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CONCOURS PHOTOS « SCIENCES EN CLIC »

2011

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Concours Photo 2011 « Sciences en Clic » Catégorie ADULTE

LE REFLET DE LA PENSEE, Xavier MORDEFROID

Photo de pensée prise le 24 juin 2011 dans le secteur des lacs des Cerces, Massif du Galibier-Tabor, Hautes-Alpes. Comment l’image d’une fleur peut être captée dans un appareil photo ? Cette goutte d’eau nous donne une partie de la réponse. En s’en approchant, on découvre dans cette petite sphère d’eau, l’image de la fleur qui se trouve derrière. Ce phénomène s’explique par le principe de la réfraction. La lumière reflétée par la fleur est déviée au moment de traverser la goutte. Cela est provoqué par le changement de milieu traversé par les rayons de lumière (ici de l’air à l’eau puis de l’eau à l’air). Ensuite, la forme sphérique de la goute fait converger les rayons vers un point opposé à la fleur. Ainsi en se mettant dans l’axe de ces rayons, on peut voir l’image de la fleur à l’envers (du fait de la convergence). Cette goutte d’eau agit comme les lentilles de l’appareil photo qui font converger les rayons lumineux dans le boitier.

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Concours Photo 2011 « Sciences en Clic » Catégorie JEUNE

LE MOTEUR AU SERVICE DU LABEUR, LE MOTEUR AU SERVICE DU PLAISIR, Indriss POTELLE

J'ai choisi 2 de mes photos que je souhaitai présenter cote à cote (mais je ne sais pas faire les montages) pour bien les mettre en opposition. Qu'il soit ancien ou actuel, le moteur à explosion reste une grande invention. Vive leurs créateurs en 1859 (Etienne LENOIR) et ceux qui l'ont amélioré (Alphonse Beau de ROCHAS et Rudolph DIESEL). J'ai choisi ces deux photos qui s'opposent dans le temps (une prise dans un champ abandonné qui marque l'ancienneté de cette invention et l'autre d'un moteur actuel de moto rutilant). J'aime cette opposition qui, en réalité n'en est pas une car il s'agit de la même invention au départ.

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BROUETTE, Dominique MARAIS

La brouette sert au transport de charges, à la force des bras, selon le principe du levier, mais comment ? Une caisse montée sur un châssis repose, à l’arrêt, sur trois points d’appui : une roue à l’avant et deux béquilles à l’arrière; ce polygone de sustentation assure la stabilité de l’engin au chargement. Pour déplacer la brouette il suffit de soulever les brancards qui prolongent le châssis à l’opposé de la roue, puis de tirer ou de pousser l’ensemble. Une roue de grand diamètre facilite le franchissement des obstacles éventuels. Le déchargement s’effectue par basculement longitudinal ou latéral. Pour un poids total de 100 kg, dont le centre de gravité serait, par hypothèse, équidistant de la roue et des poignées, la force de soulèvement à exercer n’est que de 50 kg ; à charge égale, cette force est d’autant plus faible que le centre de gravité est proche de la roue. PS : Nous ignorons la nature des appareils figurant à l’arrière plan de la photo; peut-être en saurons-nous davantage l’an prochain.

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L'OMBRE DE LA MONTAGNE, Pascal SAULAY

Il ne semble pourtant rien y avoir entre cette montagne et moi, seulement de l'air ! Et pourtant, au lever du jour, tel un théatre d'ombres chinoises, le soleil projette dans le ciel cette ombre. Au théatre, c'est un drap blanc qui diffuse la silhouette de l'objet placé entre la source lumineuse et le spectateur... mais en pleine nature, que pourrait-il y avoir donc ? De fines gouttelettes d'eau en suspension dans l'atmosphère, un brouillard léger, l'humidité de l'air, permettent de créer cet effet. Et même que cet effet naturel est utilisé dans certains espaces d'expositions, des spectacles, pour projeter des images au moyen de vidéoprojecteurs. On utilise alors du brouillard, de la fumée, un rideau d'eau...

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PLEINE LUNE... SEULEMENT ? Pascal SAULAY

Ce 19 mars 2011 promet d'être intéressant : la pleine lune est à sa plus courte distance de l'année par rapport à la terre et promet d'être très lumineuse (30% de plus). En tout début de nuit, elle sera sur l'horizon, permettant par un effet d'optique, de sembler très grosse. Tous les ingrédients sont là pour une bonne photo ! 19h, je suis en position, au-dessus de Pelleautier, sous la montagne de Ceuze, avec une vue dégagée vers le massif de l'Ubaye, plein Est. Malheureusement, le ciel est très chargé au loin, et quand la lune sera visible, elle sera déjà bien haute. Soudain, ces nuages s'éclairent, mais, de l'intérieur ! Un orage est en train d'éclater en Ubaye. Ni trait de foudre zébrant le ciel verticalement, ni bruit (la distance est trop grande), mais uniquement une lumière interne parcourant la formation nuageuse au gré des éclairs. C'est ce que l'on appelle en fait des éclairs intranuageux, ne touchant pas le sol, et qui représentent même 75% des types d'éclairs !... ...et la lune surgit enfin, au-dessus !

