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Rhône-Alpes : Compétences et territoires – édition 2013
1 MIPRA : Mission Ingénierie et Prospective Rhône-Alpes 36 quai Fulchiron 69005 Lyon 04 78 95 92 04 www.mipra.fr
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Chimie
fiche compétence
Rhône-Alpes : Compétences et territoires – édition 2013
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Sommaire
La compétence en Rhône-Alpes ......................................................................................... 3
Chiffres-clés ...................................................................................................................... 3
Caractéristiques régionales ................................................................................................ 3
Organismes majeurs .......................................................................................................... 6
Formation et Recherche ..................................................................................................... 7
Spécificités territoriales ..................................................................................................... 9
Nord-Isère : Plateforme chimique de Les Roches – Roussillon ............................................. 9
La Plaine de l’Ain : chimie organique et traitement des déchets ......................................... 10
Drôme – Rovaltain : Chimie verte ..................................................................................... 10
Grenoble-Isère : « Grenoble Chemical Park », la Plateforme chimique du Pont-de-Claix ..... 12
Lyon : la « Chemical Valley » ............................................................................................ 13
Rhône-Alpes : Compétences et territoires – édition 2013
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La compétence en Rhône-Alpes
Chiffres-clés1
La chimie-environnement, hors pharmacie, en Rhône-Alpes, c’est :
1ère région française de production chimique ;
2e région française dans le secteur de l’environnement avec 2 500 éco-entreprises ;
5e rang des régions européennes pour les dépôts de brevets européens en chimie-matériaux
(25% des demandes de brevets nationaux en 2008) ;
Plus de 500 établissements, regroupant environ 32 500 salariés, soit plus de 100 000 salariés
économiquement associés ;
70% de PME et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Elles représentent 50% des effectifs ;
Proportion plus marquée des entreprises de 100 à 249 salariés au niveau régional (23,3%)
qu’au niveau national (18,2%) ;
500 millions d’euros d’investissements dont plus de 20% en Hygiène, Sécurité et
Environnement ;
Plus de 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires ;
48 000 emplois directs pour l’ensemble de la filière chimie et environnement ;
25 % des moyens de la Recherche française en chimie.
Ce tissu riche d’expertise et de recherche s’est construit autour de Lyon, Grenoble, Saint-Etienne,
Valence, et Chambéry.
Caractéristiques régionales2
Divers secteurs de l’industrie chimique sont actifs dans la région : chimie organique, chimie
inorganique, parachimie, secteurs spécialisés.
La Chimie-environnement intègre, à chacun des maillons de sa chaîne de valeur, des solutions
environnementales depuis les approvisionnements (matières premières, énergie), en passant par les
procédés et jusqu’aux débouchés (dits verts parce qu’issus de procédés éco-conçus ou visant une
application environnementale) en intégrant le recyclage.
1 Source : Ernst & Young, Contrat d’étude prospective dans la filière chimie-environnement en Rhône-Alpes, 2012 ; Maison
de la chimie - Rhône-Alpes http://www.chimie-rhonealpes.org 2 Source : Source : Ernst & Young, Contrat d’étude prospective dans la filière chimie-environnement en Rhône-Alpes, 2012.
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L’interpénétration des activités de la chimie et de l’environnement est une des principales spécificités
de la filière en Rhône-Alpes. Elle se matérialise de plusieurs manières :
Le rassemblement d’entreprises au sein du pôle de compétitivité mondial Axelera pour
développer des projets de R&D collaboratifs ;
Le développement de plateformes technologiques et de démonstrateurs industriels orientés
vers le développement d’une chimie des ressources naturelles, de solutions d’énergies
renouvelables, etc. ;
Des applications environnementales en croissance pour certains industriels de la chimie
locale et notamment :
o Le traitement de l’eau / de l’air ;
o La dépollution des sols ;
o La gestion, la valorisation et le recyclage des déchets ;
o Les matériaux et substances innovantes pour l’économie durable ;
o L’énergie durable / verte.
Un comité stratégique de filière Chimie et Matériaux en devenir.
