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DIMANCHE 22 JANVIER 2017 - 24 RABIE AL THANI 1438 - N° 8005 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

La 9e croisade ou toute lavérité sur la guerre en Syrie

Étude

Par Kamel Bouchama (P. 8 et 9)

l SES TRADITIONNELS RELAIS ANNONCENT L’ORGANISATION IMMINENTE D’UNE AGEX

Raouraoua, ledribble de trop ?

l Elle court la rumeur : le président de la FAF compte sérieusement provoquer une AG extraordinaire de son instance,et ce, avant le rendez-vous réglementaire prévu en mars prochain sous forme d’une assemblée générale élective.

l MENASRA :

l CONFECTION DES LISTESÉLECTORALES

l FUSION NAHDA-EL BINAA-FJD

l LA JEUNESSE, LES FEMMESET LA COMPÉTENCE

«Commentréconcilierles électeurset les urnes»

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Grognepersistanteau RND

l La grogne ne semble pas quitter le RND,notamment à la veille d’élections législativesque la direction nationale du parti soutient

préparer dans la sérénité. PAGE 5

L’unionofficiellementproclamée

l Après la proclamation officielle, lasemaine dernière, du projet de fusion

entre le MSP et le FC, c’était, hier, au tourde l’autre projet d’intégration de lamouvance verte d’être proclamé. PAGE 5

Le triptyquede Amar

Ghoul pourgagner lesélections

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Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

l NOUVELLES RELATIONS DE TRAVAIL

Ce que ditle rapportEl Ghazi

l C’est un rapport détaillé et qualifié d’ «important» que le ministredu Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale remettra au Premierministre avant la fin de la semaine en cours, a-t-on appris. Un rapport

qui tracera, ajoute-t-on, les contours de la nouvelle approchegouvernementale vis-à-vis du monde du travail. PAGE 3

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Le transport des étudiantsperturbé à Batna

Les étudiants de Batna ontLes étudiants de Batna onteu la désagréable surprise deeu la désagréable surprise de

constater que le transportconstater que le transportuniversitaire n’est pas assuuniversitaire n’est pas assu--ré depuis mardi dernier. Enré depuis mardi dernier. Eneffet, le transporteur privéeffet, le transporteur privé«Eur l t ransport de voya«Eur l t ransport de voya --geurs» a décidé de ne pasgeurs» a décidé de ne pasenvoyer ses bus pour laenvoyer ses bus pour la

prestation. Les œuvres uniprestation. Les œuvres uni--versitaires de Batna vienversitaires de Batna vien--

nent de lui adresser unnent de lui adresser unavertissement.avertissement.

Un jour, un sondage

OUI : 9%

NON :88,3%

S. OPINION :2,8%

Résultat sondage

Pensez-vous que les Verts réussiront à se qualifier au prochain tour de la CAN-2017 ?

NON Sans opinionOUI

Comprenez-vous la déception de certains supporters de l’équipe nationale qui vontjusqu’à demander la démission du président de la FAF, Mohamed Raouraoua ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

PendaisonC’est terr ib le , l ’h istoire rapportéeC’est terr ib le , l ’h istoire rapportée

hier, par Le hier, par Le Soir d’AlgérieSoir d’Algérie de ce ressorde ce ressor--tissant algérien qui a tenté de se pendretissant algérien qui a tenté de se pendredans les locaux du consulat d’Algérie àdans les locaux du consulat d’Algérie àCréteil, en France. Ses papiers lui ontCréteil, en France. Ses papiers lui ontété volés et il voulait obtenir un passeété volés et il voulait obtenir un passe--port d’urgence pour rentrer au pays.port d’urgence pour rentrer au pays.Devant le refus du consulat au prétexteDevant le refus du consulat au prétexteque la loi n’autorisait la délivrance deque la loi n’autorisait la délivrance dece document qu’en cas de décès, il ace document qu’en cas de décès, il acommis l’acte désespéré. Après quoi,commis l’acte désespéré. Après quoi,bien entendu, le passeport lu i a étébien entendu, le passeport lu i a étédonné. Au-delà de l’aspect tragique dedonné. Au-delà de l’aspect tragique dece cas, il y a lieu de s’interroger tout dece cas, il y a lieu de s’interroger tout demême. 1/ S’il avait droit au passeport,même. 1/ S’il avait droit au passeport,pourquoi ne pas le lui avoir donné avantpourquoi ne pas le lui avoir donné avantqu’il en arrive à tenter de se suicider enqu’il en arrive à tenter de se suicider enpublic ? 2/En revanche, s’il n’y avait paspublic ? 2/En revanche, s’il n’y avait pasdroit, n’est-il pas anormal de lui avoirdroit, n’est-il pas anormal de lui avoiroctroyé à cause de son geste de désesoctroyé à cause de son geste de déses--poi r ? Dans cet te hypothèse, on enpoir ? Dans cet te hypothèse, on enver ra à l ' aven i r des gens mun is dever ra à l ' aven i r des gens mun is decordes dans nos administrations. Lacordes dans nos administrations. Lavérité est quelle que soit la loi, il y avérité est quelle que soit la loi, il y atoujours la dimension humaine de latoujours la dimension humaine de lachose . C ’es t ce l le - là qu i permet dechose . C ’es t ce l le - là qu i permet dedépasser le désespoir. Mais ce n’estdépasser le désespoir. Mais ce n’estcertainement pas dans les consulatscertainement pas dans les consulatsq u ’ o n l a t r o u v e r a , c e t t e d i m e n s i o nq u ’ o n l a t r o u v e r a , c e t t e d i m e n s i o nhumaine. Attention, quand on incriminehumaine. Attention, quand on incrimineles consulats, on parle d’un système,les consulats, on parle d’un système,d ’une phi losophie , pas d ’ ind iv idus .d ’une phi losophie , pas d ’ ind iv idus .Dans tous les consulats, il y a des gensDans tous les consulats, il y a des gensbien. bien.

A. T.digoutagesoir@yahoo.digoutagesoir@yahoo.frfr

Dimanche 22 janvier 2017 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.frPPLes importateurs de médicamentssous surveillance

Des changements dans l’industriepharmaceutique

A l ’ instar des changeA l ’ instar des change --ments opérés , i l y aments opérés , i l y apresque un mois, danspresque un mois, dansles différents groupesles différents groupessectoriels de l’industrie,sectoriels de l’industrie,le ministère va, cettele ministère va, cettefo is -c i , s ’occuper defo is -c i , s ’occuper decelui de la pharmacie.celui de la pharmacie.Des sources affirment queDes sources affirment quedes changements de DGdes changements de DGvont intervenir auvont intervenir aucours de cettecours de cettesemaine.semaine.

ERISCOOPERISCOOP

Les importateurs de médicaments seront, désorLes importateurs de médicaments seront, désor --mais, encore plus sous surveillance. Ils devront fairemais, encore plus sous surveillance. Ils devront faireplus attention à la date et aux quantités de médicaplus attention à la date et aux quantités de médica--ments importés. Le ministère de la Santé comptements importés. Le ministère de la Santé compteimposer à ces opérateurs de payer pour chaque boîteimposer à ces opérateurs de payer pour chaque boîtede médicaments périmés et incinérés en Algérie.de médicaments périmés et incinérés en Algérie.

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT DIT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où l’on appré-cie davantage certaines pauses. Cellesqui nous instruisent. Celles qui nous

font prendre conscience que l’on n’applau-dit jamais assez celui qui se surpasse pournous aider à nous épanouir autrement.

Familier des festivals internationaux oùil multiplie sélections et récompenses, AnisDjaâd navigue entre écriture, réalisation etdéfense de l’art d’être et de partager.

Son film, Le passage à niveau, qui adécroché tellement de prix, raconte ledéchirement qui accentue la peine. Tout sepasse loin de soi-même pour mieux décrireune espèce de renoncement qui, en fin de

compte, va se révéler ne pas en être un.C’est l’histoire d’un garde-barrière et d’unpassage à niveau planté dans un lieu-ditpour un concert de fermeture et d’ouvertu-re manuelles. Le film est un concentré detendresse à l’égard des visages, des lieuxet de l’atmosphère qui racontent si bienl’histoire. Là où le regard reste de marbreet où personne ne s’arrête sur le geste d’unhomme qui veille quand le monde sombredans un profond sommeil.

Là où surgit de nulle part un SDF, artisteet cultivé que l’on n’hésite plus à aimer auxcôtés d’un gardien du rail illettré, vulné-rable et solitaire. Et l’on s’en remet à des

personnages qui parlent peu parce que toutest dans le souffle et le mouvement. Là oùla solitude a le choix de peser ou non. C’estbouleversant de voir comment un cinéastecommunique la force de son lien auxautres, à ceux que généralement l’onn’écoute pas. Comme cet émouvant SDFparti se perdre loin du jugement sévère deshommes et qui surmonte le néant commeon traverse la vie aux côtés d’un personna-ge qui écoute les heures s’égrener en atten-dant un train qui arrive, le temps d’une rup-ture fugitive.

De part et d’autre d’un quai de fortune setiennent deux hommes aux destins réunis

par le vide, là où une solitude intérieureattend d’être rompue par quelque pouvoirinconnu. Chacun rêve sans doute d’aller àl’opposé de l’autre. Comme si s’éviter ou sefuir devenait indispensable pour exorciserles démons intérieurs. Cette peine indivi-duelle qui serait de trop si elle venait ensupplément à celle de chacun.

M. B.

Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

Le passage à niveau !

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE3

NOUVELLES RELATIONS DE TRAVAIL

Ce que dit le rapport El Ghazi

Abder Bettache – Alger (LeSoir) – Le document en questionfera l’état de la situation qui prévautdans le monde du travail. Unesituation qui intervient à la lumièrede la dernière rencontre qui s’esttenue au siège du ministère duTravail et lors de laquelle UGTA etsyndicats autonomes ont nettementexprimé leur préoccupation sur laquestion sociale. En effet, leministre du Travail, qui avait réussià réunir, lors de la même réunion,l’UGTA, représentée en la circons-tance par son secrétaire général,M. Abdelmadjid Sidi Saïd, et lesanimateurs de l’Intersyndicale,ainsi que d’autres structures syndi-cales autonomes relevant du sec-teur économique, à l’image duSyndicat national de la poste(Snap) et du Syndicat national destravailleurs de l’électricité et du gaz(SNTEG), avait déclaré que «l'an-née 2017 sera une nouvelle étapesur la voie du renforcement du dia-logue permanent entre les autoritéset le partenaire social».

Dans son rapport, le ministre duTravail, de l’Emploi et de la Sécuritésociale a mis en exergue «la portéede la représentation syndicale desdifférentes organisations syndi-cales dans leurs secteurs respec-tifs», mais aussi «les réellesentraves auxquelles font face cesorganisations syndicales dansl’exercice de leurs missions syndi-cales».

M. Mohamed El Ghazi donnerason avis sur l’enjeu de la représen-tativité syndicale à la veille dudébat qui sera porté sur le code dutravail. D’ailleurs, il avait indiqué

lors de la réunion du 16 janvier der-nier que «cette rencontre marqueral'entame d'une nouvelle dynamiquenouvelle au plan du dialogue», touten annonçant qu'il chargera l'ins-pecteur général du travail au minis-tère du Travail, M. Akli Barkat,d'être le «trait d'union» entre leministère et les représentants dessyndicats pour rédiger les rapportssur les différentes préoccupationssoumises. A l’adresse du Premierministre, le premier responsable dudépartement du travail, de l’emploiet de la sécurité sociale plaideral’importance «d’associer les autresdépartements sectoriels d’ouvrir undialogue réel et responsable avecles organisations syndicales repré-sentatives, à l’instar de ce qui se

fait au niveau du ministère del’Education nationale».

A cet effet, et selon des sourcesproches du département du travail,M. Mohamed El Ghazi compte, pro-chainement, organiser une autrerencontre identique à celle qui a eulieu le 16 janvier dernier au niveau

du siège de son département. Unerencontre qui considérée commeune avant-première avant celle quisera organisée par le Premierministère et qui verra, pour la pre-mière fois dans l’histoire du dia-logue social en Algérie, la participa-tion des syndicats autonomes aux

discussions tripartites. D’ailleurs, leministre du Travail avait déclaréqu’«un bilan sera dressé sur lespréoccupations posées et lesobservations relevées par lesreprésentants de près de 26 syndi-cats présents à la rencontre dans lebut de les soumettre au Premierministre», tout en rappelant l'exis-tence de «65 syndicats agréés parle ministère».

Et en guise des bonnes inten-tions du pouvoir, il conclut son inter-vention en déclarant «que les syn-dicats seront associés à l'étape dela consultation autour du projet deloi sur le travail pour débat et enri-chissement». «Un projet de loi quitend à préserver les acquis des tra-vailleurs et garantir leurs droits estencore à la phase de consultationavec le partenaire social pour pas-ser ensuite aux étapes suivantes telqu'énoncé par la loi», a-t-il expli-qué.

A. B.

Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

C’est un rapport détaillé et qualifié d’«important» que leministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité socialeremettra au Premier ministre avant la fin de la semaine encours, a-t-on appris. Un rapport qui tracera, ajoute-t-on,les contours de la nouvelle approche gouvernementalevis-à-vis du monde du travail.

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Les ambitions de Sonelgaz

Et d’ajouter que «notre stratégieest de mettre en place, également,un tissu industriel national qui aurapour finalité de produire tous lesmatériels nécessaires entrant dansla production d’électricité, sachant,particulièrement, que notre pays estle plus ensoleillé au monde, ce quiconstitue en soi un atout important».Relancé sur le même sujet, par une

autre question du Soir d’Algérie, surl’avantage pris par notre voisin del’ouest, en l’occurrence le Maroc, leP-dg dira sans ambages que «certes, le pays voisin pour ne pas lenommer a mis en place des cen-trales électriques solaires mais,après deux années de production, ila dû se rendre à l’évidence qu’il doitfaire appel aux entreprises étran-

gères pour s’alimenter en pièces derechange. Pour notre part, nouscomptons sur les entreprises algé-riennes pour la production des cel-lules photovoltaïques et tous lesmatériels inhérents à cette éner-gie».

Signalons qu’à chaque halte desa visite, le P-dg n’a cessé de mar-teler qu’«il est indispensable deconsommer l’électricité d’une façonrationnelle afin de protéger et éco-nomiser les deniers publics sachantque l’Etat doit chaque année investirautour de 1,2 milliard de dollarspour venir à bout des besoins natio-naux en électricité, sans cessegrandissants».

Par ailleurs, le P-dg a donné sonaval pour la prise en charge dansles délais des zones industriellesdont particulièrement celle d’ElMatroha, sise au chef-lieu, et ce, parl’installation de postes de distribu-tion d’électricité.

Enfin, il est à noter que le P-dg arespectivement inspecter la centraleélectrique de Koudiet Draouch de 1200 mégawats, le centre devacances Sonelgaz au niveau dusite touristique El Battah, le parcindustriel d’El Matroha dans la com-mune d’El Tarf et a procédé à l’inau-guration du nouveau siège de laconcession Sonelgaz.

Daoud Allam

DROIT DE RÉPONSE

La Société algérienne de neurochirurgierépond au Pr Bougherbal

La Société algérienne de neurochirurgietient à faire une mise au point de l’article inti-tulé «Transferts pour soins à l’étranger : bais-se de 50% depuis 2014», publié dans Le Soird’Algérie du 14 janvier 2017 page 3. En effet,dans cet article, il est mentionné selon un rap-port, fait par le Pr Bougherbal (président de laCommission des transferts pour soins àl’étranger), que la neurochirurgie n’était pasbien prise en charge au niveau des hôpitauxet que c’est cela qui explique que la plupartdes transferts de soins à l’étranger acceptésconcernent cette spécialité. Nous nousdemandons sur quelles bases ces affirmationssont faites.

Est-ce que l’auteur du rapport a des statis-tiques sur ce qu’il se passe dans les différentsservices de neurochirurgie ? Il est évident quenon. Il nous semble tout de même importantde vérifier ses informations avant d’avancerdes propos aussi graves. La neurochirurgiealgérienne a vu le jour dès l’indépendancegrâce au Pr Abada et à feu le Pr Boussalah quiont lancé la formation neurochirurgicale dansnotre pays.

Par la suite, les Prs Djennas, Ioualalen,Abdennebi, Benbouzid et Bouyoucef ontformé des générations de neurochirurgiensqui n’ont eu qu’une seule préoccupation : cellede faire évoluer notre spécialité. Les servicesde neurochirurgie prennent en charge toutesles tumeurs cérébrales (y compris celles de la

base du crâne) et médullaires, la pathologietraumatique et dégénérative ainsi que la neu-rochirurgie fonctionnelle et vasculaire. La chi-rurgie éveillée se pratique couramment et leschirurgies des mouvements anormaux et del’épilepsie sont aussi effectuées. Le nombrede patients opérés dans les différents servicesse compte par milliers (M. Bougherbal n’auraqu’à consulter la Direction des services desanté).

Les neurochirurgiens ont, par ailleurs, misen place des comités pluridisciplinaires dansle domaine de la neuro-oncologie et ce, bienavant les recommandations du Plan cancer.D’autre part, notre société a organisé, en col-laboration avec certains services de neurochi-rurgie, plusieurs cours internationaux (dispen-sés par des neurochirurgiens algériens) avecdes chirurgies en live et un enseignementthéorique. Il faut aussi souligner que la com-pétence des neurochirurgiens algériens estreconnue sur le plan international et pourpreuve, beaucoup d’entre eux sont considéréscomme des référents dans leur domaine.

Une autre reconnaissance de la commu-nauté neurochirurgicale internationale est ladésignation de l’Algérie, par la Fédérationmondiale de neurochirurgie, comme centreformateur des résidents africains en neurochi-rurgie alors que ces derniers étaient pour laplupart formés en Europe. Enfin, un rapportrécent de l’OMS, classant les spécialités qui

se maintiennent sur le plan des nouvellestechniques en Algérie, désigne la chirurgieorthopédique, la chirurgie digestive et la neu-rochirurgie comme étant les spécialités à lapointe dans notre pays.

Il est vrai que parfois nous avons recours àdes transferts pour soins à l’étranger mais ilest très important de préciser qu’il s’agit prin-cipalement des malformations artério-vei-neuses qui actuellement (selon les standardsinternationaux) sont principalement prises encharge par traitement endovasculaire et radio-chirurgie ; la première option comme chacunle sait n’est pas du ressort de la neurochirur-gie mais plutôt de la radiologie intervention-nelle. Ces deux modalités de traitement nesont actuellement pas disponibles dans notrepays. Il est évident qu’il existe des insuffi-sances et ce, comme dans toutes les spécia-lités. Ces dernières sont dues surtout à l’envi-ronnement de notre spécialité. Les avancéesque nous avons effectuées ces dernièresdécennies sont indéniables. Notre spécialitén’est en aucun cas moins développée qu’uneautre en Algérie ; elle est cependant très poin-tue et exige, par conséquent, un environne-ment adéquat ainsi qu’une organisation assezparticulière. Les neurochirurgiens ont fait, àmaintes reprises, des propositions aux autori-tés concernées pour résoudre les problèmesqui existent (les procès-verbaux des diffé-rentes réunions du Comité national de neuro-

chirurgie en sont la preuve). Nous pensonsqu’au lieu de nous donner des pourcentages,il aurait été plus intéressant et plus instructifde nous donner des chiffres. Par ailleurs, il esttout de même hallucinant qu’une personne,qui, apparemment, ne connaît rien à la réalitédu terrain en neurochirurgie, puisse proposerà la tutelle de faire venir des médecins et deschirurgiens activant en France pour solution-ner le problème de la neurochirurgie dans cer-tains hôpitaux. Sachez, Monsieur, que lesneurochirurgiens collaborent entre eux à tra-vers le territoire national afin d’introduire lesnouvelles techniques, disponibles dans lesgrands centres, au niveau des hôpitaux del’intérieur du pays (opérations de jumelage).

Nous demandons à être entendus de vivevoix par la tutelle afin d’exposer quels sontnos besoins pour prendre en charge lesquelques patients qui sont transférés poursoins à l’étranger.

Enfin, il est temps que ces campagnesrégulières de dénigrement de la neurochirur-gie cessent ; alors que près de 350 neurochi-rurgiens, à travers le territoire national, nedemandent qu’à exercer leur métier pour sou-lager leurs patients qui, Dieu merci, leur sontreconnaissants.

P/ les membres de la Société algérienne de neurochirurgie,

Pr Souad Bakhti, présidente de la SANC

Lors de sa visite de travail dans la wilaya d’El Tarf, jeudidernier, le président-directeur général du groupe Sonelgaza répondu à une question du Soir d’Algérie sur la produc-tion d’électricité venant des énergies renouvelables que«les capacités de production de 4 000 mégawatts d’éner-gie renouvelable seront installées incessamment, et ce,par le biais d’un appel d’offres national et international».

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Le Soird’Algérie Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 4Actualité

La dernière intervention duministre de l’Intérieur a d’ailleursrésumé on ne peut mieux ce malai-se en proférant des menaces detaille contre les partis politiques quiboycottent les élections. Desdéputés qui assistaient à l’inter-vention de Nourredine Bedoui àl’APN ont, en effet, informé la pres-se que ce dernier avait fait partd’une volonté de retirer l’agrémentaux formations politiques ayantpris la décision de boycotter cesélections en se basant sur une dis-position inscrite dans les textesréglementant les activités parti-sanes. Les textes en question sti-pulent pourtant clairement qu’unetelle décision ne peut être prisequ’après quatre actions de boycottconsécutifs observées chez unparti. Certains ont conclu à uneprobable intention de s’acheminervers un amendement de la loi élec-torale, mais en général, tous y ontvu une attaque en règle contre lesformations politiques ayant pris ladécision de faire de ces électionsun non-évènement. C’est notam-ment le cas du parti de Ali Benflis,

Talaiou El-Hourriyet qui a faitsavoir, tambour battant, que cetteéchéance n’avait aucune impor-tance car destinée à perpétuer lesystème en place. Jil Jadid deSoufiane Djillali a également faitconnaître, très rapidement, sadécision de boycotter l’évènementet tout l’intérêt médiatique accordéà toutes ses positions qui ont eupour effet d’énerver les autoritéslesquelles se sont exprimées doncpar la voix de Bédoui qui s’interro-geait récemment à El-Oued sur«une vision unitaire étroite qui sertà entraver une opération électora-le».

Le pouvoir n’a pas seulementaffaire aux «boycotteurs». Lamajorité des partis ont naturelle-ment donné leur quitus en confir-mant leur participation à ces élec-tions tout en gardant un regardsévère sur l’instance mise en placepour la surveillance du déroule-ment du scrutin, perçue commeétant le principal indicateur desvéritables intentions du pouvoir.Excepté les partis majoritaires, leRND et le FLN, et les organisa-

tions satellites sur lesquelles acoutume de s’appuyer le pouvoiren pareilles circonstances, toutesles autres formations ont, dès ledépart, réclamé la mise en placed’une commission indépendantechargée de l’organisation des élec-tions pour écarter l’ombre de lafraude.

