Concepts Spirituelles

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    Concpts

    Fondmntux

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    LAITMAN

    KABBALAH PUBLISHERS

    Concpts

    Fondmntux

    D L Kl

    Elargissez Votre VisionIntrieure

    Rav Dr. Michal Laitman

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    CoNCEPTS FoNDAMENTAUx DE LA KABBALE

    elargissezvotrevisionintrieure

    Cpyright 2007 par MICHAL LAITMAN

    Tus drits rservs

    Publi par Laitman Kabbalah Publishers www.kabbalah.inf [email protected]

    Contct: [email protected] Steeles Avenue West, Suite 532, Trnt, oN, M2R 3x1, Canada

    194 Quentin Rd, 2nd flr, Brklyn, New Yrk, 11223, USA

    Imprim en Isral, 2007

    Aucune partie de ce livrene peut tre utilise u reprduite daucune fan

    sans lautrisatin crite de lauteur

    leceptin de curtes citatins dans des articles, critiques u revues.

    Traductin: Philippe LmbardCrrectin: Nga Burnt

    Editeurs: Yaakv Savalle, Nga BurntGraphiques: Baruch Khvv

    Cuverture: Rami Yaniv

    Impressin et pst prductin: Uri LaitmanCrdinateur du prjet: Nga Burnt

    ISBN: 978-1-897448-00-7Traductin de lAnglais Basic Cncepts f Kabbalah, 2006 2007

    First printing

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    LArbre de Vie

    Sache quavant la cration, seule existait la lumire suprieureQui, simple et infinie,Emplissait lunivers dans son moindre espace.Il ny avait ni premier, ni dernier, ni commencement, ni fin,Tout tait douce lumire harmonieusement et uniformment quilibreEn une apparence et une affinit parfaites,

    Quand par Sa volont furent crs le monde et Ses cratures,Dvoilant ainsi Sa perfection,

    - source de la cration du monde -Voici quIl se contracta en Son point central,Il y eut alors restriction et retrait de la lumire,Laissant autour du point central entour de lumireUn espace vide form de cercles.

    Aprs cette restriction, dEn-haut vers En-basUn rayon sest tir de la lumire infiniePuis est descendu graduellement par volution dans lespace vide.pousant le rayon, la lumire infinie dans lespace vide est alors descendue,

    Et tous les mondes parfaits furent mans.

    Avant les mondes, il ny avait que Lui,Dans une Unit dune telle perfection,Que les cratures ne peuvent pas en saisir la beaut,Car aucune intelligence ne peut Le concevoir,Car en aucun lieu Il ne rside, Il est infini, Il a t, Il est et Il sera.Et le rayon de lumire est descenduDans les mondes, dans la noire vacuit,

    Chacun de ces mondes tant dautant plus importantQuil est proche de la lumire,Jusqu notre monde de matire, au centre situ,A lintrieur de tous les cercles, au centre de la vacuit scintillante,Bien loin de Celui qui est Un, bien plus loin que tous les autres mondes,

    Alourdi lextrme par sa matire,Car lintrieur des cercles il est,

    Au centre mme de la vacuit scintillante.

    Le AriGrand kabbaliste du xVIsicle

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    ConcptsFondmntuxD L Kl

    Elargissez Votre Vision Intrieure

    TabLe DeS MaTIeReS

    introduction...............................................................................11

    chapitrei:La mthde de perceptin dans la Kabbale .............18

    chapitreii: Le but de la Kabbale ................................................25chapitreiii: Le dn de la Kabbale ..............................................29

    chapitreiv: La perfectin et le mnde .......................................35

    chapitrev: Le libre-arbitre .........................................................41

    chapitrevi: De lessence et de la finalit de la Kabbale .............51

    chapitrevii: De la pstface du Zhar ........................................56

    chapitreviii: Le langage de la Kabbale .......................................65chapitreix: De la prface au Zhar ............................................71

    chapitrex: De lintrductin au Zhar ......................................81

    chapitrexi: De lintrductin au Talmud des di Sefirt .......111

    chapitrexii: Les cnditins de la rvlatin de la Kabbale ..... 117

    chapitrexiii: Les cncepts clefs ................................................121

    chapitrexiv: Questins frquemment pses ..........................133

    ausujetde Bnei Baruch...........................................................140

    rfrences .................................................................................144

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    N oTe D e L au Teu R

    En dpit du caractre smmaire que semble prsenterce livre, il nest pas destin vhiculer une cnnais--sance lmentaire de la Kabbale, mais bien daider le lec--

    teur cultiver une apprche des cncepts de la Kabbale,des bjets et des termes spirituels.

    En lisant et en relisant ce livre, le lecteur dvelpperades bservatins internes, des sensatins et des appr--ches qui neistaient pas en lui auparavant. Ces bserva--tins, nuvellement acquises, snt cmme des capteursqui ressentent cet espace qui nus enture, invisible

    ns cinq sens.Ce livre a dnc pur but dencurager lutilisatin de

    termes spirituels. Dans la mesure nus intgrns cestermes, nus puvns vir se rvler intrieurement, lastructure spirituelle qui nus enture, cmme aprs ladissipatin dun bruillard.

    Une fis encre, ce livre nest pas destin tudier

    des faits. Cest un livre pur les dbutants qui suhaitentveiller en eu les sensatins les plus prfndes et les plussubtiles.

    Michal Laitman

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    prdtermines. En revanche, en examinant les hommes,

    qui sont la perle de la cration, il semblerait que lhumanit

    existe en dehors de ces lois rationnelles.

    Par eemple, lrsque nus bservns la manire dntla nature a admirablement cr ns crps, et avec quelleprcisin chaque cellule fnctinne dans un dessein dter--min, nus smmes incapables de rpndre la questin

    suivante: Purqui cet rganisme eiste t-il?Tut ce qui nus enture est anim par des liens de

    cause effet. Rien ne fut cr en vain. Le mnde phy--sique est guvern par des lis prcises de muvement,de transfrmatin et de diffusin. Tutefis, la questinprincipale: Purqui tut cela eiste (nn seulementnus, mais galement lunivers entier) reste sans rpnse.

    Eiste t-il un hmme en ce mnde, qui ne se sit pasps, ne serait ce quune fis, cette questin?

    Les thries scientifiques en vigueur enseignent quele mnde est guvern par des lis physiques invaria--bles que nus smmes incapables dinfluencer. Ntreseule tche est de vivre en les utilisant sagement tuten prparant le terrain pur les futures gnratins. Ce--

    pendant, vivre crrectement ne rsut pas la questinde savir purqui ces futures gnratins eisternt,u devraient eister.

    Linterrgatin que ln se pse sur les rigines delhumanit quelle vienne de lvlutin dune espceprimitive, u detraterrestres, ne change pas le fnddu prblme. Il y a deu dates imprtantes dans la viede tut hmme, celle de sa naissance et de sa mrt. Cequi se passe entre elles, est unique et dnc inestimable.

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    Introduction 13

    Cette vie peut galement tre vide de sens, si la fin nestquun smbre abme.

    Quest-il advenue ntre sage, chrente et mnis--ciente nature qui ne fait rien en vain? Chaque atme etchaque cellule dans lrganisme humain prcdent dunecause pur se diriger vers un but, quel est dnc le but delrganisme dans sa ttalit? Eiste-t-il peut-tre des lis et

    des bjectifs nn encre dcuverts?Nus puvns analyser quelque chse un niveau

    mins vlu que le ntre. Nus percevns et nuscmprenns le sens de leistence du mnde inanim,vgtal et animal, mais nus ne saisissns pas celui deleistence de lhmme. De tute vidence, cette cm--prhensin ne peut-tre acquise que dun niveau eis--tentiel plus lev.

    Ntre recherche sur le mnde se rsume ltude desa ractin vis--vis de ns actins. Nus ne puvns quefaire des recherches ntre prpre niveau, et nn unniveau suprieur. Mme ntre prpre niveau, nus nemesurns que sa ractin limpact que nus lui admi--nistrns. Nus prenns cnscience de ntre influencesur le mnde avec ns cinq sens, que snt la vue, lue,

    ldrat, le gt et le tucher. Nus puvns, tutefis,utiliser des instruments largissant le champ dactin deces sens limits.

    Malheureusement, nus ne puvns rien cnnatre au-del de ce que ns sens analysent et ressentent. Cest cm--me si rien neistait en dehrs de ce que nus percevns.Tut ce qui semble eister, ne vit que si nus le ressentns,

    ainsi, une crature avec des sens diffrents bserverait lesmmes chses dune manire ttalement diffrente.

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    En mme temps, nus ne ressentns pas quil nusmanque des rganes sensriels, tut cmme nus nesuffrns pas de ne pas avir un siime digt. Tutcmme il est impssible depliquer ce quest la vue unaveugle de naissance, nus chuns dans ntre recher--che des frmes caches de la nature en appliquant lesmthdes actuelles.

    Il eiste, seln la Kabbale, un mnde spirituel que nssens ne peuvent pas discerner. En sn centre, se truve uneinfime partie qui crrespnd ntre univers, et ntre pla--nte en est le ceur. Cet espace dinfrmatin, de penses,dmtins, nus tuche au travers des lis physiques de lanature et de ses vnements. Il nus place galement, danscertaines cnditins, sur lesquelles nus devns agir.

    Nus ne chisissns pas , quand, avec qui, ni avecquel caractre et quel penchant nus allns natre. Nusne chisissns pas qui nus allns rencntrer, ni quelsera lenvirnnement dans lequel nus allns grandir.Cest purtant cet ensemble qui va dterminer tutesns actins et ns ractins, ainsi que leurs cnsquen--ces. o est dnc ntre libre-arbitre ?

    Il y a, seln la Kabbale, quatre srtes de cnnaissancesncessaires acqurir:

    La cratin: ltude de la Cratin et lvlutin desmndes, savir:

    La manire dnt le Crateur a cr les mndesavec leurs cratures au travers de restrictinssuccessives.

    Les lis d'interactin entre le mnde spirituelet le mnde physique et leurs cnsquences.

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    Introduction 15

    Le but de la cratin de l'hmme est de frmerun systme qui lui dnne l'illusin d'avir unlibre-arbitre en assciant l'me au crps, et deles cntrler par la nature, et dtre dt dunfacteur de chance apparent, le tut, avec laidede deu systmes quilibrs de frces de lumireet d'bscurit.

    Le fonctionnement: ltude de lessence de lhmme- ses cnneins et ses interactins avec le mnde spiri--tuel. Le fnctinnement traite de larrive de lhmmeen ce mnde et de sn dpart. Il englbe galement lesractins des Mndes Suprieurs, envers ntre mndeet envers dautres tres humains, dues au actins delhmme. Il recherche le chemin individuel de chacun,depuis la cratin des mndes jusqu la ralisatin dubut ultime.

    Le incrntion de me: ltude de lessence dechaque me et de ses incarnatins, ainsi que ns actinsdans cette vie et leurs cnsquences pur ns vies futu--res. Ltude des incarnatins eamine galement cm--ment et purqui une me sincarne dans un crps, et cequi dtermine le fait quune certaine me sit asscie

    un certain crps.Les incarnatins de lme traitent aussi de ce mystre

    quest la chance et eplre lhistire humaine cmme unrsultat dun certain rdre et de cycles dmes. Cette tu--de suit ce chemin sur 6000 ans et analyse la cnneinde lme avec ladministratin gnrale du systme desmndes et des cycles de la vie et de la mrt. Elle fie ga--lement quels snt les facteurs dnt dpend ntre chemindans ce mnde.

