11111 Concepts etConcepts etConcepts etConcepts etConcepts etspécificitésspécificitésspécificitésspécificitésspécificitésdu SIGdu SIGdu SIGdu SIGdu SIG

2 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Un système d’information géographique (SIG) permet de

gérer, d’analyser et d’afficher des informations

géographiques. Celles-ci sont représentées par une série de

jeux de données géographiques qui modélisent la

géographie à l’aide de structures de données génériques

simples. Des nombreux outils sont intégrés au SIG, afin de

pouvoir travailler avec les données géographiques.

En outre, les utilisateurs disposent de plusieurs volets pour

afficher et manipuler les informations géographiques :

1. Le volet géodatabase : un SIG correspond à une base de

données spatiales contenant des jeux de données qui

représentent des informations géographiques selon un

modèle de données SIG générique (entités, rasters,

topologies, réseaux, etc.).

2. Le volet géovisualisation : un SIG est un ensemble de

cartes intelligentes et de vues qui montrent des entités

et leurs relations à la surface de la terre. Il est possible

d’élaborer différentes vues cartographiques des

informations géographiques sous-jacentes, qui

s’utilisent comme des " fenêtres ouvertes sur la base de

données " afin d’effectuer des requêtes, des analyses et

de modifier les informations.

3. Le volet géotraitement : un SIG comprend des outils de

transformation des informations qui produisent des

jeux de données géographiques à partir des jeux de

données existants. Les fonctions de géotraitement

partent des informations contenues dans les jeux de

données existants, appliquent des fonctions analytiques

et écrivent les résultats dans de nouveaux jeux de

données.

Ces trois volets du SIG sont représentées dans ArcGIS®

d’ESRI® par le catalogue (un SIG est un ensemble de jeux

de données géographiques), la carte (un SIG est une vue

cartographique intelligente) et la boîte à outils (un SIG est

un ensemble d’outils de géotraitement). Ensemble, ces

trois éléments constituent le noyau d’un système

d’information géographique complet et sont utilisés à

différents niveaux de toutes les applications SIG.

LES TROIS VOLETS D’UN SIG

Géovisualisation Géodatabase

Géotraitement

Modèles

Bases de donnéesCartes

Les trois volets d’un SIG

Concepts et spécificités du SIG • 3

LE VOLET GÉODATABASE

Un SIG est un type singulier de base de données,

représentant le monde réel : une base de données

géographiques, également appelée géodatabase. Il s’agit

d’un " système d’information consacré à la géographie ". A

la base, un SIG s’appuie sur une base de données

structurée qui décrit le monde en termes géographiques.

Les paragraphes suivants passent en revue les principes

importants qui régissent les géodatabases.

Représentations géographiques

Lors de la conception d’une géodatabase, les utilisateurs

précisent comment certaines entités sont représentées. Les

parcelles, par exemple, sont généralement représentées

sous forme de polygones, alors que les rues correspondent

à des axes, les puits à des points, etc. Ces entités sont

regroupées dans des classes d’entités dans lesquelles chaque

groupe possède une représentation géographique

commune.

Chaque jeu de données SIG propose une représentation

géographique d’un aspect du monde, notamment :

• des ensembles ordonnés d’entités vectorielles

(ensembles de points, lignes et polygones),

• des jeux de données raster, comme des modèles

numériques de terrain et des images,

• des réseaux,

• du relief et d’autres surfaces,

1 1 1 1 11 1 1 1 3

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

Cellule Propriété Couleur 1 Arbres Marron 2 Terrain de golf Vert 3 Lac Bleu

4 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Depoint

VersPoint Type DirectionDistance

AAA

BCC

DirectionAngleDistance

N87E300.56-

-20120.50

• des jeux de données topographiques,

• d’autres types de données, comme des adresses, des

noms de lieux et des informations cartographiques.

