comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat,...

12
édito Oser sortir des sentiers battus... Que serait l'école sans les cancres ? Fade, conformiste et sans relief, répondront certains ! Sans aller si loin, reconnaissons que le cancre, comme tout enfant différent, interroge, bouscule, déstabilise. Or la différence et l’hétérogénéité représentent non seulement une richesse mais aussi un moteur pour notre société. Etre confronté à la diversité, c'est remettre en question nos a priori et nos modes de fonctionnement ; c’est ce qui nous fait évoluer. Il en va ainsi pour les parents face à un enfant différent, comme pour les ensei- gnants face à des élèves qui sortent du cadre. Bien sûr, ce changement de perspective ne se fait pas sans peine. Reconnaître la différence et adopter une atti- tude adéquate face aux enfants dont nous avons la responsabilité représente parfois une véritable gageure. Et si c’était là le seul véritable défi de l’école d’aujourd’hui : faire de l’intégration des différences à l’école un trem- plin pour tous nos enfants ? L’actualité nous le rappelle sans cesse, nous ne ferons pas l’économie d’une profonde remise en question de notre système scolaire qui sépare, trie et sélectionne au lieu de fédérer, d’encourager et d’accompagner nos enfants pour les aider à grandir et développer leurs potentiels… Alors, en avant toute, osons la différence ! Barbara de Kerchove Présidente comité cantonal apé-Vaud avenue de Rumine 2 1005 Lausanne tél 021 341 90 77 natel 078 689 63 63 fax 021 341 90 79 [email protected] www.ape-vaud.ch JAB 1000 Lausanne 1 «Postcode 1» Cancre ? Et alors ! Edito 1 Dossier 2-6 Bons plans pour l’été 7 Lu dans la presse 8 Groupes 9 Actualités 10-11 Agenda 12 bulletin association vaudoise des parents d’élèves no 146 juin 2008

Transcript of comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat,...

Page 1: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

édito

Oser sortir des sentiers battus...

Que serait l'école sans les cancres ? Fade, conformiste et sans relief, répondront certains ! Sans aller si loin,reconnaissons que le cancre, comme tout enfant différent, interroge, bouscule, déstabilise.

Or la différence et l’hétérogénéité représentent non seulement une richesse mais aussi un moteur pour notresociété. Etre confronté à la diversité, c'est remettre en question nos a priori et nos modes de fonctionnement ;c’est ce qui nous fait évoluer. Il en va ainsi pour les parents face à un enfant différent, comme pour les ensei-gnants face à des élèves qui sortent du cadre.

Bien sûr, ce changement de perspective ne se fait pas sans peine. Reconnaître la différence et adopter une atti-tude adéquate face aux enfants dont nous avons la responsabilité représente parfois une véritable gageure. Etsi c’était là le seul véritable défi de l’école d’aujourd’hui : faire de l’intégration des différences à l’école un trem-plin pour tous nos enfants ?

L’actualité nous le rappelle sans cesse, nous ne ferons pas l’économie d’une profonde remise en question denotre système scolaire qui sépare, trie et sélectionne au lieu de fédérer, d’encourager et d’accompagner nosenfants pour les aider à grandir et développer leurs potentiels…

Alors, en avant toute, osons la différence !

Barbara de KerchovePrésidente

comité cantonal apé-Vaud

avenue de Rumine 2

1005 Lausanne

tél 021 341 90 77

natel 078 689 63 63

fax 021 341 90 79

[email protected]

www.ape-vaud.ch

JAB 1000 Lausanne 1 «Postcode 1»

Cancre ? Et alors !

Edito 1Dossier 2-6Bons plans pour l’été 7Lu dans la presse 8Groupes 9Actualités 10-11Agenda 12

bulletin •association vaudoise des parents d’élèvesno 146 • juin 2008

Page 2: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

2notre

dossier

On les appelle « cancres »

Les enfants en difficultés scolaires ? Des élèves en souffrance qui ne font rien ou si peu àl’école. Pistes pour les aider à se reconstruire, à croire en eux et leur montrer qu’ils ne sontni une plaie ni une menace mais bel et bien des mômes qui devront, un jour, trouver leur pla-ce dans la société.