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    L direction: ltude de ntre mnde minral, vgtalet animal de la nature, leur essence, leur rle et cmmentle mnde spirituel les dirige. Elle sintresse la Direc--tin Suprieure et ntre perceptin de la nature, dutemps et de lespace. Elle eplre les Frces Suprieuresqui mettent en actin les crps physiques, et la manirednt la frce intrieure de lhmme fait avancer tutes

    chses, animes et inanimes, vers le but prtabli.Puvns-nus rsudre ce puzzle fndamental que re--

    prsente la vie humaine, sans effleurer la questin de snrigine? Chaque tre humain se heurte cette questin.La recherche du but et du sens de la vie est la questin clefde la vie spirituelle de lhumanit. Ce nest dnc pas unesurprise si depuis la secnde miti du xxsicle, nusbservns un nuvel essr des aspiratins spirituelles de

    lhumanit.Les prgrs technlgiques et les catastrphes

    lchelle mndiale nt dnn lieu de nmbreuses phi--lsphies, celles-ci nnt pas prcur de satisfactin spiri--tuelle lhumanit. La Kabbale eplique que parmi tusles plaisirs eistants, nus nen recevns, en ce mnde,quune infime tincelle, qui par sa prsence dans les b--

    jets matriels, est surce de ns plaisirs terrestres.Autrement dit, tutes ns sensatins agrables, quelles

    que sient leurs rigines, ne snt dues qu cette tincelle.Tut au lng de ntre vie, nus smmes engags recher--cher de nuveau bjets de satisfactin esprant gter deplaisirs de plus en plus grands, mais nus smmes lin denus duter, quils ne snt que des cquilles.

    Afin dtre absolument satisfait, nous devons prendreconscience que nous devons nous lever spirituellement au

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    Introduction 17

    dessus de la matire. Pour atteindre cet objectif, il y a ennotre monde, deux chemins: le chemin de lascension spiri--tuelle (la Kabbale) et le chemin des souffrances.

    Le chemin de la Kabbale est la ralisatin spntaneet indpendante dun besin de mettre prgressivementun terme lgsme quand la Lumire Suprieure estutilise pur le cnsidrer cmme un mal.

    Cette ralisatin peut parfis se prduire chez certai--nes persnnes de fan trs inattendue. En effet, une per--snne laque, paisible et bien tablie scialement, peutsudain ressentir un prfnd manque de satisfactin etperdre dans sa vie qutidienne tute tincelle denthu--siasme, de jie, de gt de vivre et de plaisir.

    Cest labndance matrielle qui, dans ntre gnra--

    tin, fait natre cette sensatin de faim spirituelle. Nuscmmenns par chercher dautres surces de satisfac--tin, chisissant suvent un lng chemin pineu. Lelibre-arbitre se situe entre le chemin de lascensin spi--rituelle et le chemin des suffrances. Nus ne puvnsquesprer que les hmmes chisirnt la vie1, pluttque de slancer sur le chemin des suffrances, cheminquils nt si suvent emprunt par le pass.

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    chapitre

    i

    lamthodedeperceptiondanslaKaBBale

    La Kabbale nus enseigne le lien de cause effet eis--tant entre les surces spirituelles qui sunissent, se--ln des lis immuables, en vue dun bjectif suprme: lacnnaissance du Crateur par tus les tres eistant en

    ce mnde.Seln la Kabbale, lhumanit entire et chaque indi--

    vidu devrnt atteindre cette ultime tape pur parfairele prgramme et le but de la Cratin. Au curs des g--nratins, des individus nt accd un certain niveauspirituel grce un travail individuel. Ces individus, ap--pels kabbalistes, nt gravi lchelle spirituelle jusqusn smmet.

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    La mthode de perception dans la Kabbale 19

    Tut bjet physique et sn animatin, du plus infimejusquau plus grand, est maneuvr par des frces spiri--tuelles qui remplissent tut ntre univers. Cest cmmesi ntre univers repsait sur un rseau de frces.

    Prenez, par exemple, le plus petit organisme vivant

    dont le rle est uniquement de se reproduire et de

    maintenir son espce. Pensez toutes les forces et aux

    systmes complexes agissant en lui, et dont lhomme ne

    peut en distinguer quune partie. Si nous multiplions

    ces forces par le nombre dorganismes vivant actuelle--

    ment, et par ceux qui ont vcu un moment donn

    dans notre univers et dans les mondes spirituels, nous

    aurons alors une vague ide de ce nombre immense de

    forces et de connexions qui les contrlent.

    Nus puvns nus reprsenter les frces spirituellescmme deu systmes gau et cnnects entre eu. Ladiffrence entre elles rside dans le fait, que lune vientdu Crateur et se dvelppe de haut en bas en traversantles mndes successifs jusqu ntre mnde. La secndecmmence dans ntre mnde et slve seln des lis ta--blies dans le premier systme et qui fnctinnent mainte--

    nant dans le secnd.La Kabbale dfinit le premier systme cmme lr--

    dre de cratin des mndes et des Sefirot et le secndcmme les perceptins u les niveau de prphtie et delesprit. Le secnd systme enseigne lhmme, vulantatteindre le degr suprme, de suivre les lis du premiersystme que la Kabbale enseigne. Le secnd systme nen lhmme au fur et mesure de sn ascensin dans lepremier systme. Cest cela la spiritualit.

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    Le mnde matriel est rempli de frces et de phn--mnes que nus ne ressentns pas directement, cmmellectricit et le magntisme, cependant, mme les en--fants cnnaissent leurs nms et leurs incidences. Pareemple, bien que ntre cnnaissance de llectricit sitlimite, nus avns appris nus servir de cette frce,et nus lui avns naturellement dnn un nm, cmme

    nus lavns fait pur le pain et le sucre.Cest cmme si de la mme fan, tus les nms dans

    la Kabbale nus dnnaient une ide bjective et relle surles bjets spirituels. Aprs rflein, tut cmme nusnavns aucune ide sur les bjets spirituels u mme leCrateur Lui-mme, nus nen avns galement aucunesur tut type dbjet, mme ceu que nus puvns tu--

    cher de ns mains. Il en est ainsi, car ce que nus perce--vns, nest pas lbjet lui-mme, mais ntre ractin desn influence sur ns sens.

    Ces ractins nus dnnent lillusin de cnnatrelbjet, alrs que sn essence nus reste ttalement ca--che. De plus, nus smmes mme ttalement incapa--bles de nus cmprendre. Tut ce que nus savns de

    nus mmes se cnfine ns actins et ns ractins.En tant quinstrument de recherche sur le mnde,

    la science divise sn activit en deu parties: ltude desprprits de la matire et ltude de sa frme. Autre--ment dit, il neiste rien dans lunivers qui ne sit faitde matire et reprsent par une frme. Une table, pareemple, est lassciatin de matire et dune frme, la matire, tel que le bis est vhicule sus la frmedune table. Prenns leemple du mt menteur, ici la

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    La mthode de perception dans la Kabbale 21

    matire, qui est le crps dun hmme vhicule, la frmedu mensnge.

    Une science qui se prccupe dtudier des bjetsmatriels sappuie sur des tests et des epriences quicnduisent des cnclusins scientifiques. Cependant,une science qui se penche sur les frmes sans tenir cmp--te de la matire quelle spare de fan arbitraire, ne peut

    pas se baser sur ces epriences. Ceci est encre plus vraiavec les frmes qui ne furent jamais vhicules par la ma--tire, car une frme sans matire neiste pas dans ntremnde.

    Seule limaginatin de lhmme peut sparer la frmede la matire. Tutes les cnclusins manant dnc detels cas de figure, repsernt sur des hypthses thri--

    ques. Tute la philsphie se fnde sur ce type de scienceet lhumanit a suvent suffert des cnclusins hasar--deuses des philsphes. La plupart des scientifiques m--dernes nt rejet ce type de recherche dnt les cnclu--sins ne snt pas du tut fiables.

    Au curs de ntre recherche des mndes spirituels,nus dcuvrns que ns perceptins snt eclusive--

    ment un dsir qui vient dEn Haut, vulant nus faireressentir cmme entit eistant sparment du Cra--teur et nn faisant partie de Lui. Cest la raisn purlaquelle le mnde envirnnant est peru cmme unmnde dillusins.

    Cela peut tre cmpris grce une allgrie:

    Il tait une fis, un ccher qui avait deu chevau, unemaisn et une famille. Sudain, le mauvais srt sacharnasur lui: ses chevau mururent, ainsi que sa femme et ses

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    enfants et sa maisn seffndra. Rapidement, le cchermurut de dsespir. Au tribunal cleste, des discussinssengagrent pur savir ce quune me aussi turmen--te puvait recevir. Finalement, il fut dcid de lui fairecrire quil tait vivant, accmpagn de sa famille dans samaisn, avec deu bns chevau et que sn travail et sa viele rendaient heureu.

    Ces sensatins snt parfis perues de la mme fanque celles qui fnt quun rve nus semble rel. Ce sntns sensatins seules, qui en fait, crent ns images dumnde qui nus enture. Cmment puvns-nus dncdiffrencier lillusin de la ralit?

    La Kabbale, limage de tutes les autres sciences, estgalement engage dans ltude de la matire et dans cel--

    le de la frme. Nanmins, elle pssde une particularitremarquable et un atut sur les autres sciences: en effet,mme la partie tudiant la frme abstraite de la matirese repse entirement sur un cntrle empirique, cest--dire quelle est sujet des tests pratiques!

    Lrsquun kabbaliste slve au niveau spirituel delbjet quil tudie, il en acquiert ses qualits ainsi quune

    ttale cmprhensin de cet bjet. Cette persnne peutpratiquement agir sur diffrentes frmes avant mmequelles ne se manifestent dans la matire, cmme sinus prenins du recul pur bserver ns illusins!

    La Kabbale, cmme nimprte quel autre enseigne--ment, utilise une terminlgie et des symbles purdcrire les bjets et leurs actins: une frce spirituelle,un mnde u une Sefira prend le nm de lbjet quellecntrle dans ce mnde.

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    Puisque tute frce u tut bjet physique a une frceu une frme spirituelle qui le cntrle, une cnfrmitdune etrme prcisin se cre entre le nm adpt dansle mnde matriel et sa racine spirituelle, sa surce.

    Cest purqui, seul un kabbaliste cnnaissant par--faitement la crrespndance entre les frces spirituelleset les bjets physiques, peut attribuer un nm au bjetsspirituels. Seul celui qui atteint le niveau spirituel dunbjet peut en bserver linfluence dans ntre mnde.

    Les kabbalistes rdigent des livres et transmettent leurcnnaissance en utilisant le langage des branches. Celangage est etrmement prcis car il est fnd sur le lienentre la racine spirituelle et sa branche physique. Il nepeut pas tre mdifi car la cnnein eistant entre unbjet et sa racine spirituelle est immuable. En revanche,ntre langage terrestre perd peu peu de sa prcisintant uniquement reli la branche et nn la racine.

    Cependant, la simple cnnaissance des mts du langa--ge est insuffisante, car celle-ci ne nus assure pas de cm--prendre la frme spirituelle dun bjet matriel. Seule lacnnaissance de la frme spirituelle permet lhmmedbserver ses cnsquences physiques, sa branche.

