Comment améliorer la gestion des déchets en...

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Comment améliorer la gestion des déchets en entreprises? Sandrine Grumberg, Viasourcing Olivier Benoit, ADEME Olivier Bertrand, CCIT57 18 juin 2013 1

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Comment améliorer la gestion des

déchets en entreprises?

Sandrine Grumberg, Viasourcing

Olivier Benoit, ADEME

Olivier Bertrand, CCIT57

18 juin 2013

1

Les déchets des entreprises

Rappel par Olivier Bertrand des différents types de déchets : 1. Déchets non Dangereux, dangereux….

2. Vos responsabilités : vous restez propriétaire jusqu’à leur élimination finale

3. Qui fait quoi en Moselle ?

Collectivité ? CG? Région? DREAL ?

Premières pistes par Olivier Benoit pour améliorer sa gestion de déchets.

Présentation par Sandrine Grumberg de solutions innovantes à retenir pour optimiser ses coûts.

Olivier Benoit présentera alors les solutions d’opérations collectives et les aides possibles dans le cadre d’un accompagnement.

2

• Principes, définitions et classification

• Approche réglementaire

• Responsabilités

• Taxes et redevances

• Qui fait quoi?

Déchets

3

Production de déchets en France : 770 millions de tonnes

Chiffres portant sur l’année 2009 – Source : ADEME « Chiffres clés » - juin 2012

4

Part des différents producteurs de

déchets

5

Qu’est ce qu’un déchet ?

6

Toute substance ou tout objet, ou plus

généralement tout bien meuble, dont le

détenteur se défait ou dont il a l’intention ou

l’obligation de se défaire.

Article L. 541-1-1 du code de l’environnement

(modifié par ordonnance du 17 décembre 2010)

Classification des déchets

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• Catalogue européen des déchets

Décision communautaire 2000/532/CE du 3 mai 2000

• Article R. 541-7 à R. 541-11 . c. env. (ex décret n°2002-540 du 18 avril 2002)

• La liste des déchets figure à l’annexe II de l’article R. 541-8 c. env.

Déchets classés par numéros à 6 chiffres

06 00 00 = Catégories d ’origine

06 04 00 = Regroupement intermédiaire

06 04 03* = Désignation du déchet

* = Déchets dangereux

Qu’est ce qu’un déchet dangereux?

8

• Présente une ou plusieurs propriétés de dangers énumérées à l’annexe I de l’article R. 541-8 c. env.

• Signalé avec un astérisque dans l’annexe II de l’article R. 541-8 c. env.

Regroupe les Déchets industriels dangereux (DID), les déchets dangereux des ménages et les autres déchets dangereux

Article R. 541-8 c. env. /ex art. 2 du décret n°2002-540 du 18 avril 2002

Propriétés de dangers du déchet

dangereux

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H9 « infectieux »

H10 « toxique pour la reproduction »

H11 « mutagène »

H12 « dégage au contact de l’eau, de l’air ou d’un acide un gaz toxique ou très toxique »

H13 « susceptible après élimination de donner naissance à une autre substance qui possède l’une des propriétés de dangers énumérées ici »

H14 « écotoxique »

H1 « explosif »

H2 « comburant »

H3-A « facilement inflammable »

H3-B « inflammable »

H4 « irritant »

H5 « nocif »

H6 « toxique »

H7 « cancérogène »

H8 « corrosif »

Annexe I de l’article R. 541-8 c. env.

Qu’est ce qu’un Déchet non dangereux?

10

• Regroupe les Déchets industriels non dangereux (DIND anciennement DIB) et les ordures résiduelles des ménages (OM) et assimilés

• On parle de DND

Classification des déchets à l’annexe II de l’art. R. 541-8 c. env.

Qu’est ce qu’un déchet d’activités

économiques?

11

Déchets dangereux ou non dangereux dont le producteur initial n’est pas un ménage

Pour les DND d’activités économiques on a coutume de parler de DIB

• Comment le valoriser?

Réemployer ou réutiliser

Recycler (valorisation matière)

Composter

Épandre

Récupérer de l’énergie (biométhanisation,…)

Qu’est ce qu’un déchet inerte?