Adresses3350 45th Ave NE3383 30th Ave NE2459 Country Rd. 9 NE

2459 Country Rd. 9 NE

3383 30th Ave NE

3350 45th Ave NE

Concepts et spécificités du SIG • 5

Aperçu G

Aperçu TableTable des classes d'entités Tables des propriétés liées

PIN334-1626-001

Zone7 342

Adresse341 Cherry Ct.

CodeSFR

334-1626-002 8 020 343 Cherry Ct. UND334-1626-003 10 031 345 Cherry Ct. SFR334-1626-004 9 254 347 Cherry Ct. SFR334-1626-005 8 856 348 Cherry Ct. UND334-1626-006 9 975 346 Cherry Ct. SFR334-1626-007 8 230 344 Cherry Ct. SFR334-1626-008 8 645 342 Cherry Ct. SFR

PIN334-1626-001

Propr.G. Hall

Evalué à115 500,00 $

Date acq. 20/10/1995

Taxes02

LienSO

334-1626-002 H. L Holmes 24 375,00 $06/10/1993 01UK334-1626-003 W. Rodgers 175 500,00 $29/04/1980 02HW334-1626-004 J. Williamson 135 750,00 $20/09/1974 02HW334-1626-005 P. Goodman 30 350,00 $06/06/1966 02SO334-1626-006 K. Staley 120 750,00 $24/10/1942 02HW334-1626-007 J. Dormandy 110 650,00 $27/01/1996 01UK334-1626-008 S. Gooley 145 750,00 $31/05/2000 02HW

334-1626-001334-1626-007

334-1626-002

334-1626-003334-1

626-0

04

334-1626-005

334-1626-006

334-1626-006

PIN334-1626-004

Propr.J. Williamson

Zone9 254

Evalué à135 750,00 $

Date acq.20/09/1974

Taxes02

LienHW

Adresse347 Cherry Ct.

CodeSFR

Attributs descriptifs

Outre des représentations géographiques, les jeux de

données SIG comprennent des attributs de table classiques

destinés à décrire les objets géographiques. De nombreuses

tables peuvent être reliées aux objets géographiques par

des champs communs (souvent appelés des clés). Ces

ensembles d’informations tabulaires et de relations jouent

un rôle important dans les modèles de données SIG,

exactement comme dans les applications de base de

données traditionnelles.

Relation entre attribut et objet géographique

6 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Relations spatiales : topologie et réseaux

Les relations spatiales, telles que les topologies et les

réseaux, constituent également des points importants de la

base de données SIG. La topologie sert à gérer les

frontières communes entre les entités, à définir et à

exécuter des règles d’intégrité concernant les données et à

prendre en charge les requêtes et la navigation

topologiques (par exemple, pour déterminer la contiguïté

et la connectivité des entités). Elle sert également à

effectuer des opérations de mise à jour sophistiquées et à

élaborer des entités à partir de géométries non structurées

(par exemple, élaboration de polygones à partir de lignes).

Les réseaux représentent un graphe d’objets SIG

connectés qui peut être parcouru. Ils sont importants pour

modéliser des itinéraires et des trajets de navigation en

matière de transports, de canalisations, de réseaux

techniques, d’hydrologie et de bien d’autres applications

faisant intervenir des réseaux.

Dans cet exemple de réseau, les entités de rue représentent des tronçons reliés

au niveau de leurs extrémités (appelées des jonctions). Les virages symbolisent le

déplacement d’un tronçon à un autre.

Les entités géographiques partagent la géométrie. La géométrie de l’entité peut

être décrite par l’intermédiaire de relations entre les nœuds, les limites et les faces.

Limite

Face

Nœud

Concepts et spécificités du SIG • 7

Couches thématiques et jeux de données

Le SIG organise les données géographiques en couches

thématiques et en tables. Les jeux de données

géographiques d’un SIG étant géoréférencés, ils

correspondent à des emplacements dans le monde réel et se

superposent les uns aux autres.