Retrouvez nos dossiers et nos infos sur le site de l’apé-Vaud: www.ape-vaud.ch

Ils éprouvent souvent la honte, la détestation de soi, prô-nent la procrastination et sont convaincus d’être des nul-lités rédhibitoires, sans intelligence aucune. Mais au fait,l’intelligence c’est quoi ? C’est, dit Howard Gardner dansson livre Les intelligences multiples, « la faculté derésoudre des problèmes ou de produire des biens qui ontde la valeur dans une ou plusieurs cultures ou collectivi-tés. » D’ailleurs, comme le titre de l’ouvrage l’indique, ilexiste non pas une mais des intelligences, huit au total. Ily a l’intelligence langagière, une compétence dont, peut-être, la forme la plus accomplie est celle du poète. L’in-telligence logico-mathématique est une aptitude à lalogique, aux mathématiques et aux sciences exactes engénéral. L’intelligence spatiale et visuelle est la capaci-té à agir dans un univers spatial en s’en construisant unereprésentation mentale. Les marins, les ingénieurs, leschirurgiens, les sculpteurs, les peintres, pour ne citerqu’eux, ont tous une intelligence spatiale hautementdéveloppée. L’intelligence musicale est la quatrième for-me d’intelligence identifiée. Le compositeur et chef d’or-chestre américain Leonard Bernstein en était fortementdoté ; Mozart, probablement, encore plus. L’intelligencekinesthésique est la capacité à résoudre des problèmesou à produire des biens en utilisant tout ou partie de soncorps. Les danseurs, les athlètes, les chirurgiens et lesartisans font tous montre à un haut degré de ce type d’in-telligence. L’auteur propose encore deux formes d’intelli-gence personnelle peu connues et difficiles à cerner,mais essentielles. L’intelligence interpersonnelle est lacapacité à comprendre les autres, ce qui les motive, com-ment ils travaillent, comment agir avec eux. Les bons ven-deurs, les politiciens, les enseignants, les cliniciens et lesguides spirituels sont des individus qui, selon toute pro-babilité, possèdent cette forme d’intelligence à un hautniveau. L’intelligence intrapersonnelle est liée à la pré-cédente, mais tournée vers l’intérieur. C’est la faculté dese former une représentation de soi précise et fidèle, etde l’utiliser efficacement dans la vie. L’intelligence natu-raliste, la huitième, a été rajoutée plus récemment parGardner. Elle révèle une connaissance intime des êtresvivants et des phénomènes naturels. On la remarque chezles botanistes, les zoologues, les climatologues, les biolo-gistes ou les vulcanologues.

Si notre société a mis les deux premières intelligencescitées (la langagière et la logico-mathématique) sur unpiédestal, chacune des huit est importante et pourraitrevendiquer la plus haute marche sur un podium. Superintéressant… mais que faire de tout cela ?

Le rôle de l’écoleElle devrait, toujours selon le chercheur en sciencescognitives, développer ces intelligences et aider chacunà parvenir à un métier ou à une activité appropriés à sonpropre éventail de facultés. L’école idéale ? Elle repose

sur deux hypothèses : la premièreest que tout le monde ne possè-

de pas les mêmes capacités niles mêmes intérêts, et quenous n’apprenons pas tous de

la même façon. Laseconde, nettementplus douloureuse, estqu’il est impossible

aujourd’hui à quiconque d’ap-préhender le savoir dans son

intégralité.Fort de ce constat, effec-

tuer des choix est pri-mordial. Et si pos-

sible des choixéclairés. Quelquesexemples ? Une

école personnali-sée, déclare Gardner, per-

mettrait une évaluation plusriche des compétences et

des aspirations de l’indi-vidu et lui proposeraitnon seulement lessujets de cours, maisaussi les techniquesd’enseignement qui luiconviendraient le

mieux. Après lespremières années,l’école aurait aussi

Page 3: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

3notredossier

pour objectif d’aider chacun à trouver sa voie parmi lesdifférentes options de travail et de vie que lui offre soncontexte culturel. Bien joli, mais comment sortir de leurcoquille les mauvais élèves qui sont souvent des enfantsbrillants qui s’ignorent ? « Il faut, dit Marie Asper, ensei-gnante au gymnase, docteur en lettres et spécialiste desados à haut potentiel ([email protected]), montreraux élèves qu’on les respecte, qu’on les comprend etqu’on les accepte comme ils sont, avec leurs spécificitéset sans leur coller une étiquette réductrice. Il est égale-ment important de mettre en valeur leurs compétences,de leur donner la parole et de les écouter. D’apprivoiseraussi leur personnalité, de leur faire comprendre que lesdifficultés rencontrées aujourd’hui les rendront plus fortsdemain et, surtout, de ne pas vouloir les dominer, encoremoins les humilier. »

Une meilleure connaissance de soi« Le cancre ? Il a les outils à sa disposition, sauf qu’il nesait pas les transférer dans les apprentissages scolaires.Or, c’est cela qu’il faut transmettre : apprendre à transfé-rer les outils et aussi à décloisonner les connaissances. »Alain Sotto, psychopédagogue, président de l’Associa-tion de recherches en neuropédagogie et co-auteur denombreux ouvrages sur la pédagogie de la réussite sco-laire sait de quoi il parle. Ancien cancre qui a triplé sapremière, il a créé un site (www.cancres.com) truffé detuyaux pour mener ces mauvais élèves à la réussite. Lemode d’emploi ? Des fiches pratiques pour chaque disci-pline ou chaque domaine de l’activité mentale liée au tra-

