Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

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Introduction

Le secteur d’étude dit de “l’entrée Nord de l’agglomé-ration d’Evry “ se présente aujourd’hui comme un site délaissé, oublié par le processus d’urbanisation qui, pendant trente ans, a installé la Ville nouvelle. Ce délais-sement ne s’explique pas simplement car la situation est contradictoire.

D’un côté, situé aux marges des communes limitrophes, lacéré par les infrastructures de transport (routières et ferrées), exposé à de fortes nuisances, éloigné des cen-tres urbains anciens et nouveaux, c’est un espace qui ne se prête pas au mieux à l’extension de l’urbanisation. Mais, d’un autre côté, c’est un espace très accessible (par la route et les transports en commun), bien visible en entrée d’agglomération, très disponible (l’essentiel des emprises foncières appartiennent à la puissance pu-blique) et c’est un espace très fréquenté (par les usagers des transports en commun, les collégiens, etc.).

C’est cette situation surprenante et contradictoire que le diagnostic analyse en essayant de mettre au jour les contraintes et de faire ressortir les enjeux de son possi-ble aménagement.

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1. un paysage urbain et naturel peu lisible

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

La présence de l’élément vé-gétal est forte à l’échelle du grand territoire de l’aggloméra-tion, bien que les entités qui y contribuent soient clairsemées. À l’Est et au Nord, le paysage végétal s’étire irrégulièrement le long de la Seine et se déve-loppe en masse forestière sur la rive droite avec la forêt de Sénart, qui s’étend sur onze communes. Au Sud-Est, au-delà de l’hippodrome, le Bois de St Eutrope couvre un espa-ce de 17� ha. Au Sud, un pay-sage à dominante rurale avec de grandes parcelles cultivées et des masses végétales ponc-tuelles prend le relais du terri-toire urbanisé. La caractéristique essentielle, clairement lisible sur les cartes et photos aériennes, est que ces entités végétales ne com-muniquent pas entre elles.

1.1. Des éléments forestiers proches du site mais constitués d’entités fortement dis-jointes

Un paysage naturel peu lisible

Des “liaisons vertes“, repré-sentées dans plusieurs études et documents d’urbanisme, tentent bien de relier ces enti-tés et de créer une continuité par des “cheminements verts“, mais leur traduction dans la réalité semble problématique. Le site d’étude est traversé par un de ces projets de “liaison verte“. Censée relier les berges de Seine au bois de St Eutrope, sa ténuité et la complexité de son parcours rendent la chose peu évidente (carte ci-contre). Il paraîtrait donc judicieux de la réexaminer dans une vision d’ensemble.

Un grand paysage discontinu

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.1. Des éléments forestiers proches du site mais constitués d’entités fortement disjointes

L’eau est présente sur le site, mais , comme pour les entités végétales, les éléments pré-sents n’entretiennent pas, en-tre eux, une relation de conti-nuité spatiale, lisible. L’eau est fugitive.

Retenue d’eau camouflée sous la végétation, secteur du rond point de l’AFPA

Une hydrographie parsemée

Bassin de rétention des eaux de pluie, secteur de l’Orme Pomponne/jardins familiaux (Avenue Paul Langevin)

Quelques étendues ponctuel-les, de dimension variable, constituent des sortes “d’em-preintes liquides“ qui jalonnent le territoire sans lien évident. Ces éléments disparates ne produisent pas un paysage.

Des éléments hydroliques disparates

secteur d’étude

éléments hydroliques

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Des masses boisées parse-mées

De même, les espaces boisés présents sur le site se présen-tent comme des masses vé-gétales parsemées, sans lien entre elles. De qualité très iné-gale, elles ne forment pas un boisement continu.

Des masses boisées hétérogènes

«empreintes» boisées

secteur d’étude

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.1. Des éléments forestiers proches du site mais constitués d’entités fortement disjointes

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Une topographie difficile-ment lisible

Le territoire de l’Agglomération s’étend sur trois entités topo-graphiques : le plateau, qui couvre plus des deux tiers du territoire, les coteaux du Val de Seine et la rive gauche de la vallée de Seine. Cependant, ces entités constitutives du re-lief ne sont perceptibles qu’en quelques endroits particuliers du territoire et, de plus, elles ne communiquent pas entre elles. Sur le site, on ne sent pas particulièrement que l’on est sur le plateau car les for-mes naturelles du terrain sont très atténuées par l’urbanisa-tion existante et la proximité de la vallée de la Seine est peu sensible.

Une topographie disjointe

plateau (75-80m)

secteur d’étude

vallée

coteaux (40-75m)

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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L’illusion d’une continuité

En vision lointaine (par exem-ple, sur une photo aérienne), la zone d’étude, peu construi-te, donne l’impression qu’il est possible de créer une conti-nuité verte entre le Bois de St Eutrope, la Seine et la forêt de Sénart. Or, en y regardant de plus près, l’illusion se dissipe : on constate, en effet, que le site est constitué d’un paysage naturel très morcelé où cohabi-tent des entités communiquant difficilement entre elles.

1.2. Un territoire très fragmenté

un site où le paysage naturel est constitué de fragments

Le territoire se disloque en plu-sieurs fragments aux expres-sions différentes, et à l’inté-rieur même de ces fragments, les espaces végétalisés sont disjoints : les parcs plus ou moins bien aménagés cohabi-tent avec des masses boisées

Un paysage naturel morcellé

peu ou pas entretenues, des prairies en friche (qui avaient vocation à être urbanisées),des délaissés de voiries, des jardins potagers. Cet assem-blage disparate ne forme pas un ensemble du point de vue du paysage (on peut même dire qu’il le disloque). Jardins familiaux L’Aunette

Pré aux vaches et bois du domaine

Pré aux vaches

Secteur des jardins familiaux

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.2. Un territoire très fragmenté

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L’Aunette

Secteur hôpital du Canal

Secteur de la gare Bois de l’Epine

potagers

prairies délaissées

masses boisées

délaissés de voiries

végétal aménagé

une végétalisation fragmentée

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Un site morcellé par les in-frastructures

Ce morcellement du paysage et du territoire est renforcé par la présence de coupures dues aux infrastructures routières et ferroviaires, nombreuses sur le site.

Des infrastructures coupures

infrastructures propres

grosses infrastructures

moyennes infrastructures

échangeurs

infrastructures ferrées

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- La voie ferrée crée aussi une brèche importante (le fait qu’el-le soit enterrée masque visuel-lement l’effet de coupure, mais celui-ci reste physiquement très prégnant).

- Le site propre du bus qui traverse le site de manière aléatoire, crée lui aussi, du fait qu’il est encaissé, un fossé la-borieusement franchissable.

La voie ferrée

L’autoroute A6

- Les “boulevards“ tels que la Route de Mennecy, le Bou-levard de l’Europe ou l’Avenue Pierre Brossolette, n’ont de boulevards que le nom. Par leur taille, leur traitement et leur fré-quentation, ils créent des césu-res fortes dans le tissu urbain .

- L’autoroute A6, la Nationale 7, la Francilienne entaillent le territoire de manière brutale. L’échangeur autoroutier (en-trée nord A6) et l’échangeur routier (à hauteur du Boule-vard de l’Europe) forment des césures considérables dans le paysage.

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Le site propre, secteur AFPA

Rue Pierre Brossolette, secteur Pré aux Vaches

Boulevard de l’Europe

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Un site où il est difficile de s’orienter

Toutes ces infrastructures per-turbent d’autant plus la lecture du paysage qu’elles passent les unes par-dessus ou par-dessous les autres. L’instabili-té de l’horizon, le changement continuel de direction rendent l’orientation dans l’espace très difficile, aussi bien pour le pié-ton que pour l’automobiliste.

Les échangeurs routiers s’en-chaînent les uns aux autres brouillant tous les niveaux et toutes les directions.

Le manque de lisibilité dû à l’enchevêtrement de ces in-frastructures ne permet pas à l’utilisateur de comprendre les limites de celles-ci, leur fin ou leur commencement. Ainsi, l’automobiliste dispose de peu de repères lui indiquant qu’il quitte l’autoroute et qu’il arrive en ville, qu’il est sur une voie départementale ou une voie urbaine. L’excès de voi-ries et de niveaux, conjugué au manque de lisibilité du trai-tement des voies en relation avec leur statut et à l’absence de hiérarchie entre elles, crée un paysage urbain déroutant et extrêmement confus.

les «points» de désorientation

Entrée de l’autoroute face à l’usine Lu, accès par l’Avenue Pierre Brossolette (2)

Passage autoroute/Route de Mennecy (1)

1

2

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Un site coupé de la vil-le de Ris Orangis, bien que pour l’essentiel si-tué sur cette commune

Bien que le site soit pour l’es-sentiel situé sur le territoire de la commune de Ris Orangis, rien ne rend cette apparte-nance lisible sur le site. L’im-pression qui domine est qu’il n’en fait pas partie, ou qu’il en constitue le fond délaissé ; d’où cette impression de “nulle part“, si forte, quand on arrive sur le site par l’autoroute ou que l’on sort de la gare. Cette situation s’explique en partie par la présence d’une double coupure héritée du tracé historique du Sud du ha-meau d’Orangis.

Un site coupé de Ris Orangis et de la ville nouvelle

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.2. Un territoire très fragmenté

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- le chemin de Monthléry qui longe le Grand ensemble du Plateau d’un côté et les jardins familiaux de l’autre ;

Cette coupure peut se lire comme le résultat d’une volon-té politique longtemps voulue par la Ville de Ris Orangis de tenir ses distances avec Ville Nouvelle. Elle est aujourd’hui morphologiquement inscrite dans le territoire

- l’avenue de l’Aunette qui longe les quartiers résidentiels et le collège Bois de l’Epine. (En 1��0, une zone pavillon-naire au-dessus du collège a grignoté légèrement la zone non construite, mais depuis les limites sont toujours restées les mêmes).

Plan de Ris Orangis, Versailles, 1882(Regards sur Ris Orangis, que sont nos chemins devenus)

Chemin de Monthléry, accès au Grand ensemble du Plateau

Avenue de l’Aunette, à proximité de la ferme

Monthléry Aunette

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Une juxtaposition d’entités morphologiques sans lien entre elles

Le site d’étude est constitué de l’assemblage aléatoire de tissus morphologiquement très contrastés. Ces morceaux de tissus urbains et paysagers fa-briquent des images dissonan-tes, qui par leurs usages, leurs densités, leurs hauteurs créent un patchwork chaotique. Cette « bousculade » visuelle parti-cipe au manque de lisibilité et à la difficulté à s’orienter pré-cédemment évoqués. végétal aménagé

piéton

voiture

bus

train

patrimoine

activités

équipements

habitats résidentiels

habitats collectifs

masses boisées

délaissés de voiries

prairies délaissées

potagers

empreintes liquides

Patchwork

vélo

1.3. un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.3. Un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés

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Inventaire des tissus

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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secteur Loges, boulevard de l’Ecoute s’Il Pleut

Avenue de l’Aunette, face au collège

Avenue de l’Aunette, à proximité du domaine d’Orangis

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.3. Un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés

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Grand Ensemble du Plateau, vue du Pré aux Vaches

Grand ensemble du plateau, vue de l’entrée de l’autoroute

Secteur d’activités de l’Orme Pomponne

Secteur d’activités des Terres St Lazare

Bâtiments de SofincoCollège Jean Lurçat

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Un site ponctué d’objets

Ici et là, sur le site, sont implan-tés des bâtiments ou surfaces caractéristiques (parking) po-sés comme des objets au mi-lieu des friches, sans lien autre que routier entre eux. Leur tem-poralité et leurs usages sont différents, et il n’existe aucune lisibilité évidente dans leur lo-gique d’implantation (aucune axialité, aucune construction de perspective…). Et aucun de ces objets n’est assez fort pour constituer un repère qui puisse remédier à la désorientation évoquée précédemment.

- Le bâtiment de la gare, dont on s’attendrait qu’il crée une référence spatiale forte sur le site encore si peu construit, semble vouloir disparaître en s’enfonçant dans le sol. La gare est plus repérable par son vaste parking que par le bâtiment, en partie enterré, qui permet d’accéder aux trains ;

- Les bâtiments des ancien-nes fermes et du château du domaine d’Orangis, dont on devine qu’ils constituaient jadis

des repères perceptibles de loin sur le plateau agricole, sont aujourd’hui concurrencés par les hautes formes bâties qui barrent l’horizon (le Grand en-semble de Ris ou, dans l’autre sens, le talus autoroutier et les pylônes électriques). Posés sur un sol dont la topographie a été fortement bouleversée, ils sont mis dans une situation d’instabilité qui ruine leur cré-dibilité. Rendues à l’état d’ob-jets par l’effacement de leur contexte, ces constructions an-ciennes ne sont même pas, du fait de leur état très dégradé, porteuses d’une signification évoquant positivement la pré-sence du passé. Le paysage qu’elles offrent n’est même pas celui de belles ruines ; il témoi-gne d’un total désintérêt pour la mémoire du lieu ;

- Le collège, équipement vi-vant s’il en est, semble lui aussi vouloir ne pas être vu et se dissimuler derrière la végé-tation sauvage qui occupe la partie en friche du site ;

- Les bâtiments du Lycée professionnel sont plantés,

sans logique, sur un terre-plein bétonné au milieu d’une friche.

