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clc onnect business media Janvier 2012 « Fit4Job – Fit4commer ce » Dossier luxembourg : Une î le dans la tempête

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Luxembourg : Une île dans la tempête Le dépositaire, plus qu’un transporteur de bière et de limonade L’évolution du marché de l’automobile 2011 « Fit4Job – Fit4Commerce »

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Janvier2012

« Fit4Job – Fit4commerce »

Dossier

luxembourg : Une île dans la tempête

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Edito

04| Dossier I Services marchands&immobiliers

Luxembourg : Une île dans la tempête

08| Dossier I Services marchands&immobiliers

Le dépositaire, plus qu’un transporteur de bière et de limonade

16| Mobilité I Logistique

L’évolution du marché de l’automobile 2011

28| Actualités

« Fit4Job – Fit4Commerce »So

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aire

Le débat sur les heures d’ouverture, symbole d’un mode de vie et de travail, est retourné au moyen âge, celui des corporations attendant le bon vouloir du prince. La ministre des classes moyennes a tranché en faisant du pays la lanterne rouge de la Grande-Région et ceci grâce à l’aide des syndicats, fantômes d’un passé qu’on espérait révolu.

La majeure partie des citoyens de la grande région, résidents ou non-résidents vont devoir s’y faire : a) Les heures d’ouverture des magasins les samedis sont moins favorables que ceux inscrit dans l’ancienne loi de 1952 qui se voulait progressiste, b) Les salaires payés en vertu d’une convention collective lorsqu’on travaille les samedis se voient amputés de leur partie la plus lucrative pour les salariés, c) Les consommateurs devront trouver d’autres sources d’approvisionnements les samedis soir que celles qui existent au Luxembourg. Nous sommes tous concernés par cet arbitrage, soit en tant que consommateurs, soit en tant qu’entrepreneurs, soit en tant que collaborateurs employés dans les services marchands. Nous sommes également consternés de constater que tous les secteurs peuvent travailler lorsque la demande existe sauf les services marchands taillables et corvéables à merci.

Les habitudes de travail et de consommation changent, les entreprises s’y adaptent pour être plus performantes et pouvoir contribuer à la croissance de l’économie nationale et à son rayonnement dans la grande région. Le MCM bloque !

Est-il, dans ce contexte de changements, et le tout dans un environnement économique en crise, pertinent de freiner toute possibilité de satisfaire autant la demande, que les salariés et les clients, tout en dégageant des revenus de croissance ? Est-il opportun qu’un gouvernement démocratique s’ingère dans des domaines qui ne relèvent pas directement de la compétence d’une gestion démocratique des affaires de l’état, et au nom de quels principes ? Si l’index est le prix à payer pour la paix sociale, notre conviction est que la liberté de travailler constitue le prix à payer pour une croissance saine et durable de ce pays.

Les services marchands sont créateurs d’emplois, à des conditions de travail correctes, acceptées par les parties prenantes. Il est urgent de revoir les modèles de travail obsolètes qui servent de base de réflexion aux décisions ministérielles soient revues. Les horaires de travail changent, cela en arrange certains et d’autres non. Les succès des heures d’ouverture du samedi soir se termine du fait d’une décision ministérielle, fini les emplois à créer. Comment sera financé le manque à gagner autant pour les entreprises que pour l’état. Il y a plus de dix lors du même type de débat en RFA, le quotidien « Die Welt » écrivait : « Les heures de fermeture sont le symptôme d’une incapacité à réformer ».

L’immobilisme est une solution facile, mais trompeuse. On ne peut satisfaire tout le monde. Que ceux qui ont le pouvoir et la responsabilité de faire évoluer les choses dans le bon sens le fassent et rapidement.

« Les heures de fermeture sont le symptôme d’une incapacité à réformer. »

Heures d’ouverture et incapacité d’agir

Thierry NothumDirecteur de la clc

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Dossier I Services marchands&immobiliers

L’économie luxembourgeoise devrait connaître une croissance moins forte qu’escomptée, en raison, selon le Service central de la statistique et des études économiques (Statec), « d’une part de la détérioration substantielle de l’environnement conjoncturel euro-péen depuis l’été 2011, et, d’autre part, de la révision à

Luxembourg : Une île dans la tempête L’actualité macro-économique mondiale ne porte pas aux réjouissances en ce début d’année : dégradation par Standard & Poor’s de la note de la France et de l’Autriche, récession amorcée dans plusieurs pays de la zone euro, reprise lente aux Etats-Unis et doutes sur la croissance des pays émergents… Au cœur des turbulences, le Luxembourg conserve son AAA, mais Standard & Poor’s attache à cette note une perspective négative.

Rédaction : Vincent Bechet Property&Partners I Photos : Shutterstock

la baisse du PIB observé sur les trois années écoulées ». Mais les performances économiques restent positives. En 2011, la croissance devrait s’établir à 2 %. Un taux que bien des pays de la zone euro envient au Grand-Duché !

MacroeconoMic zooM into LuxeMbourg

Nom : BechetPrénom : VincentAge : 48 ansFamille : 3 enfantsLoisirs : Sport et architecture

Devise / citation: « Le succès et la gloire ne nous griseront jamais que les tempes ».

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2012Janvier 05

Dans ce contexte difficile, l’immobilier commercial est pourtant parvenu à se maintenir en 2011 au même niveau qu’en 2010. Les prises en location (en anglais « take up »), au nombre de 73, ont totalisé 19 300 m2. Pour mémoire, les chiffres de 2010 étaient de 62 opérations pour un total de 40 000 m2, mais ce chiffre incluait une transaction exceptionnelle de 20 000 m2 à Capellen pour le magasin de meubles Kichechef.

La mode se taille la part du lion dans le « take up » 2011, avec 34 % des transactions, suivie par les bars et restaurants (13 %). S’agissant des quartiers de la ville de Luxembourg, la gare a vu 20 % des opé-rations, largement devant le centre-ville (11 %) et le Kirchberg (7 %). Vingt-deux « take up » ont concerné plus de 300 m2. Cinq portaient sur plus de 700 m2 : le Park Inn Hotel avenue de la Gare (1500 m2), Intersport route de Longwy à Rodange (900 m2), la crèche L’enfant-roi au Findel, dans le bâtiment de l’European Bank and Business Center (878 m2), Ferrari dans l’immeuble Windhof (712 m2) et Paristyle avenue de la Gare (700 m2).

Citons également plusieurs prises en location à Foetz, avec Plum’Art qui a pris 641 m2 et Da Giovanni Rana, Lola & Liza et Veritas qui ont choisi la rue du Brill pour

respectivement 611 m2, 538 m2 et 419 m2. À Howald, les atouts de la rue des Scillas ont séduit La Luciole (609 m2) et la rue des Joncs, Peter Sport (405 m2). Cool Cat a signé pour 565 m2 dans l’extension du Cactus de Bertrange-Belle Etoile.

Dans le centre-ville de Luxembourg, le Caffé Veneziano a pris en location 485 m2 place d’Armes à l’entrée du passage vers la place Guillaume, et Smets a ouvert deux nouvelles boutiques rue Beaumont et Grand-Rue. Au Kirchberg, la galerie marchande d’Utopolis accueille un Mc Donald’s sur 377 m2 et Lady Fitness ouvre 304 m2 rue Edward Steichen. Enfin, un nouveau fleuriste a ouvert à Grevenmacher (358 m2), Auto Red Line et Motolux prennent pension au Centre 2000 à Livange (343 et 327 m2) et Delitraiteur a choisi 322 m2 route d’Arlon à Strassen.

Le niveau des loyers connaît peu de changements depuis maintenant deux ans. Les prix les plus élevés sont enregistrés dans les rues commerçantes du centre-ville de Luxembourg, avec des emplacements à partir de 80 euros le mètre carré par mois. Entre 60 et 100 euros, on trouve Auchan au Kirchberg et le centre commercial Belle Etoile à Bertrange. Les rues commer-çantes du quartier de la Gare et le City Concorde de Bertrange sont au coude à coude, avec

L’immobilier commercial se maintient en 2011 L’enquête de conjoncture menée par la Chambre de commerce dans le secteur du commerce met en évidence la volatilité de la perception de l’environne-ment économique par les chefs d’entreprises. Après une chute vertigineuse au troisième trimestre 2011 et un rebond quasi-équivalent au quatrième trimestre, les projections pour le premier trimestre 2012 sont pessimistes. La situation de la demande reste en effet déprimée au Luxembourg, comme le souligne

la confédération luxembourgeoise du commerce (clc).

