CHÂLONS n°526 du 14 …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/...de luxe LVMH, devrait...

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du

Invités par le collectif d'associations Altern'art, trois candidats annoncés pour les élections municipales ont participé à

un débat dédié à la culture. Parmi les sujets phares : l'absence d'une salle adaptée aux musiques actuelles, qui pourrait aussi

accueillir l'ensemble des arts. Absent le jour J, le maire sortant livre tout de même ses propositions. p. 4

PLANET A

MOBILITÉ

INITIATIVE

CIRQUE

Des économies à venir p. 6

Des voitures en libre-service à Châlons p. 7

La Passerelle chouchoute parents et enfants

p. 8

Turbulences aériennes et fous rires en centre-ville p. 12

Municipales

Quel avenir pour la culture à Châlons ?

Le pouvoir des fleurs Alors que la campagne pour les élections munici-pales bat son plein avec plus ou moins de vigueur selon les villes, les étiquettes politiques ne s’affi-chent plus aussi clairement qu’auparavant, le sujet a déjà été évoqué dans ces colonnes. En revanche, cha-cun semble s’être accordé sur la couleur à badigeon-ner sur son programme : le vert. C'est une nouveauté, la majorité des candidats, exception faite du Rassem-blement national, promettent aujourd’hui de mettre le paquet sur la défense de l’environnement. To-quade électoraliste ou véritable préoccupation pour les générations futures ? Chacun se fera son idée. Mais il semble difficile de concilier ce grand défi sans changer un mode de vie hérité de l’après-guerre, plaçant la croissance économique comme sacro-saint objectif de société et imaginant les ressources natu-relles comme inépuisables. Devant l’urgence clima-tique, la réponse écologique ne peut plus se matérialiser par quelques pistes cyclables, des bacs à fleurs ou des potelets à mégots. D’autant plus si on continue à penser le développement comme une course effrénée à la rentabilité, à l'accueil de tou-ristes, à la consommation. Pour gagner ce que cer-tains spécialistes qualifient de « guerre contre le réchauffement climatique » – car les conséquences de celui-ci pourraient menacer la moitié de l’huma-nité d’ici 2100 –, il faudra redéfinir les priorités po-litiques, changer les modes de production et de consommation, sortir des énergies fossiles, tendre vers plus de sobriété énergétique, soutenir les pays en voie de développement... La liste est longue. En sommes-nous capables ? Les décideurs politiques européens viennent en tout cas d’envoyer un premier signal. Alors qu’une batterie d’accords de libre-échange sont en préparation (Australie, Nouvelle-Zélande, Mexique…), le Parlement européen a approuvé, mercredi, une union commerciale avec le Vietnam. Si Hanoï s’est engagée, en échange, à ap-pliquer l’accord de Paris, abolir le travail forcé et ac-corder la liberté d’association, ce traité de libre-échange prévoit de supprimer pratiquement tous les tarifs douaniers entre les deux parties, no-tamment sur les machines, les voitures et les produits chimiques. Mesdames et Messieurs les eurodéputés, la Terre vous dit merci !

Simon Ksiazenicki

ÉDITO

Un mariage millésimé à Hautvillers ?Connu pour sa quiétude, le petit village d’Hautvillers s’apprête à connaître un grand chambardement, cet été. Selon une indiscrétion qui circule depuis plusieurs semaines, Antoine Arnault, fils de Bernard, le propriétaire du groupe de luxe LVMH, devrait célébrer son mariage avec la mannequin russe Natalia Vodianova au sein de l’abbaye d’Hautvillers, propriété de la maison Moët & Chandon et donc du groupe capitalisé à plus de 200 milliards d’euros. Il y a fort à parier que le breuvage servi à l’issue de cette cérémonie sortira d’une des nombreuses maisons (Dom Pérignon, Moët & Chandon, Veuve Clicquot Ponsardin, Krug…) qui appartient à LVMH. En effet, plus d’une bouteille sur cinq vendue dans le monde est une des marques du groupe de Bernard Arnault, récemment désigné par « Forbes » comme propriétaire de la plus grande for-tune du monde, estimée à 117 milliards d’euros.

Saint-Valentin : trois rendez-vous insolites pour entretenir la flamme

Qu'on aime ou pas, la Saint-Valentin ne laisse personne indifférent. De nombreux cou-ples se retrouvent autour d'un bon petit plat, à la maison ou au restaurant, pendant que d'autres, parfois, préfèrent s'échanger des cadeaux coquins. Pour ceux que le concept rebute, de nouveaux rendez-vous peuvent néanmoins vous réconcilier avec cette grand-messe de l'amour. En voici trois, tous programmés ce 14 février à Reims. Pourquoi ne pas prendre la direction de l'établissement français du sang (de 8 h à 16 h, 45 rue Co-gnacq Jay) ? Le lieu idéal pour partager un don d'amour indispensable pour sauver des vies. Le tout dans une ambiance spéciale avec chocolat et souvenirs photographiques. Sinon, vous pouvez aussi vous rendre du côté du Moulin de culture (de 18 h à 21 h, place Jean-Moulin à Reims). Orchestrée par le collectif Bronca, une soirée artistique baptisée « Viens faire l'amour à Europe » est proposée, mêlant spectacles, shows, mu-siques et expos, réservée exclusivement aux plus de 18 ans ! Enfin, Quartier Libre (de 20 h à 2 h, 53 rue Vernouillet à Reims) accueille Francky Vincent et ses danseuses. L'oc-casion de compter fleurette au son de ses plus grands tubes : « Fruit de la passion », « Alice ça glisse » ou encore « Tu veux mon zizi ? ». Vive le romantisme.

-1,6 %

La tendance s'installe. Les ventes totales (297,5 millions de bouteilles) de champagne ont continué de baisser l'an dernier (-1,6 % par rap-port à 2018) et sont passées, pour la première fois depuis 2009, sous la barre des 300 millions de cols écoulés. En revanche, le chiffre d’affaires, estimé à près de 5 milliards d’euros, est en aug-mentation de 2 % par rapport à l’an passé et pour-rait donc établir un nouveau record. De son côté, la tendance baissière se poursuit en France, avec 141,5 millions de flacons vendus (-4 %) tandis que les exportations restent dynamiques (+0,8 %) et plus importantes que le marché intérieur. Ren-dez-vous à la mi-mars pour connaître les chiffres détaillés.

Quels groupes régionaux au Cabaret Vert ?

Chaque année, le festival ardennais offre la possibilité aux artistes du cru de monter sur scène. Pour la prochaine édition, qui se déroulera du 20 au 23 août prochains, l'appel à candidature vient d'être lancé. Il s'adresse à tous les nouveaux groupes ou artistes, musiciens, compositeurs ou non dans le champ des musiques actuelles de la région Grand Est . Sont exclus : les groupes ou artistes ayant un répertoire musical composé uniquement de re-prises et ceux dont la moitié des membres ne réside pas ou ne répète pas dans la région Grand Est. Les dossiers de candidature sont à déposer jusqu'au 1er mars. Infos : groupesregionaux.cabaretvert.com

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L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

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© Collection l'Hebdo du Vendredi

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Municipales 20204

Le débat organisé par le collectif d'associations Altern'art a réuni une cinquantaine de citoyens, salle de Malte. L'occasion pour trois candidats annoncés (Rudy Namur, Alan Pierrejean et Dominique Vatel) d'exposer leurs projets et leurs visions de la culture à Châlons.

T outes les villes ne peuvent pas s'en tar-guer. A Châlons, plusieurs associations se mobilisent pour organiser des débats

thématiques en vue des prochaines élections municipales. Des initiatives citoyennes, béné-voles, apolitiques bien sûr, et qui ont le mérite de rappeler l'importance de la démocratie. Ce mardi, le collectif d'associations Altern'art ou-vrait le bal avec trois candidats – sur quatre – d'ores et déjà annoncés. Et si l'absence de Be-noist Apparu, le maire sortant, a été pointée du doigt, elle n'a pas non plus suscité un déferle-ment de reproches à son égard. A raison de trois minutes par question, ses concurrents ont préféré exposer leurs projets. Au top des sujets abordés : l'absence d'un lieu pluri-disciplinaire où pourraient cohabiter toutes les cultures, des musiques actuelles aux arts plastiques, en passant par la photo, le graff, la sculpture, etc. Un équipement que reven-dique Altern'art depuis sa création il y a bientôt un an. « On doit parfois faire qua-rante kilomètres pour aller répéter ou enregistrer, ont déploré plusieurs musiciens présents dans la salle. Il n'existe aucun lieu vraiment adapté à Châlons. Que proposez-vous ? » Dominique Vatel (« Les Châlonnais(es) ensemble à gauche ») évoque la réhabilitation de la caserne des pompiers, bientôt vide suite au transfert du SDIS, voire d'une autre friche. Idéalement sur le secteur Rive gauche. « Allons d'abord visiter ce bâti-ment ensemble pour voir s'il peut correspondre à vos besoins. Il appartient à l'Agglomération. Quant au coût de fonctionnement que cela pourrait nécessiter, sur un budget de 20 mil-lions d'euros comme celui de la Ville, c'est fai-sable. C'est une question de choix. » Plus prudent, Alan Pierrejean (« Châlons c'est

vous ») préconise en amont l'élaboration d'un cahier des charges pour connaître précisément les besoins des acteurs. « On en parle depuis

des années, mais c'est un projet qui doit être co-construit de façon exhaustive, pour que toutes les cul-

tures soient associées. » Déjà annoncée publi-quement, la fameuse cité de la culture souhaitée par Rudy Namur (« Notre passion c'est Châlons ») s'est invitée au débat. « C'est le maillon qui manque : un épicentre de la cul-ture qui irriguerait tout le territoire, en lien avec les centres socio-culturels et les quartiers. Le budget municipal culturel est de 144 euros par habitant à Châlons, contre 152 euros en moyenne. » On aurait presque aimé en savoir plus sur ce projet, notamment en termes de budget et d'emplacement. Les membres du col-lectif les ont aussi interrogés sur le modèle de gestion qu'ils imagineraient pour un tel lieu : mutualisée entre les artistes et un régisseur

pour Alan Pierrejean, confiée à une nouvelle association et reliée à une convention avec la mairie pour Dominique Vatel, et confiée à une structure ad hoc en lien avec les étudiants pour Rudy Namur. À la question « Poursuivrez-vous le soutien en-gagé par l'actuelle mu-nicipalité au Palc et au festival War on Screen ? », les trois candidats ont répondu par l'affirmative. Seul bémol soulevé par Rudy Namur, plus mitigé : le manque de visibilité sur les retombées de WOS sur le territoire. Quant à la gratuité des musées, tous y sont fa-vorables. Au programme également, l'avenir du conservatoire, et surtout les conditions dé-plorables dans lesquelles les élèves et les profs travaillent. Là encore, tout le monde s'accorde

à dire que les choses doivent bouger, sans pour autant faire de proposition concrète. « Difficile de vous promettre que Châlons aura un nou-veau conservatoire dans deux ans, relativise Alan Pierrejean. Mais c'est un dossier que nous accompagnerons. » La place du privé dans le

milieu culturel a aussi été soulevée lors des questions du public. Si Dominique Vatel es-time que les fonds pu-

blics ne sont pas faits pour financer les initiatives privées, y compris culturelles, Rudy Namur envisage un appel au mécénat pour ac-compagner de nouveaux projets. Alan Pierre-jean va plus loin et propose un label pour les entreprises partenaires de la culture.

