRICAINS FRANCOPHONES

OUAGADOUGOU, BURKINA FASO, 9-12 OCTOBRE 2000

BUREAUX RÉGIONAUX DE LA FAO ET DE L’OMS POUR L’AFRIQUEACCRA, GHANA , HARARE, ZIMBABWE

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TABLE DES MATIERES

SESSION 1. INTRODUCTION…………………………………………….................…. 4

1.1 Justification………………………………………………...............…………41.2. Séance inaugurale…………………………………………..........………...... 4

SESSION 2. OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE DE L’ATELIER………..............…... 5

2.1 Objectifs et méthodes de travail…………………………….................……..52.2. Résultats attendus……………………………………………................….…52.3. Élection des membres du bureau………………………………...............….. 6

SESSION 3.: BILAN DU SUIVI DE LA CIN ET PERSPECTIVES GLOBALES ETRÉGIONALES DE L’ALIMENTATION ET DE LA NUTRITION(FAO,OMS)…………………………………………………………….................…. 6

3.1. Bilan du suivi de la CIN (FAO) (Dr Mantel Guy, FAO/Rome)….................. 63.2. Bilan du suivi de la CIN et perspectives globales et régionales de la nutrition (OMS)/par Dr Oouedraogo, OMS/AFRO, et Mme Mutru Tiina, OMS/HQ)………………………………………………….................………63.3. Discussion en plénière………………………………………..................……7

SESSION 4. BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DES PNAN PAR PAYS….................. 7

4.1. Algérie…………………………………………………………................…. 74.2. Bénin…………………………………………………......…............………. 94.3. Burkina Faso………………………………………………..............……… 124.4. Burundi…………………………………………………………..………… 124.5. Cameroun…………………………………………………………...………134.6. Cap Vert……………………………………………………………...…….. 144.7. Comores……………………………………………………………....……. 154.8. Congo………………………………………………………………….....…164.9. Guinée-Bissau…………………………………………………………....… 174.10. Madagascar………………………………………………………......…… 174.11. Mali……………………………………………………………….…........ 184.12. Mauritanie…………………………………………………………........… 204.13. Niger……………………………………………………………….…....... 224.14. Rwanda…………………………………………………………….......…. 224.15 Sao Tome & Principe……………………………………………......……. 234.16. République Démocratique du Congo (RDC)………………......……….…234.17. Sénégal…………………………………………………….......…………. 254.18. Tchad……………………………………………………………….......… 264.19. Togo…………………………………………………………….......….…. 274.20 Tendances générales………………………………………......……….….. 28

SESSION 5. TRAVAUX DE GROUPES

5.1. Présentation des Travaux de Groupe en plénière…………………….......…29

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SESSION 6. AUTRES PRESENTATION EN PLEINIERE…………..................…….. 32

SESSION 7 : RECOMMANDATIONS…………..................…………………………. 33

7.1. Al’endroit des pays………………………………………..................…….. 337.2. A l’endroit des partenaires au développement.............................................. 33

SESSION 8. CEREMONIE DE CLOTURE…………………………….................…… 34

LISTE DES PARTICIPANTS………………………….................……………………. 35

PROGRAMME DE TRAVAIL………………………………………….................…… 42

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SESSION 1. INTRODUCTION

1.1 Justification

La malnutrition par carence nutritionnelle constitue un problème dominant dans la régionafricaine. Pour faire face à cette situation, une Conférence Internationale sur la Nutrition (CIN) a étéorganisée en Décembre 1992 à Rome en Italie. A cette Conférence, les gouvernements participants ontpris le ferme engagement d’élaborer et de mettre en œuvre un plan national d’actions pour améliorer lasituation nutritionnelle de leurs populations.

Dans le cadre du suivi de ces engagements, les deux organismes des Nations Unies en chargede ce dossier, à savoir l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l'Agriculture (FAO) etl’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ont initié une série de rencontres pour faire le point del’état d’avancement de la mise en œuvre des plans nationaux d’actions. Le 1er atelier organisé àCotonou en juillet 1995 a regroupé les pays francophones d’Afrique. Il a permis de donner un nouveausouffle aux pays qui étaient encore au stade d’élaboration de leur plan d’action pour la nutrition.

Le présent atelier organisé du 9 au 12 octobre 2000 à Ouagadougou (Burkina Faso) vise àévaluer les efforts consentis dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de l’impact des plansnationaux pour la nutrition. Il a regroupé plus d'une quarantaine de participants venus de 20 pays et desreprésentants d'agences des Nations Unies (FAO, OMS), de Centres de Recherche (IRD, OCCGE) etde certaines Organisations Non Gouvernementales représentées au Burkina Faso (Terre des Hommes,HKI, Africare). La liste des participants est consignée en annexe n° 1.

1.2. Séance inaugurale

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Alain Ludovic Tou, Ministre de laSanté du Burkina Faso, en présence de son Homologue de l’Agriculture.

Trois allocutions ont marqué cette cérémonie inaugurale :

� L'allocution de Dr. Guy Nantel Fonctionnaire Principal à la Division de l'Alimentationet de la Nutrition à la FAO/Rome, représentant la FAO.

� L'allocution de Dr. Azara Bamba Azara, point focal de la nutrition au Bureau local del'OMS, représentant l'OMS.

� Le discours d'ouverture du Ministre de la Santé, Monsieur Alain Ludovic Tou,représentant le Gouvernement du Burkina Faso.

Dans son intervention, le Représentant de la FAO Dr. Nantel a tout d'abord rappelé la genèse de laCIN qui a vu la mobilisation de la Communauté Internationale en faveur des problèmes nutritionnels etl’adoption d’une déclaration mondiale sur la nutrition. Ainsi, à travers leurs plans d’actions, tous lespays se sont engagés à tout mettre en œuvre pour éliminer ou réduire de façon significative la famineet les différentes formes de malnutrition en particulier chez les jeunes enfants, les femmes et lespersonnes âgées.

Il a également indiqué que le nombre de personnes malnutries et ayant faim est en forteaugmentation. En 2010, on estime qu'il y aura environ 300 millions de personnes malnutries enAfrique soit presque le tiers de la population. C'est la situation la plus défavorable qui soit dans lemonde. Sur les 49 pays considérés comme les moins avancés dans le monde, 34 sont en Afrique etsont restés à 2050 Kcal ces 30 dernières années. Malgré tout, les espoirs sont toujours possibles et lesefforts tels que ceux réalisés dans le cadre des plans nationaux d'actions pour la nutrition ouvrent despossibilités de développement aux pays.

Pour la Représentante de l’OMS Dr Bamba, elle a remercié au nom du Directeur Régional del’OMS pour l'Afrique, le Gouvernement du Burkina Faso pour avoir accepté une fois de plus et après

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la tenue de la 50ème session du Comité Régional d'abriter cet atelier. Elle a tenu à soulignerl'importance capitale de la nutrition comme facteur essentiel de croissance économique et dedéveloppement - Améliorer l'état nutritionnel de nos populations a toujours été une priorité pourl'OMS en Afrique. L'atelier de Ouagadougou, a-t-elle poursuivi, doit permettre d'identifier d'une partles difficultés et contraintes dans la mise en œuvre des plans d'action pour la nutrition, et d'autre part,les facteurs facilitants afin que des recommandations soient formulées dans le sens d'une accélérationde la réalisation des objectifs de la CIN.

Dans son discours d’ouverture, le Représentant du Gouvernement Burkinabé, Monsieur Tou,Ministre de la Santé, s’est d’abord félicité de la tenue de cette importante rencontre au Burkina Faso,qui à l’instar des autres pays africains connaît une situation alimentaire et nutritionnelle trèspréoccupante. En effet, la malnutrition sous sa forme chronique et aiguë touche respectivement 30 et12% des enfants d’âge préscolaire. A cette endémie nutritionnelle s’ajoutent les carences en micro-nutriments en particulier les Troubles Dus à la Carence en Iode (TDCI), la carence en Vitamine A etl’anémie nutritionnelle. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a récemment adopté un pland’actions conformément aux engagements pris en 1992 à la CIN. Il a souhaité que cette réunion puissedéboucher sur des recommandations et résolutions pertinentes permettant de faire des progrèsimportants dans la lutte contre la faim et la malnutrition.

SESSION 2. OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE DE L’ATELIER

Après la séance inaugurale, les participants se sont retrouvés en séance plénière pour la deuxièmepartie des travaux de la matinée axée sur les points suivants :

� Les objectifs et méthodes de travail� L’introduction des participants� L’élection des membres du bureau� L’adoption du programme de travail

La présentation a été modérée conjointement par Dr. Codjia Georges (FAO/Hararé) et Dr.Ouedraogo André (OMS/AFRO, Hararé).

2.1 Objectifs et méthodes de travail

L’objectif général de cet atelier est d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre desplans nationaux par les pays participants à cette rencontre régionale et de faire des recommandationspour des actions futures.

Les objectifs spécifiques assignés sont :

1. apprécier le degré de mise en œuvre et de suivi des grandes stratégies du PlanNational d’Action pour la Nutrition (PNAN) ;

2. déterminer les forces, les faiblesses, les opportunités et les contraintes aussi bien communes que spécifiques aux pays dans la mise en œuvre et le suivi des PNAN;

3. proposer des solutions et des lignes d’actions plus adaptées au contexterégional et aux réalités nationales pour améliorer la réalisation des objectifsnutritionnels de la CIN.

2.2. Résultats attendus

Les résultats attendus de cet atelier sont les suivants :

1. Un rapport sur la mise en œuvre et le suivi des grandes stratégies des PNAN2. Les forces, les faiblesses, les opportunités et les contraintes identifiées dans la

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mise en œuvre et le suivi des plans nationaux en mettant l’accent sur lesaspects conjoncturels et structurels;

3. Les recommandations pour l’amélioration et l’accélération de la réalisation desobjectifs de la CIN.

La méthodologie de travail adoptée a consisté en des échanges entre participants,experts de l’OMS et de la FAO ainsi que des personnes ressources au cours des séances plénières etdes travaux de groupes.

Le calendrier ainsi que les horaires de travail sont donnés en annexe n° 2.

2.3. Élection des membres du bureau

Un bureau de 4 membres a été désigné pour conduire les travaux. Il est composé de:

� Président : Kayinge Kinjanja, République Démocratique du Congo

� Vice-présidente : Elisa Dimi, République du Congo� Rapporteur Général : Sangouan Léon Sanou, Burkina Faso� Rapporteur Adjoint : SAMBE Abdoulaye, Sénégal

SESSION 3.: BILAN DU SUIVI DE LA CIN ET PERSPECTIVES GLOBALES ETRÉGIONALES DE L’ALIMENTATION ET DE LA NUTRITION (FAO,OMS)

3.1. Bilan du suivi de la CIN (FAO) (Dr Mantel Guy, FAO/Rome)

Les conclusions essentielles qui se dégagent de ce bilan sont les suivantes :

� Depuis 1993, une série de rencontres sous forme de réunions et ateliers a été tenue sous l’égidede la FAO et de l’OMS. Plusieurs pays africains, ONGs et organisations internationales ontparticipé à ces réunions dans le but de faire avancer les recommandations de la CIN ;

� Plus de 136 pays se sont engagés dans le processus de mise en œuvre des recommandations dela CIN à travers l’élaboration ou la révision des plans d’actions. A ce jour, 66 pays ont desplans officiellement adoptés. Le processus est largement avancé dans 52 pays et en cours dans18 pays ;

� En Afrique francophone, ce sont 12 pays sur les 22 (54%) qui ont à leur actif un documentofficiel. Dans les autres, le processus est qualifié d’avancé ,

� Les stratégies mises en œuvre comportent 4 points essentiels : a) la préparation d’un plan etde sa mise en œuvre; b) la pérennité des comités intersectoriels; c) l’engagement dugouvernement à long terme; d) la nécessité d’un processus décentralisé prenant en compte lesindividus, les familles et les communautés ;

� Plusieurs outils sont en cours de développement notamment le guide pour une mise en œuvreeffective des plans d’actions, l’utilisation de stratégies qui ont fait leur preuve, la rechercheagricole au service des besoins nutritionnels, le plaidoyer en faveur de la nutrition et leprocessus de mobilisation communautaire.

