Commande backstepping d'un moteur Asynchrone
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Contribution a la commande dun moteur asynchrone
destine a la traction electrique
Fateh Mehazzem
To cite this version:
Fateh Mehazzem. Contribution a la commande dun moteur asynchrone destine a la tractionelectrique. Engineering Sciences. Universite Paris-Est; Universite de Mentouri de Constantine,2010. French. .
HAL Id: tel-00597698
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00597698
Submitted on 1 Jun 2011
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Ecole Doctorale ICMS Dpartement Electronique
THESE de doctorat en cotutelle
Doctorat Electronique, optronique et systmes Doctorat en Sciences
Contribution la Commande dun Moteur Asynchrone destin la Traction lectrique
Prsente et soutenue publiquement le 06 12 2010
Par
Fateh MEHAZZEM
Composition du jury
S. FILALI Professeur Universit de Constantine. Algrie Prsident
Y. HAMAM Professeur Universit de Paris Est. France Directeur de thse
H. BENALLA Professeur Universit de Constantine. Algrie Directeur de thse
M. FADEL Professeur Universit de Toulouse, INPT. France Rapporteur
M-S. NAIT SAID Professeur Universit de Batna. Algrie Rapporteur
M. GABSI Professeur ENS Cachan. France Examinateur
A. REAMA Pr .associ ESIEE PARIS. France Examinateur
-
Pages liminaires
2
Rsum
Le travail prsent dans cette thse a pour objectif dapporter une contribution aux mthodes
de commande et dobservation des machines asynchrones destines la traction lectrique. Dans ce
contexte, plusieurs algorithmes ont t dvelopps et implments. Aprs une prsentation rapide de
la commande vectorielle classique, de nouvelles approches de commande non linaire sont
proposes: Il sagit plus prcisment de la commande backstepping classique et sa variante avec
action intgrale.
Une deuxime partie est consacre lobservation et lestimation des paramtres et des
tats de la machine, base sur des structures MRAS-modes glissants dune part et sur des structures
de filtrage synchrone dautre part. Une analyse dtaille du problme de fonctionnement basse
vitesse nous a conduit proposer une solution originale dans le cadre dune commande sans capteur
mcanique. Le problme de la dgradation du couple en survitesse a t trait par un algorithme de
dfluxage bas sur la conception dun contrleur de tension. Enfin, nous avons propos un
algorithme doptimisation afin de minimiser les pertes dans lensemble Onduleur-Machine.
Mots-cls :
Moteur asynchrone, commande flux orient, backstepping, estimation paramtrique, MRAS,
modes glissants, commande sans capteur mcanique, dfluxage, minimisation des pertes.
-
Pages liminaires
3
Contribution to induction motor control for electric
traction
-
Pages liminaires
4
Abstract
The work presented in this thesis aims to contribute to the control and observation of the
induction machines for electric traction. Several algorithms have been developed and implemented.
After a fast presentation of the classical vector control, new approaches of non-linear control are
proposed: the classical backstepping and integral backstepping.
A second part deals with the observation and the estimation of parameters and states of the
machine, based on MRAS-Sliding Mode structures on one hand and on synchronous filtering
structures on the other hand. A detailed analysis of the operation at low speed led us to propose an
original solution for a Sensorless control. The torque degradation in field weakening zone was
treated by a voltage regulation controller. Finally, we proposed losses minimization algorithm for
the Inverter-Machine set.
Keywords:
Induction motor, orientation field control, backstepping, parameters estimation, MRAS, Sliding
mode, Sensorless control, field weakening, losses minimization.
-
Pages liminaires
5
Cette thse a t prpare conjointement au sein du :
1- Laboratoire dlectrotechnique de Constantine (L.E.C), Universit Mentouri de Constantine,
route Ain El Bey, 25000 Constantine, Algrie.
2- Dpartement des systmes embarqus Groupe ESIEE Paris, Universit Paris Est, 2 Bd Blaise
Pascal 93162, Noisy-Le-Grand Cedex, France.
-
Remerciements
6
Remerciements
Je tiens tout dabord exprimer ma profonde gratitude M. Abdellatif Rama, Professeur
associ ESIEE-Paris, pour les conseils scientifiques et les encouragements quil ma prodigu tout
au long de cette tude. Je le remercie galement pour sa grande disponibilit et pour les moyens
matriels quil ma accord afin que je puisse accomplir mon travail dans de bonnes conditions.
Jexprime ma profonde reconnaissance M. Yskandar Hamam, Professeur luniversit
Paris-Est, et M. Hocine Benalla, Professeur luniversit de Constantine, pour avoir accept tous
les deux de diriger cette thse en cotutelle. Leur soutien et leur enthousiasme mont permis de
mener bien cette thse et de toujours aller vers lavant.
Je remercie chaleureusement M. M.S. Nait Said, Professeur luniversit de Batna et M.
Maurice FADEL, Professeur de luniversit de Toulouse, de mavoir fait lhonneur daccepter la
lourde tache pour rapporter ce travail de thse. Je remercie chaleureusement M. Salim Filali,
Professeur luniversit de Constantine, ainsi que M. Mohamed GABSI, Professeur lENS de
Cachan, pour leur participation en tant quexaminateurs.
Je remercie tout particulirement le responsable du dpartement systmes embarqus
lESIEE-Paris, M. Arben ela pour mavoir accueilli et accepter dans son laboratoire. Je remercie
galement les post doctorants dont jai partag lamiti durant mon sjour ESIEE-Paris : Li Xu-
guang, Bin Yang, et en particulier Prasid Syam, pour les discussions scientifiques passionnantes,
ainsi que la vie sociale agrable que nous avons partages.
Je remercie aussi toutes les personnes du dpartement Systmes Embarqus, en particulier
: Rdha Hamouche, Ari Finkelstein, Mickael BELREPAYRE, et Dominique Tenti, pour leur
soutien morale et gentillesse. En fin, mes remerciements Mme Martine Elichabe (cot ESIEE) et
Mme Sylvie Cach (cot Paris Est) pour leur assistance administrative permanente.
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Table des matires
7
Table des matires
Notations utilises.10
Introduction Gnrale..12
Chap1 : Etat de lart
1.1. Prsentation de ltude.15
1.2. Examen de la littrature existante.16
Chap2 : Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
2.1. Introduction......22
2.2. Modle de la machine asynchrone...22
2.2.1. Transformations rfrentiels23
2.2.2. Equations physiques (Stator/Rotor)....24
2.2.3. Modlisation en rgime transitoire : Modle de PARK.....26
2.2.4. Mise sous forme dtat...27
2.2.5. Modlisation aux perturbations singulires....28
2.3. Commande vectorielle indirecte (IFOC)..29
2.3.1. Principe...29
2.3.2. Structure.30
2.3.3. Description des composants du systme de commande.....31
2.4. Commande Backstepping.38
2.4.1. Principe...38
2.4.2. Application la machine asynchrone.....42
2.5. Commande Backstepping avec action intgrale.......................................................47
2.6. Rsultats de simulation et exprimentaux....49
2.7. Conclusion....57
Chap3 : Observateurs et estimateurs pour la machine asynchrone
3.1. Introduction...58
3.2. Observateur de flux rotorique par modes glissants...59
3.3. Technique de filtrage synchrone des courants, des tensions et leurs drives..61
-
Table des matires
8
3.4. Estimation de la rsistance rotorique.65
3.4.1. Estimation directe par filtrage synchrone ...65
3.4.2. Estimation par MRAS classique..67
3.4.3. Estimation par RF-MRAS-Modes glissants69
3.4.4. Rsultats exprimentaux..70
3.5. Estimation simultane de la vitesse rotorique et de la rsistance statorique.73
3.5.1. Estimation par RF-MRAS classique...73
3.5.2. Estimation par RF-MRAS-Modes glissants73
3.5.3. Rsultats exprimentaux..74
3.6. Observateur pour le couple de charge...77
3.7. Estimation de la pulsation de glissement par MRAS78
3.7.1 Rsultats de simulation et exprimentaux79
3.8. Conclusion.81
Chap4 : Fonctionnement basse et en survitesse
4.1. Introduction..83
4.2. Partie I : mode basse vitesse.83
4.2.1. Analyse des sources derreurs et dinstabilits...83
4.2.2. Commande sans capteur mcanique basse vitesse..92
4.2.2.1. Principe...92
4.2.2.2. Structure.92
4.2.3. Rsultats exprimentaux.94
4.3. Partie II : mode survitesse : Technique de dfluxage...96
4.3.1. Calcul de la valeur maximale du flux rotorique.96
4.3.2. Calcul de la valeur maximale du courant sur laxe d.97
4.3.3. Calcul de la valeur limite du couple...97
4.3.4. Calcul de la vitesse de base98
4.3.5. Rgion de dfluxage...99
4.3.6. Simulation et rsultats exprimentaux..99
4.3.7. Application dune technique de dfluxage...101
4.3.8. Schma de la stratgie de dfluxage.104
4.3.9. Rsultats de simulation.105
4.4. Conclusion..106
-
Table des matires
9
Chap5 : Optimisation de lnergie embarque
5.1. Introduction..107
5.2. Calcul de la vitesse critique pour une chute de tension dans la batterie...107