L’industrie Chimique en Rhône-Alpes s’organise autour de 7 bassins principaux dont 2 plateformes
(Le Pont de Claix – Jarrie et Roussillon) et le Cluster Vallée de la Chimie :
Selon la définition de l’OCDE, la chimie verte ou chimie durable consiste en la fabrication, la production et l’utilisation de produits et de procédés chimiques efficaces, sûrs, rentables, protecteurs de l’environnement et recyclables. Les 5 leviers d’action pour une chimie durable sont : La Recherche de nouvelles matières premières ; L’Optimisation et l’intensification des procédés (valorisation des déchets,
économie d’atomes, d’énergie, de temps…) ; L’Eco-performance des substances et des produits dans les domaines
applicatifs ; L’Economie circulaire (prise en compte du cycle de vie d’un produit,
réutilisation des matériaux recyclés) ; Les Marchés applicatifs.
!
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Bassin Nbre
de sites
Nbre
d’emplois
Secteurs
prédominants
Principaux enjeux clés (correspondant aux
profils majoritaires des entreprises
présentes sur le bassin)
Vallées
Alpines
69 3690 Chimie minérale Intensification des procédés
Intégration aval
Renforcement de l’organisation en mode
plateforme mutualisée / services communs
Val de Saône 46 3290 Parachimie
Récupération de
déchets
Anticipation de REACH3
Internationalisation
Polyvalente
Substitution verte
Saint-Etienne 51 2200 Chimie organique
Parachimie
Anticipation de REACH
Internationalisation
Polyvalence
Substitution verte
Roussillon 19 1166 Chimie organique
(intermédiaires
organiques)
Intensification des procédés
Intégration aval
Pérennité de l’emploi (liée au maintien des
approvisionnements)
Grenoble / Le
Pont de Claix
/ Jarrie
30 2250 Chimie minérale
(dérivés du chlore)
Intensification des procédés
Intégration aval
Pérennité de l’emploi (liée au maintien des
approvisionnements)
Plaine de l’Ain 11 1040 Chimie organique
Traitement des
déchets
Intensification des procédés
Renforcement de l’organisation en mode
plateforme mutualisée / services communs
Lyon / Vallée
de la chimie
112 12340 Multiples (Chimie
organique, dérivés du
chlore, de la silice et
du fluor, produits
pharmaceutiques,
produits
cosmétologiques,
spécialités chimiques,
détergence…)
Renforcement de l’organisation en mode
plateforme mutualisée / services communs
Intensification des procédés
Anticipation de REACH
Polyvalence
Substitution verte
Pérennité de l’emploi (liée au maintien des
approvisionnements)
Source Ernst & Young
3 Cadre réglementaire de gestion des substances chimiques (REACH), Agence européenne des produits chimiques : L’Union
européenne a modernisé la législation européenne en matière de substances chimiques et mis en place le système REACH, un système intégré d’enregistrement, d’évaluation, d’autorisation et de restrictions des substances chimiques. Son objectif est d’améliorer la protection de la santé humaine et de l’environnement tout en maintenant la compétitivité et en renforçant l’esprit d’innovation de l’industrie chimique européenne. Une agence européenne des produits chimiques est également créée, avec la mission de gérer au jour le jour les exigences relatives à REACH. Source : http://europa.eu/
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Organismes majeurs
Pôle de compétitivité Axelera4
Le pôle de compétitivité AXELERA a été créé en 2005 par les membres fondateurs du pôle : Arkema,
CNRS, IFP, Rhodia et Suez, pour porter le projet "Pôle de compétitivité Chimie-Environnement Lyon
Rhône-Alpes". Il a pour objectif de promouvoir et développer une filière industrielle qui associe
chimie et environnement en structurant la recherche collaborative.
Il s’agit du seul pôle de compétitivité français spécialisé dans la chimie et l’environnement. Il catalyse
559 M€ d’investissements dans la région.
L'action du pôle, qui compte plus de 220 d'adhérents à ce jour dont 40% de PME/PMI, se concentre
autour de 122 programme R&D labellisés et financés pour un montant global de 409 M€, dont :
15 programmes de pôle représentant un budget global de 85 M€ d’investissements ;
7 projets d’implantations et d’équipements pour un investissement total de 150 M€ ;
3 projets de plateformes collaboratives d’innovation (Axel’One, Provademse, TekLiCell) ;
Plus de 400 personnes impliquées dans le pôle.
