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QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE BLUE METAL PLUS Construire en métal, un art, notre métier Le magazine d’information de la construction métallique www.cticm.com Dossier BlueMetalPlus™, le label de la Construction Métallique Sur le terrain Musée de la Grande Guerre à Meaux Actualités Christophe Mathieu, un nouveau président pour le réseau des CTI

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cmi magazine 3_2012

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Maître d’ouvrage: Paris Agglomération Orléans Val De LoireArchitecte: S.E.L.A.R.L d’Architecture l’HEude & l’HeudeBE structure: Iosis Centre-Ouest

Cancé lauréat de la catégorie Projets Industriels

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QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE

BLUEMETALPLUS

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Le magazine d’information de la construction métallique

www.cticm.com

DossierBlueMetalPlus™, le label de la Construction Métallique

Sur le terrainMusée de la Grande Guerre à Meaux

ActualitésChristophe Mathieu, un nouveau président pour le réseau des CTI

Depuis 1972 : Laboratoire agréé par le Ministère de l’Intérieur : 9 200 essais effectués et 6 500 procès-verbaux rédigés, 15 700 autres appréciations de laboratoire délivrées. Centre d’ingénierie et d’essais pour l’évaluation en sécurité incendie de tous vos produits ou systèmes, et ce quel que soit l’ouvrage (tunnel, bâtiment, marine, industrie, nucléaire, ferroviaire).

Efectis France inaugurera fi n 2012 un nouveau laboratoire (proche de Lyon) qui complétera l’offre globale d’Efectis.

Contact :[email protected] FranceEspace Technologique - Bât. ApolloRoute de l’Orme des Merisiers91193 SAINT AUBINTél. siège : +33 (0) 1 60 13 83 80Tél. laboratoire : +33 (0) 3 87 51 11 11

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Laboratoire agréé depuis 40 ans !

Laboratoire de Maizières-lès-Metz (Moselle)

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The European experts in fire safety

Efectis est le leader Européen en matière de science du feu, d’ingénierie, d’essais, d’inspection et de certifi cation, et rassemble toutes les compétences et expériences dans la modélisation incendie et les essais feu en France, aux Pays-Bas, en Espagne et en Turquie et dans beaucoup d’autres pays.

Marquage CE :

Depuis octobre 2011, Efectis France est notifi é sous la directive des produits de construction en tant qu’organisme de certifi cation (système 1 d’attestation de conformité).

Essai de désenfumage en gare de Chessy (Seine-et-Marne)

Le Groupe Efectis, c’est :

4 entreprises dédiées au feuEfectis France - Efectis Nederland Efectis Ibérica - Efectis Era Avrasya (Turquie)

1 nouvelle entreprise dédiée aux diagnostics de bâtiments et matériaux de construction : Stonevox

136 collaborateurs répartis sur 10 sites,

dont 4 laboratoires (à fi n 2012)

Plus de 1500 essais menés en 2011 (à la fois en réaction et résistance au feu)

9 fours et 11 équipements de réaction au feu

Plus de 40 normes d’essais accréditées par les laboratoires Français, Hollandais et Turcs.

Le futur laboratoire des Avenières (Isère)

Édito

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Un événement majeur pour la construction métallique

u cours des deux dernières années, le contexte réglementaire et normatif de la construction métallique a été marqué par des évolutions profondes, et CMI en a régulièrement rendu compte. Les périodes de transition prévues pour que les prescripteurs adaptent leurs spécifications à ce nouveau contexte, et que les entreprises se l’approprient, s’achèvent. Le cadre technique des marchés de

travaux est de plus en plus souvent constitué par le corpus des eurocodes et la norme EN 1090 ; les exigences contractuelles en matière de construction durable s’affutent…

Le CTICM a jugé qu’il était nécessaire de valoriser les produits et réalisations des entrepreneurs et industriels de la construction métallique qui ont assimilé ce nouveau cadre technique, et qui se sont engagés dans une démarche de développement durable.

Le label BlueMetalPlus™ est la reconnaissance par tierce partie de la mise en pratique opérationnelle de cette assimilation et de cet engagement dans des processus identifiés. Il s’agit d’une démarche inédite, totalement orientée sur les métiers de la construction métallique. Il était donc à la fois naturel et essentiel qu’elle soit développée en étroite collaboration avec des entreprises de la profession et avec son Syndicat, le SCMF.

Le lancement officiel de BlueMetalPlus™, le 22 juin dernier, dans le cadre du congrès du SCMF, est un signe fort de ce partenariat.

Je vous invite à découvrir BlueMetalPlus™ dans le dossier qui lui est consacré en page 10. Vous verrez que tous les produits de la construction métallique, structure ou enveloppe, du produit unitaire sur catalogue à la structure complète d’un ouvrage, quelles qu’en soient la nature et la destination, peuvent être valorisés par le label. Vous y trouverez décrits le mode de fonctionnement de BlueMetalPlus™, les critères de son attribution à un produit, les atouts que la labellisation de leurs produits apporte aux entreprises et ceux qu’en tirent les prescripteurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. Les acteurs de la construction avec lesquels nous avons échangé au fil de la création du label se sont montrés solidement convaincus de son apport, notamment en termes de maîtrise des risques.

Au-delà de la pertinence technique de la démarche, garantie par la mobilisation de fortes compétences « métier » au sein du CTICM, et dont chacun sera convaincu en lisant le dossier de ce CMI, c’est sur son caractère fédérateur pour notre profession que je veux conclure cet éditorial. Les savoir-faire des acteurs de la construction métallique sont multiples, BlueMetalPlus™ en sera le faire savoir, porteur de fortes images de qualité technique et d’engagement durable, clairement lisibles pour les clients et partenaires de la profession.

Inédit, fédérateur et porteur d’image, BlueMetalPlus™ constitue bien un événement majeur pour la construction métallique.

À très bientôt pour valoriser ensemble vos produits et réalisations.

Patrick LE CHAFFOTECDirecteur général adjoint - CTICM

3CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

S T E E L T H I N K I N G

La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type «élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm.

www.ficepgroup.com

ENDEAVOUR 1203DDLigne de perçage

Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les industries de la forge.

Les systèmes entièrement automatiques de fabrication pour l’acier sont de plus en plus fréquents car ils fournissent: une réduction du besoin en compétences de haut niveau, un environnement de fabrication plus sécurisé, une diminution des heures / Tonne, une meilleure qualité, une augmentation de la production et une durabilité environnementale. Ficep est le premier fournisseur au monde pour les systèmes entièrement automatiques.

Système automatique

GEMINI HD36Portique automatique à commande numérique de perçage,

fraisage, et de coupe thermique pour le travail de la tôle de grandes dimensions

La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage + Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable.

Sommaire

Actualités 6

Un nouveau président pour le réseau des CTI 6

Dossier BlueMetalPlus™, le label de la Construction Métallique 10

QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE

BLUEMETALPLUS

Pourquoi un label dédié à la construction métallique ? 12

Les principes fondamentaux 13

Les atouts offerts par BlueMetalPlus™ 14

Les domaines de labellisation : PRP, champs d’exploitation, mentions 15

Le fonctionnement opérationnel 16

La méthode d’évaluation 17

Témoignage, Jean-Louis Gauliard, secrétaire général du SCMF 18

Le site www.bluemetalplus.com 19

Le mot de la fin 19

Actualités de nos organismes professionnels 20

Concours Acier 2012 « Plus vite, plus haut, plus fort ! » 20

Concours Culture Acier 2012 23

Portrait 26

Made in Paris : la haute couture de l’acier français défend ses valeurs !

Sur le terrain 32

Musée de la Grande Guerre à Meaux

Formation 36

Vos formations au CTICM

Assistance technique 40

Éditeur :CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction MétalliqueDirecteur de la publication : Christophe Mathieu directeur général du CTICMRédaction : CTICM – Service publicationsContact : Isabelle Pharisier, Tél. : 01 60 13 83 00 E-mail : [email protected]é en FranceFabrication et réalisation : MRGS, Tél. : 09 52 28 81 07

CTICM Espace technologique L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03

CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires.CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser.

Couverture :BlueMetalPlus™, voir notre dossier page 10.

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TIC

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Actualités

Christophe Mathieu, directeur général du CTICM et président du COREM1, a été nommé président du réseau CTI le 22 mai dernier, à la suite de Jacques Sturm, ancien directeur général du CTBA.

En France, plus d’une trentaine de secteurs d’activité bénéficie d’un centre de recherche et de transfert technologique dédié, parmi lesquels la construction métallique. Si le statut fondateur de ces centres date de juillet 1948, ce n’est qu’en décembre 1990 que l’association « réseau CTI » a vu le jour.

Pourquoi un réseau ? À quoi « sert-il » ? Quelles sont ses missions ? Autant de questions auxquelles Christophe Mathieu répond

Propos recueillis par Isabelle Pharisier

CMI - Qu’est-ce que le réseau CTI, quels sont ses membres, comment fonctionne-t-il ?

Christophe Mathieu : le réseau des CTI est une association loi de 1901 qui regroupe, aujourd’hui, 23 CTI ET CPDE (comité profes-sionnel de développement économique). Le rôle principal de chacune de ces structures est de mutualiser des moyens au profit des entreprises – principalement des PME – des secteurs industriels concernés, dans des domaines essentiels tels que la re-cherche, l’expertise et l’appui techniques, la formation ou encore la normalisation et la certification.C’est le premier réseau de développement technologique en France. Il représente 3 200 collaborateurs répartis sur 34 secteurs d’activité différents. Ces derniers couvrent des domaines extrême-ment variés puisque cela va de la construc-tion à la plasturgie en passant par l’habille-ment, le papier, l’horlogerie et la joaillerie.Avec une telle configuration d’association, le but n’est pas de définir une stratégie uni-forme et unique pour l’ensemble des CTI, mais plutôt de trouver des leviers d’action, des lignes de force et de propositions com-munes, notamment auprès des pouvoirs publics.Pour certains sujets transversaux, il est possible et même utile de chercher à définir

des positions communes : la fiscalité des CTI en est un bon exemple.Le réseau est un lieu d’échanges sur les bonnes pratiques, mais, c’est également un lieu de performances pour développer des projets de coopération. Certes ceux-ci ne peuvent être qu’à géométrie variable car si la diversité des 34 secteurs d’activité repré-sente une richesse fantastique, les intérêts économiques et les domaines techniques sont tellement différents voire concurren-tiels, qu’a fortiori certaines coopérations sont plus difficiles à établir..L’attrait de la force du réseau est important, preuve en est sa croissance : en 4 ans, 7 nouveaux membres nous ont rejoints.La gouvernance est assurée par un Conseil d’administration regroupant les directeurs généraux des organismes membres, qui payent une cotisation en fonction de leur chiffre d’affaires. Rien que de très clas-sique pour une association. Par ailleurs, 9 commissions se réunissent régulièrement et travaillent sous l’égide du réseau, par exemple dans les domaines de la recherche et innovation, la communication ou encore le développement durable. C’est au sein de cette dernière commission qu’ont pu être identifiés et montés des projets à présen-ter dans le cadre d’appels d’offres en cours de l’ADEME. Par ailleurs, nous nous réunis-sons tous une fois par an en séminaire, pour

Christophe Mathieu, directeur général du CTICM, nouveau président de l’association réseau CTI

Un nouveau président pour le réseau des CTI

1) Le COREM est le Comité de Coor-dination des Centres de Recherche en Mécanique. L’objet de ce GIE, créé en 1977, est de recouvrer la taxe affectée des centres tech-niques de la mécanique, dont le CTICM.

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CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations6

prendre un peu de recul sur l’activité très prenante au quotidien. Ainsi, début juillet, nous consacrerons une journée à réfléchir sur la notoriété du réseau et les actions de communication permettant notamment de prendre en compte l’arrivée d’un nouveau pouvoir politique pour faire passer « les bons messages ». Ceux-ci peuvent s’expri-mer sous forme de « success stories » et pour le CTICM, les exemples ne manquent pas : expertise technique sur des projets souvent complexes, formation, aide depuis des années auprès de la communauté des charpentiers métalliques à la « conversion » aux Eurocodes…

CMI - Quels types d’actions sont menés par le réseau ?

Christophe Mathieu : nos actions menées au sein du réseau sont forcément collec-tives et doivent servir les intérêts de tous les CTI et CPDE. C’est la raison pour la-quelle les sujets d’actions communes ont une vocation transversale, Un exemple actuel concerne une opposition résolue de tous les membres du réseau au principe de plafonnement de la taxe affectée, qui est apparue sans concertation avec les pou-voirs publics à l’automne dernier. Il pourrait conduire à reverser un « surplus » directe-ment au budget de l’État. Ce principe, voté dans le cadre du projet de loi de finances 2012, dessert clairement les intérêts des entreprises puisqu’il limite la capacité d’actions dans la durée de « leurs » centres techniques, qui ont besoin non seulement de visibilité à moyen et long termes mais aussi de marges pour leur développement au profit des secteurs professionnels qui les ont créés. Bien sûr et malheureuse-ment, les charpentiers métalliques seraient touchés par cette mesure comme toutes les autres entreprises industrielles, notam-ment celles du secteur du BTP. Autre action du réseau, de toute autre nature que le sujet précédent : la labellisation Carnot. Ce dispositif, comme chacun le sait sans doute depuis sa création il y a quelques années, vise à favoriser le transfert de technologie et la recherche partenariale entre laboratoires publics et entreprises, par des incitations financières permettant en retour un ressourcement scientifique au sein des organismes « carnotisés ». Les CTI de la construction se sont regroupés en un consortium baptisé MECD (Matériaux et Equipements pour la Construction Durable) pour présenter, début 2011, un projet d’institut Carnot dans le cadre d’un appel d’offres de l’ANR. Malheureusement il n’a pas été couronné de succès. Pour autant,

les CTI de la construction – acier, bois, béton et pierre naturelle – savent et conti-nuent de se concerter entre eux et avec bien sûr les organismes de recherche pu-blique, lorsque les sujets de coopérations scientifiques et techniques s’y prêtent, au-delà des différences entre matériaux et des concurrences souvent porteuses d’enjeux économiques forts pour chacun d’eux.