5.2.1. Calcul du couple limite de la machine...108
5.2.2. Limitations pratiques..108
5.2.3. Calcul du couple de sortie maximum pratique...109
5.2.4. Calcul de la vitesse limite maximale..111
5.2.5. Simulation...112
5.3. Schma global de la chaine de transmission dnergie.....114
5.4. Conversion dnergie et pertes dans les sous systmes115
5.4.1. Pertes dans londuleur115
5.4.2. Pertes dans la machine lectrique...117
5.5. Calcul du rendement dans le cadre dune commande vectorielle117
5.6. Considrations pratiques..122
5.7. Algorithme doptimisation...123
5.8. Rsultats de simulation 124
5.9. Rsultats exprimentaux..126
5.10. Conclusion.....133
Conclusion gnrale....134
ANNEXES
A. Identification hors ligne des paramtres de MAS1 et MAS2..137
B. Outils de dveloppement et plateforme exprimentale...147
C. Modulation MLI Vectorielle152
Rfrences bibliographiques..159
-
Notations utilises
10
Notations utilises
Symboles utiliss
[ ]Tscsbsas
cba uuuu =),,( : tensions statoriques triphases
[ ]Trcrbrar
cba uuuu =),,( : tensions rotoriques triphases
[ ]Tscsbsas
cba iiii =),,( : courants statoriques triphases
[ ]Trcrbrar
cba iiii =),,( : courants rotoriques triphases
[ ]Tscsbsas
cba =),,( : flux magntique au stator
[ ]Trcrbrar
cba =),,( : flux magntique au rotor
[ ]Tsss uuu =),( : tensions statoriques diphases dans le repre fixe ( ) ,
[ ]Trrr uuu =),( : tensions rotoriques diphases dans le repre fixe ( ) ,
[ ]Tsss iii =),( : courants statoriques diphases dans le repre fixe ( ) ,
[ ]Trrr iii =),( : courants rotoriques diphases dans le repre fixe ( ) ,
[ ]Tsss =),( : flux statoriques diphases dans le repre fixe ( ) ,
[ ]Trrr =),( : flux rotoriques diphases dans le repre fixe ( ) ,
[ ]Tsqsds qd uuu =),( : tensions statoriques diphases dans le repre tournant ( )qd ,
[ ]Trqrdr qd uuu =),( : tensions rotoriques diphases dans le repre tournant ( )qd ,
[ ]Tsqsds qd iii =),( : courants statoriques diphases dans le repre tournant ( )qd ,
[ ]Trqrdr qd iii =),( : courants rotoriques diphases dans le repre tournant ( )qd ,
[ ]Tsqsds qd =),( : flux statoriques diphases dans le repre tournant ( )qd ,
[ ]Trqrdr qd =),( : flux rotoriques diphases dans le repre tournant ( )qd ,
[ ] : matrice des inductances
rs RR , : rsistances statorique et rotorique
rs ll , : inductances propres par phase statorique, rotorique
rs MM , : inductances mutuelles entre 2 phases statoriques, rotoriques
Mrs LLL ,, : inductances cycliques statorique, rotorique, et mutuelle
srM : inductance mutuelle entre stator et rotor
-
Notations utilises
11
J : moment dinertie
pn : nombre de paires de ples
s : angle de rotation du champs statorique tournant (angle entre le stator et laxe d)
: angle entre le stator et le rotor
r : angle de glissement (angle entre le rotor et laxe d)
: vitesse mcanique de rotation du rotor
= p : pulsation lectrique correspondante la vitesse de rotation
s : pulsation lectrique statorique
r : pulsation lectrique rotorique ( s )
s
rg
= : glissement
: coefficient de dispersion ou (de Blondel)
rC : couple rsistant incluant les frottements et le couple de charge
emC : couple lectromagntique
LT : couple de charge
vf : coefficient de frottements visqueux ;
p : oprateur de Laplace (drive)
Acronymes utiliss
MAS : Machine Asynchrone
IFOC : Indirect Field Oriented Control
MRAS : Model reference Adaptive System
RF-MRAS : Rotor Flux-MRAS
MLIV : Modulation de Largeur dimpulsion Vectorielle
EKF : Extended Kalman Filter
DTC : Direct Torque Control
EMF : Force Electromotrice
IGBT : Insulated Gate Bipolar Transistor
PI : Proportionnel Intgral
PD : Proportionnel Drive
CLF : Control Lyapunov Function
MIMO : Multivariable Input Multivariable Output
-
Introduction gnrale
12
Introduction gnrale
Dans lindustrie, particulirement dans les pays dvelopps, plus de la moiti de lnergie
lectrique totale produite est convertie en nergie mcanique dans les moteurs lectriques. Parmi
plusieurs types de moteurs lectriques, les machines asynchrones triphases occupent une place
prpondrante. En effet, Au moins 90% des systmes de commande industriels utilisent des moteurs
asynchrones, qui ont, petit petit, pris la place des machines courant continu en raison de leurs
bonnes performances : fiabilit, robustesse, faible cot et maintenance simple.
En revanche, la commande des machines asynchrones peut devenir trs complexe selon les
performances souhaites. Cette complexit est due principalement aux raisons suivantes:
- le modle analytique de la machine asynchrone est non linaire ;
- il sagit dun modle multi-variables et fortement coupl ;
- prsence dincertitudes paramtriques et ncessit de prendre en compte leur variation dans
le temps.
Les premires architectures de commande des machines asynchrones taient bases sur la
traditionnelle commande scalaire qui ne peut garantir que de modestes performances. Dans de
nombreux domaines dapplication, il est ncessaire de recourir des commandes plus sophistiques,
compatibles avec les performances escomptes mais bien plus complexes.
Grce aux progrs technologiques raliss dans le domaine de llectronique de puissance et
dans celui de llectronique numrique, il est devenu possible de concevoir limplmentation relle
de tels algorithmes de commande quelque soit leur degr de complexit et leur temps dexcution.
Aujourdhui, le domaine de la commande des machines lectriques est devenu une discipline
part entire. Cest un domaine multidisciplinaire qui inclut la fois : llectronique de puissance,
lautomatique, et llectronique numrique.
Notre contribution ce vaste domaine concerne les thmes suivants :
- Robustesse de la commande par rapport aux variations paramtriques.
-
Introduction gnrale
13
- Performances aux rgimes de fonctionnement basse et en survitesse.
- Optimisation du rendement.
Notre mmoire comporte cinq chapitres qui dcrivent les diffrents dispositifs de commande
proposs :
Le premier chapitre prsente les objectifs de ltude, ainsi que ltat de lart relatif aux
diffrents axes traits par le prsent mmoire. La littrature dans ce domaine est trs abondante et
varie du fait que le sujet a t largement abord depuis plus de trois dcades. Malgr tout,
plusieurs problmatiques persistent jusqu' nos jours, et les solutions associes nont pas encore
atteints le stade industriel.
Dans le deuxime chapitre, nous rappelons dabord la modlisation de la machine
asynchrone, ensuite nous nous intressons plus particulirement la commande de la machine dans
le cadre dune orientation de flux rotorique. Cependant, une version indirecte (IFOC) de la
commande vectorielle classique est prsente, suivie par la prsentation de nouvelles approches de
la technique de commande non linaire dite backstepping . Ces approches prsentent lavantage
dune simplicit de conception et de mise en uvre et dune robustesse vis vis des variations
paramtriques.
Le troisime chapitre est consacr entirement la construction dobservateurs et
destimateurs pour la machine asynchrone. Dabord, un observateur de flux rotorique par modes
glissants, dune trs bonne robustesse, est prsent. Ce dernier va servir par la suite comme un
modle de rfrence dans une multitude de structures MRAS ddies lestimation paramtrique et
lobservation de la vitesse mcanique. Une technique originale de filtrage des signaux de courants
et de tensions et leurs drives a t galement prsente. Elle constitue une base pour la
construction de plusieurs types destimateurs. Dans notre tude, nous nous sommes limits un
seul exemple dapplication de cette technique. Il sagit de lestimation de la rsistance rotorique.
Enfin, nous avons cltur ce chapitre par la prsentation de deux observateurs :
- Un observateur pour la pulsation de glissement bas sur le principe mme de lorientation du
flux rotorique en utilisant une structure MRAS dans le repre tournant ( )qd, .
- Un observateur pour le couple de charge.
Dans le quatrime chapitre, nous nous intressons au fonctionnement de la machine
asynchrone dans deux rgions critiques : la rgion basse vitesse et la rgion survitesse. Dans une
-
Introduction gnrale
14
premire partie, nous mettons dabord la lumire sur les diffrentes sources derreurs et
dinstabilits qui nous empchent de commander proprement la machine asynchrone trs basse
vitesse. Ensuite, une commande vitesse variable sans capteur mcanique, est prsente en tenant
compte de la compensation des temps morts et de lestimation paramtrique. Une deuxime partie
est consacre au fonctionnement de la machine au del de la vitesse nominale. Dans cette zone, la
machine subit des dgradations significatives en termes de performances, notamment au niveau du
couple moteur. Dabord, une tude analytique a t faite pour identifier et dterminer avec prcision
la limite de commencement de cette zone, ensuite un algorithme de dfluxage est propos afin de
surmonter cette problmatique.