Sonia Legendre

Les citoyens ont répondu présents au débat ouvert par Altern'art. © l'Hebdo du Vendredi

Culture : les candidats proposent...

Des pistes pour une nouvelle salle multi-culturelle

Morceaux choisis du débat l « Ah non, la cité de la culture, ce n'est pas moi ! » (Dominique Vatel) l « Ce projet, je l'ai même écrit sur la vitrine de mon local. Vous pouvez aller voir ! » (Rudy Namur) l « Je veux une ville des cultures urbaines, comme l'a fait le maire de Philadelphie dans les années 80-90. » (Alan Pierrejean) l « Je suis rockeur. D'ailleurs je vais vous chanter une chanson. Non, je plaisante. » (un citoyen dans la salle) l « Le metal, c'est plutôt les jeunes qui le pratiquent, non ? » (Dominique Vatel) l « Tri Yann a démarré sa carrière à la MJC du Verbeau à l'époque ! » (un autre citoyen dans la salle) l « Heureusement que les bars jouent le jeu pour programmer des concerts à Châlons. » (Alan Pierrejean)

Les propositions de Benoist Apparu (absent lors du débat) l Faire de Châlons la capitale européenne du cirque en y créant le musée du cirque contemporain et en déve-loppant la présence circassienne dans l'espace public, notamment via le mobilier urbain. l Agrandir la Duduchothèque en lui consacrant l'ensemble du bâtiment qu'elle partage pour l'instant avec l'es-pace « Ville d'art et d'histoire ». l Créer un cinéma de trois salles en centre-ville qui mixerait une offre « Arts et essais » et grand public qui permettrait à la Comète d'utiliser autrement son actuelle salle de cinéma. l Mutualiser un lieu de diffusion et de répétition pour les élèves du conservatoire qui pourrait aussi accueillir d'autres projets musicaux. l Ouvrir davantage la salle Rive gauche aux autres pratiques culturelles. l Développer les expositions temporaires dans les musées municipaux. l Permettre aux cultures urbaines de s'exprimer dans d'autres endroits de la ville, sur le modèle de la fresque réalisée près de la gare et de l'oeuvre qui se prépare au Verbeau.

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Gratuité des musées et avenir du conservatoire

Société

Après avoir annoncé sa candidature dans un courrier adressé aux hâlonnais(es), le maire sortant Benoist Apparu a dévoilé la liste qu'il porte pour le projet « J'aime Châlons ». Une liste renouvelée à 50 %, qui réunit des citoyens engagés politiquement et sans étiquette.

Le maire sortant avait choisi de dévoiler ses 42 colistiers au Coco Jungle, le 8 février. Ceux qui ont manqué ça peuvent les retrouver sur l'appli « J'aime Châlons »,

lancée le jour-même. « Elaborer une liste reste un exercice difficile, concède Benoist Apparu. L'idée, c'était d'obtenir un savant mélange entre l'expérience et les idées nouvelles. Elle se compose de 21 élus sortants et de 22 nouveaux. » Moyenne d'âge : 49 ans. Numéro deux sur la liste, la députée Lise Magnier a redit qu'elle n'abandonnerait ses missions à l'Assemblée nationale. Même avec une telle position ? « Je ne serai pas adjointe si Benoist Apparu est élu, précise-t-elle. Mais je peux être à la fois conseillère municipale et députée, comme c'est le cas au-

jourd'hui. » Dans la catégorie des « nouveaux » arrivants : Sabine Bourg-Broc, dont le cher et tendre, Bruno Bourg-Broc, entamera bientôt sa retraite politique. Une façon de prendre le relais ? « Plutôt une continuité, assure-t-elle. C'est mon premier engagement et je n'ai pas vocation à faire une carrière politique. Mais je pense pouvoir apporter mon ex-périence de la chose publique au territoire et aux habitants. » Parmi ceux qui repartent dans l'aventure, on citera notam-ment Gérard Lebas et René Doucet, Floriana Paindavoine et Jean-Louis Devaux, Pascale Michel et Jérôme Mat, ou en-core Elisa Schajer et Augustin Delavenne. D'autres person-nalités connues à Châlons se lancent auprès du maire sortant : Natacha Pype-Nicaise et Catherine Zaluski (commerçantes), Emilie Mothé (ex-directrice de la Semcha), Hubert Cartel (ex-président de RCF), etc. « On a souhaité ne pas être in-vesti par tel ou tel parti, dixit le candidat. On accueille aussi bien des gens sans étiquette que des gens engagés politique-ment. » A droite et au centre, mais ni à gauche ni du côté des extrêmes. Et même s'il n'est plus encarté LR, Benoist Apparu, historiquement de droite, ne renie pas ses convictions. La liste inaugurera son local de campagne et présentera son pro-gramme ce samedi 15 février.

Sonia Legendre

Municipales 2020 Benoist Apparu présente sa « nouvelle » liste

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La liste « J'aime Châlons » 1 – Benoist Apparu, 50 ans, dirigeant de société. 2 – Lise Magnier, 35 ans, cadre territorial. 3 – Jean-Louis Devaux, 62 ans, agriculteur. 4 – Martine Lizola, 61 ans, cadre de la fonction publique. 5 – Thomas Dubanchet, 34 ans, responsable d'un bureau d'études. 6 – Sabine Bourg-Broc, 64 ans, haut-fonctionnaire. 7 – Jérôme Mat, 43 ans, gérant de société. 8 – Emilie Mothé, 41 ans, chargée de projets à la Caisse des dépôts. 9 – Marcel Chauvière, 62 ans, chef de groupement prévention au SDIS de la Marne. 10 – Floriana Paindavoine, 35 ans, vendeuse. 11 – Gérard Lebas, 68 ans, retraité de l'Education nationale. 12 – Karine Bonne, 42 ans, directrice-juriste. 13 – Christophe Guillemot, 47 ans, délégué aux relations territoriales. 14 – Clémence Brémont, 29 ans, collaboratrice politique. 15 – Augustin Delavenne, 41 ans, cadre. 16 – Pascal Michel, 61 ans, directrice d'un institut de soins infirmiers. 17 – Jean-Baptiste Leclère, 44 ans, gérant de société. 18 – Natacha Pype-Nicaise, 45 ans, commerçante. 19 – René Doucet, 73 ans, professeur agrégé retraité. 20 – Elisa Schajer, 70 ans, présidente départementale de la Croix-rouge. 21 – Julien Rousseau, 33 ans, chauffeur. 22 – Catherine Zaluski, 48 ans, coiffeuse. 23 – Paulo Dias, 51 ans, chef d'entreprise. 24 – Fatima Djemaï, 57 ans, accompagnante socio-éducative. 25 – Jean-Marie Foggéa, 65 ans, retraité militaire. 26 – Emmanuelle Guillaume, 42 ans, responsable qualité sécurité environnement. 27 – Jacky Deliège, 70 ans, retraité. 28 – Martine Ragetly, 71 ans, infirmière retraitée. 29 – Romain Janssens, 38 ans, directeur. 30 – Marie-Pierre Carrillo, 45 ans, assistante ressources humaines. 31 – Ludovic Salon, 49 ans, aide-soignant. 32 – Sandra Sekhar-Marx, 47 ans, enseignante spécialisée. 33 – Mathieu Richard, 31 ans, gérant. 34 – Sylvie Devallez, 49 ans, responsable des achats. 35 – Josué Masson, 25 ans, étudiant. 36 – Hélène Manzoni, 45 ans, attachée commerciale. 37 – Gabriel Michel, 20 ans, étudiant. 38 – Pascale Odent, 65 ans, retraitée. 39 - Guillaume Garnier, 41 ans, chef de projet. 40 – Isabelle Panaiotis, 60 ans, infirmière de l'Education nationale. 41 – Philippe Rostowsky, 53 ans, médecin biologiste. 42 – Ariane Laine, 52 ans, intervenante à domicile. 43 – Hubert Cartel, 68 ans, retraité.


Le conseil municipal du 6 février comptait une qua-rantaine de délibérations, sur des sujets aussi variés que la fiscalité, la privatisa-tion du camping, les subven-tions aux associations ou encore l'îlot Notre-Dame. Et comme beaucoup le pensaient, ce n'était pas le dernier de la mandature en cours. Il aura lieu le 20 février.