CMI - Vous avez accepté la présidence de cette association, quelles inflexions souhaitez-vous donner ?

Christophe Mathieu : j’essaierai d’être un président attentif aux besoins de tous, car le réseau ne vit que par la volonté et même le volontarisme de chacun de ses membres. Être attentif aux besoins de cha-cun conduit finalement à élaborer puis dé-fendre des dépositions les plus communes possibles sur des sujets qui servent les intérêts du plus grand nombre. Je souhaite aussi être dans l’action, continuer le travail de mes prédécesseurs en identifiant des projets de coopération entre CTI, et donc forcément à géométrie variable.. C’est par ces actions concrètes et une vraie proactivité démontrée que les pouvoirs publics peuvent prendre conscience que le réseau n’est pas qu’un simple « club de directeurs généraux » ! Nous pouvons faire beaucoup de choses au sein du réseau car je constate qu’aujourd’hui il y a, entre les directeurs généraux des CTI, une volonté partagée pour trouver et mettre en œuvre des lignes de force communes. Ce bon état d’esprit constitue un véritable atout pour le réseau.

CMI - Quels intérêts les constructeurs métalliques peuvent voir dans l’adhésion du CTICM au réseau CTI ?

Christophe Mathieu : être présent dans le réseau, et ce depuis nombre d’années, c’est mettre en valeur la profession des construc-teurs métalliques. Il n’est pas concevable qu’il y ait un réseau CTI regroupant tous les centres de la construction, représen-tant tous les matériaux… sauf l’acier, qui a tant d’atouts à mettre en avant ! Il donc est important que les positions des construc-teurs métalliques puissent être défendues. Il est tout aussi important de ne pas être absent des discussions avec les pouvoirs publics, sur des sujets aussi sensibles que des positions communes à exprimer contre le plafonnement de la taxe affectée.

Les membres du réseau CTI

CERIB, Produits industriels en bétonCETIAT, Aéraulique et thermiqueCETIM, MécaniqueCODIFAB, Ameublement et boisCTC, Cuir, chaussures, maroquinerieCTCPA, Conservation produits agricolesCTDEC , DécolletageCTICM, Construction MétalliqueCTIF, Fonderie CTMNC, Matériaux de constructionCTP, Papier, cartonCTTN-IREN, Entretien textiles, nettoyage, propretéCETEHOR Département technique du Comité FrancéclatHorlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, art sde la tableIFPC, Productions cidricolesIFTH, Textile, habillementITERG, Corps grasLRCCP, Caoutchouc, plastique

Les membres associés

ACTIA, Industrie agroalimentaireASQUAL, Assurance qualité et certificationCOREM, Coordination des Centres de Recherche en MécaniqueCENTRE TECHNIQUE DE LA PLASTURGIE, Plasturgie

Le réseau en quelques chiffres

Premier réseau français de développement technologique3 200 collaborateurs7 % docteurs34 secteurs d’activité23 organismes48 établissements implantés dans 50 départements et 20 régions

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BlueMetalPlus™, le label de la Construction Mé tallique

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QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE

BLUEMETALPLUS

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BlueMetalPlus™, le label de la Construction Mé tallique

Au-delà du tiercé gagnant « qualité, coût, délais », maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre recherchent aussi la confiance dans le choix du matériau puis de l’entreprise pour leurs projets. Lorsqu’un produit réalisé par une entreprise de la construction métallique lui permet d’exécuter son ouvrage dans les meilleures conditions, ce critère devient déterminant pour la satis-faction du client.Dès lors, comment assurer les décideurs de la qualité de nos produits autant que de notre savoir-faire ?À l’heure d’une évolution normative et réglementaire sans précédent et de la montée en puissance du développement durable, il faut apporter le « plus » qui pèse dans la balance et met en avant l’engagement et la maîtrise opéra-tionnelle de ces aspects nouveaux au profit de la qualité du produit réalisé.Oui mais comment le démontrer ?C’est tout l’enjeu de BlueMetalPlus™ que nous vous présentons dans ce dossier.

Dossier

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Force est de constater qu’aujourd’hui les exigences réglementaires, normatives et contractuelles en matière de construction, et notamment de construction métallique, évoluent rapidement et sont de plus en plus nombreuses et diverses. En termes de conception et calcul, la mise en œuvre du cor-pus des Eurocodes devient règle courante, et son application maîtrisée exige des acteurs de la construction un effort d’appropriation très significatif. En matière d’exécution des structures métalliques, l’EN 1090 est deve-nue la référence depuis 3 ans et de même, sa maîtrise impose aux entrepreneurs et industriels de la CM un effort d’adaptation de leur organisation, et de formalisation de ce qu’ils font bien. En matière aussi d’envi-ronnement, et plus globalement de dévelop-pement durable, les prises de conscience de plus en plus fortes – et nécessaires – se tra-duisent par des exigences contractuelles, et évoluent progressivement vers des exigences règlementaires.La construction métallique a toutes les cartes en main pour répondre à ce contexte exigeant :• c’est, de longue date, un mode construc-

tif à fort contenu technique pour lequel la précision de la conception et de la réali-sation est une tradition ;

• c’est aussi par nature un mode construc-tif respectueux de l’environnement :

recyclage à l’infini, utilisation optimisée du matériau, filière sèche.

Il fallait créer une démarche structurée pour accompagner les efforts de ceux, entrepre-neurs et industriels de la CM, qui traduisent ces atouts en processus de réalisation défi-nis par référence aux normes, et pour en té-moigner auprès des acteurs de la construc-tion. BlueMetalPlus™ est la réponse à ce besoin.Aucune marque de qualité, aucun label spécifiquement dédié aux produits et réa-lisations de la construction métallique n’existant jusqu’alors, BlueMetalPlus™ est une démarche inédite. Elle constitue, par l’attribution du label à ces produits et réalisations, une reconnaissance de tierce partie :• de la mise en œuvre des règles et

normes en vigueur dans les phases de leur conception et de leur exécution ;

• de l’engagement durable des entrepre-neurs et industriels qui les mettent sur le marché de la construction ;

• et de l’application concrète et continue de ces principes.

BlueMetalPlus™ constitue un complé-ment précieux aux dispositions existantes dans le domaine de la construction pour optimiser la maîtrise des risques.

Dossier

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Pourquoi un label dédié à la construction métallique ?

Dossier réalisé par l’équipe Label du CTICM

Frédérique Algranti, chargée d’affaires certificationPatrick Le Chaffotec, directeur général adjointStéphane Herbin, chef du service développement durableThibaut Maquenhem, ingénieur service développement durable

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Dossier

Naissance

Lancée en juin 2012, la labellisation BlueMetalPlus™ a été élaborée par le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), avec le soutien du Syndicat de la construction métallique de France (SCMF).Des entreprises représentatives d’applications diverses du secteur ont également participé à la mise au point du Label BlueMetalPlus™ en apportant leurs expériences du métier et leurs visions critiques en tant que futurs détenteurs du label dans l’avenir :Bodard Construction, Canam, Castel & Fromaget, Francemétal.

Les types de produits réalisés suivant un (des) processus identifié(s) - PRP

Les trois types de PRP sont définis par les appellations suivantes :

Unitaire : désigne un élément métallique ou une gamme de ces éléments, fabriqué en série ou à la demande, ayant ou non une fonction structurelle. Le PRP « unitaire » est conçu, produit et éventuellement livré, sans être monté sur les sites de construction.

Système : désigne une association d’éléments ou kit, dont les composants sont essentiellement constitués d’éléments en métal, destinée à occuper une fonction structurelle ou d’enveloppe. Issu de l’atelier de l’entrepreneur ou de l’industriel de la construction métallique, le PRP « système » peut être fourni et livré assemblé ou non, mais son montage sur le site de construction est assuré par une tierce partie. Il peut comprendre des éléments non métalliques.

Global : définit une partie d’ouvrage constituée d’un ensemble d’éléments majoritairement métalliques et capable d’assurer seule une fonction essentielle, comme l’ossature principale ou l’enveloppe, dans un ouvrage. Le PRP « global » est élaboré, fabriqué, livré et monté par l’entrepreneur de construction métallique et peut inclure des composants non structuraux et non métalliques.

Élaboré en concertation avec les principaux acteurs représentatifs de la construction, BlueMetalPlus™ est conçu pour évaluer la maîtrise technique et la prise en compte des thèmes du développement durable, tout au long des étapes qui conduisent à la délivrance d’un produit de construction métallique. Cette labellisation « tout-en-un » permet d’examiner l’approvisionnement, la conception, la fabrication et les traitements de surfaces éventuels, la phase d’ins-tallation et la gestion des chutes et des déchets, ainsi que les conséquences des dispositions générales qui influent sur la réalisation du produit.Dans le cas de l’industrie de la construction métallique, le terme « produit » correspond en réalité à une gamme étendue et variée de prestations. Afin de tenir compte de cette diversité, le label BlueMetalPlus™ a introduit la notion de PRP signifiant un Pro-duit Réalisé suivant un (ou des) Processus identifié(s). Concrètement, un PRP désigne tout élément unitaire, tout système ou kit formé à l’aide de matériaux homogènes ou hétérogènes, toute partie d’ouvrage de construction métallique fabriquée en vue d’être incorporé de façon durable dans les bâtiments ou les ouvrages de génie civil.De la structure à l’enveloppe, toutes les combinaisons sont compatibles avec BlueMetalPlus™.• Atteignable : BlueMetalPlus™ est

destiné à toute entreprise de construc-tion métallique. Ce label peut porter sur des produits unitaires fabriqués en

série, comme sur des systèmes élaborés associant plusieurs éléments ou encore sur des parties d’ouvrages (structure, enveloppe) permettant la réalisation au moins partielle d’une construction. Ainsi, quelque soit sa taille ou ses domaines d’activité, toute entreprise peut obtenir une labellisation pour l’un ou plusieurs de ses PRP.

• Evolutif : BlueMetalPlus™ repose sur une série de référentiels réglementaires et normatifs, fruits notamment de l’har-monisation européenne. Afin de montrer la capacité des entreprises à intégrer ces nouvelles exigences, la labellisation déve-loppée est conçue pour pouvoir s’adapter à la parution régulière de textes législa-tifs, de normes et de règlements tech-niques, environnementaux et sociaux.

• Mesurable : BlueMetalPlus™ s’appuie sur une palette de plus de 100 critères d’évaluation. Chaque critère est affecté d’une note permettant l’évaluation quan-titative du PRP. Selon les domaines d’ex-ploitation souhaités, les critères, répar-tis en sept familles, forment la base ou constituent une performance ; d’autres encore dépassent largement les exi-gences et sont attribués en points bonus.

• Progressif : BlueMetalPlus™ accom-pagne les efforts d’amélioration de l’entre-prise sur ses lignes de produits. Ajusté aux diverses gammes de production, la démarche permet d’étendre la labellisation à une plus large palette de PRP en fonction de la stratégie et du rythme de l’entreprise.

Les principes fondamentaux

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Dossier

14

Le premier bénéficiaire de la démarche est évidemment le constructeur ou l’industriel dé-tenteur d’une labellisation BlueMetalPlus™ à qui elle apporte :• un accompagnement de son appropria-

tion des règles et normes applicables à la construction métallique, et de son enga-gement dans le développement durable pour la réalisation du produit certifié ;

• la reconnaissance de cette appropria-tion et de cet engagement par une tierce partie, référence française en matière de construction métallique ;

• un mode d’amélioration continue du PRP labellisé ;

• la possibilité d’accéder à des conditions d’assurance plus avantageuses ;

• l’acquisition d’un degré de confiance accru de la part de maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre ;

• la possibilité de coupler la démarche BlueMetalPlus™ à une démarche de certification CE, le CTICM étant orga-nisme notifié au sens de la Directive 89/106/CEE du 21/12/88 et accrédité par le COFRAC pour l’évaluation de la conformité au marquage CE de produits de construction métallique.

Pour les utilisateurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, la démarche BlueMetal-Plus™ permet :• l’identification d’entreprises délivrant des

PRP évalués et maitrisant les étapes clés de leur réalisation : études, fabrication

– et dans le cas du PRP « GLOBAL » - mise en œuvre ;

• la possibilité d’alléger le suivi de leurs fournisseurs dans le domaine de la construction métallique, en se fondant sur le processus d’évaluation avec suivi périodique de BlueMetalPlus™;

• l’intégration de la contribution d’un inter-venant déjà concerné par ces aspects, à leur propre démarche environnementale,

• la présomption d’un déroulement opti-misé pour les opérations de construction mettant en œuvre des PRP labellisés.