Malgré un pouvoir d’achat des résidents en augmentation et une diminution des achats effectués à l’étranger, la crise économique affecte directement la consommation des résidents, plus par prudence et par manque de confiance dans le futur immédiat que du fait d’une réelle perte de moyens.

LuxeMbourg : coMMerce & consuMer confidence

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Dossier I Services marchands&immobiliers

des loyers qui peuvent s’échelonner de 25 à 60 euros. Dans les rues les mieux situées d’Esch, on recense des loyers de 25 à 55 euros. Dans la galerie du Cora de Foetz, les prix vont de 25 à 40 euros. Entre 25 et 35 euros, il est possible de s’installer route d’Arlon, avenue JFK, au Plaza d’Esch-Belval, dans les centres commerciaux de Walferdange ou encore de Mersch (Topaze). Route de Longwy, les loyers vont de 20 à 30 euros et de 20 à 25 euros rue de Beggen, dans

les centres commerciaux de Beggen ou de Wemperhardt.

Entre 15 et 25 euros, les commerçants peuvent opter pour les régions de Diekirch et d’Ettelbrück, Pommerloch Knauf et Schmiede-Huldange Knauf. Enfin, à moins de 20 euros, on trouve encore la ZAC de Foetz, le Howald Retail Park, le Sandweiler Retail Parc, le Mersch Top Center, Junglinster, Bertrange ou encore Wasserbillig.

Les projets sont nombreux pour les années qui vien-nent. D’ici 2018, 130 000 m2 de surface commerciale devraient s’ajouter aux 955 700 m2 existants déjà : 82 000 m2 pour Auchan à la Cloche d’Or, 25 000 m2 pour Cactus à Lallange, 16 000 m2 pour le centre Royal Hamilius, en centre-ville, et 15 000 m2 pour l’extension

du centre Belle Etoile de Bertrange. D’autres surfaces sont en prévision d’ici 2030. Citons ainsi 18 000 m2 place de l’Étoile en centre-ville, près de 200 000 m2 dans le quartier de la gare (immeuble Paul Wurth et Porte de Hollerich), 35 000 m2 à Esch-Belval.

take-up 2011 : spLit by activity and by district

retaiL rentaL bands €/sQM/MontH + vat

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La situation économique reste très instable pour l’an-née en cours. L’indicateur de confiance des consom-mateurs établi par la Banque centrale du Luxembourg est resté stable en décembre 2011, à son niveau le plus bas depuis janvier 2010. L’inflation, qui a atteint 3,4 % en 2011 après 2,3 % en 2010, a amorcé une baisse en décembre 2011. L’enquête de conjoncture dans le secteur du commerce et des services, menée par la Chambre de commerce pour le quatrième trimestre 2011, met en évidence la défiance des

acteurs économiques, notamment des investisseurs, par rapport aux marchés financiers. Enfin, la balance d’anticipations trimestrielles dans le secteur du com-merce annonce une certaine dégradation. Mais pour terminer sur une note optimiste, si les ménages sont inquiets de l’augmentation du chômage (6,1 % fin novembre), ils sont plus confiants quant à leur capacité d’épargner et quant à la situation écono-mique du pays.

stock overview & Main trading Locations

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Dossier I Services marchands&immobiliers

Rédaction : Silvia Teixeira clc I Photos : Sven Becker clc

Le dépositaire, plus qu’un transporteur de bière et de limonadeMonsieur Paul Ruppert, président de la FEDIB (Fédération luxembourgeoise des Distributeurs en boissons a.s.b.l.) depuis 2009 et propriétaire de la MAISON RUPPERT, fait un état des lieux sur la profession de dépositaire ainsi que les défis que celle-ci doit relever.

Quel est le rôle de la FEDIB ?La FEDIB, anciennement « Groupement Boissons », fut créée dans les années 70 et regroupe aujourd’hui les commerçants luxembourgeois en boissons, les dépositaires, les négociants, les importateurs et les grossistes.

Le rôle de la FEDIB est de défendre les intérêts de ses membres, d’une part, vis-à-vis des fournisseurs et, d’autre part, devant les instances publiques, comme par exemple le Centre de formation de Colmar-Berg (nouvelles formations) ou encore l’Administration des Douanes et Accises.

En effet, en cas de difficultés il est toujours plus aisé de se faire entendre en tant que fédération qu’en tant qu’entreprise individuelle. Il est important de préciser que la négociation de prix ne figure pas dans les missions de la FEDIB car elle ne remplit pas le rôle d’une centrale d’achat. Or, si un fournisseur augmentait ses prix de manière démesurée, notre fédération essaierait d’intervenir

pour avoir une explication sur les changements de prix.

Quelle est la différence entre un dépositaire en boissons et un distributeur ? Ces deux terminologies nous viennent de l’étranger, notamment de la France et de la Belgique, mais sont synonymes au Luxembourg. En Belgique on ne parlera ni de distributeur ni de dépositaire mais de brasseur, car ce sont les brasseries qui gèrent la distribution des boissons.

En France, on parlera davantage de distributeur en bois-sons. D’ailleurs l’appellation de dépositaire est ressentie comme dévalorisante pour la profession. En effet, en France il existe encore beaucoup de dépôts de boissons détenus par des brasseries et par conséquent le dépositaire, qui est sous contrat avec une brasserie, ne preste que « le transport » de boissons vers le client final. Ainsi, ce sont les brasseries qui fixent les prix et les marges. Il y a donc un lien de dépendance entre le distributeur en boissons et le dépositaire.

Nom : RuppertPrénom : PaulAge : 33 ansFamille : marié et 2 enfantsAvec ses trois frères et son père il a créé dès la fin de ses études secondaires, la société « Maison Ruppert » en 2001 qui emploie aujourd’hui 40 personnes.

Devise / Citation : „Alles, wat een net mécht oder probéiert ze maachen, bleift onméiglech“.

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2012Janvier 09

Au Luxembourg, le terme « dépositaire » est très courant et regroupe l’ensemble des activités telles que le transport, l’achat, l’importation et la distribution de boissons. C’est pourquoi, au Luxembourg, nous ne faisons pas de distinction entre les deux.

En quoi consiste votre métier ? Comment définissez-vous votre activité ?Les grandes entreprises qui occupent entre 80 et 100 salariés, fonctionnent de manière différente que les plus petites entreprises qui occupent quant à elles 3 ou 4 personnes. Alors que dans les petites structures le patron fait encore lui-même les tournées, s’occupe de l’achat, de la vente, de la facturation et du contact client, le travail du dépositaire dans les grandes entreprises est organisé différemment.

Pourquoi le nombre de dépositaires n’a cessé de diminuer ces 20 dernières années ?Il y a une cinquantaine d’années on dénombrait encore une centaine de dépositaires au Grand-Duché de Luxembourg. Quasiment chaque commune avait son propre dépositaire qui exerçait cette profession en tant qu’activité annexe car bien souvent, celui-ci était agriculteur. Actuellement, on dénombre moins de dépositaires mais des entreprises plus importantes qui elles desservent un territoire plus vaste. Ces entreprises sont comme une grande majorité des entreprises luxembourgeoises, de structure familiale, et connaissent des difficultés quant à leur reprise.

Au cours de ces vingt dernières années, le marché des boissons a fortement évolué. En effet, l’offre s’est élargie et les modes de consommation ont

connu un changement radical avec l’avènement des bouteilles en plastique ainsi que celui des cannettes. Cela a complètement modifié les modes de consommation et engendré de nombreux changements pour les dépositaires qui ont dû faire face à la concurrence des supermar-chés et ont dû de surcroît élargir leur gamme de produits. Pour faire face à cette nouvelle donne, les dépositaires se sont vus dans l’obligation de s’adapter rapidement au changement sans quoi leur existence aurait été menacée. Dès lors, de nombreux dépositaires ont largement investi dans des infrastructures adaptées et ont développé une logistique fiable afin de servir au mieux leurs clients.

Cependant, ces investissements ne se voient pas être fructueux rapidement étant donné les faibles marges perçues sur les boissons. Celles-ci s’expliquent par les tarifs que la concurrence applique et laissent par conséquent très peu de liberté au dépositaire.

Qui sont vos clients ?Aujourd’hui, le dépositaire ne peut se permettre de res-treindre son offre qu’à un segment donné. Cependant, de manière générale on peut distinguer quatre types de clientèles :• le client privé, • les clubs sportifs, fédérations et associations, • l’horeca,• les entreprises et les écoles.

