CITÉ JOIE À l’assaut de la montagne suisse

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Durant une semaine, nous sommes partis en classes de montagne en Suisse Une occasion de vivre dans un autre environnement, mais aussi de nous connaître autrement. Entre découvertes et dépassement de soi, cette semaine a été riche en émotions. - À l’assaut de la montagne suisse RANDONNÉES La fierté au bout de l’effort 3 - Les classes de montagne, c’est l’occasion d’enrichir et de concrétiser nos apprentissages et de découvrir des traditions d’ailleurs. LA SUISSE Beaucoup d’apprentissages - 5 et 7 LES 6 E MONTAGNE Une équipe chic et de choc mais pas en toc CITÉ JOIE Notre nid dans la montagne 2 - ERWAN, JUSTIN, LISA, TANYA, LARA, ÉLISA, THÉO, CLÉMENT, ÉLÉONORE, LILOU, THOMAS, YANAËLLE, LOÏC, FLORIAN, CHLOÉ, CÉLIA, THOMAS, ÉLIE Nos journalistes en herbe NENDAZ Entre vieux village et barrage Le Valais est un lieu idéal pour découvrir différents aspects de la montagne. Entre nature et traditions, les découvertes ont été riches. 4 et 5

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● Durant une semaine, nous sommes partis en classes de montagne en Suisse● Une occasion de vivre dans un autre environnement, mais aussi de nous connaître autrement.● Entre découvertes et dépassement de soi, cette semaine a été riche en émotions.

-

À l’assaut de la montagne suisse

RANDONNÉES

La fierté au bout de l’effort

3-

Les classes de montagne, c’est l’occasion d’enrichir et de concrétiser nos apprentissages et de découvrir des traditions d’ailleurs.

LA SUISSE

Beaucoup d’apprentissages

- 5 et 7

LES 6E MONTAGNE

Une équipe chic et de choc mais pas en toc

CITÉ JOIE

Notre nid dans la montagne

2-

ERWAN, JUSTIN, LISA, TANYA, LARA, ÉLISA, THÉO, CLÉMENT, ÉLÉONORE, LILOU, THOMAS, YANAËLLE, LOÏC, FLORIAN, CHLOÉ, CÉLIA, THOMAS, ÉLIE

Nos journalistes en herbe

NENDAZ

Entre vieux village et barrageLe Valais est un lieu idéal pour découvrir différents aspects de la montagne. Entre nature et traditions, les découvertes ont été riches. 4 et 5

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NOTRE SEMAINEEN SUISSE

7 La durée duséjour à

Haute-Nendaz en nombre de jours.

● C h l o é PA SS E T

D u  dimanche  15  au  sa­medi  21  octobre  2017,nous  sommes  allés  en

classes  de  montagne  enSuisse  accompagnés  de  ma­dame  Guisse  et  de  madameSarah. Des élèves d’une autreclasse  provenant  du  Brabantwallon  ont  fait  le  trajet  avecnous  en  car.  Nous  les  avonsaussi retrouvés lors des repaset de  la dernière soirée. Nousavons partagé une formidableaventure,  tous  ensemble,main  dans  la  main,  avec  deshauts  et  des  bas,  des  sourires

et  des  pleurs,…  Notre  amitiés’est renforcée : nous étions làles uns pour les autres.

Qu’avons-nous fait là-bas ?

Tous les jours, des nouvellesactivités  nous  attendaient.Nous  avons  fait  du  sportcomme  du  VTT  et  du  team

climbing, des balades commecelle  vers  le  barrage  de  Cleu­son,  le  vieux  village  et  le  jeudes  sculptures,…  Les  soiréesétaient  aussi  bien  occupéesavec  la  soirée  « Conte  et  lé­gende », le feu de camp, la soi­rée  « Cors  des  Alpes »  et  laboum.

Chaque jour, nous avions dedélicieux repas qui nous don­naient de l’énergie : du pouletcurry, une raclette, des pizzas,des pâtes, du poulet rôti avecdes  frites,…  sans  oublier  lebuffet des petits­déjeuners.

Venez,  nous  allons  vous  ra­conter tout cela… ■

Les p’tits Belges à la montagneNous, les élèves de sixième année, sommes allés en Suisse pendant 6 jours, à Haute-Nendaz.

Un beau paysage, les montagnes, le ciel bleu, nous étions très contents de passer cette semaine en Suisse.

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◆ MES DEUX MEILLEURS SOUVENIRSLes élèves de l’écoleDon Bosco d’Amay ont fait la balade des statues.Sur les sept jours passés enSuisse, cela va être dur de vous raconter mes meilleurs

souvenirs. Tout m’aplu...Donc j’aidécidé devous enraconterdeux.Lepremiersouvenir

que je garde est la balade des statues. On devait, en suivant un plan, retrouver onze animaux sculptés dansdu bois et noter dans un dossier leur nom et s’ils vivaient dans les rochers oudans la forêt. Après la balade, nous devions rapporter le livret à l’office du tourisme et, si on avait tout juste, on gagnait un cadeau.