Pour les contrôleurs techniques, la dé-marche BlueMetalPlus™ permet :• la présomption d’une meilleure maîtrise

des risques liés à la construction métal-lique dans les opérations mettant en œuvre des PRP labellisés ;

• la possibilité de donner, dans le cadre de ces opérations, une plus grande priorité au traitement des points les plus sinis-trants, notamment les interfaces entre lots.

Les assureurs construction vont retrouver dans la démarche BlueMetalPlus™ le même attrait d’une meilleure maîtrise des risques liés à la construction métallique dans les opérations mettant en œuvre des PRP labellisés. Une compagnie leader sur ce domaine a d’ores et déjà confirmé son intérêt pour la labellisation, et précisé que cet intérêt pourrait se traduire par des conditions tarifaires plus avantageuses.

Les atouts offerts par BlueMetalPlus™

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Tableau synthétique des champs d’exploitation de BlueMetalPlus™ PRP GLOBAL

BâtimentsBâtiments R0 à usage industriel ou agricole – structure acier composée de laminés marchands – portée jusqu’à 25 mTous bâtiments à usage industriel, logistique ou agricole – structure acier – toute portéeBâtiment public : ERP de catégories 4 et 5, selon capacité d’accueilBâtiment public : ERP de catégories 1 à 3, selon capacité d’accueilBâtiments à usage d’habitation ou de bureaux jusqu’à R+2Tous bâtiments à usage d’habitation ou de bureaux jusqu’à R+8Bâtiments R0 – structure aluminiumIGH

Ouvrages d’artPasserelles piétonnes jusqu’à 25 mètres de portée – acier Toutes passerelles piétonnes – acier Ponts (route/rail) jusqu’à 35 mètres de portée – acier Tous ponts – acierTous ponts – structure mixtePasserelles piétonnes – structure aluminium

Pylônes et mâtsPylônes et mâts autostablesPylônes et mats haubanésMâts d’éclairage de grande hauteurMâts d’éclairage (droit < 22 m, avec crosse < 18 m)

SilosSilos circulaires acierSilos circulaires aluminiumSilos carrés à tirants

Autres ouvragesOuvrages maritimes et fluviauxOuvrages mobiles

PRP SYSTÈMEBâtiments complets à structure acierBâtiments complets à structure aluminiumEmpannages, lissagesKits de plancherKits de ponts démontablesTribunes démontablesSerres horticolesRack – rayonnages -Casier bâtimentFaçade rideauProduits d’affichageMobilier urbainProduits de la route et des transports

PRP UNITAIREEléments de structure en acierEléments de structure en aluminiumEléments d’assemblagesEléments de couvertureEléments de bardage

Les domaines de labellisation BlueMetal-Plus™ sont répertoriés à l’aide de trois caractéristiques : • le type de PRP (Produit Réalisé suivant

des Processus identifiés) : global, sys-tème, ou unitaire ;

• le champ d’exploitation désigné pour le PRP concerné, en distinguant formellement PRP à usage de structure, PRP à usage d’enveloppe et PRP combinant les deux usages, et en associant à tout PRP à usage de structure, la classe d’exécution EXC retenue dans les processus de fabrication, voire de mise en œuvre (PRP global) ;

• la (ou les) mention(s), traduisant la prise en compte dans la réalisation du PRP, de caractéristiques ou comportements spécifiques :- comportement lors d’un séisme (mention

SIS) : en précisant si la méthode utilisée pour démontrer le bon comportement du produit lors d’un séisme est non-dissipa-tive (classes DCL, DCL+) ou dissipative (classes DCM, DCH) ;

- comportement lors d’un incendie (mention FEU) : en précisant le type de méthode uti-lisée pour l’analyse en situation d’incen-die : approche forfaitaire, approche sim-plifiée sous condition de feu normalisé, approche avancée sous condition de feu normalisé, approche ISI en s’appuyant sur des scénarios d’incendie réel ;

- comportement à la fatigue (mention FTG) ;

- comportement thermique (THR) : res-pect des exigences réglementaires et normatives propres au comportement thermique du produit.

Les domaines de labellisation : PRP, champs d’exploitation, mentions

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations 15

Dossier

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BlueMetalPlus™ est un label permettant d’évaluer la qualité d’un produit réalisé suivant un processus défini (PRP) en deux étapes : une évaluation initiale, puis un suivi périodique.La décision d’attribution initiale des attes-

tations BlueMetalPlus™ se fait suivant plusieurs étapes comme décrit dans le schéma ci-dessous. L’évaluation initiale comprend une analyse documentaire ET une inspection sur sites.Un questionnaire de pré-inscription est mis à disposition sur www.bluemetalplus.com pour établir la demande initiale. Il a pour but de collecter les premières informations sur l’environnement de l’entreprise et for-maliser la demande de labellisation. Afin de bien définir le domaine de labellisa-tion souhaité par le demandeur, le CTICM effectue une étude de recevabilité. Ceci permet de valider la cohérence du domaine visé avec le PRP pour lequel BlueMe-talPlus™ est demandé, notamment en termes de classes d’exécution.Si l’entreprise s’engage concrètement vers une labellisation, la procédure d’évaluation initiale est alors enclenchée.L’analyse documentaire permet, préalable-ment à l’inspection, de valider les notes de justification des réponses aux exigences applicables au PRP déclaré, d’en analyser les processus de fabrication, ainsi que les contributions aux préoccupations du déve-loppement durable. L’inspection de contrôle sur sites ensuite réalisée valide l’application concrète des éléments examinés lors de l’analyse docu-mentaire démontrant la maÎtrise du PRP. Pour un PRP « Global », l’inspection d’un

chantier représentatif et adapté au champ d’exploitation devra impérativement avoir lieu. Chaque inspection fait l’objet d’un rapport incluant les éventuelles fiches d’écarts.

Suite à ces étapes, le Comité de décision, réuni plusieurs fois par an, émet la décision finale : • attribution de l’attestation pour le PRP

demandé et accord du droit d’usage du label BlueMetalPlus™,

• refus du droit d’usage du label BlueMetalPlus™,

Afin d’avoir une continuité dans l’évaluation de BlueMetalPlus™ et de s’assurer du maintien de la fiabilité d’un PRP labellisé, un suivi est nécessaire qui comporte une phase de premier suivi avec une inspection sur site(s), avant le déclenchement d’un suivi périodique.Le premier suivi consiste à réaliser une ins-pection 18 mois après l’inspection initiale.Le suivi périodique du label BlueMetalPlus™ est une démarche régulière assurée successi-vement par : • une déclaration du fabricant confirmant

que le PRP labellisé n’a pas subi de modi-fications majeures

• une analyse documentaire permettant de constater le maintien des performances du PRP,

• une inspection de révision.BlueMetalPlus™ étant progressif, le dé-tenteur de l’attestation peut faire évoluer les domaines de labellisation de ses PRP soit vers une extension d’un PRP déjà label-lisé (changement de dimensions, ..), soit un tout nouveau PRP.

L’analyse documentaire consiste en l’examen des pièces suivantes fournies par le demandeur : • les justificatifs de

la conformité de la situation juridique et administrative de l’entité,

• l’examen des plans et des pièces graphiques décrivant le PRP,

• les notes de justification correspondant aux champs d’exploitation demandés. À noter que le respect de l’exigence « résistance mécanique et stabilité » sera systématiquement vérifié,

• le manuel de contrôle sur site (MCSS) décrivant les étapes du PRP (à travers des procédures, des instructions, …) tout en prenant en compte les aspects de développement durable liés à celui-ci.

Pour un PRP global, un chapitre consacré aux opérations de montage devra être fourni.

Le fonctionnement opérationnel

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La méthode d’évaluation du label traduit deux des objectifs affichés par BlueMetalPlus™ : mettre en valeur les qualités des produits et des réalisations issus de l’industrie de la construction métallique et constituer une voie de progrès commune à tous les profession-nels de la filière.À l’image du dispositif mis en place, la mé-thode se devait d’être flexible pour s’adap-ter au large éventail de PRP envisageables, mais aussi pour offrir une véritable analyse de la performance. Dans ce but, une liste de critères commune à tous les PRP et un principe de notation forment le socle de la méthode d’évaluation.Relevant des exigences techniques comme des aspects environnementaux et sociaux, la centaine de critères est présentée dans un tableau et classée en sept familles :• approvisionnement ;• conception ; • fabrication ; • traitements de surfaces ; • montage (pour le prp global) ; • sous-produits ;• dispositions générales appliquées au PRP.À un critère donné correspondent un à

quatre crédits selon une déclinaison cohé-rente. Une fiche d’évaluation décrit préci-sément les crédits et leurs modalités d’ob-tention : description, nature de la preuve à fournir, exigences de validation requises, textes de référence.

Le contenu des éva-luations du label BlueMetalPlus™, décrites en détail dans le Référentiel, porte autant sur le respect des textes de références en rap-port avec le PRP visé que sur les éléments décrivant les proces-sus qui lui sont asso-ciés et les preuves de leurs applications.

Selon qu’il s’agit d’un PRP « unitaire », « sys-tème » ou « global », les critères peuvent relever d’une exigence fondamentale (la résistance du mode d’assemblage princi-pal d’un système, par exemple), ou d’une option d’application (un traitement de

La méthode d’évaluation

Réf Crédit CatégorieCOP1 Crédit

Objectif du crédit

Crédit Description

Preuve à fournir

Exigences de validation du crédit

Référence

Crédit 1 : Connaissance des Eurocodes

Crédit 2 : Pratique des Eurocodes

Crédit 2 : Note de justification type ou 2 dossiers avec note de calcul adaptée parmi 5 + liste des logiciels utilisés

Crédit 1 : Fiche de poste ou grille habilitation précisant niveaux de calculs (simple, complexe)

Crédit 3 : Maitrise de la sous-traitance BE - structure

CONCEPTION -calcul/essaisstructure et solidité à froid

Il sera démontré que les notes de calcul sont réalisées suivant les Eurocodes par du personnel qualifié (interne ou externe). Le crédit 1 est toujours évalué même si les notes de calcul sont réalisées par un bureau d'étude extérieur .note: si externe à considerer comme sous-traitant ou fournisseur suivant les accords entre le demandeur et le bureau d'étude

Crédit 3 : Procédure avec détails pour la validation et le suivi des sous-traitants

Cahier des charges et pièces graphiques

Crédit 3 : Dossier suivi et validé d'un sous-traitant BE structure .

EUROCODES et annexes nationales françaises

Conformité de la méthodologie à l'EUROCODE des notes de calcul (hors inspection) et maitrise des logiciels utilisés.

Crédit 2 :

Manuel Qualité ou équivalent

Crédit 1 : Document justifiant d'une connaissance suffisante des eurocodes pour évaluer les notes de calculs

Exemple de fiche d’évaluation : Critère de conception (COP 1) avec 3 crédits

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations 17

Dossier

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surface par exemple). Pour les exigences fondamentales comme pour les options d’applications, ce barème distingue les cri-tères constituant une base essentielle en vertu des textes de référence applicables, de ceux témoignant d’une disposition de performance. Souhaitant souligner les efforts de progrès, le Référentiel a prévu pour certains crédits d’octroyer un bonus, témoin d’une démarche volontariste.Ainsi, à chaque type de PRP (unitaire/système/global) correspond un barème

préétabli qui fixe le seuil à atteindre pour l’attribution du label BlueMetalPlus™ : ce seuil est toujours un peu supérieur à la simple addition des points de « base », systématiquement requis, traduisant la dé-marche de progrès.

L’ensemble de ces outils de notation est commun à toutes les phases de la vie du la-bel : de l’évaluation initiale aux inspections.

Témoignage

En ce début d’été où chacun scrute le ciel avant de penser à « se mettre au vert », la construction métallique vient de hisser haut et fort le pavois bleu dans le monde de la construction.Bleu acier bien entendu, mais plus largement « BlueMetalPlus™ » pour signifier à la fois, son excellence technique mais aussi son engagement à cultiver ses atouts vertueusement durables de filière sèche à base d’un matériau indéfiniment recyclable et effectivement recyclé, l’acier.

Ce lancement* d’un label volontaire par tierce partie arrive à point nommé en ce qu’il coïncide avec de nombreux progrès techniques accomplis par les entreprises, tant au plan purement constructif, avec le renouvellement quasi complet du corpus technique européen visant à la fois conception et exécution, maîtrise des techniques d’ingénierie en sécurité incendie, de la réglementation thermique, qu’au plan de leur engagement à encore améliorer et minorer l’impact de leurs activités vis-à-vis des hommes et de l’environnement.

Ces changements qui constituent autant de progrès d’une profession tournée vers la satisfaction de ses clients se devaient d’être portés à la connaissance du plus grand nombre.

Profession de très haute technicité, la construction métallique n’entendait pas communiquer autrement qu’en apportant à ses clients la preuve intangible de ses engagements. Après 2 ans de travaux, c’est chose faite, BlueMetalPlus™ s’affiche désormais en référence d’excellence durable d’une construction métallique qui l’est, elle-même, encore plus.

Résolument Bleu ? Résolument mieux !

* BLUEMETALPLUS a été officiellement lancé lors du congrès de la construction métallique le vendredi 22 Juin 2012 au Puy-du-Fou en Vendée.

Résolument Bleu !