- L’Afpa, le plus visible de tous les bâtiments implantés sur le site quand on arrive de l’auto-route, fait figure d’un objet que l’on aurait délibérément cher-ché à isoler ;

- le bâtiment de Sofinco, si-tué le long du boulevard de l’Europe, bien qu’il présente une facture architecturale inté-ressante, est lui aussi implanté de manière hasardeuse par rapport au boulevard ;

- Enfin, les jardins familiaux, qui auraient pu constituer un élément de recomposition du paysage, semblent eux aussi vouloir se couper du monde, et ne pas vouloir se soucier de ce qui se passe alentour. Alors qu’ils constituent un lieu socio-logiquement riche, une micro organisation urbaine façonnée par la relation d’intimité qu’y nouent ses usagers, ces jar-dins sont disposés en enclave et ajoutent leur part à la dis-continuité spatiale du site.

ferme du domaine d’Orangis (2)

Jardins familiaux (1)

bâtiment de l’AFPA (3)

Gare Bois de l’Epine (4)

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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible1.3. Un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés

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bâtiments de Sofinco (5)

château d’eau (hors champs photo aérienne)

Le Plan (6)

Le lycée professionnel (7)

1

2 3

4

5

6 7

Un site ponctué d’objets

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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1 – Dans un espace complè-tement désordonné, com-ment introduire une lisibilité, une cohérence spatiale ?

L’impression dominante sur le site étant celle d’un grand désordre, un premier enjeu pourrait être de donner une li-sibilité, une cohérence spatiale aux différentes entités qui y sont actuellement installées et, dans le même mouvement, aux entités qui viendront s’ajou-ter. Nul doute que l’exercice exige la remise à plat de tout ce qui désorganise spatiale-ment le site, à commencer par les infrastructures routières qui sillonnent cet endroit.

2 – Dans un espace cou-pé de son environnement urbain (notamment par les infrastructures), com-ment créer des liens ?

Un second enjeu porte sur le rapport du site avec les trois villes proches. S’il doit s’urba-niser, il importe de rattacher ce territoire déconnecté aux en-sembles urbains qui l’environ-nent. Comment le relier lisible-ment à la ville de Ris Orangis dont les limites communales pour l’essentiel l’englobent ? Comment le relier au quartier du Canal, à Courcouronnes, dont il est physiquement pro-che ? Et à la ville d’Evry, qu’on ne semble atteindre qu’à l’ex-trémité du boulevard de l’Eu-rope qui n’est qu’une bretelle d’autoroute ?

3 – La “coulée verte“ peut-elle avoir un sens et consti-tuer un support pour créer une continuité, donner une qualité ?

Un troisième enjeu concerne le projet de “coulée verte“ qui figure sur différents plans d’ur-banisme à grande échelle. Si cette idée peut acquérir un sens - car il n’y a pour l’heure guère de continuité verte évi-dente reliant les massifs fo-restiers de Sénart et de Saint Eutrope -, elle pourrait consti-tuer un support pour créer à travers le site et au-delà, une continuité. Pour qu’une telle liaison ordonne le site et y ap-porte une qualité, on ne saurait se limiter à un “couloir vert“ as-surant une relation purement fonctionnelle.

ENJEUX 1

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2. le contexte urbain

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

2�

Une très bonne accessibi-lité…

Une des caractéristiques es-sentielles du site d’étude est qu’il est très bien desservi. Cela constitue même un sujet d’étonnement : comment un site aussi aisément accessible a-t-il pu rester si longtemps à l’écart de l’urbanisation ? À l’échelle régionale, il est acces-sible par le RER D, par l’auto-route A6, la Francilienne et la Nationale 7. Au niveau local, tout le réseau des chemine-ments converge vers la Gare Bois de l’Epine : les voies rou-tières, les voies en site propre du bus et les chemins piéton-niers, ces derniers prenant des formes différentes, du sentier sauvage au trottoir aménagé.

convergence ferrée

convergence automobile

convergence automobile

convergence piétonne

2.1. Les liaisons urbaines

Convergence vers la gare

point de convergence

grands axes

axes moyens

convergence bus

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2. le contexte urbain2.1. les liaisons urbaines

2�

...ou une très mauvaise, se-lon l’itinéraire emprunté

Cependant, cette ultra-acces-sibilité est en partie illusoire : selon la voie que l’on emprun-te, le site peut s’avérer compli-qué à atteindre. Ainsi, quand on vient de la route de Men-necy (D153), en arrivant de la N7, il n’y a aucun accès direct jusqu’à la gare; l’automobi-liste est obligé de passer par l’autoroute, puis par l’Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie pour accéder au secteur de la gare. La D153 passe au-des-sus de l’avenue de l’Aunette et l’échangeur n’offre pas de bre-telle d’accès.

non convergence

non convergence

parcours de replis

grands axes

axes moyens

point de convergence

Non convergence vers la gare

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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L’échangeur G5 à l’entrée d’Evry : en

arrivant de la Nationale 7, on peut

accéder à Evry par le boulevard de

l’Europe depuis la récente construc-

tion d’une bretelle supplémentaire ;

on peut aussi continuer sur la route

de Mennecy et accéder à l’autoroute.

Par l’échangeur, à partir de la route de

Mennecy, on ne peut rejoindre la gare

Bois de l’Epine. L’accès n’est possible

que du boulevard de l’Europe.

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2. le contexte urbain2.1. les liaisons urbaines

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En arrivant de l’autoroute, on peut ac-

céder à Evry par le boulevard de l’Euro-

pe ou rejoindre la Nationale 7. L’accès

à la gare Bois de l’Epine en utilisant

l’échangeur n’est pas possible.

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Un réseau viaire très déve-loppé mais peu lisible car fort mal hiérarchisé

Des voies “structurantes“ omniprésentes

Les infrastructures primaires présentes sur le site ou qui lui sont proches sont nombreu-ses et fortement sollicitées. À l’échelle de l’Agglomération, on retrouve plusieurs axes dits “structurants“ :

- Autoroutiers : l’autoroute A6- Routiers : la Nationale 7 et la Francilienne N446.- Ferrés : la ligne du RER D, longeant l’A6.

Des voies “structurantes“ omniprésentes

axes structurants

voies de desserte

voies secondaires

voie ferrée

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2. le contexte urbain2.1. les liaisons urbaines

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Des voies de desserte au statut ambigu

Plusieurs voies prolongent les infrastructures primaires à l’in-térieur du territoire urbanisé selon trois axes principaux: l’Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie/Rue Pierre Bros-solette, la Route de Mennecy et le Boulevard de l’Europe. Cette fonction de prolonge-ment est, d’ailleurs, souvent, une source d’ambiguïté quant au statut de ces voies de des-serte : ainsi le boulevard de l’Europe s’assimile plus à une bretelle d’autoroute qu’à un “boulevard» proprement dit. Une des raisons de cette am-biguïté résulte du fait que ces voies n’assurent pas seulement un rôle de desserte, mais aussi qu’elles relient entre elles les grandes infrastructures : l’Ave-

Des voies de desserte au statut ambigu

voies au statut «ambigu»

- Une voie en site propre autonome du réseau routier : Conçu sur un mode très fonc-tionnel, le site propre affecté à la circulation des bus (qui sillonne toute la Ville nouvelle) traverse le site sans le moindre souci d’intégration urbaine. Aux abords de la gare, son sinueux parcours en creux crée une coupure qui obère un vaste es-pace.

- De vrais sentiers piéton-niers : aux abords de la gare RER, notamment dans l’espa-ce en friche situé au Sud de la zone urbanisée de Ris Orangis, les piétons n’ont à leur disposi-tion qu’un réseau de sentiers à peine aménagés, à peine éclai-rés pour circuler.

nue Irène et Frédéric Joliot Curie/Rue Pierre Brossolette, la Route de Mennecy/Boulevard de l’Europe, le Boulevard des Champs Ely-sées, l’Avenue Paul Delouvrier/Boulevard des Coquibus…

À ces “avenues“ et “boulevards“ – dont le sta-tut ne correspond guère à ces dénominations - se raccordent ici et là des voies qui desservent les différents quartiers, telles l’Avenue de l’Au-nette qui fait le lien entre le Domaine d’Orangis et Bois Sauvage.

Les sentiers piétonniers entre le

collège et la gare

La voie du site propre

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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PIETONS : distance de parcours entre l’hôpital du Canal et

les centres ville

PIETONS : distance de parcours entre le quartier Bois Sau-

vage et les centres ville

PIETONS : distance de parcours entre la gare Bois de l’Epine

et les centres villes

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2. le contexte urbain2.1. les liaisons urbaines

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Une connexion aux cen-tres urbains mal assurée

Géographiquement proche des trois villes qui l’environne, le site en est paradoxalement très éloigné, surtout si l’on s’inté-resse aux relations aux centres urbains proches. Sur la carte ci-contre, la distance a été éta-blie à partir de trois points sur le site : la gare d’Orangis Bois de l’Epine, l’Hôpital du Canal et le quartier du Bois Sauvage. Les trois sites sont relativement éloignés des centre villes.

À pied, le temps de parcours varie entre 20 et 47 minutes. Pour le secteur de l’Hôpital et du Bois Sauvage, il est quasi équivalent jusqu’aux centres des trois villes. Le secteur de la Gare est le plus éloigné des centres (de 30 à 47 minutes de marche).

En bus, les centres sont rela-tivement accessibles, mais on relèvera que pour le centre d’Evry, les lignes 402 et 405

35

30

3�

35

21

3�

46

33

20

36

47

47

0 10 20 30 40 50

Ris Orangis 1

Ris Orangis 2

Evry

Courcouronnes

Ris Orangis 1

Ris Orangis 2

Evry

Courcouronnes

Ris Orangis 1

Ris Orangis 2

Evry

Courcouronnes

Gar

eH

ôpita

lBo

is S

auva

ge

Temps de marche (minutes)

n’accèdent pas au centre par un court trajet, mais font un détour par le Canal ou Bois Sauvage (la logique serait de passer par le boulevard de l’Europe). Ce détour semble résulter de la conception de l’échangeur G5 qui empêche certains mouve-ments de s’effectuer.

BUS : distance du parcours entre les trois secteurs choisis

et les centres ville

Temps de marche entre les trois secteurs choisis et les centres ville, calculé avec une

vitesse piétonne moyenne de 4 km/h.

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Une connexion aux équi-pements mal assurée

Un fait mérite attention, celui de l’accessibilité par les pié-tons aux équipements implan-tés sur le site, notamment les équipements scolaires et spor-tifs.

Les connexions aux équipements

axes structurants

voies de desserte

voies secondaires

voie ferrée

Le moins que l’on puisse dire est, qu’en l’état, les chemine-ments dont ils disposent sur le site, en particulier autour de la gare RER ne sont guère satis-faisants.

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2. le contexte urbain2.2. des équipements rayonnants

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2.2. Des équipements rayonnants

Ainsi qu’on l’a indiqué précé-demment, la Gare de Ris Orangis Bois de l’Epine est problématique. Voilà en effet un équipement “structurant“, très emprunté, qui semble s’ef-forcer d’être le moins visible possible. Elle n’est perceptible ni de l’autoroute, ni du chemin piétonnier qui borde l’Avenue de l’Aunette, ni du passage sous voie qui la relie au quar-tier du Canal de Courcouron-nes. Conçue d’un point de vue strictement technique comme un “pôle d’échange“ entre le ré-seau des bus et le RER, la gare se désintéresse entièrement de son impact urbain. On observe, d’ailleurs, que la disposition to-pographique de la gare la rend aussi peu visible de l’extérieur qu’elle rend invisible le site quand on arrive par le train. Il est vrai que, sur le site, en l’état, il y a peu à voir…

Mais l’aspect le plus choquant concernant ce pôle d’échan-ge reste le mépris affiché à l’égard du piéton (on semble avoir oublier que tout usager des transports publics en est un, par obligation). Certains cheminements qui relient la gare et les équipements sco-laires aux quartiers environ-nants évoquent presque le tiers monde…Il n’en demeure pas moins que la gare – et, plus globalement le “pôle d’échange“ incluant la gare de bus et le parking –, constitue un équipement rayon-nant à grande échelle (au-delà des limites du site d’étude) et qu’à ce titre, elle crée un point d’ancrage et de représentation fort pour un éventuel projet d’urbanisation. Ce qui entraî-nera, sans doute, d’en revoir globalement la conception.

Les équipements rayonnants

une gare pôle d’échange peu visible

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

3�

L’Afpa (Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) est un organisme d’intérêt général qui constitue lui aussi un équipement rayonnant puisqu’il accueille 250 stagiaires en moyenne par jour, arrivant de toute la région, en train, en voiture ou en bus. L’Afpa accompagne les demandeurs d’emploi et les salariés tout au long de leur vie professionnelle, pour favoriser leur accès à un emploi durable par des formations qualifiantes mais également par les entreprises et les branches pro-fessionnelles (services liés à l’orientation en formation professionnelle, à la formation professionnelle, à la certification et la validation des compétences, à l’accompagne-ment, à l’ingénierie). En partenariat avec les associations spécialisées, l’AFPA se mobilise pour améliorer la formation des personnes handicapées. Nul doute que les détestables conditions d’accès, notamment à pied depuis la gare, ne permettent en aucun cas à une personne en fauteuil roulant d’accéder au centre.

