Chroniqu ed l'Est. - Kiosque Lorrain jeudi 21 Février 1001 Troisième Edition — 4213 Abonnements...

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j jeudi 21 Février 1001 Troisième Edition 4213 Abonnements Dn an 6 moi» 3m^3 18 » 9 » * 5 I^wenMmt «* P a ï able d ' aVÎU1C ' I * s continue sauf avis contraire. insertions ANNONCES (4* page). 20e. h SffM REGLAMES (3« page). 80 ~ FAITS DIVERS. .. . B Q CHRONIQUE LOCALE 1 ., _ Tarif spécial pour la publient «an la Salle de Dépêches FOUI* toits renseignement*. fadrttt» à l'Administration, ttuata a INHIMW si. BUE lur-saa J Rédacteur en chef ; X^Ê103M^ GOULETTB SALLE D'EXPOSITION, DE PUBLICITÉ ET DE DÉPECÉES : u'aécratt ,mc commercial (Bourse du commerce) ■rHITrcs fournis par la maison E. Bollack aîné puffrcs IOU p ar j Sj 2 o février. 1 h. 3o soir. Lo»» (100 1U18 15 M l^fekf.:::::: » :: feS»::::::: SS 4tfta5> » j <• - c s s X «7 GO 28 37 CERNlÈRE HEURE s , Paris, 21 février, 4 h. 50 matin. <j e I « nt osï-aiiiine des élections de ra , I e1 4003 pa I pans l'Echo de Varis, M. de Marcère, séna- F ^ I p inamovible, soutient que le gouverne- E eu t actuel et la majorité du Parlement sont le - K'opposition absolue avec la volonté et les sci Kéiêu du pays. lo{ jj. de Marcère déclare ensuite que le prc- fcâmme dts élections de 1902 à la Chambra do Existera surtout en l'idée d'un changement i el Kdical dsus le personnel politique aussi bien g e I L-i» dans la politique elle môme du gouverne- _ I Ut. - Havas. yi j [A l-îîcole supérieure de guerre u [ Le personnel de 1 Ecole supérieure de guerre I to&'ert hier soir un dîner d'aùieux à son an- . I Ls commandant, le général L«nglois, qui ïmplace. :jmme en sait, ie général de Mo- 10 ■Crd à 1" tète du 20e corps d'aiméo, à Nancy. ,n Le successeur du général Langlois à la tête be He l'Ecole de guerre, le général Bonaal s'étuit pl KtU excuser au dernier moment, ^foes toasts cordiaux ont été échangés. i<j ge I sinie veuve He»»ry contre Be jo «Siècle» et M. Reinaeli er I \fi Siècle confirme que Mme Henry, veuve to 1 iaco'or.o". «oursuit devant, le tribunal civil le tr Ë-ocès en diffamation intenté d'abord par elle f e levant la cour d'assises contre lui-même et M. lÏRemach. te HL°S assignations ont été envoyées hier soir. La veuvd Henry demande, pour elle et pour ■Tn fils, 200,000 fr. de dommages-intérêts. se *W mS - Te -| A 1' « ©œciel » M L'Officiel du 21 février promulgue les lois iHaivsutes : I ï Celle modifiant la situation du personnel i* HPS bureaux de recrutement et des sections st |AEetat-majcr de recrutement; 2" celle modifiant ai * l'organisation du corps des archivistes militai- ç> ~ Be. Havas. Les iiïîiceB de LilSc et de Lnngves P I Le Figaro annonce que le projet de déolas- .Lcment des places fortes do Lille et de Lan- c ' 'Tes forts"détacVs de la place de L'Ile se- E L ont classés de la î r « dans la 2" catégorie. « m Jaant à ceux de Langres, les grands forts du l'agnelet, de Moctlandon et du Plesnoy^ se- é ont conservés dans la première classe, c'est- {] ril ; à dire, qu'ils seront sans cesse armés. 1 L'enceinte elle-même de Langres sera placée "j Jl ' «s.2» ou même en 3' classe, mais il se pour .Ht bit que les autres forts fussent déclassés. » EUvas. ° kravccNée de la Méditerranée en b ballon t mil Le Journal annonce que, dans les premiers f IIjjours de juin, le comte de Vaulx tentera^ la 5 Kraversée de la Méditerranée en ballon. L'aé- g iM knaute pousse activement ses préparatifs. c m. Iavas - ' Contre les nouveaux droits sur 1 l'alcool r Lille. Hier a eu li«u une manifestation vA les cabaretiers contre l'élévation des aroits sur alcool. y Après avoir parcouru diverses rues de la 1 ille, les manifestants se sont rendus à la •lt, fiéfecture et ont remis une protestation con- t b -la nouvelle loi réformant le régime des f , loisîons. Havas. i cl ( Voyage démenti 1 [flP ^"Mie. La nouvoiie d'après laquelle le roi ' ( jjj Halte forait prochainement un voyage en 1 leaï 1 déterre est inexacte. Le roi Victor-Emma- 1 t JUS uel, avant de retire visite aux cours étran- ges, voudra visiter d'abord certaines provin- ^ * d ' ltalie - Havas. La guerre ang!o-boer ei' l-ss pertes anglaises Londres, 20 février. Liste quotidienne des e mes anglaises dans l'Afrique du Sud, pu- H< fliée par le War Office : Z i,* 10 ^ , d9 mala4l e ou de leurs blessures. 24 ; JJ »les«és, 11 ; disparu, 1. Kitchener a failli aa nouveau 6 être pris rnil! kZ^' eS ' 20 ^vrier. - Les journaux an- 55 * KUn r qU9 US Bo «s ont fait dérailler hier, L„t Y V ^ T ' un ^am de marchandises conte- fcl gag6S de Kitchener et précédant Ed K it ^ méila , teœeQt le traiû at ^«ûant le gé- rwai Kitchener lui-même. tes pertes anglaises sont légères. _ Havas ? JI La campagne de Chine I Protestations soeiaH stes mZl S :~ ^ Petite ^Hue p^lie un« ^ ù l PW S ° Claliste « contre la guerre e, Poètes mihtaires de Chine ». * \ '* v ' i ne sont ^ eStlm " rait ^ e cea force. , ^^n.;;-"' f Muuyabe., pour rai- J ^ Possible. Ha"» " ^ ia m su- î I é ' ' '" 'o!. Et '' t8 " Unis(>st imBquece9de. ! - l r t0t " lde4uo 000 millil,n » j- . milliards environ de NANCY, mercredi 20 février i90i. SILHOUETTES ! - - 3 ou , (^ai Ils sont nombreux à Nancy incorpo- enc rés dans les régiments de la garnison lui ces mineurs de Saône-et-Loire, dont les E pères, dont les frères font cette grève, en 11 a qui certains veulent voir les prodromes SU1 de la Révolution sociale. ^ Des escouac"ss entières sont formées MI de ces Morvandiaux, très calmes, qui se ou rassemblent, le soir, après la soupe, pour me parler du pays absent. Parfois, il nous a paru intéressant de ( les étudier un peu, de nous amuser à ne ; scruter leur pensée intime, leur psycho- ] logie assez particulière. dif Ils étaient là, dans la chambrée, une ch douzaine autour de la lampe, fumant leurs pipes, les figures tour à tour son- ,a geuses et riantes, sous le bonnet de police ve crânement incliné. Et le même nom de un ville revenait toujours dans leurs bou- ches : « Montceau les Mines ». 1 Montceau, la noire cité du labeur, vers n ® ' v laquelle ils aspiraient de retourner bien- ba tôt, Montceau, avec le pénible travail, pr mais aussi la joie des amples salaires, des îyj s beuveries interminables et des danses en do t plein vent. Pi Lorsqu'ils parlaient des grèves, cette idée de grève s'associait chez ces jeunes sa gens à l'idée de kermesse. Une grève, des 30 jours l'on boit, l'on chante, l'on ni entend des discours po npeux de « ci- Di £> toyens » venus de Paris discours pas éti R très intelligibles, mais qu'on applaudit e ferme, de confiance. ai Et ces processions, lors des grèves, s'é- re tendant sur une longueur de plusieurs * kilomètres, entre les gendarmes et les _ soldats, avec des drapeaux rouges, des orphéons, des fanfares, des musiques, jouant la Carmagnole et parfois même la Ravachole. s N'allez pas croire que ces Morvandiaux . ' ,1 soient le moins du monde anarchistes ou ( B socialistes-révolutionnaires et apportent V] ,t au régiment des théories antimilitaristes tr - plus ou moins extravagantes. Ge sont, au contraire, des soldats très p 1 % propres, très dévoués, très obéissants. ni s . Beaucoup sont gradés. La p'upart des clairons et tambours en pied de la 21 e bri- «ade sont des mineurs de Saône et-Loire. _ 5- Et quels fervents de 1' « astiquage », aux s. « cuirs » resplendissant. u Mais, là-bas, ils vivent dans un milieu 3 " étrangement surchauffé les idées ex- ti trêmes sont soigneusejnent entretenues d j par les pontifes de l'agitation. Pour ces p. derniers, la région de Chalon, Monchanin, _ Montceau-les-Mines, n'est-elle point la citadelle d'espérance, la terre d'affection, n boulevard du Collectivisme comme au- a trefois La Rochelle était le boulevard du u rs Protestantisme? n S' la L'autre jour, je vis parmi les noms de ^ é- grévistes arrêtés, celui d'un de mes an- 1( ~ ciens camarades de caserne. C'était une bonne nature dans toute L ir l'acception du terme, droite et franche, q mais emballée et vigoureuse. ti 311 Le gréviste avait brandi un drapeau c ur rouge et crié : « Mort aux soldats 1 » dont p j a il était quelques mois auparavant. p la Et je le voyais, grand gaillard imber- . a- be, si soumis et si respectueux envers ses c es chefs, saluant, les yeux émus, le drapeau K tricolore dans la grande cour de Sainte- t Catherine. c •oi Mais quoi ! la fièvre des excitations r en haineuses, l'ivresse des alcools et du bruit, a- la contagion magnétique de la foule. En 1 n- voilà plus qu'il ne faut pour faire faire à C Q n " des gens des choses dont ils sont incapa- bles d'avoir une parfaite conscience. ( Léon PlBEYRE. s a. . » f Xlonmlks Wtvtvsm \ de notre précédente édition < Paris, 20 février, 3 h. soir. Les grèves Chalon-sur Saône. Les grévistes Gros, , David, Rionet, Mez^ger, Martz, considérés , comme les chefs principaux du mouvement, , ont été arrêtés ce matin à leur domicile. Des patrouilles assuraient l'ordre pendant ces ar- restations. Aucun incident. Ces cinq arrestations ont eu lieu en vertu d'un mandat d'arrêt décerné par le juge d'ins- truction sous l'inculpation d'entraves 1 la li- berté du travail et d'excitation à l'aîtrouppe- inent. Une délégation de la fédération du syndicat chalonnais s'est rendu ce matin à la sous-pré- j fecture Elle a assuré au sous-préfe, qu'elle garantissait la reprise du travail à la condi- tion que des « coupes sombres » ne fussent pas pratiquées dans le personnel des ateliers. , Montceau les-Mines. Le « syndicat rou- I ge » a adressé ce matinun appel aux grévistes t les engageant à lutttr pour faire respecter les droits du syndicat. MM. Jules Guesde, Lafargnps, Roldes fe font ce soir une conférence à MontcUanin. Us rentrerons demain è Paris. Saint Etienne. Le préfet a reçu nier le secrétaire de la fédération des mineurs de la Loire. Une enquête sera faUe au sujet de l'ap-, plication par les compagnies minières de la sentence arbitrale rendue l'an dernier et qui, j ' d'après les mineurs, ne serait plus appliquée j par elles. L'enquête sera confiée à des délégués de la , t direction des mines et à des délègues mineurs de toutes le» exploitations. 1 On espère h fin prochaine du conflit. Une trentaine d'ouvriers en limes de la maison Palle-Bertrand, du Chambon-Fmge- 1 voiles, se sont mis en grève, ainsi que les 011- 1 vriors boulonniers de la mêmî maison. j Havas. Le groupe socialiste T c si- Ci . y- :% Jj Le groupe sosialiete de la Chambre, dans une réunion tenue mercredi, a décidé, sur la | demande qui lui était faite par les syndicats ' ouvriers de Chalon-sur-S'sône, de charger MM. Garnaud et Chauvière de faire sur place une enquête sur les événements qui se sont pro- 1 duits ces jours derniers dans cette ville. Selon les résultats que donnera cette enquête il a résolu d'étendre l'interpellation Dejeantc 110 sur la grève de Montceau-les-Mines aux faits en< de Chalon. * Le graupe a été mis aussi au courant par ®' 1 MM. Renou et Walter de la situation faite aux ouvriers des raffineries de sucre .par la fer- meture des usines de Saint-Ouen. J Cherbourg. Après un froid très vif, la g r] neige est tombée en grande quantité. mf En ville, la circulation des voitures est très p U difficile. La campagne est couverte d'une cou- p a i che très épaisse. | ; Madrid. La neige est tombée en aboa- éc] . dance. Les rues et les promenades en sont cou- g a ! vertes. La circulation est diiûciie et ia ville a Q C | un aspect pittoresque. -j^ Nouvelles diverses Mi Paris. M. et Mme Loubet, accompagnés de M. Combarieu, secrétaire général du cabi- Su 5 net civil de la présidence, et de Mme Com- le " barieu, assisteront ce soir à la première r8- tr< 1 présentation de la Fille de Tabarin, comédie ne 3 lyrique en trois actes, de MM. Victorien Sar- l dou et Paul Ferrier, musique de Gabriel j- É Pierné. à 3 Le prince de Radoîin, le nouvel ambas- ca 3 sadeur d'Allemagne en France, est arrivé au en 3 jourd'hui à Paris. Un feu de cheminée s'est déclaré au mi- ds 1 nistère de l'intérieur, dans le bureau de M. ta: Demagny, chef de cabinet. Il a été rapidement QS 3 éteint. Les dégâts sont insignifiants. 20 t Cannes. Le duc de Cambridge est arrivé aujourd'hui, venant de Londres. 11 compte a j - rester ici jusqu'à fin avril. Havas. 8 i g L'affaire da Pierre Percée , Lunéville, 20 février, 3 h. soir. bl a On vient d'amener à la prison do Lunéville, er le nommé Receveur, de Pierre-Percée, qui a se blessé le nommé Périsse, de la même localité m (voir page 2). a D'après l'enquête, Périsse était en état d'i- M t vresse, et a voulu, armé d'une hachette, pêné- S trer dans l'habitation de Receveur. Celui-ci lui a alors tiré un coup de fusil en fi S plein visage, lui causant d'assez sérieuses blessures. On craint la perte d'un œil. lS Le malheureux blessé ?esta assez longtemps te : sans les soins d'un médecin. L" ni ( OQ fut obligé d'aller quérir un docteur à ^ Badorviller et les routes étaient presque im- s praticables, couvertes de plusieurs centimètres gl de neige. v; u D'après certains racontars du pays, on se trouverait en présence d'un drame motivé par *■ ÏS des causes d'ordre intime. ti ia «■ MoDMBfit îles Alsaeieiis-LoiTuins l Sur l'initiative de la Fédération des sociétés ? alsaciennes-lorraines de France et des colonies, a un comité a été constitué pour l'érection d'un g monument, à Paris, à la mémoire des Al saciens-Lorrains mort3 pour la France, en 1870-1871 et, depuis, dans les expéditions co- loniales L'éloquent appel adressé par le comité à tous les Français, sans distinction d'opinion politi- que ou religieuse, dit que depuis la guerre fa- tale de 1870 1871, il n'est pas de ville de Fran- t ce qui n'ait eu à coeur de consacrer un peu de c pierre ou un peu de bronze aux soldats tombés t: pour la défense du sol natal. Dans cette œuvre de glorification, le soldat 1 ignoré et inconnu a été associé à la gloire du a chef ; le pays a confondu dans un môme hom- c mage toutes les victimes du dévouement pa- à triotique, tous ceux qui, sur un point quel- d conque du territoire, ont fait à la cause natio- v nale le sacrifice de leur vie. d « D9 vaillants Français, disent les pr^mo- | t'îurs du monument, tous attachés aux provin ** ces perdues, ont cependant été oubliés dans ce r culte général C<) sont les enfants de nos cbè- s res et regrettées proviaees qui ont lutté héroï- c quement pendant cette guerre, qui depuis, sont accourus nombreux sous nos drapeaux, t se sont enrôlés dans la légion étrangère et ont c laissé leurs os blanchis dans quelque to_jbe 1 obscure de l'Afrique, du Tonkia, du Daho- t mey ou de Madagascar : ce sont nos frèies C d'A'sace et de Lorraine ! 1 « C'est pour élever un monument à cea hé- 1 roïques fils de France qu'un comité s'est formé. <■ « Il s'agit de réparer une grande injustice < 1 et d'affirmer publiquement, solennellement < 1 notre amour irréductible pour les provinces 1 1 séparées de la mèrb-patrie. 1 « Ce monument se dressera sur l'une des ] " places publiques de Paris, à la mémoire des 1 Alsacieng-Lorrain» morts pour la France ; il 1 1 attestera, en même temps que nos regrets, nos 1 " fermes et invincibles espérances dans un ave- * nir réparateur t » Disons, «n terminant, que le siège du co mité, dans lequel figurât les noms de MM. * "I-nry Boucher, député des Vosges, ancien ' ! ministr - ; Alfred Meziéxvs, sénateur de Meur- 8 the et Moselle ; Jules Clar«tie, député ; Ray- mond Poincaré, député; Vieillard, député de 3 Belfort; J.Sansbceuf et diverses notabilités ori- ginaires des pays annexés, est 8, rue Lavoisier, - à Paris. Le syndicat des tailleurs pour dames et des couturières en grève de Paris va étudier la créa- tion de maisons coopératives de couture. Les ouvriers et ouvrières fonderaient eux-mêmes une maison qu'ils exploiteraient avec leurs ressources selon le système de la mine aux mineurs. Ecno de l'élection du XI«, à Paris : Un cer- tain nombre d'électeurs de M. Allemane ont îma- | giné, sous prétexte de brûler Carnaval, de eon- | fectionner un mannequin de paille, à l'rmage du Ï candidat malheureux. Le bonhomme, vétu d'une longue veste sur la- 1 quelle on lisait : * Il est mort ! Il est bien moi t ! i Vive le XI' 1 » ftft porté devant la demeure de ; Jean Allemane ; mais le nouveau député n'étant plus chez lui, 1er manifestants décidèrent de por- ter leur mannequin rue Montmartre. En route, les agents enlevèrent à deux reprises le mannequin, mais celui-ci leur fut rendu. Fina- lement, on y mit la feu devant l'église Saint- Joseph. I La police intervint de nouveau, etetgmt les t ' flammes et opéra trois arrestations. Li guerre anglo-îransTaalieniie B » ch< Bruit de nouveaux et graves i échecs anglais S La Patrie reçoit de Londres la communfca- no tion téléphonique suivante que nous reprodui- C0! socs sous toutes les réserves que comporte sel l'importance de cette nouvelle dont on n'a pas £ a encore confirmation : j « D'après les bruits qui Courent, à une heure téj et demie, au War Office, le général anglais d'à Smith Dorrien aurait été fait prisonnier avec cre 2,000 hommes, par Botha. to ' « Les Anglais avouent avoir subi un grave u échec et accusent 26 morts. Y? tei « Le Central Ntws et YEvening Neios con- ^ a Arment que Smith Dorrien, dans un engage- ment à Bothévell, perdit 29 tués, et que, de- gu puis, sa colonne forte de 2,000 hommes, a dis- na paru. » dr (Nous avons publié hier la nouvelle de cet ph échec anglais, mais l'on disait à tort que l'en- ho gagement avait eu lieu entre de Wet et Smith g Dorrien. Ajoutons que Botha opère entre le , Transvaal, le Natal et la colonie portugaise de I Mozambique. M La dépêche suivante indiquerait aussi que " Smith Dorrien a subi un échec plus grave que le War Office ne l'a avoué. Elle parle, en ou- tre, de partes sérieuses infl géf s à un autre gé- nerril anglais, le général French :) Londres. Une dépêche du C»p au Daily Telegraph, annonce que 1 officier commanda: t à Wondersfont> in rapporte }ue les communi- cations avec lés forces de Smith-Dorrien sont d< entièrement interrompues. pj Cette dépêche a causé un certain malaise si d-ms les milieux militaires surtout après l'aveu di tardif mais significatif fait hier par le War- ft- Offica que la colonne Smith-Dorrien, avait eu p] 20 tués, le 16 février. no Le silence dont on entoure cette colonne, rt ainsi que les cinq ou six autres, qui devaient si facilement capturer Botha et ses comrnan- n; dos, commence à paraître inquiétant aux jour- naux. La colonne French aurait, elle aussi, tftrr. blem«nt souffert. Une dépêche de Durban dit, en effet, que les dernières nouvelles ne lais- sent plus aucun doute sur le fait que Botha a infligé un échec très grave au général French. e A Standerton seul on a transporté 300 bies- q . sé3 anglais. On ignore encore le nombre des i . morts de la colonne French. Les Boer.s ajoute cette dépêche, se sont c i frayés un chemin vrrs le Sud-Est. Bien que la guerre du Transvaal soit loin d'être t terminée, lord Roberis, généralissime des armées britanniques, est gavé d'honneurs par son gouver- g nement. 1 eyest ainsi qu'il vient d'être bombardé : vicomte , - SaiA<-Pierre, comte Roberts do Kandahar, en Af- 5 ghiinistan, de Pretoria, dans la colonie du Trans- vaal, et de la cité de Waterford... Fermez le ban 1 » Pour le rang de « viscount a, les droits sont de $ r 12,500 fr , et de 15,000 fr. pour le rang de « cari Ï. F Il est, en outre, d'usage de donner pour l'investi- ture aux fonctions de la cour une bonne-main qui s varie, suivant la générosité du nouveau promu entre 5 et 8,000 fr. Puis, il y a le coût des vête- ments de cérémonie, des couronnes et des épées, \ qui s'élève, pour chacun des titres sus-mentionnés, 1 à environ 6,000 fr. ' Au total, quelque 50,000 fr. de dépenses obli. c 3 gées. C'est le revers de la médaille 1 s ^ 1 EU OHiUE ! 1 - ; -'.." ; 1 New-York.Les troupes se préparent ac- tuellement à l'expédition projetée ; on ac- corde un soin particulier à la question des 1 transports. t Les seules troupes en mesura d'affronter une < longue campagne sont les troupes anglaises, ' américaines et japonaises ; les aut^, et prin I cipalement les allemandes, sont loin de possé- 1 der tout le matériel et les approvisionnements c de campagne, mais le maréchal de Waldersé 5 va se procurer tout ce qui lui est nécessaire < d'ici quelques jours. < Le maréchal estime qu'il est préférable de 1 vivre sur 'e pays ; mais la majorité des gé- < cératlx sont d'un avis contraire ; ils pen- sent qu'agir ainsi serait courir un grand ris- que. ( Les Anglais se serviront principalement de , mulets pour leurs transports. Les autres mo- des de transports à travers les défilés se- raient probablement impossibles, car il \ suite d'informations reçues à Pékin que les ! Chinois se préparent à cette éventualité en ' bloquant tous les défilés au moyen de gros ; rochers. On croit à Pékin que l'expédition du comte de Waldersée n'est qu'un c bluff », et qu'en ', 1 coopération avec les ministres, le maréchal I ; essaye de forcer les Chinois à accepter les ! i propositions. | Les autorités militaires ne sont pas loin de s penser ainsi ; mais elles ajoutent que pour- 1 tant la Chine ne croira jamais à l'avenir les 1 étrangers, s'ils manquaient d'envoyer cette i expédition, surtout après que le docteur . Mumm, ministre d'Allemagne, a personnelle- tne-ut notifié à Li-Hung-Tohang que cette ex- pédition serait faite. . Li Hung-Tchang et le prince Tching, les 1 plénipotentiaires chinois, déciarent qu'ils sont - très abattus par tout ce qui se passe, car la . cour les blâmera après leur avoir confié le B soin de négocier la paix avec les éti angers, de voir que maintenant une nouvelle expédi- tion est imminente Si cette expédition s'effec- tue, la cour, selon eux, considérera qu'Us ont échoué dans leur mission. s Armand Silvestre, dont nous annonçons d'autr* 8 part la mort, avait 73 ans. e Sorti de l'Ecole polytechnique en 1859, il entra s dans l'aaministration des finances et débuta peu après d'is les lettres pardes recueils de vers dont le sentiment poétique et la facture firent impres- . sion. [. Les lauriers du poète ne suffirent bientôt plus à u M. Armand Silvestre qui rechercha le succès, et l'atteignit facilement, dans un genre tout différent: 1. celui de 1 "i fantaisie rabelaisienne, sa fécondité j fut véritablement extraordinaire. La jovialité, la e belle humeur gauloise de ses récita en atténuaient it le caractère graveleux. r- En même temps, Armand Silvestre abordait la critique d'a-t et le théâtre. La plupart de ses ss pièces, touchant aux genres les plus divers, depuis 1- l'opérette bouffe jusqu'au drame sacré, furent écri- t- tes en collaboration. Parmi les principales, il suf- fit de rappeler : Uyrrha, Galante aventure, Hen- K'.ry VIII, G-riséli-lis, les Drames sacrés, etc. 1 Taudis que le* -ri»« i-« - s diveT» donnaient 6 son nom une grande notoriété. Armand Silvestre poursuivait sa carrière administrative. Il avait été nommé inspecteur des beaux-arts en 1892. Il était ■» chevalier de la Légion d'honneur. Un amusant écho du mariage de M. Paul Des- c ^ Chanel : A la faveur du désordre qui régnait à l'entrée de l'église et qui était tel qu'un grand loc nombre de personnages officiels, des membres du te), corps diplomatique entre autres, ont rebrouc- des ser chemin, un ingénieux et habile photographe ca f parvint à se faufiler dans la foule, et, une fois dans l'église, il alla s'installer, devinez 1 £P a Dans la chaire, tout simplement, il était pro» tégé par une ombre favorable. Nul n'aurait songé, d'ailleurs, à aller chercher un intrus. L'indis- } cret opérateur eut donc tout le temps de prendre tril tous les instantanés qu'il voulut, et c'est seulement ou' quand les portes de l'église s'ouvrirent à deux bat- 15 tants et que la grande lumière pénétra dans l'in- _ térieur qu'on découvrit le photographe, aussi tran- D quillement installé que s'il eût été chez lui. On s'empressa, naturellement, de le faire dé- guerpir. Mais sa besogne était faite, et il se don- na même la satisfaction, avant de partir, de t pren- dre » le suisse qui l'invitait à descendre, et dont la ] physionomie effarée et scandalisée valait bien les j^jj honneurs d'un instantané. ^ Chronique de l'Est. - Sa co LE TEMPS PROBABLE - (25 février-3 mars) f Les mauvais temps de la fin de la précê- rél dente semaine reviennent encore à diverses re- na prises, mais n oins violents du 25 au 26 et sont suivis de refroidissement le 27 et dans la nuit du 27 au 28 ; puis le temps essaie à se réchauf- m ft-r, ce qui le rend généralement couvert ou pluvieux ou neigeux du 28 février au l«r p mars; ensuite le temps va de nouveau en se refroidissant avec neiges possibles le 3 mars. Semaine i. temps se maintenant générale- fr< ment très froid pour la saison. Albert BERTHOT. ri' Aubigny (Cher), le 19 février 1901. ge (Reproduction interdite.) LE TEMPS QU'IL FAIT UI L En dépit du soleil, l'air est resté très froid , encore, mercredi. Le thermomètre, qui mar- à - quait à cinq heures du matin, n'a guère dt 1 dépassé zéro. 22 février. Soleil: lever, 6 h. Î59; cou- t cher, 5 h. 30. Premier quartier le 25 février. Dépêche météorologique 761 Sanguinaires, 769 Paris. Baisse : 7 Nan- p ' 3 tes, 5 Biarritz, 1 Valentia. s Probable : vent faible des régions Est, nua- , ' geux, faibles averses do neige ternes froid, Nord-E-st fart puy de Dôme, Nul'd-Ouest fai- SC \ ble pic du Midi. m V a Etoile de l'Est » 1 Aux Observations que nous a suggérées sa e nouvelle et inatten iue attaque contre les dé- putés da l'Est, l'Etoile répond qu'il ne lui est ^ '. pas défendu d'inviter nos représentants à étu- 2; dier la question si intéressante ^es ouvriers c( . étrangers. Et l'Etoile fait, non sans élo- et quence, leur procès aux interpellateurs syaté- mi ti . Les reflexions de notre confrère sont jndi- . 1- cieuses. Mais ne gagneraient-elles pas à être adressées, non à nos députés qui n'interpel- lent aucunement, mais aux députés de l'ex- ^ trême gaui he dont la plus pressante prèoecu- ^ pation est d'interpeller le gouvernement sur le nombre de gouttes d'e.iu bénite lépandues au p mariage Deschanel ? Requête à la police On nous prie d'être l'interprète des nom- s breuses plaintes motivées par l'état des tr <t- P toirs, recouverts de neige durcie. Que le jour h e du mardi-gras où, d'ailleurs, il Leiga, la po- ij lice n'ait pas prescrit la corvée, c'est très bien. P Mais maintenant 1 Chacun y est à son tour, pour sa portion de trottoir. C'est rn service P g de réciprocité publique. a Nous pensons qu'un simple avertissement e des agents en station sur la voie, suffira pour que nos concitoyens tiennent à honneur de n e faire dispar»ître ces bosses neigeuses qui ren- " dent la marche dangereuse et difficile. Télégraphes et téléphones y ''' Un concours pour l'admission à quarante emplois de mécanicien des télégraphes et des s 6 téléphones aura lieu le 2 avril 1901. h Pour être admis à ce concours, les candidats n 5 " doivent avoir satisfait aux obligations de la i' ! loi sur le recrutement de l'armée (loi du 15 8 juillet 1889, art. 7) et être âgés de 25 ans au n plus au 1er janvier 1901. Pour les candidats 3 ayant effectué leur service militaire, la limite , d'âge est reculée de la durée de ces services ^ e militaires, sans toutefois qu'elle puisse dépas- "j n ser 28 ans. ^ Les postulants senrocureront les conditions , i8 ' diverses et le prugraaime du concours à la di- ' rection des postes et des télégraphes de leur ' e département. ^ r " 1 La liste d'inscription des candidatures sera ( ;s close le 5 mars 1901. Les centres d'examen se- J te ront indiqués ultérieurement, ir e- t " MM. les assurés de ce syndicat de protec- " | tion mutuelle contre la mortalité du bétail eg sont convoqués en assemblée générale pour 1 nt le 23 février, à 11 heures du matin, salle de ' la l'Agriculture, rue Chanzy, dans le but d'en- ; , tendre le compte rendu des opérations de ' . s l'année 1900. H* ! Le président du conseil d'administration, 1 . A. PAPKLIKR. u t Le Jeune Lorraine La Société La Jeune Lorraine offre à ses > membres honoraires un bal costumé qui aura li- u le samedi 2 mars, à neuf heures du soir, rs dans les salons de l'hôtel de 1 Europe, ra Faculté de droit eu Cours publics de doctorat nt Jeudi, à 4 heures. Cours ue droit coutu- " mier. M. Lederlin: Das fiefs. Jeudi, à 5 heures. Cours de science so- ' e * eiale. M. Meiia : Le grand atelier. Les c-\u- Q t- ses qui ont amené la naissance du grand ate- lier et «0 substitution progressive au petit ate- la lier patronal. ent Veujredi, à 9 h. 3.4. Cours de Pandec- tes. M May : Recherches sur l'nùtous des ' 1* actions de bonne foi. ses Vendredi, à 5 h-ures. Cours d'histoire du ui . 8 droit public. M Gavet: Les assemblées cr J" provinciales à la fin de l'ancien régime. ~[ Simedi, à 9 h. 3.4 Cours de législation financière M. G*rn ! er : Exécution du bod- 1 ent gst. ï '. •' : Cours publics Vendredi £2 février, à 5 heures. Géogra- phie physique.M. Thoulet: &»ntorin. La chaleur interne du globe. Samedi 23 février, à 4 h-ures. Histoire locale. M. Pfister : La place Stanislas (sui- te). Les pavillons Allîot et Jacquet. L'hôtel des Fermes. Les petits pavillons Origine des cafés à Nancy. Facultés de droit, des sciences et des lettres Le registre des inscriptions pour le troisième trimestre de l'année scolaire 1900 1901 sera ouvert au secrétariat des Facultés, du le» au 15 mars prochain. Enseignement supérieur da jeunes ! le3 Vendredi 22 février, à cinq heures.— M. Bi- chat : Acoustique. souvenir de son mari, Mme -veuve Cor- bin a fait don d'une somme de 100 fr. à la So- ciété fraternelle de secours mutuels des voya- geurs et employés de la viile de Nansy. Cour d'appel de Nancy Audience du 20 février Outrages aux magistrats. Jean-Pierre Blanc, âgé de 41 ans, manœuvre, sans domicile fixe, fait ippel d'un jugement du tribunal de Saint-Mihiel, en date du 29 janvier, qui l'avait condamné à six mois de prison pour infraction à un arrêté d'expulsion. Lorsque le président de la cour lui a de- mandé s'il persistait dans son appel, Biane a répondu : Vous n'êtes qu'une banda de ca- nailles ! La cour, sur les réquisitions dn ministère public, après avoir confirmé le premier juge- ment, a condamné Bianc à einq ans de prison pour outrages aux magistrats. Pénurie de voyageurs On ne voyage que la moins possible, par ce froid de loup : Le train 46 (Avricourt-Nancy) qui doit ar- river ici à minuit 54, n'avait aucun voya- geur. Le train 12 46 (Metz-Nancy), arrivant à 1 heure 37 du matin, n'en avait également pas un seul. Enfin le train 1G-46 (Epinal-Naney), arrivant à minuit 12, n'amenait que cinq lycéens et deux militaires arrivant de permission. Pour avoir un gîte Mercredi, vers huit heures du soir, Fèlicie Gefsener, femme Schweinen, 56 ans, sans profession ni domicile, s'est présentée au bu- reau central de police et a déclaré qu'elle était sous le coup d'un arrêté d'expulsion, en date du 6 décembre 1893, et qu'elle venait, en rai- son de la rigueur de la température, se faire mettre en état d'arrestation. Ses désirs ont été exaucés. Un fou Mercredi, à 10 heures du soir, R'ss Âloïs, ; 40 ans, tisserand, domicilié rua de Strasbourg. . 228, atteint d'aliénation me"ta'e, a étJ e ; conduit à l'asile d'aliénés de Maiéville, pour y être mis en o; servation. Becs de gaz gelés Le froid intense de la nuit île mercredi à jeudi le thermomètre était descendu à 12» à 4 heures du matin a g«!é un certain nombre de becs de gaz, notamment dans les faubourgs. Citons ceux des rues de Laxou, de Strasbourg, du Faubourg Saint-Jean, de la t place de la Commanderie, etc., etc. A coups de dents. A coups de poing , (suite) Eugène Thomann, qui a été mordu, mardi, . par un de ses voisins, M. Chique, est allé se r faire panser à l'hôpital. La morsure est si profonde que le nez est presque détaché. L'interne de service a y fr - -- cina points de suture et il a déclaré ne » pas répondre de la réussite da l'opération. Broutilles 1 Mercredi soir, Mlle Berthe B..., 19 ans, do r miciliée rue de l'Etang, a été prise d'une crise 8 nerveuse à l'angle des rues Samt-Dizier et Saint Jean. Transportée à la pharmacie Ruttinger, elle y a reçu les soins les plus empressés, e La police a arrêté André Poirot, 66 ans, s sans profession, domicilié 75, rue Saint-Nico- las, qui, mercredi soir, allait de maison en s maison, rue Saint Dizier, pour y solliciter i l'aumône. 5 Etat civil de Nancy 1 Du 19 février Naissances. G. orgette - Jeanne- Marie s Blouet, rue Isabey, 1. Amêlie-Madel. ine Seiferth, rue du Docteur Grandj^an, 8 Jeanne-Anna Reisch, rue du Montet, 148. Alfred Léon Zendron, sentier de Maxêville, 1. 18 - Décès. Michel Vautrin, 74 ans, chaisier, r rue des Jardiniers, 71. Thérèse François, 81 ans, sans profession, veuve Becker. "ne de * Strasbourg, 119. Georgette Olympe Débès, 35 ans, professeur de piano, rue de Biskra, 10, célibataire. Du 20 février | Naissances. Auguste-Camille Lalance, lr rue Jennne-d'Arc, 122. Léon Francin, rue L e du Faubourg-Sainte-Catherine, 10 Marcel- j. Manus Fremiot, rue de Mulhouse, 14.Marie- ^ e Rose Claudel, rur Verlaine, 4. Décès Roger Albert Emile B^urey, 6 jours, t rue de Mulhouse, 11. Marie Godfnn, 44 ' ans, sans profession, épouse Cuisinier, rue Mazerny, 6. Charles François Lennho, 78' ans, journalier, me des Jardiniers, 71. 38 Henriette Pierray, 33 ans, journalière, épousa ra Orpheuille, rue Saint-Nicolas, 62. Gabriel r * Delor, 3 ans, 8 mois, rua de la G endarmerie, il. Joseph Chabot, 63 ans, journalier, rue Clodion. Auguste Gjllin, 48 ans, tatrassier à Mangonville. Dombasla ;o- En sortant du bal Pfe.ffer, plusieurs jeunes u- gens ont cherché querelle à M. Alphonse Hâ- te- guenauer, parce qu'il était déguisé en enscrit te- et, sans aucune provocation de ee dernier, ils l'ont roué de coups de poing et de coups de , c _ pied, lui arrachant son chapeau garni de ru- es bans. Parmi ces forcenés se trouvaient les nom du mès Hippolyte Bourra, Houbre «t Alexandre )es Leroy. La victime, qui a reçu de fortes contusions on à l'œil gauche et à une jambe, a porté plainte id- contre ^es -yes-'eiirs, tt procès verbal a été die*»* T Q ) H ; 1 ^vie.