Une fresque à 100 000 euros au Verbeau Dans le cadre de la rénovation du Ver-beau et en lien avec les habitants du quartier, la municipalité souhaite lan-cer un appel à candidatures pour la réalisation d'une fresque urbaine contemporaine sur la façade du futur pôle 0-6 ans. Non mentionné dans la délibération, le budget envisagé pour cette opération a tout de même été

évoqué par l'adjointe à la culture, Martine Lizola, suite aux interroga-tions de Dominique Vatel (PCF). Soit 100 000 euros. « Il s'agit d'un plafond, a précisé le maire, Benoist Apparu. Et il intégrera tous les frais techniques, notamment l'échafaudage nécessaire à la réalisation de la fresque. » RAS sur les taux d'imposition En 2016, pour rappel, la municipalité actait une baisse de 5 % sur les taux qu'elle pratique en matière de la fisca-lité locale. Ils n'ont pas augmenté de-

puis et resteront inchangés en 2020. Soit 26,84 % pour la taxe d'habitation, 26,86 % pour la taxe foncière sur le bâti et 35,20 % pour la taxe foncière sur le non bâti. Un coup de pouce de 160 000 euros pour le camping Décriée par plusieurs élus de l'opposi-tion, l'aide de 160 000 que prévoit d'al-louer la Ville à Aquadis Loisirs, délégataire et futur propriétaire du camping municipal, s'élèvera à 160 000 euros. Objectif : compenser la

différence entre l'estimation de ce bien par France Domaine (760 000 euros) et le prix de vente final (600 000 euros). « On vend le camping à une société privée et on lui donne en plus 160 000 euros pour qu'elle s'en occupe si elle y pense, a dénoncé le conseiller Dominique Vatel (PCF). Peu importe le prix finalement, cette privatisation est une faute politique. Et elle restera, comme la fermeture des écoles, une tache indélébile de votre mandat. » Des subventions augmentent, d'autres disparaissent Les subventions accordées aux asso-ciations en 2019 s'élèvent à 1,7 million d'euros. « Soit un effort supplémentaire de 11 %, principalement fléché vers le Palc et la Comète », précise Floriana Paindavoine, adjointe aux sports et à la vie associative. Ces deux structures recevront respectivement un coup de pouce de 73 000 et de 87 000 euros. Autres crédits supplémentaires : 20 000 euros pour le Champagne Châ-lons-Reims Basket (CCRB), 20 000 euros pour le Comité régional du sport

universitaire et la fameuse course co-lorée 4C. Les festivals LA Events et Rockenstock voient leurs subventions municipales passer de 1 000 à 500 euros et de 5 000 à 4 000 euros. D'autres associations les voient tout bonnement disparaître (fonctionne-ment et aide aux projets confondus) : Peintres en Champagne (7 500 euros l'an passé), la Société mixte de tir châ-lonnaise (1 300 euros) ou encore Play with us (2 500 euros). Stationnement : légère baisse des amendes En 2019, les agents de la police muni-cipale ont émis 9 260 forfaits de post-stationnement (FPS), contre 9 538 l'année précédente. Sur les 123 recours déposés par les usagers mis-en-cause, 92 ont abouti favorablement, le plus souvent parce que le véhicule concerné avait changé de propriétaire avant la constatation. A noter : 14 ver-balisations ont été adressées malgré la gratuité temporaire du stationnement.

S.L

Vie locale

Les échos du conseil municipal

Le dernier conseil municipal de la mandature en cours se tiendra le 20 février en mairie. © l'Hebdo du Vendredi

Société

L'association planet A dresse le bilan financier et qualitatif de l'année 2019. Elle compte notamment explorer plusieurs pistes pour diminuer ses dépenses et développer le soutien des sponsors privés.

L ors du dernier comité de pilotage, les partenaires du Contrat de redynamisa-tion de site de défense (CRSD) ont acté

un coup de pouce de 684 900 euros à la troi-sième édition du forum planet A, attendue en juin. Ce à quoi s'ajouteraient 877 600 euros d'aides publiques autres, pour un budget glo-bal d'1,9 million d'euros HT. Cet événement est donc principalement financé par les collec-tivités, et ce n'est pas du goût de tout le monde. Le Conseil départemental de la Marne a d'ailleurs choisi de repousser la délibération concernant sa participation financière et sou-haite échanger avec les instigateurs en amont. Le rendez-vous est fixé en avril. « La particu-larité de notre association, c'est qu'elle ne dis-pose ni de fonds propres ni de cotisations, souligne Carmen Munoz-Dormoy, qui préside ladite association. Ceci étant, nous respectons le ratio maximum imposé, à savoir 80 % d'ap-port public et 20 % de privé. Nous prévoyons de changer les statuts pour instaurer une contribution des adhérents. » Validé par un commissaire aux comptes, le

bilan financier de planet A fait état, au 31 dé-cembre 2019, d'une dette en cours estimée à un million d'euros. « Elle comprend notam-ment un crédit bancaire de 500 000 euros et des sommes dues par certains prestataires, dé-taille le trésorier, Pol Lavefve. Mais elle n'em-pêche pas notre fonctionnement. Et notre résultat net comptable, lui, est excédentaire. »

Soit plus de 88 000 euros qui, ramenés au dé-ficit de 320 000 euros enregistré en 2018, ne suffisent pas pour un retour à l'équilibre. Pour autant, les membres du bureau restent convaincus du bien-fondé de la démarche. « Nous avons réalisé 200 000 euros d'économies sur la deuxième édition du forum et nous poursuivrons ces ef-forts. » Parmi les pistes envisagées pour géné-rer de nouvelles recettes : la mise en place de droits d'inscription au forum, l'implication des entreprises et des coopératives par le biais de prix sponsorisés ou encore le lancement d'un appel d'offres pour booster les partenariats. L'année 2021 marquera la fin du CRSD. Com-ment pérenniser planet A sans ce soutien ? « Nous ne sommes pas inquiets, répond Car-men Munoz-Dormoy. Notre but, à plus long terme, c'est aussi de vendre des prestations. Certes, nous avons été ambitieux jusqu'ici, car

nous n'avions pas le droit à l'erreur. Mais il serait irresponsable d'arrêter ce projet main-

tenant. » Le marché public passé avec Havas pour la com-munication et la logistique de l'événement s'achèvera lui aussi l'an prochain. L'occasion de ré-

duire la voilure, « peut-être en diminuant le nombre d'hôtesses présentes par exemple. » Parallèlement, l'association œuvre sur d'autres dossiers : le plan carbone, qui vise à imaginer un modèle économique et novateur pour favo-riser la captation de carbone dans les sols, et la fameuse Cité de l'agriculture, clairement plus ouverte au grand public que l'institut et le forum. Objectif : y accueillir 150 000 visiteurs lorsqu'elle sera sortie de terre. Pas avant 2023, et sous réserve que la nouvelle mandature mu-nicipale le permette.

Sonia Legendre

Les agents hospitaliers en grève Ce vendredi 14 février, de 8 h à 10 h, les agents hospitaliers et médico-sociaux se mobiliseront devant l'Hôpital de Châlons pour distribuer des tracts et échanger avec les habitants. Au top de leurs revendications : le retrait du projet de réforme des re-traites, mais également la revalorisation de leurs salaires, l'arrêt des suppressions de postes et l'abrogation du plan de transformation de la fonction publique hospitalière « Ma santé 2022 ». Des stages de cirque avec l'Espoir Du 17 au 28 février, en partenariat avec Le Palc, l'association de gymnastique L'Espoir organise à la salle Rive gauche des stages autour des arts du cirque ouverts aux en-fants de 4 à 16 ans. Au programme : motricité, techniques circassiennes et expression, le tout présenté sous forme de spectacle lors de la dernière séance. Tarifs : de 60 à 90 euros (12 euros pour la session dédiée aux adultes, le 27 février à 18 h). Infos et inscriptions : gymespoirchalons.fr, 03 26 21 78 84. Une rencontre dédiée à la sécurité des cyclistes L'association Avenir 2 roues, la Sécurité routière de la Marne et les policiers municipaux proposent une session de sensibilisation intitulée « Cyclistes, brillez ! ». Objectif : conseiller les cyclistes sur les équipements indispensables pour optimiser leur visibilité dès la tombée de la nuit, tout en rappelant les bons réflexes à adopter pour rouler malin et en sécurité. Rendez-vous le mercredi 19 février à 17 h, au skate-park du grand Jard.

EN BREF

Agriculture

Planet A veut mieux faire

232 000 euros de déficit

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L'association planet A envisage de diminuer ses dépenses, notamment en rendant payant l'accès au forum. © l'Hebdo du Vendredi


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Société7

Villes cyclables

Châlons en tête de peloton ! Le deuxième baromètre des

villes cyclables, publié par la Fédération des usagers

de la bicyclette (Fub) classe Châlons en tête de l'ex-Cham-pagne-Ardenne. C'était déjà le cas en 2017. Elle obtient ainsi une note de 3,22 / 6, contre 3,15 lors de la précédente en-quête. Le nombre de partici-pants a sacrément évolué, passant de 123 à 286 réponses valides. « Le ressenti des cy-clistes au quotidien s'améliore, ce qui est plutôt une bonne nou-velle, dixit Véronique Porcel, la présidente de l'association Avenir 2 roues. Le point fort le plus souvent évoqué reste la présence des rues à sens unique et des double-sens cyclables. Et progressivement, la municipalité en amé-nage d'autres. Dans la rue du Lycée par exemple, ou prochainement, rue Jules Roussel. » L'étude met également en exergue la facilité d'accès aux magasins et autres ateliers spécialisés. Petit bémol toutefois : le manque de signalétique pour les arceaux à vélos situés place de la République. « Pour-tant, il y en a deux de plus depuis les travaux. Mais ils ne se voient pas. Avant, on avait des totems pour les signaler. On nous a dit qu'ils n'étaient plus assez esthétiques pour la place rénovée. Les Châlonnais(es) vont finir par les repérer, mais les gens de l'extérieur et les touristes... » Depuis des années déjà, l'association demande aussi un double-sens cyclable boulevard Hippolyte Faure pour pouvoir éviter les allées Paul Doumer et l'avenue de Metz. « La réflexion est en cours. » Les places Saint-Jean et de Verdun ainsi que le giratoire de l’Hémicycle restent au top des points noirs en matière de sécurité. Voici donc quelques challenges à relever d'ici le prochain baromètre. A noter, Avenir 2 roues et le Vert solidaire proposent un débat ouvert à tous en vue des élections mu-nicipales, le jeudi 5 mars à 20 h à la Cantine du 111 (avenue de Paris).

