Comment enseigner explicitement la compréhension des...
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Comment enseigner explicitement la
compréhension des textes ? Comment
apprendre à inférer ?
Animation A 9
Mercredi 25 janvier 2012
Léon-Xavier Calvo
1
Deux chasseurs se trouvent en forêt lorsqu'un
des deux s'effondre. Il semble avoir cessé de
respirer et ses yeux sont vitreux.
Son camarade paniqué appelle les services
d'urgence : « Mon ami est mort ! Qu'est-ce que
je peux faire ? »
L'opérateur répond tranquillement : «Calmez-
vous. Je peux vous aider. D'abord assurons-
nous qu'il est mort. »
Un moment de silence, suivi d'un coup de feu.
Le chasseur reprend le combiné : « C'est bon,
et maintenant ? »
Source : Reuters – août 2009 2
Une inférence pragmatique en lien avec des
connaissances externes au texte : la référence est la
chasse, donc personnages armés.
De
nombreu-
ses
anaphores
: « un des
deux/il
/mon
ami »…
Une
inférence
logique :
c’est le
chasseur
effondré qui
a subi un
coup de feu.
Une 2ème inférence logique : c’est le
chasseur en bonne santé qui a tiré.
Une 2ème inférence pragmatique : le chasseur
qui a tiré est idiot, il a confondu un conseil et
une injonction.
Plan de l’animation 1. Introduction
2. Qu’est-ce que lire ? Rappel
3. Qu’est-ce que comprendre un texte ?
4. Pourquoi enseigner explicitement la compréhension ?
3.1 Du point de vue des élèves
3.2 Du point de vue des enseignants
5. Quelles compétences spécifiques pour comprendre un texte ?
6. Les compétences stratégiques : réguler,… inférer
7. Réguler, contrôler, évaluer sa lecture
7.1 Apprendre aux élèves à questionner les textes
7.2 Résumer, synthétiser
8. Inférer
8.1 Les deux grandes catégories d’inférences
8.2 Classification des inférences pragmatiques
8.3 Un outil, des exemples
9. En résumé
10. Outils et ressources
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O L’animation est basée sur les travaux de :
O Jocelyne Giasson (La compréhension en lecture -
De Boeck / Gaetan Morin, 1990)
O Sylvie Cèbe, Roland Goigoux, Serge Thomazet :
(Enseigner la compréhension)
O Elle prend appui sur deux outils :
O Lector et Lectrix (Retz 2009 – Cèbe, Goigoux)
O Stratégies pour lire au quotidien – Apprendre à
inférer (CRDP Bourgogne 2011 – Gorzegno,
Legrand, Virely, Gallet)
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Qu’est-ce que lire ? Rappel
O L’acte de lire, c’est l’interaction de 4 domaines :
O L’identification des mots
O La compréhension des textes
O La production écrite
O L’acculturation (travail d’appropriation et de
familiarisation avec la culture écrite, ses oeuvres, ses
codes linguistiques et ses pratiques sociales.)
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Qu’est-ce que comprendre un texte ?
LECTEUR
- Est STRUCTURES (cognitives, affectives)
- Fait PROCESSUS
TEXTE
Intention de l’auteur
Forme
Contenu
CONTEXTE
Psychologique
Social
Physique
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Un modèle de
compréhension qui
fait consensus
Le lecteur construit le
sens du texte en se
servant en même
temps du texte, de ses
connaissances
propres et de son
intention de lecture.
Pourquoi enseigner explicitement la compréhension?
O Les élèves en difficulté de lecture se trompent sur les
attentes de l’école. Ils pensent qu’il suffit de décoder
tous les mots d’un texte pour le comprendre.
O Ils ont du mal à établir les relations qui assurent la
cohésion du texte (reprises anaphoriques,
connecteurs logiques, temps verbaux…).
O Ils croient que comprendre un texte, c’est
uniquement rechercher des informations pour
répondre à un questionnaire.
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Pourquoi enseigner explicitement la compréhension?
O Ils n’ont pas de stratégies de compréhension.
O Ils ne sont pas habitués à aller au-delà de l’explicite et
ont du mal à faire des inférences de tous types.
O Ils ont du mal à relier les informations d’un texte
(compréhension « en îlots »).
O Ils se sentent totalement dépendants du professeur
pour la validation de leur compréhension.
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Pourquoi enseigner explicitement la compréhension?
O Du côté des enseignants, des constats :
O La lecture compréhension est beaucoup
évaluée mais peu enseignée.