vail scolaire. Ainsi, pour apprendre à réaliser une tâche,il est recommandé de présenter d’abord les moyens pourl’accomplir avant de passer à sa réalisation. Ensuite, undialogue pédagogique est ouvert, où chacun décrit com-ment il a procédé pour réaliser ce travail. Les personnesqui ont le mieux réussi exposent aux autres leur stratégie.C’est en quelque sorte la mutualisation du savoir-faire. Aterme, Alain Sotto souhaite que son site devienne un lieud’échanges qui accueillerait aussi les contributions desprofesseurs. Cela dit, tous les spécialistes interrogés l’af-firment : pour bien aider un enfant qui généralement vitdans l’instant et l’émotionnel, il faut écouter les raisonsdu cœur. Marie Asper cite l’exemple de cette fillette pourqui l’école est un pis-aller. « Son cœur est ailleurs, vers lecheval, un animal qu’elle adore. De lui, elle connaît tout,absolument tout. Elle peut en parler ou le dessiner pen-dant des heures ; c’est juste magnifique. » Alors, MmeAsper, qui a aussi une formation en coaching individuel,accompagne la jeune fille sur un temps limité (générale-ment une fois tous les quinze jours et pas plus que cinqfois) afin de l’aider à activer les ressources qu’elle pos-sède. « Je lui sers en quelque sorte de miroir intelligent etstimulant. » Un conseil à donner aux parents de cesenfants ? Avoir confiance en eux, beaucoup leur parler etleur offrir des loisirs qui les intéressent. Et aux enfantsconcernés ? Ils ne doivent pas avoir peur de poser desquestions ni de passer pour des casse-pieds et d’interro-ger les adultes autour d’eux. Et aux enseignants ? Êtrehabités par la passion communicative de leur matière,aimer leurs élèves et essayer de réveiller chez ces der-

Page 4: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

4 notredossier

Retrouvez nos dossiers et nos infos sur le site de l’apé-Vaud: www.ape-vaud.ch

niers le désir de comprendre. Et à l’école ? Qu’elle pren-ne mieux en compte les différentes formes d’intelligencequi font l’unicité de chaque être.

Monique Stidel Noverraz

Pour aller plus loin :• Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué,

Jeanne Siaud-Facchin, Ed. Odile Jacob, 2008• Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile

Jacob, 2008• Peut mieux faire, Didier Pleux, Ed. Odile Jacob, 2008• Motiver pour apprendre, Philippe Theytaz,

Ed. St-Augustin, 2007• Réussir à l’école. Parents, élèves, enseignants…

ensemble, Philippe Theytaz, Ed. St-Augustin, 2005• « Des yeux qui pétillent…», l’identification et les difficultés

scolaires des jeunes à haut potentiel, Marie Asper-Brack, Editions CSPS Lausanne / SZH Lucerne, 2005

• Les intelligences multiples dans votre classe, Thomas Armstrong, Ed. de la Chenelière Inc., 1999

Daniel Pennac, un cancre qui a fait du cheminC’est un véritable chagrin d’école que nous propose cetauteur, ancien prof de français, dans son dernier ouvra-ge* couronné par le prix Renaudot 2007. Un chagrin demauvais élève qui rentrait chaque soir poursuivi parl’école. Ses carnets ? Ils disaient la réprobation de sesmaîtres. Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il enétait l’avant-dernier. Fermé à l’arithmétique d’abord, auxmathématiques ensuite, profondément dysorthogra-phique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisa-tion des lieux géographiques, inapte à l’apprentissagedes langues étrangères, réputé paresseux, il rapportait àla maison des résultats pitoyables que ne rachetaient nila musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité para-scolaire. Mais alors, bon sang, qu’est-ce qui l’a tiré horsde l’eau ? Morceau choisi :« Il suffit d’un professeur - un seul - pour nous sauver denous-mêmes et nous faire oublier tous les autres.

C’est, du moins, le souvenir que je garde de monsieur Bal.Il était notre professeur de mathématiques en première.Du point de vue de la gestuelle, le contraire de Keating ;un professeur on ne peut moins cinématographique : ova-le, je dirais, une voix aiguë et rien de particulier qui retien-ne le regard. Il nous attendait assis à son bureau, noussaluait aimablement, et dès ses premiers mots nousentrions en mathématique. De quoi était faite cette heurequi nous retenait tant ? Essentiellement de la matière quemonsieur Bal y enseignait et dont il semblait habité, ce quifaisait de lui un être curieusement vivant, calme et bon.(…) Le jour de notre rencontre, lorsque les plus nulsd’entre nous s’étaient vantés de leurs zéros pointés, ilavait répondu en souriant qu’il ne croyait pas aux « ensembles vides ». Sur quoi, il avait posé quelquesquestions fort simples et considéré nos réponses élé-mentaires comme d’inestimables pépites, ce qui nousavait beaucoup amusés. Puis, il avait inscrit le chiffre 12au tableau en nous demandant ce qu’il écrivait là. Lesplus délurés avaient tenté une sortie :

Page 5: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

5notredossier

– Les douze doigts de la main !– Les douze commandements !Mais, l’innocence, dans son sourire, décourageait vrai-ment :– C’est la note minimum que vous aurez au bac.Il ajouta :– Si vous cessez d’avoir peur.Et encore :– D’ailleurs, je n’y reviendrai pas. Ce n’est pas du bacca-lauréat que nous allons nous occuper ici, c’est de mathé-matiques.De fait, il ne nous parla plus une seule fois du bac. Mètreaprès mètre, il occupa cette année à nous remonter dugouffre de notre ignorance, en s’amusant à le faire pas-ser pour le puits même de la science ; il s’émerveillait tou-jours de ce que nous savions malgré tout.– Vous croyez que vous ne savez rien, mais vous voustrompez, vous vous trompez, vous en savez énormément !Regarde, Pennacchioni, savais-tu que tu savais ça ?Bien entendu, cette maïeutique ne suffit pas à faire de

nous des génies de la mathématique, mais si profondqu’ait été notre puits, monsieur Bal nous ramena tous auniveau de la margelle : la moyenne au baccalauréat. Etsans la moindre allusion, jamais, à l’avenir calamiteux qui,d’après tant d’autres professeurs et depuis si longtemps,nous attendait. »Un livre magnifique sur la douleur de ne pas comprendreet ses dégâts collatéraux. Que tous les parents, ensei-gnants et… cancres devraient lire sans modération, his-toire de bousculer les idées reçues.