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insertions ANNONCES (4* page). 20e. h SffM REGLAMES (3« page). 80 ~ FAITS DIVERS. .. . BQ — CHRONIQUE LOCALE 1 ., _

Tarif spécial pour la publient «an la Salle de Dépêches

FOUI* toits renseignement*. fadrttt» à l'Administration,

ttuata a INHIMW si. BUE lur-saa J Rédacteur en chef ; X^Ê103M^ GOULETTB SALLE D'EXPOSITION, DE PUBLICITÉ ET DE DÉPECÉES :

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o février. 1 h. 3o soir.

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CERNlÈRE HEURE s, Paris, 21 février, 4 h. 50 matin. <je

I « nt osï-aiiiine des élections de ra, Ie1 4003

pa I pans l'Echo de Varis, M. de Marcère, séna- F ^ I

p inamovible, soutient que le gouverne-

Eeu

t actuel et la majorité du Parlement sont le-K'opposition absolue avec la volonté et les sci Kéiêu du pays. lo{ ■ jj. de Marcère déclare ensuite que le prc-fcâmme dts élections de 1902 à la Chambra do Existera surtout en l'idée d'un changement i

el Kdical dsus le personnel politique aussi bien ge I L-i» dans la politique elle môme du gouverne- _

I Ut. - Havas. yi

j [A l-îîcole supérieure de guerre u [ Le personnel de 1 Ecole supérieure de guerre

I to&'ert hier soir un dîner d'aùieux à son an- . I Ls commandant, le général L«nglois, qui ïmplace. :jmme en sait, ie général de Mo- 10

■Crd à 1" tète du 20e corps d'aiméo, à Nancy. ,n

■ Le successeur du général Langlois à la tête be He l'Ecole de guerre, le général Bonaal s'étuit pl KtU excuser au dernier moment, ^foes toasts cordiaux ont été échangés. — i<j

ge I sinie veuve He»»ry contre Be jo ■ «Siècle» et M. Reinaeli er I \fi Siècle confirme que Mme Henry, veuve to

1 iaco'or.o". «oursuit devant, le tribunal civil le tr Ë-ocès en diffamation intenté d'abord par elle fe

levant la cour d'assises contre lui-même et M. lÏRemach. te HL°S assignations ont été envoyées hier soir.

La veuvd Henry demande, pour elle et pour ■Tn fils, 200,000 fr. de dommages-intérêts. — se

*WmS- Te -| A 1' « ©œciel » M L'Officiel du 21 février promulgue les lois

iHaivsutes : I ï i° Celle modifiant la situation du personnel i* HPS bureaux de recrutement et des sections st

|AEetat-majcr de recrutement; 2" celle modifiant ai * l'organisation du corps des archivistes militai- ç> ~ Be. — Havas.

Les iiïîiceB de LilSc et de Lnngves P I Le Figaro annonce que le projet de déolas-

.Lcment des places fortes do Lille et de Lan- c'

'Tes forts"détacVs de la place de L'Ile se- E L ont classés de la îr« dans la 2" catégorie. « m Jaant à ceux de Langres, les grands forts du ■ l'agnelet, de Moctlandon et du Plesnoy^ se- é

ont conservés dans la première classe, c'est- {] ril; à dire, qu'ils seront sans cesse armés. "ï1

L'enceinte elle-même de Langres sera placée "j Jl' «s.2» ou même en 3' classe, mais il se pour .Ht bit que les autres forts fussent déclassés. — »

EUvas. ° — kravccNée de la Méditerranée en b

ballon t mil Le Journal annonce que, dans les premiers f IIjjours de juin, le comte de Vaulx tentera^ la 5 Kraversée de la Méditerranée en ballon. L'aé- g iM knaute pousse activement ses préparatifs. — c

m. Iavas- ' Contre les nouveaux droits sur 1

l'alcool r Lille. — Hier a eu li«u une manifestation

vA les cabaretiers contre l'élévation des aroits sur — alcool. y

Après avoir parcouru diverses rues de la 1

ille, les manifestants se sont rendus à la •lt, fiéfecture et ont remis une protestation con- t

b -la nouvelle loi réformant le régime des f , loisîons. — Havas. i

cl ( Voyage démenti 1

[flP ^"Mie. — La nouvoiie d'après laquelle le roi '( jjj Halte forait prochainement un voyage en 1 leaï1 déterre est inexacte. Le roi Victor-Emma- 1 t JUS uel, avant de retire visite aux cours étran-

ges, voudra visiter d'abord certaines provin-^ *d'ltalie- Havas.

La guerre ang!o-boer ei' l-ss pertes anglaises

Londres, 20 février. — Liste quotidienne des e mes anglaises dans l'Afrique du Sud, pu-H< fliée par le War Office : Z i,*10^ ,d9 mala4le ou de leurs blessures. 24 ; JJ »les«és, 11

; disparu, 1.

Kitchener a failli aa nouveau 6 être pris rnil!

kZ^'eS' 20^vrier. - Les journaux an-55 * KUn rqU9 US Bo«s ont fait dérailler hier, L„t YV^T' un ^am de marchandises conte-fcl gag6S de Kitchener et précédant Ed K

it^méila,teœeQt le traiû at^«ûant le gé-rwai Kitchener lui-même.

tes pertes anglaises sont légères. _ Havas ?JI La campagne de Chine

I Protestations soeiaHstes

mZlS:~ ̂ Petite Ré^Hue p^lie un«

^ ù l ?» • PW S°Claliste « contre la guerre e, Poètes mihtaires de Chine ». *

\ '*v' i ne sont ̂ eStlm"rait ̂ e cea force.

, ^^n.;;-"' f Muuyabe., pour rai-

J ^ Possible. Ha"» " ̂ ia m su-

î Ié ' ' '" 'o!.Et''t8"Unis(>stimBquece9de.