L’opposition a, dans sa globali-té, perçu d’un mauvais œil la nomi-nation de Abdelwahab Derbal à latête de la commission chargée de

surveiller le scrutin. Les appréhen-sions concernent non pas la per-sonne qu’incarne cet ancien diri-geant d’Ennahdha, mais sur lamanière dont s’est effectué lechoix «unilatéral» de la présidencede la République. Certaines forma-tions politiques d’opposition ayantconfirmé leur participation au scru-tin ont, d’autre part, émis desréserves sur la composante del’Instance de surveillance des élec-tions. Toutes ces réserves ont eu

pour effet de pousser l’ensemblede l’opposition à refuser lesconsultations qui se sont dérou-lées avec Derbal. Poursuivant salogique, la présidence de laRépublique a, cependant, annoncéavoir reçu 60 réponses parmi les-quelles 47 partis donnaient leuraccord aux propositions qui leuront été faites. Neuf autres partisont émis des réserves en mainte-nant la demande de mise en placed’une commission indépendante etenfin quatre autres ont rejeté leprocessus électoral. Le communi-qué de la présidence de laRépublique avait détaillé les expli-cations fournies par certains partistels que le RCD et Talaiou El-Hourriyet.

Il faut dire que l’attitude généra-le observée à l’égard de cetteéchéance a fini par donner à cesélections un cachet particulier.Celui d’élections parties avec desa priori, de mauvaises bases, quiajoutent à l’atmosphère généralecaractérisée par un malaise quirelègue l’évènement à une secon-de position au sein d’une sociétéconfrontée à une hausse de prixtrès difficile à supporter. Et c’estdans ce contexte que sera instal-lée aujourd’hui la commissionchargée de la surveillance desélections législatives.

A. C.

INSTALLATION AUJOURD’HUI DE LA COMMISSIONDE SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS

Sur fond de divergencesLa Haute Instance chargée de la surveillance des pro-

chaines élections législatives sera installée aujourd’huidans un contexte politique tendu et marqué notammentpar un malaise perceptible du pouvoir qui peine à fairepasser cette échéance électorale comme un évènementordinaire.

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A l’inverse des démocrates quisemblent se complaire, en cestemps hivernaux, dans le lit douilletde la léthargie, les islamistes ditsmodérés bougent, font pressionsur le pouvoir pour lui arracher desconcessions politiques et, surtout,font de nouvelles propositionsstratégiques à leur électorat. Ilsont, en fait, créé une dynamiquepolitique et attirent l’attention verseux.

C’est dans ce contexte qu’il faut placer lasortie de Abdelmadjid Menasra, présidentdu Front du changement (FC), ce samedi àBoumerdès. «Je suis venu expliquer auxmilitants et aux sympathisants les nouvellesdonnées des partis de notre mouvance et leprojet de la réunification de nos partis», dirad’emblée le chef du FC. Lors du point depresse qu’il a animé avant de prendre laparole devant une assistance moyenne quil’attendait à la salle Sennani de Boumerdès,nous l’avons questionné sur des points quifont l’actualité du pays comme l’installationofficielle de la Haute instance indépendan-te de surveillance des élections HIISE.«Notre position par rapport à cette instancede contrôle des élections est connue. Cettestructure n’est pas la revendication des par-tis politiques. Elle ne pourrait pas être lagarante d’élections honnêtes. Ni ses préro-gatives, ni la nature de sa mission ne luipermettent d’être en effet, une cautiond’élections transparentes. Notre revendica-tion est une commission indépendante despartis et de l’administration. Donc, c’est ellequi organise les élections. L’autorité du paysa pris un autre chemin et a installé unecommission similaire à celle de 1995 enapportant quelques changements deforme.»

Pour lui, l’organisation d’une électiontransparente obéit à des critères. C’est cequi se fait dans des pays démocratiques«ou l’administration est neutre, dès lors, lesélections seront justes et s’il y a des anté-cédents avec l’administration, on installeune commission de contrôle». Selon lui,même si les partis politiques réunissentleurs efforts, ils n’ont pas les moyens logis-tiques pour contrôler l’administration. Lanouvelle instance est dans le même situa-tion estime Menasra. «Que peuvent contrô-ler 410 personnes alors qu’il existe plus de50.000 bureaux ? Les vrais contrôleurscomme ceux existants dans les pays démo-cratiques ne contrôlent pas tous les bureauxmais vérifient les critères de gestion de cesélections.» Clôturant le chapitre des élec-tions, Menasra prend à témoin l’opinionpublique sur l’engagement du Premierministre Abdelmalek Sellal à faire des pro-chains scrutins des exemples de transpa-rence et de démocratie. «Nous avons écou-té attentivement le Premier ministre direque le gouvernement est décidé à faire desprochaines législatives un exemple en

matière de transparences et de démocratie.Il reconnaît donc que les précédentes élec-tions n’étaient ni transparentes, ni démocra-tiques. Nous considérons pour notre partque les élections sont une partie de la solu-tion à la crise dans laquelle se débat lepays. Le pouvoir et les partis politiques doi-vent travailler pour réconcilier les électeursavec les urnes et rendre la crédibilité auxélections.»

Le projet d’unification des partisislamistes date d’il y a 4 ansS’agissant de la réunification des partis

islamistes, le numéro 1 du Front du change-ment affirme que ce projet est en chantierdepuis 4 ans. «Une commission mixte tra-vaillait depuis le 26 mars 2013. A cette date,nous avons signé un document intitulé prin-cipes d’unité.» Comment allez-vous gérercette situation de transition par rapport auxélections à venir ? «Nous allons en ranguni vers les élections et avec des listesuniques», dira-t-il. Au plan juridique,comme la loi algérienne ne parle pas des

cas d’unification des partis politiques, ce quioblige les concepteurs de cette union àconserver l’agrément du MSP. «Commetout le monde le sait, le pouvoir a bloqué lesagréments de partis politiques. Nous n’al-lons pas nous aventurer sur cette voie ;nous sommes obligés donc de conserverl’agrément du HMS.» Est-ce le retour aubercail des contestataires du HMS qui ontcréé d’autres partis politiques ? «Non. Ils’agit de la réunification d’instances sépa-rées et des politiques différentes par lepassé. Le 20 mai 2017, un congrès extra-ordinaire consensuel de HMS sera convo-qué, des documents de références serontélaborés et des nouvelles instances serontcréées. Durant la transition d’une annéeavant la convocation en mai 2018 ducongrès ordinaire du nouveau parti, le partidu consensus sera présidé alternativementpar l’un des responsables du MSP ou duFC.» Menasra reste évasif sur l’entrée duMSP ou du parti qui va naître de cette unionau gouvernement. Il nous a confié sur lesujet : «S’agissant de l’ntégration au gou-vernement, nous attendrons d’abord lesrésultats des élections pour savoir si lesélecteurs nous donnent assez de voix pourgouverner. Un parti sérieux fait d’abord lalecture des résultats des élections par sesinstances internes avant de décider s’il doitfaire son entrée au gouvernement ou pas.»Idem en ce qui concerne la Coordinationnationale des libertés et de la transitiondémocratique CNLTD. «Pour l’heure, je nepeux pas parler de ce dont je ne suis pasresponsable. Mais une fois la réunificationfaite, tout sera débattu. A mon avis, ces ins-tances de l’opposition, venues dans descontextes politiques particuliers, verrontprobablement des changements. Il y a aurapeut-être une nouvelle carte politique dont ilfaudrait tenir compte.»

Abachi L.

MENASRA

«Comment réconcilier les électeurs et les urnes ?»

Abdelmadjid Menasra.

Nomination de Abdelwahab Derbal à la tête de la commissionchargée de surveiller le scrutin.

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Le Soird’Algérie Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 5Actualité

Et ses membres, le FJD(Front pour la justice et le déve-loppement), le mouvement El-Binaa et le mouvement Nahda,ont voulu faire les choses engrand pour les besoins de cetévénement. En effet, les direc-tions des trois partis ont préféréopter pour un rassemblement quia regroupé près de 2 000 per-sonnes venues de nombre dewilayas du pays parmi lesquellesbeaucoup de jeunes et d’enfants,au hall La Saoura au palais desexpositions d’Alger. Il y avaitégalement des invités de marquecomme le président du Haut-Conseil islamique, Bouabdallah

Ghlamallah, l’ex-président duMSP, Aboudjerra Soltani,Abdelaziz Rahabi, Mohand-Arezki Ferrad et Mohamed Saïd.Ce projet, portant la dénomi-

nation de l’Union pour la nahda,la justice et la construction, estun «devoir religieux, une obliga-tion pragmatique et un choixstratégique» dicté par la «pro-tection du pays des convoitisesétrangères et des impacts del’extrémisme, de la corruption»et vise à «faire revivre lesvaleurs de Novembre 1954parmi les nouvelles généra-tions» à même de constituer,selon ses porteurs, «une plus-

value pour la scène politiquenationale». La première étapede cette nouvelle formation poli-tique est la constitution de listescommunes entre ses trois com-posantes pour les besoins desprochaines élections législa-tives. Et ce n’est qu’après, cer-tainement à la lumière de lamoisson à l’issue de ce scrutin,que sera abordée la secondephase de ce projet d’unificationqui, tiennent à préciser ses pro-moteurs, «n’est contre personneou une quelconque partie, quecelle-ci soit de l’opposition ou dupouvoir», avec en ligne de mire,le congrès constitutif qui devraintervenir probablement à la pro-chaine rentrée sociale. Dans son intervention, l’ex-

président du MSP ne s’est pasempêché de mettre son grain de

sel en proposant au triumviratde tenir une réunion avec lestrois autres partis de la mouvan-ce, le MSP, le FC et Islah, unefois le corps électoral convoquépar le président de la

République. Un conclave quiaura comme ordre du jour,explique Soltani, d’étudier lespossibilités de coordination àl’occasion de ces législatives.

M. K.

FUSION NAHDA-EL BINAA-FJD

L’union officiellement proclaméeAprès la proclamation officielle, la semaine dernière,

du projet de fusion entre le MSP et le FC, c’était, hier, autour de l’autre projet d’intégration de la mouvance verted’être proclamé.

La grogne ne semble pas quitter leRND, notamment à la veille d’électionslégislatives que la direction nationale duparti soutient préparer dans la sérénité.C’est ainsi que pas moins de 136

militants du parti structurés au niveaudu bureau de wilaya de Batna dénon-cent la politique d’exclusion et de mar-ginalisation des cadres fondateurs etdirigeants de la part de la directionnationale. Une politique qui risque,selon eux, de «vider le parti de sescadres fidèles et le fragiliser ainsi surla scène politique nationale», écrivent-ils dans un communiqué sanctionnant

une réunion tenue hier. Renouvelantleur soutien au cadre dirigeantMustapha Yahi dans «sa politique derenouveau et de changement en vuede faire du RND un outil fort enracinédans le peuple et capable des défis etdes enjeux du pays», ces protesta-taires reprochent à la même directiondu parti sa «quête des hommes d’af-faires pour piloter les listes électoraleset ce, au détriment des militants et descadres fidèles aux principes du parti». Ce qui constitue, écrivent-ils enco-

re, un «piétinement et une dérive dan-gereuse contre les objectifs que s’est

assignés le parti à sa création et quipourrait à l’avenir offrir le parti aux lob-bies de l’argent». Ils dénoncent égale-ment les «pressions subies par lesmilitants et les jeunes cadres au seindu bureau de wilaya du parti et la fer-meture de l’opération d’adhésion». Mettant sur pied une commission

composée de 8 cadres et militants àl’effet de suivre leurs doléances,ces militants du RND de Batna mena-cent de faire monter d’un cran leur pro-testation si celles-ci n’étaient pasprises en compte.

M. K.

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Salima Akkouche –Alger (Le Soir) – L’initiativen’est pas nouvelle. Lesecrétaire général de l’ANR,qui applaudit les alliancesdes partis islamiques etcelles de l’opposition, aime-rait bien voir les autres par-tis «démocrates» suivrel’exemple. Une initiative quipeut bientôt voir le jour.Belkacem Sahli a expliqué,hier, en marge d’une ren-contre avec les cellules decommunication du parti, quedes pourparlers sont déjàen cours avec les partisdémocrates, dans le cadred’un front national initié parle président de laRépublique, pour concréti-ser un projet d’alliance. Leprojet, dit-il, ne pourra, tou-tefois, voir le jour qu’aprèsles élections législatives.

Sahli souhaiterait que lespartis démocrates réussis-sent à constituer un pôle etse réunir dans un mêmeespace à l’exemple de ceque l’opposition a réalisé àMazafran. Par ailleurs, leSG de l’ANR dit participeraux prochaines électionslégislatives en touteconfiance. «Il y a un climatde confiance et des indicesde soulagement que ce soitde la part du gouvernementou des partis de l’oppositionqui ont révisé leur dis-cours», a-t-il déclaré. Tousles appareils de l’Etat et àleur tête le président de laRépublique, poursuit-il, ontaffiché une volonté d’organi-ser des élections transpa-rentes et démocratiques. Leconférencier estime, égale-ment, que les nouveaux

outils introduits lors de cesélections augurent d’élec-tions libres et transparentes.«Tous les partis de l’opposi-tion, à part une minorité quine représente pas grand-chose, ont révisé leurs dis-cours politiques pessimisteset ils ont décidé de partici-per à ces élections», a sou-ligné l’intervenant qui voit iciun indice de confiance. Le seul bémol pour

Belkacem Sahli, c’est lecode électoral, qui, dit-il, negarantit pas l’équité et doitêtre révisé. Evoquant lasituation économique dupays, le SG de l’ANR esti-

me qu’elle est inquiétantemais pas critique. Pour sor-tir de la crise, il propose larationalisation desdépenses, la révision de lapolitique de subvention et ladiversification de l’économienationale. Des mesures,reconnaît-il, que le gouver-nement a déjà entamées.Avant d’entamer les pro-chaines élections, le partiveut compter sur l’appui desnouvelles technologies del’information en lançant unnouveau site web (www.Anr-algerie.com) pour vul-gariser ses activités.

S. A.

ANR

Belkacem Sahli veut une alliance Le secrétaire général de l’Alliance nationale

républicaine (ANR) n’écarte pas une future allianceavec les partis démocrates. Le projet de constituerun front commun sera relancé après les législa-tives, a déclaré Belkacem Sahli qui voudrait voircette tendance politique se réunir dans un mêmeespace à l’exemple de ce que l’opposition a fait àMazafran.

Abdallah Djaballah.

Belkacem Sahli.

CONFECTION DES LISTES ÉLECTORALES

Grogne persistante au RNDLA JEUNESSE,LES FEMMES

ET LA COMPÉTENCE

Le triptyque de Amar Ghoul pour gagner les élections

Le président du parti Tajamou Amal AlDjazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a présidé, hier, ausiège du parti, une réunion de la commissioninterne chargée de la confection des listesélectorales en perspective de législatives de2017. D’emblée, l’ancien ministre a exhorté lesmembres de cette instance à veiller au respectdes règles de confection basées essentielle-ment sur l’élément jeune et sur la compétence. «Toutes les listes de TAJ comprendront

80% de jeunes (hommes et femmes) et aussi,la confection de ces listes prendra en considé-ration l’élément féminin car, pour nous, lafemme est un élément indispensable et impor-tant dans nos listes et au sein du parti ; égale-ment, l’autre point sur lequel j’ai beaucoupinsisté est relatif au recrutement des cadres etles compétences et toutes les potentialitésalgériennes», a affirmé le président de TAJ. Il souligne, à l’occasion, que les listes du

parti reposeront sur ces trois «piliers». En susde ces critères, le parti a ajouté d’autres consi-dérations notamment une «bonne image» queles candidats sur les listes de TAJ se doiventde donner vis-à-vis des électeurs, la nécessitéde jouir d’une crédibilité au sein de la société,en plus de s’inscrire dans la dynamique desinstitutions de l’Etat pour construire et bâtir uneAlgérie pionnière, plus sécurisée et stable, etune Algérie beaucoup plus développée», aencore déclaré Amar Ghoul. Il note, toujours dans ce cadre, que le parti

prendra en considération le fait que les listesseront confectionnées au niveau local, et àpropos desquelles des consignes ont été don-nées afin qu’elles soient confectionnées dansla «transparence la plus totale». Et d’ajouterque les listes électorales de TAJ sont ouvertesà tous «même au-delà des militants et adhé-rents du parti». Aussi, et afin de donner plus detransparence et d’ouverture à l’opération, leparti a ouvert une page Facebook pour l’ins-cription sur les listes de TAJ, a encore indiquéGhoul.

Y. D.

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Si cette journée a vu égalementla présence de nombreux spécia-listes français, c'est que ces der-niers, via une convention avecl'EHU, participent activement aulancement du premier SMUR enAlgérie, une initiative de l' EHU . Un SMUR est un service hos-

pitalier disposant de plusieursambulances médicalisées et quiavec une équipe médicale complè-te est amené à apporter des soinsd'urgence en dehors de l'établisse-ment hospitalier. Ainsi avec la col-laboration du SAMU et du SMURde Paris, celui de l' EHU 1er-Novembre a été mis en placedepuis ce 5 janvier et le personnelen formation depuis le mois deseptembre dernier. 16 médecinsurgentistes ont été recrutés et for-més, notamment pour pratiquerdes gestes comme entuber unmalade, le déchoquer, nous a-t-onexpliqué. Jusqu'ici, cette équipe de16 urgentistes ne dispose qued'une ambulance médicalisée,deux autres devant être livréesincessamment, et 10 sorties ontété effectuées suite à des appelsd'urgence. Pour les intervenants algériens

et notamment les médecins res-ponsables de l'organisation et dela coordination du SMUR, les res-sources humaines sont très impor-

tantes. D'ailleurs, beaucoup sou-haitent qu'il y ait un statut de l'ur-gentiste mais également unDEMS, c'est-à-dire un diplômed'études spécialisées en médeci-ne urgentiste de 4 ans commepour les autres spécialités etcomme cela existe en France,puisque c'est ce modèle qui a étépris en compte. Le professeurBoubakeur de l'EHU 1er-Novembredira sur cette question du SMUR etde la médecine d'urgence que«c'est très important de réagir lors-

qu'il y a une urgence, car il y adanger de mort, il faut pouvoirintervenir le plus rapidement etposer le pronostic vital. Mais pourcela il faut des compétences desressources humaines et des équi-pements aux normes. La formationaux urgences est très importanteet il faut qu'il y ait une organisationet une coordination, les équipesdoivent travailler 7/7». A noter quecette journée va se dérouler avecla présentation de plusieurs com-munications et l'organisation desessions d'ateliers portant sur lesurgences neuro-vasculaires, car-dio-vasculaires, ou encore deneuro-réanimation et les urgenceschirurgicales.

Fayçal M.

Le Soird’Algérie Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 6Régions

MÉDECINE D'URGENCE

Le premier SMUR d'Algérie est à l'EHU d'OranL'Etablissement hospitalo-universitaire 1er-Novembre

d'Oran ( EHU) organise depuis hier et pour deux jours lapremière journée internationale de médecine d'urgence,avec un objectif de formation destinée aux personnels desanté, mais plus particulièrement les paramédicaux.

Au volet placement, l’agence afait bénéficier 5 806 demandeursd’emploi dont 5 040 pour lecompte de l’activité classique et517 au titre du dispositif d’aide àl’insertion professionnelle ( DAIP)dont 328 universitaires. Le dispositif contrat de travail

aidé (CTA) qui cible essentielle-ment le secteur économique, surla base de conventions, le

nombre des postes pourvus est,quant à lui, de 249, soit un tauxglobal de placement de l’ordre deplus de 17% comparativement à2015 qui a connu la satisfactionde 4 325 demandes, devait nousexpliquer Mokhtar Zergui, chefd’agence de l’Awem à Tiaret.Le même responsable a tenu

à nous préciser, dans ce contex-te, que les secteurs des travaux

publics et de l’hydraulique sesont taillé la part du lion avec untaux de placement frisant les 46%suivis successivement de ceuxdes services et prestations, del’industrie et enfin de l’agriculture. Aussi, en se référant aux

chiffres avancés, l’Agence dewilaya de l’emploi aurait réalisél’objectif qu’elle s’est fixé et ce,grâce à une multitude de facteursdéterminants dont la dynamiqueque connaît la wilaya en termesde développement socioécono-mique marquée par le lancementou encore la mise en exploitationde plusieurs projets dans diffé-rents secteurs d’activités.

La modernisation des ser-vices de l’agence, l’introductiondes nouvelles technologies d’in-formation, le perfectionnementdu personnel ainsi que les tour-nées effectuées à travers lescommunes de la wilaya tout aulong de l’année à la recherched’offres d’emploi sont les autresatouts ayant contribué à la per-formance de l’agence qui misepour l’année 2017 sur l’amélio-ration de ses prestations notam-ment pour ce qui est du rappro-chement entre l’administration etle demandeur d’emploi par lebiais d’internet.

Mourad Benameur

ALORS QUE 6 142 OFFRES D’EMPLOI ONT ÉTÉ ENREGISTRÉESPAR L’AWEM

5 806 placements effectués en 2016 à TiaretL’Agence de wilaya de l’emploi (Awem) de Tiaret a enre-

gistré au titre de l’année 2016 à travers ses cinq annexesquelque 6 142 offres de travail provenant des entreprisesdes deux secteurs public et privé, soit un taux de 26% parrapport à l’an d’avant durant lequel il a été recensé 4 874opportunités d’emploi.

En effet, au lendemain de l’ac-quisition d’un lot de 60 démos BeinSports, pour permettre une largediffusion de la compétition, toutesles conditions ont été prises avecla mobilisation de tout l’encadre-ment du secteur de la jeunesse etdes sports et le mouvement asso-ciatif. Quelque espaces réservéspour la circonstance dans cer-

taines communes se sont avérésexigus du fait de l’affluence remar-quable enregistrée quotidienne-ment notamment durant lesmatchs de l’équipe nationale et ce,en dépit du grand froid qui sévitdans la région. Aussi, pour s’im-prégner de l’application des dispo-sitions y afférentes, des commis-sions ont été installées sous l’égi-

de de l’inspection générale de lawilaya pour sillonner régulièrementtous les points ciblés par laretransmission et, du coup, s’en-quérir des circonstances d’accueildes jeunes. Par ailleurs, descomptes-rendus quotidiens sontexigés aux chefs de daïras et auxP/APC en mettant à leur disposi-tion des numéros de téléphone àl’effet de signaler tout éventuelincident. Au volet information, desappels de sensibilisation ont étédiffusés au préalable sur les ondesde la radio ponctués par des émis-sions sur le sujet. De leur côté, lesjeunes présents en surnombre

dans les salles ont beaucoupapprécié l’initiative de suivre engroupe l’événement. A noter quepour le seul chef-lieu de wilaya, il aété programmé pas moins de neufpoints de retransmission entremaisons de jeunes, auberge,centre culturel, centres sportifs deproximité, palais des sports etOpow. Pour ce qui est des placespubliques, en revanche, l’opéra-tion n’a pas eu lieu comme prévuen raison des conditions clima-tiques marquées par de fortesaverses, de chutes de neige et duverglas.

Mourad Benameur

Des dispositions pour suivre de près la retransmissiondes matchs de la CAN-2017

La retransmission des rencontres de la Couped’Afrique des nations 2017 et sa généralisation à traversles établissements de jeunes, salles de sports et autrescentres culturels de la wilaya de Tiaret semblent bénéfi-cier de tout l’intérêt des autorités locales qui suivent deprès l’évolution de l’opération.

Le danger est omniprésent.«Nous avons peur aussi bien pournous-mêmes que pour nos mar-mots», nous dit- on. «Voyant deschiens sans leurs maîtres circulerdans la rue côte à côte avec nosenfants, je commence à me posermille et une questions, d’une part,

sur la présence massive et le dan-ger permanent de ces carnassiersmettant en péril la vie de nosgosses, et d’autre part, je medemande où sont passés les res-ponsables pour éradiquer cefléau», se demande une mère defamille qui s’inquiète beaucoup

pour ses deux chérubins. Pourtant,notre journal n’a pas manqué derapporter à maintes reprises dansses colonnes des informationsselon lesquelles nombre de per-sonnes ont été victimes de mor-sures des canidés et que desmesures devaient être prises parles services compétents pourabattre ces bêtes livrées à elles-mêmes ou leur mise en fourrière.Mais depuis, ces responsables encharge de ce secteur semblentfaire la sourde oreille.

