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Cinq choses à savoir quant à la préparation d’un Plan de reprise d’activité après sinistre

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Cinq choses à savoir quant à la

préparation d’un Plan de reprise d’activité après sinistre

Table des matières

Introduction ............................................................................................................................................ 1

Environnement multi plate-forme : La multiplication des versions vous en fait voir de toutes les couleurs .......................................................................................... 3

Virtualité : Le virtuel est omniprésent, mais parlons concrètement ................................... 5

La prochaine grande tendance : Depuis quand les métaphores météorologiques sont-elles aussi populaires ? ........................................................................... 7

Des économies à profusion : Maîtrisons les coûts .................................................................... 9

Un secret bien gardé : L’espoir ne constitue pas une stratégie ..........................................11

Très bien, mais ensuite ? ..................................................................................................................13

Cinq choses à savoir quant à la préparation d’un Plan de reprise d’activité après sinistre

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IntroductionComme beaucoup de gestionnaires de datacenters surchargés, vous êtes sans doute contraint d’en faire toujours plus avec un personnel et un budget informatique qui s’amenuisent. L’informatique fait désormais partie intégrante de l’exploitation de votre entreprise (en fait, la majorité sinon la totalité de l’infrastructure en place est essentielle pour maintenir la continuité de vos activités), mais le besoin constant de rationaliser les ressources peut vous obliger à suspendre certains projets.

Il y a de grandes chances que la reprise d’activité après sinistre soit l’un des projets que vous souhaitez privilégier, et ce pour une bonne raison. Au quotidien, les médias se font l’écho des risques auxquels nous pouvons être exposés. Qu’il s’agisse d’incidents climatiques, de catastrophes naturelles ou d’accidents causés par l’homme, le danger est partout.

Quand avez-vous examiné pour la dernière fois votre Plan de reprise d’activité ? Que pensez-vous qu’il se passerait si le plafond de votre datacenter s’effondrait ?

Que feriez-vous si un employé oubliait de débrancher un humidificateur et que le réseau électrique alimentant vos serveurs et votre système de stockage implosait ?

Ce guide couvre cinq aspects essentiels d’un PRA dans les datacenters d’aujourd’hui.

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1. Environnement multi plate-forme – Les plates-formes hétérogènes sont omniprésentes (le nouveau visage de l’informatique)

2. Virtualité – La virtualisation change toute la donne

3. La prochaine grande tendance – L’informatique en nuage (cloud computing) est le nouveau modèle de prestation de services informatiques

4. Des économies à profusion – Mesure du retour sur investissement d’un PRA

5. Un secret bien gardé – La reprise d’activité après sinistre requiert une planification et des tests pour optimiser le niveau de confiance

La préparation d’un PRA exige une nouvelle façon de penser. Vous serez bientôt en mesure de faire face aux nouvelles réalités de la préparation d’un PRA. En effet, l’adoption d’une approche différente de la protection peut vous simplifier la vie.

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Les datacenters multi plates-formes ne sont plus l’exception. Ils sont devenus la règle. Il y a quelques années, la plupart des datacenters étaient plutôt homogènes : toutes les données hébergées provenaient généralement des périphériques d’un seul fournisseur. Les choses étaient donc relativement simples à gérer. Les gestionnaires de datacenters disposaient d’un ensemble unique d’instructions et d’un seul numéro de téléphone à composer en cas de problème. Le problème était le suivant : les périphériques de datacenter, appelés des gros systèmes (mainframes), étaient aussi coûteux que volumineux.

Avec l’évolution du monde informatique, des ingénieurs et des entreprises novatrices ont commencé à concevoir des processeurs bien moins chers, ce qui a permis à d’autres innovateurs de construire des serveurs avec des composants de PC. Ces nouveaux serveurs utilisaient un nouvel ensemble de normes communes et étaient beaucoup plus abordables, de sorte que même les plus petites entreprises pouvaient se les procurer et rejoindre ainsi le monde des données générées par ordinateur. Les grandes entreprises en ont également bénéficié. Dans tous les cas, les entreprises disposaient d’un ample choix de blocs de construction x86 proposés par de nombreux fournisseurs, afin de créer d’énormes datacenters. Certains ont surnommé cette période « l’âge d’or du datacenter ». Pour les analystes, il s’agissait simplement du modèle client-serveur.

Environnement multi plate-forme1Le passage des mainframes à des petits serveurs a simplifié la stratégie du datacenter : pour exécuter plus d’applications, il suffisait d’ajouter des serveurs. Les serveurs étaient bon marché, alors pourquoi pas ? Le système a fonctionné pendant un certain temps, jusqu’à ce que ces serveurs commencent à occuper trop d’espace et à consommer beaucoup trop d’énergie. De plus, une majorité des serveurs étaient la plupart du temps sous-utilisés.