! - l rt0t "lde4uo 000 millil,n» j- . milliards environ de

NANCY, mercredi 20 février i90i.

SILHOUETTES ! ■ - - 3 ou,

(^ai Ils sont nombreux à Nancy — incorpo- enc

rés dans les régiments de la garnison — lui ces mineurs de Saône-et-Loire, dont les E pères, dont les frères font cette grève, en 11 a

qui certains veulent voir les prodromes SU1

de la Révolution sociale. ^ Des escouac"ss entières sont formées MI

de ces Morvandiaux, très calmes, qui se ou rassemblent, le soir, après la soupe, pour me parler du pays absent.

Parfois, il nous a paru intéressant de ( les étudier un peu, de nous amuser à ne; scruter leur pensée intime, leur psycho- ] logie assez particulière. dif

Ils étaient là, dans la chambrée, une ch douzaine autour de la lampe, fumant leurs pipes, les figures tour à tour son- ,a

geuses et riantes, sous le bonnet de police ve

crânement incliné. Et le même nom de un

ville revenait toujours dans leurs bou-ches : « Montceau les Mines ».

1 Montceau, la noire cité du labeur, vers n

® 'v laquelle ils aspiraient de retourner bien-

ba tôt, Montceau, avec le pénible travail, pr mais aussi la joie des amples salaires, des îyj

s beuveries interminables et des danses en do t plein vent. Pi

Lorsqu'ils parlaient des grèves, cette ■ idée de grève s'associait chez ces jeunes sa

gens à l'idée de kermesse. Une grève, des 30

jours où l'on boit, où l'on chante, où l'on ni entend des discours po npeux de « ci- Di

£> toyens » venus de Paris — discours pas éti R très intelligibles, mais qu'on applaudit e ferme, de confiance. ai

Et ces processions, lors des grèves, s'é- re tendant sur une longueur de plusieurs

* kilomètres, entre les gendarmes et les _ soldats, avec des drapeaux rouges, des

orphéons, des fanfares, des musiques, jouant la Carmagnole et parfois même la Ravachole.

s N'allez pas croire que ces Morvandiaux . ' ,1 soient le moins du monde anarchistes ou (

B socialistes-révolutionnaires et apportent V] ,t au régiment des théories antimilitaristes tr - plus ou moins extravagantes.

Ge sont, au contraire, des soldats très p1

% propres, très dévoués, très obéissants. ni

s. Beaucoup sont gradés. La p'upart des clairons et tambours en pied de la 21e bri- 6Î

«ade sont des mineurs de Saône et-Loire. _ 5- Et quels fervents de 1' « astiquage », aux s. « cuirs » resplendissant. u Mais, là-bas, ils vivent dans un milieu 3" étrangement surchauffé où les idées ex- ti

trêmes sont soigneusejnent entretenues d j par les pontifes de l'agitation. Pour ces p. derniers, la région de Chalon, Monchanin, _ Montceau-les-Mines, n'est-elle point la

citadelle d'espérance, la terre d'affection, n boulevard du Collectivisme comme au- a

trefois La Rochelle était le boulevard du u

rs Protestantisme? n

S' la L'autre jour, je vis parmi les noms de ^ é- grévistes arrêtés, celui d'un de mes an- 1( ~ ciens camarades de caserne.

C'était une bonne nature dans toute L ir l'acception du terme, droite et franche, q

mais emballée et vigoureuse. ti 311 Le gréviste avait brandi un drapeau c

ur rouge et crié : « Mort aux soldats 1 » dont p

ja il était quelques mois auparavant. p

la Et je le voyais, grand gaillard imber- . a- be, si soumis et si respectueux envers ses c es chefs, saluant, les yeux émus, le drapeau K

tricolore dans la grande cour de Sainte- t Catherine. c

•oi Mais quoi ! la fièvre des excitations r en haineuses, l'ivresse des alcools et du bruit, a- la contagion magnétique de la foule. En 1

n- voilà plus qu'il ne faut pour faire faire à CQ n" des gens des choses dont ils sont incapa-

bles d'avoir une parfaite conscience. ( Léon PlBEYRE. s

a. . » f

Xlonmlks Wtvtvsm \ de notre précédente édition <

Paris, 20 février, 3 h. soir. Les grèves

Chalon-sur Saône. — Les grévistes Gros, , David, Rionet, Mez^ger, Martz, considérés , comme les chefs principaux du mouvement, , ont été arrêtés ce matin à leur domicile. Des patrouilles assuraient l'ordre pendant ces ar-restations. Aucun incident.

Ces cinq arrestations ont eu lieu en vertu d'un mandat d'arrêt décerné par le juge d'ins-truction sous l'inculpation d'entraves 1 la li-berté du travail et d'excitation à l'aîtrouppe-inent.

Une délégation de la fédération du syndicat chalonnais s'est rendu ce matin à la sous-pré- j fecture Elle a assuré au sous-préfe, qu'elle garantissait la reprise du travail à la condi-tion que des « coupes sombres » ne fussent pas pratiquées dans le personnel des ateliers.

, Montceau les-Mines. — Le « syndicat rou-I ge » a adressé ce matinun appel aux grévistes t les engageant à lutttr pour faire respecter les

droits du syndicat. MM. Jules Guesde, Lafargnps, Roldes fe

font ce soir une conférence à MontcUanin. Us rentrerons demain è Paris.

Saint Etienne. — Le préfet a reçu nier le secrétaire de la fédération des mineurs de la Loire. Une enquête sera faUe au sujet de l'ap-, plication par les compagnies minières de la sentence arbitrale rendue l'an dernier et qui, j

' d'après les mineurs, ne serait plus appliquée j par elles.

L'enquête sera confiée à des délégués de la , t direction des mines et à des délègues mineurs ■ de toutes le» exploitations. 1 On espère h fin prochaine du conflit.

— Une trentaine d'ouvriers en limes de la ■ maison Palle-Bertrand, du Chambon-Fmge-1 voiles, se sont mis en grève, ainsi que les 011-1 vriors boulonniers de la mêmî maison. — j

Havas.

Le groupe socialiste T c si- Ci . y- :% Jj Le groupe sosialiete de la Chambre, dans

une réunion tenue mercredi, a décidé, sur la | demande qui lui était faite par les syndicats ' ouvriers de Chalon-sur-S'sône, de charger MM. Garnaud et Chauvière de faire sur place une enquête sur les événements qui se sont pro- 1

duits ces jours derniers dans cette ville. Selon les résultats que donnera cette enquête

il a résolu d'étendre l'interpellation Dejeantc 110

sur la grève de Montceau-les-Mines aux faits en<

de Chalon. * Le graupe a été mis aussi au courant par ®'1

MM. Renou et Walter de la situation faite aux ouvriers des raffineries de sucre .par la fer-meture des usines de Saint-Ouen. J

Cherbourg. — Après un froid très vif, la gr] neige est tombée en grande quantité. mf

En ville, la circulation des voitures est très pU difficile. La campagne est couverte d'une cou- pa

i che très épaisse. | ; Madrid. — La neige est tombée en aboa- éc] . dance. Les rues et les promenades en sont cou- g

a ! vertes. La circulation est diiûciie et ia ville a Q

C | un aspect pittoresque. -j^

Nouvelles diverses Mi Paris. — M. et Mme Loubet, accompagnés

de M. Combarieu, secrétaire général du cabi- Su 5 net civil de la présidence, et de Mme Com- le " barieu, assisteront ce soir à la première r8- tr< 1 présentation de la Fille de Tabarin, comédie ne 3 lyrique en trois actes, de MM. Victorien Sar-l dou et Paul Ferrier, musique de Gabriel j-É

Pierné. à 3 — Le prince de Radoîin, le nouvel ambas- ca

3 sadeur d'Allemagne en France, est arrivé au en 3 jourd'hui à Paris.

— Un feu de cheminée s'est déclaré au mi- ds 1 nistère de l'intérieur, dans le bureau de M. ta:

Demagny, chef de cabinet. Il a été rapidement QS 3 éteint. Les dégâts sont insignifiants. 20 t Cannes. — Le duc de Cambridge est arrivé

aujourd'hui, venant de Londres. 11 compte aj - rester ici jusqu'à fin avril. — Havas. 8i

g L'affaire da Pierre Percée , Lunéville, 20 février, 3 h. soir. bl a On vient d'amener à la prison do Lunéville, er

le nommé Receveur, de Pierre-Percée, qui a se blessé le nommé Périsse, de la même localité m (voir page 2).

a D'après l'enquête, Périsse était en état d'i- M t vresse, et a voulu, armé d'une hachette, pêné- DÛ S trer dans l'habitation de Receveur.

Celui-ci lui a alors tiré un coup de fusil en fi S plein visage, lui causant d'assez sérieuses

blessures. On craint la perte d'un œil. lS Le malheureux blessé ?esta assez longtemps te

: sans les soins d'un médecin. L" ni

( OQ fut obligé d'aller quérir un docteur à ^ Badorviller et les routes étaient presque im- s

praticables, couvertes de plusieurs centimètres gl de neige. v;

u D'après certains racontars du pays, on se trouverait en présence d'un drame motivé par *■

ÏS des causes d'ordre intime. ti ia «■

MoDMBfit îles Alsaeieiis-LoiTuins l Sur l'initiative de la Fédération des sociétés ?

alsaciennes-lorraines de France et des colonies, a

un comité a été constitué pour l'érection d'un g

monument, à Paris, à la mémoire des Al saciens-Lorrains mort3 pour la France, en 1870-1871 et, depuis, dans les expéditions co-loniales

L'éloquent appel adressé par le comité à tous les Français, sans distinction d'opinion politi-que ou religieuse, dit que depuis la guerre fa-tale de 1870 1871, il n'est pas de ville de Fran- t ce qui n'ait eu à coeur de consacrer un peu de c pierre ou un peu de bronze aux soldats tombés t: pour la défense du sol natal.

Dans cette œuvre de glorification, le soldat 1 ignoré et inconnu a été associé à la gloire du a chef ; le pays a confondu dans un môme hom- c mage toutes les victimes du dévouement pa- à triotique, tous ceux qui, sur un point quel- d conque du territoire, ont fait à la cause natio- v nale le sacrifice de leur vie. d

« D9 vaillants Français, disent les pr^mo-| t'îurs du monument, tous attachés aux provin ** ces perdues, ont cependant été oubliés dans ce r culte général C<) sont les enfants de nos cbè- s res et regrettées proviaees qui ont lutté héroï- c quement pendant cette guerre, qui depuis, sont accourus nombreux sous nos drapeaux, t se sont enrôlés dans la légion étrangère et ont c laissé leurs os blanchis dans quelque to_jbe 1

obscure de l'Afrique, du Tonkia, du Daho- t mey ou de Madagascar : ce sont nos frèies C d'A'sace et de Lorraine ! 1

« C'est pour élever un monument à cea hé- 1

roïques fils de France qu'un comité s'est formé. <■

« Il s'agit de réparer une grande injustice < 1 et d'affirmer publiquement, solennellement < 1 notre amour irréductible pour les provinces 1 1 séparées de la mèrb-patrie. 1 « Ce monument se dressera sur l'une des ] " places publiques de Paris, à la mémoire des 1

Alsacieng-Lorrain» morts pour la France ; il 1 1 attestera, en même temps que nos regrets, nos 1

" fermes et invincibles espérances dans un ave-* nir réparateur t »

Disons, «n terminant, que le siège du co mité, dans lequel figurât les noms de MM.

* "I-nry Boucher, député des Vosges, ancien ' ! ministr - ; Alfred Meziéxvs, sénateur de Meur-8 the et Moselle ; Jules Clar«tie, député ; Ray-

mond Poincaré, député; Vieillard, député de 3 Belfort; J.Sansbceuf et diverses notabilités ori-

ginaires des pays annexés, est 8, rue Lavoisier, - à Paris.

Le syndicat des tailleurs pour dames et des couturières en grève de Paris va étudier la créa-tion de maisons coopératives de couture. Les ouvriers et ouvrières fonderaient eux-mêmes une maison qu'ils exploiteraient avec leurs ressources selon le système de la mine aux mineurs.

Ecno de l'élection du XI«, à Paris : — Un cer-tain nombre d'électeurs de M. Allemane ont îma-

| giné, sous prétexte de brûler Carnaval, de eon-| fectionner un mannequin de paille, à l'rmage du Ï candidat malheureux.

Le bonhomme, vétu d'une longue veste sur la-1 quelle on lisait : * Il est mort ! Il est bien moi t ! i Vive le XI' 1 » ftft porté devant la demeure de ; Jean Allemane ; mais le nouveau député n'étant plus chez lui, 1er manifestants décidèrent de por-ter leur mannequin rue Montmartre.

En route, les agents enlevèrent à deux reprises le mannequin, mais celui-ci leur fut rendu. Fina-lement, on y mit la feu devant l'église Saint-Joseph. I

La police intervint de nouveau, etetgmt les t ' flammes et opéra trois arrestations.

Li guerre anglo-îransTaalieniie B » ch<

Bruit de nouveaux et graves i

échecs anglais S La Patrie reçoit de Londres la communfca- no

tion téléphonique suivante que nous reprodui- C0!

socs sous toutes les réserves que comporte sel

l'importance de cette nouvelle dont on n'a pas £a

encore confirmation : j « D'après les bruits qui Courent, à une heure téj

et demie, au War Office, le général anglais d'à Smith Dorrien aurait été fait prisonnier avec cre 2,000 hommes, par Botha. to'

« Les Anglais avouent avoir subi un grave jîu

échec et accusent 26 morts. Y? tei « Le Central Ntws et YEvening Neios con- ^

a Arment que Smith Dorrien, dans un engage-ment à Bothévell, perdit 29 tués, et que, de- gu puis, sa colonne forte de 2,000 hommes, a dis- na paru. » dr

(Nous avons publié hier la nouvelle de cet ph échec anglais, mais l'on disait à tort que l'en- ho

gagement avait eu lieu entre de Wet et Smith g Dorrien. Ajoutons que Botha opère entre le , Transvaal, le Natal et la colonie portugaise de I Mozambique. M

La dépêche suivante indiquerait aussi que " Smith Dorrien a subi un échec plus grave que le War Office ne l'a avoué. Elle parle, en ou-tre, de partes sérieuses infl géf s à un autre gé-nerril anglais, le général French :)

Londres. — Une dépêche du C»p au Daily Telegraph, annonce que 1 officier commanda: t à Wondersfont> in rapporte }ue les communi-cations avec lés forces de Smith-Dorrien sont d< entièrement interrompues. pj

Cette dépêche a causé un certain malaise si d-ms les milieux militaires surtout après l'aveu di tardif mais significatif fait hier par le War- ft-

Offica que la colonne Smith-Dorrien, avait eu p] 20 tués, le 16 février. no

Le silence dont on entoure cette colonne, rt ainsi que les cinq ou six autres, qui devaient si facilement capturer Botha et ses comrnan- n; dos, commence à paraître inquiétant aux jour-naux.

La colonne French aurait, elle aussi, tftrr. blem«nt souffert. Une dépêche de Durban dit, en effet, que les dernières nouvelles ne lais-sent plus aucun doute sur le fait que Botha a infligé un échec très grave au général French. e

A Standerton seul on a transporté 300 bies- q . sé3 anglais. On ignore encore le nombre des i . morts de la colonne French.

Les Boer.s ajoute cette dépêche, se sont c

i frayés un chemin vrrs le Sud-Est.

Bien que la guerre du Transvaal soit loin d'être t terminée, lord Roberis, généralissime des armées britanniques, est gavé d'honneurs par son gouver- g nement.

1 eyest ainsi qu'il vient d'être bombardé : vicomte , - SaiA<-Pierre, comte Roberts do Kandahar, en Af-5 ghiinistan, de Pretoria, dans la colonie du Trans-

vaal, et de la cité de Waterford... Fermez le ban 1 » Pour le rang de « viscount a, les droits sont de $ r 12,500 fr , et de 15,000 fr. pour le rang de « cari Ï.

F Il est, en outre, d'usage de donner pour l'investi-ture aux fonctions de la cour une bonne-main qui s varie, suivant la générosité du nouveau promu entre 5 et 8,000 fr. Puis, il y a le coût des vête-ments de cérémonie, des couronnes et des épées, \ qui s'élève, pour chacun des titres sus-mentionnés, 1 à environ 6,000 fr.

' Au total, quelque 50,000 fr. de dépenses obli. c 3 gées. C'est le revers de la médaille 1 s

^ — 1

EU OHiUE ! 1

- ; -'.." ; 1 New-York.— Les troupes se préparent ac-

tuellement à l'expédition projetée ; on ac-corde un soin particulier à la question des 1 transports. t

Les seules troupes en mesura d'affronter une < longue campagne sont les troupes anglaises, ' américaines et japonaises ; les aut^, et prin I cipalement les allemandes, sont loin de possé- 1 der tout le matériel et les approvisionnements c

de campagne, mais le maréchal de Waldersé 5

va se procurer tout ce qui lui est nécessaire < d'ici quelques jours. <

Le maréchal estime qu'il est préférable de 1 vivre sur 'e pays ; mais la majorité des gé- < cératlx sont d'un avis contraire ; ils pen-sent qu'agir ainsi serait courir un grand ris-que. (

Les Anglais se serviront principalement de , mulets pour leurs transports. Les autres mo-des de transports à travers les défilés se-raient probablement impossibles, car il ré \ suite d'informations reçues à Pékin que les ! Chinois se préparent à cette éventualité en ' bloquant tous les défilés au moyen de gros ; rochers.

On croit à Pékin que l'expédition du comte de Waldersée n'est qu'un c bluff », et qu'en ',

1 coopération avec les ministres, le maréchal I ; essaye de forcer les Chinois à accepter les ! i propositions. |

Les autorités militaires ne sont pas loin de s penser ainsi ; mais elles ajoutent que pour-1 tant la Chine ne croira jamais à l'avenir les 1 étrangers, s'ils manquaient d'envoyer cette i expédition, surtout après que le docteur . Mumm, ministre d'Allemagne, a personnelle-

tne-ut notifié à Li-Hung-Tohang que cette ex-pédition serait faite.

. Li Hung-Tchang et le prince Tching, les 1 plénipotentiaires chinois, déciarent qu'ils sont - très abattus par tout ce qui se passe, car la . cour les blâmera après leur avoir confié le B soin de négocier la paix avec les éti angers,

de voir que maintenant une nouvelle expédi-tion est imminente Si cette expédition s'effec-tue, la cour, selon eux, considérera qu'Us ont échoué dans leur mission.

s ♦ Armand Silvestre, dont nous annonçons d'autr*

8 part la mort, avait 73 ans. e Sorti de l'Ecole polytechnique en 1859, il entra s dans l'aaministration des finances et débuta peu

après d'is les lettres pardes recueils de vers dont le sentiment poétique et la facture firent impres-

. sion. [. Les lauriers du poète ne suffirent bientôt plus à u M. Armand Silvestre qui rechercha le succès, et

l'atteignit facilement, dans un genre tout différent: 1. celui de 1 "i fantaisie rabelaisienne, où sa fécondité

j fut véritablement extraordinaire. La jovialité, la e belle humeur gauloise de ses récita en atténuaient it le caractère graveleux. r- En même temps, Armand Silvestre abordait la

critique d'a-t et le théâtre. La plupart de ses ss pièces, touchant aux genres les plus divers, depuis 1- l'opérette bouffe jusqu'au drame sacré, furent écri-t- tes en collaboration. Parmi les principales, il suf-

fit de rappeler : Uyrrha, Galante aventure, Hen-K'.ry VIII, G-riséli-lis, les Drames sacrés, etc.

1 Taudis que le* -ri»« i-« - s diveT» donnaient

6 son nom une grande notoriété. Armand Silvestre poursuivait sa carrière administrative. Il avait été nommé inspecteur des beaux-arts en 1892. Il était ■» chevalier de la Légion d'honneur.

Un amusant écho du mariage de M. Paul Des- c^ Chanel : — A la faveur du désordre qui régnait à ■ l'entrée de l'église — et qui était tel qu'un grand loc nombre de personnages officiels, des membres du te), corps diplomatique entre autres, ont dû rebrouc- des ser chemin, — un ingénieux et habile photographe caf parvint à se faufiler dans la foule, et, une fois dans l'église, il alla s'installer, devinez où 1 £Pa

Dans la chaire, tout simplement, où il était pro» tégé par une ombre favorable. Nul n'aurait songé, d'ailleurs, à aller chercher là un intrus. L'indis- } cret opérateur eut donc tout le temps de prendre tril tous les instantanés qu'il voulut, et c'est seulement ou' quand les portes de l'église s'ouvrirent à deux bat- 15 tants et que la grande lumière pénétra dans l'in- _ térieur qu'on découvrit le photographe, aussi tran- D

quillement installé que s'il eût été chez lui. On s'empressa, naturellement, de le faire dé-

guerpir. Mais sa besogne était faite, et il se don-na même la satisfaction, avant de partir, de t pren-dre » le suisse qui l'invitait à descendre, et dont la ] physionomie effarée et scandalisée valait bien les j^jj honneurs d'un instantané. ^

Chronique de l'Est. - • Sa

co LE TEMPS PROBABLE -

(25 février-3 mars) f Les mauvais temps de la fin de la précê- rél

dente semaine reviennent encore à diverses re- na

prises, mais n oins violents du 25 au 26 et sont suivis de refroidissement le 27 et dans la nuit du 27 au 28 ; puis le temps essaie à se réchauf-

m ft-r, ce qui le rend généralement couvert ou pluvieux ou neigeux du 28 février au l«r p

mars; ensuite le temps va de nouveau en se refroidissant avec neiges possibles le 3 mars.

Semaine i. temps se maintenant générale- fr< ment très froid pour la saison.

Albert BERTHOT. ri' Aubigny (Cher), le 19 février 1901. ge

(Reproduction interdite.)