Sonia Legendre

Il fait de plus en plus bon de rouler à Châlons, d'après le baromètre de la Fub. © Avenir 2 roues


Mobilité

L'autopartage débarque à Châlons D epuis peu, trois véhi-

cules estampillés « Citiz » peuvent être

empruntés à tout moment par les usagers. A condition d'être abonné à ce système d'autopar-tage et d'avoir réservé son trajet en amont. « Après Bezannes, Châlons est la deuxième ville de la Marne à adopter ce concept de libre-service », se réjouit Jean-François Virot-Daub, direc-teur général de Citiz Grand Est. Pour séduire les habitants et sim-plifier cette démarche, la société s'est rapprochée du réseau Sitac-Bus. Les inscriptions se font en ligne ou à l'agence et les clients Sitac bénéficient d'un abonnement gratuit illimité à Citiz. Soit l'équivalent de 8 ou 16 euros par mois, selon la formule choisie. « On offre aussi trois mois à tous les habitants de Châlons et son agglomé-ration pour le lancement. » Compter ensuite deux euros de l'heure (ou 20 euros par jour) et 37 cen-times du kilomètre pour la location, assurance et carburant compris. La formule sans abonnement existe, avec des tarifs plus élevés, logiquement. Seules règles à respecter : rapporter le véhicule à sa station initiale – place Tissier, porte Sainte-Croix ou gare SNCF – en veillant à ce qu'il reste au moins 25 % de carburant dans le réservoir. « Une carte est prévue dans la voiture pour faire le plein si be-soin. » L'accès aux voitures s'opère via différents canaux : la carte Sitac ou l'application sur le télé-phone. Les automobilistes réalisent un état des lieux avant et après utilisation grâce à un boîtier spécifique. Et en cas de pépin, une centrale sans fil permet de contacter à tout moment l'assistance. Pratique, malin et écolo. « Une voiture partagée en remplace dix. On s'adresse pour l'instant aux ha-bitants du centre-ville, mais on pourra augmenter le nombre de stations si on constate une satura-tion. » Citiz dévoilera prochainement d'autres implantations, notamment à Reims.

S.L

Les véhicules Citiz sont accessibles depuis la place Tissier, la gare et la porte Sainte‐Croix. © l'Hebdo du Vendredi

Travaux

Circulation perturbée au Verbeau I nitiée il y a trois ans et esti-

mée à environ 96 millions d'euros, la rénovation urbaine

du Verbeau se poursuit, notam-ment avec la construction du cen-tre socio-culturel et du pôle 0-6 ans. Début avril, la pharmacie et le centre commercial sortis de terre au cœur du quartier devraient ou-vrir leurs portes. Dernière étape avant cela : leur raccordement aux réseaux d'électricité, d'eau et d'as-sainissement. Cette opération a déjà entraîné la mise en place d'une circulation alternée avenue du 29 août 1944, mais elle néces-sitera de fermer complètement le tronçon situé entre les carrefour Giraud et Kennedy du 17 au 24 février. Une déviation est prévue via le boulevard Kennedy. Parallèlement, suite aux vestiges décou-verts en 2018, de nouvelles fouilles doivent être réalisées par l'Institut national de recherches archéolo-giques préventives (Inrap). Elles se déploieront du 17 au 28 février sur l'avenue du 29 août 1944, la rue Georges Barbier ainsi que son parking et s'accompagneront, du 20 au 26 février, de plusieurs perturbations ponctuelles (stationnement limité et / ou circulation alternée). Le parking de la Tour du Verbeau, lui, sera inaccessible du 17 au 20 février, mais les usagers pourront utiliser une zone de stationnement spécialement aménagée rue d'Alsace durant cette période.

S.L

Travaux obligent, la circulation et le stationnement seront perturbés au Verbeau ces deux prochaines semaines. © l'Hebdo du Vendredi

Patrimoine

Le Châlons de Cabu en petit train

C abu aimait beaucoup sa ville natale. Et le parcours en petit train qui lui est

dédié aujourd'hui en atteste. « Nous avions l'habitude de nous promener dans la ville lorsqu'il re-venait », se souvient le journaliste Fabrice Minuel, ami du regretté dessinateur. Toujours avec beau-coup d'émotion, il partage à bord du véhicule les anecdotes qui se rapportent aux lieux favoris de Jean Cabut. Le lycée Bayen, le quartier Schmit où il a habité, le Jard et la passerelle dite « des faux-pas », etc. « Selon lui, lorsqu'on parvenait à la traverser avec une fille, c'était dans la poche. Cabu était poétique ! C'était aussi un anti-clérical et pourtant, il dessinait souvent les flèches de Notre-Dame-en-Vaux. » Très attaché au patrimoine, il s'était érigé contre la démolition du théâtre, quartier Saint-Dominique, en publiant avec Jean-Marie Boëglin « Ouvrez le massacre » en 1977. On se demande ce qu'il penserait de la fameuse percée qui s'y dessine désormais. Même chose pour la nouvelle place de la République et la fermeture des Ardennes, l'un de ses restaurants fétiches. Autres pépites évoquées au fil du circuit : la rue de Jessaint et l'ancien commissariat, rebaptisé « l'hôtel des aveux spontanés » dans un dessin paru en 1961, ou encore les canulars montés de toutes pièces avec ses amis, joyeusement relayés par la presse nationale à l'époque. « De temps en temps, il allait au cirque avec son ami Georges Schmitt. Une fois, ils ont apporté un réveil pour le faire sonner quand ils trouvaient les prises de catch un peu trop longues à leur goût. Inutile de vous dire qu'ils se sont fait virer et qu'ils ne sont jamais revenus ! » C'est aussi à Châlons que sont nés les personnages emblé-matiques du Grand Duduche, de Marie-la-Lune et du Beauf. « Il disait qu'on pouvait tous, à un moment, être un peu beauf. » A méditer.

S.L

4 Le Châlons de Cabu, dimanche 16 février à 16 h. Départ devant la Duduchothèque. Gratuit, réservations conseillées au 03 26 69 98 21.

Le circuit en petit train dédié à Cabu démarrera ce dimanche devant la Duduchothèque. © l'Hebdo du Vendredi

Société

Des ateliers parents-bébés, une conciergerie, un espace de coworking et même des sessions bien-être : La Passerelle, imaginée par Tania Massouf, propose une pléiade d'activités pour concilier vie professionnelle et bonheur familial.

C e mardi, une séance de sport pas comme les autres s'installait au « testeur de concept » de la Semcha,

rue des Lombards. Lïa et Milan, cinq mois, ont découvert avec leurs mamans respec-tives les joies du kangatraining. Un mé-lange de gymnastique douce, de danse et de renforcement musculaire qui se pratique avec bébé. Après quelques conseils pour optimiser le portage et le confort des ché-rubins, Tania Massouf a guidé les binômes dans la réalisation de plusieurs exercices physiques. « C'est une bonne formule pour reprendre une activité en douceur et se ré-approprier son corps après l'arrivée d'un enfant, explique la coach. On travaille éga-lement les muscles du périnée. Le plus im-portant, c'est d'être à l'écoute de soi et en complicité avec bébé. » Vu leur état d'apai-sement en fin de session, les nourrissons semblent avoir apprécié ce moment par-tagé.

Elle-même maman de trois enfants, Tania sait l'importance de concilier sa vie pro et sa vie familiale, ce qui n'est pas toujours évident. En créant La Pas-serelle, elle souhaite ouvrir un lieu dédié à accompagner les parents (ou futurs parents) mais également les nouveaux-nés et les en-fants, jusqu'à 12 ans. Tout est pensé pour

simplifier le quotidien, à commencer par la conciergerie. « En lien avec des partenaires locaux, on prend en charge toutes les

tâches chrono-phages pour per-mettre aux familles de passer plus de temps ensemble.

Du pressing à la préparation de paniers-repas, en passant par l'entretien des voi-tures, la cordonnerie, la prise de

rendez-vous, etc. » Dans le même esprit, l'offre de coworking se dote d'un système de garderie pour que les parents puissent travailler tranquillement sur place. « Ils peuvent aussi échanger grâce à l'espace de convivialité café-poussette. » Le tout ponc-tué de nombreux ateliers qui s'adressent à toute la famille. « J'ai fait plusieurs forma-tions certifiantes, notamment à l'Ecole de bien-être, pour les animer. Je propose par exemple des rencontres autour de la com-munication bienveillante. C'est une ap-proche constructive de l'éducation, dans l'écoute et le positif, sans conflit. On im-plique l'enfant en le rendant acteur, pour qu'il gagne en confiance et en autonomie. » A tester également : l'éveil corporel et mu-sical, le yoga, le bain thalasso, les mas-sages, etc. Actuellement, cette initiative fonctionne sous le statut associatif. Elle re-joindra le 111 début mars et entamera une période d'incubation de trois à six mois. En espérant que les Châlonnais s'approprient le concept, condition sine qua non pour le voir perdurer.

Sonia Legendre

4 La Passerelle, rue des Lombards jusqu'au 28 février puis au 111, avenue de Paris. Infos : 06 03 10 74 26, [email protected], page Facebook « Graine de ptits bouts ».