Le Plan, bien qu’il soit devenu un équipement culturel majeur de la vie de l’agglomération, est installé sur le site de manière très confi-née. Peu visible, difficilement accessible, (mais c’est peut-être ce qui a contribué à son attrait comme lieu d’expression d’une culture qui se veut parfois contestataire et marginale…), il rayonne pourtant bien au-delà des limites de l’agglomération. À la fois entreprise d’insertion par l’économie et lieu culturel, son audience est presque régionale avec une fréquence de 50 à 60 concerts par an et une capacité de 600 places. Prolongeant la démarche qui semble celle adoptée de longue date sur le site où, on l’a dit, des “objets“ construits sont po-sés sans aucun souci de l’urbanité qu’ils pourraient engendrer, un projet de reconstruction de cet équipement, près de l’Afpa est sur le point d’être établi. La démarche est d’autant plus regrettable que cet équipement pourrait constituer une des pierres d’angle, rapidement construite, d’un projet urbain modifiant la donne sur le site.

Le Lycée professionnel et le Collège sont deux équipements qui rayonnent de l’échelle locale et au-delà de l’agglomération. Le lycée (formations tertiaires et techniques, du BEP au Bac Pro) accueille 550 élèves dont 25% sont originaires d’Evry, 14% de Ris Orangis, 10% de Courcouronnes et 10% de Grigny. Le reste des élèves pro-vient de villes plus éloignées (Draveil, Juvisy, Melun, Massy, Etam-pes, Corbeil, Les Ulis...). Le collège (effectif de 720 élèves) est prin-cipalement fréquenté par les jeunes de Ris Orangis (plus de 60 %) et du quartier du Canal de Courcouronnes (35%). Quelques élèves viennent de Grigny (une trentaine) et d’autres villes alentours. L’in-tégration de ces deux équipements devra être prise en compte dans l’élaboration du projet d’urbanisation, surtout pour ce qui concerne les relations piétonnières avec les différents quartiers où résident les élèves et le pôle d’échange du Bois de l’Epine. Le Plan actuel

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2. le contexte urbain2.2. des équipements rayonnants

3�

Le Plan

Le Lycée Professionnel

Le Collège

La gare Bois de l’Epine

L’AFPA

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

40

2.3. Opérations ANRU et intentions de projet

Des opérations ANRU qui demeurent confinées dans leurs limites

Aux alentours du site d’étude, plusieurs opérations portant le label de l’ANRU sont engagées ou sur le point de l’être (sur le quartier du Canal, le quartier du Bois sauvage, le Grand en-semble du plateau).Chacune de ces opérations, parmi les différents problèmes qu’elle règle, cherche à sortir des limites qui enclavent ces quartiers. Or, un des intérêts du site d’étude est qu’il pour-rait donner des possibilités de donner plus d’ampleur à ce désenclavement. Faire sortir les quartiers concernés de leur enfermement, modifier leur contexte urbain, donnerait ain-si une plus grande portée aux opérations envisagées. On note que pour le secteur Bois sauvage/Sofinco, une ZAC communautaire est en

réflexion. Elle regroupe l’opé-ration ANRU Bois Sauvage avec la parcelle de Sofinco. À côté, le regroupement du Parc des Loges et du croissant le long du Boulevard de l’Europe a lui aussi été envisagé. L’in-tégration de ces opérations dans une problématique ur-baine plus large leur donnerait assurément un plus fort impact et une meilleure efficience par rapport aux buts recherchés.

Localisation des opérations ANRU à proximité de la zone d’étude

ANRU du Grands ensemble

du Plateau

ANRU du Canal

ANRU Bois Sauvage

ANRU Pyramides

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2. le contexte urbain2.3. opérations ANRU et intentions de projet

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Des projets sur ou aux abords du site qui pour-raient, pour certains, jouer un rôle déterminant

Plusieurs projets sont en cours de réflexion sur le secteur d’étude ou à proximité immé-diate, certains pouvant avoir un impact déterminant sur le deve-nir de la zone et inversement.

Le Plan, on l’a vu, devrait être prochainement déplacé et agrandi non loin de son em-placement actuel (le déplace-ment est justifié par la vétusté des locaux non conformes aux normes de sécurité et d’hygiène, par les mauvaises conditions de stationnement autour de l’équipement et par la gêne acoustique subie par les riverains). Le programme (SHON de 2 527 m2) prévoit une salle de concert de �50 places à capacité modulable, un restaurant de �0 couverts et un parking de 150 places pour les voitures et de 40 pla-ces pour les deux roues. Dé-connecter ce déplacement de la réflexion sur l’aménagement

d’ensemble du site est, on l’a dit, un non-sens dans la me-sure où cet équipement serait de nature à jouer un rôle clé dans le projet et le programme d’aménagement urbain qui de-vraient s’y développer. (Inver-sement, cette déconnexion ne garantit pas la bonne intégra-tion urbaine de cet équipement dans l’ensemble appelé à se développer sur le site).

Le projet visant à transformer l’ancienne usine Lu en centre commercial est également à l’ordre du jour. Bien que physi-quement proche du site d’étu-de, ce projet se positionne de l’autre côté de l’autoroute et, de ce fait, son impact spatial sur la recomposition urbaine du site d’étude ne peut être que faible. Par contre, d’un point de vue programmatique, il se pourrait que les fonctions s’implantant à l’emplacement de l’ancienne usine puissent jouer complé-mentairement (ou non…) avec le programme d’aménagement du site. Seule une démarche étendant les limites de l’étude (et englobant l’hippodrome)

pourrait permettre d’en juger.

D’autres équipements tels qu’une caserne de pompiers, une déchetterie, le CEM TICE (Centre d’Exploitation et de Maintenance du réseau TICE) doivent ou peu-vent s’implanter sur le site d’étude. Leur impact sera loin d’être négligeable, notam-ment sur le plan visuel. Sur le plan circulatoire, la sortie des véhicules d’urgence de la caserne des pompiers, à l’extrémité du site propre, n’est pas considérée comme incompatible avec le passage des bus, et ce de même si le CEMTICE était implanté sur le site. Ce Centre d’exploitation et de maintenance, occupant une emprise de 40 000 m2, génèrerait 350 à 400 emplois.

Localisation des projets à proximité de la zone d’étude

Hippodrôme

Lu

Hôpital

Le Pré aux

Vaches

Déchetterie

Caserne des Pompiers

Le Plan

CEM

TICE

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2. le contexte urbain2.3. opérations ANRU et intentions de projet

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La mise en valeur prévue du Pré aux vaches, espace qui occupe une position centrale et qui constitue une articulation importante avec la partie Nord de Ris Orangis, est également un sujet digne d’intérêt.

Enfin, aux abords immédiats du site d’étude, des opérations de logements sont en gestation qui ne sont pas, pour le mo-ment, conçues en référence à une vision d’ensemble. La principale de ces opérations se situe à l’emplacement de l’Hôpital construit en bordure du quartier du Canal à Cour-couronnes. L’un des objectifs de cette opération consisterait à créer une continuité urbaine s’affranchissant des voies fer-roviaires pour ouvrir le quartier du Canal sur le boulevard de l’Europe.

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Le projet de “coulée verte“

Le PLU de Ris Orangis signale l’existence d’un «espace au Sud de la RN7 et à l’Est du rû de l’Écoute s’il pleut revêt qui un aspect de friche herbacée et arbustive et qui représente un corridor écologique (cette appellation a été depuis aban-donnée). Le couloir vert, der-nier coteau non urbanisé du territoire de la Ville nouvelle, sert de support à une future “coulée verte“ promue par le Conseil Général de l’Essonne. Cette “coulée verte“ relierait Sénart et St Eutrope grâce à une “trame verte“ qui, pour l’heure, sur le site d’étude, ne paraît pas évidente (l’espace y est actuellement trop morcelé pour que puisse exister une continuité verte suffisamment forte pour donner une crédibi-lité à cette “coulée“). L’AFTRP a néanmoins anticipé cet amé-nagement en créant un étroit passage vers St Eutrope entre deux entreprises du secteur de l’Orme Pomponne.La commune de Ris Orangis,

quant à elle, indique souhaiter voir naître à cet endroit «un aménagement harmonieux des 60 Arpents avec un souci tout particulier de préservation de son patrimoine naturel». Elle imagine que cet espace puisse constituer, à terme, une zone de détente et de loisirs et créer «un poumon vert pour la commune jouant un rôle de coupure verte avec Evry».

Intention de tracé de la coulée verte

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2. le contexte urbain2.3. opérations ANRU et intentions de projet

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Le fait que le secteur qui envi-ronne la gare du Bois de l’Epi-ne soit resté à l’écart du projet urbain de la Ville nouvelle alors qu’il est, par définition, extrê-mement bien desservi tant par la route que par les transports en commun, constitue, on l’a dit, une énigme. Certes, ce secteur n’occupe pas une po-sition centrale dans ce projet (le centre principal était prévu ailleurs, à Evry) et il est situé au fond du territoire de la com-mune de Ris Orangis, laquelle ne s’est jamais véritablement intégrée au projet de Ville nou-velle. Il n’en reste pas moins que la vacuité des emprises foncières acquises de longue date par EPEVRY (puis trans-férées à l’AFTRP), si près d’une gare RER, surprend.

Au demeurant, il semble que la gare, construite en même temps qu’était créée la Ville nouvelle en 1�75, devait à l’ori-gine être le point central d’une urbanisation progressive de la zone. Alentour devait s’implan-ter un CHU, centre hospitalier de la Ville nouvelle s’étendant

sur 3� ha, qui ne verra pas le jour (à la place, l’hôpital Louise Michel, plus petit, sera construit en bordure du quartier du Ca-nal, à Courcouronnes). Entre temps, la commune de Ris Orangis sortira de l’Etablisse-ment public de la Ville nouvelle et remettra en question le sort des emprises acquises par l’or-ganisme public. La commune y implantera les équipements scolaires dont elle aura besoin que l’on connaît aujourd’hui, le collège et le lycée profession-nel. Au fil du temps, la commu-ne préfèrera se concentrer sur la ville existante et adopter une démarche de développement de la ville sur elle-même.

Aujourd’hui encore, la zone Sud est considérée par la commune comme une « zone en attente », dont l’urbanisa-tion ne devrait être envisagée que lorsque les importantes opérations du Dock des Al-cools (600 logements) et de la Clinique de l’Essonne (100 logements) seront achevées.

2.4. Quel devenir pour la zone d’étude ?

Une zone qui paraît oubliée par le projet urbain de la Ville nouvelle

les espaces «libres»

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2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

47

Le foncier

La plupart des emprises fon-cières sur le site d’étude appartiennent à l’AFTRP, et quelques unes à l’Etat.

Les propriétaires des parcelles

Ris Orangis = 33 041 m2

SDIS = 14 635 m2

Privés = 42 629 m2

Région = 13 599 m2

Etat = 208 341 m2

AFTRP = 806 498 m2

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

4�

Le parcellaire bâti

Le parcellaire vide

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2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

4�

Les voiries et délaissés de voiries

Détail du parcellaire autour de Sofinco

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Comparaison des surfaces

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2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

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Surfaces gelées et surfaces à terme urbanisables

Surfaces geléesSurfaces à terme urbanisables

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Le règlement d’urbanisme

Le POS de 1991 classe la zone Sud de la commune de Ris Orangis en zone Na ou en zone naturelle (comme le Pré aux vaches). Il s’applique actuellement sur la zone. Le PLU de Ris Orangis classe ces terrains en zones urbanisables sans règlement. Il rappelle que l’aire des gens du voyage va être réduite de moitié en capa-cité (25 places) sans réduire sa surface et doit être conservée ou déplacée (PADD du PLU Ris Orangis, p.16 « redimen-sionnement ou déplacement d’une aire d’accueil des gens du voyage »)Le croissant le long du boule-vard de l’Europe avec l’échan-geur G5 d’entrée de ville fait partie de l’îlot C dans le PLU d’Evry. Cet îlot est affecté d’une fonction dominante tertiaire qui n’interdit pas des constructions ayant une destination différen-te. Le Parc des Loges (îlot D) est un parc urbain protégé.

Règlement par secteur (PLU Ris

Orangis)

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2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

53

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Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), ainsi que dans le périmètre du site inscrit de la vallée de la Seine de Cor-beil-Essonnes à Villeneuve-Saint-Georges. Cette mesure de protection reconnaît la va-leur pittoresque et écologique des secteurs en bord de Seine et les espaces boisés résiduels au milieu des infrastructures routières.

Les arbres de boisement et d’ornement

Le relevé des arbres d’aligne-ment des espaces publics a été réalisé d’une manière très complète par l’Office National des Forêts. Les arbres implan-tés dans des zones constructi-bles ou dont le statut pourrait être modifié dans l’avenir et qui par conséquent ont un intérêt au regard du PLU, font l’objet d’une attention particulière. Ces arbres intéressants de la ville de Ris-Orangis sont clas-sés en trois catégories : les ar-bres intéressants, très intéres-sants et remarquables (PLU Ris Orangis).