Quels sont les défis du secteur au Luxembourg ?En ce moment, on compte une bonne trentaine de dépositaires, or dans le futur il est fort probable que leur nombre diminuera. En effet, les entreprises employant deux à trois salariés sont très

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Dossier I Services marchands&immobiliers

En 2010, l’assemblée générale de la CEGROBB a été organisée par la FEDIB au Luxembourg

rarement reprises en tant que telles. C’est pourquoi, la FEDIB tente d’inciter ses membres à se moderniser et à investir dans de nouvelles infrastructures afin d’ouvrir des portes vers de nouveaux marchés.

La loi anti-tabac sera effective dans très peu de temps à l’image des autres pays européens. Quelles sont les craintes pour votre secteur ?La loi anti-tabac et la législation sur la consommation d’alcool ont un impact direct sur l’activité des dépositaires. Evidemment, aucune remise en question des effets négatifs du tabac n’est de mise, mais il n’en reste pas moins qu’une baisse de l’activité commerciale sera à prendre en compte comme l’exemple belge nous le montre : les restaurateurs et cafetiers belges ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires de plus de 25%.

La FEDIB est d’avis que les clients des cafés recherchent avant tout à se divertir et que la cigarette n’est pas un frein à leur venue. Au contraire, cette interdiction engendrera une baisse des fréquentations et se traduira commercialement de manière négative sur tout le secteur. La FEDIB préconise le libre choix du cafetier concernant la mise en place de l’interdiction de fumer et soutient l’Horesca.

A l’heure du développement durable, n’y a-t-il pas un créneau à prendre pour le dépositaire ? Ne pourrait-on pas envisager boissons@home ? Le dépositaire réalise depuis toujours un service « @home », c’est sa raison d’être. Il va de soi qu’à l’heure du développement durable, il faut reposi-tionner le métier afin que le client ait connaissance du service personnalisé que le dépositaire lui offre. Cependant, cela nécessite des moyens financiers assez conséquents. Il est à noter qu’aujourd’hui beaucoup d’entre eux possèdent déjà leur propre site internet.

Par ailleurs, en ce qui concerne le développement durable, ce sujet est depuis longtemps au centre des préoccupations de notre fédération.

Ainsi, la FEDIB s’est ralliée à la CEGROBB, la Fédération Européenne des associations de grossistes en boissons, à Bruxelles qui travaille à un niveau européen pour la promotion des emballages réutilisables.

Dans ce contexte, une étude a été publiée avec le soutien de la « Deutsche Umwelt Hilfe » montrant que les bouteilles réutilisables sont la meilleure solution pour la protection de l’environnement. Une campagne « Mehrweg ist Umweltschutz » a été lancée pour sensibiliser l’opinion publique.

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Dossier I Services marchands&immobiliers

Les honoraires de Syndic – Quelle misère !GSPL

Il est clair, même évident que chaque copropriétaire a le droit d’avoir un syndic qui offre un service performant au meilleur tarif. Egalement, chaque syndic professionnel devrait offrir un service compétent pour donner ainsi satisfaction à ses copropriétaires tout en essayant d’avoir un revenu qui lui permettra de vivre et de faire tourner sa société.

Le choix d’un syndic passe encore aujourd’hui pour la plupart du temps par le tarif avec comme seul critère de sélection : « Moins c’est cher, mieux c’est ».Et ce qui est étonnant de remarquer c’est que beaucoup de syndics professionnels participent à ce jeu en offrant leurs services à des tarifs défiant toute concurrence.

En 2003, le GSPL avait créé un groupe de travail pour analyser les honoraires de syndic en se basant sur la gestion ordinaire d’une copropriété. Le résultat de cette analyse montrait sans prendre en compte une marge bénéficiaire quelconque, que le tarif minimal par lot principal et par mois devrait être de 20 € + TVA (15 %). Depuis, 8 ans sont passés et rien n’a changé. On constate même une régression des honoraires. Il y a des syndics professionnels qui offrent leurs « services » à 15 € + TVA (15 %) et parfois même à 15 € TTC.

Un petit cabinet de gestion immobilière avec le patron et un(e) employé(e) à mi-temps et qui gère 650 lots principaux a des dépenses moyennes de 21,85 € / lot principal / mois. Avec un tarif de 20 € / lot principal / mois en ajoutant comme revenu les frais de bureau de 4,17 € ce cabinet aurait un surplus avant taxes et impôts de 11,1 %.

Prenons alors l’exemple d’un syndic professionnel qui offre ses services à 15 € / lot principal / mois et des frais de bureau à 2,50 €. Un tel cabinet travaille ouvertement avec une perte de 19,9 %. Il est évident que pour compenser une telle perte tout en gardant le même nombre de lots, ce syndic est obligé, de passer par une surfacturation de ses prestations extraordinaires et par une baisse de la qualité de ses services. Et la réalité sur le terrain le prouve.

Des prestations ne sont plus ou pas régulièrement fournies (un décompte annuel, une assemblée générale des copropriétaires par an, présences régulières dans les immeubles, suivi des différents dossiers).Une autre manière de compenser une telle perte est d’augmenter le nombre de lots principaux à gérer.

Les conséquences sont néfastes pour les copropriétaires :. situation financière désastreuse,. dégradation de l’immeuble,. dévaluation du patrimoine immobilier.Encore une petite remarque en marge de cet article, laquelle devrait faire réfléchir.

Afin de pouvoir assurer le bon fonctionnement d’un cabinet qui gère 650 lots principaux avec une personne et demie, une journée de 8 heures et une semaine de 5 jours sont utopiques. Or, tous les calculs précédents sont basés sur ces chiffres. La réalité est une semaine à 80 heures (en moyenne), ce qui correspond à un salaire horaire brut d’environ 12 € (2076 € / mois -> pas loin du salaire minimum garanti).

Quand est-ce que les copropriétaires se réveilleront-ils ? Et exigeront de leur syndic :. une prestation conformément à la législation actuellement en cours,. une disponibilité pour résoudre les problèmes d’un immeuble,. un suivi des dossiers en cours,. une formation continue dans les domaines qui touchent le métier tout en acceptant des honoraires honnêtes et équitables.

La façon actuelle de choisir son syndic ouvre grand la porte aux non-professionnels et à des comportements mal-intentionnés.

Le métier d’un syndic de copropriété est un beau métier très diversifié, mais qui exige en contrepartie un grand sens des responsabilités et une grande disponibilité.

Un immeuble mal géré cause d’importants dégâts à une copropriété. Les montants à investir pour réparer

ces dégâts sont souvent beaucoup plus importants que la différence entre des honoraires DEFICITAIRES

et des honoraires EQUITABLES.

Le président

Monsieur Sidney SCHAMBURGER

Pub en attente

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132012Janvier

« Heures d’ouverture - réunion de la dernière chance »Communiqué

Après consultation des unions commerciales, des centres commerciaux et des enseignes recourant à une prolongation de l’heure d’ouverture, le Conseil d’Administration a noté l’unanimité parmi toutes les organisations et enseignes concernées et consultées, et a fait sienne leur résolution com-mune, à savoir : • libéralisation des heures d’ouvertures, position défendue depuis 1994 ( !) • subsidiairement, maintien du statu-quo, • compétence des partenaires aux niveaux appropriés pour négocier des suppléments, • principe du traitement égalitaire des secteurs, • principe du traitement égalitaire des commerçants en matière d’ouvertures. La clc rappelle que les heures d’ouvertures constituent un élément essentiel de la compétitivité du secteur. Le chiffre d’affaires en volume réalisé entre janvier et octobre 2011 a régressé de 1.1 % par rapport à la même période de 2006 ! Le chiffre d’affaires en valeur a progressé de 10.3 %. Pendant cette même période, le salaire social minimum (indexé) a

Commerce

augmenté de 19.8 % ! De plus, la clc donne à considérer que par rapport au Luxembourg, le salaire horaire minimum au 1er janvier 2012 est 8.2 % moins élevé en Belgique, 11.4 % moins élevé en France et même 15.4 % plus bas en Rhénanie-Palatinat. Compte tenu de ce qui précède, des tensions sur le marché de l’emploi et au vu de la situation conjoncturelle morose dans le commerce, la clc estime que la priorité et la responsabilité tant des partenaires sociaux que des pouvoirs politiques doivent concerner en premier lieu le maintien de l’emploi et la capacité de concurrence des acteurs luxembourgeois. La clc réfute les reproches des syndicats l’accusant d’avoir quitté la table de négociation, alors même que les syndicats ont imposé un taux de 50% non négociable ! La clc interpelle le Gouvernement quant à ses responsabilités relatives à l’indemnisation et aux heures d’ouvertures, en tenant compte des enjeux économiques, financiers et sociaux en résultant.

