CONCOURS PACES - tutoweb.org®chers/Annales concours/S2... · Exemples de bonne copies RÉSUMÉ...
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Transcript of CONCOURS PACES - tutoweb.org®chers/Annales concours/S2... · Exemples de bonne copies RÉSUMÉ...
!CONCOURS!PACES!
SEMESTRE!2!–!2013/2014!
MARAICHERS!
SUJETS!&!CORRECTIONS!!
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COMPILATION!FAITE!PAR!LE!
TUTORAT!ASSOCIATIF!TOULOUSAIN!!
!!!!!!AVEC!L’ACCORD!PEALABLE!DE!LA!SCOLARITE!DE!LA!FACULTE!DES!SCIENCES!PHARMACEUTIQUES!DE!
!TOULOUSE!
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SOMMAIRE!
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©!Tous!droits!réservés!au!Tutorat!Associatif!Toulousain!
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UE!3!bis!K!Biophysique!K!Physiologie!………………………………………………………….….!
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UE!5!K!Anatomie!!!…………………………………………………………………………………………!
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UE!6!K!!Initiation!à!la!Connaissance!du!Médicament!……………………………………..!
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UE8!–!Initiation!à!la!Recherche!…………………………………………………………………….!
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UE8!–!Anatomie!tête!et!cou!!……………………………………………………….……………….!
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UE8!–!Anatomie!et!histologie!du!petit!bassin!……………………………………………….!
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UE8!–!Odontologie!……………………………………………………………………………………….!
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UE8!–!Unité!Foeto!Placentaire!…………………………………………………………………..…!
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UE8!K!Pharmacie!…………………………………………………………………………………………..!!!!!!!!!!!!!!!!
P.!3!
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P.10!
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P.19!
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P.28!
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P.30!
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P.38!
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P.68!
Exemples de bonne copies
RÉSUMÉ
8,5/10 - 105 mots
La régulation de l’expression génique (degré, localisation, durée d’expression) dépend de mécanismes
épigénétiques tels la condensation chromatiniennne, la méthylation, ou les microARN contrôlant ainsi
l’expression protéique. Les mécanismes jouent un rôle physiologique tels la spécialisation cellulaire d’un
organisme et ses différenciations morphologiques et fonctionnelles ; et un rôle pathologique dans certains
cancers (hypométhylation). Les caractères épigénétiques, donc l’adaptation à notre environnement sont
transmissibles à notre descendance. La comparaison génique par des puces ARN de souris dont
l’alimentation paternelle était contrôlée le montre. Ainsi, il faut intégrer cette transmissibilité pour une
approche thérapeutique multifocale et un diagnostic intergénérationnel pour tester des produits.
RÉSUMÉ
8,375/10 – 100 mots
Le séquençage du génome humain a soulevé diverses interrogations auxquelles la génétique ne peut
complètement répondre, conduisant à une thérapeutique limitée. L’épigénomique s’intéressant aux
mécanismes épigénétiques (processus de régulation de l’expression génique selon des mécanismes
biomoléculaires), est un enjeu majeur en recherche. Ces mécanismes réguleraient le cycle cellulaire et
nombres de phénomènes physiologiqus et pathologiques. Barwinistes et Lmarksistes, l’hypothèse actuelle
prône une héritabilité de ces adaptations épigénétiques environnementales selon un volet transgénérationnel.
Expérimentalement démontré (souris), l’alimentation parentale et le sperme régulent expression génique et
développement embryonnaire. Une approche globale génétique-épigénétique des thérapeutiques
multifocales.
RÉSUMÉ
8/10 – 101 mots
La génétique n’explique pas tout. Un gène sans mutation ne garantit pas l’absence de pathologies :
son expression doit être correctement régulée. L’épigénomique doit être correctement régulée.
L’épigénomique désigne les processus régulant l’expression génique : méthylation, condensation,
régulation par des microARN. On constate des modification épigénomiques dans les pathologies
psychoaffectives, les cancers, Alzheimer. Des expériences chez des souris pères au régime montrent
une transmission des modifications épigénétiques aux souriceaux. Le sperme conserve la mémoire
de l’exposition paternelle. Notre adaptation à l’environnement entraine des modification
épigénomiques transgénérationnelles . Il faut en tenir compte e évaluant l’innocuité des molécules,
et favoriser des approches thérapeutiques multifactorielles.
