COMMUNICATION NON VIOLENTE

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Petite approche de la CNV Le Village du Cœur (Jeu réalisé par des enfants sensibilisés à la CNV) Tentative de définition Jeux et exercices pour sensibiliser les enfants Extrait de presse Les Francas Haute-Garonne 2010

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Petite approche de la Communication Non-Violente

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Petite approche de la CNV

Le Village du Cœur (Jeu réalisé par des enfants sensibilisés à la CNV)

Tentative de définition Jeux et exercices pour sensibiliser les enfants

Extrait de presse

Les Francas Haute-Garonne 2010

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La Communication Non Violente 1/2 Source Centre pour la Communication Non Violente (Extraits)

La Communication Non Violente est parfois appelée communication consciente ou empathique. Son but est de :

- Tisser des liens sur le plan humain encourageant les échanges venant du cœur.

- Mettre sur pied des structures gouvernementales et civiles qui favorisent de tels échanges.

Utiliser la CNV implique : - un savoir-faire en communication qui développe une bienveillance relationnelle et une conscience que notre bien-être est lié à celui d’autrui, une utilisation du pouvoir qui motive à travailler ensemble pour satisfaire les besoins de tous. Cette approche de la communication met l’accent sur la compassion en tant que motivation de nos actions, plutôt que sur la peur, la culpabilité, le jugement, la contrainte, la menace ou la justification d’une punition. En d’autres termes, il s’agit d’obtenir ce que nous voulons pour des raisons que nous ne regretterons pas ultérieurement. La CNV n’est PAS destinée à obtenir des gens qu’ils fassent ce que nous voulons. Elle est destinée à établir une qualité de lien qui permette la satisfaction des besoins de chacun à partir d’un élan de compassion. Le processus de la CNV nous encourage à nous concentrer sur nos observations (et celles d’autrui), en les séparant de nos interprétations et de nos jugements ; à faire le lien entre nos pensées et nos sentiments et les besoins ou valeurs humain(e)s qu’ils révèlent (par exemple, protection, soutien, amour) ; enfin à être au clair sur ce que nous aimerions pour satisfaire ces besoins. Ce savoir-faire nous aide à traduire un langage de critiques, de réprimandes et d’exigences en un langage de besoins humains – un langage vivant qui nous relie consciemment aux qualités universelles qui « palpitent » en nous pour entretenir et augmenter notre bien-être. Il met notre attention sur les actions que nous pourrions entreprendre pour rendre ces qualités plus manifestes. Devenir compétent/e en Communication NonViolente nous aide à gérer les obstacles à la communication les plus importants, tels que les exigences, les diagnostics et les reproches. Dans les formations en CNV, nous apprenons à nous exprimer honnêtement sans agressivité. Ceci contribue à réduire la probabilité d’avoir à affronter la réaction défensive des autres. Le processus de la CNV nous aide à formuler des demandes claires. Il nous apprend à recevoir des messages critiques et hostiles sans les prendre personnellement, sans nous soumettre ou perdre l’estime de nous. Ce savoir-faire s’avère utile en famille, avec nos amis, élèves, subordonnés, directeurs, collègues de travail et clients, aussi bien que dans nos dialogues intérieurs. Retour au haut de la page

Les compétences en Communication NonViolente

La Communication NonViolente propose l’acquisition de compétences pratiques et concrètes pour rendre manifeste notre intention de vivre des échanges bienveillants. Ces échanges s’appuient sur la conscience de notre interdépendance et de la puissance que nous pouvons déployer les uns avec les autres. Etre compétent/e en CNV signifie :

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Etre capable de faire la différence entre observer et évaluer ; d’observer avec attention ce qui se passe, sans évaluer, et de relever avec précision les comportements et conditions qui nous affectent.

Etre capable de faire la différence entre sentiment et pensée, en parvenant à identifier et à exprimer nos états émotionnels intérieurs sans formuler de jugement, critique, blâme ou manifester une volonté de punir.

Etre capable de contacter les besoins ou valeurs humain(e)s universel(le)s en nous (par exemple, la subsistance, la confiance, la compréhension), satisfait(e)s ou non, en relation avec ce qui se passe et ce que nous ressentons.

Etre capable de demander ce que nous aimerions d’une manière qui transmette clairement et spécifiquement ce que nous voulons (plutôt que ce que nous ne voulons pas) et qui soit vraiment une demande, plutôt qu’une exigence (une exigence tenterait de motiver, même subtilement, à partir de la peur, de la culpabilité, de la honte, de la contrainte, etc. plutôt qu’à partir d’une envie ou d’un élan du cœur).

