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Commentaire "TRoP vrEtJx" : ÂclsME OU GERONTOPHOBIE 2 Lâgisme montre-t-il l'affreux bout de son nez à l'OMS, une organisation à vocation humanitaire, pour- tant liée par les termes de la Déclaration universelle des droits de I'homme, au nombre desquels figure tout naturellement le droit au travail ? Tliste constatation car il semble que, dans au moins une MSU (unité d'appui administratif), l'âgisme sévisse bel et bien. Selon le Serpent Enchaîné, la petite feuille satirique de nos col- lègues en activité, : " une MSU a rejeté le contrat de six mois d'un retraité encore uaillant, malgré l'appui énergique de l'équipe concernée et l'origine extrabudgétaire des fo"ù. Tiop uieux, deuait-il ïentendre dire, en cette année des per- sonnes âgées et malgré le thème de la Journée mondiale de h Santé. Tbut cela laisse le Serpent songeur, alors qu'il croise à longueur de journée de bien plus uénérables et caco c ltymes anciens co llègues s o lidement réinstallés. " (|uin 1999, N" 34) Une attitude aussi intransigeante est un soufflet aux Etats Membres qui ont estimé que la discrimination fondée sur l'âge n'avait pâs place à I'OMS. Pis encore, c'est en contradiction avec les directives de la Direction générale applicables à l'emploi d'ex-fonctionnaires. En effet, une note de Groupe organique 9913, en date du 8 janvier 1999, subordonne le réengagement à trois con- ditions : (1) que les anciens fonctionnaires "n'assument pas des responsabilités de nature à engager l'Organisation." Notre collègue de 68 ans, devait se voir confier des tâch- es rédactionnelles que le personnel en activité n avait pas le temps d'accomplir. (2) qu'une "interruption d'au moins quatre mois sépare la date de leur départ de leur réengagement." C'était le cas. (3) qu ils "ne soient pas réengagés pour assumer les tâches inhérentes au poste qu'ils occupaient avant leur départ à la retraite." Or, avant de prendre sa retraite, I'intéressé n'appartenait pas à. l'unité technique qui sollicitait maintenant ses ser- vlces. Si une seule de ces conditions n'avait pas été rem- plie, I'accusation de gérontophobie tombait d'elle- même. Mais, ce n'était pas le cas. La compétence non c\ ô\ \ !. -s È N .* ür ,ffi "Il semblerait que j'ai acquis une certaine sagesse, au fl des ans, mais elle n'est pas très demandée". plus n était pas en ceuse, de l'aveu même de la MSU. Tout cela pour dire que I'alibi "trop vieux", c'est pure- ment et simplement de l'âgisme et que le refus se fonde sur une discrimination en fonction de l'âge. (4" moment où nous mettons sous presse, l'emploi en ques- tion n'est toujours pas pourvu.) "Lutilité des personnels plus âgés n'est que rarement comprise. Leur apport potentiel est perdu." écrivait, il y a six ans, la Directrice exécutive ADM, alors qu'elle était responsable d'une étude OMS sur le vieil- lissement en bonne santé. (Voir page2). Ses états d'âme de l'époque se seraient-ils tristement évanouis ? En réal- ité, l'ignorance d'un haut fonctionnaire, pourtant bien placé pour en savoir davantage, flétrit I'OMS d'après juillet 1998, tout en offènsant l'ensemble des anciens. Pour se racheter, I'Administration devrait clamer haut et fort que l'âgisme, ce nouvel "i.sme", est tout aussi répugnant que le racisme, le sexisme, et qu'il ne saurait être toléré à I'OMS. Comme le Serpentle âisait remâr- quer, la main gauche (I'OMS) devrait savoir ce que fait la main droite (I'ONU). -Peter Ozorio, Rédacteur

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Commentaire

"TRoP vrEtJx" : ÂclsME OU GERONTOPHOBIE 2Lâgisme montre-t-il l'affreux bout de son nez à

l'OMS, une organisation à vocation humanitaire, pour-tant liée par les termes de la Déclaration universelle des

droits de I'homme, au nombre desquels figure toutnaturellement le droit au travail ? Tliste constatation caril semble que, dans au moins une MSU (unité d'appuiadministratif), l'âgisme sévisse bel et bien. Selon le

Serpent Enchaîné, la petite feuille satirique de nos col-lègues en activité, :

" une MSU a rejeté le contrat de six mois d'unretraité encore uaillant, malgré l'appui énergique del'équipe concernée et l'origine extrabudgétaire des fo"ù.Tiop uieux, deuait-il ïentendre dire, en cette année des per-sonnes âgées et malgré le thème de la Journée mondiale de

h Santé. Tbut cela laisse le Serpent songeur, alors qu'ilcroise à longueur de journée de bien plus uénérables etcaco c ltymes anciens co llègues s o lidement réinstallés. " (|uin1999, N" 34)

Une attitude aussi intransigeante est un souffletaux Etats Membres qui ont estimé que la discriminationfondée sur l'âge n'avait pâs sâ place à I'OMS. Pis encore,c'est en contradiction avec les directives de la Directiongénérale applicables à l'emploi d'ex-fonctionnaires. Eneffet, une note de Groupe organique 9913, en date du 8janvier 1999, subordonne le réengagement à trois con-ditions :

(1) que les anciens fonctionnaires "n'assument pas

des responsabilités de nature à engager l'Organisation."Notre collègue de 68 ans, devait se voir confier des tâch-es rédactionnelles que le personnel en activité n avait pas

le temps d'accomplir. (2) qu'une "interruption d'aumoins quatre mois sépare la date de leur départ de leurréengagement." C'était le cas. (3) qu ils "ne soient pasréengagés pour assumer les tâches inhérentes au postequ'ils occupaient avant leur départ à la retraite." Or,avant de prendre sa retraite, I'intéressé n'appartenait pas

à. l'unité technique qui sollicitait maintenant ses ser-vlces.

Si une seule de ces conditions n'avait pas été rem-plie, I'accusation de gérontophobie tombait d'elle-même. Mais, ce n'était pas le cas. La compétence non

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.* ür ,ffi"Il semblerait que j'ai acquis une certaine sagesse, au fl

des ans, mais elle n'est pas très demandée".

plus n était pas en ceuse, de l'aveu même de la MSU.Tout cela pour dire que I'alibi "trop vieux", c'est pure-ment et simplement de l'âgisme et que le refus se fondesur une discrimination en fonction de l'âge. (4"moment où nous mettons sous presse, l'emploi en ques-tion n'est toujours pas pourvu.)

"Lutilité des personnels plus âgés n'est querarement comprise. Leur apport potentiel est perdu."écrivait, il y a six ans, la Directrice exécutive ADM, alorsqu'elle était responsable d'une étude OMS sur le vieil-lissement en bonne santé. (Voir page2). Ses états d'âmede l'époque se seraient-ils tristement évanouis ? En réal-ité, l'ignorance d'un haut fonctionnaire, pourtant bienplacé pour en savoir davantage, flétrit I'OMS d'aprèsjuillet 1998, tout en offènsant l'ensemble des anciens.

Pour se racheter, I'Administration devrait clamerhaut et fort que l'âgisme, ce nouvel "i.sme", est tout aussi

répugnant que le racisme, le sexisme, et qu'il ne sauraitêtre toléré à I'OMS. Comme le Serpentle âisait remâr-quer, la main gauche (I'OMS) devrait savoir ce que faitla main droite (I'ONU).

-Peter Ozorio, Rédacteur

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Eru RELISANT L,ENQUÊTe Tesco(L'artich suiuant concernant une enquête sur des traaailhurs plus âgés a été publié pour k preruière fois

dan"ç les Nouuelles No16, Hiuer 1993-94, Ilenquête a été menée par Ann Kern, qui, à l'époque, appartenait au

Prograrume sur hge dc |OMS, et un extrait est présenté ici parce que hs conclusions reaêtent une signification spé-

ciale à h lumière de l'artich dc la première page: "Tîop uieut " âgisme ou gérontolthobie? -

Redacteur)

LEs PATRoNS PARLENT DEs pLUS ÂcÉsNous avons tous besoin de jouer un rôle dans la

société, mais I'utilité des personnels plus âgés n'est querarement comprise. Leur apport potentiel est perdu.Dans le cadre d'une enquête OMS sur le vieillissementen bonne santé, j'ai étudié Ia politique et I'expérience dedix entreprises. Voici un exemple :

Tl n 1988, TESCO, la deuxième chaîne de super-

ff -rr.hés par ordre d'importence ",, RoyaÀ.-l-lUni, a adopté un u Programme d'admission àl'âge mûr » pour le recrutement er le maintien en fonc-tion du personnel. Cette entreprise emploie plus de7000 personnes âgées d'au moins 55 ans dans tout unéventail de postes. Elle a accepté que j'interroge 80 rra-vailleurs plus âgés et 50 administrateurs chargés de I'en-cadrement.