3.2. Bilan du suivi de la CIN et perspectives globales et régionales de la nutrition (OMS)/par DrOouedraogo, OMS/AFRO, et Mme Mutru Tiina, OMS/HQ)

Ce bilan a consisté en une présentation des grandes lignes des données contenues dansles questionnaires sur les progrès accomplis par les pays dans la mise en œuvre de la déclaration

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mondiale et le PNAN. Globalement, la situation en octobre 2000 est la suivante: 76% des paysdisposent d’un document finalisé ou d’un document préparé, 9% sont en cours de préparation dudocument et aucune information sur l’état d’avancement n’est disponible pour 15% des pays. Lesrésultats détaillés de ces questionnaires sont consignés en annexe 4 du rapport.

Les éléments principaux pour la mise en œuvre réussie des PNAN et des politiques denutrition sont :

� La ratification officielle des PNAN par les gouvernements ;� La mise en place des comités intersectoriels de coordination dotés de ressources suffisantes,

incluant des représentants de tous les secteurs et capables d’identifier et de fixer des prioritésainsi que de procéder à des évaluations périodiques

� La désignation des responsables chargés de cette coordination ;� La définition d’un ordre de priorités des activités;� La mise en place d’un mécanisme de surveillance et d’évaluation;� Et enfin l’existence d’un cadre de collecte d’information sur la situation nutritionnelle.

3.3. Discussion en plénière

De ces différentes présentations suivies de commentaires et de débats, il se dégage lesconclusions suivantes :

� la nécessité de réviser et d'actualiser les plans nationaux d'actions pour la nutrition (PNAN) enfonction de la situation politique des pays ;

� une meilleure coordination au niveau du terrain des interventions des agences dedéveloppement en général et en particulier celles du système des Nations Unies (OMS, FAO,UNICEF) ;

� la nécessité d'une volonté politique des Gouvernements plus affirmée et traduite en actesconcrets en faveur de la nutrition ;

� le suivi régulier des activités retenues dans le PNAN par le Comité de coordination ou leGroupe Technique d'élaboration qu'il faut dynamiser ;

� le renforcement des capacités des écoles de formation en nutrition existantes en Afrique.

SESSION 4. BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DES PNAN PAR PAYS

Tous les pays participants ont eu la parole pour présenter le bilan de la mise en œuvre

du PNAN et des activités d’alimentation et de nutrition de la CIN à ce jour. Les présentations sont ci-

dessous résumées.

4.1. ALGERIE

L'Algérie dispose d'un groupe intersectoriel créé le 30 juillet 1994, coordonné par leMinistre de la Santé et chargé de l'élaboration du PNAN.

Le PNAN élaboré par le groupe intersectoriel et amendé à la conférence nationale deconsensus a été adopté le 27 décembre 1994 par un Conseil intersectoriel présidé par le Chef duGouvernement.

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4.1.1. Les caractéristiques du PNAN

Un travail préalable de diagnostic a permis au groupe intersectoriel d'indiquer, enfonction des objectifs visés, les stratégies, les actions à entreprendre, à redynamiser et/ou à renforcer etce, dans un plan d'ensemble tenant compte de l'intersectorialité.

4.1.1.1. Les objectifs du PNAN d'ici l'an 2000

� Eliminer la MPE de l'enfant,� Réduire de moitié la prévalence de la MPE chronique,� Réduire de moitié la prévalence des anémies ferriprives chez les enfants,les

femmes enceintes et les mères allaitantes,� Eliminer le machinisme,� Eliminer les TDCI,� Eliminer les maladies transmissibles contrôlables par la vaccination,� Réduire les maladies transmissibles contrôlables par l'hygiène du milieu,� Contrôler les maladies transmissibles liées aux modes de vie et à l'alimentation

(diabète et maladies cardio-vasculaires).

4.1.1.2. Les stratégies du PNAN

Le PNAN comporte des plans d'action sectoriels et il revient à chaque secteur deprendre en charge les actions inscrites dans son plan d'action par exemple :

4.1.1.2.1. Santé

� programme national de lutte contre les carences nutritionnelles.

4.1.1.2.2. Agriculture

� programme national de développement agricole, actuellement en cours d'exécutionet ayant pour objet principal, l'amélioration de la sécurité alimentaire despopulations (accès aux produits alimentaires et au développement des capacités deproduction en matériels et intrants).

4.1.1.2.3. Commerce

� développement d'un programme dans deux directions : la législation visant laprotection du consommateur, développement des capacités de contrôle(laboratoires et ressources humaines), création d'un comité interministériel deprotection du consommateur contre les risques alimentaires.

4.1.1.2.4. Education Nationale

� développement et renforcement des cantines scolaires.

4.1.1.2.5. Affaires sociales et Solidarité Nationale

� emploi des jeunes, allocation vieillesse (3è âge), programme spécial de soutien auxzones enclavées et affectées par le tourisme.

� Une conférence nationale sur la pauvreté est actuellement en cours de préparation.

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4.1.2. Contraintes

� Structure de coordination non fonctionnelle,� Insuffisance de la coordination intersectorielle,� Absence d'un instrument de suivi et d'évaluation de l'exécution du PNAN.

4.1.3. Recommandations

� Renforcer et redynamiser le point focal,� Augmenter l'assistance matérielle et financière,� Faire participer des experts à la mise en place d'un système d'évaluation du PNAN au

stade initial, à mi-parcours et en fin d'exécution.

4.2. BENIN

En exécution des recommandations de la Conférence Internationale sur la Nutrition(CIN) de décembre 1992 à Rome, le Bénin s'est doté d'un plan d'Action National pour l'Alimentationet la Nutrition (PANAN, adopté en juin 1995 par le Gouvernement.

Un Comité National pour l'Alimentation et la Nutrition (CNAN) a été créé et mis enplace le 12 avril 1994. Le CNAN est chargé de coordonner et de veiller à la mise en œuvre des actionsdu plan. Ce plan comporte neuf (9) stratégies correspondant à un ensemble de quatre vingt sept (87)activités minutieusement identifiées pour être exécutées courant 1995-2004.

4.2.1. Réalisations des différentes stratégies

Toutes les activités identifiées sont en cours d'exécution. Les stratégies et activitéssuivantes consignées en exemples donnent une idée du niveau des progrès réalisés dans la mise enœuvre du PNAN.

4.2.1.1. Amélioration de la sécurité alimentaire des ménages

� Recherches et vulgarisations au niveau des différentes stations de rechercheavec la participation des producteurs pour permettre l'amélioration de laproductivité au niveau du secteur rural.

� Exécution de différents projets tels que le Projet d'Interventions Locales pourla Sécurité Alimentaire (PILSA), le Projet d'Appui au Développement duSecteur Agricole (PADSA), le Projet d'Activités Génératrices de Revenu(PAGER).

� Réforme du système d'intermédiation financière aboutissant à larestructuration des services d'épargne et à la promotion de l'épargne.

� Réglementation de la promotion et de la collecte des denrées alimentaires etproduits agricoles.

� Développement de la petite agriculture à base communautaire avecnotamment des efforts sensibles sur la petite irrigation, du petit élevage ainsique les transformations artisanales.

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� Promotion du maraîchage à l'échelle familiale par l’aménagement despérimètres de maraîchage.

� Promotion des étangs piscicoles et des trous à poissons dans le cadre de lapisciculture.

� Différents projets visant à limiter les pertes post-récoltes : silos et greniersaméliorés et vulgarisés, lutte biologique et techniques de lutte intégrée dans lecadre du contrôle des prédateurs et ennemis des cultures.

� Recensement et aménagement des bas-fonds en vue d'une productionpermanente tout le long de l'année.

4.2.1.2. Evaluation, Analyse et Surveillance Nutritionnelle

� Harmonisation des outils, méthodes, mécanismes et indicateurs d'interventionen nutrition par le CNAN.

� Réalisation de diverses enquêtes sur les carences en micro-nutriments(Vitamine A, Iode) et la MPE.

� Réalisation des études sur les modalités de mise en place d'observatoires desuivi du statut alimentaire et de l'état nutritionnel des populations. Lesnégociations sont en cours en vue du financement et de l'opérationnalisationde ces observatoires.

4.2.1.3. Amélioration de la qualité et de la salubrité des aliments

� Poursuite du recensement et du suivi des aliments aux abords des écoles.

� Renforcement de l'équipement du laboratoire central du Codex Alimentarius.

� Formation régulière du personnel technique des petites et moyennesentreprises agro-alimentaires sur le système d'Analyse des Dangers etMaîtrises des Points Critiques (HACCP).

4.2.1.4. Prévention et traitement des maladies infectieuses et parasitaires

� Maintien à un niveau satisfaisant de la couverture vaccinale des communautésgrâce à la stratégie avancée.

� Efforts en cours pour l'extension et l'entretien des réseaux d'approvisonnementen eau potable.

4.2.1.5. Promotion de l'allaitement maternel

� Textes réglementaires pris dans le souci de faire respecter le codeinternational de commercialisation des substituts du lait maternel.

� Institution par le Gouvernement, de l'allaitement maternel exclusif pour lesenfants de 0 à 4 mois révolus.

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� Formation régulière des agents de nutrition, du personnel de santé et desaffaires sociales ainsi que les ONG intervenant dans le domaine de la nutritionpour la promotion de pratiques de sevrage appropriées.

4.2.1.6. Prise en charge des groupes défavorisés sur le plan socio-économique et vulnérables sur le plan nutritionnel

� Gratuité progressive de l'enseignement primaire en application de la politiquesur l'enseignement formel.

� Promotion de l'alphabétisation fonctionnelle en cours dans le cadre del'enseignement informel.

� Adoption de la politique de médicaments essentiels pour alléger les chargesaux familles défavorisées en matière de soins de santé.

4.2.1.7. Prévention des carences spécifiques en micro-nutriments

� Grandes tendances des prévalences dégagées et identification des localités etdes zones à haut risque. Ces zones font l'objet d'études spécifiques en matièrede stratégies d'intervention.

� Adoption de la consommation du sel iodé par le Gouvernement dans la luttecontre les TDCI.

4.2.1.8.Promotion de régimes alimentaires appropriés et de modes de vie sains

� Organisation périodique des campagnes en vue de décourager laconsommation du tabac et de l'alcool.

� Information, Education et Communication à travers les mass-médias pourfaire adopter aux populations des régimes alimentaires appropriés et desmodes de vie sains.