J.-L. Gauliard, secrétaire général du Syndicat de la construction métallique de France

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Dossier

« Voilà. Nous vous avons dit l’essentiel sur BlueMetalPlus™. Sans doute partagez-vous maintenant notre conviction : la dé-marche que nous vous proposons constitue une véritable opportunité pour la construc-tion métallique. La solidité de ses fonde-ments techniques, le niveau d’exigence des critères d’attribution du label lui confèrent toute la crédibilité nécessaire pour être le vecteur efficace d’une image de qualité, forte, lisible.Il faut maintenant concrétiser. Plus vous serez nombreux, constructeurs et indus-triels, à vous engager dans le processus BlueMetalPlus™, plus l’image véhiculée

sera forte et plus les fruits seront beaux pour notre profession.N’hésitez pas à vous connecter sur www.bluemetalplus.com pour renseigner le questionnaire de pré-inscription. Nous vous accompagnerons pour définir la meil-leure déclinaison du label, adaptée à votre activité de construction métallique et à la valorisation optimale de vos produits et réalisations.

À très bientôt.L’équipe BlueMetalPlus™.

Toutes ces informations sont reprises en détail sur le site internet dédié au label : www.bluemetalplus.com Le site donne également accès à quelques documents supports, téléchargeables dans le menu Ressources et au formulaire de demande de pré-inscription pour les entreprises inté-ressées par cette démarche. Très rapide-ment, le site fournira la liste des PRP label-lisés, en précisant notamment le détenteur du label et son implantation géographique.

Lorsque l’entreprise s’est engagée concrè-tement vers le label BlueMetalPlus™, un « Espace BlueMetalPlus™ » est mis à sa disposition sur la partie privée du site inter-net pour faciliter la gestion et le suivi de BlueMetalPlus™. Propre à chaque entre-prise, il constitue une zone d’échange privi-légiée et protégée entre le client et l’équipe BlueMetalPlus™. Accessible à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe, cet espace permet de télécharger des documents pour les étapes d’analyse, de consulter ou de modifier la fiche d’identité de l’entreprise, de faire le point sur les événements à venir pour chaque PRP labellisé ou encore de pro-céder à de nouvelles demandes.

Le site www.bluemetalplus.com

Et maintenant…

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Conception parasismique des fondations. Prise en compte des déplacements différentiels

L’EN 1998-5 fixe des exigences minimales concernant la reprise des déplacements diffé-rentiels entre les différents points de liaison de la structure avec ses fondations.

La clause 5.4.1.2 (2) de cet Eurocode per-met de considérer qu’aucune sollicitation sup-plémentaire n’est induite dans la structure quand l’une des trois conditions suivantes est vérifiée :

•  les fondations sont disposées dans le même plan horizontal et des longrines ou un dallage adéquats relient entre eux les têtes de semelles ou de pieux ;

•  le bâtiment est entièrement situé sur un sol de classe A, quelle que soit la zone de sismicité ;

•  le bâtiment est entièrement situé sur un sol de classe B, en zone de sismicité 2.

La classe de sol rend compte de l’influence locale sur les actions sismiques. Elle dépend du profil stratigraphique des couches de sol sous le bâtiment et est définie par le Tableau 3.1 de l’EN 1998-1. Cette classe doit normalement être définie par un bureau d’études spécialisé.

Quand aucune des trois conditions précé-dentes n’est obtenue, il convient de prendre en compte dans l’analyse de la structure primaire du bâtiment la majoration des actions sismiques dues aux déplacements différentiels entre les

points d’appuis de cette structure. Les dépla-cements différentiels à considérer sont définis par la clause 3.3 (6) de l’EN 1998-2 et sont explicités ci-dessous.

On considère une file de n+1 poteaux, reliant la structure aux fondations. Le premier poteau est choisi comme poteau de référence. La posi-tion des autres poteaux, notée x

i pour i compris

entre 1 et n, est mesurée par la distance hori-zontale entre le point de fondation du poteau i et celle du poteau de référence. (Figure 1).

L’effet des déplacements différentiels sur la structure peut être représenté par deux sys-tèmes de chargement à prendre successive-ment en compte, sans qu’il soit nécessaire de cumuler les effets de ces deux systèmes.

Le premier système, dit système A, suppose que tous les points de fondation s’éloignent (ou se rapprochent) simultanément les uns des autres. (Figure 2)

Le déplacement relatif du pied de poteau i par rapport au pied de poteau de référence se cal-cule de la manière suivante :

2, giiA dXd

avec : Xi : position relative du poteau i

définie par :

g

ii L

xX mais X

i ≤ 1

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Figure 1 : File de poteaux

Figure 2 : Déplacements différentiels du système A

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Lg : distance au-delà de laquelle les mouvements du sol peuvent être considérés comme totalement indépendants. Cette distance est définie en fonction de la classe du sol par le Tableau 3.1 de l’EN 1998-2, repris ci-dessous.

Tableau 1 : Définition de la distance Lg

Classe de sol A B C D E

Lg (m) 600 500 400 300 500

dg : déplacement de calcul du sol, cor-

respondant à la classe de sol du pied de poteau i, conformément à la relation suivante (cf. 3.2.2.4 l’EN 1988-1) :

DCgg TTSad 025,0

S : paramètre de sol, défini par la réglementation (cf. arrêté du 22 octobre 2010 pour les bâtiments à risque normal) ;

TC

, TD : périodes délimitant les parties

du spectre de réponse de calcul, définies par la réglementation (ibid.) ;

ag : accélération de calcul pour un sol

de classe A (cf. 3.2.2.2 de l’EN 1998-1)

Dans le système A, on doit considérer les deux situations possibles : soit tous les appuis s’éloignent (valeurs positives des déplacement d

A,i), soit tous les appuis se rapprochent (valeurs

négatives des déplacement dA,i

).

Le second système est appelé le système B, il couvre la situation où les déplacements de sol

se produisent dans les directions opposées au droit de pieds de poteaux adjacents. Le déplace-ment qui doit être imposé au pied de poteau i (0 ≤ i ≤ n) est donné par la relation suivante :

2, gmiriB dXd

avec : br : coefficient prenant en compte

l’amplitude des déplacements du sol se produisant dans une direc-tion opposée au droit de supports adjacents, sa valeur étant définie de la manière suivante :

br = 0,5 pour le poteau i si l’appui

de ce poteau et les deux appuis adjacents sont situés sur un sol de même classe ;

br = 1 pour les autres cas.

Xmi

: coefficient défini par :

g

imi L

LX ,

Lm,i

: moyenne des distances de l’appui i à ses deux appuis voisins :

)(2

111, iiim xxL pour un appui

intermédiaire

Lm,0 = x1 – x0 pour le premier appui

Lm,n = xn – xn-1 pour le dernier appui

Les signes des déplacements dB,i

sont alternés à chaque appui. Les deux situations représen-tées sur la figure 3 suivante sont à prendre en compte.

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Conception parasismique des fondations. Prise en compte des déplacements différentiels

Figure 3 : Déplacements différentiels du système B

Figure 3 : Déplacements différentiels du système B

Spécification de boulons et tiges d’ancrage de grands diamètres

Nouvelles normes de boulonnerieL’EN 1090-2 renvoie aux normes EN 15048 et

EN 14399 respectivement pour les boulons non précontraints et les boulons précontraints. La gamme des diamètres de boulons s’arrête pour ces deux normes à M36. Ces deux précédentes normes se référent aux normes ISO 898 pour les vis et écrous qui s’arrêtent au diamètre M39. Les boulons de diamètre supérieur à M36 consti-tuent des « boulons de grands diamètres » non couverts par les normes EN 15048 et EN 14399.

Pour les boulons de diamètres « hors norme », il y a lieu de s’assurer, dans la mesure du possible et en fonction de l’importance de la construction, de performances mécaniques et d’un contrôle de qualité comparables à ceux garantis pour la gamme usuelle de la boulonnerie, c’est-à-dire celle qui est couverte par les normes EN et pour laquelle – de plus – le fabricant a obtenu le droit de marquage CE pertinent.

En ce qui concerne les caractéristiques et exigences relatives aux tiges d’ancrage, on se réfère dans la mesure du possible aux pratiques et normes pour la boulonnerie. Ainsi, il est écrit concernant les boulons d’ancrage dans le para-graphe 5.6.7 de la norme EN 1090-2:

« Les boulons d’ancrage doivent avoir des ca-ractéristiques mécaniques conformes à l’EN ISO 898-1 ou être fabriqués à partir d’un acier laminé à chaud conforme aux EN 10025-2 à EN 10025-4. Si spécifié, il est permis d’utiliser des aciers pour béton armé. Dans ce cas, ils doivent être conformes à l’EN 10080 et la nuance d’acier doit être spécifiée.»

Assemblages avec boulons de grands diamètres

L’utilisation de plus en plus fréquente d’aciers à haute limite d’élasticité dans la construction impose une conception d’assemblages par pla-tines d’extrémité plus performante, et – en par-ticulier – une augmentation de la résistance des boulons. Il peut être difficile de trouver des fa-bricants de boulons produisant des boulons de grands diamètres. Les utilisateurs sont effecti-vement parfois confrontés aux inconvénients sui-vants : soit les fabricants n’offrent pas toujours la

gamme complète de produits standardisés, soit un délai de livraison assez important est exigé pour les boulons de grands diamètres. Pour ces raisons, les utilisateurs peuvent être conduits à se tourner vers d’autres produits, par exemple des boulons type DIN HV Classe 10.9 ou encore des boulons type BS Classe 8.8, qui sont plus facilement disponibles sur le marché dans des diamètres allant jusqu’au M42 ou plus.

Assemblages de pieds de poteauxDans les assemblages de pieds de poteaux

soumis à des efforts significatifs, par exemple les assemblages aux pieds des palées de stabi-lité, il est courant d’utiliser des tiges de grands diamètres pour combler la difficulté technique liée à l’emploi d’acier à haute résistance pour les tiges d’ancrage. Le pliage éventuel en coude ou en crosse ainsi que les filetages nécessaires aux extrémités de ces tiges d’ancrage sont par-fois effectués par le fabricant lui-même, soit sur des barres lisses, soit sur des barres d’armature pour le béton. Dans certains domaines, il est de-venu courant de prendre comme tiges des barres d’armature à haute adhérence sur lesquelles – après avoir ôté par usinage la partie déformée – on réalise le filetage sur la longueur souhai-tée. L’usinage du filetage ne devrait pas avoir un impact néfaste sur les propriétés mécaniques de la tige, mais un filetage réalisé par forgeage ou par frappe à froid peut localement modifier ses propriétés à cause de l’écrouissage.

Conseils pour la spécification de tiges d’ancrage de diamètres couverts par les normes EN pour la boulonnerie non précontrainte

•  Les normes pour la boulonnerie NF EN ISO 898-1 (vis) et NF EN ISO 898-2 (écrous) traitent les éléments jusqu’au diamètre M39. Les filetages des tiges d’ancrage de dia-mètre inférieur ou égal à M39 doivent être conformes à la norme NF EN ISO 898-1 et les écrous de diamètre inférieur ou égal à M39 doivent être conformes à la norme NF EN ISO 898-2.

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•  Il est conseillé que la résilience de l’acier des tiges soit au moins KV 27 Joules à -20°C.

•  Les définitions de la norme NF EN 15048 -1 pour les lots de fabrication des vis (ici pour les tiges), des écrous et des ensembles « tige d’ancrage » (ici tige/écrou) doivent être respec-tées.

•  Un contrôle de qualité – incluant pro-grammes d’essais, traçabilité des matières et archivage – conforme à la norme NF EN 15048-1 doit être exigé.

•  Lorsque l’essai de traction de la norme NF EN 15048-2 sur des ensembles tige/écrou n’est pas fait ou ne peut pas être réalisé, il est conseillé de faire des essais de serrage sur un vérin hydraulique à trou central au moins jusqu’à l’atteinte d’une traction de valeur nominale Fb = 0,9 fub As. Il est conseillé de réaliser 5 es-sais par lot d’ensemble pour lesquels aucune rupture ou ruine par arrachement des filetages ne devrait se produire.

Conseils pour la spécification de boulons et de tiges d’ancrage de diamètres supérieurs à M36

•  Les définitions de la norme NF EN 15048 -1 pour les lots de fabrication des vis (ici pour les tiges), des écrous et des ensembles « tige d’ancrage » (ici tige/écrou) doivent être respec-tées.

•  Un contrôle de qualité – incluant pro-grammes d’essais, traçabilité des matières et archivage – conforme à la norme NF EN 15048-

1 doit être exigé. Cependant, pour les essais de charge d’épreuve et de traction sur des ensembles tige/écrou de grand diamètre, voir ci-dessous.

•  Les critères des normes NF EN 898-1 et 2 pour les caractéristiques mécaniques et géo-métriques pour les vis/tiges et pour les écrous respectivement doivent être respectés dans la mesure du possible.

•  Il est conseillé que la résilience de l’acier des tiges finies soit au moins KV 27 Joules à -20°C.

•  Si le filetage des tiges est réalisé par frappe à froid, sauf justification particulière, la frappe doit être suivie par un traitement ther-mique. Les filetages sur des barres constituées de ronds peuvent être réalisés par usinage.

•  Lorsqu’au moins l’un des essais suivants :•  l’essai de charge d’épreuve sur les

tiges,•  l’essai de charge d’épreuve sur les

écrous, •  l’essai de traction de la norme NF EN

15048-2 sur des ensembles tige/écrou.

n’est pas effectué ou ne peut pas être réalisé, il est conseillé de réaliser des essais de serrage d’ensembles tige/écrou sur un vérin hydraulique à trou central au moins jusqu’à l’atteinte d’une traction de valeur nominale Fb = 0,9 fub As. Il est conseillé de réaliser 5 essais par lot d’ensemble pour lesquels aucune rupture ou ruine par arra-chement des filetages ne devrait se produire.