Nous avons fait du team climbing : toutun travail d’équipe…

Le deuxième souvenir que jegarde est la journée sportive. On a fait du VTT : ona dû rouler sur des obstacleset changer de vitesse. On a aussi fait du team climbing :on devait monter sur une pile de caisses, fabriquer uneéchelle avec des cordes et des bâtons et on devait aussi escalader deux arbreset sonner la cloche qui étaittout au-dessus.Voilà donc deux de mes meilleurs souvenirs. Nendazest tellement magnifique que j’aurais pu vous parler des milliers d’autres chosescomme la nourriture, les paysages, les balades que j’ai appréciés…Si vous avez un jour l’envie de découvrir le paradis, n’hésitez plus, allez à Nendaz !

Clément GOESSENS

- Mad

ame

Sara

h

- Mad

ame

Sara

h

● Li lou HEINE

Après  12  heures  de  route,nous  sommes  arrivés  à  laCité Joie le dimanche 15 oc­

tobre vers 20 heures. C’est un bâ­timent  un  peu  spécial  qui  res­semble  à  un  chalet  mais  en amélioré  et  beaucoup  plus grand.

Nous  avons  d’abord  mangépuis  nous  avons  découvert  nos chambres.

Les chambres

Dans chacune d’elles, il y a 2 litssuperposés, 2 fenêtres et 2 armoi­res en colonne. De plus, 2 cham­bres possèdent une terrasse.

En face des chambres, il y a deséviers  dans  lesquels  on  se  bros­sait les dents. Un peu plus loin, ily  a  les  douches,  les  sèche­che­veux  et  les  toilettes.  Les  trois douches  du  fond  étaient  réser­vées pour les garçons et les troispremières pour les filles.

Les repas

Chaque  matin,  au  petit­déjeu­ner,  nous  avions  le  choix  entre des  tartines  au  chocolat  ou  à  la confiture, des céréales au choco­lat ou nature, du chocolat chaud,du lait ou du thé.

Un buffet salé était aussi mis ànotre  disposition  afin  de  prépa­rer  notre  pique­nique  pour  la journée : jambon, fromage, thonmayonnaise,  salade,  tomates  et 

collations nous étaient proposés.Le repas du soir se prenait aussi

dans le réfectoire.Voici le menu de la semaine :Dimanche  :  des  pâtes  jambon­

fromageLundi  :  des  frites,  du  poulet  et

de la compoteMardi : des pâtes napolitainesMercredi : du poulet au curry et

du rizJeudi : la fameuse racletteVendredi : des pizzas

Les lieux des activités :

Devant la Cité Joie il y a une pe­tite  prairie  avec  des  obstacles pour  le  VTT.  C’est  là  que  nous avons mangé notre dîner la plu­part du temps. Sur la gauche dubâtiment principal, il y a des ar­bres pour le team climbing. Plusloin sur la droite, il y a un autre bâtiment qui fait aussi partie de la  Cité  Joie.  C’était  le  bâtiment réservé à l’autre école, mais danslequel  nous  avons  passé  deux soirées. En face de ce bâtiment, ily  a  un  terrain  de  basket  sur  le­quel  nous  avons  aussi  fait  du VTT.

Les notes

Et pour finir, voici la moyennedes  notes  attribuées  par  les  élè­ves de notre classe pour :

– les chambres : 8,3/10– les activités du centre : 9,1/10– les sanitaires : 6,1/10– les repas : 9/10 ■

Cité Joie, un chalet pas comme les autres

Qui ?

Le centre Cité Joie est dirigé par Didier Ramet tout comme le centre des Gentianes.

Didier Ramet est belge et a repris ces deux auberges il y a quelques années. Il s’est installé en Suisse car il avait envie de changer de style de vie.

Pour l’aider, il y a toute une équipe d’animateurs. Entre autres, Loïc, animateur sportif qui nous a fait visiter et expliqué le centre à notre arrivée.

C’est avec lui que nous avons fait du VTT et découvert le team climbing.

Il y a aussi Tom, également animateur sportif, qui nous a accompagné lors de notre randonnée au refuge.

Et puis, Antonio, Rosa et une autre dame qui en cuisine nous préparaient de délicieux repas.

Quand ? Où ?

Le centre Cité-Joie a été construit il y a + ou – 35 ans, sous la forme d’un grand

chalet.

Il se trouve dans le canton du Valais, à Haute Nendaz qui est un petit village montagnard, situé à 1360 mètres d’altitude, au cœur des quatre vallées, près des pistes skiables.

Le centre a reçu son nom par la ville de Neuchâtel.