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La multiplication des versions vous en fait voir de toutes les couleursLa virtualisation se présentait alors comme la solution à ces problèmes. Elle permettait aux datacenters de consolider les ressources informatiques, de réduire l’espace physique occupé par les équipements ainsi que leur consommation énergétique, pour en faire quelque chose de plus gérable. Or, tous ces changements apportés au datacenter se sont chevauchés. Rien n’a jamais complètement disparu. La taille des datacenters a simplement quelque peu diminué tandis que les factures énergétiques ont continué à gonfler.

En conséquence, le datacenter d’aujourd’hui est généralement un amalgame de différentes plates-formes et fournisseurs : un peu de mainframes par-ci, un peu de serveurs x86 par-là et beaucoup de virtualisation.

Que se passe-t-il alors en cas de panne d’électricité ? Malheureusement, cet imbroglio de solutions dans le datacenter donne lieu à un PRA qui manque de cohérence. En d’autres termes, vous devez disposer de plusieurs plans : un pour le mainframe, un pour les serveurs Linux, un pour les serveurs Windows et probablement un autre pour la reprise virtuelle.

Plus de versions, plus de confusion, plus de problèmes.

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Ce mélange de plates-formes hétérogènes dissimule cependant un secret : vous pouvez utiliser vos ressources virtuelles sous-utilisées pour récupérer bien plus d’éléments que des machines virtuelles identiques. L’avantage de la virtualisation est que vous pouvez utiliser des machines virtuelles pour exécuter de nombreux types d’environnements système. Vous pouvez et devez exploiter cette flexibilité pour la reprise d’activité après sinistre. Pourquoi ne pas créer une

plate-forme de reprise virtuelle qui puisse offrir la protection requise pour tous vos environnements système, qu’ils soient exécutés sur des serveurs physiques ou virtuels, ou sur des systèmes d’exploitation Windows ou Linux ?

Les PRA virtuels peuvent simplifier et, dans certains cas, éliminer bon nombre de problèmes liés à la reprise d’activité après sinistre spécifiques à chaque plate-forme.

Le virtuel est omniprésent, mais parlons concrètement

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Le processus de reprise d’activité après sinistre d’un serveur physique se déroule généralement comme suit :

1. Recherche ou achat de serveurs physiques équivalents ou compatibles.

2. Installation de systèmes d’exploitation sur ces serveurs.

3. Installation de correctifs et de mises à jour.

4. Installation d’applications.

5. Installation de correctifs et de mises à jour d’applications.

6. Téléchargement de données de sauvegarde.

2 VirtualitéGrâce à la reprise virtuelle, vous pouvez éliminer presque toutes ces étapes. Le processus de reprise d’un serveur physique peut se résumer aux points suivants :

1. Mise sous tension de son équivalent virtuel.

2. Réjouissez-vous : finis les serveurs physiques !

Cette approche beaucoup plus légère peut représenter un gain considérable de temps et d’argent.

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Sauf si vous habitez sur une île déserte, vous avez probablement entendu dire que l’informatique en nuage est la solution du futur. Vous avez sans doute vu des publicités vantant les avantages de l’informatique en nuage : de quoi s’agit-il, et comment le cloud peut-il affecter ou mieux encore, améliorer la reprise d’activité après sinistre ?

En réponse à la première question, certains diront que l’informatique en nuage est simplement une expression à la mode. Mais l’informatique en nuage présente de nombreuses caractéristiques reconnues qui définissent le terme.

Depuis quand les métaphores météorologiques sont-elles aussi populaires ?

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La prochaine grande tendance

3 Une infrastructure basée sur l’informatique en nuage se présente comme suit :1. Infrastructure partagée (ou qui fonctionne bien avec les autres)

2. Élasticité et rapidité

3. Modèle d’acquisition de ressources à la demande et en self-service

4. Facturation à l’utilisation

5. Protocoles Internet standard

6. Utilisation mesurable

En observant cette liste, vous comprendrez que la reprise d’activité après sinistre bénéficie largement de l’utilisation du modèle de consommation des ressources basées sur l’informatique en nuage. La reprise d’activité après sinistre repose essentiellement sur l’inconnu : vous ne savez pas quand vous aurez besoin de ressources supplémentaires, combien de ressources seront nécessaires ni pendant combien de temps. Élastique, le modèle à la demande de l’informatique en nuage est parfait pour ces exigences plutôt « nébuleuses », n’est-ce pas ?