Dans un SIG, des groupes homogènes d’objets

géographiques sont organisés en couches (exemples :

parcelles, puits, bâtiments, orthophotographies et modèles

numériques de terrain de type raster). Dans un SIG, il est

important de définir précisément les jeux de données

géographiques, tout comme le concept basé sur des

couches d’ensembles thématiques d’ informations est un

concept important des jeux de données SIG.

Transport

Occupation des sols

Secteurs de recensement

Structures

Codes postaux

Imagerie raster

Le SIG fait intervenir de nombreux types de données spatiales.

Les jeux de données peuvent représenter les éléments

suivants :

• Mesures brutes (images satellite, par exemple)

• Informations compilées et interprétées

• Données déduites par l’intermédiaire d’opérations de

traitement, à des fins d’analyse et de modélisation

La plupart des relations spatiales entre les couches peuvent

être déduites facilement de leur emplacement

géographique commun.

Le SIG gère les couches de données simples comme des

classes d’objets SIG génériques et utilise une importante

gamme d’outils pour travailler avec les couches de données

et déduire la plupart des principales relations.

Un SIG utilise plusieurs jeux de données, avec de

nombreuses représentations, provenant souvent de

plusieurs organisations. Par conséquent, les jeux de

données SIG doivent être :

• simples à utiliser et faciles à comprendre,

• utilisables facilement avec d’autres jeux de données

géographiques,

• compilés et validés efficacement,

• clairement documentés quant au contenu, aux

utilisations prévues et aux objectifs.

Toutes les bases de données ou bases de fichiers SIG

doivent respecter ces principes et concepts communs.

Chaque SIG nécessite un mécanisme permettant de décrire

les données géographiques dans ces termes, ainsi qu’un

ensemble d’outils pour utiliser et gérer ces informations.

8 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

LE VOLET GÉOVISUALISATION

La géovisualisation concerne tout le travail effectué sur

des cartes ou des vues d’informations géographiques, y

compris sur des cartes interactives, des scènes 3D, des

tables et des diagrammes récapitulatifs, des vues

temporelles et des vues schématiques de relations à

l’intérieur de réseaux.

Un SIG comprend des cartes interactives et d’autres vues

qui exploitent les jeux de données géographiques. Les

cartes constituent un outil puissant de définition et de

normalisation de la manière dont les gens utilisent et

exploitent les informations géographiques. Les cartes

interactives constituent la première interface utilisateur

pour la plupart des applications SIG. Elles sont disponibles

à plusieurs niveaux, qu’il s’agisse de cartes sur des

périphériques nomades ou de cartes Web dans des

navigateurs ou encore d’applications SIG de pointe pour

ordinateurs de bureau.

Les cartes SIG ressemblent à des cartes statiques sur

papier, si ce n’est que vous pouvez interagir avec elles.

Vous pouvez vous déplacer sur une carte interactive, ou

effectuer un zoom ; les couches s’activent ou se

désactivent en fonction de l’échelle de la carte. Vous

pouvez appliquer des symboles à une couche en fonction

d’un ensemble quelconque d’attributs. Par exemple, vous

pouvez colorer des parcelles selon les types de zonage ou

indiquer la taille des symboles représentant les points de

puits en fonction des niveaux de production. Vous pouvez

également pointer sur des objets géographiques dans des

cartes interactives pour obtenir plus d’informations sur ces

objets et effectuer des analyses et des requêtes spatiales.

Par exemple, vous pouvez chercher tous les magasins d’un

certain type situés près d’écoles (dans un rayon de

200 mètres) ou toutes les zones marécageuses situées dans

un rayon de 500 mètres des routes sélectionnées. En outre,

les utilisateurs du SIG peuvent modifier les représentations

des données et des entités au travers des cartes

interactives.

Les cartes servent à véhiculer des informations géographiques et à effectuer de nombreuses tâches, y compris la

compilation avancée de données, la cartographie, l’analyse, la requête et la collecte de données de terrain.