Cette auberge est composée de deux bâtiments qui s’étendent sur un terrain de 11 000 m².

Elle compte 27 chambres de 4 à 6 lits avec dans chacune le nécessaire pour faire les lits ainsi que des armoires.

Notre classe a dormi dans le bâtiment principal, dans lequel se trouvent, au rez-de-chaussée, la cuisine et la cantine où nous prenions les repas, ainsi qu’une zone toilettes et lavabos.

Au premier étage se trouvent 10 chambres ainsi qu’un couloir comportant les douches et les WC. Il y a aussi une pièce de 8 éviers, pour se brosser les dents, remplir sa gourde,…

Ya n a ë l l e J U R D A N

Le centre et ceux qui y travaillent

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LES ACTIVITÉS

2673 mètres.

L’altitude du Mont Noble

● Lara FOLENS

Mardi,  nous  avons  fait  unelongue randonnée vers lerefuge. Une balade pleine

de bonne humeur et de solidarité.Après  être  sortis  des  voitures,

nous  nous  sommes  dirigés  avec Tom vers une sorte de forêt dans la montagne. La montée était déjàtrès dure. Lors de notre arrêt pourla  pause  dîner,  on  voyait  déjà  le refuge  mais  nous  avons  fait  un détour  pour  aller  découvrir  le Mont­Noble.

Le Mont­Noble se situe à 2 673 md’altitude. Sur cette montagne se trouve une statue de Marie et Jé­sus et un peu plus loin une petitecroix. Après la séance photo, tout

le monde a signé dans le livre d’or.La randonnée n’était pas finie, il

fallait  se  rendre  au  refuge  donc nous  sommes  repartis  avec  ou sans difficulté et surtout avec de 

l’entraide.Quand nous sommes arrivés au

refuge,  les  filles  devaient  mettre la  table  pour  le  goûter.  Ensuite nous avons écrit des cartes posta­

les  à  nos  parents.  Lorsque  nous avions  terminé,  nous  pouvions jouer dans notre chambre. Avant la veillée, nous avons mangé des spaghettis.  Lorsque  nous  avons tous eu fini et que la table fut ran­gée, nous sommes allés terminer la soirée au coin du feu en chan­tant  avec  madame  Sarah  et  en mangeant  des  marshmallows avec  Tom  et  madame  Guisse. Après  cette  belle  journée  tout  le monde est allé dormir. Dans cettecabane  à  trois  étages,  il  y  a  deux dortoirs,  un  pour  les  filles  et  un pour les garçons.

Le lendemain, nous sommes re­partis pour une nouvelle randon­née  et  sommes  passés  devant  le lac  de  Louché,  puis  on  est  redes­cendu vers la forêt. On a continuéà marcher jusqu’aux voitures quinous ont ramenés à la Cité Joie.

+ Loïc  :  « C’était  physique  etdur,  mais  j’aime  bien  grim­

per. »

– Clément  :  « Je  n’aime  pasgrimper  et  c’était  un  peu  trop

long. » ■

En route vers le refugePoint culminant de notre séjour : une ascension de plusieurs heures jusqu’au refuge en passant par le Mont Noble.

Au sommet du Mont Noble. Une belle victoire.

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● E le onore GUST IN

T om,  cheveux  courts  etblonds  aux  yeux  bruns,est un jeune homme de 22

ans né à Bruxelles.Il  est  sportif,  souriant,  cha­

leureux  et  a  beaucoup  d’hu­mour.

Durant ses secondaires, il étu­die dans l’enseignement géné­ral  en  option  sciences­maths.Une  fois  ses  années  secondai­

res  ter­minées,il  s’ins­crit  àl ’ u n i ­versitélibre  deBruxel­

les dans la faculté des sciencesde  la motricité en option édu­cation  physique.  Cependant,après quelques mois, il se rendtrès vite compte que ces étudesne  sont  pas  faites  pour  lui.  Illes arrête donc après la sessiond’examens  de  janvier.  En  sep­tembre  2014,  il  s’inscrit  cettefois  en  éducation  physiquemais  dans  une  haute  école  àBruxelles.

Tom  a  choisi  ces  études  cardepuis  son  enfance,  le  sportl’attire  énormément.  Cepen­dant  faire  du  sport  est  diffé­rent de l’enseigner. Mais, pou­voir  partager  sa  passion  avecles  enfants  et  leur  faire  pren­dre goût à différents sports estquelque  chose  d’enrichissantpour  lui.  Il  n’a  pas  fallu  trèslongtemps pour qu’il se rendecompte  cette  fois­ci  que  cesétudes étaient faites pour lui.

Le voilà maintenant diplôméen  éducation  physique  avecgrande distinction depuis juin2017.

