Colloque sur l’établissement et le retrait en agriculture · 20 ans) • Fermes < 250 000 $ •...

Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec

Colloque sur l’établissement et le retrait en agriculture

Comment s’établir autrement

Mercredi 8 mai 2013Hôtel et Suites Le Dauphin

Drummondville

secteur agricole et agroalimentaire québécois, le CRAAQ entend innover

de développer de nouveaux marchés au Québec, au Canada et à l’international.

approche intégrée des technologies de l’information, le CRAAQ rassemble et

agricole et agroalimentaire.

Notre vision

Notre mission

Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec craaq.qc.ca

Avertissements

Pour information et commentaires :

EERA1301

Membres partenaires

MERCI DE FAIRE PARTIE DE NOTRE RÉSEAU!


Membres associés

Collaborateurs médias

Association des jardiniers maraîchers du Québec (AJMQ)Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec (AMVPQ)Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ)Association des technologues en agroalimentaire inc. (ATA)Banque Nationale du CanadaBureau de normalisation du Québec (BNQ)Cain Lamarre Casgrain WellsCentre d'études sur les coûts de production en agriculture (CECPA)Centre d’expertise en gestion agricole (CEGA)

Centre de développement du porc du Québec (CDPQ)

Citadelle, Coopérative de producteurs de sirop d’érableConseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ)Conseil québécois de l’horticulture (CQH)Direction générale de la transformation alimentaire et des marchés (DGTAM)Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation (FSAA) de l'Université LavalFédération de la relève agricole du Québec (FRAQ)Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ)Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ)Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ)Fédération des producteurs maraîchers du Québec (FPMQ)Financement agricole Canada

Gestion agricole du Canada (GAC)Groupe Promutuel

Les Groupes conseils agricoles du Québec (GCAQ)

Mouvement Desjardins

RBC Banque RoyaleSyndicat des producteurs de lapins du Québec (SPLQ)Université McGill - Campus MacdonaldValacta

MERCI DE FAIRE PARTIE DE NOTRE RÉSEAU!


5 Colloque sur l’établissement et le retrait en agriculture

Mot du comité organisateur

Comment s’établir autrement?


Comité organisateur

Isabelle Allard

Sylviane Bégin

Marie Ève Bourdeau

Magali Delomier

Pierre Desrosiers

Cynthia Doyon

Luc Forget

Marc Fortin

Line Girard

Réjean Lacroix

Dominick Pageau

Jean Philippe Perrier

Marie Josée Trudeau

COORDINATIONIsabelle Parent

Appui du CRAAQ

Karine Beaupré

Guillaume Breton

Dany Dion

Jocelyne Drolet

Sophie Fournier

Hélène Grondines

Danielle Jacques

Manon Paradis

Sylvie Robitaille

Agathe Turgeon


Mot du président d’honneur

PROGRAMME

Nouveau portrait de l’agriculture québécoise?Jean Philippe Perrier, Ph.D., agroéconomiste, enseignant, Université Laval FSAA, Québec

La coopérative de travailleurs actionnaire – présentation du concept et ses avantagesMarcel Arteau, conseiller sénior, Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, LévisDonald L. Gilbert, MBA, directeur général, Groupe Coop relève, Lévis

Les coopératives de travail, un modèle pour le succès en agricultureFrédéric Thériault, M.Sc., producteur agricole, Ferme Coopérative Tourne Sol,Sainte Anne de Bellevue

CUMA : Travailler, investir, économiser… Ensemble!Pierre Le Guédard, M.A., conseiller en relève agricole, responsable CUMA/CUMO,adjoint à la direction, MAPAQ, Direction régionale du Bas Saint Laurent, Rimouski

Panel : Analyse de cas réels de projets d'établissement de relèvePascal Cyr, agronome, conseiller en relève agricole, MAPAQ – Mauricie, Trois Rivières;Luc De Grâce, B.A.A., agronome et directeur régional, La Financière agricole du Québec,Centres de services de L’Assomption et de Saint EustacheMario Tardif, B.Sc., enseignant et coordonnateur du département de Techniquesde gestion agricole, Cégep Lévis Lauzon, Lévis

Des solutions à l’accès à la propriété pour la relève agricolePaul Lecomte, B.A.A., agronome, directeur général, Fonds d’investissement pourla relève agricole, Saint Romuald

Transfert dans les fermes de groupe : gestion prévisionnelle de la relèveBrigitte Paré, B.Sc., coordonnatrice et conseillère en transfert de ferme,CRÉA Chaudière Appalaches, Thetford Mines

PrésentationsPowerPoint

TRAGET LAVAL

Nouveau portrait de l’agriculture québécoise ?

Jean Philippe PerrierTraget LavalUniversité laval

Colloque Établissement et retrait de l’agriculture

Comment s’établir autrement

Drummondville8 mai 2013

TRAGET LAVAL

Au menu

• Un peu d’histoire pour prévoir l’avenir• Quelques constats sur l’entreprise moyenne• Une problématique de renouvellement de génération

• Une solution ?• Conclusion

TRAGET LAVAL

Bonne nouvelle ?

• Le nombre de fermes aux USA augmente(2002-2007 : + 75792 fermes, 3,56 %)

Mauvaise nouvelle ?

• Le nombre de fermes diminue au Canada et au Québec :

2006-2011 :-10,3% au Canada-4,0% au Québec

50%

60%

70%

80%

90%

100%

1976 1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011

Évolution du nombre de fermes

Canada Québec

Source : Statcan, 004-0001


TRAGET LAVAL

Quelques nuances !

Définition d’une ferme :• Au Canada : produits agricoles > 2500 $• Aux USA : produits agricoles > 0 $

40 % (900 000) des fermes < 2500 $

Problématique de la définition : pas nouveau !Rapport Héon : 140 000 fermes, 40 000 entreprises

agricolesEn France : 600 000 fermes, 300 000 fermes commerciales

Conséquence de la définition : les politiques et programmes !

TRAGET LAVAL

Cependant …

• Aux USA, le nombre de fermes augmente(2000 fermes)

• Fermes <250 000 $• En baisse• 84 % des fermes

• Fermes >250 000 $• En hausse• 16 % des fermes• 43 % des surfaces• 84 % de la production

Source : USDA, recensement 2007, 835

TRAGET LAVAL

Cependant …

• Au Canada le nombre de fermes diminue (-75000 fermes en 20 ans)

• Fermes < 250 000 $• En baisse• 78 % des fermes

• Fermes > 250 000 $• En hausse• 22 % des fermes• 80 % de la production

Source : StatCan, 004-0006


TRAGET LAVAL

Cependant …

• Au Québec, le nombre de fermes diminue (-8600 fermes en 20 ans)

• Fermes < 250 000 $• En baisse• 71 % des fermes

• Fermes > 250 000 $• En hausse• 29 % des fermes• 82 % de la production


TRAGET LAVAL

Quand on se compare !

La grosse ferme américaine ! : un modèle ou un mythe ? Source : StatCan et USDA

TRAGET LAVAL

Une nouvelle tendance au Québec ?