Ces compétences insistent sur la prise de responsabilité personnelle de nos actes et des choix que nous faisons lorsque nous répondons à autrui, de même que sur la façon dont nous pouvons contribuer à des relations basées sur la coopération et la collaboration. Avec la CNV, nous apprenons à écouter nos besoins et ceux d’autrui plus profondément, à identifier et à exprimer clairement ce qui « est vivant en nous ». Lorsque nous nous efforçons de clarifier ce qui est observé, ressenti, ce dont nous avons besoin et ce que nous voulons, plutôt que de poser des diagnostics et de juger, nous découvrons la profondeur de notre propre compassion. Par cette accentuation de l’écoute profonde – de nous-mêmes comme des autres – la CNV encourage le respect, l’attention et l’empathie et engendre un désir réciproque de donner à partir du cœur. La forme est simple et, cependant, puissante et transformatrice. Fondée sur la conscience, le langage, des compétences en communication et une utilisation du pouvoir qui nous permettent de rester humains même dans des conditions pénibles, la Communication NonViolente ne contient rien de nouveau : tout ce qui en fait partie est connu depuis des siècles. L’intention est de nous rappeler ce que nous savons déjà – à savoir de quelle manière nous, les êtres humains, sommes supposés nous relier les uns aux autres – et de nous aider à vivre d’une manière qui manifeste concrètement ce savoir. L’utilisation de la CNV ne requiert pas que les personnes avec lesquelles nous communiquons soient formées en CNV ou même motivées à être dans une relation bienveillante vis-à-vis de nous. Si nous suivons les principes de la CNV, avec pour seule intention celle de donner et de recevoir avec cœur, et que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire savoir aux autres que c’est tout ce qui nous motive, ils nous rejoindront dans ce cheminement et, en fin de compte, nous serons capables de nous répondre les uns les autres avec bonté. Même si cela peut prendre du temps, notre expérience est qu’inévitablement la compassion s’épanouit lorsque nous restons fidèles aux principes et au processus de la Communication NonViolente. (Adapté du livre « Les Mots sont des fenêtres (ou des murs) – Introduction à la Communication NonViolente » par Marshall B. Rosenberg aux éditions Jouvence)

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La Communication Non Violente 2/2 Source Wikipédia (Extraits)

Propositions de définition de la CNV

Selon Marshall Rosenberg

Pour Marshall Rosenberg, le but de la CNV est de « favoriser une qualité de relations qui va permettre de répondre aux besoins des uns et des autres en étant uniquement motivé par l’élan du cœur et la joie de le faire. »

Marshall Rosenberg propose une définition du processus de la CNV qui, selon lui, est continuellement remis en question :

« La Communication NonViolente, c'est la combinaison d'un langage, d'une façon de penser, d'un savoir-faire en communication et de moyens d'influence qui servent mon désir de faire trois choses :

• me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;

• acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d'une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;

• acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. »

Explication de la terminologie employée

• Le « conditionnement culturel », pour Marshall Rosenberg, est la façon que nous aurions de porter des jugements sur les choses et les êtres en termes de « vrai » ou « faux ».

• « Se mettre en lien avec soi-même » pourrait s'expliquer comme : prendre pleinement conscience des sentiments qui nous habitent et qui, au départ, sont juste « vaguement conscients ».

• « Donner naturellement à partir de son cœur » pourrait se définir comme une générosité spontanée et volontaire, qui ne provient pas d'une contrainte ou d'une obligation morale extérieure.

Selon Thomas d'Ansembourg

Selon Thomas d'Ansembourg, le processus de la CNV vise à aider à clarifier ce que nous vivons. Il ne s'agit pas de l'empathie en tant que telle, mais y donne accès. Il ne s'agit pas non plus qu'une simple écoute, mais de « se relier efficacement à soi et à l'autre », c'est-à-dire prendre pleinement conscience de ses propres sentiments et de ceux de l'autre.

Selon David Servan-Schreiber

Dans son best-seller Guérir, David Servan-Schreiber décrit le processus de la CNV en termes relativement simples. Selon lui, le premier principe de la CNV est de remplacer tout jugement par une observation objective, afin d'éviter les réactions habituelles de son interlocuteur face à une critique. Le second principe est d'éviter tout jugement sur son interlocuteur pour ne parler que de ce

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que l'on ressent, l'autre ne pouvant contester cela. L'effort consiste alors à décrire la situation en commençant ses phrases par « je », pour être « dans l'authenticité et l'ouverture ».

Centre pour la Communication NonViolente

Pour le Centre pour la Communication Non Violente (CNVC - organisme promoteur de la méthode et certificateur de ses formateurs), le but de la Communication Non Violente est de « tisser des liens sur le plan humain encourageant les échanges venant du cœur et de mettre sur pied des structures gouvernementales et civiles qui favorisent de tels échanges. »

Processus de Communication NonViolente

Éléments de la communication non-violente. La CNV recommande d'éviter les évaluations et les interprétations.

Le processus de Communication Non Violente peut être utilisé de trois manières :

• pour clarifier ce qui se passe en soi (auto-empathie) • pour s'exprimer d'une manière qui favorise le dialogue • pour écouter l'autre d'une manière qui favorise le dialogue, et quelle que soit la manière de

s'exprimer de l'autre

Pour que ce processus favorise réellement la coopération et le dialogue, cela suppose deux cadres :

• une attention au moment présent • une intention claire de favoriser le dialogue et la coopération

Les quatre étapes de la CNV

La méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :

• Observation : décrire la situation en termes d'observation partageable ; • Sentiment et attitudes : exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation • Besoin : clarifier le(s) besoin(s) , • Demande : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et

formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.

Cependant, il ne s'agit pas d'une manière de parler qu'il faudrait suivre à tout prix. Les concepts proposés sont des repères, destinés à faciliter l'expression de la bienveillance, et non pas des règles à

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suivre. On remarquera alors par exemple si nos besoins ne sont pas clairs pour notre interlocuteur, ou si au contraire, les besoins de notre interlocuteur ne nous apparaissent pas clairement.