Mais comment accéder au cloud ? La première marche à gravir pour atteindre le cloud est la virtualisation. Après tout, la virtualisation est la principale technologie sous-jacente qui rend possible le modèle de distribution basé sur le cloud.

Ainsi, pour un avenir radieux, vous devez virtualiser un maximum de composants de votre PRA et de votre infrastructure informatique.

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La virtualisation a déjà fait ses preuves en termes d’économies dans des datacenters de production partout dans le monde. En réduisant la prolifération des serveurs physiques, conséquence de nombreuses années d’accumulation de serveurs courants x86, les machines virtuelles ont démontré qu’elles constituaient la solution la moins chère pour exécuter des environnements système. Vous limitez considérablement vos coûts matériels, mais aussi les coûts d’alimentation électrique, de refroidissement et de maintenance du matériel serveur. Cependant, si votre datacenter est comme la majorité, de nombreux obstacles s’opposent à l’adoption de la virtualisation comme plate-forme universelle, malgré les avantages financiers qu’elle présente. Tandis que presque tout le monde admet qu’il s’agit de l’approche la plus rentable pour exécuter des environnements système, de nombreux gestionnaires de datacenters s’inquiètent des performances et de la sécurité de la virtualisation.

En matière de modification de l’infrastructure, par rapport aux environnements système, la reprise d’activité après sinistre est beaucoup moins surveillée. Il s’agit d’un domaine dans

lequel vous pouvez immédiatement adopter une stratégie entièrement virtuelle. La reprise d’activité après sinistre étant très souvent omise dans la stratégie informatique globale, l’implémentation d’une infrastructure de reprise plus efficace sera très bien acceptée par tous ou passera inaperçue. C’est d’ailleurs une bonne chose. Une catastrophe réelle est parfois nécessaire pour que l’excellence de votre nouveau PRA soit admise par tous.

Mais même si personne ne remarque l’amélioration des fonctions de reprise, les économies réalisées ne passeront pas inaperçues. Dans le cadre d’un PRA, un seul serveur hôte virtuel peut remplacer vingt serveurs physiques en veille, voire plus. Pensez-y. Vous pouvez abandonner la coûteuse infrastructure dupliquée qui autrefois était nécessaire à votre datacenter. Allégez la charge que représente la conservation de versions de sauvegarde (marques, modèles et fournisseurs dupliqués) de tous les serveurs exécutés. Remplacez-les tous par une réserve unique de ressources virtuelles. Cette réduction considérable de l’infrastructure limite immédiatement le coût de votre PRA.

Maîtrisons les coûts

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Il n’y a pas que l’infrastructure qui coûte de l’argent. Au final, votre temps est plus précieux que les gadgets que vous gérez. La virtualisation permet également de réduire les latences ainsi que les heures de main-d’oeuvre imposées par les anciennes stratégies de protection basées sur la sauvegarde.

Pourquoi choisir des processus de reprise multi-étapes et complexes lorsque la virtualisation peut vous aider à rationaliser toutes vos tâches administratives ?Grâce aux machines virtuelles, la maintenance quotidienne ainsi que les activités de reprise et de test peuvent s’effectuer tout simplement, en quelques clics.

L’implémentation d’une solution de reprise d’activité après sinistre virtuelle vous permet de réaliser des économies supplémentaires. Économies à l’achat, économies à l’exécution, que demander de plus ?

Des économies à profusion4

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Pendant de longues années, le secret de la reprise d’activité après sinistre a été le test. Cela vous surprend ? Réfléchissez-y quelques minutes. Quand avez-vous testé pour la dernière fois votre capacité à restaurer un environnement système ? Combien en avez-vous testés ? Et (c’est là un point essentiel) quelle fraction du total de vos environnements système était concernée ? L’étape la plus fastidieuse est de sauvegarder et restaurer les données. Il est déjà assez difficile de mettre tout le monde d’accord sur un programme de test, lorsqu’il ne faut pas compter sur des technologies dépassées comme la sauvegarde sur bande. Lorsque les difficultés associées au test de reprise d’activité après sinistre semblent impossibles à surmonter, rien n’est fait.

L’absence ou la rareté des tests brise la confiance. Après tout, comment pouvez-vous être sûr que vos plans fonctionneront si vous ne les testez pas de temps en temps ? Pire encore, dans le monde actuel des entreprises, il est essentiel de publier des niveaux de service et de les garantir. Comment est-ce possible sans une préparation précise de votre pire scénario de sinistre ? Les utilisateurs réclament à présent des indications de temps précises. Des niveaux de service annonçant « un délai d’un ou deux jours » ne sont plus acceptables. Comment pouvez-vous publier un chiffre précis si vous n’effectuez jamais de test pour asseoir cette promesse ?