• <10 000 $ Augmentation

• 10-100 000 $ Stable

• 100-250 000 $ Diminution

• 250-500 000 $ Décroissance

• > 500 000 $ Croissance



TRAGET LAVAL

Bonne ou mauvaise nouvelles ?

• Le nombre de fermes diminue• Les petites stagnent• Les moyennes diminuent• Les très grosses augmentent

• Faut-il conclure que l’avenir est aux grosses fermes ?

TRAGET LAVAL

Qu’est-ce qui est important ? ? ? ?

• Le nombre de fermes• la dimension des fermesou• La production agricole ?

Les recettes monétairesaugmentent !

Une question “idéologique “Une question de “Vision”

100%120%140%160%180%200%220%240%260%280%300%

1982

1984

1986

1988

1990

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

2006

2008

2010

Évolution des recettes monétaires agricoles

Canada Québec


TRAGET LAVAL

Où va-t-on ?

• Quelques très grosses fermes !(Y compris l’intégration)

• Des petites fermes :20 fermes par semaine au Québec (30 % ont moinsde 40 ans, location, contrat de prod, temps partiel)

• Entre les deux ? La moyenne ? ?


TRAGET LAVAL

Quelques constats “moyens”

• des actifs• des produits

=> Productivité du capital

• de l’endettement(même si les actifs ont ralentileur croissance en 2007 ?)

L’augmentation des actifs par UP estprincipalement dûe à l’inflation !

Source : Agritel, lait

TRAGET LAVAL

L’endettement augmente même si …

-1,00%

0,00%

1,00%

2,00%

3,00%

4,00%

5,00%

6,00%

7,00%

8,00%

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Évolution des rentabilités

Taux intérêt Rentabilité économique Rentabilité financière

Moyennes 1993-2011 1993-2002 2003-2011Taux d'intérêt 5,40% 6,08% 4,78%Rentab.Éco 2,77% 2,69% 2,84%Rentab.Fin 1,45% 1,08% 1,78%


TRAGET LAVAL

L’inflation améliore la rentabilité ?

-10,00%

-5,00%

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Rentabilité avec inflation

Rentab éco (infl) Rentab fin (infl) Taux intérêt

Moyennes 1993-2011 1993-2002 2003-2011Rentab.Éco 6,80% 9,88% 3,37%Rentab.Fin 7,52% 11,82% 2,74%


• Inflation augmente la variabilité donc le risque• Inflation est virtuelle tant que la vente n’est pas réalisée


TRAGET LAVAL

Transfert ou démarrage ?

• Transfert familial : stable• Transfert non apparenté : diminution• Démarrage : Augmentation

Source : MAPAQ, Recensement de la relève établie

• Une hypothèse :Diminution des transferts

• Pourquoi ?L’inflation !

Valeur marchande augmentebeaucoup plus rapidementque la valeur économique !

TRAGET LAVAL

Valeur marchande vs valeur économique

0

500000

1000000

1500000

2000000

2500000

3000000

3500000

Valeurs de l'actif

VM actif VE actif

45 % de la croissance de l’actif est de l’inflationSource : Agritel, lait

TRAGET LAVAL

0200000400000600000800000

100000012000001400000160000018000002000000

Valeurs des Cap.Propres

VM CP VE CP

80 % de la croissance des capitaux propres est de l’inflation

Fonds de pension “moyen” : 400 000 $ ou 1 800 000 $ ? ? ? ?


Valeur marchande vs valeur économique


TRAGET LAVAL

Et ca ne s’améliore pas !

TRAGET LAVAL

Et si on n’est pas dans la “moyenne” ?

• 1230 fermes, toutes productions

• Grande variabilité des résultats : • Très rentables : 5-6 % des fermes• Pas rentables : > 25 % des fermes• En effet levier positif : 10-15 % des fermes

Source : Agritel, ttes productions, 2010

GroupeCritère/ rentab

écoNombre de

fermes En % CumuléRentabilité

éco0 < 0 % 318 26% 26% -3,05%1 0-1 % 200 16% 42% 0,51%2 1-2 % 202 16% 59% 1,51%3 2-3 % 205 17% 75% 2,48%4 3-4 % 157 13% 88% 3,45%5 4-5 % 80 7% 94% 4,43%6 5-6 % 33 3% 97% 5,38%7 6-7 % 11 1% 98% 6,48%8 > 7 % 24 2% 100% 9,02%

Moyenne 1230 100% 1,06%

TRAGET LAVAL

Valeur Économique vs Valeur Marchande

• Plus la ferme est rentable :• Plus elle est à même de financer les actifs (25 à 105 %)• Plus le “fonds de pension” est élevé, plus le “don” est faible(-40 à 120 %)

• Plus le transfert est “facile”Source : Agritel, ttes productions, 2010

Pour 26 % des fermes, le transfertn’est plus unevéritable option !


TRAGET LAVAL

Une retraite “confortable” ?

• Plus on est rentable, plus la “chance” d’avoir 500 000 $ de fonds de pension augmente !

• Seulement 1/3 des fermes !• Que vont décider les autres 2/3 ?


TRAGET LAVAL

Prévision !

• Si la tendance se maintient : Les transferts d’entreprises vont diminuer !

A cause de l’inflation sur les actifsQui donne des garanties pour s’endetterCe qui entretient l’inflation sur les actifs….Et réduit la valeur économique des capitauxpropres (le fonds de pension)


TRAGET LAVAL

• La population agricole estvieillissante !

• 40 % des agriculteursvont quitter l’agriculturedans les 10 ans à venir(4 %/an)

• Qui va reprendre cesfermes ? (si les transfertsdiminuent)

Cependant ! Et de plus !

Source : Stat Can, recensements

Les 3-4 % d’enterprises rentables qui peuvent payer les actifs à leur valeur marchande


TRAGET LAVAL

En résumé, qu’est ce que ca veut dire ?

• Le nombre de fermes continue à diminuer• La concentration de la production continue

“On n’est pas efficace parce qu’on est gros,c’est parce que l’on est efficace que l’on peut grossir”

• La proportion de transferts diminue• Le démarrage d’entreprise augmente sur des petites structures, peu capitalisées.

• La relève aura de moins en moins accès au capital agricole

Que Faire ? ? ?

TRAGET LAVAL

Une solution : séparer le capital foncierdu capital d’exploitation !

Le ferme québécoise• Terres• Batiments• Machinerie• Animaux, quota• …Propriété de l’agriculteur

Capital foncier• Terres• BatimentsPropriété de ?

Capital d’exploitation• Machinerie• Animaux, quota• …Propriété de l’agriculteur

Bail

Inflation

TRAGET LAVAL

Avantages, inconvénients et questions !

• Une exploitation :• Moins capitalisée => plus accesible• Orientée vers la production• Valeur éco ~ Valeur marchande

• Sort l’inflation de la production (en partie)

• Définir le bail : en faveur du producteur ?• Définir le loyer : en % de la valeur marchande ?• Fonds de pension du producteur plus faible

• Qui va être “propriétaire foncier” ? Des spéculateurs !!