Une observation au sens de la CNV

Quand nous décrivons une situation, nous exprimons différentes choses :

• des observations objectives (ce qu'on a vu, ce qu'on peut logiquement en déduire sans faire d'hypothèse particulière)

• des évaluations (penser en terme de bien ou de mal, qualifier la personne ou la situation etc.) • des interprétations (faire de conclusions qui se basent sur des présupposés)

Du point de vue de la CNV, les évaluations et les interprétations peuvent être exprimés, mais en les distinguant des observations objectives, et en précisant que c'est ce que nous imaginons. Cependant, il vaut mieux éviter d'utiliser des évaluations et des jugements, parce que si notre interlocuteur se sent jugé, il aura tendance à s'investir dans l'autodéfense plutôt que la compréhension. Par ailleurs, les évaluations rendent le monde statique, alors qu'il est en transformation constante. Comme l'explique Wendell Johnson, le langage est un instrument imparfait invitant à parler de stabilité et de normalité, alors que la réalité est changeante et faite de différences. La CNV recommande de parler de faits concrets pour décrire les événements plutôt que d'attribuer des caractéristiques définitives à l'interlocuteur ou au monde. Par exemple, si l'on traite notre interlocuteur de fainéant, on l'enferme mentalement dans une case, alors qui si l'on parle de faits concrets, on ouvre la possibilité de formuler des demandes d'actions précises à réaliser dans le futur.

Obstacles à l'expression des observations

• Ne pas avoir vraiment l'intention de communiquer, mais être dans un rapport de compétition

Exprimer ses sentiments et ses attitudes

Il s'agit autant de sentiments que d'attitudes, par exemple avoir peur, être curieux, être surpris etc. Afin de pouvoir communiquer ce qui se passe en nous, la CNV nous invite à développer un vocabulaire affectif pour exprimer toute la palette d'émotions qui peuvent nous toucher. Un des pièges habituels dans l'interprétation de nos sentiments est de faire l'amalgame entre nos émotions et la perception que nous nous construisons de l'autre, de ses agissements et de ce qu'on imagine faire. Par exemple, si l'on dit à quelqu'un qu'on se sent ignoré par lui parce qu'il ne nous a pas dit bonjour, on ne décrit pas nos sentiments mais notre interprétation de son comportement. Nos sentiments peuvent ici être de la tristesse ou de la frustration.

Obstacles à l'expression de sentiments et attitudes

• Avoir peur de communiquer sur ce que l'on considère comme intime par pudeur, par peur du regard des autres etc.

Exprimer les besoins

Quand nous ne sommes pas conscients du lien entre nos besoins et nos sentiments, nous croyons que ce sont les situations qui, seules, provoquent ce que nous ressentons et nos attitudes. Entre les actions des autres et nos sentiments, il y a nos besoins qui sont un élément de causalité intermédiaire. D'où l'importance de déterminer les besoins et de les assumer. Par ailleurs, si l'on accompagne nos demandes de l'explication des raisons profondes, on permet à l'autre de nous comprendre et, si jamais il ne peut accepter ce que nous demandons, il proposera plus spontanément une alternative permettant de satisfaire à la fois le porteur de la demande et lui-même.

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Les besoins sont :

• universels (communs à tous les êtres humains) ; • une énergie vitale qui nous mobilise pour agir dans le sens qui va nous faire croître ; • attachés :

• ni à une personne en particulier, • ni à un objet, • ni à une action ;

• il y a 36 000 manières d'y répondre.

Note : de ces caractéristiques, il peut être déduit qu'« un besoin n’est jamais quelque chose que l’on peut faire, ni quelque chose que l’on peut prendre ou toucher. ». Ne pas confondre avec le fait que l'on peut justement identifier la satisfaction ou non de ses besoins par une sensation physique. Parmi ces sensations physiques, il peut y avoir le sens tactile.

• Besoins physiologiques, bien-être physique ; • Sécurité ; • Empathie, compréhension ; • Créativité ; • Amour, intimité ; • Jouer ; • Repos, détente, récupération ; • Autonomie ; • Sens, spiritualité ;

Le site du Centre for Non Violent Communication donne également une liste de besoins classés par famille en précisant « La liste de besoins suivante n'est ni exhaustive ni définitive. Elle est destinée à être un point de départ pour toute personne souhaitant approfondir la connaissance de soi et pour faciliter une meilleure compréhension et une meilleure relation entre les personnes. ». Quelques éléments des besoins - au sens de la CNV - qui permettent de les distinguer de l'usage courant du mot besoin(comme par exemple : « j'ai besoin d'une bonne bière » ou « j'ai besoin que tu sois gentil avec moi ») :

Obstacles à l'expression des besoins

• Avoir peur de dévoiler des nos besoins réels parce qu'on pense qu'on peut être ensuite manipulé

• Ne pas croire que l'autre puisse faire preuve de bienveillance à l'égard de nos besoins

Demander les actions que l'on souhaite

La CNV nous invite à traduire nos besoins généraux en demandes concrètes, c'est-à-dire concernant des actions précises nécessaires pour satisfaire les besoins les plus urgents, ou bien de prévoir des actions possibles afin de répondre à un problème qui pourrait se (re)produire dans le futur. Selon les principes de la CNV, il n'est pas nécessaire d'utiliser les exigences, la menace, les ordres ou la manipulation. De tels méthodes sont même considérées comme entrainant des conséquences négatives, par exemple de la peur ou de la frustration, et ne suscitent pas la bienveillance chez notre interlocuteur.