Dans le cinquime chapitre, une tude approfondie a t mene en ce qui concerne
loptimisation de lnergie dans la chane de transmission compose principalement par la machine
asynchrone associe londuleur de puissance. Cette optimisation est base sur une minimisation
des pertes dans la machine et dans londuleur. Un algorithme doptimisation est prsent dans le
cadre dune commande vectorielle. La fin de ce chapitre est consacre la prsentation dun bilan
de puissance comparatif pour diffrents cas de figures afin de montrer lefficacit de lalgorithme
propos.
Nous terminons par une conclusion gnrale sur lensemble de cette tude et nous rappelons
les diffrentes contributions apportes ltat de lart, ainsi que les perspectives envisages dans un
travail futur.
-
Chapitre 1 Etat de lart
15
Chapitre 1 : Etat de lart
Ce chapitre est ddi dans une premire partie la prsentation des objectifs de ltude. Une
deuxime partie sera consacre une analyse critique de la littrature existante dans les domaines
de la commande, de lobservation et de lestimation paramtrique, du fonctionnement basse et
survitesse, et de loptimisation de lnergie pour une machine asynchrone.
1.1. Prsentation de ltude
1.1.1 Introduction
Dans le monde industriel, la traction existe sous diffrents modes (thermique, hybride,
lectrique), et couvre plusieurs domaines dapplication (voiture, bus, train, tramways,). Ces
diffrentes applications sous le premier et le deuxime mode sont responsables dune pollution
inquitante et dangereuse pour la sant des personnes. Les alternatives technologiques de la gestion
nergtique nont pas abouti rsoudre fondamentalement ce problme. De plus, la plupart des
algorithmes de contrle existants souffrent de plusieurs inconvnients : ils sont complexes, souvent
difficiles mettre en uvre, et parfois peu robustes. Pour que les algorithmes d'optimisation de
rendement soient efficaces il faut satisfaire le compromis dun rendement maximal et une
pollution minimale. Il est donc fondamental de dvelopper et de mettre en place des outils de
dveloppement et de tests, aussi bien sur le plan algorithmique que ralisation.
Dans le cas de la traction lectrique, le moteur asynchrone est considr dans plusieurs
applications comme tant la meilleure solution. ce jour, en Europe et en Amrique les trains
grande vitesse (TGV) de nouvelle gnration utilisent ce type dactionneur (Eurostar, lAmerican
Fly, etc ). Le moteur asynchrone peut intresser galement tout type dapplications utilisant des
moteurs lectriques (tlphriques, ascenseurs, lvateurs, ).
Le dveloppement des systmes utilisant les moteurs asynchrones fonctionnant vitesse
variable a t possible grce dune part, la facilit dimplantation de techniques volues en temps
rel dans des cartes de commande, et dautre part la performance des convertisseurs statiques de
puissance associs aux systmes de contrle. Le degr de perfectionnement atteint par ces
dispositifs permet daugmenter leur part dapplications en remplaant au fur et mesure les
entranements courant continu.
-
Chapitre 1 Etat de lart
16
1.1.2 Les objectifs de ltude
Les objectifs de ce travail sont lis principalement la commande de la machine asynchrone, dans
le but de satisfaire les spcifications de la traction lectrique. Cependant, on peut rsumer ces
objectifs dans les points suivants :
1- Dveloppement et implmentation dalgorithmes de commande robuste pour le pilotage de la
machine asynchrone dans le cadre dune commande hautes performances.
2- Dveloppement et implmentation des observateurs et des estimateurs en vue du besoin des
algorithmes de commande.
3- Assurer un fonctionnement fiable de la machine asynchrone sur toute la plage de vitesse, dans le
cadre dune commande sans capteur mcanique.
4- Augmenter le rendement nergtique de la machine asynchrone par le dveloppement et
limplmentation des algorithmes doptimisation.
1.2. Examen de la littrature existante
1.2.1 Commande de la machine asynchrone
Une machine asynchrone peut tre commande selon deux types de contrle : un contrle scalaire
(v/f) ou un contrle vectoriel [1-3]. Le contrle scalaire est bas sur le maintien du rapport des
amplitudes de la tension et de la frquence constant. Bien que ce type de contrle ait longtemps
servi lindustrie, il est incapable dassurer de bonnes performances dynamiques. Ce qui a laiss
largement la place aux moteurs courant continu dtre le meilleur choix pour les applications
dentrainement vitesse variable durant plusieurs annes. Les choses ont commenc changer
aprs que la thorie du contrle vectoriel flux orient a t introduite par Blaschke [4] et Hasse
[5]. Cette technique de commande a conduit un changement radical dans la commande de la
machine asynchrone, et cela grce la qualit des performances dynamiques quelle apporte. Son
principe est de ramener le modle de la machine dans un rfrentiel tournant avec le vecteur du flux
rotorique. Ce qui implique un dcouplage entre le couple et le flux comme dans le cas dans une
machine courant continu. Deux versions sont possibles du contrle vectoriel flux orient [6,7]:
la premire appele directe qui ncessite la connaissance du module et de la phase du flux rotorique
rel. La deuxime appele indirecte, o seule la position du flux rotorique est estime. Cette
dernire version a t largement tudie durant les trois dernires dcades [8-10], et cela revient
la simplicit de limplmentation du fait quelle ne ncessite pas de capteur de flux comme la
-
Chapitre 1 Etat de lart
17
premire. Hlas, cette approche prsente linconvnient dtre trs sensible aux variations
paramtriques, et par consquent manque de robustesse, notamment vis vis de la variation de la
rsistance rotorique. Comme cette rsistance est lie directement lvaluation de langle
dorientation du flux, une lgre variation de celle-ci entrane une erreur au niveau de lorientation
du rfrentiel tournant ainsi que des consquences sur le dcouplage.
Par la suite, plusieurs techniques de commandes non linaires ont t tudies pour piloter la
machine asynchrone. Elles ont t dveloppes afin de remplacer le contrle vectoriel, tout en
assurant la fois une commande spare du flux et du couple et une bonne robustesse vis vis des
variations paramtriques. Parmi les techniques appliques la commande de la machine
asynchrone, on peut citer :
La commande de linarisation par retour dtat [10], base sur la linarisation et le
dcouplage du modle en utilisant les outils de la gomtrie diffrentielle. Son inconvnient
majeur est la non robustesse vis--vis des variations paramtriques.
La commande base sur la passivit [11,12], sappuyant sur lassurance de la stabilit du
systme, consiste calculer lnergie totale du systme, ensuite de rajouter un terme
damortissement. Elle se caractrise par sa robustesse vis--vis des incertitudes
paramtriques, mais sa mise en uvre exprimentale reste encore dlicate.
La commande par modes glissants [13,14], se caractrise par la simplicit dlaboration et la
robustesse vis--vis des perturbations extrieures. Son inconvnient majeur est le
phnomne du broutement chaterring .
Depuis 1990, la commande non linaire dite backstepping est devenue lune des
techniques de commande les plus populaires pour une large gamme de classes des systmes non
linaires [15-19]. Elle se distingue par sa capacit garantir facilement la stabilisation globale du
systme, mme en prsence des incertitudes paramtriques. La conception de la loi de commande
est base principalement sur la construction des fonctions de Lyapunov associes.
Lapplication de la commande backstepping pour piloter une machine asynchrone peut se
faire selon deux mthodes : La premire utilise le modle de la machine sans aucune
transformation. Ce qui ncessite une analyse fastidieuse afin de construire une matrice de
rgression. La mthode suppose aussi la linarit du modle par rapport aux paramtres, ce qui nest
pas toujours vrai dans plusieurs situations pratiques. La rsolution de cette problmatique pourrait
aboutir grce lutilisation des techniques des rseaux de neurones [20-23].
La deuxime mthode, est applique dans le cadre dune commande flux orient. Cette
dernire permet de simplifier le modle et lapplication du backstepping devient plus facile.
-
Chapitre 1 Etat de lart
18
Pour cette deuxime mthode, plusieurs versions de backstepping ont t dveloppes [24-
30], mais la plupart nont pas t vrifies exprimentalement, car elles ne prennent pas en
considration un aspect trs important dimplmentation. Il sagit de la ncessit davoir une boucle
interne des courants afin de pouvoir limiter le courant dans la machine, et en particulier dans
londuleur. Malheureusement, la structure classique dune commande backstepping qui sapparente
celle dun contrleur PD (Proportionnel Drive) nest pas capable de rejeter les perturbations
moyenne non nulle constante, ce qui se traduit par lapparition dune erreur statique. Dautres
variantes de backstepping ont t dveloppes pour pallier ces inconvnients. Il sagit de nouvelles
versions avec action intgrale [31,32].
1.2.2 Observation et estimation paramtrique
Il est bien connu que la qualit des lois de commande pour le pilotage de la machine asynchrone
ncessite une bonne connaissance des grandeurs dtat ncessaire ainsi que des paramtres
intervenant dans son modle. Laccs ces grandeurs dtat passe par la mesure au moyen de
capteurs dont la prcision est primordiale pour obtenir le niveau de performances requis par
certaines applications industrielles. Cependant, les problmes de variations paramtriques, de
linaccessibilit la mesure de certains tats, de la non observabilit de la machine dans certaines
rgions, du cot des capteurs et de leur manque de prcision, rendent cette tache trs difficile. Pour
faire face ces problmes, il est indispensable de recourir des capteurs logiciels grce la
conception dobservateurs et destimateurs. Dans le cadre de la commande de la machine
asynchrone, la problmatique dobservation se pose en particulier pour les flux rotoriques qui ne
sont pas des tats accessibles la mesure, et pour la vitesse rotorique dans le cadre dune
commande sans capteur mcanique. An niveau des variations paramtriques, la rsistance rotorique
et la rsistance statorique sont les paramtres de la machine les plus critiques, car leurs influence est
cruciale que se soit pour la commande ou pour lobservation. Ces paramtres peuvent varier jusqu'
100% de leurs valeurs nominales, cause de la variation de la temprature. Lautre paramtre
critique qui peut varier est le couple de charge.