Initiative

La Passerelle, une autre idée de la parentalité

Communication bienveillante et bain thalasso

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Parmi les activités parents‐bébés proposées à La Passerelle : le kangatraining, testé et approuvé par plusieurs mamans. © l'Hebdo du Vendredi

Formation

Trente départs volontaires chez Alméa À l'occasion d'une confé-

rence de presse à la Di-gitale académie de

Châlons, le président du centre Alméa formations de la Marne, Alexandre Schajer, a partagé ses inquiétudes quant à la réforme de l'apprentissage. « Nous avons vécu une année compliquée à cause de la nouvelle loi sur la formation professionnelle, concède-t-il. Mais ce n'est pas de notre fait. Et contrairement aux rumeurs qui ont circulé, nous n'avons procédé à aucun licenciement. » En revanche, l'organisme a déployé un plan de départs volontaires. Trente salariés ont quitté le navire, dont la moitié basée à Châlons. En cause, les changements opérés sur le financement de l'apprentissage. « Jusqu'ici, la Région était notre principal financeur. L'Etat prend le relais. » La taxe d'apprentissage laisse également place aux « coûts-contrats » : des sommes forfaitaires attribuées aux CFA pour chaque jeune en contrat. Et dans la Marne, force est de constater que les apprentis diminuent. « A l'arrivée, nous perdons deux millions d'euros sur notre budget. » Autre rumeur contestée par Alexandre Schajer : Alméa n'ira pas s'installer à Reims. « Le siège so-cial reste à Châlons. Mais nous allons devoir mener une vaste étude pour revoir notre stratégie en matière de développement commercial. » Notamment pour faire face à la concurrence impliquée par la libéralisation du secteur. « Tout le monde peut désormais ouvrir son centre d'apprentissage ! La Poste, Accor, Korian, etc. On nous annonce de nouveaux CFA tous les jours. Nous sommes cer-tains qu'il y aura bientôt un CAP restauration à Reims, alors que cette branche n'existe qu'à Châ-lons. » A suivre...

S.L

Le président d'Alméa Formations, Alexandre Schajer, a redit son inquiétude face à la réforme de l'apprentissage. © l'Hebdo du Vendredi


Économie

Moins de ménages marnais surendettésC omme tous les ans, la

Banque de France dresse le bilan du suren-

dettement dans la Marne. Au total, 1 635 dossiers ont été étu-diés par l'organisme et ses par-tenaires – créanciers, juristes, associations de consommateurs, acteurs sociaux, etc. - en 2019. « Soit 12 % de moins qu'en 2018, précise Nicolas Resse-guier, le directeur départemen-tal. L'endettement moyen des ménages accompagnés, en re-vanche, augmente légèrement. Mais il reste inférieur à celui du Grand Est. Ça s'explique no-tamment par la part des dettes immobilières, moins importante dans la Marne. La dette globale s'élève à 61 millions d'euros, contre 54 millions l'année précédente. » Dans 48 % des cas, les ménages surendettés n'ont pas la capacité de rembourser leurs dettes. « Sur l'ensemble des dossiers traités, 42,5 % font l'objet d'une annulation de dette. 48,5 % s'orientent vers un réaménagement de leur dette. » Autre phénomène constaté : la diminu-tion du recours aux crédits à la consommation. « Un quart des ménages que nous avons suivis n'ont plus aucun crédit de ce type. Les dettes liées aux charges courantes, comme le loyer ou l'élec-tricité, concernent 84 % des dossiers. » L'étude révèle également que 53 % des Marnais surendettés disposent de ressources inférieures ou égales au Smic et que 51 % d'entre eux vivent seuls. « La séparation, le chômage ou la maladie sont souvent déclencheurs. Et comme au niveau national, les femmes représentent 54 % des dos-siers déposés. » La Banque de France poursuivra cette année sa mission d'éducation à la bonne gestion budgétaire, notamment auprès d'une centaine de scolaires.

S.L

Si le nombre de ménages surendettés diminue dans la Marne, le montant global de la dette passe de 54 à 61 millions d'euros. © l'Hebdo du Vendredi

Sport >> www.lhebdoduvendredi.comDu 14 au 20 février 2020

Depuis le début de l'année, le Stade de Reims a encaissé neuf buts en championnat, soit un de moins que lors de ses 19 premières rencontres. Des largesses défensives qu'il faudra corriger dès ce dimanche, lors de la réception de Rennes, troisième de Ligue 1.

L e Stade de Reims n’avait pas habitué ses supporters à une telle perméabilité. Au soir du terme de la phase aller, le club cham-

penois était co-meilleure défense du champion-nat, avec seulement dix buts encaissés en 19 matches, comme l’intouchable Paris Saint-Germain. Ses faiblesses offensives étaient com-pensées par une arrière-garde de fer qui lui permettait de s’installer à la 6e place du classe-ment. Mais depuis le début de l’année, la ma-chine défensive s’est légèrement grippée. Les hommes de David Guion ont déjà encaissé neuf buts en championnat, soit seulement un de moins que lors de la phase aller, et n’ont plus gardé leur cage inviolée depuis le 14 décembre (victoire 0-1 à Toulouse). Reims reste certes la deuxième meilleure défense de Ligue 1, avec 19 buts en-caissés, mais elle n'est plus aussi performante qu’en début de saison. Il y a d’abord eu ces deux buts encaissés sur cor-ner, face au PSG, en Coupe de la Ligue, attribués

à une « naïveté » inhabituelle selon David Guion. « On n’a pas pour habitude de céder comme ça, sur des coups de pied arrêtés. Ça n’est pas dans notre ADN », avait regretté le coach rémois à l’issue de cette élimination. Il y avait ensuite eu ces deux ouver-tures du score très précoces de Metz (défaite 0-1), puis d’Angers (victoire 1-4), et un nouveau but largement évitable encaissé face à Nice (1-1).

Enfin, la dernière sortie, à Strasbourg, s’est ter-minée par un naufrage (3-0), avec un Nicolas Le-

maître par forcément rassurant pour sa première, qui suppléait l’habituel portier titulaire Predrag Rajkovic, victime d’un cambriolage, la veille. Même si le score semblait un brin

flatteur pour les Strasbourgeois. « Il n'y a rien de déshonorant à perdre à Strasbourg, on va analy-ser tout ça. Jusqu'à la fin de la saison, on a un

match par semaine et cette jeune équipe a besoin de travailler, de comprendre. Il n'y a pas de re-mise en question », analysait, à l’issue du match en Alsace, David Guion, mesuré comme à son habitude. Les récents changements forcés opérés au sein de son onze, au niveau des latéraux et de son milieu de terrain, sont-ils responsables de ce coup de mou ? Son groupe devra en tout cas relever la tête et re-trouver sa solidité dès ce week-end car un gros morceau se profile avec la venue du Stade ren-nais. Actuellement troisième, le club breton connaît l’une des meilleures saisons de son his-toire. Malgré le limogeage surprise, la semaine dernière, de son président Olivier Létang (ancien joueur puis dirigeant du Stade de Reims), Rennes a réussi un match solide en quart de finale de Coupe de France, mardi, en disposant logique-ment des amateurs de Belfort (0-3). La formation de Jordan Siebatcheu, buteur face à Belfort, est même en pleine bourre puisqu’elle n’a perdu qu’une seule de ses huit dernières confrontations, toutes compétitions confondues. Les Rémois au-ront fort à faire mais connaissent la recette puisqu’ils avaient battu les Rennais au match aller (0-1) et restent performants face aux grosses cylindrées. Pour déjouer les pronostics, il faudra se montrer aussi solide derrière et réaliste devant qu’en début de saison.

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Rennes, dimanche 16 février, à 17 h, au stade Auguste-Delaune et sur beIN Sports.

Danse sur glace : championnats de France à Albert Ier

Samedi 15 et dimanche 16 février, la patinoire Albert Ier de Reims accueille les championnats de France de danse sur glace de première division. Compétition na-tionale, ce tournoi se divise en quatre manches avant la finale programmée à Fontenay-sous-Bois mi-avril. Elle est ouverte aux patineurs danseurs sur glace dès 9 ans. Environ 200 compétiteurs issus de 15 clubs dif-férents, dont 13 Rémoises, sont attendus en danse im-posée, danse libre, couple et solo. Entrée libre le samedi de 8 h à 22 h 30 et le dimanche de 7 h à 17 h 30.

Basket-ball Pro A : l'étau se resserre autour du CCRB Comme attendu, malgré une très belle résistance, le Champagne Châlons-Reims Basket s'est incliné sur le parquet de Monaco (88-74), invaincu à domicile en championnat depuis novembre 2018 ! Cette 15e dé-faite de la saison après 23 journées, aussi honorable qu'elle soit, est lourde de conséquence. En effet, dans le même temps, plusieurs adversaires directs pour le maintien ont marqué des points : Orléans face à Nan-terre (79-78), Chalon-sur-Saône face à l'ASVEL (99-96) et Boulazac face à Roanne (96-77). Si le CCRB (14e) dispose encore d'une marge sur les deux der-

niers de la division (quatre victoires de mieux que Le Portel et deux de plus que Gravelines), un seul succès sépare l'équipe champenoise de la 16e place, égale-ment synonyme de relégation en pro B, et actuelle-ment occupée par Boulazac et Roanne. Alors que ce week-end se déroule la Leaders Cup à Disneyland Paris, compétition mettant aux prises les 8 premiers à l'issue de la phase aller, Black Schilb et ses coéquipiers disposent de temps pour préparer la dernière ligne droite de la saison et se tenir prêts pour le prochain match de championnat. Ce sera le vendredi 28 février face à Limoges (8e), à Châlons.

Football : les Rémoises peuvent rêver en Coupe de France Sèchement battues le week-end dernier, à domicile (1-7), en championnat, par une équipe de Montpellier (4e) largement supérieure, les Rémoises (9e) peuvent égayer leur fin de saison avec un beau parcours en Coupe de France. Ce samedi 16 février, à 14 h 30, les joueuses d’Amandine Miquel se déplacent sur la pe-louse de Guingamp, à l’occasion des quarts de finale de cette compétition. Un adversaire a priori supérieur (5e de D1) mais pas imprenable puisque les Rémoises l’ont tenu en respect, en championnat, il y a deux mois (1-1).

Roller hockey Élite : la mauvaise passe de 4 pour Épernay ? Après deux claques face à Villeneuve (1-11) et Rethel (0-7), les Bombardiers ont à nouveau subi la loi de Grenoble (8-2), samedi dernier. Le calendrier n’a vrai-ment pas gâté les Sparnaciens (8es) puisqu’après avoir affronté le trio de tête, ils se frotteront aux quatrièmes de Ligue Élite, Les Conquérants, ce samedi 15 février, à 19 h 30, à Caen. Avant une trêve de trois semaines, les Bombardiers seraient bien inspirés de renouer avec la victoire.

