Collection « Le Caribou ». — Mensuelle.

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Collection « Le Caribou ». — Mensuelle. Copyright by Librairie de la Cité, Lyon.

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C.B. LORÈNE

M E U R T R E A L A

" S P É C I A L E M O T O S "

LIBRAIRIE DE LA CITÉ LYON

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Au Brigadier-Chef B., à son successeur Henri, à André, Daniel, Georges, Jean, Michel, Raymond, Robert, Roger et Titi, je dis merci pour la gen- tillesse et l'aide bénévole qui me furent données sans comp- ter.

Peut-être, après lecture de ce livre dont tous les person- nages sont absolument authen- tiques, ne verra-t-on plus les motards uniquement sous les traits de sévères gardiens de l'ordre.

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CHAPITRE I

Il les aimait, ses gars, le Vieux... D'une affection bourrue, secrète, soigneusement dissimulée aux yeux les plus avertis.

Le savaient-ils ?... S'en rendaient-ils seu- lement compte ?...

Avec un bref serrement de cœur, il les engloba d 'un seul regard : neuf... Ils étaient neuf, porteurs du survêtement bleu-roi au- réolé, du côté droit, d 'un écusson doré : « Brigade Spéciale Motos.. ».

La distinction de l'équipe, son secret orgueil et sa joie....

Non, il ne les avait pas formés. Nul d'en- tre eux ne lui devait sa virtuosité mais peut- être un peu de reconnaissance : sa vigilance empêchait les accidents bien souvent, et même si, pour les figures, ils n 'avaient pas besoin de lui, leurs exercices demeuraient sous sa direction...

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Voilà vingt ans, il eût aimé s ' incorporer à eux... mais alors l 'équipe n'existait pas encore, et il n 'en était le moni teur que depuis sept ans...

Ce soir, comme depuis le début du beau temps, il les voyait réunis autour d 'une longue table. Un village de province les accueillait, leur offrait son hospitalité et ses sites contre leurs exhibitions... Maigre compensation sans doute puisqu'ils r isquaient leur vie, et... en riaient, confiants en leur dextérité et la chère vieille habitude.

« Les silencieuses mains de la lente habi- tude ».

Il hocha la tête : les regrets étaient futiles, surrannés.. . A la fin de cette même année, il « décrocherait » passerait le f lambeau à Henri, et le groupe fonctionnerai t comme si, dans sa retraite, un h o m m e ne ressassait ni souvenirs ni passé trop proches...

Avait-il vra iment bien bataillé pour obtenir la survie de l 'Equipe ?... Il ne cherchait pas à s 'analyser, se psychanaliser non plus. Il ne se remémora i t que les rebuffades, les insinuations aigres-douces, la jalousie à pei- ne réfrénée derr ière les méchancetés de toutes sortes. Son prédécesseur était passé par là lui aussi, et aujourd 'hui , si la recon- naissance n 'étai t pas encore officielle, du moins était-elle en bonne voie contre vents et marées...

Des mois de doute pénible, de sourires constants, d 'aff irmations entêtées, et le succès était venu.

« On » les acceptait en haut lieu, n'était-ce

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pas là le prélude de jours meilleurs ? Tena- ces, ils poursuivaient leurs tournées printa- nières ou estivales, avec la conviction de la réussite.

Sans trop croire à un succès problématique, des sociétés diverses sollicitèrent leurs con- cours pour leurs réunions de fin d'année. La suprise du début fit place à l ' indulgence puis à la certi tude de recettes dès que leurs noms se fichaient en lettres capitales en tête des publicités.

A l 'heure actuelle de grandes banques quémandaient leur part icipation, la préfec- ture même, faisant fi des aléas, abstraction de ses doutes primaires, les engageait de la représenter...

Combien de ceux qui médisaient autrefois s'inclinaient-ils devant leur réelle valeur, leur maestr ia ?

Elle s'effaçait dans les brumes, cette équi- pe fantôme évoluant dans les stades au moyen des motos personnelles pas toujours adaptées aux besoins des gymnases ! 1949, 1950... Sou- venirs !