TRAGET LAVAL

Cap.foncier / Cap d’exploitationUne idée nouvelle ?

• Au Québec, relativement nouvelle• Pour d’autres pays, un classique !

Source : Eurostat et StatCan

TRAGET LAVAL

Le cas français

• Structure moins capitalisée ?

• La ferme laitière française “moyenne”• 45 vaches, quota 2600 hl• 80 ha (15 % en propriété, 85 % en fermage)• Actif : 450 000 $• Passif : 150 000 $ (endettement 33%)• Capitaux propres : 300 000 $

Contexte agro, socio, éco différent du Québec, cequi limite les comparaisons.

Source : RICA et Agritel, 1998-2007

TRAGET LAVAL

France – Québec

• 4 fois moins d’actifs => Moins capitalisée• 4 fois moins de dettes => accès au crédit plus limité ?• 4 fois moins de capitaux propres => fonds de pension ?



TRAGET LAVAL

France Québec

Autofinancement 38% 12%

Durée restante emprunt 4 ans 12 ans

France – Québec

Moins de garanties =>• Règles de financement plus “strictes”

• Autofinancement• Durée

• Capacité d’emprunt et d’investissement plus limitéeSource : RICA et Agritel, 1998-2007

TRAGET LAVAL

• Les résultats

France – Québec


Sans pousser la comparaison, Pas tout blanc ou tout noir !

TRAGET LAVAL

• Valeur économique et valeur marchande de l’actif

Source : Agritel, RICA

France – Québec

• 4 fois moins élevé• Financable à

presque 100 %

=> démarrage plus facile

• Trouver une misede fonds de 20-30 % ! !


TRAGET LAVAL

• Le fonds de pension

Source : Agritel, RICA

France – Québec

• Finançable à 100 %Transfert plus facile

• Cap.Propres 4 foismoins élevé“petit” fonds de pension (300 000 $)

Mais régime de retraiteagricole obligatoire

TRAGET LAVAL

Et le fonds de terre !

100%

120%

140%

160%

180%

200%

220%

240%

260%

280%

Évolution du prix des terres

France Québec

Source : Agreste, FADQ

• Prix comparables (7-8000 $/ha)• Moins d’inflation en France !

Une raison parmi d’autres …

TRAGET LAVAL

Évolution du prix de la terre et des loyers en France

100%

110%

120%

130%

140%

150%

160%

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

location/ha Prix/ha

Source : Agreste, RICA

• Les loyers sont très stables (150-200 $/ha)• Les augmentations de loyer sont fixées au niveau national en fonction :

• Du revenu brut des entreprises (60 %)• Indice du prix du PIB (40 %)• Coefficient 2013 : 98.37

Les loyers sont fixés sur unevaleur productive et non surla valeur marchande des terres !


TRAGET LAVAL

Qui seront les propriétaires au Québec ?

• Quel investisseur est intéressé ?• Un “rentier” veut un revenu annuel (loyer) intéressant et mise moins sur l’inflation=> loyer basé sur la valeur marchande, donc élevé.

• Un “spéculateur” peut s’accomoder de loyers faibles si le gain en capital est élevé=> Inflation forte sur les terres=> À terme, bulle spéculative

• En France :• Inflation sur les terres plus faible !• Et loyer faible ! Pourquoi, Comment ?

TRAGET LAVAL

Une logique et une histoire

• Droit successoral : Les enfants héritent à part égaleÉquité devient Égalité (valeur culturelle)en 1960, 6 millions de propriétaires fonciers !Politique foncière (SAFER) :

• Remembrement des petites parcelles• Division des grandes propriétés• Limitation de la spéculation foncière• Contrôle des loyers• Établissement des jeunes

“Des exploitations professionnelles dans un cadre familial”

TRAGET LAVAL

Le statut de fermage : Protection des fermiers• Bail de 9 ans minimum• Renouvellement automatique• Compensation pour les améliorations foncières• Droit de préemption si propriétaire vend• Continuité du bail en cas de vente• Fixation du loyer

La chartre à l’installation : “Favoriser l’installation d’un jeune au détriment de la croissance d’une autre entreprise”…

Une logique et une histoire


TRAGET LAVAL

En 3 mots !

• Une vision : Des exploitations professionnelles dans un cadre familial

• Des moyens : Lois cadre, Safer, baux ruraux, loyers,…

• Une culture : Équité, 60 ans de continuité

TRAGET LAVAL

La solution française : la solution ?

• Probablement pas !• On pourrait éventuellement partager la vision• Mais pas les moyens car fonction du contexte.

• Propriétaires par succession=>Le foncier appartient en grande majorité aux familles agricoles

• 1ère génération : valeur patrimoniale, valeur sentimentale, valeur familiale, …

• 4 générations plus tard : On vend !=> Qui achète ? L’exploitant ou un “étranger” au secteur agricole ?

TRAGET LAVAL

Nouveau portrait de l’agriculture ?En conclusion …

• Si rien ne change : quelques grosses fermes, et des “petites” fermes à temps partiel.

• Mais de manière plus optimiste : Il sera ce que l’on veutqu’il soit !

• Si on a une vision claire de ce que l’on veut !

• Et que l’on prenne tous les moyens nécessaires !(politique, législatif, …)


Frédéric ThériaultFrédéric Thériault

Les coopératives de travail Les coopératives de travail

Un modèle pour le succès en agriculture

Colloque sur l’établissement et le retrait

Plan

• I – Introduction

• II – Coopératives et structure d’entreprise

• III – Travailler en coopérative

• IV – Facteurs de succès

• IV – Conclusion

Partie I

Introduction


• Agriculture

• Enseignement

• Écriture

• Recherche


FCTS• Certifiée bio

• Les Cèdres, QC

• Coop de travail• 5 proprios à parts

égales

• Production bio diversifiée• ACS• Marché public

• 4,7 hectares loués

Les 5 fondateurs• 5 jeunes fermiers

expérimentés, habiletéscomplémentaires

• Rencontrés à l’université

• Découvert opportunitéde louer terrain par visites fermes

• Démarré FCTS en janvier 2005

De gauche à droite : Emily Board, Daniel Brisebois, Frédéric Thériault, Reid Allaway et Renée Primeau

Notre système de production

• Production bio diversifiée

• 50 légumes différents , 100s variétés

• 275 paniers ASC (2013) + 1 marchépublic

• Légumes pour 350 à 400 familles

• 4,7 ha ( 12 acres) terres et bâtisseslouées

• 2,5 ha ( 6 acres) légumes + 1 ha ( 2,5 acres) engrais verts

each block 300 x 70

each block = 14 beds @ 5 wide• Aussi semences, fleurs coupées,

fines herbes et plantes médicinales


What we grow

What we grow -heirloom


Partie II

Coopératives et structure d’entreprise


Modèles d’entreprise

• Propriétaire unique

• Partenariat

• S.E.N.C.

• Inc.