Concepts et spécificités du SIG • 9

En dehors des cartes, d’autres vues interactives sont

utilisées sur les bases de données SIG (exemples :

représentations schématiques, temporelles et globes). C’est

grâce aux cartes interactives que les utilisateurs du SIG

peuvent effectuer la plupart des tâches courantes, de la

plus simple à la plus complexe. C’est l’interface principale

du SIG qui permet d’accéder aux informations

géographiques d’une organisation.

Les développeurs incorporent souvent des cartes à des

applications personnalisées, et de nombreux utilisateurs

publient des cartes Web sur Internet pour une utilisation

ciblée du SIG.

Informations temporelles (qui peuvent être enregistrées sous forme d’événements) dans Tracking Analyst, un exemple d’ArcGIS Schematics, une application intégrée

qui utilise le MapControl pour la recherche de parcelles, et enfin une vue d’ArcGlobe

Vues temporelles utilisées pour surveiller les ouragans

ArcGlobe™ utilisé pour représenter les voies d’ascension de l’Everest

Cartes intégrées à des applications personnalisées

Schéma utilisé pour afficher des conduites de gaz

10 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Un autre volet du SIG regroupe les jeux de données

géographiques et les opérateurs (outils) utilisés sur ces jeux

de données. Les jeux de données géographiques peuvent

être constitués de mesures brutes (images satellite, par

exemple), d’informations interprétées et compilées par des

analystes (routes, bâtiments, types de sol, par exemple) ou

d’informations provenant d’autres sources de données, par

l’intermédiaire d’analyses et d’algorithmes de modélisation.

Le géotraitement fait référence aux outils et aux processus

utilisés pour générer des jeux de données dérivés.

Un SIG est doté de nombreux outils destinés à traiter et à

manipuler les informations géographiques. Cet ensemble

d’outils permet de manipuler les objets d’information SIG,

tels que les jeux de données, les champs d’attribut et les

éléments cartographiques pour les cartes imprimées.

LE VOLET GÉOTRAITEMENT

L’ensemble de ces commandes et des objets de données

forme la base d’une structure de géotraitement complète.

Données + outils = nouvelles données

Les outils SIG permettent d’assembler des opérations

comprenant plusieurs étapes. Un outil applique une

opération à des données existantes en vue d’obtenir de

nouvelles données. La structure de géotraitement d’un SIG

sert à enchaîner une série d’opérations.

L’enchaînement d’une séquence d’opérations aboutit à un

modèle de processus qui sert à automatiser et enregistrer

une multitude de tâches de géotraitement dans le GIS. Le

géotraitement correspond à l’élaboration et à l’application

de telles procédures.

Un système d’information géographique complet contient des informations génériques et un ensemble exhaustif d’opérateurs SIG pour travailler avec les informations.

ArcGIS, par exemple, est doté d’un langage SIG puissant avec des milliers d’opérateurs qui fonctionnent avec les différents types de données géographiques d’un SIG.

Occupationsdes sols de lazone d'étude

Bassin hydro-graphique de

la zone d'étude

Géologie

Géologie de lazone d'étude

Utilisation despesticides dansla zone d'étude

Utilisation despesticides sur lessols perméables

Solsperméables

ExtraireTypes de solsperméables

DécouperGéologie par

la zone d'étude

SélectionnerPesticides sur lessols perméables

SélectionnerAgriculture dans

occupationsdes sols

Concepts et spécificités du SIG • 11

Géotraitement en action

Le géotraitement permet de modéliser la façon dont les

données circulent d’une structure à une autre pour

effectuer de nombreuses tâches SIG courantes. Pour

importer des données avec plusieurs formats, par exemple,

intégrez ces données au SIG et exécutez un certain nombre

de contrôles qualité par rapport aux données importées. La

capacité à automatiser et à répéter ce type de processus

constitue une fonctionnalité importante du SIG. Elle est

largement répandue dans les applications et les scénarios

SIG.

Un mécanisme utilisé pour élaborer des processus de

géotraitement consiste à exécuter un certain nombre de

commandes dans un ordre déterminé. Les utilisateurs ont

la possibilité d’élaborer graphiquement ces processus à

l’aide de l’application ModelBuilder™ d’ArcGIS. Ils

peuvent aussi rédiger des scripts à l’aide d’outils de script

modernes comme Python, VBScript et JavaScript.