* Chagrin d’école, Daniel Pennac, Gallimard, novembre 2007

Page 6: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

6 notredossier

Des désastres scolaires

Qui, mais qui donc, je vous le demande, aurait parié sur eux lorsqu’ils étaientjeunes ? Personne. Absolument personne. Pourtant, tous ont gravé leur nomdans l’histoire, tous à leur manière sont devenus célèbres. Albert Einstein,Winston Churchill, Charlie Chaplin, Buffon, Napoléon Bonaparte, Claude Debus-sy, Pablo Picasso, John Lennon, Alexandra David-Néel, François Truffaut, Aga-tha Christie, Jean Cocteau et bien d’autres encore étaient de piètres écoliers.Dédié « à tous ceux qui, un jour, ont rêvé, au fond près du radiateur », l’Encyclo-pédie des cancres présente des figures de l’humanité qui ont été de véritablesdésastres scolaires. Un album sympa qui remonte le moral des troupes, à mettreentre les mains de celles et ceux qui mènent une scolarité chaotique, suppor-tent avec peine l’autorité et se tiennent en piètre estime.

L’Encyclopédie des cancres, rebelles et autres génies, Jean-Bernard Pouy, Serge Bloch, Anne Blanchard, Gallimard Jeunesse.

Retrouvez nos dossiers et nos infos sur le site de l’apé-Vaud: www.ape-vaud.ch

Le cancre

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le cœur

Il dit oui à ce qu’il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou-rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

Jacques Prévert

Page 7: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

Les vacances approchent à pas de géant et pourcelles et ceux qui souhaitent inscrire leurs enfantsà un camp, c’est le dernier moment. Afin de vousaider dans votre choix, voici quelques propositions.

Un précieux cataloguePour rappel, le Service de l’éducation physique et dusport édite depuis de nombreuses années un cata-logue des camps sportifs de vacances pour desjeunes de 4 à 20 ans. Au programme, plus de 280camps non testés par le seps dans lesquels chaquemôme devrait trouver chaussure à son pied.

A commander gratuitement le matin au tél. 021 316 39 51 ou à télécharger sur le sitewww.seps.vd.ch

Escalade en BourgogneVotre enfant a l’escalade dans le sang et vous nesavez comment faire pour lui enseigner ce sport quine vous attire vraiment mais alors vraiment pas ?Inscrivez-le (www.bemountain.com) à ce campréservé aux filles et garçons de 8 à 13 ans. Au pro-gramme ? Six jours de grimpe idyllique dans desvoies de 3 (facile) à 7 (difficile) sur de l’excellentrocher. Encadré notamment par Sébastien Devrient,un guide de montagne qui a l’habitude d’enseignercette discipline aux jeunes et possède un sacré fee-ling avec eux, junior apprendra comment assurerses camarades, comment installer une moulinette,s’autoassurer, faire un nœud, employer un gri-gri,être à l’aise avec le vide, apprivoiser la peur de tom-ber ou encore se concentrer sur l’essentiel et deve-nir responsable de soi et des autres…

Du 7 au 12 juillet 2008, 700 francs, inclus l’encadrement, le logement et la pension complète.

Un riche programmeA Villars, au Bouveret et aux Giettes, l’été des 7-15ans sera chaud. Arts et loisirs, cirque, danse, équi-tation, langues et sports, tennis, théâtre, vtt… l’or-ganisation www.evazion.ch propose toutes cesactivités et bien d’autres encore. Dans un confortdouillet, l’équipe responsable, des pros évidem-ment, se fait un point d’honneur à accueillir chaquejeune avec rigueur, chaleur et professionnalisme. Une adresse recommandée par www.lafamily.ch

Une semaine en cabaneUn peu de travail (aménagement et balise d’un che-min ou petits travaux autour de la cabane) contre unbol de grand air, un échange avec d’autres jeunes etl’escalade d’un sommet, l’initiation à l’alpinisme ouencore se défouler dans les voies d’escalade…Selon la cabane choisie, les 15-25 ans, membres duCAS ou non, qui ont envie de faire de la montagne etde mettre la main à la pâte (en principe, trois joursde travail contre deux jours d’activité mais celadépend de la météo) peuvent s’inscrire (www.sac-cas.ch/travail-grimpe) à cette activité originale. Lesfrais ? Seul le billet de train pour se rendre au lieu derendez-vous est à la charge des participants.

