Compatibilité Electro- Magnétique & nouveaux matériaux · 2016. 12. 6. · 1. Nouveaux...

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Compatibilité Electro- Magnétique & nouveaux matériaux Jeudi 1° décembre Olivier Maurice

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  • Compatibilité Electro-Magnétique & nouveaux

    matériaux

    Jeudi 1° décembre

    Olivier Maurice

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    1.  Nouveaux matériaux : c’est à dire ?

    2.  Du composite au métallique : importance des interfaces

    3.  Gestion du système avec composites conducteurs ou non

    suivant les environnements

    4.  Architecture électrique électronique avec du composite

    conducteur ou non

    5.  Les liaisons filaires pèsent aussi. D’autres solutions ?

    6.  Liaisons sans fils & nouveaux matériaux

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    *  Extrait  de  h,p://phys.chim.pagesperso-‐orange.fr/index.html  

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    Conduc'vité,  perméabilité,  permi5vité    Homogène  :    isotrope  –  caractérisa>on  assez  simple    Orthotrope  –  plus  difficile  à  caractériser  et  exigence  de  repérage  d’installa>on    Anisotrope  –  caractérisa>on  compliquée    Inhomogène  –  matériaux  faits  d’empilements  :    Composants  isotrope  –  modèles  discrets  par  sous-‐domaines  accessibles,  difficultés  aux  interfaces    Composants  orthotrope  –  modèles  accessibles  si  cons>tu>on  du  composite  suivant  des  strates  définies  dans  leur  installa>on    Composants  anisotropes  –  très  complexe  !  

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    s Difficulté de modélisation des interfaces

    Illustration

    Absence de contacts avec les fibres conductrices

    Fibres écrasées & contact

    Couche composite

    Couche métallique

    Comportements aux sollicitations en haute tension

    Contact par claquages locaux : échauffement du diélectrique, vieillissement, feu ?

    Couche composite

    Couche métallique

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    s Première conclusion sur l’usage des matériaux composites : 1.  Caractérisation du matériau seul déjà difficile

    suivant la nature de sa fabrication ; 2.  Modélisation des interfaces avec d’autres matériaux

    compliquée, voire complexe au sens de propriétés en partie aléatoires, dépendant de statistiques de positionnement et conditions mécaniques.

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    Grand principe : 1 système = une structure (peau) avec des organes et des échanges d’information et d’énergie entre ces organes et entre les organes et la structure.

    Compatibilité électromagnétique : La structure sert souvent : 1.  D’atténuateur vis à vis d’ambiances

    externes 2.  De référence électrique pour les liaisons

    internes ou externes

    Structure faite de matériaux partiellement ou non conducteurs 1.  Réaction différente par rapport à l’environnement

    électromagnétique 2.  Perte de référence électrique

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    Relation générique :

    Risque  de  perturba>on  

    environnement  

    Transparence  à  l’environnement  De  l’extérieur  aux  bornes  des  composants  

    Sensibilité  des  électroniques  

    Conséquences : système plus ouvert (électromagnétiquement) •  foudroiement des passagers ? •  Comportement des antennes embarquées ? •  Utilisation de lignes différentielles sans usage d’un plan de masse ? •  Protection des passagers versus champ magnétique des liaisons de

    puissance ? •  Contraintes en émissions plus intransigeantes

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    Démarches pour la conception des architectures

    S            =>    p            ou    w      

    1.   Augmenter p : pas maîtrisable sauf qq rares cas 2.   Diminuer w :

    1.  pas maîtrisable en externe 2.  Revient à augmenter la ségrégation en interne –

    initier un métier « routage véhicule pour la CEM » qui fasse appel aussi à de nouvelles technologies de câblages (« smart structures »)

    3.   Re-diminuer s : 1.  Sous-systèmes durcis par liaisons torsadées,

    blindages, endo-squelettes partiels, …

    Solution variée : ségrégation + sous-systèmes standards durcis

  • Arc

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    Démarches pour la conception des architectures

    S’inspirer du vivant : Simplexité

    1.   Une peau qui filtre les plus petits agresseurs 1.  Tissus absorbants micro-ondes (f > 1 GHz), vitres teintées, … 2.  peau comme un réseau d’antennes actives qui dialoguent,

    filtre, … 2.   Les agresseurs plus basses fréquences sont gérés à des

    niveaux internes 1.  ségrégations, blindages locaux, filtrages, … 2.  Distribution des rôles & contrôles, redondances, simplexité,

    etc. 3.  Stratégies de circonventions

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    S’inspirer du vivant : colonne vertébrale = transmission nerveuse + Rôle mécanique support + Rôle protecteur pour la moelle épinière

    Zone externe conductrice pour la puissance,

    sous isolant

    Noyau  interne    haut  débit  :  fibre  

    Zone  intermédiaire  Interne  :  bus  et  bas  niveaux  

    Structure différentielle

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    x Liaisons sans fils vers l’extérieur :

    en zone proche (inter véhicules) en zone lointaine

    Liaisons sans fils pour l’intérieur :

    confinement et ouverture : un paradoxe ? Extérieur : technologie de structures avec peaux actives, dialogues en champ proche, sensibilité réglable par méta-matériaux. Zone lointaine par antennes patchs incluent dans la peau de la structure. Intérieur : transmissions par lumière concentrée (LIFI), fréquences micro-ondes focalisées, transmission d’infra-ondes acoustiques par les matériaux de la structure (Girafes). Ces solutions peuvent être robustes par rapport à des environnements électromagnétiques variées et peuvent exploiter la simplexité des canaux embarqués.

  • Merci