    Nus puvns dnc en cnclure que lhmme dittut dabrd accder la racine spirituelle, sa nature et ses attributs. Alrs, seulement, lhmme purra appelerla branche par sn vritable nm et tudier la cnneinentre elle et sa racine spirituelle. Telle est la seule cndi--tin pur cmprendre le langage des branches, et faciliterainsi, un change prcis dinfrmatins spirituelles.

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    Nus puvns nus demander: Si nus devnsaccder tut dabrd la racine spirituelle, cmmentun dbutant peut-il matriser cette science, sil ne cm--prend pas crrectement le prfesseur? La rpnse estquau travers sn intense dsir pur la spiritualit, ltu--diant truve le bn chemin et acquiert la sensatin duMnde Suprieur, mais ceci nest pssible quen tu--

    diant auprs de surces vritables et en se dtachant detut rituel matriel.

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    chapitreii

    leButdelaKaBBale

    Les kabbalistes enseignent que le but de la Cratinest dffrir jie et plaisir au cratures. Le dsir de sedlecter (le rcipient u lme) accueille le plaisir selnlintensit de sn dsir.

    Cest pur cela que tut ce qui a t cr dans lesmndes ne snt que les diverses manifestatins du d--

    sir de se dlecter que le Crateur satisfait. Le dsir derecevir est lessence de la Cratin, la fis spirituelleet matrielle, englbant ce qui eiste dj et ce qui semanifestera dans le futur.

    La matire dans ses manifestatins multiples (minrale,vgtale, humaine, culeurs, sns, etc.) indique un diff--rent dsir de recevir. La lumire qui mane du Crateur

    vivifie et satisfait cette matire. A lrigine, le dsir de sedlecter, dsign par le terme rcipient et le dsir de faire

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    26 concepts fondamentaux de la KaBBale

    plaisir, dsign par le terme lumire, taient tus les deude mme intensit. Autrement dit, le rcipient (le dsir dese dlecter) recevait un plaisir maimal.

    Cependant, cmme le dsir diminuait, le rcipient etla lumire qui le remplissait, se cntractrent prgressi--

    vement et slignrent du Crateur, jusqu atteindre leniveau le plus bas, le dsir de se dlecter sest finale--

    ment matrialis.Lunique diffrence entre le Mnde Suprieur et le

    ntre tient dans le fait que, dans ntre mnde, le rci--pient (le dsir dpruver du plaisir) se manifeste snniveau le plus bas, appel le crps physique.

    Avant sa matrialisatin finale, le rcipient traversequatre tapes, divises en diSefirot (niveau): Keter, Ho--

    khma, Bina, Hessed, Gvoura, Tiferet, Netsah, Hod, Yessod, etMalkhout. Ces Sefirot cnstituent des filtres qui attnuentla lumire que le Crateur envie au cratures. Le butde ces filtres est de rduire lintensit de la lumire undegr tel que les cratures vivant dans ntre mnde puis--sent la percevir.

    La Sefira (singulier de Sefirot) Keterest galement appe--

    le le mndeAdam Kadmon, la Sefira Hokhma est appelele mndeAtsilout; la Sefira Bina: le mnde Briya; les SefirotHessed Yessod: le mnde Yetsira et la Sefira Malkhout: lemnde dAssiya. Ntre univers est cnstitu par le der--nier niveau du mndeAssiya (vir illustratin 1).

    La Kabbale appelle ce niveau Olam ha Zeh (ce mnde).Il est peru par ceu qui y vivent. Le rcipient u le dsirde se dlecter sappelle le crps, quant la Lumire,appele plaisir, elle reprsente la frce de la vie.

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    Le but de la Kabbale 27

    Illustration n1

    Bien que la lumire qui remplit le crps sit rdui--te pur ne pas en ressentir sa surce, lbservatin decertaines lis dcrites dans la Kabbale et dnnes par leCrateur, nus permet de nus purifier de ntre gsme

    et de nus lever prgressivement en traversant les mn--des pur returner la Surce.

    Lrsque nus parvenns des niveau spirituels pluslevs, nus recevns davantage la Lumire, jusqu ceque nus atteignins des niveau nus purrns rece--vir lintgralit de la Lumire, qui est un plaisir absluet infini; plaisir qui nus tait destin depuis le dbut de

    la Cratin.Chaque me est enture dune Lumire spirituelle.Mme les dbutants en Kabbale, bien quils ne cmpren--nent pas les surces authentiques tudies, leur puissantdsir de cmprhensin interpelle la Frce Suprieure quiles enturent, et qui vient ainsi les purifier et les lever.

    Si ce nest pas dans cette vie, ce sera dans la prchaine,mais chaque persnne ressentira le besin dtudier laKabbale et de cnnatre le Crateur.

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    28 concepts fondamentaux de la KaBBale

    La Lumire enture lme de lhmme jusqu ce quilatteigne un niveau spirituel partir duquel elle pntreen lui. La sensatin de cette Lumire dpend essentielle--ment de sn dsir, de sa prparatin et de la puret desn me.

    Tutefis, lhmme au curs de ses tudes, prnnceles nms des Sefirot, des mndes et des actins spirituel--

    les relies sn me. Ce faisant, sn me reit des micrdses de Lumire de letrieur, qui petit petit, vntpurifier sn me et la prparer recevir une nergiespirituelle et dlice.

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    chapitreiii

    ledondelaKaBBale

    Le grand sage, Rabbi Akiva qui vcut au Ier sicle de

    ntre re dclara; Aime tn prchain cmme ti-mme, cest un principe gnral incluant tutes les lisspirituelles2.

    Cmme nus le savns, le mt gnral se rfre lensemble de ses cmpsants. Autrement dit, lrsque

    Rabbi Akiva nus parle de lamur de ntre prchain(une des nmbreuses lis spirituelles), u de ns devirsenvers la scit u mme du Crateur en tant que liabslue, il sus entend que tutes les autres lis ne sntque des cmpsantes de cette rgle.

    En essayant tutefis de lepliquer, nus nuscnfrntns une dclaratin encre plus inslite de la

    part du sage Hillel. Lrsque sn disciple lui demanda delui enseigner tute la Sagesse de la Kabbale pendant quil

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    30 concepts fondamentaux de la KaBBale

    se tiendrait sur un pied, Hillel lui rpndit: Ne fais pasau autres, ce que tu ne vudrais pas quils te fassent.3

    La rpnse dHillel nus enseigne que le but mme,qui est en fait la raisn deister de la Kabbale, est declarifier et daccmplir une li unique: Aime tn pr--chain cmme ti-mme4. Cmment puis-je tutefisaimer autrui cmme mi-mme? Aimer les autres cmme

    mi-mme ncessiterait de satisfaire les dsirs de chacun,alrs que je suis mi-mme incapable de satisfaire lesmiens! Qui plus est, les sages epliquent que nus devnssatisfaire les dsirs dautrui avant les ntres.

    Par eemple, il est crit que si vus ne pssdez quunreiller, vus devez le dnner vtre ami, u que si vusne dispsez que dune chaise, une autre persnne devrait

    la prendre et vus, vus devrez rester debut u vusasseir mme le sl. A dfaut, vus ne satisferez paslinstructin daimer vtre prchain. Est-ce que cette de--mande est raliste? Puisque Aime tn prchain cmmeti-mme est la li gnrale de la Kabbale, cherchnstut dabrd savir ce quest la Kabbale.

    La Kabbale enseigne que le mnde et nus-mmes, ses

    habitants, avns t crs uniquement pur satisfaire leslis qui visent au dvelppement spirituel de lhumanitau dessus de ntre mnde matriel. Cest de cette ma--nire que nus parviendrns une quivalence et uneunin avec le Crateur.

    Tutefis, purqui le Crateur a tIl eu besin decrer des tres aussi crrmpus et de nus dnner laKabbale pur nus crriger? Le Zoharrpnd de la fansuivante: Celui quimange le mrceau de pain qui vient

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    Le don de la Kabbale 31

    de lui tre dnner, a hnte de regarder le dnneur enface.6

    Le mnde fut dnc cr pur nus prserver de cettehnte. Nus gagnerns ntre mnde futur en nus le--vant au dessus de ntre gsme et en le crrigeant.

    Pur epliquer cela, imaginns la situatin suivante:Un hmme riche rencntre un vieil ami dans le besin.Il prend sur lui de lhberger, le nurrit, et le vtit juraprs jur. Un jur, ayant lintentin de lui faire da-- vantage plaisir, lhmme frtun lui demande ce quilpurrait lui ffrir dautre. La rpnse du misreu fut lasuivante: Il y a une chse que jaimerai: cest de recevirtut ce que tu me dnnes, nn par charit, mais cmmeun salaire pur mn travail. Tu peu satisfaire tus mes

    dsirs, sauf celui-ci!Nus vyns cmbien il est difficile pur le bienfai--

    teur de supprimer la hnte que ressent celui qui prfitede ses largesses. Au cntraire, plus sa gnrsit saccrt,plus grande est la hnte. Lunivers, ntre petite planteet la scit (ntre lieu de travail) nt t crs pur nusprserver de ce sentiment. Ntre travail cnsiste retur--

    ner vers le Crateur avec des dsirs rpars et de recevirune rcmpense bien mrite, savir limmense plai--sir que nus prcurent lternit, la perfectin et ntreunin avec Lui.

    Mais purqui smmes-nus embarrasss et hnteulrsque nus recevns quelque chse dune tierce per--snne? Les scientifiques cnnaissent la li de cause ef--fet. Elle stipule que les prprits de chaque cnsquencesnt trs similaires celles de la cause, u de la surce

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    32 concepts fondamentaux de la KaBBale

    et que tutes les lis actives dans la surce se retruventdans sa cnsquence.

    Lactin de cette li est prsente tus les niveau dela nature: minral, vgtal, animal et humain. Ltat dunminral est dtermin par les lis qui le cntrlent. Nussmmes habitus et nus prfrns ce que nus avnsvcu en grandissant. De fan similaire, chaque particule

    qui cnstitue la cnsquence dun tut, est attire snrigine et tut ce qui neiste pas dans la racine ne truveaucun ch dans sa cnsquence.

    Aussi, puisque le Crateur de la nature est la Racineet la Surce de tut ce qui a t cr, tutes les lis pr--sentes en Lui, nus paraissent agrables et tut ce quien est absent, prfndment diffrent et dsagrable. Par

    eemple, nus apprcins le reps et nus dtestns lemuvement tel pint que nus ne bugens que puratteindre le reps. La raisn est que la Racine (le Cra--teur), dnt nus smmes tus issus, est abslument im--mbile. Cest purqui tut muvement est cntraire ntre nature.

    Nus smmes ns et nus grandissns cmme des

    gstes abslus, ne nus suciant que de nus-mmes.Cest ntre nature gste qui nus ppse au Crateur,qui anime tute la nature. Cependant sus linfluencede la scit, nus cmmenns ressentir le besin denus entraider, en effet, le niveau du dvelppement dela scit dpend de lapprciatin et de la ralisatin delentraide.

    En crant ntre mauvais dsir (ntre mauvais pen--chant) et en nus dnnant la Kabbale en cntre partie,

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    Le don de la Kabbale 33

    le Crateur nus permet dliminer la manifestatin delgsme et dpruver du plaisir sans avir hnte.

    Il eiste deu srtes de lis dans la Kabbale, celles re--latives autrui et celles relatives au Crateur. Cependant,tutes deu snt destines pur que nus ressemblinsau Crateur. Cest sans imprtance, si nus agissnspur le Crateur u pur dautrui, du fait que, tut ce

    qui slve au dessus des limites de ntre intrt persn--nel nus est ttalement imperceptible.