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Obstacles à l'expression des demandes

• Avoir peur du refus parce qu’on n’imagine pas la possibilité de négocier • Croire à l'avance que notre demande sera refusée

Critiques

Difficulté d'application

La méthode peut poser question en ce qui concerne la facilité de son application. Avec une certaine dose d'humour, la méthode est présentée par le quotidien La Libre Belgique de la façon suivante :

« Ne dites plus : « Tu ne m'écoutes jamais ! », dites : « Lorsque je parle, pourrais-tu avoir l'élan d'attendre que j'aie fini avant de prendre la parole à ton tour pour répondre ainsi à mon besoin d'expression ? » »

Il ne s'agit pas d'une manière de parler qu'il faudrait suivre à tout prix. Les concepts proposés sont des guides ou des aides, destinés à faciliter l'expression de la bienveillance, et non pas des règles à suivre. Vouloir à tout prix énoncer les quatre éléments (observation, sentiment, besoin, demande) rend effectivement la communication lourde, et attendre des autres qu'ils s'y conforment peut leur être désagréable. Les concepts proposés sont des points de repères, qui permettent de vérifier si nous oublions de prendre en compte l'autre et si nous tombons dans des travers comme l'évaluation, faire porter à l'autre la responsabilité de nos besoins, ne pas formuler de demandes positives etc.

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IDEES DE JEUX POUR SENSIBILISER DES ENFANTS AUX BESOINS

Extrait NVCwiki

L’arbre des besoins

Demander aux enfants ce qui est essentiel à un arbre ou à une plante pour vivre ? De l’eau, de la terre, du soleil, des soins, se reproduire, etc. - Puis, même question pour un animal ?

- Puis, même question pour tous les êtres humains (jeunes, vieux, etc.) ?

La maison des besoins

Utiliser le cadre intime de la maison pour se familiariser avec la conscience des besoins.

- On peut partir d’une pièce et chercher quels besoins elle permet la satisfaction. Par exemple : les toilettes : besoins de repos, conscience, tranquillité, ressourcement, etc.

- On peut partir d’un besoin, et chercher les objets ou les lieux de la maison appropriés pour y répondre. Par exemples : avec le besoin de repos : la TV, le canapé, le lit, le jardin, les chaises, etc.

- On peut partir d’une action et chercher les besoins qu’elle satisfait.

Par exemple : l’action de se passer les mains sous l’eau : se laver, se rafraîchir, se recentrer, se relier à l’instant présent, etc.

Le coffre fort des besoins

Le coffre fort symbolise notre monde intérieur, contenant le trésor de nos besoins.

- Former des groupes de deux à quatre enfants, leur demander de mettre dans un coffre (ou dans un sac) les objets qu’ils ont pris avec eux et auxquels ils tiennent vraiment. Les animateurs jouent aussi en se plaçant dans un groupe. Puis, chacun sort à tour de rôle ces objets, les montre à tout le groupe et explique pourquoi il a une importance pour lui (évidemment les adultes aussi). L’un des animateurs traduit en besoins en cherchant avec les jeunes des termes compréhensibles et qui leur parlent. Le deuxième animateur joue un journaliste qui prend note de tous les besoins répertoriés pour faire un sondage et/ou un listing des besoins.

A la fin, celui-ci reprend les besoins listés. Il démontre que nous avons tous (enfants et adultes confondus) les mêmes besoins, alors que les objets sont pourtant différents, pour relever la différenciation clé entre besoins, moyens et stratégies.

Listing des besoins recensés lors d’une première expérience : Se sentir aimé – manger – se faire plaisir – jouer – se sentir libre – se calmer – se protéger – avoir chaud – découvrir de nouvelles choses – être avec des gens qu’on aime – aide – être rassuré – être encouragé

Mimer des besoins

Ecrire préalablement différents besoins sur de petits papiers, les plier et les mettre au centre du cercle. Chaque enfant va tirer un papier, le lit discrètement et s’imagine comment le mimer. Il mime à tour de rôle le besoin noté et les autres tentent de le deviner. Le défi peut aussi être de dessiner le

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besoin ou de le construire avec des Legos. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments. Variante coopérative:

L’animateur pose un défi au groupe, par exemple de trouver 15 besoins (qu’il va proposer lui-même au fur et à mesure aux mimes) en moins de 8 minutes. Chaque participant doit avoir au moins mimé une fois, pendant que tous les autres essaient de trouver ce qu’il mime. Dès que quelqu’un a trouvé, on passe au besoin suivant.

Autre variante : Ecrire trois besoins sur des petits papiers et en poser au centre du cercle autant que d’enfants. Chaque enfant tire un papier, le lit discrètement et s’imagine comment il va le mimer. Au signal, tout le monde mime son besoin, tout en observant le reste du groupe. Puis, chacun se rapproche de ceux qu’il lui semble incarner le même besoin que lui. On recommence avec une nouvelle série de besoin. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Exercice pour prendre la température, et/ou créer le lien après une pause ou en début de journée

Préparer préalablement des feuilles A4 avec différents besoins écrits en grand. Les poser chacune sur des chaises. Demander aux jeunes de se mettre près de la chaise où se trouve le besoin qu’ils ressentent à l’instant. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Se relier aux besoins des acteurs d’une histoire

Un des animateurs raconte une histoire pendant trois ou quatre phrases, pour donner le contexte et pour que les enfants puissent se mettre en lien avec les besoins d’un de ses protagonistes.