• Coopératives

Coopératives• Coop de consommateurs

• Coop de solidarité

• Coop de producteurs

• Coop de travailleurs actionnaires

• Coop de travail

• Travailleurs sont propriétaires de l’entreprise

• Mission : • Donner du travail aux membres dans le domaine qui

les intéresse

• L’entreprise est une entité légale séparée• Rapport d’impôt séparé, compte d’affaires, etc.

Coop de travail


Coop de travail• Les travailleurs sont payés par salaire

• Loi sur les coopératives• Si un employé travaille de façon régulière pour plus

d’un an, on doit en théorie lui offrir de se joindre à la coop

• Profits • Partagés entre les membres en AGA sous forme de

ristournes

• Avantages fiscaux• Ristournes sont déduites des profits de l’entreprise

Coop de travail• Assemblée générale élit le conseil

d’administration (CA)• 1 membre, un vote

• CA fait les décisions au jour le jour

• Prise de décision au CA• Vote ou consensus

Un modèle gagnant• Investissement initial vs pouvoir

• Chaque membre est engagé et dédié à la réussite de l’entreprise

• Une grande force de travail qui reste avec l’entreprise

• Possibilité de flexibilité dans l’horaire

• Taux de survie des coops


Et si ça ne va pas?

• Une structure légale qui vise la survie de la coop et des emplois

• Un membre fondateur est un membre ordinaire

• Le divorce? • Éviter le piège de la surcapitalisation

LE modèle pour tout le monde???

• Des gens qui aiment travailler ensemble

• Aptitudes de communication

• Habiletés et rôles complémentaires

• Décisions collectives, tout en développant l’autonomie…

• Conseils• Tu n’auras pas toujours raison (travaille ton ego)

• Souvent, les points de vue s’équivalent (laisse aller)

• Les conflits constructifs sont essentiels (exprime-toi clairement)

• Vous aurez probablement besoin d’aide

Partie IIITravailler en coopérative


Le nombre fait la force

• Notre plus grande ressource• Expérience collective en agriculture

• 4 des membres ont un bac en agriculture

• Mise en commun des ressources, énergie et temps• Planification et démarrage rapide

(6-8 mois)

• Planification collective, clef de notre succès

Notre Coopérative • Décisions prises au consensus • Petite coop, seulement 5 membres• Tous au CA• Formations en communication non violente

Responsabilités partagéesAdministratives• Coordonnateur ACS

• Comptabilité, finances, subventions • Ressources humaines et réunions

• Promotion et communications • Certification bio

Au champ • Gestion Serre

• Gestion ravageurs• Fleurs

• Fines herbes• Récolte ASC

• Gestion transformation• Production semences• Gestion plan culture • Coord. horaire hebdo• Coord. Marché public

• Gestion fertilité• Cultures pérennes

• Infrastructure et construction• Engrais verts


Planification culture partagée

Rencontre du matin• On fait le tour (10-15 min)

Rencontre du lundi• Planifier la semaine• Nouvelles et discussions urgentes

CA• 1 par mois• Mix affaires admin. et champ

Réunion de vision• 1-2 fois par an • Créer une vision commune,

gestion holiste• Établir nos buts et s’assurer qu’on les

atteint

Un meeting pour chaque besoin

Meetings spécifiques• Esprit d’équipe, résolution conflits• Projets d’infrastructure spéciaux, financement• Aspects agro : récolte, désherbage, fertilité

Assemblée générale annuelle• Adopter les états financiers• Changements majeurs structure de la coop• Partager les profits (ristournes)

Revue de la saison• Série de rencontres en oct.-nov.• Améliorer ce qui a été fait cette année• Planifier la saison qui s’en vient

Un meeting pour chaque besoin


Charge de travail Varie avec les saisons

Saison principale(Mai à septembre)• ~ 50 h/sem

Début et fin saison(Avril et octobre)• ~ 40 h/sem

Hiver (Novembre à mars)• Flexible• ~ 350 heures

Au jour le jour• Partage des tâches au champ• Spécialisation dans autres tâches

Partie IV

Facteurs de succès

Facteurs de succès pour les fermes de demain

A. Gestion holistique

B. Redessiner le système

C. Circuits courts

D. Agriculture de la connaissance


A. Gestion holistique• Planification de la ferme entière

• Focus sur la situation générale (big picture) • Économie, environment, social

• Intégrer ses objectifs de vie personnels dans la planif. de l’entreprise• Créer une vision pour guider la prise de décision

• Donne les outils et le pouvoir de prendre les décisions qui te mèneront où tu veux aller

• Budget

A. Gestion holistique• Ressources

B. Redessiner le système

• Une nouvelle approche d’affaires en agriculture

• Gérer un agroécosystème

• Optimiser l’utilisation des ressources• Terrain, force de travail, connaissance

• Minimisation des intrants


C. Circuits courts

• Éviter l’intermédiaire

• Regagner le pouvoir de marketing perdu

• Obtenir la pleine valeur de sa production

• Différencier son produit• Local, plus frais, plus goûteux, équitable

• Bio, valeur ajoutée, transformé

L ASC

Marché public

Bénéfices• Contact hebdo avec clients loyaux• Diversifier revenus• Audience plus large• Économie alimentaire locale + forte

Nos buts• Être fiable• Bonne sélection• Qualité imbattable• Consommateurs dévoués


Autres options encircuits courts

• Restaurants

• Épiceries, magasins aliments naturels

• Kiosque à la ferme

• Par internet

• Coops de solidarité

D. Agriculture du savoir1. Éducation

2. Maîtrise des aspects agronomiques

3. Un bon sens des affaires

4. Planification et organisation

5. Prise de données

6. Analyse de rentabilité

7. Ressources externes

Blk plastic hand


Blk plastic

Hand TP ridges

Hand TP tomatoes


transplanter

seeder

Weed wheelhoe


Semi intensive diversified

remay

Remay 2


overhead

Drip

Bunching in the field


Harvest team

Washing roots

greenhouse


greenhouse

tunnel

tunnel


Partie V

Conclusion

Synthèse• Coop de travail peut être un modèle

d’entreprise gagnant en agriculture

• Facteurs de succès pour toute entreprise• Gestion holiste

• Repenser le système

• Circuits courts

• Agriculture du savoir

Trucs pour démarrer une ferme

• Préparer un bon plan d’affaires

• Soyez prudents avec vos investissements initiaux

• Le troc autant que possible

• Allez chercher de l’aide, financement, subventions à l’extérieur

• Le stage, la meilleur manière d’apprendre

• Terres louées, très bon pour démarrer

• En réseau avec autres fermiers, agronomes, profs


TRAVAILLER,INVESTIR,ÉCONOMISERENSEMBLE. . .

LA COOPÉRATIVE D’UTILISATION DE MATÉRIEL AGRICOLE (CUMA)

Pierre Le Guédard, M.A.MAPAQ, Direction régionale du Bas-Saint-Laurent

Drummondville8 mai 2013

PLAN DE LA PRÉSENTATIONMise en contexte

Levier économique

Particularités, financement et structure

Coûts d’utilisation et exemples

Erreurs à éviter et conditions de réussite

Avantages, mythes et facteurs de succès

Conclusion

Qu’est-ce qu’une CUMA?C’est une coopérative agricole régie par le Chapitre 1 du titre 2 de la Loi sur les coopératives et elle est constituée d’au moins 5 entreprises agricoles fondatrices.(Loi sur les coopératives, art. 7).