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ISSORIA LATHONIA EN PLEINE ASPIRATION, Léa WEBER

En descendant de Vallonpierre, dans le Valgaudemar, pas pressée de retourner vers la ville et les chemins goudronnés je rentre en trainant un peu le pas. Mes amis sont bien en avant sur le sentier et je profite d'un peu plus de calme pour observer mille choses. A mes pieds quelques fleurs sont butinées par de nombreux insectes mais c'est surtout un petit nacré qui retient mon attention. Il est tellement absorbé par le nectar de cette fleur (à moins que ça ne soit l'inverse) qu'il ne sent pas que je le soulève délicatement sur mon indexe. Il en descend finalement pour continuer de butiner. Sa trompe se déploie avec frénésie et donne l'impression de remonter le liquide par de grands « slurps » comme nous le ferions avec une paille. Récemment, j'ai appris que plusieurs centaines de muscles activaient cette grande langue ; qu'ensuite, elle n'était pas un tuyau mais plutôt une longue feuille dont on aurait recourbé les bords ; qu'enfin, s'il fallait comparer cette langue à quelque chose pour en comprendre le mécanisme ce serait davantage à un tapis roulant. Décidément, l'homme n'a rien inventé et peut s'étonner à l'infini ! Quant à moi, j'avais déjà été surprise par un amas de papillons obnubilés par un fruit blet. Je ne saurais dire si parmi eux se trouvait le petit nacré mais ils étaient tout aussi peu farouches. Pourtant, je doute qu'ils apprécient plus ma compagnie que celle d'un autre randonneur. Qu'est-ce qui détermine alors ce comportement ? Dans cette situation, ces papillons se laisseraient-ils attraper si simplement par leurs prédateurs ? Deviennent-ils si ivres qu'ils en perdent la raison ?

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LA VIE EN ROSE DANS LES MARAIS SALANTS, Laurence BRASSAMIN

Lieux et date de la prise de vue : Exploitation de sel des salins de Giraud. Cliché réalisé le 24.07.2011. L'eau est par nature incolore (observez une bouteille d'eau). Et pourtant, elle nous apparaît souvent colorée. Sa couleur « apparente » la plus répandue est une nuance de bleu. Cette coloration résulte de la réflexion de la couleur du ciel sur l'eau. Alors, pourquoi dans les Salins de Giraud, l'eau nous apparait rose ? Analysons les paramètres. Tout d'abord, en raison de la faible profondeur des bassins, la couleur de l'eau est liée à ses profondeurs. Ensuite, son taux de salinité élevé fait de cet écosystème un milieu particulièrement hostile à la vie. Or, une micro-algue, la Dunaliella salina s'est adaptée. Dotée d'une forte teneur en glycérol (graisse) elle peut résister à une forte pression osmotique. Elle est aussi riche en ß-carotène (de teinte rouge orangé), ce qui lui permet de protéger sa chlorophylle de la surexposition lumineuse. C'est bien elle qui nous offre ce paysage rose. Et en remontant la chaine alimentaire vous comprendrez pourquoi « les flamants roses » !

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JOUISSANCE OU LABEUR ? Gérard BOMPIS

Pourquoi un hyménoptère, insecte social dont la fonction est programmée, passe-t-il plusieurs minutes à se "vautrer" dans le pollen d'une fleur ? Changeant de fleur en fleur, malgré qu'il soit chargé de bien plus de pollen qu'il ne pourra en ramener à la ruche, dans une ivresse rendant son vol divaguant et incertain. Quelle est la part du plaisir personnel, du libre arbitre, dans ce comportement qui dépasse visiblement la fonction de la collectivité. Qu'est ce que le principe de plaisir dans la vie animale ?