Il s’arrête de raconter et invite les enfants à mimer le besoin éprouvé au moment de l’arrêt par le personnage auquel il se sont identifiés.

Ils devinent mutuellement les besoins mimés, puis, si les mêmes besoins sortent, ils se regroupent ensemble dans différents coins de la pièce.

L’animateur poursuit l’histoire, s’arrête à nouveau au bout de quelques phrases et repose la même question.

Variante : Au lieu de mimer, les enfants sont invités à se positionner dans l’espace par rapport à différents besoins répartis dans la pièce. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Pour travailler les besoins dans l’instant présent

Se laisser habiter par un besoin et se laisser surprendre par son évolution. Même exercice que ci-dessus, mais avec une histoire comportant deux personnages principaux. Les enfants se mettent par deux et chacun va se mettre dans la peau de l’un des personnages. L’animateur raconte pendant quelques temps, puis s’arrête et demande au premier de mimer le besoin qu’éprouve son personnage et de garder la pose. Puis, le deuxième enfant se met en lien avec ce que ça lui fait d’entendre le premier et le mime à son tour. Si cela vient, ils peuvent échanger à partir de là et laisser l’histoire se modifier. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

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Se relier aux besoins de l’animateur dans une histoire vécue

Un des animateurs raconte une histoire qu’il a véritablement vécue. Il s’arrête au bout de trois ou quatre phrases, et il demande aux enfants comment ils imaginent ce qu’il a ressenti ? Un enfant mime le besoin et les autres devinent lequel ? N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments .

Jeux de rôle parlants pour les jeunes

Les enfants se mettent par deux. Chaque paire tombe d’accord sur une petite situation difficile, un petit conflit vécu par l’un ou l’autre avec un interlocuteur. Ils préparent la scène telle qu’elle a été vécue. Ils la jouent devant le groupe. Puis, une partie du groupe aide un des jeunes à se relier à ses besoins insatisfaits. Puis l’autre partie du groupe aide également l’autre acteur, qui a incarné le stimulus du jeune, à se relier à ses besoins insatisfaits. Ensuite, les deux jeunes tentent de rejouer la scène en utilisant, exprimant ce qu’ils ont trouvé, ressenti au niveau des sentiments et des besoins insatisfaits. On peut demander aussi les sentiments et les besoins que chaque spectateur a ressenti. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Se relier aux besoins des acteurs d’une scène imaginaire mais parlante pour les jeunes (jouée par les animateurs)

Les animateurs imaginent et jouent une scène, par exemple de parents qui vivent un conflit. Puis, ils demandent aux jeunes de ressentir les besoins de chacun des parents, de le dire ou de le mimer. Les autres devinent et/ou se regroupent dans la salle par similitude de besoins. Ensuite, ils leur demandent comment eux se sentent dans l’instant quand ils expriment cela ? N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Se relier aux besoins des acteurs d’une scène imaginaire mais parlante pour les jeunes (jouée par les jeunes)

Idem que l’exercice précédent, mais cette fois-ci deux enfants jouent la scène (les rendre bien attentif à ne pas faire du théâtre, mais à se mettre dans la peau de la personne qu’ils incarnent). N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Variante de l’exercice précédent:

Idem que l’exercice précédent, mais où la scène interprétée est un moment difficile vécu par l’un des jeunes, joué par celui-ci, plus un autre enfant ou l’un des animateurs. les écoutants proposent au jeune les besoins qu’ils supposent éprouver. L’animateur vérifie en donnant de l’empathie à celui qui s’est lancé. N.b. : peut être adapté aussi aux sentiments.

Traduire sur le vif les propos de son voisin en besoins

Le groupe se met en cercle, chacun son tour parle à son voisin. Il lui dit, par exemple : T’as une drôle de tête, toi ! Le voisin doit essayer de traduire le besoin : Aimerais-tu être rassurée que je me sens bien ?

Les fées et les lutins

Au début d’un stage ou d’un camp, chaque enfant va devenir une fée ou un lutin pour un autre. Le but du jeu est que chaque fée ou lutin essaie de découvrir et satisfaire les besoins de son « protégé ». Celui-ci doit essayer de deviner qui est son ange gardien, qui essaie de rester le plus discret possible. Prévoir un grand moment de partage à la fin.

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Règles de vie et besoins

Utiliser la discussion sur les règles de vie dans un groupe pour faire comprendre ce que sont les besoins.

Demande aux jeunes : - Qu’est-ce que vous aimez trouver dans un groupe ?

Par exemple : - J’aime qu’on ne me coupe pas la parole.

- J’aime que tout le monde ne parle pas en même temps...

Les règles se créent en fonction de ce qu’ils disent… Sans rien lâcher des besoins des animateurs, par souci de cohérence.