LE TEMPS QU'IL FAIT UI L En dépit du soleil, l'air est resté très froid , encore, mercredi. Le thermomètre, qui mar- à - quait — 8« à cinq heures du matin, n'a guère dt 1 dépassé zéro.

22 février. — Soleil: lever, 6 h. Î59; cou-t cher, 5 h. 30. Premier quartier le 25 février.

Dépêche météorologique 761 Sanguinaires, 769 Paris. Baisse : 7 Nan- p'

3 tes, 5 Biarritz, 1 Valentia. s Probable : vent faible des régions Est, nua- , ' geux, faibles averses do neige ternes froid,

Nord-E-st fart puy de Dôme, Nul'd-Ouest fai- SC

\ ble pic du Midi. m

V a Etoile de l'Est » 1 Aux Observations que nous a suggérées sa e nouvelle et inatten iue attaque contre les dé-■ putés da l'Est, l'Etoile répond qu'il ne lui est ^ '. pas défendu d'inviter nos représentants à étu- 2;

dier la question si intéressante ^es ouvriers c(

. étrangers. — Et l'Etoile fait, non sans élo- et quence, leur procès aux interpellateurs syaté-mi ti .

Les reflexions de notre confrère sont jndi- . 1- cieuses. Mais ne gagneraient-elles pas à être

adressées, non à nos députés qui n'interpel-lent aucunement, mais aux députés de l'ex- ^ trême gaui he dont la plus pressante prèoecu- ^ pation est d'interpeller le gouvernement sur le nombre de gouttes d'e.iu bénite lépandues au p

mariage Deschanel ? Requête à la police

On nous prie d'être l'interprète des nom-s breuses plaintes motivées par l'état des tr <t- P

toirs, recouverts de neige durcie. Que le jour h e du mardi-gras — où, d'ailleurs, il Leiga, la po-ij lice n'ait pas prescrit la corvée, c'est très bien. P

Mais maintenant 1 Chacun y est à son tour, pour sa portion de trottoir. C'est rn service P

g de réciprocité publique. a Nous pensons qu'un simple avertissement e des agents en station sur la voie, suffira pour

que nos concitoyens tiennent à honneur de n

e faire disparȔtre ces bosses neigeuses qui ren- " dent la marche dangereuse et difficile.

Télégraphes et téléphones y ''' Un concours pour l'admission à quarante

emplois de mécanicien des télégraphes et des s 6 téléphones aura lieu le 2 avril 1901. h

Pour être admis à ce concours, les candidats n 5" doivent avoir satisfait aux obligations de la i' ! loi sur le recrutement de l'armée (loi du 15 8 juillet 1889, art. 7) et être âgés de 25 ans au n plus au 1er janvier 1901. Pour les candidats 3 ayant effectué leur service militaire, la limite ,

d'âge est reculée de la durée de ces services ^ •e militaires, sans toutefois qu'elle puisse dépas- "j n ser 28 ans. ^ Les postulants senrocureront les conditions , i8 ' diverses et le prugraaime du concours à la di-

' rection des postes et des télégraphes de leur 'e département. ^ r" 1 La liste d'inscription des candidatures sera ( ;s close le 5 mars 1901. Les centres d'examen se- J te ront indiqués ultérieurement, ir e-t

" MM. les assurés de ce syndicat de protec-" | tion mutuelle contre la mortalité du bétail

eg sont convoqués en assemblée générale pour 1

nt le 23 février, à 11 heures du matin, salle de ' la l'Agriculture, rue Chanzy, dans le but d'en- ; , tendre le compte rendu des opérations de '

.s l'année 1900. H* ! Le président du conseil d'administration, 1

. A. PAPKLIKR.

ut Le Jeune Lorraine • La Société La Jeune Lorraine offre à ses

> membres honoraires un bal costumé qui aura li- u le samedi 2 mars, à neuf heures du soir, rs dans les salons de l'hôtel de 1 Europe,

ra Faculté de droit eu Cours publics de doctorat nt Jeudi, à 4 heures. — Cours ue droit coutu-eï" mier. — M. Lederlin: Das fiefs.

Jeudi, à 5 heures. — Cours de science so-'

e* eiale. — M. Meiia : Le grand atelier. Les c-\u-

Qt- ses qui ont amené la naissance du grand ate-Uë lier et «0 substitution progressive au petit ate-la lier patronal.

ent Veujredi, à 9 h. 3.4. — Cours de Pandec-tes. — M May : Recherches sur l'nùtous des

' 1* actions de bonne foi. ses Vendredi, à 5 h-ures. — Cours d'histoire du ui.8 droit public. — M Gavet: Les assemblées crJ" provinciales à la fin de l'ancien régime. ~[ Simedi, à 9 h. 3.4 — Cours de législation

financière — M. G*rn!er : Exécution du bod-1 ent gst.

ï '. •' : • Cours publics

Vendredi £2 février, à 5 heures. — Géogra-phie physique.— M. Thoulet: &»ntorin. La chaleur interne du globe.

Samedi 23 février, à 4 h-ures. — Histoire locale. — M. Pfister : La place Stanislas (sui-te). Les pavillons Allîot et Jacquet. L'hôtel des Fermes. Les petits pavillons Origine des cafés à Nancy.

Facultés de droit, des sciences et des lettres

Le registre des inscriptions pour le troisième trimestre de l'année scolaire 1900 1901 sera ouvert au secrétariat des Facultés, du le» au 15 mars prochain.

Enseignement supérieur da jeunes fî!le3

Vendredi 22 février, à cinq heures.— M. Bi-chat : Acoustique.

souvenir de son mari, Mme -veuve Cor-bin a fait don d'une somme de 100 fr. à la So-ciété fraternelle de secours mutuels des voya-geurs et employés de la viile de Nansy.

Cour d'appel de Nancy Audience du 20 février

Outrages aux magistrats. — Jean-Pierre Blanc, âgé de 41 ans, manœuvre, sans domicile fixe, fait ippel d'un jugement du tribunal de Saint-Mihiel, en date du 29 janvier, qui l'avait condamné à six mois de prison pour infraction à un arrêté d'expulsion.

Lorsque le président de la cour lui a de-mandé s'il persistait dans son appel, Biane a répondu : — Vous n'êtes qu'une banda de ca-nailles !

La cour, sur les réquisitions dn ministère public, après avoir confirmé le premier juge-ment, a condamné Bianc à einq ans de prison pour outrages aux magistrats.

Pénurie de voyageurs On ne voyage que la moins possible, par ce

froid de loup : Le train 46 (Avricourt-Nancy) qui doit ar-

river ici à minuit 54, n'avait aucun voya-geur.

Le train 12 46 (Metz-Nancy), arrivant à 1 heure 37 du matin, n'en avait également pas un seul.

Enfin le train 1G-46 (Epinal-Naney), arrivant à minuit 12, n'amenait que cinq lycéens et deux militaires arrivant de permission.

Pour avoir un gîte Mercredi, vers huit heures du soir, Fèlicie

Gefsener, femme Schweinen, 56 ans, sans profession ni domicile, s'est présentée au bu-reau central de police et a déclaré qu'elle était sous le coup d'un arrêté d'expulsion, en date du 6 décembre 1893, et qu'elle venait, en rai-son de la rigueur de la température, se faire mettre en état d'arrestation.

Ses désirs ont été exaucés. Un fou

Mercredi, à 10 heures du soir, R'ss Âloïs, ; 40 ans, tisserand, domicilié rua de Strasbourg. . 228, atteint d'aliénation me"ta'e, a dû étJ e ; conduit à l'asile d'aliénés de Maiéville, pour y

être mis en o; servation.

Becs de gaz gelés Le froid intense de la nuit île mercredi à

jeudi — le thermomètre était descendu à — 12» à 4 heures du matin — a g«!é un certain nombre de becs de gaz, notamment dans les faubourgs. Citons ceux des rues de Laxou, de Strasbourg, du Faubourg Saint-Jean, de la

t place de la Commanderie, etc., etc.

A coups de dents. A coups de poing , (suite)

Eugène Thomann, qui a été mordu, mardi, . par un de ses voisins, M. Chique, est allé se r faire panser à l'hôpital.

La morsure est si profonde que le nez est presque détaché. L'interne de service a dû y fr--- cina points de suture et il a déclaré ne

» pas répondre de la réussite da l'opération.

Broutilles 1 Mercredi soir, Mlle Berthe B..., 19 ans, do r miciliée rue de l'Etang, a été prise d'une crise 8 nerveuse à l'angle des rues Samt-Dizier et

Saint Jean. Transportée à la pharmacie Ruttinger, elle

y a reçu les soins les plus empressés, e — La police a arrêté André Poirot, 66 ans, s sans profession, domicilié 75, rue Saint-Nico-

las, qui, mercredi soir, allait de maison en s maison, rue Saint Dizier, pour y solliciter i l'aumône. 5 Etat civil de Nancy 1 Du 19 février

Naissances. — G. orgette - Jeanne- Marie s Blouet, rue Isabey, 1. — Amêlie-Madel. ine

Seiferth, rue du Docteur Grandj^an, 8 — Jeanne-Anna Reisch, rue du Montet, 148. — Alfred Léon Zendron, sentier de Maxêville,

1. 18-Décès. — Michel Vautrin, 74 ans, chaisier,

r rue des Jardiniers, 71. — Thérèse François, 81 ans, sans profession, veuve Becker. "ne de

* Strasbourg, 119. — Georgette Olympe Débès, 35 ans, professeur de piano, rue de Biskra, 10, célibataire.

Du 20 février • | Naissances. — Auguste-Camille Lalance, lr rue Jennne-d'Arc, 122. — Léon Francin, rue Le du Faubourg-Sainte-Catherine, 10 — Marcel-j. Manus Fremiot, rue de Mulhouse, 14.— Marie-^e Rose Claudel, rur Verlaine, 4.

Décès — Roger Albert Emile B^urey, 6 jours, t rue de Mulhouse, 11. — Marie Godfnn, 44 ' ans, sans profession, épouse Cuisinier, rue

Mazerny, 6. — Charles François Lennho, 78' ans, journalier, me des Jardiniers, 71. —

38 Henriette Pierray, 33 ans, journalière, épousa ra Orpheuille, rue Saint-Nicolas, 62. — Gabriel r* Delor, 3 ans, 8 mois, rua de la G endarmerie,

il. — Joseph Chabot, 63 ans, journalier, rue Clodion. — Auguste Gjllin, 48 ans, tatrassier à Mangonville.

Dombasla ;o- En sortant du bal Pfe.ffer, plusieurs jeunes u- gens ont cherché querelle à M. Alphonse Hâ-te- guenauer, parce qu'il était déguisé en enscrit te- et, sans aucune provocation de ee dernier, ils

l'ont roué de coups de poing et de coups de ,c_ pied, lui arrachant son chapeau garni de ru-es bans.

Parmi ces forcenés se trouvaient les nom du mès Hippolyte Bourra, Houbre «t Alexandre )es Leroy.

La victime, qui a reçu de fortes contusions on à l'œil gauche et à une jambe, a porté plainte id- contre ^es -yes-'eiirs, tt procès verbal a été

die*»* T Q )H ■ ; 1 ^vie.

Page 2: Chroniqu ed l'Est. - Kiosque Lorrain jeudi 21 Février 1001 Troisième Edition — 4213 Abonnements Dn an 6 moi» 3m^3 18 » 9 » * 5 I^wenMmt «* P a ï able d ' aVÎU1C I ' s continue

Conssfi municipal de Nanoy prêtait mi Sstsfon ordinaire ment d'ur

idi 31 fiévrtc; 1901, à nuit heures 1|S du soir, Sans fn jftjia i ca*T~»tK, s'il y a lieu. Lionnois

0_D_B DU JOUR : comtne t< Ayis & de»*» sur une délibération du Faculté <

■teaa d* ]-ie_f*~«~_a v;t*at m remploi ta _'«_t pas c A* i'cbbgatie*» de Ut oarapsgnie ta che ptèowbk

mis dt itr rte f_fc-, -« produit du remboursa- _{(M , ment A4 aeaf ob:igation« de ia même eempe- ^xli-jn.

2 Avis à donne* »ar une délibération du bu- Pou reau'd'3 bisnfaie__ee ayant pour objet l'acqui- Nous i siti'oi f?îia _-»<--ble pour l'installation de* se^Tlcss de 1 otawJ d'assistance par le travail. Tornb

& Ar«à ex «rimer sur le legs fait par M. des Bîrtfcr_*iae au bureau de bienfaisance. Yoisl ] 4» Avis imprimer sur le legs fait par M. Hip- o , polyî'. Nathan au bureau de bienfaisance. „, ,

5. Avis à exprimer sur le legs fait par Mlle ?J ] Lébsard à la feterkjue de la Cathédrale. *7 1

0; Avis à »»^ri_»er sur une fondation de 119 ' services religieux faite par M. Tiard à la fa- 137 \ brique de la cathédrale. 138 !

7. Avis à exprimer sur un legs fait par 023 i M-ta vcwv. Richelet à la fabrique de l'église 237 ,

8 ISorairaation d'un membre de la commis- ~ ; sion ate legements insalubre-. ,

» Adoption de tranta marchés de gré s -MJ .

gré à aociaettre * l'approbation de l'autorité -x,^ -

ÏCh Cssaieia gratuite d'un terrain au comité 506 : dtVrsus»*- historique lorrain pour l'agrandisse- gog

; inect deses salaries d'expositiôn. _ 11. D**«Mi nation s à attribuer à diverses

12 aaw'Won d'un vœu demandant la créa- 'IA

tion dîs-t.ai-s directe entra Troyes et Nancy. 880 13 Avis à exprimer sur une demande d'ex- 913

tension des hésites d»la paroisîe Sait-Nicolas. 917 14. B-ol» s eaunicipales. — Création et gup- ggg

pression d'emploi». 15 Vote des centimes additionnels applic3- ~~r

bles à l'exercise 1903. «» 16. Htat le crédits non employés en 1900, à 1H6

reparte» d*urgenee sur l'exercice 1901. 1140 lî Insuffisance de divers crédits du budget 1151

ordinaire de 1900. — Demande de crédits sup- 1153 pltmantaires. . 1173 18 Vote d'un crédit d'urgence peur l'emploi,

120„

au profit de la caisse des retraites, do l'excê-dept d» produit des saisies et amendes de l'oc- ^ tr?9 Vote d'un crédit d'urgence pour la prise 1505 de possession anticipée d'un terrain à réunir à 1545 il vole publique, rua de Malzêville, au droit 1550 de la propriété Luc. . 4667

20. Liquidation da la pension de retraite de Pou

, MrPourct, ancien agent général des écoles xeaail municipales. , 21. Liquidation de la pension de retraite de M Du^aî, surveillant du musée municipal. yer( 22. Et ̂ t de cotes irrecouvrables à admettra BsEbi( en non-valeurs. . L 23. Communication du tableau des dépenses lame ' imprévues. f?e< au

21. Homologation de trente-trois rapports futbii présentés par la commission des logements in- ly, pu salubics. jA 25. Répartition des crédits pour travaux de 1--„

A voirie, inscrits au budget ordinaire de 1901. , (Votr l'état joint à l'ordre du jour.)

26. Projet de convention entre la viïïe et l'Etat pour la consfructon d'un hôtel des pos- .T ! tes et télégraphes. a9 dl

2Î. Projet de modification des alignements m°rt, généraux de ia ru» Virginie-Mauvais. froid.

28. Vante d'une portion de l'ancien mur de i Les ville, se soi

29. Règlement d'un droit da surcharge dû au oat e propriétaire voisin de l'école de filles de la rue Saint-Nicolas. ,„É J

30. Réclamation de l'adjudicataire des tra- *> vaux de serrurerie du baiiment du lycée de . fines. ;

31. Projet de reconstruction sur un antre Mi emplacement ds l'école de filles Saint-Georges, avait

32. Etablissement d'une conduite d'eau <fe C... : Moselle dans la rue particulière Mac-Mahon. trou1

33. Demande ds mise en état du chemin du Ters. Placi^'ix, , s

34. Projet d'installation .d'un urinoir-kiosque c " sur la place de la Commanderie. ,(JT

35. Baux de la forêt de Haye. Projet d'ac- B°BI

quisition d'un terrain pour PitabEssement du s'em réservoir de f avenue de Boufflers. polii

30. Pose de rampes ù l'escalier qui relie la passerelîs de la Pépinière à.larue Obsrîin.

37. Projet de classement et d'alignement des || rue3 particulières ouvertes dans le quartier de we Mon-Dèswt, sur les terrains de M. Riston. e\m

3S. Dîmande de claesement des ru«» parti- , ' culières dites du Général-Fabvier prolongés et 1

Durival. 39. Offre de mise à l'alignement de la rue G<ï8

Mazagran. qua 40. Lotissement des terrains de l'ancien hos-

pice Saint-Julien et vente de la maison de l'au-inônier. 5»

41. Propoeitibn de M. Beaval. relative à che l'aménagement d'une partie da la Pépinière. pas

42. Demande d'une1 fontaine publique à ma proximité du chemin da Remicourt. s 43. Réshmati n de lit compagnie générale n(. d'éiectrieité au sujet du règlement des travaux , m. t,Cf . ctués au théâtre municipal pour l'installa- . tion de Léelairsge électrique. , "

44. Affaires diverses. *' ... M Comité prive i(j

4-5.-Demande d'exemption d:.t paiement de le j . rétribution scolaire au Conservatoire'de mu- est

46. Af*s à doœser sur plusieurs demandes y„' de soutiens de famille. ,8*

Sociéfô industrielle dé l'Est j On nous prie d'insérer : i ̂ < Les excellents souvenirs qu'a laissés à la tas

Société la conférence déjà, faite à ses membres p0 par M. Sauvage, en 1897, sur les voitures des de chemins de fer, ne permettent pas de douter djf du haut intérêt que présentera 1'entrstien que doit apporter cette année, à la même Société, , l'entretien du même ingénieur 3ur le matériel moteur des chemins de fer, en l'ai 1900. ch

Nommé rapporteur, à l'Exposition de 1908, co sur l'importante question de la traction par S< les machines à vapeur, la conférence de M. " Sauvage aura pour sujet : l'étude des diffé- te rents systèmes de machines motrices dans les chemins de fer. Elle présentera, dans un résu- d* mé précieux, i'ensemble de tous les renseigne-ments critiques qu'il aura recueillis et qui for-meront la base du rapport technique de ce p conférencier sur cette parti« éminemment eu- ^ rieuse de notre exposition française.

Ingénieur en chef des mines, professeur à ? l'école supérieure des mines de Paris, ingé-nieur en chef de la Compagnie de l'Onest, an- ? cien ingénieur adjoint à la Compagnie de l'Est, e

et fils de l'ancien directeur de cette Compa-gnie, M. Ssuvage a accepté de faire pour la £ Société industrielle de l'Est, le 25 février, i 4 ( beures, à l'Institut chimique de Nancy, cette importante conférence qui offrira les plus cer- J taines garanties de savoir et d'expérience. 9 ^

Ls ohiea da la Faculté de médecine l On nous écrit de Nancy, le 19 février 1901. ,j

« Monsieur le rédacteur, ; «Au nom d'un certain nombre d'habitants de 1

la rue Lioawois, je viens vaus adresser une protestation sur la note de la rédaction que TOUS aves fait pa-altre dans le numéro du 1» février de votre estimable journal. Evidem-ment la so'ution que vous proposez donnerait satisfaction aux honorables habitents de la rue de Serre, mais elle n'est pas faite pour rss-curc» «ux de la rue Lionnois, déj i si éprou- 1

Vés : les client de l'Inbtitut physiologique, 1*« clochos d« notr» ég*is«, l'oieur de notre uri-«oir «ous suffccnt. PuMqu'à défaut de vias d h«KiBe««, il faut d«s vies ©hisos, DS ponr-rçit-on ssaf.r.T»«r M animaux dans im chouw sa««»r«.i->sf

«» d$ «et ftcscvrt mttiCu» &e la *s«e lÂos,tïoia.»

(&a*n c*!T«*p-r.4Mtt &.Ut p^ir «sa wint cie»U«*t ItpOm. Il x*m tmr.%\aix cc*em. Çu& çe« la rue Lionne», fe««ée au tadliou de Ya*tes «p#.ces ensore partieBemeet déserts, se

prêtait mieux que la ru* de Serre i remplace- chand ds ment d'un para d'animaux. monnaie

Sans insister, il nous parait que si la rue rue S^inl Lionnois coaffre ds quelques inconvénients — or ; par 1 comms tauiss les nsee — l'isïtallRtion d* la uno eom; Faculté de «é^iscirie et ds ses dépendances I Eumont, u'sst pas mm lui acporter d» avantages ap- j eoctenan prèeiabks, à eamwieeaer iiar la plue valus se- I Q

( qoiee par tes i-ameubles T — Note de la ré \ dactvjn.) j

Pour- les soupe» populaires (suite) J („ Nous avons reçu de M. R., 20 fx. I tralel..

, I Suce Tombola de l'Assooiatîon fraternelle 1 Nomeny

des employés de chemins de fur g^Ni, Voici les numéros gagnants : J Moncel-i

3 1625 3088 4669 0102 7275 8350 Urraeoui 64 1038 3267 4701 6123 7337 8372 g*yon..

5 77 1G8Ô 3325 4802 CUI 7348 8935 s 110 1691 a359 4831 6225 7361 8936 Ppnt.Ssii - 137 1905 3390 4836 6232 7400 8963 Dombas

138 1906 3492 4843 6304 74ÛT 9000 r 223 1907 3495 4875 6321 7423 9018 „ , » 237 1911 3601 4924 6358 7506 giO'J traie)

286 1918 3603 4943 6377 7557 9193 [Nomen, * 292 1933 3692 4953 6384 760 i 9233 JésgiM fc 365 1963 3709 4997 6415 7G39 9266 Moncel-I 383 2003 3736 5010 6416 7689 9300 Arracou

401 3007 3304 5088 6434 7718 MSB »aTpn.. é 506 2111 3813 5126 6438 7752 9448 £ronare + 629 2149 3848 5133 6446 7756 9473 J Pont-Sa

MS 2200 5165 647D 7821 9505 Dombai * 766 2219 3925 5187 6491 7827 9525 „ k 772 2226 3927 5321 60I6 7855 9537 ' ~

880 2270 3949 5322 6627 7870 9539 t- 913 2317 4001 5361 6648 7878 9517 J Oa n ï- 917 2322 4019 5444 6710 7879 9634 « M ?" 955 2362 4023 5474 6776 8050 9715 [decéié

1083 2364 4071 3568 6327 8089 9754 lurent* 1100 2378 4107 5607 6835 8112 9781 riage.