La clc avait accepté la demande de Madame la Ministre Françoise Hetto d’entrer en négociation avec les syndicats en vue de l’indemnisation des heures prestées après 18.00 heures les samedis soirs. Les syndicats doutent toujours de la nécessité d’ouvrir au-delà de 18.00 heures les samedis, mais pourraient marquer leur accord sous condition d’une rémunération sup-plémentaire. Après deux réunions, la clc a noté le refus des syndicats de négocier, leur revendication du taux de majoration de 50 % ne serait pas négociable.

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pour le futur aujourd’hui ?

Exposé à Hollerich,

Diekirch, Esch et au Kirchberg

Organisé dans le cadre de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le forum offre une plate-forme unique aux entreprises souhaitant partager leurs expériences, bonnes pratiques ou s’informer des nouveautés en matière de prévention des risques.

Les entreprises auront l’occasion de présenter leurs activités dans les domaines de la sécurité et de la santé au travail sur des stands qui seront mis à leur disposition et de communiquer leurs bonnes pratiques dans le cadre d’ateliers spécialement prévus à cet effet.

Exposants et organisateurs de workshops, inscri-vez-vous dès maintenant et avant le 15 mars 2012 au forum. Pour les visiteurs, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au jour même de l’événement. Les détails concernant votre participation et le programme du 24 avril sont disponibles sur le site www.securite-sante.lu

« Prix prévention 2012 »A l’occasion du Forum de la sécurité et de la santé au travail, l’Association d’assurance accident (AAA)

Forum de la sécurité & de la santé au travailLe mardi 24 avril 2012 à Luxexpo

Les organisateurs et partenaires du Forum de la sécurité et de la santé au travail ont le plaisir de vous inviter à son édition 2012 le 24 avril à Luxexpo, Luxembourg-Kirchberg.

décernera pour la deuxième fois le « prix prévention » qui vise à récompenser deux entreprises qui auront mis en place des mesures ou produits particulièrement innovants dans le domaine de l’amélioration de la sécurité et de la santé au travail.

Dans ce contexte, deux prix de 15 000 euros chacun, seront attribués respectivement à une entreprise de moins de 50 salariés et à une entreprise avec un nombre de salariés supérieur ou égale à 50.

Pour participer au « prix prévention 2012 », les entreprises devront soumettre leur candidature jusqu’au 15 février 2012. Les dossiers de candidature ainsi que les critères d’évaluation peuvent être retirés via le site de l’AAA : www.aaa.lu/prévention/prix-prévention.

Forum

Climat morose chez les « pharmaciens »

Syndicat des Pharmaciens luxembourgeois

Le 11 janvier 2012, M. Théo Thiry, président du Syndicat des Pharmaciens, et son Comité ont reçu, lors de la traditionnelle réception de nouvel an, les 92 membres de l’association.

Dans son allocution, le président a souligné que les « pharmacies » se trouvent actuellement dans une situation très difficile étant donné la récente réforme structurelle du système de rémunération des pharmaciens dans un contexte de hausse constante des charges. A cette situation se rajoutent d’autres problèmes graves, à savoir la baisse des ventes, la responsabilité liée aux médicaments génériques, ainsi que le système de garde actuel qui n’est plus adapté. Dans un climat morose, les pharmaciens se sentent d’autant plus lésés,

car ils sont les seuls du secteur de la Santé à payer un abattement à la CNS. Néanmoins, le président a formu-lé le vœu que les pourparlers en cours aboutissent à des solutions constructives et équilibrées afin de permettre au secteur de « vivre » et de maintenir un haut niveau de service à sa patientèle. M. Thiry a souhaité à tous ses confrères que l’année 2012 soit ENFIN une « bonne année » pour tous.

Santé

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Forum de la sécurité & de la santé au travail

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Rédaction : Alain Petry clc I Photos : Sven Becker clc, Schutterstock

L’évolution du marché automobile 2011 Le secteur automobile a connu une légère augmentation en 2011. On note une augmentation du parc automobile et des nouvelles immatriculations.

Les nouvelles immatriculationsAprès une hausse des nouvelles immatriculations de voitures de 5,2 % en 2010, le marché s’est stabilisé en 2011 avec 49 881 unités, soit une augmentation de 0,3 % par rapport à 2010.

Ce chiffre est néanmoins à relativiser, car il reste nettement en-deça du record de 2008 avec

52 359 voitures.

Les nouvelles immatriculations de voitures sont dominées par

les voitures à hayon arrière avec 16 076 unités (-17,2 %) et les breaks avec 15 973 immatriculations (+21,6 %). Les véhicules à usage multiples affichent

une augmentation de 6,5 % à 10 056 unités. Après des années de recul de 2005 à 2010, les berlines ont connu en 2011une poussée de 13,1 % à un niveau toutefois faible de 4 016 unités. Les tout-terrain 4x4, les coupés et les cabriolets, qui ont tous enregistré un recul au niveau des nouvelles immatriculations en 2011, ont atteint un total de 7 145 unités.

A la lecture de ces chiffres, on remarque que le marché continue à évoluer en faveur des breaks et des monospaces/véhicules à usages multiples.

Côté motorisation, en 2011, 76,6 % des voitures nouvellement immatriculées ont été des diesels et 22,8 % des essences. Les véhicules de type hybride ont tenu une part de marché de 0,55 %. Au niveau

... le marché s’est stabilisé en 2011...

Mobilité I Logistique

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2012 17Janvier

des véhicules 100% électriques, une vingtaine d’immatriculations ont été enregistrées.

Le parc automobileLe parc des voitures s’est agrandi de 2,5 % en 2010 à 345 540 unités. La croissance a essentiellement été influencée par une augmentation des immatricula-tions de voitures d’occasion (+7,7 %).

L’empreinte écologiqueEn 2011, 4 946 voitures à faibles émissions CO

2

(c.à.d. dont les émissions moyennes sont inférieures ou égales à 100 g CO2/km) ont été immatriculées pour la première fois au Luxembourg. Cette valeur correspond à 9,9 % du volume de l’ensemble des nouvelles immatriculations. Les véhicules qui émettent 100 g de CO

2/km ou

moins peuvent de bénéficier d’une aide étatique à l’acquisition en 2012.

Les voitures nouvellement mises sur le marché au Luxembourg en 2011 émettent en moyenne 143 g de CO

2/km. Une comparaison avec les valeurs

correspondantes des années 2007 (166 g), 2008 (160 g), 2009 (153 g) et 2010 (147 g) indique une diminution constante au fil des années.

Sources: SNCT , Statec et calculs clc

Les principaux faits marquants pour l’année 2011 sont :- Le renforcement des seuils d’émission pour l’octroi d’une aide financière à l’achat d’un véhicule à faibles émissions de CO

2.

- La continuation de la diminution globale des émissions de CO2.

- La demande accrue de véhicules multifonctionnels. - L’arrivée des premières voitures électriques.

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CLConneCt18

Mobilité I Logistique

Rédaction : Pascal Dickes clc, I Photos : Schutterstock

Au plus près de l’usager ! Le groupe de travail « couloir pour bus » a pour objectif de promouvoir les transports en commun routiers. Ce groupe, dans lequel la FLEAA (Fédération Luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et d’Autocars) est représentée par son président M. Jos Sales et son conseiller M. Pascal Dickes, rassemble les acteurs clés de la mobilité au Luxembourg.

Le groupe de travail « couloir pour bus » s’occupe de la mise en place d’infrastructures facilitant la circulation des bus en leur accordant un avantage par rapport au transport individuel. Les réflexions conceptuelles de ce groupe, ayant abouti à la réali-sation de maintes nouvelles voies de bus au cours des dernières années, facilitent considérablement le

travail quotidien des conducteurs d’au-tobus. Les projets réalisés, dont celui sur la route nationale 6 entre Steinfort et

Luxembourg-ville, entraînent des gains de temps considérables et contribuent à une amélioration générale du transport en commun luxembourgeois.

La FLEAA, dont l’objectif principal est la satisfaction du voyageur d’autobus, s’intéresse également à la perception de l’usager. De ce fait elle a effectué un

sondage auprès des usagers de la ligne 222 circulant entre Steinfort et Luxembourg-ville. Ci-après vous trouverez quelques déclarations de voyageurs d’autobus faites par rapport à la ligne 222 ainsi que par rapport aux aménagements réalisés sur la route nationale N6.

...entraînent des gains de temps considérables...

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2012Janvier 19

Transport

David, 39 ans, de Hollange (près de Bastogne)Economiste David prend la ligne 222 « tous les jours depuis une dizaine d’années ». Les sites propres pour autobus qui ont été mis en place récemment « font avancer plus vite le bus ». Par rapport à la situation antérieure on gagne « un quart d’heure facile-ment ». Selon David, il faudra, dans la mesure du possible, augmenter le nombre de sites propres pour autobus afin d’améliorer le transport en commun en général.

