Comment devient-on une fille ou un garçon ?

La construction de l’identité sexuée

Mouvement Français pour le Planning familial - Dordogne

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Sommaire

I.I. La notion d’identité sexuéeLa notion d’identité sexuée1. Définition

2. L’idée de « construction »

3. Le choix du vocabulaire

II.II. La dimension biologique : le « sexe biologique »La dimension biologique : le « sexe biologique »

III.III. L’influence de l’environnement socialL’influence de l’environnement social

IV.IV. L’élaboration psychologique individuelleL’élaboration psychologique individuelleV. Les différents stades de la construction

VI. L’acquisition des connaissances sur les rôles sexués

VII. Flexibilité et rigidité face au respect des rôles sexués

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I.I. La notion « d’identité sexuée »La notion « d’identité sexuée »

Elle est définie par Colette Chilland en 1995.

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La “construction” de l’identité sexuée : un processus long et par étapes

ConstructionConstruction

Echange et interaction dans la durée

Traces laissées en germe à chaque interaction.

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 Identité « sexuée » plutôt que :

Identité « de genre » renvoie uniquement à la dimension sociale et psychologique

Identité « de sexe » renvoie le masculin et le féminin à des caractéristiques trop figées

Identité « sexuelle » intègre la dimension du choix du partenaire sexuel et donc

de l’orientation sexuelle ce qui n’est pas pertinent quand on parle du moment de la construction et donc de la petite enfance.

Le choix du vocabulaire :

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II.II. La dimension biologique La dimension biologique « le sexe biologique »« le sexe biologique »

Il existe un certain nombre d’anomalies génétiques ou hormonales qui conduisent à des contradictions entre les organes génitaux externes et le sexe génétique.Un exemple d’anomalie génétique : le syndrome de Turner chez les filles, un seul x présent, pas de fonctionnement des ovaires, pas de caractères sexuels secondaires mais développement d’une identité psychologique de fille.Un exemple d’anomalie hormonale : le « testicule féminisant » (sexe génétique garçon XY mais organes génitaux féminins et identité psychologique de fille)

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Les études sur le sexe biologique montrent :

l’importance du niveau d’imprégnation hormonale mâle dans le niveau d’activité moteur et le lien avec les comportements d’agressivité.

L’importance de l’influence sociale : l’assignation « fille » ou « garçon » à partir de la reconnaissance des organes génitaux externes (même si le sexe génétique est différent) est primordiale.

Etude Money (1957) : sur 105 enfants présentant des organes génitaux ambigus, 100 développent une identité sexuée conforme à celle assignée à la naissance même si le sexe génétique est différent.

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III.III. L’influence deL’influence de l’environnement social l’environnement social

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IV.IV. L’élaboration psychologique individuelleL’élaboration psychologique individuelle

Ces trois stades de développement ont été

définis par Kohlberg en 1966.

Ces trois stades ont été confirmés dans leurs

grandes lignes par les recherches ultérieures.

Cependant, il a été observé une grande variation dans

les âges selon les individus.

Surtout, les recherches montrent que beaucoup de choses se passent avant

les âges définis par Kohlberg.

L’identité de genre : L’identité de genre : de 0 à 2 ans les enfants amassent des connaissances socio culturelles

qui leur permettent de distinguer des caractéristiques différentes pour le sexe féminin et le sexe masculin.

La stabilité de genre : La stabilité de genre : de 2 à 4 ans, les enfants comprennent que le sexe d’un individu

est stable dans le temps (la petite fille reste de sexe féminin quand elle devient adulte) alors qu’auparavant, ils ne font pas

nécessairement le lien entre les quatre catégories (fille, garçon, homme, femme)

La constance de genre : La constance de genre : vers 5-7 ans, les enfants intègrent que le sexe est aussi lié au corps (critère stable : les organes génitaux), qu’il ne varie ni avec l’âge ni

selon les situations. Ils comprennent alors que même en adoptant les caractéristiques socio culturelles de l’autre sexe, l’individu ne change pas de sexe.

Ils font d’abord ce constat pour eux-mêmes, puis pour leur entourage. La constance est atteinte lorsque le raisonnement est

établi pour des personnes inconnues

Les trois stades de la construction de l’identité sexuée

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L’acquisition des connaissances sur les rôles sexués

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Flexibilité et rigidité face au respect des rôles sexués

5-7 ans avant de parvenir au stade de constance de genre :

L’enfant impose un respect strict des rôles sexués, toute transgression semble interdite, les rôles sont affirmés avec force.

7 à 12 ans :L’enfant accepte des variabilités importantes dans la manière dont sont adoptés les rôles sexués par les individus, les chevauchements dans les

comportements et les activités sont acceptés

À l’adolescence :L’adolescent revient à une certaine rigidité dans le respect des rôles sexués