Quel est son but?Utiliser en commun de la machinerie, des équipements, des intrants, de l’outillage, etc., et ce, au moindre coût possible.

La CUMA est une coopérative d’économie sociale au même titre que la coopérative de solidarité ou autres.


France : 1945 : Réorganisation de l’agriculture : développement des CUMA

2009 : 13 400 CUMA

224 600 adhérents

464 millions d’€ de chiffres d’affairesSource : Fédération nationale des CUMA

Québec : 1989 : Sensibilisation – M. Camille Morneau

1991 : Création des 2 premières CUMA

Bref historique

UN LEVIER ÉCONOMIQUE EFFICACE!UN LEVIER ÉCONOMIQUE EFFICACE!ASSURER LA CROISSANCE DE VOTRE ENTREPRISEen réduisant les risques financiers

RÉDUIRE VOS COÛTS DE PRODUCTIONen partageant le matériel agricole

RÉDUIRE LA CAPITALISATION EN MACHINERIE(surcapitalisation…)

MODERNISER L’AGRICULTUREen tirant profit d’une mécanisation nécessaire, certes, mais pas toujours en propriété individuelle!


La CUMA permet de :Optimiser les coûts de mécanisation

Organiser et planifier le travail plus efficacement

Acquérir du matériel performantRendre la diversification possible

Favoriser le travail de groupe (chantier)

Lutter contre l’isolement, la solitude, le surmenage…

Particularités de la CUMA

LOI sur les coopératives + Règlements de régie interne

CUMA : l’unique propriétaire du matériel

CONTRAT par branche d’activité = droit de PRIORITÉ

STRUCTURÉE : AGA, réunion des branches, logiciel,

carnet de bord, temps limite, ordre de priorité, etc.

FINANCEMENT20 % = Autofinancement :

Droits d’utilisation : répartis également entre les membres de la branche, remboursables

80 % = Financement traditionnel

Contrat d’engagement pour la durée du financement


Branches d’activités

CUMA(7 membres) • 5 entreprises min.

• parts de qualification de 10 $• membre auxiliaire• membre associé

Gestion • Conseil d’administration

• taille variable• 3 adhérents min. • contrat d’engagement• droits d’utilisation (20 %)

Semoir•Ferme A•Ferme B•Ferme X•Monsieur Z

Responsable

Ensilage Épandeur•Ferme C•Monsieur X•Monsieur Y

•Ferme A•Ferme B•Ferme C•Ferme D•Monsieur X•Monsieur YResponsable Responsable

5 %/adhérent 6,6 %/adhérent 3,3 %/adhérent

COÛTS D’UTILISATION

NOTION DES COÛTS :- Coûts de possession (FIXES) : DIRTA- Coûts d’opération (VARIABLES) :

influencés par les heures d’utilisation, le carburant, les lubrifiants, l’entretien, la main-d’œuvre, etc.

Les coûts sont facturés selon le pourcentage d’utilisation, en fonction de l’unité déterminée (ha, heures, voyages, etc.)

Grille d’utilisation d’un semoir (5 ans)

MEMBRES ha/an UTILISATION1 2 3 4 5 Total (ha) %

A 12 12 12 12 12 60 16,22B 12 16 18 20 17 80 21,62C 16 14 16 8 16 70 18,92D 16 8 16 14 16 70 18,92E 20 16 18 20 16 90 24,32TOTAL 76 66 80 74 74 370 100,00

Exemple : Semoir : 10 000 $ X 20 % = 2 000 $/5 = 400 $

% D’UTILISATION = Nbre ha (an/membre)/ Nbre total ha (groupe)Ex. : A) 60/370 X 100 = 16,22 %


EXEMPLE : Presse à balles rondes CUMA (4) INDIVIDUEL

Coût d’achat 30 000 $ 30 000 $Droits d’utilisation (20 %) 6 000 $ --Mise de fonds (20 %) -- 6 000 $Financement 24 000 $ 24 000 $DIRTA * 5 334 $ 5 334 $Frais généraux 50 $ --Salaire trésorier 45 $ --Coût total 5 429 $ 5 334 $Nbre d’utilisateurs 4 1Coût d’utilisation/membre 1 357 $ 5 334 $Nbre d’unités (balles rondes) 2 800 700Coût à l’unité 1,94 $ 7,62 $

DIRTA amorti sur 5 ans avec une valeur résiduelle de 30 %Sources : CRAAQ et Jean Gagnon, agroéconomiste – MAPAQ DRBSL

EXEMPLE : SEMOIR À CÉRÉALES (SEMI-DIRECT)

Sources : CRAAQ et Jean Gagnon, agroéconomiste, MAPAQ-DRBSL

IndividuelBranche CUMA4 entreprises

Nbre de vaches Nbre d’ha à semerCOÛT D’ACHAT (4,6 M) Coût annuel pour l’entreprise (DIRTA)COÛT D’ACHAT (6,1 M) CUMACoût annuel pour la CUMA (DIRTA)Coût annuel par entrepriseCoût annuel / haEfficacité du matériel

46 33 ha

47 500 $ 7 600 $

230 $/ha 1,9 ha/heure

184132 ha

62 000 $9 920 $2 480 $75 $/ha

2,6 ha/heure

Ferme Normand Brillant et Fils inc. Les bénéfices de la CUMA

Exemple : QuotaDe 1998 à 2007 (avant projet d’expansion) :

Quota augmente de 55 kg/jour à 90 kg/jourTaux d’endettement très faible : 81 $/hl(moyenne GCA BSL : 177 $/hl)

De 2007 à 2008 : 90 à 147 kg/jour

Sources : Ferme Normand Brillant et Fils inc.Régis Rioux et Jean Gagnon, agroéconomistes, MAPAQ-DRBSL


Matériel agricole : 23 machines et équipements

Source : Ferme Normand Brillant et Fils inc.

Fourragère Épandeur à engrais minéraux

Déchiqueteuse

Semoir à maïs Épandeur liquide Jamesway

Enrobeuse

Semoir Brillon Épandeur liquide avec pompe

Presse à balles carrées

Semoir conventionnel Épandeur à chaux Rouleuse à foin

Herse à disques Taille-sabots

Herse Offset Sous-soleuse

Herse Aerway Débrousailleuses (2)

Boîte à ensilage + souffleur Gratte

Épandeur Knight Laveuse à pression

Économie annuelle pour l’entreprise23 MACHINES ET ÉQUIPEMENTSCoût du matériel utilisé 525 000 $

Coût d’utilisation individuelle525 000 $ x 0,16 (DIRTA-CRAAQ) = 84 000 $Facture CUMA = 25 500 $Économie annuelle = 58 500 $Droits d’utilisation (remboursables) = 37 000 $


Principaux avantages

- Travailler avec du matériel performant- Utiliser du matériel que l’on ne pourrait

se procurer seul (ex. : semoir à maïs)- Avoir des coûts d’utilisation du matériel

plus bas que si on est seul à l’acquérir- Diminution de la mise de fonds pour

acquérir le matériel ( 4 à 6 %) permettant des investissements plus productifs



« S’habituer à planifier l’ouvrage à plus long terme pour réserver le matériel au bon moment. » Source : Ferme Normand Brillant et Fils inc.