Il a commencé à travailler enSuisse  durant  les  grandes  va­cances  2016.  C’était  doncd’abord un job d’étudiant d’unmois.  En  juillet  2017,  son  pa­tron,  Didier  Ramet,  lui  pro­pose un CDI afin de travailler àl’année  en  Suisse.  Il  a  longue­ment réfléchi en discutant no­tamment  avec  sa  famille  et  laconclusion a été qu’il devait selancer.  Il  travaille  à  Cité  Joiedepuis  septembre  2017.  Entant que moniteur, il prend encharge  des  groupes  scolairesqui  viennent  en  classes  demontagne  et  de  neige  ici  àHaute­Nendaz. ■

Un chamois pour nous guider

● L isa ET I ENNE

J eudi, c’était la journée spor­tive.

Avec  Loïc  comme  moni­teur,  au  centre  Cité  Joie,

nous avons commencé la jour­née  par  faire  du  VTT.  Nousavons dû d’abord rouler sur deslignes,  rouler  en  levant  une main,  faire  du  slalom,  monteret descendre des petites pentes,changer  les  vitesses  et  les  pla­teaux,…  Après  cet  entraîne­ment,  nous  avons  pu  aller  surles obstacles et faire le tour duterrain.  Nous  avons  aidé  ceuxqui avaient un peu de mal.

+ Elisa  :  « J’ai  bien  aimé  lesobstacles et les pentes. »

- Tanya : « On ne pouvait paspasser sur beaucoup d’obsta­

cles et on était serrés. »Après le dîner, pris sur les obs­

tacles du VTT car le soleil étaitau  rendez­vous,  nous  avonschangé de terrain pour faire leteam climbing.

Nous avons d’abord dû mettreun  harnais  (sangles  qui  nousmaintiennent  et  assurent  no­tre protection), puis Loïc nousa  expliqué  les  différentesépreuves  :  construire  uneéchelle,  grimper  dans  les  ar­bres pour essayer de passer surle pont de singe et monter surdes  caisses  empilées.  Ensuite,nous  avons  formé  des  équipeset on a commencé les épreuvesqui  duraient  30  minutes  cha­cune. Nous avons été encoura­gés  par  notre  équipe  et  aussi par Loïc. À la fin des épreuves,nous avons compté nos pointspuis  nous  avons  enlevé  etrangé le matériel.

+ Yanaëlle  :  « J’aime  biengrimper aux arbres et faire

des sports d’équipe. »

- Éléonore  :  « J’avais  le  ver­tige et je n’aime pas grimper

aux arbres. » ■

VTT et team-climbing● Cél ia PLOMPTEUX

Durant  notre  semaine  àNendaz,  les  élèves  del’autre école et nous avons

vécu deux soirées mémorables.Lundi  soir,  après  le  souper,  il

faisait nuit à la Cité­joie. Dans lecoin de l’accro branches, entou­rés de flambeaux allumés, nousétions  assis  autour  de  Benoît vêtu d’une soutane de moine. Ilnous a raconté deux légendes. 

La  première  parlait  d’une  pe­tite  fille  qui  avait  perdu  sa grand­mère.  En  allant  lui  ren­dre  visite  au  cimetière  un  soir avant le souper, elle a rencontréun chat noir.

La  deuxième  histoire  parlaitd’une  sorcière  qui  se  cachait dans  une  armoire  et  en  ressor­tait quand on chantait une cer­taine  chanson.  Un  jour,  un homme la chanta et la sorcière sortit de l’armoire. 

Pour connaitre la fin de ces lé­gendes  suisses,  vous  devrez vous rendre à Nendaz et faire laconnaissance de Benoit...

+ Lilou  :  «  Benoit  racontaitbien les contes. »

- Théo : « Je n’aime pas écouterdes histoires. »

Jeudi  soir,  après  le  souper  ra­clette,  nous  nous  sommes  réu­

nis dans la salle des activités dela Cité­joie. Les élèves de l’autreécole,  les  professeurs  et  nousdansions  pendant  que  Tom mettait la musique. Nous étionstous  debout  pour  danser,  maisaussi pour parler,  rigoler, man­ger des chips et des bonbons et boire  de  la  grenadine.  Heureu­sement  qu’il  y  avait  des  fau­teuils  et  des  chaises  pour  nous reposer de temps en temps…

Nous  nous  sommes  vraimentbien  amusés  et  nous  n’avions pas envie que ni cette soirée, nice séjour se finissent.

+ Lilou  :  «  Les  musiquesétaient  chouettes,  tout  le

monde dansait. »Personne  n’a  un  avis  négatif

sur cette activité. ■

Soirées au top

L’ambiance était au rendez-vous pour notre dernière soirée.

Page 4: CITÉ JOIE À l’assaut de la montagne suisse

NENDAZLE VILLAGE

4 Nendaz est unestation de ski au

cœur de 4 vallées.