A titre d’information, des meutesde chiens qui gravitent à proximitédu pied du mont Viso pourraient semêler aux chacals lors d’une bagar-re et contracter ainsi la rage avantde la transmettre aux personnes parle biais d’une morsure. Faudrait-ildonc endeuiller une famille pour quetous les élus locaux remuent ciel etterre pour venir à bout de ces car-nassiers qui circulent en milieuurbain et présentent un danger réelpour la population ?

A. Rahmane

RELIZANE

Inquiétante proliférationPlusieurs familles ayant des enfants scolarisés tirent la

sonnette d’alarme sur la prolifération des chiens errantsqui envahissent de jour comme de nuit la plupart desquartiers de la ville de Relizane, notamment la paisiblecité résidentielle d’El Intissar.

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MASCARA

Pluies torrentielleset neige à El BordjDes pluies torrentielles se

sont abattues sur la wilaya deMascara particulièrement durantla nuit de vendredi à samedi.D’autre part, des chutes deneige ont été enregistrées dansla commune d’El Bordj à unetrentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Les éléments dela Protection civile et de laGendarmerie nationale mobili-sés pour la circonstance ont dûintervenir pour dégager l’axeroutier sur la RN7 où la circula-tion a été fermée aux premièresheures ce samedi.

KHESSIBIA(MASCARA)

Trois personnesvictimes

du monoxyde decarbone sauvées

de justesseCe samedi vers une heure

du matin. Les éléments de laProtection civile ont dû interve-nir pour sauver dans une habi-tation, trois femmes et un enfantdu monoxyde de carbone. Ellesse chauffaient au charbon tradi-tionnel.

Meddeber

Le Soird’Algérie Régions Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE7

CHERCHELL

Pannes troublantes des distributeursde billets de banque

Cependant, ce n’est pas telle-ment le cas des citoyens de la villede Cherchell. «Nous sommes titu-laires de cartes de transactionsbancaires en libre service auprèsdes distributeurs de billets debanque, malheureusement, noussommes confrontés à des aléaslors des tentatives de retrait d’ar-gent liquide que ce soit sur gui-chets automatiques bancairesd’Algérie Poste, ou sur guichetsautomatiques GAB d’unebanque.» Certains de ces citoyenstitulaires de cartes magnétiques deBanques nous avouent ne paspouvoir les utiliser sur des guichetsautomatiques bancaires d’AlgériePoste. Ces machines, trop sou-vent, sont soit inopérantes soit pro-visoirement hors service.

A Cherchell, des guichets auto-matiques de banques et Cnep affi-chent en panne pour une duréeindéterminée, notamment durantles week-ends. «Telle est la tristeréalité, pour un pays qui maîtrise latechnologie de l’information et dela communication», se désole unfonctionnaire, qui est obligé depatienter au niveau des guichets etde se plier à une file d’attente de

plusieurs minutes. A la lumière deces constats, la situation techniquede ces distributeurs de billets debanque est troublante du fait«qu’ils sont sujets, trop souvent, àdes pannes inexpliquées pour lesdétenteurs de cartes magné-tiques», nous avoue un autre fonc-tionnaire. Le même phénomèneest observé au sein de plusieursbureaux de poste, à l’instar decelui d’une célèbre zone côtière oùle préposé au guichet nous répond: «Nous sommes désolés, mais lelecteur de carte n’est pas fonction-nel, pour retirer votre argent utili-sez le chèque.»

Dans un autre bureau de postede la région de Cherchell, on nousindique brutalement : «Pas d’inter-net !», cela après une chaîne d’at-tente de plusieurs minutes.Récemment, nous avons observédevant les distributeurs attenant àquelques organismes bancaires,CNEP, Badr, BDL et poste de cetteville, des citoyens qui attendaientvainement que la machine démar-re. C’est en dépit de l’affichage dumessage de non-fonctionnementque les clients s’interrogent et s’in-quiètent avec colère : «Est-ce unproblème de maintenance duréseau ou une insuffisance defonds ?» clame un titulaire de cartemagnétique en conseillant auxautres clients de se diriger vers les

autres distributeurs, c’est-à-dire defaire du nomadisme pour percevoirson argent. Ainsi, plusieurs clientsse sont déplacés vers les autresguichets automatiques bancairesjusqu’aux villes du littoral, à l’instarde Zeralda, Staoueli et Aïn Benianpour être payés. Un citoyen aexprimé haut et fort son méconten-tement face à la mauvaise presta-tion de service de ces machines,pourtant achetées en devisesfortes ou montées en Algérie auprix fort. Ces clients déplorent enoutre le fait que la plupart dutemps le titulaire de la cartemagnétique ne reçoit pas l’argentqu’il réclame, car limité au seuil de20 000 dinars, parce qu’au-delà decette somme, il faut acquérir lacarte dorée Gold. «Il s’agit pour-tant de notre argent, on doit en dis-

poser à notre gré !» s’insurge ceclient. Pourtant, la Satim, laSociété d’automatisation des tran-sactions interbancaires, une filialede 16 banques algériennes, dontAlgérie Poste, 7 banquespubliques et 9 banques privées,est chargée de gérer le réseaumonétique interbancaire (RMI), etde sécuriser le système, particuliè-rement à travers la compensationinterbancaire entre les GAB desagences bancaires.

Hélas, la réalité et le discoursreflètent une situation paradoxale,car, selon un citoyen, «un titulairede carte bancaire ne peut s’appro-visionner qu’au niveau d’un GABbancaire, et le GAB d’AlgériePoste ne dessert que les clients dela poste», précise ce citoyen quiajoute : «Jusqu’à preuve du

contraire, plusieurs clients desbanques se sont vu rejeter leurscartes au niveau des GAB pos-taux, pourtant la Satim régit destransactions interbancaires dans lecadre d’un réseau monétique inter-bancaire qui regroupe la quasi-totalité des établissements de lafiliale Satim en assurant la com-pensation interbancaire», s’in-digne ce citoyen au fait des procé-dures financières.

Destinée à faire gagner dutemps, la carte magnétique posta-le ou bancaire devient, dans lescas cités, une technologie que lechéquier supplante allégrementpour bénéficier de l’argent liquideau niveau du guichet en acceptantde se plier à l’éternelle chaîneauprès des guichets.

Ainsi, à travers ces aléas, lequotidien des citoyens se trouveaffecté par des pannes récur-rentes, au grand désespoir desusagers de cette technologie alté-rée du 21e siècle. «Nous avonssignalé la panne, et on attenddepuis plusieurs jours», nousrépond un préposé d’une banque.D’autres citoyens pensaient à tortéchapper aux chaînes intermi-nables devant les guichets, notam-ment durant les périodes de paie-ment des retraités et des fonction-naires, pour échapper aux scènesde panique, de mouvements defoule et de bousculades qui ontprévalu dans certains bureaux deposte, lors du versement des pen-sions de retraites ou des salairesde fin de mois.

Houari Larbi

Les distributeurs dénommés guichets automatiquesbancaires (GAB) ou distributeurs automatiques de billets(DAB) permettent aux clients d'effectuer une transactionbancaire en libre-service en moindre temps et enfin decontribuer au confort des citoyens.

NAÂMA

Journée d’études sur le foncier agricoleLa wilaya de Naâma a

organisé, dernièrement,une journée d’étude sur lefoncier agricole à l’effetd’une éventuelle évolutionde l’agriculture dans cettecontrée du sud-ouest.

Ont été conviés à cette journéeplusieurs professionnels dudomaine, entre autres, les ser-vices agricoles, l’agence locale del’assainissement de terres agri-coles, l’Office national des terresagricoles de la wilaya, l’ANRH(Agence nationale des ressourceshydriques de Saïda), les servicesdu cadastre, le HCDS, l’agencefoncière etc.

Dans un aperçu sur la régionsteppique de la wilaya de Naâma,M. Bouabdelli, directeur del’ANRH de Saïda, a fait le point surla contribution de l’Etat en matièred’aide à l’accès aux terres agri-coles. II dira : «…la wilaya deNaâma, située dans le Sud-Ouestalgérien, est particulièrementexposée au risque de désertifica-tion, comme la plupart des régionsarides ou semi-arides du pourtourméditerranéen. Elle est égalementen proie à de profondes transfor-mations socio-économiques, quiposent l’enjeu majeur de garantirl’équilibre entre la protection desdifférents milieux et le développe-ment des populations rurales qui yvivent. La diversification des activi-

tés économiques, accélérée etamplifiée dans le contexte deréformes des politiques rurales etde la mondialisation deséchanges, a contribué à intensifierle processus de désertification,malgré les efforts déployés parailleurs par les instances gouver-nementales. Depuis quarante ans,la pression exercée sur les res-sources, en particulier l’eau, a for-tement augmenté. Dans cetterégion, les parcelles agricolesimplantées sur des sols fragilisés,généralement les alluvions desdépressions, fragmentent de plusen plus l’espace. Cette amplifica-tion de l’emprise agricole résulte

en partie d’une politique de l’Étatengagée depuis des années enfaveur de la privatisation desterres, entraînant une course à laterre. L’arboriculture s’est ainsidéveloppée aux dépens de l’éleva-ge dans les piémonts et lesplaines, même sur des terrainspeu adaptés». M. Bouabdelli aégalement évoqué la nappe dechott Gharbi qui est située au nordde la wilaya de Naâma et au sudde Tlemcen, et s’étend sur unesuperficie d’environ 15 000 km,dont le débit a été évalué par unvolume de 40hm3/an, soit un débitfictif continu de 1270 l/s, dira-t-il.

Pour les autres intervenants,

certains ont axé leurs interventionssur les enjeux stratégiques et lesmodalités d’accès et de réalisa-tions de nouvelles exploitations,les stratégies après exploitationdes terres agricoles, les lois orga-niques du foncier et des péri-mètres, les assurances, les tra-vaux cadastraux, les stations topo-graphiques, et bien d’autres sujetsliés à l’agriculture, principal sujetéconomique de l’heure après lepétrole, ont été abordés lors decette journée, qui avait aussi pourordre du jour principal : «La terrenourrit l’homme, il faut la proté-ger.»

B. Henine

MOSTAGANEM

L’Anem se dote d’un site internet

C’est une nouvelleprocédure propre àl’Agence nationale del’emploi qui permettraaux demandeurs del’emploi de ne pas subir

les chaînes et autresdéplacements dans lesantennes Anem dewilaya pour s’inscrire enligne à partir de sondomicile ou d’un cyber-

café sur les listes dedemandeurs d’emploi.Néanmoins, le deman-deur ne devrait se dépla-cer qu’une seule fois àl’agence locale de l’em-ploi, et ce, dans les 30jours qui suivent son ins-cription pour valider sademande. L’exercice del’année 2016 par rapportaux prévisions sur lesrecrutements est positifpuisque 5 127 deman-deurs d’emploi ont été

placés dans diversesactivités profession-nelles dont 309 en CDD(contrat à durée détermi-née). Le secteur privéétranger (construction dutramway et BTPH)engendre 609 place-ments tandis que la partla plus importante revientau secteur privé localdans tous les secteursconfondus avec 3 247placements.

A. B.

EL TARFRien ne va plusà la Directionde l’éducation

Rien ne va plus au sein de laDirection de wilaya de l’éduca-tion. Et pour cause, le chef deservice du personnel et celui dela scolarité et des examens ontdémissionné, en fin de la semai-ne écoulée, pour protester contrela gestion de l’actuel directeurqu’ils jugent «chaotique, anar-chique et allant à l’encontre deslois de la République».

Dans le même sillage, desfonctionnaires de ladite directionont affirmé mordicus avec un pin-cement au cœur à peine retenuque «la démission des deux res-ponsables est motivée beaucoupplus par le climat délétère quirègne au sein de cette adminis-tration où le directeur aurait prisdes décisions qui vont à l’en-contre des textes régissant lefonctionnement des établisse-ments scolaires, la gestion descarrières du personnel et, parailleurs, la scolarité des élèves».

Cependant, des sourcesconcordantes ont indiqué quedes scandales multiples et d’unegravité avérée ont éclaboussécette administration et que lesautorités auraient camouflés».

Reste à la tutelle de dépêcherune commission d’enquête pourconnaître les tenants et les abou-tissants de cette cascade dedémissions dans un secteuraussi sensible et névralgique quecelui de l’éducation.

Daoud Allam

L’Agence nationale de l’emploi (Anem)de Mostaganem vient tout juste de lancer àl’instar d’autres wilayas, un nouveau siteinternet (www.anem.dz) pour permettreaux demandeurs d’emploi et auxemployeurs de s’inscrire en ligne, aannoncé Mohamed Dahou le directeur del’Anem.

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Cette affirmation est confortée par cellede Bruno Guigue, analyste politique quiassurait, quant à lui : «On fait l'impossible,en revanche, pour sauver la peau des mer-cenaires recrutés en masse pour détruirel'État syrien, laïque et souverain, et le rem-placer par un État-croupion d'obédiencewahhabite. Encerclés dans ce qui reste dela «capitale» d'une révolution-bidon, cesmercenaires sont les mêmes que ceux quiont tué nos compatriotes au Bataclan.

Ce sont les charognards du takfir, lesseconds couteaux des Saoud, les petitesfrappes du gangstérisme sponsorisé parl'Otan.»(2).

Robert Kennedy, dont on ne peut subo-dorer une quelconque sympathie envers lerégime alaouite de Damas, prend positiondans le «conflit syrien» et intervient pourexpliquer que «les vraies raisons de l’inter-minable cauchemar syrien ne sont doncpas à chercher du côté d’une insurrectionpopulaire – en réalité fomentée et financéepar les agences américaines de renseigne-ment, le Qatar, l’Arabie Saoudite et Israël –mais plutôt du côté, plus obscur et vénal,

d’un projet de pipeline de gaz, du Qatarvers l’Europe, qui aurait contribué à renfor-cer le rôle stratégique de «l’État-confetti»dans la région, qualifié de «proche allié deWashington», tout en donnant un avantagedécisif dans les marchés mondiaux du gazaux émirats du Golfe».(3)

Et tant d’autres affirmations du véritablecomplot, tissé contre la Syrie, que nousallons dévoiler, tout au long de cette étude,pour confirmer qu’il a été diaboliquementorchestré contre l’État syrien, ses diri-geants et son peuple, pour d’autres inté-rêts, n’ayant rien à voir avec la démocratie.De là, et pour faire «passer la pilule», riende mieux que de fomenter une sacréeguerre civile afin d’annihiler les forces de laSyrie et les rendre inopérantes devant lesgraves dérives qu’elles subissent afin de neplus pouvoir défendre ou préserver leurcivilisation, plusieurs fois millénaire. Ainsi,les esprits s’échauffent pour attiser le feudans la région qu’ils veulent soumettre auxambitions de Washington, Paris, Londres etd’ailleurs..., dans cet Occident hégémo-nique plus que jamais. Ces ambitions sontalors, grossièrement, assimilées à desrelents colonialistes, impérialistes et autori-taristes.

Mais après ces moments durs, trèsdurs, – qui s’éternisent, malheureusement– les langues se délient... ! Et tant mieuxpour la vérité ! Tant mieux pour ce peuplequi a payé, déjà, en l’espace de cinqannées d’une guerre atroce, une factureassez lourde faite de sang, de larmes, dehaine, de ressentiment et, en prime, descentaines de milliers de réfugiés, fuyant lesviolences...

Et, puisque ce n’est pas encore fini, cesderniers vivent, malheureusement encore,dans la désolation ! Ainsi, avant d’aborderce drame qui est au cœur d’une guerre

effroyable qui a ce pouvoir de détruire toutle pays – ce beau pays, berceau d’unegrande civilisation –, allons voir pourquoisommes-nous, nous, Algériens plus sen-sibles, voire plus émus que d’autres àcause de tous ce bouleversement et sesconséquences directes sur cette straté-gique région du Moyen-Orient.

Est-ce à cause de nos relations frater-nelles et, on ne peut plus militantes, quidatent de notre glorieuse Révolution deNovembre où la Syrie, sans aucune exi-gence, a été la plus proche et la plusprompte par son implication dans notrelutte de Libération nationale, par une aideimpérative, inconditionnelle ? Ou est-ce àcause de nos relations ancestrales qui vonttrès loin dans l’Histoire, depuis notre expé-dition audacieuse, conduite par SidiBoumediène Choaïb, une expédition quinous a engagés dans une participation, his-toriquement courageuse, à la bataille dudestin, pendant les Croisades ?

En fait, il n’y a qu’une réponse commu-ne, affirmative, aux deux questions, et elleest aussi acceptable, de par la somme de

références et de repères, que lorsqu’ondécide de les aborder une à une. Parce quela Syrie, depuis la nuit des temps, a été laprunelle des yeux des Maghrébins, princi-palement des Algériens, ces combattantsde la liberté qui, à l’appel du devoir sacré,s’étaient investis, corps et âme, pourdéfendre l’Islam menacé par les hordes decroisés, en Bilâd ec-Shâm, principalementdans la région de Palestine.

Une histoire communepour rappel

Ainsi, dans cette première partie denotre intervention, nous présentons à noslecteurs un pan d’Histoire, d’où l’on tire laglorieuse épopée de nos ancêtres lesBerbères qui ont volé au secours de leursfrères du Moyen-Orient, sans atermoie-ments et avec beaucoup de cran. Ils ontcombattu pour la religion de Dieu et, aprèsla fin de la guerre, ils sont restés là-bas,perpétuant leurs traditions et leur culturedans ce pays où la culture a toujours tenu,depuis l’Antiquité, une place de choix.

Ce sont ces ancêtres, les nôtres, ceuxqui n’ont pas eu peur de combattre la coa-lition chrétienne, qui vont poursuivre et pro-longer leurs contacts dans le Grand Shâm,en une émigration segmentaire et continue,qui ne s’est arrêtée qu’après le recouvre-ment de l’indépendance de notre pays.Cela veut dire que pendant huit siècles,depuis le XIIe, après leur courageuse et vic-torieuse participation à la bataille de«Hattine», en 1187, sous le commande-ment de Saladin (4), jusqu’au dernier siècleavant le nôtre, notre émigration en cetterégion n’a pas cessé de se cristalliser, dese consolider et de produire ce qui devaitlui conférer toute sa crédibilité.

De ce fait, nos ancêtres en Bilâd ec-

Shâm, comme on l’appelait il y a long-temps, et en Syrie, peu après, selon le nou-veau toponyme que lui ont choisi «Ahl ed-Diyar», ont eu ce dynamisme qui caractéri-se leur ethnie pour marquer leur apportbénéfique, sur le terrain de la réalité, pen-dant toute la durée de leur présence dansce pays. Des noms, des lieux, des événe-ments, des hauts faits qui s’étalent surtoutes les périodes de cet important mou-vement migratoire, nous autorisent à affir-mer que notre peuple de Berbères est alléloin, dans le temps et dans l’espace, pourporter le message de la vérité et les senti-ments généreux de justice.

Et ils sont restés là-bas, depuis cetemps ! Aujourd’hui, il est indispensable,avec ces douloureux événements de Syrie,de se demander, pour les situer, qui sontces habitants qui peuplent «Noula», dansla plaine «d’El-Ghouta», à proximité de lalocalité de «Merdj Es-Soltane», dans labanlieue de Damas ou ceux qui viventdepuis des générations dans la zone-est duGolan, à «Shadjara», «Abidine» et «BeïtArreh», ces trois villages où l’émirAbdelkader Ibn Mohieddine El Hassani ElDjazaïri possédait de grandes étendues deterre ? N’y a-t-il pas, jusqu’à l’heure, cefameux caravansérail qu’on appelle «KhanEl Émir» et qui accueillait, du temps où cedernier élisait domicile en Syrie, beaucoupde voyageurs et surtout des étudiants quiparcouraient le pays en quête de scienceset de savoir ? Qui sont ceux qui habitentencore dans ce grand quartier populaire quiest appelé «Bab es-Souiqa», ou dans lesautres, «El Haywatia», «Bab es-Seridja»,«Souq Saroudja», «Ec-Châghour», tou-jours dans cette antique capitale, Damas ?

Qui sont ces autres, dans les quatorzevillages du lac de Tibériade en Galilée ettout près de «Samakh» principalement,cette région opulente de Palestine, dont«Maâdher», «Dichoum», «‘Oulem», «KefrSebt», «Chaâra», «Krad El-Khit», «Et-Tlil»ou encore «Chafa Amr», un beau villagetout près de Akka (Saint-Jean-d’Acre), «El‘Amouqa», «Hay-El-Maghariba dansSafad», «Hay-El-Maghariba dans Haïfa»,«Houcha», «El-Hassaniya» ou «El-Baydha» ? Qui sont-ils ceux qui y demeu-rent jusqu’à maintenant parce qu’ils ontrefusé de s’expatrier en laissant leurs mai-sons et leurs terres à d’autres colons fabri-qués de toutes pièces par ce «fameux»affront – et là, l’expression n’est pas noble– que fait le monde aux Arabes en généralet aux Palestiniens, en particulier, par lacréation du nouvel «État d’Israël» le 14 mai1948 ?

Ce sont des Algériens qui sont chezeux, parce que ce sont eux qui ont construitces villes et villages, il y a très longtemps,peu après leur exode là-bas, dans ces ter-ritoires, pour diverses raisons. Certainsétaient convaincus de faire leur devoir encombattant les ennemis de l’Islam, dutemps des Croisades au XIIe siècle, commedéjà expliqué, d’autres avaient rejoint legrand Shâm pour s’instruire de science et

de culture, cette richesse qui était répan-due, dans ces contrées où la civilisationbrillait de mille sémaphores.

Les derniers, enfin, se sont exilés bienaprès, à l’époque de l’occupation françaisede l’Algérie, et encore plus à l’issue dessoulèvements de Cheikh El Haddad et duBachagha El-Mokrani, parce qu’ils refu-saient le joug colonialiste qui nous a été

imposé par les soudards de cette arméedite de «pacification». Tous ceux-là sontrestés en «Bilâd ec-Shâm» pour les raisonsdéjà évoquées et ont profité pour s’assimi-ler, en perpétuant leur sacrifice, pendant laguerre de Palestine, dans les rangs descombattants du destin contre le sionisme,l’ennemi des peuples de la région.

Les uns et les autres avaient plusqu’une raison de continuer à vivre danscette terre qui les a vus combattre, se culti-ver, prendre et donner, aimer leur prochainet surtout ceux qui les ont accueillis, héber-gés et adoptés… Aujourd’hui, ils sont là-bas, fondus dans ces populations hétéro-gènes – la Syrie ayant toujours agréé desraces diverses et des confessions plurielles–, adoptant le mode de vie du pays hôte,avec ses us et ses coutumes, mais n’ou-bliant jamais les leurs, pour manifesteravec fierté, en toutes circonstances, leurappartenance à l’Algérie qu’ils ne connais-sent pourtant pas, encore moins leursenfants.