12

• Il ne se décompose pas ;

• ne brûle pas ;

• ne produit aucune réaction physique ou chimique;

• n’est pas biodégradable ;

• ne détériore pas d’autres matières avec lesquelles il entre en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine

• Quels que soient leur provenance, leur stockage est soumis à une autorisation préalable sauf si:

durée de stockage inférieure à 3 ans en vue d’une valorisation

ou inf. à 1 an en vue d’un stockage définitif

ou encore utilisation pour des travaux d’aménagement, de réhabilitation ou à des fins de construction

Art. L. 541-30-1 et R. 541-65 à R. 541-75 du c. env.

Qu’est ce qu’un déchet ultime?

13

Il ne peut faire l’objet: d’une valorisation

d’un traitement visant notamment à en extraire la part valorisable ou à en réduire le caractère polluant ou dangereux

Définition qui évolue avec les conditions techniques & économiques du moment

Seuls les déchets ultimes vont dans les centres de

stockage (Objectif du 1er juillet 2002)

Article L. 541-2-1 (II) c.env.

Qu’est ce qu’un déchet diffus

spécifique (DDS)?

14

La dénomination DDS rassemble ce qui était compris sous les expressions de DMS (Déchets Ménagers Spéciaux) et DTQD (Déchets Toxiques en Quantités Dispersées ).

Peuvent présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement en raison de leurs caractéristiques physico-chimiques.

Sont produits en petites quantités et collectés le plus souvent dans leurs conditionnements d'origine . Ils sont de nature très variées et sont détenus par de nombreux détenteurs dispersés géographiquement.

Sont générés par un ensemble très large de producteurs (artisans, commerçants, petites, moyennes ou grandes entreprises) ainsi que des ménages.

Sont principalement des solvants, acides, sels métalliques, produits chimiques de laboratoire, peintures, vernis, colles, mercure des thermomètres, produits de nettoyage, produits phytosanitaires, hydrocarbures, produits pyrotechniques, générateurs de gaz et d’aérosols, extincteurs, etc.

Les quantités totales de déchets diffus spécifiques produits en 2007 sont estimées à un peu moins de 179 000 tonnes (emballages souillés compris), produits aux trois quarts par les artisans (136 000 tonnes) et pour le quart restant par les ménages (43 000 tonnes).

Approches règlementaires

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Le Code de l’Environnement

Compilation à droit constant des lois et décrets d’application par ordonnance du 18 septembre 2000 - achevée par le décret du 22 mars 2007 Loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et à la

récupération des matériaux

Décret du 18 novembre 1996 relatif aux plans d’élimination des déchets ménagers et assimilés

Décret du 18 novembre 1996 relatif à l’élimination des déchets industriels spéciaux

Décret du 30 juillet 1998 relatif au transport par route, négoce et courtage de déchets

Décret du 13 juillet 1992 relatif aux déchets ultimes

Décret du 13 juillet 1994 relatif aux déchets d’emballage non ménagers

….

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Le Code de l’Environnement

Article L.541-1 à L.542-14 (Partie législative)

Chap.1 – Prévention des déchets

Dispositions générales

Conception, production et distribution de produits générateurs de déchets

Prévention et gestion des déchets

Dispositions particulières aux mouvements transfrontaliers de déchets

Disposition financières

Dispositions pénales

Dispositions diverses

Circuit de traitement des déchets

Transport, négoce et courtage

Stockage de déchets inertes

Chap.2 – Dispositions particulières à la gestion des durable des matières et déchets radioactifs

Article D.541-1 à R. 543-224 (Partie réglementaire)

17

Directive-cadre déchets 19/11/2008

18

Introduction d’objectifs environnementaux avec hiérarchie contraignante entre prévention,

modes de valorisation et de traitement

Clarification des notions de valorisation et d'élimination

Introduction d'une procédure visant à préciser à partir de quel moment un déchet cesse

d'être déchet pour une sélection de flux de déchets

L’article L.541-4-3 du code de l’environnement prévoit la possibilité pour un déchet de

sortir du statut de déchet et de redevenir un produit. Possible à 3 niveaux:

Européen

Le règlement (UE) n°333/2011 sur les déchets de ferrailles les déchets d’aluminium

Le règlement (UE) n°1179/2012 sur les calcins de verre

National

Local (si le déchet est spécifique)

Débat autour de la notion de « co-produit », catégorie hybride entre produit et déchet