4.2.2. Contraintes majeures

� Harmonisation des méthodes et outils d'intervention en matière de nutrition.

� Absence de moyens financiers pour le fonctionnement du CNAN et des CDAN.

4.2.3. Conclusion

� Le Plan d'Action s'exécute relativement bien en dépit des difficultés d'ordre matériel etfinancier.

� Une évaluation à mi-parcours de ce Plan est actuellement en projet. Le Bénin espèreun engagement plus confortant de la communauté internationale à ses côtés afin demaintenir l'enthousiasme et la détermination des populations dans le cadre del'achèvement dudit Plan.

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4.3. BURKINA FASO

4.3.1. Grandes dates dans l'élaboration du PNAN

� 7 avril 2000 : Adoption du PNAN en conseil des Ministres.� 31 octobre 2000 : Rencontre des partenaires pour soumission des

fiches de projet (prévision).

4.3.2. Projets en cours de réalisation (avant rencontre du 31 octobre 2000)

� Unité de production de glace et boutique de vente d'équipement de pêche : valorisationdes produits de la pêche.

� Comité national du Codex Alimentarius.� PDSN et projet PAM.

4.3.3. Difficultés rencontrées

� Insuffisance de ressources financières entraînant un retard dans la réalisation destravaux.

� Faiblesse du mécanisme de coordination de tous les intervenants en nutrition.� Changements fréquents à la tête des départements ministériels majeurs.

4.3.3. Propositions de solutions

� Faire le plaidoyer auprès des autorités et des partenaires financiers pourl'élaboration et la mise en œuvre du PNAN.

� Concevoir et appliquer un mécanisme de coordination de tous les intervenants ennutrition (suivi du PNAN).

4.3.5. Conclusion

� Le “Profiles” du Burkina Fao pour le plaidoyer en nutrition intitulé “la Nutrition,clé du Développement Humain Durable” a été présenté aux participants en finde session.

4.4. BURUNDI

Depuis la tenue de la CIN en 1992, un projet de préparation du plan avait été conçumais n'a pas pu trouver de financement pour diverses raisons, entre autres, la crise socio-économique.Toutefois, des activités nutritionnelles inspirées de la politique sectorielle planifiée par le Ministère dela Santé Publique ont été réalisées ou en voie d'exécution, notamment :

� la lutte contre la malnutrition à travers les programmes nutritionnels d'urgence intégrés dansles structures de santé ;

� la lutte contre les carences en micro-nutriments ;� la coordination des activités nutritionnelles de tous les intervenants en matière de nutrition ;� l'initiation de la mise en place d'un système de collecte d'information sur la situation

alimentaire et nutritionnelle ;� l'initiation de la mise en place d'un Groupe d'Action pour la Communication en Nutrition

(GACN).

4.4.1. Etapes déjà réalisées

� Nomination du point focal.

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� Mise sur pied d'un comité interministériel chargé d'élaborer des plans sectoriels.� Rassemblement de la documentation pour les consultants nationaux.� Tenue du séminaire atelier pour les consultants chargés de définir les objectifs

généraux et les objectifs sectoriels du plan et de mettre au point un canevas de plansectoriel.

� Mise en commun des plans sectoriels.� Finalisation du projet de plan.

4.4.2. Contraintes

� Non tenue du séminaire atelier de validation du plan à cause des évènements socio-politiques et économiques intervenus depuis 3 ans.

4.4.3. Etapes à réaliser

� Réactualisation des plans sectoriels par le comité chargé de l'élaboration en incluanttous les changements socio-économiques et nutritionnels à présenter sous forme defiches de projet comprenant trois grands volets à savoir : situation nutritionnelle,éducation nutritionnelle et sécurité alimentaire.

� Recrutement de 3 consultants nationaux (situation nutritionnelle, éducationnutritionnelle et sécurité alimentaire).

� Multiplication et distribution des plans sectoriels.

� Séminaire pour l'élaboration du plan national par la mise en commun des planssectoriels.

� Multiplication et diffusion du PNAN.

4.4.4. Moyens financiers nécessaires

� Pour le point focal et les membres du comité de suivi.� Pour les consultants (8).� Pour le séminaire atelier.� Pour la multiplication et la diffusion du document.

4.5. CAMEROUN

A l'issue de la CIN, le Gouvernement avait convenu de mettre en place son pland'action national. Ainsi un Comité National chargé de la préparation d'un Plan d'Action National pourla Nutrition (PANN) a été crée. Le Comité, présidé par le Ministre de l'Economie et des Finances,comprenait tous les membres du Gouvernement impliqués dans les activités de l'alimentation et lanutrition ainsi que les Organisations internationales (FAO, OMS, PAM) et les ONG.

L'avant-projet préparé par les consultants a été discuté et amendé par les participantsau séminaire national du PANN tenu à Yaoundé du 13 au 15 novembre 1995.

4.5.1. Cadre institutionnel pour la mise en œuvre, la Gestion, le Suivi etl'Evaluation du PANN

Un Conseil National de l'Alimentation et de la Nutrition “CONAN”, placé sous laprésidence de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a été mis en place en vued'assurer la mise en œuvre, la gestion, le suivi et l'évaluation du PNAN.

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Le CONAN bien que créé ne s'est jamais réuni, ce qui a énormément entravél'adoption du plan national d'action pour la nutrition par le Gouvernement.

Toutefois, certains programmes ont pu être mis en œuvre :

� le projet pilote d'éducation nutritionnelle, une des 5 composantes du Projet deSécurité Alimentaire (PSA).

� le programme de promotion de l'allaitement maternel.� le programme de lutte contre les troubles dûs à la carence en iode.� l'enquête de démographie et de santé.

4.5.2. Principales contraintes

� Diminution du pouvoir d'achat des citoyens.� Manque de leadership en matière de coordination des interventions

nutritionnelles.� Faible sensibilisation des décideurs au plus haut niveau.

4.5.3. Perspectives

� Révision de quelques stratégies du PNAN.� Appui des partenaires pour le PNAN sous forme de projet.� Elaboration d'un guide des principales actions (actions prioritaires).

4.6. CAP VERT

4.6.1. Grandes dates dans l'élaboration du plan

� :Création d'une commission technique constituée par quatre experts nationauxpour élaborer le PNAN.

� 1994 :Atelier National avec tous les partenaires et les techniciens nationauxpour la validation du PNAN.

4.6.2. Adoption et mise en œuvre du PNAN

Le plan n'a pas été adopté. Cependant on peut noter que certains projets du plan ontété mis en œuvre avec l'appui des agences du système des Nations Unies (FAO, OMS, UNICEF), lacoopération bilatérale et d'autres bailleurs de fonds. Il s'agit des projets suivants :

� Création d'un organisme de coordination des informations sur la situationalimentaire et nutritionnelle.

� Projets alternatifs pour la production d'aliments et d'autosuffisance financière.� Elargissement de l'initiative Hôpitaux Amis de Bébés : 2 hôpitaux en

processus pour recevoir le titre.� Législation sur le contrôle de commercialisation des substituts du lait maternel

en cours d'approbation.� Approbation du plan national de la lutte contre la pauvreté.� Evaluation et analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle.� Activités d'IEC.� Retraite pour les Travailleurs des FAIMO.� Programme spécial de sécurité alimentaire (PSSA).� Programme pour l'amélioration de la production végétale.� Activités de lutte contre la malnutrition.

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4.7. COMORES

Le document présenté par les Comores comporte :

� un rappel de la situation alimentaire, sanitaire, nutritionnelle et les facteurs générateursdes problèmes nutritionnels ;

� les objectifs, les stratégies et mesures à prendre pour améliorer l'état nutritionnel de lapopulation Comorienne ;

� les programmes à court et moyen terme identifiés pour le PNAN ainsi que le cadreinstitutionnel et les mécanismes de suivi-évaluation ;

� et enfin, l'état d'avancement du PNAN.

L'élaboration du PNAN a commencé en 1998 et le document a été approuvé en 2000par le Gouvernement.

Mais depuis qu'il a été approuvé, le PNAN n'a pas fait l'objet de révision, sonélaboration ayant posé beaucoup de problèmes à savoir :

� manque de prise de conscience des décideurs politiques concernant les problèmesnutritionnels ;

� insuffisance de priorité accordée par le Gouvernement à la nutrition ;� manque de coordination parmi les Ministères concernés ;� et le fait aussi que, l'atelier régional qui devait se tenir à Anjouan lors des

consultations sur le diagnostic, n'a pu avoir lieu pour cause de crise politique

Ainsi, les solutions apportées à ces problèmes sont respectivement :

� plaidoirie auprès des décideurs politiques sur les problèmes nutritionnels et l'intérêtqu'on peut tirer en encourageant les initiatives visant à endiguer ces problèmes ;

� sensibilisation des autorités centrales des Ministères concernés sur l'ampleur, lagravité des problèmes nutritionnels ;

� recommandation formulée au niveau des services de nutrition des deux Ministèresconcernés de collaborer étroitement et de mettre en place un comité intersectoriel pourla nutrition ;

� l'atelier régional prévu à Anjouan a été réalisé par l'ONG, CARE International.

Sur les neuf (9) stratégies proposées par la CIN, huit (8) ont été prises en compte dansle PNAN. La stratégie relative à la prise en charge des personnes défavorisées sur le plan socio-économique et vulnérables sur le plan nutritionnel n'a pas été incluse.

Toutefois, lors de l'atelier de démarrage du “Projet TCP Sécurité Alimentaire desMénages”, cette stratégie a été intégrée dans les recommandations.Aux stratégies correspondent des programmes avec des volets et activités minutieusement identifiés.On peut noter entre autres programmes et volets :

� production alimentaire adaptée aux besoins des Comoriens : promotion de la productionalimentaire de base.

� développement des ressources humaines et activités à base communautaire: développementdes ressources humaines en matière de nutrition, promotion de la participation communautaire.

� système de contrôle de la qualité des aliments : amélioration des structures de contrôle desaliments, enseignement en hygiène.

� lutte contre les carences en micro-nutriments et les maladies infectieuses et parasitaires.

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� promotion de l'allaitement maternel.

� prévention et lutte contre les carences en micro-nutriments : élimination des carences enmicro-nutriments.

� promotion des régimes appropriés et des modes de vie sains : régime alimentaire et modes devie sains.

� mise en place d'un observatoire sur la situation alimentaire et nutritionnelle.

� promotion d'une politique intégrée en IEC : hygiène alimentaire, éducation nutritionnelle dansles écoles.

� promotion de la santé de la reproduction : nutrition des femmes dans le cadre de la santé de lareproduction, IEC en matière de santé de la reproduction.

4.8. CONGO

La République du Congo à l'instar des autres pays africains a commencé l'élaborationde son PNAN après la CIN tenue à Rome en 1992. Et ce n'est qu'en 1996 que ce document a été adoptéen atelier et diffusé.

4.8.1. Les Stratégies

Les stratégies adoptées sont les suivantes :

� amélioration de la sécurité alimentaire des ménages ;� protection du consommateur par l'amélioration de la qualité et la sécurité des

aliments;� promotion de l'allaitement maternel ;� prise en charge des personnes défavorisées sur le plan socio-économique et

vulnérables sur le plan nutritionnel ;� prévention et lutte contre les carences en micro-nutriments ;� évaluation, analyse et surveillance de la situation nutritionnelle.