● F l o r i a n M A T T I U S S I e tT h o m a s S E N

L e  vieux  village  se  trouvenon  loin  du  centre­ville.Le lundi  16 octobre après­

midi,  nous  avons  fait  la  ba­lade au complet. Pour cette vi­site, nous avons reçu un planà  l’office  du  tourisme,  maisaussi  un  itinéraire  en  photosimaginé par benoît.

Partons  ensemble  pour  unepetite promenade…

Nous  débutons  la  visite  duvieux village par le moulin deTsâblo  alimenté  par  un  tor­rent.

Dirigeons­nous  ensuite  versdes  maisons  villageoises  quicomptent généralement deuxentrées : une au rez­de­chaus­sée  servant  en  été  et  une  àl’étage servant en hiver.

Puis,  descendons  en  faisantattention  au  carrefour  et,  àdroite, arrêtons­nous à la fon­taine.  Le  grenier  qui  est  de­vant  nous  date  de  1805  etcompte  4  pièces  posées  surdes  pierres  rondes  horizonta­les.

Continuons notre chemin etlongeons  l’école  maternelle.En  Suisse,  l’école  est  obliga­toire  dès  l’âge  de  4  ans.  Là,nous  pouvons  également  ob­

server le cimetière et les pier­res tombales sur notre droite.

Attardons­nous  ensuite  de­vant l’église afin d’observer lavue  sur  la  vallée  du  Rhône.On peut y voir deux châteauxqui dominent la ville de Sion :Tourbillon et Valère.

Revenons  devant  l’église  etprenons le temps de la décou­vrir. En 1943, la population deHaute­Nendaz,  lassée  de  se

rendre  tous  les  dimanches  etjours  fériés  à  Basse­Nendazpour la messe, décide de cons­truire sa propre église : il fau­dra 10 ans pour la  finir.

Longeons la salle de gymnas­tique, allons à droite puis des­cendons à gauche. Quittons laroute  et  prenons  le  petit  sen­tier à gauche. À la fin du sen­tier,  observons  la  chapellesaint  Michel.  Montons  en­

suite  la  rue  principale  et  ob­servons  le  raccard  (il  ressem­ble  au  grenier,  mais  il  a  uneautre utilisation).

Remontons  la  rue  et  tour­nons  à  gauche  au  stop.  Em­pruntons le tunnel en face et,à  la  sortie,  passons  devant  lasupérette,  tournons  à  gaucheet  empruntons  le  sentier  en­tre  les chalets  : nous nous di­rigeons  vers  la  place  du  vil­

lage.Après y avoir observé les bâ­

timents  et  le  cadran  solaire,remontons  la  rue  du  vieuxvillage.  Remarquons  à  nou­veau  les  maisons  à  deux  en­trées.  Continuons  notre  che­min  et,  au  carrefour,  allonsvers  le  bâtiment  des  Gentia­nes,  et  pour  terminer  rejoi­gnons l’Office du Tourisme. ■

La visite du vieux villageNous avons fait la visite du vieux village de Nendaz pour savoir comment vivaient les habitants avant les appareils électriques.

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1. Le moulin de Tsablô Grâce à deux meules de pierre, une fixe en bas et une en haut qui tournait, il broyait les grains de blé, de seigle, de froment pour en faire de la farine À l’arrière, on peut y admirer l’ancien four dans lequel les paysans venaient cuire leur pain.■

2. La maison Construites en bois de mélèze, la plupart des maisons possèdent deux portes : celle du haut pour l’hiver et celle du bas pour l’été. Sur certaines, on observe un petit volet rectangulaire qu’on ouvrait quand il y avait un décès dans la famille : c’était la porte des âmes.■

3. Le grenier et le raccard Dans les greniers, on rangeait des documents importants, des outils, des objets de valeurs ou des vêtements. En comptant les portes, on savait le nombre de propriétaires.

Les raccards ressemblent aux greniers mais servaient à la conservation des grains, des sacs de farine, des pains et de la paille.■

4. La chapelle saint Michel Elle date de 1499. Les Suisses sont très croyants et ils vont souvent prier. La chapelle étant devenue trop petite, les Nendards devaient descendre à l’église de Basse-Nendaz avant de construire leur propre église à Haute-Nendaz.■

5. La place Le « Café de la Place » est un lieu très fréquenté et aimé des villageois où les hommes se retrouvaient pour parler, jouer aux dés ou aux cartes après leurs dures journées de travail. Sur la Place, on organisait des marchés.■

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LEBARRAGE

20 millions : lenombre de m3

d’eau retenus dans le lac par le barrage de Cleuson

● El isa FUENTE CERUELO

Nous avons passé la dernièrejournée  de  notre  séjour  enSuisse  au  lac  de  Cleuson

avec notre animateur Loïc.Nous  sommes  d’abord  allés  en

voiture jusqu’à la station de ski deSiviez,  là  où  démarre  la  randon­née vers le barrage de Cleuson. Àpartir de là, nous avons continuéà  pied.  Après  environ  deux  heu­res de marche, nous sommes arri­vés  au  pied  du  barrage  :  il  nous restait  une  dernière  pente.  L’ef­fort en valait la peine. Sous un so­leil éclatant, la vue sur le lac de re­tenue était magnifique. 

