Ralph Vaughan WilliamsSix choral song pour chœur et orchestre

Gabriel FauréPelléas et Mélisande, musique de scène

Robert SchumannKonzertstück pour quatre cors et orchestre en fa majeur

Albéric MagnardChant funèbre en si bémol mineur

Modest Moussorgski Une nuit sur le Mont Chauve (version originale)

Peter Csaba direction Chœur d’enfants du Grand Besançon et du Pays d’Ornans

Orchestre de Besançon Franche-Comté

M A R D I 1 7 M A R S - 2 0 H - C . A . L . - O R N A N S

chœurs d’enfants au cœur de l’orchestreProjet pédagogique en partenariat avec l'Inspection académique du Doubs. Cette démarchepédagogique et artistique a permis à 200 enfants de pratiquer la musique par le chant avec leursenseignants et un intervenant. Cette aventure a débuté en septembre dernier, 25 séances de travail, derigueur, mais aussi d'épanouissement et d'expériences sensibles ont été nécessaires aux enfants pourinterprèter devant vous ces magnifiques pièces du compositeur anglais Ralph Vaughan-Williams auxcôtés de l'Orchestre de Besançon Franche-Comté. Cette aventure artistique et sa valorisation resterasans aucun doute dans leurs mémoires. Partageons ensemble ce moment.

concert organisé par l'École de Musique Intercommunale du Pays d'Ornans

chœur d’enfants au cœur de l’orchestre

Ralph Vaughan Williams(1872-1958)

Six choral song pour chœur et orchestre

Les Six choral songs ont été écritspendant la deuxième guerre mondiale, en1940. Sur des textes du poète romantiqueShelley, le compositeur déploie desmoyens simples, mais efficaces, pour cesmélodies chantées par un chœurexprimant tour à tour le courage, laliberté, la consolation, la victoire, la pitié,la paix et l’amour, pour conclure avec unchant pour un temps nouveau. Le chœurest traité à l’unisson, alternant despassages réservés aux voix d’hommes etaux voix de femmes avec ceux prévuspour l’ensemble. L’orchestre soutient lechant par une harmonie aux couleurssouvent modales caractéristiques ducompositeur.

Au programme de ce soir, les numéros 1(a song of courage) ; 3 (a song of healing) ;4 (a song of victory) et 5 (a song of pity,peace and love).

Gabriel Fauré (1848-1924)

Pelléas et Mélisande, musique de scène - SicilienneCette pièce, une des plus populaires ducompositeur, est la troisième de lamusique de scène pour Pélléas etMélisande, le drame de Maurice Maeter-linck. Sa première ébauche date de 1893et la version définitive de 1898. Elle estparticulièrement remarquable par safraîcheur mélodique et la pureté de soninstrumentation, qui fait chatoyer lessonorités argentées de la flûte et lesirisations de la harpe sur le bruissementdes cordes.

Robert Schumann (1810-1856)

Konzertstück pour quatre cors et orchestre en fa majeur op.86

Le Konzerstück pour quatre cors etorchestre en fa majeur date de 1849 ; ilest contemporain du Konzerstück pourpiano et orchestre et fait partie d’une desplus belles périodes créatrices ducompositeur. Schumann lui-même le considéracomme l’une de ses « meilleureschoses ». Certes, l’œuvre est prétexte àmettre en valeur une toute nouvellevirtuosité de l’instrument : le corchromatique à trois pistons perfectionnépar le viennois Leopold Uhlmann.Cependant, l’écriture pour les quatresolistes se révèle originale, en parti-culier dans les deux mouvementsextrêmes, plein de brio rapide et d’uneardeur presque juvénile. La Romancecentrale semble une intéressantepréfiguration du quatrième mouvement« la Cathédrale » de la Symphonie« Rhénane ».

Albéric Magnard (1865-1914)

Chant funèbre en si bémol mineur op.9La production de Magnard mérite large-ment autre chose que le mépris indif-férent dont elle fait habituellementl’objet. La confluence de la forme beetho-vénienne, du contrepoint franckiste et del’orchestration berliozienne héritée deVincent d’Indy, en fait à coup sûr l’un des

auteurs majeurs du genre symphonique(qu’il considérait comme la formemusicale la plus aboutie).