Parmi les 50 administrateurs interrogés : 40 ontdit que les travailleurs plus âgés se comportaient mieuxavec la clientèle. 40 ont dit qu ils étaient plus fiables. 39ont dit qu'ils avaient un meilleur sens des responsabil-ités, . 37 ont dit qu ils risquaient moins d'être absents. 28 ont dit qu ils étaient efficaces, . 27 ont dit que les

travailleurs plus âgés étaienr moins souvenr absentspour maladie que les personnels plus jeunes.

Tl n ce qui concerne la productivité, les rapports

fl avec les collègues, les accidents, I'aptitude à l'ap-I-lprentissage et l'acceptation de méthodes nou-velles, la majorité des administrateurs ont classé à égal-ité le personnel plus âgé et le personnel plus jeune.Beaucoup ont fait observer que si les travailleurs plusâgés étaient peut-être plus lents que leurs jeunes col-lègues, leur plus grande fiabilité, leur meilleur sens des

responsabilités et leur efficacité accrue faisaient qu'ilsétaient tout aussi productifs.

Limpression générale qui s'esr dégagée de cetteétude était, d'une part, que I'entreprise avait un impactpositif sur la santé et Ie bien-être de ses employés plusâgés et, d'autre pert, que ceux-ci contribuaient d'unemanière non négligeable à la réussite de la maison et àson image de marque. _Ann Kern

m a i n t e n a n t #l::x:: 3;. ;rr'^1Ë #t(Extrait du Courrier, avril 1993)

DenrurÈnes NouvELLEsAu moment de faire paraîte h No. 37 des Nouaelles dz IAOMS, le message qui suit,

dnté du 6 sEtembre, a été phcé sur internet ?ar I'OMS.

RETnOAcTIVITÉ: Les GRADES P"Le oaiement rétroactif de I'aiustement de ooste

sera effectüé en faveur des anciens ,riembres du pe'rson-nel professionnel sur demande écrite aux Services desResùurces humaines, OMS, 20 Avenue Appia, CH-1211, Genève, Suisse.

"Le montant du oaiement rrâr membre .d" paf-sonnel déoend du erade'et de la odriode du servrce marsil sera protablemerit d'environ 2Ô0 CHF pour une péri-ode complète.

"Si vous avez travaillé à Genève entre le ler iuillet1994 er le 30 iuin 1995, veuillez envoyer une lettrebrève donnant votre nom, numéro de mémbre du per-sonnel et date de fin d'emploi avec I'OMS; sidisponible, votre adresse actuelle, vos coordonnées ban-caiies (nom et adresse de votre banque, numéro decompte et code de la banque) en- demandant lepaiement rétroactif de ['ajustenient de poste.

"Ces paiements devraient être effectués en février2000. Les demandes doivent être soumises dans I'annéequi suit la date du message électronique."

UOMS ET LA CFPI RÉpnIuANDÉSLes paiements rétroactifs sonr basés sur les iuge-

menrs No;. 1765 et 7766 datés du 9 juillet 1998 dàntles extraits suivent :

Considérant 8"LOMS est obligée de s'assurer de la légalité de

toute décision rendue D"r, t.r., autre orsanisme sür laoue-Ile elle se fonde pour ie nd.e r" propr? décision, elle'estte nue de contiôller les me §urei prises pâr leditorganisme pour corriger des erreurs qutil aurai^t pu com-metre e t cle ve rlrler que ces mesures, elles aussl,respectent les droits des èmployés..."

Considérant 12"La Commission de la fonction oublioue interna-

tionale a commis une erreur dans le .âl.,rl du multipli-cateur servant à fixer l'aiustement de ooste à Genève àpartir de iuillet 1994. Ce n'était pas un manque d'in-formatiori qui étair à la source de l'erreur mais'bien I'i-nattention àe la Commission elle-même ou de son sec-retariat. Deuxièmement, cette prétention témoigned'une total incomprehension. de'la "règle des quitremots qul ,.. n a aucune pertlnence pour,,la correctronpar la Commission de ses propres erreurs.''

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DoSSIERS

UruE JOUNNÉE C'I'EZ GINruNDDA

'ous êtes obligé d'emmener

quelqu un quelque part lors d'une

journée ensoleillée ? Même des

résidents de longue date à Genève ne con-

naissent pas toujours l'existence de la

Fondation Gianadda à Martigny, située

pourtant seulement à un peu plus d'une

heure d'autoroute de Genève. Cet ancien

site romain, passage stratégique vers l'Italie

par le col du St Bernard, a attiré tous les

personnages européens de Jules César et

Napoléon, aux gens comme Lord BYron,

Charles Dickens, Jules Verne, Richard

W'agner et Mark Twain.

La Fondation, bien signalée, esr un beau témoignâge d'amour fraternel, car elle a été ctéée par Léonard

Gianadda en mémoire de son frère Pierre, tué dans un accident d'avion, en juillet 1976. Les seniors ne paient que

9 CHF au lieu de 12. Au rez-de-chaussée, se rrouvenr de nombreuses pièces de monnaie ainsi que des objets d'art

romains, mais le clou de l'exposition est une superbe tête de taureau en bronze, grandeur nâture.

u niveau inferieur, on peur visiter jusquau 14 novembre, une belle exposition du peintre impressionniste

français pierre Bo.,rrr.d (1s67-1947). Comme d'habitude des photos de la famille et de l'atelier de

'artisre, de même que des récits de sa vie viennent rehausser l'exposition. Une belle boutique offre des

livres d'arr, des carres por,"i., et des affiches. Dans cette zone sont donnés régulièrement en soirée des concerts

classiques. N. -".rq,r. z pas, au bout d'une aile nouvellement ouverte, des peintures de Cézanne, Toulouse-

Lautrec, van Gogh er Picasso, d'une valeur absolument inestimable.

Jusqu'en juin, on a pu conrempler des aquarelles de J.M.\(. Turner, rapportées de son grand tour des Alpes,

et, à partii des années 197t, d., exfositions complètes de Rodin, Modigliani, Chagall, Degas, Schiele, Suzanne

Valadon, Manet et Gauguin. Lannée prochaine, ce sera le tour de Kandins§ et Van Gogh.

escendez la pente jusquà un cafë situé en sous-sol, là, vous trouverez un Petit cinéma diffusant un film

sur Bonnard, ,r.r. ".r,i

,.re cabine téléphonique anglaise (branchée sur le réseau suisse), et le célèbre musée

de l,automobile - environ 30 splendides guimbardes depuis les petites primitives des années 1890,

jusqu'aux grosses bagnoles américaines qui auraient pu servir lors de la tuerie de la St. Valentin, sans oublier une

magnifique Rolls Royce Silver Ghost.

Dehors, dans le beau parc, admirez les sculptures de Henry Moore, Rodin et Miro, et de nombreuses struc-

tures métalliques de César Baldaccini. Adossé à un imposant fond de pics montagneux, Ie Parc est conçu pour la

flânerie, et des écriteaux peu suisses vous inyirent à marcher sur la pelouse ou à pique-niquer ! Au-delà du cafe

exrérieur, une exposition annexe âyânr pour titre l'Epoque des barrages décrit, à I'aide de photos et de maquettes,

le creuseme.rt ",,

pl,r, profond de la montagne de 100 km de galeries abritant des centrales électriques. Somme

roure, le musée Gianadda donne l'occasion d'une agréable sortie pour tous les âges et tous les goûts - que vous ne

manquerez pas de vouloir renouveler'

-John Bland

(Anciennement Rédacteur Santé du monde)

.Les Moutons, de François Xauier Lahnne, 1977 et 1988

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Tout sauf à, la retraite

« ME SECONDE CARRIÈRE »

"Le secret de longue uie est dy tenir deuxcanières : I'une allant jusqu'à soixante ans enui-ron, et k secondz pour les trente dnnées suiudntes."

lÀr't extrait, mémorisé en son temps de

I l'une des innombrables notices diffusées\-./par I'ONU à son personnel, m'incite àméditer sur ce que je fais de cette seconde car-rière. . .statistiquement à mi-course aujourd'hui.

Evidemment, dès ma mise à la retraite, ily a quelque seize ans, je perçus immédiatementle manque évident d'une secrétaire qui taperaittextes et d'une épouse qui ferait la cuisine pourmoi. Je m'inscrivis donc immédiatement âu"Cours d'Education pour Adultes" bénéfique-ment organisé par Ie "Collège communautaire"du lieu

- rare et béni soit-il - ori je réside.

Pendent deux semestres je suivis "Les

délices du Gentlernan" enseignant aux vieuxmessieurs (au plus de 65 ans) - cuisiner de vrais repas avec potage, plat principal et multiples desserts. Cetenseignement me sauva la vie maintes fois, et même de plus en plus souvent à chaque fois que ma femme étaitabsente, dans son rôle de GPA (grands-parents acdfs).