4.8.2. Mise en œuvre

La mise en œuvre du PNAN au Congo n'a pas été effective suite aux évènements quele pays a connus, une année après l'adoption. Cependant, on peut relever quelques activités du PNANqui ont été réalisées. Il s'agit de :

� la mise en œuvre de l'initiative des Hôpitaux Amis des Bébés (IHAB) ;� la promotion de la croissance des enfants de 0 à 5 ans ;� la mise en place d'un programme supplémentaire en fer/acide folique et

vitamine A ;� la mise en place d'un système de vigilance nutritionnelle ;� la réalisation d'une enquête sur la situation nutritionnelle.

4.8.3. Contraintes

� Absence de support financier gouvernemental ;� Troubles socio-politiques successifs ;� Insuffisance en ressources humaines.

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4.8.4. Suggestions

� Plaidoyer auprès du Gouvernement en vue de susciter son engagement;� Révision du plan ;� Appui des Organismes internationaux.

4.9. GUINEE-BISSAU

Le PNAN de la Guinée-Bissau a été élaboré avec l’implication de certains Ministèreset Organisations Internationales (FAO, OMS, UNICEF).

Mais il n'a pas été finalisé pour être soumis aux autorités compétentes pourapprobation.

Toutefois deux activités développées dans le PNAN sont en cours de réalisation :

� Lutte contre la carence en Iode.� Promotion de la formation en allaitement maternel dans les différentes institutions

sanitaires dans le cadre de l'Initiative des Hôpitaux Amis des Bébés (IHAB).

Il reste à la Guinée-Bissau à finaliser son plan en recherchant l'appui technique etfinancier nécessaire et le faire approuver par le Conseil des Ministres.

4.10. MADAGASCAR

Le PNAN de Madagascar est actuellement en instance d'approbation par leGouvernement.

Outre les neuf stratégies adoptées lors de la CIN 1992, le PNAN comporte en plus lesstratégies suivantes :

� Prévention et prise en charge intégrée des principales maladies de l'Enfance.;� Renforcement de la promotion Economique et Sociale de la Femme.

4.10.1. Etat d'avancement des activités figurant dans le PNAN

Bien que le PNAN ne soit pas encore officiellement adopté, certains projets ont puêtre réalisés :

� Nutrition à Assise Communautaire (Ministères de la Santé, de l'Agriculture, etde la Recherche Scientifique) ;

� Lutte contre les carences en micro-nutriments (Ministères de la Santé ; et duCommerce).

� Promotion de l'allaitement maternel exclusif (Ministère de la Santé) ;

� Sécurité alimentaire et nutritionnelle élargie (Primature) ;

� Programme Spécial de Sécurité Alimentaire/PSSA (Ministère del'Agriculture) ;

� Prise en charge intégrée des maladies de l'enfance (Ministère de la Santé).

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Les ONG et le secteur privé sont étroitement impliqués dans la mise en œuvre de cesprojets.

4.10.2. Contraintes essentielles

� Insuffisance de coordination conduisant à une activité de plaidoyer parl'élaboration de “Profiles” aussi bien au niveau central que régional ;

4.10.3. Perspectives

� Réactualiser les données et faire adopter officiellement le PNAN ;� Généraliser les activités ayant eu du succès au stade pilote ;� Mieux coordonner les zones d'intervention de manière à avoir une couverture

la plus large possible.

4.11. MALI

Un atelier national en décembre 1994 a permis d'élaborer le PNAN du Mali. Ce plancomporte quatre parties essentielles :

� Description de la situation alimentaire et nutritionnelle.� Politiques et programmes existant en faveur de l'alimentation et la nutrition.� Plan d'action national en faveur de l'alimentation et la nutrition : objectifs. stratégies et

programmes prioritaires.� Mécanismes de coordination, de suivi et d'évaluation des actions.

4.11.1. Les programmes prioritaires retenus dans le PNAN

L'atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali passe par la mise enœuvre des programmes ci-après :

4.11.1.1. Sécurité alimentaire

� Autosuffisance et sécurité alimentaire ;� Lutte contre la sécheresse et la désertification ;� Renforcement du niveau des technologies agricoles et alimentaires ;� Formation et organisation du monde rural et des différents intervenants;� Désenclavement intérieur et extérieur.

4.11.1.2. Qualité des aliments

� Production alimentaire ;� Commercialisation et distribution ;� Transport et entreposage des produits ;� Préparation et consommation.

4.11.1.3. Programme en faveur des groupes vulnérables

� Programme des cantines scolaires.� Programme multisectoriel pour l'enfance à Tombouctou de l'ONG

“OMAES”.

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4.11.1.4. Programme de lutte contre les carences spécifiques

� Programme de lutte contre les malnutritions protéino-énergétiques ;� Programme National de lutte contre les Troubles dûs à la Carence en Iode

(TDCI) ;� Programme de lutte contre les avitaminoses A, B et C ;� Programme de lutte contre les anémies nutritionnelles.

4.11.1.5. Programme de lutte contre les maladies infectieuses et parasitaires

� Programme Elargi de Vaccination ;� Programme national de lutte contre les maladies diarrhéiques ;� Programme de lutte contre les Infections Respiratoires Aigues ;� Programme national de lutte contre le paludisme.

4.11.1.6. Education nutritionnelle et hygiène

� Education nutritionnelle et hygiène dans les systèmes d'enseignement formel ;� Education nutritionnelle et hygiène en faveur des autres tranches de la

population.

4.11.1.7. Surveillance nutritionnelle

� Renforcement du système de collecte de données sur le niveau de vie desménages ;

� Renforcement du système d'Alerte Précoce ;� Renforcement du système de surveillance nutritionnelle dans les centres de

santé.

4.11.1.8. Promotion des régimes alimentaires sains

Ce plan-directeur s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle démarche basée sur l'approcheprogramme qui, contrairement à l'approche projet, est plus globale, plus intégrée et vise undéveloppement harmonieux, durable du secteur de la santé et de l'action sociale par des structurespérennes.

4.11.2.Autres politiques existantes pour une alimentation suffisante

Il existe au Mali, de nombreuses politiques et structures additionnelles qui contribuentà atteindre une alimentation suffisante et saine pour l'ensemble de la population. On peut citer parexemple :

� la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté ;� la politique de décentralisation ;� le plan d'action pour la promotion des Femmes ;� le renforcement de l'accès aux crédits ;� le programme d'appui aux services agricoles et aux organisations paysannes ;� le schéma directeur du secteur du Développement Rural ;� le système d'Alerte Précoce ;� le stock national de sécurité, etc..

4.11.3. Etapes prochaines du PNAN

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� Faire le plaidoyer en faveur de la nutrition PROFILES Mali ;� Diffuser le projet du PANAN et faire une mise à jour de son contenu ;� Faire adopter par le Gouvernement le PNAN ;� Travailler pour sa mise en œuvre rapide.

4.11.4.. Recommandations

� Nécessité d'une volonté politique encore plus affirmée et sa traduction enactes concrets en faveur de la nutrition ;

� Nécessité d'un soutien technique et financier de la part des partenaires audéveloppement.

4.12. MAURITANIE

A l'instar des autres pays de la région, la Mauritanie a élaboré son plan d'action pour lanutrition en 1995, mais il n'a pas été adopté. Cependant, des efforts ont été consentis par tous lessecteurs impliqués pour exécuter les activités identifiées.

Un atelier de lancement du processus d'actualisation du PNAN organisé du 18 au 20janvier 2000 a permis de faire le bilan et de formuler des recommandations pour les actions futures.

4.12.1. Bilan des réalisations

� Sur les 65 activités répertoriées dans le PNAN en 1995, 41 ont été totalementou partiellement réalisées par les structures de l'Etat (soit environ 65 %) ;

� Le taux de réalisation est fortement variable selon les départements ;

� D'autres activités non prévues ont été réalisées dans le cadre de nouveauxprogrammes.

4.12.2. Contraintes et leçons à tirer

� Absence de coordination entre les différents intervenants ;� Inexistence de mécanisme de suivi de la mise en œuvre du PNAN ;� Faiblesse dans la prise en compte de la dimension “NUTRITION” dans

les différentes stratégies sectorielles ;� Actions à visée nutritionnelle proposées peu conformes au contexte

national et difficilement réalisables ;� Faible responsabilisation de certains acteurs (ONG, Université, Centres de

Recherche) dans la prise en compte de la dimension “NUTRITION” ;� Inexistence des structures chargées du suivi du PNAN (Comité National

de Nutrition, Conseil National de Surveillance Alimentaire etNutritionnelle) ;

� Exécution des activités au niveau régional et communautaire omise ououbliée dans le document initial.

4.12.3. Approche de solutions

� Actualisation du PNAN ;� Identification des activités par département et intégration dans les Plans

d'Action Sectoriels ;� Elaboration pour chaque région, d'un Plan Régional d'Action pour la

Nutrition (PRAN) et d'un Comité Régional de Coordination du PNAN(CRC/PNAN), groupe technique sous l'égide du Comité Régional de

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Développement. Une des régions a été choisie pour le lancement duprocessus de régionalisation du PNAN actualisé.

4.12.5. Suivi intersectoriel

� Chaque département est appelé à proposer des indicateurs de suivi de sonPlan d'Action et de le soumettre pour adoption au comité interministériel.

4.12.6. Recommandations

L'atelier a formulé les recommandations suivantes à la fin des travaux.

4.12.6.1 S'agissant du processus d'actualisation :

� Réactualiser le PNAN à la lumière des nouvelles stratégies en matièrede nutrition et des nouvelles orientations macro-économiques (cadrestratégique de lutte contre la pauvreté) ,

� Elaborer et adopter les différents Plans d'action sectoriels contribuantà la lutte contre la malnutrition ;

� Consolider et faire adopter le PNAN avant fin 2000.

4.12.6.2 S'agissant du cadre de consolidation :

� Accélérer la mise en place effective du cadre de coordination et desuivi-évaluation. A cet effet, désigner dans chaque département, unpoint focal, chargé du suivi du PNAN ;

� Mettre en place un Groupe Technique issu du Comité Préparatoire enattente de la mise en place d'un cadre institutionnel. Ce groupe serachargé d'appuyer les différents départements pour l'élaboration,l'articulation et l'intégration de leur Plan d'Action dans le cadre globaldu futur PNAN pour une meilleure cohérence des actions.

4.12.6.3 S'agissant du processus de régionalisation :

� Organiser deux ateliers régionaux de sensibilisation et d'informationsur le PNAN et élaborer des Plans Régionaux d'Action pour laNutrition (PRAN) au plus tard avant fin 2000 ;

� Mettre en place des Comités Régionaux responsables de l'élaboration,de la mise en œuvre et de l'évaluation du PRAN avec un échéancierdes activités ;

� Démarrer dans deux régions le lancement du processus derégionalisation du PNAN actualisé ;

� Considérer une échéance de 18 à 24 mois pour la mise en œuvre de larégionalisation.

4.12.6.4 S'agissant du processus participatif :

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� Adopter une approche participative dans le processus d'actualisationdu PNAN en impliquant davantage les structures de l'Etat, commel'Université et les Centres Nationaux de Recherche (CNARADA,CNERV, CNROP et CNH), les ONG et les mouvements associatifs dedéveloppement ;

� Elaborer une base de données pour chaque département sur les acteursintervenants dans le domaine de la nutrition sous leur tutelle avant fin2000 ;

� Favoriser une meilleure circulation de l'information entre différentsintervenants dans le domaine de la nutrition.