EN BREF

Football L1 (25e j.) : Reims (10e) - Rennes (3e)

La parole est à la défense

Basket-ball LF2 (14e j.) : Chartres (6e) - Reims (2e)

Repartir de l'avant

D ouché par sa défaite subie à René-Tys lors

du sommet face à Aul-noye (68-70), le 31 jan-vier dernier, le Reims Basket Féminin a dis-posé depuis de deux se-maines pour se remettre la tête à l'endroit. Pen-dant que l'équipe de France validait son bil-let pour les Jeux Olym-piques de Tokyo, Julien Pincemin et ses joueuses ont ainsi pu re-charger les accus et identifier les faiblesses qui ont provoqué cette courte défaite, mais aussi celle survenue une semaine plus tôt, à Angers (59-50). Très légèrement distancé par Aulnoye, le RBF demeure cependant en embuscade sur la 2e marche du podium qu'il partage néanmoins désormais avec Toulouse. C'est dans ces conditions que l'équipe rémoise se déplace ce samedi 15 février sur le parquet de Chartres. Une destination qui, sur le papier, semble favorable pour se remettre d’aplomb. Actuel-lement 8e du classement, cette formation reste sur une série de quatre défaites consé-cutives. Attention tout de même, car ce match peut être un piège, à l'image du match aller, remporté par les protégées de Julien Pincemin de deux petits points (62-60).

J.D

4 Chartres - Reims, samedi 15 février, à 20 h, à Chartres. Prochain match à domicile : Reims - Rezé, samedi 22 février, à 20 h, au complexe René-Tys.

Rennes, solide troisième

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Après avoir encaissé trois buts à Strasbourg, Yunis Abdelhamid et les siens devront réagir face à Rennes. © l'Hebdo du Vendredi

Julien Pincemin et ses joueuses essaieront de renouer avec la victoire lors de leur déplacement à Chartres. © l'Hebdo du Vendredi

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WARMERIVILLE A 10min de REIMS - Maison de village avec garage, comprenant : au rdc : entrée sur séjour, cuisine, pièce et wc, à l'étage : palier, deux chambres, bu-reau, wc et salle de bains Jardin clos avec appentis. Classe Energie VIERGE Réf. : 51057-801


LES NOTAIRES VOUS PROPOSENTLES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007).

Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).

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Sorties12

Ce week-end

À venir

SPECTACLES JUSQU’AU DIMANCHE 16 FÉVRIER CIRQUE – LES 400 COUPS Le Palc laisse carte blanche à la compagnie des Flying Frenchies. Au menu notamment : ateliers créatifs, spectacles et concerts, entraînements spatiaux... Sans oublier le grand décollage de leur expédition, ce dimanche à 16 h. Jusqu’au 16 février, place de la République – Accès libre. CONCERTS SAMEDI 15 FÉVRIER ROCK – ECLIPSE + SHORE + LUBI Trois groupes de la scène locale et régionale réunis à Châlons pour une soirée très rock : Eclipse (rock français), Shore (rock indé)

et Lubi (electro-rock). À partir de 21 h, Shop & Bières Sacobri – Accès libre. LOISIRS SAMEDI 15 FÉVRIER BALADES EN BARQUE SPÉCIALES SAINT-VALENTIN Un circuit romantique et bucolique sur le Mau et le Nau, spécialement conçu pour les amoureux... De 14 h à 17 h 30, départs Office de tourisme - Tarif : 15 euros par couple, avec une rose et deux flûtes de champagne – Réservations au 03 26 65 17 89. DIMANCHE 16 FÉVRIER PATRIMOINE LES GUIDES VOUS RACONTENT...

... les mosaïstes châlonnais. Visite insolite au gré de l’architecture châlonnaise, en compagnie des guides conférenciers agréés. À 15 h, à l’angle de la rue Léon Bourgeois et de la place Tissier - Gratuit - Réservations conseillées au 03 26 69 98 21. LE CHÂLONS DE CABU Une escapade en petit train pour (re)découvrir les lieux préférés du dessinateur châlonnais Cabu, anecdotes croustillantes à l’appui. À 16 h, Duduchothèque – Gratuit, réservations conseillées au 03 26 69 98 21. JUSQU’AU DIMANCHE 23 FÉVRIER FOIRE DE LA SAINT GLIN-GLIN Palais des glaces, maison hantée, auto-tampon-

neuses, chenilles, confiseries, stands de tir et autres manèges à sensation fourmillent au grand Jard. Tous les jours à partir de 14 h 30, grand Jard Tarifs réduits le mercredi. CINÉMA DIMANCHE 16 FÉVRIER CINÉ-GOÛTER À LA COMÈTE Une séance ciné pour découvrir « L’équipe de secours : en route vers l’aventure », de Janis Cimermanis, suivie d’un goûter et d’un atelier pédagogique Kapla. À 16 h, cinéma de la Comète A partir de 5 ans - Tarif : prix d’une place de ciné + 3 euros pour le goûter.

SPECTACLES SAMEDI 7 MARS DANSE ET MUSIQUE – IRISH CELTIC La troupe irlandaise revient au Capitole avec son nouveau spectacle : Le chemin des légendes. Au programme : des claquettes, des musiques tradi-tionnelles envoûtantes et une bonne dose de magie. À 20 h, 30 Capitole en Champagne Tarifs : de 45 à 53 euros - Infos et réservations sur www.lecapitole-en-champagne.fr. CONFÉRENCES VENDREDI 6 MARS RENCONTRE LITTÉRAIRE ANNE CALIFE Engagée pour les droits des femmes, l’auteure Anne Calife échangera avec le public autour de son parcours et de son dernier ouvrage, intitulé

C’est combien, dans lequel elle aborde la prosti-tution. À 18 h, bibliothèque Pompidou Gratuit, sur réservation au 03 26 26 94 26. SAMEDI 7 MARS DES MOTS ENTRE LES NOTES AMELIE MCCANDLESS Les bibliothèques offrent une carte blanche à l’artiste folk Amelie McCandless. Elle partagera son univers et ses dernières compositions. De 15 h à 16 h 30, bibliothèque Pompidou Gratuit, sur réservation au 03 26 26 94 26. LOISIRS VENDREDI 21 ET MARDI 25 FÉVRIER ATELIERS CRÉATIFS AUTOUR DES MASQUES Pour préparer le Carnaval et en lien avec

l’exposition sur le Masque de fer, les enfants sont invités à créer leurs masques grâce à une tech-nique très spéciale : le décopatch. De 15 h à 16 h 30, médiathèque Gulliver le 21, bi-bliothèque Diderot le 25 – A partir de 8 ans Gratuit, sur réservation au 03 26 26 94 26. CINÉMA LUNDI 17 FÉVRIER CINÉ-DÉBAT – LA CRAVATE Les Amis du monde diplomatique et la Comète accueillent Mathias Théry, co-réalisateur du do-cumentaire La Cravate. Ils ont suivi le parcours d’un jeune militant d’extrême droite pendant la campagne présidentielle de 2017 et abordent, avec beaucoup de finesse, l’engagement poli-tique et la dédiabolisation du parti frontiste. À 20 h 15, cinéma de la Comète - Tarifs habituels - Contact : [email protected].

MARDI 18 FÉVRIER CINÉMA LES TROIS MOUSQUETAIRES

En lien avec l’exposition sur la lé-gende du masque de fer, la média-thèque pro-pose de (re)voir le film d’ani-mation Les trois mous-quetaires.

À 14 h, médiathèque Gulliver – De 6 à 8 ans Gratuit, sur réservation au 03 26 26 94 26.

DIMANCHE 16 FÉVRIER

EPERNAY - VIDE-GRENIERS A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle

MAISONS-EN-CH.

VIDE-DRESSING 9h-18h - Salle des fêtes, 17, rue des Ruelles

JEUDI 20 FÉVRIER

MONTMIRAIL - BOURSE D'ÉCHANGES DE CAPSULES 13h30-17h30 - Centre La Roche-foucauld, rue Saint-Vincent de Paul

VENDREDI 21 FÉVRIER

ECRIENNES - BOURSE D'ÉCHANGES TOUTES

COLLECTIONS 13h-16h - Salle Saint-Hilaire, rue de la Cure

DIMANCHE 23 FÉVRIER

MANCY - BOURSE D'ÉCHANGES DE CAPSULES 9h-18h - Entrée : 2€ Salle des fêtes, Grande rue

COUVROT - BOURSE D'ÉCHANGES DE CAPSULES 7h-15h - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, place de la Mairie

ECRIENNES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS 8h-16h - Salle des fêtes

Chiner


Après une semaine de recherches, de réglages et de tests, les furieux inventeurs des Flying Frenchies se lancent dans une expédition céleste inédite. Ils donnent rendez-vous aux Châlonnais(es) ce week-end pour les derniers préparatifs. Décollage prévu dimanche en plein centre-ville...