Contrainte(s)

Problème(s)Différents outils de référence disponibles :- Règlements de régie interne- Contrat d’engagement- Cadre de référence- Guide de bonnes pratiques en CUMA

Erreurs à éviterSous investissement :

Matériel de capacité insuffisante pour effectuer le travail

Espoir d’économies

Conséquences :Augmentation des coûts de production

Sur investissement :Matériel trop gros,

trop puissant pour les besoins requis

Création de besoins (multiplier les achats)

Conséquences :Augmentation des coûts : main-d'œuvre, entretien, réparation Répercussions sur la productivité et l’efficacité du travail

1.Gestion du tempsDiscipline, esprit coopératif, respect des contrats

2.Gestion du travailPlanification, organisation, respect de l’ordre de priorité, entraide

3.Gestion du matérielBien déterminer les besoins du groupe, matériel de capacité suffisante, entretien adéquat

4.Gestion du territoireTopographie, distance minimale, mode de transport

5.Gestion administrativeImplication du CA et des membres, rigueur administrative et souplesse sur terrain

Les 5 principaux critères de réussite


CONDITIONS REQUISES

Bien déterminer ses besoinsPlanifier et organiser le travail de façon efficace

Matériel adapté aux travaux à réaliser à plusieursTravaux réalisés dans les meilleures conditions

Rechercher un certain équilibreVolume de travail durant la période critique des semences

Avantages économiques

Améliorer la santé financière des entreprises en partageant les risques financiers

Augmenter l’efficacité technico-économique

Rationaliser les investissements improductifs

Introduire des activités de diversification

Produire au moindre coût possible

Utiliser du matériel plus performant et plus efficace

Les avantages humainsDéveloppement personnel et relationnel :Communication, bon voisinage, échanges d’informations, de méthodes, auto-formation

Développement des valeurs coopératives :Accroît : souci des autres, solidarité, partage,entraide, etc.

Développement d’un équilibre :Favorise un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle


Principales réticences :Méfiance entre les partenairesNe pas avoir le matériel au moment vouluDifférents opérateurs, plus de risques de brisMatériel mal entretenuRéservation du matérielDistances à parcourirPlanification et organisation du travailImplication dans la dynamique de groupe

On a tous besoin des machines en même temps! Plus un mythe qu’une réalité…

Bonne compatibilité des caractères

Besoins matériels communs

Bien évaluer le travail à réaliser

Matériel de capacité suffisante

Règles de conduite écrites, claires et précises

Responsable de branche et/ou de matériel

Communication, confiance et compromis

L’ESSENTIEL

Facteurs de succèsÊtre résolument prêt à adhérer à la CUMAS’entendre sur des objectifs communsAvoir envie de travailler ensemble (non centré sur soi-même)S’approprier la structure coopérative

Reconnaître le droit de propriété du matériel à la CUMA

Respecter le droit de priorité d’utilisation

Déterminer les horaires d’utilisation et les respecter


Avoir le souci des autres

Développer l’esprit d’entraide et de coopération

Évacuer la notion de profit : moindre coût possible

Revoir les coûts de services (aucune ristourne en argent)

Prévoir des rencontres fréquentes et participer aux AGA

Facteurs de succès

Pas une formule magique

Ouverte à tous, elle offre plus d’avantages que d’inconvénients

Les multiples branches répondent aux besoins des membres, vous n’êtes plus « prisonnier » d’investissements improductifs

Le succès dépend du bon vouloir des adhérents, de la facilité à effectuer des compromis, de la confiance mutuelle

La réduction des charges de mécanisation peut faciliter le transfert à une relève potentielle

Contribue à l’amélioration de votre qualité de travail et de vie

La CUMA : un choix logique!

CUMA = Centre de locationConséquences : Peu de sentiment d’appartenance, +/- confiance en la CUMA

CUMA = structure élastiqueConséquences : Difficile à gérer, s’ajuste à toutes sortes de demandes, pas le recul nécessaire pour évaluer les impacts

CUMA = intérêts individuelsConséquences : Peut altérer les relations entre les membres, envers le CA et mettre la CUMA en péril

SECRET : CONFIANCE, COMPROMIS ET COMMUNICATION

Pièges à éviter


La CUMA, une formule de partage porteuse d’avenir pour vous et votre relève

en autant qu’on lui accorde le temps et les efforts nécessaires.

- Camille Morneau

« La coopération est un apprentissage difficile qui doit se poursuivre et se

renouveler quotidiennement. »- Danielle Demoustier

Visitez la section CUMA sur le site internet du MAPAQ


PANELAnalyse de cas réels de projets

d'établissement de relève

Pascal Cyr

Luc De Grâce

Mario Tardif

Trois intervenants, qui analysent couramment des projets d’établissement, se prêtent au jeu d’analyser en direct et à l’aveugle deux cas d’établissement et…

Une action !

PANEL D’INTERVENANTS

NOS PANELISTES

2

• Pascal Cyr, conseiller relève MAPAQ, Mauricie

• Luc De Grâce, directeur régional FADQ,L’Assomption / Saint Eustache

• Mario Tardif, enseignant et coordonnateur duprogramme GEEA, CEGEP Lévis Lauzon

ÉTABLISSEMENT EN PRODUCTION OVINEAVEC PROJET DE DIVERSIFICATION ENPRODUCTION CAPRINE

Cas #1

3

PRÉSENTATION DE LA RELÈVE

• 22 ans• DEC en GEEA complété• Aide sur la ferme depuis son acquisition (2003)• Stage sur une autre ferme ovine (2009)• Relève impliquée dans le milieu• Motivation et objectifs personnels absents du

plan d’affaires

4

SITUATION ACTUELLE DE L’ENTREPRISE

• Production d’agneau lourd, léger et lait• Située dans la région du Bas Saint Laurent• En opération depuis 10 ans• Propriété des parents• Troupeau de 330 brebis au démarrage

(820 en 2013)• 168 hectares en culture, principalement

des prairies

5

SITUATION ACTUELLE DE L’ENTREPRISE

• Chiffre d’affaires : 467 000 $• Taux de charges : 68 %• Taux d’endettement : 87 %• Solde résiduel : 4,2 %

6

PROJET : OBJECTIFS VISÉS

• Introduire une nouvelle production : productionlaitière caprine

• Réduire le troupeau ovin (550 brebis)• Intégrer 250 chèvres laitières• Trouver un marché pour le lait• Vendre des sujets de reproduction (génétique)• Augmenter les rendements aux champs