7bon planspour l’été

Un catalogue, deux camps originaux et une organisation testée par la Family

Page 8: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

Burn-out des enseignants : « Les passionnés davantage touchés »

Plus de 25 enseignants fribourgeois ont tiré la sonnette d’alarme depuis le début de l’année scolaire. Victimesd’épuisement, ils ont poussé la porte de Monique Foucart, premier maillon de la prise en charge d’enseignants endifficultés dans le canton de Fribourg. (…).

En quoi consiste votre tâche ?Ne disposant pas de formation en psychologie (ndlr : elle est enseignante de formation et médiatrice scolaire)je ne suis qu’une porte ouverte pour les enseignants en difficulté. Mais c’est peut-être plus facile de parler deses problèmes à quelqu’un qui connaît le métier. Et en étant médiatrice, je suis sur le terrain. Ce qui me permetde côtoyer de nombreux enseignants.Je les reçois pour un premier entretien et je les dirige ensuite vers les professionnels dont ils ont besoin. Je dis-pose d’un réseau de 15 à 20 « thérapeutes ». Les solutions que je propose vont du bilan de compétences à laprise en charge psychologique, en passant par des séances de relaxation, de coaching, de gestion du stressou encore d’hypnose. Je choisis les thérapeutes en fonction de leur reconnaissance par les assurances.Chaque enseignant a droit à dix séances payées par la DICS. Et la démarche est complètement confidentielle.Je suis la seule à connaître l’identité des enseignants qui utilisent l’aide que l’on propose. Autre élément impor-tant : une solution est mise en place dans les 10 à 15 jours qui suivent l’appel à l’aide. Et la structure est légèrepuisque les enseignants n’ont pas besoin de remplir des dossiers. Un coup de fil suffit.

Existe-t-il un profil type de l’enseignant en difficulté ?De manière générale, il s’agit souvent des plus engagés, des plus passionnés qui ne savent pas se préserver.Le sexe n’est pas déterminant. Cette année, par exemple, j’ai pratiquement autant d’hommes que de femmes.En revanche, l’âge peut être un critère. La majorité des gens que je reçois sont plutôt en milieu de carrière. C’estune période propice à la remise en question professionnelle.

Quelles sont les causes pour lesquelles on pousse votre porte ?Il n’y a pas de cause précise. Ils ont en général épuisé leurs ressources. Ce sont des gens qui souffrent, qui setrouvent parfois aussi dans une situation personnelle difficile. Voilà quelques réflexions qui reviennent réguliè-rement : « J’essaie, mais je n’arrive plus à gérer ma classe », « Je passe presque tous mes congés à travailler ».Insomnies, crises d’angoisse, fatigue émotionnelle, dévalorisation de soi, doute ou encore chutes physiquessont autant de symptômes derrière lesquels peut se cacher un épuisement.Les maîtres qui viennent me trouver sont souvent culpabilisés de ne pas être bien. Le but est vraiment de leurfaire prendre du recul pour mieux remplir leur mission professionnelle. Il ne faut pas non plus tomber dans lepiège de prendre trop de distance.

Comment les gens parviennent-ils jusqu’à vous ?Notre service n’est pas encore très bien connu. Parfois, ils sont envoyés par leurs supérieurs, ce qui permetd’évacuer plus facilement la culpabilité. Certains ont aussi été conseillés par un collègue qui, parfois même, lesaccompagne chez moi.

Arrive-t-il qu’un enseignant soit passé par une telle détresse qu’il ne puisse plus exercer son métier ?Environ un cinquième des enseignants que je reçois doivent être arrêtés pour un temps. Il s’agit d’un véritableburn-out et la personne part en dépression.

Stéphanie Buchs, La Liberté du 25 février 2008

8lu dans

la presse

Retrouvez nos dossiers et nos infos sur le site de l’apé-Vaud: www.ape-vaud.ch

Le métier d’enseignant vu de l’autre côté de la lorgnette

Page 9: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

A la fin de l’année dernière, certains parents duPays-d’En Haut ont ressenti le besoin de rejoindrel’apé. Son président, Gilbert Grétillat, lors d’unerencontre à Epagny, raconte pourquoi et commentce nouveau groupe s’est créé.

Père de quatre enfants, prof de maths et de phy-sique aujourd’hui à la retraite, Gilbert Grétillat est unbon vivant qui n’a pas la langue dans sa poche.Quand il a quelque chose à dire, il le dit. Non paspour froisser les gens mais bien pour secouer lecocotier, trouver des solutions et faire avancer leschmilblick. La goutte qui a fait déborder le vase ? Leramassage scolaire de ses enfants ! Lorsque ce der-nier s’est transformé en casse-tête chinois, il a déci-dé de réagir mais sans en faire une affaire person-nelle. Avec Raymond Henchoz, un autre papa dumême village, il a réussi assez rapidement, belleprouesse, à convaincre une trentaine de personnesà se joindre à eux et à mettre sur la table ce qui n’al-lait pas au sein de l’Etablissement scolaire de Châ-teau-d’Oex. Aujourd’hui, les membres du comité se retrouvent le