à 1116 2477 4160 5039 6916 8189 9797 11 y . 1140 2535 4181 5667 6917 8223 9799 arrosé

et 1151 2555 4266 5759 6923 8224 9834 P- 1153 2588 4275 5771 6944 8225 9881 I Onr . 1173 2602 4231 5310 6965 8277 9932 « M:

1208 2786 4380 5848 7032 8291 9935 ' une fo j*" 1227 2851 4439 5849 7076 8429 gnait i

iàll 2937 4529 5877 7133 aô33 ville, t se 1505 3039 4507 5920 7134 8542 siens s fi 1545 3003 4632 5926 7Î90 8751 j I Mal ait 1550 3075 4535 5996 7217 8752 [bre 0

4867 6005 6032 6063 tous! de Pour retirer les lots, s'adresser chez M. La- nicipa

xenaiie, 39, rue Saiat Dizier. tion d

de Mort dans la neige | Vers sept heures du matin, la cantonnier j

de ̂

r Barbier, de Lsmainville, a trouvâ à une cen- j D

^ré

, }ea

taine da métrés du vilisge, assis dans la nei- j g0n

* ge, au pied d'un arbre un corps inanimé qui I g

U(!

rts fut bientôt reconnu pour être celui de M. Pau-1 Dec

*e

, in- ly, premier garçon da l'orphelinat d'Haroué. J ^

Ar^

La veille, M. Pauly était allé avec un atto- carrjè laga à six chevaux conduire un chargement I

c j.

eg,

de tabac à la manufactura de Nancy. j Ea revenant, il s'est sans douta senti subi-j ̂ ^

3 et tement indisposé, est descendu dans l'espoir j n

ime

, l0S" de dissiper: le malaise en marchant et est

M R( ,nts

mort, saisi d'un a congestion produite par lej ^g'i^ froid. j i

nstit * de Les chevaux ont continué leur route, puis j

CUpê(

se sont arrêtés sur le chemin d'Ormes où ils Q9(

1 au ont été trouvés à l'aube. I B

\^&

-ru8 L« défunt» très istimô dans le paya, était j

âgé de 35 ans, marié et père de trois enfants, i „ tra- " J Di de . Une coiffure inoommode j du p

ntre Mme Rose R..., domiciliée rue Lothaire-II, r ̂ ■ges. avait eu une discussion avec un voisin, M. j j^*" i de C... Espérant lui « clore le bec », celui-ci ne ton, trouva rien de mieux que de coiffer son ad- ~ Î du

Tersairs

avec un panier de poussière de . ^ charbon. g,;gt( q .On comprend la colère de la dame, qui, ds

j'ac. Rose qu'elle était,était devenue noire ! Aussi, it du s'empressa-t-elle d'aller porter plainte à la

pelice. me" i« la de I ti Contravention con; t des Mme H..., demeurantrue Charles-III, s'est Par

er de dresser contravention pour s'être laissée Cn [- . surprendre, mardi matin, par les employés de eu ! rè» et la ToiBi8 au mom9nt où elle vidait dans la pfei

gargouille, à l'angle des rues des Ponts et ve« t rue Charles-III, le contenu d'un seau hygiéni- F

qua, les ; Chutes d*ngeT

3u

8es ^

Mardi, dans l'eprès-midi, Mlle Sarah Mi- I ive à chai, demeurant rue Sainte-Catherine, 43, en de re. passant rus Saint Ge orges, a fait une chute si î

a ; rue à malheureuse, à la hauteur du numéro 86,qu'el- 1 U s4est fracturé lajsmbe droite. Après avoir qui

aéra.e reçu les premiers soin» à la pharmacie Tho- ^ ÎSÎ!? ' niassic, file a été transportée à l'hôpital, RTAU

' 1 — M. Jean Payard, mécanicien, rue Mac-Mahon, 51,. en rentrant à son domicile, a glis- 1

sé et en tombent s'est fait une entorse au pied Br •droit. Il a été conduit à l'hôpital. 1G

; de la | — M. X...y

25 ans, dessinateur a Malzévllïe, du

e mu- est T8au mercredi à minuit à l'hôpital civil da

an^e* pour 3 y faire soi«ner d'"ne luxation du coude 08

.gauche qu'il s'e?t faite en tombant. Le vol de 12,000 francs (suite)

| Dana la perquisition faite dans la cave de ^ iLanfreid père il a été trouvé, caché» sous un gr

5s à la tas de houille, uns somme de 5,000 fr., com- jj imbivs posée da rouleaux da pièces de 20 fr. Le reste d< es des de la somme dérobée à M. Pieraoa aurait été douter diesipé par les jeunes Lanfreid. sn que . ociété, Malade dans la rue la .atériel Mercredi vers 9 heures du matin le garde n1

champêtre du quartier; da Mon-Dèsert a trouvé 11

190S, couchée malade sur la voie publique Emile n: m par ScHloffeaauer, dit Benjamin, âgé de 36 ans, P de M. amené peu avant en voiture par un cultiva- Cl

diffé- teur de Fléville où il était en service. ri ,nat les Transporté g, l'hôpital avril il y fut admis * 1 résu- d'urgence. seigne- Objets perrtrss en trouvée Tiii for- p

erau : paT

Mlle Voi ieviHe,boulevard de la t de ce p^pjaij).^ c

i une petite montre ea i>cier ; par

m. eu- jjyug Martin, rue de la Hache, 15, un porta-, monnaie contenant 3i fr.; par M. Cuuy, rue

iseur a deg pabriqU3Sj 70, une montre en argent *'ln^*" par M. Boiteux, rue de Villers, 9, une montre f\ *"* en argent. uei i-ist, par j£ue Zambeau, rue Vayringe, 7, un Compa- parapiuie ; par Mme Petit, de Leyr, une; pour la montre en acier ; par Mme Jacquot, de Xiro-

®c' * 4 court, un porte-monnaie contenant 200-fr.; ry, cette pap M]le R0T18geaUi rue Mably, une petite LUS cer- montre en argent; par Mlle Chapusot, route ! mce. » Mirecourt, 25, un porte-monnaie contenant :cine 5 fr.; par Mlle Giar, rue de Villers, 1, un

porte-monnaie contenant 31 fr. 50; par Mme ■ 1901. Bazin, de lîérèville, une montre en or ; par

Mme Dalbin, rue de Metz, 56, une fourrure ; tant» de par M. Chaix, rue do Strasbourg, 51, un «er une porte monnaie contenant 5 fr. 60; par UL. itlOT que Sellier, rue Saint-Georges, 28, un porte mon-0 du 1S> naie contenant 46 fr. Evidem- Trouvé : par M. Raymund, rue de l'Hospi -lonnerait ce, 70, un livret de csisaa d'épargne postale ; ts An la par M. Pion, rue Charles IH, 2't, un billet de pour rss- banque; par l£me Gougslin, rue de Bkkra, 5, d éprou- un manchon réclamé par Lacroix ; par Mils rique, i»s Ferry, on parapluie. lotre uri- par M. Rotb, à UaxéviTIe, rue ds Metz. 17, , de vies un pa*ap!ui« evec manckt en corne ; par Mlle es pour- G« ffroy, cha£ M. Elsin, à Jtrville, Grr.nds-dans iw RM, 1£, na nt-i»*he>B aa r-stsvfcea ; p«r tfm*

Chevrier, rue du Ftubjurg èas-Trois-Makaas, Ut* Cela. f%, r.es montre an e.cier ; par iî*" 9wa»«, rue * da ̂ tu»«n. PS, CM u^tslse «a e--v*«t, «s*l-**n smnt à aea pvepfebUire ; par U. I%*rt*a, rue dt eopaa- Ouvert, C. &ux k«ns A» peste. Ekiliau de Par M. R-vue-eau, r.-ôtal de 11 Tête-d'Or, M éserts, se bracelet avK eb;.t,.*tte; par M. Malle», mar-

chand de sables a Neavas-ltaisrons, nn port"- plus en p monoais contenant 7 fr. 45 ; par M. Gérard, eez pas, 1 rue S^int-Lambert, 7, ans broche en doublé vous et ji or ; par M. Colin, soldat a* 79-, 1" eompagnie, vre de 1 uno somme d* 150 fr.j su théâtre par Mme protègenl Eumont, Grande-Rue, 87, «n porto-monnaie tural du contenant 87 f r. 50. neur et

Oisee d'én*.r«r«« de Naeey ^c'n'e! DU ̂ J^J^ est libre

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Si ce Milïery abando

Oa nous écrit : parca q « M. Charles Canin et Mme Canin viennent maintt

de célébrer joyeusement, entourés d'une nom- et las 1 breusa famille, le 50' anniversaire de leur ma- C!lr i'^ riaga. vrai pc

Il y a eu un plantureux repas, copieusement Le pi arrosé da l'excellent cru du lieu. » rue gts

» Dieulouard qu'A la On nous écrit : déniab « Mardi dernier, 19 courant, à Dieulouard, des De

une foule nombreuse et recueillie accompa- Pou! goait au cimetière M. Kill.instituteur à Araa- cette n ville, enlevé, comms on le sait, à l'affection des a SPUI siens après quelques jours de maladie. faut, c

Malgré une température rigourouse.unnom- avoir 1 bre considérable d'instituteurs accourus de au^sï, tous les coins de la région, una délégation mu- njral

■N» nicipala d'Arnaville, presque toute la popula- tuant I tion d» Dieulouard, avueat tenu à rendro un dss D solennel hommage à ce jeune maître qui avait Fouri« conquis, par la droiture da son caractère, droit nouve:

îer de cité d*ns le bourg où réside son vénérsbla 5n" père, ancien instituteur, et toute la parenté de pie; a eiT son épouse. comm 1U1 Suc la tombe, l'honorable M. Ledroit, ins- réelle

pecteur primaire de l'arrondissement de Tout, Véu dans un langage très élevé, a retracé la belle

ltc' carrière du jeûna maître qui emporte avec lui Nat eDt « l'estime de l'administration » minici

M. Humbert, conseiller municipal et ami de feçwi ** M Kilî, s'est fait l'interprète des regrets una- °' * * 'oir nimes de tous les habitants d'Arnaville ; enfin dans i

M. Bertrand, instituteur à Dieulouard,a par'è 'e de li vie tout* de dévouement de ce digne

instituteur dans les différents postes qu'il a oc- 1 m 3 cupês.

lls Cas discours ont vivement impressionné fit* D«i sistancï. » vu d«

ntsl Baccarat *f*

Dimanche 24 février, i déux. hsurss et demie B*r«l du soir, M. Picoré fera une conférence sur kft* c

S_TÎ l'arboriculture fruitière à Baccarat, salle de la '* ra

\.' mairie; il traitera la taille du sarment fîucti- J'a '.1 ' fère de la vigne en treille. 1* vi 11 °e Cette conférence est offerte par la Société aier av'" d'horticulture de Nancy. MM. les amateurs, 3;) *

jardiniers et instituteurs, sont invités à y as- Il , ^ sister. pi?»v

a fa Tentative de tttturire. — Use tentative d« meurtre vient d'être conseiise dans la commune rE*r(

de Pierre Percés, comme o a le sa.t, riliage connu par le fait d'armes de 1870,. *ceorcpli B0*y

g'est par le 2* b <*aiiloa dss mobiles de ia Meurth*. * ' issée Un sieur Jules Périsse, âçé de 45 ans, a reçu oc. P 5e de eu pleins poitrine un coup de fusil chargé à '^8B<

îs la plomb qus lui a tiré un nommé Auguste R.-ce- **c

îts et veur, habitant la même lieu. , ^ déni- Périsse a été transporté chez lui où il a reçu :

les soins d'un médecin. Celui-ci considère les la a. blessures reçues par Péiisse comme excessive- I3:™ rn^nt graves.

1 Mi- Recsveur a été aussitôt arrêté par les soins 3, en de la municipalité st remis entre les mr ins de p ute si la gendarmerie. qu el- Receveur n'a pa* voulu indiquer les motifs avoir qui ï'out poussé » commettre cette tentativs de lïho- meurtre. J

Mac- Er,e^ £ Ï glis- Cn bal de société aura lieu à l'hôtel de ville de g0j upiad Briey, à l'occasion de la mi-carême, le mardi \tm

10 mars prochain. Ce sont les souscripteurs fcs évilie du bal donné au bénéfice du Comité des <3« d civii dames françaises qui ont pris l'initiative de | coude 08 second bal. j

Marché de Briey du 18 février. Y Blé, les 100 kilog., 18 .. à 18 25 ; seigle, .ve de 15 •• a •• •■ ! orttes, 16 ..à .. ; avoiM no ,,r. 65"**» 1R - • *16 50 i »-Toine nolïe, 16 ; sons. ? us un fauine, «" qualité. 27 à .. . . ; com- farine, 2» qualité, 26 à .. ..; foin, 55; paille S i reste de blé, 25; pailla de seigle,20; orge, ... •ait été nr BG Mance

Un ouvrier italien qui se trouvait au vil- .* laga de Lamalmaison, écart de Msnce, A '

Î garde n'ayant pas d'abri, alla se mettre près d'une trouvé meule de paille, appartenant à M: Delcom- Cc Emile nùnet, maire de Mance, dans l'intention d'y

36 ans, passer la nuit.L'Italien alluma du feu près de b1

;ultiva- cette meule, qu'il incendie. Il fut arrêté et remis à la gendarmerie de Briey. Les dégâts

admis s'élèvent à 200 fr, Anderay I

Le» chasseurs au bois d'Anderny viennent JJ

rd de la 4e taer un san8lier male. du poids de 100 ki • A locrarames environ. A

;I ; par * Q

I TR1BUNEJDBLIQDE , La démolition du vieux Saint-Julien et Vê- s largissement de la rue du même nom

(suite). ( Nancy, le 19 février 1901.

Monsieur le rédacteur en chef, ( Js lis à l'instant l'article signé au nom des '

commerçants da la place Stanislas et de la rue Héré ; je veux de suit» développer ma pensée mal comprise par MM. les signataires et leur prouver mes désirs da voir Nancy grande ville • capitale de l'Est.

Dans mon étude sur Nancy, ses origines et ses accroissements, depuis le 13* siècle jus-qu'au 19», j'ai écrit, page 30 :

« Aujourd'hui plus qu» jamais, répondre di-rèct'-meitt à la satisfaction des besoins est la régie inflsxible. »

... Et plus loin, paga 32s, j'ai écrit : . c Ceat tiasi que l'on sème la vie dans les

« quRrtkrs qui sn sont privés, que l'on pépar-j < tit uniformément eur tous les points de la

i « ville, te» iïémcats de ca prospérité, de ea I « easté, si l'oa Mat dire eteai, puisqu'il n'y a

, * pas d* i*9»3sbreê pGroiytés. » . I Qstts Bseitre d* esn^rendre revenir d* t Ksi><f ne àatota p^s tèez soi, t/issuaa i»cup

pesé i'eftfckle aut^aol je rîtpsode, çu» j« v&ailÀs, ! par Î>BS Cisé*tëo» t/-«ïî-^jfeie «t rlssarde, do-

8 C» ç«» f ai èarrit éc*s «La iSft ; dès «ette qa«, j'ai va la vïie ^-a^«-««w»9 dsvas tefiselle

8 se sont engagé*» lef c*«ç6"fe**»tioBs nanaiei-,. pale* «nc-e'i'- '-s en leeiswîsnt s'aesentaer, de !

plas en plus, ce fatal mouvement. ÎTe m'aceu- «a locatic eez pas, messieurs les rimants, je sais avec Le bur< TOUS et js déplore Isa mutilstloHS faites à l'oau- T^Pfïï' , vrs ds Héré, malgré les prescription* q«i ^ _ -jP^ protègent l'erdonnaaee «e ce joyau arckitec-

l«B no

tural du dix-huitième s-îéele, qui fait l'hon- p«ndant 1 neur et la gloire de Nancy, comme vous la dites justement.

C i n'eat pas ma fauts si, dès qu'una arcade est libre et à louer, un cabaret s'y install» en Ci sabrant les pieds droits en arrière-corps des arcades que l'on barbouille à l'huile. * •>' u

' Je suis partisan de la construction da l'hôtel , des postes et télégraphes sur une parti* bien * choisie du terrain da Saint-Julien, j'en désire » l'isolement sur ses quatre façades, comme à \ Grenoble, par exemple, et, pour cela, faire » élargir la rua Pierrs-Fonricr très amplement, » en prévision da l'ashèvement de l'hôtel de ville 7*"', l et parallèlement à cetta rue, en ouvrir uns " ' l autre eatre le dit hôM des postes et l* pavillon «. en a

Stanislas à conserver et à utiliser. Je le dis m»K eu ; ea passant, dans mon dernier article publié renouT,,/ 8 dans l'Est républicain, le 16 courant, j'ai élection'

10 estimé très bas, à la somma de 120,000 fr. le i our 18 rélargissement projeté da la rue Saint-Julien, comm* !

|| jusqu'à la ru* Saint-Georges. C'est parce que M H » je ne voulais pas ferrer les chiffres de la dé- dent; fi

53 pensa pour faire vsrloir mes arguments; mais ^ je déclare que cette inutile opération, dans les » condition» projetées, coûtera plus de deux cent «J

27 millt francs, sans un réel profit pour ce quar- l*a^l°v

*• lier et les adjacent». °'n.'(

Si ce somptueux quartier da Stanislas est tro)si*rr abandonné, délaissé aujourd'hui, c'est bien tnème i parc» que les municipalités n'ont rien fait pour Lign

Ql maintenir l'équilibre entra ce point capital Simon, 1_ et les quartiers où ls commerce s'est porté, gny-en a- car l'œuvre de Stanislas est bien la point, la à M. M

vrai point central de Nsncy. testant n* Le percement de la rue Garnbett» a nui à la J

0UJ

rue Stanislas depuis la porta da ce nom jus- cc a eï! qu'à la plac* Dombasl»; c'est un résultat in- g0us-Ici déniabîe ; il en serait de même pour la rue tata qV

d, de3 Dominicains. prescri a- Pour faire bien et profitable au maintien de «m pa ia- cette rue des Dominicains, dont le côté ouest 9at dos es a seul sa valeur de situation commerciale, il MoB

faut, comme à Bruxelles, à Liège, à Anvers, mfint à n- avoir fe fonce et la volonté, l'indépendance ^ff-^ ! de aussi, poar procéder par remembrement gé- nut u. m. ntfral et total de la propriété privée consti- • 'r [a- tuant i'iîot limité par Ea rues Saint-Julien, [11^ un d^s Dominicains,. Saint-Georges et Pierre- an'ime( ;ut Fouriar, pour la reconstituer conforme aux oit nouveaux bs3oins du commerce, bla L»s Magasins Réunis on fournissent l'exem-Ja pie ; aujourd'hui, il faut faire grand, ample et

commode ; alors il y aura une prospérité ïs- réelle pour tous. ul, Veuillez agréer, etc. M ] tue A. CUNT, architecte. de lui Nota. — Sur 23 maisons do la rua des Do- <

miriicaics (cô'é Est;, il y en 20 à 2 croisées en qu

'îi \ ide façade, mé-ne à una seule; les six autres rédael na- o? t trois et quatre, pas de largeur ni hauteur terrai sfin <feuïs les magasins. de toi irt* /, depui gne santé oc. Detcmte de la passerelle de la Pépinière Q

Q

Nsncy, 20 février 1901. d't-si '**> Dans le eour.iBt da décembre dernier, j'ai 3

MA

vu dan» votre journal une demande au sujet _ d'une sasape à poser à la descente de la pas- .

mie sereile de la Pépinière, sur le talus en contre ,c, eut

bas ducanalde la Marna au Rhin longeant K™J

a î

a la rue Ofeeriin. Ge1

cti- J'ai été très heureux quand j'ai appris qua .ch<ir<

1*. ville aiiait faire la nécessaire, d'après le der- .mi

îiété »ier compie rendu du conseil municipal « art. ^'P' urs, 39 ». anim

■ as- Il y a longtemps que notre quartier, très cl' p îipulaux maintenant, a réclamé une rampe tonu

Mal escalier. da ( ■a d* 'C'est pourquoi j9 me suis empressé de re- ■ A* auna œ*rci« 1* personne qui, da son chef, a fait liage c*tt8 demande, et qui est très estimée dans p<:

rç.Jjji sotve quartier. adre KkftK J'eswère que la ville va maintenant activer d<!m

reçu P6*'* traT*tl. demandé par M. Pierre Streiff, UIîa

g,i \ «««eefciet, rue Oberlin, au nom de» habitants' stat'

I-<:

<J- du quartier. Journellement, il y a des person- vïlle

ses qui tombent an bas da cet escalier, eur- A

'reçu trj,1li- ac 09 savent ; psr suite des gelées et de tftur

raies ia B»iga qui tosabe, ia descente, qui est très riso ^iva- rapide-, se trouve en ce moment impratica- APP

m. H «oins Lc °°nssi! muBicipal connaît maintenant le le fr ns de toBf 1ni P»at srrriver journellement. «

Recevez, etc. jgg, notifs Un lecteur assidu. péri

d'ui

Î'ÏO?Î?*»ÎS*PW «ÎSITÎ ipswïvr_ient Ie„rs Lj^fanfssiîMï-. îarr5iTeM«Bt, A» y»ti> Yifslv 9»?esï noïis ndre«»esv e» na__ie

fcss.aîds-atS-'SîBse 3>_upti_îa_ ie t,i_aS._,e I de la poste.

flCT-KJ-tiSf Ml VNkMSÊS, rédigé par ■ la Banque Renauld & Cie (voir plus loin).