QUESTION N°2
8/10
a) Les Japonais se sont adaptés à leur environnent, en captant un gène capable de dégrader une algue
que l’on retrouve dans les « maki ». Les Japonais ont gardé cette modification du génome au fil des
générations. Cette constatation illustre l’idée du texte selon laquelle l’environnement peut agir sur le
génome, et que ces modifications sont transmissibles aux descendants.
Outre le fait que le maintien du gène dans le génome des Japonais montre la dimension
transgénérationnelle , on remarque qu’en plus du gène, c’est une adaptation qui a été transmise de
générations en générations. Ceci est un exemple de variation entre les populations
b) La culture est l’ensemble des comportements qu’un groupe d’individus transmet à ses enfants. Une
culture est stable dans le temps, mais va tout de même évoluer, par exemple au niveau du langage et du
vocabulaire. La culture fait partie des nombreux environnements qui influencent l’Homme.
9/10
Les Japonais sont capables de digérer cette algue du fait de mécanismes transmis par leurs ancêtres :
la présence de cette bactérie a ensuite été sélectionné.
a) Cette constatation se rapproche du texte car elle met aussi en évidence que la génétique ne suffit pas
à expliquer notre variabilité. Elle résulte en partie de l’épigénétique et aussi d’évènements sélectionnés dans
un environnement particulier ; telle la présence de cette bactérie dans le tube digestif des Japonais.
De plus, ces deux mécanismes mettent en évidence la transmissibilité.
En effet, l’épigénétique est transmissible comme le prouve l’expérience avec les souris. De même, si
la plupart des Japonais présentent cette bactérie c’est parce qu’elle intégré le tube digestif de leurs ancêtres et
a été ensuite retenue par sélection naturelle.
Ainsi l’épigénétique, comme cet exemple, montre l’importance de l’environnement dans la
variabilité de l’espèce humaine.
b) La culture désigne l’ensemble d’habitudes, de modes de vie tel l’alimentation ou les loisirs acquis
par l’environnement familial et social. Cette culture est transmise dès le plus jeune âge. La culture est donc
variable d’un environnement à l’autre.
8,25/10
Les Japonais peuvent manger des algues car ils ont dans leur tube digestif une bactérie qui a capté un
gène d’une bactérie marine capable de dégrader cette algue.
a) Le rapport entre cette constatation et le texte résume qu’il existe des caractéristiques non codées par
le génome humain qui sont transmissibles à la descendance.
Ainsi, la capacité à digérer cette algue n’est pas codée par le génome des Japonais mais par celui
d’une bactérie de leur tube digestif. Cette bactérie n’est pas transmise à l’embryon lors de la fécondation,
mais celui-ci la possèdera ensuite dans son tube digestif.
L’environnement et le mode de vie engendrent des modifications épigénomique, une adaptation de
l’organisme parental, et ces nouvelles caractéristiques sont transmissibles à la descendance, en plus du don
purement génétique des parents à l’enfant.
C’est pourquoi on pourrait dire que la transmission est un mélange de la théorie Darwinienne selon
laquelle le moteur de l’évolution est la sélection naturelle, et de la théorie de Lamarck pour qui l’évolution
repose notamment sur la transmission de caractères acquis au cours de la vie.
b) La culture correspond à des caractéristiques et ne vienne pas de la nature mais de l’Homme, dans un
contexte donné. Elle varie selon l’époque et le lieu. Elle s’exprime à travers les comportements, les attitudes,
et se transmet des parents aux enfants par l’éducation, par mimétisme. Des cultures différentes peuvent
empêcher des personnes de se comprendre car elles ne donneront pas la même signification à une attitude, à
un regard.
QUESTION N°3
10/10
Le génome des dénisoviens ainsi que celui des Néanderthalien à été séquencé et il en ressort de nombreuses
similitudes entre ces deux populations : ce sont des "groupes frères", selon l'étude des homologies dérivées.