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Spécification de boulons et tiges d’ancrage de grands diamètres

Actualités

Pour la dixième année consécutive, Construir-Acier a organisé son grand concours d’idées. Sujet : « Plus vite, plus haut, plus fort » : l’acier aux Jeux olympiques. Imaginez un ou plusieurs équipements du parc olym-pique (stade d’athlétisme, salle indoor ou bâtiment du village des athlètes) en utilisant toutes les caractéristiques techniques et esthétiques de l’acier. Les candidats avaient également la possibilité de participer au concours Acier Galva 2012. C’est donc le 24 mai dernier, à la cité de l’architecture et du patrimoine, que le jury, présidé par l’architecte Michel Regembal, a reçu les candidats étudiants issus des écoles d’architecture et d’ingénieurs venus défendre leurs projets. «Une évidence», «une maturité dans la

présentation», «une vraie réflexion sur le programme», «un processus intelli-gent», «une élégance du bâti», «une intelli-gence contextuelle»... : le jury n’a, en fait, pas cessé de tarir d’éloge sur les projets présentés. Après délibération, il a décidé d’attribuer une médaille d’or dans chaque catégorie aux projets suivants : - Médaille d’or catégorie stade olympique :O-Ring (ENSA Montpellier)

- Médaille d’or catégorie salle indoor : Gas Holder (ENSA Marne la Vallée, Ver-sailles - Paris Malaquais, École des Ponts et chaussées Paris)

- Médaille d’or catégorie village olympique :Open Steel (ENSA Nancy)

- Mention spéciale, salle indoor : Stratford Arena (ENSA Paris Val de Seine)

JURY DU 24 mai 2012

PROJETS FiNaLiSTES

« Plus vite, Plus haut,

Plus fort ! »henri Didon, 1891.

2012 ACIERCONCOURS

Concours Acier 2012« Plus vite, plus haut, plus fort ! »L’intitulé du sujet de l’édition 2012 du concours Acier

de ConstruirAcier a tenu toutes ses promesses ! Les

12 équipes candidates ont passé le grand oral de

présentation de leurs projets devant un jury d’experts le

24 mai dernier. Tapis rouge et palmarès…

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations20

Médaille d’or catégorie salle indoor : Gas HolderAmandine Cersosimo, ENSA Marne-la-Vallée - Nabil Aissaoui, ENSA VersaillesCharles Bernard, École des Ponts et chaussées Paris - Martin Genet, Xavier Seurre, ENSA Paris Malaquais

« Plus vite, plus haut, plus fort », la devise prend tout son sens au Royame-Uni, nation pionnière qui a exploré les possibilités ar-chitecturales et techniques du métal, démo-cratisant son utilisation au moment de la révolution industrielle. La rivière traversant le parc olympique est toujours bordée de constructions témoins de l’activité indus-trielle de l’époque comme les gazomètres, réservoirs permettant le stockage et la distribution du gaz dans la ville. La recon-version de deux de ces gigantesques char-pentes métalliques circulaires a un double avantage : la forme singulière du gazomètre donne à la salle indoor une véritable iden-tité visuelle et autorise de fait la transition de simple gymnase en pôle culturel et salle

de concert ainsi qu’une forte visibilité sur le site. Reprenant la typologie du dôme, une toiture haubannée couvre la salle en prenant appui sur la structure existante ren-forcée par un anneau structurel disposé à sa périphérie. Le nouvel édifice reconverti reprend alors le même principe d’organisa-tion que l’ancien : la salle est située dans une partie enterrée. L’ancienne structure du gazomètre marque la présence de la salle, invisible depuis la rue. Sa présence est paradoxalement marquée par une absence, elle est architecture de la disparition. Enfin, le grand hall entourant le gazomètre, grâce à la flexibilité offerte par la trame libre et à la toiture d’épaisseur minimale, permet d’accueillir de nombreux programmes.

Concours Acier 2012Les lauréatsMédaille d’or catégorie stade olympique : O-RingHugo Ferrari, Thibaud Becquer, Hicham Ja-biroune, Gaël Oudin, Aurijoy Mitter, Pierre Rachou-Langlatte, ENSA MontpellierLe stade olympique constitue l’élément le plus emblématique des Jeux, rassemblant des équipes, athlètes et supporters venus du monde entier. Il crée l’unité, synthétisée ici dans une forme symboliquement forte: un anneau blanc soulevé du sol. Mais plus qu’un monolithe édifié à la gloire du sport, il est surtout une interface perméable. Le sol libéré de barrières rend le stade indif-féremment accessible de tous ses côtés. Le passage du parvis sous la façade de l’anneau révèle une multitude de circula-tions, d’accès et de locaux d’activités sus-pendus sous les gradins, derrière une paroi en acier perforé. Ce dispositif propose une qualification de l’espace de transition entre l’enceinte et l’extérieur : les circulations se font le long d’un parcours aéré, lumineux et riche de perspectives visuelles, visibles

depuis l’extérieur. Une colonnade de po-teaux verticaux mise en retrait supporte les poutres tridimensionnelles du auvent, dont les déformations sont reprises par une bielle verticale portant le bandeau de la façade liée à une poutre basculante hori-zontale. L’acier employé dans le système structurel et les assemblages permet le dé-montage des éléments après les Jeux Olym-piques : la partie supérieure de la façade est retirée et la couverture est abaissée verticalement le long des poteaux qui sont raccourcis.

21CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Actualités

Médaille d’or catégorie village olympique : Open Steel Grégoire Morel-Fort, Marine Bertrand, Gaël Claude, ENSA Nancy

Open Steel s’implante sur un site pivot, la presqu’île comprise entre le nouveau stade et la piscine olympique. S’y intègrent des plots de logements, dans la continuité des habitations déjà présentes à l’est du site. L’implantation des bâtiments per-met de séquencer le site en redéfinissant les limites entre les espaces verts de la berge et les espaces minéraux du parvis. La structure primaire en acier galvanisé des plots est composée d’éléments stan-dard qui permettent de répéter le module à moindre coût. Elle accueille sur chacun de ses niveaux des cellules d’habitations

indépendantes et modulaires. Dans les étages, la cellule pour athlète est associée par deux ou par trois afin de se transfor-mer en T2 ou T3 par une mise en oeuvre rapide et avec le moins de perte de maté-riaux possible. L’organisation intérieure de la cellule après les JO devient totalement modulable et appropriable par l’usager. Des travées sont laissées libres entre chaque logement. Elles sont investies par des jar-dins et des potagers collectifs. Le rez-de-chaussée offre un volume généreux pour les commerces et l’espace de restauration et autorise sa reconversion en duplex.

Mention spéciale, catégorie salle indoor : Stratford ArenaJérèmy Germe, Chloé Thomazo, ENSA Paris Val de Seine

Situé au sud-ouest du parc olympique, le site choisi est une presqu’île. La parcelle est délimitée au nord par le faisceau de voies du Pudding Mill, bordée à l’ouest par la rivière qui traverse le parc olympique et à l’est par le Greenway, un des accès pié-ton et vélo au Parc. Au carrefour de nom-breux flux, le projet sert de point d’appel à

l’échelle de la ville puisqu’il est directement connecté aux voies ferrées et à un accès du parc olympique. L’accent est mis sur la fluidité de la circulation des visiteurs dont le flot peut atteindre 3 620 personnes. Le projet est établi sur un axe longitudinal de manière à ce que les publics suivent des cheminements simples du parvis jusqu’à leurs places. La façade sur l’esplanade peut largement s’ouvrir de manière à faciliter l’accès dans le hall. Il est occupé par cinq volumes en bande regroupant l’accueil, les billetteries et les consignes. Le public est ensuite dirigé vers les points de contrôles et les passerelles permettant d’accéder aux gradins. Il peut également accéder au restaurant et à la boutique situés sur le toit. La couverture est végétalisée et offre un grand panorama sur le parc olympique et les quartiers de l’ouest londonien.

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations22

Le sujet de cette édition 2012 a manifeste-ment inspiré les étudiants en école d’archi-tecture intérieure. Venus des quatre coins de France, le 10 mai dernier, les candidats regroupés en 12 équipes ont ainsi passé le grand oral à la Maison des Compagnons du Devoir de Paris devant un jury présidé par Stéphane Quigna, directeur de projets architecture intérieur et design d’Arte Char-pentier Architectes. Un jury impressionné par la pertinence et la qualité des travaux, la réflexion sur l’intégration des projets à

l’environnement et le travail de présenta-tion orale de chaque équipe.Les trois projets récompensés témoignent tous d’une authentique réflexion sur le lien avec l’environnement et leur adaptation à l’espace. Qu’il s’agisse d’un passage au gré des eaux, d’une entrée de métro ou d’une échappée mélodique, chaque projet a bel et bien trouvé son ancrage au sein d’un environnement pensé et conceptua-lisé. Place aux images et aux projets...

Concours Culture Acier 2012 Les lauréats :

1er prix : Le passage du Gois,Florence Pineau, Delphine Chopard, EFET Paris

2e prix : Une entrée contemporaine,Juliette Moreau, Jacques Foubert, Académie Charpentier

3e prix : Une fugue musicale,Coralie Marichez, Jordan Parrin, La Martinière Diderot

Concours Culture Acier 2012

« Vivre c’est passer d’un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner. »

Georges Perec

En partenariat avec les Compagnons du Devoir, le

concours Culture Acier 2012 a eu pour thème « Le

passage ». Pour un lieu existant de leur choix, les

étudiants en école d’architecture intérieure ont du

concevoir une porte réalisée essentiellement à base

d’acier.

1

2 3

Prix spécial : Vagues,Julie Bernard, ESAD Reims

23CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Des solutions performantes,au service de la construction

Avec plus de 35 ans d’expérience, Nemetschek Scia offre, à l’échelle internationale, des solutions logicielles performantes pour améliorer le processus complet de la construction quel que soit le type de structure. Rencontre avec Cyril Heck, responsable régional des ventes pour Nemetschek Scia.

Pouvez-vous nous présenter en bref la société Nemetschek Scia ?La société Nemetschek Scia est une société d’origine belge dédiée essentiellement à la création et au support de solutions logicielles pour améliorer le processus complet de la construction. Créée en 1974, la so-ciété compte environ 120 employés et connaît aujourd’hui une expan-sion considérable avec des activi-tés partout dans le monde (France, Allemagne, Autriche, Angleterre, Suisse, Benelux, Europe de l’Est et plus récemment Brésil et Etats-Unis). La société a été rachetée en

2006 par le groupe Nemetschek, premier éditeur européen de logi-ciels de construction. Un rachat qui nous permet de bénéficier de la col-laboration des nombreuses sociétés du groupe Nemetschek travaillant dans le domaine de l’ingénierie et, ainsi, d’offrir à nos clients un plus large éventail de logiciels.

Quel est l’impact de la régle-mentation sur votre activité et celle de vos clients ? Certaines normes, encore utili-sées en France, étant considérées comme obsolètes, la commission européenne de normalisation tra-vaille depuis une dizaine d’années sur ce qu’on appelle les Eurocodes : une réglementation s’adaptant par-faitement à l’échelle européenne. Un certain nombre de pays a inté-gré les Eurocodes à ses modes de construction (Belgique, Autriche, Danemark, etc.). D’autres en re-vanche, comme la France et l’Alle-magne, ont récemment amorcé leur utilisation, depuis 2010, dans certains grands projets commandés par les pouvoirs publics. Une utilisa-tion qui prend encore un peu plus de temps dans le privé.

La conjoncture française devrait bientôt changer, puisqu’une loi obli-gera les ingénieurs à concevoir leurs structures selon les recommanda-tions des Eurocodes pour les projets en zone sismique. En tant qu’édi-teurs de logiciels, nous veillons à nous adapter à ces normes et à for-mer nos utilisateurs, grâce à notre avantage concurrentiel qui nous

permet d’être en avance sur nos confrères français.

Nous avons, en effet, été les pre-miers à intégrer ces normes à nos logiciels et à avoir traversé avec suc-cès le processus de certification du CTICM. Nous essayons également, grâce aux Eurocodes, d’offrir à nos clients des logiciels plus pointus qui tiennent compte de spécificités auparavant ignorées par la norme française.

Pouvez-vous nous parler du mouvement Open BIM?L’Open BIM (Building Information Modeling) est l’évolution la plus ré-cente d’un mouvement datant d’en-viron une quinzaine d’années, créé afin de palier aux pertes de temps engendrées par la séparation des opérations de dessin et de calcul de structure. En effet, les deux par-ties étant séparées, on s’était rendu compte qu’il y avait pas mal de tra-vail fait en double. D’où l’idée de faire un échange de données entre un logiciel de calcul et de dessin. Pour optimiser ce processus, la plu-part des grands éditeurs de logiciels au niveau mondial ont réuni leurs efforts afin d’éditer un format de logiciel unique, le format IFC. Ce for-mat, bénéficiant d’une certification ISO, permet à tous de travailler plus efficacement et avec plus de trans-parence. Nous sommes convaincus de la né-cessité d’une collaboration ouverte et c’est pourquoi nous sommes fiers d’être membres fondateurs de cette initiative Open BIM.

Bio Express :Cyril Heck est responsable régional des ventes pour Scia pour l’Europe du Sud (Bel-gique, France, Espagne, Grèce) et l’Europe centrale (Allemagne, Autriche, Suisse). Il est égale-ment responsable du segment Engineering Design pour Ne-metschek Engineering, chargé du développement des logiciels de calcul de structure au niveau mondial.