    Chaque actin que nus accmplissns en faveurdautrui est, finalement, dans ntre prpre intrt. Il estabslument impssible de prcder une actin physi--que u mentale sans une intentin premire den tirerun minimum de prfit persnnel. Cette li de la natureest cnnue sus le nm de lgsme abslu. Unique--ment en bservant les lis spirituelles, nus puvnsparvenir un amur incnditinnel pur autrui. Ceuqui ne suivent pas les rgles de la Kabbale, nnt aucunechance de transcender les limites de lgsme abslu.

    Seln la Kabbale, les lis qui rgissent les relatins s--ciales snt plus imprtantes que celles nrmalisant ntrerelatin avec le Crateur. Il en est ainsi, car lrsque nus

    suivns ces lis en changeant ns circnstances sciales,nus smmes capables de nus crriger efficacement, etce, dans la bnne directin.

    A prsent, nus puvns cmprendre la rpnse quefit Hillel sn disciple: la chse imprtante est daimersn prchain, le reste ne snt que des lis annees en--glbant celles relatives ntre relatin avec le Crateur.

    En fait, nus ne puvns pas nus unir avec Lui, avantdaimer ntre prchain. Cest purqui, lancien sage

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    34 concepts fondamentaux de la KaBBale

    prcisa que d aimer sn prchain tait le myen le plusrapide et le plus sr pur matriser la Kabbale.

    Imaginez maintenant, une natin avec une ppulatinde plusieurs millins dhabitants, dnt chaque membreaspire manifester sn amur, aider sans rserve cha--cun de ses cmpatrites et satisfaire chacun de leursbesins. Il est vident que pas une seulepersnne de cet--

    te scit ne sentira le besin de se sucier delle-mmeni de se prccuper de sn avenir. En fait, ces millinsde persnnes surveilleraient sans arrt leurs intrts etveilleraient ce quils sient bien prtgs.

    Cependant, cmme la natin dpend de ses membres,la nn applicatin de cette bligatin, crerait un videdans la scit, car lun de ses membres resterait sansaide. Plus le nmbre de cntrevenants sera imprtant,plus la rgle que chaque membre de cette scit est tenudbserver, sera battue en brche. Tus snt respnsablesles uns des autres, tant au niveau de lbservatin des lisque de leur vilatin.

    Elazar, un autre ancien sage, fils du Rashbi (lauteurdu Zohar) nus surprend encre plus, en disant que, nnseulement chaque natin mais lhumanit entire, cha--

    que tre vivant est respnsable dautrui. Elazar stipuleque tutes les natins devrnt appliquer cette rgle et cefaisant, le mnde entier sera crrig. Le mnde ne peuttre nanmins entirement crrig et slever, tant quechacun nadpte pas la li gnrale de lunivers.

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    chapitreiv

    laperfectionetlemonde

    Cmme nus avns vu prcdemment, lessence deslis du Crateur est cntenue dans lamur, dansun maimum dattentin et de cmpassin pur tus lesmembres de la scit, cmme pur si-mme. Vyns sinus acceptns la li du Crateur sur la fi seule, u sinus avns besin ici aussi, depriences pragmatiques.

    Jespre que les lecteurs cmprendrnt mn ddainpur une philsphie sans cntenu, avec laquelle lhm--me cnstruit des structures entires et dnt il tire descnclusins sans aucune preuve lappui. Ntre gnra--tin a vu lessr de nmbreuses philsphies. Malheu--reusement, lrsque leurs hypthses de dpart se rv--lent tre fausses, leur thrie seffndre, plngeant desmillins de persnnes dans le turment.

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    36 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Puvns-nus esprer satisfaire la li du Crateur entudiant le mnde et ses lis sur la base de dnnes bte--nues de fan empirique? Lrsque nus scrutns lrdrequi taye la nature, nus smmes frapps par sa prci--sin, tant au niveau de linfiniment petit que de lin--finiment grand. Prenns, par eemple les cratures lesplus prches nus - ltre humain. Un spermatzde qui

    vient du pre et qui arrive dans un endrit prpar etfiable chez la mre, reit tut ce dnt il a besin pursn dvelppement, jusqu ce quil se manifeste dans lemnde. Rien ne peut lui prter prjudice tant quil ne vitpas cmme un rganisme indpendant.

    Lrsquil arrive au mnde, la nature se charge de fairenatre chez les parents des sentiments qui dnnernt leur enfant une cnfiance abslue en leur amur et leurattentin. Les humains, ainsi que les animau et les plan--tes se multiplient et prennent sin ensuite du dvelppe--ment de leur descendance.

    Il eiste cependant, une terrible cntradictin entre lamanire dnt la nature sccupe de la naissance, du dve--lppement indpendant dune espce et de sn cmbatfutur pur sa survie. Ce cntraste saisissant sur la fan

    dnt le mnde est guvern tus les niveau, a pas--sinn lesprit de lhmme depuis les temps anciens etest lrigine de plusieurs thries:

    Lvoltion: Cettethriene cnsidre pas quil sitncessaire dclaircir la cntradictin mentinne ci-des--sus. Le Crateur a cr le mnde et rgne en matre surtut ce qui eiste. Il est insensible, incapable de penser,et cre les espces seln les lis physiques, qui se dvelp--pent cnfrmment lvlutin, avec les lis frces de

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    La perfection et le monde 37

    la survie. Cette thrie assimile le Crateur la nature,accentuant ainsi Sn insensibilit.

    Le dlime: Cmpte tenu que la nature prsenteune sagesse ntable qui surpasse celle de lhumanit, ilest impssible de prdire et de dessiner les rganismesfuturs sans ractin. Celui qui dnne (la nature) devraitpssder galement un intellect, une mmire et des

    sentiments. En effet, nus ne puvns prtendre quechaque niveau de la nature est simplement guvernpar la chance.

    Cette thrie a cnduit la cnclusin quil eistedeu frces, lune psitive et lautre ngative, pssdanttutes deu un intellect et des sentiments. Ces frcessnt dnc capables de transmettre ces qualits tut ce

    quelles crent. Le dvelppement de cette thrie a d--buch sur plusieurs thries diffrentes.

    Le polythime: Lanalyse des actins de la natureet la sparatin de ses frces seln leur caractre, a faitnatre des religins (ntamment dans la Grce Antique)cmpses dun ensemble de divinits, chacune dentreelles dirige par une frce particulire.

    aence dne direction: Avec lapparitin dins--truments prcis et de nuvelles mthdes de recherche,lhmme a rcemment dcuvert une cnnein intimereliant tut ce qui eiste en ce mnde. La thrie de frcesmultiples a dnc t mise lcart et a t remplace parlhypthse dune frce unifie et intelligente dirigeantle mnde. Lespce humaine tant si petite et ngligeablecmpare cette frce, que nus avns t abandnns ntre prpre srt.

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    38 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Hlas, malgr les nmbreuses thries relevant de lacratin du mnde et de sa gestin, lhumanit cntinuetut de mme de suffrir. Lhmme ne saisit tujurspas la raisn pur laquelle la nature la trait avec tantde tendresse et dattentin pendant quil sjurnait dansles entrailles maternelles, et ensuite le traite sans merci.Dans ses annes de vieillesse, il aurait besin que la na--

    ture se prccupe encre plus de lui. Une questin alrsslve: Ne smmes-nus pas la raisn de la cruaut de lanature dans ce mnde?

    Tutes les actins dans la nature snt relies entre elles;en transgressant lune de ses lis, nus drglns lquili--bre de tut le systme. Peu imprte si nus pensns quela nature est un guide insensible et sans bjectif, u sinus la vyns cmme le Crateur dt dun plan, dunegrande sagesse et qui nus amne vers un but prcis. Nusvivns dans un mnde dirig par certaines lis et en lesenfreignant, nus smmes cndamns vivre dans un en--virnnement dnatur par la scit et ns persnnalitscrrmpues qui la cmpsent. De plus, cmme les lis dela nature snt intercnnectes, dsbir lune dentre el--les, peut-tre la cause inattendue de cruelles suffrances

    venant dune directin ttalement diffrente.La nature u le Crateur (ce qui est en fait la mme

    chse) influe sur lhmme au travers de certaines lisque nus smmes tenus de regarder cmme bjectiveset bligatires et que nus devns dnc suivre. Refuserde sy sumettre est la cause de ns suffrances, cest laraisn pur laquelle nus devns cnnatre ces lis.

    Les hmmes snt des tres sciau. Nus ne puvnspas survivre sans laide des autres dans la scit. Par

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    La perfection et le monde 39

    cnsquent, celui qui dcide de sisler de la scit suf--frira, ne puvant pas subvenir ses prpres besins.

    La nature nus blige vivre parmi ns semblableset cmmuniquer avec eu, nus effectuns ainsi deupratins: recevir tut ce dnt nus avns besin de lascit, et dnner cette scit le fruit de ntre travail.Transgresser lune u lautre de ces deu rgles dsquili--

    bre la scit, qui en retur nus sanctinne.

    Dans le cas dun enrichissement ecessif (cmme levl), la sanctin de la scit suit rapidement. Une per--snne qui refuse de servir la scit devrait, seln la rgletre cndamne, r ce nest pas le cas u bien la cndam--natin na pas de rapprt direct avec la transgressin.Cest la raisn pur laquelle la cnditin bligeant une

    persnne devir servir la scit est gnralement ign--re. La nature, tutefis, agit cmme un juge impartial etpunit lhumanit en fnctin de sn dvelppement.

    La Kabbale affirme que lenchanement des gnra--tins dans le mnde nest que lapparitin et la dispari--tin de crps cnstitus de prtines, alrs que lme quiaccmpagne le mi, change de crps, sans disparatre.

    La venue dun nmbre cnstant et limit dmes, leursdescentes dans ntre mnde et leurs incarnatins, nusassurent le renuvellement des gnratins. Par cns--quent, tutes les gnratins, de la premire la derni--re, ne snt pur les mes, quune et mme gnratin. Lenmbre dincarnatins de lme na aucune espce dim--prtance. Nus puvns dire que la mrt du crps naaucune influence sur lme, cmme la cupe des cheveuu des ngles, na en aucune sur la vie du crps.

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    En crant les mndes et en nus les dnnant, le Cra--teur nus a plac devant un bjectif: celui datteindreSn niveau et de nus unir avec Lui, en franchissant cesmndes quIl a difi. La questin est de savir si lhuma--nit est dans lbligatin de satisfaire Sn dsir?

    La Kabbale nus prsente une image prcise et cm--plte du cntrle que le Crateur eerce sur nus. Ainsi

    que ce sit de bn gr, u puss par des suffrances,dans cette vie u dans une vie future, influence en celapar des facteurs physiques, sciau et cnmiques, lhu--manit devra puser lbjectif de la Cratin pur enfaire le sien.

    A terme, chacun atteindra un mme bjectif. La seulediffrence rside dans la nature du chemin: une persn--ne qui avance vlntiers et en tute cnscience vers lebut btient deu chses; dune part, un gain de temps etdautre part, la cnnaissance du plaisir qui mane de snunin avec le Crateur, plutt que de suffrir.

    La gravit de la situatin rside en ce que lhumanitna aucune cnscience des catastrphes venir. Le buta t fi et les lis de lunivers snt immuables. Nssuffrances persnnelles qutidiennes et les cataclysmes

    cycliques mndiau nus cnduisent recnnatre le be--sin quil y a bserver la li du Crateur, supprimerlgsme et lenvie; et dvelpper la place la cmpas--sin, lentraide et lamur.