Pendant la pause de midi, aprèsavoir  mangé  notre  pique­nique, nous  avons  visité  la  petite  cha­pelle  et  nous  avons  joué.  Tanya, Chloé et Elisa en ont profité pourinterviewer Loïc à propos du lac et de barrage (voir ci­contre).

Après le diner, nous avons fait letour  du  lac  :  madame  Guisse  et madame Sarah n’ont pas hésité ànous prendre en photos.

Le  tour  du  lac  terminé,  nousnous  sommes  encore  un  peu  at­tardés près d’une pancarte conte­nant  des  informations  sur  le  lac et sur le barrage.

Nous  terminions  notre  séjourd’une très belle manière… ■

Notre journée au lac de CleusonLa visite du barrage du lac de Cleuson a été l’occasion d’un apprentissage technique dans un cadre magnifique.

Le lac de retenue du barrage de Cleuson alimente un complexe hydroélectrique.

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● Ta nya F I N E T

L ors  de  notre  balade  jus­qu’au barrage de Cleuson,nous avons été curieux et

avons  posé  plein  de  ques­tions  à  propos  de  celui­ci  ànotre animateur Loïc.

Loïc, c’est quoi un barrage ?C’est  un  grand  mur  qui  doitretenir  l’eau  pour  qu’elle  nepasse pas. 

Comment appelle-t-on ce lac de retenue ? Il s’appelle le lac de Cleuson.

Comment s’appelle ce barrage ? Le barrage de Cleuson.

En quelle année a-t-il été construit ? Il  a  été  construit  en  1946  etmis en service en 1951. 

Qu’y avait-il avant le barrage ?Un cours d’eau,  le Tortin.

À quelle altitude se trouve-t-il ?Il  se  situe  à  2187  m  d’alti­tude. 

Quelle sont les dimensions du barrage ?Il  mesure  87  m  de  hauteur,420 m de largeur et de 3,5 à 5m  d’épaisseur  au  sommet(pour  80  m  d’épaisseur  à  labase). 

Comment l’eau passe -t-elle dans le barrage ? Elle  passe  par  une  trappe,puis  dans  une  conduite  for­cée  qui  l’amène  dans  uneturbine de la centrale hydro­électrique.

Où se situe la vanne d’eau sur le barrage ?La  vanne  d’eau  est  dans  lapartie  immergée.

Combien de kilomètres coule l’eau ? L’eau coule sur 4 kilomètres.Ce barrage est un complexe,l’un des plus grands barragesd’Europe  !!! ■

Loïc nous fait découvrir le barrage

Page 6: CITÉ JOIE À l’assaut de la montagne suisse

LA FLORE 5 En montagne, onidentifie cinq

étages différents de végétation.

● T h é o G A G L I A R D I

L e  lichen  est  une  sym­biose champignon­algue.Il est formé de microsco­

piques algues  et  de champi­gnons  filamenteux.  Ilpousse dans des milieux hu­mides  et  des  milieux  de  fo­rêt.  Il  y  a  trois  sortes  diffé­rentes de  lichen. 

Le lichen algue

C’est un mixte entre une al­gue  et  un  champignon.  Ilpousse sur un sol humide. 

Couleur  : verdâtre Étage  :  nival,  collinéen  et

montagnard. 

Le lichen pierre

Il  pousse  seulement  sur  laroche.

Couleur  :  Ça  peut  varier,  ilpeut être orange ou vert.

Étage : Il pousse à l’étage ni­val. 

Le lichen barbe

Il pend sur les arbres. Il estun  type  de  lichen  fruticu­leux. 

Couleur  : verdâtre Étage  : nival, montagnard.

Les différentes sortes de lichens

● E l i e S M E E T S

1 Étage collinéenA l’étage collinéen, on

peut trouver des villages, desvallées, des cultures et des vi­gnes. On y trouve principale­ment des feuillus : des frênes,des  chênes,  …On  peut  y  trou­ver aussi des animaux commel’écureuil,  le castor, …

2 Étage montagnardCet  étage  est  le  plus

varié  car  il  comporte  des  fo­rêts  mixtes  (avec  des  feuilluset  des  arbres  à  aiguilles).  Lesanimaux  qui  y  vivent  sont  lecerf,  le  pic  épeiche,  …  Les  ha­bitations se  font rares.