Le pôle s’articule autour de plusieurs thématiques :
Les grands enjeux sociétaux (matériaux, santé, énergies propres, technologies de
l’information), et en particulier la chimie-environnement au service des marchés
d’application ;
La préservation des espaces naturels ;
La chimie issue du végétal ;
La recyclabilité totale des matériaux ;
L’usine du futur.
Quatre objectifs stratégiques en découlent :
Un réseau d’adhérents représentatifs de la chaîne de valeur chimie-environnement ;
Des outils mutualisés collaboratifs concrétisés par des plateformes technologiques (Axel’One
et autres plateformes labellisées) ;
Un pôle intégrant l’évolution des métiers dans les domaines concernés, en lien avec les
organismes de formation initiale et continue ;
Un pôle de référence mondiale, collaborant avec des clusters internationaux, tout en
conservant une forte implantation régionale et nationale.
Axelera affirme aujourd’hui sa légitimité de pôle à vocation mondiale tant par sa capacité à lancer et
développer de grands projets industriels qu’à animer un réseau d’acteurs, et démontre un fort
4 Source : http://www.axelera.org/
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pouvoir d’attractivité, illustré par la forte implication des industriels et la croissance régulière du
nombre de ses adhérents, acteurs de la filière chimie-environnement.
La Maison de la Chimie Rhône-Alpes5
La Maison de la Chimie Rhône-Alpes rassemble les entreprises : de la chimie, du pétrole, des
peintures et vernis, de l’environnement... La Maison de la Chimie Rhône-Alpes est au service des
entreprises et assure l’interface avec le monde économique, les services de l’Etat et les collectivités.
Ses experts ont pour mission d’informer, de conseiller et d’accompagner les entreprises dans des
domaines comme l’économie, l’emploi et la formation, la recherche et l’innovation, le social et
juridique, la communication, le technique, l’hygiène, la sécurité, l’environnement, etc.
La Maison de la Chimie Rhône-Alpes mène des actions pour présenter la chimie à travers ses métiers,
ses produits et/ou ses innovations, comme une réponse aux défis de l’avenir, notamment au
développement des populations et de leurs besoins : santé, nourriture, accès à l’eau potable,
traitement des déchets, recyclabilité des produits, gestion des ressources...
L’Union des Industries Chimiques de Rhône-Alpes
L’UIC RA intervient et soutient les intérêts des entreprises adhérentes. Lieu de rencontres, d’échanges
et de réflexion, elle anticipe les mutations à venir. Des commissions et des groupes de travail se
réunissent régulièrement pour proposer des réponses cohérentes et efficaces dans de nombreux
domaines tels que le social, le juridique, HSE, etc.
En matière d’innovation, l’UIC Rhône-Alpes développe notamment des partenariats actifs avec des
pôles de compétitivité dont Axelera (Chimie-Environnement) et les centres de recherche
académiques et privés.
Dans le domaine de l’emploi, l’UIC Rhône-Alpes œuvre au quotidien pour anticiper les besoins de
recrutement. Elle mobilise son réseau pour favoriser le développement des compétences et l’arrivée
de nouveaux talents dans les entreprises.
Formation et Recherche
Le Lycée professionnel privé François Verguin - Le Péage de Roussillon spécialisé dans les
métiers de la chimie propose des formations en lien avec la plateforme chimique des Roches-
Roussillon : Bac Pro « Industries de procédés » (Chimie, traitement de l’eau, papier, etc.).
La Recherche en chiffres, c’est :
25% du budget de la France en R&D est alloué à la région Rhône-Alpes ;
1300 ingénieurs chimistes et 1350 docteurs en chimie diplômés chaque année ;
Près de 19 000 chercheurs travaillent dans le secteur privé dans les domaines de la chimie-
pharmacie ;
5 Source : http://www.chimie-rhonealpes.org
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3 000 chercheurs en chimie-environnement ;
Environ 470 brevets déposés par an ;
Environ 1300 publications scientifiques par an ;
Une chaîne de formation industrielle complète et de haut niveau depuis l’opérateur jusqu’à
l’ingénieur.