Servitudes :Les espaces boisés classés - Le bois du Pré aux vaches : « Ces terrains comprenant un important massif boisé consti-tuent un espace transitoire entre le quartier de la Ferme du Temple et le Château du Domaine d’Orangis » indiue le PLU de Ris Orangis. La protection de ce massif est inscrite en vue de sa future af-fectation en parc urbain dont les modalités futures d’amé-nagement seront prises en concertation avec les usagers.- Le parc du Château d’Orangis-L’arboretum-Le bois le long du ru de l’Ecoute s’il pleut : « La mise en valeur et la protection du ru de L’Ecoute s’Il pleut nécessite un espace ouvert d’épaisseur suffisante pour permettre l’im-plantation de la Coulée verte, la réhabilitation du milieu humide et la transition paysagère qui s’opère entre l’espace bâti et l’espace naturel ». L’espace à l’Est du ru de L’Écoute s’il pleutest compris dans le périmètre de la Zone Naturelle d’Intérêts

Localisation des espaces classés et arbres de boisement et d’ornement

espaces boisés classés

arbres de boisement et d’ornement

Page 55: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

55

Situation du domaine d’Orangis par rapport aux différents

bâtiments remarquables de Ris Orangis, carte des bâti-

ments remarquables sur la commune de Ris Orangis, PLU

Règlement par secteur (PLU Ris Orangis)

Les bâtiments remarquables Le château d’OrangisLa ferme d’OrangisIl subsiste, dans la ferme, un imposant pigeonnier qui repose sur une voûte dite en anneau, assez rare. Les bâtiments de l’ancienne ferme accueillent, depuis 1��0, des ateliers d’art. Acquis par la famille Lot en 17�3, le château a été agrandi en 1�40 par l’adjonction d’un étage. « Il convient de prévoir des mesures de protection et

de préservation pour chacun de ces sites remarquables » indique le PLU de Ris Oran-gis (p.43-44). La commune de Ris Orangis souhaitait que ce patrimoine soit remis en état, notamment le château dans le centre artisanal. Des études ont été faites, mais les négo-ciations n’ont semble-t-il ja-mais abouties et paraissent de plus en plus difficiles.

Château et ferme du domaine d’OrangisCentre artisanal du

Domaine d’Orangis

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Réseaux à haute tension et souterrains

Un faisceau aérien de lignes électriques à haute tension tra-verse le site d’étude au-dessus de l’Aire des gens du voyage et le long du secteur des jar-dins familiaux. Le PLU de Ris Orangis évoque la possibilité de construire à 3m de ces fais-ceaux, ce qui surprend compte tenu des évidentes nuisances électromagnétiques que ce réseau engendre (il convient cependant de rappeler que les normes, en la matière, en France, sont inexistantes alors qu’elles sont promulguées de manière très stricte par l’OMS et dans les autres pays euro-péens…). On notera que les “gens du voyage“ sont très ex-posés, sans que cela semble inquiéter.

Aucun réseau, ni ouvrage de transport de gaz ne passe sur le secteur ou a proximité (pas d’ouvrage à moins de 15m). Le réseau de distribution de gaz et les réseaux EP/EU

s’avéreraient insuffisant pour répondre aux besoins d’une urbanisation dense du secteur.

réseau eau potable/poteau incendieligne à Huate Tension 225v

Localisation des réseaux

collecteur eaux usées

collecteur eaux pluviales

Page 57: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

57

Réseaux aériens

Concernant le réseau aérien, le territoire de l’Agglomération est affecté par le plan d’expo-sition au bruit des aéronefs de l’aérodrome de Brétigny-sur-Orge. La partie concernée du territoire se situe dans la fran-ge Sud de l’hippodrome, elle épargne donc le secteur d’étu-de. Par contre celui-ci est tra-versé par la zone de balisage liées à l’aérodrome de Bretigny (faisceau Bretigny-Monihyon) et par la zone aéronautique de dégagement, ce qui entraîne certaines contraintes concer-nant les bâtiments construits sur cette zone.

Transmissions radioéléctri-ques

Un faisceau de transmissions radioélectriques, qui traverse le territoire sur une largeur d’environ 200m en passant au-dessus de la gare, influe sur la hauteur des bâtiments.

Réseau aérien et transmissions ra-

dioélectriques

Opérations ANRU et projets situés

dans les zones de servitude

conservation des eauxbalisage de l’aérodrome de Bretignydégagement aéronautique

chemin de fer

transmissions radioéléctriques

opérations ANRU

projets

«coulée verte»

Page 58: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

5�

localisation des ouvrages d’art

Ouvrages d’Art

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2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

5�

n° identifiant

Nature d'ouvrage Voie portée Voie franchie Type

d'ouvrage gestionnaire, propriétaire Observations

C1 Pont RN44� Voie SNCF P.R.A.D. DDE, SNCF, MOO=Etat-Epevry Réalisation 1�73

C2 Buse EP Voie SNCF Ecoute s'il Pleut Buse BA, d:1�00 Concessionnaire, SNCF

C3 Passerelle Vois piétonne ou cyclable Voie SNCF SNCF, Services communaux

C4 Pont AV de l'Orme à Martin Voie SNCF SNCF, Services communaux

C7 A6 Ecoute s'il Pleut Buse BA, d:2000 DDE, Concessionnaire

EI26 Pont Voie en site propre Bd de l'Europe RD�1 Dalle BA UTTE, Services communaux

EI31 Passerelle privée Passerelle privée Allée Jacques Monod tronçon non réalisé

Gestionnaire d'immeuble, Services communaux

EI32Ponceau non

raccordé, non utilisé RD�1 (voie S12), Bd de l'EuropeAllée Jacques Monod tronçon non

réalisé UTTE, Services communaux

EI33 Pont RN44� entre RN7 et A6 RD�1 DDE

EI34 Pont RN44� Avenue de l'Aunette DDE, Services communaux Ne figure pas au f ichier DDE

R1 Aqueducs A6 Aqueducs de la Vanne et du Loing Voute DDE, SAGEP, MOO=Etat Réalisation 1�5�

R2 Passerelle Vois piétonne ou cyclable Voie SNCF SNCF, Service communaux

R3 Canalisation eau potable Voie SNCF Canalisation eau potable

R7 Pont RD31 A6 PSIDP, Dalle BP DDE, UTTE

R8 Pont RD31 Voie SNCF VIPP SNCF, UTTE

R9 Pont RN44� Nord A6, RN440, RN441 PSIBA DDE, MOO=Etat Réalisation 1�5�

R10 Pont Route située entre RN446 et voie SNCF. Ancienne RD91 Voie SNCF SNCF, Services communaux

R11 Pont Bretelle RN104 direction Versailles RN449 direction A6 Paris PRAD DDE, MOO=Etat Réalisation 1�74

R12 Pont RN446 Sud A6 PSIDN DDE, MOO=Etat Réalisation 1�74

R13 Passerelle Vois piétonne ou cyclable Voie en site propre SNCF, Services communaux

R14 Dalle gare Vois piétonne ou cyclable, accès vers gare Voie SNCF Dalle SNCF

R15 Pont RN44� Nord Rue du Plessis Briard, en direction de la gare Orangis Bois de l'Epine PIPO DDE, Services communaux, MOO=Etat-

Epevry Réalisation 1��0

R16 Pont RN44� Sud Rue du Plessis Briard, en direction de la gare Orangis Bois de l'Epine PIPO DDE, Services communaux Réalisation 1��0

R17 Pont Voie en site propre Voie SNCF SNCF, Services communaux

R18 Pont RN44� Nord TU site propre PIPO DDE, Services communaux, MOO=Etat-Epevry Réalisation 1��0

R19 Pont RN44� Sud TU site propre PIPO DDE, Services communaux, MOO=Etat-Epevry Réalisation 1��0

R20 Pont Route située entre RN446 et voie SNCF. Ancienne RD91 Voie SNCF SNCF, Services communaux

R21 Pont RN446 AV Ambroise Croizat PSIDP DDE, MOO=Etat-Epevry Réalisation 1�74

Le plan annexé à la convention Epevry SNCF du 22/10/1976 prévoit un ouvrage K,

on ne peut pas dire si cet ouvrage K concerne la passerelle ou l'Ecoute s'il Pleut.

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Le bruit

Les arrêtés préfectoraux de classement sonore des infras-tructures de transport terrestre permettent de connaître, par le classement des voies bruyan-tes, le niveau de bruit existant et les secteurs urbains affec-tés par ce bruit. La commune de Ris Orangis est particulière ment touchée par ce type de-nuisance du à la circulation automobile et à la circulation ferroviaire.

Zones de propagation du bruit

catégorie 4

catégorie 5

catégorie 3

catégorie 2

catégorie 1

Page 61: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

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Sur Evry, le boulevard de l’Europe est classé en zone 3, ce n’est donc pas un secteur très bruyant.L’article 13 de la loi sur le bruit prévoit que tout projet de construction situé dans le secteur affecté par le bruit pré-sente un isolement acousti-que minimal apte à assurer laprotection des occupants. La carte des secteurs affectés par

le bruit est exhaustive (carte ci-contre) : elle indique les chif-fres des tableaux de classifi-cation sonore effectué par le Préfet du département (il s’agit d’une classification du réseau en tronçons auxquels est af-fectée une catégorie sonore).

Opérations ANRU et projets situés dans les zones de propagation du bruit

opérations ANRU

projets

«coulée verte»

Page 62: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Les intentions du SDRIF

Le nouveau SDRIF identifie sur la commune de Ris-Orangis des es-paces ayant vocation à être en totalité ouverts à l’urbanisation d’ici 2015 (50% au moins de leur superficie devait déjà l’être en 2003 !). Ces espaces figuraient en zones NA dans le POS approuvé le 20 juin 1��1.Le SDRIF privilégie des logements et des services autour de la gare du Bois de l’Epine (commerces, tertiaire, bureaux…). La CA privilé-gie les activités. Le SDRIF définit aussi la densité de l’urbanisation.

Page 63: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

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Page 64: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Les intentions des différentes communes

Evry, Ris Orangis et Courcouronnes partagent une volonté commune de densifier l’urbain sur leur territoire. Entre 2007 et 2013, la construction d’au moins 500 logements par an (en accord avec les prévisions du SDRIF) est un objectif repris par la Communauté d’agglomération. Ce qui varie d’une commune à l’autre, ce sont les modalités et les lieux où cette densification peut s’opérer.

Les intentions de l’AFTRP

L’AFTRP, propriétaire de la plupart des terrains du site d’étude, s’in-téresse de près à leur devenir, l’Etat exerçant une forte pression pour qu’il y soit construit des logements. L’AFTRP a lancé plusieurs études sur ces emprises, dont une ré-cemment sur le secteur du croissant longeant le boulevard de l’Euro-pe, un des objectifs consistant à dégager des ressources financières pour équilibrer l’opération lancée sur le quartier du Bois Sauvage. L’étude n’a pas permis de conclure et la destinée de la zone reste donc ouverte (depuis 25 ans, elle est dédiée à de l’activité). Une autre étude concernant l’implantation du futur Plan a été élaborée en mai 2006, mais le site envisagé par l’AFTRP (site jouxtant le parking de la gare Bois de l’Epine) n’a pas été retenu par la commune de Ris Orangis.

Page 65: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

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Courcouronnes

La commune de Courcouronnes, par la voix de son Maire, approuve l’éven-tualité d’une urbanisation sur le secteur en soulignant le manque de loge-ments afin de faciliter le parcours résidentiel des habitants (freiné par le manque actuel de petits logements) notamment des jeunes et des person-nes âgées. Le Maire adhère aux orientations du SDRIF concernant l’im-plantation de logements autour de la gare, implantation valable aussi pour le secteur de l’Hôpital.C’est d’ailleurs principalement ce secteur qui intéresse le Maire de Cour-couronnes, dans la mesure où, après la démolition de l’Hôpital, il offre des potentialités pour construire de nouveaux logements et pour ouvrir le quar-tier du Canal sur l’avenue de l’Europe (idée déjà formulée dans la cadre du dossier ANRU sur le quartier du Canal).

Concernant la voie de tram-train (voir ci-après le chapitre 3 consacré aux déplacements), le Maire de Courcouronnes se déclare non favorable au tracé qui longe le quartier du Canal au Nord, car il y voit le renforcement de la coupure créée par le RER. Il est à l’inverse favorable au tracé qui suit la Francilienne et desservirait le secteur de l’ancienne usine Lu et de l’Hippodrome.

Ris Orangis

La Ville de Ris Orangis reste relativement réservée quant à l’urbanisation des terrains de “l’entrée Nord“ (cependant, elle pousse à y implanter le nou-veau Plan). La principale raison évoquée est que des projets comportant d’importants programmes de logements sont déjà lancés, ailleurs, sur le territoire communal (Dock des Alcools : 600 logements prévus ; Clinique : 100 logements). Cette réserve, on l’a vu, ne date pas d’aujourd’hui, la com-mune tenant depuis longtemps ses distances avec la Ville nouvelle sur le “front arrière“ (la ville tourne le dos au secteur de la gare), et cette réserve prend peut-être plus de force aujourd’hui du fait de l’intention clairement af-fichée par la commune de s’ouvrir sur la Seine. Enfin, nouvelle venue dans l’Agglomération, il se peut que la commune craigne d’être dépossédée de la maîtrise d’une partie de son territoire. Le PLU de Ris Orangis envisage cependant l’urbanisation à moyen terme du site d’étude en précisant que « le potentiel de développement doit être maîtrisé pour que se constitue progressivement une armature urbaine ré-fléchie, articulée avec des réserves foncières et notamment à l’entrée de ville. Les entités patrimoniales (châteaux, fermes et espaces naturels) et les équipements sont considérés comme des points d’ancrage ». C’est pourquoi, dit le PLU, ce secteur en devenir concentre des projets impor-tants pour la commune :- la réhabilitation du château d’Orangis et de la ferme,- la construction de la caserne de pompiers au domaine d’Orangis,- la construction de la salle de rock «Le Plan» à l’Ouest, près de la gare,- le redimensionnement ou déplacement d’une aire de l’accueil des gens du voyage,- le réaménagement de l’avenue de l’Aunette qui pourrait être lié au au passage de la “Coulée verte“),- la construction de la déchetterie et l’implantation d’un refuge animalier (pour le compte de l’association « chiens-chats») sur la ZAC de l’Orme Pomponne.