Nemetschek en bref :Le groupe Nemetschek compte à son actif une dizaine de socié-tés (Allplan, Graphisoft, Maxon, Scia, etc.), ce qui représente 1200 collaborateurs, essentiel-lement en Europe, et environ 160 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre !

Nemetschek Scia sarlAgence commerciale: Tour d’Asnières, Sis 4 Avenue Laurent Cély, FR-92600 Asnières-sur-SeineTél : +33 03.28.33.28.67, Fax : +33 03.28.33.28.69, [email protected]

Fonctionnalités Eurocode

• Charges climatiques 2D ou 3D (EC1)• Calcul au 2nd ordre avec imperfections initiales (EC3-1-1)• Vérifi cation des éléments (EC3-1-1) *• Calcul de la résistance au feu (EC3-1-2)• Profi ls minces (EC3-1-3)• PRS en classe 4 (EC3-1-5)• Assemblages avec prise en compte de la semi-rigidité effective (EC3-1-8)• Poutres et poteaux mixtes (EC4)• Blocs de fondation (EC7), Calculs sismiques (EC8), Aluminium (EC9)• Prise en compte des principales Annexes Nationales (NF-EN, DIN-EN, BS-EN,

NBN-EN, NEN-EN etc.)

Scia Engineer. Au-delà du calcul. Explorer. Optimiser. Collaborer.

www.scia-online.com

Modélisation

Calcul

Production de plans d’ensemble

Lien vers Tekla Structures

Optimisation selon les Eurocodes

* Certifi cat d’évaluation par le CTICM concernant l’implémentation de l’EN1993-1-1, détails disponibles auprès de Scia ou du CTICM.

Certifi cat d’évaluation n° DCM-09033-JCD/PC *

AdvCTICM052012.indd 2 5/4/2012 12:27:12 PM

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Made in Paris :la haute couture de l’acier français défend ses valeurs !Si vous êtes en quête d’une réalisation de grande

envergure conçue et fabriquée exclusivement sur mesure,

si votre recherche porte sur un objet si possible complexe

nécessitant puissance et précision, si vous souhaitez

déplacer des charges impressionnantes, rendez-vous à

Nantes chez Joseph Paris, entité de Fayat Métal (Groupe

Fayat). Portrait d’orfèvres passionnés, bâtisseurs de

ponts roulants, de portiques, de pylônes, de grues et

d’ouvrages d’exception depuis plus de 140 ans...

ondée en 1869 par Joseph Pa-ris, un artisan nantais contem-

porain de Gustave Eiffel qui effectuait tous les travaux de serrurerie, la société épo-nyme est aujourd’hui un acteur référent du paysage français de la construction métallique. Ayant conservé ses attaches historiques, elle demeure établie au pied du Pont de Cheviré, dans le prolongement du centre-ville de la cité des Ducs de Bre-tagne. Regroupant sur un site unique son siège social, ses bureaux d’études et d’in-génierie ainsi qu’une unité de production de plus de 30 000 m² embranchée fer, la société respecte la mémoire des lieux qui ont assisté à son essor. Loin du tumulte de l’hyper-centre de Nantes, il y règne une atmosphère calme, voire de recueillement, témoignant de la profonde concentration perceptible dès l’entrée dans les bureaux d’études ou dans les ateliers. S’y côtoient des collaborateurs aux profils et fonctions variés qui semblent tous avoir en commun

de veiller avec la plus grande rigueur à la précision de chaque geste, qu’ils évoluent soit dans l’univers high-tech des bureaux d’études, soit au milieu des pièces d’acier magistrales réparties au sein de l’unité de production.Marquant de son empreinte le skyline nan-tais avec «la grue jaune», une réalisation classée dominant l’île de Nantes rappelant l’ADN du port de la ville et son riche passé industriel, Joseph Paris reste une société résolument tournée vers l’avenir. Ayant, à chaque époque, toujours su identifier les opportunités qui s’offraient à elle, la socié-té, depuis sa création, affiche une success story démontrant que dimension historique peut se conjuguer avec projection d’avenir.Spécialiste du levage hors normes, la socié-té s’est structurée pour capitaliser sur les synergies inhérentes à son appartenance à Fayat Métal. Elle se positionne toujours sur des créneaux spécifiques lui permet-tant de démontrer son savoir-faire dans la

Portrait

F

Thierry Crosnier, directeur général de Joseph Paris

La « grue jaune » vestige témoignant de l’activité portuaire de la ville de Nantes

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations26

réalisation d’ouvrages de haute technicité et de fortes capacités. Aujourd’hui, pour optimiser son développement, Joseph Paris a adopté un mode de fonctionnement repo-sant sur 5 activités :- levage,- offshore,- ouvrage d’art,- construction métallique,- travaux d’eau.Depuis 5 ans, Joseph Paris est dirigée par un ingénieur Arts et Métiers, Thierry Cros-nier. Rencontre avec ce professionnel qui a su conserver l’enthousiasme indispensable à la concrétisation de projets ambitieux.

CMI - Vous dirigez Joseph Paris depuis maintenant quelques années, comment percevez-vous votre société ?

Thierry Crosnier : Joseph Paris est une société qui puise son identité tant dans le niveau de sophistication et de puissance de ses réalisations de levage hors normes que dans l’implication et le savoir-faire humains qui la guident depuis sa création. Elle intervient aussi bien pour le compte de donneurs d’ordres privés que publics. En rejoignant la société, après avoir exercé des fonctions diverses dans des groupes aux cultures variées et vécu des expé-riences professionnelles tant en France qu’à l’international, j’ai été très impression-né par l’importance que l’individu revêt dans la stratégie de développement de Joseph Paris. Clairement, dans cette entreprise, l’humain est fondamentalement important dans la réalisation d’ouvrages spécifiques. Il est en effet intéressant d’observer que malgré l’ampleur et l’envergure de nos

réalisations, les étapes les plus capitales sont soit initiées et imaginées par nos ingé-nieurs, soit effectuées manuellement par nos techniciens et ouvriers.Cette attention accordée à l’homme génère une grande fidélité de la part de nos colla-borateurs induisant un faible turn over, ce qui garantit ainsi le maintien d’une culture d’entreprise forte. De la même façon, et compte tenu du regroupement de nos bu-reaux d’études et de notre usine sur un site unique, il existe une réelle complémentarité et des échanges quotidiens entre les fonc-tions. Celles-ci œuvrent de concert et en to-tale interaction. Il est vrai que les données programmées sur les ordinateurs par les in-génieurs étant directement transmises aux machines de l’atelier jouxtant les bureaux d’études, les équipes d’ouvriers peuvent très rapidement en valider la pertinence !Au fil des réalisations, une réelle complicité unit ainsi cols blancs et cols bleus autour d’un même objectif poursuivi de manière collaborative. Cet état d’esprit est à mon avis lié à un sentiment de fierté et d’appar-tenance à une maison qui a, à son actif, des réalisations emblématiques associées à l’histoire industrielle française.Cette prise en compte de la dimension hu-maine induit aussi l’adoption par le mana-gement de mesures spécifiques pour garan-tir la sécurité de chacun. Nous avons ainsi mis en place une politique SSE (Sécurité – Santé – Environnement) volontariste. Au-delà de la volonté d’offrir de bonnes condi-tions de travail aux collaborateurs dans des environnements sécurisés, elle se traduit également par l’organisation de séances de formation et la création de groupes de travail transversaux assurant un niveau d’expertise élevé au sein des différentes équipes.

Barrage de désensablement du Mont-Saint-Michel

Une passerelle métallique réalisée en Tunisie.

Le portique du quai aux aciers (Dunkerque).

27CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Portrait

CMI – Joseph Paris a-t-il un domaine de prédilection ?

Thierry Crosnier : Il n’existe pas de produit standard chez Joseph Paris. Qu’il s’agisse d’appareils de levage, d’équipements offs-hore, d’ouvrages d’art, de constructions métalliques ou de travaux d’eau, notre dif-férence réside dans notre faculté à fabri-quer des équipements à l’unité. Il n’y a pas d’activité récurrente chez nous.Il existe néanmoins des filières au sein des-quelles nous sommes très présents mais en renouvelant, à chaque mission, nos réalisations : l’offshore avec les tours de pose de pipe-lines, les pylônes de grande hauteur (avec environ 80 % du parc français fabriqué par nos soins) et les grands équi-pements de levage, les ponts polaires dans le domaine du nucléaire… Nous sommes ainsi l’une des dernières sociétés françaises à fabriquer des grues portuaires. Notre valeur ajoutée réside dans les ouvrages mécaniques. Interlocu-teur unique de nos clients, nous coordon-nons l’ensemble du processus de fabrica-tion pour installer des équipements prêts à l’usage. Ceci est un de nos atouts pour mieux répondre et piloter l’ensemble des chantiers. Cette spécificité fait de chaque réalisation de Joseph Paris une nouvelle aventure qui mobilise l’ensemble de la société. Nous ne sommes donc pas structurés par départe-ment ou domaine de compétence spéci-fique. La société entière s’implique complè-tement dans chaque projet.

CMI - Certaines réalisations vous ont-elles plus marqué que d’autres ?

Thierry Crosnier : Des chantiers tels que l’installation des ponts lourds dans la salle des machines de la centrale nucléaire de Flamanville ou les vannes du barrage de

désensablement du Mont Saint-Michel constituent des chantiers d’exception.Personnellement, je garde un souvenir ému d’une mission comme celle de la réalisa-tion du pont de Recouvrance à Brest, le premier pont levant européen accueillant un tramway. L’arrivée de la nouvelle travée mobile par la mer et son installation avec l’aide des navires de la Marine nationale fut un moment fort pour l’ensemble des colla-borateurs présents.

CMI - Votre appartenance au groupe Fayat influe-t-elle sur vos activités ?

Thierry Crosnier : Il est clair que notre sta-tut de filiale du groupe Fayat, et tout parti-culièrement de Fayat Métal, nous ouvre des portes. À titre d’exemples, nous réalisons actuellement un bateau-porte à La Ciotat avec CM Paimbœuf (une autre filiale de Fayat Métal).Fayat Métal nous permet également de prendre part, avec d’autres entités de la division construction métallique du Groupe Fayat, à des grands projets. Celui de la Ca-nopée du Forum des halles à Paris illustre bien la synergie des métiers et expertises complémentaires que nous mettons au ser-vice de nos donneurs d’ordre.Être une composante du Groupe Fayat nous engage aussi dans une démarche de développement durable. Nous veillons tout particulièrement à ce que les valeurs que nous défendons soient aussi partagées par nos clients, partenaires et prestataires. Sur le plan environnemental par exemple, nous sommes très impliqués dans la pro-motion de comportements responsables reflétant notre logique citoyenne. Du tri sélectif à l’identification de moyens per-mettant d’améliorer notre bilan Carbone, nous avons initié une profonde démarche pour évoluer dans des chantiers propres et réduire notre empreinte écologique.

Une tour de pose de «pipes» de Technip Offshore (Aberdeen).

Pont de Recouvrance à Brest.

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations28

CMI - Quels sont vos principaux chantiers en cours ?

Thierry Crosnier : Nous pouvons nous ré-jouir d’avoir un carnet de commandes très correctement rempli. Il convient toutefois de ne pas se reposer sur ses acquis.Nous travaillons actuellement sur la réno-vation de la charpente de la centrale ther-mique de Cordemais, le pont polaire du réacteur nucléaire pour le CEA sur le site de Cadarache, l’écluse de Kembs-Niffer en Alsace (un monument historique signé Le Corbusier), le barrage hydroélectrique de Pizançon dans la Drôme…Comme vous pouvez le constater, l’activité est variée et soutenue.

CMI - Quel est votre business plan pour les prochaines années ?