Le langage de Magnard n’est pas celuid’un révolutionnaire comme celui de soncontemporain Claude Debussy. Il estfidèle à la tonalité, mais celle-ci s’affirmenon seulement avec une vigueur rare,mais aussi avec une radicalité qui enexplore toutes les possibilités. Fort peuchromatique dans le contexte d’uneépoque encore sous l’emprise de Tristanet Isolde de Wagner, ce langage, enrichide l’apport des échelles modales, peutatteindre à de puissantes tensionsdissonantes.Le Chant funèbre, op. 9 est peut-être lapremière œuvre pleinement accomplie deMagnard méritant l’épithète de chef-d’œuvre, rédigé sous le choc de la mortde son père Francis (directeur du Figaro)survenue le 18 novembre. Il composaalors ce Chant funèbre de janvier oufévrier à fin juin 1895, et en dirigea lacréation au cours du concert du 14 mai1899 qu’il avait organisé à ses frais pour yprésenter sa musique. Dédié « à lamémoire de mon père », l’œuvre, dans latonalité principale de si bémol mineur,est l’une de ses pages les plus simples etles plus directement émouvantes.

L’impression dominante est celle d’unegrande coulée lyrique au rythme d’unelente procession. L’orchestre est traitécomme toujours avec sobriété etplénitude, et l’on notera qu’il ne contientqu’une seule trompette face aux quatrecors et trois trombones habituels.

Modest Moussorgski (1839-1881)

Une nuit sur le Mont Chauve(version originale)

La pièce symphonique Une nuit sur leMont chauve a été composée durant l’été1867, et est inspirée d’une nouvelle deGogol qui met en scène le sabbat dessorcières. Le titre initial en était alors :Nuit de la Saint-Jean sur le Mont chauve.Le Mont chauve est une montagne enUkraine, près de Kiev.

Dans une lettre à Rimski-Korsakov de1867, Moussorgski définit le plan de sonœuvre : 1. Réunion de sorcières, leurs discus-sions et leurs commérages ; 2. Cortègede Satan ; 3. Glorification maléfique deSatan ; 4. Sabbat. Il précise : « La forme et le caractère demon œuvre sont russes et originaux. Leton général est emporté et désordonné. »Et encore : « J’ai orchestré le Sabbat enéparpillant les parties instrumentales, cequi devrait faciliter la compréhension del’auditeur, car les contrastes entre lesvents et les cordes sont bien marqués. Jecrois que cela correspond bien aucaractère du Sabbat, qui est tout en criset en appels dispersés, jusqu’au momentoù toute la racaille diabolique se mélangedans une confusion totale. » Il estintéressant de noter ce souci de réalismeque Moussorgski conserve jusque dans lafantasmagorie. Déchaînée, effrayante,grotesquement dansante, par momentsincantatoire et pleine d’audaces harmo-niques, cette version première de la Nuitsur le Mont chauve, que nous entendonsce soir, révèle en effet une véritableivresse rythmique.

Elle s’achève abruptement, sans l’épilo-gue qui apporte l’apaisement (quereprendra Rimski-Kosakov dans saréorchestration).

structures associées:

GRAND BESANÇON

École élémentaire Brossolette classes de Benoît Sire (CM1-CM2) : Myriam Adelia, BilalAllou, Kahina Amrani, Juliette Blaise, Nadir Bouimassen,Deborah Castillon, Alrick Chaton, Jordan Diolle, Mujo Dzuho,Nadia Faiz, Médina Farroudj, Herbin Gerekli, Anaïs Kratz,Amina Lakhal, Fatiha Lamri, Haroun Ledra, Camille Maitre-Barbier, Mathilde Poignot, Sihem Rahal Sarah, Mirsada Zivoli,Mirsadi Zivoli. classe de Patrick Demange (CM2) : YanisAddar, Allou Nacim, Noémie Barbier Maitre, Céline Benoist,Brenda Boumaour, Leïla Dafous, Emmanuel Doisy, AdrienGarnier, Gaël Gence, Quentin Gerbier, Ibtissem Hakkar, NunéHarutunyan, Geoffrey Jacquet, Warda Lakhal, LorenzoLoersch, Nawras Mardassi, Angela Moreira Vaeziela, LysMouyoki Banzouli, Jason Samyn, Aurélia Sosnowski, MargaultTurpin, Dan Viennet