O Le pari d’un apprentissage implicite, par
l’usage.
O La constatation de l’efficacité des aides
apportées par l’enseignant en situation.
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Quelles sont les compétences spécifiques nécessaires pour comprendre un texte ?
O Des compétences de décodage.
O Des compétences linguistiques (connaissance de la syntaxe,
connaissance du lexique).
O Des compétences textuelles (genre du texte, énonciation,
ponctuation, cohésion : anaphores, connecteurs,…)
O Des compétences référentielles : connaissances sur le
monde, sur les univers des textes.
O Des compétences stratégiques (régulation, contrôle et
évaluation de son activité de lecture, inférences).
O Toutes ces compétences doivent être mobilisées
simultanément en vue de la compréhension du texte.
O Traitements locaux (accéder à la signification des groupes de mots et
des phrases).
O Traitements globaux (construire une représentation mentale
cohérente de l’ensemble du texte).
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Les compétences stratégiques
O Réguler, contrôler et évaluer sa lecture
O Inférer
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Réguler, contrôler et évaluer sa lecture
O Apprendre aux élèves à questionner les textes
O Résumer, synthétiser
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Réguler, contrôler et évaluer sa lecture
O Apprendre aux élèves à questionner les textes :
O Apprendre à interroger les textes à priori : l’enseignant
propose les questions aux élèves avant qu’ils aient lu
le texte ; affichage au tableau des questions,
explication du vocabulaire, reformulation, hypothèses
sur ce qu’on doit chercher.
→ L’enseignant ne vérifie pas la compréhension à ce
stade ; il aide les élèves :
- à préparer et guider la lecture,
- à avoir des attentes à l’égard du texte (organisation,
mémorisation),
- à donner du sens à la lecture : lire pour comprendre,
savoir, répondre.
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Réguler, contrôler et évaluer sa lecture
O Apprendre aux élèves à questionner les textes :
O Apprendre à identifier les procédures qui permettent
de répondre aux questions posées, les synthétiser, les
réutiliser.
O Un exemple (Lector et Lectrix)
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Demi-Lune prépara ses affaires : un sac de
provisions, une couverture et une lance.
Aujourd’hui était le grand jour. Il devait tuer un
aigle et ramener une plume pour faire preuve
de son courage. Il monta sur son cheval et se
mit en route.
Questions et réponses de Nadia
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O Puis une dernière question accompagnée de sa
réponse :
Question 7 :
A ton avis, quel âge pourrait avoir Demi-lune ?
R Ce doit être un adolescent, il doit avoir dans les
12, 13 ans.
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O A partir de la mise en commun, on procède à une synthèse
qui servira à répondre aux questionnaires futurs. On peut
l’afficher et/ou coller sur le cahier de leçons.
Trois procédures pour répondre aux questions
A. La réponse est écrite dans le texte : il suffit de la
recopier. Pour la trouver, il faut parfois avoir
reformulé la question.
B. La réponse n’est pas écrite mais toutes les
informations sont dans le texte : il faut les réunir pour
déduire la réponse.
C. La réponse n’est pas écrite : il faut la rédiger. Il
faut raisonner à partir des informations du texte et
de ses connaissances pour déduire la réponse. 17
Une autre version pour des cycles 2.
Pour répondre aux questions de lecture, deux façons :
A – La réponse est écrite dans le texte, dans une ou
plusieurs phrases. Je la recopie.
B – La réponse n’est pas écrite. Je dois chercher
dans le texte et aussi dans ma tête (dans ce que je
sais déjà).
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Réguler, contrôler et évaluer sa lecture
O Résumer, synthétiser
Le résumé sert à construire une synthèse aussi brève que
possible du texte lu, facilite l’organisation en mémoire des
informations lues. Il sert aussi à contrôler sa propre
compréhension. Au cycle 3, il doit être largement guidé par
l’enseignant.
O Construire le concept de résumé (élaboration de
critères d’identification du résumé), construire une
fiche-mémoire.
O Faciliter la compréhension.
O Evaluer la compréhension du texte à l’aide du
résumé.
O Produire des résumés (à l’oral et/ou à l’écrit).
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Inférer
Pourquoi est-il nécessaire d’enseigner les inférences ?