Alors, disons-nous, compte tenu de cequi précède, nous nous sentons beaucoupplus près, beaucoup plus liés au peuplesyrien car les postérités de nos aïeux,issues de familles algériennes que le destina mises sur le chemin de l’épreuve, nousdemandent, aujourd’hui, plus qu’avant, dereconnaître leurs sacrifices. Ils nousdemandent de les soutenir et de les aiderconcrètement. N’est-ce pas le moins qu’ilspuissent espérer de nous..., nous qui avonstoujours soutenu les causes justes de parle monde ? Mais de cela, nous n’avons pasà rougir puisque notre pays s’est déjà expri-mé hardiment selon nos principes et nospositions inaliénables édictés par notrepolitique de la paix et du rapprochement,cette politique qui manifeste notre francheet sincère solidarité en «des gestes de sou-tien au peuple syrien, d’une manière coura-geuse qui répond à la «lâcheté» arabe qui

isolait Damas quand elle ne le combattaitpas explicitement». (5)

En conséquence, notre position estainsi, pour l’instant, immuable, fort heureu-sement, malgré certaines tentatives d’in-jonctions venant de ceux qui, soi-disant,nous veulent du bien ! C’est une positionclaire, sans équivoques, à défaut de refairel’Histoire, et repartir vers une hypothétique

Le Soird’Algérie Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 8Etude

La 9e croisade ou toute la

Par Kamel Bouchamaancien ministre,

ancien ambassadeur en Syrie

De là, les Algériens qui ont participé à la guerre desCroisades ou qui sont partis pour prendre la science de sesérudits, sont restés dans le grand Shâm, parce que lespreuves de cette civilisation se situaient au summum de lagloire. Partout, les établissements scolaires et d’autresécoles spécialisées se multipliaient et les sciences, la poésieet les beaux-arts se cultivaient avec éclat.

Que dire maintenant, pendant que des milliers de bombesse déversent sur ce pays meurtri par la guerre, par la barba-rie et le mépris de ceux qui n’auront de cesse avant d’obtenirce qu’ils veulent, c’est-à-dire le démembrement en petits-États de la Syrie, en somme de petits territoires qui serontconfrontés à des oppositions ethniques, à des conflitsinternes entre communautés qui vont se déchirer ? Alors, sice plan machiavélique verra sa réussite, à Dieu ne plaise,nous pouvons dire, que ce pays où abondaient des savants– il fut un temps – sera voué aux abysses de l’indifférence,voire de l’oubli.

1ère partie«La crise syrienne n’est pas une guerre civile entreSyriens mais une guerre entre grandes puissances autravers des Syriens.»

Colonel Alain Corvez (1)

expédition, du genre «Bataille de Hattine»,que nous ne pouvons probablement pasassumer, présentement, dans ce terribleclimat de dissensions et d’alliances contre-nature que nous impose notre mondearabe, hélas satellisé, divisé, déresponsa-bilisé, soumis et obéissant aux ordres quilui viennent d’ailleurs, vivant sans âme etsans vision lointaine.

En conséquence, «notre diplomatie, quia porté la voix de l'Algérie combattante auxquatre coins du monde, ne pourrait se ran-ger, aujourd'hui, du côté des agresseurs,des forces obscurantistes et destructrices,des monarchies corrompues et des puis-sances impérialistes». (6)

Berceau civilisationnel,la Syrie ne peutnous indifférer

En effet, et la question que nous nousposons est la suivante : pourrait-on croire,aujourd’hui, ce qui se déroule, sous nosyeux, dans ce pays, quand on connaît sonpassé, sa civilisation et son peuple, pétri deculture et de savoir ? Pourrait-on ingurgiterdes couleuvres sans répugnance et croireen la folie d’un système et d’un peuple qui,parce qu’ils n’arrivent plus à s’entendre,s’entretuent le plus simplement du monde,et mettent sous les décombres les témoinsd’un patrimoine matériel célébré de touttemps par l’Humanité ? Jamais, vousrépondra celui qui a visité profondément cepays ou qui s’est imprégné, à travers sesrecherches et ses lectures, des pages glo-rieuses de cette région qui a été le berceaudes civilisations et le foyer des principalesreligions ! Car, la Syrie, celle que dépècent,en ces moments, les bourreaux d’un nouvelordre satanique, se trouve sur «une desplus anciennes aires de civilisation dumonde, avec des sites archéologiques

témoignant des débuts de la vie urbaine etde l'écriture, à l'âge de Bronze. De richescivilisations y ont laissé un patrimoineexceptionnel à Ougarit, Apamée, Palmyre,Alep, Damas... Des vestiges des cités-États mésopotamiennes aux citadelles croi-sées, le patrimoine architectural témoigned'une intense circulation des hommes, desidées et des croyances, à travers lessiècles». (7)

Les historiens et grands voyageurs, demême que les poètes et les artistes l’ontsublimée dans leurs écrits et leurs tirades.

De là, les Algériens qui ont participé à laguerre des Croisades ou qui sont partispour prendre la science de ses érudits, sontrestés dans le grand Shâm, parce que lespreuves de cette civilisation se situaient ausummum de la gloire. Partout, les établis-sements scolaires et d’autres écoles spé-

cialisées se multipliaient et les sciences, lapoésie et les beaux-arts se cultivaient avecéclat.

De plus, cette région, opulente sur leplan de la nature, où l’agriculture se faisaitde plus en plus florissante, se caractérisaitpar son climat qui appelait à bien vivre dansune ambiance de richesse et de fécondité.

Autant de raisons motivantes et plusque convaincantes pour l’installation d’unecommunauté berbère, la nôtre, celle quiallait participer concrètement par sonsavoir, car elle connaissait bel et bien ceque voulait dire l’évolution du fait qu’elle-même était porteuse de culture et de pro-grès, et non de «barbarie», comme affubléepar les Occidentaux.

En leur temps, déjà, ces Berbères, quivivaient dans leur vaste territoire duMaghreb et de l’Andalousie, se trouvaientconstamment impulsés par d’importantsmouvements civilisationnels. Ainsi, «lascience, les lettres et les arts s'y épanouis-saient comme dans les autres cités, àTolède notamment où venaient s'instruiretant de Latins dans les années suivant sareconquête (1085), au temps du Cid –sayyid. La bibliothèque impériale contenaitun nombre inouï de manuscrits arabes ougrecs, entre quatre et six cent mille ! Lesacadémies, celle de Cordoue et les autres,rayonnaient et attiraient : on y venait detous les pays musulmans, de l'Inde, del'Europe, disait-on.

Chacun était avide de savoir, y comprisles femmes des gynécées, souventsavantes ou poétesses, dont la postérité aconservé les noms et les œuvres. De cetessor culturel naissaient déjà des maîtresque l'Occident allait adopter, comme iladoptait la science arabe et à travers elle,celle de la Grèce : Abulcasis, médecin,mort en 1010 ; Avempace (Ibn Badidja),philosophe et médecin de Saragosse, mort

à Fès en 1138 ; Azarquiel, l'astronome deTolède (XIe siècle), pour n'en citer quequelques-uns». (8)

En conséquence, notre voyage dans letemps nous procure, au fil de nos prospec-tions et de nos études, les éléments néces-saires pour reconstituer le parcours, ô com-bien passionnant, de ces Algériens, à tra-vers le panache des légendes que renfer-me Damas sous la garde du montQassioun, à travers ces mémoires que pré-serve jalousement la belle ville d’Alep où sedresse somptueusement la majestueusecitadelle, à travers «cette relation intimequ’entretiennent les hommes, les bêtes, lescroyances et les idiomes depuis les millé-naires» avec le mythique Euphrate, intaris-sable et abondant à la fois, dont «les eauxsont gonflées de sacralité, de symboles etd’Histoire».(9)

Oui, nous percevons tout cela au Shâm,principalement dans cette ambiancesacrée, d’où s’exhale une odeur de saintetéde chaque place, de chaque site, dechaque pierre, de chaque monument, danscette terre aux trois monothéismes que,bien avant ce millénaire, les chrétiens tra-versaient pour se rendre à Jérusalem et lesmusulmans pour aller accomplir le rite dupèlerinage à La Mecque. Une terre qui res-pire la religiosité, la béatitude…, assuré-ment ! N’est-ce pas, qu’à partir de là, que la

Bible et le Coran racontent l’histoire des filsd’Adam : «Caïn tua son frère Abel, dont lesang criait vers Dieu depuis la terre.» (10) ?N’est-ce pas là que dans une colline«Sidna Ibraham El Khalil, l’ami de Dieu, –sur lui et sur notre Prophète le salut et labénédiction – habitait avec quelques bre-bis. Il les trayait et donnait leur lait (halab)en aumône et c’est pourquoi elle a pris lenom d’Halab, (Alep)» ? (11) N’est-ce pas là,enfin, que Damas, ville sainte, «s’honored’avoir abrité le Messie et sa mère…, queDieu les bénisse !» ? (12)

Nos ne pouvons rester insensibles àtoutes ces perceptions qui nous secouaientau point de nous extasier pour les com-prendre et les respecter davantage en ceslieux où le prestige religieux et culturel acontribué pour qu’ils soient un pôle de diffu-sion d’une civilisation à partir de la nuit destemps. Nous trouvons dans ces célestes etdélicates sensations une sorte de confian-ce doublée de repos de l’âme que la félicitédes lieux rend encore plus palpables. Et là,nous nous disons : c’est vrai que les nôtres,ceux qui ont fait le voyage jusqu’à cesrégions, et s’y sont installés, il y a bienlongtemps, savaient choisir leurs destina-tions. Assurément !

Oui, la Syrie qu’on mutile aujourd’hui, aumoyen d’un effroyable arsenal des grandespuissances et avec cette haine, qui nousrappelle celle des rustres guerriers débar-qués d'Occident, du temps des Croisades,«a toujours été un des plus riches pays dumonde, tant que l'homme ne la ravageapas.

La terre y donnait autrefois, presquesans culture, le froment, le coton, l'orge, leriz, le mûrier, l'olivier, le citronnier et l'oran-ger. Les montagnes du Liban étaient recou-vertes des arbres les plus précieux :chênes, platanes, sycomores, etc.

Sans l'homme, cet antique foyer de tantde luttes serait un véritable paradis ter-restre […] Pays merveilleux où, suivant unpoète arabe, «chaque montagne porte l'hi-ver sur sa tête, le printemps sur sesépaules, l'automne dans son sein, tandisque l'été dort nonchalamment à ses pieds».(13) En effet, elle a été le paradis de ceMoyen-Orient. Mais elle a été toujours

convoitée et constamment confrontée auxenvahisseurs de diverses origines, despourvoyeurs de malheur et de détresse.Ceux-là, dans un expansionnisme exacer-bé, venaient conquérir des territoires sousune autre forme de colonialisme et d’impé-rialisme, pareille à la triste période quenous avons déjà connue, dans notre pays,il n’y a pas si longtemps et qui, malheureu-sement, se perpétue en Palestine parceque des «Grands» ont décidé ainsi, en l’an-née 1948, en l’absence des Arabes, ou

avec l’assentiment de certains d’entre eux,et présentement en Syrie, depuis 2011,sous le fallacieux prétexte des «Printempsarabes».

Que dire maintenant, pendant que desmilliers de bombes se déversent sur cepays meurtri par la guerre, par la barbarieet le mépris de ceux qui n’auront de cesseavant d’obtenir ce qu’ils veulent, c’est-à-dire le démembrement en petits-États de laSyrie, en somme de petits territoires quiseront confrontés à des oppositions eth-niques, à des conflits internes entre com-munautés qui vont se déchirer ? Alors, si ceplan machiavélique verra sa réussite, àDieu ne plaise, nous pouvons dire, que cepays où abondaient des savants – il fut untemps – sera voué aux abysses de l’indiffé-rence, voire de l’oubli.

Au regard de tout cela, ne peut-on pasdemander au monde des civilisés d’êtreplus objectif, plus audacieux pour ne paslaisser mourir ce pays qui a été le berceaudes érudits qui œuvraient dans leur domai-ne, pour enluminer le ciel des Sciences etde la Culture, et participer concrètement audéveloppement de la remarquable civilisa-tion du Bassin méditerranéen ? Doit-onrappeler à ce monde que ces savants deDamas et d’ailleurs, dans ce grand Shâm,étaient les continuateurs de l’essor et duprogrès, juste après la civilisation gréco-romaine ? Enfin – et ce n’est pas la fin denos espoirs de paix dans la région –, nousdisons à tous ceux qui soutiennent cettepolitique impérialiste qui s’accomplit, sur leterrain des opérations, dans ce pays qui esten train de payer son refus de courberl’échine à des puissances occidentales,qu’ils comprennent que Damas demeurera,dans l’Histoire, malgré les tentatives dedestruction, le Paradis de l’Orient.

Car, comme la décrivait l’Andalou IbnJubayr (1145-1217) dans son plus beaustyle : «Combien ont eu raison de dire ceuxqui parlaient de Damas : si le paradis estsur terre, Damas y est, et s’il est au ciel,Damas rivalise avec lui et est à sa hau-teur.»

K. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 9Etude

vérité sur la guerre en Syrie

Notes :(1) Conseiller du général commandant

la Finul, déployée au Sud-Liban. Ancienconseiller également en relations inter-nationales au ministère des Affairesétrangères et est actuellementconseiller en stratégie internationale.

(2) «Sur la Syrie, la France est en étatd'extinction cérébrale» du 15 décembre2016.

(3) Robert Kennedy Junior, avocat etneveu de l’ancien Président John F.Kennedy, dans «Politico», le site quiattire plus de 7 millions de visiteurs parmois.

(4) «Hattine», la fameuse bataille quis’est déroulée en 1187, sous le com-mandement de Saladin, a vu la partici-pation concrète et édifiante d’unearmée de Berbères qui se trouvait auxpremières lignes.

(5) Maâmar Farah, dans Chronique dujour : Les choses de la vie, «UnAlgérien nommée Lamamra», dans LeSoir d’Algérie du 22-12-2016.

(6) Ibid.(7) Jean-Christophe Ploquin, rédac-

teur en chef au quotidien La Croix. (8) Jean-Paul Roux, directeur de

recherche honoraire au CNRS, ancienprofesseur titulaire de la section d'artislamique à l'École du Louvre.

(9) Nathalie Galesne Syrie, éclats d’unmythe, Actes Sud 2002.

(10) Le pèlerinage de Maître Thietmar(in Croisades et Pèlerinages) Ed.Robert Laffont.

(11) Ibn Jubayr dans Relations devoyages, Gallimard, Paris 1995.

(12) Ibid.(13) Gustave Le Bon (1884), La civili-

sation des Arabes : livre III (L’Empiredes Arabes).

Ce sont des Algériens qui sont chez eux, parce que ce sonteux qui ont construit ces villes et villages, il y a très long-temps, peu après leur exode là-bas, dans ces territoires, pourdiverses raisons. Certains étaient convaincus de faire leurdevoir en combattant les ennemis de l’Islam, du temps desCroisades au XIIe siècle, comme déjà expliqué, d’autresavaient rejoint le grand Shâm pour s’instruire de science etde culture, cette richesse qui était répandue, dans cescontrées où la civilisation brillait de mille sémaphores.

Mais après ces moments durs, très durs, – qui s’éternisent,malheureusement – les langues se délient... ! Et tant mieuxpour la vérité ! Tant mieux pour ce peuple qui a payé, déjà, enl’espace de cinq années d’une guerre atroce, une factureassez lourde faite de sang, de larmes, de haine, de ressenti-ment et, en prime, des centaines de milliers de réfugiés,fuyant les violences... Et, puisque ce n’est pas encore fini,ces derniers vivent, malheureusement encore, dans la déso-lation !

Sur la base de diffé-rentes informations des ser-vices de lutte contre le traficde drogue, les policiers ontintercepté ce lot de stupé-fiants, dans divers endroitsde la région de Guelma. 96des 257 suspects interpel-lés ont été écroués par lemagistrat instructeur. Environ une vingtaine de

kilogrammes de kif traité, 8556 comprimés psycho-tropes et 41 cigarettesbourrées de kif, ont été sai-sis. Au total, 1 193 affaires

liées au trafic de stupéfiantsont été traitées, durant lamême période, par lesenquêteurs de la policejudiciaire de Guelma, a rap-porté ce week-end la cellulede communication de la

Sûreté de wilaya. Depuis ledébut de l'année 2016,cette action a permis auxéléments de la brigade anti-drogue de contrôler dessuspects dans plusieurspoints de la wilaya, précise

notre source. En effet, descontrôles ont été effectuésau niveau des barragesfixes de police, sur plu-sieurs axes routiers, à lagare routière ainsi que dansdes immeubles des citéspériphériques. La collaboration intensi-

ve entre les différentesSûretés de daïra s’est parti-culièrement bien déroulée,estiment les responsablesde la police de Guelma.

Ces derniers affichent leurdétermination à luttercontre les trafics et contretoutes les formes de délin-quance liées à la consom-mation de la drogue. Maisils appellent aussi à «lamobilisation de la sociétédans son ensemble, endirection des jeunesconsommateurs, et de leursfamilles, pour leur dire querien n’est perdu».

Noureddine guergour

Le Soird’Algérie Dimanche 22 janvier 2017 - PAge 10Faits divers

LUTTE ANTI-DROGUE

La police de Guelma dresse son bilan

Près de 20 kilos de kif traité et plus de 8 550comprimés psychotropes. C’est la prise qu’ontannoncé avoir réalisée les éléments de la briga-de antidrogue de la Sûreté de wilaya ce week-end, lors d’une opération menée du 1er janvierau 31 décembre 2016.

Un homme retrouvé mort sur la voie publiqueVers 20 h dans la soirée de vendredi, la gendarmerie et la

Protection civile ont été alertées par des habitants de la localité deMesra d’un crime, a indiqué l’officier Mohamed Belakred, chargé dela communication à la Protection civile.Le corps sans vie de la victime qui présentait une blessure à la

tête a été transféré à la morgue du nouvel hôpital de Mesra pourautopsie, alors qu'une enquête a été ouverte par les services desécurité.La victime est un père de famille âgé de 37 ans et demeurant

dans cette même localité. Pour rappel, en l’espace de 24 heures,un autre homme de 25 ans a été retrouvé égorgé dans la forêt deSaf-Saf, relevant de la commune de Souaflias.

A. B.

2 500 poulets carbonisés dans un incendieJeudi après-midi aux environs de 15h30, un poulailler industriel

privé a pris feu dans la commune de Benabdelmalek-Ramdane, aulieudit Dar El Beïda où se trouvent plusieurs bâtiments d'élevagede volaille.Une unité de la Protection civile de cette localité est arrivée sur

place peu après l’incendie pour maîtriser le feu, qui s'était déjà lar-gement propagé. Le bâtiment de 1 500 m2 a été entièrement détruitet les 2 500 poussins (de 27 jours de croissance) qui y étaient éle-vés ont tous péri dans les flammes ainsi que 12 quintaux d’alimentsde volaille.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer lescauses exactes de cet incendie.

A. B.

Une famille sauvée d’une mortcertaineCinq personnes d'une même famille ont été sauvées ce samedi

vers 2 heures du matin , d'une mort certaine suite à une fuite de gazémanant d'un chauffage domestique, a-t-on appris auprès de laProtection civile. Le drame s'est produit au niveau de la communede Mazagran. Selon la Protection civile, les cinq victimes ( 2femmes et 3 enfants) se trouvaient dans un état comateux, aprèsinhalation de gaz toxique. Cette famille, a rappelé la Protection civi-le, a été sauvée grâce à la vigilance des voisins, qui ont alerté lesservices de sécurité et la Protection civile à temps. Les cinq vic-times ont été réanimées et évacuées en urgence à l'hôpital deMostaganem. Il est à noter que l'an dernier, 7 affaires ont été enre-gistrées au niveau de la Protection civile et plusieurs personnes ontété retrouvées asphyxiées par des émanations de gaz. A. B.

Des distributeurs automatiquesde billets de banque saccagésLes équipements des agences postales en distributeurs automa-

tiques de billets de banque, accessibles de jour comme de nuit, ontété bien accueillis par les usagers des comptes postaux (CCP) àMostaganem. Une mauvaise surprise pour les nombreux usagersdes comptes CCP ce vendredi matin quand ceux-ci découvrirent queles écrans des appareils étaient détruits. Au total, 2 appareils ont étésaccagés la veille, l’un à la poste de Mazagran et le second àMostaganem par des personnes malintentionnées qui croyaientpeut-être soutirer de l’argent en cassant ces machines. On ignore siAlgérie Poste possède des caméras extérieures de vidéosurveillancepour enregistrer et filmer les actes malveillants des voyous et faciliterpar conséquent le travail de la police qui a ouvert une enquête.

A. B.

MOSTAGANEM

La wilaya de Aïn-Témouchent occupe la5e place en matière de classement en acci-dents de la route, un triste record annoncépar un officier le la Protection civile de lawilaya de Aïn-Témouchent, M. Saïdi, quidira que ses services ont enregistré, lorsde la saison écoulée, 752 accidents qui ontcausé d'importants dégâts matériels, entreautres, 807 véhicules légers, 75 camionset 15 bus de transport. Les mêmes ser-vices ont apporté les premiers secours à

595 hommes, 164 femmes et 143 enfantsqui ont été évacués aux différentesurgences médicales de la wilaya.Cependant, on déplore le décès de 22hommes, 2 femmes et 1 enfant qui ont ététransportés aux morgues des hôpitaux. Lemême bilan enregistre que 25 accidentsont été recensés en ce mois de janvier2017 ; ces derniers ont causé des bles-sures à 25 personnes.

S. B.

ACCIDENTS DE LA ROUTE

Le triste classement de Aïn Témouchent

KHENCHELA

Une 6e victime dumonoxyde de carboneAprès la mort de 5 membres d'une famille à

Mahmel, le père, un professeur à la Faculté dessciences humaines à l'Université Abbès Laghrour et 4de ses enfants, victimes d'une asphyxie au monoxydede carbone, la mère, professeure de lycée, vient des'ajouter à la liste des victimes, après une semaine decoma à l’hôpital Ahmed-Ben-Bella de Khenchela. Notons que les 5 membres de la famille Laamidi ont

trouvé la mort suite à une émanation du monoxyde decarbone et ont été découverts après 3 jours d'absence.

Benzaïm A.

Des cambrioleurs neutralisés à Babar

Les services de la gendarmerie de la Daïra deBabar ont neutralisé un réseau spécialisé dans le vol etle cambriolage nocturne. Ce réseau, composé de 6 personnes, semait la ter-

reur au sein de la population de la commune de Babar,30 km au sud de la wilaya, et a commis plusieurs actesde vol qualifié, entre autres le vol de 200 000 dinarsd'un véhicule d'un ressortissant syrien qui habitait lacommune. Ces voleurs ont cambriolé un domicile et volé plu-

sieurs bouteilles de gaz butane qui étaient stockéesdans un garage d'un commerçant. Présentés devant le procureur général, 4 des mis

en cause ont été placés sous mandat de dépôt alorsque les 2 autres ont été mis sous contrôle judiciaire, enattendant leur jugement.

Benzaïm A.

M'SILA

Le monoxyde de carbone tue encore

Les services de laProtection civile de l’unité de laville de Bou Saâda ont enregis-tré ce vendredi deux victimesdu monoxyde de carbone dansla commune de Ben Zouh, rele-vant de la daïra de Ouled SidiBrahim, située à 60 km au suddu chef-lieu de la wilaya.

Il s'agit d'un homme B. A.,âgé de 59 ans et une femme B.H., âgée de 29 ans, retrouvésmorts vers 11h50mn suite àl'inhalation du monoxyde decarbone dégagé du chauffagecentral de la maison, selon lecommuniqué de la Protectioncivile.