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

66

Evry

Jusqu’en 2005, les opérations sur la commune (l’AFTRP étant propriétaire de la majorité des terrains) ont été menées par l’Établissement public dans le cadre de la Ville nouvelle. À la disparition de celui-ci, la commune a souhaité mettre en place une démarche de « Projet de ville » s’intéressant au développement urbain et économique. Confié à une équipe pluridisci-plinaire (Christian Devillers et TETRA) l’étude part du postulat que la ville d’Evry est plutôt bien vécue par ses habitants et donc qu’il convient de ne pas renier ce qui a été fait dans le cadre de la Ville nouvelle. Elle met en évidence six “secteurs stratégiques“ dont, parmi eux, l’Entrée Nord.La politique volontaire de développement affichée par la Ville se reposi-tionne par rapport au SDRIF : elle s’inscrit dans une vision linéaire Evry-Massy-Paris plutôt que Evry-Sénard-Sud Essonne. Concernant la construction de logements, la commune met en avant une vision associant habitat/emplois et habitat/qualité urbaine, dans un souci de requalification de « l’image de la ville ». Dans les 15/20 ans à venir, l’objectif est de construire 3 000 à 4 000 logements supplémentaires.On peut noter que les terrains situés autour de la gare du Bois de l’Epine, perçus comme éloignés du territoire communal, ne mobilisent pas l’atten-tion de la ville d’Evry, celle-ci se portant plutôt sur le croissant situé le long du boulevard de l’Europe, près des opérations ANRU menées sur le sec-teur des Pyramides et du Bois sauvage.

Page 67: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

2. le contexte urbain2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?

67

Page 68: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

6�

1 – Considérer un espace unique ou plusieurs ? Envi-sager un seul espace à réu-nifier pour contrecarrer le morcellement du territoire ? Ou accepter le morcelle-ment et réfléchir à l’échel-le des sous-espaces ?

Replacé dans son contexte ur-bain, le site d’étude n’apparaît pas comme un espace uni-que, mais comme l’association de deux, au moins : l’espace autour de la gare qui s’étend jusqu’aux franges de la zone urbanisée de Ris Orangis ; l’espace longeant le boulevard de l’Europe auquel peut être rattachée l’emprise de l’hôpital situé de l’autre côté de la voie RER.Un premier enjeu serait de dire si ces deux espaces dis-joints peuvent être traités sé-parément ou s’il faut tisser des liens forts entre eux pour les unir.

2 – Peut-on associer l’amé-nagement de l’espace aux projets en cours (opérations ANRU, reconstruction de l’Hôpital, nouveau “Plan“…) pour leur donner plus de force, de cohérence ?

Plusieurs projets étant pro-grammés sur le site d’étude (la construction du nouveau “Plan“, le remplacement de l’hôpital par un éco-quartier, etc .) ou à sa proximité immé-diate (opérations ANRU), un second enjeu consisterait à faire en sorte que l’urbanisa-tion du site d’étude serve ces projets en les intégrant dans un projet d’ensemble. Ainsi le Plan, repositionné, pourrait être la première pierre d’un projet urbain autour de la gare. De même, les opérations ANRU pourraient être mieux désenclavées et le site de l’hôpital pourrait s’ouvrir sur le Boulevard de l’Europe.

ENJEUX 2

Page 69: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

70

Le secteur d’étude regroupe plusieurs modes de déplacements. C’est même, en l’état, sa caractéristique essentielle du fait de la pré-sence de la gare qui, avec la gare de bus, constitue un authentique “pôle d’échange“ pour reprendre le terme consacré en matière de transports des personnes. Piétons, automobiles, bus et RER se croi-sent en permanence à cet endroit ; leurs flux se superposent, s’ali-mentent, se confrontent.

3.1. Les déplacements automobiles

Caractéristiques des voies

Les voies primaires ont un trafic très dense. À la hauteur de Ris Orangis, sur l’Auto-route A6, on compte 177 000 véhicules/jour dans les deux sens. À l’heure de pointe du matin et du soir, l’axe est sa-turé. On compte 34 �00 véhi-cules/jour sortant de l’A6 vers le boulevard de l’Europe et 13 000 sortant vers l’avenue Irène et Frédéric Joliot Curie.

Les voies de transit : la Route de Mennecy, qui fait liaison en-tre l’A6 et la RN7, est emprun-tée par 34 �00 véhicules par jour. Le trafic y est un peu plus dense que sur la RN7. L’axe est saturé en heure de pointe du matin dans les deux sens mais le trafic y est plus fluide en heure de pointe du soir. Sur le boulevard de l’Europe et l’échangeur qui le dessert, le trafic est dense mais l’axe n’est pas saturé en heure de pointe.

Les voies de desserte : ce sont des voies fonctionnelles, qui desservent la gare d’Oran-gis Bois de l’Epine. À l’heure de pointe du matin en direc-tion de la gare, et à l’heure de pointe du soir en direction de l’A6, l’Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie et l’Avenue de la Résistance sont saturées.

Les voies urbaines : l’Avenue Pierre Brossolette qui pénètre dans Ris Orangis jusqu’à la RN7, l’Avenue de l’Aunette qui part du quartier Bois sauvage à Evry et la Rue du Plessis Briard qui débouche du quar-tier du Canal de Courcouron-nes, sont des axes saturés en heure de pointe du matin et du soir.

Autoroute A6, vue du pont, Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie

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3. les déplacements3.1. les déplacements automobiles

71

caractéristiques des voies principales

voies de desserte

voies urbaines

voies de transit

voies primaires

Voie Capacité (UVP/h) Vitesse à vide (km/h)

Trafic véhicules/jours saturation HPM saturation HPS

Autoroute A6 5 400 vitesse>�0 132 000entre 74%et 117% dans les 2

sens à proximité de la sortie Bois de l'Epine et échangeur

entre 74%et 117% dans les 2 sens à proximité de la sortie Bois

de l'Epine et échangeur

Francilienne capacité>4000 vitesse>�0 66 000 entre 74%et 117% dans les 2 sens

entre 74%et 117% dans les 2 sens

Nationale 7 3 600 60<vitesse<�0 32 000 entre 74%et 117% dans les 2 sens

entre 74%et 117% dans les 2 sens

RN 446 2 �00 40<vitesse<60 27 700 4�%<S<75% premier tronçon ; S<4�% dans Courcouronnes

premier tronçon 74%<S<117% en direction de l aFrancilienne ;

S<75% dans Courcouronnes pour les deux sens

Echangeur autoroutier entre 2000 et 4000 selon bretelles

40<vitesse<60 S<75% S<75%

Route de Mennecy 2 �00 40<vitesse<60 34 �0074%<S<117% dans les 2 sens entre l'A6 et l'échangeur routier

du boulevard de l'EuropeS<50% dans les deux sens

Boulevard de l'Europe 2 �00 40<vitesse<604�%<S<75% en direction du centre d'Evry ; S<50% dans

l'autre sens

4�%<S<75% dans les deux sens, tronçon le long du Parc des

Loges en direction de l'A6 74%<S<117%

Echangeur routier entre 1000 et 2000 40<vitesse<60 S<75% S<75% en majorité, sauf bretelle

entrée A6 74%<S<117% en direction de Paris

Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie

1 200 40<vitesse<60 13 000

74%<S<117% en direction du rond point de l'AFPA ;

4�%<S<75% en direction de l'A6 et la Francilienne

74%<S<117% sur la portion entre l'A6 et l'entrée de l'Orme

Pomponne ; S<75% sur le reste du tronçon

Avenue de la resistance 2 �00 40<vitesse<60 74%et 117% en direction de la

Gare du Bois de l'Epine ; S<50% dans l'autre sens

4�%<S<75% dans les deux sens entre le rond point de l'Afpa

et la Gare

Avenue de l'Aunette non classée 40<vitesse<60

74%<S<117% dans les 2 sens entre le collège et Bois sauvage ; S<50% entre le collège et Pierre

Brossolette

74%<S<117% de Bois sauvage au collège ; S<50% entre le collège et Pierre Brossolette

Rue du Plessis Briard (tronçon entrant dans le quartier du Canal)

non classée 40<vitesse<60 4�%<S<75% dans les deux sens74%<S<117% en direction de la

Gare

Avenue Pierre Brossolette �00 40<vitesse<60 13 00074%<S<117% dans les 2 sens entre rond point de l'AFPA et carrefour du Pré aux vaches

74%<S<117% dans les 2 sens entre rond point de l'AFPA et carrefour du Pré aux vaches

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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Boulevard de l’Europe, carrefour avec l’Avenue l’Orme à Martin Boulevard de l’Europe, carrefour avec l’avenue l’Orme à Martin

Page 73: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.1. les déplacements automobiles

73

Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie Avenue de la Résistance

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

74

Avenue Pierre Brossolette Rue Plessis Briard, tronçon d’accès à la gare

Page 75: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.1. les déplacements automobiles

75

Avenue de l’Aunette, tronçon ferme d’Orangis Avenue de l’Aunette, tronçon résidentiel

Page 76: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

76

Saturation en heure de pointe du matin, étude 2006 (ISIS)

trafic dense

trafic fluide

trafic saturé

Page 77: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.1. les déplacements automobiles

77

Saturation en heure de pointe du soir, étude 2006 (ISIS)

Page 78: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

7�

Les projets routiers

Plusieurs projets d’aménage-ment routier dans le secteur sont susceptibles d’avoir une influence à grande échelle sur l’écoulement des flux, avec un impact sur le site d’étude.

Localisation des projets routiers

Requalification du Boulevard del’Europe en boulevard urbain

Requalification de la RN446en boulevard urbain

Création de nouvelles voies en relation avec l’élargissement de la francilienne

Elargissement de laFrancilienne

Page 79: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.1. les déplacements automobiles

7�

Elargissement de la Fran-cilienne et de l’échangeur autoroutier

- L’élargissement des voies sur la Francilienne, à l’étude, pré-voit le passage de 2x2 voies à 2x3 voies entre la D33 et l’A6.

- L’élargissement et le rajout de nouvelles voies sur l’échan-geur autoroutier entre l’A6 et la Francilienne vise à améliorer les conditions de circulation sur la Francilienne et de concentrer le trafic sur les voies rapides (hors Courcouronnes). A priori, l’impact de ces aménagements sur le site d’étude est négligea-ble. Non encore programmés à court terme, ils gèlent cepen-dant une partie des délaissés de voirie.

Réaménagement de la RN446

Rétrocédée en partie à la Ville de Courcouronnes et en partie au Conseil Général de l’Es-sonne, la RN 446 traversant Courcouronnes fait l’objet d’un

projet de requalification en boulevard urbain afin de limiter le trafic de transit. L’objetif con-siste à réduire le flux de la cir-culation, notamment au niveau de l’échangeur du Bois Briard emprunté par des véhicules arrivant du Nord et du Sud pour accéder à Evry Centre (le passage d’un axe à 2x2 voies avec un terre-plein central à un axe comportant 2x1 voie doit permettre la réduction de la taille des carrefours et la mise à niveau des croisements). L’impact de ces aménage-ments sur le site d’étude reste à quantifier.

Requalification du boulevard de l’Europe

Il semble que la requalification du boulevard de l’Europe en boulevard urbain soit réguliè-rement évoquée, mais le pas-sage à la pratique n’est pas programmé.

Page 80: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�0

3.2. les déplace-ments en transport en commun

Le RER

Un trafic perturbé, des conditions d’accès peu ave-nantes

Avec une moyenne de � trains par heure en gare de Bois de l’Epine, celle-ci est à peu près bien desservie. À l’heure de pointe du matin, 32 trains cir-culent entre 7h et �h dans les 2 sens, mais ce trafic reste in-suffisant, les trains étant sur-chargés.Les usagers se plaignent du trafic trop aléatoire, du non respect des horaires, du man-que de personnel d’accompa-gnement SNCF et, surtout, de la vétusté des véhicules (il ne semble pas que les enquêtes leur ait demandé leur avis sur l’état des abords de la gare et ses conditions d’accès… ). L’amélioration du RER D est en projet, le Conseil régional

Page 81: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.2. les déplacements en transport en commun

�1

ayant décidé de consacrer 55 millions d’euros pour palier à l’insuffisance du réseau. Des réflexions sont par ailleurs en cours, en partenariat avec la TICE (Transports Intercommu-naux du Centre Essonne), pour mieux coordonner les bus avec le RER et améliorer la qualité de l’accueil. Quant à l’aména-gement des abords, rien, sem-ble-t-il, n’est prévu.