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    chapitrev

    leliBre-arBitre

    La ntin de libert cnditinne ntre vie entire.A leemple des animau qui dvelppent gnrale--ment des maladies, u meurent en captivit, la nature esten dsaccrd avec tut type de sumissin. Ce nest paspar hasard si pendant des sicles, lhumanit a t pln--ge dans des bains de sang et des cnflits pur btenir

    une certaine libert.Mme ainsi, nus navns quune vague ide de ce

    que reprsente la libert et lindpendance. Nus supp--sns que chacun ressent un besin intrieur de libert etdindpendance, et cela est ntre entire dispsitin.Cependant si nus regardns attentivement ns cm--prtements, nus dcuvrirns que nus agissns susleffet dune frce cmpulsive et que nus ne dispsnspas de libre-arbitre.

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    42 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Une telle affirmatin ncessite un claircissement: untre humain est guid, dans le mnde etrieur, par deurnes: le plaisir u la duleur appeles aussi bnheuru suffrance.

    Les animaux nont aucun libre-arbitre. Lavantage

    de lhumanit sur les animaux rside dans le fait que

    les hommes prfrent souffrir en toute conscience,

    sils pensent en retirer un plaisir la fin. Ainsi unepersonne atteinte dune maladie acceptera de subir

    une douloureuse intervention, sachant quelle sera en

    meilleure sant.

    Ce chi ne se rsume qu un simple calcul pragmati--que qui cnsiste cmparer le plaisir futur et la duleurendure au mment prsent. Autrement dit, ce calcul est

    une simple pratin arithmtique dans laquelle la quan--tit de suffrance est sustraite au plaisir futur et dnt lersultat cnditinne ntre chi. Si le plaisir atteint nestpas la hauteur du plaisir escmpt, la persnne suffreau lieu dtre heureuse.

    La frce dattractin vers le plaisir et la frce de r--pulsin envers la duleur snt les deu seules frces qui

    cntrlent les humains, les animau et mme les plantes.Elles dirigent tutes les cratures vivantes, tutes les ta--pes et tus les niveau de la vie; il ny a par cnsquent,sus cet angle, aucune diffrence entre les cratures, puis--que le libre-arbitre ne dpend pas de lintelligence.

    De plus, mme le chi du type de plaisir nus estimps et ne dpend pas de ntre libre arbitre. Nschi nus snt dicts par les gts et les nrmes de lascit plutt que par ntre libre-arbitre. Il en rsulte

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    Le libre-arbitre 43

    quil neiste aucun individu indpendant, agissant entute libert.

    Les persnnes cryant en une Directin Suprieuresattendent recevir pur leurs actins, des rcmpen--ses u des chtiments dans leur vie future. Les athessimaginent les recevir en ce mnde. Ils snt persuads,du fait de leurs actins, de pssder un libre-arbitre.

    La racine de ce phnomne se trouve dans la rela--

    tion de cause effet qui influence la nature en gn--

    ral et chaque individu en particulier. Autrement dit,

    les quatre types de la Cration - le minral, le vgtal,

    lanimal, lhumain, sont constamment sous linfluence

    de cette loi de cause et consquence. Chacun de leurs

    tats est dtermin par linfluence de causes extrieu--

    res au regard du but prdfini qui a t choisi et quisera leur tat futur.

    Tut bjet dans le mnde se dvelppe sans cesse.Ceci implique que chaque bjet abandnne cnstam--ment sa frme prcdente et en acquiert de nuvellessus linfluence de quatre facteurs:

    Lrigine;

    Lvlutin qui dcule de sa prpre nature etqui est dnc immuable;Lvlutin qui change sus linfluence de fac--teurs eternes;Lvlutin et la transfrmatin des facteurseternes.

    Le premier fcter est lrigine, u la matire pre--mire, sa frme antrieure. Puisque chaque bjet chan--ge cnstamment de frme, chaque frme prcdente

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    44 concepts fondamentaux de la KaBBale

    est dfinie cmme la frme premire par rapprt lafrme engendre. Les qualits internes dpendent uni--quement de lrigine, et dterminent la future frme,cnstituant sn facteur principal, sn infrmatin per--snnelle, sn gne, sn attribut.

    Le econd fcter est lrdre du dvelppement selnla relatin de cause effet, laquelle dpend de lrigine de

    lbjet. Cet rdre ne change pas. Cela ressemble leem--ple du grain de bl qui se dcmpse dans le sl et dsrt une nuvelle pusse. Le grain de bl perd sa frmeriginelle, disparat cmpltement et acquiert une nu--velle frme sus lapparence dune pusse qui prduiraune nuvelle frme riginelle, un grain de bl, cmme lrigine. Seul le nmbre de grains et ventuellement

    leur qualit (la taille et le gt) peut changer. Nus pu--vns dnc bserver la relatin de cause effet, tutdpend de lrigine de lbjet.

    Le troiime fcter est la relatin de cause effetsur la matire premire dnt les prprits changent aucntact de frces etrieures. Ainsi, la quantit et la qua--lit du grain change cause de facteurs supplmentaires

    tels que le sl, leau, le sleil qui apparaissent en cmpl--ment des attributs de la matire premire.

    Puisque la frce de lrigine prvaut sur les facteurscmplmentaires, les changements peuvent mdifier laqualit du grain, et nn lespce elle-mme. Un grain debl ne se transfrmera pas en un grain drge. Autrementdit, le trisime facteur, cmme le secnd est un facteurinterne lbjet, mais cntrairement au secnd, il peutchanger qualitativement et quantitativement.

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    Le libre-arbitre 45

    Le quatrime facteur est la relation de cause effet en--

    tre les forces qui agissent lextrieur tels que la chance, les

    lments de la nature et lenvironnement. Ces quatre fac--

    teurs influent pour la plupart sur chaque objet individuel.

    Le premier facteur (lrigine) est fndamental purnus, car nus smmes la cratin de ns parents. Etantleurs descendants, nus smmes dans un sens, leurs c--pies; cest--dire, que la plupart des attributs des parentset des grands parents se manifeste chez leurs enfants etleurs petits-enfants. Les cncepts et les cnnaissancesque les anctres nt acquis, saffirment chez leurs des--cendants sus la frme dhabitudes et dattributs, mme un niveau incnscient. Les frces caches de lhrditdirigent tutes les actins des descendants et se transmet--

    tent de gnratin en gnratin.Cela dnne lieu chez les persnnes diffrentes ten--

    dances cmme celle de la fi, de la critique, du cnfrtmatriel, de lavarice u de la mdestie. Aucune dentreelles na t acquise par leffrt, elles snt plutt unhritage danctres, plus u mins lintains, enregistrdans le cerveau.

    Puisque nus hritns autmatiquement des attributsacquis par ns anctres, ces qualits ressemblent au grainqui perd sa frme dans la terre. Quelques-unes de cesparticularits, tutefis se manifestent en nus dune ma--nire ttalement ppse.

    Puisque la matire premire se manifeste sus frmede frces sans frme etrieure, cette matire peut disp--ser la fis de prprits psitives et ngatives.

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    46 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Les tris autres facteurs nus influencent galement.La relatin liant les causes et leurs cnsquences qui d--culent de leur rigine (le 2me facteur) est immuable. Ungrain se dcmpse sus linfluence de lenvirnnementet change prgressivement sa frme jusqu lapparitindun nuveau grain. En dautres termes, le premier fac--teur hrite de la frme de la matire premire; la diffren--

    ce entre le plant prcdent et le nuveau plant se traduituniquement par la qualit et la quantit.

    En venant au mnde, une persnne tmbe sus lin--fluence de la scit et cest cntre sn gr, quelle adptele particularisme et les attributs de cette dernire. Cestpurqui, les penchants hrits snt transfrms suslinfluence de la scit.

    Le trisime facteur est li linfluence de lenvirn--nement. Chacun dentre nus nest pas sans savir quens gts et ns ides peuvent parfis tre mdifis suslactin de la scit. Chse impssible au niveau mi--nral, vgtal et animal de la nature.

    Le quatrime facteur est linfluence directe et indirec--te de facteurs etrieurs ngatifs, cmme les prblmeset lanit, qui nnt rien vir avec le dvelppement

    lgique de la matire premire.Lensemble de ns penses et de ns actins dpend

    de ces quatre facteurs qui dictent entirement ntrefan de vivre. Nus smmes sus linfluence de cesquatre facteurs, cmme largile est sus celle du ptier.Nus vyns, par cnsquent, que nus ne chisissnspas ns dsirs et que tut dpend eclusivement de

    linteractin de ces quatre facteurs, sur lesquels nusnavns aucun cntrle. Il neiste aucune thrie

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    Le libre-arbitre 47

    scientifique epliquant cmment le spirituel dirige lamatire de lintrieur, et ce qui intervient entre le crpset lme ni .

    La Kabbale eplique que tut ce qui a t cr danstus les mndes, cnsiste uniquement de la Lumire etdu rcipient quelle remplit. Lunique cratin est le rci--pient qui dsire recevir la Lumire venant directement

    du Crateur. Ce dsir de recevir la Lumire, qui apprtevie et plaisir au rcipient, est la fis la substance mat--rielle et spirituelle, et dpend de lintensit du dsir.

    Les diffrences dans la nature, parmi les cratures, enqualit et en quantit, repsent uniquement sur ce dsirqui est satisfait prprtinnellement sa mesure par laLumire de vie dnne par le Crateur.

    Tut ce qui diffrencie un bjet dun autre et qui en--gendre culeurs, substances, frmes et autres facteurs dediffrentiatin, prvient de la capacit du dsir de rece--vir, et dnc, de la quantit de Lumire qui le remplit.Autrement dit, un dsir dune taille particulire prduitla frme dun minral, celui dune autre taille frme lesliquides, un autre des culeurs, un autre des vibratins.Tut dpend de lchelle du dsir, alrs que la quantit

    de Lumire qui nus enture, nus ainsi que les mndesest invariablement la mme.

    Nus puvns maintenant rpndre la questincncernant la libert individuelle. Puisque nus cmpre--nns dsrmais quun individu cnsiste en un dsir derecevir une certaine quantit de Lumire du Crateur,tus les traits particuliers de ce dsir dpendent eclusi--

    vement de lintensit de ce dsir, de la frce dattractinde la Lumire.

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    Le libre-arbitre 49

    Par cnsquent, une persnne qui se dbarrasse,mme dune seule tendance u dune envie cr un videdans le mnde, car cette tendance u ce dsir ne sera pasreprduit dans aucun autre crps. Nus vyns partirde l, la gravit du crime que cmmettent les natins ci--vilises en vulant eprter leur culture et en dtruisantcelle dautres pays.

    Est-il nanmins pssible dans une scit, dassurer un individu une cmplte libert? Il est vident quepur quune scit puisse fnctinner nrmalement,elle dit impser ses lis, ses restrictins, et ses nrmesau individus. Il sensuit que nus smmes tujurs encnflit avec la scit. Ici surgit un pint crucial : si lamajrit a le drit de dicter les rgles de la scit et queles masses snt tujurs mins dvelppes que llitede la scit, il se crera alrs, une rgressin au lieudun prgrs.

    Si une scit tablit ses lis cnfrmment au lisspirituelles, ceu qui les bservent, ne perdent pas lp--prtunit en tant quindividu, de sunir avec le Crateur.Il en est ainsi car ces lis snt des lis naturelles de di--rectin du mnde et de la scit. Si une scit cre ses

    prpres lis cntredisant les lis de la nature spirituelle,ceu qui bservernt les lis spirituelles parviendrnt leur dvelppement maimum.