4.13. NIGER� Un atelier national de validation a permis de finaliser le PNAN et de le

transmettre depuis le 20 juillet 1997 par le Ministre de la Santépublique au Gouvernement pour approbation.

4.13.1 Difficultés et contraintes

� Absence d'appui financier du Gouvernement ;� Insuffisance de cadres formés en nutrition ;� Insuffisance de moyens logistiques ;� Dysfonctionnement du Comité International de Nutrition.

4.13.2 Perspectives et atouts

� Création d'une cellule nationale de coordination ;� Engagement des partenaires notamment UNICEF, OMS, CEF.

4.14. RWANDA

Malgré les évènements de 1994, le Rwanda a pu élaborer en 1995 son plan d'actionpour la nutrition. Bien que n’étant pas encore adopté par le Conseil des Ministres, Ce plan sertactuellement de référence pour tout programme en matière d'alimentation et de nutrition.

Le PNAN du Rwanda a comme objectifs clés :

� améliorer les conditions de vie de la population Rwandaise afin de lui permettred'accéder à l'alimentation suffisante, saine et satisfaisante.

� mettre en place un système intersectoriel de promotion de bonnes habitudesalimentaires et nutritionnelles avec la participation active de la population.

Pour atteindre ces objectifs, trois autres stratégies ont été retenues en plus des neuf (9)stratégies de la CIN à savoir :

� Promouvoir la participation communautaire.� Promouvoir la collaboration intersectorielle.� Accroître la participation des Organisations Non Gouvernementales (ONG) à la

réalisation des objectifs nutritionnels au sein des populations.

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Le projet de mise en œuvre du PNAN est évalué à plus de 1,5 millions de dollars EU.Le PNUD et la Coopération Japonaise ont été contactés pour le financement.

4.14.1 Les contraintes rencontrées

� Non adoption du PNAN par le Conseil des Ministres ;

� Manque d'un cadre institutionnel et d'un appui conséquent, le comité decoordination n'ayant pas pu être opérationnel ;

� Sensibilisation insuffisante des autorités politico-administratives surl'importance de la nutrition ;

� Insuffisance des ressources humaines surtout en qualité ;

� Manque de ressources matérielles et financières.

4.15. SAO TOME et PRINCIPE

La République Démocratique de Sao Tome et Principe n'a pas élaboré son PNANaussi bien pour des raisons politiques que pour d'autres problèmes liés à l'insuffisance des donnéesstatistiques, l'insécurité et la mobilité des cadres.

La sensibilisation du Ministère de la Santé pour l'élaboration et l'adoption du plan esten cours et sera étendue également auprès d’autres Ministères comme les Ministères de l’Agriculture,l’Economie, l’Infrastructure, l’Eau Potable.

La volonté politique existe, mais il revient aux techniciens chargés de l'élaboration duPNAN de présenter au Gouvernement un projet de plan avec des activités bien décrites.

4.15.1 Les stratégies adoptées pour élaborer le plan et les Ministères responsables :

� amélioration de la sécurité alimentaire (Ministère de l'Economie) ;� Protection du consommateur (Ministère de l'Economie) ;� Promotion de l'allaitement maternel (Ministère de la Santé) ;� Prévention et lutte contre les carences en micro-nutriments (Ministère de la

Santé) ;� Promotion de régimes alimentaires appropriés et de modes de vie sains

(Ministère de la Santé) ;� Prévention et traitement des maladies infectieuses (Ministère de la Santé) ;� Evaluation, analyse et surveillance alimentaire et nutritionnelle (Ministères

Economie et Santé).

4.15.2 Les recommandations formulées pour aboutir à l'élaboration et àl'adoption du PNAN qui sera soumis pour adoption en Juin/Juillet 2001

4.16. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)

La RDC a élaboré un plan national d'action pour la nutrition (PNAN) en septembre1994 grâce à l'appui technique et financier de la FAO et de l'OMS. L'objectif visé par ce plan estd'assurer une sécurité alimentaire durable à la population congolaise ainsi que son accès au bien-êtrenutritionnel. A cet effet, les neuf (9) stratégies du plan d'action pour la nutrition de la CIN ont étéadoptées par la RDC.

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Par décrets du Premier Ministre, le PNAN a été adopté par le Gouvernement le 23 juin1995 et un Comité Interministériel a été mis en place le 19 août 1996 pour coordonner le suivi de laCIN.

Un Secrétariat Technique Permanent (STP), constitué de délégués du Plan, de la Santéet de l'Agriculture a été institué par arrêté du Ministre du Plan le 18 février 1997 comme organeexécutif du comité interministériel de suivi.

4.16.1. Suivi de l'exécution du PNAN

En dépit des difficultés de fonctionnement des organes de suivi, plusieurs activités etprojets de nutrition conformes aux grandes lignes du PNAN, sont en cours ou ont été partiellement outotalement exécutés. Il s'agit notamment de :

� L'inscription de la composante nutritionnelle dans le plan d'action triennal duGouvernement pour la période 1998-2000 ;

� L'adoption de la politique nationale de nutrition, dans le cadre de la réformesanitaire en cours ;

� L'institution d'un “Service National” dans différentes provinces, utilisant denombreux jeunes pour accroître la production agricole ;

� L'appui aux micro-projets de développement, surtout en faveur des femmes,pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages ;

� L'organisation des Journées Nationales de Vaccination (JNV) et la croisade delutte contre l'insalubrité pour prévenir les maladies infectieuses ;

� La promotion de l'Initiative des Hôpitaux Amis des Bébés pour la promotionde l'allaitement maternel ;

� La promotion de la lutte contre les carences en micro-nutriments, notammentle développement de la stratégie de consommation du sel iodé, lasupplémentation des enfants de 6 à 59 mois en vitamine A à travers les JNV,l'intégration de la lutte contre la carence en vitamine A dans les Soins deSanté Primaires ;

� Le développement de la nutrition à assise communautaire dans des zonespilotes ;

� La mise en place d'un système d'information alimentaire et nutritionnelle ;

� L'appui aux personnes défavorisées et vulnérables : déplacés de guerre,enfants en situation particulièrement difficile, personnes de 3ème âge, filles-mères, etc..

4.16.2. Contraintes rencontrées dans l'exécution du PNAN

Les contraintes majeures rencontrées sont les suivantes :

� Absence de coordination intersectorielle ;� Insuffisance du support financier ;� Effets de la guerre à laquelle la RDC est confrontée depuis plus de 2 ans.

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4.16.3. Perspectives pour le développement du PNAN

� Plaidoyer auprès des décideurs et des partenaires en s'appuyant sur l'outil“Profiles” en vue de mobiliser les ressources pour le financement des projetset activités ;

� Large diffusion et mise en application de la politique nationale de nutrition ;

� Appui au développement du Programme National de Nutrition institué au seindu Ministère de la Santé dans le cadre de la réforme sanitaire en vue d'assurer:

� la coordination des activités de lutte contre les maladiesnutritionnelles sur tout le territoire national,

� l'élaboration des directives techniques et normes en matière denutrition,

� l'intégration d'un paquet minimum d'activités nutritionnellesessentielles dans chaque zone de santé.

� Réorganisation du Comité Interministériel de suivi de la CIN en le dotantde ressources humaines, matérielles et financières requises pour son bonfonctionnement. Cette coordination intersectorielle est nécessaire pouréviter le double emploi et les conflits d'attribution et améliorer la réponsed'ensemble basée sur la complémentarité des interventions de diverssecteurs du domaine de la nutrition.

4.17. SENEGAL

Le Plan National d'Action pour la Nutrition (PNAN) du Sénégal a été élaboré en 1997par les Ministères du Développement Rural et de la Santé et l'Institut de Technologie Alimentaire(ITA). Toutes les stratégies retenues par la CIN ont été prises en compte.

Les contraintes essentielles rencontrées sont : l'insuffisance de la coordination et leleadership.

4.17.1. Mise en œuvre du PNAN

Le PNAN n'a pas été adopté par les autorités compétentes. Cependant, desopportunités ont permis de réaliser partiellement ou totalement des projets ou activités conformes auxthèmes contenus dans le plan.

Ces opportunités sont :

� L'implication des autorités dans les activités de nutrition à traversl'existence d'un projet de nutrition communautaire piloté depuis laPrésidence de la République et financé dans le cadre de la lutte contre lapauvreté par la Banque Mondiale (BM). Toutefois, l'implication duMinistère de la Santé dans l'exécution technique du Projet de NutritionCommunautaire (PNC) reste faible ;

� Mise en œuvre de la plupart des stratégies du PNAN dans des programmesofficiels du Ministère de la Santé :

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� Le programme National de Nutrition,

� Allaitement Maternel et bonnes pratiques de sevrage,

� Surveillance de la croissance (Education nutritionnelle),

� Lutte contre les carences spécifiques (vitamine A, Iode, Fer).

� Mise en œuvre du paquet d'activités intégrées de nutrition

� Activités à assise communautaire soutenues parl'USAID/BASICS et relayées par les ONG à travers lemécanisme de coordination des activités des ONG,

� Résultat : 41 % de mères qui pratiquent l'AME dans les sitesdu PAIN contre 21 % dans le reste du pays.

� Projet d'iodation du sel dans le cadre de la lutte contre les TDCI (appuiUNICEF).(PAIN)

� Iodation de tout le sel produit par les grands producteurs,� Organisation des petits producteurs et mise en place d'unités

légères d'iodation du sel ;� Législation : arrêté interministériel interdisant la

commercialisation de sel non iodé.

4.17.2. Perspectives à court terme

� Mise à jour du PNAN (budgétisation des priorités pour un engagement desbailleurs : organisation de l'appui des partenaires) ;

� Plaidoyer auprès des nouvelles autorités du Gouvernement de l'alternance(redynamisation du Profiles Sénégal) ;

� Adoption du PNAN en décembre 2000.

4.17.3. Contraintes

� Période préélectorale au Sénégal ;� Référendum en décembre 2000.

4.18. TCHAD

Par rapport à la déclaration mondiale de la CIN, le TCHAD a élaboré le plan nationalpour la nutrition (PNAN) qui a été adopté en 1977 par le Conseil des Ministres suivi de l’élaborationd'un guide national de lutte contre la malnutrition protéino-énergétique et les carences en micro-nutriments.

4.18.2. Les objectifs

4.18.2.1. Objectif général

� Eliminer la faim et réduire la malnutrition.

4.18.2.2. Objectifs spécifiques

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� sécurité alimentaire ;� amélioration de l'état nutritionnel des groupes vulnérables ;� sécurité en eau de ménage.

4.18.3. Stratégies

� Sécurité alimentaire :approche globale multisectorielle ;� Santé et nutrition :renforcer et développer l'ensemble

des programmes visant ;� l'amélioration de l'état nutritionnel des groupes vulnérables ;� Sécurité en eau de ménage : répartition équitable et objective

des points d'eau.

4.18.4. Mise en œuvre

4.18.4.1. Nutrition

� Mise en place des programmes de lutte contre les carences enmicro-nutriments ;

� Mise en place d'un programme de la promotion et la protectionde l'allaitement maternel ;

� Renforcement de la lutte contre la malnutrition protéino-énergétique (MPE).