Le géotraitement est utilisé dans quasiment toutes les

phases du SIG pour l’automatisation et la compilation des

données, la gestion des données, l’analyse et la

modélisation et pour la cartographie avancée.

Compilation des données

Les procédures qui peuvent être automatisées à l’aide du

géotraitement sont nécessaires pour assurer la qualité et

l’intégrité des données et pour exécuter les tâches

répétitives d’assurance/contrôle qualité. L’automatisation

de ces procédures par l’intermédiaire du géotraitement aide

à partager et à communiquer les séries de procédures, à

exécuter les flux de traitement par lots et à documenter

ces processus clés pour les données dérivées.

Analyse et Modélisation

Le géotraitement est au cœur de la structure de

modélisation et d’analyse. Certaines applications de

modélisation, parmi les plus courantes, comprennent :

• des modèles pour d’aptitude, de prévision et

d’évaluation de scénarios alternatifs,

• l’intégration de modèles externes,

• le partage de modèles.

Occupationdes sols

Hydrologie

Zonespeuplées

Routes

Combiner

Extraire parattribut

Etablir zonetampon

Occupationdes sols

acceptable

Proximitéde l'eau

Régions nonhabitables

Exclure

Combiner Biorégion

Habitatadapté

Modélisation générique à partager au sein d’une organisation

Pente

Sols

Végétation

Orientation

Union Couchesenvironnementales

Couchesenvironnementales

Le SIG est composé d’un ensemble d’outils et de types de données qui

peuvent être assemblés en processus dans une structure de géotraitement.

de nombreuses opérations de géotraitement à plusieurs étapes peuvent être

12 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Gestion des données

Dans toutes les applications SIG, la gestion des flux de

données SIG constitue un élément critique. Les utilisateurs

SIG recourent à des fonctions de géotraitement pour

importer et exporter les données des bases de données,

publier les données en de nombreux formats (profils GML

(Geographic Markup Language), par exemple), joindre des

jeux de données contigus, mettre à jour des structures de

base de données et effectuer des processus de traitement

par lots sur leurs bases de données.

Cartographie

Des outils de géotraitement avancés sont utilisés pour

obtenir des représentations cartographiques à plusieurs

échelles, généraliser et automatiser une grande partie des

procédures concernant le contrôle/assurance qualité

cartographique afin d’obtenir des cartes de qualité

éditoriale.

Code012345 Autre Autre

eurs de code de rouDescriptionpSurface de rue normaleRoute principaleAutorouteRoute non refaiteSentier

SuAsAsCiTeTe

Réseauroutier

Tableattributairedes routes

JoindreTable des attributsà classe d'entités

Routes avecattributs

Création de nouvelles données en combinant des données existantes

Concepts et spécificités du SIG • 13

GESTION DES INFORMATIONS DU SIG

La gestion des informations du SIG partage avec les

architectures informatiques standard un grand nombre de

concepts et de caractéristiques et s’adapte à des

environnements informatiques professionnels centralisés.

Par exemple, les jeux de données SIG peuvent, à l’instar

d’autres informations de l’organisation, être gérés dans des

bases de données relationnelles. Une logique d’application

sophistiquée permet de travailler avec des données

stockées dans le système de gestion de bases de données

(SGBD). A l’instar d’autres informations d’entreprise

transactionnelles, les systèmes d’information géographique

sont conçus pour gérer les changements constants et les

mises à jour apportés aux bases de données géographiques.

Ceci étant, le SIG diffère sur un certain nombre de points.