On a aussi évacué deuxautres victimes de cette fuitede monoxyde de carbone, ils'agit de deux femmes, l'uneâgée de 55 ans et l'autre de 58ans, dans un état critique àl’hôpital Rezig-Bachir de BouSaâda où elles ont subi dessoins intensifs.

A. Laïdi

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FOOTBALLSES TRADITIONNELS RELAIS ANNONCENT L’ORGANISATION IMMINENTE D’UNE AGEX

Raouraoua, ledribble de trop ?

l Elle court la rumeur : leprésident de la FAF comptesérieusement provoquer une AGextraordinaire de son instance,et ce, avant le rendez-vousréglementaire prévu en marsprochain sous forme d’uneassemblée générale élective.La mauvaise tournure prise

par la participation des Verts àcette Coupe d’Afrique desnations qu’ils risquent de quitterdès demain soir semble impacterles projets de MohamedRaouraoua à la tête de laFédération algérienne de football.Ce que des relais traditionnelsacquis au boss de la fédération,intronisé le 8 novembre 2001 aupalais de Dély Brahim, véhiculentces dernières 48 heures à traversleurs réseaux. «MohamedRaouraoua ne poursuivra passes missions à la présidence dela FAF. Il ne postulera pas, parconséquent, à un nouveau man-dat lors du prochain conclaveattendu en mars prochain», pré-cisent des sources généralementproches du patron de la fédéra-tion qui a déjà consommé troismandats dont deux d’affi lée(2009-2013 et 2013-2017).Il est clair que le sentiment

d’humiliation est d’une ampleurtelle que les jours de l ’ex-Commissaire de l ’année del’Algérie en France étaient toutaussi comptés que ceux de l’en-traîneur belge, Georges Leekensen l’occurrence, qui a mené lenavire des Verts vers l’incroyablenaufrage. Le président de lafédération qui ne comprenait pasle pourquoi des mauvaises per-formances de la sélection depuisle l imogeage du FrançaisChristian Gourcuff semble accu-ser violemment le coup de parles critiques et les remontrancesde ses mentors. Un échec qu’il a«soigneusement» programmécomme s’il avait cherché à s’au-todétruire et mettre en péril sonempire. Sinon comment expliquerses actes et choix récents qu’iln’a jamais soumis à l’appréciation

de ses pairs du BF de la FAFencore moins aux structuresdites techniques de la FAF. Le«one man show» qu’il a exécutésemble, en fin de compte, seretourner contre sa personne.Aujourd’hui, ses relais tententd’évacuer la pression, desserrerl’étau et envoyer des ballons desonde pour assurer à leur «géni-teur» une sortie en douce.Histoire également de sauverleur face et leurs intérêts au seind’un «secteur» porteur aussi depouvoirs. Sans nul doute que l’ef-fet d’annonce entraînera unevague de soutien de la part desligues et des «personnalités defootball» ayant grandementbénéficié de la manne généréepar une pratique footballistiquegangrénée par l’argent sale etl’impunité.

Fausses pistes, vraie fuite !«Hna ymout Kaci», formule

consacrée chez les Algérienspour dire leur entêtement de nepas abandonner le navire, pro-noncée par MohamedRaouraoua lors d’un entretienaccordé à El-Heddaf n’aura été,à en croire les relais du chairmande la fédération, qu’une répliqueà ceux, parmi les détracteurs deRaouraoua, qui voulaient sondépart. Au fond, celui-ci a com-

pris que son règne était en trainde s’effriter et qu’il lui était, parconséquent, indispensable depréparer sa succession. Undépart conseillé par son entoura-ge (famille et amis) qu’il avaitenvisagé après le Mondial 2014mais qu’il n’a pu mettre à exécu-tion faute d’un successeur «digneet capable» de mener à bien lefonctionnement de la structurefédérale considérée, désormais,comme une «entreprise écono-mique fiable». Durant une ren-contre informelle avec le prési-dent de la FAF, en avril 2014, LeSoir d’Algérie a appris deMohamed Raouraoua son inten-tion d’introniser Khelil Hammoumà la président de la fédération. Lechoix de l’actuel président de laLRFW d’Alger, accessoirementmembre du BF et président de laCFA, n’avait pourtant pas réussià obtenir le consensus de la«famille du football». Criblé parles critiques au lendemain de saprise de fonction à la tête de laCommission fédérale desarbitres, Hammoum a perdu toutcrédit y compris aux yeux de son«mentor» et principal soutienpour être propulsé à la présiden-ce de la FAF. Exténué par sessoucis de santé, et affaibli ausein de l’exécutif de la CAF par lapression des membres maghré-bins (les Tunisiens El-

Bouchamaoui et Wadii Jarry et leMarocain Fawzi Lekjâa) maissurtout ses démêlés avec le RoiIssa Hayatou, Raouraoua quiperdait en mai dernier son fidèlelieutenant et la cheville ouvrièrede la FAF, en l’occurrence NadirBouzenad (démissionnaire deson poste de SG), allait connaîtrequelques couacs dans la gestionde l ’ instance fédérale.Economiquement, cette dernièrevenait également de perdrequelques all iés à l ’ instar dePeugeot dont le contrat couraitpourtant jusqu’en 2019. Et cetteélimination précoce lors de laCAN-2017 pour laquelleRaouraoua a misé gros en fixantà Leekens d’atteindre au moinsle carré d’as semble avoir mis finà ses dernières illusions de pos-tuler à un quatrième mandat à latête de la FAF. «Kaci» a-t-il, pourautant, abandonner ses projets ?L’accalmie espérée (par sesrelais) après la CAN devraitmieux renseigner sur l’avenirfootball istique de celui qui aredonné à la sélection nationaleA (et seulement l’EN A) quelquescouleurs et à la fédération uneassise financièrement «respec-table». A coup de milliards dedinars, il est vrai. Et beaucoup de«mépris» pour ceux qui font etqui ont fait le sport roi en Algérie.

M. B.

DJAMEL-EDDINE MESBAH :«Nous devons

garder latête haute»

Le latéral gauche de la sélection algé-rienne de football, Djamel Mesbah, a qualifiéde «minimes» les chances de passage enquarts de finale de la Coupe d’Afrique desnations CAN-2017 au Gabon, soulignantl’importance de garder la «tête haute» endépit de cette situation.

«Il ne faut pas sevoiler la face, leschances de qualifi-cation sontminimes, si laTunisie fait un nulcontre le Zimbabwe,on est éliminés. Cela

va être difficile, mais onva honorer nos couleurs, on va garder latête haute, on va essayer de travailler etpréparer le match de lundi pour honorerla sélection», a indiqué le joueur deCrotone (Serie A italienne). Tenue enéchec d’entrée par le Zimbabwe (2-2),l’équipe nationale a sérieusement hypo-théqué ses chances de qualification suiteà la défaite concédée face à la Tunisie(2-1). De son côté, le Sénégal, avec deuxvictoires, est la première nation à com-poster son billet pour le 2e tour, de sur-croît à la première place. «Nous sommestrès déçus, il nous faudra un petitmiracle, mais on est très optimistes. Il nefaut rien lâcher, il faut toujours garder sonhonneur, c’est très important», a indiquéMesbah, l’un des joueurs les plus capésde la sélection (37). Appelé à analyser ladéfaite face à la Tunisie, Mesbah estimeque l’équipe pouvait espérer un meilleurrésultat, n’était-ce le manque d’efficacitédevant les buts. «Comme face auZimbabwe, nous avons bien entamé lapartie, mais nous n’avons pas été effi-caces en attaque, jusqu’à l’ouverture duscore des Tunisiens, qui ont pris lecontrôle du match. On ne peut s’enprendre qu’à nous-mêmes», a-t-il dit, pré-cisant qu’il s’agit d’une «défaite collecti-ve» et qu'«il ne faut incriminer person-ne». Lançant un discours mobilisateur,Mesbah relève l’importance de restersolidaires dans les moments difficiles.«Une Coupe d’Afrique se perd ensembleet se gagne ensemble, nous devons res-ter solidaires et unis dans les momentsdifficiles. Maintenant, nous avons un der-nier match à disputer, il faut rester positifet chercher à le gagner», a-t-il conclu.

IL A DÉJÀ DIRIGÉ GHANA-OUGANDA DANS CETTE CAN-2017

Un Botswanais pour Algérie-Sénégall La Confédération africaine

de football a désigné le trio arbi-tral qui dirigera la rencontreAlgérie-Sénégal, comptant pourla troisième journée du groupe B,ce lundi soir (20h) à Franceville.Il s’agit de l’arbitre-directeurJoshua Bondo (Botswana) quisera assisté de MM. JersonEmiliano Dos Santos (Angola) etd’Arsénio Chadreque Marengula(Mozambique).M. Bondo a déjà officié lors de

ce premier tour en dirigeant lematch du groupe D entre le Ghanaet l’Ouganda (1-0) où il était assis-té de l’arbitre algérien AbdelhakEtchiali et du Congolais Kabene.M. Bondo (39 ans) est devenuarbitre international en 2006. Il a

entamé sa carrière de referee en2001 après avoir été ancien foot-balleur de Hartlepool (3e divisionau Botswana). Celui qui rêve dedevenir «meil leur arbitre enAfrique» effectue ses grandsdébuts en phase finale d’une CAN.Retenu du championnat

d’Afrique des U23, disputé l’annéedernière au Sénégal, qualificatifpour les Olympiades de Rio deJaneiro, M. Bondo a dirigé les ren-contres du 1er tour entre l’Algérie etle Mali (2-0) et Sénégal-Zambie (1-0). Ses contacts avec le footballalgérien remontent à septembre2015 lorsqu’il a dirigé le derbyESS-MCEE (2-2) comptant pour laphase des poules de la LDC.En avril dernier, il a officié le

match El-Merrikh- ESS (2-2)comptant pour le second tour de la

même compétition puis était dési-gné, en juillet dernier, pour la ren-contre des poules de la coupe dela CAF, à Béjaïa, entre le MOB etle TP Mazembe (0-0). M. Bondo qui fêtera demain

soir sa 59e rencontre internationaleétait au sifflet du match Sénégal-Madagascar (3-0) comptant pourle second tour des qualificationsau Mondial 2018. Son derniermatch international remonte àoctobre dernier quand il a officié lederby de l’Afrique de l’Ouest entrele Mali et la Côte d’Ivoire (3-1).Pour la rencontre Tunisie-Zimbabwe, programmée le mêmejour et à la même heure au stadede l’Amitié à Libreville, la commis-sion d’arbitrage de la CAF a dési-gné M. Denis Dembele (Côted’Ivoire) assisté de son compatrio-

te Marius Donatien Tan et d’OlivierSafari Kabene (RD Congo).Dembele âgé de 39 ans compte32 matchs internationaux à son

palmarès. Son premier office àl’échelle continentale remonte àfévrier 2010 quand il a été désignépour diriger le match ES Sétif-Diables noirs du Congo (2-0) pourle compte du tour préliminaire dela LDC. Une équipe sétifienne qu’ilaura encore à diriger en avril 2015contre les Gambiens du RealBanjul (2-0) en ligue des cham-pions d’Afrique avant d’officier lematch «aller» des demi-finales dela coupe de la CAF entre le MOBet le FUS Rabat (0-0). Si M.Dembele a déjà connu le footballtunisien à travers son office, en2012, du match ES Tunis-Brikamade Gambie (3-1) en LDC, il n’ajamais eu l ’honneur des ren-contres des sélections tunisiennesencore moins celles du Zimbabwe.

M. B.

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FOOTBALLLA SUCCESSION DE LEEKENS OUVERTE

Comment remettre toutle monde en selle !

l La sélection algérienne defootball a-t-elle encore deschances d’aller au second tourde la Coupe d’Afrique desnations (CAN 2017) ? La ques-tion n’est pas là, mais il faudras’interroger sur l’avenir prochede cette sélection et sur sonencadrement futur. Se qualifier ou non pour les

quarts de finale de la CAN 2017reste certes d’actualité, mais laquestion de l’encadrement tech-nique de l’équipe nationale estplus importante aujourd’hui d’au-tant plus que la stratégie adoptéedepuis des années par les res-ponsables du football national amontré ses limites. Le travail quidevait être fait au lendemain duMondial 2014, après avoir gagnéla confiance de tout un peuple, aété laissé de côté pour continuersur une politique sans lendemain.Aujourd’hui, c’est le retour à lacase départ. Le parcours étriquédes Verts en CAN 2017 et ledébut raté dans les éliminatoiresdu Mondial 2018 devraient inter-peller les hautes instances dusport pour mettre sur pied denouveaux mécanismes qui per-mettraient de remettre le footballnational en selle pour les généra-tions à venir. Cela nous rappellela sélection post-1990. Fort de

son premier titre de championd’Afrique à domicile, les Vertsavaient connu une période creu-se. Et pour cause, l’EN n’avaitpas réussi à se qualifier pour laCoupe du monde 1990 en Italieavant de décevoir en CAN 1992avant d’être disqualifiée de laCAN 1994 pour l ’histoire de«Karouf» et échouer égalementpour la qualification au Mondialaméricain 1994… Plusieurs voiess’offrent aujourd’hui aux diri-geants du sport roi avec toutd’abord la relance desAcadémies qui tarde à se concré-

tiser ont du retard dans la réalisa-tion des infrastructures de forma-tion des jeunes catégories, et quidevrait être l’une des priorités desinstances du football national ; cequi permettra une large prospec-tion au niveau national et unréservoir certain pour promouvoir«le produit local» à moyen et àlong terme. L’encadrement tech-nique national devrait égalementêtre pris en considération avec lamise en place d’une directiontechnique nationale au senspropre et la désignation d’un stafftechnique de la sélection nationa-

le composé de techniciens algé-riens, pas forcément locaux. Surce dernier point, tous les son-dages effectués auprès desAlgériens penchent pour DjamelBelmadi. En plus d’être Algérien,l’ancien joueur de l’Olympique deMarseille et Manchester City, quimérite d’avoir sa chance, estconnu pour être un vrai meneurd’hommes. Avec son expérienceau Qatar, vainqueur de la Coupedu Golfe des nations en 2014 etvainqueur du Championnatd'Asie de l 'Ouest en 2014,Belmadi, selon bon nombre d’ob-servateurs, mériterait amplementsa chance de driver les Vertsavec un staff technique algérien.Les avis ne seront pas partagéspar tous, certes, avec un pen-chant pour un sélectionneurétranger. La restructuration dufootball national a besoin desacrifices, mais passe égalementpar les Algériens eux-mêmes !Les échéances à venir tels laCHAN 2018, la CAN 2019, lesJO 2020 et le Mondial 2022devraient être préparées sanstrop attendre… Pour l’histoire, lesVerts ont connu le passage depas moins de 59 entraîneurs,entre 1963 et 2016, entre ceuxqui sont partis puis ont été rappe-lés. Un record en la matière !

Ah. A.

IL AVAIT DONNÉ SONACCORD À L’AS ROME

Feghouli dit «nepas chercher»

à quitterWest Ham

L'international algérien, SofianeFeghouli, a indiqué qu'il ne cherchaitpas à quitter son club anglais WestHam, où il a atterri l'été passé en prove-nance de Valence (Liga espagnole), endépit de l'intérêt de deux ou trois clubsau cours de l'actuel mercato d'hiver.«Non, je ne cherche pas à partir. Jesais qu'il y a un intérêt de deux ou troisclubs, mais j'ai un contrat ici que je res-pecte», a déclaré Feghouli au micro deSky Sports. Feghouli n'a été titulariséqu'à deux reprises en championnatcette saison, dont la dernière en date leweek-end passé face à Crystal Palacequi a vu le joueur signer son premier but(3-0) sous les couleurs des«Hammers». Son peu de temps de jeuà West Ham lui a valu d'être écarté dela liste des 23 joueurs de la sélectionalgérienne qui participe actuellement àla Coupe d'Afrique des nations-2017(CAN-2017) au Gabon. «Je donneraitoujours le meilleur de moi-même et jeferai tout pour que le club réussisse. Lavie à Londres me plaît. En tant que foot-balleur, quand les choses vont mal,c'est difficile de se sentir bien mais leschoses évoluent désormais dans le bonsens pour moi», a-t-il ajouté. Le nom dumilieu offensif de 27 ans est notammentcité du côté de l'AS Rome, le deuxièmeau classement de la Serie A, qui estintéressée par les services du joueur,de l'aveu même de l'entraîneur desItaliens, Luciano Spalletti.

OUTRE L’AS MONACOET EVERTON

Arsenal entreen course

pour GhezzalL'international algérien, Rachid

Ghezzal, en fin de contrat avec l'O Lyonen juin prochain, serait sur les tablettesdu club anglais d'Arsenal, rapporte lapresse locale. Selon le journal The Sun,Arsenal souhaiterait doubler Everton, unautre pensionnaire de la Premier Leaguequi s'est déjà positionné sur ce dossier.Les Gunners auraient déjà pris contactavec les représentants de Ghezzal dansle but de l'attirer du côté de l'EmiratesStadium, ajoute la même source. Le faitque les négociations entre le joueur de24 ans et la direction de l'O Lyon pour laprolongation de son bail soientéchouées, amène le club rhodanien àenvisager un départ de son ailier dès cethiver. Lyon a déjà mis la main sur leremplaçant de Ghezzal, qui participeactuellement avec la sélection algérien-ne à la Coupe d'Afrique des nations auGabon, en officialisant vendredi la venuede l'ailier international néerlandaisMemphis Depay (22 ans) en provenancede Manchester United. Le journal fran-çais, l'Equipe, a pour sa part, évoquédans sa version électronique de vendre-di, un intérêt de l'AS Monaco, actuel lea-der de la Ligue 1 française, pour lejoueur algérien.

IL A SIGNÉ UN CONTRAT D’OBJECTIFS

L’avenir de Leekensen pointillés

l L’avenir du sélection-neur de l’équipe algérienne defootball, le Belge GeorgesLeekens, est plus que jamaisincertain, au moment oùl’Algérie aura besoin d’unmiracle pour passer au 2e tourde la Coupe d’Afrique desnations CAN-2017. Ayant atterri à la tête du

Club Algérie pour relancer unemachine rouillée, le technicienbelge a échoué jusque-là danssa mission, ce qui a donné librecours à toutes les hypothèses.Leekens, qui avait succédé auSerbe Milovan Rajevac, s’estengagé pour un contrat avec laFédération algérienne de foot-ball qui court jusqu’à la CAN-2019 au Cameroun, mais au vudes données actuelles, sonavenir est sérieusement mena-

cé d’autant que la pressioncommence à peser sur sesépaules. Pour plusieurs, Leekens n’a

rien apporté à l’équipe qui esten train plutôt de perdre sonidentité. Le match face auZimbabwe qui devait reveniraux Verts avec un peu plus demalice, s’est avéré un écheccuisant sur le plan tactique et ila fallu tout le génie de RiyadMahrez pour sauver le point dunul (2-2). Quatre jours plustard, l’Algérie s’est inclinée faceà la Tunisie (2-1), laquelle abénéficié de la touche de sonsélectionneur franco-polonaisHenryk Kasperczak en secondepériode qui a eu le dessus surson vis-à-vis, pourtant ex-coachdes «Aigles de Carthage» etqui devait donc connaître tousles points forts et faibles de

l'adversaire. Il n'en fut rien. Leretour de Leekens à la tête dela barre technique des Verts,après un premier passageéclair en 2003, est, pour l'ins-tant, raté. Son bilan est négatifdans les rencontres officiellesavec deux défaites et un nulsalutaire face au Zimbabwe.L’équipe nationale a encaisséla bagatelle de sept buts sousses ordres, contre quatre ins-crits seulement. Sa touchen’est guère apparente tant dansle jeu que dans la gestion dugroupe. Autant d’arguments qui ne

jouent pas en sa faveur. Uneélimination au premier tour dela CAN gabonaise veut dire quele coach a échoué à réaliserses objectifs avec les Vertsalors que son contrat stipuleque l’Algérie doit atteindre lesdemi-finales de ce rendez-vous. Même si aucune décisionn’a encore été prise à ce sujet,un possible départ de Leekensserait une autre preuve de l’in-stabilité criarde qu'est en trainde vivre la sélection depuis leretrait du Français ChristianGourcuff en avril 2016. D’ici là,le coach national devra s’attelerà trouver le remède au mal quironge cette équipe pour s’impo-ser lundi face au Sénégal lorsdu dernier match du 1er tour.

Leekens face à la presseLe sélectionneur des Verts animera ce midi au Centre de

presse du stade de Franceville un point de presse auquel estconvié l’un de ses joueurs. La sélection effectuera aujourd’hui unultime entraînement sur le terrain du stade de Moanda. Hier, lesjoueurs avaient été invités à une séance d’entraînement ordinai-re.

L’EN évoluera en vert face au SénégalL’équipe nationale algérienne évoluera en vert lors du match

Sénégal-Algérie prévu demain soir (20h) à Franceville. Lors desdeux premières sorties, les Algériens arboraient des tenues touten blanc.

SON TRANSFERT ÀEVERTON A ÉCHOUÉ

Belfodil n'estpas affecté

L'internationalalgérien IshakBelfodil n'estn u l l e m e n taffecté parl 'échec deson transfertà Everton

( P r e m i e rLeague anglaise),

a assuré son entraîneur au StandardLiège, pensionnaire de la division 1belge de football, AleksandarJankovic. «Il est hors norme. Il a affi-ché une mentalité exemplaire donttout le monde doit s'inspirer. On n'arien décelé de négatif chez lui et ilsera évidemment présent dimanche(face à Bruges en championnat,ndlr), avec la détermination et lamotivation qu'on lui connaît», adéclaré Jankovic, cité par le journal«Dernière heure». L'ex-sociétaire deLyon et de l'Inter Milan entre autres(24 ans) devait signer à Everton lorsdu mercato hivernal, mais jeudipassé, l'entraîneur des «Toffees»Ronald Koeman a annoncé que sonclub a renoncé au recrutement del'attaquant algérien. Recruté par leStandard Liège il y a six mois en pro-venance de Bani Yas (Emiratsarabes unis), Belfodil a été décisif 15fois en 21 matchs toutes compéti-tions confondues avec le club belge(10 buts, 5 passes décisives). Lejoueur algérien ne participe pas avecla sélection nationale à la Couped'Afrique des Nations CAN-2017 quise déroule actuellement au Gabon.

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FOOTBALLGROUPE A (3e JOURNÉE) : GABON-CAMEROUN

Les pressions montentautour des Panthères

l «La pression pèse sur toutle monde, pas seulement sur leGabon», répète son coach espa-gnol José Antonio Camacho.Sauf que le pays-hôte de la CAN-2017 doit gagner ou mouriraujourd’hui contre le Camerounpour ne pas tuer l'intérêt de lacompétition ni aggraver lesblessures d'une petite nationdivisée. De fait, le baromètre n'en finit

pas de monter sur les bords del'estuaire à Libreville. Camachoest arrivé en retard samedidevant la presse pour cause devisite du président Ali BongoOndimba aux Panthères aprèsl'entraînement matinal. «Le prési-dent nous a dit que le peuples'en remet à nous», a déclaréCamacho, qui découvre l'Afriqueet les frontières poreuses entreles enjeux sportifs et politiques, àla veil le du match Gabon-Cameroun, intitulé «la victoire oula mort». «Le président a partagéavec nous l ' impression quedemain (dimanche, ndlr), c'est unmatch à quitte ou double. C'estune première finale», a ajouté legardien et doyen des PanthèresDidier Ovono. Du haut de ses quelque 90

sélections en 13 ans, Ovono, 34ans lundi, est dépêché par la«Fédé» gabonaise pour porter labonne parole des Panthères, enl'absence du capitaine Pierre-Emerick Aubameyang qui préfèreles vertus du silence. «Par rap-port à 2012, le contexte politiquea miné les conditions de travail»,reconnaît Ovono, premier joueurà faire allusion aux violencespost-électorales qui ont marquéla réélection d'Ali Bongo en sep-tembre dernier, laissant un petitpays divisé (1,8 million d'habi-tants). Une partie de l'oppositionboude la CAN et les Panthères,

même si cela ne se voit pas austade de l'Amitié (40 000 places),à peu près plein contre laGuinée-Bissau et le BurkinaFaso. «Nous sommes conscientsqu'en gagnant demain, nouspouvons ramener un peu de joiedans le cœur des Gabonais», aajouté Ovono. Gagner ou devenir le premier

pays-hôte à ne pas passer lepremier tour depuis 23 ans : leGabon (deux points) n'a en effetpas d'autres choix face auCameroun (quatre points) qui, lui,a besoin d'un match nul pourdécrocher son billet pour lesquarts. «En 2012, on avait desjoueurs plus âgés. Là, nousavons des joueurs qui décou-vrent la compétition. Au premiermatch, on a tâtonné. On estencore en train de monter enpuissance», assure Ovono.