D 'improbables événements se sont dé-roulés cette semaine place de la Ré-publique, sous les yeux tantôt

amusés, tantôt médusés des passants. On a vu des humains s'envoyer dans les airs grâce à une catapulte géante, et même traverser le ciel à bord d'un objet volant rouge non iden-tifié. « C'est notre « Tomatair » en plastique recyclé, éclairent les Flying Frenchies. On l'a conçu et customisé pour qu'il puisse se déplacer grâce à cette tyrolienne. On a envie d'aller voir si on peut planter des légumes dans les nuages. » Sur le papier, on vous l'ac-corde, ça semble plutôt onirique. C'est d'ail-leurs tout l'enjeu de cette expérience : interroger et explorer notre rapport au rêve. Et au risque. Pour avoir déjà réussi de nom-breuses expéditions en montagne et dépassé les limites du surf, du parapente ou encore de la slackline, la compagnie sait de quoi elle parle. Depuis lundi, elle tire des plans sur la

comète avec l'aide de deux classes de 5e du collège Perrot d'Ablancourt. « Les en-fants tiennent un carnet d'expédition dans lequel tout est noté : leurs témoi-gnages, ce qu'on devra absolument emporter

avec nous, les détails techniques à ne pas né-gliger, etc. » Ils ont aussi éprouvé leur résistance face aux éléments natu-rels pour vivre pleine-ment l'aventure. Dès

vendredi, ces tests s'ouvriront à tous les ha-

bitants sous forme d'ateliers. « Les gens pourront découvrir notre simulateur de vol sous le chapiteau et évoluer dans des cumu-lus jusqu'à la tempête. Ils pourront aussi af-fronter le ventilateur géant en combinaison pour se préparer au vent ou tenter le gyroscope humain qui tourne en trois dimen-sions. » Sans oublier le fameux « empile-caisse », qui consiste à grimper le plus haut possible en... empilant des caisses. Record détenu par les Flying Frenchies ? « 23 caisses, et nous le remettons volontiers en jeu. » Mais ils préviennent : ce rendez-vous qu'ils proposent ne sera ni un spectacle, ni une fête foraine. « On est plutôt dans une émulsion très rigolote de nos cascades aé-riennes et de notre univers enfantin. » Et puisque le Palc leur laisse carte blanche pour cette édition des 400 coups, ils en profiteront pour réaliser de grosses bêtises aux quatre coins de l'espace public et des cieux châlon-nais.

Sonia Legendre 4 Les 400 coups, jusqu'au 16 février place de la République. Ateliers d'entraînements spatiaux : vendredi et samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, dimanche de 10 h à 12 h. Concerts electro-rock avec KTA vendredi et samedi de 19 h à 21 h (sous le chapiteau). Décollage pour l'espace dimanche de 16 h à 18 h. Infos : page Facebook « Le Palc ».

Spectacle - Centre-ville

Prêts pour le grand décollage ?

Le « Tomatair » des Flying Frenchies s'élancera du haut d'un immeuble pour traverser la place de la République. © Boris Abalain

Ventilateur géant et gyroscope humain

Sorties >> www.lhebdoduvendredi.comDu 14 au 20 février 2020

13

Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC 2 Rue A. Fresnel - Châlons

#JESUISLA Dim, Lun, Mar : 18h00 Ven, Sam : 16h00

10 JOURS SANS MAMAN Dim : 13h50

1917 Tous les jours : 10h50 | 13h30 | 15h50 | 21h00

BAD BOYS FOR LIFE Sam, Dim, Lun, Mar : 16h30 | 19h40 | 22h00 Ven : 11h00 | 16h30 | 19h40 | 22h00 BIRDS OF PREY ET LA FANTABULEUSE HIS-TOIRE DE HARLEY QUINN Mar : 20h10 BIRDS OF PREY ET LA FANTABULEUSE HIS-TOIRE DE HARLEY QUINN Tous les jours sauf Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h10 | 22h20 Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 22h20

DUCOBU 3 Dim, Lun, Mar : 11h15 | 14h00 | 16h00 | 20h00 Ven : 11h15 | 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h00 Sam : 11h15 | 14h00 | 18h00 | 20h00

JUMANJI : NEXT LEVEL Tous les jours sauf Mar : 22h00 Mar : 22h20 LA BATAILLE GEANTE DE BOULES DE NEIGE 2 L'INCROYABLE Lun, Mar : 16h00 Sam : 13h45 Dim : 11h15

LA REINE DES NEIGES II Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15

LA VOIE DE LA JUSTICE Tous les jours : 22h00

LE CAS RICHARD JEWELL Mar : 19h45

LE LION Ven, Sam, Lun : 11h15 | 13h50 | 20h00 Dim : 18h00 | 20h00 Mar : 11h15 | 13h50

LE PRINCE OUBLIE Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 18h00 | 20h00 | 22h10

LE VOYAGE DU DR DOLITTLE Lun, Mar : 11h00 | 13h50 | 17h50 | 20h00 Ven : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 17h50 | 20h00 Sam : 11h00 | 15h45 | 17h50 | 20h00 Dim : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 20h00

LES INCOGNITOS Sam, Dim, Lun : 15h50 Mar : 15h45

L'ESPRIT DE FAMILLE Tous les jours sauf Mar : 11h00 | 18h00 Mar : 11h00 | 17h45

NIGHTMARE ISLAND Tous les jours : 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h10 | 22h20

SAMSAM Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 14h00 Ven : 14h00

SONIC LE FILM Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00

THE GENTLEMEN Sam, Dim, Lun, Mar : 18h10 | 22h00 Ven : 11h00 | 18h10 | 22h00

LA COMÈTE 5 Rue des Fripiers - Châlons

A COUTEAUX TIRÉS ven 18:00 sam 20:15

CHANSON DOUCE ven 20:30

JE NE RÊVE QUE DE VOUS lun 14:30 L'ÉQUIPE DE SECOURS : EN ROUTE POUR L'AVENTURE ! dim 16:00

LA CRAVATE lun 20:15

LA LLORONA dim 18:00 (VO)

MARCHE AVEC LES LOUPS sam 16:00

REVENIR sam 18:00 dim 20:15

Les Amis du monde diplomatique de Châlons et la Comète accueillent Mathias Théry, co-réalisateur du très médiatisé documentaire « La Cravate ». Il lève le voile sur le parcours personnel et l'engagement politique de Bastien, vingt ans, militant d'extrême-droite.

L 'histoire débute quelques années plus tôt, alors que Mathias Théry et Etienne Chaillou travaillent sur des portraits de

jeunes allant voter pour la première fois. Leur rencontre avec Bastien, vingt ans et mi-litant d'extrême droite, est décisive. « On ne comprenait pas comment il pouvait être à la fois si jeune et si engagé politiquement, se rappelle Mathias Théry. D'autant que ses pa-rents et ses proches n'étaient pas politisés. Le parti frontiste a réussi à attirer pas mal de jeunes au moment de l'élection présiden-tielle de 2017. On sentait que Bastien avait envie d'échanger sur son parcours et on avait besoin de saisir les racines, les ori-gines de sa démarche. » Lorsqu'il découvre son portrait, Bastien dé-cide d'aller plus loin. « Nous ne le considé-rions pas uniquement comme un militant. Il s'est dit qu'en plus de partager ses idées face

à la caméra, il allait aussi faire exactement ce que son parti ne voulait pas qu'il fasse : raconter tout. » Y compris les coulisses et la stratégie de dédiabolisation du Front national. Les éléments de langage imposés, la colère de certains sympathisants, les dérapages non contrôlés, etc. « On a voulu un film qui ne

soit pas un prêt-à-penser, car ce sujet pose énormément de questions. »

Avec beaucoup de sincérité, les réalisateurs abordent à la fois l'aspect idéologique et sociologique de la chose. « On cherche le lien entre la

politique et la vie intime de Bastien. Il nous fait découvrir des choses sur le parti, mais

aussi sur la nature humaine. Il raconte com-ment il a été séduit par le costume et la cra-vate, puis comment il a déchanté ensuite. Il s'inscrit dans une idéologie qui nous semble violente, dangereuse, et en même temps, c'est quelqu'un de très intelligent et subtil. Le dia-logue était possible avec lui, ce qui n'est pas le cas avec tous les militants ou les politi-ciens. » Bastien a quitté le FN (rebaptisé Rassemblement national depuis) pour rejoin-dre Les Patriotes, le parti porté par Florian Philippot. « Il s'est présenté sur une liste di-vers droite à la mairie de son village, dans l'Oise, mais il a été retiré de cette liste à la sortie du film. Il nous a dit que le film l'a amené à faire quelques examens de conscience et à évoluer, notamment sur la question du racisme. Aujourd'hui, il se pose comme un anti-FN, même s'il est toujours chez Les Patriotes. ». Pour l'heure, le RN n'a pas réagi publiquement.

Sonia Legendre

4 Ciné-débat autour du film « La Cravate », en présence du co-réalisateur Mathias Théry. Lundi 17 février à 20 h 15, au cinéma de la Comète. Infos : [email protected].

Ciné-débat – La Comète

Itinéraires d'un jeune militant d'extrême droite

Coulisses et dédiabolisation

Saint-Valentin

Châlons célèbre l'amour

L es animations en clin d'oeil à la Saint-Valentin et à l'amour - avec un grand A ! - vont se

bousculer à Châlons. Et si certains bou-deront forcément le côté marketing, d'autres se laisseront volontiers porter par la magie du moment. Pour la pre-mière fois cette année, les Vitrines de Châlons proposent aux commerçants adhérents un concours de la vitrine la plus romantique. Quinze boutiques jouent le jeu et seront départagées par le vote des internautes sur Facebook, du 12 au 16 février. Cerise sur le gâ-teau, un tirage au sort permettra aux plus chanceux de remporter un cadeau, avec la complicité du Capitole et de l'Office de tourisme. Côté tourisme jus-tement, les balades en barque s'ouvri-ront ce samedi sur la thématique de l'amour. Au menu : une escapade au fil du Mau et du Nau accompagnée d'une rose et de deux flûtes de champagne. Compter 15 euros par couple pour ce « petit » plaisir. Autre promenade à tenter en amoureux, celle du jardin éphémère, place Foch. D'ailleurs, la Belle au bois dormant y attend toujours patiemment son prince charmant. Pour l'occasion également, la graphiste rémoise Christine Séjean, maître dans l'art du lettrage, réalisera un circuit piétonnier sur-me-sure place de la République. A découvrir dès ce week-end. Les adeptes du théâtre ont rendez-vous ce vendredi à 18 h 30 à la bibliothèque Pompidou, avec une création conçue par le collectif Eutectic et ins-pirée de trois pièces de Maupassant sur le couple. Mais que les célibataires se rassurent : tout ne tournera pas qu'autour de l'amour. Parmi les rendez-vous du week-end : une soirée rock au Sacobri et des concerts electro sous le chapiteau des Flying Frenchies. De quoi pogoter jusqu'au bout de la nuit.