RemerciementsGroupement Transport et Fédélux

Le Groupement Transport luxembourgeois et la clc tiennent à remercier M. René Thein et M. Nico Roesgen pour leurs loyaux services.

Avec leur dynamisme, leur savoir-faire et leur volonté de faire avancer les choses, ils ont, ensemble avec leurs collè-gues du conseil d’administration, façonné le domaine des transports de marchandises au Luxembourg pendant plus que 2 décennies.

Monsieur René Thein, membre du conseil d’administration depuis 1988, occupait le poste de Président du Groupement Transport entre 1993 et 2001.

Monsieur Roesgen , quant à lui, occupait depuis 1988, un poste au conseil du Groupement Transport et depuis 1997 un poste au conseil de la Fédélux (fédération luxembour-geoise des déménageurs).

Fin 2011, ils ont décidé de mettre fin à leur carrière profes-sionnelle et de partir en retraite. A cette occasion, le comité Groupement Transport a organisé un repas en décembre 2011.

Nous remercions vivement Monsieur Thein et Monsieur Roesgen pour leur engagement et leur souhaitons un bel avenir de liberté et de sérénité après de longues années de travail auprès du secteur des transports au Luxembourg.

Pascal Dickes

Fred, 59 ans, de Luxembourg-villeCuisinier Fred emprunte la ligne 222 deux fois par semaine depuis plus d’une année. Il met en moyenne une demi-heure pour accéder au centre ville. Selon Fred, « le service est impeccable » sur la ligne 222 et l’extension du réseau de voies de bus au Luxembourg est bonne. A son avis le transport en commun au Luxembourg pourrait être encore amélioré « s’il y avait moins de voitures ».

Morgan, 19 ans, d’ArlonEtudiante Morgan emprunte le bus régulièrement depuis peu. « Mon père m’a conseillé de prendre cette ligne, comme je ne change pas de bus jusqu’au terminus ». Elle met en moyenne 45 minutes pour accéder au Kirchberg. Malgré le fait qu’elle prenne la ligne 222 depuis quelques semaines seulement, elle est d’avis que les voies de bus permettent parfois d’aller plus vite. En ce qui concerne la ligne 222, elle est satisfaite du service offert : « Je suis très contente, j’ai toujours de la place ».

René Thein Nico Roesgen

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Actualités

7. Animer la réunion (Instruction)

Le lancement de la réunion doit se réaliser de trois manières :Etre rapide : l’animateur doit rappeler les règles du jeu et l’objectif de la réunion pratiquement tout de suite après s’être présenté.Etre clair : l’animateur doit clarifier avec des mots simples l’objectif et la contribution de chacun.Etre structurée : l’animateur doit annoncer dans cet ordre : le thème, l’objectif et la contribution attendue de chacun des participants.

Il existe six manières de structurer le temps de la réunion pour optimiser cette ressource stratégique : Cinq allocations de temps sont contre-productives :Le retrait des participants, lorsque ceux-ci font, pensent ou réfléchissent à autre chose qu’au thème du travail commun.Les rituels sociaux comme les pauses café longues

Comment gérer une réunion ?Lors du dernier article écrit dans le clconnect j’avais abordé les 6 premiers points pour gérer une réunion, vous pouvez lire aujourd’hui les 2 derniers points qui sont essentiels dans la bonne gestion de la réunion. Dans un prochain article, nous développerons les techniques d’animation que je définis après le paragraphe sur les comptes-rendus.

Rédaction : Jean-Marc WANT Directeur Horetcom S.A. I Photos : Schutterstock

en début de réunion ou les présentations qui n’en finissent pas.Les procès d’intention existent lorsque deux ou plusieurs participants utilisent à tort la réunion comme tribune ou champ clos de leur colère, de leur mal-être ou de leurs règlements de compte.L’intimité trouve son expression dans des conversations « privées » entre deux participants assis côte à côte.Les passe-temps permettent au groupe de « respirer », d’échanger des informations « hors sujet », et de détendre le groupe. Les passe-temps, source de convi-vialité, sont les plus gros consommateurs de temps.

Le rôle de l’animateur est d’en faire prendre conscience le groupe et de les faire cesser.

L’allocation productive est, bien sûr, l’activité, c’est-à-dire la poursuite de l’objectif du groupe accepté, affiché et partagé.

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2012 21Janvier

Un groupe fonctionne dans un cadre qui lui apporte, confort, sécurité et optimise la contribution de chacun. Les trois éléments constitutifs du cadre sont les suivants :Un objectif commun, affiché, accepté, adapté ( les trois A) par le groupe :Par exemple : « Trouver une solution pour réduire de 10 % les frais généraux des commerciaux dans les deux mois à venir. »Une méthode de travail : les participants ont besoin de savoir, tout de suite, comment l’animateur va faire et quelle contribution concrète il attend d’eux. Le plus simple est encore de le leur dire. Par exemple : « Je souhaite que vous posiez des questions par écrit, que vous preniez la parole en proposant une idée ou une action et je demanderai à Jacques et Isabelle de nous rendre compte oralement pendant cinq minutes de leur visite au site de Dudelange. »Un rôle : les personnes invitées veulent connaître précisément leur contribution. S’agit-il de prendre des notes ? et/ou de poser des questions /et/ou d’intervenir ?

Un animateur face/avec un groupe est conduit à répondre à des questions :Une question prouve l’intérêt de votre interlocuteur. Pensez à ceux qui n’en posent jamais…Une question est toujours un appui parce qu’elle crée de fait une relation entre le participant et l’animateur.Une question présente un autre point de vue respec-table et source d’échanges, ce qui est parfois difficile à accepter pour l’animateur, surtout lorsque l’interlocuteur émet ou propose un autre point de vue.

Une réunion permet l’expression d’opinions différentes, dissonantes et parfois divergentes :Le débat repose sur l’existence d’une autre manière d’agir, de faire ou de penser. La manière la plus efficace de résoudre un conflit consiste à le médiatiser c’est-à -dire à trouver un tiers. Ce tiers peut être

un participant perçu comme neutre par le reste du groupe et par les deux protagonistes, ou l’animateur s’il respecte la neutralité ou une méthode permettant de décrire rapidement, complètement et d’afficher le conflit qui n’intéresse qu’une minorité et ralentit le travail de la majorité !

Une réunion de travail doit se conclure utilement sur :Un qui fait quoi pour quand ?Un compte-rendu de décisions réalisé en séance de manière tournante par les participants à partir del’ordre du jour de la réunion.

Les réunions se terminent parfois sur un compte-renduPour être efficace celui-ci doit au moins être rédigé et si possible remis en séance à la fin aux participants, ce qui est possible avec les portables. Vous avez le choix entre deux types de compte-rendus :Le compte-rendu des débats, fidèle, exhaustif, expri-mant les opinions des participants. Les réunionsde co-propriété, les réunions de délégués du personnel, de comité d’entreprise prennent souvent cetteforme. (qui n’a pas de valeur légale).Le compte-rendu de décisions reprend les décisions prises en réunion, les actions décidées etrappelle les points en suspens. Il peut être rédigé à partir de l’ordre du jour de la réunion. Cette manière de faire permet à chacun de connaître les points de progrès et les axes de travail. Il est, bien sûr, possible d’évoquer les positions ou les opinions des participants lorsque celles-ci contribuent à éclairer le débat, les actions et les décisions prises.

Les différentes techniques non exhaustives d’animations :Le double-tour : Il permet de s’enrichir des points de vue des autres participants du groupe et de donner la parole à chacun. Il oblige chacun à structurer sa pensée.