4.18.4.2. Sécurité alimentaire

� Amélioration du cadre institutionnel et législatif ;� Diversification de la production vivrière ;� Développement de la recherche agro-pastorale (mise en place par

l'ITRAD) ;� Promotion de transformation des produits locaux.

4.18.4.3. Sécurité en eau de ménage

� Programme non respecté.

4.18.5. Mécanisme de suivi

� Un mécanisme de suivi n'est pas officiellement mis en place.Toutefois, les deux Ministères (Agriculture et Santé) impliqués ontétroitement collaboré dans l'élaboration du PNAN.

4.19. TOGO

L’élaboration du Plan National d'Action pour l'Alimentation et la Nutrition pour unepériode allant de 1996-2000 Le document de plan d'actions a été élaboré par un comité intersectoriel etmultidisciplinaire soutenu techniquement et financièrement par la FAO à travers un PCT. L'OMS aégalement contribué par un financement ponctuel.

Ce document existe mais il n'a pas été adopté ni diffusé. Toutefois, des objectifsinscrits ont été réalisés ou en voie de réalisation.

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4.19.1 Sur le plan de l'agriculture :

� Projet pour le Soutien aux Groupements Villageois dans la Région des Savanes(SOGVERS) ;

� Projet d'Organisation et de Développement Villageois (PODV) ;� Projet National d'Appui aux Services Agricoles (PNASA).

4.19.2 Sur le plan de la santé :

� Politique nationale de la santé de la reproduction prenant en compte la nutrition;

� Plaidoyer pour la nutrition “PROFILES” avec comme conséquence, un projet appuyépar le Japon allant dans le sens du programme de lutte contre la pauvreté(renforcement des capacités communautaires, IEC sur la nutrition au niveau de lasanté et de l'éducation nationale, création de CREN de type ambulatoire et de typeinterné pour la prise en charge des enfants malnutris) ;

� Programme de lutte contre les TDCI (arrêté sur la commercialisation du sel iodé,comité national de coordination du programme micro-nutriments, enquête sur lesTDCI en milieu scolaire) ;

� Programme de lutte contre l'avitaminose A (distribution des capsules de vitamine Alors des Journées Nationales de Vaccination (JNV) contre la polio et lors des activitésroutinières de vaccination) ;

� Lutte contre l'anémie par la tenue de l'enquête sur la prévalence de l'anémie chez lesenfants de 6 à 36 mois, les femmes en âge de procréer, les hommes et sur la fréquencede consommation des aliments riches en fer ;

� Programme d'approvisionnement en eau potable et construction de latrinescommunautaires ;

� Programme pour la promotion, le soutien et la protection de l'AME (coopération entrele Ministère de la Santé et une ONG comme GAIIN-TOGO).

4.19.3 Contraintes

� Faible coordination entre les différents programmes s'occupant de la nutrition ;� Faible collaboration entre les différents secteurs s'occupant de la nutrition.

4.19.4 Solutions

� Réactualisation du PNAN prévue fin 2000 avec le Comité de Nutrition ;� Prioritisation des actions et élaboration des projets avec la recherche de financement ;� Demande d'appui des partenaires pour la diffusion et la mise en œuvre du PNAN

réactualisé.

4.20 TENDANCES GENERALES

Des débats qui ont suivi, on peut noter que les tendances générales qui se dégagent deces présentations montrent une forte disparité dans le niveau d’avancement des PNAN. Ainsi :

1. Certains pays ont élaboré, adopté et mis en œuvre leur PNAN ;

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2. D’autres ont élaboré et transmis leur PNAN pour adoption par les autoritéscompétentes ;

3. Enfin , certains pays n’ont pas encore élaboré leur plan d’actions.

En conclusion, la place accordée à la nutrition par les autorités politiques reste encoreinsuffisante. Pour ce faire, les discussions ont permis de retenir un certain nombre de points devantfaire l’objet de travaux en groupes.

SESSION 5. TRAVAUX DE GROUPES

Deux groupes de travail ont été constitués pour approfondir les réflexions sur trois (3)questions majeures identifiées dans la problématique de mise en œuvre des PNAN.Dr. Nantel et Dr. Delpeuch du Secrétariat de l'atelier ont modéré la séance de présentation de cesquestions qui sont :

� Question N�1 : Quelles pourraient être les approches pour amener les questions desous alimentation et de nutrition à un niveau de priorité politique plus élevé ?

� Question N�2 : Comment peut-on progresser sur plusieurs éléments clés de la miseen ouvre et d’assurer :

� L’identification des actions prioritaires,� La collaboration entre les ministères,� La responsabilisation de chaque ministère concerné pour la mise en œuvre de

son plan sectoriel,� Le suivi

� Question N�3 :Comment résoudre les questions de financement de la mise en œuvredes PNAN ?

5.1. Présentation des Travaux de Groupe en plénière

Les réflexions faites en groupes ont été présentées et discutées en plénière. Les Lesrésultats obtenus par les deux groupes et validés par la plénière sont les suivants:

1. identification des actions prioritaires

L’identification des actions prioritaires repose sur quatre points clés :

a) Le consensus

� A partir de la communauté de base vers le niveau central,� A partir de l’organisation de rencontres avec les décideurs politiques, les

planificateurs et les partenaires au développement pour soumettre le PNAN oules projets en vue de mobiliser les ressources,

� Partir de la périphérie vers le niveau central,� Pour la phase opérationnelle, sensibiliser et associer les communautés à la

mise en œuvre de PNAN,� Respect de l’intersectorialité dans la mise en œuvre du PNAN,� Décentralisation de la mise en œuvre du PNAN jusqu’aux communautés de

base

b) Comment parler aux populations

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� Sensibilisation des leaders au sein des communautés de base pour aider à latransmission des messages,

� Approche de marketing social,� Formation/recyclage des acteurs à tous les niveaux (animateurs de

communautés de base, techniciens de santé et/ou nutrition).

c) Définition des critères de choix des priorités

Critères retenus pour le choix des priorités :

� La cible,� La nature,� L’ampleur (étendue et gravité du problème),� La faisabilité de l’action proposée,� L’acceptabilité par les communautés,� La pérennité de l’action,� Le coût

d) Intégration des actions prioritaires en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les grands thèmes de développement en vogue sur le plan international comme la lutte contre la pauvreté, le développement humain durable etc.

� Financement du processus de coordination,� Renforcement/dynamisation du point focal,� Création d’un conseil national de nutrition,� Task force composée des différents partenaires (bailleurs, ONG, Société

civile),� Information régulière des autorités et des bailleurs,� Mobilisation sociale,� Promotion de la sécurité alimentaire et l’accès économique pour tous,� Inscription des indicateurs nutritionnels dans les EDS (DHS).

2. La collaboration entre les différents secteurs concernés

� Nécessité d’une coordination nationale,� Bonne description des tâches des différents secteurs en vue d’une bonne

complémentarité,� Appui au fonctionnement des organes de coordination,� Décentralisation des organes de coordination,� Animation des organes de coordination par des techniciens disponibles dans le

domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

3. Responsabilisation de chaque ministère concerné

� Bonne description des tâches par secteur,� Respect de l’inter-sectorialité en associant les autres secteurs dans la mise en

œuvre,� Prise d’un texte officiel pour donner une base juridique au comité

intersectoriel de coordination des interventions en matière de sécuritéalimentaire et nutritionnelle. Ce texte doit prendre en compte la définition dufonctionnement du comité et l’imputation budgétaire pour sonfonctionnement,

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� Insertion d’interventions de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans lesplans sectoriels à partir du PNAN élaboré.

4. Le suivi

� Sous la responsabilité du comité intersectoriel de coordination,� Décentralisation du suivi jusqu’à la communauté de base,� Envoi périodique des rapports sur l’état d’avancement par secteur et échelon,� Tenue d’un chronogramme pour les activités,� Définition et harmonisation des indicateurs, des outils et autres éléments de

suivi,� Tenue régulière d’une banque de données actualisées et traitées pour servir de

tableau de bord,� Tenue régulière de réunions de suivi à tous les niveaux,� Approche participative à privilégier,� Fonctionnement des organes de suivi surtout à la base s’appuyant sur les

ressources de la communauté,� Diffusion des rapports d’activités du comité au niveau de tous les secteurs

concernés,� Participation des ONGs au comité de coordination à toutes les étapes

d’intervention

5.2.3 Résolution des questions de financement de la mise en œuvre desPNAN

5.2.3.1 Principaux problèmes relevés en matière de financement :

� Absence de ligne budgétaire et insuffisance des financements desinterventions de nutrition ;

� Difficultés à mobiliser les ressources financières existantes;

� Manque d’informations sur l’existence de financement chez desbailleurs de fonds ;

� Manque d’informations sur les procédures de déblocage desressources financières ;

� Lourdeur des procédures administratives pour le déblocage des fonds;

� Détournement des Fonds alloués à la nutrition vers d’autres activités.

5.2.3.2 Approche des solutions proposées

� Inscription d’une ligne budgétaire suffisante pour les interventions desécurité alimentaire et nutritionnelle dans chaque secteur impliquédans la mise en œuvre du PNAN ;

� Recensement des bailleurs de fonds potentiels pour la mise en œuvredu PNAN tels que l’état, les agences bilatérales, les agencesmultilatérales, les ONG, les privés, les communautés de base, lesconfessionnels et les associations caritatives ;

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� Organisation d’une table ronde avec les bailleurs de fonds pour lamise en œuvre du PNAN ;

� Diffusion par le Comité National de Coordination des informations surla formulation des requêtes et les procédures administratives au niveaudes bailleurs de fonds et au niveau du budget national, notamment ausujet des règlements, domaines d'intérêt, calendriers et procédures ;

� Collaboration étroite entre les nationaux et les partenaires audéveloppement pour la formulation des projets et requêtes ;

� Engagement rapide des actions et des Fonds en matière de sécuritéalimentaire et nutritionnelle ;

� Utilisation effective de tous les fonds alloués à la nutrition ;

� Contacts réguliers auprès des bailleurs de fonds pour se faire connaître;

� Organisation des actions spécifiques de mobilisation (tombola,téléfonds etc.).

SESSION 6. AUTRES PRESENTATION EN PLEINIERE

Dr Georges Codjia, Fonctionnaire Régional chargé de la Nutrition à la FAO à Hararé(Zimbabwe) a fait une prése ntation sur les Systèmes d’Information et de Cartographie sur l’InsécuritéAlimentaire et la Vulnérabilité (SICIAV).

Les SICIAV sont un ensemble de systèmes d’information visant à fournir auxdécideurs politiques des informations exactes et à jour sur l’incidence, la nature et les causes del’insécurité alimentaire chronique et de la vulnérabilité en vue de formuler et mettre en œuvre despolitiques et programmes visant l’atteinte des objectifs du Sommet Mondial de l’Alimentation. Ilsconstituent ainsi, un cadre dans lequel un large éventail d’activités peuvent être menées aux niveauxtant national qu’international pour améliorer l’information aux fins de ces objectifs. A l’échellenationale, le SICIAV relie les systèmes d’information qui collectent et analysent des données utilespour mesurer et suivre l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité. A l’échelle internationale, il s’agitd’un programme d’activités diversifiées pour appuyer les SICIAV nationaux et établir une base dedonnées commune et un réseau d’échange d’informations.