Fayol : "L'évolution de l'enseignement de la lecture en France depuis dix
ans" (Observatoire National de la lecture 2004)
Les données de la recherche montrent que les lecteurs
en général, et les faibles compreneurs en particulier,
tendent à n’effectuer qu’un nombre restreint
d’inférences. Toutefois, les entraînements à la
réalisation des inférences qui ont été conduits auprès
d’enfants de 7 à 10 ans montrent qu’on peut améliorer
la production de celles-ci, ce qui induit une meilleure
compréhension (Bianco, 2003 ; Oakhill & Yuill, 1996 ; Yuill &
Oakhill, 1991). Ces entraînements provoquent notamment
de nets progrès chez les faibles compreneurs.
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Inférer
O Qu’est-ce qu’une inférence ?
« Les inférences sont des
interprétations qui ne sont pas
littéralement accessibles, des mises en
relation qui ne sont pas explicites. C’est
le lecteur qui les introduit dans
l’interprétation des mises en relations
qui ne sont pas immédiatement
accessibles » (Michel Fayol – La lecture au cycle 3) 21
Inférer
O Les deux grandes catégories d’inférences :
O Les inférences logiques : inférences fondées sur le
texte.
O Exemple : Marc veut pratiquer un sport le mercredi. Au
centre de loisir, on lui propose le football, le rugby et le
judo. Il n’aime pas les jeux de ballon.
O Les inférences pragmatiques : inférences fondées
sur les connaissances ou schémas du lecteur.
O Exemple : La sorcière Caraboulique s’est trompée dans
ses formules. Elle voulait transformer Jules en souris
mais elle a oublié le sel et Jules miaule toute la
journée.
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Inférer
Dix sortes d’inférences pragmatiques :
O 1) Lieu : Après l'inscription, le garçon nous aida à
transporter nos bagages dans notre chambre.
Où sommes-nous ?
O 2) Agent : Avec le peigne dans une main et les
ciseaux dans l'autre, Christian s'approcha de la
chaise.
Qui est Christian ?
O 3) Temps : Lorsque la lampe du portique s'éteignit,
la noirceur fut complète.
À quel moment se passe la scène ? 23
Inférer
O 4) Action : Bernard arqua son corps et fendit l'eau
d'une façon absolument impeccable.
Que fit Bernard ?
O 5) Instrument : D'une main sûre, le docteur Grenon
mit l'instrument bruyant dans ma bouche.
Quel instrument Dr Grenon utilisa-t-il ?
O 6) Catégorie : La Toyota et la Volvo se trouvaient
dans le garage et l’Audi à l'extérieur.
De quelle catégorie d'objets s'agit-il ici ?
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Inférer
O 7) Objet : Le géant rutilant, avec ses 18 roues,
surplombait les véhicules plus petits sur
l'autoroute.
Quel est ce géant rutilant ?
O 8) Cause-effet : Le matin, nous avons constaté que
plusieurs arbres étaient déracinés et que d'autres
avaient perdu leurs branches.
Qu'est-ce qui a causé cette situation ? (Dans
cet exemple, la cause doit être inférée. Parfois une cause est
mentionnée et l'effet doit être inféré.)
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Inférer
O 9) Problème – solution : Pierre avait le côté de la
figure tout enflé et sa dent le faisait terriblement
souffrir.
Comment Pierre pourrait-il solutionner son
problème ? (Quelquefois une solution est mentionnée
et le problème doit être inféré.)
O 10) Sentiment – attitude : Pendant que je montais
sur l'estrade pour recevoir mon diplôme, mon père
applaudit, les larmes aux yeux.
Quel sentiment éprouvait mon père ?
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Inférer
O Enseigner les inférences :
O Un enseignement à systématiser le plus tôt possible
et à répartir dans les cycles, sur une durée
suffisante.
O Un enseignement explicite : l’enseignant explique et
verbalise sa stratégie pour effectuer l’inférence, puis
par étapes les élèves prennent en charge l’activité
jusqu’à l’effectuer totalement.
O Des stratégies spécifiques apprises qu’on réinvestit
dans les situations habituelles de lecture.
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Inférer
O Un outil : Stratégies pour lire au quotidien (CRDP
Bourgogne)
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Inférer
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Inférer
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Inférer O Exemple 1 : CE1 Séance 3, 1ère partie
On explique aux élèves que le but de la séance est de retrouver
à quel moment a eu lieu l’action décrite dans le texte.
Papa a peint les murs de ma chambre. La rénovation
terminée, je peux installer mon lit, fixer mes posters
et ranger mes étagères.
Quand papa a-t-il posé la moquette neuve ?