■ êklmïMâ&mk «il l«y&._i__ià ceJ pii

ÇH1ÏA.ÏRH MTJNICIP.VI. DE NANCY. — SpeC-| tacle du jeudi 21 février. — Raprésent».- Q. tion extraordinaire au bénéfice de Mme

' Aguado. * 1™ représentation fraprise) : Le Caïd, opéra n<

- comique en 2 actes, d'Ambroisa Thomas. VI

r Werther, drame lyrique en 4 actes et 5 ta- gi e bleaux. t Ordre du spectacle : 1° Werther, 2° Le Caïd. 3 Bureaux, à 7 h. l\ï; rideau, à 7 h. 3[4. *

}

*»OMSEnvA.TOiBE DE NANGT. — Voici le pro-Il gramme du récitatif d'orgue donné car M. ™

* ; Eugène Gigout, organiste de l'églisa Saint- ™ ■ • Augustin, le samedi 23 février 1901, à 8 h. Ir2 cf

du soir, à la salle Poiral : à 1. Prélude et fugua en ré majeur (J.-S. f(

Bach). 2 Première fantaisie : con moto, allegro con s,

fuoeo (G Saint Saëns). A 3. a) Andant'mo (A. Chauvet) ; 6) Canon en ,

*' si mineur (R. Schumann). n 4. Prélude et Fugue en mi bémol majeur

(C Saint-Saëns). 5 a) Marche des rogations, b) Toccata s

(E. Gigout); c) Prière et final da la Suite Go- f o8 tbique (L. Boé'lmann). r 3Ç, Improvisation sur un thème donné. 1 ^ 6. Toccata e Fuga en ré mineur (J. S Bach)

Grcod orgue de la maison A. C_vaillè-Coll. ur Prix unique des places : 3 fr.— En location,

2 fr. 50. Pour ce concert, donné en dehors de l'abon-

et nement, MM. les abonnés pourront retenir LS - leurs places i l'avance au prix de 2 francs.

Voici le progmnsrae du 7« concert de l'a-.'a bonnement dc*_ * le dimanche 24 février 1901,

à 4 heures, salle Poirel : 1. Histoire de l'ouverture. Tristan et Iscult

les (1865) (R. *?«tr-«r) (1813-1883). 2. Co-c*rto ea toi majeur, 1" audition

(G. Hïf.-iial), pour orgue et orchestre. L»rgh«t-** to. allegro, adïgïo, «aidante. M. Eugène Gi-e» goat. t a 8. LA symphonie français» contemporaine.

— Srmpketîa en /a, E» 1, 1895, 1'» audition d» (/.«Guy Re;->cirt_), rar mn Choral breton. — îp L Le.it, «xtes ejuasé ; II. Lmt, vif, l_t ; III. Us, ' Pa» t*e« \it», E»ÎS g-»>._i»at. à^. *■ F'jftcaisi» <*iiale^_é«, 1T» aadition (L.

B*-:lr_aa»), pM» «egsie et o camtr», M. Ém-g«n* Gig'iat.

*!? S. i_t>totra de Peeverter*. — Tïïmhaossr, mm (R. w_ga«j.

Le eoeeeirt sera dirigé par M, J. ©ay Ro-da part*,

« location, 3 (V. 50. Le burean da k>estîoris*!«iiv'_t au CAniep-

vttolr», 4, rue Gnanzy, fe» feudJ, ventftsdl et saasdi précédant le concert, de 9 heurît»- à mi-di. — Téléphone.

Les portes seront rigoureusement fgnaéas pendant l'exécution des morceaux.

SCAPIN. . — -

COSMORAMA MOIÏVAXT 24, rue Gambeila, AAACI

Aujourd'hui « Les Bords du Rhin » ' Demain Venise

Entrée O fr. 50 centimes —_n ' ■ ■■ 1 ■

\ Meuse . J Ear-le Duo. — M. Ulrich, président du °j , tribunal de commerc. de Bar-Ie-Duc, a pfocé- . t dé, en auaience solwjnelle, à l'installation des " t magistrats consulaires dont le mandat avait été i renouvelé par les électeurs lors des dernières i élection?. B Pour Tannés 1901, le tribunal sera composé ■

comme suit : . è M. Henry-Gaston-Raymond Ulrich, présl-

dent; M. Lucien Rousselle premier juge; M. g Augusts-Eraeat Burnel, deuxième juge; M. E

g Charles Albert Schérer, troisième juge ; M. lt Pierre Jules Bardot, quatrième juge; M. Nico- r

las Cinna, premier suppléant; M. Adolphe Au- 1

b'i'tal, deuxième suppléant; M. Paulin Leclerc, 0

jt troisième suppléant; M.Alfred Denizot, qua- ,c

n trièma suppléant. ir Ligny-en-Barrois. — La pétition de M. < il Simon, industriel et conseiller général de Li-B, gny-en Barrois, comprenait une lettre adressés j [a à M. Miiler*nd, ministre du commerce, et pro- .

testant contre l'arbitraga obligatoire. | la- Jouy sous-les-Côtes. — La fièvre aphteu-s" se a enfin disparu de la commune de Jouy-°" sous-les Côtes. La vétérinaire sanitaire a cons-19 taté qna les dernières mesures- de désinfection

prescrites avaient été bien exécutées. L'interdit Ie qui paralysait les transactions commerciales st est donc levé. il Montaaédy.— Le carnaval a été joyeuse-

:s> ment fété à Montmédy. Les jeanes filles ont ee offert, dimanche, aux jeunes gens au café Ma-f- hut, un bal paré et masqué ; les jeunes gens, " rivalisant de galanterie, leur ont rendu à leur n> tour nn bal mardi soir, soiréa qui a été très r8" animée et pleine d'entrain, ax

Yosges r„ n au une P!

Politique Suria M. Kelsch, député de la 2» circonscription tos du

de Saint-Dié, vient d'écrire au Réveil des Vos- mieux ges, journal dreyfuso-miaistériel d'Epinal, de Ur qu'il renonçait à ea demeurer actionnaire : 0 la Une rédaction du Réveil n'étant pas restés sur le «âge : terrain de la politique générale, à l'exclusion elle n de toutî polémique de personnes et se livrant ni la : depuis quelque tamps à des attaques inces- Les santés contre M. Méline. » contii

Cour d'essisea. — La session de la cour n9r c

d'„feises des Vosges- qui devait s'ouvrir le al*e' ' i 3 mars a été renvoyés au 18 du même mois. mené

Thaon. — Le nommé Emile Didier, 38 ans, —g^y charretier à Vi„cy, vient d'être arrêté sous ^

e s ? l'inculpation d'escroqueries. g- ^

Cet individu afétait présenté chez divers ySI-i charcutiers de Thaon pour vendra du bétail, la marché conclu, il demandait des arrhes et disparaissait avec «es dernières sans livrer les ? « animaux aux charcutiers. y

3 Charmes.— Dans une réunion préparatoire e tonne récemment, soixante cinq jeunes gens

da Charmes ont acclamé le principe d'une jys « Association amicale des anciens élèves de pai c

g l'école primaire supérieure. » resta s Pour réaliser ce projet, la comité provisoire ra, 1'

adressa sux anciens élèves un appel pour leur nggjj demander s ils seraient disposés à assistera en é'

» une réunion générale, où l'on discutera les tir s i3 statuts définitifs et qui se tiendra à l'hôtel de re p( j. ville de Charmes, le 14 avril, à 3 h . Ii2. pris, f. Adresser les adhésions à M. Houot, dir?c- j_, ie tftuc de l'école, ou à M. Dupuy, secrétaire pro- son î3 visoira. Un projet de statuts est joint à cet 6n , j.. appel. ces 1

Neufch&tsau. — Nous relevons à l'Officiel cipa le le texte de loi suivant : tive

« Art. f*. — Est autorisé», du 1er janvier ron1 1901 au 31 décembre 1902 inclusivement, la tuw perception à l'octroi da Neufchâteau (Vosges) pas d'une surtaxe de sept francs cinquante centi- Le>

» mes (7 fr. 50) par hectolitre d'alcool pur con-tenu dans los eaux-de-vie, esprits, absinthes, J.

;j. liqueurs et fruits à l'eau-de-vie. deu te. Cette surtaxe est indépendante du droit de da ; ia 15 f r. établi à titre de taxe principale sur les On fe mêmes spiritueux. d*s

Art. 2. — Le produit de la surtaxe autori- Aïs sée par l'article qui précède est spécialement affecté au remboursement d'un emprunt de

>a 93.000 fr. contracté en vertu du décret du 5 1 décembre 189L J

L'administration locale sera tenue de justi-9 fier chaque année, au préfet, de l'emploi de ce ^ produit, dont un compte général, tant en re- ; ■ cette qu'en dépense, devra êtro fourni à l'ex-

piration de la durée fixèa par la présente loi. » 'fo- Remtremont. - MM. Paul Parisot, Emile - ; ma Creusot et Eugène Pnmot ont été nommés

respectivement administrateur-délégué, tréso-iera rier et secrétaire da la Société coopérative ou- j

vrière d'alimentation « La Fraternelle vos- ^ ta- gienne ».

Bussang. — Une plaints a été déposée à la ' gendarmerie par M. Ernest Dieudonné, maré- p]

chaî-ferrant, relativement à un vol de vin fa commis dans un fût da 116 litres, et remisé

* jjj" dans son atelier par le voyageur de la maison L int- Grosdidier, de Ramiremont. Une certaine , 1,2 quantité de litres de ce liquide a été soutirée d

à l'aide d'un trou pratiqué dans la bonde du \t L-S. fût. d M. Dieudonnê ne sait sur qui porter ses r 1 con soupçons. Depuis le, 14 décembre, il avait ce

fût dans son atelier. La porta de ce local ne c n en ferme pas à clé. r

ieur M- Crosdidier a été prévenu de ce vol. e Gérardmer. — Un individu resté inconnu j

:cata s'est introduit nuitamment avec escalade et ef- l 1 Go- fraction dans le magasin de Mme Justine Re- c

my, femme Georges, négociante, et y a sous- t ,. trait des comestibles,

ach) 4k (

Marne ! Une incinération à Reims. — Un four l

crématoire a été construit à Reims, grâc^ à un : legs, au cimetière de l'Est. La premier- inci-nèrntion — celle d'un» dame — vient d'y être opérée. Voici à ce sujet quelques intéressants détails qua nous empruntons à la Dépêche de l'Est:

a C-it appareil (l'appareil crâ natoire), cons-truit en briques réfractaires, a la forme d'un

. grand sarcophage. L'intérieur est voûté en forma de four. Den3 la eole sont ré_arvé-s dçux rainures parallèles et longitudinales oé-

1 parées par un massif en _aaço_n»rie da cin-■ qir-mta centimètres de largeur, destiné à sup-. porter le oercutil.

A l'u_e des extrémités, se trouvent vtagt-• trois bses Bunsen «Jispoaés da manière 8. ce

«rue 1*B _wmi_.es de gas setesat pr«^»tCt_ kesi-_M_»v*roe»t et __ns la longa:\ir du leur.

' L"extriiiïr»é ©ppesée est fermée par _»ux por-. tes es fwats dont la première «t intérieuro-

»retgawnle de pia-jves réfractaires. Se eka-

que côté du four sont aménagés troi munis ds plaques de mica. C'est pa„ ^ garda que l'observateur peut 8Ut ' progrès da l'incinération. ' 1(

L'appareil d'i_t-od_etior. <l» c»reuê!j.

four so coœ; o-'i d'iin petit chariot en m '!

lant surdes railsî'isposèsandehor» prolongement de* rrisures ménaçrf ,

s ?

sole et dont nous parlons plus haut. ' a Le chariot est inimi de deux lcm^

fer qui s'élèvent ou issoat à l'tu0"' ' levier. C'est sur ces longerons qua p^ ;

lo cercueil. Le chariot étant poussé ' ' :

rails, les longerona portent le cercueil £ four, en trouvant leur place, dans les

Tl "

de la sole. Quand le cnrcueil est à qu'il d-jit occuper, on manœuvre le leSH

i chariot, les longerons en s'abaiss dan.

rainures déposent la bière sur la sole efjjH " riot ét*n; retiré en arrière, les portes (o

B mées et l'incinération commence. ' Quand elle est terminée, les cendres tttt

cueillies dans un drap d'amiante que K' F' préalablement, à son irdsotion, mis

ec cercueil et placées dans un petit sarcopluu ' terra cuite. »

Quelques détails, maintenant, sur 1$. mière crémation :

, « Quand les porteurs déposent le COÏT. '" milieu de la sal'e de crémation, tout la fK

ss découvre. On enlève le couvercle da ^ ," oueil, MM. les D" Henrot (directeur dt $ " cole de médecine) et Pozzi (adjeint) f o-jftK

le suaire et le corps d'une jeune IcmmjT J dû mouTir en pleine santé apparaît. Il n1,' h L été autopsié.

i- Les portes du four sont ouvertes ; du ■. *9 les flammes jaillissent en bruiesant. Oa 3- se le chariot. La cercuîil pénètre ;la-

four. La chaleur est si forte, qu'il *et co , 1 • tement enflammé avant que les deux Ion» ', y- de fer qui l'ont porté soient retirés es î( s- Les portes sont fermées. Tous les speAS m se précipitent vers les regards Ltér?.®, _ lit four est rempli de fl>mmes. Le corca

fc es consume rapidement, six minutes p'm» tj il n'en resta plus trace. ,e- Alors apparaît lo cadavre qui déjà r* -, nt bîe à un énorme charbon noir, tour lea a- ties superficielle1! étant déjà consumêesil i9

t Pm à peu les flammes font leur ceuv^B

ur nues après les autres diverses parties^ :e3 tent, se désagrègent, blanchissent, tombs

poussière. Après une heure. et demie de combm

temps fixé par le cahier des charges a: par MM. Toisoul et Fradet, les constnw du four, pour une crémation, il resta e une partie du tronc et du crâna à consr Sur la demande du docteur Henrot, les w

:on tos du four sont ouvertes pour p^rmett: os- mieux voir pendant un instant l avanc! ial, de l'incinération. i la Une bouffée d'air chaud nous frappe : . ie sage : maie, chose que tous nous remar^a*^ ion elle n'apporte avec elle ni la moindre aUpj. ant ni la moindre parcelle de fumée. :es. Les portes sont refermées et la crén

continue sans autre incident pour se Issnt ner complètement jusqu'à six heures

. le mie, cfest-à-dire trois heurfa après avoii I mencé'.

A part' la durée qui a été double de 9 ma, qU>ye avait été prévue, et partant la déjs» 10,19 de gaz qui s'est élevée à 176 mètreâ au

85, l'appareil a donc donné des résultat- » "ers tisfaisànîs. » tail,

LORRAIKE ET KU$l La oathédrale de Strasbov.rgr

Dans sa dernière séance, le c^feil m pal de Strasbourg s'est occupé _es' proje ci rastauiration- de la cathédrale. Depuis 1», >-,-re, l'entretien da cet immense édifice »■ à négligé. U faut aujourd'hui, pour le rai en état, una somme de 2,250,000 mark à : tir sur un délai de vingt aea qui sera nér

1 re pour mener à bien catts gigantesque prise da réfection artistique.

Le monument a délié le temps jusqu'il " son ensemble ; mais certaines de sas j 1 en ont subi le3 atteintes. C'est pour

ces outrages réparables qua le conseil \ cipal de Strasbourg viect de pren_rari',;!i!

tive d'une restauration à laquelle apç' 1

r ront tous les amis du grand art de l'art .; i ture, tous les admirateurs des beaux sty* ) passé. ■ Le recrutement anarlaie pottr l'A?

du Sud _ La polies allemande a arrêté, à Sam*

deux Anglais qui avaient recruté une doi • e déjeunes gens pour la guerre sud-sfn' s On sait qua ce n'est pas la première fois

des arrestations de ce ganre sont optet i- Alsace-Lorraine. Lt

: Histoire de Nartr Coar3 public de M. Pfister

à la Facui'câ dos lettres d_ Le théâtre

Dans la dernière leçon, M. V fait, avec grand charme, l'bistai théâtre de Nancy.

Le théâtre se trouve, comme or datns un des pavillons de la place S las, situé entre la rue du môme nom fontaine de Neptune.

Il y a là une belle faç-rda et l ̂ proprement dit se trouve collé t ^ ':

façade. Nos ancêtres aimaient fort le 9

Léopeld avait construit une supe. -1 de théâtre sur l'emplacement "de 1 1 darmerie actuelle. Décorée par < 1 lents artistes, elle avait la ré

d'être une des plus belles 1 5 roue. 3 Cette salle dépendait directemi ' 1 cour et les bourgeois de la vi''1 ;

rendaient que sur invitations. Cl'2'*'' eux un grand honneur lorsque

1 rosses du duc les venaient cher •'■ - leur logis pour les mener entend' ' | - qua pièce à falbalas dans le i'c;i ;- temps.

Le conférencier a parlé ensui'6 * création faite par la ville de divf "î* les de spectacle, il s'est étende !î

ment, sur la salle construite au s fj de la rua Saint-Dî_ier. Sur la P<

ir cr théâtre, on vit jouer des trou1

a niables et même des amateurs, i- En 1735, les officiers fr?nçaie#J re eon dans notre ville y ic*" ' ts Hitkri-Jaté . La corporaiiel ^ ïe avocats, ne voulant point être t*.

jou?s Cinna et le Procureur ^uge *^ s- Ea 1750, la ville fit du bâtto1* in théâtre un magasin de blé et uB , sa fermerie » pour les femmes de *'*' _s vie. ié- Os l'eppslait aussi le « ciment j n- que les jsa-tooanières, «ttRcfa^es * p- Omr, étaient contraintes à pi'6'

gt- La salle de l'Opéra existait N§ c» de temps en tts-ps, sa y _3BBai-

rat- é9t r«^>rit«stRt>en«. ur. La t. Ile lie TOfïlfa exktait or- d« tontpe en ta sa p s, en y d-aa*" '

_a- Staolsl»« ftt déffloH*. «P"

Page 3: Chroniqu ed l'Est. - Kiosque Lorrain jeudi 21 Février 1001 Troisième Edition — 4213 Abonnements Dn an 6 moi» 3m^3 18 » 9 » * 5 I^wenMmt «* P a ï able d ' aVÎU1C I ' s continue

ioii 21 Février 1901 EST RÉPuBLIC ï;": . _« en Lorraine, une partie do cette h WMJ*sf* «■ boiseries, ses mot s de f »S4

on» le théâtre de Lunéville U

tfXfon construisit la place Royale, à Sa naturellement à y transporter le

Rutila d'entrer dans une description ai vestibule qae noua connaissons tous, y c sos aspect élégant, ses belles colon- ti d'ordre ionique. T

Jusqu'en 1851, UD café était installe q s0us ce wtibtile; il a été remplacé par a l'établissement bien connu de la Ko- c tonde. "

L'architecture intérieure, de la salle est e due à un artiste d'assez de valeur, Joly, 1< élève do Jacquard. ■

M Pfi zer a raconté, dans une des le- I nnsprécédentes, comment fut inauguré

le théâtre. Eu 1780, il faillit brûler. Le a féu avait pris dans une petite boutique E attenant à l'édifice, et il aurait certaine- é -jént été détruit, n'eût été l'extrême il promptitude des secours. ji

Le conférencier a passé en revue les a ^verses transformations opérées au théâ- [ tre de Nancy depuis sa fondation jusqu'à nos jours. s

Au début, la ville administra son théâ- P tre, elia-même, mais, bientôt, elle prit c des directeurs. Elle leur donnait la salle, t les décors, et ils devaient marcher à li leurs risques et périls. Cependant, lors à que les frais étaient trop considérables, d la ville ajoutait quelques subsides. à

Un des premiers directeurs fut Fleury, s

père da l'acteur de la Comédie-Française, c Le jeune Fleury débuta à l'âge do sept ans pur notre scène dans le rôle du la- F quais du Glorieux, de Destouches. A en ■ croire certains Mémoires, l'enfant eut I beaucoup de succès. Il prisa fort élégam- j ment, mais, comme il n'était pas habitué i au tabac d'Espagne, il éternua. I

Stanislas qui était au premier rang, c répondit : « Di u vous bénisse », Et tous c les spectateurs firent de même. La police c de la salle appartenait au lieutenant gé- s aérai de police. Elle était passablement ' rigoureuse.

Oi payait 3 livres aux premiers bal- 1 eons, 24 sols à l'amphithéâtre, 12 sols au ï parterre. L'hémicycle était presque tou- 1 jours rempli, quoique Nancy n'eut alors (

pas plus de 23,000 habitants. 1 Le spectacle commençait à S heures 1[4 '

et finissait entre huit et neuf heures. < Dès le début, on jouait surtout de la '

tragédie et de la comédie. Assez peu de ' musique. Aux approches de la Révolu- 1

tion, c'est l'Opéra-Comique, même le • Grand Opéra qui l'emportent. M. Pfister < a énuroéré la liste des œuvres jouées sur '< notre scène pendant le dix-huitième siè-cle. I

Les contemporains assurent qu'en ma-jorité elles avaient une excellente inter-prétation. !

Toutes les pièces marquantes des dix- ; septième et dix-huitième siècles ont été représentées à Nancy :

Le Misanthrope, les Ménechmes, le Ma- i riage de Figaro, Armide, le Devin de villa- : ge, que d'autres encore ! i

Les act.surs étaient asses peu payés. Le grand premier rôle avait à peine 300 li-vres par mois. Déjà, à cette époque, on pratiquait le système des « couples *.

Un <( couple » de bons artistes touchait à peu près 1.400 livres par an, ce qui n'était pas te fortune.