premier mardi de chaque mois, réunion suivie d’unstamm ouvert à tous les parents. Et, ô miracle, unerencontre avec le directeur et le conseil de directionvient juste d’avoir lieu. Les sujets soulevés ? Le pro-blème des transports (« Nous avons demandé dedécaler les horaires de ramassage en fonction deshoraires scolaires. »), celui des appuis (« Nousavons proposé de mettre sur pied une banque dedonnées de gens qui seraient d’accord de donner del’appui, contre rémunération. »), les heures d’histoi-re biblique, de chant et de gym qui ne sont pas for-cément enseignées. Et encore, autre sujet brûlant,les demandes de congés. Le souhait du groupe deChâteau-d’Oex ? « Pouvoir bénéficier, à l’instar ducanton de Berne par exemple, de cinq jours sansavoir à justifier le motif d’absence de nos enfants. »Voilà pour l’immédiat. Et dans un avenir un peu pluslointain, les membres du nouveau groupe vaudoissouhaiteraient vivement que la communicationentre parents et direction soit plus simple. Qu’il nefaille par exemple pas attendre des mois avant d’ob-tenir un rendez-vous pour parler d’un problème. Etmettre sur pied une cantine scolaire. Et construireun nouveau bâtiment pour remplacer l’actuel collè-ge Henchoz complètement vétuste. Et… On le voit,le dernier-né de l’apé a bien du pain sur la planche.A la grande satisfaction de son bouillonnant prési-dent qui ne craint pas de retrousser ses manchesquand il s’agit d’améliorer les choses. Après tout,c’est bien connu, les petits ruisseaux font lesgrandes rivières…

Monique Stidel Noverraz

Château-d’Oex rejoint l’apé

9lesgroupes

Page 10: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

Rapport d’activitésL’Assemblée générale des délégués de l’apé-Vaud s’est tenue le 15 mai dernier à Lonay. Point d’orgue de l’an-née, cette rencontre est toujours l’occasion de mettre en évidence la diversité de nos actions et le dynamismede notre association.Dans son message de présentation du rapport d’activités, la secrétaire générale Sylvie Pittet Blanchette a sou-ligné les avancées du partenariat en 2007, soit la mise en place du premier conseil d’établissement à Veyron-Venoge et l’obtention d’une place à part entière pour l’apé dans le quart de la société civile. Elle a égalementévoqué le développement du parascolaire et souligné le travail magnifique effectué par certains groupes dansce domaine. Consciente que tous ces efforts ne sont pas toujours couronnés par le succès qu’ils méritent, ellea rappelé que le comité cantonal continue à apporter son soutien à ceux qui rencontrent plus de difficultés pourmener à bien leur projet.Un nouveau défi attend l’école : Harmos. Il est essentiel de soutenir ce projet d’harmonisation de l’enseigne-ment suisse et de participer à sa mise en œuvre. Dans ce domaine comme pour le reste des questions scolaires,l’apé rappelle la nécessité de travailler ensemble : parents, professionnels de l’école, autorités politiques, entant que véritables partenaires respectueux des compétences de chacun, afin de développer la confiancenécessaire à faire progresser toute l’école.

Election d’un comité renouvelé et d’une nouvelle présidenteIl est composé de : Barbara de Kerchove, nouvelle présidente, Sylvie Pittet Blanchette, secrétaire générale,Michel Roch, responsable du fichier et de l’informatique, Christian Bernasconi, nouveau trésorier, CatherineGuanzini et Karla Meyer.

Assemblée générale des délégués

Une nouvelle présidente pour l’apéPassionnée depuis toujours par les questions liées à l’école et l’éducation, Barbara Mali de Kerchoveest belge et mère de trois enfants de 12, 10 et 8 ans. Après avoir collaboré à la mise sur pied des CoRep,elle a intégré le comité cantonal de l’apé-Vaud en mai 2006, pour assurer notamment le suivi du dossierde l’accueil parascolaire.Formée en économie et à la gestion d’entreprise, elle a géré différents projets humanitaires et a ensui-te passé quelques années dans l’enseignement. Barbara s’est toujours engagée pour une école à la fois équitable et exigeante, qui permette à chaqueenfant de développer ses potentiels pour trouver sa place dans la société. Elle est convaincue que c’esten communiquant de façon constructive, et en exerçant un encadrement cohérent, que parents etenseignants pourront aider à grandir les enfants et les jeunes dont ils ont la responsabilité. Elle souhai-te oeuvrer à la consolidation de ce partenariat dans le respect de chacun.

10 actualités

Retrouvez nos dossiers et nos infos sur le site de l’apé-Vaud: www.ape-vaud.ch

Charte de l’apé-VaudFruit de la participation d’un grand nombre de nos membres à une réflexion riche et participative autour desvaleurs qui nous rassemblent et de la mission de l’apé-Vaud, la charte a donc été adoptée lors de notre AGD.L’apé s’engage pour une éducation qui permette à chaque enfant de trouver sa place dans la société et estun interlocuteur privilégié pour les questions scolaires vaudoises. Equité, dialogue constructif, partenariat etexigence sont les valeurs qui orientent nos actions. Nous avons à coeur de promouvoir une réflexion paren-tale de qualité ; nous informons et menons des actions citoyennes en faveur d’une école dans laquellechaque élève est reconnu et encouragé dans ses potentiels.La charte est actuellement disponible sur le site de l’apé-Vaud et fera l’objet d’un prochain numéro de ce bul-letin lorsqu’elle sera éditée.