IDEES DE JEUX POUR SENSIBILISER DES ENFANTS AUX SENTIMENTS

Extrait NVCwiki

Mimer des sentiments

Ecrire préalablement différents sentiments sur de petits papiers, les plier et les mettre au centre du cercle. Chaque enfant va tirer un papier, le lit discrètement et s’imagine comment le mimer. Il mime à tour de rôle le sentiment noté et les autres tentent de le deviner (à animer si possible avec un défi coopératif). Le défi peut aussi être de dessiner le sentiment ou de le construire avec des Legos. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Variante coopérative : L’animateur pose un défi au groupe, par exemple de trouver 15 sentiments (qu’il va proposer lui-même au fur et à mesure aux mimes) en moins de 8 minutes. Chaque participant doit avoir au moins mimé une fois, pendant que tous les autres essaient de trouver ce qu’il mime. Dès que quelqu’un a trouvé, on passe au sentiment suivant.

Variante : Ecrire trois sentiments sur des petits papiers et en poser au centre du cercle autant que d’enfants. Chaque enfant tire un papier, le lit discrètement et s’imagine comment il va le mimer. Au signal, tout le monde mime son sentiment, tout en observant le reste du groupe. Puis, chacun se rapproche de ceux qu’il lui semble incarner le même sentiment que lui. On recommence avec une nouvelle série de sentiments. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Exercice pour prendre la température, et/ou créer le lien après une pause ou en début de journée

Préparer préalablement des feuilles A4 avec différents sentiments écrits en grand. Les poser chacune sur des chaises. Demander aux jeunes de se mettre près de la chaise où se trouve le sentiment qu’ils ressentent à l’instant. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Ronde des sentiments mimés

Un volontaire mime un sentiment qui lui a été suggéré au départ ou qu’il choisit lui-même. La personne à ses côtés mime le même sentiment en l’intensifiant, puis le passe à son autre voisin. On

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va ainsi dans une intensité émotionnelle croissante. Si un jeune n’arrive plus à accentuer l’émotion, il recommence avec un nouveau sentiment de son choix . Le groupe doit deviner lequel, puis on repart en se passant le sentiment dans le cercle.

Exemple de variantes :

- Pour permettre une compréhension fine des sentiments : Le sentiment est mimé avec une intensité décroissante, en essayant néanmoins de le faire «entendre » avec clarté à son voisin. Quand celui-ci ne le saisit plus, il repart avec un nouveau sentiment (modification des règles).

- Pour mettre une dimension ludique dans un grand groupe : Utiliser une forme en huit. Deux sentiments partent en même temps, l’un à gauche l’autre à droite (modification de l’espace de jeu).

- Pour impliquer des personnes qui auraient des difficultés à exprimer non verbalement leurs émotions : Les participants qui le souhaitent se mettent légèrement en dehors du cercle. Ils doivent proposer à tour de rôle une reformulation du sentiment mimé. Chaque reformulateur n’a droit qu’à une proposition. Tant que l’initiateur du sentiment en train de tourner ne l’a pas entendu verbalisé, la ronde se poursuit de façon croissante (modification des règles, de l’espace et du temps de jeu.

Baromètre des sentiments

Comment en général êtes-vous en lien avec vos émotions ? Comment gérez-vous la colère, la tristesse, la peur, etc. ? Un des animateurs se met au centre du cercle et, par exemple, mime la colère. Les jeunes répondent en se positionnant dans la pièce, se rapprochant plus ou moins de l’animateur selon comment ils vivent ou gèrent la colère (selon la question de départ). N.b. : peut être adapté aussi aux besoins. Variante : Chaque participant doit incarner son lien avec l’émotion proposée et le mimer.

Se relier aux sentiments des acteurs d’une histoire

Un des animateurs raconte une histoire pendant trois ou quatre phrases, pour donner le contexte et pour que les enfants puissent se mettre en lien avec les sentiments d’un de ses protagonistes. Il s’arrête de raconter et invite les enfants à mimer le sentiment éprouvé au moment de l’arrêt par le personnage auquel il se sont identifiés. Ils devinent mutuellement les sentiments mimés, puis, si les mêmes sentiments sortent, ils se regroupent ensemble dans différents coins de la pièce. L’animateur poursuit l’histoire, s’arrête à nouveau au bout de quelques phrases et repose la même question.

Variante : Au lieu de mimer, les enfants sont invités à se positionner dans l’espace par rapport à différents sentiments répartis dans la pièce. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Pour travailler les sentiments dans l’instant présent

Se laisser habiter par un sentiment et se laisser surprendre par son évolution. Même exercice que ci-dessus, mais avec une histoire comportant deux personnages principaux. Les enfants se mettent par deux et chacun va se mettre dans la peau de l’un des personnages. - L’animateur raconte pendant quelques temps, puis s’arrête et demande au premier de mimer le sentiment qu’éprouve son personnage et de garder la pose. Puis, le deuxième enfant se met en lien avec ce que ça lui fait d’entendre le premier et le mime à son tour. Si cela vient, ils peuvent échanger à partir de là et laisser l’histoire se modifier. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

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Pour travailler le sentiment dans l’instant présent et la spontanéité

On forme deux groupes : les spectateurs et les acteurs, ces derniers tournant le dos à la scène. L’un des spectateurs dit ce que les acteurs vont jouer comme personnage et dans quel contexte. Ils ont dix secondes pour s’y préparer. Puis, au top, les acteurs se retournent et miment le sentiment, le vivent, gardent la pause pour sentir de l’intérieur comment c’est et comment il se modifie avec le temps qui passe. L’idée est aussi de se laisser alors surprendre par ce qui vient tant à l’instant du top qu’ensuite.