École élémentaire d’École Valentin classe d’Anne-Françoise Caré (CM2) : Tommy Dornier,Thomas Ducret, Steven Girard, Simon Charles, Selwyn Atchou,Raffaël Serra, Quentin Roy, Matthieu Dechoz, Lucas Llorca,Laurine Canaux, Kevin Delhorme, Juliette Marcelin, IlkaPoete, Garance Guey, Gabin Jacquinot, Franck Noe, ÉlisaChauleur, Edouard Gosset, Derya Yildirim, Clara Laffly,Caroline Verdy, Calvin Golay, Bastien Rognon, BajramMaljoku, Axel Vejux, Aurélien Boulagnon, Anthony Menetrier,Andy Rakotoson. classe de Béatrice Poiseau (CM1) : SimonBoutin, Louise Brientini, Ivan Chauvet, Théo Cholley, SalvatoreDeplano, Guillaume Ducret, Amal El Yabbouhi, Marion Fevre,Jémuel Frenet, Brice Fried, Brandon Gessa, Wilem Jean-Olive,Hugo Lamy, Kéliann Linon, Eloïse Mathiot, Audrey Melieres,Benjamin Morel, Everly-Esther Mubiayi, Emma Percier, GladysPereira, Clara Rognon, Julien Rouaix, Mona Semati, CamilleTruong

École élémentaire de Marchaux classes de Bruno Genet (CM2) et Jérôme Robert (CM1) :Nicolas Alonet, Clément Arnaud, Nathan Baud, SofianeBenlyazid, Manon Bernard, Anthony Cornu, Bilal Curtat,Laetitia Devaux, Noémie Dula, Thomas Forestier, Lauren Gely,Salomé Genet, Théo Gros, Manon Grosperrin, Julie Jacques,Joris Kopp, Cyril Lagarrigue, Andy Lallement, Arthur Myles,Lou Perrot, Keltia Robert, Justin Rondot, Valentine Savonet,Paco Vasconcelos, Fanny Vouillot

PAYS D’ORNANS

Groupe scolaire Gustave Courbet d'Ornans classe de Jean-Marie Prêtre (CM2) : Lory Balanche, MadisonBigarel, Céline Caire-Remonnay, Mélissa Da Silva, ChloéDarnajoux, Romain de Almeida, Marion Defrasne, CéliaDevillers, Emma Doutey, Louis Girard, Louis Grandemange,Manon Idzikowski, Élodie Jobard, Marius Laberterie, MarieMagnin, Camille Martin, Alexia Ostorero, Bastian Pires Gomes,Pierre Ragot, Marie Reveron, Bryan Rossi, Charline Rozet,Hélène Simona, Léa Verdot, Priscillia Vieille, Julien Viey .classe de Michèle Sebile (CM1/CM2) : Loïc Barthod, LéoBartus, Fiona Borel, Louise Bournez, Anaïs Dahes, Sana-Samya Dahes, Vincent dos Santos, Xavier Gresset, JulietteGuery, Sarha Mokri, Méryle Moutel, Laurie Perruche,Sébastien Ranaudo, Théo Bourque, Mélissa Castanheira,Corentin Chevrey, Lisa Chopard, Louis Cottaz, JessicaDidierlaurent, Anouar el Marjani, Marie Forignon-Baumann,Thibault Kiehl, Manon Lhote, Cyril Moulard, Loup Petit,Johanna Poimboeuf

projets pédagogiques en partenariat avec l’inspection académique du Doubs

Interventions pédagogiques : Laurette Perrin, Cécile Zehalo, Pierre-Alain Fallot. Pianiste accompagnateur : Benjamin Faure