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Piton de la fournaise – La Réunion

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Le risque cycloniquePublié le 24/09/2009Les cyclones sont parmi les plus dévastateurs des phénomènes météorologiques. Ils représentent un risque majeur pour l'ensemble des zones intertropicales, et notamment pour les départements et territoires d'outre-mer. En raison notamment de la " force " du phénomène, et en dépit des progrès effectués dans sa compréhension et dans les mesures de surveillance, les cyclones sont chaque année à l'origine de bilans humains et économiques très lourds.

Qu'est-ce qu'un cyclone ?

Un cyclone est un système de vent en rotation de grande échelle dû à une chute importante de la pression atmosphérique. D'une durée de vie de quelques heures à une trentaine de jours, ils naissent au-dessus d'eaux chaudes tropicales. Ce système se déplace à une vitesse comprise entre 10 et 40 km/h.

La structure générale d'un cyclone est caractérisée par une énorme masse nuageuse en spirale pouvant s'étendre sur un rayon de 500 km à 1 000 km. Autour de l'œil du cyclone se trouve un " mur de nuage ", zone la plus dangereuse du cyclone, pouvant s'étendre sur un rayon de 150 km.

L'œil du cyclone, dont le diamètre varie généralement de quelques kilomètres à 50 km, est une zone de calme relatif, caractérisée par un ciel peu nuageux et des vents faibles. Les pressions y sont très basses (jusqu'à 870 hPa).

On distingue dans le monde sept zones géographiques affectées par des cyclones tropicaux, auxquelles appartiennent certains Dom-Tom français :- L'océan Atlantique nord (Antilles françaises) ;- L'océan Pacifique nord-ouest ;- L'océan Pacifique sud (Nouvelle-Calédonie, Polynésie) ;- L'océan Pacifique nord-est ;- L'océan Indien nord ;- L'océan Indien sud-ouest (île de la Réunion) ;- L'océan Indien sud-est / Australie.

Les grandes zones cycloniques

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La Guadeloupe offre la caractéristique de posséder un système productif complet par rapport aux pays voisins de la zone qui disposent soit d’une économie de rente (pétrole, placements financiers offshore), soit d’une économie polarisée (tourisme).

L’agricultureL’économie guadeloupéenne repose sur le secteur agricole dont la production de la banane et la filière canne-sucre-rhum sont les principales cultures.

La banane reste le premier produit d’exportation en volume. La production récoltée en 2007 de 40 181 tonnes traduit une baisse de production due notamment aux dégâts occasionnés par le cyclone DEAN, mais aussi à la baisse continue de la production depuis plusieurs années (réduction des surfaces exploitées 2 340 hectares en 2007, réforme de l’Organisation Commune des Marchés (OCM) banane, poursuite de la mutation du secteur).

La médiatisation importante du rapport relatif au recours abusif aux pesticides dans la culture de la banane a engendré une image négative dans l’opinion publique. L’union des groupements de producteurs de banane s’est engagée dans un "plan banane durable 2008-2013" avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) afin d’améliorer la qualité de la banane antillaise tout en répondant aux exigences de la préservation des milieux naturels.

La culture de la canne à sucre représente la deuxième activité agricole. Le sucre est la seconde production locale. Deux usines (Gardel en Grande-Terre et Grande-Anse à Marie-Galante) ont, en 2008, broyé près de 690 000 tonnes de canne à sucre pour produire 63 450 tonnes de sucre. La filière est toutefois confrontée à des défis majeurs qui décideront de son avenir. Depuis 2009, le prix de référence du sucre doit baisser de 36 % pour se conformer à la décision de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), consécutive aux plaintes des grands producteurs mondiaux de sucre.

La filière canne-sucre continue cependant à faire vivre près de 30 000 personnes en Guadeloupe (dont près de 4000 planteurs).

La production moyenne annuelle de rhum en Guadeloupe s’établit à 75 000 hectolitres d’alcool pur en 2007. La renommée acquise sur le marché national en fait le troisième produit à l’exportation du département. Le marché local demeure le principal réseau d’écoulement de la production de rhum agricole.

Les terres arables se répartissent autour de 22 443 hectares. Les cultures industrielles couvrent à elles seules la majorité des terres arables grâce à la canne à sucre, puis viennent les cultures fruitières semi-permanentes (2 873 ha), et les cultures légumières (2 776 ha). Les cultures florales couvrent 211 hectares.

L’ensemble des cultures vivrières, maraîchères et florales (hors banane et canne à sucre) couvre une superficie de 3 509 hectares, soit 18,2 % de la surface agricole utile (SAU). En 2006, les productions végétales, qui se sont élevées au total à 74 349 tonnes, couvraient 69,2 % des besoins de la consommation locale, évalués à 107 393 tonnes. La culture du melon est un bon exemple de diversification réussie : pratiquée en Guadeloupe depuis plus d’une dizaine d’année, cette production s’est particulièrement développée depuis 2001 et a atteint plus de 9 000 tonnes en 2007.