La gare Bois de l’Epine, un important pôle d’échange

Page 82: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�2

Nombre de voyageurs Nombre de trains par heure

Page 83: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.2. les déplacements en transport en commun

�3

Une desserte locale

Concernant le trafic voyageurs de la gare RER, les chiffres dis-ponibles tendent à indiquer que celle-ci assure principalement une desserte locale : plus de la moitié des voyageurs viennent de Ris Orangis et l’autre moitié de Courcouronnes et d’Evry, le rabattement s’effectuant majo-ritairement à pied ou en bus.Il reste que, compte tenu de la très bonne accessibilité de cette gare équipée d’un par-king gratuit de 3�5 places, on s’étonne qu’elle reste confinée à cette fonction de desserte lo-cale. Il est vrai qu’elle est peu visible, mal signalée, et que le parking est régulièrement satu-ré. Nul doute cependant qu’il y a là, en termes de politique des déplacements à grande échel-le, une potentialité qui reste à exploiter.

Polarisation

Page 84: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�4

4�%

41%

0,40%

3,�0% 4,20%

0,17% 1,15% 0,12%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

Pourcentage

Marche à piedBus + CarTrain/RERVoiture (garée)Voiture (dépose)2 rouesAutre modeMode non précisé

Villes d'origine des voyageurs

Nombre de voyageurs Pourcentage

Comparaison Gare Val de

Ris

Comparaison Gare Grand

Bourg

Ris Orangis 2 373 59% �2,60% 12,00%

Courcouronnes 951 23,70% 0,16%

Evry 562 14% 0,40% �7,00%

Bondoufle 4� 1,20%

Le Plessis Pate 17 0,42%

Lisses 17 0,42%

Bretigny sur Orge 10 0,25%

Ste Geneviève des Bois 7 < 0,2%

Grigny 6 < 0,2%

Melun 5 < 0,2%

Juvisy sur Orge 5 < 0,2%

Arpajon 4 < 0,2%

Athis Mons 1 < 0,2%

Corbeil Essonne 1 < 0,2%

Soisy sur Seine 1 < 0,2%

Villeneuve St Georges 1 < 0,2%

Crosnes 1 < 0,2%

Vigneux sur Seine 1 < 0,2%4 011

Villes d’origine des voyageurs, étude de programmation commerciale « secteur Dock des Alcools », AFTRP/Orchestra, sept.2005

Origine Ris Orangis

Origine Evry

Origine CourcouronnesModes de rabattement, sept.2005

Page 85: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.2. les déplacements en transport en commun

�5

Rabattement à pied

Rabattement à pied et en bus (site propre à droite)

Rabattement en voiture : un parking saturé

Page 86: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�6

Le BUS

Un réseau en étoile autour de la gare, qui reste incom-plet

La gare d’Evry-Courcouronnes est le plus gros pôle d’échange de l’agglomération : � lignes de bus dont 3 en départ-terminus et le RER D convergent à cet endroit. La gare du Bois de l’Epine est considérée comme un noeud important au même titre que la gare du Bras de Fer. Plusieurs correspondances de bus s’effectuent à la gare rou-tière du Bois de l’Epine, entre

de l’Epine fonctionne plutôt bien, et peut faire face à une augmentation de trafic. Aucun aménagement ne semble pré-vu sur celle-ci dans les 10 ans à venir. L’évolution constatée depuis 5 ans de +4 à +5 % par an est supposée se poursui-vre dans ces futures années, « résultant de fortes incitations tarifaires, améliorations de la qualité de service, renforce-ment simultané de l’offre, en-jeux environnementaux favo-rables aux TC, dynamique de la décentralisation des TC vers le SMITEC » (note de TICE, avril 2007). Dans les cinq pro-chaines années, la fréquenta-tion aura augmentée de 25 % (sur la base de 4 %/an) et dans les 10 ans de 50 %. L’accrois-sement de fréquentation de la ligne du RER D est supposée tendancielle (par l’amélioration du service) et ne modifie pas la croissance tendancielle de la fréquentation et de l’offre du réseau TICE.

gare routière Bois de l’Epine

les lignes 402, 404, 405, 406, 413, 41�, mais les fréquences sont jugées insuffisantes par les utilisateurs (fréquence en heure creuse inférieure à 30 min). Par ailleurs, malgré la densité du réseau, certaines zones de l’agglomération res-tent mal desservies, en parti-culier les zones d’emploi à l’in-térieur des Terres St Lazare et de la zone d’activité de l’Orme Pomponne. Il semble d’ailleurs que les salariés de ces zones d’activités arrivent de la gare de Grigny, ou en voiture.Requalifiée il y a 10 ans, la gare routière de Bois

Page 87: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.2. les déplacements en transport en commun

�7

le réseau de bus

La ligne 402, une ligne struc-turante et en amélioration

Cette ligne qui traverse toute la zone d’étude est très emprun-tée. C’est la plus importante ligne du réseau TICE avec 25 000 voyages quotidiens. Longue de 25Km, elle dessert dix communes (Le Coudray - Montceaux, Corbeil - Esson-nes, Evry, Courcouronnes, Ris Orangis, Viry - Chatillon, Gri-gny, Morsang - sur - Orge, Vil-lemoisson - sur - Orge, Epinay sur Orge). Elle est désormais entièrement équipée de bus articulés peuvant accueillir 160 voyageurs dont 40 en places assises. La fréquentation de cette ligne est en constante augmentation : + 4,5% par an depuis 4 ans.

Page 88: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

��

Intentions de projets

Schéma directeur des trans-ports en commun en site propre

Une récente étude confiée au CODRA conclut au besoin de « hiérarchiser les différents axes du site propre selon leur importance en construisant autour de deux grands axes en site propre intégral Nord-Sud et Est-Ouest, des tronçons en site propre pour assurer un maillage sur les points difficiles, des axes en circulation banale avec des systèmes de priorité bus » (cf Fiche projet n°3 ). Dès lors que le site propre doit être prolongé vers le Nord, la me-sure qui s’impose est qu’il soit conservé sur le site d’étude (ce qui ne s’oppose pas à ce qu’il soit déplacé).Pour faciliter le passage des bus, le SMITEC propose la mise en place de feux à priorité aux

carrefours av. Pierre Brossolet-te/av.de l’Aunette et Av.Pierre Brossolette/Chemin de Montl-héry (source : Programme prio-rité dynamique aux carrefours à feux, étude du SMITEC). Cette mesure est a priori sans impact sur le site d’étude.

Etude CA, le développement du

réseau TCSP de l’agglomération

Page 89: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.2. les déplacements en transport en commun

��

Evolution de la ligne 402

En vue de la croissance ten-dancielle de la fréquentation, seules « des créations de li-gnes sur le périmètre et la mise en service d’un tramway sur pneus pour la 402 peuvent générer un accroissement de fréquentation supplémentaire. L’étude STIF prévoit une haus-se de +20 % de la fréquenta-tion en cas de mode tramway pour la 402 » (note TICE, avril 2007).

Une étude sur l’évolution de cette ligne pour le STIF a été confiée à la SEMALY. La ré-flexion sur l’évolution de la li-gne s’est concentrée sur le tronçon le plus chargé à savoir entre Bois de l’Epine et Evry Courcouronnes. L’étude re-commande l’installation d’un tram sur pneu entre Corbeil et la Grande Borne, mais le STIF préconise dans un pre-mier temps un BHNS (Bus à Haut Niveau de Service). Le

Projet de ville d’Evrychoix du mode devrait interve nir courant 2007 en vue d’une mise en service vers 2011. A noter que les modèles de trafic du STIF ne prévoient pas de hausse de fréquentation encas de passage d’un mode bus à un mode Bus à Haut Niveau de Service (BHNS).

De ce fait, la réalisation de BHNS pour 2 à 3 autres lignes du réseau à l’horizon 2010 (comités d’axes PLD) est donc également supposée neutre quant au trafic induit supplé-mentaire lié à ce mode. Avec ce projet, le tronçon entre la gare du Bois de l’Epine et le rond point de l’AFPA doit être maintenu (voire déplacé). Pour l’heure, on peut retenir que le maintien de cette ligne, même si le tracé site propre devait être remodelé, est une contrainte qui s’impose au program-me d’aménagement du site d’étude.

Page 90: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�0

La Tangentielle Sud

Un projet de tram-train em-pruntant une voie tangentielle ferrée Sud/Ouest reliant Achè-res à Melun est actuellement à l’étude. Reliant Massy à Evry en passant par Epinay-sur-Orge, cette voie permettrait un accès direct à la Gare de Mas-sy TGV et à Orly depuis Evry. L’étude en cours (conduite par la SNCFet Ingerop) devrait conclure fin 2007. Elle envi-sage une captation de 20% du trafic automobile de l’A6 avec 120 000 voyageurs par jour en tablant sur une réduction du temps de parcours de 10 mn (le trajet entre Massy et Evry passerait de 40 minutes à 30 minutes). Plusieurs hypothèses de tracé pour cette liaison ont été en-visagées. Sur le territoire de l’Agglomération d’Evry, une première hypothèse retenue

suit la voie ferrée SNCF exis-tante en empruntant le talus rehaussé et aboutit à proximité de la gare Evry-Courcouron-nes. Jusqu’à la gare du Bois de l’Epine, le tracé semble fonc-tionnel, mais l’intérêt de suivre ensuite la voie ferrée avec un tram-train n’est pas évidente. La ville de Courcouronnes se déclare défavorable à ce tracé au motif qu’il accentuerait la coupure de la voie du RER et donc l’isolement du quartier du Canal.Une deuxième hypothèse de tracé passe par Courcouron-nes, entre l’hippodrome et le site de l’ancienne usine Lu, puis le long de la Francilienne jusqu’à la gare d’Evry-Cour-couronnes. Celle-ci semble aujourd’hui la plus probable.

Les différents tracés proposés pour la

tangentielle ferrée Sud

variante via zone d’activités Courcouronnesvariante RER D

variante via A6

Page 91: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.2. les déplacements en transport en commun

�1

Inscrire le parking de la gare dans un réseau de parkings relais

Le STIF lance actuellement une réflexion sur un schéma directeur de Parcs Relais vi-sant à inciter les usagers de l’autoroute à délaisser leur vé-hicule et à prendre le RER par des panneaux les informant du temps gagné en RER pour al-ler à Paris comparativement à la route. L’étude a recensé des parcs-relais parmi lesquels figurent les parcs de l’agglo-mération, dont celui de la gare Bois de l’Epine, aisément ac-cessibles depuis l’autoroute.

Sachant que le nombre de places en centre ville va dimi-nuer avec les aménagements à venir, le parking du Bois de l’Epine pourrait être une vérita-ble opportunité pour les mou-vements pendulaires.

Le parking actuel de la gare Bois de l’Epine

Page 92: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�2

Déplacements doux : voies, typologie, sécurité

franchissements

cheminements dangereux

sentiers sauvages

cheminements désolés

cheminements protégés

trottoirs en bordure

3.3. les chemine-ments doux

Des liaisons piétonnes dans un état peu acceptable

L’accessibilité piétonne au site - et à la gare en particulier - est déplorable (accès à l’AFPA et aux quartiers de logement situés à proximité). Certains cheminements empruntent des sentiers à peine aménagés, à peine éclairés, par exemple pour se rendre au Collège ou pour aller de la gare à l’AFPA : les usagers empruntent, au ris-que de leur sécurité, un étroit trottoir le long du site propre.

Page 93: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.3. les cheminements doux

�3

Quand on sait, comme cela a été indiqué précédemment, que la moitié des accès à la gare se font à pied, on mesure à quel point la question des transports en commun est ici mal traitée.Certains de ces cheminements se raccordent à des quartiers alentours du site (quartier du Canal, du Bois sauvage) objets de réaménagements dans le

cadre d’opération ANRU. Amé-liorer les cheminements sur le site d’étude contribuerait donc directement au succès de ces opérations. À l’inverse, le maintien en l’état de ces che-minements, pour la population de ces quartiers qui les em-prunte quotidiennement, serait incompréhensible.

Sentier sauvage menant à l’AFPA Sentier sauvage le long du Ru de l’Écoute s’il Pleut

Des pistes cyclables inexis-tantes

Les pistes cyclables sont peu présentes sur le site et, quand ils existent, les aménagements ne sont pas toujours pratica-bles (qualité de revêtement, stationnements VP gênants, mauvais entretien, absence de jalonnement…). Certaines

voies considérées comme fai-sant parti du réseau de pistes cyclables partagent les trot-toirs avec les piétons (ex. de l’Avenue Irène et Frédéric Jo-liot Curie).

Page 94: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�4

Cheminement désolé menant à la gare Bois de l’Epine Cheminement protégé, mais non aménagé, le long de l’avenue de l’Aunette

Cheminement désolé entre la gare Bois de l’Epine et l’avenue de l’AunetteCheminement désolé entre le Grands ensemble du plateau et les jardins familiaux

Page 95: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.3. les cheminements doux

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Cheminement protégé le long du Boulevard de l’Europe Cheminement protégé, mais plutôt désolé, secteur Orme Pomponne

Cheminement potégé entre le quartier du Canal et la gare Bois de l’Epine, Rue du Plessis BriardCheminement potégé mais peu aménagé, secteur des Terres St Lazare

Page 96: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

�6

Franchissements : passage étroit de l’Orme Pomponne jusqu’à St Eutrope Franchissements : passerelle reliant l’hôpital du Canal et le boulevard de l’Europe

Cheminement protégé entre les jardins familiaux et l’Avenue Paul Langevin, secteur Orme Pomponne

Page 97: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

3. les déplacements3.3. les cheminements doux

�7

Traversée dangereuse du site prpre, empruntée par les stagiaires de l’AFPA Cheminements dangereux le long du site propre

Trottoir et piste cyclable, Avenue Irène et frédéric Joliot CurieTrottoirs empruntés quotidiennement par les élèves du collège, Rue du Temple

Page 98: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

��

projet de liaisons douces

points difficiles

liaisons douces

projet de liaisons douces

liaisons douces intercommunales

intercommunales

départementales

départementales

Intentions de projets : Projet de schéma directeur liaisons douces d’intérêt communautaire

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3. les déplacements3.3. les cheminements doux

��

Le Schéma directeur des circulations douces

le Schéma directeur des cir-culations douces vise à déve-lopper l’utilisation des modes doux et l’intermodalité sur le périmètre de la Communauté d’agglomération en aména-geant et en créant des voies réservées et protégées de la circulation automobile. Ce projet s’intègre dans les diffé-rents dispositifs de promotion de circulation douce à l’échelle de l’Ile de France, régionale, départementale, intercommu-nale… Il doit permettre de re-lier les différentes communes de l’Agglomération entre elles grâce à l’aménagement des voies, la mise en place d’une signalétique spécifique et la construction d’aire de station-nement. Approuvé fin 2004, ce schéma doit se traduire par des travaux d’aménagement en 2006-2010.