De bouche à oreille, la renommée aux mille voix les précédait, leur traçait un che- min par les villes de France. Dès que venait le printemps, les organisateurs entraient en relation avec le secrétaire, lui-même subor- donné aux décisions du bureau. Et chaque dimanche était réservé p a r une société pro- vinciale ou parisienne, sans pra t iquement d ' interruption.

Interview à la Télévision, passage bref — mais f la t teur — devant l 'écran, qu'exiger

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de plus ? Le moni teur se ferai t relayer, d'accord, mais il n 'avait tout de même pas perdu son temps.

Qui eût cru de les voir et les entendre ce soir, rieurs, détendus, heureux comme des enfants, qu'ils étaient tous mariés, pères de famil le ?... Policiers aussi... En « tournée », l 'ancienneté, les prérogatives, s 'oubliaient : la solidarité avant tout. Pas de distinction ou d'orgueil dans les capacités : les plus forts prodiguaient les encouragements et conseils aux débutants ou aux incertains. Aucune discipline str ictement appliquée non plus : Ils r isquaient trop souvent leur peau devant les spectateurs inconscients pour qu 'une rè- gle de fer fut établie à leur encontre.

Le moni teur pronost iquai t une saine détente avant et après l 'exhibition pour con- server ses hommes en forme. Ils bénéficiaient ainsi d 'une ambiance agréable, cultivaient l 'amitié et les sympathies réciproques : une véritable vie de famille en dehors de la famille. Et cette famille, la leur, ils y pen- saient, le prouvaient p a r l 'acquisition de menus souvenirs, l 'envoi de cartes postales en quelque lieu qu'ils se trouvent...

Le travail ? Aboli pour quelques heures, évanoui dans un monde où ils n 'abordera ient que trois ou quat re jours plus ta rd pour reprendre , avec la tenue, la route et l 'itiné- ra i re tracé par les supérieurs...

En cet instant ils se re t ranchaient totale- ment de la norme habituelle, recouvraient une liberté d'esprit enfantine, bienfaisante...

L 'observateur baissa les paupières avec

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un soupir d'aise : il lui était in t imement salutaire de dénier son rôle de mentor ce soir....

Un brui t de chaises remuées l ' incita de porter les yeux à l 'extrémité de la pièce : André et Georges disparaissaient, ressurgis- saient munis chacun d'un seau plein d 'eau à ras bords...

Effaré, il n 'eut pas le temps de les ques- tionner ; prenant position face à face, les deux hommes, balançant les récipients à bout de bras comptaient :

— Un... deux... trois... Et déversaient le liquide au mieux pour

inonder l 'adversaire... Hélas ! comme ils énonçaient le dernier

chiffre, la porte près de laquelle ils se te- naient était repoussée, une femme d'un certain âge s'y encadrai t et son élan la pla- çait entre les deux antagonistes !

Le contenu des seaux l'atteignit, l ' inonda, la suffoqua, la rejeta derechef vers l 'huis encore entr'ouvert.....

La porte claqua que les deux hommes, interdits, se dévisageaient sans bien com- prendre ce qui venait de se passer, et ce, sous les huées de leurs camarades.

Contrarié pa r cet in termède malheureux, le moni teur se prépara i t de les tancer d'im- portance quand, de nouveau, la « victime » reparu t ; protégée derrière un parapluie de dimensions respectables, elle grommela !

— On peut entrer maintenant ? Rassurée par l 'at t i tude contri te des gar-

çons qui contenaient mal leur hilarité après

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la gêne précédente, elle débarrassa la table sans plus de commentaires... mais non sans de furtifs coups d'œil pour son protecteur embaleiné.

Le moniteur revint à ses cogitations : cette solidarité jamais démentie, cette gouaille camouflant merveilleusement les appréhen- sions, les angoisses, les incertitudes, cette jovialité gavroche inimitable dès qu'ils abandonnaient la capitale et leurs occupa- tions ordinaires, n'était-ce pas là l'esprit d'une équipe solide et solidement formée ?

Il affectait la raillerie, voire la hargne, mais sa tendresse bourrue trouvait là matière de dissimulation, et il se surveillait pour ne rien laisser transparaître : les lascars en eussent profité sans vergogne !