Le distingué professeur a parlé des grands art>sw|s qui vinrent se faire ac-clamer à tôà'swy. : Lekain, Mlle Duménil, la Saint-Huberti.Talma dans Hamlet,<ïans le Manlkrn Capitolinus, de Lafosse.

En terminant, M. Pfister a mentionné quelques œuvres qui furent données sur aotro scène pour la première fois, entre autres la Statue de Neptune du Nancéiec Hoffmaan, auteur renommé des Rendez-vous bourgeois encore au répertoire.

Peut-êtrç, lors de la représentation de la Statue de Neptune, a dit, en terminant le professeur, se trouvait au théâtre de Nancy un petit bonhomme de dix ans, de caractère peu facile, Guilbert de Pixeré-court, ic dramaturge fécond du boule-vard du crime, l'auteur de cette pièce qui a fait et fera encore verser tant de larmes : Latnde ou trente ans de captivité. -L.P.

" " ■ V " " ■ - —

Vne histoire Se perlas. - Un sottie? de 22,000 fr. — Le allier de )'./ct-\e. — Hisfires Su temps posté — léonide Le blano et ses bijoux — . 1 iffuenres d'une jolie fille mer la poVUtqwe. — Ce *BC d'Av-\ maie et ■. : lea&tr di- renrém-3 ari..she. —

* Les t*-o;- ia*. .'autre >;: &■ . cme d» nos jolies mon-1

dune*, faisant oratte du baaHIon sa*wé

tisse, Értvç éhxt as t.voué et lui txno-

rari,;s 8ur t. ciAùar. Nof.ie joiir 3!te, qui ? économies, malgré ûi ctureté des

°, a eocantasai par dég.'__r le bijou, "sTSuiit rue des Francs Bourges?h-s vingt-u3« bi,1$B de raill«. plus les intérêts ll-l

*>:-■' I administra-tion assnriére qui s'4/iUiule «de piété», a n a 5Ï'8 " sn pourquoi. :»otre b<"le, en T>i?«es8Îon des perles,

etai i ÎUrau.se eon> -ne une reine, mais les joursi e n ml el ne ressemblent pas ; à quelque BOTS delà, elle eut besoin -nargen t r p-oorta son collier d'où elle gavait so ... On offrit de lui prêter 1.200 îrancs.

En vain elle invoque le prêt précé-dant ; les vérificateurs n'ont rien voulu savoir.

La donzelle intente nn procès au Mont oe-Pieté, et js dois charitablement la pré venir qu'elle le perdra ; l'espèce n'est pas nouvelle. La Cour de Paris a rendu de nombreux arrêts qui donnent tort aux Acheteurs de reconnaissances.

Le mont-de-piété prête vingt deux mille «rancs eur un bijou ; vous, vous achetez m reconnnisjmnce au tiers de la valeur, "î??* dégsgîjt et désintéressez le mont-de-*teté ; on vous remet l'objet, vous reve-nezchez le prêteur officiel, vous lui re-»netUz son collier de perles, il ne vous 6erl8qUe d°UZe cenl9 francsaVs mêmes 5B-T S"n *<3S(ïU0^es il ava't prêté vmsçt-tort im • '^ncs. C'est vous qui RVBZ de oh 3ur,3prudence est fixée ; je ne <tn Sibrutî" d'exPliî3uer> 3e constate

*£X'!ïht0h" âî p* *les du reste,

i^ttil^n/^1"

d'*Pnées, Léoiide

^^Otnt ^__BX' organise i l'hôtel m P*Bsep aux eagbîres «a Q*L

lier de deux rangs de perles adjugé 281,000 francs à un nommé M. Block. Le lendemain de la vente, l'acheteur refusa de prendre livraison, sous prétexte que le collier offert par le commissaire pri-seur n'était pas celui qu'il avait entendu acheter, le vrai collier ayant été vendu, il y evait trois ans, 300,000 francs par l'ac-trice. Léonide Leblanc riposta qu'elle n'a-vait jamais en d'autre collier de perle» ; ei

que la vente à laquelle on faisait allusion " avait élé effectuée, non pour son propre compte, mais pour celui d'une femme C!

du grand monde dans l'embarras et dont ? elle n'avait été que l'intermédiaire. Fina- a

lement le collier fut mis sous"»équestre et . on Changea du papier timbré, et Léonide " Leblane gagna son procès.

Nous voilà dans les vieux souvenirs avec Léonide Leb'anc, dont la jeune gé- * nération ne connaît pas les luxuriantes épaules admirées par nous et nos copains, J il y a quelque vingt-cinq ans, quand elle . jouait, avec succès, les femmes sacrifiées au théâtre de l'Odéon, alors dirigé par S Duquesnel.

Comme tout cela e9t loin! Elle ramas- . sait alors ces diadèmes aux cent feux, ces bracelets magnifiques, ces colliers de perles fines, ces bagues étinceîanîes, ces j. ces dormeuses grosses comme des noiset-tes, toutes ces merveilles de la joaillerie n

livrées plus tard aux caprices des mises 5 à prix. Une demi-douzaine de princesses V des mieux reniées eût trouvé facilement ? à satisfaire ses caprices de luxe et ses bî-soins de représenter avec la bijouterie de cette actrice. *

Sans doute, j'ai le plus grand respect , pour la femme en général et ne me sens nulle envie d'escalader le mur que feu p

M. de Gailloutet a placé sur la lisière de Ç la vie privée de cette dame, mais enfin, il est évident qu'elle me prendrait pour , bien naïf si je disais qu'elle a économisé ces richesses sur ses appointements de a

comédiennes. Ce n'est pas lui faire injure ° de dire qu'elle a été une fort jolie per- r

sonne ; elle la savait et se le laissait dire P à l'heure du berger. Les annalistes de l'avenir rechercheront da_3 les évolutiens u

politiques de ce temps l'influence exercée par Léonide Leblanc et ils pourront dire pourquoi, au temps où les ministères dégringolaient comme moines à l'aube, " pourquoi donc un ministère ne fut pas E renversé vers le milieu de l'après-midi comme on l'avait médité : la grand démo- F lisseur avait oublié sa promesse, et au v

i moment de monter à l'assaut des Excel- ^ lences, il était resté dans les délices de la 1

i conversation de notre jolie mondaine, c

■ qui pouvait répéter le lendemain à un des s

■ ami: autorisés du ministère : — Vous voyez, moi aussi je soutiens le J

gouvernement !

C'était alors l'ëpo'que de sa luxuriante ^ beauté ; elle ne cachait pas ses relations r avec le duc d'Aumale, qui était encore ?

i pourvu de son grade de général; en j même temps, elle recevait les hommages . d'un homme politique en vue, très in- s

■ fluent dans son parti. Entre les deux, le ' cœur de la belle Léonide balançait pour

s un troisième ; aussi, les jours où le géné- , ■ ral n'était pas là et où elle voulait avoir ,

sa liberté, elle avait recours à un truc j ingénieux et dont tout Paris s'est bien

t amusé quand il l'a coDnu. Elle avait fait , i fabriquer par le musée Grôvin un général ,

en cire, d'une ressemblance parfaite ; le , s militaire était assis, le coude appuyé sur J

la table et la tête penchée sur une publi- . , cation qu'il semblait parcourir avec j i attention. Quand l'actrice désirait se re- ,

poser de ses entretiens avec l'homme po-& litique, elle plaçait ce mannequin dans le , r salon plongé dans une demi obscurité et, ' e quand le législateur arrivait, une sou- ; Î bretta bien stylée lui montrait le général - par l'entrebâillement delà porte; notre

homme courait à ses travaux pariemen-e taires et la belle Léonide bénissait Dieu, t qui donnait la liberté au genre humain, e Scène suggestive du carnaval politique e et mondain ! j- Vous direz ce que vous voudrez, mais s- part'- îu théâtre Montmartre, où Lam-e b? oust la découvrit dans une trou-e ■ TOC pour arriver là en un quart i. id-^ ao faut pas être la première

i ax beaux, qui courent après [l rième, vous diront qu'il jy a as. elles étaient trois à se dis-

~>n, je ne veux pas ' di*« "v w ) «Jet :• assiette, de l'orches-

: : faites d'œillades, de lafiletic--, r!e ni; mr la ont lancé avec

jtfjarl, caillé & li<jsse, porté avec pro-

e | Histoires du temps p? j , çn'êtes-vons

_J Les trois Orales: CéMae Moataland, j Blaaeue Plersun e$ -éonide Leblanc, ri-I vajfisalsT>t en C( heures surchauffées par

\~, I la ohaki.r de la rampe. Quelle était la "e plus bt ia foi, les avis étaient parta-e gfc, et j'aa sais des bien informés qui

a'ant ; mais voulu se prononcer définitl-. : Céline Montaland était plus sans

v*u, plus rieuse ; Blanche Pierson plus hautaine ; Léonide Leblanc plus jolie et

'. plus jeune. Toutes trois couraient après le ,; plumet de marquise qu'on porte dans le !S grand répertoire de la Comédie Françai-?' se ; pourtant, seule, Léonide Leblanc n'a j" pas franchi le seuii de la maison de Mo-

lière : elle a quitté le monde parisien î_ sans avoir joué Célimëne ; elle avait pour-

tant un fameux coup d'éventail, dit on 1 Enfin, vous savez qu'il y a des gens qui

5' ont la guigne ; après cela on ne peut pas '? réussir de tous les côtés. Léonide Leblanc a n'aura pas été de la comédie, avec un n grand C, mais elle a possédé des millions ; '? son salon regorgeait de meubles anciens, " de bibelots rares ; dans sa collection figu-, rent des tableaux signés Millet, Corot,

Daubigny, Isabey, un David de Hem, le 8 grand peintre Hollandais, le maître des

maîtres pour les fleurs. Quoi encore? Des " merveilles, enfin. D'autres peuvent plain-6 dre l'ancienne maîtresse légitime si tou-îs chante dans la belle comédie de Mavyl,

moi je ne m'en sens pas le courage. 1X Léonide L-blanc laissera le souvenir . d'une belle femme de la troisième Répu-!ft b'iauo, d'une ac?rice, non sans valeur n d'uuï èonfide--te oriei^^te des oui*-?ntà-J

' de ce mondt' e:t d'une camarade au cœur 3" généreux, toujours prêta à secourir l'in-e- frjrfi.np p'~ BéraDger n'a t il pas chanté dans sa Ifi oalèbre romança des deux snges ; ÎS t_ Sauvez-vous psr la charité. >z II ppraît que le Dieu des bonnes gens ie s'en contente, dans certain cas, s'il faut te ea croire les chansonniers qui ne pont ni

de gros purituins ni de gros théologiens. Au surplus, cela ne nous regarde point*

. UN BODRUSOIS DS FAEIS. "J

Kjt-ce l'obsetii'in conslfmt» in quatrain, O» *» doue^ur si pnrt et ta» pc»f si» éirin T Je as «ai» asais teujour» e'tst Fers le.. vo nette Daeélebie Csmft qut rtïient Data emplette.

, XSU Annitml. mtâgmfwmMa* Ttcttr Vmitstm-.

■ p

EA VALEÎTK PwrrKMâtmni u OES EAUX 1D

Personne n'ignors le rôle important V quel eau joue dans la végétation. Elle a

estinttispeasïble à la vie d«a plantes à f un double point de vue: d'abord en ren- U

trant dans leur constitution propre, et ensuite en servant de dissolvant de tou- U

tes les suLatances fertilisantes nécessaires X a leur alimentation. u

Mais son rôle ne se limite pas exclu- î" sivemeut à ces deux points. Par les élé- . ments minéraux soîubles qu'elle renfer- S me, et les matières minérales et organi- f(

ques qu'elle tient en suspension, l'eau & est un puissant fertilisatsur du sol. Se ^ valeur fertilisante est naturellement va- H

riable suivant qu'elle provient de« pluies, $ d une source ou d'un cours d'eau. A ce ? point de vue, il convient donc de consi- " dérer l'origine. Rl

L'eau de pluie n'est jamais pure, en c' traversant l'atmosphère, elle entraîne f? Jtvee elle des poussières qus l'air tient en " suspension; dissout une certaine quan-tité des gaz existant à l'état libre dans le d

mélange gazeux qui constitue l'air tels î1

que l'oxygène, l'acide carbonique, l'azote. V Ce dernier surtout se retrouve dans l'eau c

de pluie, en quantités assez importantes, n

à l'état d'ammoniaque, combiné soit avec P l'acide carbonique. C'est à l'apport d'azote ■ au sol par l'intermédiaire de ces eaux, et à l'absorption directe de cet élément par n

les végétaux et par le sol, qu'est dû, en c

partie, l'enrichissement de la terra en principes azotés, du fait de la pratique 8 de la jachère. R

La rosée, la neige, et surfont l'eau de P brouillards sont encore plus riches en j1

ammoniaque et azote nitrique. Nos an- j1

cêtres avant tout observateurs, avaient du , reste reconnu cette influence, qu'ils ex- d

primaient par ce dicton populaire : « les 1

brouillards et la neige engraissent la ? terre. » °

Signalons en passant un autre fait cons- c

taté, c'est que la quantité d'ammoniaque contenue dans les eaux de pluie va en di- " minuant par suite de la persistance des J pluies.

Les eaux de source, limpides et fraîches, s, présentent une composition variable sui-vant la nature géologique des terrains c> qu'elles traversent. Celles des sols gra- 1

nitiques. par exemple, contiennent une c

certaine proportion de potasse à l'état de c

silicate ; lorsqu'elles parcourent des cou- J ches calcaires, elles sont plus ou moins 1

chargées de carbonate de chaux ; si elles J traversent des bois humides, des terrains tourbeux, on y trouve des principes or- s

ganiques. Les eaux de source renferment égale-

ment des nitrates, et constituent, par cela môme, un engrais pour les prairies natu- ' relies; elles apportent, en outra, par la (

voie des irrigations, de la silice et de la ' potasse éminemment utiles à la bonne !

végétation de nos prairies. j Les eaux courantes sont les plus com-

munes, et de ce fait, les plus employées 1

par l'agriculture, soit pour les irrigations, ! et souvent même les usages domestiques.

La composition chimique de ces eaux i est très variable sur tout le cours d'une même rivière ; cela sa conçoit aisément,

[ si l'on remarque que cette dernière cir-cule clans des terrains de natures diffé-rentes et traverse des agglomérations qui(L

' lui envoient des eaux chargées de matières organiques.

Dans ce dernier cas, surtout, ces eaux i 1 sont excellentes pour les irrigations, mais 1 ppu convenables aux usages domesti-j ques : elles doivent être filtrées aupa | ravant. ! Les eaux de source, comme celles des

fleuves et des rivières, contiennent cer-1 taines substances telles que la silice, le

carbonate et le phosphate de chaux, pour-tant d'une faible solubilité dan3 l'eau pure.

, C'est à la faveur de l'acide carbonique 5 qu'elles renferment que s'opère la disso-

lution de ces substances. ? A certaines époques, par suite de pluies

fortes ou persistantes, les fleuves, riviè-9 res, ruisseaux, ont un cours rapide ; leurs I eaux font plus qua dissoudre les élé-

ments minéraux solubles en leur con-tact ; elles entraînent mécaniquement des

s débris de roches, des substances terreu-ses et organiques qu'elles détachent du

' sol. Toutes ces particules ténues de ma-c tïère de natures diverses restent en sus-

pension dans l'eau, qu'elles rendent trou-ble et limoneuse, puis se déposent sur le

s sol dont elles peuvent ainsi modifier sen siblement la composition.

Ce limon est incontestablement d'une - fertilité plus ou moins grande suivant la . " nature des éléments terreux qui le «om-r posent. Il importe d'être un peu fixé à ce a sujet parce que l'appo"t de ce limon ; pourrait, dans certains cas quant à l'amé-i lioration du sol, produire l'effet contraire - à celui que l'on recherche. s Si l'on a uniquement en vue l'exhaus-s sèment du niveau du sol, on fait séjour-'t ner les eaux limoneuses pour favoriser le e dépôt des matières en suspension. Ce pro-e cédé a reçu le nom de colmatage ou Hmo-■ nage. Les terrains ainsi préparés, con-a viennent parfaitement à l'établissement " d'une prairie. Q Les eaux de puits sont très rarement '- utilisées directement par l'agriculture, si \ ce n'est pour les besoins delà ferme.

l' Leur qualité dépend de la nature du sol 8 dans lequel est creusé le puits. Ce dernier c doit, autant que possible, être placé de n telle sorte qu'il ne reçoive aucune infil-

! tration des eaux .ménagères susceptible h de nuire à la bonne qualité de l'eau. Ces

eaux de puits, recevant tous les liquides l' qui circulent dans le sol en entraînant les e principes solubles, et notamment les ni-IS trates, sont d'une fertilité incontestable !S tout comme celles de pluie, de source, de

flïuve ou de rivière dont il vient d'être l" question ; mais elles n'ont, dans la prati-'< que agricole, qu'une faible importance.

LONDINIÈRES. r .

ajs A

r r" '' ': "'.'-■, ■ :r |*w feTSÎ*â5

Cl\ef-îl'œuvrc cïe « bluff» c.r.^InJs Nous avans publié une information du

Daily Mail annonçant que la situation du général de Wet était déeespérés etqtse sa eapturs paraissait immioaiits.

Du moment qu'on était lancé en si baeu cbt-min, on n'a pas voulu à Loadrea rester en route et bientôt le bruit a cou-ru svec p*rcieisnes au Stock Exehan^» auo de "Wet av&it été fait prisonnier à De Air Jonction.

Flurieur» r*irons d'er*e matériel «t Eioral iaéiqué4«nt ff«e le kruit devait être faux. Ea eflet. si ia aeav*lie eût été feadée, ea peut être certain que le War ,

Offiûe sur ait éU le premier i la crier c par-(;e«us ls» toits. Or, cérame on l'a vu J précisément dane uns nouvelle dépêohï, ce n'est pas de Wet qui est prie, mais les Anglais qui ont aubi un nouvel Échec. B'BBtre part, on se saurait ewez le répé-ter, lec faite indiquent que, loin d'êtr* da^s un® eiJuation précaire ou ûéstspè- é rée, le général de Wet tient au contraire S le bon bout.

Eneora une fois, toutes les apprécia-tions des correspondants anglais ne peu-vent rien changer à la situation réelle. Or, cette situation est bien nette. Per-aonns ne contestera que de Wet ait enva-hi la colonie du Cap de «on propre gré. Ainsi qUe nous i'STons déjà rappelé, il a forcé d'abord lï ptssage du fleuve Oran-ge, puis il a bousculé la colonn» Plumer qui voulait lui barrer la routt et, dans uns série de combats heureux, lui a fait «= qfiEtre-vingts prisonniers. Ensuite, com me il s'était dirigé vers l'oue3t afin de faire sa jonction avec les commandos qui, r<

sous les ordres de Herzog, parcourent e<

cette région de la colonie, il se heurta à ei

la coloans Crabbe qui l'attendait sur la ?' ligne de Capetovvn à Kimberley.

De même qu'il avait bousculé Plumer, de même le chef boer a traversé la colon- f ne Crabba et er.fin la colonne Dorien. Le fait que les Anglais lui ont pris quelques chariots et une vingtaine de prisonniers S n'empêche pas l'affaire d'être un échec '. pour eux. Le colonel Crabbe avait pour mission d'empêcher de Wet de passer et il n'y a pas réussi. Tous les raisonne-ments du monde ne peuvent aller contre , ce fait. g

Msintenant, les Anglais parlent de \. grands mouvements enveloppants, dan- _ g reux pour de Wet. Or, tout indique que ces mouvements n'existent que dans leur imagination. Le simple examen du théâ- K tre d'opérations démontre que de Wet se " trouve précisément à l'heure actuelle en dehors de la zone dangereuse. Il est cer tain en effet que s'il exista un point où il eût dû être cerné, c'est après son passage , du fleuve Orange, dans la région entre ' Colesberg et De Aar. ~

, } Il y a là un quadrilatère dont trois côtés {;

. sont;formés par trois lignes de chemin P , de fer et le quatrième par l'Orange. Les f*

trois lignes de chemin de fer assuraient 1 aux Anglais des facilités de transport et

[ de rapidité de concentration de troupes . ! qu'Us ne trouveront nulle part ailleurs au c

. même degré. Il n'est donc pas exagéré de ? j dire que de Wet a fait un véritable coup ] , de maître en traversant sans plus de . pertes ce terrain si dangereux. Mainte- , j nant qu'il a dépassé es quadrilatère, les j chances redeviennent plus égales pour ) 5 lui, car dans l'ouest de la colonie où il ^ . s'enfonce délibérément, les Anglais ne c

vont plus avoir le secours de ces voies c

ferrées. j En résumé, les faits démontrent, con- 1

. trairement aux assertions intéressées, qua {

j de Wet pénètre bien dans la colonie en * j envahisseur et non pas en vaincu pour- < 3 suivi. Depuis le commencement de la *

guerre, les Anglais nous avaient fait a va- 1

_ 1er bien des couleuvres, mais aucune n'a- . 9 vait la taille de celle qu'ils nous servent

en ce moment, à propos de de Wet. C'est ' 1 le comble du « bluff ». • (

LA CHUTE D'UNE REINE. — Une reine vient J d'être détrônée, qui n'a régné qu'un jour. Ce tragique événement ne s'est passé ni j dans l'Amérique équatoriale, ni dans les ] Balkans, ni dans l'Océanie, mais en plein , Paris, aux Halles. Car il s'agit de la reine ] des reines ds la Mi-Carême.

L'élection de cette reine infortunée est une histoire très compliquée. Le marché du Temple était en deuil, et, par une irisic coïncidence, c'était son tour, cette année, d'élire la reine des reines ; il re-nonça donc à son droit d'élection et la transféra à une société voisine et amie, la « Renaissance des Halles ». La Renais-sance se réunit dans une brasserie du boulevard de Sébastopol. Là elle procéda au vote, dans une salle réservée. Mlle Romelotta fwt élue et elle se choisit un roi.