    Seln la guvernance dtermine par le but, nusdevns appliquer les lis de la nature afin que les indivi--dus et la scit se dvelppent dans la bnne directin.La Kabbale nus enseigne que tute dcisin est priseen fnctin de lpinin publique. La Kabbale nuseplique que dans ntre vie qutidienne, nus devns

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    50 concepts fondamentaux de la KaBBale

    adhrer lpinin de la majrit et pur ce qui est dentre dvelppement spirituel, nus devns suivre lpi--nin de quelques individus.

    Cette rgle est appele la li naturelle de directin.Tutes les rgles et les lis de la science de la Kabbalecmprennent les lis de directin de la nature. La Kab--bale nus permet dtudier les intercnnectins des lis

    qui influent sur ntre mnde depuis lEn Haut et decmprendre que la li de la majrit qui influe sur lascit, est une li naturelle.

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    chapitrevi

    delessenceetdelafinalitdelaKaBBale

    Quelle est lessence de la Kabbale?Est-ce que la finalit de la Kabbale se truvedans une vie dans ce mnde u dans le mndefutur?Qui bnficie de la Kabbale, le Crateur uSes cratures?

    Les kabbalistes qui atteignent le Crateur tmignent deSa Bienveillance. Ils epliquent quIl lui est impssiblede causer le mindre mal qui que ce sit, car lgsme,le dsir de se satisfaire des fins persnnelles, la cause detute sensatin dsagrable, nest pas prsent en Lui.

    Nus blessns autrui dans le seul but de satisfaire nsprpres dsirs. Si ce sentiment qui sans cesse cntrle

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    52 concepts fondamentaux de la KaBBale

    lhmme, neistait pas, le mal naurait aucune prise dansle mnde. Puisque nus percevns le Crateur cmmeun tut abslument parfait, labsence en Lui de ce dsirde recevir entrane labsence ttale du mal en Lui.

    Si tel est le cas, nus devrins ressentir tute Sa Bien--veillance, une sensatin qui saisit chacun dentre nusdans les mments de jie, de ravissement et de satisfac--

    tin abslue. Puisque tut ce que nus ressentns pr--vient du Crateur, lensemble de Ses cratures ne devraitpruver que bnt et bienveillance... Et que ressentnsnus la place?!

    La nature entire est cmpse de quatre niveau: mi--nral, vgtal, animal et humain. Chaque niveau traverseun dvelppement prtabli au travers dune crissancelente et prgressive sus lgide de la relatin de cause effet. Cette vlutin ressemble celle dun fruit sur snarbre qui au terme de sa maturit devient savureu etcmestible.

    Purtant, cmbien dtapes intermdiaires le fruit atil travers pur arriver cmplte maturit? Ces tapesne rvlent rien sur ltat final du fruit, lrsquil devientsuave et nctueu. Cest plutt linverse: plus le fruit est

    dlicieu maturit, plus il est amer et dur durant sacrissance.

    Il se passe la mme chse dans le mnde animal:les capacits mentales dun animal snt limites lgeadulte, mais lrs de sa crissance, ses limitatins passentinaperues cmpares celles dun enfant. Par eemple,un veau dun jur pssde tutes les qualits dun beuf

    de taille adulte. Puis ses capacits sarrtent pratique--ment de se dvelpper, lpps des tres humains qui

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    54 concepts fondamentaux de la KaBBale

    2. Le chemin dun dvelppement spirituel, rapide,sans duleur et cnscient en suivant la mthde de laKabbale, qui facilite laccs au rsultat dsir.

    Le but de tutes les lis de dvelppement utilisant lamthde de la Kabbale est de cnnatre le bien et le malen nus et daccrtre la cnnaissance du mal. En b--servant les lis spirituelles, lhmme peut se dbarrasser

    du mal, car le dvelppement dune persnne peut crerune cnnaissance du mal plus prfnde u plus super--ficielle avec, paralllement, un dsir de sen dbarrasserplus u mins puissant.

    La surce du mal prvient de ntre gsme, qui estppse la nature du Crateur qui dsire nus ffrirsans rserve tute Sa bnt. Tut ce qui nus est agrable

    mane de Lui persnnellement, Sa primit est ressen--tie cmme un plaisir et ntre lignement cmme unesuffrance dnt lintensit dpend de la distance quinus spare de Lui.

    Du fait que le Crateur dteste lgsme, les hm--mes lnt aussi en hrreur, chacun seln le degr de d--

    velppement. Les attitudes face lgsme cuvrent une

    large palette, allant de la persnne spirituellement nndvelppe, qui laccepte cmme une chse nrmale etqui lutilise sans restrictin (jusqu vler et tuer); lapersnne spirituellement dvelppe qui pruve unerelle rpugnance envers lgsme, en passant par dessentiments de hnte gnrs par des manifestatins visi--bles de cet gsme.

    Nus truvns dnc que les rpnses au questinsriginales snt les suivantes:

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    De lEssence et de la finalit de la Kabbale 55

    Lessence de la Kabbale repse sur le fait quelle per--met lhmme datteindre le dernier niveau de dvelp--pement sans suffrir et dune fan psitive.

    La finalit de la Kabbale est daccder lultimetape en fnctin du travail spirituel quune persnne aaccmplit sur elle-mme dans ce mnde.

    La Kabbale na pas t dnne au hmmes pur

    amlirer leur cnfrt mais cmme une directive pur seperfectinner.

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    chapitrevii

    delapostfacedu zohar

    La Kabbale eplique que lbservatin scrupuleuse etrgulire des lis spirituelles cnduit lunion avecle Crateur. Que veut dire pur autant le mt unin?En effet, en raisn des limites du temps, de lespace tri--dimensinnel et des dsirs du crps, ns penses ne peu--

    vent pas saisir le Crateur. Ainsi, tant que ns penses

    snt restreintes par ces limites, nus ne puvns pas fairepreuve dbjectivit.

    Au fur et mesure que lhmme transcende sn eg,le dsir de recevir, ainsi que les dfinitins sur le temps,lespace et les muvements se transfrment. Elles sedtent dune dimensin spirituelle. A ce niveau, nuscntrlns ntre dsir de recevir, qui ne nus guverneplus. Ns penses ne dpendant dnc pas du dsir derecevir, et snt, par cnsquent, bjectives.

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    De la postface au Zohar 57

    Il en rsulte que la Kabbale permet lhmme dac--qurir une quivalence avec le Crateur de par ses attri--buts et ses actins, lui dnnant ainsi le myen se rappr--cher de Lui. Ainsi, elle cnseille de sasscier avec Sesactins, dtre bienveillant, attentinn, et aussi humbleque Lui. Cmment puvns-nus tre srs cependantque les actins du Crateur et le Crateur Lui-mme snt

    identiques? Qui plus est, purqui devrais-je munir avecLui en imitant Ses actins?

    Dans le mnde physique, lunin u la cmmu--nin est cnsidre cmme un rapprchement entre lesbjets, tandis que la sparatin se caractrise par lli--gnement dun bjet par rapprt un autre. En revanche,dans le ryaume spirituel, il neiste pas de cncepts tels

    que le temps, lespace et le muvement. Cest la raisnpur laquelle lquivalence dattributs entre deu bjetsspirituels les attire lun vers lautre et que la diffrencedattributs les repussent. Il ne peut y avir cmmuninu sparatin ( linverse du mnde physique) car lbjetspirituel en lui-mme nccupe aucun vlume.

    Tut cmme une hache fend un bjet physique en

    deu, lapparitin dun nuvel attribut dans un bjetspirituel le divise en deu parties. Ainsi, si la diffrencedes attributs est insignifiante, les bjets spirituels sntalrs prches lun de lautre. Plus la diffrence entre leursattributs est imprtante, plus grande est la distance lessparant. Sils pruvent de lamur lun pur lautre, ilssnt spirituellement prches et la distance entre leurenvelppe matrielle na aucune imprtance Leur rela--tin est caractrise par leur affinit spirituelle.

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    58 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Si un individu aime quelque chse quune autre per--snne dteste, la distance entre eu dpendra de la diver--gence dides et de sentiments. Ils sernt cnsidrs enttale ppsitin, si lun deu aime tut ce que lautredteste.

    Nus vyns dnc, que dans le mnde spirituel (lemnde des dsirs) la similitude u la divergence entre

    les aspiratins, les dsirs, les ides et les attributs, jue lerle dune hache. La distance entre les bjets spirituelsest dtermine par la mesure de la dissimilitude de leurssentiments et de leurs attributs.

    Par cnsquent, en suivant la vlnt du Crateur,Ses sentiments, et Ses penses, nus nus rapprchnsde Lui. Puisque le Crateur nagit que pur le bien de Sescratures, nus devns galement suhaiter le meilleur ns semblables et tre bienveillant envers eu. Bienentendu, cmme nus vivns dans un mnde matriel,tut ce qui est ncessaire la survie du crps nest pascnsidr cmme une manifestatin de lgsme.

    Puvns-nus faire le bien autrui sans aucune tracedgsme? Aprs tut, le Crateur nus a cr en gs--tes abslus, avec un dsir de se dlecter. Nus ne puvns

    pas mdifier ntre nature, et mme en tant bn avecchacun, nus essayns, cnsciemment u incnsciem--ment, den prfiter. A mins den prfiter, nus smmesincapables de faire qui que ce sit, mme la plus petiteactin, pur dautrui.

    De fait, les hmmes snt impuissants changer leurnature gste, la transfrmer en quelque chse de t--

    talement pps (tre bn sans attendre en retur leshnneurs, la quitude, la clbrit, u largent). Cest

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    De la postface au Zohar 59

    pur cela que la mthde dbservance des lis spirituel--les nus a t dnne avec la Kabbale. Il neiste aucunautre myen de puvir changer ntre nature.

    Le crps et ses rganes frment un seul ensemble,changeant sans cesse des sensatins et des infrmatins.Par eemple, si le crps ressent que lune de ses partiespeut amlirer les cnditins du crps entier, cette par--

    celle en prend immdiatement cnscience et satisfait ce dsir. Dans les cas plusieurs parties du crps suf--frent, le crps entier le sent instantanment et essayedamlirer la situatin.

    Nus puvns cmprendre par cet eemple, ltat delhmme u plutt ltat de lme qui accde lunitavec le Crateur. Avant de sincarner, lme fait partiedun seul tut avec le Crateur. Malheureusement, unefis incarne, lme se spare cmpltement de Lui, enraisn de la diffrence des attributs du Crateur et deceu du crps.

    Cela signifie quen cnfrant la sensatin dgsme lme, le Crateur a cr quelque chse dautre en dehrsde Lui; en effet, les diffrents dsirs sparent les bjetsdans le mnde spirituel. Par cnsquent, lbjet (lme)

    et lgsme (le crps) snt deu parties distinctes. De lamme manire, lhmme est lign du Crateur cmmeun membre est amput dun crps. Ils snt si lignslun de lautre que lhmme ne ressent pas du tut leCrateur. En fait, la distance est si grande, quil ne peutque croire en Lui, il lui est difficile de Le connatre.

    Ainsi, si nus parvenns lunit avec le Crateur en

    calquant ns attributs sur les Siens (i.e. en bservant leslis spirituelles et en transfrmant lgsme, qui nus

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    spare de Lui, en altruisme), nus rentrns en cntactavec Ses penses et Ses dsirs. Nus dcuvrirns ainsiles secrets de la Kabbale, puisque les penses du Crateursnt les secrets de lunivers!