Ordonnance du 17 décembre 2010

Transpose la directive cadre déchets du 19 novembre 2008

Clarifie le droit existant

Modifie les articles L. 541-1 et suivants du code de l'environnement et adapte le code des douanes et le code général des collectivités territoriales aux nouvelles définitions et obligations

Définit les notions de hiérarchie: Dans le mode de traitement (prévention, prévention en vue de

réutilisation, recyclage, autre valorisation, notamment énergétique et élimination

Dans le mode de gestion (prévention, réemploi, recyclage ou valorisation)

Précise : La responsabilité du producteur et détenteur…

La responsabilité des éco-organismes

19

Hiérarchie des modes de traitement

1- la prévention

2- le réemploi ou la réutilisation

3- le recyclage (valorisation matière)

4- toute autre valorisation notamment la

valorisation énergétique

5- l’élimination

20

Mesures prévues par le Grenelle de

l’environnement (1)

21

Fiscalité incitative obligatoire pour le coût du traitement des OM et des DND alliant une part fixe et variable (laissée au libre choix de la CL pour cette dernière) et s’appuyant sur une REOM ou TEOM. Réforme TEOM prévue pour LF 2009

Utiliser la fiscalité pour taxer les produits fortement générateurs de déchets, lorsqu’il existe des produits de substitution avec les mêmes fonctionnalités

Augmentation TGAP « déchets » et création d’une taxe sur les incinérateurs (modulation possible selon rejets NOx et efficacité énergétique)

Mettre en place la redevance spéciale sur les DND

Favoriser la méthanisation par des soutiens et une réglementation adaptée.

Mesures prévues par le Grenelle de

l’environnement (2)

22

Généraliser les plans locaux de prévention

Etendre la contribution « point vert » aux emballages ménagers utilisés hors foyers (restaurants, gares, autoroutes)

Rendre obligatoire les diagnostics préalables aux chantiers de démolition

Rendre obligatoire les plans de gestion du BTP sous maîtrise d’ouvrage des CG

Réduire de 5kg/an/hab la production d’OM pendant 5 ans

Responsabilités

23

« Toute personne qui produit ou

détient des déchets en est

responsable jusqu’à leur traitement

final »

24

« Tout producteur ou détenteur de déchets est tenu

d'en assurer ou d'en faire assurer la gestion,

conformément aux dispositions du présent chapitre.

Tout producteur ou détenteur de déchets est

responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à

leur élimination ou valorisation finale, même

lorsque le déchet est transféré à des fins de

traitement à un tiers.

Tout producteur ou détenteur de déchets s'assure

que la personne à qui il les remet est autorisée à les

prendre en charge. »

25

Article L.541-2 c.env.

Taxes et redevances

26

Taxes et redevances Références réglementaires

complémentaires Assujettis :

TGAP appliquée à l’élimination

(traitement ou stockage) et au transfert

des déchets

Installation de stockage ou d’incinération

de déchets ménagers et assimilés

Installation de stockage ou d’élimination

de déchets dangereux par incinération,

co-incinération, de stockage, traitement

physico-chimique ou biologique

Personne qui transfère ou fait transférer

des déchets en application du règlement

1013/2006

TGAP appliquée aux imprimés papiers Article L541-10-1 c. env. Tout donneur d’ordre qui émet ou fait

émettre des imprimés papiers, y compris à

titre gratuit, à destination des utilisateurs

finaux

TGAP lubrifiants Annexe I du décret n°99-508 du 17 juin

1999

Utilisateur d’huiles et préparations

lubrifiantes susceptibles de produire des

huiles usagées

TGAP appliquée aux produits chimiques

présentant un risque pour la santé

Article L541-10-4 c. env.

Article 266 duodecies c. douanes

Toute personne qui :

- Introduit, importe sur le marché national

ou fabrique des produits chimiques,

- ET n’a pas pris en charge techniquement

et financièrement la collecte et

l’élimination de ces produits

A compter du 1er janvier 2010

28

Taxes d’enlèvement des Ordures

Ménagères (TEOM)

Cette taxe locale :

Est prélevée par la commune, ou par toute structure (collectivité territoriale) qui assure la collecte des déchets,

Concerne les propriétaires soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties,

Est calculée en fonction de la valeur locative du foncier bâti,

Son montant n’est pas proportionnel au service rendu et reste due même pour les contribuables qui ne bénéficient pas de la prestation.