Là encore, la technologie de virtualisation peut comme par magie surmonter les difficultés qui entravent l’efficacité des tests de reprise d’activité après sinistre. La virtualisation élimine les problèmes associés à une restauration des environnements système sans système d’exploitation. Vous n’aurez pas à vous inquiéter de la compatibilité du matériel ou à passer par plusieurs étapes

L’espoir ne constitue pas une stratégie : le secret de la préparation d’un PRA

pour que votre serveur de test soit opérationnel. Cette gestion simplifiée vous permet de sélectionner facilement les machines virtuelles que vous voulez tester, d’en créer des copies puis de les exécuter. La virtualisation vous permet de mettre en place un processus de test qui n’interrompt aucunement vos processus de production.

Sécurité et simplicité : que demander de plus ? La simplification des tests peut fournir la garantie de l’efficacité de vos PRAs et vous permet de définir en toute confiance des niveaux de service.

La capacité à réaliser des tests fréquents de reprise d’activité après sinistre vous permet de mesurer avec précision le temps nécessaire pour assurer la reprise de l’activité. En cas de panne, au lieu d’espérer une reprise en un jour ou deux, vous pouvez effectivement garantir voire publier un délai maximal d’interruption admissible (DMIA ou RTO – Recovery Time Objective).

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Un secret bien gardé

5Vous pouvez même utiliser votre RTO garanti comme un avantage concurrentiel pour votre entreprise. Les clients aiment les situations prévisibles et souhaitent savoir que, dans l’éventualité d’un sinistre, vous pouvez les aider à revenir à la normale aussi rapidement que possible. La capacité à publier des niveaux de service que vous êtes confiants de respecter est une garantie précieuse pour votre entreprise (ou toute autre entreprise).

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Temps hors service admissible pour les environnements système

Heures de fonctionnement Temps hors service SLA de disponibilité requises par an admissible par an

90 % (0,9) 7 884 36,5 jours99 % (0,99) 8 672 3,6 jours99,9% (0,999) 8 751 8,7 heures99,99% (0,9999) 8 759 52 minutes99,999% (0,99999) 8 760 5 minutes

Prenez le temps de revoir vos PRAs. Ce nouveau monde virtuel simplifie la reprise d’activité après sinistre, mais la transition ne se fait pas sans effort. Voici quelques suggestions pour vous permettre de commencer.

Informez-vous le plus possible sur le sujet. Essayez d’engager la conversation avec les utilisateurs au sein de votre entreprise. Demandez aux employés quelle importance revêt leur poste (c’est une question appréciée de tous). Les réponses vous aideront à mieux comprendre vos besoins réels en termes de RTO pour chaque environnement système du datacenter.

Très bien, mais ensuite ?

Utilisez le tableau des heures de fonctionnement et temps hors service qui précède cette section pour montrer aux utilisateurs l’impact financier de ces niveaux de service. Par exemple, si votre application de traitement des commandes exige un taux de disponibilité de trois neufs (0,999 ou 99,9 %), combien de transactions seraient perdues ou retardées et combien cela coûterait-il si vous admettiez un temps hors service de 24 heures par an ? Est-ce que ce coût est en phase avec une garantie de « trois neufs » ?

N’oubliez pas que la reprise d’activité après sinistre n’est plus ce qu’elle était. Avec des plates-formes hétérogènes, des nuages de virtualisation, la confusion des coûts et le test, beaucoup de paramètres entrent en jeu. Nous espérons que ce guide vous fournira matière à réflexion si vous planifiez de mettre à jour ou de modifier la manière dont votre entreprise envisage la reprise d’activité après sinistre.

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Recueillez le plus d’informations possible sur le sujet et engagez la conversation sur la reprise d’activité après sinistre avec des utilisateurs de votre entreprise.

Voici quelques ressources supplémentaires sur la reprise d’activité après sinistre fournies par Micro Focus® :

Informations sur le produit :www.microfocus.com/products/forgewww.microfocus.com/products/protect

Cas clients :www.microfocus.com/resources/?type=success-story:www.microfocus.com/media/success-story/cash_financial_services_group_ss.pdfwww.microfocus.com/media/success-story/italian_governmental_department_ss.pdfwww.microfocus.com/media/success-story/ccma_ss.pdfwww.microfocus.com/media/success-story/databarracks_ss.pdf

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