Parmi les systèmes d’informations existants, ceux qui sont utiles aux SICIAV sont :

� les systèmes d’information agricole,� les systèmes d’information sur la Santé,� les systèmes d’information sur les terres, l’eau et le climat,� les systèmes d’alerte rapide, les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire et

la nutrition des ménages,� les systèmes d’information sur les marchés, et enfin les systèmes cartographiques sur

l’évaluation de la vulnérabilité.

Des exemples de SICIAV nationaux du Burkina Faso, du Mali ont été présentés. Unedocumentation sur ces systèmes d’information a été mise à la disposition des participants à cet atelier.

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SESSION 7 : RECOMMANDATIONS

Au terme des travaux de l'atelier et devant les contraintes identifiées tant en plénièrequ'en travaux de groupe, les participants ont formulé une série de recommandations.

7.1. A l’endroit des pays

1. Organiser un plaidoyer auprès des décideurs politiques pour amener les questions desous-alimentation et de nutrition à un niveau de priorité politique plus élevé.

2. Impliquer davantage la société civile dans les questions d’alimentation et de nutrition.

3. Renforcer le volet nutrition dans les programmes d’enseignement à tous les niveaux.

4. Promouvoir la création d’associations nationales d’intervenants en sécurité alimentaireet nutritionnelle.

5. Faire de la communication un outil privilégié pour le plaidoyer en alimentation etnutrition.

6. Faire le consensus autour des actions prioritaires retenues à tous les niveaux.

7. Traduire les actions prioritaires en un langage compréhensible aux communautés debase.

8. Associer les communautés de base dans la définition des critères de choix des actionsprioritaires

9. Intégrer les actions prioritaires en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle dansles grands thèmes de développement en vogue sur le plan international, comme la luttecontre la pauvreté, le développement humain durable, la lutte contre le SIDA, etc.

10. Renforcer la collaboration entre les différents secteurs concernés ;

11. Responsabiliser les différents secteurs et les communautés de base dans l’exécution etle suivi des PNAN

12. Inscrire une ligne budgétaire suffisante pour les interventions de sécurité alimentaireet nutritionnelle dans chaque secteur impliqué dans la mise en œuvre du PNAN

13. Organiser une table ronde avec les bailleurs de fonds pour la mise en œuvre duPNAN.

14. Accélérer le processus d’utilisation des ressources financières disponibles pour la miseen œuvre des actions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

7.2. A l’endroit des partenaires au développement

1. Apporter un appui technique et financier aux pays pour la mise en œuvre des PNAN

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2. Soutenir l’introduction du volet nutrition dans les programmes d’enseignement à tous lesniveaux.

SESSION 8. CEREMONIE DE CLOTURE

La cérémonie de clôture a été présidée par Mr Martin BIKIENGA Ministre del’Agriculture, représentant du Gouvernement du Burkina Faso. Celle-ci a été marquée dans un premiertemps par la présentation du rapport provisoire de l’atelier et la lecture des recommandations issuesdes travaux. Ensuite, une représentante des participants a présenté les remerciements des participantsau Gouvernement et au peuple Burkinabè, aux Organisateurs et aux représentants des agences duSystème des Nations Unies qui ont permis la réalisation de cet atelier.

Le discours de clôture du Ministre de l'Agriculture a sanctionné la fin de cettecérémonie. Dans son intervention, Monsieur Martin BIKIENGA, après avoir éloquemment fait unesynthèse des résultats des travaux, a insisté sur les efforts restant à faire par chaque pays participantafin que les populations bénéficient des résultats positifs des programmes contenus dans les différentsplans. Le Gouvernement Burkinabè s'engagera à appliquer les propositions formulées en vue de rendreplus efficiente la mise en œuvre du PNAN. Enfin le Ministre de l'Agriculture a tenu à remercier lesagences spécialisées des Nations Unies (OMS, FAO) dont les appuis techniques et financiers ontpermis de réaliser cet atelier inter-pays sur le suivi de la Conférence Internationale sur la Nutrition.

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Annexes 1

LISTE DES PARTICIPANTS

PARTICIPANTS NATIONAUX PAYS PARTICIPANTS NATIONAUX

Mme FARSI ZahiaChargée du Programme National de luttecontre les Carences NutritionnellesMinistère de la Santé et de la PopulationEl-Madania-AlgerTél. : 213-2-27-98-15

ALGERIE

Mr HADJ-LAKEHAL BelkacemPrésident du Comité National deNutrition, Maître Assistant à la Facultéde MédecineInstitut National de Santé PubliqueMinistère de la Santé et de laPopulation4, Chemin El Biar - AlgerTél. : 213-2-91 20 21/91 11 82Fax : 213-2-91 27 37

Mr. DOS SANTOS JUNIOR AntonioDiasDirecteur National du Programme deNutritionDirection Nationale de la Santé PubliqueMinistère de la SantéP.O. BOX 1201-CTél. : 391226/332398E-mail : OMS.UNICEF/ANGOLA

ANGOLA

Mr. SAGBOHAN AristideDirecteur de l'Alimentation et de laNutrition Appliquée (DANA)Point Focal de la CIN et du SMAMinistère du Développement RuralB.P. 295 PORTO-NOVOTél. : (229) 21-26-70/21-39-63Fax : (229) 21-39-63E-mail danamdr @ leland.bj

BENIN

BURKINAFASO

Mr . ADAKRO RogerDEP/SantéMinistère de la SantéB.P. 7009 OUAGADOUGOU

Mr. SANON SANGOUAN LéonChef de Service du Centre National pourla NutritionMinistère de la Santé03 B.P. 7068 OUAGADOUGOU 03Tél. : (226) 30 87 48Fax : (226) 32 40 57E-mail : Cnnbf @ fasonet.bf

Mr. SAMBARA Saidou DominiqueNutrition/CNNMinistère de la Santé03 BP 7068 OUAGADOUGOU 03

BURKINAFASO

Mr. DIANCOUMBA DoulayeChef Service Technologie AlimentaireMinistère de l'Agriculture01 BP 1764 OUAGADOUGOU 01Tél. : (226) 32 47 46

Mr. TOURE HaouaChef de Service des ProductionsAnimalesMinistère des Ressources AnimalesBP 7026 OUAGADOUGOUTél. : (226) 306688/306689

BURKINAFASO

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Mr. KONKOBO EtienneChargé d'Etudes/Secrétariat GénéralMinistère des Enseignements Secondaire,Supérieur et Recherche Scientifique01 BP 471 OUAGADOUGOU 01

Mr. ZAGRE NoëlChercheur UR6 Nutrition/IRSSMinistère des EnseignementsSecondaire, Supérieur et RechercheScientifique01 BP 471 OUAGADOUGOU 01

LISTE DES PARTICIPANTS

PARTICIPANTS NATIONAUX PAYS PARTICIPANTS NATIONAUX

BURKINAFASO

Mme OUEDRAOGO GénévièveDirectrice des Etudes et de laPlanificationMinistère de l'Emploi, du Travail et de laSécurité Sociale03 BP 7016 OUAGADOUGOU 03

Mme NIKIEMA HortenseDirection de l'EnfanceMinistère de l'Action SocialeTél. : (226) 30 68 80

Mr. KINI B. DieudonnéChargé d'EtudesMinistère de l'Economie et des Finances06 BP 9283 OUAGADOUGOU 06

BURKINAFASO

Mr. AOUABA/ZIOAgent d'AgricultureDirection de la Vulgarisation AgricoleMinistère de l'AgricultureTél. : (226) 307391/366359OUAGADOUGOUE-mail : ouaba kalé[email protected]

Mr. OUEDRAOGO Daberga DanielChargé d'Etudes/Secrétariat GénéralMinistère de l'Environnement et EauxOUAGADOUGOU

BURKINAFASO

Mr. NASSA EtienneJournalisteMinistère de la Communication(SIDWAYA)01 BP 507 OUAGADOUGOU 01Tél. : (226) 306305/07

Mr. SANON K. RogobertJournaliste, Journal du soir02 BP 5468 OUAGADOUGOU 02

BURKINAFASO

Mr. OUMARO SaïdouJournaliste A.I.B01 BP 507 OUAGADOUGOU 01Tél. : (226) 324639

Mr. MONE SeydouNutritionniste/ConsultantMEERS01 BP 6133 OUAGADOUGOU 01

BURKINAFASO

Mr. SIMPORE JacquesDocteur BiologisteDirecteur Laboratoire St. Camille01 BP 364 OUAGADOUGOU 01Tél. : (226) 360783

Mr. OUEDRAOGO EvaristeJournalisteMinistère de la Communication07 BP 5337 OUAGADOUGOU 07

BURKINAFASO

Mr. OUEDRAOGO Daberga DanielChargé d'EtudeMinistère de l'Environnement et EauxS/c OUEDRAOGO Noraogo AndréConseiller Régional en NutritionOMS/AFROE-mail : [email protected]

BURKINAFASO

Mr. NANA BarnabasJournaliste01 BP 6327 OUAGADOUGOU 01

BURUNDI

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Mr. SINDABARIRA IsidoreResponsable Programme de NutritionMinistère de la Santé PubliqueBP 337 BujumburaTél. : (257) 221813

LISTE DES PARTICIPANTS

PARTICIPANTS NATIONAUX PAYS PARTICIPANTS NATIONAUX

CAMEROUNMr. NTONGA AndréPoint Focal NutritionDirection de la Santé CommunautaireMinistère de la Santé PubliqueYAOUNDETél. : (237) 239350/315512E-mail : [email protected]

CAP VERTMme MORAIS Maria TerezaResponsable du Programme NutritionMinistère de la SantéBP 47 PRAIATél. : ( 238) 610122E-mail : [email protected]

COMORESMr. AHMED Mohamed AhmedNutritionniste ConsultantProjet V/TCP Sécurité, Alimentation desMénagesMinistère de la SantéBP 08 ENS MORONITél. : (269) 788082/744075

CONGOMme DIMI ElisaDirectrice de la Santé de la FamilleMinistère de la SantéBP 13217 DSF BRAZZAVILLETél. : (242) 562089

GUINNEE-BISSAU

Mme CUNHA AquitâniaResponsable Nationale du Programme dela NutritionMinistère de la SantéAvenue Un Idade AfricanaBP 50 BISSAUTél. : (245) 201107Fax : (245) 201188E-mail : E-mail unicef ou oms

MADAGASCAR

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Mr. RAKOTONIRINA SimonChef du Service de la NutritionMinistère de la SantéService de la Nutrition CHUAMPEFILOHABP 4150 ANTANANARIVOTél. : (261) 22 315 57

LISTE DES PARTICIPANTS

PARTICIPANTS NATIONAUX PAYS PARTICIPANTS NATIONAUX

MALIMr. DIARRA M. Modibo MamadouChef de la Division Suivi de la SituationAlimentaire et Nutritionnelle (DSSAN)Ministère de la SantéBP 232 KOULOUBA/BAMAKOTél. : (223) 232725Fax : (223) 232726E-mail : [email protected]

MAURITANIEMr. KANE M. MoustaphaMédecin-NutritionnisteMinistère de la Santé et des AffairesSocialesBP 281 NOUAKCHOTTTél. : (222) 251277E-mail : [email protected]

NIGERMr. IDE MoussaChef Adjoint de la Division de NutritionMinistère de la Santé PubliqueBP 623 NIAMEYTél. : (227) 722968E-mail : santé[email protected]