L’axe pénétrant dans Bois Sauvage

Dans le cadre du projet ANRU sur le site du Bois Sauvage, la voie du site propre, qui pro-longe l’Avenue de l’Aunette, est remise à niveau avec la rue Emile Roux (un carrefour à feu donne la priorité aux bus). À l’entrée du quartier, deux voies perpendiculaires partant du site propre sont aménagées : elles permettent de créer un axe nord/sud jusqu’au Parc des Loges et la rue du Bois Sauvage. .

Intentions de projets des liaisons douces

L’accessibilité au futur “Plan“

Dans le cadre de la construc-tion du nouveau “Plan“, le projet suggère d’améliorer les liaisons piétonnes jusqu’à la gare. Un premier tracé les fait passer le long de la voie ferrée, un second traverse la friche en éliminant la voie en S du site propre. Dans les deux cas de figure, la qualité de la liaison

– qui sera, pour cet équipe-ment, utilisée principalement le soir – n’est guère garantie.

L’axe piéton du quartier du Canal

Dans le cadre de l’opération ANRU du Canal, un projet d’axe fédérateur piéton a été envisagé entre les 3 quartiers internes au Canal qui commu-niquent mal ensemble : Cette liaison relierait la gare de Bois de l’Epine, au Nord, à celle d’Evry-Courcouronnes, à l’Est.

Localisation des intentions de projets de liaisons douces

Page 100: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

100

1 – Améliorer sans attendre les conditions d’accès aux équipements et à la gare

Le premier enjeu concerne les conditions d’accès piétonniers à la gare et aux équipements qui l’environnent, la plupart étant dans un état difficilement admissible pour une ville di-gne de ce nom. La gare assu-rant une fonction de desserte, les quartiers riverains sont au premier chef concernés. Amé-liorer les conditions d’accès à la gare, aux équipements sco-laires et de formation profes-sionnelle et, demain, à l’équi-pement culturel du nouveau “Plan“, apparaît donc comme un geste nécessaire. Sans lui, la crédibilité de l’étude et du projet d’aménagement qui en résultera serait nulle.

2 – Maintenir et développer les fonctionnalités, mais re-modeler les infrastructures

Le second enjeu concerne les infrastructures de transport. Actuellement leur accumula-tion chaotique transforme le site en une sorte de champ de manœuvre.

L’enjeu consisterait à remode-ler ces infrastructures et à les traiter comme des espaces publics, de manière à donner forme à un projet urbain

3 – Elargir le rayonnement de la gare RER ?

Le troisième enjeu concerne le développement du pôle d’échange. La très bonne ac-cessibilité de la gare depuis l’autoroute A6 crée l’opportuni-té pour que la gare RER assu-re plus que sa fonction actuelle de desserte locale. Ce chan-gement d’échelle pourrait être un argument pour remodeler le pôle d’échange et lui conférer un caractère plus avenant.

ENJEUX 3

La première fonction présente sur le site d’étude est, de loin, celle qui concerne les dépla-cements. Tous les modes ter-restres y sont présents, le site est placé à l’une des sorties de l’autoroute vers Evry et Ris Orangis, et la gare du Bois de l’Epine est un authentique “pôle d’échange“ entre piétons, voitures, bus et RER.

Page 101: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

4. dynamique et intégration urbaine

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

102

4.1. Economie

Un important pôle d’emploi

Avec ses 100 000 habitants et ses grands équipements, l’ag-glomération d’Evry est un des noyaux durs de l’économie de l’Essonne. Avec près de 60 000 emplois, elle s’affirme comme un grand pôle d ’emploi au sud de l ’Ile de France et un pôle économique à l’échelon na-tional avec un grand nombre d’entreprises parmi lesquelles la SNECMA, Carrefour, AC-COR, et des secteurs de poin-te avec le CNES, Génopole, Ariane, AFM…Au total, les secteurs d’activi-tés présents sur le territoire de la Communauté d’agglomé-ration (elles y occupent 6�0 ha) accueillent 5 500 établis-sements privés ou publics. La moitié d’entre eux appartien-nent au tertiaire. Cependant, cette branche d’activité est mieux représentée dans le dé-partement (56,01 %) et dans la

les zones d’activités de l’agglomération

À proximité immédiate du site d’étude, deux secteurs d’activi-tés sont présents :

- le parc d’activités des Ter-res Saint Lazare, qui longe la limite communale de Grigny, accueille des entreprises et des activités de proximité ;

- le parc d’activités de l’Orme Pomponne, qui longe l’auto-route, est principalement dédié aux activités logistiques.

Ces deux parcs, qui forment une bande continue, imposent leur contrainte au site d’étude, notamment pour ce qui concer-ne l’accès des véhicules utili-taires.

zones d’activités

région (61,73 %). À l’inverse, avec 17,03 % du total, l ’indus-trie représente une part très supérieure à celle observée en Essonne (7,34 %) et en Ile de France (7,54 %). Toutes les zones d’activités sont des zo-nes d’intérêt communautaire.

Page 103: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

4. dynamique et intégration urbaine4.1. économie

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Terres St Lazare

L’Orme Pomponne

Bois de l’Epine

Bois Sauvage

les zones d’activités à proximité de la zone d’étude

Un tissu économique diver-sifié

Le panachage des activités (PME et PMI), qui caractérise les secteurs d’activités de l’ag-glomération, est une caracté-ristique appréciable. Il assure la diversité des em-plois et évite le risque de dé-pendre d’un grand groupe, bien que ceux-ci soient pré-sents (SNECMA, CNES…). Il sécurise la taxe profession-nelle qui est la seule ressource financière de la Communauté d’agglomération, laquelle ex-prime clairement sa volonté de préserver cette diversité en favorisant l’ancrage et le développement des entrepri-ses existantes et en en attirant d’autres.

Page 104: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

104

Activités commerciales

Concernant les activités com-merciales, le secteur Nord-Est du département présente une densité commerciale particu-lièrement élevée avec 4� m2 pour 1 000 habitants (ce sec-teur inclu la commune de Ris Orangis, d’Evry et de Courcou-ronnes). La Ville d’Evry possède une bonne capacité d’offre avec le Centre commercial régional Évry 2 où se côtoient plus de 230 boutiques (dont la FNAC, Darty, Go sport…) réparties sur 50 000 m2 de surface de vente, offrant une large gamme en matière d’équipement de la personne, de santé, de sport, de loisirs, de restauration et de services. C’est d’ailleurs l’un des plus grands centres com-merciaux d’Ile de France.

zones d’activités

Les zones de commerce à proximité de la zone d’étude

Page 105: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

4. dynamique et intégration urbaine4.1. économie

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Les intentions de projets et aménagements : rénova-tions et transformations

Les orientations énoncées par le PLU de Ris Orangis en matière économique s’inscri-vent dans les stratégies de l’agglomération en fonction du contexte communal et des compétences de la Commu-nauté d’agglomération :

- Donner la priorité à la requa-lification des friches industriel-les tout en proposant une offre diversifiée répondant aux be-soins dans un environnement de qualité ;

- Soutenir la dynamique éco-nomique des parcs d’activité existants ;

- Conforter le tissu artisanal et commercial local.

À l’initiative de la Communau-té d’agglomération, différents projets de rénovation sont en-visagés sur plusieurs zones d’activités, notamment sur celle du Bois de l’Epine où un

schéma d’aménagement pré-voit la requalification des es-paces publics et des espaces verts ainsi que la valorisation d’un nouveau foncier à desti-nation économique. Dans cet esprit, les secteurs d’activités de l’Orme Pomponne et des Terres St Lazare doivent faire l’objet d’une requalification.

Les parcs d’activités et les offres fon-

cières supposées

Page 106: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

106

Le développement économi-que est une des compétences stratégiques de la Commu-nauté d’agglomération, ne se-rait-ce que pour les ressour-ces financières qu’il procure. L’implantation d’activités sur le site d’étude est donc une hypothèse digne d’intérêt (le zonage d’une grande partie du site va d’ailleurs dans ce sens ; voir carte de la Mission de Dé-veloppement Economique).Si cette hypothèse devait prendre corps, quels types d’activités seraient suscepti-bles de s’implanter sur le site ?

T e r t i a i r e

En matière d’activités tertiai-res, il semble qu’il y ait actuel-lement un manque d’offre au sud d’Orly. D’ailleurs, sur le territoire de l’agglomération, l’offre de bureaux est insuffi-sante et les bureaux existants, ayant vieillis, semblent ne plus correspondre à la demande.Si des activités tertiaires (semi-tertiaires, plutôt) de-vaient s’implanter sur le site,

l’une des formes adéquates pourrait être celle du parc d’ac-tivités accueillant des PME/PMI dans de petites construc-tions, comme on en trouve le long de la route de Mennecy.

L o g i s t i q u e

L’activité logistique, déjà bien présente, n’est pas privilé-giée sur ce secteur au motif qu’elle génère peu d’emplois, consomme beaucoup d’es-pace et procure peu de taxe professionnelle. C’est cepen-dant dans ce secteur que la demande est la plus forte et où l’implantation du CEMTICE est mise très en avant par TICE et la Communauté d’Aggloméra-tion, qui soulèvent des enjeux doubles : « une économie sur les haut-le-pied et donc des coûts d’exploitation du réseau de l’ordre de 0,8 M€/an » et une taxe professionnelle cu-mulée (TICE + TRANSEVRY) de 476 k€/an (base 2006) et une taxe foncière cumulée de 43 k€/an, pérennisées sur le territoire de l’Agglomération

et comportant un potentiel de croissance significatif » (note de travail TICE, avril 2007).

R e c h e r c h e

L’implantation d’activités de recherche n’est pas en-visagée sur le site, la zone Léonard de Vinci sur Evry leur étant déjà réservée.

C o m m e r c e

Si l’implantation d’activités commerciales sur le site d’étu-de ne paraît pas a priori absur-de compte tenu de la très bon-ne desserte dont il dispose, il importe cependant de mesurer qu’un tel programme, dès lors qu’il entrerait en concurrence avec le centre commercial d’Evry, aurait peu de chances d’aboutir. Les vicissitudes du projet commercial imaginé sur le site de l’ancienne usine Lu le démontrent sans ambiguïté.

Quelles perspectives pour développer l’of-fre en matière d’activités ?

Page 107: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

4. dynamique et intégration urbaine4.2. les équipements

107

4.2. Les équipements

Les besoins en équipements liés à l’habitat sur le secteur de la Com-munauté d’agglomération ne sont pas identifiés de manière précise et exhaustive. Ici et là des manques sont évoqués, comme celui permettant d’accueillir les personnes âgées (un besoin qui devrait s’accentuer avec le vieillissement de la population). Compte tenu des projets en cours et des prévisions d’augmentation du parc de lo-gements, il est probable que tout ce qui touche à la petite enfance et à la scolarité nécessitera d’être développé. Sur le site d’étude, deux équipements scolaires sont déjà présents, un collège et un lycée professionnel.

Concernant l’enseignement supérieur, le rayonnement de l’agglomé-ration en tant que pôle universitaire est important avec un niveau élevé des filières d’enseignement. Différents projets sont en cours, notamment le projet d’extension de l’Université au centre urbain. L’IUFM, actuellement localisé à Choisy, pourrait être déplacé à Evry (son implantation à Choisy le Roi ne permettant pas l’extension des parkings). L’éventualité d’implanter l’IUFM sur le site d’étude a déjà été évoquée.

En matière de grands équipements, l’agglomération dispose d’élé-ments qui, pour certains, devront dans un proche avenir être réno-vés, voire reconstruits. C’est par exemple le cas des Arènes dont la reconstruction et le maintien au centre d’Evry est en cours de ré-flexion. C’est aussi le cas du “Plan“ dont la reconstruction sur le site d’étude, près de l’AFPA est prévue à très court terme.

Page 108: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

10�

4.3. Population et habitat

La population : prendre en compte l’évolution socio-démogra-phique En matière de peuplement, le programme d’action PLH intercommu-nal met l’accent sur le vieillissement progressif de la population de l’agglomération. En effet, depuis 1�75, la légère baisse de la popula-tion due à un solde migratoire négatif s’accompagne d’une augmen-tation de la part des classes d’âges des plus de 3� ans. La popula-tion des plus de 60 ans a augmenté de 6,�% en 17 ans (contre 3,� % pour l’ensemble de l’Essonne).