Je m'inscrivis également, avec un groupe de jeunes filles candidates secrétaires, à un cours de dactylographieaveugle. Comme je ne comptais pas présenter l'examen de fin de session, je pus progresser à mon rythme, un peulent mais qui me rendit assez confiant pour apprendre un traitement de texte assisté par ordinateur.

Ainsi armé de nouveaux talents dacrylographiques, j'acquis un PC et entrepris d'établir les 4 arbres-généalogiques de ma femme et de moi-même, ce qui me fit

- recherches comprises -- ma pleine olympiade de

quatre années.

f\endant mon service OMS à Zanzibar (c'est-à-dire enTânzanie d'aujourd'hui) de 1956 à63,)'aipris plusieurs

I J crnraînes de photo s 24136 mm. Je choisis le s 300 meille urs pour illustrer une période historique peu ou pas

I documentée (celle de la dynastie du SultanatTheweni deZanzibar issue du Sultanat d'Oman depuis 1867).De fil en aiguille, le musée du Sultanat d'Oman reçut 300 clichés numérotés, avec leurs rubriques et les 25 minu-tes de texte écrit et de me voix enregistrée. Lensemble fut condensé en une vidéo de 25 minutes environ, avec

l'aide d'une entreprise vidéo locale.

Je reçus ensuite des demandes de trois autres vidéos destinées à des handicapés et à des aveugles (dont uneavec mon texte sonorisé).

Ces travaux me font connaître les æuvres pour aveugles et handicapés de mon pays -- me conduisent à laPrésidence de la Communauté de handicapés d'Exmouth (Devon, U.K.) - qui s'adresse aussi aux membres âgés et

esseulés de la communauré.

Ceci fait, je me suis laissé persuader par mes enfants d'écrire ma biographie, comprenant explicitement mes

aventures et anecdotes d'enfant, ainsi que celles de mes débuts de .ieune médecin. J'en ai déjà rédigé quelques80.000 mots et je trouve que c'est assez comme ça !

Notre activité familiale suivante sera de déménager - ce qui devrait assurer une pause durant laquelle je pour-rai réfléchir à ce qui sera disponible pour occuper les années restantes de ma "seconde carrière".

- Bill Barton,(anciennement chef du Programme SDT)

Exmoutl1 Deuon, (Angleterre)

3e§\x-§§o\

'J'ai couché l'oiseau - faisons h rtte!"

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La rubrique santé

RoNFLEMENTS

lbert est arrivé en retard ; il avait mauvaise mine . "Tir sais", dit-il après avoir avalé son caft, "Alberta ron-

fle pas mal. Alors, j'ai pris l'habitude de me coucher plus tard, et de prendre un petit cognac et un cal-

ant avant d'aller au lit, pour ne pâs l'entendre ronfler. Imagine-toi, vers deux heures du matin, c'est elle

qui me réveille, tout excitée : "Ne ronfle pas, pourquoi tu ronfles ? C'est à moi qu'elle dit ça, à moi ?"

En effet, pourquoi ronfle-t-on ? Les traités médicaux nous expliquent que la "respiration obstructive au

cours du sommeil" (quel beau rerme scientifique !) résulte d'une hypotonie des muscles du palais, de la langue et

du pharynx pendant le sommeil, y participent le palais mou, la luette, les amygdales, et les muscles et la muqueuse

du pharynx. La langue tombe en l'arrière et commence à produire des vibrations avec le concours des autres par-

ties molles de la région. " Donc, tes livres te disent, comment le ronflement se produit. Mais alors, pourquoi ?"

Je n ai pas pu répondre à cette simple question qu'Albert venait de me poser pour la seconde fois.

onfler est humain. Les animaux ne ronflent jamais, à l'exception de quelques bouledogues obèses. Tout

ce que la médecine niavait appris sur le ronflement était que, dans certains cas, une hypothyroïdie peut

ontribuer à ce phénomène. Parfois, surtout chez les enfants, il peut s'agir d'une hypertrophie des amyg-

dales - peu probable à notre âge (celui d'Albert et de son épouse, et des lecteurs des Nouuelles trimestrielles).

Exceptionnellement, une luette hypertrophiée peut être la cause du ronflement. Et puis - et cela pourrait expli-

quer le cas d'Albert, mais non celui de son épouse - la consommation d'alcool et/ou de tranquillisants peut engen-

drer une hypotonie des parties molles de la gorge, donc causer un ronflement.

De toute manière, du point de vue médical, le phénomène est généralement peu important. Rares sont les

cas d'obstruction sévère à la respiration, provoquant une apnée (arrêt de la respiration) prolongée. Néanmoins,

selon un récent article de D. Fairbanks (Karger Gazette, No. 6) on peut estimer, aux Etats Unis, à 2000-3000 par

an le nombre de cas de mort subite survenue pendant le sommeil ; ceci paraît un fait important, mais il l'est beau-

coup moins quand on considère que le ronflement est un phénomène extrêmement fréquent : 600/o des hommes

et 40o/o des femmes adultes ronflent. Par ailleurs, on ne sait pas pourquoi les hommes ronflent plus souvent que

les femmes.

Alors, quel est ton conseil ? demanda Albert. Hormis de s'abstenir du " petit cognac" et des cachets de som-

nifères et de tranquillisants,

mon ordonnance serait très

simple : continuer la coexis-

tence pacifique ou, si tu veux,

la cohabitation paisible,

rétorqua Albert : bien sûr, c'est

ce qu'on fait depuis cinquante

ans !

-Tom Strasser

(anciennement membre CW)Nr<*-9.r-rrr*.'

Le Neu Yorher 5 auril 1999

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VOTE MAJORITAIRE POUR L,ASSEMBLEE ANNUELLE

Une majorité de ceux qui ont répondu à une enquête, soit environ 75o/o, estiment q.uil "serait.utile que

l'Association "ir

r" p.opr. "rrÀb[é.

générale" d'ailleurs prévue à l'article 3 de ses statuts et à laquelle " ils seraient

prêts à assisrer". S"r t.r 61 qui orrt ràpordu,45 ont dit-" oui",8 ont dit " non", et 8 nont pas pris franchement

position.

I;enquête fait suite à une lettre de Nedd '§Tillard (ex-INF), demandant que le Groupe exécutif soit guidé

dans son "Ëtion

par les réactions d'une assemblée générale de l'fusociation des Anciens qui soit distincte des assi-

ses annuelles du personnel en activité.

Outre les " oui", les " non" et les " peut-être", plusieurs y sont allés de leurs commentaires, dont on trouvera

quelques extraits ci-après.

M. Abdussalam (Genève) : " Je ne sais pas s'il y a

de quoi meubler l'ordre du jour d'une assemblée dis-

tincte. La justification me paraît mince"

Yves Beigbeder (Thonon-les-Bains) : " Il serait

bon d'avoir .tott. p.opte assemblée générale afin que a)

le Groupe exécutif puisse rendre comPte de son activité

.t ."por.. ses projeis d'avenir ; b) l'occasion soit offerte

d'ouvrir u., dèbat ouvert, d'obtenir un retour d'infor-mations et d'avoir l'avis des membres.

Fred Biegel (Prangins) : " Je soutiens à fond l'idée

d'une assemblée annuelle, étant entendu que I'AOMSconserve le droit d'être présente à l'A.G. du personnel."

Paul Blanc (Lutry) : " Je pense qu'il serait utileque I'AOMS tienne sa ProPre assemblée annuelle."(Ecrit le 28 januier six mois audnt son dicès, le 17 juillet1999, à l'âge de 95 ans).

Jean Bondet (Challex) : " Je suis tout à fait d'ac-

cord que I'AOMS tienne sa ProPre assemblée générale

et ne participe pas simplement à fA.G. de l'Associationdu Personnel."

Michel Fèvre (Echevenex) : " Notre association

doit acquérir une représentativité propre vis-à-vis dusystème onusien eu égard à la spécificité de nos prob-lèmes qui ne présentent pas forcément un intérêt immé-

diat pour l'fusociation du Personnel."

Daniel Flahault (Genève) : " S'il s'agit de ProPo-ser aux membres ... une sorte de forum où seraient

offerts, présentés, revus et débattus, une fois par an,.des

problèmes, des sujets, des engagements humanitaires'

La question est toute autre, mérite réflexion, sondages et

préparation".

John Fraser (Versoix) : " Bonne idée ; cela nous

permettrait de débattre de questions q"l loytintéresse.rt directement. Je suis allé à la dernière A.G. du

personnel, mais je suis parti au bout d'une demi-heure

p"t.. q,l. - et on le comprend - il n'y avait qu'un sujet

âe discussion : les grouPes organiques."

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NOUVELLES ET OPINIONS

Jean Germain (Annemasse) : " Je crois que ce

projet devrait être retenu car les problèmes dont nous

avons à débattre en tent que retraités ne sont pas les

mêmes que ceux de nos collègues en activité."