Une masse homogène : neuf pour un, un pour tous, c'était la concrétisation de la stabilité érigée au hasard des sorties, conso- lidée par les fils ténus de l'amitié éprouvée. Lequel d'entre eux eut rompu sans regret la trame des sympathies ? Avait-il édifié une parfaite cohésion ? Leurs gestes se sou- daient en exercice ? Tâche ardue quand on se heurte à des caractères différents déjà cimentés par des milieux sociaux opposés. Il se dut de ménager les possibles suscepti- bilités, de faire appel au bon sens des plus fortes têtes.... Il biaisa en arguant du succès auprès des indécis, des découragés, des plus faibles... Avant toute autre chose, il expur- gea le doute par sa bonhommie optimiste, conséquence de la conviction de réussite...

Le résultat escompté était rentable : ils

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ne travaillaient pas dans l'espoir de concen- trer un maximum d'applaudissements per- sonnels ; pas par vaine gloriole même plus par goût de « m'as-tu-vu », mais « par » et « pour » l'équipe...

Le mot résumait leurs ambitions, dévelop- pait leur enthousiasme, symbolisait un but collectif.

De nouveau la gaîté explosa, saluant la disparition du dessert posé sur la table tout à l'heure. Le moniteur gronda, brusquement revenu au lieu actuel :

— Daniel !... vide tes poches... Le motard piqua du nez vers son assiette

feignant la confusion, mais n'obtempéra nul- lement à l'injonction...

« Daniel le gourmand ». Il ne se passait guère de jours, voire d'heure, qu'il ne gri- gnote un bonbon, un gâteau, ou une quel- conque friandise dont ses poches regor- geaient. Les sucreries obnubilaient-elles sa perception réelle du danger ? Son pêché ne diminuait pas son adresse ; plus d'une fois le moniteur modérait ses exercices d'entraî- nement, le ramenait à une juste vue des risques encourus. Ce soir, le dirigeant mar- monna entre ses dents : « Le gourmand ou le casse-cou, ou les deux à la fois ?... »

Téméraire en service comme en dehors : preuve, cette arrestation spectaculaire opé- rée par cet homme quelques années plus tôt :

Revenant chez lui, Daniel se heurtait, à l'angle des rues Marengo et de Rivoli, à un chauffeur de taxi ensanglanté. Près de lui,

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un jeune voyou de 16 ans brandissait encore l'arme de son crime, suppliait :

— Ne me faites pas de mal, Monsieur l'agent...

...Et à l'instant où Daniel s'opposait à lui, il prenait son élan, tentait de l'écarter de son chemin d'un violent coup de tête.... C'était mal augurer des réactions du poli- cier ! Furieux, Daniel n'épargna pas le ma- landrin : brève lutte, échange des horions, l'assassin, ceinturé, fut réduit à l'impuis- sance tandis que Police-secours transportait la victime à l'hôpital... Le malheureux y décéda quelques jours plus tard mais son assassin était sous les verrous !

Près de Daniel, Titi lissait ses moustaches : geste machinal ou manie ?...

Il était coquet en diable, ce gamin de Paris, en même temps que doué d'un bagoût à toute épreuve... Soupe au lait aussi, s'en- flammant aux moindres contradictions, Titi « les belles bacchantes » se gobergeait de la présentation narquoise de son chef, fier des rires indulgents répondant à son salut sur les terrains de travail...

Soudain soucieux, le moniteur arrêta son regard sur « Manouche » ....

L'inénarrable Manouche... Tous l'estimaient, mais peu avant le départ, le moniteur avait eu vent d'une « affaire » le concernant, et il se promit de lui en parler dès que possible.

La nonchalance et le sérieux de l'homme contrastaient avec l'insouciance momentanée de ses camarades. Même les admonestations répétées taxant ses retards à chaque sortie

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ne l'affligeaient ni le ne le corrigaient. Manou- che ? Un membre inconscient du club des « Gens pas pressés ». En cet instant, il dé- taillait l'installation d'une caravane qui ser- virait à ses vacances, expliquant à son voisin de gauche :

— Tu piges, Jean ?... Si je ne me plais pas en un lieu, je mets les bouts. Tandis que toi, en louant une baraque ou une chambre d'hô- tel, tu ne peux emmener la piaule sur ton dos, et t'es obligé de t'ancrer là !