Plusieurs types dobservateurs et destimateurs existent dans la littrature. Parmi les
techniques employes, on peut mentionner : lobservateur grand gain [33], lobservateur de
Luenberger [34], les techniques de filtrage de Kalman tendu (EKF) [35], les observateurs
adaptatifs [36,37], les techniques bases sur les systmes adaptatifs modle de rfrence (MRAS)
[38], et les techniques bases sur les modes glissants [39]. Chacune de ces techniques prsentes des
avantages et des inconvnients. Les techniques qui ont attir le plus dattention dans la littrature
sont : le filtre de Kalman tendu, qui est bas sur la rsolution de lquation de Ricatti partir du
-
Chapitre 1 Etat de lart
19
modle mathmatique linaris de la machine, et qui prend en considration les variations
paramtriques et les bruits de mesures. Cette technique a t utilise aussi bien pour lobservation
du flux et de la vitesse [40,41] que pour lestimation paramtrique [42-44]. Cette technique prsente
lavantage de la robustesse et les inconvnients de lintensit des calculs et la ncessit dune
initialisation approprie.
La deuxime technique attractive est base sur une structure MRAS, dans laquelle un
vecteur derreur est form partir des sorties de deux modles indpendants. Cette erreur est
amene zro par lajustement de la variable estime travers un mcanisme dadaptation. Cette
variable influence un modle et pas lautre. Le modle influenc est appel modle ajustable et
lautre est appel modle de rfrence. Une structure MRAS diffre dune autre par le choix de la
variable de sortie des deux modles, ainsi que par le choix du mcanisme dadaptation. Le choix le
plus frquent de la variable de sortie des deux modles est le flux rotorique. La structure MRAS
base sur un tel choix a lavantage de fournir lestimation de langle du flux rotorique, qui peut tre
utilise dans le cadre dune commande flux orient. Linconvnient dune telle structure est la
sensibilit basse vitesse, la variation de la rsistance statorique ainsi qu la drive de
lintgrateur. Dautres choix de la variable de sortie ont t proposs et sont bass sur la force
lectromotrice (EMF) ou sur la puissance ractive [45,46]. Malheureusement ces techniques nont
pas conduit des solutions satisfaisantes car les structures bases sur ces choix prsentent toujours
des problmes basse vitesse.
Lapproche par structure MRAS a t utilise aussi bien pour lestimation de la vitesse dans
une commande sans capteur mcanique que pour lestimation paramtrique en temps rel [47-52].
Elle prsente lavantage davoir une interprtation physique directe, grce la facilit de son
implmentation.
La technique par modes glissants a connu galement un large dveloppement ces dernires
annes. Cette approche est base sur une commande discontinue qui force ltat du systme
atteindre une surface de glissement dans une premire tape, ensuite le faire glisser sur cette surface
vers un point dquilibre dans une deuxime tape. Cette technique lavantage dtre trs robuste
vis vis des incertitudes et des perturbations, et linconvnient des hautes frquences appel
broutement chaterring . Afin de rduire leffet de cet inconvnient, plusieurs versions de modes
glissants dordre suprieur ont t proposes [53-55]. Cette technique a t utilise aussi bien pour
lobservation du flux et de la vitesse que pour lestimation paramtrique [56-64].
-
Chapitre 1 Etat de lart
20
1.2.3 Fonctionnement basse et en survitesse
a) Basse vitesse
Ces dernires annes une attention particulire a t porte au fonctionnement de la machine
asynchrone sans capteurs mcanique basse vitesse. Dans cette zone critique de vitesse, la plupart
des observateurs de vitesses divergent [65-67], ce qui entraine une dgradation remarquable des
performances. Une analyse profonde a t faite pour comprendre la nature de ces limitations. Il a t
constat que les difficults principalement rencontres dans cette zone critique sont lies en
particulier la perte de lobservabilit de la machine [68,71], laugmentation de la sensibilit des
algorithmes vis vis de certains paramtres, et des distorsions de la tension, causes par le
comportement non linaire de londuleur dans cette zone [72,73]. Plusieurs travaux dans la
littrature ont pris en considration cette difficult de fonctionnement. Ces travaux ont surmont le
problme avec diffrents types de solutions. Dans [74,75], le problme a t trait par
linterconnexion de deux observateurs afin de garantir lobservabilit pour le systme entier.
Dautres ont incorpor des estimateurs paramtriques, notamment pour la rsistance statorique, qui
a une grande influence sur la qualit de lestimation de la vitesse dans cette zone critique [76,77].
Dans [78-80], la solution adopte tait la conception dun observateur de vitesse base sur un
observateur de flux robuste vis vis des incertitudes et des perturbations extrieures. Une autre
solution a utilis ladaptation des gains de lobservateur en fonction de la vitesse [81]. Une autre
solution consiste utiliser des algorithmes de compensation des non linarits de londuleur causes
principalement par les temps morts et les chutes de tension [82-86].
b) Survitesse
Plusieurs applications, plus particulirement la traction lectrique, exigent un fonctionnement en
survitesse. Or, au-del de la vitesse nominale, ce fonctionnement amne la machine oprer au-
del de ses caractristiques nominales tant en tension quen puissance. En pratique, une limitation
de la tension intervient ds que la vitesse nominale est atteinte. Au del de cette vitesse, le
fonctionnement est assur par dfluxage, ce qui conduit abaisser le couple en maintenant la
puissance constante.
Plusieurs stratgies de dfluxage ont ts abords dans la littrature. Dans [88-90], la solution
adopte sappuie sur loptimisation du flux rotorique en vue de maximiser le couple produit par la
machine, en tenant compte de la saturation du circuit magntique. Dans [91], lapproche est base
sur la modification de lerreur de flux dans le cadre dune commande DTC.
-
Chapitre 1 Etat de lart
21
1.2.4 Optimisation dnergie
Au cours de ces dernires annes, le domaine de la traction lectrique a connu un dveloppement
trs rapide. Loptimisation de lnergie dans la chane de transmission est parmi les challenges les
plus importants de ce domaine de recherche. Cela revient la nature embarque de lnergie, qui
exige une utilisation optimise afin davoir une autonomie plus longue. La question qui a t pose
durant plusieurs annes, concerne le type de motorisation le plus adapt pour la traction lectrique.
La concurrence tait principalement entre la machine asynchrone et la machine synchrone
aimants permanents [92,93]. Le choix de lune ou lautre de ces machines pouvait se faire selon le
critre du rendement sans utilisation dalgorithmes doptimisation dnergie. Dans ce cas, la
balance penchait forcment du cot de la machine synchrone aimants permanents. Par contre,
cette dernire est plus coteuse et possde une gamme de vitesse trs limite au del de la vitesse
nominale. La machine asynchrone devient avantageuse grce lamlioration des lois de
commande et la possibilit doptimiser le rendement global de faon logiciel en mettant en uvre
des algorithmes adquats [94,100].
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
22
Chapitre 2 : Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
2.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous nous intressons principalement de nouvelles approches pour
lapplication de la commande backstepping la machine asynchrone. Nous prsentons dabord la
commande standard dite commande vectorielle flux rotorique orient. Dans le cadre de cette
tude, nous nous limitons prsenter sa version indirecte qui nous servira de base de comparaison
avec la commande backstepping notamment au niveau des performances et de robustesse.
Ce chapitre est organis de la manire suivante :
Dans la premire partie, nous prsentons diffrentes modlisations de la machine
asynchrone bases sur la transformation de Park. Par la suite, nous prsentons le principe de la
commande vectorielle indirecte, ainsi que sa structure gnrale et les diffrents lments qui la
composent. La troisime partie est consacre la prsentation de la commande backstepping. Il
sagit den prsenter le principe, la mthode de mise en application ainsi quune variante de cette
commande utilisant une action intgrale pour les avantages quelle apporte.
Enfin, la dernire partie de ce chapitre sera consacre la prsentation des rsultats de
simulation et des rsultats exprimentaux.
Ces derniers sont limits des fonctionnements en rgime nominal. Ltude des rgimes de
fonctionnement en basse et survitesse sera traite en dtail dans le quatrime chapitre.
2.2. Modle de la machine asynchrone
Dans cette partie, nous prsentons la conception des diffrents modles mathmatiques de la
machine asynchrone qui vont nous servir par la suite llaboration des algorithmes de commande
et dobservation. Ces modles sont bass initialement sur la thorie de Park [1,2,3,6,7,101], qui
consiste rduire la dimension du rfrentiel (du triphas au diphas) en utilisant la transformation
de Concordia, ainsi que le passage des grandeurs alternatives aux grandeurs continues en utilisant la
transformation de Park. Il est noter que le choix dutiliser la transformation de Concordia plutt
que celle de Clarke revient au fait que la premire assure la conservation de la puissance instantane
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
23
tant dis que la deuxime assure la conservation des modules (les amplitudes) ce qui nest pas
appropri pour la commande.