Arie Groenendijk (Commugny) : " Nous aurions

à débattre de questions spécifiques, et je ne Pense.pasqu'il n'y en ait trop non plus ; on ne saurait exclure d'in-viter un conférencier pour s'exprimer sur un sujet quinous intéresse tous ou un grand nombre d'entre nous.

Cette assemblée devrait être jumelée avec la réception

annuelle de fin d'année.

Frank Gutteridge (Corsier) : " lJne autre solution

serait de prévoir l'éventualité d'une assemblée générale

en cas de situation d'urgence ou d'exception, sur déci-

sion du Groupe exécutif ou à la demande d'un nombre

x de membres."

Marie-Louise Howard-Jones (Genève) : " Pour

les nouveaux retraités, il pourrait être bon de faire con-

naissance avec les autres et donc d'avoir une assemblée

générale annuelle."

Adriano Imbruglia (Genève) : " LAssociation des

Anciens devrait avoir ia ProPre A.G. pour débattre des

problèmes qui lui sont proPres. Cela n'empêcherait pas

- et je crois même que c'est indispensable - que

quelqu'un continue de nous représenter à l'A.G. du per-

sonnel."

Anthony Ingram (Genève) : " Après avoir assisté

à trois A.G. du personnel, il m apparaît évident que nos

objectifs sont ;ssez différents. Eux s'inquiètent des

réÂunérations et des conditions de travail, et nous, des

pensions. Les questions dont ils débattent ne présentent

généralem.nt qu'un intérêt théorique pour nous."

Nelly Jenny (Genève) : " Lorsque je vois le pub-

lic clairsemé des A.G. de I'AAFI/AFICS, je me demande

s'il y aurait suffisamment d'anciens disposés à y assister."

Maurice Keiser (Thônex) : " Je ne pense pas qu ilsoit nécessaire que l'Association ait sa propre assemblée

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générale annuelle - tant qu elle se fait entendre etécouter à fA.G. du personnel."

Anne Læyh (Genève) : " Il me serait difficile de

prendre position. À première vue, une assembléeannuelle ne me paraît pas vraiment nécessaire."

Daüd Muir (Genolier) : " Je pense que c'est unebonne proposition, qui serait un autre point de ral-liement pour les Anciens."

Barbara Pumfrey (Versoix) : " Il me semble quece serait une bonne idée d'avoir notre propre assemblée

annuelle et, par la même occasion, de faire comme fontIes autres associations du même genre."

May Racine (Genève) : " Je me permets de saisir

cette occasion pour vous faire savoir que j'apprécierais

beaucoup une petite visite à domicile de l'un ou de

l'autre de I'AOMS, et vous remercie d'avance de fairepart de mon souhait."

Tom Strasser (Genève) : " Oui, j'assisterais à unetelle assemblée, à condition que la convocation s'ac-

compagne d'un ordre du jour pertinent."

Assurance maladie

Vous êtes-vous déjà donné la peine de comparerce que le médecin a écrit sur l'ordonnânce et ce que le

pharmacien vous a délivré ? Sans doute jamais. A I'instarde ce collègue qui a pâti des conséquences, tantphysiques que morales, de cette inattention.

Une ordonnance incorrectement exécutée pâr unepharmacie de Ferney-Voltaire - son lieu de résidence -lui a valu de passer 24 heures à l'hôpital de la Tour (à

Meyrin) dont il était sorti 48 heures auparavant, aprèsun séjour de deux semaines pour une opération ducGur,

À so.r avis, alors que l'ordonnance prescrivaitlmg. d'un anticoagulant, c'est un médicament dosé à

UNe oRDoNNANCE MAL EXECUTEE

4mg. qui lui a été délivré. Dans une lettre adressée à lapharmacie, son cardiologue suisse relève qu'il s'agit là" d'une erreur mettant sa vie en danger et qui a néces-

sité une hospitalisation d'urgence".

" La gravité potentie[e de cette méprise devraitêtre signalée à vos collaboratrices, en particulier en ce

qui concerne les diftrences de dosage existant entre laSuisse et la France", d'ajouter le cardiologue.

Mais la pharmacie a été priée de rembourser prèsde 2000 CHF pour les frais de traitement d'urgenceprodigués à l'intéressé- qui en est quitte pour la peur -et pour l'assurance maladie de I'OMS. Affaire à suivre.

ReSUITAT NUL ET RAPIDE

Santé: Le projet de soins à long terme après laretraite n'a attiré qu'un intérêt limité - malgré près de

deux années de discussion entre les représentants des

membres du personnel, actifs et anciens, d'une part etles responsables administratifs des Nations (Jnies, le

CCQA, d'autre part. Bien que la plupart, sinon toutesles agences des Nations Unies aient théoriquement été

en faveur du projet "Quelques-unes seulement étâienten état de s'engager immédiatement sur ce sujet " ainsique I'AAFIiAFICS en a tristement rendu compte, toutà fait sur le même ton.

"Les discussions continuent et il semble peuprobable qu'une décision puisse être prise dans un

PEur BOYCOTTRejetant " les compromis honteux" qui avaient

été proposés, et démontrant ainsi leur colère , les

représe ntants des membres du personnel actifs etretraités composant Ie Groupe des Participants à laCaisse des Pensions des Nations Unies " ont retardé parIeur absence le commencement d'une séance". Une

avenir proche". On ne s'attend pas à ce que les anciens

bénéficient de ce qui sera finalement décidé.

Pensions: Pas de répit pour les Russes; malgré queles discussions amorcées il y a près de trois ans, la con-vention entre la Russie et la Caisse des Pensions des

Nations Unies pour régler le cas des retraités russes n'epas encore été ratifiée par un gouyernement qui semblefaire traîner les choses.

Privés de l'intégralité de leur pension par l'ancien-ne Union Soviétique, nos malheureux collègues atten-dent la restitution de ce qui leur est dû - ce à quoi laRussie semble favorable - en tant qu'anciens fonction-naires internationaux.

question de grande importance discutée pendant laquârânte huitième session du Comité des Pensions à

Vienne était celle des finances de la Caisse.

Selon le bulletin du syndicat du personnel duBIT (no l2l7) : " Afin de montrer leur mécontente-ment devant le refus obstiné de l'Assemblée Généraledes Nations Unies de reconnaître que l'argent de la

page 7

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Caisse appartient, d'abord et avant tout, aux fonction-naires ei bénéficiaires en faveur desquels il existe", leGroupe des Participants a effectué son premier boycott.

Bien que de proportions modestes cette action est sans

précédent.

30 JOURS POUR S,EXECUTERSuite à une injonction d'une cour de justice des

Etats-Unis d'Amérique de subvenir aux besoins

financiers d'un conjoint ou d'enfants, un membre dupersonnel des Nations unies, séparé ou divorcé, est tenu

à'e., produire une preuve d'exécution dans les trentejours àprès que la demande lui en a été faite. Sinon'

i'administration des Nations Unies " procédera à des

retenues sur les émoluments mensuels du membre du

personnel" ainsi en a décidé le Secrétaire Général dans

un récent bulletin (SGB/199914 daÉ du 20 mai 1999).

Jusqu à maintenant les maris et pères coupables

de négligénce trouvaient refuge et consolation derrière

le refus àes Nations Unies de lever I'immunité de pour-

suite judiciaire des membres du personnel.

Dorénavant, les Nations Unies Permettront non seule-

ment la saisie-arrêt sur le salaire, mais fourniront aussi

des renseignements "à des Personnes ou organisations

hors des Nations Unies...même sans l'accord du mem-

bre du personnel".

LOMS n est pas couverte par le bulletin duSecrétaire Général qui, bien que venant tardivement, acependant eu droit aux éloges des groupes luttant pourl'égalité, mais l'exemple des Nations Unies-est générale-

mànt suivi dans l'étàblissement des conditions d'em-

ploi.

SEINTES VACANCESDeux.iours fériés musulmans sont maintenant des

jours de congé officiels des Nations Unies. Aid al-Adha,

la fête du sacrifice, qui commémore le consentementd'Abraham de sacrifier son fils à Dieu. Observé cette

année le 29 mars, cette ftte a lieu pendant le hadj, le

pèlerinage annuel à La Mecque. FL Aid al-Fitrqui mar'qrre la fi" d" Ramadan, le mois de Jeûne entre décem-

br. .t janvier. Ces journées ont été proclamées ioursfériés âes Nations Unies par décision de I'Assemblée

générale du 31 mars 1998. Lfusemblée mondiale de la

Santé n'a pâs encore pris de décision à ce sujet.