Manouche et sa caravane, sujets de plai- santeries et... d'admiration aussi. Il avait conçu exécuté le véhicule lui-même. Sa pla- ce eût été parfaite dans un campement de gitans : itinérant et rêveur, les contingences sociales l'étouffaient.

Le supérieur réprima un sourire ; ce mê- me après-midi, il avait surpris le garçon en costume d'Adam dans un champ côtoyant le terrain d'entraînement... A son observation, l'autre argua qu'il voulait « profiter du so- leil sous les cieux les plus divers, la solitude étant propice... alors ?... »

A ses insinuations, Jean rétorquait : — Une caravane, c'est l'imposition perma-

nente de conduire... Cette fois, l'observateur abandonna Ma-

nouche pour détailler son interlocuteur. Pour aujourd'hui, quelques cicatrices seule- ment, vestiges de « bûches » spectaculaires, se devinaient sur son visage. Le lendemain ou le surlendemain, Jean n'arborerait-il pas ces bandes gommées roses qui le faisaient appeler « Sparadrap » par tous ?

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A moins que l'homme se refusât de déro- ger à l'habitude tant il cumulait le produit pharmaceutique avec une rare obstination !

Et un beau courage : il allait même jus- qu'à exécuter un numéro dangereux avec un poignet foulé... un souvenir aussi...

Un clin d'œil : Georges, le « filochard » du groupe, entrait de nouveau en scène. Tandis que les deux autres échangeaient fiévreusement leurs points de vue, justi- fiaient leur choix de vacances, défendaient leurs opinions, il versait subrepticement du sel dans le verre de ses camarades.. .

Jojo adorait les farces, c'en était devenu sa seconde nature, et d'ordinaire, ses collè- gues se tenaient sur leurs gardes. Emportés par la discussion, ils relâchaient leur veille judicieusement mise à profit par le farceur. Jojo n e râtait pas une occasion, sa manie était servie par un esprit vif, mise aussi à contribution avec un plaisir rare...

André fixa le moniteur, ses prunelles bleues, très claires (et son surnom s'adaptait à cette particularité physique, « Dédé les yeux bleus » disait-on), rencontrèrent celles de son chef, trahirent la surprise : ce dernier retenait à grand'peine son rire devant la lippe dégoûtée de Jean vidant son verre d'un trait..

Pour Jojo, le tour était joué : ni les repro- ches, ni les colères — passagères — ne le corrigeraient. La récidive prendrait vite le pas sur une fausse contrition.

André était, avec Roger (Roger-la-musique, dont la seconde passion après la moto se traduisait par sa virtuosité à jouer de l'har-

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monica), champion de France de la coupe Inter-Police-Moto, tandis que Jean avait le second prix.

C'était aussi André qui servait d'intermé- diaire entre les organisateurs et le bureau, remplissant les fonctions de secrétaire. Il apla- nissait les possibles difficultés avec les Comi- tés de Fêtes, veillait au bien-être de ses co- équipiers....

L'harmonica de Roger détendit l'atmos- phère surchauffée par les conversations et les épisodes de la soirée. Le motard exaltait sa nostalgie de la mer et de son ancienne carrière de marin.

Il jouait à merveille, Roger, tous se tai- saient, vaguement émus, attentifs... Brutale- ment, avec une rage sourde, le musicien reposa l'instrument et brailla :

« Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lor- raine... », repris en chœur par le « Gamin », Robert, Lorrain lui aussi, dernier arrivé dans l'équipe en remplacement d'un camarade accidenté...

Et le « Gamin » souriait, ravi, malgré l'in- dignation des autres. Il acceptait avec une gentillesse indulgente la satire de ses col- lègues :

— A cette heure les « gamins » sont au pageot, Robert...

— Les « gamins » ça mérite la fessée, Robert....