Par ailleurs on observe également des similitudes entre le génome de l'homme actuel (Homo sapiens sapiens)
et celui des Néanderthaliens et dénisoviens. Elles suggérent un métissage entre Homo sapiens sapiens, dès sa
sortie d'Afrique et ces populations archaïques : c'est la théorie multirégionale.
Pour mieux appréhender les différences entre ces hommes fossiles et nous, il peut être judicieux d'étudier les
modifications épigénomiques survenant chez ces populations afin d'en extraire des informations sur leur
environnement en complémentation du séquençage de gènes simples.
9,75/10
On distingue notamment deux Homo sapiens archaïques dont le génome à été totalement séquencé, c'est le
"full gène". Ce sont ceux du Néanderthalien en Europe et du Dénisovien sur le continent asiatique.
Ce séquençage révèle des différences notables, trop importantes pour les considérer identiques, ceci suggère
que nous sommes en présence de deux populations régionales distinctes, ayant évoluées dans deux régions
du globe différentes. Cet indice est en faveur de la théorie de l'évolution réticulée multirégionale, au dépend
de celle de l'Eve africaine.
Selon cette théorie ce n'est pas une seule forme archaïque d'Homo sapiens qui aurait remplacé les autres pour
devenir la seule, mais plusieurs espèces régionales, pour lesquelles les échanges génétiques auraient été
maintenus, permettant des croisements. C'est la théorie pluricentriste.
Après avoir complétement séquencé le génome humain, et tiré les informations que cette source de
connaissance offrait, et en regard de la découverte du rôle de l'épigénétique, il semble nécessaire
d'appréhender les différences entre les hommes fossiles et non par l'épigénétique.
En effet, les chercheurs ont d'abord utilisé l'ADN mitochondrial et le chromosome Y pour étudier l'évolution
et donc chercher ce qui nous différencie de nos ancêtres ou des populations apparentées. Puis le séquençage
complet du génome humain a complété les informations déjà obtenues, en les contre-disant quelques fois. En
parallèle, des études basées sur les éléments culturels ont été menées. Des mystères persistent, et pourraient
peut-être être résolus grâce à l'épigénétique. Cela consisterait à évaluer l'impact de l'environnement, de la
culture, peut être même de l'alimentation, sur le génome des hommes fossiles retrouvés.
9,50/10
Le séquençage du génome humain est récent. Les premiers Hommes fossiles séquencés sont notamment
l'Homme de Néanderthal, les Dénisoviens (les deux appartenant aux Homo sapiens archaïques) et l'Homme
actuel (Homo sapiens sapiens).
Ce séquençage a montré que Homo sapiens sapiens l'homme actuel possède 1 % de gènes Néanderthaliens
dans son génome.
Ainsi, cela à permis de réfuter les théories, comme celle de l'Eve africaine (du remplacement) selon laquelle
la diversité humaine actuelle aurait uniquement une origine africaine subsaharienne datée aux alentours d'il y
a -250.000 ans (récente), mais au contraire est plus ancienne. La diversité humaine résulte de caractères
récents (subsahariens et leur évolution) et de caractères plus ancestraux (Homo sapiens archaïques) s'étant
hybridés (théorie réticulée).
Ainsi, pour mieux appréhender les différences entre ces Hommes fossiles et nous, l'étape suivante ne sera
plus de tenir compte uniquement de la similitudes ou du pourcentage de disparités entre tel ou tel gène. Mais
de tenir compte des caractères épigénétiques. Car, en effet , les différences morphologiques (…) ne
s'expliquent pas uniquement par le pourcentage de gènes en commun ; mais d'une différence d'expression et
de régulation entre deux génomes :
- le degré
- la localisation
- la durée et le moment d'expression.
Autant de facteurs épigénétiques ne pouvant être appréhendés par les études paléontologiques sur les
morphologies entre deux espèces fossiles.
L'exemple le plus marquant est celui entre le chimpazé et l'Homme. Les différences morphologiques sont
claire et pourtant 99% de leur génome est strictement identique. Celui-ci est donc plus étroitement apparenté
à l'Homme qu'il ne l'est de l'Orang-Outan.