Tou.louRS PLEIN D'lNTÉnErUn troisième collègue, Ed Udhe, autrefois

directeur du Budget et des Finances, a mis par écrit ses

préoccupations concernant les récents changements sur-

venus àI'OMS. Il a exprimé en particulier ses réserves

page I

sur la réorganisation en " groupes organiques" dans une

lettre incisive et largement diffusée. Sur le goût ou lasaveur de ses opinions, la lettre d'information satirique

du personnel Le Serpent Enchaîné, a publié ce qui suit :

Qursrtou DE GotT : - Léchant et relécltant ses

babines, le Serpent n'en a Pas moins du mal à cerner le goîtt

et l'anière goit de k lenre de l'ancien Directeur du Budget

et des Finances (et de sa copieuse Annexe sur le changement

à |OMS) adressée aux Missions le 7 mai et tombée presque

aussitôt dans le domaine public. On raconte que certains

auraient même décelé de l'amerturne. "(§" 34, juin 1999)

Précédemment, deux anciens collègues avaient

écrit dans dans le même sens, I'un sur la diminution du

programme d'Adduction d'eau (Vic Pinto) et de

Sal,,btité, et l'autre sur la disparition du magazine Santé

du Monde (John Bland).

SEARO: LA PENSÉE QUI COMPTE

LAssociation des Anciens de SEARO a écrit au

Secrétaire Général de I'ONU et âu Haut Commissaire

pour les réfugiés " offrant nos services bénévoles pour

i., progt.*Àes de secours et de réhabilitation des

Nati,ons LJnies" dans les Balkans, ainsi que l'écrit leur

comité exécutif dans un raPPort daté du 17 mall'Aescuhpian.

Le président de cette nouvelle association est R.L.

Rai (qui était très actif dans les affaires du personnel

dura.ri toute sa carrière) et le vice-président est JitendraTuli (ancien fonctionnaire de I'Information à la

Nouvelle Delhi) qui se chargera de la publication de

leur lettre d'information trimestrielle.

NOIEZ SUR VOTRE ACENOAI4 OcroBRE

Marquez en rouge le jeudi 14 octobre 1999 sur

votre agenda. C'est en effet la date de la 13ème réunion

annuelle de l'fusociation des Anciens qui a été fixée un

peu plus tôt que les années précédentes. La réunion

aura lieu de

17h00 à 19h30. (On pourra ainsi rentrer chez soi

avant la nuit.) Les organisateurs de la réunion nous

informent que les collègues qui habitent hors de larégion de Gènève et qui pourraient s'y trouver en visite

sont invités à venir et seront les bienvenus.

Linvitation précise que plus qu'une simple-réu-

nion d'anciens fonctionnaires "cette occasion offre lapossibilité atx anciens fonctionnaires de rencontrer ou

à. ,.rro.r., des liens amicaux avec des membres du per-

sonnel." A l'heure otr nous mettons sous presse, 160

personnes avaient indiqué leur participation.

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D"AUTRES Jouns À RETENTRLa fête des grands-parents, le I I septembre, du

moins aux Etats-Unis qui onr crée la Fête des Mères,puis la Fête des Pères, pour souligner le nombre degrands-parents en constante augmentation.

La Journée des malades d'Alzheimer, le 2l sep-tembre, décidée par I'OMS et I'Association Mondialed'Alzheimer pour attirer l'attention sur les 15 millionsde personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer dansle monde

NOUveLLES TRIMESTRIELLES/Fnnls cÉruÉneux

- Coût: Les 20 francs suisses de cotisation payésannuellement par nos collègues, servent à couvrir, enpartie, le coût de production des Nouuelles Tiimesnielles.LAdministration nous a toujours accordé la gratuité del'impression et de la distribution du bulletin, mais Ie

coût de la composition, de Ia mise en pages et de l'aidepour la rédaction a toujours été supporré perI'Association. Ce coût s'élève à peu près à 1000 CHFpar bulletin. Les cotisations encore impayées seronrreçues avec plaisir et gratitude.

- Version française: Grâce à David Cohen,

Jean-Pierre Dustin, Michel Fèvre et Jean Leclercq, quise sont portés volontaires, nous avons pu assurer la pub-lication de la version française de ce bulletin.

Dans le passé, il nous était possible d'assurer latraduction par l'intermédiaire des traducteurs profes-sionnels de I'OMS, avec la permission del'Administration. Ce n'est plus le cas maintenant etc'est ce qui a provoqué I'appel du Président R. Pal, datédu 13 juillet, afin "que des volontaires assumenr certeresponsabilité."

La teneur de cette lettre était la suivante: Nouscherchons une équipe de volontaires pour traduire de 5à 7 pages quatre fois par an. Ce rype de volontariat peutêtre la seule solution pour assurer la sortie régulière des

Nouuelles Trimestrielles en français. La lettre d'informa-tion est notre seul lien avec nos collègues, particuliè-rement avec ceux qui habitent en dehors de la région deGenève. Le groupe exécutif amend avec confiance laréponse de collègues (compétents) afin de maintenirnos communications..." Quatre collègues ont répon-du.

BunEnu 414lLe bureau de I'AOMS a déménagé suite à la

restructurâtion en cours depuis juillet 1998. Fini labelle vue sur les pelouses visibles de nos locaux que nousoccupions au sous-sol depuis dix ans ; à la place nousnous retrouvons au 4ème étage à droite des ascenseursavec vue directe du bus OMS. Le seul avantage sans

doute est celui du numéro du bureau : 4l4l qui estfacile à retenir. LAssociation du Personnel a égalementdéménagé au 4ème ; perdant ainsi de I'espace maisrestant toujours notre voisine.

VIvRE EN FRANcENos collègues de nationalité américaine qui

habitent la France (et même ceux qui habitent à

Genève) peuvent trouver très utile le " Guide for U.S.Citizens Residing in France". Publié par l' "Office ofAmerican Services", Ambassade des Etats-Unis à Paris,ce guide de 85 pages vient de paraître. Il contient deslistes d'avocats, dentistes, médecins parlant anglais,ainsi que des écoles, les formalités de mariage enFrance ; des détectives privés ; des tables de conversion(système métrique, tailles d'habillement, cuisine).

TnaxgHEs DE vIE

PouRQUoI SE

Oui, pourquoi ? Pourquoi aller dans une salle de

gym bourrée de machines rurilanres qui accélèrenr vorrepouls et sollicitent les muscles dont vous ne sous servez

presque jamais ? À quoi bon répéter à qui veut l'enten-dre que l'exercice fait du bien : le cæur en a besoin, de

même qu un certain nombre d'accessoires de plomberieinterne dont il vaut mieux ne pas trop connaître le fonc-tionnement.

Le Centre de fitness de I'OMS possède plusieursexcellents moniteurs. Nous avons jeré notre dévolu surNick Lamble, formé au Royaume-Uni (éducation

FAIRE SUER?

physique et histoire à l'Université de Londres + cinq ans

d'OMS). Il a le don de rendre le supplice agréable ; ilsourit, vous encourâge et suggère telle ou telle adapta-tion convenant à votre cas particulier. (Nous avons

découvert après coup que c'est un de nos voisins, à lacampagne).

Ma femme et moi allons au Cenrre, au huitièmeétage, une fois par semaine, moins souvent que certains,mais assez quand même pour senrir la difference. Nouspréftrons y aller en soirée, quand le bâtiment est silen-cieux. Ma femme pédale sur la " cyclette ", moi pas. Je

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préfère la machine qui fait travailler les épaules et les

bras, tout en possédant un tas de bidules qui rendent

ceci plus facile ou cela plus difficile, selon le poids qu'onchoisit d'utiliser.

Nous faisons travailler les fesses et les mollets, en

étirant les jambes, puis des pressions thoraciques sur un

autre appareil, avant de passer à des exercices des biceps

et des triceps. Nous essayons d'en faire 18 ou 19 mais,

certains soirs, nous nous arrêtons à 1 5. . .lorsque la chair

est faible et nous le fait savoir. Même si ce petit manège

accélère le pouls, 10 minutes sont pour moi le maxi-

mum avant que l'ennui ne s'installe.

Après une heure d'effort, vous êtes en possession

d'un corps tout neuf, mais fatigué ! Ensuite, un bain

chaud à la maison, additionné d'une huile de bain plus

ou moins sybaritique, et c'est un sentiment de détente à

nul autre pareil. Nous vous en parlons avec trois ans de

recul.

Peu de seniors viennent au Centre. (tél: +41 22

791 3440) Peut-être suis-je même le seul. (Ce que je

sâis, c'est que nous sommes les seuls à y venir en cou-

ple). Alors, pourquoi pas vous ? Si vous vous décidiez,

les seniors n'y seraient peut-être plus des oiseatx rares.

-NeddWïIlard(Ev-INF et ex-Rédacteur /U.N.Special)

COUP DE CHAPEAU

Roberto Masironi, anciennement resPonsable du

programme de I'OMS Tâbac et Santé, a trois fonctions :

il est Président de I'Association médicale d'Europe sur le

tabac et la santé à Genève, il est Directeur du réseau

international pour des hôpitaux sans tabac, (Londres),

et le Secrétaire Général de la Fédération mondiale des

fusociations de I'ONU, (Palais des Nations Genève).