Les locaux industriels ou commerciaux, ainsi que les personnes assujetties à la redevance spéciale (cf. ci-après) peuvent néanmoins être exonérés (volonté de la collectivité territoriale).

Référence réglementaire : articles 1520 à 1526 du Code général des impôts.

29

Redevance générale pour l’Enlèvement des

Ordures Ménagères (REOM)

Cette taxe :

est également prélevée par la structure compétente pour la collecte des déchets,

entraîne la suppression de la TEOM

Bien que plus juste que la TEOM, car fonction du service rendu et uniquement due par les bénéficiaires du service, elle est rarement mise en place.

Référence réglementaire : article L2333-76 du Code général des collectivités territoriales.

30

Redevance Spéciale (RS)

Cette redevance spéciale pour l’élimination des déchets non ménagers :

est obligatoire depuis 1993 pour les collectivités éliminant les déchets non ménagers et n’ayant pas mis en place la redevance générale,

ne concerne que les entreprises ayant recours au service des collectivités,

est fonction de l’importance du service rendu (quantité de déchets collectés et fréquence de collectes),

peut être cumulée avec la TEOM.

Cette redevance est intéressante pour les entreprises, au même titre que la REOM, si elle est associée à une exonération de la TEOM.

Référence réglementaire :

Article L2333-78 du Code général des collectivités territoriales.

Circulaire n°249 du 10 novembre 2000 relative à la gestion de l’élimination des déchets des ménages

31

Répartition des taxes et redevances

32

Qui fait quoi?

33

• Les Collectivités

Plan de prévention

Déchèteries

Gestion des déchets municipaux (Déchets ménagers et assimilés + déchets de la collectivité)

• Le CG 57

Anime le PPGDND ( anciennement PDEDMA)

• Le Conseil Régional

Anime le PPGDD (anciennement PREDIS)

Les déchets dits « municipaux »

DECHETS MUNICIPAUX GERES PAR

LES COLLECTIVITES EN FRANCE

DECHETS

DE LA

COLLECTIVITE

DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES

Déchets

occasionnels des

ménages

Ordures ménagères Déchets des petites

entreprises collectés

en mélange par le

service public ou non

Déchets des espaces

verts publics, foires et

marchés, déchets de

voierie, de

l’assainissement (boues

d’épuration, graisses),

boues de potabilisation

Collecte sélective Collecte en mélange

Encombrants,

déchets verts,

déblais, gravats,

huiles usagées,

déchets liés à l’usage

de l’automobile,

assainissement

individuel

Déchets recyclables

secs: (emballages,

journaux,

magazines)

Déchets ménagers

spéciaux

Fraction résiduelle

collectée en mélange

Déchets des artisans,

des petits

commerçants et des

administrations

34

Qui fait quoi?

35

La DREAL

Instruction des dossier d’autorisation ICPE

Inspection

Collecte des déclarations de déchets des ICPE concernées via GEREP

Intervention en cas de plainte visant une ICPE

Animation et sensibilisation aux nouvelles réglementations

Instruction des dossiers de transfert transfrontaliers de déchets

L’ADEME

Améliorer la gestion des déchets

36

Améliorer la gestion des déchets

Vous souhaitez

réduire vos coûts de traitement ?

mieux trier ?

réduire vos tonnages ?

vous mettre en conformité

réglementaire le plus vite possible ?

37

Améliorer la gestion des déchets

Des solutions pour chaque orientation :

Réutilisation - Réemploi

Recyclage

Valorisation

38

Diagnostic déchets

Évaluer vos propres productions de déchets,

organisation, contraintes géographiques, implication

de la direction et du personnel et objectifs possibles

Définir un plan d’actions pour réduire durablement

les déchets mis en décharge

Rédaction d’un rapport.

39

Des solutions innovantes

40

Des solutions innovantes

O déchet

Urban mining et recyclage

Les achats durables

La REP

L’éco-conception

L’affichage environnemental

L’écologie industrielle – craddle to craddle

La gestion collective des déchets

41

0 déchet

Tendre vers « Zéro Déchet » revient concrètement à

tendre vers 95 % de déchets triés.

Il s’agit d’améliorer non

seulement toutes les étapes

du traitement des déchets

mais, surtout, de Réduire la

production de tous nos

"déchets".