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 L’élevageL’élevage ne satisfait que 11,9 % des besoins locaux de consommation de viande, évalués à 26 557 tonnes. Cependant, les résultats de la filière se révèlent encourageants. En 2007, les abattages contrôlés de viande ont ainsi connu une progression de 15,9 % ( 2 880 tonnes).

En 2007, le troupeau bovin se situe au 1er rang avec 74 461 têtes, suivi du troupeau caprin avec 21 30 têtes, du troupeau porcin avec 14 730 porcs et le troupeau ovin situé en dessous des 1 600 têtes. Près de 300 000 volailles ont été élevées. (Source insee.fr)

La pêcheSelon les estimations de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), la production halieutique guadeloupéenne aurait augmenté de plus de 20 % au cours de la dernière décennie. Cette évolution est principalement due au développement de la pêche de poissons marins, la production de crustacés demeurant stable. Malgré cette hausse, l’aquaculture et la pêche ne permettent toujours pas de couvrir les besoins de la consommation locale estimée à 15 500 tonnes alors que la production locale est de l’ordre de 10 000 tonnes en 2007. L’activité représente 6 500 emplois.

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Toutes les entités composant la France d’outre-mer se caractérisent par un isolement marqué. Il s'agit d’abord de l'éloignement de ces terres par rapport à la métropole, avec laquelle les liens sont cependant particulièrement forts. Par exemple, les Antilles se trouvent à 6 800 km de Paris, la Polynésie à 16 000 km et la Nouvelle-Calédonie à 19 000 km. De plus, ces territoires peuvent aussi se trouver très éloignés des partenaires économiques importants les plus"proches" : Papeete (Polynésie) est à 5 700 km de l’Australie, 6 200 km des Etats-Unis et 8 800 km du Japon.

L'insularité constitue un autre facteur d'isolement pour l'outre-mer français, à l'exception de la Guyane. Mais si cette dernière est la seule région continentale d'outre-mer, son enclavement en Amérique du Sud, entre Amazonie et Océan Atlantique, l’isole également d’une autre manière. En outre, pour certains territoires, l’insularité se conjugue avec un grand émiettement : la Polynésie française compte ainsi plus d’une centaine d’îles, composant cinq archipels et dispersées sur 2,5 millions de km2.

Ces facteurs naturels d’isolement sont accentués par une faible intégration régionale. La France d’outre-mer n’entretient que très peu de relations avec les pays voisins. Héritage du système économique colonial dit "de l’Exclusif", qui attribuait un monopole commercial à la métropole, cette dernière reste le plus souvent le premier partenaire commercial, surtout dans les DOM.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/outre-mer/contraintes-specificites.shtml

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La Réunion ne parvient pas à enrayer l’essoufflement du tourismeBernard Grollier / Correspondant à Saint-Denis de la Réunion | Les échos.fr Le 05/06 à 12:04

La fréquentation a baissé en 2013, pour la deuxième année ; tarifs aériens et offre mal positionnée en cause. L’émoi suscité par les attaques de requins n’explique qu’une faible partie des difficultés des entreprises du secteur.Trop loin et onéreux, pas assez haut de gamme et désormais copié : le tourisme vert et bleu qui a fait la réputation de La Réunion cale. Pour la deuxième année consécutive, la fréquentation de l’île a baissé l’an dernier. Elle revient ainsi à son niveau des années 2000, après avoir culminé à 491.000 touristes en 2011, et chuté en 2006 lors de l’épidémie de chikungunya. La fréquentation hôtelière a régressé de 3% et reste mal orientée à –11% au premier trimestre 2014 selon les statistiques de l’Insee et du comité régional du tourisme .« Notre position actuelle est la plus mauvaise qui soit, analyse René Barrieu, consultant, qui a longtemps dirigé la structure de promotion de la destination. En période de crise, ce sont les destinations ayant su créer une marque et les produits d’appel qui marchent. Nous sommes entre les deux.». A écouter Patrick Serveaux, le nouveau président d’Ile de La Réunion Tourisme (IRT), soutenue par le conseil régional, c’est avant tout la desserte aérienne qui est en cause. «En 2013, les prix des billets d’avion entre Paris et Saint-Denis ont augmenté de 20 % et les compagnies ont réduit leur offre de 72.000 sièges, souligne-t-il. Quatre compagnies opèrent sur la ligne: Air France, Air Austral, Corsair et XL Airways. Fin 2012, alors en grande difficulté, la compagnie locale Air Austral a décidé de fermer ses escales en région (Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse) comme l’avait fait Corsair avant elle. Or la métropole est, de loin, le premier marché émetteur de l’île (81% des arrivées). Quand la France est en crise, les résultats de la destination s’en ressentent.L’IRT, tout comme les structures qui l’ont précédée, mène régulièrement des campagnes promotionnelles dans divers pays européens, sans réel retour. Ils ont généré seulement 5 % des arrivées (–7,7%) l’an dernier, en l’absence de desserte directe entre La Réunion et le reste du Vieux Continent. Aucune compagnie européenne, autre que française, n’a jamais volé vers Saint-Denis. Pas davantage qu’un transporteur asiatique : les ressortissants des pays émergents souhaitant se rendre sur l’île française, qui ne fait pas partie de l’espace Schengen, doivent surmonter des obstacles en série pour obtenir un visa, même si les procédures viennent d’être assouplies pour les Sud-Africains et les Chinois. Les touristes en provenance de France métropolitaine restent largement majoritaires, représentant quatre touristes sur cinq.