En 1988 il a créé à fOMS la journée mondiale

sans tabac célébrée depuis lors chaque année. Cette

année-là, 40 personnes et institutions en dehors du

domaine de la santé ont reçu des honneurs pour avoir

eu l'idée de promouvoir un monde sans tabac.

On a fabriqué des médailles Pour commémorer le

40ème anniversaire de I'OMS qui ont été offertes à des

comédiens, athlètes, auteurs de bande s dessinée s,

anciens présidents, législateurs, conducteurs de taxi, à

un philanthrope ainsi qu à des personnes s'occupant des

médias.

Parmi eux : Maurice de Bévère, " Morris ", de la

Belgique, dessinateur créateur de cowboy no. 1 en

Europe " Luc§ Luke " ; l'Américain, Larry Hagman,

vedette de la série TV " Dallas " ; Pat Cash d'Australie,

champion en 1987 du tournoi de \Timbledon à

Londres ; la Suissesse, Michaela Figini, championne

olympique de ski en 1984 er 1988 ; l'Américaine, Lynn

Smith, journaliste, qui a organisé la première journée

" Ne pas frrmer ", le précurseur de la " Great American

Smokeout", et la journée sans tabac de I'OMS.

LE PÈNE DE LA MARIÉE

Félicitations à Pierre et Marie-Thérèse Delon,

pour les fiançailles de leur fille, Cécile avec MartinThaler, (Bâle). Anciennement attaché au Programmedes maladies transmissibles au Siège, le père de la future

mariée est Commandeur de la Légion d'Honneur. Le

mariage est prévu pour le 18 septemb re 1999 à la cathé-

drale d'Uzès, Vauvert, France.

(Jn éaénem.ent heureux, une ftte de famille ?

Partagez-le aaec nous et nous, h partagerons Aaec

hs autres. -Rédacteur)

DaxS LA MAISON

NOUVEAUX COMPAGNONSVoici quelques mesures excePtionnellement imfg-

inatives qui ônt été prises par le Progremme anti-tabac

de I'OMS et l'Initiàtive pour un monde sans tabac

(précédemment appellée "Le tabac ou la santé: choisis-

sez la santé").

lJn partenariat de |OMS avec trois sociétés phar-maceutiques: Glaxo'W'ellcome, Novartis Consumer

Health plus Pharmac et Upjohn' Ces sociétés fab-

riquent des produits destinés à supprimer l'envie de

fumer. Il est rapporté dans un communiqué de Presse(OMS/4) que Sir Richard Sykes, président de Glaxo'W'ellcome, a fait la déclaration suivante, au Forum

Economique Mondial de Davos (Suisse), en janvier

dernier. 't Lhabitude du tabac est dans tous les sens du

mot, une maladie. "

. Un appel de I'OMS aux producteurs de tabac,

qui sont ainsi distingués des multinationales du tabac,

aûn qu ils soutiennent le premier traité de santé

publique du monde : l'accord cadre sur le contrôle du

iabac.- " LOMS n est pas hostile aux producteurs de

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tabac. "Le Docteur Derek Yach, chef du programmeanti-tabac a ainsi rassuré la délégation " meis...restedéterminée à combattre l'épidémie detabagie." (Commaniqué de Presse OMS/15, 3 mars 1999)

ET UIINTENANT, UN CABINETMONDIAL POUR LE DG

Les directeurs régionaux de I'OMS, et d'autresaussi, devront voyager encore un peu plus, suite à unedécision du D-G d'établir un Cabinet mondial quidevrait se réunir cinq ou six fois par an. "Quand elle lejugera nécessaire" ainsi que nous l'apprend la lettre d'in-formation interne A notre Santé, "le D-G invitera les

directeurs exécutifs ainsi que d'autres fonctionnaires, à

participer aux discussions".

DOus REÇUS DE TURNER ETDE GATES

Les Fondations Tèd Turner, personnalité renom-mée de CNN et Bill et Melinda Gates, de Microsoft,ont fait les dons suivants pour la santé, selon les rap-ports des Nouuelles du Secrétariar des Nations (Jnies etde I'OMS.

- 1 million de dollars pour combattre l'arriéra-tion mentale dans cinq pays africains, au moyen de lafourniture de suppléments d'iode, et 2,3 millions dedollars pour des vaccins et autres mesures préventives en

faveur des enfants dans des régions isolées du Ghana, duMali, du Niger er de I'Ouganda de la part de la

Fondation Tirrner pour les Nations Unies (Nazuelles duSecrétariat, janvier/février 1999).

-i0 millions de dollars, de la part de la

Fondation'§Tilliam H. Gates pour les programmes desanté sexuelle et de la reproduction, payables sur cinqans. "C'est la première fois que notre programme reçoitun don de cette importance d'une fondation privée" a

déclaré le directeur du programme OMS, le docteurPaul van Look, dans un communiqué à la presse(WHO/34, 16 juin 1999),

UN REpRÉSENTANT DE L,OMSPOUR LES B.I\LrcENS

Le Dr John Francis McKenna a été nomméReprésentant spécial de I'OMS pour la Région des

Balkans. I1 prendra ses fonctions à Skopje afin de

rétablir les systèmes de santé publique en Macédoine, en

Albanie et dans la République de Yougoslavie, en Serbieet au Kosovo.

Anciennement Médecin Chef en Irlande du Nordde 1986 à 1994, il a déjà travaillé dans les Balkans, pen-dant la guerre en Bosnie-Herzégovine, selon une Notedel'OMS No 14 du 7 juin 1999.

Lucien Bernard: Au nom des

centaines de fonctionnaires deI'OMS qui vous ont côtoyé pendantles vingt ans où vous avez serviI'OMS, huit à SEARO et AFRO etdouze au Siège , j'espère pouvoirexprimer nos sentiments du privi-lège de vous avoir connu et de notregratitude pour les bénéfices quenous avons retirés de votre couragemoral et intellectuel et de votreintégrité.

En ce qui me concerne per-sonnellement, quand par un acci-dent historique je me suis retrouvédans " la chaise électrique duDirecteur Général ", vous m'avezdonné immédiatement, sans hésita-rion, votre loyauté et votre avis con-structif. Vous avez compris monappréhension devant les immensesdéfis de la prise en charge du destinde I'OMS, et avec tact et quel tact

Xn ffiemoPiamvous m'avez encouragé à considérerces défis comme des ouvertures versdes changements productifs. Avecmon respect et mes remerciementsles plus profonds.

-Halfdan Mahler, M.D.

( Directeur Général Emeritus.' Genèue)

(Dr Bernard né à Paris, est

décéü h 27 janaier 1999, à l'âge de86 ans. Il hisse derrière lui sa

femme, dz*r fik, une filh et cinqpetits enfants. Il aaaitfaitpartie dzh déligationfrançaise en 1946, lorsd.e k fondation dt |OMS et deaintSous-Directeur Genéral, aaant dcprendre sa retraite en 1977, Il étaittituhire de h Croix de Guene,pour ses états de seruice pendant hseconde guelre mondiah et étaitrnembre de h Lé§on d'honneur. -Rédacteur)

Yves Timmermans: Peu demonde le connaissair sous sonprénom Yves. La majorité I'appelaitTim ou " Timbey " pour ses amisturcs. Quelques-uns uns disaient" le Colonel ". Appelez-le commevous le voulez, une chose est cer-taine, c'était, comme on disait chezlui à Scharbeek " nen brave pei ",toujours prêt à aider les autres, lecæur sur la main, toujours souriantsous sâ petite moustache et derrièreses lunettes fumées, et toujours tiré à

quâtre épingles, même sur le terrain.

Nous nous sommes connusdurant le cours sur le paludisme à

Antwerpen où, j'ai un peu honte dele dire, je lui en ai fait voir de toutesles couleurs. J'aimais le voir encolère, cela m'amusait. Lâge et la

sagesse venant, nous somlTre s

devenus de bons amis. J'admirais Ia

page I I

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façon dont, pendant des gueuletons

bien arrosés, il pouvait attirer toute

l'attention sur lui et comme les con-

vives buvaient ses Paroles. Sacré

Tim !

Maintenant c'est le vide, il n Y

a plus d' Yves, ni de Tim, ni de

Colonel. A vous Poussette, sa fidèle

compagne de 52 ans de mariage, je

,,o,r, ,à,rhrite du courâge. AdieuTim' Repott t"

î;cien swillen(anciennement à EURO)

Brisbane, (Australie)

(Yaes Tirnrnermans, de

Bruxelles, a trauaillé à I'OMS Pen-dant 2l ans. Il aaait 76 ans - Le

Rédacteur)

"T.K.' Sundaresan est décédé le

27 awrl1999 \ l'âge de 67 ans, aPrès

une courte maladie. La cérémonie

funèbre a eu lieu trois jours Plus

tard, au Cimetière Saint-Georges, à

Genève.