Les données du SIG sont complexes

Les volumes de données SIG sont assez imposants compte

tenu du nombre et de la taille des éléments. Par exemple,

une simple requête de base de données destinée à alimenter

un formulaire métier courant résulte en seulement

quelques lignes de données du SGBD , alors qu’un dessin

de carte nécessite une requête de base de données

retournant des centaines, voire des milliers

d’enregistrements. Plus la géométrie raster ou vectorielle à

récupérer est importante en nombre de mégaoctets, plus la

taille de chaque enregistrement augmente. Les données

SIG possèdent également des relations et des structures

complexes, comme les réseaux, le relief et les topologies.

La compilation de données SIG correspond à uneactivité complexe et spécialisée.

Des applications de mise à jour complètes sont nécessaires

pour élaborer et maintenir d’un point de vue graphique les

jeux de données SIG. Pour garantir l’intégrité et le

comportement des entités géographiques et des raster, un

traitement spécialisé est nécessaire, ainsi que l’utilisation

de règles et de commandes géographiques. Par conséquent,

la compilation de données SIG représente un coût

important. C’est pourquoi, entre autres, les utilisateurs

partagent souvent les jeux de données SIG.

Un SIG est un système transactionnel

A l’instar d’autres systèmes de gestion de bases de données,

des mises à jour nombreuses et fréquentes sont transmises

à la base de données. De ce fait, les bases de données SIG,

comme les autres bases de données, doivent accepter les

transactions de mise à jour. Ceci étant, les utilisateurs SIG

sont soumis à des conditions spécifiques en matière de

transactions. Le concept sous-entendu ici est fréquemment

appelé transaction longue.

Dans un SIG, une seule opération de modification peut

entraîner des changements dans plusieurs lignes de

différentes tables. Les utilisateurs doivent pouvoir annuler

et répéter leurs modifications avant que celles-ci soient

validées. Les sessions de modification peuvent s’étaler sur

plusieurs heures ou jours. En général, les modifications

doivent être effectuées sur un système déconnecté de la

base de données partagée centrale.

Dans la plupart des cas, les mises à jour de la base de

données passent par une série de phases. Par exemple, dans

les organisations de gestion de réseaux, les étapes de travail

les plus courantes sont "en fonctionnement", "proposé",

"accepté", "en construction" et "conforme à l’exécution".

Le processus est de nature cyclique. L’ordre de travail est

généré et affecté à un ingénieur puis modifié à mesure qu’il

progresse d’une étape à l’autre et, en dernier lieu, les

modifications sont validées ou appliquées à la base de

données centrale.

Les processus de workflow SIG peuvent s’étaler sur

plusieurs jours ou mois. En même temps, la base de

données SIG doit continuer à être disponible pour les

opérations quotidiennes et les utilisateurs continuer à

disposer de leurs propres vues ou états de la base de

données SIG partagée.

14 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Autres exemples de workflow de données SIG :

• Mise à jour en mode déconnecté. Certains utilisateurs

ont besoin d’extraire des parties de la base de données

SIG et de les copier ailleurs, sur un système autonome.

Pour les modifier sur le terrain, par exemple, vous

pouvez extraire certaines données, les emmener sur le

terrain pour les mettre à jour, puis réinjecter les

modifications dans la base de données centrale.

Extraire

Insérer les modifications

Modifier sur le terrain

3

2

1

Etapes de la mise à jour en mode déconnecté sur le terrain

Concepts et spécificités du SIG • 15

Géodatabases distribuées échangeant des mises à jour

• Bases de données géographiques distribuées : une base

de données régionale peut correspondre à une copie

partielle de la base de données SIG centrale pour une

région géographique particulière. Régulièrement, les

bases de données doivent être synchronisées en

échangeant leurs mises à jour.

Réplication à couplage faible

• Réplication à couplage faible au travers du SGBD.

Souvent, les utilisateurs ont besoin de synchroniser le

contenu des données SIG avec plusieurs copies de la

base de données (appelées réplicas), où chaque site

procède à ses propres mises à jour sur sa base de

données locale. Régulièrement, les utilisateurs ont

besoin de transférer les mises à jour de chaque réplica

de base de données dans les autres et de synchroniser les

contenus. Dans bien des cas, les SGBD sont différents

(SQL Server™, Oracle® et IBM® DB2®, par

exemple).