S.L

Le documentaire « La Cravate » aborde le parcours politique et personnel de Bastien, militant d'extrême‐droite. © Nour Films

Avis aux célibataires : la Belle au bois dormant attend toujours son prince charmant au jardin éphémère, place Foch. © l'Hebdo du Vendredi

Sorties14>> www.lhebdoduvendredi.comDu 14 au 20 février 2020

Du 19 février au 1er mars, le Parc des expositions de Reims se transforme en parc d'attractions pour le plus grand plaisir des enfants.

R eims Events profite des vacances de fé-vrier pour lancer un tout nouvel événe-ment dédié au jeune public : le Giant

Park. Un concept simple et efficace qui propose de métamorphoser le Parc des expositions rémois en parc d'attractions, pour que les enfants, âgés de 3 à 14 ans, s'amusent à l'abri des frimas de l'hi-ver. « Bon nombre d’enfants ne partent pas pen-dant les vacances scolaires de février et ce n’est pas toujours simple de leur trouver une occupa-tion », explique la direction de Reims Events. Une fois franchis l'entrée, les visiteurs ont accès à plus de 30 animations réparties sur près de 7 500 m2. Une quinzaine d’activités gonflables, accessibles dès l'âge de cinq ans, est proposée, avec des toboggans géants, des parcours et châ-teaux comme le radical, le médiéval ou l’âge de glace. A ces traditionnels jeux gonflables s'ajoutent d'autres animations s'adres-sant à toute la famille à par-tir de six ans : patinoire artificielle, parcours accro-branche, rodéo mécanique, mini tyrolienne, tram-poline, jeux de société géants (damier et échiquier), jeu de réalité virtuelle et baby-foot

pour six joueurs. Les plus petits ne sont pas ou-bliés. Ils ont leur espace « petite enfance », com-

prenant des jeux de motricité, des petits châteaux gonflables, un parcours aventure et des petites briques danoises.

Toutes ces activités sont encadrées par une quin-zaine d'animateurs chargés de veiller à leur bon déroulement, en assurant notamment la gestion

des flux, mais aussi de guider les visiteurs. D'ail-leurs, le confort de ces derniers est renforcé par l'installation d'espaces de détente et pique-nique, la présence d'une offre de restauration, et l'accès à une connexion wifi gratuite. Une offre globale alléchante qui a un prix, celui du billet d'entrée : 6 euros pour un adulte et 12,5 euros pour un en-fant (moins de 18 ans). Pour les moins de trois ans, c'est gratuit. Il existe également deux « pass famille » : 32 euros pour deux adultes et deux en-fants et 44 euros pour deux adultes et trois en-

fants. A noter enfin, la mise en place d'un tarif légèrement réduit pour toute entrée avant midi.

J.D

4 Giant Park, du mercredi 19 février au di-manche 1er mars, au Parc des expositions de Reims. Ouvert tous les jours de 11 h à 18 h (dès 10 les mercredis, samedis et dimanches). Tarifs : adulte 6 €, enfant 12,5 € (gratuit pour les moins de 3 ans). Infos : giantpark.fr

Jeune public - Parc des expositions

Un Giant Park pour les enfants à Reims

Pendant les vacances de février, le Giant Park, c'est plus de 30 activités pour les enfants à l'abri du froid et de la pluie. © Reims Events ‐ Fred Laurès

Une trentaine d'activités pour les enfants âgés de 3 à 14 ans

Après une semaine de recherches, de réglages et de tests, les furieux inventeurs des Flying Frenchies se lancent dans une expédition céleste inédite. Ils donnent rendez-vous aux Châlonnais(es) ce week-end pour les derniers préparatifs. Décollage prévu dimanche en plein centre-ville...

D 'improbables événements se sont dé-roulés cette semaine place de la Ré-publique, sous les yeux tantôt

amusés, tantôt médusés des passants. On a vu des humains s'envoyer dans les airs grâce à une catapulte géante, et même traverser le ciel à bord d'un objet volant rouge non iden-tifié. « C'est notre « Tomatair » en plastique recyclé, éclairent les Flying Frenchies. On l'a conçu et customisé pour qu'il puisse se déplacer grâce à cette tyrolienne. On a envie d'aller voir si on peut planter des légumes dans les nuages. » Sur le papier, on vous l'ac-corde, ça semble plutôt onirique. C'est d'ail-leurs tout l'enjeu de cette expérience : interroger et explorer notre rapport au rêve. Et au risque. Pour avoir déjà réussi de nom-breuses expéditions en montagne et dépassé les limites du surf, du parapente ou encore de

la slackline, la compagnie sait de quoi elle parle. Depuis lundi, elle tire des plans sur la co-mète avec l'aide de deux classes de 5e du collège Perrot d'Ablancourt. « Les enfants tiennent un carnet d'expédition dans lequel tout est noté : leurs témoignages, ce

qu'on devra absolument emporter avec nous, les détails techniques à ne pas négliger, etc. » Ils ont aussi éprouvé leur résis-tance face aux éléments naturels pour vivre plei-

nement l'aventure. Dès vendredi, ces tests s'ouvriront à tous les habitants sous forme

d'ateliers. « Les gens pourront découvrir notre simulateur de vol sous le chapiteau et évoluer dans des cumulus jusqu'à la tempête. Ils pourront aussi affronter le ventilateur géant en combinaison pour se préparer au vent ou tenter le gyroscope humain qui tourne en trois dimensions. » Sans oublier le fameux « empile-caisse », qui consiste à grimper le plus haut possible en... empilant des caisses. Record détenu par les Flying Frenchies ? « 23 caisses, et nous le remettons volontiers en jeu. » Mais ils préviennent : ce rendez-vous qu'ils proposent ne sera ni un spectacle, ni une fête foraine. « On est plutôt dans une émulsion très rigolote de nos cas-cades aériennes et de notre univers enfan-tin. » Et puisque le Palc leur laisse carte blanche pour cette édition des 400 coups, ils en profiteront pour réaliser de grosses bêtises aux quatre coins de l'espace public et des cieux châlonnais.

Sonia Legendre

4 Les 400 coups, jusqu'au 16 février place de la République. Ateliers d'entraînements spatiaux : vendredi et samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, dimanche de 10 h à 12 h. Concerts electro-rock avec KTA vendredi et samedi de 19 h à 21 h (sous le chapiteau). Décollage pour l'espace dimanche de 16 h à 18 h. Infos : page Facebook « Le Palc ».

Spectacle - Châlons

Prêts pour le grand décollage ?

Le « Tomatair » des Flying Frenchies s'élancera du haut d'un immeuble pour traverser la place de la République. © Boris Abalain

Ventilateur géant et gyroscope humain

BÉLIER du 21.03 au 20.04 Une chose est certaine, vous ne pourrez pas vous soustraire à vos responsabilités ou engagements, qui risquent de vous exposer à de fâcheuses conséquences en cas de défaillance… TAUREAU du 21.04 au 20.05 Cette semaine, vous vous trouverez assez souvent au centre de turbulences, parfois intenses, mais il n’en reste pas moins que vous garderez toujours bien les pieds sur terre. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Une semaine relativement calme, surtout si on la compare à la précédente… Après de nombreuses secousses et autres remous, votre situation se sta-bilisera considérablement. CANCER du 22.06 au 22.07 Le secteur affectif sera exposé à beaucoup d’effer-vescence : il y aura de bonnes surprises dès cette cette semaine. Côté professionnel, ce sera une pé-riode idéale pour vous faire valoir. LION du 23.07 au 22.08 Ne vous endormez pas sur vos lauriers ! La néces-sité de recentrer vos objectifs et de vous en tenir à une ligne de conduite exemplaire sera le bon le-vier ! Vous y gagnerez en assurance. VIERGE du 23.08 au 22.09 Les doutes qui vous taraudaient encore en début de mois devraient désormais être dissipés, laissant la place à des perspectives plus engageantes au cours de la semaine.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Aujourd’hui, c’est vous qui passerez à l’avant-plan, dans un climat où il importera de vous déchaîner au sens littéral : vous libérer de vos croyances qui vous enferment ! SCORPION du 23.10 au 22.11 Vous profiterez d’une tendance générale à l'équi-libre, préparant ainsi le terrain à des résultats qui commenceront à se manifester à partir de la fin du mois. Et ce ne sera qu’un début ! SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Quelque chose d’important se prépare : un nou-veau cap que vous franchirez à partir du mois pro-chain. Avant cela, il conviendra surtout de bien déblayer le terrain devant vous. CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 La semaine vous réservera d’heureux change-ments, allant dans le sens de vos attentes, mais qui vous permettront aussi de vous ouvrir à beaucoup de nouveautés. VERSEAU du 21.01 au 19.02

C’est une période favorable à la récolte d’impor-tantes satisfactions, si ce n’est en termes quantitatif, certainement sur le plan qualitatif. A vous d’en tirer profit.

POISSON du 20.02 au 20.03

Un tiraillement se manifestera entre la tendance à faire du surplace et la volonté d’aller de l’avant : ne poursuivez pas des utopies, mais ne vous ac-crochez pas non plus à des illusions.

Benoît Melvhille

Vendredi

6° 10°

Samedi

7° 13°

Dimanche

11° 15°

Vendredi Samedi Dimanche

Lundi

6° 9°

Bonne Bonne Bonne

Les obligations du réparateur En acceptant le dépôt d’un objet sans formuler de réserves sur les résultats de la ré-paration, un réparateur est dans l'obligation de restituer l'appareil en bon état de marche (article 1147 du Code Civil). Cette obligation vise aussi bien l'exactitude du diagnostic que la qualité de la réparation. Si une nouvelle panne d’origine différente se déclare peu après, il peut lui être reproché d'avoir insuffisamment examiné l'ap-pareil et de pas avoir décelé l'imminence de la nouvelle panne, d'en avertir le client et de lui éviter les frais et les délais d’un nouveau déplacement ou d’un retour en atelier. Dans ce cas, le client peut demander un éventuel dédommagement.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Loisirs >> www.lhebdoduvendredi.comDu 14 au 20 février 2020

15

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