Pour appréhender la variété des sentiments possibles

Exemples au niveau de la position corporelle :

Demander aux participants de rester un moment roulés en boule, puis de partager le sentiment qu’ils éprouvent. Puis, les faire se tenir debout, les bras écartés, la poitrine en avant, puis de partager le sentiment qu’ils éprouvent.

Exemples avec une situation commune :

Faire jouer aux participants le premier jour de la rentrée des classes, puis leur demander de comparer les sentiments qu’ils éprouvent. Ensuite, les inviter à mimer la montée au plongeoir des dix mètres et leur demander de comparer les sentiments qu’ils éprouvent.

Exemples avec la respiration :

Comparer les sentiments qui vont apparaître après un moment d’une respiration rapide, au niveau de la poitrine, avec un temps d’une respiration ample, lente et partant du ventre.

Se relier aux sentiments de l’animateur dans une histoire vécue

Un des animateurs raconte une histoire qu’il a véritablement vécue. Il s’arrête au bout de trois ou quatre phrases, et demande aux enfants comment ils imaginent ce qu’il a ressenti ? Un enfant mime le sentiment et les autres devinent lequel ? N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Se relier aux sentiments d’un jeune et de son interlocuteur dans une histoire vécue

Même exercice, mais avec une situation difficile vécue par l’un des enfants (dans le cadre de l’école, de la famille, etc.) Les autres enfants miment et devinent ou disent comment le jeune se sentait dans cette situation. Idem avec l’autre interlocuteur de la situation (ami, parent, etc.) Ensuite l’animateur peut demander comment chacun se sent dans l’instant avec ce qu’il a entendu. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Se relier aux sentiments des acteurs d’une scène imaginaire mais parlante pour les jeunes (jouée par les animateurs)

Les animateurs imaginent et jouent une scène, par exemple de parents qui vivent un conflit. Puis, ils demandent aux jeunes de ressentir ce qu’éprouve chacun des parents, de le dire ou de le mimer. Les autres devinent et/ou se regroupent dans la salle par similitude de sentiments. Ensuite, ils leur demandent comment eux se sentent dans l’instant quand ils expriment cela ? N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

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Se relier aux sentiments des acteurs d’une scène imaginaire mais parlante pour les jeunes (jouée par les jeunes)

Idem que l’exercice précédent, mais cette fois-ci deux enfants jouent la scène (les rendre bien attentif à ne pas faire du théâtre, mais à se mettre dans la peau de la personne qu’ils incarnent). N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

Variante de l’exercice précédent: Idem que l’exercice précédent, mais où la scène interprétée est un moment difficile vécu par l’un des jeunes, joué par celui-ci, plus un autre enfant ou l’un des animateurs. les écoutants proposent au jeune les sentiments qu’ils supposent éprouver. L’animateur vérifie en donnant de l’empathie à celui qui s’est lancé. N.b. : peut être adapté aussi aux besoins.

IDEES DE JEUX POUR SENSIBILISER DES ENFANTS A L’OBSERVATION

Extrait NVCwiki

POUR L’OBSERVATION EN TANT QUE SENSIBILITE A MON ENVIRONNEMENT

L’appareil photo

les enfants se mettent par deux. Un joue l’appareil photo (l’animateur invite ceux qui vont l’employer à en prendre le plus grand soin) et ferme les yeux. Le photographe conduit son camarade jusqu’à un sujet d’observation insolite ou plaisant. Pour prendre la « photo », il pose une main sur une épaule de « l’appareil », ce qui lui fait ouvrir les yeux tant que la main reste posée. Après trois ou quatre photos, les enfants partagent leurs impressions, puis échangent leurs rôles. Variante : Après la prise d’une photo, inviter les « appareils » à rester avec ce qu’ils ressentent.

Le détective

Un enfant sort de la pièce. Tous les membres changent le même détail sur eux. Quand le sortant rentre, il doit deviner ce qui a changé. Variante : C’est le sortant qui modifie quelque chose sur lui et aux membres du groupe de trouver quoi.

Le chef d’orchestre

Un enfant sort de la pièce. Les membres du groupe élisent un chef d’orchestre et s’entendent sur une stratégie. Tous les enfants imitent les mouvements du chef d’orchestre, en essayant de ne pas le regarder. Quand le sortant rentre, il doit deviner qui est le chef d’orchestre.

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Jeu de Kim

L’animateur met une série d’objets sous un voile. Il retire le cache pendant quelques secondes et les membres du groupe doivent décrire le maximum d’objets. Ils peuvent se concerter préalablement pour définir une stratégie commune. Variante : L’animateur montre une série d’objets pendant 30 secondes. Puis, il met un cache dessus, en retire un ou deux, et enlève le cache. Le groupe a une minute pour trouver quels objets ont disparus.

Retrouver sa pomme

L’animateur dispose au centre du groupe autant de pommes qu’il y a d’enfants. Chacun en choisit une et l’observe pendant une minute. Il la rend à l’animateur, qui la mélange avec les autres. A chacun de retrouver la sienne.

Les objets insolites

L’animateur place dans un milieu naturel dix objets qui n’ont pas place dans ce biotope. Les enfants se promènent et doivent essayer de les découvrir. Variante : L’animateur cache un petit objet dans une pièce. Il dit lequel aux enfants, qui doivent le trouver. Quand quelqu’un l’a vu, il se rassied. Le dernier à le trouver le cache pour le prochain tour.