16 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

PAR DÉFINITION, LE SIG EST UN SYSTÈME D’INFORMATION DISTRIBUÉ

Actuellement, force est de constater que les couches et

tables de données de la plupart des systèmes d’information

géographique proviennent d’organisations multiples.

Chaque organisation SIG développe une partie, et non la

totalité, du contenu de ses données. Au minimum,

certaines des couches proviennent de sources externes. Le

besoin d’obtenir des données a conduit les utilisateurs à les

acquérir de la manière la plus efficace et appropriée qui

soit, y compris en se les procurant auprès d’autres

utilisateurs SIG.

De ce fait, la gestion des données SIG est répartie entre de

nombreux acteurs.

Interopérabilité

La nature distribuée du SIG a des conséquences multiples

sur l’interopérabilité entre les différents systèmes et

organisations SIG. La collaboration entre les utilisateurs

SIG revêt une importance cruciale.

Les utilisateurs SIG ont longtemps compté sur la

collaboration pour le partage et l’utilisation des données.

Les tendances et les travaux récents menés sur les normes

SIG reflètent ce besoin fondamental. L’adhésion aux

normes de l’industrie et un large consensus sur les

pratiques SIG sont des éléments essentiels du succès de

tous les systèmes d’information géographique. Un SIG doit

être compatible avec les principales normes et capable de

s’adapter et d’évoluer au fur et à mesure de l’apparition de

nouvelles normes.

Réseaux SIG

Un grand nombre de jeux de données géographiques

peuvent être compilé et géré sous la forme d’une ressource

d’information générique partagée entre une communauté

d’utilisateurs. En outre, les utilisateurs SIG ont prévu

comment partager ces jeux de données couramment

utilisés par le Web.

Des nœuds Web, appelés des portails de catalogues SIG,

peuvent être mis en œuvre pour permettre aux utilisateurs

SIG de publier, ainsi que de découvrir, des informations

géographiques qu’ils peuvent consulter et utiliser. C’est

pourquoi les systèmes SIG utilisent de plus en plus

Internet pour le partage et l’utilisation des informations.

Ce concept, connu sous l’appellation Infrastructure de

Données Spatiale Nationale (NSDI) ou Infrastructure de

Données Spatiale Globale (GSDI ), existe depuis plus de

10 ans. Il est largement répandu aujourd’hui, non

seulement au niveau national ou international, mais

également au niveau régional et local. D’une manière

générique, ce concept porte l’appellation Infrastructure de

Données Spatiales (SDI).

Un réseau SIG correspond à la mise en œuvre d’une SDI.

Il s’agit d’une myriade de sites utilisateur qui publient,

découvrent et utilisent des informations géographiques

partagées sur Internet.

Connexion desutilisateurs SIG

Portail pour lesdonnées et services SIG

Réseaux SIG

Portail SIG

Cataloguede méta-données

L’intelligence géographique est naturellement répartie et faiblement intégrée. Les

informations recherchées sont rarement présentes au niveau d’une seule instance

de base de données avec une seule structure de données. Les utilisateurs SIG

dépendent en partie les uns des autres pour leurs données SIG. Les réseaux

SIG permettent aux utilisateurs de se connecter les uns aux autres et de

partager leurs connaissances géographiques.

Concepts et spécificités du SIG • 17

Un réseau SIG est constitué de trois éléments

fondamentaux :

• des portails de catalogues de métadonnées, dans

lesquels les utilisateurs recherchent les informations

SIG dont ils ont besoin,

• des nœuds SIG, dans lesquels les utilisateurs compilent

et publient des lots d’informations,

• des utilisateurs SIG, qui recherchent des données SIG

publiées et des services, s’y connectent et les utilisent.

Portails de catalogues de métadonnées

Le portail de catalogues SIG constitue un élément

important du réseau SIG. Il s’agit d’un registre de tous les

stocks de données et lots d’informations. Un certain

nombre d’utilisateurs SIG agissent comme des intendants

qui compilent et publient leurs jeux de données afin qu’ils

soient partagés par d’autres organisations. Ils inscrivent

leurs lots d’informations dans un portail de catalogues.