42

Les mines urbaines

Les déchets sont les nouvelles mines des villes. Elles

s’appellent « Nouvelles matières premières »

La récupération de ces matières (dites alors secondaires)

dans les «mines urbaines» (déchets, ruines de

bâtiments, etc.) génère sensiblement moins de nuisances,

permet d’économiser les ressources à disposition en les

employant plusieurs fois et raccourcit le trajet du lieu

d’extraction au lieu d’utilisation.

L’une des mines urbaines les plus prometteuses

se niche dans les appareils électriques et

électroniques

43

Les achats durables

44

Formation ciblée de vos d’achats

Redonner une valeur au produit acheté en tenant compte de son empreinte écologique et

sociale…

Traçabilité des

produits

Réduction des retraitement

de déchets

Réduction des emballages

Réduction des frais de

transport Charte des achats,

Clauses

environnementales,

Éco-design avec les

fournisseurs

La REP

Les principes du Pollueur Payeur.

Le principe, qui découle de celui du pollueur-payeur, en

est le suivant :

les fabricants nationaux, les importateurs de produits et

les distributeurs pour les produits de leurs propres

marques doivent prendre en charge, notamment

financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le

traitement des déchets issus de ces produits. Ils peuvent

assumer leur responsabilité de manière individuelle ou

collective, dans le cadre d’un éco-organisme.

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La REP Les contributions des fabricants, qui s’élèvent aujourd’hui globalement à

près de 800 millions d’euros par an, viennent en soutien à la collecte, au recyclage et au traitement des flux de déchets concernés.

Les flux de déchets concernés par la R.E.P. sont les : Les déchets d’emballages ménagers et industriels

Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) Les véhicules hors d’usage (V.H.U.) Les pneumatiques usagés Les piles et accumulateurs usagés Les textiles usagés Les déchets de papiers graphiques Les déchets d’activités de soins

L’ameublement Les cartouches d’impression Les fluides frigorigènes fluorés les lubrifiants Les médicaments non utilisés (MNU) les Mobil – homes Les pneumatiques…

A venir :

Les déchets Diffus Dangereux

Les bouteilles de gaz

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L’éco-conception :

l’environnement qui souffre

Consommation des

ressources naturelles

Effet de serre

Acidification

Eutrophisation

Smog photochimique

Déchets

Epuisement des ressources naturelle

Pluies acides Pics de pollution à l’ozone

Trou dans la couche d’ozone

Espèces menacées

47

L’éco-conception

Définition :

l’éco-conception consiste à

intégrer l’environnement dès la conception d'un

produit ou service, et lors de toutes les étapes de

son cycle de vie.

(AFNOR, 2004)

48

L’éco-conception

Une approche produit et multicritère.

Source Pôle Eco-conception

49

L’affichage environnemental

Contexte et objectifs :Vers un prix écologique !

« Droit du consommateur à disposer d’infos environnementales sur les produits qu’il achète »

-> loi de programmation Grenelle du 03 Août 2009

Informer le consommateur sur les impacts environnementaux (CO2 et autres) d’un produit lors de l’acte d’achat

Permettre la comparaison entre produits d’une même catégorie ou entre catégories de produit

Assurer la comparabilité de l’information (même méthode)

Harmoniser les pratiques d’affichage environnemental

L’application pratique de cet affichage relève de l’article 228 du Grenelle 2 du 1er Juillet 2010 (expérimentation à partir du 1er juillet 2011)

50

L’affichage environnemental

1. Valeurs physiques

2. Échelle relative sans valeurs

physiques

3. Note unique en chiffre

agglomérant les différents

impacts

4. Note unique en lettre

agglomérant les différents

impacts

5. Échelle relative et valeurs

physiques

6. Note pour chaque critère et

une note unique

51

L’écologie industrielle

Le système industriel et la biosphère sont habituellement considérés comme séparés: d'un côté, les usines, les villes; de l'autre, la nature, «l'environnement».

L'écologie industrielle explore l'hypothèse inverse: le système industriel peut être considéré comme une forme particulière d'écosystème.

Après tout, les processus de fabrication et de consommation des biens et des services consistent en des flux de matière, d'énergie et d'information, tout comme dans les écosystèmes naturels.

Source Orée

52

L’écologie Industrielle

Passer d’une économie verticale à l’économie

circulaire. Fournisseur

Acheteur

53

Le recyclage à l’infini

Cradle to cradle.