« S'ils étaient tous comme lui, soliloqua le chef, tout serait parfait... ».

Les en eut-ils plus appréciés ? Leurs dé- fauts, leurs manies, leurs caractères dissem-

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blables ne constituaient-ils pas une base solide ? Ces divergences mêmes étaient pro- bantes quant au résultat ! La douceur de Robert, la gaminerie de Titi, le calme d'An- dré, les rêves de Roger, les blagues de Jojo, l'insouciance de Manouche, la témérité de Daniel, les accidents de Jean, c'était la ren- contre d'un Monde... dans un Monde que Michel, un ancien lui aussi, complétait.

« Dents blanches »... combien il était adé- quat ce surnom ! Michel jouissait d'une dentition parfaite, éblouissante. Sa pondé- ration réprouvait les innocentes plaisanteries des autres motards, mais cette attitude réfléchie modérait en quelque sorte la folle intempérance morale dont ils se targuaient sans aller jusqu'aux actes....

Neuf hommes totalement différents pour un seul esprit sport...

« Tu te files des coups de targettes, Vieux... c'est dangereux pour les chevilles ! mono- logua l'observateur ».

Il regarda mélancoliquement le verre, plein d'eau de Vichy, qui lui était destiné... Son estomac récalcitrant n'admettait nulle déro- gation de régime...

L'an prochain, il ne présiderait plus une tablée comme celle de ce soir, sa dernière année était déjà bien réduite...

S'il désirait rencontrer ses hommes, ce serait en spectateur non pas indifférent, mais anonyme, et... c'était dur !

Il étouffa un juron : sa cigarette, négligem- ment posée sur le rebord d e son assiette, avait glissé et brûlait la nappe de l'hôtesse...

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A passer au compte des profits et pertes par les organisateurs...

Ce vendredi « lui » sembla plus long que les autres... « Il » attendait... « Il » avait bien fomenté et organisé sa vengeance, le reste découlerait de source...

Jamais « il » ne montra autant d'indul- gence pour les infractions de la route, et son collègue dut lui faire remarquer sa distraction pour qu'« il » s'arrache à ses rêves : ce n'était pas le moment de susciter quelques soupçons que ce soient....

De retour au garage, il frémissait quand la porte du bureau s'ouvrait : le téléphone ne sonnait-il pas pour aviser tout le monde de la nouvelle ?...

Mais « il » déchanta : le vendredi s'était écoulé rans rien lui apporter de positif, et cependant....

Cependant « il » était certain que « ça » ne « pouvait » rater..

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LE CARIBOU P a r u s : Collection mensuelle

17. James Harry Clark. — Mission truquée. 18. Jean Fonroy. — Gubranja, ville interdite. 19 Arthur E. Jones. — Ça fait réfléchir. 20. Anthony G. Murphy. — Il faut savoir mourir. 21. Henri Marce. — Dossier Victor.

22. Jean Biehler. — Chantage à Strasbourg. 23. Frank Sauvage. — A vous couper le souffle. 24. Jean Biehler. — Duel à l'aube.

25. Frank Sauvage. — L'homme de Hong-Kong. 26. Jean Fonroy. - - Code Spécial. 27. Jean-J.-Simon. — Encore une vodka, please. 28. Anthony G. Murphy. — Ma femme de Porto-Rico. 29. René Ground. — Lingots sous Roches. 30. Templier. — Hello Nelson, Ici Trafalgar. 31. Dorothy Johan. — Comme deux gouttes de whisky. 32. Jeff Caine. — La Jacinthe Rouge. 33. Georges Dejean. — Un soir d'Ecosse. 34. Jean Biehler. — Via Tunis. 35. L e s o . — Une balle à suivre. 36. Jérôme Joris. — Jeux Secrets.

37. Jean Biehler. — Le Manoir de l'épouvante. 38. J. Gaudet. — Cyanure Amer. 39. Jean Biehler. — L'enquête débute à Tanger. 40. Jean Biehler. — Les Loups sortent la Nuit. A PARAITRE :

42 — Katty ALDEG — Espionnage

A L B A T R O S N O I R

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