D’autres utilisateurs SIG peuvent rechercher des lots

d’informations et s’y connecter en effectuant une

recherche dans le portail de catalogues.

Le portail de catalogues SIG est un site Web sur lequel les

utilisateurs peuvent rechercher les informations SIG dont

ils ont besoin. Il est relié à un réseau de services de

données SIG publiées, de services cartographiques et de

services de métadonnées. Régulièrement, un site de portail

de catalogues SIG recueille les catalogues en provenance

d’une liste de sites participants et les publie dans un

Geodata.gov correspond à un nœud de l’infrastructure de données

spatiales nationale des Etats-Unis.

Cataloguecentral

Portail decatalogues SIG

Editeurs dedonnées SIG

Collecte demétadonnées

Utilisateurs :rechercher et découvrir

Les données et services SIG sont documentés dans des enregistrements du

portail de catalogues SIG parmi lesquels les utilisateurs recherchent ceux qu’ils

peuvent utiliser dans leurs applications SIG.

Décou

vrir Utiliser

Publier

Communauté desutilisateurs SIG

Services Web SIG

FTPServeurs de données

Services IMS

ServicesSIG

Portail decatalogues SIG

Les trois éléments fondamentaux d’un réseau SIG

catalogue SIG central. Ainsi, le catalogue SIG peut faire

référence aux stocks de données figurant sur son site ou

sur d’autres sites. Une série de nœuds de catalogues forme

un réseau, plus précisément une infrastructure de données

spatiales.

Le portail Geospatial One-Stop du gouvernement

américain (www.geodata.gov) est un exemple de portail de

catalogues SIG. Ce portail facilite l’accès aux informations

géographiques par les instances publiques et le public et le

rend également plus rapide et moins onéreux.

18 • Qu’est-ce que ArcGIS ?

Les spécificités du SIG influent sur la manière dont le

logiciel SIG est conçu et utilisé. A l’instar d’autres

technologies de l’information, le SIG doit être mis en

œuvre de sorte que les applications puissent facilement

prendre en charge les procédures et les contraintes métier

de chaque organisation. Pour ce faire, la plate-forme

logicielle générique fournie prend en charge divers types de

jeux de données géographiques et propose un ensemble

complet d’outils destinés à la gestion, la mise à jour,

l’analyse et l’affichage des données.

Dans ce contexte, le logiciel SIG peut être considéré de

plus en plus comme une infrastructure informatique

permettant d’assembler des systèmes multi-utilisateurs

volumineux et sophistiqués. Une plate-forme SIG doit

fournir toutes les fonctionnalités nécessaires à la mise en

œuvre de cette vision globale :

• La base de données géographiques pour stocker et gérer

tous les objets géographiques.

QUELS SONT LES COMPOSANTS D’UNE PLATE-FORME SIG COMPLÈTE ?

• Un réseau de type Web permettant de gérer de manière

distribuée les informations géographiques et de les

partager.

• Des applications pour ordinateurs de bureau et serveur

pour :

o la compilation des données,

o les recherches d’informations,

o l’analyse spatiale et le géotraitement,

o la production cartographique,

o la visualisation et l’exploitation d’images,

o la gestion de données SIG.

• Des composants logiciels modulaires (engines) pour

incorporer la logique SIG à d’autres applications et

mettre au point des applications personnalisées.

• Des services d’information géographique pour les

systèmes SIG centralisés et multi-niveaux.

Applications Web

SGBD

Services de géodatabase

Services de géoinformations

Postes de travailde compilation

et de mise à jour

Postes de travaild'analyse et

de cartographie

Applicationsspécialisées

Visionneurslégers

Applications pour ordinateurs de bureau

NavigateursWeb

Services

Données

Plate-forme SIG complète adaptée aux spécificités géographiques