Etablissements exclusifsMais l’absence des grands pavillons européens, chinois ou indiens sur le tarmac de l’aéroport Roland-Garros est due à une autre cause majeure de la stagnation de la fréquentation: l’insuffisance de l’offre hôtelière de standing international. A ce jour, La Réunion propose moins de 1.600 chambres entre 3 et 5 étoiles. «Il manque, notamment, quelques établissements exclusifs, sur des sites remarquables, qui pourraient faire dire à leurs clients que La Réunion n’est pas seulement une belle île, mais une destination extraordinaire», estime Eric Trepp. Lui-même a ouvert, il y a deux ans, le Diana Déa Lodge, un quatre étoiles perché sur les pentes de l’Est humide, loin des côtes ensoleillées de l’Ouest et du Sud. Son chiffre d’affaires a progressé de 20% en 2013. Quant à son atout naturel, une nature montagneuse et volcanique qui a attiré des générations de randonneurs, il a aujourd’hui du mal à se distinguer de ses concurrentes: toutes les îles communiquent maintenant sur leurs arguments «verts» en complément de leurs atouts balnéaires.

Crise des requinsAu delà de la difficulté à maintenir le flux touristique, l'île est également confrontée à la montée en puissance des attaques de requins qui ont provoqué la port de 5 personnes depuis 2011. «Nous avons perdu l’économie du surf, la filière s’est effondrée » explique Agnès Lavaud, animatrice du Syndicat des professionnels des activités de loisirs à La Réunion. Pour elle, les attaques de requins ont eu un effet important sur l’économie liée aux pratiques sportives de bord de mer. Sur les 14 écoles de surf privées qui existaient, en 2011, 2 subsistent aujourd’hui, en proposant des cours de «paddle» dans le lagon. Les requins sont passés par là. La recrudescence inexpliquée des attaques de squales a conduit les autorités à

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réglementer strictement les activités nautiques. Les baptêmes sous-marins se raréfient. Les sports de glisse, tout comme la baignade, sont interdits par arrêté préfectoral en dehors des lagons et des zones surveillées par les municipalités. La plupart des spots de surf, qui avaient révélé un certain nombre de champions internationaux de la discipline, ces trois dernières décennies, sont concernés. Certains pratiquants s’exilent, d’autres n’hésitent pas à braver les interdictions, mais plus aucun parent n’encourage son enfant à monter sur une planche.

Les baptêmes sous-marins se raréfientCe qu’on appelle à La Réunion la «crise requins» fait aussi son lot de victimes collatérales parmi les entreprises de loisirs, à commencer par les clubs de plongée. Il est pourtant admis, partout dans le monde, que les requins n’attaquent pas les plongeurs, ces derniers étant au contraire friands de rencontres avec les squales. «Nous ne pouvons même pas proposer cette spécialité, car des requins, nous n’en voyons quasiment jamais», se désole Grégory Grandière, président du Groupement des professionnels de la plongée, qui rassemble une trentaine de structures. Les espèces présentes dans les eaux réunionnaises sont, en effet, particulièrement furtives. Mais une psychose s’est installée et les candidats aux baptêmes sous-marins se raréfient, alors qu’il s’agit de l’activité la plus lucrative, qui a aussi l’avantage de faire naître des vocations. «Même si les plongeurs confirmés, résidents comme touristes, restent fidèles, mon club a perdu un quart de son chiffre d’affaires depuis deux ans et j’ai dû me séparer de deux salariés sur trois », poursuit Grégory Grandière. D’autres activités, telle la location de bateau, sont également impactées par la peur de l’océan. Pour Agnès Lavaud, le marché local reste malgré tout dynamique, la baisse de la fréquentation touristique survient alors que les entreprises de loisirs avaient diversifié leur offre et étoffé leurs rangs. Elles doivent maintenant se partager une clientèle plus réduite. Tous les secteurs, liés à la mer comme à la montagne, enregistrent des baisses.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0203544607835-la-reunion-ne-parvient-pas-a-enrayer-lessoufflement-du-tourisme-1009846.php?S2kzL2H4qymf0sGd.99

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