«Une Panthère blessée esttoujours dangereuse»

Pour marquer un but de plusque l'adversaire, le Gabon peutcompter sur son duo «Auba-Bouanga». Souvent sevré de bal-

lons, la star du BorussiaDortmund monopolise l'attentionpermanente d'un ou deux défen-seurs adversaires, laissant del'espace pour le jeune joueur deTours (2e div. française) DenisBouanga. Homme du matchcontre le Burkina Faso, auteurd'une frappe sur la transversale,le Franco-Gabonais, âgé de 22ans, découvre pour la premièrefois le pays de son père où il dis-pose d'une superbe vitrine pouraméliorer ses prochains contratsprofessionnels. Pour le reste, le Gabon sera

privé de Mario Lemina (JuventusTurin), déjà rentré en Italie sefaire soigner, et de Johan Obiang(Troyes-2e div. française), sortien cours de jeu contre leBurkina. Le Gabon avait battu leCameroun il y a sept ans enAngola (1-0) sur un but de DanielCousin, désormais managergénéral des Panthères. «Le foot-ball, ce n'est pas l 'histoire.L'histoire, c'est le présent»,balaie Ovono. «Une Panthèreblessée peut être très dangereu-se», conclut-il. Et un journaliste

camerounais de lui demander :«Même devant un Lion ?».

TOGO

Le Roy dirigerason 38e matchen phases

finales mardi

Le sélectionneur du Togo ClaudeLe Roy aura dirigé, contre le RDCongo mardi en 3e et dernière journéede la phase de poules, au total 38matchs de Coupe d'Afrique des nations(CAN), l'équivalent d'une saison entiè-re d'un championnat à 20 clubs. Agéde 68 ans, Le Roy a perdu son 37ematch de CAN face au Maroc (3-1),vendredi soir dans le cadre de la 2ejournée du groupe D. Son équipeferme la marche de sa poule avec unseul point décroché lors de la premièrejournée contre la Côte d'Ivoire (0-0). Letechnicien français est le doyen des«sorciers blancs» africains, cesEuropéens à la tête de sélections afri-caines. Cameroun, Sénégal, RDCongo, Ghana, Congo, le Français aété partout ou presque depuis le milieudes années 80 et détient le record deneuf participations à la CAN.

GROUPE C (2e JOURNÉE)

Le Maroc se reprend, laCôte d'Ivoire évite le pire

l Avec une nette victoirecontre le Togo 3-1, le Marocd'Hervé Renard a bien repris sesesprits vendredi pour sondeuxième match dans cetteCAN-2017, au sein d'un groupeC où la Côte d'Ivoire tenante dutitre a sauvé sa tête en reve-nant au score contre laRépublique démocratique duCongo (2-2).Les Marocains, annoncés

parmi les favoris du tournoi, res-taient sur une désillusion contreles Congolais (1-0). Ils ont encoremal démarré à Oyem avec l'ou-verture du score précoce desEperviers togolais (Dossevi, 5e),mais l'ont finalement emportésans paniquer sur des buts deBouhaddouz (14e), Saiss (20e) etEn-Nesyri (70e). Leur sélection-neur Hervé Renard, qui a déjà

remporté deux Coupes d'Afriquedes Nations dans sa carrièreavec la Zambie en 2012 et laCôte d'Ivoire en 2015, échappeainsi à une élimination qui auraitfait tache après seulement deuxmatchs. La physionomie de cegroupe C, encore indécis, est unepetite surprise, avec une RDCongo toujours en tête (4 points),devant les Lions de l'Atlas maro-cains (3 points), les Ivoiriens (2pts) et le Togo d'EmmanuelAdebayor et de l'entraîneur fran-çais Claude Le Roy (1 pt). En fai-sant match nul contre la Côted'Ivoire, les Léopards congolaisse sont bien rapprochés desquarts. Le sélectionneur FlorentIbenge voit ainsi récompensé sontravail à la tête de l'équipe depuis2014. Mais le résultat laisse un«goût amer», a souligné le tech-nicien qui aurait bien sûr rêvé de

décrocher la qualification dèsvendredi et de prendre sarevanche sur les Eléphants, quiavaient battu la RDC en demi-finale lors de la précédente édi-tion. Avec deux nuls successifs,les Ivoiriens sont dans une posi-tion délicate et condamnés à lavictoire au prochain match. Pourse rassurer, ils peuvent se direqu'i ls démarrent f inalementcomme lors de la campagne vic-torieuse de 2015 et qu'ils ont sumontrer du caractère en revenantau score à deux reprises grâce àWilfried Bony (26e) et au capitai-ne et homme du match Serey Dié(67e). «On garde notre destinentre nos mains, c'est ça qui estimportant. Tout va se jouer lorsde la dernière journée», positivele sélectionneur Michel Dussuyer.Mardi, le choc entre le Maroc etla Côte d'Ivoire va valoir cher.

MAROCBenatia a joué

avec une«petite gêne»à l'adducteur

Le capitainedu MarocM e h d iBenatia ad i s p u t étoute la ren-c o n t r econtre le

Togo (3-1) ven-dredi à Oyem, malgré

avoir senti «une petite gêne» àl'adducteur lors de l'échauffe-ment d'avant-match, a-t-il décla-ré à l'issue de la rencontre.«Lors du dernier ballon àl'échauffement, j'ai ressenti unepetite gêne à l'adducteur. J'aiserré les dents, honnêtement cen'était pas top. Mais voilà c'étaitun match beaucoup trop impor-tant pour abandonner lescoéquipiers. Dieu merci cela atenu, maintenant il reste 3-4jours pour soigner cela», adéclaré Benatia. «C'est une peti-te douleur», a tenu à rassurerson sélectionneur HervéRenard, après la rencontre. «Entant que professionnel et joueurd'expérience il a juste dit : Faiteséchauffer quelqu'un, on ne saitjamais. C'était juste pour prendreles devants». Le Maroc, défaitlors du premier match contre laRD Congo (1-0), a bien reprisses esprits vendredi en l'empor-tant 3-1 contre le Togo pour sondeuxième match dans cetteCAN-2017. «On a gagné cematch mais ce n'est pas fini, il enreste encore un. Maintenant ilfaut bien récupérer, et soignerles petits bobos parce qu'on aun match décisif contre la Côted'Ivoire», a ajouté le capitainedes «Lions de l'Atlas». Pour sequalifier pour les quarts, leshommes de Hervé Renard, quiremontent à la 2e place du grou-pe C, n'auront pas d'autres choixque de battre le tenant du titre(3e, 2 points).

ANGLETERRELa Fifa autorisele CamerounaisMatip à jouerpour Liverpool

La Fifa a autorisévendredi le défen-seur Joël Matip àjouer à nouveaupour Liverpool,malgré son refus departiciper à la CAN-2017 avec le

Cameroun, a annoncéle club anglais. Depuis son refus dedisputer la CAN, organisée actuelle-ment au Gabon, Matip était au cœurd'un litige juridique. Selon un règlementde la Fifa, «un joueur convoqué dansl'une des équipes représentatives de safédération n'a pas le droit, sauf accordcontraire avec ladite fédération, dejouer pour le compte (de son) club letemps que dure ou aurait dû durer samise à disposition». Matip, 25 ans, quin'avait plus porté le mail lot duCameroun depuis septembre 2015, fai-sait toutefois valoir qu'il avait décidé deprendre sa retraite internationale. «LeLiverpool FC peut confirmer qu'aucunecharge n'a été retenue contre le club etson joueur Joël Matip qui est doncdésormais pleinement éligible», ontannoncé les Reds sur leur site internet.Jürgen Klopp, l'entraîneur de Liverpool,a disposé de Matip, absent lors desdeux dernières rencontres des Reds,hier pour le match de la 18e journée duChampionnat d'Angleterre face àSwansea (2-3), le Camerounais ayantété incorporé à la 90’+4’ à la place deGeorginio Wijnaldum.

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TISANE À LA PETITE CENTAURÉE

Pour lutter contre la fatigue Une tradition populaire veut qu’un

médicament soit amer pour être effica-ce. Cet adage est particulièrementadapté à la petite centaurée (merarètelahnèche). Le fait est que cela vaut lapeine de faire l’expérience de la saveurparticulière de cette plante médicinale.Son intérêt réside surtout dans sesprincipes amers, qui lui confèrent lapropriété de stimuler le foie.

> Préparation de la tisaneVersez 25 cl d’eau frémissante

sur 1 cuillerée à café de petite cen-taurée et laissez infuser 10 minutes.Pour plus d’efficacité, laissez macé-rer la plante dans de l’eau froidependant 6 à 10 heures en remuantde temps en temps, f i l t rez etréchauffez avant de boire. Il est pré-férable de ne pas sucrer la tisane.Buvez lentement 1 tasse 2 ou 3 foispar jour avant les repas.

> Lutter contre l’anémie Lesprincipes amers stimulent la produc-tion d’enzymes digestives. Ils amé-liorent ainsi l’absorption du fer et dela vitamine B12, indispensables à laformation des globules rouges. Latisane est de ce fait recommandéecomme fortifiant en cas d’anémie.

> Tonifier la fonction gastriqueLa tisane à la petite centaurée amé-

liore la digestion et combat l’atonie intes-tinale. Contenant peu de tanins, elle neprovoque pas d’irritation. Toutefois, sonabsorption est déconseillée aux per-sonnes souffrant d’acidité gastrique oud’ulcère gastroduodénal.

> Contre les affections biliairesLa tisane à la petite centaurée est

conseillée aux personnes souffrantde lithiase biliaire. Prise à temps,elle calme les spasmes de la vésicu-

le et peut même prévenir lescoliques. Buvez 1 tasse de tisanenon sucrée, 3 ou 4 fois par jour, 30minutes avant les repas principauxet dans le courant de l’après-midi.

> Traitement d’appoint du dia-bète L’effet stimulant de cette tisanes’exerce aussi sur le métabolisme eta une influence positive sur le diabè-te. La tisane à la petite centaurée neguérit pas le diabète, mais contribueà atténuer ses effets néfastes sur lesvaisseaux sanguins. Buvez 2 ou 3tasses par jour avant les repas.

> En cas de migraine Lesmigraines liées à une perturbation dela fonction digestive réagissent bienà la tisane à la petite centaurée. Encas de crises aiguës, buvez plu-sieurs tasses par jour.

> Pour stimuler l ’appétit .Tonifiante et stimulante, cette tisane,à raison de 2 tasses par jour, redon-ne un peu d’appétit aux jeunes fillesatteintes d’anorexie.Avertissement: un usage prolon-

gé de la petite centaurée est suscep-tible d'entraîner une irritation desmuqueuses gastro- intest inales.Comme pour tous les toniquesamers, il est recommandé d'espacerles cures et de ne pas les prolongerplus d'une dizaine de jours.

Bonbons à la sauge pour les maux de gorgeLorsque vous avez des maux de gorge, laissez dis-

soudre dans la bouche un de ces bonbons plusieurs foispar jour. Vous pouvez les stocker dans un contenant her-métique jusqu’à 1 an. Ingrédients :• 10 brins de sauge fraîche ou 5 g de sauge séchée• 100 g de sucre brutPréparation :1/ Rincez à l’eau froide la sauge (mirimiya) fraîche.

L’essuyez ensuite avec des serviettes en papier. Une foissèche, séparez les feuilles des tiges. Avec un couteau bienaiguisé, émincer les feuilles le plus finement que vous pou-vez. Si vous avez choisi d’utiliser de la sauge séchée, pasbesoin de rinçage. Broyez-les dans un mortier.2/ Dans une petite casserole, faire fondre le sucre à feu

doux, en remuant constamment avec une cuillère en boisjusqu’à ce que le sucre devienne légèrement doré.Lorsque cela se produit, ajouter la sauge. Bien remuer etretirer la casserole du feu.Attention aux brûlures : le caramel atteint des tempéra-

tures au-dessus de l’eau bouillante. Faites attentions auxprojections.3/ Couvrez une plaque de cuisson avec du papier sulfu-

risé. Avec une cuillère en bois, laissez tomber des gouttesde caramel de la taille d’un bonbon sur le papier sulfurisé.Si vous ne voulez pas faire de cette façon, vous pouvezlaisser refroidir légèrement les gouttes de caramel etensuite avec vos mains former des boules. Soyez très pru-dent avant de toucher la préparation.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Sachez que…La laitue est riche en phosphate. L’absence de cet élément dans le corps

provoque la dépression, la confusion mentale et la fatigue. Vous pouvez laconsommer dans des jus de détoxification, crue dans des salades et dansdes thés thérapeutiques.

Le saviez-vous… ?Les longues tiges du céleri (krafès) ressemblent aux os.

C’est un aliment qui est bénéfique pour la résistance osseu-se. Le céleri est une grande source de silicium, qui fait par-tie de la structure moléculaire qui donne aux os leur force.Autre coïncidence osseuse drôle: les os contiennent 23%de sodium et le céleri aussi. Si vous n’avez pas assez desodium dans votre alimentation le corps le tire des os, cequi les rend faibles.

Les graines de coriandrecontre les hémorroïdesCes graines sont également largement connues pour

leur grande utilité lorsqu’il s’agit de traiter les hémorroïdesainsi que les symptômes y étant associés. Tout ce quevous devez faire, c’est faire tremper quelques graines decoriandre (kosbor) dans de l’eau pendant la nuit et consom-mer la solution obtenue le lendemain matin. Les symp-tômes les plus gênants, tels le saignement, les brûlures etles démangeaisons, peuvent être soulagés par ce remède.Ceci est dû à ses propriétés anti-inflammatoires et anti-

oxydantes qui aident votre estomac à récupérer.

Pour soigner les coliqueschez le nourrisson

Une infusion de carvi (karouiya) estrecommandée. Pour ce faire, vous pou-vez le préparer seul ou alors le mélangerà la feuille de menthe poivrée, à la fleurde camomille (baboundj) et à la grainede fenouil (zeriâte el besbass). Mesurezdonc 25 grammes de chacune desplantes puis, infusez 1 cuillérée à thé partasse d’eau de cette préparation. Aubiberon, faites boire cette infusion àvotre bébé.

Elle augmente les défensesDe nouveau, nous devons parler de

la vitamine A et des bêta-carotènes, carce sont ceux qui permettent au systèmeimmunitaire de fonctionner correcte-ment. Dans les cas de rhume et de grip-pe, il est conseillé de manger une puréeou une salade de carottes. Une bonnequantité de vitamine A se traduit en unsystème immunitaire sain car il aide àproduire des cellules «défensives» et àfaire face à l’attaque de virus et des bac-téries. Face aux infections ou aux mala-dies de ce type, n’hésitez pas à consom-mer des carottes.

La soupe du systèmeimmunitaire

Le gingembre, l’ail et les oignonspeuvent servir à la fabrication d’unesoupe afin d’améliorer les fonctionsimmunitaires. Ils peuvent être inclus

dans notre alimentation sous formed’une soupe quotidienne pour soulagerles symptômes de diverses maladiesavec une grande utilité.

Les patates douces contrel’ulcère de l’estomacUne étude publiée dans Functional

Foods in Health and Disease a démon-tré que les patates douces (batatah’loua) possédaient une activité contreles ulcères gastro-duodénaux. Cetteétude démontre que les tubercules decette plante possèdent un effet puissantpour guérir un ulcère, ce qui semble êtrelié à l’activité de piégeage des radicauxlibres par les phyto-constituants, et leurcapacité à inhiber le processus de laperoxydation lipidique.

Éliminer les points noirsavec le curcuma

Le curcuma est un excellent anti-oxy-dant et anti-inflammatoire. Mélangez unepetite quantité de curcuma avec de l’eauou de l’huile de coco pour former unepâte. Appliquer sur les taches et laissertremper pendant dix à quinze minutes.Laver avec de l’eau tiède. Utilisez cetraitement quotidiennement pour élimi-ner les points noirs.

Pour avoir un teint clairOn prend une quantité égale de jus

de citron et de blancs d'œufs. On lesbat ensemble et on chauffe le tout à feu

doux en remuant avec une cuillère enbois jusqu'à obtenir une consistance debeurre. On garde au frais et onapplique cette préparation sur son visa-ge tous les soirs après démaquillage.

Elles peuvent améliorervotre humeur

La recherche suggère que les gre-nades (roummane) peuvent aider lasanté mentale et émotionnelle. Dansune étude portant sur les hommes etles femmes, boire du jus de grenade aamélioré les perspectives des partici-pants, l’humeur et l’anxiété.

Contre les troublesrespiratoires

Le basilic (h’baq) a des avantagesdans le traitement des troubles du sys-tème respiratoire. Une décoction defeuilles, avec du miel et le gingembreest un remède efficace pour la bronchi-te, l’asthme, la grippe, la toux et lefroid. Une décoction de feuilles, clousde girofle et le sel de mer donne égale-ment un soulagement immédiat en casde grippe. Ils doivent être bouillis dansun litre d’eau jusqu’à ce que l’eau rédui-se de moitié.

L’orange combat le stress

Riche en vitamine C, en calcium eten vitamines B, l’orange aide au bonfonctionnement du système nerveux. Lecalcium présent dans sa compositionest un relaxant musculaire et combat lestress.

Ce fruit est toujours énergétique,hydratant et empêche la fat igue.Choisissez de consommer l’orange enmorceaux et éviter de la prendre sousforme de jus.

L’orange est riche en fibres (en par-ticulier la pectine) qui sont très béné-fiques pour les intestins.

Pour réduire le gonflement des jambesDans 1 litre d’eau, ajoutez 4 cuillères à café de graines de lin (zeriâte el

kettane), les mettre sur le feu. Laisser cuire pendant 10-15 minutes. Ensuite,retirer du feu, couvrir et laisser refroidir. Après refroidissement, filtrer. Ajouterle jus d’un citron et boire pendant la journée, une demi-tasse chaque demi-heure. Ce remède naturel contre le gonflement des jambes se fait pendantdeux semaines. Et rappelez-vous, si vous avez des varices, vous devriezéviter l’eau chaude dans la douche. L’eau chaude dilate les vaisseaux san-guins, ce qui conduit à la stagnation du sang et crée un gonflement.

Manger du chou-fleur contrôle le diabète

Grâce à sa teneur en vitamine C et en potassium, laconsommation régulière de chou-fleur vous aidera àréduire le risque de développer du diabète. Ces deux élé-ments régulent le glucose dans le sang et le métabolisme.Lorsque vos niveaux de potassium sont bas, le gluco-

se peut augmenter et être une menace importante si voussouffrez de diabète.Pour cette raison il est fondamental que vous consom-

miez assez d’aliments qui maintiennent vos niveaux depotassium stables.

En phytothérapie, cette plante est traditionnellement utiliséepour stimuler l’appétit, faciliter la digestion et lutter contre lafatigue. En l’absence d’études cliniques, l’usage de la petitecentaurée repose sur la tradition.

Le fenugrec pour le ronflementL’un des meilleurs décongestionnants ayant des propriétés

expectorantes pour aider à ramollir et dissoudre le mucusaccumulé, en contribuant ainsi à nettoyer le système lympha-tique. Une procédure simple pour utiliser cette herbe, trempersimplement quelques graines de fenugrec (al halba) dans l’eauafin d’en réduire l’amertume et les adoucir ou bien ajouter unecuillère à café de fenugrec en poudre dans de l’eau et leconsommer avant de dormir. Ce remède fonctionne comme unmiracle pour traiter votre ronflement.

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Un remède sensationnelque vous devez découvrir

Pour nettoyer lesartères et les veinesLe piment de

Cayenne contient unesubstance active appeléecapsaïcine dont l ’effetantioxydant empêche lemauvais cholestérol des’oxyder dans les artères.Sa consommation régu-lière améliore la circula-tion sanguine, diminue lerisque de thrombose etcontrôle la forte pressionartérielle. On le recom-mande aux patientsobèses ou ceux qui ris-quent une crise car-diaque ou un accidentcérébrovasculaire.

Pour améliorer lemoral et diminuer la

dépressionUne poignée de fruits

secs diminue le stress, ladépression et la sensa-tion de fatigue. Leursacides gras essentielsapportent de l’énergie aucorps ainsi qu’un meilleurrendement physique etmental. C’est une bonnesource de magnésium,un minéral qui encouragela détente du corps,réduit les effets du stresset lutte contre les pro-blèmes de sommeil.

En cas de bronchite aiguëL’infusion de thym

(z’itra) est très efficacepour fluidifier les sécré-tions. Versez une à deuxcuillerées à café de thymdans 250 ml d'eaubouillante et sucrez avecdu miel. Buvez-en 3 à 4tasses par jour.

Il prévient les calculs rénauxUn peu de thé vert

tous les jours et vouspourrez dire adieu auxcalcifications et à la for-mation de calculsrénaux. Ses composantspermettent de diminuerla production et la tailledes sédiments d’oxalatede calcium, qui s’accu-mulent dans les reins etqui sont à l’origine de laformation de calculs.

Les légumes cruspour lutter contre

la fatigueLa carotte, le céleri

(krafès) et la tomate sontdes légumes que nousavons l ’habitude deconsommer en été, lors-qu’il fait chaud.

Cependant, lorsque l’hi-ver arrive, nous cherchonsà consommer des repasplus rassasiants, plus gras,plus «opulents».

Vous devez pourtantessayer de manger dessalades de légumes cruslorsqu’il fait froid, car cesaliments vous remplissentd’énergie. Pour ne pasvous lasser, vous pouvezde temps en temps lescuire à la vapeur ou lesfaire sauter avec un peud’huile d’olive.

Si vous faites partiede ces personnes habi-tuées à consommerdes compléments vita-miniques pour aug-menter vos défensesimmunitaires face auxchangements de sai-son, essayez d’intro-duire ce remède dansvotre quotidien.

Si vos préparations àbase de cannelle et decitron vous semblent tropfortes, vous pouvez ajouterun peu de miel pour adoucirle goût. Ce remède voussera indispensable dansvotre vie !

> Cannelle et citronpour réduire les douleursarticulairesSi vous souffrez d’arthri-

te, prenez chaque jour de lacannelle au citron : la tumé-faction et l ’ inflammationréduiront. Les deux sont desanti-inflammatoires et trèscommunément utilisés pources affections courantes.