La carte sonore

Les enfants sont invités à fermer les yeux, à se relier aux bruits qui les entourent et à les localiser. Ensuite, chacun dessine une carte représentant les différents sons qu’il a repérés.

La reconnaissance des fourmis

Les enfants ont les yeux bandés. L’animateur met un parfum sur la main de chacun (formant ainsi des petits groupes de taille inégale). Puis les enfants doivent retrouver les « fourmis » ayant la même odeur qu’eux.

POUR L’OBSERVATION EN TANT QUE SEPARATION ENTRE SUBJECTIVITE ET OBJECTIVITE

Téléphone arabe en mime

Plusieurs personnes sortent de la pièce, puis rentrent l’une après l’autre. Chacune doit observer une série de mouvements, puis les refaire pour la suivante. Variante : Le premier enfant à rentrer doit décrire au suivant une scène qu’on lui a montré, et ainsi de suite. Le dernier refait les mouvements qu’il a entendu.

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Décrire l’attitude d’une personne

Un des enfants se prépare à l’extérieur du groupe, puis il revient en mimant quelque chose. Les autres doivent décrire ce qu’il a fait. « - Il a tenu la paume de la main gauche ouverte. Puis, il l’a soulevée d’une vingtaine de centimètres. Alors la main droite s’est portée vers l’arrière et a décrit un arc de cercle vers l’avant, etc. Donc, j’imagine qu’il joue au tennis ». Ces éléments seront repris par l’animateur afin de clarifier les différences entre ce que j’observe et ce que j’imagine.

Jeu de l’objet insolite

Poser au milieu du groupe un objet insolite, ou difficile à reconnaître selon comment il est posé, et demander aux jeunes ce qu’ils voient. - Eventuellement, raconter le conte de l’éléphant à la fin (conte ou plusieurs aveugles décrivent comment ils perçoivent un éléphant, selon la partie de lui qu’ils ont pu toucher).

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EXERCICES

TRANSFORMER « JE DOIS » EN « JE CHOISIS » « Une forme importante de la bienveillance vis-à-vis de soi consiste à faire des choix motivés uniquement par le désir de contribuer à la vie, plutôt que par la peur, la honte, le devoir ou l'obligation. » Marshall Rosenberg, « Les mots sont des fenêtres », p171 1ère étape : Ecrire la liste des activités que vous estimez devoir faire bien que cela vous déplaise mais pour lesquelles, semble-t-il, vous n'ayez pas le choix.

Je dois.... Il faut que....

* *

* *

* * Comment vous sentez-vous ?

2ième étape : Pour chaque point, remplacer « je dois » par « je choisis »

Comment vous sentez-vous ?

3ième étape : Essayer de trouver l'intention qu'il y a derrière ce choix en complétant la phrase de la manière suivante : « Je choisis de .... parce que je veux .... ». Quels sont les besoins ?

Je choisis de ...

* parce que je veux

* parce que je veux

* parce que je veux

Comment vous sentez-vous ? Si un sentiment désagréable persistait, quel serait le ou les besoins non satisfaits ?

4ième étape : Quelle demande pourriez-vous vous faire pour garder votre attention centrée sur ce qui motive vos actions ?

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COMMENT GERER SA COLERE

Objectif : Travailler, en CNV, une situation où je me suis mis en colère. La colère est un signal d'alarme (très fort), nous indiquant que des besoins ne sont pas satisfaits. Elle est aussi un état où nous sommes coupés de nous-mêmes et de nos besoins. La CNV nous invite à exprimer complètement notre colère. Et en même temps, elle nous propose de prendre la responsabilité de notre colère. Quel est le stimulus extérieur de ma colère, quels sont les faits, les évènements ?

Je prends le temps de marquer une pause, de respirer profondément.

Quels sont les jugements, les pensées, les reproches, ..., qui me viennent à l'esprit ? Je prends le temps de les accueillir. Ceci peut être l'occasion de phases de fulmination et/ou de défoulement par l'imaginaire. Je peux aussi me poser la question « Qu'est-ce que j'aurais tant voulu que je n'ai pas eu ? ».

Je prends conscience de mes besoins inassouvis.

Quels sont les nouveaux sentiments qui apparaissent après avoir contacté mes besoins?

Y a-t-il une demande qui me vient, que j'ai envie de faire, à moi-même ou à quelqu'un d'autre ?

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26 besoins imagés pour des enfants ne sachant pas lire

Muriel Hemelsoet, Jean-Philippe Faure – août 2009

besoins superficiels : comprendre

la justice

Partager

le respect

besoins sociaux : être accepté

être aidé (soutien)

être aimé (chaleur/proximité)

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26 besoins imagés pour des enfants ne sachant pas lire

Muriel Hemelsoet, Jean-Philippe Faure – août 2009

besoins organiques : la confiance

être écouté (empathie)

Liberté

savoir pourquoi (sens)

se débrouiller seul (autonomie)

la sécurité

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Muriel Hemelsoet, Jean-Philippe Faure – août 2009

besoins spirituels : apprécier/fêter (célébration)

imaginer/créer (créativité)

le jeu

la paix

besoins physiologiques : un abri

d’air

boire/manger

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Muriel Hemelsoet, Jean-Philippe Faure – août 2009

bouger (mouvement)

d’espace

prendre soin

le repos

le silence/le calme

la tendresse

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