Je rends hommage à monestimé cama-

rade pour sa

pe rsonnalité,son hon-nêteté et sa

générosité. I1

avait tou-jours le

sourire . En

dehors de ses

éminentesqualités professionnelles i1 portait

aussi un très grand intérêt eux textes

sacrés de l'Inde et à I'astrologie' Ilavait accompli plus de üente ans de

service à I'OMS et ses collègues se

souviendront de sa Personnalitéchaleureuse et de ses qualités

humaines. Il prit sa retraite comme

Chef des Statistiques.

Le GrouPe Exécutif de

|AOMS dont il fut membre Pen-

dant de nombreuses années regreüe

profondément le décès de ce col-

page 12

5Ë,ry§ô{l{1Èæ

lègue, qui mena à bien la mise sur

oài.rr,..rt de la liste des membres'

Il laisse derrière lui sa femme et deux

fils, Jairaman à Genève, et Miami,

aux Etats-Unis. Nous souhaitons à

sa famille couraBe et longanimité

dans cette épreuve.

-Raiindar Pal

(Président AOMS)

Paul Blanc : Le doYen des

anciens de I'OMS, ainsi que des

fonctionnaires internationaux à

Genève, de nationalité suisse et

canadienne : lui qui aimait les mon-

tâgnes, est décédé le 17 juillet 1999

à Lutry, (Suisse), son lieu de nais-

sance, à l'âge de 95 ans'

En décembre 1948, Pendantle mandat du Premier D-G de

|OMS, Paul Blanc s'est engagé dans

la jeune organisation comme sPé-

ci"iist. scientifique à l'Unité de

Pharmacologie, Division de

Pharmacologie et Toxicologie. Cinq

ans plus tard, il était promu Chef de

l'unité, poste qu'il occuPâ avec dis-

tinction jusqu à sa retraite - à Peu

près un an après la publication de la

àeuxième édition de la

PharmacoPée internationale - en

)uin 1967. Son engagement avait

été prolongé jusqu à cette date, en

,airon de sa grande connaissance des

règlements pharmaceutiques dans le

monde entier.

Avant I'OMS, à Partir de

1930, il a été Directeur de gestion et

Directeur scientifique d'Hoffmann-La Roche, à Montréal. Il avait

auparavânt travaillé pour cette firme

à -Bâle,

Paris, Londres et NutleY

(NewJersey, USA).

Pendant son service à |OMS,il a été décrit comme un membre du

personnel " d'un haut niveau de

capacité, d'initiative, d'enthou-

siaime et d'érudition ". Ses loisirs

ont été consacrés à la montagne' Ilfut honoré récemment Pour ses 50

ans d'affiliation âu Club alPin

suisse, section de Genève, dont il a

été le président de 1973 à 1980'

Membre fondateur du Club alPin

du Canada, il a aussi servi en 1943

comme instructeur d'alpinisme dans

I'armée canadienne.

Il a obtenu un diPlôme en

bactériologie à l'Unive rsité de

Lausanne et a Poursuivi des études

de doctorat en Pharmacologie à

King's College, Unive rsité de

Lonàr., et à l'Université McGill à

Montréal.

Parmi les organisations dont ilétait membre d'honneur : Le CIub

international de ski, Genève ; la

Fédération internationale pharma-

ceutique ; the Royal Pharmaceutical

Society of Great Britain ; Societa

Italiana di Scienze Farmaceutiche ;

American SocietY of HosPital

Pharmacists ; AAFI/AFICS (dont ilétait président de 1968-76) ; et

I'Order of Kentucky Colonels.

Il laisse derrière lui son éPouse

Henriette.

(Ceru qui üsirent bonoret hmémoire de Paul Bhnc Peaaent

faire un don à Tbrre dzs Hommes,

CE 10-11504-8 - Le Rédacteur)

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(Sauf indication contraire dzs correspondants, il est d'asage que hs htnes reçaes soient examinées et

éditées pour que leur publication encoarage l'écbange dc points de uue entre collèguês, - Le Rédacteur.)

PRI-UDISME(Re: " Plus ça cltange", QN 34-35)

Votre article de première page et le sujet de la dé-claration du D-G à la Cinquante Deuxième AssembléeMondiale de la Santé traitent du changement.Changement pour Ie plaisir du changement !

Est-ce que la personne responsable du pro-gramme du paludisme pourrait nous dire ce qui a

changé dans le programme - pas dans la structure, l'ad-ministration ou le personnel, mais ce qui a changé dans

le Programme même Bernd Dieterich

(ancien Directeur Hygiène du Milieu)

(Le directeur du prograrnme " recul du palud-isrne " a été prié de donner une rQtonse -Le Rédncteur)

LES MoTS JUSTES(Re : " (Jn ancien Directeur Adjoint parle dr son

Président': QN 36, printemps)

Le texte anglais de mon article est clair. " I do notcondone extra-marital affairs and lying about them..."(La traduction française était erronée car elle disait: " jene condamne pas les liaisons extraconjugales et le men-songe quelles entraînent..." le contraire de ce quej'avais écrit. La traduction a donné une idée peu hono-rable de ma moralité.

Afin que les lecteurs francophones n'aient pâs unefausse impression, je vous prie cordialement d'insérerune rectification dans le prochain bulletin des QN.

-§(/a11sn Furth

(An c i en S o us - D irecteur généra l)

(Le mot juste aurait du être 'je n'excuse pas"

QN regrette cette erreur. - Le Rédacteur)

TouT SAUF RETRAITÉAprès 17 mois ici, j'ai enfin reçu mon propre

labo ; Ie frigo riarrivera que la semaine prochaine, et

peut-être, aussi le budget des $40, 000 attribué par leMinistère de la Santé. En attendant, j'emprunte Ie

matériel d'un autre labo ! Avec moi, un brillantBrésilien qui prépare une agrégation post doctorat, et

un étudiant d'été venu de Yale avec ses réactifs permet-tant de déceler arbo- et hantavirus, par la méthode PCRque nous ne pouvons pas encore faire marcher ici.

Mais notre courrier " PToMED-mail " fonctionneà fond de train : d'ici notre anniversaire, ce mois d'août,

PS. Heureux de vous retrouver, M. le Rédacteur.

nous eurons établi le contact avec 18.000 correspon-dants de 150 pays... Dans le même temps, nous avons

des collaborations de - la Société Internationale de

Maladies Infectieuses, I'Ecole de Santé-Publique de

Harvard, et les services internet Oracle Corporation (le

second des réseaux mondiaux de communication et leplus perfectionné peut-être actuellement).

J'ai donné des interviews, en portugais, à la TVjaponaise sur les maladies infectieuses à leur apparition,et aussi à un journal nordique anglophone. J'ai aussi

fourni un travail âu groupe de travail avancé de I'OTANà sa réunion de Bucarest sur la guerre biologique. J'aiaussi publié un article dans le " Medical and HeabhAnnual'de l'Enryclopédie britannique en 1999. En ce

moment, je passe en reyue différents articles destinés au

J.Am.Soc.Tlop.Med. en même temps que le livre de

Ken Alibek sur la guerre biologique en Russie (pour LeLancet). En somme, cela marche bien, merci !

-JackVoodall(anciennement du HST)Rio de Janeiro, Brésil

INrenruET : .PAYNE.WHO,

(Re : " Ils sont toujours dans le coup ", QN 36,printemps)

J'ai lu cet article avec un sens singulier de partici-pation. J'ai été particulièrement frappé par Ia déclara-tion de I'ancien Sous-Directeur général, le Docteur HuChing-Li. : " Quand on entre à I'OMS, on devientmembre de la famille OMS pour toujours.Heureusement ou malheureusement, on ne peut pâs

s'en séparer car cette appârtenance nous tient à cæur. "C'est parfaitement exact. Après quelques trente quatreans de service et sept ans de retraite je me sens toujourstrès attaché à I'OMS.

Cette déclaration me met aussi à l'aise en ce quiconcerne mes efforts pour trouver un nom d'usagerpour l'Internet. J'avais essayé toutes les combinaisonspossibles de mon nom, mais sans succès. Je fus soudainfrappé d'inspiration et composai " payne-who et ce futaccepté.

Je découvris en jouant un peu plus avec cette pos-sibilité que payne-ex-who n était pas acceptable . Ainsi,l'lnternet même est d'accord, on appartient à I'OMSjusqu'à ce que la mort nous en sépare.

rrrr,rrrlriîr^uoâüPenarth, Pays de Gallu

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DANS LA PRESSE

EN FNENCE: BIENTÔT LAFIN DE Ie CSG ?