Nouvelle répartition des vacances scolairesFort du soutien des groupes locaux, le comité cantonal a consulté les différents partenaires concernés pourconnaître leur avis quant à notre proposition de rééquilibrage des vacances scolaires. En AG, le comité a doncobtenu le feu vert de l’assemblée pour poursuivre cette action.Avec l’aide du groupe d’Yverdon, il se propose d’affûter les arguments en faveur de cette nouvelle répartition, ensollicitant notamment des avis scientifiques et médicaux sur la question, afin d’être en mesure de convaincre lespartenaires et les responsables politiques de repenser le calendrier scolaire pour les années à venir.

Page 11: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

11actualités

Résolution : intégrer les différences à l’écoleAvec la mise en œuvre de la nouvelle répartition des charges entre les cantons et la Confédération et l’abou-tissement d’un nouvel accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée,le paysage de l’enseignement ordinaire va changer. En effet, l’enfant en situation de handicap évolue d’un statut d’assuré au bénéfice de mesures de formation sco-laire spéciales à un statut d’élève à part entière nécessitant des réponses particulières à ses besoins. Il endécoule un changement de paradigme complet : tous les élèves du canton sont mis sur un pied d’égalité. Toutenfant est donc un élève capable d’apprendre. Les besoins particuliers de chacun doivent être reconnus.Pour l’apé, ce nouveau paradigme doit être au service de l’intégration de toutes les différences et la clé d’uneintégration réussie est la différenciation de l’enseignement. Malheureusement, le canton de Vaud est celui quisépare le plus ses élèves en difficultés et, malgré cela, le taux d’élèves en classe ordinaire perçus en difficul-té scolaires par les enseignants reste très élevé.

Nous avons donc adopté la résolution suivante :

Intégrer les différences à l’écolePour l’apé, chaque enfant est différent et cette diversité est avant tout une richesse. Nous sommesconvaincus que nos enfants auront une éducation plus complète et sortiront mieux préparés d’une éco-le qui reconnaît et encourage l’hétérogénéité.Mais l’intégration et le respect de toutes les différences dans l’école représente un véritable défi si l’onveut garantir la qualité de l’enseignement.Or, d’un point de vue pédagogique, il s’avère que les enseignants ont actuellement de la peine à mettreen place la différenciation dans leur classe. Comment dès lors feront-ils face à une hétérogénéitéaccrue ? Nous ne pouvons réprimer nos craintes à ce sujet.Pour réussir cette intégration, l’école doit :• repenser l’organisation de ses établissements• mettre en commun les expériences• travailler de manière plus collective, avec les parents et les spécialistes également• soutenir de nouvelles pratiques d’enseignement et organiser les formations ad hoc• renforcer les équipes de soutien professionnel• clarifier les rôles et créer des instances de médiation• s’autoévaluerPar conséquent, l’intégration de l’enseignement spécialisé ne peut en aucun cas être envisagée par lecanton comme un moyen de réaliser des économies budgétaires.Par ailleurs, que ce soit dans le domaine de l’enseignement spécialisé ou de l’accueil des migrants,toutes les expériences montrent que la clé de voûte des projets d’intégration réussis est le partenariatavec les parents.C’est pourquoi, dans la mesure où l'école mettra tout en œuvre pour que l'intégration se fasse au bénéficede tous les élèves de ce canton, l'apé s'engage à soutenir l’intégration sous toutes ses formes. Pour mettre en œuvre le partenariat, l’apé s’engagera alors dans le nécessaire travail d’information, desensibilisation et de collaboration auprès des parents, ainsi que dans le soutien de leur travail éducatif.

Dépistage du cannabis à l’écoleLe Grand Conseil vaudois a adopté, dans le courant du mois de mai, une motion du député Jacques-André Hau-ry proposant des tests de dépistage du cannabis dans les classes. Soucieuse de connaître l’avis de ses membres sur ce sujet, l’apé a ouvert un sondage à travers son site Inter-net. Vous êtes 145 à y avoir répondu, dont 34 non membres. Plus de la moitié, soit 55%, est contre, alors que 37%des sondés sont pour et 8% ne se prononcent pas. Parmi les membres de l’apé, 60% sont contre le dépistagealors que 31% y seraient favorables. Les avis sont inversés concernant les réponses en provenance des nonmembres, soit 56% pour, alors que 40% sont contre. 74% des sondés souhaitent une prise de position de l’apé.Un rapport plus circonstancié sera déposé prochainement sur le site.

Divers

Page 12: comité cantonal apé-Vaud bulletin · • Il n’y a pas de parent parfait, Isabelle Filliozat, Ed. Odile Jacob, 2008 ... Quand il n’était pas le dernier de sa classe, il en était

12 agenda

Bulletin d’inscription pour devenir membre de l’apé(qui comprend l’abonnement au bulletin de l’apé-vaud)

à renvoyer au comité cantonal (av. de Rumine 2, 1005 Lausanne)

Nom:

Prénom:

Adresse:

E-mail:

Vous avez déménagé ou en avez l’intention.Faites-le nous savoir, pour que nous puissions

vous informer de l’existence dugroupe apé le plus proche.