7

ASPECTS ÉCONOMIQUES• Investissement : 375 000 $ (troupeau caprin,

équipement et modification des installations)

• Autofinancement : 115 000 $ (vente de brebis75 000 $, subvention à l’établissement 40 000 $)

• Salaire budgété : 50 000 $ pour3 actionnaires

• Projette une augmentation des revenus :60 000 $ en 3 ans

• Projet de transfert : intégration de la relève à 20 %en 2013

8

PRÉSENTATION DE LA RELÈVE

• 25 ans; a grandi sur la ferme• Impliquée dans les travaux (2002) et

décisions de gestion (2008)• DEC en GEEA complété• Motivations et objectifs de vie :

– Vivre de sa passion; être fidèle à ses valeurs– Voyager chaque année et avoir des temps

libres– Fonder une famille au cœur de la ferme

11

MISSION FORMULÉE

« Offrir à une clientèle de proximité, desaliments sains produits dans le respect del’environnement et selon les valeurs desgestionnaires, tout en demeurant une fermediversifiée, intergénérationnelle, familiale,non industrialisée et visant l’autosuffisance,ouverte sur le monde, accueillante etreprésentant un lieu de partage deconnaissance. »

12

FERME ACTUELLE• Située dans la région de Lanaudière• Entreprise acéricole (1986), maraîchère (2001)

porc et bœuf au pâturage, volailles• Superficie totale de 80 ha, dont 25 ha de terre

cultivable (12 en pâturage 10 en culture)• Types de sol : sables loameux et loams sableux• Non certifiée biologique mais adoptant les

principes de régie

13

FERME ACTUELLE

• Exploitée à temps partagé par le parentet la relève

• Coup de main occasionnels ou réguliers destagiaires, amis, parents, conjoints etwwoofers (Willing Workers On Organic Farms)

14

PROJET D’ÉTABLISSEMENT• Objectifs 0 5 ans :

– Atteindre la rentabilité– Rémunérer les propriétaires : 18 000 $ dans 5 ans– Augmenter les volumes de production

(légumes/fruits, porcs au pâturage, produits d’érable)

– Diminuer les charges, augmenter l’efficacité destravaux et rajeunir la machinerie

– Conserver et développer mise en marché directe(ASC, marchés de solidarité et restauration)

15

ASPECTS ÉCONOMIQUES• Depuis les débuts de l’entreprise, perte absorbée

par les revenus extérieurs des propriétaires• Revenus de 18 000 $ avec des charges de 23 000 $• Perte nette de 18 500 $ en 2011• Investissements évalués à 73 000 $ au cours des

5 prochaines années (30 % d’autofinancement +subvention 40 000 $ + prêts)

16

ACCÉDER À UNE FERMEDIFFÉREMMENT

Des solutions à l’accès à la propriétéPour la relève agricole

Le 8 mai 2013Colloque sur l'établissement et le retrait en agriculture

Drummondville

Par : Paul Lecomte, agronomeDirecteur général

Témoignage de Stacy PatryFerme Stacy Patry et Cindy Vallières

Des solutions à l’accès à la propriété pour la relève agricole

Contexte

Valeur des actifs

Taille des entreprises


Mission

Soutenir de jeunes entrepreneurs qui ont des projets en agriculture de transfert d’entreprise de démarrage ou d’expansion, par des investissements sous forme de capital patient



Évolution

Buts d’investissementDémarrage, transfert et expansion

Critères d’admissibilité

Des solutions à l’accès à la propriété pour la relève agricole 5

Outils financiers

Prêt pour compléter la mise de fonds

Achat-location de terre


ButFIRA complète la mise de fonds à la réalisation d’un montage financier démontrant un potentiel de succès

Prêt



Achat-location

ButL’acquisition d’un immeuble par FIRA dans la perspective de le revendre lorsque les locataires disposeront d’une structure financière adéquate


FIRA

Objectif

Créer un environnement favorable au succès des entrepreneurs agricoles


Facteurs de succès

Formation

Plan d’encadrement et de perfectionnement

Plan d’affaires

Projections financières et marge de sécurité

Connaissance des marchés et de la compétition

Relations humaines



Facteurs de succès

Formation


Facteurs de succès

Plan d’encadrement et de perfectionnement


Facteurs de succès

Plan d’affaires



Facteurs de succès

Projections financières et marge de sécurité


Facteurs de succès

Connaissance des marchés

et de la compétition


Facteurs de succès

Relations humaines



Animaux à fourrureApicultureÉrablièreGrandes culturesHorticulture ornementaleLaitMaraîcher (paniers bio, produits de spécialité)Ovins/caprins (lait, viande, transformation)Pension d’animauxVaches/veauxVergerAutres productions non traditionnelles

Secteurs d’intervention

16


Des solutions à l’accès à la propriétépour la relève agricole

Témoignage de Stacy PatryFerme Stacy Patry et Cindy Vallières


Présentation

Né sur l’asphalteLe baptème de l’agricultureCheminement vers l’agriculture



Présentation


YEAH!

Des bons coups, parce qu’il y en a eu!Un bon plan d’affaires, monté par un proBien entouré, une bonne directrice de compteDe la formation à Saint AnselmeDe la formation continue, élevage, gestionParticiper à des recherches





Oups!

Des moins bons coupsAvoir voulu en faire trop, trop vite




Le démarrage

La coupure du contratPerte d’un contrat de 200 000 litresRachat du troupeau entier avec le contratLes chèvres dans un état discutablePeu ou pas de gestation la première année


Comme si c’était pas assez

La listériose, non ce n’est pas un nom de pays!Perte de 25 % du troupeauDiminution de production de 30 %Risque de perte de volume de production




La cerise sur le sundae!

On avait prévu racheter la ferme dans 5 ansLe proprio décide de vendre subitementIncapable de la racheter, on doit sepositionner rapidement, et nous trouver unnouveau meilleur ami!



Fonds d’investissement pour la relève agricole

Ce qu’ils ont faitOnt négocié eux même l’achat de la ferme enrespectant MES contraintes financièresNous ont écoutés ET ENTENDUSNous ont assuré un bail de location en béton pourles deux partiesSont demeurés souples dans les procédures



Ce qu’ils ont fait pour nous

Ont remis les terres dans un état acceptableReconstruction d’un ponceauRéaménagement des « bouts de planches »Réfection d’une partie du chemin de fermeIsolation d’une partie du plafond de la fermeMise à jour des installations électriques


Conclusion

Si vous voulez partir en agriculture, ça se fait,mais ce qu’on ne vous dit pas ...