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Actualités

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Il implique une écoute réciproque.Chacun prépare par écrit une définition du thème abordé pendant quelques minutes, sa vision, sonpoint de vue.Le brainstorming : Cette technique permet de recueillir de façon spontanée une production quantita-tivement riche d’idées, de propositions. Il est utilisé pour recueillir des idées quand on se situe dans une phase d’exploration : recherche d’un sujet à traiter recherche des causes d’un problème recherche d’une solution...Le QQOQ : (Quoi, qui, où, quoi, comment) Il permet de définir et d’analyser précisément les différentes composantes d’un sujet en prenant en compte tous les éléments qui ont une influence sur celui-ci.Les 5 pourquoi : C’est un outil de recherche des causes premières dans une situation simple.Il s’agit de se poser 5 fois de suite la question « pourquoi ? », et vous trouverez la vraie raison.Le vote pondéré : C’est un outil de prise de décision en groupe. Il est utilisé pour sélectionner des éléments parmi une liste lorsqu’on ne peut pas établir des critères de choix objectifs et mesurables.La matrice de décision : C’est un outil de prise de décision en groupe. Il est utilisé pour sélectionner des éléments parmi une liste sur la base de critères objectifs.Le scénario catastrophe : Créativité négative -> Cette technique sert à recenser et à prendre en compte tous les obstacles possibles à l’atteinte d’un objectif ou les freins à la mise en œuvre d’une action.L’avocat des anges : L’avocat de l’ange permet d’accueillir et de « faire grandir » les idées nouvelles.Cet outil stimule l’énergie de production par la reconnaissance qu’il génère, et par la dynamiquevolontariste, il suscite une gymnastique de transposi-tion. Comme l’ange, les participants se concentrent sur la construction et la proposition. Chacun exprime une idée et les idées sont inscrites au tableau.La carte mentale : Il s’agit d’un brainstorming « organisé » C’est une technique de recueil d’informa-

tions, de perceptions, de représentations. Elle permet d’appréhender une situation, une idée, sous un œil neuf et d’en envisager tous les aspects.

Toutes ces méthodes définies ci-dessus ne sont pas restrictives, il existe bien entendu d’autres techniques à appliquer en réunion comme l’anagramme, la pensée magique et des techniques que chacun peut créer et améliorer au fur et à mesure de son expérience professionnel en tant qu’employé, cadre, dirigeant d’entreprises.

8. ConclurePour finir une réunion, il reste la conclusion où vous pouvez : • Récapituler les décisions prises et les principales idées émises, décrire les suites (prochain rendez-vous, envoi du compte-rendu, etc...).• Avant de se quitter, partager les ressentis sur la réunion, sans débats de fond : les satisfactions et insatisfactions, sans justification.• Prendre note des éléments concernant l’animation pour en tenir compte la fois suivante.

Pour terminer, je me citerai : « Avant de m’exposer votre problème, assurez-vous que le problème ce n’est pas vous ».

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clcnetworking

Rédaction : Yves Gordet clc I Photos : Sven Becker clc

networking à esch-BelvalEsch-Belval offrait son cadre au dernier networking de la clc qui a eu lieu le 19 janvier dernier. Laurent Schonckert, vice-président de la clc, a accueilli une assistance nombreuse et curieuse qui avait pris place dans une des salles à grand confort du cinéma Caramba qui se trouve dans l’aile sud du nouveau centre commercial.

M. Etienne Reuter, président d’Agora, a analysé pour les membres de la clc ce projet d’urbanisation mixte, le seul de son importance au Grand-Duché, qui plus est se trouve implanté dans une zone cen-trale de la Grande Région, à cheval pratiquement sur les frontières française et belge. M. Pierre van der Heyden, directeur expansion de la société Devimo Consult Lux, chargée de l’animation, de la gestion et de la commercialisation de l’ensemble commercial, a captivé l’attention de son public en leur démontrant l’approche prise par sa société afin de mener cet ensemble vers une maturité commerciale en faisant un aimant pour le marché de la Grande Région. Après une visite des lieux, incluant la nouvelle gare CFL, les participants se sont retrouvés autour d’un cocktail dînatoire offert par les invitants.

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Actualités

Les heures d’ouvertures dans le commerce Résolution du Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration de la clc s’est exceptionnellement réuni en date du 16 janvier 2012 afin de prendre position par rapport à la proposition de la ministre des Classes Moyennes, Mme Françoise Hetto-Gaasch, quant aux heures de fermeture des commerces les vendredis et samedis soirs et quant à leur rémunération. A cette fin, le Conseil a tenu à inviter à sa réunion les unions commerciales du pays afin de les associer à sa prise de position. Le Conseil d’Administration rappelle que la fonction essentielle du commerce et de la grande distribution réside dans l’approvisionnement de la population. Il relève de la responsabilité de l’entrepreneur d’offrir à sa clientèle les produits et les services dont elle a besoin et quand elle en a besoin.

Or, le commerce de détail et la grande distribution sont les rares secteurs de l’économie où les heures de fonctionnement ne découlent pas de la relation qu’entretient le professionnel avec son client, mais sont limitées par les pouvoirs publics. En vertu des principes du marché unique, le citoyen est libre de choisir où il veut effectuer ses achats. Les politiques de l’Union européenne facilitent et encouragent la concurrence transfrontalière. Une politique nationale restrictive en matière d’heures de fermeture ne nuit pas seulement aux intérêts économiques (compétitivité et rentabilité des entreprises), sociales (emploi et confort du consommateur) et financières (recettes de l’Etat) de notre pays, mais constitue par ailleurs une entrave au principe et à l’esprit de la libre concurrence entre acteurs. Le Conseil d’Administration de la clc constate que les organisations syndicales ont récemment signé des conventions collectives avec un nombre d’enseignes de la grande distribution qui règlent l’indemnisation des heures de travail tardives.

Il déplore qu’en parallèle de ces négociations, ces mêmes organisations exercent une pression sur le Gouvernement pour aller sensiblement au-delà des concessions qu’elles ont faites dans le cadre de ces récents accords bilatéraux.

Cette manière de procéder soulève la question de la responsabilité et du respect mutuel des partenaires sociaux, voire même de la valeur du dialogue social tel que intenté par les syndicats.

Le Conseil a analysé la proposition de Madame la Ministre de ramener l’heure de fermeture à 20.00 heures tous les jours ouvrables de la semaine, en contrepartie du paiement au personnel en contact avec le public, d’une indemnité de 25 % du salaire de base pour le travail presté entre 18.00 et 19.00 heures les samedis et veilles de jours fériés et de 50 % pour le travail presté entre 19.00 et 20.00 heures ces mêmes jours. Après consultation des unions commerciales et des principaux acteurs de la grande distribution les plus exposés à la concurrence transfrontalière, le Conseil d’Administration prend unanimement la résolution suivante :

« Le Conseil d’Administration de la clc, avec l’appui des unions commerciales, 1. rejette la proposition de Madame la Ministre des Classes Moyennes et du Tourisme ; 2. demande au Gouvernement • d’abroger la loi sur les heures de fermeture, • subsidiairement, - d’en aménager les règles de sorte que les acteurs qui le souhaitent ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents à l’étranger, - de traiter toutes les unions commerciales sur un même pied d’égalité en matière d’ouvertures dominicales, • de laisser aux partenaires sociaux la responsabilité de fixer les conditions de travail et de rémunération aux niveaux appropriés ; 3. mandate le Bureau exécutif de faire analyser la conformi-té du cadre légal par rapport à la Constitution et du Droit Communautaire et d’engager, le cas échéant, tous les moyens de droit qui s’imposent. »

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2012 27Janvier

Asseoir durablement le modèle économique et social du Luxembourg

Conférence UEL

Cette conférence a été l’occasion pour Michel Wurth, président de l’UEL, d’esquisser les enjeux d’avenir du Luxembourg dans un contexte international et européen complexe et difficile.

Les propositions de l’UEL s’articulent autour de 4 thèmes prioritaires pour mettre en œuvre les réformes structurelles qui s’imposent pour préserver le modèle économique et social du pays : une économie et des entreprises performantes ; un marché du travail efficient ; une politique de redistribution équitable ; des finances publiques saines. Certaines de ces propositions ont été soumises dans le cadre des discussions tripartites.

Michel Wurth a par la même occasion donné l’appréciation de l’UEL des mesures décidées par le gouvernement en décembre dernier.

Propositions de l’UEL en 4 thèmesFace à cette situation, l’UEL a formulé au cours des discussions tripartites deux propositions concrètes. La première consistait à mettre l’accent sur des mesures susceptibles de réduire le chômage structurel au Luxembourg. La seconde consistait à instituer des groupes de travail autour des thèmes de la compétitivité, de l’emploi et des finances publiques destinés à élaborer les propositions de réformes qui s’imposent pour pérenniser le modèle luxembourgeois tout en renforçant la compétitivité des entreprises et en réduisant le chômage.

Dans cette perspective, la décision du gouvernement d’instaurer des groupes de travail spécialisés à composi-tion tripartite sous les présidences des Ministres compé-tents était une mesure absolument indispensable et l’UEL a participé activement à ces groupes de travail. Ces travaux n’ont cependant pas permis en définitive d’élaborer une vision à long terme du modèle social luxembourgeois qui fait pourtant actuellement cruellement défaut.