L’ARC 3 « Environnement »
L’ambition du projet de recherche porté par l’ARC Environnement est d’aider la région Rhône-Alpes à
maintenir l’équilibre fondamental, mais fragile, du développement durable en s’appuyant sur le
secteur de la recherche et de l’innovation, particulièrement actif dans les thématiques de l’ingénierie
environnementale et de l’étude des relations environnement-santé.
Un tissu universitaire dense, la forte présence d’EPST tels l’Irstea (ex-Cemagref), le CNRS, l’INRA, l’IRD,
l’existence de pôles de compétitivité forts (en particulier Axelera), l’inscription claire de ces
thématiques dans les projets des universités régionales, assure la crédibilité de cet ARC. L’enjeu est de
faciliter les actions pluridisciplinaires et les synergies dans les domaines de la recherche, de la
formation et de l’expertise en s’appuyant sur les moyens et les outils mutualisés (entre autres les
plateformes et observatoires du GIS Envirhônalp) et en créant une animation scientifique susceptibles
de renforcer les équipes en place et d’attirer de nouvelles équipes rhônalpines.
Six approches transversales en particulier :
Evolution du climat à l’échelle régionale et adaptation au changement climatique ;
Ville et urbanisation ;
Usages, pratiques, représentations ;
Etats de référence, normes, marqueurs, processus historiques ;
Innovation technologique et nouveaux systèmes de production ;
Qualité des milieux (air - eau - sol).
Huit axes thématiques, correspondant à des communautés scientifiques dont la structuration a été
renforcée au moyen des précédents clusters ont été retenus :
1) Chimie durable et procédés éco-efficients ;
2) Risques naturels et technologiques ;
3) Santé et environnement, écotoxicologie ;
4) Ecosystèmes : biodiversité, fonctions et usages ;
5) Production agricole durable ;
6) Méthodes et outils de connaissances, de médiation et de gestion de l’environnement ;
7) Matériaux et environnement ;
8) Ecotechnologies pour la gestion des effluents et des déchets.
Ces huit axes thématiques seront croisés et mis fortement en relation avec les approches
transversales.
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Spécificités territoriales
Nord-Isère : Plateforme chimique Les Roches – Roussillon6
Il s’agit de la plus importante plateforme chimique de France. Elle se caractérise par une chimie variée
(chimie du phénol, du soufre, des phosphates, de la méthionine, des intermédiaires de silicones, etc.)
et bénéficie d'infrastructures multimodales (autoroute, voie ferrée, fleuve).
La Plateforme Chimique Les Roches – Roussillon est un des acteurs clé de la Plateforme Industrielle «
Vallée de la Chimie de Rhône-Alpes ». Elle réalise essentiellement des productions de chimie de base
alimentant de nombreux sites chimiques Rhônalpins. Tous les industriels de la plateforme sont eux-
mêmes présents sur d’autres sites de la région.
Cette chimie de base traditionnelle est nécessaire et complémentaire au développement de la chimie
de spécialités. Elle y contribue par le développement de procédés plus économes en matières
premières et en énergie. Elle possède le savoir-faire d’industrialisation et de gestion des risques
sécurité-environnement, les compétences professionnelles de son bassin d’emploi indispensables
pour accueillir et faire croitre les futurs procédés issus de l’innovation.
Chiffres clés
150 hectares occupés, 50 ha disponibles ;
15 entreprises ;
Près de 1400 salariés ;
Plus de 500 emplois induits ;
1 gestionnaire de site : OSIRIS GIE ;
45 millions d’euros d’investissements dont 40% consacrés à l’Hygiène-Sécurité-
Environnement ;
Près de 40 millions d’euros de frais de maintenance ;
1 engagement : la Charte HSE – Développement durable ;
1 système de management intégrant ISO 9001, ISO 14001, MASE, OHSAS 18001 ;
Principaux marchés et applications
Arômes et parfums ;
Chimie de spécialités ;
Industrie pharmaceutique ;
Nutrition animale ;
Secteur de la santé ;
Silicones ;
Additifs alimentaires.
