COMBUbois s.a.

André NOISET Administrateur délégué

Sainlez 9,E

6637 FAUVILLERS (Ardenne Belge)

Jeune entreprise de travaux publics et privés

Début des activités sous la S.A. janvier 2007.

8 personnes actives 4 travaux publics

2 Parc et jardin

2 administratifs ½ temps

Associée à un invest (participation au capital) 25%

Clients privés pour +- 10%

Industries et grossistes 90%

Volume estimé pour cette année 2007: 5000 Tonnes

Matériel:

Broyeur mobile de marque Mus-Max, fabriqué en Autriche ouverture d’entrée: 90cm / 45cm, production théorique: 80 à 100m³ heure.

Grue 6 tonnes mêtre: 8.5m d’extension.

Tracteur rapide (65km/h) JCB Fastrac de 230 cv.

Production moyenne entre 50m³ /70m³ de plaquettes.

Camion porte container 40m³ pour le chargement et la livraison sur chemin carrossable.

Tracteurs agricoles et remorque d’ensilage pour les coupes et chemins forestiers.

Halls de stockage de 10000m³pour les produits secs

Dalles de béton pour les produits en transit ou humides

Avantage d’un tel processus:

-Mobilité et souplesse, travaux en forêt, déplacement rapide dans un rayon de 80 à 100 km

-Adaptation du produit en fonction de la demande du client (granulo )

-Encombrement relativement réduit, accès sur tout type de terrain.

Investissement global pour le matériel de broyage:

- Broyeur 89.000 €

- Grue 37.000 €

- Tracteur 104.000 €

Total 235.000 €/HTVA

La logistique

- Camion occasion, 31.000 €

- 2 Caissons containers 12.000 €

Total 278.000 €/HTVA

Coût de production:

Travaux de prestation de service, broyage chez les clients :150 € / h + déplacement

Coût moyen de production au m³ de plaquettes:

3.5 € pour le broyage

3 € de transport vers le stockage dans un rayon de 40 km

1.5 à 3 € amortissement des infrastructures

0.75 € de chargement

2 € financement du stock

Plus achat du bois.

Coût energétique transport compris et livraison à une distance de 100 km pour un volume de 45m³

2,1 € du m³

Actuellement, 2 nouveaux emplois créés

La plaquette forestière, au stade actuel ne prélève nullement sa ressource dans celle destinée aux industries du papier et des panneaux.

De toute façon, en fonction de la demande, de nouveaux marchés vont se développer, il faudra donc pour éviter une trop forte pression sur le bois

d’industrie, laisser certaines catégories d’exploitations, peu ou pas rentables, au bois énergie, premières éclaircies, taillis, trop petits chantiers,…

De même que le bois énergie, dans le cadre de « Natura 2000 », peut venir en aide et ainsi valoriser certaines ressources sans valeurs commerciales.

Le développement de cette énergie est encore à ses débuts.

Les investissements en matériel de productions et infrastructures sont très élevés et la rentabilité très étalée en raison de la faible demande en plaquettes forestières

à haute valeur ajoutée ,c’est-à-dire sèche et calibrée.

Les pouvoirs Publics doivent eux montrer l’exemple et investir dans une telle énergie en recommandant des réseaux de chaleur dans les nouveaux lotissements,

et remplaçant leurs installations de chauffage souvent gourmandes par ces nouvelles technologies. Ne dit-on pas que l’exemple vient d’en haut…

A méditer !

Mobilisation des ressources

-Faire un inventaire des ressources mobilisables

-Créer un cahier des charges d’exploitation

-Regrouper les offres

-Mettre en place une structure de coopération, centralisant les offres et besoins des propriétaires privés et publiques

Pour une utilisation raisonable et raisonnée de la bio-masse comme combustible, il est indispensable de:

Implication des Politiques et Administrations.

-Incitation financière aux placement de structures économiques, chaufferies, résaux de chaleurs…

-Promotion, par l’exemple, installations plus fréquentes de chaufferies à biomasse

-Aide à la mise en place de plateforme de production en facilitant les démarches administratives, permis et autorisations

(l’urbanisme =frein au dévelopement économique)

-Création et autorisation de créer des voiries adaptées pour faciliter l’accès aux exploitations moins rentables et en zone d’intérêt biologique

-Exploitation des zones protégées, imposition du cahier des charges de valoriser en bois d’industrie et bois énergie.(voiries,projet Life, Natura 2000…)

Relations avec l’industrie

Pour la rentabilité des unitées de production, et l’utilisation des différents types de produits, il est nécessaire d’établir des relations commerciales avec l’industrie.

Avantages: - commercialisation de produits de qualitée moindre

- livraisons de quantitées plus élevées

- livraisons réguliaires toute l’année

Inconvénients: - Conventions plus contraignantes

- Prix plus bas

Tendance

La demande des petites et moyennes unitées est encore minime dûe au coût des installations, et de certaines contraintes d’espace nécessaire à la réalisation de tels projets.

Par-contre, l’intérêt envers le bois énergie est très important vu l’évolution du prix de l’énergie actuelle.

Le prix quand à lui n’a pratiquement pas fluctué depuis deux années et ne devrait évoluer que faiblement.

Tant que les pouvoirs publiques ne considèrent pas de manière concrète, le bois énergie comme une alternative éconnomique, écologique, et libératrice d’une dèpendance aux combustibles fossiles, le dévelopement économique et sociale de la filière  bois énergie  restera au stade d’activité marginale.

Or il y a un potentiel en matiére de développement économique et de création d’emplois dans ce domaine, l’industrie l’a compris.

Réfléchir de manière économique, écologique, en utilisant la ressource de proximité, en associant tous les acteurs publiques et privés, en adaptant les cahiers des charges à la réalité, en faisant appel aux professionnels expérimentés, poura faire changer cette tendance

Conclusion

Merci