3 Étage subalpinLes  habitations  ne

sont presque plus là, mais il y

a beaucoup de cabanes de ber­ger  à  proximité  des  pâtura­ges.  Il  n’y  a  plus  que  des  ar­bres  à  aiguilles  (mélèzes,épicéas,  sapins).  A  cet  étage,on  rencontre  beaucoup  plusd’animaux  (loups,  lynx,  mar­mottes, …).

4 Étage alpinLes  grands  arbres  ne

poussent  plus  car  il  ventetrop. On y retrouve la pelousealpine ainsi que de vastes zo­nes  rocheuses.  Il  y  a  parfoisde  la  neige  qui  empêche  lacroissance  des  plantes.  Lapente  de  la  montagne  est  deplus  en  plus  raide.  On  peutrencontrer  des  animauxcomme  le  lagopède  alpin,  lebouquetin,  le  chamois,  l’her­

mine et  l’aigle.

5 Étage nival ou mi-néral

C’est  le  dernier  étage  de  vé­gétation.  Il  est  presque  im­possible de trouver des fleurs.Le  climat  est  rude.  On  parlede « neige éternelle » car ellene  fond  jamais,  sauf  en  été  àcertains endroits. ■

Une nature qui s’adapte à l’altitudeMalgré les rudes climats de la montagne, des plantes et des animaux y vivent. Mais, en fonction des étages de végétation, la faune et la flore varient.

-

● Loïc MAGOTTEAUX

Lors  de  nos  différentes  ran­données,  nous  avons  pu  ob­server  certaines  plantes.

Voici  quelques  informations concernant certaines d’entre el­les…

Le chardon bleu des Alpes (ou

panicaut des Alpes)­ Étage de végétation : subalpin

ou alpin.­ Description : Sa taille se situe

entre  30  et  60  centimètres.  Sa floraison est au mois de juillet.

­ Petit plus : Il supporte jusqu’à– 25 degrés.

Le mélèze­  Étage  de  végétation  :  monta­

gnard ou subalpin.­ Description : Sa taille est de 30

à  40  mètres.  Son  fruit  est  un cône.

­  Utilisation  :  De  tous  les  rési­neux,  le  mélèze  est  celui  qui donne le bois le plus durable, leplus solide. Son bois,  imputres­cible, n’est pas attaqué par les in­sectes. Il est exploité pour fabri­quer  des  bateaux,  des charpentes,  des  murs  des  cha­lets, des poteaux, …

­ Petit plus : Il perd ses aiguillesen hiver. 

La gentiane bleue

­ Étage de végétation : alpin.­  Description  :  Elle  est  bleu

éclatant. Elle mesure de 10 à 90 centimètres.

­  Utilisation  :  La  racine  de  lagentiane  est  employée  depuis l’antiquité pour ses vertus apéri­tives, digestives et toniques.

­  Petit  plus  :  Elle  résiste  à  unetempérature de ­ 20 degrés.

Les vignes

­ Étage de végétation : collinéen­  Description  :  Son  fruit  est  le

raisin.  La  plupart  des  vignessont  des  plantes  grimpantes.Certaines vignes sont cultivées.

­ Son fruit, le raisin, est comes­tible dès qu’on le cueille.

­ Utilisation : L’usage des vignessert  essentiellement  à  faire  du vin.

­  Petit  plus  :  Enserré  de  toutesparts  par  de  hautes  chaînes  de montagne, le Valais possède un climat  particulier  marqué  par un fort ensoleillement , en hivercomme en été. Ce qui lui permetd’être une région viticole et frui­tière assez importante. ■

Entre petites fleurs et grands arbres

Page 7: CITÉ JOIE À l’assaut de la montagne suisse

LA SUISSE ETSES TRADITIONS

3,40 mètres.

La longueur du cor des Alpes

● Erwan CADET

L es vaches d’Hérens est une racetrès  répandue  dans  le  Valais.C’est dans ce canton de Suisse

que nous avons séjourné. Nous enavons  croisé  et  observé  plusieurs lors de nos balades.

On  les  reconnaît  car  elles  sont

toutes  noires  et  plus  petites  que les vaches que nous avons l’habi­tude  de  rencontrer.  De  plus,  elles ont de courtes pattes pour monterjusqu’à 3 000 m d’altitude.

Elles ruminent tout le temps.Dans le Valais, des combats sont

organisés pour désigner qui sera lareine. Chaque vache porte un nu­méro  pour  être  reconnaissable lors du combat. Ce sont les vachesqui choisissent leur rivale lors du combat. Une vache d’Hérens peutêtre vendue au prix de 2 500 € et sic’est une reine elle peut atteindre 30 000 € à 40 000 euros. ■

Vache d’Hérens, reine de la montagneLa vache d’Hérens est un des symboles de la région du Valais. On en croise dans les pâturages près des villages et en montagne.