2.2.1. Transformations rfrentiels
a) Transformation de Concordia rfrentiel ( , )
Il sagit dune transformation des grandeurs dun rfrentiel triphas (a,b,c) un rfrentiel diphas
( , ) fixe au stator. Ainsi, aux trois grandeurs triphases cba x,x,x est associ le vecteur [X(s)] dans
le rfrentiel ( , ) fixe au stator.
Dou
[ ] [ ]
=
=
c
b
a
OT)s(
x
x
x
.C.K
x
x
x
X
0
Avec [ ]
=
2
1
2
1
2
12
3
2
30
2
1
2
11
OC et
3
2=TK
0x : Composante homopolaire nulle (systme triphas quilibr).
[ ]OC : Matrice de Concordia.
Lintroduction de KT mne [ ] [ ]TOO CC =1 , ce qui garantit la conservation de la puissance
instantane.
b) Transformation de Park rfrentiel (d,q)
Il sagit dune transformation des grandeurs alternatives dun rfrentiel triphas (a,b,c) un
rfrentiel diphas (d,q) tournant (T) avec le champ statorique. Cette transformation va nous
permettre davoir des grandeurs continues.
Do
[ ] ( )[ ]
=
=
c
b
a
sq
d
)T(
x
x
x
.P
x
x
x
X
0
Avec
(2.1)
(2.2)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
24
( )[ ] ( )[ ][ ]Oss CRP = , ( )[ ]
=
100
0
0
ss
ss
scossin
sincos
R
La figure (2.1) montre la reprsentation du vecteur [X(s)] dans le rfrentiel fixe ( , ), ainsi que le
passage au rfrentiel tournant ( )qd , .
Fig 2.1. Rfrentiel : triphas (a,b,c)- fixe ( , )-tournant ( )qd ,
2.2.2. Equations physiques de la machine asynchrone
Afin de ne pas compliquer inutilement la mise au point de la commande et de lobservation de la
machine asynchrone, nous adoptons un modle bas sur les hypothses de Park :
- Entrefer parfaitement lisse ;
- Distribution sinusodale de flux ;
- Pas de saturation du circuit magntique ;
- Pertes fer ngligeables ;
- Machine isotrope.
a) Equations lectriques dans le rfrentiel (a,b,c)
Au stator :
Sous une forme complexe compacte, on aboutit a : [ ] scba
s
cbas
s
cbaiRu ),,(),,(),,( . += (2.3)
d
q
c
b
a
STATOR
ROTOR
C
B
A
s o
sl
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
25
Avec [ ]
=
s
s
s
s
R
R
R
R
00
00
00
;
=
sc
sb
sa
s
cba
u
u
u
u ),,( ;
=
sc
sb
sa
s
cba
i
i
i
i ),,( ;
=
sc
sb
sa
s
cba
),,(
Au rotor :
On a :
[ ] rcba
r
cbar
r
cbaiRu ),,(),,(),,( . +=
Avec [ ]
=
r
r
r
r
R
R
R
R
00
00
00
; [ ]
==
rc
rb
ra
r
cba
u
u
u
u 0),,( ;
=
rc
rb
ra
r
cba
i
i
i
i ),,( ;
=
rc
rb
ra
r
cba
),,(
b) Equations magntiques dans le rfrentiel (a,b,c)
Au stator :
Sous une forme compacte, on a :
[ ] [ ] rcbaM
s
cbas
s
cbaii ),,(),,(),,( .. +=
Avec [ ]
=
sss
sss
sss
s
lMM
MlM
MMl
; [ ]
+
+
+
=
coscoscos
coscoscos
coscoscos
M srM
3
2
3
23
23
23
23
2
Au rotor :
On a :
[ ] [ ] rcbar
s
cbaM
r
cbaii ),,(),,(),,( .. +=
Avec [ ]
=
rrr
rrr
rrr
r
lMM
MlM
MMl
c) Equation mcanique dans le rfrentiel (a,b,c)
Par application du principe fondamental de la dynamique au rotor, on obtient
rem CCdt
dJ =
Et par application du thorme de Ferrari, on obtient
( )rcba
s
cbaMpemiiLnC ),,(),,( =
(2.4)
(2.5)
(2.6)
(2.7)
(2.8)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
26
Ce qui implique
( )s cbar cbar
Mpem i
L
LnC ),,(),,( =
2.2.3. Modlisation en rgime transitoire : Modle de Park
Par application de la transformation de Park dfinie en (2.2) aux quations lectriques (2.3) et (2.4)
de la machine asynchrone, on obtient dans le rfrentiel ( )qd , les quations suivantes [3,6] :
Au stator :
++=
+=
sdssqsqssq
sqssdsdssd
iRu
iRu
..
..
Au rotor :
( )
( )
++=
+=
rdsrqrqrrq
rqsrdrdrrd
iRu
iRu
..
..
On voit clairement sur (2.10) et (2.11) que le passage au rfrentiel ( )qd , introduit des termes de
couplage entre les axes d et q. Lapplication de la mme transformation aux quations magntiques
(2.5) et (2.6) conduit a :
=
rq
rd
sq
sd
rM
rM
Ms
Ms
rq
rd
sq
sd
i
i
i
i
.
LL
LL
LL
LL
00
00
00
00
Avec
srM
rrr
sss
ML
MlL
MlL
2
3=
=
=
Les relations (2.7) et (2.9) permettent dcrire :
( )J
Ci.i.
JL
Ln r
sdrqsqrd
r
mp
=
Pour obtenir les mmes quations de la machine asynchrone dans le rfrentiel ( , ), il suffit de
mettre 0=s , et remplacer videmment les indices d,q par , .
(2.10)
(2.11)
(2.12)
(2.13)
(2.9)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
27
2.2.4. Mise sous forme dtat
Les quations diffrentielles obtenues prcdemment peuvent tre regroupes sous la forme dune
reprsentation dtat :
(((( )))) [[[[ ]]]](((( ))))
====
++++====
xhy
u.Bxfx
Avec :
u : vecteur des entres du systme,
=
sq
sd
u
uu .
x : vecteur dtat du systme
y : vecteur des sorties du systme
La mise en uvre de la commande et de lobservation ncessite un choix judicieux des
vecteurs dtat et de sortie. En effet, le choix du vecteur dtat est li au pilotage et lobservation
de la machine asynchrone. Le choix du vecteur des sorties est li directement aux objectifs de
commande.
Pour la suite, nous adoptons les choix suivants :
[ ]sqsdrqrd
Tiix = , [[[[ ]]]]2
rem
TCy ==== ; ce qui conduit la reprsentation dtat ci-dessous :
( )
( )
+
+
+++
+
=
sq
sd
s
s
rdrq
r
sdssq
rqrd
r
sqssd
rds
r
rq
sq
r
M
rqs
r
rdsd
r
M
sq
sd
rq
rd
u
u
L
L
KT
Kii
KT
Kii
Ti
L
L
Ti
T
L
i
i.
10
01
00
00
(((( ))))(((( ))))
[[[[ ]]]][[[[ ]]]]
====
====
xRx.k
xQx.k
..k
.kC
T
T
c
r
T
r
src
r
em
2.
Formes quadratiques, gomtriquement type cercle.
Avec
: produit vectoriel
(2.14)
(2.15)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
28
: produit scalaire
Et
222rqrdr
++++==== , r
rr
R
LT = ,
2
+=
r
Mrst
L
LRRR ,
rs
M
LL
L2
1= , s
t
L
R
= ,
rs
M
LL
LK
=
On voit clairement que (((( ))))xhy ==== est non linaire.
2.2.5. Modlisation aux perturbations singulires
Le modle de la machine asynchrone met en vidence une forte interaction entre des grandeurs de
natures diffrentes (lectriques, magntiques, mcanique et thermique). De plus, celles-ci varient
selon des chelles de temps trs diffrentes : lectriques (lordre de 1ms), magntiques (lordre de
100ms), mcaniques (lordre de 1s) et thermique (lordre de 100s). Par consquent, la modlisation
aux perturbations singulires [102], base sur la sparation des modes, semble parfaitement justifie
ici.
Application la machine asynchrone :
On peut rcrire la reprsentation dtat prcdente (2.15) sous la forme :
( )
( )
+
=
sq
sd
s
s
sq
sd
rq
rd
s
ts
rrs
M
rs
M
s
s
t
rs
M
rrs
M
r
r
r
s
r
rs
r
sq
sd
rq
rd
u
u
L
L
i
i
L
R
TLL
L
LL
L
L
R
LL
L
TLL
L
T
L
T
T
L
T
i
i.
10
01
00
00
.0
1
01
En multipliant par les deux quations des courants, on obtient :
( )
( )
+
=
sq
sd
s
ss
qd
r
qd
s
ts
rrs
M
rs
M
s
s
t
rs
M
rrs
M
r
r
r
s
r
rs
r
s
qd
r
qd
u
u
L
Li
L
R
TLL
L
LL
L
L
R
LL
L
TLL
L
T
L
T
T
L
T
i.