6 Source : http://www.osiris-gie.com/
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Principales entreprises
Adisseo ;
Air Liquide ;
Bluestar Silicones ;
Celanese ;
Cofely ;
Dalkia ;
Evonik Industries ;
Gambro industries ;
Gesip ;
OSIRIS GIE ;
Novacyl ;
Novapex ;
Prayon ;
Rhodia ;
Teris Spécialités.
La Plaine de l’Ain : chimie organique et traitement des déchets
Une bonne position géostratégique est d’abord définie par l’accès à un marché : le Parc Industriel de
la Plaine de l’Ain a été créé à 35 kilomètres de Lyon, deuxième métropole française. Cette proximité
de la Vallée de la Chimie fait de la Plaine de l’Ain un parc industriel attractif pour les entreprises du
secteur. Les activités chimiques sont notamment en lien avec l’énergie-combustible, le traitement des
déchets, et la fabrication de divers produits chimiques (colle, peinture, cosmétique…).
Entreprises
Chimie : Tredi-Séché ; Speichim Processin ; Arkema France (site de Balan) ; Application
Formulat Pesticide ; Milesi Vernis ; Office de diffusion de produits chimiques ; Prokem
Industrie ; Sudac Air Service ; Alpol Cosmétique ; Ain Broyage Environnement Abe ;
International Coating Products ; Air Liquide France Industrie ; L’Air Liquide ; Novasep Process ;
MAPEI France.
Pharmacie : BASF Pharma ; Orgamol…
Drôme – Rovaltain : Chimie verte
En Drôme, et notamment à Rovaltain, plusieurs projets viennent renforcer la place de ce territoire en
matière de « chimie verte » :
Innovation Fluides Supercritiques : réseau d’acteurs de la recherche et de l’industrie pour la
promotion de l’utilisation et le transfert des technologies fluides supercritiques entre
laboratoires et industries. Les technologies fluides supercritiques permettent l’extraction
d’arômes, de parfums, de molécules à forte valeur ajoutée, etc. Exemple : extraction de
camomille à partir de feuille de camomille.
Extrapôle est un projet labellisé par le pôle TRIMATEC qui vise à la constitution d’une
plateforme d’extraction végétale afin que différentes technologies d’extraction y soient mises
en œuvre, comme le CO2 supercritique, la distillation (vapeur d’eau) ou d’autres techniques
basées sur des solvants liquides.
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Pôle Ecotox7
Le Pôle Ecotox est le projet de construction d'une plateforme de recherche et de services sur le parc
scientifique et technologique de Rovaltain (Valence TGV, Drôme). L'évaluation et la prédiction des
risques sur la santé et l'environnement d'agents toxiques, notamment ceux issus des activités
humaines, sont les principaux axes d'études, à travers les objectifs suivants :
Analyser (dans une démarche prédictive) les effets sur l'environnement et la santé humaine
de facteurs de stress d'origines différentes (chimiques, biologiques et physiques) à des doses
réalistes dans des situations de multi-pollutions et de co-toxicités ;
Développer des indicateurs biologiques (bio marqueurs, -omiques, etc…) en réponse à des
facteurs de stress combinés ;
Développer des procédés permettant de limiter la toxicité de facteurs de stress ;
Développer, organiser et maintenir d'importantes bases de données et de connaissances sur
la toxicologie environnementale et l'écotoxicologie.
La plateforme bénéficiera d'un équipement résolument novateur permettant l'étude en conditions
contrôlées de facteurs de risque d'origines chimique, biologique ou en combinaison, à doses réalistes
et sur le long terme. Le Pôle Ecotox construit un projet ambitieux de 22 000 m², représentant un
investissement de plusieurs dizaines de millions d'euros, au service des communautés scientifiques
et médicales et au service des entreprises dans les domaines de la toxicologie environnementale et
de l'écotoxicologie.