Si le Comité de coordination tripartite en 2011 a servi de cadre pour réaliser une analyse de la situation, il n’a pas été en mesure d’entamer avec vigueur les réformes structurelles qui s’imposent afin de préserver le modèle économique et social extrêmement généreux du Luxembourg. Il est dès lors essentiel pour l’UEL de faire à nouveau prendre conscience de l’ampleur des enjeux pour le pays et de réitérer ses propositions de réforme qui sont à ce jour pour la plupart restées sans suite. Aussi, l’UEL met-elle en exergue les principaux changements à entreprendre dans un avenir très rapproché.

Premièrement, il n’y a pas de modèle social durable sans une économie performante et sans des entreprises com-pétitives. Renforcer la compétitivité des entreprises luxembourgeoises requiert à la fois un renforcement des activités économiques existantes et une politique active de diversification, mais également une accélération drastique des décisions par une simplification du cadre administratif et réglementaire, une vraie politique de désindexation de l’ensemble de l’économie (grâce à un moratoire de deux ans de l’indexation devant permettre de mettre en place un nouveau système de revalorisation des salaires), des investissements importants pour augmenter substantiellement le niveau de formation de la population résidente et une réduction du coût du chômage.

Deuxièmement, il n’y a pas de modèle social durable sans un marché du travail efficace et efficient. Rendre plus performant le fonctionnement du marché du travail requiert à la fois une amélioration du niveau de formation des personnes présentes sur ce marché et des personnes qui y entreront à brève échéance, une réduction du coût du travail, une flexibilisation de l’organisation du temps de travail et une mise en place d’une politique active pour financer le retour sur le marché du travail des personnes sans emploi.

Troisièmement, il n’y a pas de modèle social durable sans une politique de redistribution juste et équitable qui soutienne les personnes les moins favorisées de notre société. Combattre la pauvreté requiert des mesures fortes pour réduire substantiellement le coût du logement dans tout le pays, pour accroître la sélectivité des transferts sociaux vers les personnes qui en ont le plus besoin et pour mettre en œuvre des politiques innovantes en matière de politique familiale sur le modèle du chèque service.

Quatrièmement, il n’y a pas de modèle social durable sans finances publiques saines et sans un système de sécurité sociale qui soit en mesure de financer le coût de la maladie et des retraites au cours des décennies à venir. La crise de la dette souveraine en Europe ne fait que rappeler cet état des choses. Dans le cas du Luxembourg, l’équilibre des finances publiques n’est pas un objectif, mais un pré-requis pour envisager une croissance durable et équilibrée.

Economie

L’UEL regroupe les organisations suivantes : Association des Banques et Banquiers, Luxembourg · Association des Compagnies d’Assurances · Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg · Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg · Confédération Luxembourgeoise du Commerce · Fédération des Artisans · Fedil – Business · Fédération Luxembourg · Fédération Nationale des Hôteliers, Restaurateurs et Cafetiers

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Actualités

Le projet « Fit4Commerce », développé par le Ministère du Travail et de l’Emploi, ensemble avec les professionnels du secteur, a été présenté lundi, le 23 janvier 2012 dans les locaux du Ministère du Travail et de l’Emploi dans le cadre d’une conférence de presse.

A cette occasion le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration Nicolas Schmit a présenté ensemble avec Pierre Gramegna, directeur général de la Chambre de Commerce, Thierry Nothum, directeur de la clc, et Pol Wagner, directeur de l’IUIL cette nouvelle initiative.

Le commerce de détail est un des secteurs les plus dynamiques en matière de création d’emplois. En outre, les exigences des consommateurs et une concurrence accrue dans la Grande Région impliquent une forte orientation sur la qualité du service et dès lors le développement des compétences des salariés. A cela s’ajoute une inadéquation entre les offres d’emploi disponibles

« Fit4Job – Fit4Commerce »Un nouveau concept pour mieux réussir l’orientation, l’insertion et la réinsertion professionnelle des demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM dans le secteur du commerce.

Rédaction : Fit4Commerce I Photos : Schutterstock

dans le secteur concerné et les demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM. Le projet « Fit4Commerce » a pour objectif de favoriser l’insertion et la réinsertion professionnelle par l’augmentation de l’employabilité des demandeurs d’emploi. Pour ce faire, « Fit4Commerce » adopte une méthodologie qui se base sur le diagnostic des compétences des demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM suivi par des formations individualisées.

Lors de son intervention, Nicolas Schmit a précisé que le Gouvernement met en œuvre cette politique proactive de l’emploi, dont le concept « Fit4Job » est un pilier important. Après que l’initiative « Fit4Job » a fait ses preuves dans les secteurs de la Finance et du Génie Civil, l’approche est désormais étendue au secteur du commerce (« Fit4Commerce »). Nicolas Schmit a précisé que l’atout du concept consiste dans une approche commune réunissant les demandeurs d’emploi, les professionnels du secteur, le Ministère du Travail et de l’Emploi et l’ADEM dans un souci de proposer des solutions

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2012 29Janvier

Entreprise

etude tVA pour évaluer les charges administratives des entreprises au Luxembourg

Département de la Simplification administrative du Ministère d’Etat

Vous pouvez vous aussi y contribuer !Conscient de l’effort fait par les entreprises et dans le but d’optimiser l’environnement administratif des entreprises, le Département de la Simplification administrative du Ministère d’Etat, avec l’accord de l’Administration de l’Enregistrement et des Domaines, a mandaté PwC pour mener une étude concernant les charges administratives liées aux principales procédures en matière de TVA. Cette étude a pour but d’obtenir un aperçu de leur poids pour les différents secteurs de l’économie luxembourgeoise et d’identifier des pistes de simplification administrative.

Afin d’estimer ces différentes charges, un échantillon repré-sentatif de l’économie luxembourgeoise a été déterminé et des entretiens auprès de différents acteurs ont été menés afin de collecter des données quantitatives et qua-litatives ainsi que des remarques plus générales. Afin de compléter et de valider ces premiers enseigne-ments, un questionnaire en ligne ouvert à tous les assujet-tis sera prochainement mis en ligne.

Le questionnaire sera disponible mi-février 2012 à l’adresse suivante : www.pwc.lu/etude-DSATVA.

Les réponses pourront rester anonymes et toutes les données seront traitées dans la plus grande discrétion sous la supervision du Département de la Simplification administrative et ne seront pas communiquées à des tiers.

sur mesure à la fois pour les demandeurs d’emploi et le secteur concerné.

Nicolas Schmit souligne par ailleurs que le projet se déroule sur 2 ans (2012 et 2013) et que le budget total s’élève à EUR 640.000, - financé à moitié par le Fonds pour l’Emploi et àmoitié par le Fonds Social Européen (FSE).

« Fit4Commerce » - un projet innovant Les objectifs retenus dans le projet « Fit4Commerce » ne peuvent être atteints qu’à travers une méthodo-logie bien précise et un plan d’action en plusieurs étapes.

Dans un premier temps, les partenaires du projet ont procédé à l’identification des postes de travail à pourvoir dans les mois à venir. L’élaboration des descriptifs de postes correspondants, ainsi que l’identification des corridors idéaux de compétences ont été réalisées en collaboration avec l’Observatoire des Compétences et les entreprises de la grande distribution.

En outre, les descriptifs de poste se basent sur les fiches métiers du ROME (répertoire opérationnel des métiers) utilisés à l’ADEM.

Dès 2012, le projet prévoit, dans une seconde étape, la sélection des demandeurs d’emploi à travers la réalisation d’ateliers d’information et de sélection. Les bilans de compétences et les entretiens individuels fourniront des informations précises concernant les profils des demandeurs d’emploi et permettront une comparaison de ces derniers avec les corridors idéaux de compétences définis pour les différentes fonctions lors de la première phase.

La troisième phase vise le développement et la mise en place d’un programme de formation individualisé

pour mettre à niveau, au besoin, les compétences des demandeurs d’emploi. Ce programme modulaire est élaboré sur la base des corridors idéaux de compé-tences et se caractérise par une flexibilité permettant la définition de programmes individuels de formation.

Afin d’optimiser les chances d’insertion voire de réin-sertion professionnelle et la réussite des participants dans leur nouvel emploi, cette troisième phase prévoit également un encadrement et un suivi des deman-deurs d’emploi.

Soulignons que la participation des entreprises aux ateliers de recrutement favorisera le recrutement des demandeurs d’emploi.