Le PLH attire également l’attention sur le changement des typologies familiales (accroissement des familles monoparentales, des retrai-tés…) qui génère une demande spécifique (besoin de petits loge-ments proches des équipements).

Page 109: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

4. dynamique et intégration urbaine4.3. population et habitat

10�

Quartier du Moulin à Vent C’est l’un des quartiers les plus âgés de l’agglomération (44% ont plus de 50 ans) et on ob-serve un certain ancrage de la population, avec une tendance à la baisse du nombre d’habi-tants. Selon le PLH, « le carac-tère central, collectif et locatif de ce quartier est un frein au vieillissement » ; mais il précise le paradoxe du Grand ensem-ble du Plateau de Ris Orangis qui, malgré son caractère loca-tif, enregistre un vieillissement de leur population.

Ferme du Temple Ce quartier semble être « le lieu d’entrée privilégié pour les personnes extérieures à la commune, notamment les étrangers ». On y observe la plus forte proportion de familles nombreuses et une population très jeune.

Quartier du Canal Sa population est très jeune avec un niveau social plutôt faible.

Quartier de Bois SauvageCe quartier fait partie des quar-tiers les plus jeunes de l’ag-glomération. La rotation de la population y est très élevée et il est considéré comme « quar-tier d’accueil pour les popula-tions déracinées » (malgré la forte proportion de petits loge-ments locatifs, on y observe un nombre important de familles très nombreuses).

Quartier des PyramidesLa population de ce quartier des Pyramides est jeune et se renouvelle rapidement. Le nombre de familles très nom-breuses est en accroissement, ce qui entraîne une suroccu-pation du parc. L’indicateur des fragilités sociales classe sa population comme des plus fragiles, avec un indice deux fois plus élevé que sur l’ag-glomération. Il a une vocation d’accueil de populations spéci-fiques et de premier accueil de populations nouvelles .

Densité forte à moyenne

Densité très faible

Densité forte à moyenne

Nombre d’habitants et densité par

quartier

Moulin à Vent7 560 hab

Ferme du Temple2 134 hab

Bois Sauvage2 776 hab

Pyramides� 41� habCanal

� 46� hab

113 hab

Page 110: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

110

PLH, 2005

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4. dynamique et intégration urbaine4.3. population et habitat

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Page 112: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

112

Répondre aux besoins en logement et pérenniser la mixité sociale Rapport habitat/emploi

La comparaison entre le nom-bre d’habitants résidents tra-vaillant sur le territoire de la Ville nouvelle et le nombre de ceux qui y travaillent mais qui n’y résident pas montre qu’un net déficit existe (le rapport 1 emploi/1 logement n’est pas atteint, alors qu’il l’est à Marne la Vallée). L’offre est insuffi-sante pour que plus de person-nes actives puissent résider à proximité de leur lieu de travail. La politique d’accroissement du parc, à condition qu’elle soit adaptée aux profils des em-plois (à leurs ressources) de-vrait permettre de combler ce déficit.Quantitativement, la construc-tion de logements se main-tient à un rythme soutenu (les chiffres portant sur la période 1���-2006 font état d’une ac-célération de la production de logements neufs par rapport à la période 1��0 et 1���).

Le développement de l’ac-cession à la propriété

L’accroissement de la part des familles mono parentales et des retraités, ajoutée à la diminution relative (en propor-tion) du nombre des jeunes, orientent la demande vers le domaine des petits logements (alors que les 3 et 4 pièces représentaient 63% du parc en 1999). Par ailleurs, la part importante du locatif (44% du parc dont 30% de HLM recen-sés en 1���), tend à orienter la programmation vers le loge-ment en accession aidée ou libre. À titre d’exemple, la com-mune de Ris Orangis encou-rage la primo-accession avec des prix plafonnés (20% des 600 logements programmés sur le Dock des Alcools).

Un déficit en matière de lo-gements pour étudiants

L’université d’Evry comptait plus de 13 500 étudiants en 2003, mais le parc de loge-ments est bien en peine de

PLH, 2005

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4. dynamique et intégration urbaine4.3. population et habitat

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tous les accueillir, avec une capacité de 1700 lits dans les structures spécialisées (Crous, SONACOTRA, résidences pri-vées). Ces structures collecti-ves n’offrent qu’une place pour quatre demandes, l’offre loca-tive privée reste insuffisante et trop onéreuse, et l’offre HLM est peu développée. À chaque rentrée, le déficit se fait sentir, surtout que l’on observe une croissance des besoins ainsi qu’une demande extra-locale. La principale raison de cette si-tuation est que cette population n’intéresse pas les logeurs, qui y voient une clientèle instable et, peut-être aussi, insuffisam-ment solvable.

Une « mixité par le haut »

La ville d’Evry exprime sa vo-lonté de voir se réaliser une «mixité par le haut» en favo-risant les logements collectifs intermédiaires de standing à un prix attractif, la clientèle vi-sée étant celle des couches moyennes. En attirant une nouvelle catégorie de popu-

lation, l’objectif visé est de changer l’image de la ville. On observera que l’inverse ne paraîtrait pas moins crédible : l’arrivée d’habitants apparte-nant à des catégories sociales plus élevées passe sans doute, d’abord, par un changement d’image (voir l’exemple du sec-teur 4 de Marne la Vallée).Il se pourrait, par contre, que le renouvellement attendu puisse s’effectuer en bonne part “en interne“. Ainsi, des personnes retraitées disposant d’un bon niveau de vie, attachées à la Ville nouvelle, peuvent trouver intérêt, leurs enfants partis, à quitter leur maison et à se rapprocher des équipements du centre-ville. De même, des habitants du Sud de l’Essonne pourraient souhaiter se rap-procher des commodités de la grande ville…

PLH, 2005Projets de logements entre juillet 2005 et février 2007 sur Evry, Courcouronnes et Ris Orangis : en cours

d’élaboration ou à confirmer

Page 114: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

114

Type de logements

PLH, 2005 Densité par logements

PLH, 2005

Page 115: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

4. dynamique et intégration urbaine4.3. population et habitat

115

Origine géographique des personnes s’étant installées dans

leur logement entre 1��0 et 1��� (PLH, 2005)

Origine géographique des personnes ayant quitté leur loge-

ment entre 1��0 et 1��� (PLH, 2005)

Perspectives et orientations Le Programme Local de l’Ha-bitat intercommunal (compé-tence exercée par la Commu-nauté d’agglomération d’Evry Centre Essonne) prévoit la construction d’au moins 420 à 4�0 logements par an à l’échelle des cinq communes.

Le PLH précise que « l’objectif commun est d’assurer un dé-veloppement territorial cohé-rent pour l’agglomération par la mise en place d’une politique foncière permettant une gestion coordonnée des disponibilités à moyen et long termes. Ce qui suppose d’étaler des opéra-tions d’aménagement dans le temps, de favoriser les oppor-tunités dans le tissu existant et le développement de program-mes de logements économes en consommation foncière, de développer une offre en répon-se aux besoins en s’appuyant sur la construction neuve, de moderniser le parc social et en confortant les coproprié-tés fragiles et en difficulté ».

Page 116: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

116

Le dynamisme de la Ville nouvelle se poursuit. Il faut construire des logements, rénover les équipements, accueillir des nouvelles ac-tivités.

La Communauté d’agglomé-ration hérite, même s’il s’est considérablement atténué, du dynamisme de la Ville nou-velle. Ce dynamisme a permis, sur le plan du dynamisme éco-nomique, l’implantation d’un grand nombre d’entreprises et, sur le plan du peuplement, l’arrivée d’un grand nombre d’habitants dans un cadre en-tièrement neuf.

La Communauté d’aggloméra-tion continue de se développer car elle dispose encore de ter-rains sur lesquels l’urbanisa-tion peut se poursuivre. Le site d’étude est un des lieux où ce développement pourrait se déployer. Très bien desser-vi, très accessible, il constitue un endroit particulièrement

L’espace d’étude, acces-sible, bien desservi par les TC, offre une opportunité. Mais c’est un lieu hostile, grevé de nuisances, éloigné des centres urbains.

Mais c’est aussi un site hostile, frappé de nuisances, environ-né d’infrastructures ingrates, éloigné des centres urbains. C’est aussi un site où l’habi-tude a été prise d’y mettre ce que l’on ne veut pas installer ailleurs, un lieu où la qualité ur-baine n’a jamais été de mise.

La question, sur ce site, est moins celle du “quoi“ (quel programme), que celle du “comment“.

L’enjeu urbain, sur ce site, n’est pas seulement de définir le programme à construire, mais d’intervenir sur la forme de la ville de manière à transformer ce lieu hostile en un espace accueillant.

ENJEUX 4

bien placé sur le territoire de l’agglomération pour accueillir des logements, des équipe-ments, des activités…

Mais c’est aussi un site hostile, frappé de nuisances, environ-né d’infrastructures ingrates, éloigné des centres urbains. C’est aussi un site où l’habi-tude a été prise d’y mettre ce que l’on ne veut pas installer ailleurs, un lieu où la qualité ur-baine n’a jamais été de mise.

Page 117: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Synthèse Sources

Page 118: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

11�

SYNTHÈSE

À l’issue de ce diagnostic, les éléments qui caractérisent le site d’étude, révèlent une réalité à la fois riche et com-plexe et, sous certains angles, contradictoire.

Géographiquement, c’est un espace qui se laisse mal défi-nir : ses limites sont floues, dis-cutables, sa forme est contour-née, hasardeuse (cf. carte du “périmètre d’intervention“). Il est si vague, si morcelé que l’on peut se demander s’il n’est pas constitué de l’addition de plusieurs sites déployant, chacun, les facettes diverses d’un problème particulier. Faire émerger de ces facettes une problématique globale qui ne soit pas pure construction in-tellectuelle s’avère malaisé.

Historiquement, cet espace est tout aussi peu défini. Il ap-paraît comme le résultat d’un projet urbain inabouti, qui n’a pas su conclure. En effet, à cet emplacement, dans le pro-jet de la Ville nouvelle, devait

Page 119: Compte rendu Diagnostic EVRY - 2007

synthèse

11�

et même, demain, des liens avec la Région, par le biais du nouveau PLAN, cet équipement dont l’audience s’étend bien au-delà de l’agglomération évrienne.

Comme c’est un espace qui frôle plusieurs quartiers d’habitat souvent enclavés, on peut, grâce à lui, leur donner une ouverture et renforcer l’impact des aménagements prévus par les diverses opérations qui y sont menées au titre de l’ANRU.

Comme c’est un espace très accessible par la route et très bien desservi par les transports en commun, qui dispose d’emprises foncières publiques importantes, il offre de réelles commodités et potentialités pour accueillir un programme d’activités, de logements, de commerces, d’équipements…Enfin, comme c’est un espace très fréquenté, très visible, tout ce qui s’y réalisera bénéficiera d’une large audience. C’est donc un espace privilé-gié pour que s’exprime une “volonté commune“ entre les Villes, la Com-munauté d’agglomération, le Département, … l’Etat. C’est un espace où un projet commun peut faire la démonstration que l’œuvre inachevée du centralisme étatique trouve un heureux aboutissement dès lors qu’il est porté par des collectivités locales soucieuses, avant tout, de la “qualité“ de leur développement.

Dès lors, plus qu’une “entrée de ville“, cet espace pourrait marquer l’en-trée dans une nouvelle ère de développement urbain.

s’implanter un “équipement structurant“ (un grand hôpital) qui n’a été rem-placé par rien. Cet espace marque un vide de l’histoire urbaine locale, une panne dans la logique rigide (technocratique), qui a édifié la Ville nouvelle.

Urbanistiquement, cet espace délaissé n’est pas, comme habituellement, hors la ville, sur ses franges, mais il est cerné par elle. Il troue l’aggloméra-tion urbaine et l’aspire par l’intérieur. Il crée une discontinuité forte dans le territoire urbanisé. Pour les quartiers d’habitat de Ris Orangis, de Courcou-ronnes ou d’Évry installés sur ses bords, cet espace est un non-lieu où l’on doit, si l’on peut, éviter d’aller.

Bien que personne n’y habite, mais parce qu’il est “en ville“ et qu’il accueille une gare, cet espace vide est très fréquenté. Les habitants qui le traversent chaque jour (notamment les jeunes pour aller au collège ou au lycée), les usagers qui empruntent les transports en commun, les professionnels en formation qui vont à l’AFPA et, demain, les spectateurs qui se rendront au PLAN, ces milliers de gens forment une population qui se confronte quo-tidiennement au caractère inconfortable, insécurisant, démoralisant de cet espace inaménagé.

Enfin, paysagistiquement, cet espace est un désastre. Haché par les in-frastructures routières et ferroviaires, barré par les lignes à haute tension, parsemé de bâtiments sans attaches, envahi par d’anciens champs pas-sés irrémédiablement à l’état de friche, ponctué d’anciens beaux bâtiments passés, eux, irrémédiablement à l’état de ruine, cet espace donne l’image du laisser-aller, pour ne pas dire du dépotoir. On n’y trouve pas la moindre intention de composition spatiale témoignant de l’habituelle attention géné-reuse, civilisatrice, généralement accordée au cadre urbain.

De toutes ces lacunes, cet espace tire, aussi, son intérêt.

Comme c’est un espace “entre“, on peut, par son entremise, créer des liens. Des liens entre les villes riveraines ; des liens entre la gare et le territoire ;

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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007

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sources

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