Les laboratoires régionaux impliqués dans le développement du projet sont les suivants :
- Irstea, Centre de Lyon : Laboratoire d'Ecotoxicologie ;
- Centre Léon Bérard, Unité Cancer et Environnement ;
- Université Claude Bernard Lyon 1 : Laboratoire d'Ecologie Microbienne, Laboratoire de
Biométrie et de Biologie Evolutive et Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et
Anthropisés ;
- Université Joseph Fourier Grenoble 1 : Laboratoire d'Ecologie Alpine, Laboratoire IMAG-
TIMC ;
- Grenoble INP: Laboratoire des Transferts en Hydrologie et Environnement et Laboratoire de
Conception et d'Intégration des Systèmes, ESISAR.
A la création de l’axe «Environnement, nutrition et cancer », le Cancéropôle Rhône-Alpes-Auvergne
(CLARA) a inclus le Pôle Ecotox dans l’organigramme des plateformes support.
Formations
Lycée Les Catalins – Montélimar.
7 Source : Pôle Ecotox, http://pole-ecotox.com/
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Grenoble-Isère : « Grenoble Chemical Park », la Plateforme
chimique du Pont-de-Claix8
Les sociétés présentes sur la Plate-forme Chimique du Pont-de-Claix figurent parmi les tous premiers
acteurs industriels de la région grenobloise. Le site, construit à l’origine pour la production de chlore,
a maintenu et développé son savoir-faire pour l’élaboration de molécules complexes. Des techniques
de pointe sont mises en œuvre pour la production de chlore, la chimie des isocyanates
(polyuréthanes) et les services industriels.
Les produits fabriqués au Pont-de-Claix sont utilisés dans de nombreuses applications de la vie
quotidienne : hygiène, santé, automobile, transports, peintures, protection des cultures…
790 personnes, de tous les corps de métiers, sont employées sur la plateforme par les 7 sociétés
exploitantes. Cette activité génère environ 3000 emplois induits dans toute l'agglomération
grenobloise.
Principales entreprises présentes sur la plateforme
Air Liquide ;
Isochem ;
Novacid ;
Vencorex ;
Solvay Energy Services ;
Teris.
L’objectif des sociétés de la plateforme est de pérenniser leurs activités industrielles, dans une
perspective de développement durable et d’engagement de progrès :
Sécurité et maîtrise du risque industriel ;
Impact sur l’environnement ;
Rôle économique et social.
Formations relatives à la Chimie en Isère
Université Joseph Fourier - Grenoble ;
IUT 1 Grenoble ;
LP André Argouges – Grenoble ;
Lycée André Argouges - Grenoble ;
Lycée Galilée - Vienne ;
Lycée Portes de l’Oisans – Vizille.
8 Source : http://www.plateformechimiquedupontdeclaix.com/
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Lyon : la « Chemical Valley »9
La Vallée de la Chimie, à Lyon, est le berceau de l’industrie chimique française. Elle compte 78 ICPE
(Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et sites Seveso. C’est un véritable
concentré d’industries chimiques et de centres de R&D qui tire profit d’une excellente logistique
fluviale, routière et ferroviaire.
Les secteurs de la chimie minérale, de la chimie organique et de la parachimie sont particulièrement
représentés.
Le chiffre d’affaires global des entreprises sièges de l’aire urbaine de Lyon est d’environ 4 milliards
d’euros.