10
01
00
00
.0
1
01
),(
),(
),(
),(
Les vecteurs r
et si reprsentent respectivement les modes lent et rapide du modle.
(2.16)
(2.17)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
29
Nous remarquons que le modle est sous la forme standard des systmes singulirement perturbs.
Lintroduction du paramtre peut tre considre comme une perturbation. La valeur particulire
0 introduit une singularit du fait que les deux dernires quations diffrentielles de (2.17) se
transforment en quations algbriques. Cette proprit sera mise profit et exploite pour la
conception dune commande en cascade constitue de deux boucles de rgulation ; lune interne
pour le mode rapide (lectrique) et lautre externe pour le mode lent (mcanique).
2.3. Commande vectorielle indirecte
2.3.1. Principe
Dans les machines lectriques, le couple lectromagntique sexprime par un produit vectoriel du
courant induit et du flux inducteur. Pour une machine courant continu, le champ inducteur et le
courant induit sont naturellement orthogonaux. Ainsi, le couple est maximal ce qui donne aux
machines courant continu des performances remarquables en commande. Au contraire, une
machine asynchrone prsente un fort couplage entre toutes ses grandeurs lectromagntiques.
Lobjectif de la commande vectorielle des machines asynchrones est damliorer leur
comportement dynamique et statique, grce une structure de contrle similaire celle dune
machine courant continu. La composante daxe d du courant statorique joue le rle de lexcitation
et permet de rgler la valeur du flux dans la machine et la composante daxe q joue le rle du
courant induit et permet de contrler le couple. Cette commande appele commande flux
orient est base sur un choix judicieux du repre ( )qd , . Ce dernier orient de manire ce que
laxe d soit en phase avec le flux dsir.
Lexpression du couple se voit alors simplifie et nest plus fonction que du flux et du
courant en quadrature. Ainsi, en maintenant le flux une valeur constante, le couple ne dpend plus
que de la composante en quadrature du courant statorique (isq) et peut tre contrl par celle-ci.
Fig 2.2. Orientation du flux rotorique
o
d
q
s
rdr =s
i
sqi
sdi
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
30
Limplantation effective de la commande vectorielle ncessite la ralisation dune structure de
contrle des courants. Elle permet partir de consignes de flux et de couple, donc dune amplitude
et une orientation donne du courant statorique dans le rfrentiel tournant ( )qd , , dimposer une
amplitude et une orientation correctes du courant dans le rfrentiel fixe. Cette structure ncessite la
connaissance de la position du rfrentiel ( )qd , , en dautres termes la position du flux rotorique.
Dans le cadre de notre travail, Nous allons nous limiter tudier la version indirecte de la
commande vectorielle [1,3,106]. Cette version, base sur les quations de la machine dans le
rfrentiel tournant, permet destimer la position du flux rotorique. Elle prsente lavantage de ne
pas ncessiter la mesure ou la reconstitution du flux mais exige la prsence dun capteur de position
du rotor. Cette position est calcule partir de la vitesse de la machine et dautres grandeurs
accessibles comme les courants ou les tensions statoriques. Toutefois, lutilisation du modle de la
machine rend cette solution trs sensible la prcision avec laquelle les paramtres du modle sont
connus. Ces paramtres dpendent largement des conditions de fonctionnement (saturation,
chauffement, frquence,..). En cas dimprcision sur la dtermination de ces paramtres, le
dcouplage entre flux et couple ne sera pas assur. La consquence serait une dgradation des
performances dynamiques et statiques.
2.3.2. Structure
Le principe de la commande vectorielle est de contrler les deux composantes ( qd ii , ) du courant,
selon quon utilise une alimentation contrle en courant ou en tension.
Lalimentation contrle en tension, consiste imposer les tensions de rfrences qui conviennent
pour rguler les courants. La technique de modulation de largeur dimpulsion est trs employe, elle
permet dappliquer la machine, partir dune source de tension continue, des crneaux de tensions
dont lamplitude et la frquence peuvent varier. La possibilit de rglage de la frquence et de
lamplitude des grandeurs de sortie de londuleur savre trs intressante. Cest pour cette raison
que nous avons retenu ce type dalimentation pour le reste de notre travail.
En ralit nous navons accs quaux tensions et courants des trois phases de la machine,
cest dire que le contrle des courants de phases, par lintermdiaire du contrle des composantes
d et q, impose en fait de contrler les composantes d et q par les tensions de phases. On peut alors
dfinir les principales fonctions que doit remplir une structure de commande vectorielle (contrle
en tension) pour assurer un dcouplage entre flux et couple, et un contrle dynamique des deux
grandeurs : vitesse et flux.
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
31
Le schma global de la commande vectorielle de la machine asynchrone alimente en tension est
illustr sur la figure (2.3). Les composants de ce systme sont dtaills dans les paragraphes
suivants.
2.3.3. Description des composants du systme de commande
a) Convertisseur
Londuleur utilis est constitu de transistors de type IGBT commands par la technique de
Modulation de Largeur dImpulsion (MLI), dont le principe consiste imposer aux bornes de la
machine, des tensions, haches frquence fixe, de manire ce que le fondamental de la tension
soit le plus proche possible des tensions de rfrence obtenues partir des rgulateurs des courants.
Plusieurs techniques de Modulation de largeur dimpulsion permettent de dterminer les instants de
commutation et la dure de conduction de chaque interrupteur de londuleur (sinusodale-
triangulaire, optimise, calcule, avec injection dharmoniques homopolaires, modulation
vectorielle). La fonction MLI joue le rle d'interface entre la partie commande dun variateur de
vitesse et la machine lectrique associe. Cette fonction agit sur l'onduleur de tension de la partie
puissance du variateur et joue un rle essentiel avec des consquences sur toutes les performances
du systme.
Fig. 2.3. Schma global de la commande vectorielle
MAS
On
du
leu
r
ML
I
E
Sa
Sb
Sc ML
IV
dq
Dc
ou
pla
ge
Modle Flux
abc
dq
Reg
PI sau
sbus
cu
squ
sdu
sqi
sdi
s
sqi
sdi
ai
bi
ref
r
r
Reg
PI
Reg
PI
Reg
PI
+ -
+ -
+ -
+ -
+ -
- +
abc
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
32
La MLI vectorielle (MLIV) est certainement la mthode de modulation la mieux adapte au
contrle des moteurs asynchrones. Contrairement dautres mthodes, la MLIV ne sappuie pas sur
des calculs spars des modulations pour chacun des bras de londuleur. Un vecteur tension de
contrle est calcul globalement et approxim sur une priode de modulation par un vecteur tension
moyen. Plus de dtails sur la modulation MLIV sont prsents dans lannexe C.
b) Boucles de rgulations des courants
Le contrle du couple et du flux de la machine ncessite la mise en uvre de boucles de rgulation
des courants statoriques daxes d et q. Pour effectuer la synthse des rgulateurs, nous allons utiliser
le systme dquations statoriques issues du modle de la machine.
sdssr
r
ms
sq
ssqssq
sqssr
r
msdssdssd
iLL
L
dt
diLiRu
iLdt
d
L
L
dt
diLiRu
+++=
++=
Lexamen de ces quations rvle lexistence de termes croiss qui induisent une forte interaction
entre les deux axes. En supposant que le module du flux rotorique ne varie que lentement par
rapport aux courants, le systme prcdent se rduit des quations diffrentielles de premier ordre,
reprsentes schmatiquement par la figure 2.4.
Le couplage voqu plus haut constitue souvent lune des difficults de lapplication de la
commande vectorielle. Il peut tre supprim gnralement par une mthode classique de
dcouplage, dite de compensation. Nous choisissons pour le systme dcoupl deux nouvelles
entres vsd1 et vsq1 augmentes des termes de dcouplage avec des signes opposs selon le schma
de la figure (2.5).
Fig. 2.4. Termes de couplages dans les quations statoriques
(2.18)
sdu
squ
pLR ss +
1
pLR ss +
1 sqi
sdi+
+
+ -
sqss iL
+ r
r
msdss
L
LiL
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
33
++=
=
)(1
1
r
r
msdsssqsq
sqsssdsd
L
LiLVu
iLVu
La mise en uvre de la rgulation peut alors se faire sur le nouveau systme dcoupl selon le
schma ci- dessous :
+=
+=
dt
diLiRV
dt
diLiRV
sq
ssqssq
sdssdssd
1
1
Fig. 2.5. Compensation des termes de couplage
Cependant, cette solution de compensation peut prsenter linconvnient dutiliser les
composantes des courants mesurs qui peuvent tre perturbs par les bruits de mesure et par le
contenu harmonique des courants de phase. Ainsi nous avons prfr utiliser les courants de
rfrences pour le circuit de dcouplage afin dviter ce problme.
Nous nous contenterons de rgulateurs classiques de type Proportionnel Intgral (PI) sous la forme
suivante :
( )( )
pT
pTKpC
reg
regreg +=1
Ces derniers seront rgls de faon assurer en plus de lannulation de lerreur statique, la
stabilit et la rapidit des deux boucles de courant. La synthse est faite sur laxe d et les rsultats
obtenus peuvent tre tendus laxe q par simple changement dindices.