    Il y a deu parties dans la Kabbale: la partie rvle etla partie cache. Les deu cnstituent les penses du Cra--teur. La Kabbale peut tre cmpare une crde que ln

    jette une persnne qui se nie dans une mer dgsme.En bservant les lis spirituelles, une persnne se prparepur la secnde tape, dans laquelle celui qui ecute etcelui qui cntraint se runissent spirituellement.

    Ceu qui se cnfrment au lis spirituelles traver--sent cinq niveau: Nefesh, Rouah, Neshama, Haya etYehida. Chaque niveau est cnstitu de cinq niveau in--

    termdiaires qui snt leur tur diviss en cinq niveausupplmentaires. Lchelle de lascensin spirituelle quicnduit primit du Crateur, pssde en tut 125chelns. Les cinq principau chelns de cette chellesnt appels les mndes. Leurs niveau intermdiairessnt appels des Partsoufim qui se cmpsent de Sefirot.

    Tut ceu qui eistent dans un mnde spirituel par--ticulier perivent les bjets appartenant ce mnde et

    ceu des mndes infrieurs. Tutefis, ils ne peuventmme pas imaginer ni ressentir quelque chse venantdun mnde suprieur. Ainsi, celui qui atteint lun des125 niveau, rentre en cntact avec les mes qui viventl, venant des gnratins passes, prsentes et futures etdemeure avec elles. Nus qui vivns uniquement dans cemnde, smmes incapables dimaginer u de ressentirqui que ce sit eistant dautres niveau u dautresmndes, y cmpris ceu qui les peuplent.

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    De la postface au Zohar 61

    Les kabbalistes qui nt atteint un certain niveau sur lechemin menant au Crateur peuvent le dcrire utilisantdes epressins que seuls ceu qui lnt atteint peuventcmprendre. Ceu qui ny snt pas parvenus, peuventtre dsrients par de telles descriptins et se cnstruirede fausses reprsentatins.

    Cmme il est dit plus haut, ntre chemin vers le Cra--

    teur est divis en 125 niveau u degrs, mais nus nepuvns pas tus les gravir avant de stre cmpltementcrrig. Il y a deu distinctins entre tutes les gnra--tins et la dernire qui est ttalement crrige:

    Il ne sera pssible d'atteindre l'ensemble des125 niveau qu' la dernire gnratin.

    Dans les gnratins passes, seules quelques

    persnnes puvaient atteindre les autres mn--des. A la dernire gnratin, chacun purras'lever vers les niveau spirituels et s'unir avecle Crateur.

    Le terme la dernire gnratin se rfre tutes lesgnratins depuis 1995, car seln Le Livre du Zohar, cet--te date marque lentre de lhumanit dans une nuvelle

    phase qui est celle de La Rparatin Finale. La Kabbaleappelle aussi cette pride le temps de la rdemptin lhumanit est appele srtir du niveau le plus bas,dans lequel elle se truve.

    Le Rashbi et ses disciples nt gravi les 125 niveau.Cest purqui, ils purent crire Le Zoharqui cmprendces 125 niveau. Il est dnc dit dans le Zoharque le livrene sera dvil qu la fin des temps, ce qui signifie la veille de la rparatin finale. Les gnratins passes

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    nnt pas pu atteindre lachvement de la rparatin,ntant pas parvenu cmprendre ce livre et dnc ellestaient incapables de surmnter ces 125 niveau d at crit Le Zohar. Actuellement, nus puvns tus at--teindre le 125me niveau, et ainsi, cmprendre Le Zohar.

    Le fait quun kabbaliste cntemprain a crit un cm--mentaire cmplet du Zoharest le signe quenus nus

    truvns au seuil de la dernire gnratin et que cha--cun purra le cmprendre. En fait, aucun cmmentairedu Zoharnest apparu avant ntre pque. Nus avnsmaintenant, ntre dispsitin, un cmmentaire (leSoulam7) prcis et ehaustif du Zoharqui a t crits parle Baal HaSulam, cmme cela tait appel ltre ladernire gnratin.

    Nus devns cmprendre cependant que les actes spi--rituels et les actins physiques ne se drulent pas de lamme fan: les causes et cnsquences ne se suivent pasfrcment. A ntre pque, la cnditin spirituelle desmndes est telle quelle est prte pur la venue du Messie(la frce qui arrache la Cratin de lgsme et qui lacnduit vers laltruisme). Cependant, seule une ppr--tunit datteindre ntre but nus a t dnne, celle-ci

    dpend actuellement de nus-mmes et de ntre dve--lppement spirituel.

    Nus puvns nus unir avec le Crateur en uni--frmisant ns attributs, ns dsirs, et ns buts avec lesSiens, en dtruisant cmpltement lgsme et en ac--cmplissant de bnnes actins dans un but ttalementdsintress. Il y a, cependant, une questin qui se pse:cmment un parfait gste (celui qui est incapable de--cuter une actin physique u spirituelle, si celle-ci ne lui

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    De la postface au Zohar 63

    ffre pas un prfit persnnel) purrait truver la frce etla mtivatin de vivre pur les autres?

    Nus puvns rpndre cette questin en prenantun eemple de la vie qutidienne:

    Imaginez une situatin vus suhaitez de tutceur, ffrir un cadeau quelquun dimprtant vs yeu, quelquun que vus aimez et que vus respectez.Suppsez que cette persnne accepte vtre prsent, uquelle cnsente venir dner chez vus.

    Bien que vus ayez dpens de largent et nrmmenttravaill pur recevir cnvenablement vtre invit, vusne sentez pas que ce sit vus, mais vtre invit qui vusaccrde une faveur, vus dnnant de sn temps en ac--ceptant vtre invitatin. Maintenant, si nus puvins

    imaginer le Crateur cmme quelquun que nus respec--terins, nus Lui ferins vlntiers plaisir.

    Nus puvns bserver les lis de lunivers unique--ment si nus parvenns raliser la grandeur du Cra--teur. Nus travaillns alrs pur Lui et ralisns Sa gran--deur, cmme si nus lavins reu de Lui. Puisque lespenses snt influences par la scit, tut ce dnt elle

    fait llge, devient galement imprtant au yeu de lin--dividu. Par cnsquent, la chse la plus imprtante estdtre parmi le plus grand nmbre pssible de persnnesealtant le Crateur.

    Si ntre envirnnement nlve pas limprtance duCrateur sn juste niveau, il ne nus permettra pasdatteindre les niveau spirituels. Un tudiant devrait sesentir cmme le plus insignifiant de tus les tudiants.De cette fan, ltudiant peut assimiler les cncepts de

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    64 concepts fondamentaux de la KaBBale

    la scit qui glrifie le Crateur et crire en leur impr--tance. Cest de l que vient lepressin achte ti unami8. En effet, plus jaurai autur de mi de persnnesqui minfluencernt avec leurs pinins, plus rapide--ment, je serai capable de travailler sur mi-mme, et decrriger mn gsme afin de ressentir le Crateur.

    Il est dit que chaque persnne devrait revenir la Ra--

    cine, la surce de sn me. Autrement dit, le but finaldevrait tre de sunir cmpltement avec le Crateur. Lesattributs du Crateur snt dsigns par les Sefirot. Cestpur cela que lrsque nus tudins les Sefirot et leursactins, cest cmme si nus apprenins cnnatre cesattributs, nus unir avec eu et avec lesprit du Cra--teur pur ne faire quun avec Lui.

    Limprtance de la Kabbale prvient du fait quenltudiant, nus apprenns cmment les mndes nt tcrs et cmment ils snt guverns. En tudiant les ac--tins du Crateur et Ses attributs, nus dcuvrns ce qui ressembler pur nus unir Lui.

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    chapitreviii

    lelangagedelaKaBBale

    Nus navns aucun mt pur eprimer et transmet--tre des cncepts spirituels, car ntre vcabulaire estlimit par ntre perceptin du mnde qui est en relatinavec les cncepts de temps, despace, et de muvement.Nus avns dvelpp ntre vcabulaire en vivant dansce mnde, si nus utilisns dnc des mts tirs de ce

    mnde pur dcrire des phnmnes spirituels, ils se--rnt inapprpris.

    Il est difficile de truver des mts pur epliquer quelquun une eprience spirituelle quil na jamaisressenti. Mme si nus vulns dcrire un bjet spiri--tuel, nus navns que des mts matriels pur le faire.Et si un seul cncept nest pas prcisment retranscrit,la significatin crrecte de la science entire est cmpr--mise. Le prblme pur se rfrer au mnde spirituel,

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    66 concepts fondamentaux de la KaBBale

    sans pssder un vcabulaire apprpri u un langagepuvant le dcrire, reste dnc entier.

    Chaque bjet et chaque actin dans ce mnde sntengendrs par un bjet et une actin qui lui crrespnddans le mnde spirituel. Les kabbalistes nt dnc tru-- v un myen fiable de transmettre linfrmatin et lacnnaissance de lun lautre. Ils utilisent le nm des

    bjets et des actins (branches) de ntre mnde physiquepur dcrire les bjets et les actins (racines) leur crres--pndant dans le mnde spirituel.

    Ce langage a t dvelpp par des persnnes ayantatteint les mndes spirituels, tut en vivant dans ntremnde et qui cnnaissaient prcisment ces cncrdan--ces. Les kabbalistes lnt nmm frt prps le lan--

    gage des branches.Nus puvns dnc mieu cmprendre d pr--

    viennent les mts tranges prsents dans les livres kab--balistiques, ainsi que les descriptins dactins peruescmme des histires abracadabrantes u des cntes purenfants. Ce langage est tutefis trs fidle, car il y a unecrrespndance unique et prcise entre chaque racine et

    sa branche.Ce nest pas tnnant quil eiste une telle relatinpuisque les crateurs de ce langage nt vcu simultan--ment dans le mnde spirituel et dans le mnde matriel.Cest purqui, il est mme impssible de remplacer unseul mt, aussi absurde puisse t-il paratre, car la branchecrrespnd eactement la racine.

    Ce nest pas lespace qui spare les bjets spirituels,mais leur diffrence spirituelle et la discrdance de leurs

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    Le langage de la Kabbale 67

    attributs. Par cnsquent, le nmbre dmes, en dautrestermes, le nmbre dbjets spirituels spars, crrespndau nmbre de persnnes dans le mnde physique.

    Au dbut de la Cratin, il ny avait quune me g--nrale: la Lumire (le plaisir) et le crps lui crrespn--dant (le dsir),Adam. Ils taient unis avec le Crateur etrecevaient un maimum de plaisirs. La nature de lme

    tant simplement de vulir se faire plaisir, celle-ci taitremplie de plaisirs, cnfrmment sn dsir. or, aprsavir assuvi ce dsir, lme ressentait de la hnte. Il enest de mme dans ntre mnde, pur celui qui reit uncadeau u qui une faveur est accrde.

    Lintensit de cette hnte dpend du dvelppe--ment spirituel de la persnne. Ce sentiment nus limite

    cnstamment et nus smmes bligs de suivre les lisde la scit. Une sensatin similaire accmpagne ns as--piratins pur la cnnaissance, la richesse, la recnnais--sance par la scit et les hnneurs.

    Aprs avir ressentie cette hnte dvrante crrespn--dant au plaisir reu, lme se rend cmpte que le seulmyen de sen dbarrasser, est darrter dassuvir sn

    plaisir. Tutefis, le dsir du Crateur tant de faire plai--sir lme, lme accepta ce plaisir nn pas pur elle-mme, mais uniquement pur le Crateur.