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UN CHIEN ET SA PUCE, Sandra DUCASSE

Vous perdez votre chien. Heureusement, vous pouvez compter sur sa puce RFID. Peut-être que vous n’appréciez pas du tout de devoir pucer votre chien, une liberté de moins dans ce monde... Oui, la science est partout, à toute heure, avec tous les avantages et aussi les problèmes que peut entraîner cette omniprésence. C’est cela que j’ai souhaité illustrer, une science omniprésente, souvent invisible. Peut-on laisser les scientifiques jouer avec nos libertés individuelles, avec l’environnement, sous prétexte que la science améliore nos conditions de vie au quotidien ? Jusqu’où peut aller le scientifique ? Ou plutôt, ne doit-on pas s’interroger sur les motivations des scientifiques plutôt que sur les limites à leur poser ? Pour ma part, j’aimerais que tous les scientifiques soient poussés par la soif de savoir et attirés par la beauté de la Nature. Qu’ils ne voient pas comme seul but de la science de “nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature” (R. Descartes). J’ai envie de croire H. Poincaré qui déclare que “Le savant n’étudie pas la nature parce que cela est utile ; il l’étudie parce qu’il y prend plaisir et il y prend plaisir parce qu’elle est belle (...)”. Il a raison sur la beauté de la Nature -tant de “magie” que chacun attribue à un Dieu, à plusieurs, à des forces supérieures, au hasard, rien qu’au hasard ? - pourquoi n’auraient-il pas raison sur les motivations du scientifique ? Revenons-en à notre photo : Les puces RFID, autres nanotechnologies ? Applications des sciences qui nous sont bénéfiques, à nous les Hommes, et à la Nature ? La question se pose... Et comme le dit si bien J.M. Lévy-Leblond dans L’esprit de sel, une “découverte susceptible d’une utilisation militaire ou d”une exploitation financière sera mise en oeuvre, alors qu’une application bénéfique n’apportant ni puissance ni profit pourra rester ignorée”. Dommage...

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LE MOTEUR U.L.M. ROTAX 914, Agnès BAUDOIN

Qu’est-ce qui fait voler les ULM ? La catégorie aéronautique des Ultra Légers Motorisés comporte actuellement 5 classes distinctes : les paramoteurs, les pendulaires, les multiaxes, les autogires, les aérostats dirigeables…et peut-être bientôt une classe 6 pour les hélicoptères …. Ces appareils sont presque tous équipés de moteurs ROTAX, déclinés en plusieurs versions de puissance différente, motorisation deux temps ou quatre temps. L’histoire d’une aventure commencée en 1920 par la firme BOMBARDIER, qui depuis a conçu plus de 350 types de moteurs différents et en a fabriqué plus de 5 millions au cours du siècle dernier… La section BRP ROTAX est née en 2003 (Bombardier Recreatif Products), et n’a cessé depuis de conquérir les sommets, notamment avec les toutes dernières générations de moteurs. Robustesse, fiabilité, design, pour offrir aux passionnés la meilleure technologie possible et la meilleure sécurité de vol en toutes circonstances. Ici un montage photographique réalisé à partir de deux photos d’un ROTAX 914 S sur autogire MAGNI M 22 (une de derrière et une de profil) : moteur 4 temps turbocompressé développé exclusivement pour les aéronefs récréatifs. La science au service du loisir….

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ENERGIE NUCLEAIRE ET ENERGIE EOLIENNE…, Agnès BAUDOIN

Quelle sera l’énergie de demain en France ? Aujourd’hui avons-nous encore le choix de l’énergie ? Nous voulons une énergie propre et non polluante, compétitive au niveau des prix de distribution et des coûts de mise en oeuvre. A l’heure où les prix du gaz et du baril d’essence flambent régulièrement, et où ces deux sources énergétiques vont entrer en phase d’épuisement sur notre planète, il faut faire des choix judicieux. Aucun d’entre nous n’envisage d’obtenir son courant électrique en pédalant toute la journée sur une machine rudimentaire, ni même de recommencer à s’éclairer à la lueur d’une bougie. Qui ferait alors fonctionner nos ordinateurs ? A quoi servirait tout ce progrès technologique accomplit depuis des décennies ? La science nous a apporté une réponse avec le nucléaire, énergie propre et très bien maîtrisée sur notre territoire national, un programme très encadré et fiable…qui aujourd’hui est notre principale source de production énergétique. Mais la science et nos ingénieurs nous fournissent également d’autres réponses intéressantes comme alternative ou complément à cette source principale : les énergies renouvelables…. Par endroit les deux se côtoient à merveille comme un clin d’oeil au choix qu’il nous est donné de faire…. Ici la centrale nucléaire de Cruas dans la Drôme.

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LE TURBOREACTEUR, Didier FERNANDEZ