Quand vous pensez qu’une mauvaise vague estpassée, préparez vous à la prochaineAidez vous en vous appuyant sur des valeurs sûres

Des gens de confianceDes fournisseurs à l’écoute de vos besoins réels





Paul Lecomte, agronomeDirecteur général1400, boul. de la Rive-SudSaint-Romuald (Québec) G6W 8K7Téléphone : 1 855 270-FIRA (3472) (sans frais)Télécopieur : 418 834-FIRA (3472)Courriel : [email protected]

Des solutions à l’accès à la propriétépour la relève agricole

Consultez notre site internetlefira.ca


••••

•••

•

Portrait - Réalités - Définition - Spécificité - Pourquoi - GPMO - Guide - Outil

Selon Statistique Canada, Recensement de l'agriculture de 2011, Données sur les exploitations et les exploitants agricoles

2011 2006Canada 205 730 229 373Québec 29 437 30 675



Selon Statistique Canada, Recensement de l'agriculture de 2011,Données sur les exploitations et les exploitants agricoles

2011 2006Canada 83 510 92 863Québec 12 947 13 351


Selon Statistique Canada, Recensement de l'agriculture de 2011, Données sur les exploitations et les exploitants agricoles

2011 2006Canada 52,6 50,9Québec 49,7 47,9


•

•



•

•





•

•


•

•

•


Spécificité des fermes de groupe

A B

C D

E F

Référence : fr.wikiversity.org/wiki/Introduction_%C3%A0_la_psychologie_sociale%2C_du_travail_et_des_

organisations/La_communiction#Bavelas_et_1.27.C3.A9tude_des_r.C3.A9seaux


•

•


Spécificité du transfert des fermes de groupe

• Plus de relève que la capacité de l’entreprise

• Identification de la relève complexe

• Absence de critères de référence pour identifier la ou les meilleures relèves



• Déséquilibre dans les gains et les pertes : – valeur des actifs– pouvoir– leadership– responsabilités




• Équité plus difficile à trouver car celui qui se retire veut donner le plus d’argent possible à ses enfants



• Difficulté de planifier sur plusieurs années les différentes intégrations et retraits



• Importance accrue de départager famille et entreprise



Pourquoi un tel outil?

• Dans une ferme de groupe, c’est plus complexe, car il y a plusieurs transferts à planifier



• Les transferts dans les fermes de groupe fragilisent souvent les entreprises



• Difficulté à choisir la meilleure relève selon des critères objectifs

• Conscientisation plus précoce peut prévenir des difficultés



Gestion prévisionnelle de la main-d'œuvre (GPMO)

• Consiste à solutionner les zones de vulnérabilité de l’entreprise en matière de renouvellement de main-d’œuvre

• Mesure les écarts entre la vision de l’avenir de l’entreprise et le portrait de sa main-d’œuvre actuelle

Référence : www..developpement-pme.qc.ca


GPMO• Permet de connaître ou d’anticiper les

départs à la retraite

• Favorise le transfert des compétences tout en planifiant le remplacement de la main-d’œuvre

• Aide à planifier les besoins futurs de l'entreprise en vue de prendre les meilleures décisions en matière de ressources humaines

Références : www.emploi-quebec-trousse.com/fiches/fiche%205.pdf



Gestion prévisionnelle de la relève

Être outillé pour :• réaliser un meilleur diagnostic avec les

propriétaires de fermes de groupe

• mieux planifier, mieux prévoir l’étape de l’intégration de la relève


Contenu du guide

Diagnostic en deux parties

• 1re partie : Les conditions de base pour assurer la gestion de la relève sont-elles présentes?


Contenu du guide

Diagnostic en deux parties

• 2e partie : Identifier les situations qui représentent un défi pour l’équipe de propriétaires



Exemple de question

Tout

à fa

it

Poss

ible

men

t

Pas

du to

ut

Cette situation représente-t-elle un défi pour vous?

Ceux et celles qui prendront la relève de l’entreprise seront-ils d’âges très différents? S’intégreront-ils dans l’entreprise à des périodes différentes, possiblement à plusieurs années d’intervalle?


Exemple de question

Tout

à fa

it

Poss

ible

men

t

Pas

du to

ut

Cette situation représente-t-elle un défi pour vous?

Prévoyez-vous que certains des partenaires actuels auront de la relève et d’autres pas?


Contenu du guide• Des outils :

• Le plan d’arrivées et de retraits• Les apports de chacun• Liste d’éléments à discuter concernant les

pouvoirs de chacun• Rencontre sur les valeurs• Les conditions de développement d’une

équipe• La monographie de l’entreprise



Outil : Le plan d’arrivées et de retraits

Durée de la participationNoms des partenaires 2

013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

2023

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Daniel (62 ans)

Jacques (57 ans)

Marie (56 ans) (Jacques)

Bruno (53 ans)

Ginette (53 ans) (Bruno)

Vincent (20 ans, fils de Bruno)

David (19 ans, fils de Jacques)

Annie (22 ans, fille de Jacques)

Outil : Le plan d’arrivées et de retraits

• Y a-t-il des périodes de chevauchement?

• Y a-t-il des périodes de rupture?

• L’entreprise devra-t-elle se modifier à certaines périodes?


La gestion prévisionnelle de la relève dans les fermes de groupe : Défi des cédants!

Guide disponible sur notre site internet et sur le site du CEGA\CRAAQ

Les conseillères CRÉA sont habilitées et formées pour utiliser ce guide et les outils qu’il contient



Conseillères CRÉA

Antonine Rodrigue

Julie Pelletier

Brigitte Paré

Céline Lafortune

Suzie Martineau

Isabelle Éthier

Huguette Veillette

Ginette Pearson

Cynthia Doyon

Yolande Lemire

Merci !

www.lescrea.com

L’administration de l’axe 4 du Programme d’appui au développement des entreprises agricoles a été confiée au CEGA.

Fier partenaire du Regroupement des CRÉA du Québec


Le Comité organisateurremercie sincèrement lescollaborateurs financiers

suivants…

Entente de partenariat MAPAQ-UPA sur les services-conseils pour un développement durable des exploitations agricoles

AU PROFIT DE VOTRE FERME

SERVICES-CONSEILS AGRICOLES

DES SERVICES POUR TOUS,PARTOUT AU QUÉBEC

1 866 680-1858

C’est LA bibliothèque virtuelleagricole et agroalimentaire

CENTRE DE RÉFÉRENCE EN AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE DU QUÉBEC

Un investissement payant!

Investissez aussi peu que 20 $

dans un budget des Références économiques

www.craaq.qc.ca/referenceseconomiques


Service d’orientation et

de soutien à la

commercialisation de l’innovation

en agroalimentaire

Voyez les étapes de commercialisation

d’un produit innovant et trouvez des

experts et des programmes de

qui peuvent vous appuyer

dans une démarche de commercialisation.

Par téléphone : 1 855 767-2666

[email protected]


Les publications du CRAAQ maintenant disponibles

en format numérique

… et plusieurs autres titres à paraîtrePour plus d'informations ou pour commander :

Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec418 523-5411 | 1 888 535-2537 | www.craaq.qc.ca | [email protected]

NOUVEAUTÉS

DISPONIBLES BIENTÔT

Colloque sur l’établissement et le retrait en agriculture · 20 ans) • Fermes < 250 000 $ •...

Documents

Transcript of Colloque sur l’établissement et le retrait en agriculture · 20 ans) • Fermes < 250 000 $ •...