On les entend avant de les voir car elles portent toutes une clarine, une cloche fixée à un collier.-

● T h o m a s H E RM A N

J eudi  soir,nous  avonsmangé  une  raclette  à  ta­ble,il y avait un plateau decharcuterie  et  des  pom­

mes  de  terre  ainsi  que  descornichons  et  des  petitoignon.  Nous  allions  au  buf­fet  pour  nous  servir  de  fro­mage.

C’était délicieux

Celui­ci  se  présente  sous  laforme d une demi roue.

On  le  place  sous  une  lampechauffante  pour  faire  fondrela couche du dessus. Une foisfondu,Rosa,la  cuisinière,ra­cle le fromage dans l’assiette.Tout  le  monde  en  a  reprisplusieurs  fois  ,c  était  déli­

cieux.

Le fromage suisse

D’où  provient  le  fromageque nous utilisons pour la ra­clette ? 

Il  provient  du  lait  des  va­ches d’Herens. 

On  le  fait  chauffer  et  tour­billonner  dans  de  grande  cu­ves en cuivre. Mais attention,pas  plus  de  40°C,  ici  on  tra­vaille  le  fromage  au  lait  cru.

Le  fromager  plonge  unemain  dans  le  caillé  histoirede vérifier sa taille et sa con­sistance. 

Dans la cave, après 24heuresdans  la  saumure,  les  froma­ges  sont  installés  sur  desplanche  de  bois  brut  duranttrois mois. ■

Le souper raclette : notre repas typique

Du fromage et de la charcuterie pour ravir nos papilles lors d’un repas traditionnel.

-

● Justin CORTENBOS

Mercredi  soir,  nous  noussommes  divisés  en  deuxgroupes  :  pendant  qu’un

groupe restait dans les chambrespour  faire  des  jeux  de  société, l’autre  a  rejoint  une  animatrice dans  la  grande  salle  d’anima­tions. Nous avons eu une initia­tion au cor des Alpes.

Le cor des Alpes est avant toutun instrument de travail.  Il per­mettait  au  berger  de  rassembler le troupeau à l’heure de la traite 

et de le conduire aux champs. AuXVIIIe siècle, cet  instrument est voué  de  plus  en  plus  à  l’oubli, pour  devenir  ensuite  une  repré­sentation des us et coutumes des

Alpes.Le cor des Alpes un instrument

de musique léger pour sa taille : ilpèse 4 kg et demi pour 3 m 40. Ilest démontable en 3 ou en 4 par­ties pour pouvoir le transporter. Le  fabriquant  de  l’instrument met  80  heures  à  le  construire. Souvent, le bois (de l’épicéa) qui sert à le fabriquer est récupéré auNord  de  la  Suisse  car  les  veinessont  plus  serrées  qu’ailleurs  et quand  on  souffle  dedans  ça donne un son plus doux. Cet ins­trument comporte 16 notes.

Notre soirée cor des AlpesNous  sommes  d’abord  rentrés

dans la salle des veillées et nous avons vu les 5 cors des Alpes quinous  attendaient  et  qu’on  a  pu tester.

Il fallait d’abord trouver le bonembout : un plus petit si on souf­fle fort ou l’inverse.

Nous  avons  d’abord  appris  àsouffler dedans, puis nous avonstesté  quelques  notes  avant  d’in­venter  des  rythmes  et  mélodies. Pour terminer, l’animatrice nousa joué quelques chansons. ■

Cor des Alpes, instrument folklorique

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LA SUISSE

C apitale : Berne.Chef  d’état  :  Doris

Leuthard  en  2017  et  Alain Berset depuis le 01/01/2018.

Pays frontaliers : Italie, Alle­magne,  France,  Liechtens­tein et Autriche.

Superficie : 41 000 km2.Nombre  d’habitants  :

8100000.4  villes  importantes  :  Bâle,

Zürich, Genève et Lausanne.Deux  fleuves  y  prennent

leur  source  :  le  Rhône  et  leRhin.

3  lacs  importants  :  Léman,Constance et de Neuchatel.

Unité  monétaire  :  francsuisse (CHF) (1€ =1,446 CHF au 09­10­17).

Carte d’identité

Page 8: CITÉ JOIE À l’assaut de la montagne suisse

L’ALBUM PHOTOS DE NOTRE SÉJOUR À NENDAZ

INFOS

N otre  destination  sera  ànouveau  la  Cité  Joie  à

Haute­Nendaz, en Suisse.Nous  partirons  du  14  au

20 octobre.Documents à prévoir   :­ Carte d’identité­  Carte  européenne  d’as­

surance­maladie  (délivréepar votre mutuelle)

­  Titre  de  transport  et  fi­che médicale (à compléteren septembre)

Une priorité   :Une  paire  de  chaussures

de marche montantes avecsemelle bien marquée.

Pour le séjour de 2018...