(2.19)
sdu
squ
pLR ss +
1
pLR ss +
1 sqi
sdi+ +
+ -
sqss iL
+ r
r
msdss
L
LiL
+
+
-
-
+
+ +
-
sdi
sqi
sdi
sqi
1sdV
1sqV
sqss iL
+ r
r
msdss
L
LiL
Reg
PI
Reg
PI
Machine Rgulation
(2.21)
(2.20)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
34
Parmi les diffrentes mthodes de synthse, nous avons adopt lapproche par compensation en
temps continu. Le correcteur discret est obtenu ensuite en utilisant lapproximation dEuler.
Il convient cependant de prendre en considration, dans la synthse des correcteurs, tous les retards
susceptibles dinfluencer la commande. Ces retards peuvent tre classs en trois catgories comme
lindique la figure (2.6).
- Retard du londuleur : ( )
MLIpTexp ;
- Retard introduit par le filtrage des courants : ( )FiltrepTexp ;
- Retard du au temps de calcul : ( )CalcpTexp
Fig. 2.6. Les retards dans une boucle de commande
On nglige linfluence du retard introduit par le filtre de courant, qui est trs petit comparativement
aux deux autres retards (approximativement 55 s).
Le retard global du londuleur et au temps de calcul peut tre approch par le dveloppement en
srie de Taylor limit au premier ordre. En posant
CalcMLIret TTT += ,
On obtient,
( )pT
TFpTret
retret+
==1
1)(exp
Ce retard est approximativement gal 300 s.
Le schma bloc de la rgulation est reprsent sur la figure suivante.
(2.23)
sdu
( )MLI
pTexp ( )Calc
pTexp
( )Filtre
pTexp
BOZsqu
Modle
MAS
(2.22)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
35
La fonction de transfert en boucle ouverte est:
pLRpTpT
pTKpG
ssretreg
regreg
++
+=
1
1
1)1()(
Le zro introduit par le correcteur sera utilis pour compenser le ple du systme, soit :
s
sreg
R
LT
=
Le gain regK sera dtermin de sorte que la rponse du courant soit la plus rapide sans dpassement.
Les rsultats de calcul des gains de rgulateurs sont :
ret
sreg
T
LK
2
=
En utilisant lapproximation dEuler, le correcteur discret quivalent prend la forme suivante :
regp KK = , echantreg
reg
iT
T
KK =
Avec echantT : priode dchantillonnage
c) Rgulation de la vitesse
Pour calculer un rgulateur PI nous considrons les quations de la machine, en supposant que le
flux est parfaitement rgul. Comme le temps de rponse de la boucle de courant (mode lectrique)
est trs faible par rapport la dynamique de la boucle de vitesse (mode mcanique), nous
considrons que la rponse des courants ( sqsd ii , ) vis--vis de leurs valeurs de rfrence est quasi-
instantane par rapport la partie mcanique.
Fig. 2.7. Boucle de rgulation du courant
Fig. 2.8. Boucle de rgulation de la vitesse
(2.24)
(2.26)
(2.27)
sdi
pLR ss +
1 sdi
-
+ pTret
+11( )
pT
pTK
reg
regreg +1
1sdV
(2.25)
ref
fJp +
1
-
+
emC
-
+
rC
Rgulateur de
vitesse
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
36
tK
sqi
Le schma bloc du rgulateur de vitesse est reprsent sur la figure suivante :
Fig. 2.9. Schma bloc du rgulateur de vitesse
Avec
ivpv KK , : Coefficients du contrleur PI.
vdT : Retard du au temps de calcul.
fiG : Fonction de transfert de la boucle de courant.
=r
r
Mpt
L
LnK
23
: Constante du couple lectromagntique.
A partir de la figure (2.8), nous avons :
( )rem
CCfJp
+
=1
Afin de rendre le calcul des coefficients de ce type de rgulateur plus facile, nous avons considr
que tout le schma bloc de la figure (2.9) peut tre rduit un correcteur PI classique. Pour cela,
nous avons nglig le retard Tvd ainsi que la dynamique de la boucle de courant par rapport celle
de la vitesse. Nous obtenons alors :
( )rref
ivpvC
fJpp
KpK
fJp +
+
+=
11
Soit :
( ) ( ) rivpv
ref
ivpv
ivpvC
KpfKJp
p
KpfKJp
KpK
+++
+++
+= 22
La fonction de transfert (2.30) peut tre identifie un systme de second ordre sous la forme :
( )
2
221
1
nn
pp
pF
++
=
Avec
: Coefficient damortissement.
(2.28)
(2.29)
(2.30)
(2.31)
ref emC
p
KK iv
pv+
vdpT+11 sqi
fiG
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
37
n : Pulsation propre non amortie.
Ce qui implique les identits :
+=
=
iv
pv
n
niv
K
fK
K
J
2
12
Si nous choisirons 1 = , nous aurons une relation qui lie n
au temps de rponse en vitesse rvt
voulu, ce qui permet de fixer librement la dynamique. Cette relation scrit : rv
nt
8.4= .
Ayant dj choisit convenablement lamortissement et le temps de rponse et par la suite
n , on
peut calculer les coefficients du rgulateur daprs lquation (2.32), par simple identification.
d) Calcul de langle dorientation du flux rotorique: s
Lapplication de la transformation de Park et de la transformation de Park inverse ncessite la connaissance de langle s . Ce dernier peut tre calcul de la manire suivante :
La pulsation statorique scrit :
+= rs
Avec = pn
Le flux rotorique tant orient selon laxe d, sa composante selon laxe q sannule, ainsi que sa
drive, et par suite les quations (2.15.b) et (2.12.d) deviennent respectivement :
=+
=
0
0
sqMrqr
rqrrdr
iLiL
iR
Par simple remplacement, on aura :
sq
r
r
r
Mr i
L
RL
=
Ce qui implique :
dtL
RLndt
r
r
r
Mpss
+== .
(2.33)
(2.34)
(2.35)
(2.36)
(2.32)
(2.37)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
38
2.4. Commande Backstepping
2.4.1. Principe
Depuis quelques annes, beaucoup de progrs ont t faits dans le domaine de la commande des
systmes non linaires. La technique du backstepping fait partie de ces nouvelles perces dans ce
domaine [17,128]. Elle propose une mthode de synthse systmatique destine la classe des
systmes non linaires ayant une forme triangulaire. Elle est base sur la dcomposition du systme
entier de commande, qui est gnralement multivariable (MIMO) et dordre lev en une cascade
de sous systmes de commande du premier ordre. Pour chaque sous systme, une loi de commande
dite virtuelle est calcule. Cette dernire servira comme rfrence pour le sous systme suivant
jusqu' lobtention de la loi de commande pour le systme complet. Par ailleurs, cette technique a
lavantage de conserver les non linarits utiles pour la performance et la robustesse de la
commande, contrairement aux mthodes de linarisation. La dtermination des lois de commande
qui dcoule de cette approche est base sur lemploi des fonctions de Lyapunov de commande
(CLF).
2.4.2. Mthodes de Lyapunov
La commande des systmes non linaire sappuie sur deux approches possibles. La premire vise
linariser le systme commander, afin de profiter des techniques consacres aux systmes
linaires. La deuxime approche consiste trouver une Fonction de Commande de Lyapunov
garantissant certaines performances pour le systme en boucle ferme. De telles fonctions peuvent
tre trs difficiles trouver pour un systme non linaire d'ordre lev. La technique du
backstepping permet de rduire avantageusement cette complexit.
Lanalyse de la stabilit dans le cadre de lutilisation du Backstepping est base sur les mthodes
Lyapunov qui constituent un outil trs puissant pour tester et trouver des conditions suffisantes la
stabilit des systmes dynamiques, sans avoir rsoudre explicitement les quations
diffrentielles les dcrivant.
Premire mthode de Lyapunov
Cette mthode permet danalyser la stabilit, dun systme partir de ltude de la stabilit locale
par linarisation de la dynamique autour d'un point d'quilibre. Cette mthode est d'une importance
limite, car elle ne permet d'tudier que la stabilit locale et ne donne pas dinformation sur le
domaine de stabilit global [107]. De plus, d aux approximations du premier degr (linarisation),
il n'est pas possible de tenir compte de tous les types de phnomnes non-linaires. En fait, ltude
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
39
locale est surtout intressante pour justifier ou non la poursuite de ltude de la stabilit. Si on
trouve que le systme linaris est instable, le systme non linaire le sera ncessairement aussi.
Deuxime mthode de Lyapunov
Cette mthode est base sur le concept d'nergie dans un systme. Le principe de cette mthode
consiste analyser la stabilit du systme, sans mme rsoudre les quations diffrentielles non
linaires qui le rgissent. La stabilit dpend uniquement de l'tude des variations (signe de la
drive) de l'nergie, ou dune fonction qui lui est quivalente, le long de la trajectoire du systme.
Ltude de la stabilit d'un systme caractris par un vecteur d'tat x consiste alors chercher
une fonction V(x) (reprsentative de l'nergie) de signe dfini, dont la drive dV/dt est semi-
dfinie et de signe oppos dans le mme domaine.
2.4.3. Mthode gnrale de synthse rcursive par backstepping
Cette mthode sapplique des systmes ayant une forme dite triangulaire, telle que lindique la
reprsentation suivante :
( ) ( )( ) ( )
( ) ( ) ,,,,,
,,,
,
11
32112122
210111
uxxgxxfx
xxxgxxfx
xxgxfx
nnnnn
+=
+=
+=
Avec [ ] = uxxxx ntn
,...21 .