A partir de leur taille, du nombre et de la nature de leurs implantations, une typologie des
établissements est proposée ici, afin de dresser un panorama le plus complet possible des acteurs
présents :
Deux grands groupes français et leurs filiales fortement présents et impliqués dans
l’agglomération : Rhodia et Arkema (dont Coatex) ;
Une série de grands groupes français ou étrangers dotés d’implantations industrielles, de
R&D et/ou de directions françaises, européennes, voire mondiales : Bayer Cropscience,
Bluestar Silicones, Air Liquide, Ciba spécialités chimiques, BASF (agro, agri production,
Engelhard, Orgamol), Scotts France, Speichim Processing (groupe Tredi), Total…
Quelques sites de production de grands groupes : PCAS à Bourgoin-Jallieu, Cotelle à
Rillieux-la-Pape, Colgate-Palmolive (américain), Givaudan Lavirotte à Lyon 8e (groupe Air
Liquide), Unilever à Saint-Vulbas (anglo-néerlandais), Givaudan France fragrances et
arômes (groupe suisse Givaudan), National Starch and Chemical Company à Villefranche-
sur-Saône (groupe américain)…
Les grosses PME lyonnaises : Gattefossé, Condat, Chimiotechnic, Ideal, Zolpan, Blanchon,
Celliose, Flamel technologies…
Les TPE et start-up de la chimie : Activation, Processium, Jet metal technologies,
Texinfine, Extrasynthèse…
Contrairement à d’autres secteurs d’activités où la plupart des sièges sociaux des grandes entreprises
sont concentrés en région parisienne, la région lyonnaise compte de nombreuses fonctions
décisionnelles et sièges France, Europe ou Monde de grands groupes dans le domaine de la chimie :
Rhodia, Arkema, Bayer Cropscience, Scotts, Monsanto, Ciba spécialités chimiques…
La Vallée de la chimie accueille les centres de recherche privés de Rhodia, Arkema, Bluestar et Total,
ainsi que l’Institut Français du Pétrole. Une nouvelle Unité Mixte de Recherche Rhodia/CNRS dédiée
aux matériaux polymères composites, déclinaison de la coopération public-privé initiée par le pôle de
compétitivité Axelera, viendra compléter l’offre de recherche sur la Vallée de la Chimie.
9 Source : ADERLY, http://www.aderly.com/
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Enfin, le centre (Lyon/Villeurbanne) connaît une très forte croissance liée d’une part au
développement de Bayer Cropscience dans le 9e arrondissement et au développement, voire au
transfert de sièges sociaux à Lyon (Rhodia, Ciba spécialités chimiques, Bluestar silicones…).
Formations et Recherche
Recherche
3000 chercheurs ;
470 brevets ;
1300 publications par an ;
2 prix Nobel de Chimie ;
80 laboratoires de recherche ;
Pôle de compétitivité Axelera ;
Des universités et des écoles d’ingénieur :
Insa, Institut de Chimie de Lyon, Université
Claude Bernard Lyon 1, CPE, CNRS.
Formations
CFA INTERFORA Alternatives - Saint
Fons ;
CFA IFAIP - Saint Fons ;
CPE Lyon – Villeurbanne ;
ITECH – Ecully ;
IUT Lyon 1 Chimie – Villeurbanne ;
Université Lyon 1 – Lyon ;
IUT Génie Chimique Lyon 1 – Villeurbanne ;
Lycée Privé Jean Baptiste de la Salle – Lyon ;
Lycée La Martinière Diderot – Lyon ;
Lycée Renée Descartes - St Genis Laval.
L’Institut de Chimie de Lyon (ICL)
L’Institut de Chimie de Lyon (ICL) regroupe 620 permanents (360 chercheurs et enseignants
chercheurs et 260 ingénieurs et techniciens), auxquels sont associés 80 chercheurs postdoctorants et
360 doctorants. Ce réseau vise à fédérer les compétences et les moyens en chimie et a pour ambition
de promouvoir l’excellence de la recherche dans cette discipline à Lyon. Les personnels sont répartis
sur les 19 unités de recherche structurées et organisées en six départements thématiques : Chimie et
biochimie moléculaire, Catalyse et environnement, Sciences analytiques, Matériaux inorganiques,
Matériaux polymères, Génie chimique et procédés.
L’ICL a également pour objectif de promouvoir la mutualisation des équipements par la mise en
réseau des moyens, organisés en plateformes techniques globales. Huit plateformes sont déjà
définies. Ce pôle de recherche dispose de surcroît d’un rayonnement important :
Prix Nobel Yves Chauvin ;
12 chercheurs avec un facteur h 2 supérieur à 30 et 102 avec un facteur h supérieur à 15 ;
60 prix scientifiques ;
5 579 publications dans des revues internationales entre 1999 et 2006 ;
649 thèses soutenues sur cette même période ;
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Des liens très forts avec les industriels : un portefeuille de 340 brevets, 328 contrats
développés.