Elle fut élue, mais elle fut invalidée le lendemain. On s'aperçut que le public s'était glissé, durant le vote, dans la salle des élections, et que de simples consom-mateurs, tout à fait étrangers à la société, s'étaient donné le plaisir de nommer la reine.

On recommença les élections, d'où sor-tit le nom d'une autre reine. Cette autre reine nomma un roi. Et le premier cou-

7\.> oyaI rentra dans la vie privée. On dit $a'V> porta sa disgrâce avec philosophie. Que voulez-vous ? On a tant vu de révo-lutions qu'on est blasé sur l'inconstance de la fortune. Il n'y a rien de plus incer-tain que la faveur du peuple, si ce n'est la vie elle-même. Il faut louer les dieux, quand ils donnent la majesté du pouvoir, sans en donner les tracas. La jeune reine douairière restera toujours reine dans la mémoire des hommes. Et cet honneur n'est-il pas suffisant ? D'ailleurs, on la dé

i dommagera sans doute plus tard, de ce caprice cruel du suffrage de ses camara-

; des. Elle sara, pour le moins, souveraine i de l'une des mi-carêmes prochaines.

Mais, pour cette fois, les Parisiens ne doivent connaître qu'une reine des mar-

■ chés, dûment proclamée, Mlle Poirier, i qui portera le diadème, à la kermesse de

mars prochain, i *~ t UN KRACH. — On parle beaucoup à Rou-s baix, d'un krach important qui a mis en t émoi, le marché des laines à Aavers.

C'est la débâcle d'une maison de Bue-> nos Aires, dont la dsficit se chiffre par Î miliiqns et où beaucoup de maisons an s verroises sont intéressées. Le chef de la - maison est mort, dit-on, dans un accident

de chemin de fer. Tout fait croire que ces événements

n'e/f erc-ront cucune mauvaise influence sur le marché Roubaix Tourcoing.

POUR RETROUVER SA FEMME. — U y a ■ quelques mois, un gros négociant de la

République argentine, M. Sébastien Ordi-ga, établi à Buenos Ayres, était oban-

* donné par sa femme. En partent, celle ci i avait pris, d?ns le coffre-fort de son ma-i ri, une somme de 50,000 frênes. Ausei-i tôt qu'il eut constaté la disparition de

con épouse el celle de son argent, l'in-i îertuné commerçant avisa la police de i boa paya.

Le signalement de Mme Ordiga fut en-• voyé dent ks contrées tes plus reculées i des toux Amériques; lea pma fins U-

wiert ds 1» police de Buanos-Ayret ea tai-t rest ea easnptgea ; les jowraoux eux t wêmta a'oeea^ersnt de l'affaire, maia, i tout tut inutile, «tue Ordiga rcats istrou-r sable.

Société anonyme des Pr^îiiils chimiques de l'Est Ct HAB 3P t4B «T XfceaW g»

ïMissioi DE ©so mmm m soo m. i,i s < : . • -:•>.; se f.::o£t :

Jj4 en souscrivant et iss trois mïm% qiurti u'tèrîeure;ï!eit Ot «cuscrit dès nistatecant eux guichets de :

BKH. LIS Vf, «RES et Cïe (Comptoir d'Escompte de Nancy) Le SOCIÉTÉ !V'^.\T€ÉIE^',VK de crédit iniutlricl et Se prête, pinces te*

Georges et âBHatWMMB E8 A K' G T?

et h oeux ds leurs succursales ds Luné ville et Pont à-Xou«aon

Inutile de direqoCj pour arriver à un résultat, le mari avaii dépensé sans 18

eempter : 100,000 fr. avaient été gaspillés *° en pure perte. Ne voulant pas se ruiner complètement, M. Sébastien Ordiga al-L lait prendre la résolution d'abandonner \ n( les recherches, quand, ua beau matin, S M un monsieur se présenta à son bureau et lui dit : 1

— Je suis le correspondant d'une agen- t* ce française. Je viens d'apprendre que so Mme Ordiga se trouve actuellement à Pa- to ris, où elle a loué, 17, rue de l'Université, cc

un appartement luxueux dans lequel elle mène joyeuse vie. ■

La commerçant adorait sa femme et, pi

jusque-là, il s'était montré disposé à lui pardonner sa fugue, s'il la retrouvait. Mais, cette fois, le démon de la jalousie le mordit au cœur.

Son parti fut vite pris : il s'embarque- N rait pour la France, se rendrait à Paris et j,( se vengerait d'une façon éclatante.

Il paya largement les renseignements apportés par l'inconnu et, sans songer e un instant à les vérifier, il boucla ses malles, bourra son portefeuille de bil-lets de banque et prit passage sur le pre-' mier paquebot en partance pour Sor-tance.

A bord, il se lia rapidement avec un Français, qui lui déclara se nommer Gas-ton Blanc et lui dit que, lui aussi, se ren-dait à Paris.

Bientôt le négociant argentin n'eut plus de secrets pour son nouvel ami ; il mit celui-ci au courant de ses malheurs con- 5

jugaux et lui atfirma qu'il était décidé « à i tuer sa femme ».

— Vons ne ferez pas cela ! lui rénondit „ Blanc avec indignation. D'ailleurs", pour vous empêcher da faire un coup de folie, je ne vous quitterai pas. Nous descen-drons dans le même hôtel et je vous ac-compagnerai rue de l'Université.

Arrivés à Bordeaux, les deux amis pri- -rent immédiatement le rapide de Paris et, il y a trois jours, ils débarquaient à la gars d'Orléans et sa faisaient conduire dans un hôtel meubié du quartier de la Sorbonna où ils louaient, peur une se-maine, deux chambres contiguèj.

Les recherches commencèrent dès le lendemain de leur arrivée. Sous prétexte « que la fugitive menait une vie dissolue, E Blanc conduisit Ordiga dans tous les lieux E où l'on s'amuse tant et si bien que leSJ malheureux oublia le but de sou voyage et passa les nuits à faire la fête. j j(

Lundi, profitant de l'état d'ivresse du d négociant argentin, Blanc fila à l'anglaise en l'allégeant des 10,000 fr, qui lui rns-l taient. Il lui avait charitablement laissé] * o fr. et une lourde addition à payer k\ l'hôtel.

M. Sébastien Ordiga a demandé 5 M. Rieux, commissaire de police, de lus faci-liter les moj'ens de retourner dans son pays d'origine, jurant qu'on ne le reprea-

1 drait plus à courir après sa femme !

SAVON PAriI9-MÉ.\ A«E pour le linge et pour les laines Exiger rigoureusement le titre.

TRIBUNAUX LE DIVORCE ET LA CAMPAGNE DE CHINE. —

L'expédition des Allemands en China a singulièrement compliqué une question de droit sur laquelle le tribunal da Nu-remberg doit se prononcer.

La femme d'un engagé volontaire de la troupe allemande était en instaucs de di-vorce.

L'avocat du mari demanda le renvoi de cette affaire en invoquant l'article 247 du nouveau code allemand, aux termes du-quel la renvoi à une époque indétermi-née doit être prononcé quand, en temps de guerre, le mari se trouve sous les dra-peaux.

L'avocat de l'épouse, cependant, fit ob server, en s'appuyant sur les déclarations du chancelier, M. de Bùlnw, que l'Aile-! magne n'est pas en guerre avec la Chine j et qu'il s'agit simplement de la répression ! de troubles.

Les magistrats se trouvaient dans le plus grand embarras. Les deux avocats S ont trouvé un terme moyen : ils se sont { déclarés contents d'un ajournement jus- j qu'à fin mars.

BULLETIN MM!» DT la Banque Renau'cJ S G'3, â Nancy

Capital 4 millions

Mardi gras séance de fête. Le marché est complètement dépourvu d'activité.

Banque de France.— Nous extrayons de! l'Economiste européen les considérations sui» ; vantes : j

« L'encaisse or da la Banque de Fstanee a encore augmenté, cette semaine, de 3,395,0001 fr., c'est une pléthore inouïe de métal jauni., qui dépasse les besoins du pays et qui a pour j contre-partie le gonflement de la circulation \ fiduciaire. La Bacque ne peut évidemment re-î fuser de donner des billet» a qui lui apporte] de l'or et, ce faisant, elle rend service à ses! dépens ; mais il est regrettabio de voir le pu-blic se déshabituer d* ia monnaie métallique, I sacs que cutte modification dant ses useg?* ait pour conséquence, comme en Aeglfftcrre, une économie de nusnére.ire ; on extrait l'ai fi'une mine pour le remettre dans uaa eutre, il y aurait mieux à faire »

Panama. — Si l'on spécule sur la vents du 5ÛK#1 aux Eteta-Unis, l'action du la compagnie nouvelle cet plu avantageas* que les obi-gâ-tions de l'ancienne compegni*. car elle est as-surée d'un miniieum de 100 fr. r.vant qu'il revienne un ct-ntirae eux obligations sur ia realieation de lactif de la compagnie an-cienne.

Mines d'Knnexin. — Ls dividende, a rèpsr tir en une reule fois, s été fixé à 11 13 0;0, ftoît Ho fr, DO cor,t''<! roïTï,.,w ciôs tivi'ts, coupon de sep»*mbr« 1900 f.t*uhé

tiines Sorti imploration. — Bleues su 131 d*!-smbr« 1900, 390 S-<5 fr., «oit un peu plus LA* 3 €.0 da «sa*»!. L* /itutioa ft«««-c »r<-, 1 telle qu'eue r»*esrt 4B bi!»e, ne t*-mhle i** 1 mp.uvAite et tèia- igae d'um* B«g-: tdunuifcîrs-1 tien «*u les eircoatVin'.es Ai & sues su/-» truv-ir» ' s lu compagaie.

Fonds russes. — Les rentes 3 0|0 er 189i et 4 0,0 intérieure 1894 (ex«mpt;d'impôts| •ont encore au mèaie COÏÎS. Ce.to tnomili* doit donner lieu à un arbitrage eventegeux.

Porto Rico. — Ou ««pire toujours qu'une transaction amiable aboutira, aven le gouver-nemeat de l'Its. Le crédit mobilier est inter-retté à la chose.

Société Belge-Hongroise de charbonnage», — LA conception financière ds c*tts estrepris» témoigne, ds la part d>:s fonitteurs, d'ua vif souci do leurs intérêts propres, mai» nous doo-tons fort qus les setionnaires y trouvent lear compte. L'abstention ïteij.l* indiquée.

Standard OU. — L* comoe-gme décî*ra u» dividende trimestriel de 20 0-0 qui porto la ré-partition totale ds l'u.ané» à 48 0$.

Cours du Paris a Francfort 81,30: *

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Nous recevons les dép Us ds titres lowr l'exemption de l'impôt Se 5 0/0.

'■ HiSTSAWD et «Se rut Stitui-Ditier, 2i 'mgaw -ia CMtea\-

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Continuation de la Vente A GRAND'RABAIS

des Articles de !a Saison ju««jiie flîa eoiifant

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.•,»t«iT.«e, fleics fci^tei, B6eorrt»r(!«-(, î-errgett, Ocsoiir. ftfci&ciioe <iflnîetï!«a*K« et tôue !aev:cge esng.— aéacw*Sc-/0aé» (éràt diflesifmmicni»iiK.enebUf*t êexietgiminiHs yat/s* Eerire : XJUSC&OK. MwefMliiB». Iwbss §Ml+ ht§$faÈk

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3r prix ci-dessus fixée et aux clauses et «enditions d'un cahier des charges dres-sé par Me "VERGNE, notaire à Nanpy. «t déposé en son étude où toute person-ne peut en prendre connaissance.

Les fiais pour parvenir t la vente se-Tont payables par l'adjudicataire en dé-duction de son prix.

Pour les renseignements, s'adresser soit à M« VERGNE, notair- à Nancy, 4é"opitnire du cahier des charges, soit a M» MOUGEOLLE, avoué soussigné.

Signé : E. MOUGEOLLE.

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frimai fia eommsrea Sa Eisj Par son jugement du 18 février 1901,

le tribunal a admis au bénéfice de la liquidation judiciaire Mme Mathil le CKEP1N, marchande épiciàre, demeu-rant a Naney, rue Kléber, 38, veuve de M. Charles Henri GERARDIN.

Il a nommé juga-commisfaire M. Th. Betting, membre du siège, et liquida-teur provisoire M. Gabriel Bloch, de-meurant à Nancy, rue des Carmes, n" 9.

Faillite des époux J8an BLUM, mar chands bouchers, demeurant à Naney plaça du Marché, n" 11.

Lee créanciers, s'il en existeront in-vités à se faire connaître, en déposant au grtffe, avant le 5 mars 1931, leurs titres et bordereaux de créances.

,n£ar.V,K,ement du sièse du 18 février „,? ' M-Jeaû Baptiste-Augustin MAR-CHAI., boulanger, demeurant à Roville canton de Hareuô, a été déclaré en état de faillite.

Le tribunal a fixé la date de l'ouver-ture de la faillite au 9 novembre 1900, et a nommé juge-commissaire M. René, membre du siège, et syndic provisoiro M Simon, demeurant à Nancy, rue des Dominicains, 20.

Par son jugement du 18 février 1901, le tribunal a prononcé la conversion en faillite de la liquidation judiciaire de M. Anto>ne TOURNEL, teinturier a Naney. rue Gsmbetta, 24, et rue La-fl ze, 20, déclarée par son jugement du 18 janvier 1901.

Il a nommé Ju?e-coramissaire M. René, membre du siège, et syndic pro-visoire M. Bloch, demeurant à Nancy, rue des Cannes, 9.

Par le même jugement, le tribunal a déciaré les opérations de la faillite clo-ses pour insuffisance de l'actif.

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Feuilleton de l'Est Républicain iV« i6

LES BATAILLES DE LA VIE

Gens de la Noce Par Georges OHNET

— L'habitude. Tous les soirs on va dans un théâtre ou dans un concert, et pour «ne fois qu'on s'y a m jse, dix fois on s'y assomme. Mais si l'on ne faisait pas ça, qu'est ce qu'on ferait ! C'est un engrena ge. On est une société d'amis, on sort en-semble, et il faut savoir sacrifier souvent sas goûts personnels aux préférences gé-nérales.

Ces messieurs aiment beaucoup les spectacles où il n'est pas nécessaire d'ap-porter d'attention, où ils peuvent fumer, flt qu'iis quittent, au milieu de la repré-sentiiion, sans regrets, parce que la fin sera *ûreuitnt aussi bête que le commen-■eineat.

— Et vous, madame, qu'est-ce qui vous plairait ?

— Le eoiH de mon feu, avec un ou deux a-*»i« de choix.

Il De répondit pas. Le regard que Va-Jentine venait de lui décochor par dessus l'eiiaxle en -lisait plus long qu'un très ex-p«?»<>if d(.-cnur«. «"Que vou ez-»ous que je i û«.v.ei.ijK, cigcutttu-ii, au niheu de ces

écervelés qui m'entourent? A qui me se-rais je plainte pour être comprise ? Mon frère est un homme d'affaires, et tous les autres sont des viveurs.

Il a fallu que vous paraissiez pour que quelqu'un lût capable de compatir à mes ennuis.

Je suis uns très parfaite créature, four-voyée dans un vilain monde, qui me dé-goûte et que je fuirai à la première occa-sion. » 11 n'entrait pas dans les combinai-sons de Mme de Rétif de laisser Prévin-quières réfléchir trop longtemps à ce qu'elle venait de lui indiquer, car elle se tourna de nouveau vers lui et parla sur un ton tout à fait différent:

— Ce ballet est très joli et très poéti-que. Il détonne extraorriinairement avec les banalités et les platitudes habituelles du lieu. Voyei comme cette danseuse, qui incarne la princesse persécutée, est gracieuse sous ses ornements hiératiques.

Quel dommage que cet o «vrsge, fleur d'imagination fantasque, n'ait pas été présenté dans le cadre qui lui convenait !

— L'Opéra ? — Non. On y est embourgeoisé jusqu'au

bonnet de coton. Mais une de ces grandes et belles scènes anglaises,où on ne crain-drait pas de dépenser deux cent mille francs pour reconstituer des tableaux dans le goût magnifique d'un Burne Jo-nes ou d'un Waiter C<aoe. Ici. ce ssrait du Gustave Moreau. Voilà ce qu'un poète peut rê^er, mais ce qu'un directeur pari SISD n'exécutera jamais. Ce serait trop arti-trque I

Elle parlait, et lui ne se lassait de l'é-

couter. Oh ! Certes non, les idées de cette charmante femme n'étaient point con-formes à celles de son entourage.

Et jamais elle n'avait dû engager une pareille conversation avac Laiglise, Berns-tein, Vargss et le b-ave colonel Touzard.

Seul, Thomiès eût pu y prendre part sans infériorité, mais à quoi bon faire des frais pour Thomiès? Aussi la belle bouche se dédommageait de son coutu-mier silence. Kt les yeux verts, dans l'obscurité de cette avant-scène, brillaient comme des étoiles pour le seul parte-naire digne d'admirer leur rayonnante intelligence.

Prévinquières, en dépit de sa finesse, se sentait infiniment flatté do la distinc-tion dont il était l'objet. Homme de plai-sir, certes, il l'était, avant son exode afri-cain. Veuf de bonne heure, il avait eu des maltresses, mais assez vulgaires. Les femmee de théâtre avaient à peu près exclusivement fait les frais de ses pas-

ns. Lancé dans le monde des affaires, par-

mi les bourMers, pour qui l'argent faci-lement gagné rend la dépense toute sim-ple, il n'avait connu que les tendresses vénales et n'en avait pas recherché d'au-

Il était trop occupé à défendre sa posi-tion p«ur marivauder dans les salons. Il n'avait pas coaquis assez complètement la notoriété financière pour attirer les regards de quelque grande aventurière. Le temps lui avait, manqué pour l'amour, il s'était eont^nîé <ie la g^ia-nterie.

U revenuk d'Afrique, dans des condi-

tions différentes. Il était très riche, très sn vue, et jouissait d'un cœur neuf. Ce : hardi conquérant de la richesse, connais-sant tous les tours de la finance, toutes les ruses de la spéculation, vrai milan dressé à la chasse des inoffensifs pigeons, était en matière sentimentale un pigeon 1 lui même. i

Il avait suffi à Mme de Rétif d'un coup d'œil pour juger Prévinquières, et ayant causé avec lui, d'une façon superficielle an apparence, elle l'avait, en réalité, pé-nétré complètement. Elle l'attaquait main-tenant à coup sûr. Et lui, plus troublé qu'il n'eût voulu ie paraître, dans l'odeur de cette femme, frôié par sa robe, caressé par ses regards, palpitait comme un col-légien.

Dans un grand éclat orchestral, le bal-let prit fin. Pendant que la toile relevée offrait les artistes aux admirations et aux applaudissements du public, dans la lo-ge les spectateurs commençaient à s'a-giter.

— Est-ce que nous restons? demanda Mme Laiglise d'un air las.

— C'est assommant, ce spectacle, dit le coloael Touzard. Ces « machines » sym-boliques à costumes assyriens, vraiment, cela devient d'un banal 1

— Oh ! Vous, du moment qu'on ne vous flanque pas des cantinières sur la ■cène, vous ne vous arsus»z pas 1

— Voyoes ! Est œ que j'ai tort? répli-qua le colonel. Je fais un plébiscite. Par-lez. ..

— Le fait est que s'est ssnanifère, dé-niera Bernstein.

— Et sans les jambes de la petite dan seuse en homme...

— Il n'y aurait qu'à s'en aller. — Si on s'en allait? — Allons nous en ! — Vlan ! Ça y est ! s'écria le colonel

riomphant. Après ça, appelez-moi ba-1«

— Où va t-on ? — Souper. Ils se levaient tous. Leur existence sui-

vait ainsi son cours normal : garden-party dans !a journée, dîaer au restau-rant, soirée dans un théâtre, et, aussi avant que possible dans la nuit, le sou-per. La continuelle préoccupation, qui les hantait, de ne pas rentrer chez eux dans la crainte de la solitude. Cependant Mme de Rétif qui paraissait bien décidée à jouer son jeu et à ne point se soucier des préférences de ses compagnons habi-tuels, dit d'un ton très net :

— Soupez, si vous voulez. Je vous lais-se mon frère, mais moi je rentre : je tombe de fatigue.

Il y eut une protestation générale. Fa-tiguée ! Est ce qu'on était fatigué? Vrai-ment il y avait de quoi s'éîonu-r. Ef quai caprice singulier avait Mine de Réuf I

— C'est ainsi t — Mais je vais t'aceompagner, s'em-

pressa M* reheroy. > — Je rentrerai fort bien seule. Prévinquières alors se msaifri'ta: — Mon Dieu 1 madame. m* i, j* suis as-

sez dispose à suivre votre exemple, et je me forai un plaisir de vous re ondulre ..

i s°e dev-,n* viiTf» porte. prVT r«>.fr»r

chez moi... Et si vous voulez le I tre?...

— Avec le plus grand plaisir. Laiglise, stupéfait, vit rrevln

mettre à Mme de Rétif son mantea dre coDgé de la société, et partir maîtresse, sans qu'il trouvât un nj^i exprimer son étonnement. Ce oit «» tein qui résuma l'incident, pet Marcheroy payait l'ouvreuse :

— Eh bien ! Vrai I Ce n'est, J dire, mais Prévinquières on ii'i ,r montrer le chemin du dodo... _ que nous pourrons l'appeler 1 coucheur ».

Il reçut du colonel un eou{ dans les tibias, qui coupa courî ve. Il dit :

—- Eh bien ! Quoi donc? Le brave dragon lui dit d'un — Aidez donc ces dames à soi Au milieu de la cohue des si

envahissant les couloirs et le < de Rétif et Prévinquières part ne s'occupaieDt pas du tout d« qu'ils laissaient derrière eux. H qu'ils eusssnt rompus tout lie* noceurs, si prestement ab>nd«w^ lieu de leurs eserc»ces "riiiwir» passage d* V^l«to*irie les h JH»*

tournaient avec admiraiioa,