Les Frontaliers sont sur Ie point de remporter labataille iuridique qu'ils mènent dèpuis des ann'ées pouréchaooJr ,,r* à.rr.Ë orélèvement,

"ir*ou.l, Paris soümet

,o,..,.,Ë'o.r.o.r.r. ohririoue avant sa réiidence fiscale enFrance' ' la CRÔS'(C,o.rtrib,rtion pour le rembourse-ment de la derte sociàle) - 7 .5o/o du'reuenu imposable -et la CSG (Contribution sociale généralisée) au taux de0,5o/o. (l^a CSG est la taxe demnntrée à quelques anciensmembres de |OMS.- Le Rédacteur)

Lavocat eénéral de la Cour de lustice desCommunautés e-uropéennes DroDose à Ia Cour de con-damner la France oôur violaiiori d.t rèsles sur la librecirculation d., o..ïot.es et sur les réei;res de sécuritésociale. Le jugËment de la Cour, baséË à Luxembourg,est attendu'po"r'r. cet automne,

-- [.t] il est quasimeÀtcerrain que les frontaliers obtiendront satisfaciion.

La CSG a été instituée en 1991 et la CRDS cinqans plus tard. La France affirme oue ce sont des impôts,et quaucune personne imposablê en France ne peut yéchàpper. Frontaliers, Commission européenne,.etmairitènant avocat eénéral, soutiennent que te sont descotisations sociales."Ces deux prélèvements alimentent,en effet. le svstème de sécuritd sociale francais. Or, les

travailleurs ,âin.rntt ne doivent être soumii qu'à Ia lég-islation de sécürité sociale de l'Etat dans lequèl ils exei-cent leur activité. C'est vrai pour les pays inem.bres decent leur actlvlte. L est vral Dour les Days memDres oelUnion européenne, et pour làs frontafieis travaillant en

LES PAPYS AIMENT REMPILERLa Van \Toustraat à Amsterdam, une aqence d'in-

térim, ouverte depuis 20 ans, fournit du trarràil aux plusde 65 ans. Lageïce confirme qu'elle place 200 à 300personnes par semalne. EIle a uire filiale à La Haye.

Si la retraite à 65 ans est un droit aux Pays-Bas,rien n'interdit de travailler au-delà. Les " 65+" présen-tent pas mal d'avantages selon I'agence et les entrepri-,.r. 'll, sonr "rrès niotivés, très"fiables, touiours' enavance, iamais malades, ils sont imprégnés de [a moraledu traviil d'entan." En plus, ils soÀt disposés à faire dutemps partiel, des heures supplémentaires, et à travailleroenâarit les week-ends. Firialement, ils sont souventinoins bien. payés que les, jeunes e t les entreprises neparent pas de charges soctâles Pour eux.

Au début, les entreprises étaient réticentes main-tenant elles en iedettrndètt. Il ne s'asit pas de faire Iacharité, les 65+ sont efficaces et reniabfes. Certainsn'ont oas de retraite et travaille nt Dar nécessité.D'autrËs, considèrent ce travail .o--è un complé-ment. Ia oluoart aoorécient les contacts sociaux et èer-tains espËre.,i t.r',râill.r aussi longtemps que possible.

(Extrait deLibération, 21 juin 1999)

MES MEDECINS ET MOIAinsi, à 80 ans, détendu et souriant, que ferai-je

toute la lournée ? Pour I'essentiel, ce que je fais actuelle-ment. I1 reste très peu de temps pouf autre chose. Pourl'essentiel. ie oasseiai mes anriéei dorées à attendre les

médecins é, bi.,r. Il ny a qu'un Dieu, mais chaqueannée ma liste de médeciht t'rllo.rg..

J'ai un médecin spécial pour mes yeux, et Pourmes orellles, et pour ma peau, et Pour mes slnus, et Pourmes dents, et pour mes Benclves, et Pour mon cæur, etpour mon estomac, et pour mes lntestlns, et pour mes

iri.ds. Ils vienne.nt toüs, bien sûr, en complëment demon médecln traltant.

En attendant les salles d'attente, et parfois dansles salles d'attente on a le temps de somnolêr. Les joursfilent avec une rapidité incroÿable. Vous savez ce queI'on dit: Le temps's'envole loriqu'on s'amuse.

-§(uhit Hobbs

(Chef de publicité retraité.

Extrait duN.Y. Tmes, 6 mai 1999)

Remerciements : Le Comité exécutif tient à remercier les

Personnes ayant Permis la réalisation de ce nurnéro, et

notdrnment Peter Ozorio, rédacteur ; Yues Beigbeder

Rosernary Bell et Jery Kilher (groupe de rédaction) ;Rajinda.r Pal (Présid.ent), les traducteurs Dauid Cohen,

Prof Jean-Pierre Dustin, Michel Fèure, Jean Leclercq ;

John Bland (anglais) ainsi que Marianne King (assistante

de rédaction). Mis en ?age par Humphrq, Matthq,,Gksgow.Les opinions exprimées ici sont celles des Auteurs et ne sont

pas nécessairement celles de IAOMS.

Suisse.

Le Groupement des frontaliers de l'Ain, de IaHaure-Savoie ei de la Franche-Comté a touiours invitéses membres à recourir contre Ia CSG et à la CRDS. Lajuriste du Groupement, Guylaine Riondel, a engagé à

elle seule plusieürs milliers dê procédures.

Elle dit "Les frontaliers doivent immédiatementcontester ce orélèvement auorès des services fiscaux etdu Tiésor .rr.rloli.. Notrs

"lràns obtenu de ces services

1u'ils répohdent pas aux frontaliers jusqu'à ce gue laLour de lusttce ne se prononce ; cela nous evlte oedevoir saiiir chaoue foii le tribunal administratif et depayer des frais de'dossier".

A propos de la CRDS, elle dit : "Certains frontal-iers ont iu d.r huissiers débarquer chez eux ; d'autresont subi des saisies sur leur compte bancaire, en Franceaussi bien ou'en Suisse." Elle piécise que ceux qui ontpayé la CSG et la CRDS cei dernièies année§ n'ontà,rt.rr. chance d'être remboursés après la condamna-tion de la France. Le Groupement dês frontaliers a éditéun document rvDe de coniestation qu'ils seront, à n'enoas doute r. dÉ:i milliers à remplir ces prochaine s

iemaines qüand arriveront les avis'd'imposition sur lerevenu de 1998.

-Michel Eggs

(Extraits deLaTrlbune de Genève,

11 & 12 septembre '99)

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IN MEMORIAMDeaths announced since last list

AZEVEDO, A. MENDES, Edson S.

29.10.98 28.10.98

DEMOLIEHE, Georges MOUKOUYOU, Michel07.12.98 23.08.98

FIGUEROA, Ramon Carmito NIEVAS, Raquel02.10.98 08.10.98

GLYNN, Gerard J. N'DIAYE, Assane05.10.98 29.08.98

GORDILLO, Nydia SECK, Gana12.10.98 14,08.98

GRANET BLANCAHD, Andrée F. SKRIVER, Borge09.10.98 25.04.98

HUSSEIN, Sayed Ali SUNDARESAN, Thalanayar K.28.08.98 27.04.99

JIMINEZ, Carmen TAHA, Awad Ahmed22.02.98 29.06.98

MABIALA, Pascal WARNER, Yolande K.G.03.04.98 10.10.98

MARTINEZ HODRIGUEZ, Ramon YACUP, Sofonias14.09.98 31 .10.98

Annex Quarterly l{ews, Former llHO Staff No. 37, 1999

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The following deaths have MARSONO, Suluroccurred since the last 09.09.99announcement

MATI{EN, Kocheuu K.ALSING, B. 18.01.9926.01.99

MURRAY, Anne DavidsonBLANC, Paul Z3.Ot.gg17.07.99

PHARISS, John W.BOKHARI, SyedM. z2.Ot.gg29.11.98

PIENCIKOWSKI, LouisJ.BOLT JORGENSEN, Etlen 31.01.9927.01.9e

POLLIAND, GiseleBRAVO, Alûedol. 15.12.9828.12.98

PRASOBCHOKE, M.CERVANTES, Luis 06.12.9802.11.98

CHABoREL, E. vivien fli.il'*"p*"21.02.99

SANTA MARIA M.DACKEY, Remy A. 23.10.982l . I 1.98

SENTICI, MohamedDESCOMBES, Jeanne E. Oi.Ot.gg26.tl.98

SESTAIç ZvonkoFILA-KOUNKOU, André 2t.t}.g807.07.98

GAULDFELDT, FrANK'. iOl?Y,*''*"'' O.

21.11.98

TANNER, DorisGLYNN, Mary Teresa lO.lZ.gB04.10.98

VANDERHOEVEN, JanA.JOTHI, A.P. 20.12.9812.01.99

WEGMAN, MyronE.KAMP, Bodil K. 2O.Og.g821.01.99

LANDERE\ Lucio 3.9ffi"*'*01.12.98

LESZCZYNSKI, stanislaw01. I I .98

MARGREITNE& K.27.01.99

Annex Quarterly Ners, Fomer IIHO Staff No. 37, 1999