REPUBLIQUEDEMOCRA-TIQUE DUCONGO(RDC)

Mr. NTAMBWE K. ThéophileDirecteur du Programme National deNutritionMinistère de la SantéBP 3250 KINSHASA/GOMBETél. : (243) 880 39 74E-mail : [email protected]

Mr. KINJANJA KAYINGE JonasPoint FocalMinistère de la SantéCEPLANUTBP 2429 KINSHASA 1

RWANDA

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Mr. NGENDAHIMANA GérardChef de Division NutritionMinistère de la SantéBP 84 KIGALITél. : (250) 74866

Mr. NTAGANDA JustinAgent de la Division NutritionMinistère de la SantéBP 84 KIGALITél. : (250) 74866

SAO TOMEET PRINCIPE

Mr. CARVALHO Aurelio RamosResponsable du Programme de Nutritionde la Santé PubliqueDirection de la Santé PubliqueMinistère de la SantéP.O.Box 23 SAO TOMETél. : (239) 122 39 97E-mail : [email protected]

LISTE DES PARTICIPANTS

PARTICIPANTS NATIONAUX PAYS PARTICIPANTS NATIONAUX

SENEGALMr. SAMBE AbdoulayeNutritionnisteService National de Nutrition(SNAN/DS)Ministère de la Santé, DAKARTél. : (221) 824 47 53Fax : (221) 824 75 49

TCHADMr. YOMADJIOUTENGAR OscarResponsable du Centre de NutritionMinistère de la Santé PubliqueBP 440 N'DJAMENATél. : ( 235) 515196

TOGOMme BASSUKA AndréePédiatreChef du Service de la NutritionMinistère de la SantéBP 1991 LOMETél. : (228) 221196E-mail : [email protected]

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LISTE DES PARTICIPANTS

ORGANISATIONS NONGOUVERNEMENTALES DENOMINATION ORGANISATIONS NON

GOUVERNEMENTALES

TERRE DESHOMMES

Mr. ZERBO EdouardResponsable Projet Nutritionde Terre des HommesOUAGADOUGOU -Burkina-FasoTél. : (226) 31 30 95

Mr. SANOGO IbrahimCoordinateurTerre des Hommes-LanlanneOUAGADOUGOU -Burkina-Faso

HKIMme SIRI ZeinaReprésentante Résidente04 BP 8150 OUAGADOUGOU 04,Burkina-Faso

AFRICAREMme SANOGO Nana née ZANOUSociologue01 BP 608 OUAGADOUGOU 01

CENTRES DE RECHERCHE CENTRES DE RECHERCHE

IRDMr. PARENT GérardChercheur01 BP 182 OUAGADOUGOU 01

CRAN/OCCGE

Mr. ACAKPO AlfredMédecin-Nutritionniste/ChercheurBP 7980 LOME-TogoTél. : (228) 215732E-mail : acakpo [email protected] : [email protected]

SECRETARIAT SECRETARIATFAO

Mr. CODJIA GeorgesFonctionnaire RégionalChargé de la NutritionFAO/HarareP.O.Box 3730, HARARE-ZimbabweE-mail : [email protected]

FAO

Mr. CHEIKH NdiayeFonctionnaire Régional PrincipalChargé de l'Alimentation et de laNutritionFAO/ONU - GhanaBP 1628 ACCRA-GhanaTél. : 00233217010930 (3154)Fax : 00233217010944 (3154)E-mail : [email protected]

Mr. NANTEL GuyFonctionnaire PrincipalDivision de l'Alimentation et de laNutrition – ESNAVia Delle Terme Di Caracalla00100 ROME, ItalieTél. : 390 657 052 028E-mail : [email protected]

FAO

Mr. BAKARI SeidouDirecteur Adjoint AgricultureConsultant/FacilitateurMinistère du Développement RuralBP 323 NIAMEY, NigerTél. : (227) 75 23 35Fax : (227) 72 27 75E-mail : [email protected]

Mme KOUADIO GéraldineExperte Associée Nutrition FAOBP 1820 BAMAKO - MaliTél. : (223) 22 37 13Fax : (223) 22 36 46E-mail : [email protected]

FAO

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LISTE DES PARTICIPANTS

SECRETARIAT DENOMINATION SECRETARIAT

OMS

Mr. OUEDRAOGO N. AndréConseiller Régional en NutritionOMS/AFROP.O.Box BE 773, HARARE-ZimbabweTél. : (263) 1 (321) 9392Fax : (263) 1 (321) 9002E-mail : [email protected]

Mme NISHIDA ChizuruSenior Technical OfficerDepartment of Nutrition for Healthand Development1211 GENEVA 27 SwitzerlandTél. : 4122791 3317/3455Fax : 4122E-mail : [email protected]

OMS

Mme MUTRU TiinaTechnical OfficerDepartment of Nutrition for Health andDevelopment (NHD)WHO, Av. Appia 20 CH-1211GENEVA 27 SwitzerlandTél. : 4122 79 143 39Fax : 4122 79 141 56E-mail : [email protected]

Mr. DELPEUCH FrancisDirecteur de Recherche/FacilitateurIRD et Centre - Collaborateur del'OMS pour la NutritionBP 5045, 34032 MONTPELLIER(France)Tél. : 334674 16166Fax : 334675 47800E-mail : [email protected]

OMSMr. AGBO Kodjo Doh ChristianConsultant/FacilitateurBP 8151 LOME - TogoTél. : (228) 27 10 79E-mail : agbo@voilà.fr

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Annexe �2 PROGRAMME DE TRAVAIL

Lundi 9 octobre 2000

08 :00-09 :00 Inscription des participants

Session 1 : Cérémonie d ’ouverture

09 :00-09 : 30 Allocutions :

- Représentant de la FAO- Représentant de l’OMS- Représentant du Gouvernement

09 :30-10 :00 Suspension de séance

09 :45-10 :00 Pause café

10 :00-10 :30 Objectifs et méthode de travailIntroduction des participantsÉlection des membres du BureauAdoption du programme de travail

Session 2 : Introduction

10 :30-10 :45 Bilan du suivi de la CIN et perspectives globales del’alimentation et de la nutrition (FAO)

10 :45-11 :00 Bilan du suivi de la CIN et perspectives globales et régionalesde l’alimentation et de la nutrition (OMS : AFRO et NHD)

11 :00-12 :00 Discussion en plénière

12 :00-13 :30 Déjeuner

Session 3 : Présentations des pays (10 minutes par pays)

13 :30-14 :30 Groupe 1 : Algérie, Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun,

14 :30-15 :00 Discussion en plénière

15 :00-16 :00 Groupe 2 :Cap Vert, Comores, Tchad, RépubliqueDémocratique du Congo, République du Congo,

16 :00-16 :30 Discussion en plénière

16 : 30 –16 :45 Pause café

Session 3 : Présentation des Pays (10 minutes par pays) (Suite)

16 :30-17 :30 Groupe 3 : République de Guinée, Guinée Bissau, Madagascar.

17 :30-18 :00 Discussion en plénière

Mardi 10 octobre 2000

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Session 4 (suite et fin) Présentation des pays

08 :30-09 : 40 Groupe 4 : Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sao Toméet Principe, Sénégal, Togo.

09 :40-10 :15 Discussion en plénière

10 :15-10 :30 Pause café

Session 5 : Travaux en groupe

Question 1

Quelles pourraient être les approches pour amener les questions de sous-alimentation et nutrition à unniveau de priorité politique plus élevé ?

10 :30-11 :00 Introduction des travaux de groupe : Dr NANTEL,Dr DELPEUCH

11 :00-13 :00 Travaux en groupe

13 :00-14 :30 Déjeuner

14 :30-16 :30 Travaux de groupe (suite)

16 :30-17 :00 Pause café

Session 6 : Présentation et discussion en plénière des travaux de groupe(10mn de présentation et 20 mn de discussion pour chaque groupe)

17 :00-17 :15 Groupe 1

17 :15-17 :30 Groupe 2

18 :00-18 :30 Réunion du Secrétariat et du bureau : synthèse des travaux degroupe pour l’objectif 1

Mercredi 11 octobre 2000

Session 7 (suite et fin)

08 :30-09:00 Groupe 3

09 :00-09:30 Groupe 4

Session 8 : Travaux en groupe

QUESTION 2 : Comment peut-on progresser sur plusieurs éléments clefs de la mise en œuvre etd’assurer :

1. Une identification des actions prioritaires2. La collaboration entre les ministères ;3. La responsabilisation de chaque ministère concerné pour la mise en œuvre dans son

secteur ;4. Le suivi.

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09 :30-10 :00 Introduction des travaux de groupe (Dr NANTEL,Dr DELPEUCH)

10 :00-10 :30 Pause café

10 :30 :12-30 Travaux de groupe

12 :30-14 :00 Déjeuner

14 :00-16 :30 Travaux de groupe (suite)

16 :30-17 :00 Pause café

Session 9 : Présentation et discussion en plénière des travaux de groupe

17 :00-18 :00 Groupe 1, 2

18 :00-18 :30 Réunion du secrétariat et du bureau : synthèse des travaux de groupe pour l’objectif 2

Jeudi 12 octobre 2000

08 :00-09:00 Présentation sur les Systèmes d’Informations et de Cartographiesur l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV) et leurimportance pour la mise en œuvre et le suivi des PNAN ,(Dr CODJIA , FAO/AFR).

Session 10 : Travaux en groupe

Question 3

Comment résoudre les questions de financement de la mise en oeuvre ?

09 :00 – 09 : 30 Introduction des travaux de groupe (Dr NANTEL,Dr DELPEUCH)

09 : 30 – 10 : 00 Travaux en groupe10 : 30 – 11 Pause café11 : 00-12 :30 Travaux en groupe (suite)

Session 11 : présentation et discussion en plénière des travaux de groupe(15 mn pour chaque groupe)

12 :00-13 :00 Groupe 1, 2

13 :00-14 :00 Déjeuner14 :00-15 :30 Présentation du Rapport Final et des Recommandations15 :30-16 :30 Adoption des Recommandations

Session 12 : Session de clôture

17 :00 Présentation du Rapport Final et des Recommandations.

Discours de clôture du Ministre de l’Agriculture.

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COMPOSITION DES GROUPES

Groupe N�1 : Bénin, Cameroun, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, Sao Tomeet Principe, Togo, Rwanda, Burkina Faso, Mali, Sénégal.

Facilitateurs : Dr NANTEL Guy, FAODr OUEDRAOGO André, OMS/AFRODr PARENT Gérard, IRDDr BAKARI Séidou, Consultant FAO.

Bureau :

Président Dr Sagbohan Aristide, BéninRapporteurs Dr Bassuka Andrée,Togo

Dr Kane M. Moustapha, la Mauritanie

Groupe N�2 : Algérie, RDC, Congo, Tchad, Burkina Faso, Guinée Bissau, Comores, Madagascar, Burundi,Cap Vert.

Facilitateurs : Dr DELPEUCH Francis, Consultant OMSDr CODJIA Georges, FAO/HarareDr CHEIKH Ndiaye, FAO/AccraDr AGBO K. Christian , Consultant OMS.

Bureau :

Président Dr Hadj-Lakehal Belkacem, AlgérieRapporteur Dr Dimi Elisa, Congo