    Tut cmme dans ntre mnde, plus lenfant faitplaisir ses parents en mangeant une cuillere purmaman, une cuillere pur papa,...., plus ils snt ravis.Dans cette situatin, lme dit cnstamment cntrlerla quantit de plaisir quelle reit pur ne se dlecterquen vue de satisfaire le Crateur.

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    68 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Il se truve que lme gnrale ne puvait pas instan--tanment surmnter sn dsir naturel dautsatisfactin(ce qui nus dnne une ide de sa grandeur!); elle se bri--sa en une myriade de fragments (les mes). Il tait plusfacile de travailler sur ces fragments, pur neutraliser ledsir gste de se faire plaisir.

    Il neiste pas de distance dans le mnde spirituel,

    et la primit est dtermine par la ressemblance desactins et des penses (affinit, amur), ainsi, les mesqui reivent pur le Crateur snt prches de Lui, carils se fnt plaisir mutuellement, eactement cmme unemre et sn enfant.

    Cette cntigut est dtermine par la quantit deplaisir quune me reit pur le Crateur. Le dsir de

    recevir agit instinctivement en nus, mais ntre dsirde nus dbarrasser de la hnte et de diriger ntre plai--sir vers le Crateur prend naissance en nus. Cest pur--qui, ce dsir ncessite un effrt spcial et cntinuel.

    Lme qui reit pur elle-mme est ppse auCrateur dans sn intentin et sn actin spirituelle.Plus le plaisir est gste, plus lppsitin au Crateur

    est grande.Puisque la divergence des dsirs cnduit lignerlhmme du Crateur; des mndes avec des degrs dli--gnement diffrents nt t crs, et ce, jusqu ntremnde. Chaque parcelle de lme gnrale reit en cemnde, un certain temps (une dure de vie) et des cca--sins rptes (cycles de vie) pur se crriger.

    Une persnne ne nat quavec le dsir de se faire plaisir.Tus ns dsirs persnnels prviennent des frces impu--

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    Le langage de la Kabbale 69

    res. Autrement dit, nus smmes infiniment ligns duCrateur, nus ne puvns pas Le ressentir et nus sm--mes dnc, cnsidrs cmme spirituellement mrt.

    Cependant, si lrs de sn travail sur elle-mme, unepersnne acquiert le dsir de vivre, de penser et dagiruniquement pur les autres et pur le Crateur, unetelle purificatin de lme lui permettra de sapprcher

    prgressivement du Crateur, jusqu ce quelle sit tta--lement unie Lui. Plus lhmme se rapprche du Cra--teur, plus sn plaisir est intense.

    Cest dans le but de transfrmer cette me que n--tre mnde et tus les mndes spirituels (les diffrentschelns du chemin menant au Crateur) nt t crs.Sunir avec le Crateur est la missin que tut un chacun

    dit accmplir durant sa vie.Ntre mnde est le pint diamtralement pps au

    Crateur, pps Ses attributs. En se dpuillant dudsir gste de se faire plaisir, nus nus apprchns deLui et gagnns ainsi sur deu tableau: nus juissnsdes plaisirs quIl nus envie et en mme temps, nusnus plaisns Lui faire plaisir. De la mme fan, lrs--

    que je mange le repas que ma mre ma prpar, jappr--cie ce repas et je suis cntent de lui faire plaisir.

    Nus devns remarquer quun plaisir gste est decurte dure et limit par la taille du dsir (nus ne pu--vns pas manger deu repas), alrs que nus puvns linfini, dnner, partager u recevir pur les autres. Leplaisir pruv est alrs infini!

    Chaque mnde avec tut ce quil cmprte (y cm--pris ntre mnde) se rallie au plan unique du Crateur

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    70 concepts fondamentaux de la KaBBale

    pur dnner lme un plaisir sans rserve. Cette penseunique, cette finalit, embrasse la Cratin tute entiredepuis le dbut jusqu la fin. Tutes les suffrances quenus pruvns, le travail que nus effectuns sur nus-mmes et les rcmpenses dnt nus smmes gratifis,ne snt dtermins que par cette pense.

    Aprs la crrectin de chaque persnne, leurs mes se

    runissent en une seule me, cmme auparavant. Ainsi,nn seulement le plaisir que chaque me pruve est d--cupl par celui de faire plaisir au Crateur, mais il est aus--si multipli par le nmbre des mes qui se truve runi.

    Pendant ce temps, mesure que les gens slvent spi--rituellement par leur travail sur eu-mmes, leurs yeusuvrent et les autres mndes leur deviennent visibles. Ilsatteignent dnc tus les mndes, tut en vivant dans cemnde. Le langage apparemment absurde de la Kabbaledevient pur eu, le langage des actins, des penses et dessensatins; les cncepts qui snt antinmiques dans ntremnde, sunissent alrs en une seule Racine Divine.

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    chapitreix

    delaprfaceau zohar

    Depuis quil a t crit, Le Zohara t cach la vuedes nn initis. Les cnditins snt maintenant ru--nies pur quil puisse tre rvl au grand public. Avantde puvir rendre accessible Le Zohar tus les lecteurs, ilcnvient, avant tut, den dnner quelques eplicatins.

    Tut dabrd, il dit tre prcis que dans Le Zohar,

    tut ce qui est dcrit lest en fnctin des diSefirot: Ke--ter, Hokhma, Bina, Hessed, Gvoura, Tiferet, Netsah, Hod,Yessod, Malkhout et de leurs cmbinaisns. De la mmemanire, cmme nimprte quelle pense peut tre e--prime avec un nmbre limit de lettres de lalphabet, lescmbinaisns des diSefirot snt suffisantes pur dcrirenimprte quel bjet u actin spirituelle.

    Il y a cependant trois dlimitations prcises que nousdevrons garder lesprit et qui sont lies aux quatre niveaux

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    72 concepts fondamentaux de la KaBBale

    de perception (ou connaissance) dans notre monde: la Ma--tire, la Forme dans la Matire, la Forme Abstraite et lEs--sence. Ces quatre niveaux de perception existent galementdans les dixSefirot.

    L premire limite: Le Zohar se cncentre unique--ment sur la Matire et la Frme dans la Matire, maisne sccupe en aucune fan de la Frme Abstraite et de

    lEssence.L econde limite: Tut ce qui fut cr est cmps

    de tris niveau:

    1. Le mnde Ein Sof(lInfini)2. Le mndeAtsilout3. Les mndes Briya, Yetsira etAssiya (BYA)

    Le Zoharne parle que des tris derniers mndes BYA.

    Il ne traite en aucune fan des mndes Ein SofetAtsi--lout, mais uniquement de ce que les mndes BYA rei--vent dAtsilout et dEin Sof.

    L troiime limite: Chacun des mndes BYA estcmps de tris niveau:

    Les diSefirot qui reprsente la partie du Cra--teur dans chaque mnde

    Les mes humainesTut ce qui eiste dautre: Malakhim (les an--ges), Levouchim (les vtements) et Heikhalot (lespalais)

    Le Zohartudie les mes humaines, tandis que tusles autres bjets ne snt analyss quen rfrence cesdernires. Il est imprtant de suligner que tutes les er--reurs, les imprcisins et les illusins prviennent du faitde navir pas su respecter ces tris limites.

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    De la prface au Zohar 73

    Les Sefirot suivantes crrespndent au quatre mn--desdAtsilout, Briya, Yetsira etAssiya (ABYA).

    Sefirat (la Sefira de) Hokhma crrespnd aumndeAtsiloutSefiratBina crrespnd au mnde BriyaLes siSefirot, de Hessed Yessod snt appelscmmunment Tiferet et crrespndent au

    mnde YetsiraSefiratMalkhout crrespnd au mndeAssiya

    Tut ce qui eiste au dessus du mnde Atsilout se re--prte la SefiratKeter.

    Tutefis, chacun des mndes ci-dessus est encre di--vis en diSefirot. Mme le plus petit bjet appartenant lun de ces mndes est divis en (u est cmps de)

    diSefirot.Le Zohar attribue une culeur spcifique chaque

    Sefira.

    Blanche pur la Sefirat HokhmaRuge pur la Sefirat BinaVerte pur la Sefirat TiferetNire pur la Sefirat Malkhout

    Illustration n2

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    74 concepts fondamentaux de la KaBBale

    Bien que la Lumire qui remplisse les Sefirot sit in--clre, ceu qui la reivent la vient de sa teinte cr--respndante. Dans les cinq mndes, (depuis Ein Sofjus--qu ntre mnde), la lumire qui mane du Crateur estune substance insaisissable et inclre. Ce nest quaprsavir travers les mndes et les Sefirot, cmme travers defiltres de culeur, que nus la percevns dune certaine

    culeur et avec une certaine intensit, crrespndant auniveau de lme qui reit la Lumire.

    Par eemple, le mnde Atsilout laisse passer la Lu--mire sans la clrer, car ce mnde pssde les mmesattributs que ceu de la Lumire. Cest pur cela que lalumire dans le mndeAtsilout est caractrise par la cu--leur blanche. Les attributs des autres mndes diffrentde ceu de la Lumire et laffectent dnc suivant leur

    primit spirituelle.Si nus cmparns la Lumire blanche du papier,

    le message qui est crit dessus, cntient linfrmatin etla culeur du tete se dtache du fnd blanc. De fansimilaire, en percevant le ruge, le vert et le nir, nussmmes capables de percevir la Lumire.

    Le mnde Atsilout (Sefirat Hokhma) crrespnd au

    pages blanches du livre et nus empche de cncevir laLumire. Cependant, Bina (le mnde Briya), Tiferet (Yetsi--ra) et Malkhout (Assiya) qui crrespndent respectivementau ruge, vert et nir, nus apprtent des infrmatinsbases sur leurs cmbinaisns, leurs interactins et leurractin la Lumire venant du mndeAtsilout jusquntre mnde.

    Cest dnc cmme si les mndesBriya, Yetsira, et Assiya

    frmaient des envelppes cncentriques sur le mnde

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    De la prface au Zohar 75

    Atsilout. Regardns maintenant de plus prs, les quatretypes de perceptin de lbjet la matire, la frme dansla matire, la frme abstraite, et lessence.

    Suppsns que lbjet en questin sit une persnnesurnise:

    La matire est le crps de cette persnne;La frme dans la matire est lattribut de la

    surniserie;La frme abstraite est la surniserie qui estperue sans tenir cmpte de la matire;Lessence de la persnne (qui est abslumentincncevable si elle est spare du crps).

    Nus ne puvns pas imaginer lEssence elle-mme avecns rganes sensriels, mme avec beaucup dimagina--

    tin. Nus ne puvns que saisir les actins et les ractinsde la ralit envirnnante et ses diverses interactins aveclEssence. Par eemple, lrsque nus eaminns un bjet,leil ne perit pas lbjet lui-mme, mais cest linterac--tin avec la lumire, u plus eactement linteractin de lalumire avec lil qui nus fait vir cet bjet. Ntre sensauditif ne perit pas le sn, mais linteractin de lndeavec le tympan. Ntre sens gustatif ne perit pas le met

    lui-mme, mais linteractin de la salive, des terminaisnsnerveuses et des glandes avec ce met.

    Tutes ns sensatins ne dvilent que les interac--tins des actins de lEssence, nn lEssence en elle-mme. Mme ntre sens du tucher, qui furnit desinfrma