Ingrédients :• 1 bâton de cannelle• 5 cuillerées de jus de

citron (50 ml)• 1 cuillerée de miel (7,5 g)• 1 tasse d’eau (250 ml)Préparation :• Faites chauffer l’eau et

quand elle arrive à ébullition,ajoutez la cannelle et lemiel. Laissez infuser pen-dant 15 minutes pour ensui-te laisser reposer 10minutes supplémentaires.• Filtrez le contenu et

servez dans votre tasse pré-férée. Ensuite, ajoutez les 5cuillerées de jus de citron.• Prenez-en chaque jour

à jeun.

> La cannelle et lecitron pour perdre dupoidsD’une part, la cannelle

nous aide à contrôler lesniveaux d’insuline dans lesang, ainsi que les hydratesde carbone. Au lieu de lesstocker, notre organisme lesutil ise comme une formed’énergie. Si vous prenez ce mélan-

ge de cannelle et de citronchaque jour, vous réussirez

à faire face à cette graisseplus résistante, située dansla zone de l’abdomen.

Ingrédients :• 1 bâton de cannelle• 5 cuillerées de jus de

citron (50 ml)• 1 cuillerée de miel (7,5 g)• 1 tasse d’eau (250 ml)Préparation :Comme vous avez pu le

remarquer, les ingrédientssont les mêmes que dans larecette précédente. Suivezdonc les mêmes règles. Laseule différence se trouvedans le fait que vous pren-drez ce remède 20 minutesaprès le repas principal dela journée. De cette maniè-re, vous accélérez votremétabolisme et vous pren-drez soin de votre digestion.

> Ayez un visage sain,propre et sans acnéLa cannelle et le jus de

citron agissent comme desagents antibactériens trèsefficaces. Les deux concen-trent leur activité sur deuxzones concrètes.Si vous vous habituez àappliquer ce remède simplechaque soir, vous réussirezà réduire l’impact de l’acnéet à atténuer les cicatricesou marques liées à ce phé-nomène :

Ingrédients :• 1 cuillerée de cannelle

(5 g)• 1 cuillerée de jus de

citron (10 ml)• Un petit récipient• 1 morceau de cotonPréparation :• Préparez ce traitement

facial le soir, avant d’allerdormir. Pour cela, et avec unvisage bien propre, appliquezce remède à base de cannel-le en poudre et de citron.

• Imprégnez le morceaude coton du mélange desdeux ingrédients et appli-quez-le sur les zones lesplus affectées par l’acné.• Laissez agir pendant 5

minutes et rincez à l’eautiède.Faites cela à chaque fois

qu’un bouton apparaît oupour réduire les taches duvisage liées à l’acné.

> Luttez mieux contrela grippe et les rhumes !Ce remède à base de

cannelle et de citron ne vousévitera pas la contraction duvirus de la grippe ou durhume, sachez-le.Cependant, vous atténuerezleurs effets et vous vousrétablirez plus rapidement.Grâce à la vitamine C ducitron et aux effets antibac-tériens de la cannelle, vousaurez un système immuni-taire plus résistant. Ainsi,vous éviterez par exempleles périodes fébriles ou lesexcès de mucosités.

Ingrédients :• 1 bâton de cannelle• 1 tasse de jus d’orange

(250 ml)• 5 cuillerées de jus de

citron (50 ml)• 1 cuillerée de miel (7,5 g)Préparation :• Commencez par pres-

ser le jus d’orange nature.Une fois qu’il est prêt, faites-le chauffer pendant 5minutes avec le bâton decannelle et le miel.• Une fois le temps écou-

lé, retirez le bâton de can-nelle et ajoutez les 5 cuille-rées de citron.Prenez ce mélange le

matin au petit-déjeuner.Vous verrez qu’il vous feraun bien fou !

Remède à base d’œufs pour vos os et votre énergieAvez-vous souvent des problèmes avec vos os et vous

sentez-vous toujours fatigué ? Cette vieille recette japonai-se des samouraïs et qui utilise des œufs peut vous aidercontre ce genre de problèmes.

Mettez un œuf (bio si possible) bien lavé dans une tassede 150 ml de vinaigre de cidre. Laissez-le pendant unesemaine. Après une semaine, la coque va être dissoute etseulement une fine membrane qui va maintenir le blancd’œuf et le jaune d’œuf va rester entier. Retirez la membra-ne et bien mélanger le contenu de l’œuf avec le vinaigre decidre. Consommez 10 ml de cette boisson fondus dans unverre d’eau tiède trois fois par jour. La première doit être lematin à jeun. Cette recette va vous donner l’énergie qu’ilvous faut et renforcera vos os. Le corps va absorber lesvitamines, les protéines et le calcium contenu dans l’œuf.

Remède à base d’oranges et d’amandesLes amandes sont riches en vitamine E, vitamines B,

antioxydants, sélénium et magnésium excellents pour ren-forcer le système immunitaire et avec des propriétés expec-torantes. Mélangez du jus d’orange avec 2 cuillères à caféde poudre d’amandes. Buvez ce mélange une fois par jouravant le coucher.

Testez la caféine en cas de crise d’asthmeBuvez une grande tasse de café fort ou deux canettes

de boisson au cola au moment où vous sentez venir unecrise. La caféine a des propriétés qui s'apparentent à cellesde la théophylline, un médicament bronchodilatateur parfoisprescrit contre les crises graves. Elle a un effet relaxant surles muscles des bronches et favorise donc leur dilatation.

L'ail... pour la saison froideVoici un petit truc qui s'avère fort efficace en cas d'affec-

tion pulmonaire : prenez l'ail en décoction dans du lait à rai-son de 8 à 20 grammes pour un litre de lait. Un breuvage àboire chaud dans la journée. L'ail consommé de cette façonaura aussi un effet bénéfique sur la coqueluche. L'absorptionde l'ail est aussi efficace sur la circulation sanguine et recom-mandée pour les personnes âgées. Rappelez-vous que l'ailest riche en phosphore, en magnésium, en manganèse, encuivre et en fer. L'ail cru n'a pas son pareil.

CANNELLE ET CITRON

Pour se protéger des affectionsintestinales

Selon une étude scientifique, augmenter sa consomma-tion d'huile d'olive pourrait protéger des colites ulcéreuses.

La colite ulcéreuse est une maladie inflammatoire intesti-nale qui cause des ulcères de la muqueuse intestinale durectum au côlon, provoquant des douleurs abdominales, dela diarrhée et une perte de poids. Cette étude a découvertque les personnes dont le régime alimentaire était riche enacide oléique avaient moins de risque de développer descolites ulcéreuses. L'acide oléique est un acide gras mono-insaturé qu'on retrouve dans des aliments comme l'huiled'olive, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, le beur-re et certaines margarines.

Cette étude regroupait plus de 25 000 personnes âgéesde 40 ans à 65 ans, de Norfolk au Royaume-Uni, recrutéesentre 1993 et 1997. Aucun des participants n'avait de coliteulcéreuse au début de l'étude. En 2002, 22 participants enavaient développé une. En comparant les régimes alimen-taires de ces personnes à ceux des personnes qui n'avaientpas développé l'affection, les chercheurs ont découvert quecelles qui avaient consommé le plus d'acide oléique avaient90% moins de risque de développer une colite ulcéreuse.

Selon l’étude, l'acide oléique semble prévenir le dévelop-pement des colites ulcéreuses en bloquant, dans les intes-tins, les produits chimiques qui aggravent l'inflammation liéeà la maladie.

Il estime qu'environ la moitié des cas de colite ulcéreusepourraient être évités si on consommait une plus grandequantité d'acide oléique. Deux à trois cuillères à soupe d'hui-le d'olive par jour auraient un effet protecteur.

E-mail : soirphyto@yahoo.fr - Page animée par Fadila DH.

Les salades sont un choix sain pour le petit-déjeuner, encollation ou autres… Nous allons vous présenter une saladetrès saine à base de grenades (roummane).

Ce fruit est un avantage irremplaçable pour votre organis-me et il est une aide en particulier pour les femmes qui ontdes infections vaginales, des problèmes avec le candida albi-cans et virus du papillome (HPV).

Nettoyez deux grenades et enlevez les graines dans unbol profond. Coupez une pomme en morceaux et l’ajouterdans le bol. Pressez un citron, l’ajouter à la salade et bienmélanger. Râpez une carotte et l’ajouter à la salade.

Vous obtiendrez une excellente combinaison et une véri-table «bombe vitaminée». Consommer la salade aussi sou-vent que possible.

Les quantités ne sont pas limitées et chaque bouchée decette salade est un réel bienfait pour votre organisme.

Salade pour soulager les infections féminines

Soignez un kyste ovarienà la maison !

De nos jours, de plus en plus de femmessouffrent de kystes ovariens qui perturbentleur cycle menstruel, leur fécondité…Certes, il existe de nombreux traitementspour résoudre le problème, mais la plupartdu temps, ils sont non seulement onéreux,mais également fatigants et très difficiles àsuivre au quotidien.

Prenez plusieurs feuilles d’aloe vera(sebbar) et stockez-les au réfrigérateur pen-dant 2 semaines. Ceci fait, découpez-les enmorceaux puis pressez-les pour en récupé-rer le gel. Versez le tout dans un bol puisajoutez une quantité équivalente de miel.

Stockez au réfrigérateur. Prenez une cuillè-re à café de cette mixture chaque jour, lematin au lever. Faites de même pendantencore 45 jours. Le traitement fini, vousn’avez plus qu’à vous assurer que le kysteest bel et bien parti !

Soigner les eczémas de l’oreille

Imbiber un coton tige ou le coin d’unmouchoir propre d’huile d’olive et passer ledoucement dans l’oreille tous les jours.

Éviter de frotter tout le temps l’oreille quigratte, plus la peau est fragilisée, plus l’in-fection risque de se généraliser. Biensécher les oreilles après chaque douche.

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 16

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

SALLE DES ACTES DEL’INSTITUT CERVANTÈSD’ALGER (9, RUE KHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)Jeudi 26 janvier à partir de 20h30 :L’ambassade d'Espagne et l'InstitutCervantès à Alger, en collaborationavec l'Institut français, organisent «La nuit des idées». Au programme(proposé par l'Institut italien), unintermède musical avec Salim Dadaet Redouane Amir et une rencontreavec l'écrivain et journaliste italien,Bruno Arpaia, autour de son dernier

ouvrage Cimate fiction (Qualcosa, làfuori) et Arianna Obinu, spécialistedes mouvements migratoires versl'Italie. Spectacle de musiqueflamenco avec le groupe Nessma(proposé par l’Institut Cervantès).Entrée libre.GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 26 janvier 2017 :Exposition de peinture des artistespeintres Naila Amina Chirane etKhadidja Mehenni, sous le thème«Entre la réalité et l’imagination.»

BASILIQUE DE NOTRE DAMED’AFRIQUE (BOLOGHINE,ALGER) Jeudi 2 février 2017 à 19h30 :Écume (Échanges culturels enMéditerranée) présente l'ensembleIRINI - Chants de culte marial.Réservez vos places à l'adresse :chantlyriqueirini2017.alger@if-algerie.comMAISON DE LA CULTURE DETAMANRASSETDimanche 22 janvier 2017 à 19h :Concert de Hamid Baroudi.PLACE CENTRALE DE DJANET

Mercredi 25 janvier 2017 à 19h :Concert de Hamid Baroudi.CINÉMA ISSERS (BOUMERDÈS)Cycle Fatma-Zohra Zamoum(séances : 14h-16h-18h-20h): Du 30 janvier au 4 février : 3 films :Leçon de choses ; Renvoi d'appelet La corde. GALERIE AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 26 janvier 2017 :Exposition «Mysticisme» deAbderrahmane Bakhti.GALERIE EZZOU’ART DU

CENTRE COMMERCIAL & DELOISIRS DE BAB EZZOUAR(ALGER)Jusqu’au 27 janvier 2017 :Exposition des artistesplasticiennes Fatiha Ladjadj etAchab Ouiza sous le thème«Nuances aux femmes». MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 31 mars 2017 :Exposition de mangas à l’occasiondu 10e anniversaire de la maisond’édition algérienne Z-Link.

L’ESPÉRANCE DES MONDES D’ANYS MEZZAOUR

Rêve, enchantement et quête initiatique

Le lecteur à l’esprit vif nedemande pas mieux que de s’offrird’autres instants de récréation.Quel plaisir, en effet, de partagerles histoires et les aventures mer-veilleuses nées de l’imaginationféconde du jeune Anys Mezzaour !On apprécie cette faculté créativequi permet d’inventer des situa-tions et des personnages fantas-tiques, de détourner et de bouscu-ler les choses, de modeler lemonde comme bon lui semble etde partir à la découverte d’autresdimensions spatio-temporelles.Cela s’appelle avoir de la suitedans les idées. Anys Mezzaour apuisé dans la réserve fabuleusede son imagination pour réaliserune trilogie où il jongle avec plu-sieurs genres littéraires : la fanta-sy (en anglais, cela signifie imagi-nation), le fantastique, la science-fiction et le merveilleux. 

Autrement dit, une œuvre litté-raire fonctionnant sur plusieursregistres mais dont l’écriture nemanque pas de «liant». L’objectifrecherché est de faire voyager lelecteur, de le faire vibrer tout enl’encourageant à mieux com-prendre l’Homme et le monde.C’est ce qu’on demande à la littéra-ture. Les choses étant, ici, mon-trées sous un autre angle et pré-

sentées avec un autre code, le lec-teur doit donc renverser sa façonde penser et sa manière de voirpour se familiariser avec tous cesmondes inconnus peuplésd’étranges créatures. Il est un peucomme l’extraterrestre quidébarque sur une nouvelle planète.

Cet excellent exercice imagina-tif a commencé avec La proie desmondes (publié en 2013), s’estpoursuivi avec La terreur desmondes (2015) et s’achève avecL’espérance des mondes (2016,année qui coïncide avec les vingtans de l’auteur).

Le troisième roman de la trilo-gie confirme le jeune créateur quis’est bonifié depuis, et désormaisun connaisseur des règles de sonart. Dans L’espérance desmondes, le lecteur retrouve lespersonnages principaux des deuxpremiers tomes : Bill Prima, AlexWhite, Bauxite et Symias Lob (unjeune Algérien, ami des deux pre-miers héros qui, eux, vivent sur laplanète Alïeda).

L’aventure commence à Alïeda,le premier lien visible avec les péri-péties qui vont suivre. Décor cham-pêtre, atmosphère bucolique :«C’était une magnifique journéepour pique-niquer. Une journée dejuin, ni trop froide ni trop chaude.

Elle sentait bon les pêches et lescerises.»  Tout le monde est là, ycompris Symias le Terrien, pourjouir du bonheur de la paix enfinretrouvée. On félicite les héros Bill,Alex et Symias pour avoir mis fin àla terreur instaurée par Bauxite.Aujourd’hui, «après la grandeguerre entre les Terriens et lesforces de Bauxite, les deux pla-nètes avaient fait la paix et vivaientdésormais en harmonie, côte àcôte». Le calme avant que ne sedéchaîne la tempête : «Soudain,Alex vit une forme furtive passerau sommet d’une colline. On eûtdit un homme montant à cheval. Ilplissa les yeux et le vit alors.

Hideux, terrifiant, cauchemar-desque, Bauxite, revenu d’entreles morts, la baguette levée auciel, descendait la colline sur uncheval noir au galop.» Bauxitebrandissant sa baguette magique,jetant des sortilèges d’explosion etqui, pour finir, «projeta sur Alexune énorme gerbe de feu».

Mais c’est bien Symias, à l’en-tame du deuxième chapitre, qui sedemandait si «la fin du mondeavait eu lieu». En ce 27 juillet2024, il était amoché, certes, maisvivant. Il se trouvait à l’intérieur du«Mausolée royal de Mauritanie,surnommé ‘’Tombeau de la chré-tienne’’ par la population locale»,près de Cherchell. Pour sortir dumausolée, il se transforma enchardonneret et prit son envol endirection d’Alger...

Quelques heures plus tôt, ilavait été capturé par Bauxite,dans le Palais de Vulca, à Alïeda.Contraint de prêter allégeance auvainqueur, il signa un traité de paixqui fit de Bauxite «le gouverneur‘’de jure’’ de la Terre», lui qui étaitredevenu l’Empereur d’Alïeda.

Après quoi, Symias fut réexpé-dié sur Terre à une vitesse fulgu-

rante pour finalement se réveillerprès de Cherchell. Le lendemain,au siège de l’ONU, à New York, ilannonce les conditions de l’armis-tice qu’il avait signé : «La Terres’engage à devenir vassabled’Alïeda et tous les Terriens doi-vent jurer allégeance à Bauxite ;la Terre sera totalement désar-mée ; je serai le dirigeant ‘’defacto’’ de la Terre.» Dans le cha-pitre suivant, c’est au tour d’Alexde se réveiller. Il n’était pas mortet son esprit dérivait dans lenéant. «Il était à l’entrée de laForêt Hantée, sur Alïeda, non loindu rocher d’Elementia.» C’estalors que Bill lui apparut : «Je suisdans ta tête, Alex. Tout ce que tuvois ici (...) est dans ta tête (...).Je sais tout de toi, je te surveilledepuis ma mort. C’est moi qui t’aisauvé de Bauxite quand il allait letuer.» Quant à la forêt (la ForêtHantée), expliqua Bill, elle est «lesymbole par excellence de la vie»que recherche l’esprit d’Alex :«Pour cela, tu devras traversercette forêt et sortir de l’autre côté.Alors seulement, tu pourrasretrouver ton corps et retournerparmi les vivants.»  La forêt estune épreuve à surmonter, uneexpérience initiatique...

Bill lui parlait, révélant les véri-tés du passé et les grandes lignesdu futur. Le futur pour Alex ? «Tuvas passer par de nombreusesépreuves. Certaines seront dou-loureuses, d’autres heureuses,mais toutes te permettront de tesurpasser, d’atteindre enfin tonmoi intérieur.

Bref, de devenir quelqu’und’encore meilleur.» Et Bauxitedans tout ça ? Dans le chapitreintitulé «Bauxite n’est pas Com-mode» (Commode est un empe-reur romain connu pour sa tyran-nie et sa brutalité), on le retrouveomnipotent et aussi fou que cruel.«Cela faisait neuf ans qu’Alex etBill avaient disparu ensemble.Bauxite régnait en maître absolusur les deux planètes. Dans lesfaits, il déléguait le gouvernementde la Terre à Symias.» L’Empe-reur était devenu paranoïaque et,dans sa folie, il organisait descombats de gladiateurs. Le roi deségotistes avait un culte de la per-sonnalité extrême et «s’était pro-clamé Dieu vivant». Hélas,«Bauxite vivait depuis 3006 ans, ilpouvait encore vivre une éternitéou deux». Symias n’en pouvaitplus, il lui fallait réagir. «Tu n’asqu’à organiser la résistance surTerre et sur Alïeda», lui conseillason robot Chloé. Symias (en fait,le personnage principal de ce troi-sième tome) organise la résistan-ce, tente un putsch qui échoue. La

vengeance de Bauxite est ter-rible... Pendant ce temps, Alexcontinue à voyager dans sonpropre esprit. Il se dit qu’il est «ledernier magicien en capacité demettre un point final à cette folie».Dialogue avec sa conscience.Celle-ci lui apprend que seule l’es-pérance «plus forte que l’espoir»,lui permettra d’avancer. Car «l’es-pérance est une passion. Ce sontles passionnés qui vont le plusloin, le plus haut». Alors Alex seraun surhomme, c’est-à-dire «celuiqui fait face à son destin, celui quiaffronte ses peurs (...). Le pas-sionné de la vie». Désormais, Alexn’était plus seul et il se sentait plusfort face à l’adversité. Il découvreque le Conseil des Quatre (Vul-cain, Hydra, Zéphra et Roc) n’estpas l’inventeur de la magie. Desusurpateurs ! Et si les quatre réus-sissent à vivre depuis trois milleans, c’est parce qu’«ils utilisent dela magie noire. Comme Bauxite».

Après moult péripéties, Alex etSymias se retrouvent. Alex avait«passé neuf ans dans son esprit»,période durant laquelle «Bauxite arégné en empereur fou sur lesdeux planètes». Il lui reste àrendre une dernière faveur à Bill :«Détruire les deux exemplaires duTestament des Quatre auxquelsson esprit est attaché.»  Missiondélicate, tant le Conseil desQuatre («qui tirait en réalité lesficelles depuis le début, à l’originede toute cette tragédie») a plu-sieurs tours dans son sac... Maisla révélation finale, dans l’épi-logue, met à jour d’autres chosescachées jusque-là. La fin est ren-versante (et dans tous les sens duterme), ce qui montre que l’auteura parfaitement construit sonintrigue après avoir noué etdénoué à chaque fois la trame durécit. Cette trilogie, à l’évidence,est une sorte de quête initiatiquequi rassemble des créatures dis-semblables et parfois étrangesmais qui, toutes, sont soumisesaux mêmes questionnements etaux mêmes obstacles dans leurvie. La quête, ici, est une allégoriede la tolérance, de l’amour, de lapaix, du bien et du respect. Autantde valeurs essentiels qui, au fildes épreuves, rappellent au lec-teur combien il est important defaire les bons choix dans la vie.Quant à la chute finale de cettehistoire, elle semble nous dire quela mort est la seule réalité.

Hocine Tamou..................

Anys Mezzaour, L’espérancedes mondes, éditions Enag, Alger

2016, 250 pages

Un film américain, même le plus commercial, est généralementplus intéressant qu’un film algérien, même le plus «engagé». Dans le film américain, l’histoire, le thème et les dialogues

développent l’imagination et l’esprit d’analyse et incitent à laréflexion. Dans le film ou le téléfilm américain, le héros donne lebon exemple de l’effort et de l’intelligence afin de résoudre lesproblèmes qui se posent à lui, à sa famille, à ses proches ou à sonpays. Le cinéma américain anticipe certaines innovations et nousdonne des visions des villes et du monde de demain. Il repousseles limites de la vie et de l’humain, et fait voyager le héros et lespectateur dans le temps, vers le passé et vers le futur, à traversle présent.Le film algérien tourne généralement autour des mêmes

thèmes stériles. Les dialogues, déjà confinés dans les limitesimposées par le thème, ne brillent pas par leur niveau. Cela sauteaux yeux que les réalisateurs et les scénaristes algériens ne tra-vaillent pas beaucoup avec les sociologues et les psychologues. Le cinéma et la télévision, à travers leurs œuvres de fiction,

sont certainement le miroir d’une société, de ses préoccupationset de sa culture dominante.

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Avec L’espérance des mondes, Anys Mezzaoursigne le dernier volet de sa trilogie romanesque, Lelien des temps. Cette œuvre confirme l’auteur«magique» révélé par les tomes précédents.

Miroir magique

En librairie

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

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INFOS Ne pas boire

assez

La plupart des gens ne réalisent pasque l’eau est un antioxydant.L’hydrogène qui s’y trouve aide àprotéger le corps des radicaux libresmais on ne boit pas assez.Plusieurs personnes confondent lasoif avec la faim et le corps finit pars’habituer à être en état dedéshydratation.

Timbales au chocolat

et leur coulisPour les timbales : 3 œufs, 125 g de sucre enpoudre, 125 g de chocolat, 4 cl de lait chaud,250 g de fromage blanc, 2 c. à s. de beurre

ramolli, 3 tranches de pain blanc, 1 c. à s. decacao en poudre, 1 c. à c.

d’essence de vanille.