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Inférer
O L’enseignant met en évidence les indices :
Papa a peint les murs de ma chambre. La rénovation
terminée, je peux installer mon lit, fixer mes posters
et ranger mes étagères.
Les élèves les soulignent dans le texte.
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Inférer O L’enseignant effectue l’inférence. Il écrit au
tableau les différentes hypothèses.
Papa a posé la moquette neuve :
- avant la peinture,
- après l’installation du lit,
- entre les deux.
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Inférer
O L’enseignant justifie l’inférence. Il verbalise le fait
qu’il réfléchit pour trouver la réponse, à partir des
mots du texte et à partir de ce qu’il sait.
Si on pose la moquette avant la peinture des
murs, on va la tacher, donc papa ne va pas la poser
avant de peindre.
Le lit est posé sur la moquette. Donc on ne
peut pas la poser après.
Donc papa a posé la moquette entre les
deux.
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Inférer
O Exemple 2 : CM2 – Séance 4, 4ème partie
On explique aux élèves que le but de la séance est de
retrouver un évènement qui a produit le résultat dont on parle
dans le texte.
Depuis hier soir, plusieurs familles ont dû être relogées
dans le gymnase. Les pompiers ont pu évacuer ce matin
le dernier couple de personnes âgées prisonnier de leur
maison. C’est la deuxième fois que cela se produit
durant les cinq dernières années. La dernière fois, les
dégâts avaient été tout de même moins importants.
Certains habitants ont commencé à nettoyer, mais
l’humidité risque fort de mettre longtemps avant de
disparaître. Que s’est-il passé ?
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Inférer
Les élèves mettent en évidence les indices.
Depuis hier soir, plusieurs familles ont dû être
relogées dans le gymnase. Les pompiers ont pu
évacuer ce matin le dernier couple de personnes
âgées prisonnier de leur maison. C’est la deuxième
fois que cela se produit durant les cinq dernières
années. La dernière fois, les dégâts avaient été tout
de même moins importants. Certains habitants ont
commencé à nettoyer, mais l’humidité risque fort de
mettre longtemps avant de disparaître.
Que s’est-il passé ?
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Inférer O Les élèves effectuent l’inférence. On acceptera
toute réponse correspondant à un au moins des
indices : incendie, attentat, inondation,
explosion,…
O L’enseignant justifie l’inférence.
L’inférence attendue est celle de l’inondation. Les
indices importants sont « humidité », « nettoyer » (si
une explosion s’était produite, on aurait « déblayer »,
« dégager »). On pourrait penser qu’il y a eu un
incendie et que l’humidité vient de l’eau utilisée par
les pompiers. Mais il est peu probable qu’un incendie
concernant tout un quartier (maison) se répète cinq
ans après.
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En résumé O Enseigner la compréhension des textes :
O Faire prendre conscience aux élèves de la nécessité
d’interroger le texte et d’en construire le sens à partir
des indices et des connaissances dont il dispose,
dans une démarche active.
O Rendre explicites des procédures et guider les élèves
jusqu’à leur appropriation.
O Travailler systématiquement des compétences
spécifiques (inférences, anaphores,…) et les réinvestir
dans des situations complexes.
O Intégrer les questions inférentielles dans les
questionnaires, même pour les faibles lecteurs.
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Outils et ressources
O Chez les éditeurs
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Outils et ressources
• Des modules d’apprentissage CE2/CM1/CM2 : « Je lis, je
comprends » (Connecteurs, substituts, inférences, marques
morphosyntaxiques, idées essentielles, hypothèses) – Lien docs
http://www.ac-orleans-
tours.fr/ia36/circ_chateauroux/pedagogie_groupes_departementaux/c
omprehension/
• Un module d’apprentissage sur les inférences papier :
Inférences (A Fetet)
• Un module d’apprentissage sur les inférences diaporama :
Diaporama inférences
• Un document d’appui théorique :
Doc Goigoux Cèbe
• Le site Télé Formation Lecture (Bentolila)
http://www.uvp5.univ-paris5.fr/tfl/TFL.asp
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Comment enseigner explicitement la compréhension des textes ? Comment
apprendre à inférer ?
O Sur le site de circonscription (Login : enseignant –
Mot de passe : cahors1) :
O Le powerpoint de l’animation (au format PDF)
O Tous les documents et liens de l’animation.
O Un lien pour évaluer l’animation.
O MERCI DE VOTRE ATTENTION
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