Les premières séances d’information pour les deman-deurs d’emploi inscrits à l’ADEM se tiendront le jeudi 26 janvier 2012 et le mardi 31 janvier 2012 à l’agence de Luxembourg.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Ministère du Travail et de l’EmploiPatrice FURLANI - [email protected] Tel : 2478 6119

clcSilvia TEIXEIRA - [email protected] - Tel : 43 94 44 1

ADEM10, rue Bender - L-1229 LuxembourgFred LION - [email protected] TRIERWEILER - [email protected] TROIAN - [email protected]

LSCSylvia RIDLESPRIGE - [email protected] : 42 3939 220

IUILDiane DURINCK - [email protected] : 26 15 92 14

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Abonnement annuel : 15 EUR.Parution : bimestrielle.ISBN : 1025-6822

clc connectEdition - Rédaction clc.rue Alcide de Gasperi, 7.L-1615 Luxembourg.B.P. 482.L-2014 Luxembourg.Tél. : 439 444-1.Fax : 439 [email protected] / Conception & Layout : clc - Publishing Saint-Paul, [email protected], [email protected], [email protected] / Publicité - Publishing Saint-Paul : [email protected], [email protected] Christophe Plantin, 2.L-2988 Luxembourg.B.P. 1355 – L-1013 Luxembourg.Tél. : (352) 4993-9002/9507.Fax : (352) 4993-9534.www.saint-paul.lu

Projets clc networking 2012PROGRAMME VISITES 8 mars 2012 / Orange 10 mai 2012 / Voyages Emile Weber à Canach 6 septembre 2012 / Domaine Thermal à Mondorf-les-Bains 8 novembre 2012 / Auchan Kirchberg

Vakanz 2012 : un Tour du Monde au goût de tous !La saison du tourisme s’est ouverte ce week-end chez Luxexpo avec l’incontournable salon Vakanz !

Les exposants ont profité des trois jours du salon pour prodiguer leurs conseils à plus de 24.000 visiteurs. Dans un contexte économique fragilisé, le salon du tourisme se porte bien et, aux dires des uns et des autres, 2012 est une bonne édition. Toutefois les exposants restent prudents et tireront leurs conclusions dans quelques jours, quand ils auront pu mesurer l’impact du salon sur leurs affaires. Madame Françoise Hetto-Gaasch, Ministre des Classes moyennes et du Tourisme, a profité de l’inauguration du salon pour souligner son rôle prépondérant dans le secteur du tourisme pour l’ensemble de la Grande Région et l’importance que revêt l’événement pour le Grand-Duché de Luxembourg en particulier.

L’invité d’honneur, le Japon, a quant à lui saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude envers les pays qui l’ont soutenu depuis les événements tragiques qui ont frappé il y a près d’un an, et a affirmé sa volonté de reconquérir les touristes du monde entier. L’archipel aux paysages fascinants, aux traditions ancestrales et aux multiples contrastes est une destination qui a fait rêver le public, présent en nombre sur son stand durant tout le week-end.

2ème édition Salon myenergy days du 2 au 4 mars 2012myenergy, la structure nationale pour le conseil en énergie, a le plaisir d’annoncer la réédition des myenergy days, le salon dédié à la rénovation énergétique, suite à un lancement remarquable en mai 2011. La deuxième édition des myenergy days, rendez-vous qui s’adresse aux professionnels et aux particuliers, se tiendra du 2 au 4 mars 2012 à Luxexpo / Kirchberg sur une surface d’exposition revue à la hausse de 5.000 m2.

Le salon myenergy days est une initiative née de la volonté de créer une nouvelle plate-forme d’échanges pour les professionnels et le grand public sur le thème de la rénovation énergétique, qui a été mise sur pied par myenergy avec le soutien d’un grand nombre de partenaires, comme la CDM, l’OAI, la FDA, la CC, la CLC, la FEDIL, le Service des Sites et Monuments Nationaux, le Ministère du Logement, l’IFSB et l’ULC. Cette formule semble avoir fait recette lors de la première édition en attirant une cinquantaine d’exposants et environ 2.500 visiteurs sur deux journées et demie. Cela s’explique sans doute par une tendance croissante à vouloir s’investir davantage dans un mode de vie plus durable et soucieux de l’environnement.

Pour plus d’informations myenergy GIE / M. Jeannot Behm T : 40 66 58 / [email protected] / www.myenergy.lu / www.myenergydays.lu

Festival de l’occasionDu 10 au 14 mai 2012 – dans les garages participant

Forum des Ressources HumainesLe 8 février 2012 – 12h à 14h – Chambre de Commerce Projet-pilote sur le bien-être au travail Horaire : 12h00 - 14h00 Lieu : Chambre de Commerce, 7 rue Alcide de Gasperi, L-1615 Luxembourg

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«Au bon moment, au bon endroit» Little Smets sàrl tisse des liens étroits entre mode, luxe, design et art.Regards croisés sur cette entreprise familiale, véritable success story, en compagnie de Carine et Thierry Smets, respectivement CEO et administrateur-directeur.

De formation scientifique, rien ne vous

prédestinait au monde de l’entreprise et

de la mode ? Comment l’aventure a-t-elle

commencé ?

Carine Smets : J’ai suivi mon mari au Luxem-

bourg pays qui, il y a 25 ans, était presque

une «page blanche». On est arrivé au bon

moment, au bon endroit. Une opportunité

s’est présentée, on l’a saisie. C’est le moteur

de développement de toute notre entreprise.

Je me suis lancée dans l’aventure avec un

1er magasin pour enfants. Très vite, nous nous

sommes rendu compte qu’il fallait se position-

ner au centre-ville. La marque Donaldson

nous a propulsés. Puis, il y a eu l’ouverture

du City Concorde et celle d’Auchan.

Il y a 10 ans, Smets Concept Store ouvrait

ses portes à Strassen. Il y a 3 ans, vous

vous installiez au Kirchberg et aujourd’hui

à Belval Plaza...

Thierry Smets : L’an dernier, nous avons

aussi ouvert l’Outlet de Bertrange et cette

année «Rue de la paix» dans la Grand-Rue.

Suite à l’ouverture en 2010 de «Superdry»

en ville, nous avons été sollicités pour ouvrir

cette enseigne à Belval. J’ai été frappé par

le dynamisme qui s’y profilait mais ouvrir un

seul magasin risquait d’être ennuyeux. Avec

mon épouse et Pascaline, ma fille, nous nous

sommes engagés pour l’implantation de plu-

sieurs boutiques, projet bien négocié afin qu’il

ait une viabilité et une crédibilité. Et la BIL a

réagi favorablement.

voyage de plus en plus et qui a accès à toutes

les données sur Internet. Il faut travailler en

multimarques. Les consommateurs se lassent

d’arriver dans des métropoles où les grandes

marques sont collées les unes à côté des autres

sans véritable identité. Il faut leur donner envie

de revenir dans un lieu. C’est aussi pour cela

que nous créons des événements comme les

conférences avec des designers et architectes.

Quelle est l’actualité de Smets ?

T.S. : Début décembre, un Smets Concept

Store revisité ouvrira ses portes à Bruxelles.

C.S. : Cela nous permettra de voir ce que

notre concept donne dans un pays qui

compte plus de 10 millions d’habitants.

En dépit des risques que cela représente,

la BIL nous suit à nouveau…

Dexia Banque Internationale à Luxembourg, société anonyme Tél. : +352 4590-2981 Fax : +352 4590-2086 [email protected] www.bil.lu

La BIL est votre partenaire depuis

longtemps …

T.S. : Depuis 11 ans. Notre relation a débuté

avec Smets Concept Store et depuis elle est

notre partenaire privilégié.

C.S. : Les banques sont un peu frileuses à

cause de la crise mais avec la BIL, il y a une

vraie confiance réciproque…

Quel regard portez-vous sur votre

success story ?

C.S. : Nous avons développé un bon outil

mais il n’en est qu’à ses débuts. Maintenant

il faut se positionner à l’international et en

termes de communication (Internet et réseaux

sociaux). Notre mérite c’est d’avoir une

grande puissance de travail, d’être toujours

aux aguets et de savoir motiver nos collabora-

teurs car sans les équipes qui nous entourent,

nous ne serions rien.

Y a-t-il eu des remises en question ?

C.S. : Nous n’avons pas renouvelé le contrat à

Auchan et nous avons fermé le magasin de la

place Guillaume. Ces emplacements n’étaient

plus stratégiques. Pour garder des exclusivités,

il faut se remettre en question. Et pour rester

en position de leader de marché, il faut

pouvoir compter sur l’appui des banques.

Quels sont les nouveaux défis ?

C.S. : Notre rôle est plus que jamais d’anti-

ciper les tendances vis-à-vis d’un public qui

Communiqué commercial

Une banque à visage humain

Nous nous engageons à concevoir

des produits élaborés et à développer

des solutions novatrices répondant

aux besoins des Corporates, PME,

professions libérales et indépendants.

Nathalie Welbes, Conseiller PME

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