Pour la décoration : 60 g de chocolat à cuire,125 g de confiture de fraises, fruits de saison,copeaux de chocolat.Pour les timbales : Préchauffez le four th.6(180°C). Faites chauffer le lait et fondre lechocolat. Détaillez les tranches de pain enmorceaux. Battez les œufs et le sucre au robot.Incorporez le lait chaud, le fromage blanc, lechocolat fondu, le beurre, les morceaux de pain,le cacao et l’essence de vanille. Mélangez bien.Versez dans des ramequins légèrement beurréset faites cuire au four au bain-marie 35 à 40 min.Laissez refroidir et démoulez. Pour la décoration : Faites fondre le chocolat. Al’aide d’une poche à douilles, faites des zigzagsdans le fond des assiettes avec le chocolat fondu.Déposez les timbales au centre des assiettes,garnissez d’un peu de confiture de fraises, defruits frais et de copeaux de chocolat.

Votre enfant tousse ? Sesquintes de toux perturbent

son sommeil ? Avant defouiller dans votre

pharmacie à la recherched'un reste de sirop

antitussif, essayez unecuillère de miel.

Certes, n'en attendez pasun effet immédiat et radical,mais une étude scientifiquea montré que les propriétésdu miel étaient unealternative intéressante auxsirops contre la toux. Miel ou sirop contre la toux? De nombreux produitscontre la toux et lesinfections des voiesrespiratoires sont proposésen pharmacie. Par ailleurs,nous avons tous tendance àconserver, au cas où, dessirops contre la toux sècheprescrits lors d'un rhumeprécédent. Ceux-ci sont généralementà base de

destrométhrophane. Leur efficacité estrégulièrement contestée,mais comme ils sontdénués d'effets négatifs, on

préfère souvent tenter cettesolution plutôt que de nerien faire. Une alternativeest d'utiliser les propriétésnaturelles du miel.

HachisParmentierau poulet2 blancs de poulet, 1 kg depommes de terre, 1 oignon, 1 œuf, 1 petit verre de lait,

2 gousses d'ail, 1 bouquet depersil haché, 2 cuillerées à

soupe de crème fraîche, 2 cuillerées à soupe de

chapelure, 80 g de beurre,bouillon de volaille, 40 g defromage râpé, 1 pincée de

muscade, sel, poivre.

Épluchez les pommes de terre,lavez-les et coupez-les en grosmorceaux. Mettez-les dans unecasserole d'eau froide, salez etlaissez cuire 25 minutes. Egouttez-les, passez-les au moulin àlégumes afin d’obtenir une purée,ajoutez le lait, l'œuf, la crème, lepersil et la muscade, salez etpoivrez, bien mélanger et laissezcuire à feu doux jusqu’à ce que lapurée soit onctueuse. - Hachez finement le blanc depoulet. Pelez l’oignon et l'ail, etémincez-les. - Dans une poêle, faites revenir lesoignons émincés et l'ail avec lebeurre fondu jusqu'à ce qu'ilssoient dorés, ajoutez les hachis depoulet et faites-les colorer sur feudoux, salez et poivrez, couvrez debouillon de volaille et laissez cuirependant 30 minutes. - Dans un plat légèrement beurré,déposez une couche de purée depommes de terre puis une couchede hachis de poulet, salez etpoivrez, terminez avec une couchede purée, saupoudrez dechapelure et de fromage râpé etenfournez pendant 40 minutes. - Servir chaud.

Trucs et astucesSemoule Pour que votre semoule ne s'humidifie pas,rajoutez à l'intérieur une cuillère à café de gros selpour 3 kg de semoule et conservez dans un endroitsec (le sel ayant la faculté d'absorber l'humidité).Prenez soin de tamiser votre semoule avantutilisation pour en retirer le sel.

Soupes et ragoûts trop salés Pour sauver des soupes ou des ragoûts trop salés,faites-les cuire 15minutes avec quelquestranches de pomme deterre crue.

Sel Ajouter le sel auxpréparations à la fin dela cuisson, car il durcitla viande et leslégumes secs.

Tarte au citron Pour préparer unetarte au citron, utilisezde la fécule de maïsplutôt que de la farinepour lier l'ensemble.

Ragoûts Un oignon piqué dequelques clous degirofle donne une riche

saveur aux ragoûts.

Ragoût brûlé Pour rattraper un ragoût brûlé, versez-le dans uneautre casserole. De cette façon, la partie brûléerestera au fond de la première. Ajoutez de l'eauainsi que du piment ou du poivre pour camoufler legoût.

Purée trop clairePour épaissir une purée trop claire, saupoudrez dulait en poudre et mélangez.

Du miel contre la toux

Les bons alimentsEn sélectionnantcorrectement les produitsque nous consommons, nouspouvons aider notre corps àmieux se protéger du stress.C'est notamment le cas desgraisses.Les lipides sontindispensables à denombreux mécanismesphysiologiques de notreorganisme, y compris (etmême plus encore) auniveau de notre systèmecérébral. Composé à 60 %de lipides, le cerveau est eneffet l'organe le plus gras denotre corps. Les lipides sontparticulièrement présents auniveau des membranesneuronales. Pour fonctionnerde façon optimale, cesmembranes doivent êtresouples, et cette souplessedépend en grande partie dela qualité et de la quantitédes acides gras apportés parl'alimentation. Autant dire quepour bien fonctionner, notrecerveau a besoin degraisses, et de bonnesgraisses. À l'instar de tousles autres systèmesphysiologiques de notrecorps, le système cérébral nedéroge pas à la règle quantau tri entre les bons et lesmauvais acides gras.Les acides gras saturés (laitentier, beurre, crème fraîche,fromages, fritures, chips,pâtisseries et viennoiseriesindustrielles, graisse desviandes, etc.) rigidifient cesfameuses membranescellulaires et altèrent laqualité des échanges entreles neurones. Ils réduiraientégalement notre capacité àsécréter de la sérotonine etsont pourvoyeurs deradicaux libres, néfastes àtous les niveaux. Idem pourles acides gras trans, ougraisse hydrogénée qu'onretrouve dans les produits

industriels.En pratique : on évite cegenre de produits, mais aussiles produits laitiers en tropgrande quantité.Les acides gras mono-insaturés (huile d'olive, huilede colza, noisette, noix,amande, avocat...) sontbénéfiques pour le cerveau,en quantité modérée. Ilsparticipent à la bonne fluiditédes membranes, à lamémoire.

En pratique : on utilise pourla cuisson de l'huile d'olive,qui contient de l'acideoléique.Les acides graspolyinsaturés (les fameuxoméga 6 et oméga 3) sontsans conteste les amis ducerveau, à condition qu'ilssoient bien équilibrés. Ilsjouent un rôle central dans laconstruction et lefonctionnement des cellulesde notre cerveau.

SANTÉ Bien choisir ses graissespour préserver son moral

Prendre la température dans labouche est une méthode pluspratique pour les tout-petits

FAUX : Elle ne convient pasaux enfants car elle demandeleur coopération. Pour que lamesure soit la plus correctepossible, cette méthode exigeque la bouche reste ferméeplusieurs minutes et quel’enfant garde le thermomètresous la langue, sans bouger.Cette méthode ne convientpas aux bébés.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de six stars de la chan-

son algérienne décédées en 2016.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ecrivain décédé en 2016»

1- AMAR EZZAHI2- MOHAMED TAHAR FER-GANI3- LOUNÈS KHELOUI

4- M’HEND OUBELAÏD5- BRAHIM BENLADJREB6- MHAMED BENCHAOU-CH

MOT RESTANT = OUAHIOUNE

A T A J R E B M H A M EH D M D O U A H I O U DA E A A L N E B M I N BR M R H E EF A E A H NE H Z R C CR O Z B U HG M A U B E L A I D O AA I H O D N E H M I U ON I L O U N E S K H E L

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A B D E L K R I M D A L I - F II R O N T - A V O R T A - D O NN U I T - S I O - U E - R U - QT I S - T E - I L S - R A S - UE T - G E R E R A - B A C - L IM - A R R E T E - R A M E N E EO S T E N I E - B A S S E S - TU C - V I N - V A L S E S - R UC O D E R - T E L L E S - V - DH U E S - E R R A I T - C O D EE T A - O T A R I E - C O L I SN S - D I S Q U E - D A M E S -T - P I S - U E - L E S T E - P- M A R I E E - M A S S E S - RS A L I V E - M O M I E S - S OO R A G E - D U - I R E - L E VL I C E - S A T A N E - S A R II N E - R U M I N A - V I S A S

D E - F U I - L E - R I T - S OA - T R I S T E - R O S E S - IR E P O N S E - H A T E S - C RI M I T E E - M A N I E - E R ET I - T E - L A R G E - A M I SE S S E - P A L P E - E M I S -- E U - R A - L E - O T E R - SC S - N O I S E - S U A S - N EE - A I D E E - S A I N - M O NT E N D A N C E S - E G A R E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- C H U R C H I L L - P A C T EW - U N - O R L - A V A N C E RI R A - S U - E X - A L I - T -N E - R A P E S - B L A M E E SS - G A L E T - P I E C E - S TT O R D U S - - - - U E - P - EO T A I T - - - - - R - T R O PN I C E - J - - - - - M A I - B

- T E - B A I N S - S I T E - YG E - H O U R I - G I T E - D SA - M A R N E - T A R E - P O TL O U R D E - D A M E - R A T EO U - E A - M A R I - H A I - PP R E M I E R M I N I S T R E -

LETTRES DELETTRES DE

REGINAREGINA

- - - - - P O R T - - - - - -- - - - - - C E R E A L E S -S I D E R U R G I E - - - - -- - - R A F F I N E R I E - -- - W A S C A N A - - - - - -- - - - - - C A N A D A - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sa ville

Détérioré----------------Assoiffés----------------Forte

Arbres----------------Couverts

Ile----------------Baudet----------------Altière

Préposition----------------Villes----------------Gallium

Durée----------------

EspritBourrique----------------Note (inv)----------------Vole

Autocar----------------Sans goût

Zone----------------

Avalés

Restrictif----------------Broyés

Possessif----------------Lancés

Néon----------------Asséchés----------------TissuSifflements----------------

Tellure

Née----------------Caché----------------Y siège

Son paysHardies

----------------Flaque

Pays----------------Molybdène

Tableau----------------Possédé

Planète----------------

PlanteArtère

----------------Choisir

Terre----------------

CourEspaces

----------------Sélénium

Monsieur----------------Pronom

Béryllium----------------

ArbreOiseau

----------------Succombe

Teinte----------------Extrémité

Disciple----------------Inspiratrice----------------Sain

Europe----------------Virils----------------Regret

Polonium----------------Jeune----------------ConjonctionLentille----------------Ultime----------------Brome

Manche----------------

Nickel

Dans la nuit----------------Sommet----------------SaintAssainir

----------------Eroder

Evoquer----------------

TitreSaisir

----------------Terni

Son rang

1- COUREUR

TUNISIEN

2- ÉPREUVE

3- PAYS

4- RÉGION

5- MYTHES

6- VILLE

7- Y EST ADMIS

8- COURSE

MARATHON

1

2

3

4

5

6

7

8

9

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11

12

LETTRES DE : Marathon

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 22 janvier 2017 - PAGE 19

Illustres----------------Sud de laFrance

Exhiba----------------

NuitMitoyen

----------------Refus

Enfantin----------------Renvoie----------------Clou

Dans l’œil----------------Possessif----------------Colère

Dans l’œil----------------Corps desécurité

Piqûre----------------Sous-vête-

mentSaison----------------Passage----------------Espèceanimale

Ainsi----------------Cérium----------------Lanthane

Institut----------------Titane----------------Ex-SonadeAbri----------------Liaison----------------Possessif

Accord----------------Calme----------------Iridium

Radium----------------

VolerGit

----------------Feinta

Canal----------------Hôtel deville

Lava----------------Défilai----------------JointsAppareil

----------------Cartouches

Pouffé----------------

Article

Société----------------

Jeu decartes

Possédé----------------

Terre

Institut----------------Jolies----------------Flamands

Ingurgité----------------Démonstratif

Générosité----------------Revendica-

tion

Echec----------------Danse----------------Rôties

Discussions----------------Humanitaire----------------CarrièreFort

----------------Précis

Libérés----------------Espace----------------PourriPalmipède----------------Sérieux

Souder----------------Piscine

Filet d’eau----------------Mesure----------------Dans larouteConsonnedouble

----------------Ouvrier

Coupas----------------Remplis----------------PoloniumPeuple

----------------Décorées

Traversent----------------Calcium

Endroits----------------Dissimulés

Riches----------------

Pure

Note----------------Bouche

Pointe----------------

CachéSied

----------------Ceinture

Nazis----------------Situé----------------LanthaneChansons----------------

FerDemi-tour----------------

SituéExprimés

----------------Mous

Egoïstes---------------Echangerdes mes-sagesMesures----------------Oiseau----------------Descend

Civil----------------Eteinte

Manie----------------Restreint

Baisse----------------Périmètres

Nobélium----------------Pronom----------------Etain (inv)Queue desouris

----------------Expert

Article----------------Ovation

Fin deséries

----------------Echoué

Rongeur----------------

GondsRobustes----------------Raison

Gronder----------------Pas assez

Ordinaire----------------

Prix

Dans lapeine

----------------Induration

Peinture----------------Capitale

Duo----------------Curium

Démonstratif----------------

Article

Possessif----------------Liaison

Tellure----------------

Eaustagnante

Leçons----------------Fauve----------------Sang-mêléVieille

----------------Mois

Exprimée----------------Canine

Océan----------------

Bond

Clair----------------Assurances

Bulletin----------------

Institut

Néon----------------Jeu----------------Bruit

Etain----------------Ouverte

Arsenic----------------Strontium

Peinait----------------Pronom

Banque----------------Manche

Captifs----------------

SacréRéfèrent

----------------Animateur

Accords----------------

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PENSÉEA la mémoire de notre trèschère mère et grand-mère

DAHBIA AdourPour ne jamais oublier le22/01/2015, nous deman-dons à tous ceux qui l’ontconnue d’avoir une pieusepensée en sa mémoire.Repose en paix maman. Tonfils, tes fi l les, tes petits-enfants.Puisse Dieu le Tout-Puissantl ’accueil l ir en Son VasteParadis.

La famille Adour

PENSÉECela fait deux années, le 22 janvier2015 qui nous a quittés à jamaisnotre chère regrettée fille

ALICHE LyndaCe jour tragique qui nous a éloignésde toi, tu es partie laissant derrière toides cœurs qui pleurent, qui te récla-ment. Ton visage angélique, ton sou-rire innoncent nous manquent déjà,tu as laissé un grand vide, mais tuvivras dans nos cœurs éternellement.En cette douloureuse circonstance, lepère, la mère, les frères et sœursdemandent à tous ceux qui l ’ontconnue et aimée d’avoir une pieusepensée en sa mémoire. Repose enpaix. Nous garderons à jamais lesouvenir de ton visage et de ta voix.A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.143090 F 032

PENSÉEIl y a dix-sept ans, le20 janvier 2000, nousquittait pour lemonde éternelM. Mohammed-Hadi

BENZELIKHASon fils Ahmed solli-cite une pieuse penséeen sa mémoire.Allah yarahmou

AVIS AUX ENTREPRISESAVIS AUX ENTREPRISESDans le cadre de la mise en

œuvre des articles 211 et 212 dunouveau code des marchés publics(décret présidentiel n° 15–247 du16-09-2015), *CEFAM*, centreagréée par l’Etat, organise des cyclesde formation sur le code des mar-chés publics et met à votre disposi-tion ses compétences pour la miseen place des procédures adaptéesaux entreprises.

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En regardant les images de l’inves-titure de Donald Trump et enécoutant son discours fait d’en-

fermement et de rejet de l’autre, je mesuis dit qu’il donne des raisons à destas de gens, à l’étranger comme auxEtats-Unis mêmes de détesterl’Amérique. Du moins son Amérique,celle de Donald Trump si tant estqu’elle est divisible.

Ce n’est pas nouveau, et ce n’estpas simple. J’ai repensé à une ren-contre. C’était en 2002. Donc après le11 septembre 2001. Je devais inter-viewer pour le compte de l’hebdoma-daire de gauche pour lequel je tra-vaillais alors, Ziauddin Sardar.

Qui est-il ? Ecrivain et critiquecélèbre en Grande-Bretagne, sonpays, il est l’auteur de nombreuxouvrages sur l’islam et sur la culture.Il est né au Pakistan. Lorsque je l’airencontré, un éditeur parisien,Fayard, venait de publier la versiontraduite en français sous le titre dePourquoi le monde déteste-t-ill’Amérique ? de l’ouvrage dont il estle co-auteur sous le titre original deWhy Do People Hate America ?

Ce livre passionnant et curieux,Ziauddin Sardar l’a coécrit avecMerryl Wyn Davies, ancienne produc-trice à la BBC, écrivain et anthropo-logue, auteur d’ouvrages sur l’affaireRushdie.Tout est parti d’un choc. Du

sombre nuage des Twin Towers, unefemme surgissait le 11 septembre

2001. Elle émergeait à peine du tour-billon de Ground Zero qu’un reporterde télévision lui tendait un microdans lequel elle posait cette questionapparemment sans réponse :«Pourquoi nous haït-on ?»Traduction : pourquoi hait-on lesAméricains ou l’Amérique ?Déclinée sur des tonalités

diverses, cette angoisse, qui existaitdéjà, faut-il le rappeler, allait prendreune ampleur et une récurrence inouïeaprès l’attaque contre les toursjumelles.Citoyens américains lambda, com-

mentateurs et responsables poli-tiques l’ont reprise a l’envi. Jusqu’auPrésident Georges Bush qui l’intégradans ses analyses se demandantpourquoi le monde haïssaitl’Amérique.Cette question, les auteurs de ce

bouquin l’ont approfondie, creusée,disséquée. Ils ont remplacé le verbehaïr par détester, qui sied davantage.Et ils ont surtout essayé d’y

répondre ! Evidemment, les réponsesqu’ils apportent, soit par déductionsoit en les recueillant auprès d’ac-teurs ou de commentateurs de la viepublique, ne se ressemblent pas. Unofficier de Marine américain à laretraite racontant sa propre expérien-ce de la guerre du Kippour de 1973finit par s’exclamer : «Quand je voisà la télévision nos avions et noschars utilisés pour attaquer lesPalestiniens, je comprends qu’on

haïsse les Américains.» Il disait celaen voyant les chars israéliens entrerdans le territoire de l’Autorité palesti-nienne en 2002.Par contre, dans The New York

Observer du 17 septembre 2001,Richard Brookhiser met cette hainesur le compte de la jalousie de basétage. Selon la typologie en vogue, ilclasse le monde en deux catégories :les gagnants, et ce sont évidemmentles Américains, et les autres. Il enconclut : «Les perdants de cette pla-nète nous détestent parce noussommes puissants, riches et bien-veillants (en tout cas meilleursqu’eux).»Mais en fait, c’est moins binaire

que ça ! L’Amérique donne à appré-cier, dans ses rapports avec lesautres pays du monde, «l’insularité,l’égocentrisme, et l’ignorance». Elle aenserré depuis longtemps la planètedans «une camisole de force culturel-le et descriptive».La puissance des Etats-Unis, c’est

aussi de s’être institué en normeabsolue. Ils se basent exclusivementsur leurs propres idées et leur proprehistoire pour décréter ce qui «est rai-sonnable, normal ou approprié».L’Amérique en devient une «puis-

sance définissante» qui possède laforce militaire et culturelle d’imposerà toute la planète «sa propre concep-tion de ce qu’est l’être humain». C’estla définition américaine qui est cotée,qu’il s’agisse de démocratie, de poli-ce, d’économie, de liberté, de droitsde l’Homme, du mal ou du bien.

«Ainsi, notent les auteurs, la liber-té est-elle d’abord comprise commela liberté de circulation des marchan-dises, des capitaux et des produitsculturels américains, et ce, toujours àsens unique.»On voit bien depuis que la Chine

est entrée dans le marché mondialcombien les Etats-Unis sont pertur-bés de perdre la main. Personne,jadis, n’avait la force de menacer lesEtats-Unis des taxes avec lesquellesTrump menace aujourd’hui la Chine.Les Etats-Unis ne constituant pas

un monolithe, il est prudent de nuan-cer. Cependant, quand on emploie lemot Amérique, on enferme dans unseul terme de nombreux aspects et

des actes variés de l’influence desEtats-Unis dans différents pays dumonde. Quelle que soit l’idée, et elle est

multiple, qu’on se fait de l’Amérique,de ses activités militaires dans lemonde ou de celles de ses servicesde renseignement, des médias, deses produits culturels dominants, deses entreprises, on finit par arriver au«syndrome du hamburger». Les élé-ments apparemment disparates sonten fait interdépendants et relèventd’une même logique. Les actes améri-cains où que ce soit dans le mondeforment «un tout extrêmement cohé-rent». C’est exactement comme le ham-

burger qui, composé de différents ali-ments, forme quand même un tout.On peut enlever le cornichon, sacri-fier la rondelle de tomate, ne pasmanger la feuille de laitue, il n’endemeure pas moins que le hamburgera été acheté comme un tout. Eh bien,l’Amérique aussi est un tout.

A. M.

Le syndrome du hamburger

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :info@lesoirdalgerie.com

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

La Belgique ? C’est pas ses coachs qu’il faut impor-ter, mais sa …

…bière !

Entre autres déclarations de Leekens, celle-là quia retenu mon attention : «Nous avons épluché lavidéo de la rencontre contre la Tunisie pour corrigernos erreurs en prévision du match contre leSénégal.» Mais non, mon p’tit Georges ! Surtoutn’épluche plus rien ici. Y a tellement d’autres chosesdélicieuses à éplucher en Belgique ! Comme cessucculentes petites pommes de terre cultivées enFlandre et qui vous donnent la pêche, dévoréesavec, juste un filet d’huile d’olive italienne et un fro-mage de ferme, et arrosées d’une Chimay bruned’abbaye. Vraiment sans façon ! Faut arrêter d’éplu-cher sur nos terres. Voyez-vous, mon ami, cette terrea été tellement épluchée et tourmentée qu’elle n’enpeut plus ! Et puis admettez-le, coach, y a rien demieux pour combattre l’arthrose et l’ennui que des

corvées d’épluchures avec Madame ! Ça la soulage-rait tant de vous voir enfin éplucher des sacs depommes de terre, plutôt que des vidéos de matchsinsipides. Ah ! Non ! Ne remettez surtout pas sur letapis de bain cette histoire de «dette enversl’Algérie». J’ai lancé ces dernières heures une péti-tion et elle est déjà signée par des milliers de conci-toyennes et de concitoyens. Le texte s’adresse àtoutes les banques algériennes, publiques ou pri-vées. En fait, plus qu’une lettre, il s’agit d’une sup-plique. Nous demandons à ces organismes finan-ciers d’effacer systématiquement toute dettementionnant le nom de Georges Leekens. Si ! Si !J’vous jure que c’est possible. L’Algérie l’a déjà faitavec un tas de pays amis. Elle peut bien le faire avecun entraîneur qui n’aspire finalement qu’à éplucher.Oui, une main levée sur toutes vos dettes enversnous. Comme on dit chez moi, bess’mah ! Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Bess’mah, la dette !

Par Arezki Metrefarezkimetref@free.fr

REMERCIEMENTSLes familles Bederina et Merradi tiennent à

exprimer ici leurs plus sincères remercie-ments et leur profonde gratitude à toutes lespersonnes qui se sont associées à leur dou-leur suite au décès de leur cher et regretté

MOHAMED BEDERINArappelé à Dieu le 24 décembre 2016, et leur

demandent d’avoir une pieuse pensée en samémoire.

Que Dieu Tout-Puissant accorde au défuntSa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son

Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»