Principe de fonctionnement : Le turboréacteur est un système de propulsion essentiellement utilisé pour les avions. La poussée résulte de l'accélération de l'air entre une entrée (manche à air) et la sortie (tuyère). Elle est obtenue par la combustion d'un carburant, généralement du kérosène, dans l'oxygène de l'air. Historique : Décembre 1903: les frères WRIGHT réalisent le premier vol mécanique à KITTY HAWK 1921 : l'inventeur français, MAXIME GUILLAUME dépose un brevet concernant le principe du turboréacteur. 1930: le brevet de Maxime Guillaume est développé par deux ingénieurs, l'un anglais : FRANCK WITTLE et l'autre allemand : HANS VON OHAIN. 1935: grâce à des dons privés, Franck Wittle, âgé de22 ans, construit le premier prototype de turboréacteur. 1937 : premiers essais au banc du turboréacteur W1. 1939 : première livraison à la société POWER JET LTD, d'un petit avion expérimental : le Pioner 1940 : la Gloster Aircraft Compagny est choisie pour développer un avion mû par le W1 1941 : le Pioner effectue ainsi son 1er vol 1947 : un avion dépasse la vitesse de 1 000 km/h, il s'agissait d'un LOOCKKEED P80 propulsé par un turboréacteur. La fabrique et l'exploitation d'un turboréacteur nécessitent des connaissances techniques parmi les plus pointues de notre époque, telles que la mécanique des fluides, la thermodynamique, la science des matériaux, l'automatique ou encore l'acoustique. En 2006, le nombre de passagers aériens en France avait atteint 118 millions et pour 2011, il est prévu 2,75 milliards de passagers au niveau international.

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FABULEUSE INVENTION, Edith AUGIER

Des rayons de métal jaillissent de l'axe pour tenir le grand cercle de la roue... Rouille et mousse sur une belle invention abandonnée, posent la question à celui qui créé "dans quelques années que deviendra ton invention?..." Tout vient de la nature et y retourne tôt ou tard. Mais entre les mains de l'homme que deviennent ces poignées d'atomes ? Technologie quand tu nous tiens, l'homme oublie que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme". La roue tourne, l'outil s'émousse, des lumières au clair-obscur l'homme oublie dans un coin de nature, ce qui fut un jour le fruit de son action. Que cette image de la plus fabuleuse invention, la roue, rappelle à tous qu'à la conception, il faut penser... à ce que les créations deviendront...

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SCIENCE ET POUVOIR, Frederique MEQUINION

L'esthétique industrielle illustre avec bonheur l'idée rassurante d'une science en mouvement qui maîtriserait les risques qu'elle prend pour servir la société. A l'instar de ce circuit hydraulique qui organise, contrôle et distribue les flux de liquides, la science aussi, se diffuse et se propage de cette manière. Mais alors, comment rendre visible les liens qu'elle entretient avec le pouvoir ? Un début de réponse se devine peut-être par la présence de cette vanne rouge qui autorise ou interdit la circulation de liquides, mais quels liquides ?

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REGARDS CROISES, Frederique MEQUINION

Toute loi scientifique est le fruit d'une longue réflexion intellectuelle qui nécessite d'incontournables étapes telles que : l'observation, le raisonnement, la proposition d'hypothèses, la déduction, la démonstration... L'observation se pratique à l'aide d'instruments scientifiques plus ou moins complexes, de la simple loupe au microscope électronique. Alors que le chercheur mène son enquête, le photographe qui l'observe veut fixer son geste le plus symbolique. Il attend le moment d'intense observation mais soudain le chercheur intrigué fait volte face. Surpris, le photographe involontairement, devient lui-même l'objet d'étude. Deux regards se croisent alors, c'est l'instant qu'il choisit pour déclencher !!!

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VIEUX PAPILLON ? Véronique BARBERO

Vieux papillon ? J'ai fini mon livre mais je ne peux bouger ; un papillon butine sur mon pied. Que trouve-t-il sur mon talon desséché ? Je ne sais, mais ça lui plait. J'ai beau bouger, passer ma main à proximité, rien ne l'effraie... Il est complètement absorbé par sa collecte gourmande. Mais que trouve-t-il là, je me le demande. Je lui caresse même les antennes sans que ça le gène ! Une voisine passant par là, se penche sur le cas. Mais que fait-il donc là ? Moins poétique que je ne le suis, elle explique la chose ainsi : il est en fin de vie. Atteint de dégénérescence sénile l'insecte gracile ? Je n'y avais pas pensé... Il avait longtemps tournoyé, autour de moi avant d'oser, sur mon pied se poser. Cette explication terre à terre, vraiment ne me plait guère. Je préfère croire qu'il a senti qu'il était le bienvenu, sur cette fille aux pieds nus...

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R² REFLEXION-REFRACTION, Benoit DASSET

Nikon 90 + VR 18-200 F/18 30s iso 200 95mm

R² Réflexion-Réfraction

Banc optique constitué d’une fente éclairée par l’arrière, d’une lentille et d’un prisme pour réaliser des spectres de lumière blanche placé sur une table en verre. Ce dispositif est utilisé par GSA05 pour des animations d’optique. Le spectre est récupéré sur une feuille translucide placée dans le champ. Ce spectre est masqué à la main à l’aide d’un carton 28s car trop lumineux par rapport au fond. Le banc optique se reflète sur la table dans l’obscurité. Pas de retouches.

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