Le concept d'un label C2C pouvant être attribué aux

produits respectant les exigences de production du

berceau au berceau a été mis au point à la fin des années

1980 par le chimiste allemand Michael Braungart et

l'architecte américain William McDonough.

Il a été officialisé en 2002 avec la certification

internationale « Cradle to Cradle - C2C »

54

Le recyclage à l’infini

Puma lance une collection de vêtements certifiée

« Cradle to Cradle ».

Pour cette nouvelle collection, Puma s’est adjoint les

services d’EPEA, spécialiste de la certification Cradle To

Cradle. Les produits « InCycle » respectent ainsi les cinq

critères retenus par le label : utilisation de matériaux sûrs,

éco-conception, empreinte carbone, gestion responsable

de l’eau et responsabilité sociétale.

55

Gestion collective des déchets

56

Gestion collective des déchets

Intérêts

- Mutualiser les gisements de déchets

- Accéder à des filières

- Etre conforme à la réglementation

- Maîtriser et baisser les coûts

- Gestion transparente et suivi de sa performance

liées aux déchets.

57

Déroulement de l’opération de gestion

collective Démarrage des études

Participation des entreprises

pilotes dans le projet

Réalisation de diagnostics

individuels

Synthèse des données et étude

de scénario de gestions collectives

Choix des solutions de gestion

collective

Elaboration du cahier des

charges

Choix des prestataires

Phase de consultation des

entreprises

Démarrage du dispositif de gestion

collective pour les entreprises pilotes

Application du dispositif

sur une période d’essai de 6 mois

Validation du dispositif et ouverture

à de nouvelles entreprises

58

Déchets Industriels

Banals

(Déchets Non

Dangereux - DND)

Déchets Toxiques en

Quantités

Dispersées

(Déchets Diffus

Spécifiques - DDS)

Déchets d’Equipements Electriques et

Electroniques

Cartons propres d’emballages

Bio-déchets

Papiers usagés

Films plastiques PE

Palettes et déchets de bois

DIB résiduels

Emballages métalliques souillés

Emballages plastiques souillés

Chiffons souillés

Aérosols

Piles

Batteries

Tubes fluorescents

Autres produits selon besoins

Catégories de déchets prises en compte

59

Principe de l’organisation collective

En fonction du gisement, deux dispositifs peuvent être mis en place :

Enlèvements individuels Système applicable pour les

gros gisements

Taille de benne adaptée

Possibilité de compacteur

Besoins ponctuels ou exceptionnels (mise à disposition)

Collecte en tournées Système applicable pour les

gisements moyens et faibles

Contenants de petit volume

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Avantages de la gestion collective pour les entreprises

pilotes

En ce qui concerne les déchets industriels banals,

Et sur les résultats déjà réalisés

les entreprises stabilisent voire réduisent leurs factures poste déchets par le

biais du dispositif collectif,

les entreprises s’améliorent en terme de conformité réglementaire

Les entreprises voient une amélioration de leurs performances en terme de

traitement de leurs déchets

Les entreprises s’amélioreront en terme de gestion et de suivi de leurs

déchets

61

Principes retenus dans le cadre de la gestion

collective

Tri à la source des déchets pris en considération

Individualisation des flux : véhicule avec pesée embarquée

Facturation mensuelle directement à l’entreprise, établie

sur les quantités collectées

Planification des tournées

Possibilités de vrac ou de collectes exceptionnelles

Coûts de valorisation indexés sur l’indice Mercuriel –

Evolution mensuelle

Dispositif souple et évolutif

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Diagnostic déchets et Gestions

collectives

Aide ADEME Possible :

Suivant le statut du bénéficiaire :

Taux de 50 % à 70 % si dépenses externes.

63

Conseil et formation achats et environnement

Les achats autrement

Diagnostic déchets – Accompagnement réduction de déchets

20 ans d’expériences acheteuse et responsable achats dans des

multinationales anglo-saxonne avant la création du cabinet Viasourcing en

2006.

Co-créatrice du programme « Les achats autrement » lancé en novembre

2010 par la CCI de Moselle.

Collaboration avec Afnor, Bivi Qualité

Livre 100 questions « Les achats durables »

Organisation et animation de conférences

Création et animation du groupe Achats Durables sur LinkedIn

Création et animation du blog « Les achats dans tous leurs états »

Pour en savoir plus www.viasourcing.com

[email protected]

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