Aigle-Ollon- Stand de lecture et de contes au festival Trottinette à Aigle, les4 et 5 octobre 2008. Des livres d’enfants avec images sontrecherchés pour cette activité. Merci de contacter les respon-sables de ce groupe.- Cours de gestion mentale « Apprendre à apprendre » pour lesparents les lundis 27.10, 3.11, 10.11 et 17.11.2008, collège de Per-rosalle, Ollon.Inscriptions auprès d’Aline Crausaz, tél. 024 499 26 46

Table ronde au musée de l’ElyséeDans le cadre de sa nouvelle exposition TEEN CITY, l’aventureadolescente (à voir jusqu’au 26 octobre), le musée lausannoisde la photo organise une table ronde ayant pour thème lesimages de l’adolescence.Quel regard les adultes portent-ils sur les adolescents ? Quelleimage les adolescents ont-ils d’eux-mêmes ? Quelle est l’impor-tance de l’image dans la construction de l’identité des adoles-cents ? Un psychiatre (le dr. Gérard Salem), un sociologue (YvesPedrazzini, chargé de cours à l’EPFL), un ethnologue (YannLaville) et une chercheuse (Laura Morsch) débattront de cesquestions et tenteront d’apporter des réponses au public présent.

Samedi13 septembre à 15 h,salle Lumière, tél. 021 316 99 11,[email protected]

Prochaines CoRep (Commission desReprésentant-e-s des groupes locaux) :

- mercredi 17 septembre 2008 à Ecublens- mardi 28 octobre 2008 au Mont-sur-Lausanne- jeudi 27 novembre 2008 à NyonSi vous êtes intéressé-e à y assister, adressez-vous à votregroupe local !

Annoncez-nous vos manifestations, conférences, spectacles, etc.

Délai de rédaction 29 août 2008 (parution fin septembre 2008)Adresse rédaction Monique Stidel Noverraz, [email protected] réalisé par Barbara de Kerchove, Christiane Lavanchy,

Sylvie Pittet Blanchette, Emmanuelle Roth et Monique Stidel Noverraz

Illustrations Amandine et FredMise en page Paperforms, Villars-Sainte-CroixEtiquetage et routage La Morgette, Morges

Tirage à 5’500 exemplaires

Journée internationale « A pied à l’école »Chaque année, plusieurs milliers d’enfants sont victimes d’acci-dents sur les routes suisses. Neuf fois sur dix, ceux-ci surviennenten ville et presque une fois sur deux le long du trajet entre le domi-cile et l’école. Pour les aider à apprivoiser le trafic en douceur,l’Association transports et environnement (ATE) organise, le 19septembre prochain, pour la neuvième fois déjà, une journée à leurintention.Pour bien vous préparer, voici quelques suggestions utiles :- Le chemin de l’école, une aventure, téléchargeable sur www.ate.ch- Commande de matériel pour la journée du 19.09.2008 :

[email protected] Coordinatrice de la journée internationale :

[email protected]

Pousses Urbaines « Les transports publics bougent avec les enfants ?! »Projet de la Délégation à l’enfance de la Ville de Lausanne,Pousses urbaines veut aborder auprès du grand public les réalitésvécues par les enfants en ville et en particulier celles qui concer-nent l’accessibilité et l’autonomisation.- Mardi 26 août, sandwichs lunch à Perrelet de 12h15 à 13h45.Rencontre entre parents, professionnels des tl et de l’enfance, per-sonnes intéressées.Le nombre de places étant limité, l’inscription([email protected]) est obligatoire. - Samedi 30 août, exposition à la Place Pépinet (10h-18h)Le public pourra découvrir, dans un rétrobus, une exposition réali-sée par les enfants de plusieurs APEMS (Accueil pour enfants enmilieu scolaire) : anecdotes, reportages photos, revendicationsbus du futur. Entrée libre.

Assises romandes de l'éducation 2008Elles auront lieu le samedi 27 septembre à l'UNIL, Lausanne-Dorigny. Organisées par le SER (Syndicat des EnseignantsRomands), avec la participation de la Fapert (Fédération desapé de Romandie et du Tessin) et le soutien de la CIPP sur lethème de cadrer pour éduquer. Quarante ans après mai 68,nous nous interrogerons sur

l'autorité de et dans l'école.Impossible de nier qu'une crise de l'autorité est repérable par-tout dans la société, mais plus fréquemment montrée du doigtdans l'école.Après les interventions de Walo Hutmacher (professeur desociologie de l'éducation), Olivier Guéniat (chef de la Sûreténeuchâteloise), Maurice Nanchen (psychologue et psychothé-rapeute) et Claude Halmos (psychanalyste), les organisateurssoulèveront la question de la formation des enseignants, dumaintien de l'ordre dans les écoles et exploreront quelquespistes de remédiation.Renseignements, inscription et programme complet tout prochainement sur les sites www.le-ser.ch , www.fapert.ch ou www.ape-vaud.ch