Afin dillustrer la procdure rcursive de la mthode backstepping, on considre que la sortie du
systme 1xy = dsire suivre le signal de rfrence refy . Le systme tant dordre n, la mise en
uvre seffectue en n tapes.
Etape 1 :
On commence par la premire quation du systme (2.38), o 2x sera considre comme une
commande virtuelle intermdiaire. La premire rfrence dsire est note :
( ) refd yx == 01
Ce qui conduit lerreur de rgulation suivante :
011 = xe
Ainsi sa drive est :
( ) ( ) 021011011
+=
=
xxgxf
xe
(2.38)
(2.39)
(2.40)
(2.41)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
40
Pour un tel systme, nous construisons dabord la fonction de Lyapunov 1V sous une forme
quadratique
211 2
1eV =
Sa drive temporelle est :
( ) ( )[ ]0210111111
+=
=
xxgxfe
eeV
Un choix judicieux de 2x rendrait 1V ngative et assurerait la stabilit pour la dynamique de (2.41).
Pour cela, prenons : 12 =x telle que :
( ) ( ) 11021011 ekxxgxf =+
O 01 >k est une constante de conception.
Ainsi, la loi de commande pour le systme (2.41) sera donne par :
( )( )[ ]11011
101
1xfek
xg+=
Ce qui implique
02111 = ekV
Etape 2 :
Maintenant, la nouvelle rfrence dsire sera la variable de commande pour le sous systme
prcdent (2.41) :
( ) 12 =dx
Do lerreur de rgulation :
122 = xe
Sa drive est :
( ) ( ) 13211212122
,,
+=
=
xxxgxxf
xe
Pour le systme (2.49), la fonction de Lyapunov tendue est :
[ ]2221
2212
21
2
1
ee
eVV
+=
+=
Dont la drive est :
( ) ( )[ ]132112122211
2212
,,
++=
+=
xxxgxxfeek
eeVV
(2.42)
(2.43)
(2.44)
(2.45)
(2.46)
(2.47)
(2.48)
(2.49)
(2.50)
(2.51)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
41
Le choix de 3x qui stabilisera la dynamique du systme (2.49), et rendra 2V ngative est : 23 =x
telle que :
( ) ( ) 2213211212 ,, ekxxxgxxf =+
O 02 >k est une constante de conception.
Ainsi, la loi de commande pour le systme (2.49) sera donne par :
( )( )[ ]212122
2112 ,,
1xxfek
xxg+=
Avec
( ) ( )[ ] ( )[ ] ( )( )1
20
101101111011101
xg
xgxfekxfekxg
++=
Un tel choix implique que :
02222112 = ekekV
Etape n :
De la mme faon, pour cette tape la rfrence suivre sera :
( ) 1= ndnx
Do lerreur de rgulation :
1= nnn xe
Sa drive est :
( ) ( ) 1111
,,,,
+=
=
nnnnn
nnn
uxxgxxf
xe
Pour le systme (2.58), la fonction de Lyapunov tendue est :
[ ]221
221
21
2
1
n
nn
ee
eVVV
++=
+++=
Sa drive est :
( ) ( )[ ]111211
1
,,,, +++=
++=
nnnnnn
nnn
uxxgxxfeek
eeVV
Dans cette dernire tape, on est arriv dduire la loi de commande pour le systme entier. Un
bon choix doit satisfaire :
( ) ( )nnnnnnn ekuxxgxxf =+ 111 ,,,,
O 0>nk est une constante de conception.
Ainsi, la loi de commande pour le systme entier sera donne par :
(2.52)
(2.53)
(2.54)
(2.55)
(2.57)
(2.58)
(2.59)
(2.60)
(2.61)
(2.56)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
42
( )( )[ ]
nnnnn
nn
xxfekxxg
u ,,,,
111
1
+=
Ce qui garanti la ngativit de la drive de la fonction de Lyapunov tendue :
02211 = nnn ekekV
2.4.4. Application la commande dune machine asynchrone
Dans cette partie, nous prsentons une nouvelle approche de la commande backstepping applique
la machine asynchrone. Cette approche [24,108] est conue de telle faon garder la mme
structure gnrale dune commande vectorielle de flux, comme le montre la figure (2.10) afin de
garantir de bonnes performances tout en assurant une rgulation et une limitation des courants.
Fig.2.10. Schma bloc global de la commande
Conception
Sous les hypothses de la linarit du circuit magntique, et en ngligeant les pertes fer, le modle
non linaire dordre cinq de la machine asynchrone, est exprim dans le rfrentiel fixe ( , ) sous
la forme [101] :
(2.63)
(2.62)
Onduleur MLI
PARK-1 PARK
MAS
Backstepping Backstepping
Backstepping Backstepping Calcul
de
ref+
+ +
+
- -
- -
r
r
sqi
sdi
squ
sdu
sqi
sdi
Estimateur
de flux Estimateur du Couple de charge
LT
s
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
43
( )
s
s
s
rs
srrmr
rs
mp
r
rs
rms
s
s
s
rs
srrmr
rs
mp
r
rs
rms
sm
r
rrpr
r
rr
sm
r
rrpr
r
rr
Lsrsr
r
mp
uL
iLL
RLRL
LL
Ln
LL
RL
dt
di
uL
iLL
RLRL
LL
Ln
LL
RL
dt
di
iLL
Rn
L
R
dt
d
iLL
Rn
L
R
dt
d
J
Tii
JL
Ln
dt
d
1
1
2
3
2
22
2
2
22
2
+
+=
+
++=
++=
+=
=
Le modle (2.64) est un systme fortement coupl, multivariables et non linaire. Ces
proprits compliquent toujours la commande de la machine asynchrone. La transformation du flux
orient est toujours utilise pour simplifier le modle. Cette transformation change le modle dtat
( ) rrss ii ,,, du repre statorique fixe ( , ) un nouveau repre (d,q) qui tourne avec le flux
rotorique ( ) rr , . Elle est dcrite par:
==+=
+
=
+
+=
r
r
srqrrrd
rr
srsr
sq
rr
srsr
sd
iii
iii
arctan,0,
,
22
2222
Ainsi, le modle (2.64) peut tre rcrit sous la forme:
(2.64)
(2.65)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
44
rd
sq
rmps
sd
s
rd
sq
mrdsdrsqpsdsd
sdrmrdrrd
sq
s
rd
sdsq
msqrsdprdpsq
sq
Lsqrd
iRLn
dt
d
uL
iLiRini
dt
di
iRLRdt
d
uL
iiLiRinni
dt
di
J
Ti
dt
d
+=
+
++++=
+=
+
+=
=
1
1
2
21
21
Avec
rs
m
rrs
m
r
s
r
mp
LL
L
LLL
L
L
R
JL
Ln
===== ,
1,,,
2
32
2
21
Le modle (2.66) est plus adapt lapplication de la commande backstepping. Lide de
base de la technique backstepping est de choisir rcursivement quelques fonctions appropries
dtat comme des entres virtuelles de commande pour des sous systmes du premier ordre du
systme global. Ce qui implique, que lapplication du backstepping est divise en plusieurs tapes.
Dans chaque tape, une fonction Lyapunov tendue est associe afin de garantir la stabilit du
systme entier.
Etape 1
Comme la vitesse rotorique et lamplitude du flux rotorique sont nos grandeurs de rgulation, on va
commencer par dfinir les erreurs de rgulation par :
rdref
ref
e
e
=
=
3
1
Ainsi, les quations dynamiques de lerreur sont :
sdrmrdrref
Lsqrdref
iRLRe
J
Tie
+=
+=
3
1
Du fait que nos objectifs exigent que les deux erreurs convergent vers zro, et exigent aussi
que le courant doit tre rgul et limit, on peut satisfaire ces deux conditions en choisissant sqi et
(2.66)
(2.67)
(2.68)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
45
sdi comme commandes virtuelles dans les quations ci-dessus et les utiliser pour commander 31, ee
. Pour cela, on utilise la fonction de Lyapunov suivante :
23
21 2
1
2
1eeV +=
Dont la drive est :
[ ]
[ ][ ]sdrmrdrref
Lsqrdref
sdrmrdrref
Lsqrdref
iRLReke
J
Tiekeekek
iRLRe
J
Tie
eeeeV
+++
+++=
++
+=
+=
333
111233
211
3
1
3311
O 31 k,k sont des constantes positives dtermines par la dynamique du systme en boucle ferme.
Si les commandes virtuelles sont choisies comme :
( )
( ) [ ]rdrref
rm
refsd
Lref
rdrefsq
RekRL
i
J
Teki
++=
++=
33
11
1
1
On obtient
0233211 = ekekV
Par consquence, les commandes virtuelles dans (2.71) sont choisies pour satisfaire les
objectifs de rgulation et aussi sont considres comme des rfrences pour ltape suivante.
Etape 2
Maintenant, les nouveaux objectifs de rgulation sont sqi et sdi . Donc, on dfinit encore une fois les
erreurs de rgulation :
(2.69)
(2.70)
(2.71)
-
Chapitre 2-Commande flux rotorique orient de la machine asynchrone
46
( )
( )
[ ] sdrdrrefrm
sdrefsd
sqL
ref
rd
sqrefsq
i