Thierry Crosnier : Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, nous enten-dons demeurer concentrés sur notre cœur de métier pour conquérir de nouvelles parts de marché et poursuivre notre développe-ment. Simultanément, nous souhaitons également franchir de nouvelles étapes tant sur le plan de notre offre que sur le plan géographique.Tout d’abord, la création de notre division RMC (Rénovation Maintenance Conseil) en 2009 a complété notre gamme de ser-vices. La nécessaire mise en conformité d’ouvrages existants est ainsi un des axes que nous avons privilégié, associé à des ac-tivités de maintenance nous permettant de nous déployer auprès de nouveaux clients. L’ancienneté de Joseph Paris lui confère la légitimité indispensable pour pouvoir inter-venir sur des équipements en construction métallique ou mécanique ayant besoin de faire l’objet d’une maintenance poussée ou d’être rénovés, qu’ils proviennent ou non de nos ateliers. La diversité de nos réali-sations nous a permis de nous forger une expérience incontestable pour résoudre les problématiques les plus variées. Associées à des engagements en termes de réactivité, les prestations de maintenance que nous proposons rencontrent un accueil favorable auprès d’utilisateurs, toujours préoccupés par la fiabilité de leur matériel. Aujourd’hui, une maintenance vigilante des équipements est une décision stratégique visant à limiter les coûts d’exploitation tout en maintenant un haut degré de performance. Nos res-sources internes nous dotent d’un champ d’intervention suffisamment vaste pour gérer des sujets en électricité, mécanique, automatisme, hydraulique et électronique.Les EMR (Énergies Marines Renouvelables)

font partie des domaines sur lesquels nous souhaitons aussi nous renforcer. Nous avons la capacité d’intervenir sur les champs d’éoliennes, même si nous n’en fabriquons pas. Toujours dans le domaine de l’énergie, nous confortons nos parts de marché en maintenance de ponts roulants, ou d’équipements de levage dans le sec-teur du nucléaire.Nous avons parallèlement décidé aussi de dynamiser nos activités de conseil. Celles-ci portent essentiellement sur des audits d’équipements pour évaluer les performances des structures existantes et apporter des préconisations en termes d’améliorations à apporter. La complexité des différentes évolutions réglementaires impose parfois des changements devant se concrétiser soit par des renouvellements de matériels soit par de simples remises aux normes. De plus en plus nombreux sont les industriels souhaitant recueillir l’avis de nos bureaux d’études avant d’engager des investissements, souvent très lourds. Des programmes de formation et de perfection-nement complètent notre offre de conseil.Enfin, au niveau géographique, nous inter-venons principalement sur l’ensemble du territoire français, en métropole et dans les Dom-Tom. Après des premières missions menées dans des pays du bassin méditer-ranéen (Tunisie, Chypre, Algérie…), nous visons l’internationalisation croissante de nos activités. Il existe de formidables potentialités de développement dans le monde et il y aura toujours quelque part une demande exprimée pour imaginer et faire fabriquer un équipement métallique de levage avec un cahier des charges dra-conien pour nous motiver.Comme vous pouvez donc le constater, forte de ses 140 années d’existence, Joseph Pa-ris conserve sa soif d’innovation, déborde d’énergie et entend encore faire preuve de créativité pour relever de nouveaux défis.Les nouveaux challenges forment la jeunesse !

Le pont levant de la Grande Bigue (Marseille).

Portique à conteneurs du pont de Mulhouse.

Tour de pose de pipes Mac Dermott.

29CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Innovations systèmes de fixations

Données techniques HIT-HY 200-ATemps de durcissement à 20°C (min) : 7Temps de mise sous charge à 20°C (min) : 30Plage de dia. de tige HIT-Z (mm) : 8 – 20Plage de dia. de tige HIT-V (mm) : 8 – 30Diamètre des fers (mm) : 8 – 32ATE pour l’utilisation des tiges HIT-Z et HIT V et douilles HIS. ATE pour la reprise de fers à béton.

Laissez travailler les machines !

Les nouvelles pinces de scellement, HDM (manuelle) et HDE (sur accu), ont été conçues pour réduire au maximum les efforts liés à l’extrusion de la résine.

La pince de scellement sur accu HDE permet de contrôler précisément la quantité de résine injectée avec son nou-veau système de dosage et son débray-age automatique.

Oubliez le nettoyage !Grâce au nouveau système de scellement associant la résine HIT-HY 200-A et la tige verrou HIT-Z, vous pouvez fixer vos tiges sans dépoussiérer le trou tout en garan-tissant la reprise des charges les plus lourdes.

Système HIT-HY 200 : entrez dans un nouveau monde.

Un pas de géant pour la fixation.

La résine de scellement Hilti HIT-HY 200-A offre la meilleure adhérence du marché parmi les résines à prise rapide. Avec la tige verrou Hilti HIT-Z, le système atteint une performance inégalée dans le béton non fissuré ainsi que dans le béton fissuré.

Applications : Chevillage pour des charges lourdes et moyennes et reprise de fers à béton.

Avantages : Améliore la productivité. Réduit la consommation de résine par point de fixation.

L’innovation Hilti

Oubliez le nettoyage du trou avec la tige verrou HIT-Z. Le design unique de la tige verrou HIT-Z rend le nettoyage du trou inutile, supprimant ainsi l’étape la plus lon-gue et la plus critique pour assurer l’ancrage des charges les plus lour-des. Une étape en moins et l’assu-rance de la pose en plus !

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HIT-HY 200

Système HIT-HY 200 : entrez dans un nouveau monde.

Faites un pas de géant en gagnant du temps et de l’argent ! e système HIT-HY 200 offre une performance unique sur le marché, diminuant ainsi le temps de percement et la quantité de résine injectée. Avec sa tenue extraordinaire, il permet d’optimiser la profondeur d’implantation et le diamètre des tiges pour reprendre les charges les plus lourdes. Et grâce au design unique des tiges verrou HIT-Z, plus besoin de nettoyer le trou !

Avec le système HIT-HY 200, oubliez le nettoyage ! Percez, injectez, scellez ... c’est collé !

Regardez la vidéo et téléchargez la documentation technique sur : www.hilti.fr/HITHY200

Un pas de géant pour la fixation.Hilti. Performance. Fiabilité.

Exemple sous réserve de la prise en compte des contraintes du chantier.

Comparaison entre le système traditionnel et le système HIT-HY 200

Charge identique

Système traditionnel avec une tige filetée

plat

ine

béto

nrési

ne

Système HIT-HY 200 avec la tige verrou HIT-Z

plat

ine

béto

nrési

ne

Lorsqu’une tige filetée traditionnelle est scellée dans la résine, sans un nettoyage préalable et correct du trou, sa tenue à la charge est nettement réduite.

Avec nettoyage du trou

Sans nettoyage du trou

Cha

rge

[kN

]

Déplacement [mm]

La tige verrou HIT-Z est capable de reprendre les charges les plus élevées dans le béton fissuré (humide ou sec) sans net-toyage du trou. C’est la fiabilité assurée !

Sans nettoyage du trou

Cha

rge

[kN

]

Déplacement [mm]

Avec nettoyage du trou

Charge identique

Système traditionnel avec une tige filetée

plat

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béto

nrési

ne

Système HIT-HY 200 avec la tige verrou HIT-Z

plat

ine

béto

nrési

ne

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Sur le terrain

Cet ouvrage, dont l’architecture a été ima-ginée par Christophe Lab, s’impose dans le paysage alentour non seulement en raison de ses dimensions et volumes hors normes, mais aussi grâce à un porte-à-faux d’une rare portée. Le choix de matériaux très forts, voire austères, confère une gravité à l’ensemble. Les dimensions témoignent de l’ampleur et de la vocation du projet.

Lorsque l’on arrive devant l’entrée princi-pale du musée, on se sent petit, tout pe-tit... Venant de traverser des sous-bois, au cœur d’un lieu agrémenté d’objets métal-liques surgissant du passé : des avions de guerre, un taxi de la Marne, un camion,

un char Renault…, on découvre un univers impressionnant.Sous un porte-à-faux d’une exceptionnelle ampleur à flanc de coteau, dans le rayon d’un puits de lumière inondant d’un éclai-rement zénithal un espace sombre, on prend conscience du caractère ténu de l’être humain. La configuration du site avec un toit-terrasse végétalisé, s’avançant tel un promontoire, crée un mouvement dyna-mique soulignant la parfaite intégration du bâtiment dans l’ADN du lieu. Écrasé par le poids de l’Histoire, on se retrouve face à des lettres sur-dimensionnées sur les-quelles est tout simplement inscrit : Musée de la Grande Guerre.

une réalisation savamment charpentée pour conserver un moral d’acier !

En Seine-et-Marne, face au mémorial américain de

Meaux, un impressionnant bâtiment a été inauguré

en novembre dernier, lors des manifestations de

commémoration de la signature de l’armistice de la

1re Guerre Mondiale : le Musée de la Grande Guerre.

Visite guidée.

Musée de la Grande Guerre à Meaux

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« La grande guerre a marqué le franchissement d’une étape capitale, au début du XXe siècle, en termes d’utilisation plus intensive du métal dans notre quotidien. Sur le plan militaire, on est ainsi passé de la cavalerie au char d’assaut, du pigeon-voyageur en 1914 au téléphone en 1918. Il était donc naturel que ceci soit intégré dans la conception du Musée qui lui est dédié, voilà pourquoi j’ai imaginé un

bâtiment métallique. »Christophe Lab

Architecte du musée

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations32 CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

Cette sensation procède de 3 paramètres : la planitude du paysage alentour, une situation peu commune sous un porte-à-faux d’une envergure unique et l’aspect métallique, froid et intemporel qui habille l’endroit.Car autant la 1re Guerre Mondiale a fait tourner à plein régime les aciéries, autant le Musée de la Grande Guerre s’est inscrit dans cette même logique d’accorder une place prépondérante au métal. À l’instar de

ce premier conflit mondial et des spectacu-laires données chiffrées qui le caractérise, le musée qui lui est dédié s’est volontaire-ment positionné sur le créneau du « hors normes ».À l’est de Paris, tourné vers la Marne, sur le chemin menant vers des sites portant encore les cicatrices des drames humains

qui s’y sont déroulés, le Musée de la Grande Guerre a pour ambition d’être un témoignage vivant de l’horreur qu’ont vécu nos anciens. Riche de la collection des quelque 50 000 objets et documents de la 1re guerre mondiale identifiés et sélection-nés par Jean-Pierre Verney au cours de lon-gues années de recherche et acquise par la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux, il constitue un pôle d’information et d’échanges majeur. Au-delà des 3 000 m2 dédiés à l’exposition permanente, le bâti-ment compte des espaces réservés aux expositions temporaires, des salles péda-gogiques, des espaces de documentation, un amphithéâtre, un café… Tout a été ima-giné pour que ce bâtiment, au sein duquel la mort occupe une place si importante, déborde de vitalité.C’est la société CM Paimbœuf (Groupe Fayat) qui s’est vue confier, par la Commu-nauté d’Agglomération du Pays de Meaux, les études d’exécution dès janvier 2010, puis la réalisation de la charpente métal-lique du Musée de la Grande Guerre. Le pari était ambitieux…Le spécialiste des équipements spéciaux et

Personne ne peut rester indifférent à l’ambiance si

particulière du lieu

Maîtrise d’ouvrage : Communauté d’agglomération du pays de MeauxArchitecte : Atelier Christian LabBET structure : RFRConstruction métallique : CM Paimboeuf

33CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

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CTICMservice publications

Espace technologiqueL’orme des merisiers

Immeuble Apollo

91193 Saint-Aubin

REVUE CONSTRUCTION MÉTALLIQUEla référence depuis plus de 47 ansrecherche, calcul et conception, ingénierie incendie, réglementation et normalisation,descriptions d’ouvrages

Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple demande à [email protected]

Construire en métal, un art, notre métier

Quelques chiffres-clefs :

Poids de l’ossature métallique : 1 137 tonnesLongueur de la poutre-treillis : 84 mètrespoids de la poutre-treillis : 200 tonnesPorte-à-faux : de 15,3 à 22,9 mètres

des ouvrages d’art métalliques s’est mobi-lisé sur ce projet d’envergure et de haute technicité en capitalisant sur son bureau d’études intégré et ses moyens de levage pour grosses charges. En effet, l’archi-tecte, Christian Lab, avait conçu l’ensemble comme une boîte métallique qui émerge de la colline et se développe sur environ 7 000 m2.Le musée s’articule autour d’une ossature métallique de plus de 1 000 tonnes s’ap-puyant sur deux supports, eux aussi métal-liques. Des éléments de béton constituent le contre-poids de la structure agencée en porte-à-faux variant de 15 à 22 mètres. Cette alliance du béton et du métal participe à la scénarisation de l’espace, démontrant aussi la complémentarité des matériaux.Pour éviter tout risque de vibrations de la partie en porte-à-faux lors de la présence de visiteurs dans le musée, les ingénieurs ont conçu des amortisseurs dynamiques.

Des solutions uniques pour un projet d’une envergure

peu commune

La principale spécificité du Musée sur le plan technique réside dans le fait que la partie « Exposition » repose pour un côté sur la zone pont et de l’autre sur 2 poteaux (espacés de plus de 45 mètres) grâce à une poutre-treillis en caisson.L’essentiel de la mission s’est donc concentré sur la conception et la fabrica-tion de cette poutre, qui selon les conclu-sions des études d’exécution, avait pour vocation de devenir une véritable colonne vertébrale pour l’immeuble. La structure réalisée est donc composée d’une poutre principale treillis caissons de 84 mètres de long. À une hauteur de 7,5 mètres, elle doit soutenir un poids de 200 tonnes en-viron. « Compte tenu des dimensions des différents éléments à réunir, l’assemblage

et la reconstitution de la structure de char-pente ont été réalisés à même le sol. Nous avons ensuite pu mettre en place la poutre principale en recourant à un levage de la structure soudée. » explique-t-on chez CM Paimbœuf.La poutre maîtresse repose uniquement sur 2 poteaux métalliques. Le premier est si-tué dans la fosse des tranchés, le second, dans la fosse à chars. Ces deux supports constituent donc les éléments permettant à la poutre treillis d’être l’appui des façades latérales et des poutres de toitures portant le plancher. Ce plancher mixte béton/acier repose sur des suspentes dont le nombre a pu être limité grâce à la nature du plancher.

Avec le Musée de la Grande Guerre, les pro-fessionnels de la construction métallique ont démontré leur capacité à franchir de nouveaux obstacles afin que le résultat soit à la hauteur du message que le lieu entend véhiculer…

35CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

7-09 EC3 Éléments minces : éléments longs - les 5 et 6 octobre 2012OBJECTIFCe stage a pour objet une présentation des règles complémentaires relatives aux pro-filés et plaques à parois minces formés à froid.L’exposé aborde également les inci-dences des opérations de formage sur les matériaux.Le stage traite les principe généraux de calcul (flambement local et par distorsion) et se concentre sur les éléments longs (pannes par exemple). Une large place est accordée au chapitre 10 de l’EN 1993-1-3 « Poutres maintenues par des plaques ». Les aspects expérimentaux sont également abordés.Ce stage sera utilement complété par le module 7-10 (EC3 Eléments minces : élé-ments plats) optionnel se déroulant direc-tement à la suite.