Les matériaux polymères, la catalyse, la chimie analytique et la biochimie moléculaire constituent des
axes forts de recherche des laboratoires lyonnais.
IRCELYON – L’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon10
Unité Mixte de Recherche 5256 CNRS-Université de Lyon 1, IRCELYON est issu du regroupement de
l’Institut de Recherches sur la Catalyse et du Laboratoire d’Applications de la Chimie à
l’Environnement.
IRCELYON rassemble les forces en catalyse hétérogène de la région lyonnaise et constitue le plus
grand laboratoire de catalyse de France et d’Europe, avec 115 personnels permanents du CNRS et de
l’Enseignement Supérieur et autant d’étudiants, stagiaires, post-doctorants et chercheurs invités issus
d’une trentaine de pays différents.
Structuré en 8 équipes de recherche soutenues par une logistique administrative, technique et une
plateforme scientifique hors pair, les activités d’IRCELYON sont au cœur du développement durable
avec pour préoccupations majeures l’énergie, l’environnement et la chimie verte.
Ouvert sur l’industrie et l’international, IRCELYON entretient des actions de coopération et de
collaboration avec plus de 30 pays et travaille en lien étroit avec un grand nombre de partenaires
industriels français et internationaux.
Le Domaine scientifique de la DOUA
La Doua est un campus scientifique tourné vers le monde industriel. Il accueille une vingtaine de
laboratoires de recherche publics du CNRS, de l’Insa Lyon, de CPE Lyon et de l’Université Claude
Bernard Lyon 1, dont l’Institut de recherche sur la catalyse et l’environnement et le futur Institut des
sciences analytiques.
Un technopôle de 100 ha ;
40% du potentiel scientifique de Lyon ;
1er site pour l’éducation supérieure et la recherche en France et les collaborations avec les
entreprises, avec un chiffre d’affaires de 31 M€.
Les domaines d’excellence de la recherche lyonnaise autour de la catalyse, des procédés, de l’analyse,
des matériaux, de la chimie et biochimie moléculaire sont en phase avec les axes de recherche de nos
pôles de compétitivité Axelera et Lyonbiopôle.
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Source : IRCELYON, http://www.ircelyon.univ-lyon1.fr/
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Des grandes entreprises
Arkema ;
Rhodia ;
Air Liquide ;
IFP ;
Total ;
BASF ;
Bluestar
Silicones.
Autre spécificités
Roanne : conception de pneumatiques haut de gamme
Etablissement MICHELIN : pneumatiques haut de gamme (pilote Sport 3), effectif salarié :
800.
Saint-Etienne Métropole : chimie organique et parapharmacie
La Loire est spécialiste dans le domaine du traitement de l’eau et la fabrication de stations
d’épuration, ainsi que le traitement des déchets industriels.
2 200 emplois dans le secteur de la chimie à Saint-Etienne.
Formations
IUT St Etienne - St Etienne ;
Lycée Privé Ste Barbe - St Etienne.
Entreprises
Arcelor-Mittal (pétrochimie)
Savoie – Vallées alpines : chimie minérale
Formations
LP Louis Armand – Chambéry ;
Polytech Annecy-Chambéry : Laboratoire de Chimie Moléculaire et Environnement (LCME).
Diverses compétences dans le secteur de la chimie y sont représentées : synthèse organique, chimie
inorganique, chimie atmosphérique et chimie de l'eau.
Val de Saône : parachimie et déchets
L’emploi dans le Val de Saône reste relativement stable autour des activités de Rhodia silices, de
Coatex, de BASF Agri production et d’Extrasynthèse.
Sources
Axelera, UIC : Union des Industries Chimiques, Lyon Biopole, www.lyon-business.org
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Le présent document a été élaboré par la MIPRA
sur la base des informations communiquées par les Chambres
consulaires, les Agences économiques, les Collectivités
territoriales des territoires rhônalpins et leurs établissements
publics.