PUBLICNiveau I et II Ingénieurs désirant approfondir le calcul des éléments formés à froid

PRÉ-REQUISAvoir des connaissances sur les Eurocodes 3 parties 1-1.MatériauxIncidence du formageCaractéristiques des sectionsLimites géométriquesFlambement localFlambement par distorsionELU – Résistance en sectionSollicitation élémentairesCharges localisées

ELU – Stabilité des élémentsPoutres maintenues par des plaquesMéthodes d’essai

7-08 EC3 Étude des chemins de roulement - les 8 et 10 octobre 2012

OBJECTIFCe stage vise à préciser les notions néces-saires au calcul des voies de roulement des ponts roulants posés ou suspendus. L’exposé intègre les dernières versions des normes européennes, en particulier l’EN 1991-3 pour les actions et les parties appli-cables de l’EN 1993 (1-5 ; 1-9 et 6).L’ensemble des notions présentées est il-lustré par un exemple d’application qui sert de fil conducteur à l’exposé.

PUBLICNiveaux I à IIITechniciens confirmés, projeteurs et cadres de bureaux d’études.

PRÉ-REQUISNotions sur les Eurocodes, en particulier EN 1990 (situations de projet)et EN 1993-1-1 (classification et vérification des sections).Panorama normatifActions induites par les appareils de levageCharges verticalesForces horizontalesCoefficients dynamiquesClassification des appareils de levageSituations de projet – ELS – ELUBilan des contraintesFatigueVoilementApplication

Formation

VOS FORMATIONS AU CTICM

Ces stages sont issus des cycles :

S’informer

Concevoir en charpente métallique

Réaliser les ouvrages en acier

Calculer simplement une structure en acier

Maîtriser les eurocodes

Pour toutes informations contactez le service formaion : 01 60 13 83 07

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations36

1-01 Le nouveau panorama normatif de la construction métallique - du 10 au 12 octobre 2012

OBJECTIFCe stage a pour objectif de permettre aux concepteurs, prescripteurs ou entrepre-neurs de mieux comprendre et utiliser le système français de normalisation dans le domaine des bâtiments en construction métallique.À l’issue de ce stage, les stagiaires seront en mesure :- d’appréhender le contenu des nouvelles normes de conception, de calcul et d’exé-cution des structures en acier,- de connaître les principes de base des codes de calcul aux états limites,- d’estimer les nouveautés techniques de la norme d’exécution EN 1090.Cette formation offre un panorama complet des nouvelles normes et règles applicables. Elle n’a pas pour objectif de permettre aux stagiaires d’acquérir la maitrise des calculs de structures selon les Eurocodes.

PUBLICNiveaux I à III- responsables des départements études,- responsables de la coordination et du sui-vi des études,- chefs de projets, chargés d’affaires,- responsables travaux souhaitant acquérir une culture technique dans le domaine.

PRÉ-REQUISConnaissances générales en construction métallique ou en structures de bâtimentsLe système français de normalisationNormes en vigueur et D.T.U.Liens avec la RèglementationLes matériaux Normes produitsCaractéristiques et exigencesLe marquage CEPrésentation des Eurocodes générauxLa norme EN 1990 : les principes fonda-mentaux des EurocodesL’Eurocode 1 (EN 1991) : la détermination des actions sur les bâtimentsPrévention du risque sismiqueContexte règlementaire et normatifZones sismiques et classification des ouvragesIntroduction à l’EN 1998Présentation de l’Eurocode 3États limites de serviceRésistance des sections

Analyse globale des structuresStabilité des barresCalcul des assemblagesPrésentation de l’Eurocode 4Outils et documentationpour la mise en application des EurocodesExécution et montage des structures en acierPrésentation de l’EN 1090 parties 1 et 2Liens avec le DTU 32-1 et le marquage CESécurité incendieContexte règlementaire et normatifIntroduction à l’EN 1991-1-2 (Eurocode 1 partie feu)Notions de comportement au feu selon l’EN 1993-1-2Réglementation thermique et structures en acierRéglementation thermique pour le neuf : RT 2005 et RT 2012Réglementation thermique pour l’existant : globaleRéglementation thermique pour l’existant : élément par élément

4-01 Panorama du développement durable appliqué à la construction métallique - 11 octobre 2012OBJECTIFLe développement durable aborde des en-jeux majeurs pour les années à venir. Parmi les thèmes variés qu’il traite, le secteur du bâtiment, responsable en France de plus de 40 % de la consommation d’énergie finale totale et de plus de 25 % des émissions de CO2, représente un axe prioritaire d’amélio-rations, souligné par le Grenelle de l’Envi-ronnement. Ses impacts sont évalués sur toute la durée de vie du bâtiment et de ses composants (du « berceau à la tombe »).Les objectifs sont ici de présenter les sujets en rapport avec les métiers et les produits caractéristiques de la construction métallique, et d’anticiper les évolutions des textes de référence (règlements, normes) et donc des demandes des maîtres d’ou-vrage et des maîtres d’œuvre

PUBLICNiveau I à IIIChefs d’entreprise et responsables de dé-partements (études, production, travaux), notamment en charge de QSE,Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre

PRÉ-REQUISIntérêt marqué de l’entreprise et/ou du

37CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

stagiaire pour la mise en place d’actions liées au développement durable.Contexte généralBref historique de la prise en compte crois-sante du développement durablePaysage normatif : de l’international au nationalLe Grenelle de l’EnvironnementL’application au secteur de la constructionL’activité de la construction et les impacts climatiquesContexte climatique et perspectivesCritère CO2 et Bilan CarboneGestion des ressources et traitement des déchetsLes produits de constructionPrincipes d’analyse de cycle de vieLes déclarations environnementales des produits de constructionLa NF P01-010La base INIES en FranceReach et les traitements de surfaceLa haute qualité environnementaleLa démarche HQELa NF P01-020Autres référentiels en EuropeLes aspects énergétiquesEléments de la RT : neuf et existantPoint sur les énergies renouvelablesNotions de coût global

2-04 Passerelles pour piétons - les 25 et 26 octobre 2012

OBJECTIFCe stage a pour objet de montrer la spéci-ficité et les points particuliers à prendre en compte lors de la conception et du calcul des passerelles piétonnes en ossature métallique ou mixte acier-béton. À l’issue de cette formation, les participants seront capables d’appliquer les modèles adéquats pour mener à bien les calculs statiques et dynamiques relatifs à ce type d’ouvrage.Le comportement vibratoire des passe-relles piétonnes de grande portée sera par-ticulièrement traité au cours du stage.

PUBLICNiveau I et IIIngénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études ou de services tech-niques de maîtrise d’ouvrage.

PRÉ-REQUISRésistance des matériaux : calcul des struc-tures à barre ; notions élémentaires de dynamique.Projet de passerelles métalliques piétonnesGuide de conception

Détails constructifsCalculs et vérifications selon les EurocodesChoix de l’acierComportement longitudinal : sollicitations – instabilitésComportement transversal : platelage – dalle mixteCalculs dynamiques et expérimentationRappels sur le comportement dynamique et les modes de vibrationModèles de charges pour l’analyse vibratoireCalcul de la réponseExpérimentation et instrumentationComparaison calculs – résultats d’essaisChoix des amortisseursDocument fourniGuide méthodologique, passerelles pie-tonnes, Setra mars 2006

4-03 Réglementation thermique et construction métallique - le 30 octobre 2012OBJECTIF- connaître les exigences de la RT 2012,- connaître les bonnes pratiques dans la conception et la mise en œuvre des bâti-ments BASSE CONSOMMATION EN ACIER.À l’issue de ce stage, les participants se-ront capables de prendre en compte les aspects relatifs à la RT 2012 dès la phase conception d’un bâtiment.

PUBLICNiveau I à IIIMaîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, ingé-nieurs, techniciens de bureaux d’études, architectes, contrôleurs techniques, char-gés d’affaires.

PRÉ-REQUISConnaissances de base sur les systèmes de couverture et de bardage.Evolution réglementations thermiquesContexteDe la RT 2005 à la RT 2012La réglementation thermique RT 2012OjectifsDomaine d’applicationExigencesConcevoir des bâtiments en acier conformes à la RT 2012Forme du bâtiment : compacitéIsaolation thermiqueEtanchéité à l’airChoix des équipementsEtudes de cas

Formation

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations38

Bâtiment industrielBâtiment de bureauxVers des bâtiments en acier à énergie positive

7-10 EC3 Éléments minces : éléments plats - le 7 novembre 2012

OBJECTIFCe stage a pour objet une présentation des règles complémentaires relatives aux plaques à parois minces formés à froid.L’exposé aborde également les inci-dences des opérations de formage sur les matériaux.Le stage est dédié aux éléments plats : calcul des plaques nervurées fléchies et leur utilisation comme diaphragme.Ce stage optionnel complète utilement le module 7-09 (EC3 Eléments minces : élé-ments longs) dans la prolongation duquel il s’inscrit.

PUBLICNiveau I et II Ingénieurs et calculateurs désirant appro-fondir le calcul des éléments formés à froid

PRÉ-REQUISAvoir suivi impérativement le module 7-09Notions Eurocode 3 partie 1-1 (règles géné-rales)Compléments spécifiques au calcul des plaques nervuréesDimensionnement avec collaboration de paroiVérification des diaphragmesDispositions constructives

4-02 Protection anticorrosion et impacts environnementaux - du 27 au 28 novembre 2012 29 novembre pour la journée optionnelleOBJECTIFL’objectif de ce stage est de faire connaître aux participants les phénomènes de corro-sion, les différents procédés de protection des structures, les caractéristiques de leur mise en œuvre et de leur maintenance.La gestion des contraintes environnemen-tales liées à la protection anticorrosion

des ouvrages sera également abordée. Les participants seront sensibilisés aux impacts environnementaux à prendre en considération lors du choix du mode de protection contre la corrosion. Ces aspects sont surtout traités lors de la 3e journée (optionnelle).À l’issue de ce stage, les participants auront été informés des différentes pro-tections anticorrosion adaptées à l’ou-vrage et aux conditions d’agressivité de l’environnement.

PUBLICNiveau I à IIIIngénieurs, techniciens d’entreprises de construction métallique ou de bureau d’études et prescripteurs.

PRÉ-REQUISAvoir des notions de base en matière de protection anticorrosion.Corrosion : notions généralesDéfinition et principes de la corrosion, types de corrosion, textes de référence, princi-pales exigences et cadre légalLa galvanisation à chaudEffet du zinc sur l’acierDescription généraleRègles fondamentales (normes, recommandations)Mise en peinture sur la galvanisationProtection anticorrosion par peinturePrincipe de protection par revêtement organiquePréparation de surface, familles et systèmes de peintures, et techniques d’applicationContrôle, points importants et cas des aciers spéciauxGaranties et durabilitéOHGPI et la filière anticorrosionLe fascicule 56 : exemple concret de cahier des chargesGuide d’élaboration d’une protection anticorrosionLe rôle et l’intérêt de l’ACQPAGaranties concernant la peinture sur galvanisation

Journée optionnelleAnticorrosion et développement durableLa protection anticorrosion par peinture et l’enjeux environnementalPoints sur la réglementation environnemen-tale et ses conséquences sur l’activité de protection anticorrosion :• Gestion des déchets• Réduction des impactsBilan énergétiqueMoyens préconisésLa galvanisation et le développement durable

39CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations

L

Assistance technique

Assistance téléphoniqueL’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique.Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études appro-fondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.

ThèMES CONTACTS TÉlÉPhOnE COURRIEl

RÉGlEMEnTATIOn ET nORMAlISATIOn

Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected]

Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected]

Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE

Patrice Russo 01 60 13 83 30 [email protected]

COnSTRUCTIOn MÉTAllIQUE - GÉnÉRAlITÉS

Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected]

Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected]

Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected]

Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Comportement des structures soumises au séisme PS92, EC8 PS-MI

Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected]

Exécution des structures métalliques : fabri-cation, montage, tolérances

Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation

Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected]

Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected]

Vérification des sections et des éléments. Flambement, déversement, voilement local

Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected]

COnSTRUCTIOn MIXTE

Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...)

Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

MATÉRIAUX

Aciers inoxydables et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected]

Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

ÉlÉMEnTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICUlIERS

Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations40

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L

Assistance technique

ÉlÉMEnTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICUlIERS (suite)

Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected]

Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

ACTIONS

Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions d’exploitation (charges) Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Combinaisons d’actions Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected]

États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

DÉVElOPPEMEnT DURABlE

Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

Protection anticorrosion des structures métalliques Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

PhYSIQUE DU BÂTIMEnT

Performances thermiques et énergétiques de bâti-ments à ossature métallique Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 [email protected]

Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

InCEnDIE

Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à ossature métallique Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application de l’EC4-1.2 Gisèle Bihina 01 60 13 83 26 [email protected]

Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected]

Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected]

Sécurité incendie dans les bâtiments à simple rez-de-chaussée Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected]

Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected]

Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

CERTIFICATIOn

Marquage CE des produits de construction métalliques Frédérique Algranti 01 60 13 83 15 [email protected]

CMI N°3 – 2012Construction Métallique Informations42

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dont 4 laboratoires (à fi n 2012)

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